#quête identitaire
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Clark se sent enfin en paix avec lui même concernant ses origines. Même si je sens que sa quête identitaire est loin d'être terminé
Clark finally feels at peace with himself about his origins. Although I sense that his quest for identity is far from over.
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« Victimes de notre absence de mémoire identitaire, nous en sommes restés au stade primitif de la quête d’efficacité. Nous analysons le déclin comme une simple défaillance technique, politique ou structurelle. Mais cela aura une fin. Face aux grandes épreuves qui viennent, nous n’aurons pas d’autre choix que d’en appeler nous aussi à notre foyer d’énergie spirituelle. Celui d’où avait surgi l’impulsion primordiale de notre civilisation voici plusieurs millénaires, et qui a continué d’animer sa meilleure part. »
Dominique Venner
Le Choc de l’Histoire, éditions Via Romana, 2011.
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Lors de son exploration en mer, Masturbin croisa un triton... un peu particulier : sa queue ne s'affichait presque pas, seules des écailles étaient visibles sur ses jambes !
Masturbin continua donc sa quête et se rabattit même sur les petites vieilles du quartier. Pendant ce temps, Val traversait une crise identitaire : jouet, puis robot, puis humain... Qu'était-il vraiment ?
Un beau jour, Masturbin fit la connaissance de la ravissante Valerie qui lui fit don de son corps et de ses ovaires. Cette fois, c'était la bonne : la machine à bébé était à nouveau lancée !
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« Ce qu'a créé Corneliu Zelea Codreanu, en fait, fut un ordre de croyants et de combattants qui est toujours d'actualité pour inspirer l'édification d'une Communauté militante sur des bases solides, parce qu'il a eu l'intuition qu'il fallait focaliser son attention sur l'homme, en faisant passer la formation avant la rédaction de programmes politiques. […] Mieux que les autres, Codreanu a compris que la rédemption de son peuple ne passait pas par des solutions d'ordre administratif, mais par l'exemple d'un condottiere, d'un grand éducateur capable de réussir l'entreprise de se vaincre, de se dépasser et de tracer un chemin héroïque — au parfum de mystique — susceptible de remettre debout la nation, de la conduire littéralement à la résurrection, au travers d'une infatigable œuvre militante. La vie entière de Codreanu a été consacrée à une continuelle quête de l'équanimité, de cette force tranquille jaillissant d'esprits qui vivent en harmonie et ne sont pas dominés par le mental : une trempe qui n'a absolument rien à voir avec ce que la chronique historique officielle voudrait nous transmettre, où le légionnaire de la Garde de Fer assume le rôle de la brute assoiffée de sang, en proie à la haine et à la démence. ».
Marco Scatarzi, Cap sur la communauté ! Une boussole pour les militants identitaires, 2023
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En défense de l’école panafricaine de Guadeloupe…
PAR STEVE FOLA GADET Version PDF ici ! « L’assimilation dope la quête identitaire. » Valérie Patole « (…) Seigneur, je ne veux plus aller à leur école, Faites, je vous en prie, que je n’y aille plus. Ils racontent qu’il faut qu’un petit nègre y aille. Pour qu’il devienne pareil Aux messieurs de la ville Aux messieurs comme il faut. Mais moi je ne veux pas Devenir comme ils disent, Un…
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🌊 Rdv à Dakar où j’aurais le plaisir d’exposer un extrait de mon reportage « Les Sabliers de Bamako » réalisé au Mali et qui aborde l’extraction de sable au bord du fleuve Niger. . Dans le cadre du OFF de la Biennale de Dakar, je présenterai ce projet lors d’une exposition collective de la Fondation Maono où les artistes sont invités à explorer la pirogue comme symbole de transmission culturelle, de migration et d’échanges entre civilisations. Creative District conseille, accompagne et promeut des initiatives dans les industries créatives et culturelles. Je ferai également partie grâce à eux, de la résidence au Sénégal « La traversée des pirogues – Vecteur culturel dans le courant migratoire » afin de débuter la production d’une nouvelle série documentaire autour des femmes et de la mer sur l’île de Ngor.
La traversée devient ainsi une métaphore du voyage, de la quête identitaire et du dialogue interculturel. 📸 Belle découverte à tous, Aurore Vinot . #offbiennalededakar #exposition #résidence #sabliersdebamako #photographie #documentaire #afrique #migrationartistique #iledengor
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Supergirl : Une Icône d’Espoir
Supergirl, comme Superman, incarne l’espoir et la justice. Elle est un modèle d’altruisme qui va au-delà des différences : bien qu'elle soit d'une autre planète, elle choisit de protéger la Terre. En tant qu'extraterrestre, elle défie la peur de l'inconnu, et son rôle de protectrice encourage les autres à accepter ce qui est différent.
Son histoire nous invite à réfléchir à la manière dont la société perçoit « l’étranger » ou « l’autre » et souligne l'importance de l’ouverture et de la tolérance.
L’acceptation de la différence et le parcours de Supergirl
Originaire de Krypton, Supergirl lutte pour s’adapter aux normes et aux attentes humaines tout en restant fidèle à ses valeurs kryptoniennes. Son arrivée sur Terre est un choc culturel et psychologique, et elle doit naviguer entre les deux mondes.
La série explore souvent les dilemmes d'une jeune femme qui cherche sa place, devant apprivoiser sa propre différence et l'accepter avant de pouvoir la partager avec le monde. Ce parcours touche un point sensible sur la façon dont chacun, en tant qu’individu unique, doit apprendre à s’accepter pour être acceptée des autres.
Kara Danvers et Supergirl : le dualisme de l’identité
Le personnage de Kara incarne un conflit identitaire : elle est à la fois Kara Danvers, la journaliste humaine, et Supergirl, la super-héroïne aux pouvoirs exceptionnels. En tant que Supergirl, elle est admirée pour sa force, sa bravoure, et sa dévotion à la justice. Mais dans sa vie de tous les jours, sous l’identité de Kara Danvers, elle lutte pour être acceptée, pour nouer des relations authentiques et pour être vue au-delà de son costume.
Ce double aspect est une métaphore des attentes sociales et des rôles que nous sommes souvent contraintes de jouer. Cela rappelle comment l’on peut être valorisée dans un domaine tout en se sentant invisible dans un autre, illustrant la complexité de l’acceptation de soi face aux perceptions extérieures.
La thématique de l’isolement et de la quête de soi
L’histoire de Supergirl est aussi une quête personnelle où elle doit apprendre à gérer l’isolement lié à sa différence. En tant que kryptonienne, elle est constamment confrontée à la solitude existentielle : être unique dans un monde qui ne connaît rien de son passé, de sa culture, ni de ses souffrances.
Ce parcours est un miroir pour beaucoup de femmes qui peuvent se sentir « différentes » ou en décalage avec leur environnement. L’expérience de Supergirl pousse à une réflexion sur l’importance de l’identité personnelle, de la compréhension de soi, et du dépassement de l’isolement pour se forger une place.
Supergirl : un modèle d’intégration et de résilience
En dépit des obstacles, Supergirl reste un symbole de résilience. Elle s’intègre sans renier qui elle est, devenant un exemple de coexistence des identités. En se battant pour les autres, elle apprend à valoriser sa propre différence et en fait sa force. Son courage rappelle que l'acceptation passe aussi par le dépassement des préjugés et le refus de l’assimilation complète pour rester soi-même.
Conclusion
Supergirl n’est pas seulement un symbole d’espoir et de justice ; elle incarne la dualité humaine, la quête de soi et l’intégration dans un monde étranger. Elle doit constamment jongler entre ses valeurs kryptoniennes et humaines sans renier sa différence. Cette singularité fait d’elle un personnage profondément humain et universel : son parcours parle à toutes celles qui se sentent différentes et cherche à être acceptées pour qui elles sont, au-delà des apparences et des conventions.
En fin de compte, Supergirl nous rappelle que nous avons tous le pouvoir de faire une différence, peu importe nos origines ou nos différences. Elle nous inspire à être meilleurs, à accepter les autres et à lutter pour un monde plus juste et plus harmonieux
Image : ma création AI / My AI Artwork
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Le cercle des amateurs de puzzle • Samuel Burr
“Une quête identitaire cosy pour les amateurs d’énigmes” Continue reading Le cercle des amateurs de puzzle • Samuel Burr
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S’inventer une vie à partir d’un passeport, ou quand l’autorité du passeport le dépasse.
Triomphant dans les couloirs du métro parisien et revenant souvent dans les vidéos de recommandations culturelles sur les réseaux sociaux, Passeport s'est imposée toute cette année. L’énergie mise dans la communication de la nouvelle pièce de théâtre d’Alexis Michalik aurait pû m’écoeurer. Mais ma curiosité et l’envie de découvrir la pièce étaient plus fortes que l’irritation que j’aurais pu ressentir à cause de cet amas publicitaire. Passeport : ce petit livret, à la fois pièce d’identité et document de circulation, est l’objet le plus important de l’histoire. Cette pièce de théâtre met en valeur la puissance administrative et identitaire de ce livret : lui seul agit comme source autobiographique et preuve inaliénable de l’identité d’une personne.
Crédit Photo : Alejandro Guerrero
Lorsque la première scène commence, la chaleur des lumières dorées du Théâtre de la Renaissance disparaît pour laisser place au bleu glacial de la projection d’une image d’un camp de la “jungle de Calais”. Un homme inconscient gît sur le sol. Il s’agit d’Issa, un migrant d’Érythrée atteint d’amnésie. Il a oublié son identité et son histoire. Or, il en a besoin pour obtenir son titre de séjour. Au fil de la pièce, le nom de Lucas lui revient. Celui-ci n’est pas inconnu du public, car l’histoire d’Issa se déroule en parallèle de celle de Lucas, gendarme d’origine comorienne et adopté par une famille blanche calaisienne. Il rencontre Jeanne, qui devient vite sa compagne. Elle lui fait réaliser le mal-être qu’il ressent sur le fait d’ignorer son histoire qui précède son adoption. En tentant d’ouvrir la conversation avec son père, ce dernier nie cette partie de la vie de son fils. Pire que cela, il associe la couleur de peau de Lucas à cette histoire périmée, et évince cette réalité en se persuadant qu’il ne voit pas “la couleur des gens”. Lorsque Lucas lui présente Jeanne, de la même couleur de peau que lui, le déni du père se transforme en racisme. Une violente dispute éclate, Jeanne quitte Lucas, qui plonge dans une profonde détresse. Frustré par la colère, il s’emporte lors d’une mission. Il est puni par une corvée : celle de trier les passeports des migrants décédés. Son attention s’arrête sur le passeport d’un dénommé Issa, et une idée lui traverse l’esprit.
Crédit Photo : Alejandro Guerrero
Chronologiquement, l’histoire de Lucas est la première à se dérouler. Lorsqu’il s’approprie le passeport d’un migrant décédé nommé Issa pour se faire passer pour lui dans un camp de Calais, quelqu’un reconnait le gendarme qu’il était et le tabasse pour se venger. Souffrant ensuite d’amnésie, seul un passeport permet à Lucas, devenu Issa, de se relier à une identité. Ce qui me frappe, c’est que jamais quelqu’un n’a remis en question le fait que le prénommé Issa soit bien le véritable détenteur de ce passeport. Et jamais Issa ne s’est demandé si ce passeport était bien le sien. L’usurpation d’identité est parfaite parce que devenue inconsciente. Le passeport lui a imposé une identité, mais il n’est pas le seul livre qui a servi à la construction du nouvel Issa. En fait, le passeport n’est que le déclencheur de la recherche d’identité, car la grande quête d’Issa qui consiste à inventer son histoire pour obtenir un titre de séjour se fait à la bibliothèque. Les livres sur l’Erythrée et d’autres pays d’Afrique sont aussi gratuits et accessibles que le passeport qu’il s’est approprié. D’abord étranger à lui-même, Issa construit son identité et son histoire à travers la lecture. Cette édification artificielle devient d’une telle solidité qu’il réussit à obtenir son titre de séjour.
Lucas, forcé face à ses parents adoptifs de censurer son besoin de découvrir une partie de son histoire oubliée, a trouvé une harmonie en tant qu’Issa. Même en découvrant qu’il était auparavant Lucas, il refuse de repartir dans une seconde quête identitaire qui semble stérile d’avance, et préfère construire sa propre histoire. Dans le cas de Lucas, ce passeport a fait des miracles malgré lui. Ce passeport, qui n’est formellement qu’un livret, est un symbole dont l’autorité administrative et identitaire est tellement importante qu’elle ne peut pas être questionnée, remise en cause et contestée, ni par les urgences qui ont pris en charge Issa au début de la pièce, ni par les différentes structures administratives auxquelles il a dû faire face dans sa quête de carte de séjour.
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3 portraits de méchants-attachants du grand écran
L’anti-héros par excellence, ces méchants joués sur grand écran n’en sont pas moins séduisants. Sont-ils aussi méchants qu’ils prétendent l’être ? Pourquoi nous fascinent-ils autant ? Comme pour les bad boys dans la vraie vie, côté ciné, on préfère les méchants, et de loin ! Petite, je me suis longtemps rangée du côté du gentil héros. Celui qui remporte haut la main la bataille contre le mal. Néanmoins, je dois l’avouer, les choses se sont gâtées en grandissant. J’ai commencé à vouer une certaine fascination pour le grand méchant décrit dans le récit cinématographique. Effet miroir sur notre part la plus sombre ou lassé du côté bien-pensant et lisse du super héros traditionnel ? Focus sur trois portraits de méchants du grand écran qui ont marqué l’histoire du cinéma ! Miranda Priestly, Le Diable s’habille en Prada Rédactrice en chef du magazine Runaway, Miranda Priestly est la caricature qu’on aime se faire de la cheffe impitoyable à la tête d’une rédaction de mode. Double personnifié de la prêtresse de la mode Anna Wintour (Vogue US), sa mère meurt pendant son accouchement. Quant à son père, il jongle entre plusieurs boulots pour clore les fins de mois difficiles. Embauchée chez Runaway France, elle monte les échelons un à un pour enfin, être transférée chez Runaways Us. Après avoir réussi à redorer l’image du magazine, elle devient “la référence mode” dans le monde entier. “Plus vous montez, plus vous êtes seul” Enfance chaotique et vie personnelle restreinte, on devine que c’est son enfance qui la forge. Débordante d’ambition, rester dans la pauvreté n’était pas une option envisageable. Elle se crée alors un personnage, celui de Miranda Priestly. Femme autoritaire, pointilleuse et visionnaire, elle ira même jusqu’à parfaire un nouvel accent snob et changer de prénom (anciennement Miriam Princhek). Inaccessible, ses employés n’osent l’approcher. Tous acquiescent à son passage et exécutent comme de parfaits petits soldats. Les deux scènes finales du film nous révèlent une Miranda humaine. En effet, celle-ci parvient à avouer à Andrea Sachs, son assistante, qu’elle se voit en elle, preuve de considération & respect. Miranda l’aperçoit ensuite, alors qu’elle est en taxi, esquisse un sourire que son assistante ne voit pas. Humaine mais enfermée dans le rôle qu’elle a choisi d’endosser, on ressent presque un peu de peine pour ce personnage au cœur de pierre. Lord Voldemort, Harry Potter Effrayée de lui petite, la scène du combat final entre lui et Harry Potter restera gravée à tout jamais dans ma mémoire... Fils d’une sorcière et d’un moldu (sans pouvoirs magiques), lorsque le père apprend que sa femme lui a administré un filtre d’amour, il se sépare de celle-ci. Sa mère, elle, meurt en donnant naissance à son fils. Plus tard, il effraie ses camarades en les traumatisant. Repéré par Dumbledore, c’est un élève brillant et sérieux de la maison Serpentard. Perdu dans sa quête identitaire, lorsqu’il apprend que son père n’est qu’un simple moldu, il en devient fou. C’est alors que la descente aux enfers commence. Tom Jedusor devient alors Lord Voldemort : “Celui dont on n’ose prononcer le nom”. En déni flagrant de sa propre identité, il n’acceptera jamais les origines moldus de son père. Il finira même par le tuer. En réponse à son problème identitaire, il créera un groupe de personnes au “sang pur”... “Sans amour, la fête est moins folle” Conçu sans amour, sa transition vers le mal est loin d’être étonnante. Et si sa mère avait survécu à l’accouchement et lui avait donné tout l’amour qu’une mère donne à son fils ? Et si son père ne l’avait pas abandonné ? La mort de sa mère à sa naissance a déclenché en lui une obsession maladive pour l’immortalité. Ce n’est pas pour rien qu’il conserve une partie de son âme dans des Horcruxes. On ne peut donc que développer une belle dose d’empathie à l’égard de ce personnage qui n’a jamais eu la chance d'être aimé... C’est d’ailleurs ce manque d’amour qui marquera la seule différence notable entre lui et Harry Potter. La sorcière Karaba, Kirikou et la sorcière Dans Kirikou et la sorcière, Kirikou a pour mission de sauver le village du sortilège lancé par Karaba La sorcière, pour se venger d’un groupe d’hommes qui lui aurait enfoncé une épine empoisonnée dans le dos. Cette épine lui confère des pouvoirs magiques qu’elle utilise pour asservir tous les hommes du village, pour vengeance. Majestueuse et puissante, Karaba vit recluse dans une case rouge avec ses fétiches. Allégorie du viol, ici l’épine représente le mal fait aux femmes. La douleur comme pour symboliser la souffrance qui ne disparaît jamais vraiment. C’est le grand-père de Kirikou, vieux sage, qui lui expliquera la raison de la haine que porte la sorcière. Elle n’est donc pas la méchante que l’on pourrait croire, mais bel et bien la victime. On peut imaginer qu’elle ait été répudiée du village pour avoir eu le courage d’en parler... Blessures durant l’enfance, traumatismes, frustrations ...Personne ne devient méchant sans raison. Comme un aimant, c’est la psychologie complexe de ces personnages qui nous attire. Alors, toujours des méchants à vos yeux ? Read the full article
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Ludwig Tieck - Sternbald Le Peintre voyageur
Ludwig Tieck - Sternbald Le Peintre voyageur: Franz Sternbalds Wirrungen de Ludwig Tieck (1773-1853), publié en 1798, est un roman de formation dont l’action se situe au début du 16e siècle, à cette époque charnière où l’Humanisme et la Renaissance, nés en Italie, se propagent au reste de l’Europe. Sternbald travaille depuis l’âge de dix ans dans l’atelier d’Albrecht Dürer. Sa vénération quasi filiale pour le maître de Nuremberg n’étanche en rien sa soif de voyages. Conformément à la coutume qui veut que les apprentis quittent leur ville ou leur pays pour perfectionner leur art à l’étranger , Sternbald n’a qu’une idée en tête : se rendre en Italie (via la Flandre et l’Alsace), s’imprégner des œuvres de la Renaissance italienne et devenir à son tour un grand peintre. Son pèlerinage vers le Sud correspond à un lent processus d’initiation et de maturation qui le conduira de sa Franconie natale à la Ville éternelle, de l’innocence à l’expérience. Chemin faisant, notre naïf héros s’instruit auprès de personnages de conditions, de milieux et d’âges divers. Ces artistes, poètes, ermites, négociants, aventuriers, compagnons de route, nobles dames ou simples filles de ferme lui servent tour à tour de passeurs, de modèles ou de repoussoirs et lui ouvrent, chacun à sa façon, des horizons nouveaux. À la quête esthétique, moteur premier du voyage, s’en ajouteront trois autres : une quête amoureuse ; une quête paternelle (car Sternbald découvre que les paysans qui l’ont élevé ne sont pas ses parents), et enfin une quête identitaire qui les complète et les englobe toutes. Assurément, le regard que porte Ludwig Tieck sur ce début du 16e siècle n’est pas celui d’un historien soucieux de vraisemblance mais celui d’un jeune écrivain influencé par les idées de son temps . Ce contemporain des frères Schlegel, des Schelling, de Novalis est certes peu connu aujourd’hui, si ce n’est pour ses contes ; il n’en demeure pas moins l’un des fondateurs du Romantisme allemand. Les charmants anachronismes de son Bildungsroman s’en font ici l’écho. Le sentiment de la nature, la beauté sublime, quasi religieuse, des paysages occupent une place prépondérante dans la quête esthétique du héros. On détecte également chez lui, tout comme chez d’autres figures d’artistes (son ami Sebastian et ainsi que les personnages de Dürer et Lukas de Leyde), une convergence entre l’amour de l’art et l’amour de la patrie qui préfigure le nationalisme cher au Romantisme naissant . Quant à l’Italie, berceau de l’Antiquité renaissante, elle apparaît surtout ici comme le pays de l’éternel printemps que chante Mignon dans le Wilhelm Meister de Goethe (1796) — un paradis terrestre où règnent librement les plaisirs et l’amour . Paradoxalement, la partie consacrée à Florence et à Rome, à la fin du Livre II, est de loin la plus brève. Le récit, pris dans un tourbillon de rebondissements toujours plus arbitraires, s’emballe, mais tourne court. Pourquoi un dénouement aussi abrupt ? La réponse est à chercher du côté de Wilhelm Heinrich Wackenroder (1773-98), le grand ami de Tieck, auteur des Épanchements d’un moine ami des Arts (1797). Nés la même année et élevés ensemble, ces « jumeaux d’élection » vivaient dans une telle complicité intellectuelle et créatrice, leurs écritures étaient à tel point imbriquées, qu’il est difficile de distinguer la part de l’un dans l’œuvre de l’autre. Or, en 1798, l’inconcevable se produisit : alors que Tieck s’apprêtait à entamer la troisième partie de son roman, Wackenroder mourut subitement de la typhoïde, à l’âge de 25 ans. Sa disparition fut un tel choc pour Tieck qu’il n’eut plus la force de reprendre son récit et abandonna son œuvre. En 1843, dans une préface à une nouvelle édition, il ébaucha rapidement les événements du Livre III qui devaient ramener Sternbald au pays natal, mais le projet ne fut jamais mis à exécution et le roman demeure à ce jour inachevé. Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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Transmission de la religion et pratiques traditionnelles
Dans mon parcours, la religion m'a été transmise par le biais de mes parents et de mon cercle social, particulièrement mes amis d'enfance partageant le même bagage religieux.
Nos pratiques religieuses étaient alors ancrées dans les traditions transmises de génération en génération, s'inspirant des cinq piliers de l'islam et des valeurs éthiques telles que le respect et la compassion envers autrui.
Cependant, notre compréhension de la religion était surtout intuitive et communautaire, dépourvue de références écrites ou de bases bibliographiques explicites francophones.
Émergence de nouveaux courants religieux
Au fil des ans, de nouveaux courants rigoristes et politico-religieux surgirent, infléchissant subtilement mais profondément notre compréhension religieuse et prônant des interprétations plus strictes et littéralistes sans que nous en ayons conscience pendant des décennies. Ces tendances, dominantes souvent rigides et exclusives, remettaient en question nos pratiques religieuses, nous enjoignant à les réviser conformément à leurs interprétations.
Conflits et crise identitaire
Confrontés à des directives strictes sur la prière et les actes quotidiens, accompagnées de textes en français souvent superficiels sur le plan spirituel, privilégiant l'apparat à la substance, cela engendra des conflits avec nos aînés, qui percevaient ces évolutions comme des déviations de nos traditions, basées sur une compréhension plus large et inclusive de la religion : C'est ce que je qualifie d'islam identitaire et idéologique, plus préoccupé par l'apparence que par la profondeur spirituelle.
Cette période a été marquée par une crise identitaire profonde, exacerbée par des tensions géopolitiques dans certains pays musulmans et une montée de la discrimination dans notre pays.
Déconnexion avec les valeurs fondamentales de l'islam
Cette atmosphère de défiance a favorisé un repli communautaire, nous éloignant des valeurs d'ouverture et de tolérance prônées par l'islam.
Ajoutons à cela que les imams enseignant dans les mosquées provenaient de pays d'origine et ne maîtrisaient pas le contexte socioculturel local, créant ainsi un décalage avec notre réalité.
Leurs prêches en arabe souvent inaccessibles pour nous, francophones rendaient la compréhension difficile, voire inexistante. C'est ce que je qualifie d'islam consulaire, plus préoccupé par les directives du pays influent que par le contexte et la préoccupations des fidèles.
Refus des dogmes rigides
Avec le temps, j'ai décliné les chemins tracés par autrui, préférant préserver mon esprit critique et poursuivre ma quête intérieure de paix et de sérénité et de préserver mon indépendance intellectuelle et spirituelle en refusant de me soumettre à des doctrines figées et restrictives.
Critique du pouvoir politico-religieux
J'ai pris conscience que le pouvoir politico-religieux, en imposant ses vues, étouffait la réflexion et l'autonomie de pensée, engendrant souvent une pratique dénuée de profondeur spirituelle conduisant à une pratique religieuse superficielle faite de mimétisme et de suivisme.
Remise en question des intermédiaires religieux
Tout était encadré, tout était entravé par une multitude de règles. Toute tentative de décrypter le Coran nécessitait l'aval des religieux, les rendant indispensables à l'accès divin. Alors que le Coran est explicite, univoque, cohérent, intemporel et universel et que Dieu n'a pas besoin d'intermédiaire.
Conscience de l'exploitation religieuse
Je réalisai également que l'islam business était florissant et que derrière le masque religieux et son pouvoir, beaucoup s'enrichissaient personnellement.
Quête spirituelle personnelle
C'est ainsi que j'optai pour l'introspection, refusant de laisser ma foi être aliénée par ceux prétendant détenir la vérité absolue. J'eus le courage de questionner, de penser par moi-même et de tracer mon propre chemin, guidé par ma conscience, l'héritage de mes aînés et l'amour.
Cette expérience m'enseigna que la spiritualité authentique transcende les dogmes et les pratiques rituelles rigides. Elle réside dans la simplicité et la sincérité du cœur, dans la quête constante de l'amour divin et dans la compassion envers toute créature. C'est dans cet esprit que je poursuis ma quête spirituelle, cherchant à vivre chaque jour avec gratitude, humilité et ouverture d'esprit.
Appel à la tolérance et à la diversité
En conclusion, cette forme exclusive d'islam politico-religieux entre en contradiction à mes yeux avec le message coranique, qui se veut universel et respectueux de toutes les croyances. Le Coran à travers le verset "nulle contrainte en religion" exprime la liberté de croire ou de ne pas croire, et encourage la tolérance religieuse qui est un principe fondamental du Coran et la diversité religieuse.
📷 𝑀𝐾 | © ☞ 𝑺𝒐𝒖𝒔-𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆
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Un jour, un livre aux Éditions Kelach.
Homo chimera
Science Fiction - Identités - Chimères.
Dans un avenir indéterminé, les humains se sont adaptés à leur environnement en devenant des chimères qui intègrent une partie de génome animal. Cette nouvelle nature les a sauvés de la destruction.
Pour un temps.
Qunan, envoyée sur la banquise pour renouer avec son humanité, est sur le point de quitter l’Arctique.
Acomo, pour oublier sa solitude, participe au concours de chant Talent Chimère.
Panaphore, pour améliorer la société chimérique et maintenir la paix, vient d’accepter un poste à responsabilité.
Trois destins. Trois quêtes identitaires qui vont se lier.
« Ils ne feront pas de nous tous des humains. »
#éditions kelach#roman#books#science fiction#chimères#identité#terrorisme#individualité#radio-crochet#lois
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N° 65
Octobre 2023 - Février 2024
Projet d’histoire: « Unspellbound »
On suit la quête identitaire d’une jeune sorcière des années ‘80s qui part à la recherche des ses pouvoirs perdus à travers un roadtrip des États-Unis avec son chat. Elle apprend à ne pas se définir qu’à ses pouvoirs et se réinvente complètement dans le style de l’époque. L'objectif était de mélanger l’univers des années ‘80s à celui du monde de la sorcellerie dans un film de passage à l’age adulte.
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Articles
🇫🇷 En français
Asexualité et partage en ligne d’une expérience minoritaire: Quêtes identitaires et sociales sur des plateformes relationnelles, Natacha Guay, 2023
Asexualité au Japon : quand la littérature en parle, Flora Roussel, 2022
🇬🇧 En anglais
/!\ Le terme "asexuality" concerne également la reproduction asexuelle de certains organismes, les résultats sont donc bien évidement à trier.
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Au cœur GUNNM : La Chair et L'Acier
Arrivée en France au milieu des années 1990 par le biais des éditions Glénat, la saga GUNNM narre la quête identitaire de Gally, héroïne tourmentée plongée dans un univers cyberpunk âpre et oppressant. Résumée bien souvent à une série d’action hyperviolente, elle est surtout un conte philosophique dans lequel son auteur, Yukito Kishiro, expose ses réflexions métaphysiques et psychanalytiques…
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