#quand manger les fruits avant ou après les repas
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fitnessmith · 2 years ago
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Manger un fruit en dessert perturbe la digestion ?
NOUVEAU 👉 Manger un fruit en dessert perturbe la digestion ?
Vous voulez savoir si vous pouvez manger vos fruits en dessert ? Est-ce que le fruit ne va pas fermenter en attendant d’être digéré ? Ces arguments sont régulièrement avancés par des passionnés de nutrition, de ce fait, ils éloignent la prise de fruit des repas en les consommant généralement vers 17 h. Pour vous faire gagner du temps, rappelez-vous qu’au niveau physiologique, vous êtes tout à…
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e642 · 7 months ago
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Il y a une partie des troubles alimentaires qui est plutôt visuelle et visible dans le sens où la restriction/crises finissent par se voir. Les variations de masse aussi des fois. Mais, il y a d'autres choses moins explicites. Déjà le mindset, les émotions que nous évoquent la nourriture ne sautent pas toutes aux yeux. Il y a aussi ces petites habitudes que l'on garde ou qu'on prend sans s'en rendre compte quand on pense s'en être sorti et qui indique qu'on a finalement toujours pas un rapport sain avec l'alimentation. Je me prends comme exemple car je me connais et je les vois de plus en plus. Dès que je mange un truc qui me fait plaisir mais qui est de l'ordre de la gourmandise ou du sucré/gras je prends ça comme une crise alors que ça n'en est pas une. Se faire plaisir c'est pas une crise, c'est le sentiment de culpabilité derrière qui induit en erreur. Je sais que j'ai besoin de contrôler ce que je mange, j'aime pas trop sortir manger dehors ou manger chez quelqu'un d'autre. J'ai du mal à faire des assiettes qui ne ressemblent pas à céréale/sucre lent - protéines - légumes fruits. Et en principe, c'est super bien, c'est bien je mange équilibré mais si je sors de cette routine alimentaire je me sens mal. Je bois jamais autre chose que de l'eau et du RedBull de temps en temps mais sinon jamais rien d'autres. Je sais pas ça me fait peur d'un jour boire occasionnellement un truc sucré pendant un repas. Également, je sais que inconsciemment je suis rassurée de savoir que je me dépense à hauteur de ce que je mange. Je compte mes bouchées. J'ai du mal à manger vite de peur de louper mon temps de satiété. J'ai souvent peur de manger plus que mon mec ou d'autres meufs. Je sais que je fume souvent quand j'ai faim quitte à avoir la nausée. J'ai souvent mal au ventre donc j'évite volontairement les trucs qui sortent de l'ordinaire par peur d'avoir mal au ventre (mais c'est psychosomatique). J'ai rarement pas la nausée après et avant les repas. Même si je mange un truc bon et que j'y pense de trop, ça me rend nauséeuse, je trouve ça fou. Je mange jamais de sauces, d'assaisonnements, je sucre pas grand chose, je sais qu'en soi c'est de bonnes habitudes mais c'est qu'au delà de ça, ça m'angoisse si je ne le fais pas. J'ai des aliments réfuge. J'essaie de manger le plus équilibré et brut possible quitte à me frustrer mais sinon j'ai du mal. Je ne suis pas à l'aise de manger des plats cuisinés de grandes surface par exemple. Tout ça évidement, ça ne compte pas quand je ne suis pas seule, je mange peu importe ce que c'est, mais ce serait mentir de dire que ça ne me fait pas me sentir mal. Pour le coup, je suis pauvre mais alors je peux dépenser dans la bouffe parce que j'ai besoin de légumes/fruits/trucs bruts et c'est ce qui coûte le plus cher. Et en fait, ça paraît rien, même on dirait que je mange super bien et c'est peut-être le cas, le truc c'est que j'ai toujours 100 dilemme dans la tête et bouleverser mes habitudes alimentaires c'est quelque chose de compliqués. Et je sais que je suis pas la seule. J'ai pas de problème avec les calories, ou me peser, enfin je n'ai plus ces problèmes plutôt mais tout le reste oui. Tout le monde dit que j'ai une alimentation équilibrée mais triste et fade mais ça me réconforte énormément.
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leblogdemarinaetjeanmarie · 5 months ago
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MARDI 11 JUIN 2024 (Billet 2 / 3)
Vendredi dernier nous recevions à dîner nos voisins du dessous, les P. pour ne pas les nommer. Il se trouve que Mme P. cuisine TRÈS bien, une cuisine française traditionnelle mais toujours très réussie, et Marina n’avait pas envie de rentrer en compétition avec elle. Il fallait donc trouver l’idée d’un menu différent, pourquoi pas « exotique ». Nous leur avions déjà fait, entre autres, des « gambas à la plancha façon Thaïe »…
Après avoir envisagé plusieurs scenarii, tout à coup nous est venue l’idée d’un « repas russe » et la Russie n’ayant plus la côte, ce serait bien sûr un repas « russe blanc » (*) !
C’est notre amie Hélène Gagarine qui a donné à Marina sa recette du « bœuf Stroganoff »… et surtout quelques précieux conseils pour le réussir. Par exemple sur le choix de la viande mais aussi sur la cuisson de la kasha (1 dose de kasha pour 2 doses d’eau bouillante et quand l’eau s’est évaporée, la kasha est prête - il n’y a plus qu’à l’agrémenter généreusement de beurre). Quant à la viande, elle a dit à Marina que ce sont les Français qui ont commencé à choisir du filet mais les Russes préféraient (peut-être pour des raisons d’économie) de la viande à braiser. Inconvénient, il faut compter 2h 30 de cuisson à feu très doux mais avantage pour Marina qui a pu comme cela cuisiner avant l’arrivée de nos invités et ne reprendre la cuisson (2ème étape dans la recette ci-dessous) qu’une demi-heure avant le service du plat.
L’entrée était très classique : blini (ne pas mettre de « s » à blini, le « i » indiquant déjà le pluriel en russe), œufs de saumon, tarama, saumon fumé, filets de harengs fumés, cornichons Malossol et crème fraîche. Le tout bien sûr servi avec un verre de Vodka givré.
Pour le dessert, nous avons trouvé dans une boutique du Traiteur « Kaviari Delikatessen » (116, rue de la Convention dans le 15e) des parts de « vatrouchka » (une sorte de gâteau au fromage blanc parfumé au citron) que nous avons proposées avec un coulis de fruits rouge (Picard). C’est chez « Kaviari » que nous avons également acheté le « tarama au corail d’oursin »… une vraie tuerie !
Quant au plat, nous vous avons mis la recette ci-dessous. Si vous la suivez, vous ne pouvez pas la rater. Le couple P. a bien apprécié notre menu et particulièrement le « bœuf Stroganoff » (**) de Marina.
(*) La maman de Marina a fui la Russie avec son jeune frère et ses parents en 1917.
(**) De nombreuses hypothèses ont été avancées sur l'origine du nom de ce plat. Il est baptisé probablement du nom d'un membre de la famille Stroganoff, le comte adjudant-général de l'Empire russe Pavel Alexandrovitch Stroganov (1774-1817) dont le chef cuisinier français, André Dupont, avait dû réaliser cette recette de fricassée de bœuf lorsque son maître était arrivé un jour, à l’improviste, avec une trentaine d’invités et qu’il ne restait plus assez de viande dans le garde-manger. Il a eu l’idée de la découper en morceaux et de la servir avec de la smetana (crème fraîche en russe). Source : « wikipedia.org »
NB Ci-dessous le Palais Stroganoff à Saint-Petersbourg.
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BŒUF STROGANOFF (pour 4 personnes)
INGREDIENTS
Sel / poivre
1-2 cuillère à café de moutarde
40cl (voire un petit peu moins) de crème fraîche épaisse (entière)
Quelques gros cornichons Malassol coupés en fines rondelles
1 oignon finement haché
30 g de beurre
800 g de viande (joue de bœuf, macreuse ou jarret de boeuf)
150 g de champignons de Paris
1 cuillère à café de paprika
RECETTE
1er temps
Couper la viande en morceaux égaux. La faire revenir dans une cocotte en fonte dans laquelle vous avez fait chauffer la matière grasse.
Une fois les morceaux revenus de tous les côtés, les retirer et faire revenir les oignons émincés.
Préparer le bouillon de boeuf avec 1/2 litre d'eau.
Ajouter la viande dans la cocotte, y verser le bouillon.
Assaisonner avec le sel et le poivre, mélanger et laisser mijoter à couvert environ 2h à feu doux.
2ème temps
Vérifier que le liquide a fortement diminué (sinon, le filtrer…). Ajouter les champignons, les rondelles de Malassol, la moutarde, le paprika et la crème fraîche. Laisser mijoter environ 30 minutes sans cesser de remuer, tout en surveillant la cuisson de la viande qui devrait être tendre.
Rectifier l’assaisonnement si nécessaire.
Dressez le bœuf Stroganoff sur un plat de service chaud, nappez-le de la sauce et servez bien chaud.
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Servir le bœuf Stroganoff avec de la kasha et/ou des petites pommes de terre à la vapeur.
Comme nous n’avions pas envie de chercher dans tout Paris une épicerie pour trouver un sachet de kasha (le nom russe pour désigner du sarrazin grillé), nous l’avons commandé sur Amazon et l’avons reçu le lendemain.
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tournesolaire · 1 year ago
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Hier midi mon chéri est venu manger à la maison et je suis trop trop trop contente parce que ça s'est HYPEEEER bien passé, tout le monde l'adore et lui aussi alors c'est vraiment trop cool
Le soir on est rentrés chez lui (c'était rigolo, j'avais l'impression d'être dans un film, d'avoir 25 ans et de faire le classique repas de dimanche midi avec la famille pour ensuite faire le debrief dans la voiture) et il m'a invité parce qu'il voulait trop trop me faire goûter les burgers du Cheesy dream, alors du coup on a aussi été chez Alan et je nous ai pris une ou deux bières chacun et une bouteille de soho pour la soirée
On a mangé en amoureux devant American gods et c'était trop trop bon
Petit couple de vieux quand dans la soirée on est restés plus d'une demie heure à la fenêtre à regarder un contrôle de police, des vraies commères (verdict : 6 mois de retrait de permis et 6 points en moins ???)
Ce matin c'était trop chouette aussi, je me suis préparée etc pendant qu'il faisait dodo mais au final j'avais pas cours donc je suis rentrée faire dodo avec lui
J'ai voulu sécher le cours de linguistique mais enfait la prof était pas là, j'étais trop heureuse
TD de civi, on a regardé des lives des Beatles c'était génial et après ça je suis rentrée voir mon amoureux, encore hehehe
Il était surpris de me voir si tôt mais il était heureux. On s'est motivés et je l'ai emmené faire des courses a aldi parce qu'il avait besoin de reprendre un gros sac de croquettes pour le gros bébé
Enfait on s'est arrêté chez le fleuriste avant et il a acheté une calathea white fusion, il faut qu'on lui trouve un nom d'ailleurs, mais du coup c'est notre plante a nous et ça m'a rendu trop heureuse (surtout que je veux cette plante depuis super longtemps hahaha)
Ensuite, aldi, et LAAAAA... On s'est fait plaisir 😭 après aldi on est passé acheter deux baguettes et en rentrant on a fait un méga gouter
Un goûter a base de
Cancoillotte
Mont d'or
Baguette croustillante
Jambon fumé
Pâtes de fruits
POUILLY FUMÉ ???
C'était absolument formidable et génialissime, nos yeux a tous les deux scintillaient de bonheur hahaha
Cet après-midi il a commencé à évoquer de façon très sérieuse l'idée que j'amène beaucoup d'affaires
Et que par conséquent
On vive ensemble
Tout ce qui se passe me paraît surréaliste tellement on est heureux ensemble
Et puis
C'est aussi tous les petits gestes qui comptent tellement
Il m'a acheté une brosse à dents exprès pour que j'ai toujours la mienne dans sa salle de bain
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belifii · 1 year ago
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Fruits et légumes. Quelles sont les maladies que vous risquez si vous les lavez mal ? Intoxication alimentaire, insuffisance rénale, toxoplasmose, kystes dans le foie, asthme, infertilité et cancer … Fruits et légumes et les risques de maladies si vous les lavez mal Il existe des risques de maladies développées plus ou moins sur le long terme, qui peuvent apparaître si les légumes ou les fruits sont mal ou pas lavés. Les contaminations dues aux germes Sur certains de nos fruits et légumes se trouvent des germes provenant de l'intestin des animaux et des pathogènes comme les Salmonella, Bacillus cereus, Escherichia coli, Yersinia enterocolitica, Clostridium perfringens, Clostridium botulinum, Listeria ou Shigella… Des noms qui ne vous disent peut-être rien, mais qui peuvent déclencher une intoxication plus ou moins sévère. Manger quelques salmonelles au cours d’un repas ne vous fait, normalement, pas courir le risque de tomber malade. Pour cela, il faut en ingérer des dizaines de milliers, ce qui peut provoquer une intoxication alimentaire. Crampes abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, fièvre ou maux de tête seront alors au rendez-vous. Il s’agit de la maladie la plus courante qui peut être développée, ayant pour cause un fruit ou légume mal lavé. Mais il est possible d’en contracter d’autres. Certains germes peuvent avoir des conséquences bien plus violentes sur la santé. L’Escherichia coli peut provoquer une insuffisance rénale et le Clostridium botulinum peut conduire à une insuffisance respiratoire voire la paralysie. Toxoplasma gondii : dangereux pour les femmes enceintes Le nom « toxoplasma gondii » vous parle-t-il ? Il s’agit d’un parasite qui vit dans l’intestin des chats ou des rongeurs. Ce parasite peut se retrouver sur les fruits et légumes et causer des soucis de santé chez les personnes immunodéprimées ou chez les femmes enceintes qui n’ont jamais été en contact avec ce parasite, et qui n’ont donc aucun anticorps pour se défendre. La toxoplasmose congénitale (quand le fœtus est infecté par la mère durant la grossesse) a des conséquences très variables en fonction du stade de la grossesse. Le risque de transmission au fœtus est plus faible en début de grossesse et moins grave en fin de grossesse. Avant 16 semaines (très rare) la maladie peut entraîner une fausse couche, des retards psychomoteurs ou une atteinte neurologique. Entre 16 et 28 semaines, peuvent apparaître des lésions cérébrales. Après 28 semaines, peuvent être relevées des lésions oculaires (atteinte des pigments de la rétine pouvant entraîner une déformation de la rétine). Ver solitaire : il peut aussi être sur les fruits et légumes Un autre parasite comme le ténia du chien ou du renard dû à l'Echinococcus peut, suite à l'ingestion d'œufs éliminés par les fèces qui souillent les fruits ou légumes et que l'on mange, provoquer des kystes dans le foie. S’il se contracte généralement plus suite à la consommation de viande mal cuite, le « ver solitaire » peut également s’attraper en ingérant un légume ou un fruit qui aurait été souillé par un renard. Les symptômes de cette maladie sont : maux de ventre, pertes blanches au niveau des selles, diarrhée, constipation, maux de tête, perte d’appétit, éruption cutanée. Mieux vaut consulter votre médecin dès l’apparition des symptômes. Les contaminations dues aux pesticides Il n’est pas inhabituel d’entendre que, de plus en plus, il existe des traces trop importantes de résidus de pesticides, herbicides ou autres fongicides utilisés lors de la culture de nos fruits et légumes. Faute à l’agriculture intensive qui a recours de manière massive à ce genre de procédés. Certains médecins, associations de consommateurs ou même l’agence sanitaire européenne soupçonnent les pesticides d’avoir des effets néfastes sur la santé à long terme comme l’asthme, l'infertilité ou plusieurs cancers. Cholestérol, hypertension, troubles du sommeil : les maladies qui explosent à
Noël https://youtu.be/2GTCbDlossU Certains fruits et légumes sont plus contaminés que d’autres par les pesticides. Les fruits où l’on retrouve le plus de résidus de pesticide sont (par ordre décroissant) : les raisins, les clémentines, les cerises, les pamplemousses, les fraises, les pêches, les oranges, les pommes et les abricots. La liste est encore longue. Du côté des légumes, les plus « touchés » sont : les céleris branches, les herbes fraîches, les endives, les céleris raves, les laitues, les poivrons, les piments et les pommes de terre. Là encore, la liste est longue. A lire aussi  Bonne année 2021: meilleurs voeux, SMS, images, messages Facebook et WhatsApp à envoyer comme voeux de bonne année Cette liste a été établie suite à un rapport de Générations Futures issu des chiffres du ministère de l’Économie. L’étude a été menée sur 19 fruits et 33 légumes entre 2012 et 2016. Cette enquête a été effectuée d’après les données officielles récoltées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (GDCCRF). L'avis de la nutritionniste Alexandra Retion : "Manger des fruits et légumes est essentiel dans notre alimentation pour rester en bonne santé. Ils vous apportent un florilège de vitamines, minéraux et de fibres chaque jour. Effectivement, les fruits et légumes peuvent être plus ou moins toxiques si certaines précautions ne sont pas prises. fruits et légumes frais Pour des populations à risque comme les femmes enceintes par exemple, il vaut mieux consommer des fruits et légumes chez soi, plutôt qu'à l'extérieur. Et donc, chez soi, de prendre la précaution de bien laver les fruits et légumes pour éviter les risques. Privilégier des fruits et légumes bio peut être également conseillé, pour limiter la consommation de pesticides". Laver efficacement ses fruits et légumes Tous les légumes ou les fruits que vous achetez, peu importe l’endroit, qu’ils soient issus de l’agriculture biologique ou non, ne sont pas systématiquement lavés. Dans le doute : procédez vous-même au lavage. Il est recommandé de procéder à un lavage à l’eau courante pour éliminer toutes traces de poussières, de terre, une partie des germes présents sur la surface et les résidus de pesticides. Il existe plusieurs méthodes pour un lavage efficace : À l’eau courante : la pression de l’eau chasse la terre, le sable, les vers et les insectes ; Le lavage dans plusieurs bains successifs : les légumes sont frottés et brassés soigneusement, puis transvasés d’un récipient d’eau froide et propre à l’autre sans être égouttés. Prenez les légumes dans vos mains pour les transporter d’un bac à l’autre. Les résidus indésirables restent alors dans le fond du bac. Automassage de Médecine Chinoise contre l'hypertension https://youtu.be/OjM5OPE-U4U Inutile de faire tremper trop longtemps vos fruits et légumes dans l’eau (excepté les pommes de terre). Un trempage longuet pourrait être contreproductif et entraîner une prolifération microbienne en plus d’une perte vitaminique et minérale. Au cas par cas : Pour la laitue ou les choux, choux-fleurs, enlevez les feuilles extérieures avant de les frotter légèrement sous l’eau courante pour déloger les particules de terre. Vous pouvez ajouter quelques gouttes de vinaigre à l’eau de lavage pour déloger limaces et moucherons des salades de votre jardin. En effet, l'acidité fait réagir les insectes (chenilles, pucerons) qui sortiront facilement du produit. Les fruits et légumes pour l’hydratation Les fruits et légumes ayant une surface ferme comme les melons, les pommes de terre ou les carottes, peuvent être brossés. Vous pouvez aussi les laver à l’eau tiède, si la terre séchée adhère fortement au produit. Les fruits crus utilisés pour les desserts ou à consommer en l'état doivent être soigneusement lavés à grande eau, égouttés et réservés dans des récipients sous papier film, au réfrigérateur à + 3 °C maximum sauf certains fruits exotiques comme les bananes qui sont rése
rvées à +12 °C. Il est à noter que même les fruits à « pelures » comme les clémentines doivent être lavés. En effet, les germes ou pesticides présents sur la peau peuvent rapidement se transférer à la chaire du fruit lors de l’épluchage. L'avis de la nutritionniste Alexandra Retion : "D'une manière générale, que les fruits et légumes soient bio ou pas, il est préférable de les laver pour diminuer les risques d'intoxication. Cela n'enlève en rien à leur qualité nutritionnelle".
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ka9oukeuktakal · 1 year ago
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Fruits et légumes. Quelles sont les maladies que vous risquez si vous les lavez mal ? Intoxication alimentaire, insuffisance rénale, toxoplasmose, kystes dans le foie, asthme, infertilité et cancer … Fruits et légumes et les risques de maladies si vous les lavez mal Il existe des risques de maladies développées plus ou moins sur le long terme, qui peuvent apparaître si les légumes ou les fruits sont mal ou pas lavés. Les contaminations dues aux germes Sur certains de nos fruits et légumes se trouvent des germes provenant de l'intestin des animaux et des pathogènes comme les Salmonella, Bacillus cereus, Escherichia coli, Yersinia enterocolitica, Clostridium perfringens, Clostridium botulinum, Listeria ou Shigella… Des noms qui ne vous disent peut-être rien, mais qui peuvent déclencher une intoxication plus ou moins sévère. Manger quelques salmonelles au cours d’un repas ne vous fait, normalement, pas courir le risque de tomber malade. Pour cela, il faut en ingérer des dizaines de milliers, ce qui peut provoquer une intoxication alimentaire. Crampes abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, fièvre ou maux de tête seront alors au rendez-vous. Il s’agit de la maladie la plus courante qui peut être développée, ayant pour cause un fruit ou légume mal lavé. Mais il est possible d’en contracter d’autres. Certains germes peuvent avoir des conséquences bien plus violentes sur la santé. L’Escherichia coli peut provoquer une insuffisance rénale et le Clostridium botulinum peut conduire à une insuffisance respiratoire voire la paralysie. Toxoplasma gondii : dangereux pour les femmes enceintes Le nom « toxoplasma gondii » vous parle-t-il ? Il s’agit d’un parasite qui vit dans l’intestin des chats ou des rongeurs. Ce parasite peut se retrouver sur les fruits et légumes et causer des soucis de santé chez les personnes immunodéprimées ou chez les femmes enceintes qui n’ont jamais été en contact avec ce parasite, et qui n’ont donc aucun anticorps pour se défendre. La toxoplasmose congénitale (quand le fœtus est infecté par la mère durant la grossesse) a des conséquences très variables en fonction du stade de la grossesse. Le risque de transmission au fœtus est plus faible en début de grossesse et moins grave en fin de grossesse. Avant 16 semaines (très rare) la maladie peut entraîner une fausse couche, des retards psychomoteurs ou une atteinte neurologique. Entre 16 et 28 semaines, peuvent apparaître des lésions cérébrales. Après 28 semaines, peuvent être relevées des lésions oculaires (atteinte des pigments de la rétine pouvant entraîner une déformation de la rétine). Ver solitaire : il peut aussi être sur les fruits et légumes Un autre parasite comme le ténia du chien ou du renard dû à l'Echinococcus peut, suite à l'ingestion d'œufs éliminés par les fèces qui souillent les fruits ou légumes et que l'on mange, provoquer des kystes dans le foie. S’il se contracte généralement plus suite à la consommation de viande mal cuite, le « ver solitaire » peut également s’attraper en ingérant un légume ou un fruit qui aurait été souillé par un renard. Les symptômes de cette maladie sont : maux de ventre, pertes blanches au niveau des selles, diarrhée, constipation, maux de tête, perte d’appétit, éruption cutanée. Mieux vaut consulter votre médecin dès l’apparition des symptômes. Les contaminations dues aux pesticides Il n’est pas inhabituel d’entendre que, de plus en plus, il existe des traces trop importantes de résidus de pesticides, herbicides ou autres fongicides utilisés lors de la culture de nos fruits et légumes. Faute à l’agriculture intensive qui a recours de manière massive à ce genre de procédés. Certains médecins, associations de consommateurs ou même l’agence sanitaire européenne soupçonnent les pesticides d’avoir des effets néfastes sur la santé �� long terme comme l’asthme, l'infertilité ou plusieurs cancers. Cholestérol, hypertension, troubles du sommeil : les maladies qui explosent à
Noël https://youtu.be/2GTCbDlossU Certains fruits et légumes sont plus contaminés que d’autres par les pesticides. Les fruits où l’on retrouve le plus de résidus de pesticide sont (par ordre décroissant) : les raisins, les clémentines, les cerises, les pamplemousses, les fraises, les pêches, les oranges, les pommes et les abricots. La liste est encore longue. Du côté des légumes, les plus « touchés » sont : les céleris branches, les herbes fraîches, les endives, les céleris raves, les laitues, les poivrons, les piments et les pommes de terre. Là encore, la liste est longue. A lire aussi  Bonne année 2021: meilleurs voeux, SMS, images, messages Facebook et WhatsApp à envoyer comme voeux de bonne année Cette liste a été établie suite à un rapport de Générations Futures issu des chiffres du ministère de l’Économie. L’étude a été menée sur 19 fruits et 33 légumes entre 2012 et 2016. Cette enquête a été effectuée d’après les données officielles récoltées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (GDCCRF). L'avis de la nutritionniste Alexandra Retion : "Manger des fruits et légumes est essentiel dans notre alimentation pour rester en bonne santé. Ils vous apportent un florilège de vitamines, minéraux et de fibres chaque jour. Effectivement, les fruits et légumes peuvent être plus ou moins toxiques si certaines précautions ne sont pas prises. fruits et légumes frais Pour des populations à risque comme les femmes enceintes par exemple, il vaut mieux consommer des fruits et légumes chez soi, plutôt qu'à l'extérieur. Et donc, chez soi, de prendre la précaution de bien laver les fruits et légumes pour éviter les risques. Privilégier des fruits et légumes bio peut être également conseillé, pour limiter la consommation de pesticides". Laver efficacement ses fruits et légumes Tous les légumes ou les fruits que vous achetez, peu importe l’endroit, qu’ils soient issus de l’agriculture biologique ou non, ne sont pas systématiquement lavés. Dans le doute : procédez vous-même au lavage. Il est recommandé de procéder à un lavage à l’eau courante pour éliminer toutes traces de poussières, de terre, une partie des germes présents sur la surface et les résidus de pesticides. Il existe plusieurs méthodes pour un lavage efficace : À l’eau courante : la pression de l’eau chasse la terre, le sable, les vers et les insectes ; Le lavage dans plusieurs bains successifs : les légumes sont frottés et brassés soigneusement, puis transvasés d’un récipient d’eau froide et propre à l’autre sans être égouttés. Prenez les légumes dans vos mains pour les transporter d’un bac à l’autre. Les résidus indésirables restent alors dans le fond du bac. Automassage de Médecine Chinoise contre l'hypertension https://youtu.be/OjM5OPE-U4U Inutile de faire tremper trop longtemps vos fruits et légumes dans l’eau (excepté les pommes de terre). Un trempage longuet pourrait être contreproductif et entraîner une prolifération microbienne en plus d’une perte vitaminique et minérale. Au cas par cas : Pour la laitue ou les choux, choux-fleurs, enlevez les feuilles extérieures avant de les frotter légèrement sous l’eau courante pour déloger les particules de terre. Vous pouvez ajouter quelques gouttes de vinaigre à l’eau de lavage pour déloger limaces et moucherons des salades de votre jardin. En effet, l'acidité fait réagir les insectes (chenilles, pucerons) qui sortiront facilement du produit. Les fruits et légumes pour l’hydratation Les fruits et légumes ayant une surface ferme comme les melons, les pommes de terre ou les carottes, peuvent être brossés. Vous pouvez aussi les laver à l’eau tiède, si la terre séchée adhère fortement au produit. Les fruits crus utilisés pour les desserts ou à consommer en l'état doivent être soigneusement lavés à grande eau, égouttés et réservés dans des récipients sous papier film, au réfrigérateur à + 3 °C maximum sauf certains fruits exotiques comme les bananes qui sont rése
rvées à +12 °C. Il est à noter que même les fruits à « pelures » comme les clémentines doivent être lavés. En effet, les germes ou pesticides présents sur la peau peuvent rapidement se transférer à la chaire du fruit lors de l’épluchage. L'avis de la nutritionniste Alexandra Retion : "D'une manière générale, que les fruits et légumes soient bio ou pas, il est préférable de les laver pour diminuer les risques d'intoxication. Cela n'enlève en rien à leur qualité nutritionnelle".
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madame-est-servie · 2 years ago
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13 : routine
Depuis que je contrôle le sexe et les orgasmes (ruinés pour l'instant) de mon mari, nous avons commencé à installer une petite "routine" des choses qu'il doit faire chaque jour pour moi. Certaines choses ont été initiées par lui et j'ai décidé ensuite qu'elles s'inscricraient dans cette "routine". Je parle de routine car je veux que ces choses soient faites de manière systématiques et automatiques, sans aucune discussion ou exception possible. Ce sont des "actes reflexes" qui sont peu à peu gravés dans l'esprit de mon mari, et j'essaie de moins en moins l'en remercier même si parfois c'est encore tentant. Il faut qu'il comprenne qu'il n'y a pas de gratitude car ce sont des gestes et actes qui sont devenus "normaux".
Voici donc les quelques éléments de routine installés au fil des semaines :
- la cage : depuis qu'un matin, tellement frustré et à fond, mon mari s'est mis en cage et m'a donné la clé, j'ai décidé qu'il mettrait sa cage tous les matins au réveil, avant de l'enlever le soir en rentrant du travail. Lorsqu'il est à la maison, il doit l'enlever pour que je puisse profiter ou sentir son sexe dur contre moi quand bon me semble. Mon mari s'y tient plutôt bien même si il a eu droit à ses premières sanctions physiques lorsqu'il a voulu me tester en s'en exemptant après quelques semaines !
- Le petit déjeuner : dès les premiers jours de notre "nouveau mode de vie", mon mari a voulu me faire plaisir en me servant chaque matin un véritable petit déjeuner de reine : capuccino, salade de fruits frais, yaourt avec un mélange de céréales, tartines de confiture... Il insistait pour me servir, me laisser manger, puis débarrasser lorsque j'en avais fini. Au début, je l'en remerciais chaleureusement car j'étais très surprise et contente de cette attention. Puis j'ai fini par décider officiellement (en accord avec mon mari bien sur...) que ce serait désormais un rituel obligatoire. C'est si agréable ! Désormais, je fais en sorte de ne pas trop montrer ma gratitude et je me comporte chaque matin comme si tout ceci était "normal". C'est très excitant pour lui, et je ne peux plus m'en passer !
- La vaisselle : tout ceci nous amène logiquement à la vaisselle. J'accompli énormément de tâches ménagères à la maison, bien plus que lui (pour l'instant). Jusqu'à il y a peu, nous avions un lave vaisselle et nous nous partagions la tâche de la gestion de la vaisselle (remplir et vider le lave vaisselle, essentiellement)... Puis mon mari a pris la "main" sur cette corvée. Puis le lave vaisselle est tombé en panne. Comme nous déménagions quelques semaines plus tard, il n'était pas question d'en racheter un ! Depuis, sauf exception, mon mari s'occupe de laver toute la vaisselle à la main, après chaque repas, sauf si je lui propose d'attendre le lendemain !
- mon linge sale : c'était une des premières demandes de mon mari lorsque j'ai pris le contrôle. Monsieur, qui a toujours laissé traîner ses affaires sale depuis le début de notre relation, me demande desormais de laisser traîner les miennes, de sorte qu'il les range avec le linge sale. Il m'a rapidement confié que c'était surtout mes culottes sales qui l'intéressait, et qu'il adorait les "renifler" et sentir l'odeur de mon sexe...
- le massage de mes pieds : pour l'instant, l'idée de demander à mon mari de me lécher les pieds ou mes chaussures ne m'excite pas du tout. Mais il y a une chose que j'adore : les massages des pieds ! J'ai toujours aimé ça ! Et dès qu'il a été frustré, mon mari y a vu une opportunité de pouvoir profiter de mon corps. Je sais qu'il aime mes pieds. Qu'il aimerait les embrasser et se sentir littéralement à mes pieds. Alors pour d'approcher de ce sentiment, il a commencé à me masser les pieds le soir, devant la télé, avec un peu d'huile de massage. C'est peu à peu devenu une habitude, et j'aime qu'il le fasse plusieurs soirs par semaine. A terme et quand nous aurons pris notre rythme, il est fort possible que je lui demande de me masser les pieds tous les soirs ! J'aime tellement sentir ses doigts presser ma voûte plantaire, jusqu'à s'enfoncer dans mon pieds...
- le rituel de la bouteille d'eau : ce n'est pas grand chose et pourtant c'est hautement symbolique. D'abord parceque c'est le premier élément de routine que j'ai exigé de mon propre chef, sans que cela ne vienne d'une proposition de sa part. J'aime avoir une bouteille d'eau à ma disposition la nuit. J'ai donc exigé que Monsieur remplisse chaque soir ma bouteille avec de l'eau suffisamment fraîche (mais pas trop non plus), et la dépose sur ma table de nuit. Je veux désormais n'avoir rien à faire et avoir, chaque soir, cette petite bouteille à ma disposition. Comme je vous l'ai dit, c'est à priori anodin mais c'est mentalement très plaisant. Je sais désormais que c'est intégré. Et chaque soirs, sans même que j'ai à y réfléchir ou à lui demander, mon mari exécute cet ordre.
Tous ces petits éléments de routines ne sont peut être qu'un début. Mais ils sont autant d'éléments qui me rendent la vie plus agréable, et qui permettent à mon mari de sentir qu'il m'est soumis. La plupart de ces rituels n'ont d'ailleurs rien de sexuel, ils sont plus psychologiques qu'autre chose. Et c'est peut être ça, le plus plaisant....
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alexar60 · 4 years ago
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L’île
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L’idée de m’inscrire venait de Sandrine. « C’était l’occasion de partir pendant un an et vivre une expérience inoubliable » rabâchait-elle pendant nos repas. Pour lui plaire, j’acceptai et envoyai un mail de motivation. Je n’y croyais pas vraiment, aussi, lorsque je reçus une convocation, j’hésitai à y aller tellement je pensai rêver.
Le métier était super bien payé. Quatre mille euros par mois pendant un an. Et je devais m’occuper d’une villa sur une ile déserte en Polynésie. Le tout appartenant à un milliardaire. Sandrine m’accompagna mais elle n’entra pas dans l’immeuble préférant attendre dans un café proche. Bien sûr, je n’étais pas seul à avoir répondu à l’annonce. J’attendis mon tour, puis, je fus reçu par quatre personnes en costume cravate avec un balai dans le cul. Il n’y avait pas le milliardaire. On m’expliqua les obligations, nettoyer la villa, recevoir les invités, se faire discret quand le boss sera présent avec sa famille et surtout entretenir l’ile tout en la préservant des gêneurs. Je savais parler anglais, ma timidité associée à mon physique de sportif intéressa particulièrement. Quand je reçus un appel annonçant que j’avais le poste, Sandrine m’enlaça follement au point de m’étouffer.
Tout était différent de Paris. Il n’y avait pas de grisaille mais un ciel si bleu qu’il se confondait avec la mer. Malgré les deux jours de voyage, nous n’étions pas fatigués. De plus, en apprenant la venue de ma fiancée, je reçus une augmentation de mille euros afin qu’elle puisse elle aussi travailler et se rendre disponible si besoin. Nous commençâmes par la visite du lagon. Tout était beau, merveilleux et paradisiaque. Nos yeux étincelaient à chaque découverte, les plages de sable fin, la montagne et la vue du haut de son sommet. Au loin, nous pûmes voir des dauphins nager gracieusement comme pour nous souhaiter la bienvenue. Après une semaine de vacances pour nous habituer, nous commençâmes le travail.
En dehors de l’entretien des sites, je faisais régulièrement des rondes en voiturette de golf ou à pieds. Mon plus gros travail fut de nettoyer les plages des détritus qui s’échouaient régulièrement. Je déplaçais les trouvailles vers un trou adapté et les regardais se dissoudre grâce à un produit spécial composé d’enzymes mangeuses de plastique. Ensuite, j’aidais à m’occuper de la mini-ferme car le patron voulait avoir des produits frais à ses repas. Nous avions le droit de les consommer. Ainsi nous avions des œufs grâces aux poules, du lait de vache, des fruits exotiques et pour la viande, des crustacés, du poisson que nous pêchions ainsi que du poulet ou du porc car nous pouvions avoir une part dès qu’un cochon était tué. Bref, c’était la belle vie.
Durant les six premiers mois, je n’ai rencontré le big boss qu’une seule fois. C’était un homme d’une soixantaine d’années à l’apparence de businessman américain. Sa famille avait fait fortune dans l’immobilier et le rachat d’entreprises en faillites. Il débarqua avec sa famille et tous les soirs, il venait nous saluer en apportant une bouteille d’un rhum hors de prix. Bien qu’il ne chercha pas vraiment à sympathiser, il s’intéressa beaucoup à moi et à Sandrine, à notre vie, comment on s’était rencontré. Il cherchait surtout à fuir les broutilles de son métier. Je lui ai même appris à jouer à la pétanque.
Juste avant la fin de mon contrat, il me contacta personnellement pour me proposer de le renouveler. Ce fut un oui sans hésitation. D’ailleurs, Sandrine commençait à déprimer à l’idée de retourner vivre à Paris. Elle ne se voyait plus prendre le métro ni le moindre bus pour se rendre dans un bâtiment terne et gris. Elle sauta de joie lorsque je lui annonçais qu’on restait encore deux ans. Cependant, nous partîmes pendant un mois en France afin de revoir la famille et les amis pour raconter notre expérience. Même si on se voyait régulièrement via internet, le contact proche ne demeure pas le même.
De retour sur notre ile, nous retrouvâmes le train-train quotidien qui nous plaisait tant. Durant la seconde année, nous vécûmes notre premier typhon. Il était assez impressionnant. Il y eut surtout du boulot et pas mal de réparation après son passage. La troisième année se déroula sans accroc si ce n’est la politique mondiale qui semblait tendue mais on était très loin de ça.
Trois mois avant la fin du contrat, les difficultés apparurent. D’abord avec la coupure des moyens de transmission. Nous reçûmes un appel vidéo de ma direction. Je vis un inconnu s’assoir, prononcer quelques mots incompréhensibles puis l’écran s’éteignit tout à coup. Ensuite, nous ne vîmes plus personne débarquer. Pendant des mois, aucun bateau n’apparut au large. Coupé de tous, l’inquiétude monta. Heureusement, grâce à la ferme, nous avions de quoi manger.
‘Rester ou partir’ fut le débat de nos soirées. On ne savait plus quoi faire. Nous étions habitués à rester isolés pendant deux trois mois mais au bout de six mois, cela n’avait rien de normal. Partir ? D’accord mais dans quelle direction car ni moi ni Sandrine ne savait conduire un bateau et le nôtre fut très endommagé par les dernières tempêtes. Alors, nous prîmes la décision de rester.
Un an passa, un second puis un troisième quand Sandrine annonça qu’elle était enceinte. Je ne savais pas comment prendre la nouvelle. J’étais à la fois submergé par la joie mais ce bonheur retomba quand je réalisais que nous étions loin de tout. Comment faire si elle ou le bébé aurait besoin de secours ? Cependant, nous décidâmes de l’accepter comme un cadeau, une bénédiction après avoir vécus trois ans sans voir personne. Ce fut un garçon, on l’appela Pierre en hommage au grand-père de Sandrine.
Notre fils grandit dans un bonheur parfait. Nous l’éduquâmes au mieux, il apprit vite à marcher et parler. A trois ans, il savait déjà lire car il aimait farfouiller dans la bibliothèque de notre patron. En effet, il m’accompagnait parfois dans la villa abandonnée quand j’allais réparer quelques fuites d’eaux ou des volets endommagés. Il avait aussi trois ans quand Sandrine accoucha de Louis. Un an après nous avions Sophie. La petite dernière, Marie naquit une nuit de Noël. Pierre avait sept ans à sa naissance.
Nous élevâmes nos enfants sur cette ile comme des robinsons. Nous avions réparti des taches à chacun de nous et on commençait à s’habituer de ne pas avoir de visite. Nos enfants apprirent à compter, à lire le français, l’anglais et un peu de latin. Ils apprirent tout ce qu’on enseigne dans les écoles en plus d’apprendre la vie d’une ferme, de la pêche et tout ce qui peut aider à la survie. Le seul bémol fut de ne pas savoir construire un vrai bateau pour voyager et quitter l’ile. Le nôtre, trop fragile, ne pouvait pas aller au-delà du littoral et servait uniquement pour la pêche.
Avec les enfants, il y eut quelques frayeurs. Comme la fois où Louis se cassa la jambe. Elle ressouda au mieux grâce à un emplâtre confectionné avec les moyens du bord. Un vieux dictionnaire médical trouvé chez le milliardaire apporta une aide précieuse. Sophie se cassa l’épaule en tombant d’un arbre. Par la suite, elle avait tendance à ressentir une douleur sur la blessure avec les changements du climat. Et les enfants grandirent.
Marie avait un peu plus de vingt ans lorsqu’elle revint de la plage en courant. Elle ramassait des crabes et à sa grande surprise, elle vit une énorme maison flotter au loin. En arrivant sur la plage, nous découvrîmes un bateau. Il ressemblait aux vieux paquebots mais fait de matériaux plus solides. Dès lors, nous restâmes tous les six à regarder le navire continuer son chemin. Soudain, une lumière surgit de son pont. Je compris qu’il nous faisait des appels. Dès lors, Sandrine et moi levèrent les bras. Nos enfants ne comprenant pas, nous regardaient faire.
Un canot approcha doucement avec à son bord, trois personnes. Mais plus il approchait, plus nos enfants eurent peurs. Je réalisai que malgré leur âge, ils n’avaient jamais rencontré d’autres gens. Sandrine les rassura pendant qu’ils commençaient à fuir. Le canoé arriva enfin déposé par les vagues de l’océan. Un homme parla en japonais puis en anglais, il se présenta comme médecin. C’était notre première conversation avec l’extérieur depuis plus de trente ans.
Le navire avait pour mission de nettoyer l’océan Pacifique des détritus. Pour notre sécurité, seuls le médecin, le capitaine et trois scientifiques venaient nous rendre visite. Ils n’imaginaient pas rencontrer des personnes aussi isolées. Nous discutâmes et apprîmes tant de chose qu’il était difficile d’y croire. L’homme vivait maintenant sur la Lune. Les voitures volent. La troisième guerre mondiale a eu lieu, elle fut très rapide, bien sûr il y eut des millions de morts. L’écologie est devenue la principale préoccupation de l’humanité. Le pétrole ne sert plus de combustible pour une ressource moins chère. Et j’oublie de nombreuses choses tellement je fus envahis par les nouvelles et les émotions. De temps en temps, le médecin un japonais, comme la majeure partie de l’équipage, interrogeait les enfants sur leur mode de vie. Il était impressionné de rencontrer des personnes sans modification génétique. Parce que ça aussi, on ne connaissait pas.
Après quelques recherches et annonces, nous apprîmes la mort de notre patron. Il périt durant l’explosion d’une bombe nucléaire. Nous apprîmes aussi la cause de notre isolement car les satellites et autres moyens électroniques furent les premières cibles de la terrible guerre. Ainsi, il nous était impossible de recevoir des nouvelles.
L’expédition scientifique resta une semaine avant de reprendre leur travail. Peu après, nous eûmes la visite d’un navire européen. Ils avaient été prévenus et nous apportaient leur aide. Parmi eux, je vis quelques journalistes venus faire de nous les héros insolites du moment. Leur arrivée nous fit tourner la tête parce qu’ils apportaient des vêtements, des ustensiles, de la nourriture, des médicaments… Enfin, un soir, j’organisai une réunion de famille pour savoir ce qu’on devait faire. Les enfants étaient curieux, ils choisirent de visiter le monde. Je restai avec Sandrine parce que c’était notre ile. Notre vie était ici.
Pierre revint très tôt. Il ne supporta pas la célébrité et encore moins la vie citadine. A son retour, il emménagea dans la maison du milliardaire qu’il retapa. Les filles et Louis trouvèrent leur place. Ils se marièrent et eurent à leur tour des enfants que nous accueillons un mois par an. Ils ont installé de nouvelles technologies pour communiquer, seulement, nous ne les utilisons jamais. Il y a tant de choses à faire ici. Et c’est pour ça que les petits-enfants aiment venir chez nous. En rentrant, ils se vantent de passer leurs vacances sur une ile et qu’ils peuvent traire une vache, manger des œufs qui sortent du cul d’une poule mais surtout qu’ils connaissent les habitants du paradis.
Alex@r60 – novembre 2020
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traitor-for-hire · 4 years ago
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Les Quatre Filles March - Chapitre 28
Expériences domestiques
Comme la plupart des jeunes matrones, Meg débuta sa vie maritale déterminée à être une maîtresse de maison modèle. John devait trouver que sa maison était un paradis ; il devait toujours voir un visage souriant, devait festoyer somptueusement tous les jours, et ne devait jamais connaître la perte d'un bouton. Elle mettait tant d'amour, d'énergie, et de gaieté de cœur à la tâche, qu'elle ne pouvait pas ne pas réussir, en dépit de quelques obstacles. Son paradis n'était pas des plus paisibles ; car la petite femme se tracassait de tout, était exagérément anxieuse de plaire, et se démenait comme une vrai Marthe, chargée de nombreux fardeaux. Elle était trop fatiguée, parfois, pour seulement sourire ; John devint dyspeptique après trop de mets délicats, et demanda ingratement des repas simples. Quant aux boutons, elle apprit bientôt à se demander où ils passaient, à secouer la tête devant le manque de soin des hommes, et à le menacer de les faire recoudre lui-même, pour voir si son ouvrage à lui supporterait mieux les tiraillements impatients et les doigts gauches. 
Ils étaient très heureux, même après avoir découvert qu'ils ne pouvaient pas vivre seulement d'amour. John ne trouvait pas la beauté de Meg amoindrie par le fait qu'elle lui souriait depuis l'autre côté de la cafetière, si banale ; et Meg ne trouvait pas moins romantique la séparation quotidienne, quand son mari faisait suivre son baiser de la tendre demande, « Dois-je faire envoyer du veau ou du mouton pour dîner, ma chérie ? » La petite maison cessa d'être une demeure glorifiée, mais devint un foyer, et le jeune couple se rendit vite compte que c'était pour le mieux. Au début ils « jouaient à la maison », et s'en amusaient comme des enfants ; puis John se mit sérieusement à la tâche, sentant toute la responsabilité d'un chef de famille sur ses épaules ; et Meg rangea ses peignoirs de batiste, enfila un grand tablier, et se mit au travail, comme dit plus haut, avec plus d'énergie que de discrétion. 
Tant que dura sa marotte de la cuisine, elle parcourut le Livre de Recettes de Mrs. Cornelius comme s'il s'agissait d'un exercice mathématique, résolvant les problèmes avec patience et minutie. Parfois sa famille était invitée à manger un trop généreux festin de réussites, ou Lotty recevait discrètement un assortiment d'échecs qui finiraient loin des yeux de tous, bien commodément, dans les estomacs des petits Hummels. Une soirée passée avec John sur le livre de comptes produisait généralement une accalmie temporaire de l'enthousiasme culinaire, et une période frugale s'ensuivait, durant laquelle le pauvre homme devait traverser une série de puddings au pain, de hachis et de café réchauffé qui éprouvait son âme, même s'il le supportait avec une vaillance digne d'éloges. Toutefois, avant d'avoir trouvé son équilibre, Meg ajouta à ses possessions domestiques ce dont les jeunes couples ne se passent que rarement très longtemps - une dispute familiale.
Brûlante d'un désir domestique de voir sa réserve garnie de conserves maison, elle se mit en œuvre de faire sa propre gelée de groseilles. John fut prié de commander pour la maison une douzaine de petits pots et une quantité de sucre supplémentaire, car les groseilles de leur jardin étaient mûres et devaient être récoltées au plus tôt. Comme John croyait fermement « ma femme » capable de tout, et éprouvait une fierté naturelle pour ses talents, il résolut de la contenter, et de disposer de leur seule récolte de la façon qui serait la plus plaisante pour les mois d'hiver. Quatre douzaines de ravissants petits pots, un demi baril de sucre, et un jeune garçon chargé de ramasser les groseilles avec elle furent envoyés à la maison. Avec ses beaux cheveux rassemblés dans un petit bonnet, les bras nus jusqu'au coude, et dans un tablier à carreaux plutôt coquet en dépit de la bavette, la jeune femme se mit au travail, sans douter de son succès, car n'avait-elle pas vu Hannah faire la même chose des centaines de fois ? La quantité de pots la déconcerta, au début, mais John aimait tellement la gelée, et les jolis petits bocaux auraient si bon air sur l'étagère du haut, que Meg décida de les remplir tous, et passa une longue journée à ramasser, faire bouillir, passer, et à se tracasser sur sa gelée. Elle fit de son mieux ; elle demanda conseil à Mrs. Cornelius ; elle se creusa les méninges pour se souvenir de ce qu'Hannah faisait et qu'elle avait oublié ; elle refit bouillir, rajouta du sucre, et passa à nouveau, mais cette horrible mixture ne voulait pas « prendre ».
Elle mourait d'envie de courir à la maison, sans même quitter son tablier, et de demander à sa mère de lui prêter main-forte, mais John et elle s'étaient mis d'accord pour ne jamais ennuyer personne avec leurs tracas personnels, leurs expériences, ou leurs querelles. Ils avaient ri à ce dernier mot, comme si l'idée qu'il suggérait était des plus absurdes ; mais ils avaient tenu leur résolution, et quand ils pouvaient s'en sortir sans aide, ils le faisaient, et personne n'intervenait - car c'était Mrs. March qui avait conseillé ce plan. Aussi Meg lutta seule avec les fruits réfractaires durant toute cette chaude journée d'été, et à dix-sept heures elle s'assit dans sa cuisine sens dessus dessous, tordit ses mains tachées de jus, et pleura.
Or, dans les premiers temps de cette nouvelle vie, elle avait souvent dit,
« Mon mari doit toujours se sentir libre de ramener un ami à la maison quand il le désire. Je serai toujours préparée ; il n'y aura pas de précipitation, pas de reproches, pas de gêne, mais une maison en ordre, une femme joyeuse et un bon dîner. John, mon chéri, ne te soucie jamais de me demander ma permission, invite qui tu souhaites, et sois sûr que je te ferai bon accueil. »
Comme c'était charmant, pour sûr ! John rayonnait de fierté en l'entendant, et se sentait particulièrement heureux d'avoir la meilleure des femmes. Mais, bien qu'ils aient eu de la compagnie de temps à autre, ce n'était jamais arrivé de manière inattendue, et Meg n'avait jamais eu l'opportunité de se distinguer, jusqu'à ce jour. C'est toujours ainsi que vont les choses, dans cette vallée de larmes ; il y a une inéluctabilité à ce genre de choses dont on ne peut que s'émerveiller, puis la déplorer et la subir du mieux que nous le pouvons.
Si John n'avait pas tout oublié au sujet de la gelée, il aurait vraiment été impardonnable de sa part de choisir ce jour entre tous pour amener un ami à dîner à l'improviste. Se félicitant d'avoir commandé un bon repas ce matin-là, certain qu'il serait prêt dans la minute, et anticipant avec plaisir l'effet charmant que produirait sa femme en se dépêchant pour l'accueillir, il escorta son ami jusqu'à sa maison avec toute la satisfaction irrépressible d'un jeune hôte et nouveau mari.
Nous vivons dans un monde de déceptions, comme le découvrit John en atteignant le Colombier. La porte d'entrée, habituellement ouverte de manière accueillante, était non seulement fermée, mais verrouillée, et la boue de la veille ornait encore le perron. Les fenêtres du parloir étaient fermées et les rideaux tirés. Pas de vision de la jolie épouse en train de coudre sous la véranda, vêtue de blanc, avec un distrayant petit nœud dans les cheveux, ni d'hôtesse aux beaux yeux souhaitant la bienvenue à son invité avec un sourire timide. Rien de la sorte - car pas une âme n'apparut, à l'exception d'un garçon à l'air sanguinaire endormi sous les groseilliers.
« J'ai peur que quelque chose ne soit arrivé ; reste dans le jardin, Scott, le temps que je cherche Mrs. Brooke », dit John, alarmé par le silence et la solitude.
Il contourna rapidement la maison, guidé par une forte odeur de sucre brûlé, et Mr. Scott le suivit, avec une étrange expression. Il s'arrêta discrètement à quelque distance quand Brooke disparut, mais il pouvait tout de même voir et entendre, et, en tant que célibataire, il appréciait grandement cette perspective.
Désespoir et confusion régnaient dans la cuisine ; une partie de la gelée avait été répartie dans des pots dégoulinants, une autre était répandue par terre, et le reste brûlait gaiement sur le fourneau. Lotty, avec un flegme teuton, mangeait calmement du pain avec du jus de groseilles, car la gelée était toujours dans un état désespérément liquide, tandis que Mrs. Brooke, son tablier sur la tête, sanglotait lamentablement.
« Ma chérie, que se passe-t-il ? » s'exclama John, en se précipitant, avec des visions terribles de mains brûlées, de tristes nouvelles inattendues, et une consternation secrète à la pensée de l'invité dans le jardin.
« Oh, John, je suis si fatiguée, et j'ai si chaud, et je suis si embêtée, et j'en ai plus qu'assez ! J'y ai travaillé jusqu'à épuisement. Aide-moi ou je vais mourir » ; et la maîtresse de maison exténuée se jeta dans ses bras, lui offrant un accueil des plus doux - dans tous les sens du terme, car son tablier avait été baptisé en même temps que le sol.
« Qu'est-ce qui t'inquiète, chérie ? Est-il arrivé quelque chose de terrible ? » demanda anxieusement John, en embrassant le dessus du petit bonnet, qui était tout de travers.
« Oui, sanglota Meg, désespérée.
— Dis-moi vite, alors ; ne pleure pas, je peux tout supporter plutôt que tes larmes. Dis-moi, mon amour.
— La - la gelée ne veut pas prendre - et je ne sais pas quoi faire ! »
John Brooke rit alors, comme il n'osa jamais plus rire après ; et Scott sourit involontairement en entendant ce rire franc, qui apporta la dernière touche au tableau des malheurs de la pauvre Meg.
« C'est tout ? Jette-la par la fenêtre, et ne t'en fais plus. Je t'en achèterai des litres si tu le souhaites ; mais pour l'amour du ciel pas d'hystérie, car j'ai amené Jack Scott à la maison pour dîner, et - »
John n'alla pas plus loin, car Meg le repoussa, et joignit les mains dans un geste tragique, en se laissant tomber sur une chaise et en s'exclamant sur un ton mêlant reproche, indignation et désespoir, -
« Un homme pour dîner, et tout est sens dessus dessous ! John Brooke, comment as-tu pu faire une chose pareille ?
— Chut, il est dans le jardin ; j'ai oublié cette maudite gelée, mais on n'y peut rien maintenant, » dit John, examinant la situation d'un œil inquiet.
« Tu aurais dû m'envoyer un mot, ou me le dire ce matin, et tu aurais dû te rappeler à quel point j'étais occupée » poursuivit Meg, acerbe ; car même les colombes donnent des coups de becs lorsqu'on les agace.
« Je ne le savais pas ce matin, et il n'y a pas eu le temps de te faire passer un message, puisque je l'ai rencontré sur le chemin du retour. Je n'ai pas pensé à demander la permission, puisque tu m'as toujours dit de faire comme il me plairait. Je ne m'y étais jamais essayé auparavant, mais ce sera la dernière fois ! » ajouta John, l'air mécontent.
« Je l'espère bien ! Emmène-le, tout de suite ; je ne peux pas le recevoir, et il n'y a rien pour dîner.
— En voilà une nouvelle ! Où sont le bœuf et les légumes que j'ai fait envoyer, et le dessert que tu as promis ? » s'écria John en se ruant vers le garde-manger.
« Je n'ai eu le temps de rien cuisiner ; je comptais dîner chez Maman. Je suis désolée, mais j'étais si occupée », et les larmes de Meg reprirent.
John était un homme doux, mais il était humain ; et après une longue journée de travail, rentrer fatigué, affamé et plein d'espoir, pour trouver une maison chaotique, une table vide et une femme contrariée, n'incitait pas à l'apaisement de l'esprit ou des manières. Il se contint tout de même, et l'incident aurait été oublié, si ce n'est pour un mot malheureux.
« C'est un coup dur, je le reconnais ; mais je vais t'aider, nous allons nous tirer d'affaire, et passer un bon moment. Ne pleure pas, ma chérie, mais donne-toi un peu de mal, et prépare-nous quelque chose à manger. Nous sommes tous les deux aussi affamés que des chasseurs, aussi nous ne nous soucierons pas de ce que c'est. Donne-nous la viande froide, du pain et du fromage ; nous ne réclamerons pas de gelée. »
Il l'entendait comme une plaisanterie sans malice, mais ce mot scella son destin.  Meg trouva qu'il était trop cruel de faire allusion à son triste échec, et le dernier atome de sa patience s'évanouit.
« Tu devras t'arranger de ce coup dur comme tu le peux ; je suis trop épuisée pour "me donner du mal" pour quiconque. C'est bien d'un homme, de proposer un os, du vulgaire pain et du fromage pour un invité. Je ne veux rien de ce genre dans ma maison. Amène ce Scott chez Mère, et dis-lui que je ne suis pas là - malade, morte, peu importe. Je ne le recevrai pas, et vous deux pourrez rire de moi et de ma gelée tant que vous le voudrez ; vous n'aurez rien d'autre ici » ; et, après avoir lancé son défi tout d'une traite, Meg se débarrassa de son tablier, et quitta précipitamment le champ de bataille pour aller se morfondre dans sa chambre.
Ce que ces deux créatures firent en son absence, elle ne le sut jamais ; mais Scott ne fut pas « amené chez Mère », et quand Meg descendit, après qu'ils furent repartis ensemble, elle trouva des traces d'un repas improvisé qui la remplit d'horreur. Lotty rapporta qu'ils avaient mangé « des tas, et beaucoup ri ; et le maître lui avait ordonné de jeter toute cette bouillie sucrée, et de cacher les pots. »
Meg mourait d'envie d'aller tout raconter à sa mère ; mais la honte de ses propres erreurs, sa loyauté envers John, « qui pouvait être cruel, mais personne n'avait à le savoir », la retinrent ; et après un rangement et un nettoyage sommaires, elle s'apprêta joliment, et s'assit pour attendre que John vienne se faire pardonner.
Malheureusement, John ne vint pas, ne voyant pas les choses sous cet angle. Il avait fait passer le tout pour une bonne blague auprès de Scott, avait excusé sa petite femme du mieux qu'il l'avait pu, et avait joué l'hôte de manière si hospitalière que son ami avait apprécié le repas impromptu et promis de revenir. Mais John était en colère, bien qu'il ne le montrât pas ; il trouvait que Meg l'avait mis dans le pétrin, avant de lui faire faux bond quand il avait besoin d'elle. « Ce n'était pas juste de dire à un homme d'amener des amis quand il le veut, en toute liberté, et quand il vous a pris au mot, de vous emporter et de le blâmer, et de le laisser dans la panade, pour que l'on se moque ou qu'on le prenne en pitié. Non, bon sang, ce n'était pas juste ! et Meg doit le savoir. » Il avait pesté intérieurement durant le repas, mais quand la tempête fut passée, et qu'il rentra à la maison, après avoir raccompagné Scott, il s'adoucit. « Pauvre petite chose ! C'était dur pour elle, quand elle essayait de tout son cœur de me faire plaisir. Elle avait tort, bien sûr, mais elle est jeune. Je dois être patient, et lui enseigner. » Il espérait qu'elle n'était pas allée chez elle - il détestait les ragots et les ingérences. Pendant un court moment il fut à nouveau mécontent à cette seule idée ; puis la peur que Meg se rende malade à force de pleurer adoucit son cœur, et lui fit presser le pas, résolu à être gentil, mais ferme, très ferme, et à lui montrer en quoi elle avait manqué à ses devoirs d'épouse.
Meg de son côté avait également résolu d'être « calme et gentille, mais ferme », et de lui montrer son devoir. Elle avait très envie de courir à sa rencontre, et de lui demander pardon, et d'être embrassée et réconfortée, comme elle était sûre de l'être ; mais bien sûr, elle ne fit rien de la sorte ; et quand elle vit arriver John, elle commença à fredonner tout naturellement, en se balançant et cousant comme une femme de loisir dans le plus élégant des parloirs.
John fut un peu désappointé de ne pas trouver une tendre Niobé, mais pensant que sa dignité demandait les premières excuses, il n'en fit aucune : il se contenta d'entrer nonchalamment, et de venir s'asseoir sur le sofa, avec la remarque particulièrement appropriée, -
« Nous allons avoir une nouvelle lune, ma chère.
— Je n'ai pas d'objections », fut la réponse tout aussi apaisante de Meg.
Quelques autres sujets d'intérêt général furent introduits par Mr. Brooke, et étouffés par Mrs. Brooke, et la conversation s'épuisa. John alla à une fenêtre, ouvrit son journal, et, d'une certaine façon, se barricada derrière. Meg alla à l'autre fenêtre, et cousit comme si avoir de nouvelles fleurettes sur ses pantoufles faisait partie des nécessités de la vie. Aucun ne dit rien - tous deux avaient un air tout à fait « calme et ferme », et tous deux se sentaient désespérément mal à l'aise.
« Oh Seigneur, pensa Meg, la vie d'épouse est très éprouvante, et nécessite bien une patience infinie en plus de l'amour, comme le dit Mère. » Le mot « Mère » évoqua d'autres conseils maternels donnés longtemps auparavant, et reçus à l'époque avec des protestations incrédules.
« John est un homme bon, mais il a ses défauts, et tu dois apprendre à les voir et les endurer, en te souvenant des tiens. Il est très décidé, mais ne sera jamais obstiné, si tu raisonnes gentiment au lieu de t'opposer impatiemment. Il est très précis, et à cheval sur la vérité - une bonne chose, même si tu le dis "pointilleux". Ne le dupe jamais, d'un regard ou d'un mot, Meg, et il te donnera la confiance que tu mérites et le soutien dont tu as besoin. Son tempérament est différent du nôtre - qui s'embrase d'un coup, et s'éteint aussitôt - ; c'est une colère froide et calme, rarement éveillée, mais difficile à étouffer une fois attisée. Fais attention, très attention, à ne pas provoquer cette colère contre toi-même, car la paix et le bonheur dépendent du maintien de son respect. Surveille-toi, sois la première à demander pardon si vous vous égarez tous les deux, et prends garde aux petites piques, aux malentendus, et aux mots hâtifs qui pavent souvent la voie à une peine amère et aux regrets. »
Ces mots revinrent à Meg, assise en train de coudre dans le soleil couchant - les derniers en particulier. C'était leur premier désaccord sérieux ; ses propres discours hâtifs paraissaient à la fois ridicules et méchants, maintenant qu'elle se les rappelait, sa propre colère semblait puérile, et la pensée du pauvre John, rentrant à la maison pour y trouver une telle scène, fit fondre son cœur. Elle le regarda, les larmes aux yeux, mais il ne les vit pas ; elle mit de côté son ouvrage et se leva en pensant, « Je serai la première à dire, "Pardonne-moi" », mais il ne sembla pas l'entendre ; elle traversa la pièce très lentement, car ravaler sa fierté était difficile, et vint se tenir près de lui, mais il ne tourna pas la tête. Pendant une minute, elle eut l'impression de ne vraiment pas pouvoir le faire ; puis lui vint la pensée, « C'est le premier pas, je vais faire ma part, et je n'aurai rien à ne me reprocher », et elle se pencha pour embrasser doucement son mari sur le front. Bien sûr cela arrangea tout ; le baiser repentant fit mieux que mille mots, et moins d'une minute plus tard John l'avait sur ses genoux et disait -
« Ce n'était vraiment pas gentil de rire des pauvres petits pots de gelée ; pardonne-moi, ma chérie, je ne le ferai plus jamais ! »
Mais il le fit, oh, bien sûr, oui, des centaines de fois, et Meg aussi, tous les deux déclarant que c'était la meilleure gelée jamais faite ; car la paix de la famille était conservée dans ces petits bocaux.
Après cela, Meg reçut Mr. Scott à dîner sur invitation spéciale, et lui servit un plaisant festin sans épouse en nage pour entrée ; à cette occasion elle fut si gaie et gracieuse, mena le tout de manière si charmante, que Mr. Scott dit à John qu'il était un heureux homme, et rumina en secouant la tête sur la dure vie de célibataire pendant tout le trajet de retour.
À l'automne, de nouvelles épreuves et expériences attendaient Meg. Sallie Moffat avait renoué amitié avec elle, toujours de visite à la petite maison pour une fournée de ragots, ou invitant « cette pauvre chérie » à venir passer la journée dans la grande maison. C'était agréable, car par temps maussade Meg se sentait souvent solitaire - tout le monde à la maison était occupé, John était absent jusqu'au soir, et il n'y avait rien d'autre à faire que coudre, lire, ou tourner en rond. Il était donc naturel que Meg prenne l'habitude de se promener et de cancaner avec son amie. Voir les jolies possessions de Sallie lui donnait envie d'avoir les mêmes, et la faisait s'apitoyer sur elle-même, qui ne les avait pas. Sally était très gentille, et lui offrait souvent les babioles convoitées ; mais Meg les refusait, sachant que John désapprouverait ; et puis cette petite écervelée fit quelque chose que John désapprouvait bien plus encore.
Elle connaissait le salaire de son mari, et elle aimait savoir qu'il lui faisait confiance, non seulement avec son bonheur, mais avec quelque chose que certains hommes estiment plus encore, son argent. Elle savait où il se trouvait, était libre de prendre ce qu'elle voulait, et tout ce qu'il demandait était qu'elle tienne compte du moindre penny, paye les factures une fois par mois, et se rappelle qu'elle était la femme d'un homme pauvre. Jusque-là elle avait bien fait, s'était montrée prudente et exacte, avait proprement tenu son petit livre de comptes, qu'elle lui montrait une fois par mois, sans crainte. Mais cet automne le serpent s'introduisit dans le paradis de Meg, et la tenta, comme bien des Èves des temps modernes, non pas avec des pommes, mais avec une robe. Meg n'aimait pas qu'on ait pitié d'elle, ou se sentir pauvre ; cela l'irritait ; mais elle avait honte de l'admettre, et puis elle tentait de se consoler en achetant quelque chose de joli, pour que Sally ne pense pas qu'elle devait liarder. Elle se sentait toujours mauvaise après coup, car les jolies choses étaient rarement nécessaires ; mais elles coûtaient si peu, que ce n'était pas la peine de s'en soucier ; aussi les babioles gagnèrent inconsciemment en importance, et durant les sorties dans les magasins elle ne se contenta plus d'admirer passivement.
Mais les babioles coûtent plus qu'on ne l'imagine ; et quand elle fit les comptes à la fin du mois, la somme totale l'effraya. John était occupé ce mois-ci, et la laissait s'occuper des factures ; le mois suivant il serait absent ; mais le troisième il ferait un examen détaillé des comptes, et Meg ne l'oubliait pas. Quelques jours auparavant elle avait fait quelque chose de terrible, qui pesait sur sa conscience. Sallie avait acheté des coupons de soie pour des robes, et Meg mourait d'envie d'en avoir une nouvelle - juste une jolie robe légère pour les soirées - sa robe de soie noire était si commune, et ces robes de soirée en tissu fin ne convenaient qu'aux jeunes filles. Tante March offrait habituellement aux filles une somme de vingt-cinq dollars, au Nouvel An ; il n'y avait qu'un mois à attendre, et une ravissante soie violette était en promotion, et elle avait l'argent, si seulement elle osait le prendre. John disait toujours que ce qui était à lui était à elle ; mais trouverait-il normal de dépenser non seulement les vingt-cinq dollars à venir, mais encore vingt-cinq autres dollars des économies de la maison ? Telle était la question. Sallie l'avait pressée de le faire, avait proposé de lui prêter l'argent, et avec les meilleures intentions au monde, elle avait tenté Meg au-delà de ses forces. À un moment malheureux, le vendeur avait soulevé les beaux plis chatoyants, et dit, « Une affaire, m'dame, je vous assure. » Elle avait répondu, « Je la prends », et la soie avait été coupée et payée et Sallie avait exulté, et Meg avait ri comme si c'était quelque chose sans conséquence, et était partie avec la sensation d'avoir volé quelque chose et d'avoir la police à ses trousses.
Quand elle fut à la maison, elle essaya d'apaiser la morsure des remords en étalant la jolie soie ; mais elle avait l'air moins brillante maintenant, ne lui seyait pas, en fin de compte, et les mots « cinquante dollars » semblaient imprimés comme un motif sur chaque lé. Elle rangea le tissu ; mais il la hantait, non pas délicieusement, comme le devrait une nouvelle robe, mais terriblement, comme le fantôme d'une folie refusant de trouver le repos. Quand John sortit ses livres de compte ce soir-là, le cœur de Meg se serra ; et pour la première fois de sa vie d'épouse, elle eut peur de son mari. Les doux yeux bruns semblaient capables de sévérité ; et bien qu'il fut inhabituellement joyeux, elle s'imagina qu'il avait tout découvert, mais ne voulait pas le lui laisser voir. Les factures de la maison étaient toutes payées, les comptes étaient en ordre. John l'avait félicitée, et ouvrait le vieux portefeuille qu'ils appelaient « la banque », quand Meg, sachant qu'il était presque vide, stoppa sa main en disant nerveusement,
« Tu n'as pas encore vu le compte de mes dépenses privées. »
John ne demandait jamais à le voir ; mais elle insistait toujours pour le lui montrer, et avait l'habitude de rire de son étonnement tout masculin devant les étranges choses que voulaient les femmes, et de lui faire deviner ce qu'était du « passepoil », demander férocement la signification du « suivez-moi-jeune-homme », ou s'émerveiller qu'une petite chose composée de trois boutons de rose, un bout de velours et quelques cordons puisse possiblement être un bonnet, et coûter cinq ou six dollars. Ce soir-là il avait l'air d'humeur à s'amuser en examinant ses chiffres, et à prétendre être horrifié par ses extravagances, comme il le faisait souvent, particulièrement fier qu'il était de sa femme si prudente.
Meg sortit lentement le petit livre, et l'ouvrit devant lui. Elle vint se tenir derrière sa chaise, sous le prétexte de lisser les rides sur le front fatigué de son époux, et de là, elle dit, sentant sa panique croître à chaque mot,
« John, chéri, j'ai honte de te montrer mon livre, car j'ai vraiment été terriblement extravagante dernièrement. Je sors tellement qu'il me faut des affaires, tu sais, et Sallie m'a conseillé de le prendre, alors je l'ai fait ; et mon argent du Nouvel An va le payer en partie ; mais j'ai été désolée après, car je savais que tu penserais que j'ai mal fait. »
John rit, et l'attira à son côté, en disant avec bonne humeur, « Ne va pas te cacher, je ne vais pas te battre si tu as acheté une paire de bottes sublimes ; je suis assez fier de pieds de ma femme, et ça ne me dérange pas qu'elle paye huit ou neuf dollars pour ses chaussures, si elles sont de bonne qualité. »
Ça avait été une de ses dernières « babioles », sur laquelle s'étaient posés les yeux de John comme il parlait. « Oh, que va-t-il dire en arrivant à ces terribles cinquante dollars ! » pensa Meg, avec un frisson.
« C'est pire que des bottes, c'est une robe de soie », dit-elle, avec le calme du désespoir, car elle voulait en finir.
« Eh bien, chérie, quel est le « f'tu total », comme dit Mr. Mantalini ? »
Cela ne ressemblait pas à John, et elle savait qu'il la regardait avec ce regard direct auquel elle avait toujours pu répondre avec la même franchise, jusqu'à maintenant. Elle tourna la page et la tête au même moment, pointant la somme qui aurait été bien assez mauvaise sans l'ajout des cinquante, mais la consternait avec cette addition. Pendant une minute la pièce fut très silencieuse ; puis John dit, lentement - mais elle pouvait sentir qu'il faisait un effort pour ne pas exprimer son mécontentement, -
« Eh bien, je ne pense pas que cinquante dollars soit beaucoup pour une robe, avec tous les falbalas et les chichis que vous devez avoir ces jours-ci.
— Elle n'est pas faite, ni coupée », soupira faiblement Meg, car le rappel soudain des coûts encore à venir la bouleversait.
« Vingt mètres de soie semblent beaucoup pour couvrir une petite femme, mais je ne doute pas que ma femme sera aussi élégante que celle de Ned Moffat quand elle les portera, dit sèchement John.
— Je sais que tu es en colère, John, mais je ne peux pas m'en empêcher ; je n'ai pas l'intention de gaspiller ton argent, et je ne pensais pas que ces petites choses donneraient une telle somme. Je ne peux pas résister quand je vois Sallie acheter tout ce qu'elle veut, et me prendre en pitié parce que je ne le peux pas ; j'essaie d'être satisfaite, mais c'est difficile, et je suis fatiguée d'être pauvre. »
Les derniers mots furent prononcés si bas qu'elle pensait qu'il ne les avait pas entendus, mais il ne les avait pas manqués, et ils le blessèrent profondément, car il s'était refusé bien des plaisirs pour elle. Elle aurait voulu se mordre la langue à l'instant où elle l'eut dit, car John repoussa les livres et se leva, en disant, d'une voix légèrement tremblante, « C'est ce que je craignais. Je fais de mon mieux, Meg. » S'il l'avait tancée, ou même secouée, cela ne lui aurait pas davantage brisé le cœur que ces quelques mots. Elle courut à lui et se jetta dans ses bras, en pleurant des larmes de regret, « Oh, John ! Mon chéri, si gentil, si travailleur, je ne le pensais pas ! C'était si méchant, si faux et ingrat, comment ai-je pu le dire ! Oh, comment ai-je pu le dire ! »
Il fut très gentil, lui pardonna sur le champ, et ne prononça pas le moindre reproche ; mais Meg savait qu'elle avait fait et dit quelque chose qui ne serait pas oublié de si tôt, même s'il ne devait plus jamais y faire allusion.  Elle avait promis de l'aimer pour le meilleur et pour le pire, et puis elle, sa femme, lui avait reproché sa pauvreté après avoir dépensé ses économies sans compter. C'était affreux ; et le pire de tout ça était que John resta si calme après, comme si rien n'était arrivé, sauf qu'il restait en ville plus tard, et travaillait en soirée quand Meg était allée se coucher en pleurant. Une semaine de remords rendit Meg malade ; et la découverte que John avait annulé sa commande d'un nouveau pardessus la réduisit à un état de désespoir qui faisait peine à voir. Il avait simplement dit, « Je ne peux pas me le permettre, ma chérie. »
Meg ne dit rien de plus, mais quelques minutes plus tard, il la trouva dans le couloir, le visage enfoui dans son vieux manteau, en train de pleurer comme si son cœur allait se briser.
Ils eurent une longue discussion cette nuit-là, et Meg apprit à aimer son mari d'autant plus à cause de sa pauvreté, qui semblait avoir fait de lui un homme - lui avait donné la force et le courage de suivre sa propre voie - et lui avait appris une patience tendre avec laquelle endurer et consoler les défauts et les désirs naturels des personnes qu'il aimait.
Le jour suivant elle ravala sa fierté, alla voir Sallie, lui dit la vérité, et lui demanda de lui faire la faveur de lui racheter la soie. L'aimable Mrs. Moffat le fit volontiers, et eut la délicatesse de ne pas la lui offrir immédiatement après. Puis Meg fit livrer le pardessus à la maison, et, quand John arriva, elle l'enfila, et lui demanda comment il trouvait sa nouvelle robe de soie. On peut imaginer la réponse qu'il lui donna, la façon dont il accueillit son présent, et la béatitude qui s'ensuivit. John rentrait à la maison tôt, Meg ne partait plus en balade ; et ce pardessus était mis le matin par un mari très heureux, et retiré le soir par la petite femme la plus dévouée. Ainsi l'année s'écoula, et au milieu de l'été Meg connut une nouvelle expérience - la plus importante et la plus tendre d'une vie de femme.
Un samedi, Laurie se faufila dans la cuisine du Colombier, l'air excité, et fut reçu par un coup de cymbales ; car Hannah avait battu des mains tout en tenant une casserole et son couvercle.
« Comment va la petite Maman ? Où est tout le monde ? Pourquoi on ne m'a rien dit avant que je ne rentre à la maison ? commença Laurie, dans un chuchotis sonore.
— Heureuse comme une reine, la chérie  ! Ils sont tous à l'étage, en adoration ; on voulait pas d'ouragan dans les parages. Maintenant allez dans le parloir, et je vous les enverrai », et sur cette réponse détaillée Hannah disparut, avec un gloussement extatique.
Puis Jo apparut, portant fièrement un paquet de flanelle déposé sur un grand oreiller. Le visage de Jo était très grave, mais ses yeux pétillaient, et il y avait une étrange note dans sa voix, quelque émotion réprimée.
« Ferme les yeux et tends les bras », dit-elle, enjôleuse.
Laurie recula précipitamment dans un coin, et mit les mains dans son dos avec un geste implorant, « Non, merci ; je ne préfère pas. Je vais le faire tomber, ou le casser, sûr et certain.
— Alors tu ne verras pas ton neveu », dit Jo, décidée, en se détournant comme pour s'en aller.
« Je vais le faire, je vais le faire ! Seulement tu devras être responsable pour les dégâts » ; et, obéissant aux ordres, Laurie ferma héroïquement les yeux tandis qu'on lui plaçait quelque chose dans les bras. Un éclat de rire de Jo, Amy, Mrs. March, Hannah et John, lui fit ouvrir les yeux l'instant suivant, pour se trouver chargé de deux bébés au lieu d'un seul.
Pas étonnant qu'ils aient ri, car l'expression sur son visage était suffisamment drôle pour faire se tordre un Quaker, son regard éberlué allant des innocents inconscients aux spectateurs hilares, avec une telle détresse que Jo s'assit par terre pour hurler de rire.
« Des jumeaux, par Jupiter ! » fut tout ce qu'il dit pendant une minute ; puis en se tournant vers les femmes avec un air implorant, piteux au point d'en être comique, il ajouta, « Prenez les vite, quelqu'un ! Je vais rire, et je les ferai tomber. »
John secourut ses bébés, et marcha de long en large, un nourrisson sur chaque bras, comme déjà initié aux mystères de la paternité, tandis que Laurie riait jusqu'à en avoir les joues inondées de larmes. 
« C'est la meilleure de la saison, pas vrai ? Je ne voulais pas te le dire, parce que j'étais décidée à te faire la surprise, et je me flatte d'avoir réussi », dit Jo, quand elle eut repris son souffle.
« Je n'ai jamais été plus surpris de ma vie. N'est-ce pas drôle ? Ce sont des garçons ? Comment allez-vous les nommer ? Laissez-moi les regarder encore une fois. Tiens-moi, Jo ; car sur ma vie c'est un de trop pour moi », répliqua Laurie, en regardant les enfants avec les yeux d'un gros terre-neuve bienveillant devant un duo de chatons nouveaux-nés.
« Garçon et fille. Ne sont-ils pas magnifiques ? » dit le fier papa, rayonnant au-dessus des petits gigoteurs rougeauds, comme s'ils étaient deux anges encore incapables de voler.
« Les plus remarquables enfants que j'ai jamais vu. Lequel est lequel ? » et Laurie s'inclina, comme le balancier au-dessus d'un puits, pour examiner les prodiges.
« Amy a mis un ruban bleu sur le garçon et un rose sur la fille, à la mode française, comme ça on ne peut pas se tromper. Et puis, l'un a les yeux bleus et l'autre bruns. Embrasse-les, Oncle Teddy, dit malicieusement Jo.
— J'ai peur que ça ne leur plaise pas », dit Laurie, inhabituellement timide.
« Bien sûr que si ; ils sont habitués maintenant ; embrassez-les tout de suite, monsieur », ordonna Jo, craignant qu'il ne propose un intermédiaire.
Laurie grimaça, et obéit en posant un baiser précautionneux sur chaque petite joue qui déclencha un autre rire, et fit pousser un cri aux bébés.
« Là, je savais qu'ils n'aimaient pas ça ! C'est le garçon ; voyez comme il rue ! Il donne des coups de poing comme un vrai boxeur. Allons, jeune Brooke, attaquez-vous à un homme de votre taille, voulez-vous ? » s'exclama Laurie, ravi d'avoir reçu sur le visage une pichenette, assénée par un petit poing agité en tous sens.
« Il va s'appeler John Laurence, et la fille Margaret, comme sa mère et sa grand-mère. On l'appellera Daisy, pour ne pas avoir deux Megs, et je suppose que le petit homme sera Jack, à moins que nous ne trouvions un meilleur nom, » dit Amy, avec toute la sollicitude d'une tante.
« Qu'on l'appelle Demi-John, "Demi", pour faire court, dit Laurie.
— Daisy et Demi - c'est parfait ! Je savais que Teddy trouverait », s'écria Jo en battant des mains.
Teddy avait certainement trouvé, car dès ce moment, les bébés furent bel et bien « Daisy » et « Demi ».
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lebideduroutard · 5 years ago
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Jour 28 - Journée historique
Aujourd’hui, nous projetons de nous rendre dans le centre de Saïgon (cela ne fait que quelques jours que j’ai découvert que Ho Chi Minh et Saïgon désignent la même ville…) afin de voir la Poste Centrale, érigée par Gustave Eiffel entre 1886 et 1891. Nous chaussons donc nos baskets, c’est un peu loin mais ça fait plusieurs jours que l’on privilégie le vélo à la marche, ça ne fera pas de mal de se dégourdir un peu les jambes. 
Après un trajet sous un soleil de plomb, mais sans coup de soleil cette fois, nous arrivons sur place. La Poste Centrale se trouve sur une grande place, près de la cathédrale de Saïgon. Nous nous rafraîchissons à la terrasse du café de la poste, avant de pénétrer ce gros bâtiment aux allures de gare parisienne. La visite est rapide, car il s’agit uniquement d’un grand hall où l’on peut apercevoir une carte du réseau de télégraphe vietnamien de l’époque érigée au dessus de ce qu’il semble être d’anciennes cabines téléphoniques permettant, de ce que l’on comprend, de téléphoner dans tel ou tel pays. La pendule indiquant l’heure à Paris n’est d’ailleurs pas bien réglé, il y a une heure de décalage : ils n’ont pas dû passer à l’heure d’hiver !
Nous quittons finalement le centre pour nous rendre au Musée des vestiges de la guerre, dont l’ancien nom était “Musée des crimes de guerres américain”. Ambiance.
Comme le Musée de la Shoah, que j’ai eu l’occasion de visiter à Berlin, ici pas question de sourire. Après un étage permettant de contextualiser les raisons et les enjeux de la guerre du Vietnam, nous nous enfonçons peu à peu dans les horreurs qui ont défini ce conflit… Sont mises à l’honneur moult photos prises par des reporters de guerre de toutes nationalités, superbes et lourdes d’émotions à la fois. Je n’apprends pas beaucoup de choses, moi qui lit beaucoup de chose sur la guerre d’une manière générale, non pas que je sois un guerrier ou un fou d’exactions militaires dans l’âme, mais comprendre les horreurs de la guerre me semble essentiel. La guerre c’est moche, encore plus quand on sait exactement ce qui s’y déroule : connaître ces atrocités du passé évitera peut-être d’en commettre de nouvelles dans le futur…
C’est l’esprit lourd que nous finissons notre visite, après une dernière partie d’exposition sur l’Agent Orange répandu copieusement par les américains sur les forêts et rizières sud-vietnamienne pour empêcher les guérilleros de se cacher et détruire leurs récoltes, mais qui s’avérera ultra toxique pour l’être humain (tant du côté américain, mais surtout du côté vietnamien) et qui déclenchera de violentes séquelles (cancers et malformations notamment) sur plusieurs générations après la fin du conflit.
Nous nous éloignons du musée pour nous rendre dans un supermarché, afin de nous acheter de quoi petit-déjeuner et cuisiner un dîner : cela compensera le prix du AirBnB, légèrement supérieur au budget que nous consacrons à l’hébergement jusqu’à présent. Nous pénétrons dans les rayons, et ressentons instantanément le besoin de remettre notre masque malgré la chaleur : on nous dévisage, nous qui osons paraître le visage découvert. Nous jetons notre dévolu sur un paquet de pâtes et un bocal de sauce tomate, assez classique, car nous n’identifions pas tout ce que nous voyons en rayon. Nous réussissons même à mettre la main sur un paquet de pain en tranches, qui évitera de tartiner nos Vache-qui-rit (oui, nous avons vu du beurre Paysan Breton, mais n’ayant pas encore gagné au loto, nous nous contenterons d’un ersatz de fromage) sur des petits pains fourrés à la noix de coco, erreur de la veille dû à notre méconnaissance de la langue locale. Nous abandonnons cependant notre tentative de trouver un short, pour moi, et un pantalon, pour Charlotte : les tailles ne sont pas les mêmes qu’en France, et je suis dubitatif sur le fait de pouvoir glisser plus d’une cuisse dans le plus grand modèle que j’arrive à dégoter dans le rayon… (note de Cha : sans rire, le L chez les femmes, on dirait une taille 12 en France. Je suis vexée comme un pou).
Enfin, nous rentrons à l’hôtel, bien décidés à profiter de la piscine présentée sur les photos de notre appartement. Après l’avoir localisé, elle se trouve au 7ème étage, logique, nous profitons d’être presque seuls pour nager quelques longueurs au creux des buildings. (note de Cha : gros coup de cœur pour ma part pour ce Airbnb. On est au 11ème étage donc on a une belle vue sur la ville. La piscine est gigantesque et chaude. Franchement, c’est un peu au dessus du budget pour nous mais c’est top confort !)
Nous ressortons finalement pour manger, nous cuisinerons demain, et après avoir marché quelques centaines de mètres, un restaurant attire notre attention. A peine installé, nous comprenons que cela n’est pas EXACTEMENT ce que nous cherchions : la carte n’est qu’en vietnamien, et le restaurant ne cuisine que les fruits de mer. Génial. Suite à mes mésaventures de digestion, je m’étais promis de ne rester que sur des choses identifiables et certainement pas sur des produits de la mer, qui, s’ils sont mal préparés, peuvent causer de gros dommage au transit. Tant pis, les photos sont malgrés tout alléchantes (même si nous n’identifions que 10% de ce que nous voyons) et le serveur, qui a dû nous sentir fébriles, nous recommande deux plats, peut-être les plus accessibles d’un point de vue gustatif pour deux européens. Jackpot ! C’est littéralement dé-li-cieux. Un des meilleurs repas que nous avons eu depuis notre arrivé au Vietnam, même. Nous avons donc dégusté une sorte de soupe de curry/coco, bien relevée au piment rouge, dans laquelle flotte divers crustacés (ne me demandez pas lesquels cependant…) pour un résultat aux saveurs exquises, ainsi qu’une assiette de délicieux udons (nouilles épaisses, d’origines japonaises) aux légumes et crustacés de toutes sortes (j’ai reconnu des crevettes et des poulpes, pour le reste, toujours aucune idée). Si parmi nos lecteurs quelqu’un se rend à Ho Chi Minh, je ne saurai que recommander ce restaurant : Ốc Bà Cô Lốc Cốc (oui, y a plus simple je vous l’accorde).
C’est donc, encore une fois, le ventre bien plein que la journée s’achève. Demain, nous tenterons une expédition au Décathlon de Saïgon, en espérant qu’il y ait notre taille au rayon t-shirt en laine de Mérinos…
Arthur
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klayros · 5 years ago
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Conte pour la veillée de Yule
“Tous en Cercle, et je vais vous raconter une histoire pour une longue nuit d'Hiver…
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Il était une fois deux sœurs, nous pouvons les appeler Zelda et Johanna, même si elles ont vécu il y a tellement longtemps qu'on ne se rappelle plus de leurs vrais noms. Zelda, la sœur aînée, était très belle à regarder, mais elle n'était pas très gentille. En fait, comme elle était très belle, elle menait sa vie en s'imaginant que tout le monde devait lui rendre service, et la laisser faire ce qu'elle voulait ; et assez souvent, c'est ce que les gens faisaient.
Johanna, la sœur cadette, était différente. Elle était sympathique avec tous ceux qu'elle rencontrait, et serviable, surtout avec les personnes âgées de son village. Elle leur rendait toujours service, essayait de s'assurer qu'ils avaient assez à manger et qu'ils avaient tout le confort nécessaire à disposition. Johanna était plutôt quelconque à regarder, pas laide, mais certainement pas une beauté non plus. Seules les personnes suffisamment sages pour voir sous la surface des choses remarquaient son esprit magnifique dont la brillance filtrait par ses yeux.
Un jour Johanna et Zelda filaient la laine ensemble près du petit puits qui alimentait en eau leur cottage. Johanna faisait tourner son fuseau pour tordre le fil et le lâcha brusquement. Le fuseau roula sur la margelle et tomba dans le puits. « Regarde ce que tu as fait ! » dit Zelda. « Tu ferais mieux de descendre dans le puits et de le récupérer. On ne peut pas se permettre de le perdre. » Johanna avait peur mais elle savait que Zelda avait raison. Il n'y avait pas assez d'argent pour remplacer le fuseau. Alors elle descendit prudemment dans le puits en prenant appui sur les pierres les plus saillantes. Elle descendit, encore et encore et encore, jusqu'à ce que le Cercle de lumière en haut devienne une minuscule étoile, puis disparaisse. Et pourtant le fond du puits n'arrivait toujours pas. Mais il fallait qu'elle continue, et qu'elle récupère le fuseau ! Alors elle continua.
Après un très long moment, elle sentit finalement le sol sous ses pieds. Surprise, elle cessa de s'accrocher aux pierres. Le puits disparut, et elle se tint soudain au milieu d'un vaste champ de neige argentée. Elle ne pouvait distinguer ni Soleil, ni Lune, mais le ciel au-dessus d'elle semblait briller d'une lumière d'argent, et au loin se trouvait un petit bois d'arbres à l'écorce blanche, qui semblaient briller de l'intérieur. Johanna commença à marcher vers les arbres, et se trouva soudain sur un chemin qui serpentait entre eux. Elle marcha encore, cherchant partout du regard son fuseau. Elle arriva finalement dans une clairière. Au centre de la clairière se trouvait un énorme pommier, très vieux. Ses rameaux étaient couverts de neige et alourdis par des pommes rouges. « Cueille-les, cueille-les ! » dit le pommier. « Mes branches vont se briser sous le poids de tous ces fruits. Récolte-les ! Aide-moi ! » Johanna regarda autour d'elle et vit un grand panier à ses pieds. « Je vais t'aider », dit-elle au pommier, et elle se mit tout de suite au travail. Elle cueillit toutes les pommes qu'elle put atteindre, puis grimpa dans l'arbre pour ramasser les fruits sur les branches les plus hautes. En récoltant les fruits, elle commença à se sentir étrange et rêveuse, à se rappeler toutes sortes de choses qu'elle avait oubliées, comme si en ramassant les pommes elle ramassait ses propres souvenirs. Elle se sentit très fatiguée, mais ne s'arrêta pas avant d'avoir récolté jusqu'au dernier fruit. Puis elle redescendit, remercia l'arbre pour ses fruits, accrocha le panier sur ses épaules et se remit en route.
Le chemin la conduisit de nouveau dans la forêt d'arbres argentés ; des oiseaux d'argent s'appelaient les uns les autres au-dessus d'elle, et des écureuils d'argent couraient parmi les branches enneigées. Elle était fatiguée et le panier était lourd, mais elle continua, cherchant toujours son fuseau. Elle parvint enfin à une autre clairière. Dans cette clairière se trouvait un gros four de briques, construit à l'ancienne. Devant le four se trouvait une table de bois, et dessus, des miches de pain encore crues. « Fais-nous cuire ! Fais-nous cuire ! » crièrent les pains. « Si on ne nous fait pas cuire maintenant, en respectant bien le temps de cuisson, nous serons gaspillés. Aide-nous ! » « Bien sûr, je vais vous aider », dit Johanna. « Je sais cuire le pain. » Elle posa son panier et mit les miches de pain au four, puis elle s'assit et surveilla la cuisson. Elle se sentit encore somnolente et rêveuse, mais cette fois-ci, elle repensait à toutes les choses qu'elle souhaitait et prévoyait de faire dans sa vie, comme si les miches de pain étaient ses propres espoirs et ses rêves en train de lever. Elle lutta contre le sommeil bien qu'elle soit très fatiguée, et continua de surveiller le pain jusqu'à ce qu'il devienne doré et que la croûte soit craquante. Puis elle le sortir du four, le laissa refroidir, et le posa dans le panier avec les pommes. Elle remercia le four pour le pain et se remit en route.
Elle marcha encore dans la forêt, où des renards argentés filaient entre les arbres et où des sangliers blancs laissaient des traces dans la neige. Enfin elle parvint à une autre clairière, et là, elle vit une maison à nulle autre pareille. La maison était faite de toutes les choses bonnes à manger qu'elle pouvait imaginer. Les murs étaient en gâteau de miel et en pain d'épice, le toit en glacis de chocolat blanc, les marches étaient en bonbon dur, et les rampes en sucre d'orge. Johanna avait très faim, mais elle savait que ce n'était pas poli de commencer à grignoter la maison de quelqu'un sans demander la permission, alors elle frappa à la porte, qui était un gros cookie au citron. La porte s'ouvrit et Johanna vit une femme. A première vue, elle semblait très, très vieille, mais quand Johanna regarda mieux, elle lui parut plus jeune. Son visage était sombre comme le vieux bois, ou comme le jeune ciel nocturne, mais lorsque Johanna clignait des yeux, elle devenait blanche, pâle et argentée comme une pleine Lune ou un champ enneigé. L'espace d'une minute Johanna voulut sauter dans ses bras et se serrer contre elle sur ses genoux, mais la minute suivante, elle se retrouva presque trop effrayée pour parler et soutenir le regard ardent de cette femme. « Je suis Mère Hiver », dit la femme. « Qui es-tu, toi qui viens frapper à ma porte ? » « S'il vous plaît, Mère, je m'appelle Johanna », répondit-elle. « Je suis à la recherche de mon fuseau, que j'ai perdu, et je vous apporte un panier de pommes que j'ai cueilli, et du pain que j'ai fait cuire. » « Tu as frappé à la bonne porte », dit Mère Hiver. « Tous les fuseaux perdus viennent à moi. Et tu m'as apporté de bonnes offrandes. Je t'aiderai, mais avant cela, il faudra que tu travailles pour moi. Tu dois couper du bois pour me tenir chaud, nettoyer ma maison, et faire mon lit. » « Avec plaisir, Mère », dit Johanna, et elle se mit immédiatement au travail. Comme elle avait toujours aidé les gens de son village, elle savait couper du bois avec une hache, laver les sols, nettoyer les tables et faire la vaisselle. Mère Hiver observa tout ce qu'elle faisait, très satisfaite. « Maintenant, il te reste juste à monter à l'étage et faire mon lit », dit Mère Hiver. « Secoue bien ma couette de plume par la fenêtre, et fais-le vigoureusement. Car je suis Mère Hiver, et quand tu secoues ma couette par la fenêtre tu apportes de la neiges dans les endroits du monde qui en ont besoin, et de la pluie dans les endroits du monde qui en ont besoin. » Alors Johanna monta et secoua la literie de plume aussi fort qu'elle le pouvait, et dans le monde d'en-haut la pluie et la neige tombèrent comme il le fallait. « Tu dois être fatiguée et avoir faim », dit Mère Hiver. « Viens prendre un peu de soupe et un repas chaud. » Dans la cheminée, Mère Hiver avait mis un gros chaudron plein de soupe chaude. Elle en tendit un bol à Johanna, qui pendant un instant put jeter un coup d’œil dans le chaudron. Le breuvage y était noir comme le ciel nocturne, constellé d'étoiles tourbillonnantes et de flocons de neige. « Dans mon chaudron, tu peux voir tous les rêves et tous les possibles », dit Mère Hiver. « Tout ce qui est arrivé et tout ce qui ne s'est pas encore produit y mijote ensemble. Maintenant, buvons. » Johanna but, et la soupe avait meilleur goût que tous les bonbons et tous les gâteaux du monde. Elle était nourrissante, rafraîchissante et excitante à la fois, et une seule gorgée suffisait pour être rassasié. « Voici ton fuseau », dit Mère Hiver en le tendant à Johanna. Lorsqu'elle le prit en main, il était lourd, et lorsqu'elle le regarda, elle vit qu'il s'était changé en or massif. Puis, Mère Hiver et elle mangèrent du pain et des pommes. « Tu as bien travaillé » dit Mère Hiver lorsqu'il fut temps pour Johanna de partir. « Tu m'as apporté de bonnes offrandes. Tu as nourri mon feu et nettoyé ma maison, et tu as secoué bien fort ma couette de plume ! Quand tu retourneras dans ton monde, tu découvriras que tu a emporté avec toi des dons. Car je suis la Pourvoyeuse et l'Enseignante. »
Johanna revint donc, parcourut tout le long chemin à travers le bois argenté, passa devant le four, passa devant le pommier, jusqu'au vaste champ où un cercle sombre s'ouvrait dans le ciel comme une bouche béante. Johanna brandit son fuseau d'or, et un rayon de lumière s'éleva dans l'obscurité. Elle sentit soudain les pierres du puits sous ses mains et elle grimpa, monta et monta jusqu'à repasser par dessus la margelle.
Zelda s'impatientait près du puits. « Où était-tu ? » demanda-t'elle. « Qu'est-ce qui t'as pris si longtemps ? Et qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Car Johanna avait l'air assez différente de la jeune fille qu'elle était avant de descendre dans le puits. Ses traits n'avaient pas changé, mais à présent son visage semblait briller d'une lueur intérieure, et la bonté de son cœur la rendait vraiment belle. Elle ouvrit la bouche pour expliquer à sa sœur ce qui s'était passé, et tandis qu'elle parlait, de l'or, de l'argent et des pierres précieuses tombèrent de sa bouche et couvrirent le sol. « Tu as pris du bon temps, à ce que je vois ! » dit Zelda. Elle était très jalouse. « Pourquoi est-ce que tu devrais avoir toutes ces bonnes choses et moi rien ? Je vais descendre dans ce puits moi-même ! » Et elle enjamba la margelle pour descendre. Elle se retrouva dans le pays argenté, et marcha à travers le bois jusqu'à la clairière au pommier. « Cueille-moi, cueille-moi ! » dit le pommier. « Mes branches vont se briser sous le poids de tous ces fruits. Récolte-les ! Aide-moi ! » « Ha ! », dit Zelda avec ennui. « Est-ce que j'ai l'air d'un jardinier ? Tu ne crois pas que j'ai des choses plus importantes à faire que de perdre mon temps à ramasser des pommes ? Qu'elles pourrissent, tes pommes ! » Et elle passa son chemin. Elle arriva bientôt à la clairière au four où des miches de pain attendaient d'être cuites. « Fais-nous cuire ! Fais-nous cuire ! » crièrent les pains. « Si on ne nous fait pas cuire maintenant, en respectant bien le temps de cuisson, nous serons gaspillés. Aide-nous ! » « Ha ! » dit Zelda avec ennui. « Est-ce que j'ai l'air d'un boulanger ? Tu ne crois pas que j'ai des choses plus importantes à faire que de m'asseoir et de regarder du simple pain qui cuit ? Qu'il soit gaspillé, qu'est-ce que ça peut bien me faire ? » Et elle passa son chemin.
Elle arriva finalement devant la maison de Mère Hiver, faite en toutes les bonnes choses qu'elle pouvait imaginer manger. Elle avait faim, alors elle brisa un morceau de pain d'épices dans un mur et commença à le manger. La porte de la maison s'ouvrit et Mère Hiver sortit. « Je suis Mère Hiver », dit-elle. « Qui es-tu, et pourquoi viens-tu ici ? Pourquoi manges-tu ma maison sans m'avoir demandé la permission ? » « Excusez-moi », dit Zelda. « J'avais faim. Je suis venue parce que vous avez donné des choses vraiment merveilleuses à ma soeur et je pense que vous devriez aussi me faire quelques cadeaux. » « Ah, vraiment ? Vraiment ? » dit Mère Hiver. « Quelles offrandes m'apportes-tu ? » « Des offrandes ? » dit Zelda. « Je ne savais pas que j'étais sensée apporter des offrandes. Je pensais que c'était vous qui faisiez des cadeaux. » « Je suis la Pourvoyeuse, en effet », dit Mère Hiver. « Mais les cadeaux se méritent. Tu as grignoté ma maison sans me demander la permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande, mais je vais quand même te donner une chance d'obtenir mes cadeaux. Tu devras travailler pour moi. Il faudra couper du bois pour nourrir mon feu et nettoyer ma maison, et faire mon lit. » « Je suis obligée ? » pleurnicha Zelda. « Est-ce que j'ai l'air d'une femme de ménage ? » Mais elle ne le dit pas très fort. Elle sortir pour couper du bois mais comme elle n'avait jamais pris la peine d'aider qui que ce soit dans ses corvées auparavant, elle ne savait pas comment couper une bûche ni comment utiliser une hache. Après quelques essais à contrecœur, elle abandonna. Elle rassembla quelques morceaux qui restaient sur le sol et les apporta à l'intérieur. Puis elle essaya de nettoyer le sol mais tout ce qu'elle parvint à faire fut de déplacer la poussière. Elle fit tomber les miettes de la table sur le sol, ce qui le rendit encore plus sale, et fit la vaisselle avec tellement de mauvaise volonté que de la nourriture collait encore aux assiettes quand elle les empila. « Je peux avoir mes cadeaux maintenant ? » demanda Zelda. « Tu n'as pas bien travaillé », dit Mère Hiver. « Tu as grignoté ma maison sans permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande. Tu n'as pas nourri mon feu, ni nettoyé ma maison. Pourtant je vais encore te donner une chance. Monte à l'étage et fais mon lit. « Secoue bien ma couette de plume par la fenêtre, et fais-le vigoureusement. Car je suis Mère Hiver, et quand tu secoues ma couette par la fenêtre tu apportes de la neiges dans les endroits du monde qui en ont besoin, et de la pluie dans les endroits du monde qui en ont besoin. » « Oh, d'accord. » soupira Zelda. Elle monta à l'étage et essaya de soulever la couette, mais elle lui sembla trop lourde. « Elle ne saura jamais si je l'ai fait ou non », se dit Zelda, et elle se contenta de la tapoter un peu sur le lit avant de redescendre. Ainsi, dans le monde d'en haut, il ne plus pas et ne neigea pas, et la terre resta sèche, brune et altérée. « Je peux avoir mes cadeaux maintenant ? » demanda Zelda avec espoir. Mère Hiver soupira. « Tu n'as pas bien travaillé. Tu as grignoté ma maison sans permission, et tu ne m'as apporté aucune offrande. Tu n'as pas nourri mon feu, ni nettoyé ma maison, et tu n'as même pas secoué ma literie. Pourtant je vais t'offrir de goûter à ma soupe. » « De la soupe ! » s'écria Zelda, indignée. « Je ne suis pas venue ici pour de la soupe. Je suis venue pour l'or et les joyaux et la beauté que ma sœur a eues. » « Très bien » dit Mère Hiver. « Je suis la Pourvoyeuse et l'Enseignante. Retourne dans ton monde, et tu y découvriras que tu as reçu les dons que tu mérites. »
Alors Zelda revint par le long chemin dans la forêt argentée, passa le four et le pommier et le champ enneigé,grimpa dans le puits, et trouva en passant la margelle sa sœur Johanna qui l'attendait. « Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ! » cria Johanna. Car Zelda avait changé. Bien que ses traits soient restés les mêmes, ils semblaient maintenant tirés et pincés, aussi tordus que son esprit. Et lorsqu'elle parla, des nuages de mouches et de moustiques s'échappèrent de sa bouche.
Et ainsi demeura-t'elle jusqu'à la fin de ses jours, ou au moins jusqu'à ce qu'elle ait compris quelques leçons. Qui sait ? Peut-être qu'elle est retournée dans le puits et qu'elle a mieux travaillé cette fois. Car Mère Hiver est l'Enseignante, qui nous donne toujours une seconde chance.”
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15 conseils pour voyager avec un bébé
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1. Peut-il tenir dans un tuc tuc?
Si vous envisagez de rester à plus d'un endroit pendant votre voyage, vous vous rendrez un grand service en n'apportant pas tout le matériel et les jouets pour bébés de chez vous. N'oubliez pas que vous devriez pouvoir placer tous vos bagages dans un taxi, un bateau ou même parfois un tuc tuc.
2. Le strict nécessaire
À part les vêtements pour bébés, les sucettes, les biberons et d’autres objets évidents, voici quelques points que nous avons trouvés utiles pendant notre voyage:
• Un porte-bébé - nous aimons notre Ergo.
• Une poussette parapluie - assurez-vous qu’elle peut s’allonger complètement, nous utilisons Chicco Liteway.
• Une chaise de bébé portable - une excellente invention que vous pouvez monter sur n’importe quelle chaise.
• Un gardien de bébé - pour que vous puissiez vous détendre à la plage pendant que votre bébé fait la sieste.
• Moustiquaire - certains endroits ont déjà des moustiquaires, mais s’ils ne le font pas, vous serez heureux d’avoir apporté le vôtre. Nous avons mis un grand filet sur notre lit et un petit filet sur la poussette d’Elsa.
• Gruau instantané - vous pouvez le trouver dans tous les supermarchés d’Asie, mais il est difficile de trouver le type non sucré que nous utilisons.
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3. Juste au cas où
Assurez-vous de savoir où appeler si votre bébé tombe malade. Si ce n’est pas une urgence, apportez le numéro de téléphone ou l’email du pédiatre de votre bébé. Il est plus facile de poser des questions et de ne pas avoir à s'inquiéter de malentendus linguistiques. Nous avons créé une petite pharmacie de voyage naturelle qui nous a souvent aidés durant notre voyage.
• Viburcol - solution orale de Heel (grippe, rhume, fièvre, infections mineures, coliques)
• Perles de Ferrum Phosphoricum (grippe, infections)
• Gouttes probiotiques de Biogaia (stimulent les systèmes digestif et immunitaire)
• crème Traumeel de Heel (soulagement de la douleur et problèmes de peau, morsures, éruptions cutanées, etc.)
• crème à base de fleurs de Bach (problèmes de peau, plaies, morsures, éruptions cutanées, etc.)
• Spray à base de plantes de Spenglersan (soulagement de la douleur, renforcement immunitaire)
• Pulvérisation d'huile de citronnelle (remède mosqiuto non toxique en provenance d'Asie). Nous vaporisons les vêtements d’Elsa le soir avant qu’elle ne les porte, s’il ya beaucoup de moustiques.
• Mini trousse de secours
• Soulagement des gouttes de suspension de fièvre
• Sels de réhydratation orale
DANS L'AVION
4. Ayez une bouteille prête
Si vous n’allaitez pas, ayez toujours une bouteille de lait maternisé (ou de ce qu’ils boivent) à portée de main lorsque vous montez dans l’avion. Ils devraient boire pendant les décollages et les atterrissages pour aider à prévenir les douleurs aux oreilles.
5. Nouveaux jouets dans l'avion
Vous savez qu'il faut toujours au moins 30 minutes d'attente dans l'avion avant le décollage. Ces minutes peuvent être assez difficiles pour les parents, car les bébés n’aiment normalement pas rester assis immobiles avec la ceinture de sécurité. Nous apportons toujours de tout petits jouets que nous ne lui montrerons pas avant de prendre l'avion. Ils la tiennent habituellement occupée et assise immobile pendant cette période.
6. Ne manquez pas de collations
Apportez de nombreuses collations (fruits, œufs durs, porridge instantané, smoothies aux fruits (ceux d'Alex & Phil sont agréables) ou similaires, biscuits au riz, avocat, carottes, choux, etc.). Leur donner une collation est toujours un bon truc pour éviter qu’ils ne se mettent soudain à crier de faim. Nous avons appris cela après être restés dans un embouteillage avec une Elsa affamée. De nos jours, nous ne quittons jamais la maison sans collations dans notre sac.
LOGEMENT
7. Soyez pointilleux sur votre place
Lorsque vous avez un bébé, vous passerez beaucoup de temps supplémentaire dans votre chambre d'hôtel, votre maison ou votre bungalow. Assurez-vous de choisir un endroit où vous vous sentirez à l'aise. Si vous êtes en vacances à la plage, il pourrait être intéressant de trouver un emplacement en front de mer. De cette façon, vous pourrez nager et vous détendre au soleil pendant que votre bébé dort.
8. Garde-les près
Si vous vous déplacez beaucoup, votre bébé pourrait se sentir un peu en danger. Toujours leur montrer quand vous arrivez à un nouvel endroit. Et, s'ils ont du mal à dormir, laissez-les dormir dans votre lit. De cette façon, ils se sentiront toujours en sécurité, où que vous soyez dans le monde.
EN MANGEANT
9. Sauter le menu
Même dans les endroits les plus reculés d’Asie, nous avons trouvé des menus pour enfants dans les restaurants, mais comme nous ne donnons pas de sucre, de viande, de pâtes ou de pain blanc à Elsa, nous n’avons jamais rien trouvé de bon sur eux. Notre meilleur conseil est de parler au serveur ou au chef (s'ils parlent anglais) et d'expliquer ce que votre bébé aime. Ils peuvent presque toujours réparer quelque chose de délicieux, même si ce n'est pas sur le menu.
10. Manger tôt… ou tard
Amener un bébé au restaurant ne doit pas être synonyme de problèmes. Il suffit de le faire selon leurs conditions. Même si cela vous semble un peu gênant de dîner vers 17h-18h, dans un restaurant à moitié vide, c’est généralement votre meilleure chance de dîner sans pleurer. Vous n’avez pas à attendre pour la nourriture, en plus il ya beaucoup d’espace pour jouer.
Si vous préférez cependant manger tard. Donnez à votre bébé quelque chose à manger à la maison, puis installez-le dans la poussette avec un biberon et espérons-le, il dormira pendant que vous pourrez profiter d'un dîner romantique et tranquille.
11. Essayez le luxe local
Si votre bébé mange des aliments solides, laissez-le essayer de la noix de coco fraîche, des fruits du dragon, du pomelo, du litchi, à la fois comme fruit et comme jus. Ces trucs sont tellement meilleurs que les biscuits pour bébés, les jus de fruits en bouteille et le pain.
AUTRE
12. à tour de rôle
Les vacances sont synonymes de détente et, comme les petits bébés ont besoin de beaucoup d’attention, il n’est pas toujours facile de trouver le temps de lire un livre ou tout simplement de s’endormir. Nous nous sommes relayés pour prendre soin d’Elsa afin que l’autre ait une heure de détente totale.
13. Laissez vos règles à la maison
Les choses sont différentes lorsque vous voyagez, vous rencontrez de nouveaux défis auxquels vous n’avez jamais fait face. La meilleure façon de le gérer est d’essayer d’être ouvert et d’adapter ce qui se passe. De cette façon, vous économiserez beaucoup d'argent en vous disputant et en vous inquiétant. Normalement, nous essayons d'empêcher Elsa de mettre des choses dans sa bouche, mais après son premier jour à la plage, nous avons réalisé qu'il était impossible de l'empêcher de "manger" le sable. Et après environ une semaine de consommation de sable, elle s’aperçut enfin que cela n’avait pas très bon goût.
14. Les plus douces baby-sitters au monde
Nous avons presque oublié de mentionner ce qui frappe le plus lorsque vous voyagez en Asie. Ils aiment les enfants! Ils aiment sérieusement les enfants! Surtout en Thaïlande. Nous n'avons jamais rien vu de tel auparavant. Un vieil homme a arrêté sa voiture au milieu de la route juste pour sortir en courant, pincer la joue d’Elsa et prendre une photo d’elle. Dans les restaurants, au moins cinq serveurs se portent volontaires pour emmener votre bébé dans la cuisine, pendant que vous pourrez savourer votre repas en paix.
15. Fais-le!
N'ayez pas peur du genre de problèmes que vous pourriez rencontrer. Voyager est une expérience incroyable, et vous ne finissez jamais par le regretter. Alors qu'attendez-vous pour commencer à économiser et à réserver ce voyage.
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ameliacjones · 6 years ago
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J’ai décidé, de temps en temps, de rédiger un article complet certaines semaines concernant ma planification de repas. Avant de me lancer, j’ai moi-même lu beaucoup d’articles de ce genre sur des blogs américains ou canadiens anglophones. Ces articles m’ont aidé à y voir plus clair et à mieux m’organiser. Je sais que c’est un grand pas à faire, que ça peut même faire un peu peur, alors j’espère que ces articles vous aideront à sauter le pas vous aussi.
Avant de commencer à planifier ma semaine, je me pose toujours quelques questions de base :
Qu’est-ce qu’on a de prévu dans la semaine ? Est-ce qu’il y a des événements organisés ? Cette semaine, j’ai beaucoup de choses à faire après l’école, donc très peu de temps de cuisine…
Est-ce que je vais finir plus tard ? Est-ce que j’ai des réunions après l’école ?
Est-ce qu’il va faire froid ? Chaud ? (pour moi, c’est important par rapport à mes repas ! )
Est-ce que quelqu’un a une envie particulière ? Est-ce que quelque chose me fait envie à moi ?
2. Ensuite, je pourrais (mais je ne le fais jamais) consulter les promotions des magasins de la ville, surtout sur la viande. Honnêtement, je pense que ce serait une très bonne habitude à prendre, mais je n’arrive pas à m’y mettre.
3. Je vérifie ce que j’ai dans mon congélateur et mes placards. Par exemple, cette semaine j’ai déjà beaucoup de choses au congélateur que je pourrais utiliser :
Un boeuf bourguignon maison
Du boeuf haché (5% de MG)
Un rôti de boeuf
Un poulet entier
Des crevettes
Une soupe de légumes
Plein de petits pains
Et dans mon placard, je me manque de rien. J’ai du riz, des pâtes, des pommes de terre, des lentilles, de la semoule, du concentré de tomates, des feuilles de riz, des feuilles nori (pour les makis), et bien d’autres choses encore…
Mais comme je le disais récemment, il fait tellement beau ces jours-ci que je n’ai vraiment pas envie de manger des plats trop riches ou lourds. Je vais donc orienter ma semaine vers des plats légers, pleins de légumes et de couleurs.
4. Maintenant que j’y vois plus clair, je peux enfin planifier mes repas. Je le fais toujours dans mon Bullet Journal (une sorte d’agenda/journal intime) que j’ai toujours avec moi. J’organise ça de la façon suivante : une partie pour les repas du midi au travail avec plusieurs plats, les repas du soir de chaque jour de travail de la semaine et une partie avec mes idées pour le weekend (juste des idées, car on fera selon nos envies).
Ma planification de la semaine du 25 mars
Repas du midi (pour le travail) : Mesclun aux pommes vertes et à la feta – Soupe de la mer – Galette roulée au jambon et au fromage frais
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Ma salade de pommes/mesclun/feta
    Lundi soir : “Bar” à rouleaux de printemps* et riz coco thaï
Mardi soir : Salade de haricots verts, mesclun et feta (une variante avec des ingrédients identiques à mes autres salades)
Mercredi soir : Salade grecque et omelette aux champignons (j’aurai le temps de rien mercredi soir !)
Jeudi soir : Burger maison (boeuf et poulet) et “frites” de carottes
Vendredi soir : Grillades et salade composée (selon les restes de feta/olives/pommes de terre, etc, de la semaine)
Idées pour le weekend : Atelier maki maison/petites pizzas maison/grillades
Très apprécié
Un rouleau rapide
Une petite main attrape de l’avocat
J’ai testé le bar à rouleaux de printemps ce soir (dimanche 24 mars) pour voir combien de temps ça allait me prendre le lundi soir, et aussi pour cuire les nouilles d’avance. Tout s’est bien passé, on remange ça demain avec le riz thaï !
* L’idée du bar à rouleaux de printemps me vient de Maman mange bien que je suis sur facebook et instagram. Je vous conseille de faire la même chose 🙂
5. Maintenant que j’ai planifié mes repas, je prépare rapidement ma liste de courses. Il ne me faut pas beaucoup de choses, puisque mes placards sont bien remplis. Je n’ai qu’à acheter des produits frais de base, des oeufs, du lait, beaucoup de fruits et légumes et quelques petites choses pour remplacer ce qui sera utilisé dans mes placards.
Voilà comment on fonctionne à la maison ! On aime avoir pas mal de choses en réserve pour cuisiner ce qui nous fait envie au moment voulu. Parce que bien sûr, même si on planifie beaucoup de choses, on sait aussi se laisser vivre, surtout le weekend. En semaine, la planification me permet de mieux gérer les repas et de manger équilibré, surtout au travail.
Sans ça, je veux trop souvent faire trop vite, me débarrasser de cette tâche et je me retrouve avec des déjeuners que je n’aime pas manger et des repas préparé à la va-vite (à l’arrache) le soir après une journée épuisante. Le pire, c’est quand je n’ai même pas faim et que je prépare un repas “crudité/chips/yaourt au soja” à notre petit canadien. Ce n’est pas un drame, c’est sûr, mais je n’aime pas l’idée de perdre complètement le contrôle et de ne plus pouvoir gérer correctement les repas.
Il y a tellement de choses qui peuvent se passer dans une semaine, plus on y est préparé et mieux je me porte. Ça me permet aussi de gérer un peu de mon anxiété et de me dire “hm, au pire, si cette réunion s’éternise, je sais que le repas est prêt”. Moi, ça m’aide !
Ma planification de repas du 25 mars J'ai décidé, de temps en temps, de rédiger un article complet certaines semaines concernant ma planification de repas.
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blogdimanche · 3 years ago
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 19,28-40
« En ce  temps-là,  28 Jésus  partit en avant pour monter à Jérusalem.
29  Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de  l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples,
30  en disant : « Allez à ce village d’en face. À  l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est  encore assis. Détachez-le et amenez-le.
31  Si l’on vous demande : “Pourquoi le  détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a  besoin.” »
32  Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait  dit.
33  Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur  demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
34  Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a  besoin. »
35  Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux  dessus, et y firent monter Jésus.
36  À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux  sur le chemin.
37  Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des  Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu  à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
38  et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le  Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »
39  Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus :  « Maître, réprimande tes disciples ! »
40 Mais il prit la parole en disant : « Je vous  le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »
(Texte  biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous  à prier)
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc 22,14--23,56
Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
L. Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. Il leur dit :
X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »
L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit :
X « Prenez ceci et partagez entre vous. Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant :
X « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant :
X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »
L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit :
X « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frères. »
L. Pierre lui dit :
D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »
L. Jésus reprit :
X « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »
L. Puis il leur dit :
X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »
L. Ils lui répondirent :
D. « Non, de rien. »
L. Jésus leur dit :
X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »
L. Ils lui dirent :
D. « Seigneur, voici deux épées. »
L. Il leur répondit :
X « Cela suffit. »
L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé en ce lieu, il leur dit :
X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant :
X « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
L. Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.     Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse. Il leur dit :
X « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »
L. Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Jésus lui dit :
X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? »
L. Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent :
D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? »
L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Mais Jésus dit :
X « Restez-en là ! »
L. Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit. Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens :
X « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »
L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance. On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux. Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit :
A. « Celui-là aussi était avec lui. »
L. Mais il nia :
D. « Non, je ne le connais pas. »
L. Peu après, un autre dit en le voyant :
F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. »
L. Pierre répondit :
D. « Non, je ne le suis pas. »
L. Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force :
F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. »
L. Pierre répondit :
D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
L. Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amèrement.  Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient :
F. « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? »
L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes. Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême. Ils lui dirent :
F. « Si tu es le Christ, dis-le nous. »
L. Il leur répondit :
X « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j’interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »
L. Tous lui dirent alors :
F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
L. Il leur répondit :
X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »
L. Ils dirent alors :
F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. »
L. L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. On se mit alors à l’accuser :
F. « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. »
L. Pilate l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules :
A. « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »
L. Mais ils insistaient avec force :
F. « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. »
L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux. Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit :
A. « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
L. Ils se mirent à crier tous ensemble :
F. « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. »
L. Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vociféraient :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pour la troisième fois, il leur dit :
A. « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »
L. Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit :
X « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’ Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’ Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »
L. Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait :
X « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »
L. Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
F. « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
L. Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant :
F. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
A. « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
A. « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
L. Et il disait :
A. « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
L. Jésus lui déclara :
X « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri :
X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
L. Et après avoir dit cela, il expira.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)
À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu :
A. « Celui-ci était réellement un homme juste. »
L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder. Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste, qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
Commentaire Lc 23,34.43.54
« Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font… Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis… Déjà brillaient les lumières du sabbat. » (Lc 23,34.43.54) Ces trois phrases sont propres à Luc dans le récit de la Passion ; deux sont des paroles de Jésus et si Luc les a notées, c’est parce qu’elles révèlent bien ce qui est important à ses yeux : d’abord cette prière extraordinaire de Jésus : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » (Lc 23,34). C’est au moment précis où les soldats romains viennent de crucifier Jésus : « ils ne savent pas ce qu’ils font ! » Que font-ils ? Ils ont expulsé au-dehors de la Ville Sainte celui qui est le Saint par excellence. Ils ont expulsé leur Dieu ! Ils mettent à mort le Maître de la Vie. Au Nom de Dieu, le Sanhédrin, c’est-à-dire le tribunal de Jérusalem, a condamné Dieu. Que fait Jésus ? Sa seule parole est de pardon ! C’est bien dans le Christ pardonnant à ses frères ennemis que nous découvrons jusqu’où va l’amour de Dieu. (« Qui m’a vu a vu le Père » avait dit Jésus, la veille. Jn 14,9). Deuxième phrase : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Lc 23,43). Je resitue le passage : tout le monde agresse Jésus ; trois fois retentit la même interpellation à Jésus crucifié : « Si tu es… » ; « Si tu es le Messie », ricanent les chefs… « Si tu es le roi des Juifs », se moquent les soldats romains… « Si tu es le Messie », injurie l’un des deux malfaiteurs crucifiés en même temps que lui. Et c’est là qu’intervient celui que nous appelons « le bon larron », qui n’était pourtant pas un « enfant de chœur » comme on dit ! Alors en quoi est-il admirable ? En quoi est-il un exemple ? Il commence par dire la vérité : « Pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. » Puis il s’adresse humblement à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Il reconnaît Jésus comme le Sauveur, il l’appelle au secours… prière d’humilité et de confiance… Il lui dit « Souviens-toi », ce sont les mots habituels de la prière que l’on adresse à Dieu : à travers Jésus, c’est donc au Père qu’il s’adresse : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton Royaume » ; on a envie de dire « Il a tout compris ». Enfin, je voudrais attirer votre attention sur une phrase que Luc, là encore, est seul à dire : « Déjà brillaient les lumières du sabbat » (23,54). Luc termine le récit de la Passion et de la mort du Christ par une évocation insistante du sabbat ; il précise que les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée sont allées regarder le tombeau pour voir comment le corps de Jésus avait été placé, elles ont préparé d’avance aromates et parfums, puis elles ont observé le repos du sabbat. Le récit de ces heures terribles s’achève donc sur une note de lumière et de paix ; n’est-ce pas curieux ? Pour les Juifs, et, visiblement Luc était bien informé, le sabbat était la préfiguration du monde à venir : un jour où l’on baignait dans la grâce de Dieu ; le jour où Dieu s’était reposé de toute l’œuvre de création qu’il avait faite, comme dit le livre de la Genèse ; le jour où, par fidélité à l’Alliance, on scrutait les Écritures dans l’attente de la nouvelle création. « Déjà brillaient les lumières du sabbat » : combien Luc a-t-il raison d’insister ! Dans la Passion et la mort de Jésus de Nazareth, l’humanité nouvelle est née : le règne de la grâce a commencé. Désormais, nos crucifix nous montrent le chemin à suivre : celui de l’amour des autres, quoi qu’il en coûte, celui du pardon. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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christophe76460 · 3 years ago
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La sainte cène.
Pour être plus juste, c'est la cène ou le repas du Seigneur.
Nous allons voir que même s'il est nécessaire pour un disciple de Christ de participer à la cène, nous devons malgré tout faire attention dans quelle attitude nous y participons.
En effet, il est important de nous examiner avant de la prendre, en nous assurant qu'il n'y ait rien dans notre attitude qui fasse obstacle à ce qu'elle représente.
La cène est un peu comme le baptême, c'est pour ce rappeler la mort de Christ, donc c'est une identification à sa mort, c'est donc une démarche qui doit être prise au sérieux.
Que chacun donc, avant de manger de ce pain et de boire de cette coupe, s’examine sérieusement lui-même.
Car celui qui en mange et en boit en faisant fi de (ce qu’implique pour lui son appartenance au) corps du Seigneur s’attire par là le jugement de Dieu, car il prononce lui-même sa sentence de condamnation. C’est pour cette raison qu’il y a parmi vous tant de malades et d’infirmes, et qu’un trop grand nombre se sont même complètement endormis dans la mort.
Si nous faisions cet examen personnel et que nous nous jugions nous-mêmes, nous ne tomberions pas sous le jugement du Seigneur et nous éviterions sa sentence.
1 Corinthiens 11: 28-31 POV
Cet enseignement ne doit pas amener un frère ou une sœur à éviter de prendre la cène, car Jésus nous a ordonné de le faire, c'est un acte très important.
Par contre, nous avons besoin de faire le point, dans notre cœur, pour savoir si nous n'avons pas besoin de régler une situation avant de la prendre.
Lorsque Jésus a demandé à ses disciples de se rappeler sa mort après sa résurrection, cela c'était passé au cours de la pâque juive, nous allons voir ce qu'il leur a demandé de faire pendant ce repas.
Puis il prit une coupe, prononça la prière de remerciement et dit : Prenez cette coupe et partagez-la entre vous, car je vous le dis : désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne avant que le règne de Dieu ne soit venu.
Ensuite, il prit du pain, prononça la prière de remerciement, le partagea en morceaux et les leur donna en disant : Ceci est mon corps qui va être donné pour vous. Faites cela, plus tard, en souvenir de moi.
Après le repas, il fit de même pour la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu signée de mon sang qui va être répandu pour vous… Luc 22:17-20 POV
La cène ne se faisait pas dans les lieux où ils adoraient le Seigneur et où ils étaient enseignés mais cela se déroulait chez quelqu'un et au début d'un repas.
Ainsi donc, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour manger en commun et prendre le repas du Seigneur, attendez-vous les uns les autres. 1 Corinthiens 11: 33 POV
Jour après jour, d’un commun accord, ils se retrouvaient dans la cour du temple, mais c’est dans leurs maisons qu’ils rompaient le pain et qu’ils prenaient leurs repas dans la simplicité, la cordialité et la joie. Actes 2:46 POV
Apparemment l'apôtre Paul partageait la cène une fois par semaine, ce n'est qu'une supposition que je fais par rapport à ce verset.
Le dimanche, nous étions réunis pour le repas de la communion. Actes 20:7 POV
La cène représente le corps de Christ, donc l'église, qui doit-être uni.
Nous remercions Dieu pour la coupe de bénédiction. Quand nous la buvons, est-ce que nous n’entrons pas en communion avec le sang du Christ ? Quand nous mangeons le pain que nous partageons, est-ce que nous n’entrons pas en communion avec le corps du Christ ?
Il y a un seul pain. Alors, tous ensemble, nous sommes un seul corps, parce que nous mangeons tous un seul pain. 1 Corinthiens 10: 16-17 PDV
Nous voyons du reste, que pour prendre la cène il faut avoir une marche d'obéissance à la Parole de Dieu.
Vous ne pouvez pas boire à la fois à la coupe du Seigneur et à la coupe des esprits mauvais. Vous ne pouvez pas prendre part à la fois au repas du Seigneur et aux repas des esprits mauvais. 1 Corinthiens 10: 21 PDV
Conclusion : la cène n'est pas un acte bénin, il faut bien comprendre son sens, car c'est pour nous rappeler que nous avons accepté de nous identifier à la mort de Christ.
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timeworntravelers · 6 years ago
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Bang Hot
Thaïlande
Vous devinez par le titre à notre arrivée à Bangkok, la température est chaude et humide ! Aussitôt la porte de l’avion ouverte,nous nous apercevons que nous sommes plus près de l’équateur.
Nous sommes encore en Asie mais ce n’est pas la Corée du Sud. La devise est différente, 1 zéro de moins sur les billets et des prix qui s’affichent différemment. Des Bahts (THB) ou lieu des Won (KRW). Ce n’est pas si difficile, mais ça prends un certain temps pour s’y habituer et au début tu dois utiliser CalConvert pour se donner une idée de combien de dollars (CAD) ça représente.
La langue pose ses défis et l’alphabet n’a rien de plus simple que les autres langues en Asie.Il faut tenter de saisir certains mots de base, et une seule similarité de la langue avec le français est que certains mots peuvent changés selon la personne que le dit soit masculin ou féminin.
Le décalage horaire de seulement 2 heures nous paraissait anodin considérant celui de 13 heures lors de notre premier déplacement en Asie, mais même après 5 jours nous semblons encore être décaler de 2 heures. Effectivement on se réveille 2 heures plus tôt le matin !
Sur les habitudes à apprendre RAPIDEMENT, le sens de la circulation ! Comme la majorité des pays asiatiques, la circulation est à gauche, avec le steering à droite, ça fait que regarde bien comme il faut du bon bord (l’autre bord) avant de tenter de traverser une rue et encore pire au coin d’une rue !
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Ce qui me fait penser à avertir que la corridor de sécurité ici se mesure en millimètres, ou selon nos normes ,est INEXISTANT ,et en plus aucune priorité aux piétons et ce surtout dans les rues secondaires ou la présence de trottoirs est en option.
Si le petit nombre de motos en Corée m’avait déçu, aucune déception ici en Thaïlande. Si vous avez vu le vidéo sur FaceBook, vous comprendrez que le marché de la moto ici est en excellente santé. La possibilité de se faufiler entre les autos (lane splitting,lane filtering) fait que ce moyen de transport est non seulement économique mais permet de se déplacer beaucoup plus rapidement dans la circulation qui est très dense. La majorité des motos et scooters sont de petite cylindrée (100-150cc) mais il y a quand même un certain nombre de motos de 300cc et plus. Les motocyclistes ici semblent bien aimé les échappements modifiés et les Arkrapovic sont en grande présence autant sur les 2 roues que sur les 3 roues tuk-tuk ! Parmi le son des moteurs 4 temps, un son se distingue et c’est celui des 2 temps qui circulent encore ici. Ces engins ont pratiquement tous disparus des routes en Amérique du Nord depuis les années 90 mais existent encore ici quoique en voie de disparition car la production de ces motos a cessé dans les mêmes années. Certains diront qu’elles sont nocives à l’environnement mais est ce mieux de détruire quelque chose qui fonctionne encore pour le remplacer par un article moins durable.
Ceci étant dit, la qualité de l’air en est quand même affectée mais ce ne sont pas tellement ces petites cylindrées comme plutôt les moteurs diesel d’ancienne génération des autobus de ville qui contribuent au nuage visible sur les artères principales.
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Nous avions choisis de demeurer près d’une station de métro (MRT) et du BTS (sky train) pour faciliter nos déplacements en ville mais ceci s’est avéré un peu inutile car les lignes du réseau de transport en commun ne répondent pas à tous les besoins en tant que visiteurs.En plus , ce sont deux réseaux différents et vous devez payer à chaque fois que vous changez de réseau. Si vous arrivez via un transporteur aérien low cost comme Air Asia, vous allez atterrir à l’aéroport Don Mueang qui n’est pas desservi par le transport en commun à part que l’autobus. Nous avons opté pour le taxi avec climatisation et ceci s’est avéré un bon choix malgré évidemment quelques THB de plus.
Une fois rendu à notre hôtel nous avons utilisé le tuk-tuk à deux reprises juste pour le trip , mais ce n’est pas nécessairement le moyen de transport le moins cher. Le plus fiable en fait de prix et sans avoir à négocier avec le chauffeur et de mal se comprendre est le Taxi Meter.Assurez vous de dire au chauffeur que vous voulez rouler avec le compteur, le prix de base est de 35THB et tu fais un méchant bout pour moins de 100THB. Par contre certains chauffeurs refusent de partir le compteur, et tu dois négocier le prix avant d’embarquer ou sinon tu refuses et tu attends pour un autre taxi, pas toujours facile à certaines périodes de la journée, genre ça fait 2 heures tu marches, y fait 40C pi le premier taxi libre depuis 20 minutes veut pas utiliser le ‘meter’.Tu paies l’extra et tu es bien content de t’assoir dans sa Corolla avec la clim et finalement ça te coute un gros 2$CAD de plus !
Il y a également les services de moto taxi, qui sont probablement les moins chers et le plus populaire parmi les locaux, mais plus difficile lorsque tu ne voyages pas seul et tu dois te fier sur les talents du pilote pour assurer ta sécurité pendant qu’il se faufile entre les autos,camions, tuk-tuk et autobus. Pas convaincu que les assurances voyage couvrent cette option !
Un autre moyen de transport est en bateau taxi. ll existe un réseau de bateaux qui circulent la rivière et font des arrêts à des stations. Nous n’avons pas utilisés ces bateaux en particulier mais nous avons quand même pris un bateau pendant quelques heures opéré par une mère avec ses 3 enfants qui nous a emmené dans un canal ou nous avons connu un marché flottant.Nous avons eu le plaisir de manger à cet endroit quelque peu inusité, sous un pont de train, le long d’un étroit canal. Notre repas cuisiné par une madame assise dans son bateau genre canoe équipé de bruleur au propane ! La nourriture est délicieuse et diversifiée. Les fruits sont exquis et contrairement à la Corée beaucoup mois cher.
De faire mention que les normes ici différent serait de toute évidence et d’aucune valeur. Il est quand même à noter que le pays est en voie de changement et que des travaux majeurs de construction sont en cours et les nouvelles technologies abondent à plusieurs endroits. Notre taxi roulait au propane et plusieurs modèles hybrides sont visibles sur les routes.
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L’élément que nous retiendrons le plus à date sera la gentillesse des Thaïlandais(es), ils sont souriants et accueillants.Il est clair que le tourisme est une industrie importante et nous témoignons la présence d’un plus grand nombre de visiteurs étrangers que nous avions remarqués en Corée du Sud.
Richard
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