#pulp fiction brett
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sandsu03 · 13 days ago
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qt’s actively reinforcing my account again IM SO HAPPY DRAWING MORE OF THEM
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pedroam-bang · 4 months ago
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"Man, I don't even have an opinion."
Pulp Fiction (1994)
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breckstonevailskier · 1 year ago
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I think we found the owner of the Stardust Burger Shack
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Each burger also comes with a tasty beverage that you can wash it down with. 😉
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byneddiedingo · 2 years ago
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Uma Thurman and John Travolta in Pulp Fiction (Quentin Tarantino, 1994) Cast: Tim Roth, Amanda Plummer, John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis, Ving Rhames, Uma Thurman, Christopher Walken, Maria de Medeiros, Harvey Keitel, Whaley, Rosanna Arquette, Eric Stoltz. Screenplay: Quentin Tarantino, Roger Avary. Cinematography: Andrzej Sekula. Production design: David Wasco. Film editing: Sally Menke. Watching Pulp Fiction again -- I don't know how many times I've seen it but it feels like a lot -- I'm struck by how much the film is about language. In a way that's appropriate, given that it was nominated for seven Oscars but won only for the screenplay by Tarantino and Roger Avary. And certainly language comes to the fore in the way the film tramples on taboos like the f-word and the n-word, which are repeated so often that you're numbed to the expected shock. And then there's the great biblical tirade by Jules (Samuel L. Jackson), extrapolated from a passage in Ezekiel and repeated three times to make sure we get the point that Jules is some kind of prophet. And of course there's the familiar pronouncement by Vincent (John Travolta) that the French call a quarter-pounder with cheese a Royale with cheese. But throughout the film characters encounter semantic problems, as when Jules asks Brett (Frank Whaley) what country he's from. The puzzled Brett asks, "What?" thereby provoking Jules's response, "'What' ain't no country I've ever heard of. They speak English in What?" Or when Esmeralda (Angela Jones) asks Butch (Bruce Willis) what his name means, and Butch replies, "I'm American, honey. Our names don't mean shit." Or when Pumpkin (Tim Roth) calls out, "Garçon! Coffee!" and the waitress (Laura Lovelace) corrects him: "'Garçon' means boy." Pumpkin and Honey Bunny (Amanda Plummer) have even decided to give up robbing liquor stores because they're owned by "too many foreigners [who] don't speak fucking English."  For Pulp Fiction's characters language is a means of establishing dominance, as when Winston Wolfe (Harvey Keitel) refuses Vincent's request to say "please" when he's giving orders. It's also a way of establishing intimacy: When Vincent brings Mia (Uma Thurman) home after she has overdosed, she finally tells him the silly joke -- a pun on catch up/ketchup -- that she refused to tell him earlier. So maybe Pulp Fiction isn't exactly about language -- it's also about violence and God and a lot of other things -- but I don't know of many other films that are so memorable because of it.
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lignes2frappe · 4 months ago
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LE TRÈS CULTE ABÉCÉDAIRE DE « PULP FICTION »
Sorti le 26 octobre 1994 dans les salles françaises, le plus culte des films cultes fĂȘte ses 30 ans...
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A comme Amsterdam
De retour aux États-Unis depuis quelques jours Ă  peine au dĂ©but de Pulp Fiction, Vincent Vega vient de passer trois ans dans la capitale hollandaise. Pourquoi est-il parti lĂ -bas ? Et qu’a-t-il pu bien faire de ses journĂ©es Ă  part s’enfiler des Royal Cheese et picoler de la biĂšre au cinĂ©ma ?
A priori rien bien lĂ©gal si l’on en croit Paul, le barman du club de striptease tenu par Marsellus Wallace, qui le prĂ©sente comme leur « agent » sur place – « Yo! Vincent Vega's in the house! Our man in Amsterdam! ».
Une piste confirmée par Quentin Tarantino quelques années plus tard.
Envisageant un temps de se lancer dans un prĂ©quel de Reservoir Dogs et Pulp Fiction intitulĂ© The Vegas Brothers/Double V Vega dans lequel Monsieur Blonde/Victor Vega aurait fait Ă©quipe avec Vincent (ils sont frĂšres), une fois le projet abandonnĂ©, le rĂ©alisateur a rĂ©vĂ©lĂ© que dans le script ce dernier s’occupait de faire tourner un bar pour le compte de son patron
Spoiler : pas dit qu'il n’y ait pas eu du grabuge (lire plus bas).
B comme Big Kahuna Burger
La chaĂźne de restauration rapide hawaĂŻenne immortalisĂ©e dans cette scĂšne oĂč Jules tape avec enthousiasme un croc dans le burger du pauvre Brett, avant de lui cribler le corps de balles.
Tout comme les cigarettes Red Apple, la compagnie aĂ©rienne Cabo Air, les donuts Teriyaki, la tequila Benny’s World ou la pĂątĂ©e pour chiens Wolf’s Tooth, il s’agit d’une marque fictive nĂ©e de l’imagination de Quentin Tarantino.
Une recette dudit burger existe cependant bel et bien et serait Ă  base d’ananas. Est-ce pire pĂ©chĂ© que de tremper ses frites dans la mayonnaise ? Le dĂ©bat est ouvert.
C comme Chronologie
Et si Pulp Fiction se regardait de maniÚre linéaire ?
Pour qui voudrait remonter le film Ă  l’endroit, tout commence avec le monologue du capitaine Koons sur la montre en or. L’action Ă  proprement parlĂ© se dĂ©roule une trentaine d’annĂ©es plus tard et s’étale sur 48 heures.
Jules et Vincent s’en vont dĂ©zinguer une bande d’étudiants. Jules voit la lumiĂšre. Vincent shoote Marvin. Wolf arrive Ă  la rescousse. Yolanda et Ringo dĂ©cident de braquer le restaurant dans lequel Jules et Vinent prennent leur petit dĂ©jeuner en shorts et t-shirts. Nos deux larrons remettent la mallette Ă  Marsellus. Vincent raye la caisse de Butch, part s’acheter 300 dollars d’hĂ©roĂŻne et emmĂšne Mia danser. Au mĂȘme moment, Butch dĂ©joue les pronostics sur le ring en tuant son adversaire.
Le lendemain, Marsellus et Vincent s’en vont lui causer du pays. Ce dernier dĂ©zingue alors Vincent, rĂ©cupĂšre sa montre, puis sauve Marsellus d’un guet-apens dans l’arriĂšre salle de la boutique d’un prĂȘteur sur gage. Il rejoint ensuite Fabienne sur la motocyclette le chopper de Zed avant de voguer vers de nouveaux horizons.
Ou pour le dire autrement : « Pulp Fiction commence au milieu, revient en arriÚre, puis en avant de plus en plus loin dans le temps, afin de retourner et de se conclure au milieu. »
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D comme Dialogues
Si Pulp Fiction dure 2 heures 34 minutes sans que l’on regarde sa montre (et aurait pu sans problĂšmes durer deux heures de plus), l’immense mĂ©rite en revient aux dialogues. Plus encore que l’histoire, ce sont eux qui structurent et font avancer le film.
Longue conversation entre ses personnages, Pulp Fiction se savoure comme une succession de digressions sur tous ces dĂ©tails du quotidien qui n’en sont pas (les anecdotes de voyage, la pop culture, le prix des milkshakes...) dans un parler qui, bien que travaillĂ©, sonne naturel – enfin des dialogues de cinĂ©ma qui ne ressemblent pas Ă  du mauvais thĂ©Ăątre ou Ă  du faux cool de teenage movies.
Quentin Tarantino, le Céline du septiÚme art ?
E comme Ezekiel 25:17
« La marche des vertueux est semĂ©e d'obstacles/Qui sont les entreprises Ă©goĂŻstes/Que fait sans fin surgir l'Ɠuvre du malin
 », vous connaissez la suite.
Sauf que la tirade rĂ©citĂ©e in extenso par Jules avant de faire parler la poudre ne correspond que trĂšs vaguement au 17e verset du 25e chapitre du Livre d'ÉzĂ©chiel (bizarrement traduit par « verset 10 » en français).
Jugez plutĂŽt : « Parce que les Philistins se sont livrĂ©s Ă  la vengeance, et qu’ils se sont vengĂ©s Ă  outrance, le mĂ©pris dans l’ñme, pour exterminer, haine Ă©ternelle. À cause de cela, je vais Ă©tendre ma main contre les Philistins. J’écraserai les CrĂ©tois et dĂ©truirai le reste qui habite le rivage de la mer et j’exercerai sur eux de grandes vengeances, les chĂątiant avec fureur. Et ils sauront que je suis l’Éternel quand je leur ferai sentir ma vengeance. »
Cette rĂ©Ă©criture n’est cependant pas due Ă  Tarantino, elle est « empruntĂ©e » au film KaratĂ© Kiba sorti en 1973 avec Sonny Chiba dans le rĂŽle principal (Hattori Hanzo dans Kill Bill).
F comme Fiction Pulpeuse
InstallĂ© Ă  Amsterdam oĂč, grĂące Ă  l’argent de Resevoir Dogs, il peut d’adonner sans relĂąche Ă  l’écriture pendant trois mois, Quentin Tarantino souhaite dans un premier temps porter sur grand Ă©cran une trilogie de films de gangsters.
InspirĂ© par les pulps, « ces publications macabres imprimĂ©es sur un papier bon marchĂ© » trĂšs populaires au dĂ©but du 20e siĂšcle, l’idĂ©e lui vient ensuite de ramasser le tout dans un seul script.
« Je voulais faire ce que font les romanciers mais pas les réalisateurs : raconter trois histoires distinctes avec des personnages qui vont et viennent dans chacune d'entre elles, mais dont l'importance diffÚre selon l'histoire ».
Et c’est ainsi qu’est nĂ© Pulp Fiction, cette relecture des trames de films noirs les plus Ă©culĂ©es (le casse qui tourne mal, la liaison entre la femme du boss et son homme de main, le combat de boxe truquĂ©...) devenue Ă  sa maniĂšre le film noir ultime.
Notez qu’outre le titre qui rĂ©fĂ©rence directement ladite littĂ©rature pulp, l’affiche reprend le code couleur dĂ©lavĂ© de ses couvertures, tandis qu’Uma Thurman a la main posĂ©e sur l’un de ses fleurons, Harlot In Her Heart! de Norman Bligh (1950). Dans le film, Vincent est Ă©galement vu rĂ©guliĂšrement bouquiner Modesty Blaise de Peter O'Donnell (1965), les aventures d’une espionne britannique au passĂ© trouble.
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G comme Générique
Quentin Tarantino a-t-il oui ou non écrit seul le scénario de Pulp Fiction ?
Si les premiĂšres secondes du gĂ©nĂ©rique d’ouverture promettent « Un film de Quentin Tarantino », quand la musique passe de Dick Dale Ă  Kool and the Gang, ce sont des « Histoires de Quentin Tarantino et Roger Avary » qui sont annoncĂ©es.
Pote de QT avec qui il bossait Ă  l’époque des vaches maigres dans le magasin de location de cassettes Video Archives, Roger Avary aurait plus ou moins Ă©crit le sketch sur la montre. DĂ©sireux d’appuyer la rĂ©putation de petit prodige de Tarantino en le prĂ©sentant comme seul aux commandes de Pulp Fiction, Miramax lui offre de renoncer Ă  tout cocrĂ©dit en Ă©change d’un chĂšque. Ce qu’Avary refuse.
Un compromis est finalement trouvĂ© pour que la mention « Écrit et rĂ©alisĂ© par Quentin Tarantino » apparaisse dans le gĂ©nĂ©rique de fin et puisse ĂȘtre utilisĂ©e dans la campagne promo.
Ce deal un peu bancal provoque une brouille entre les deux amis, Tarantino « omettant » de remercier Avary aux Golden Globe aprĂšs avoir reçu le prix du meilleur scĂ©nario. VexĂ©, quand les deux hommes remportent l’Oscar du meilleur scĂ©nario, Avary, qui est cette fois crĂ©ditĂ© comme coscĂ©nariste (oui, c’est compliquĂ©), se venge en payant « 500 dollars » le camĂ©raman chargĂ© de filmer Tarantino lors de la retransmission tĂ©lĂ© pour qu’il le coupe Ă  l’image Ă  l’annonce de son nom – ce qu’il a fait.
Une fois montĂ© sur scĂšne, au lieu de se fendre d’un discours, Avary s’éclipse au plus vite, prĂ©textant « devoir aller p*sser ».
H comme Hitler
Chez Quentin Tarantino, deux univers distincts s’entremĂȘlent : l’univers rĂ©el et l’univers cinĂ©matographique.
Ou pour citer le Christ : « L’univers rĂ©el est celui dans lequel les personnages de la vraie vie Ă©voluent (ceux de Reservoir Dogs, ceux de Pulp Fiction
). L’univers cinĂ©matographique est un univers spĂ©cial composĂ© de films, comme Kill Bill ou Une nuit en enfer. Ainsi quand les personnages de Reservoir Dogs ou de Pulp Fiction vont au cinĂ©ma, ils vont voir Kill Bill ou Une Nuit en enfer. »
Pour la faire courte (pour la version longue, c’est ici), sachez que tous les films de l’univers rĂ©el s’imbriquent.
Pulp Fiction est connectĂ© Ă  Reservoir Dogs via les frĂšres Vega. Reservoir Dogs est connectĂ© Ă  True Romance via la rĂ©fĂ©rence faite au personnage d’Alabama (Patricia Arquette). True Romance est connectĂ© Ă  Inglorious Basterds via les liens de parentĂ© du producteur Lee Donowitz avec « l’Ours juif » Donny Donowitz, et ceux du colocataire stoner Floyd Raine avec le Lieutenant Aldo Raine (tous deux interprĂ©tĂ©s par Brad Pitt).
Et oui, Pulp Fiction se dĂ©roule dans un monde oĂč le dictateur nazi est mort mitraillĂ© et brĂ»lĂ© dans un cinĂ©ma parisien.
I comme Impact de balles
Dans la derniĂšre scĂšne de Reservoir Dogs, celle oĂč Joe, Eddie-le-gentil (Chris Penn) et M. White (Harvey Keitel) s’entretuent aprĂšs avoir chacun dĂ©gainĂ© leurs armes, Eddie ne se fait en rĂ©alitĂ© pas tirer dessus.
« Harvey Keitel devait d’abord viser Lawrence Tierney, puis moi, puis se faire descendre. Mais son explosif s’est dĂ©clenchĂ© directement avec avoir tirĂ© sur Lawrence, et il est parti vers le bas » a rĂ©vĂ©lĂ© Chris Penn quelques annĂ©es plus tard.
PlutĂŽt que de corriger cette « erreur », Quentin Tarantino a prĂ©fĂ©rĂ© laisser les choses telles quelles afin de laisser libre cours aux spĂ©culations – « Tu sais quoi ? Ce sera la controverse du film, ça fera parler. »
Libre donc Ă  chacun de penser que si le mur de l’appartement de Brett est trouĂ© avant mĂȘme que Jules et Vincent ne se soient fait canarder par Jerry Seinfeld, il ne s’agit peut-ĂȘtre pas d’une faute de raccord, mais d’une volontĂ© de sa part d’alimenter les conversations.
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J comme Jack Rabbit Slim
Non, Vincent et Mia n’ont pas remportĂ© le concours de twist du restaurant le plus fifties de Los Angeles. MalgrĂ© leur emballante prestation, s’ils sont aperçus rentrant chez eux le trophĂ©e sous le bras, c’est parce qu’ils l’ont volĂ©.
Plus tard dans le film, lorsque Butch revient dans son appartement, l’information peut ĂȘtre entendue dans un flash info en fond sonore.
À cinq dollars le milkshake, nos deux filous n’allaient quand mĂȘme pas repartir les mains vides.
K comme Ketchup
Joie du doublage, la blague que Mia raconte Ă  la fin de la soirĂ©e n'est pas la mĂȘme en français et en anglais. LĂ  oĂč dans la langue de Shakespeare, Vincent a droit Ă  jeu de mot intraduisible sur l'homophonie entre le mot « ketchup » et l'expression « catch up » (« dĂ©pĂȘche toi »), la VF est partie dans une toute autre direction.
« Trois tomates se baladent dans l'avenue. Papa tomate, Maman tomate. Bébé tomate traßne, regarde les belles nanas. Papa tomate se met en rage, lui balance une claque et lui dit : 'Qu'est ce que t'as ? T'es tout rouge !'. »
L'effet comique repose sur le fait que BĂ©bĂ© tomate est une tomate et qu’il st rouge quoi qu'il arrive. ProblĂšme, une tomate au tout premier stade de maturitĂ© n'est pas rouge, mais verte blanchĂątre.
Du coup, soit BĂ©bĂ© tomate est rouge et ce n’est plus un bĂ©bĂ© (Papa tomate n’a donc pas Ă  le corriger), soit BĂ©bĂ© tomate est vraiment un bĂ©bĂ©, et qu'il passe du vert au rouge devant les belles nanas n’a rien de drĂŽle (car tout Ă  fait normal).
Bon aprĂšs, pas de quoi considĂ©rer que regarder Pulp Fiction en français constitue le huitiĂšme pĂ©chĂ© capital. LĂ  oĂč sur le papier restituer le flow d'un film oĂč l'on cause tant tenait de la mission impossible, les comĂ©diens de doublage s'en sont tirĂ©s avec les honneurs – Thierry Desroses en tĂȘte, la voix de Samuel L. Jackson, dont c'Ă©tait le tout premier rĂŽle !
L comme Louise Brook
DĂ©sormais grand classique d’Halloween, le look « Reservoir Dog au fĂ©minin » de Mia (chemisier blanc Ă  boutons de manchette, pantalon noir 7/8 et ballerines Chanel dorĂ©es) ne serait pas sans son fameux carrĂ© Ă  frange qui a fait tant d’émules (Natalie Portman dans LĂ©on, Audrey Tautou dans AmĂ©lie Poulain, Rinko Kikuchi dans Pacific Rim...).
Uma Thurman n’est toutefois pas la premiĂšre actrice Ă  avoir popularisĂ© cette coupe. Loin de lĂ . L’honneur revient Ă  Louise Brook qui, en 1929, l’arborait dans le film Loulou oĂč elle incarnait une jeune femme libĂ©rĂ©e et hĂ©doniste.
Symbole d’émancipation, ce « casque noir » aux airs androgynes traverse depuis les Ă©poques (Anna Karina dans Vivre sa vie de Jean-Luc Godard en 1962, Liza Minnelli dans Cabaret en 1972, Bella Hadid...).
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M comme Massage de pieds
PassĂ© le casting exclusivement masculin de Reservoir Dogs, Quentin Tarantino s’est offert avec Pulp Fiction une scĂšne coming out dans laquelle Vincent soutient que « glisser la langue dans le sanctuaire des sanctuaires » et masser les pieds d’une femme relĂšve du mĂȘme ordre.
Tout reposerait sur une tension sexuelle qui ne dit pas son nom (« Personne ne dit rien, mais tu le sais. Et elle aussi, elle le sait. ») – raison pour laquelle, selon lui, le pauvre Tony Rocky Horror qui se serait aventurĂ© Ă  masser les attributs de Mia ne s’est pas fait balancer sans raison d’une fenĂȘtre au troisiĂšme Ă©tage par les hommes de son mari.
Absolument pas anodine, cette scĂšne annonce une figure majeure de sa filmographie : le plan resserrĂ© sur les pieds nus de ses actrices. Uma Thurman, Bridget Fonda, Rosario Dawson, Diane Kruger, Margot Robbie ou encore Margaret Qualley (pourtant « mortifiĂ©e » Ă  l’idĂ©e de montrer ses pieds) y ont toutes eu droit, qu’importe que cela serve l’intrigue ou non.
Totalement dĂ©complexĂ© sur le sujet, dans Une Nuit en enfer, Tarantino est allĂ© jusqu’à s’écrire une scĂšne oĂč Salma Hayek/Santanico Pandemonium lui enfonce son vernis dans la bouche.
N comme Nouvelles générations
N’en dĂ©plaise aux mecs qui en 1994 Ă©taient plus cools que Fonzie mais qui en 2024 le sont beaucoup moins, Pulp Fiction n’est plus le totem qu’il a Ă©tĂ©.
JugĂ© « surcoté » par une partie de la gĂ©nĂ©ration Snapchat/TikTok, il serait, selon leurs dires, trop lent, trop long, trop bavard. Film sans sujet (« Bordel, mais de quoi ça parle ? »), voire film hors sujet (« Les histoires sont mal reliĂ©es entre elles. En sortant du film, on ne se souvient mĂȘme pas du sort des personnages Ă  la fin »), il cacherait sa vacuitĂ© derriĂšre des effets de manche vus mille fois depuis trente ans.
Ovni rock’n’roll et irrĂ©vĂ©rencieux Ă  sa sortie, Ă  force d’unanimitĂ©, Pulp Fiction sera-t-il un jour Ă  ranger aux cĂŽtĂ©s de ces chefs-d’Ɠuvre poussiĂ©reux que plus personne ne regarde ?
O comme Overdose
Lorsque que, quelques annĂ©es avant Pulp Fiction, Quentin Tarantino a prĂ©sentĂ© le scĂ©nario de Reservoir Dogs Ă  Harvey Keitel, l’acteur, surpris par son degrĂ© d’authenticitĂ© et de dĂ©tails, lui demande « s’il a grandi entourĂ© de racailles et de truands ?? ». Candide, QT lui rĂ©torqua qu’il a « juste matĂ© un paquet de films ».
EncyclopĂ©die du cinĂ©ma, Tarantino vit dans la fiction. Ses films rĂ©fĂ©rencent d’autres films, pas le rĂ©el.
Exemple avec l’une des scĂšnes phare de Pulp Fiction, celle oĂč Vincent plante une aiguille en plein dans le sternum de Mia pour la faire revenir d’entre les morts, qui n’est que vaguement crĂ©dible.
DĂ©jĂ , parce que sniffer de l’hĂ©roĂŻne est paradoxalement « moins dangereux » que de sniffer de la cocaĂŻne – la poudre se dilue dans le systĂšme digestif, ce qui ralentit fortement son absorption par l’organisme, diminuant les risques d’overdose.
Ensuite, parce que l’adrĂ©naline n’est pas la substance adĂ©quate pour renverser les effets d'une surdose d'opioĂŻdes – au cas oĂč, prĂ©fĂ©rez lui la naloxone.
Enfin, parce que toute l’idĂ©e de la sĂ©quence n’est pas venue Ă  Tarantino en feuilletant un prĂ©cis de mĂ©decine, mais en discutant avec l’équipe des Aventures du baron de MĂŒnchhausen (le film de Terry Gilliam dans lequel Uma Thurman se montre nue en VĂ©nus de Botticelli) : « Ils m’avaient racontĂ© l’histoire d’un tigre sur un tournage en Espagne Ă  qui ils avaient donnĂ© trop de sĂ©datifs pour qu’il reste calme. Ils avaient dĂ» lui injecter de l’adrĂ©naline pour qu’il se rĂ©veille. »
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P comme Palme d’Or
Lorsque le 23 mai 1994, Clint Eastwood, prĂ©sident du jury de la 47e Ă©dition du festival de Cannes, annonce la victoire de Pulp Fiction, un vent de surprise s’empare l’assistance : Quentin Tarantino, 32 ans, vient de faire la nique aux pointures internationales Krzysztof Kieslowski (Rouge), Nanni Moretti (Journal intime), Nikita Mikhalkov (Soleil trompeur), Zhang Yimou (Vivre !) et Atom Egoyan (Exotica) !
Si pour Eastwood la dĂ©cision serait allĂ©e de soi (« C'Ă©tait un film excitant et rafraĂźchissant. Quand les jurĂ©s se sont retrouvĂ©s pour dĂ©cider, tout le monde Ă©tait unanime pour dire que c'Ă©tait le meilleur film. »), Catherine Deneuve, vice-prĂ©sidente du jury, tempĂ©rera cette belle version des annĂ©es plus tard (« Clint Eastwood Ă©tait trĂšs protĂ©gĂ© par son staff de la Warner, donc souvent coupĂ© du reste du jury. On ne se voyait pas assez, et nous avons sans doute dĂ©libĂ©rĂ© trop vite. [
] Que voulez-vous rĂ©pondre Ă  des Anglo-Saxons que Journal intime ennuie profondĂ©ment ? »).
Plus diplomate, dans ses mĂ©moires, le prĂ©sident du festival Gille Jacob regrettera Ă  demi-mots que le grand favori Kieslowski soit reparti les mains vides : « Entre la Russie impĂ©riale aux parfums nostalgiques et l’art du feuilleton populaire Ă  la violence speedĂ©e, Clint avait pariĂ© sur l’avenir et pesĂ© de tout son poids en faveur du feuilleton. »
Q comme « Qu’y a-t-il dans cette foutue mallette ? »
Objet de toutes les convoitises, le contenu de l’attachĂ©-case de Marsellus Wallace demeure un mystĂšre.
Plusieurs thĂ©ories ont donc vu le jour : il s’agirait de l’ñme malĂ©fique de son propriĂ©taire qui aurait fuitĂ© (d’oĂč son pansement derriĂšre la tĂȘte, d’oĂč le 666 comme code d’ouverture), des diamants de Reservoir Dogs (aperçu en serveur grimĂ© en Buddy Holly au Jack Rabbit Slim, M. Pink/Steve Buscemi a-t-il depuis refait sa vie incognito ?) ou du costume dorĂ© d'Elvis Presley portĂ© par Val Kilmer dans True Romance.
Ou alors, elle contient tout bĂȘtement deux piles et une ampoule.
R comme RĂ©demption
Pour Samuel L. Jackson, ce serait la morale de Pulp Fiction.
« Les gens qui mĂ©ritent d’ĂȘtre sauvĂ©s le sont. Pumkin et Honey Bunny, sont Ă©pargnĂ©s. Ils ont une seconde chance. Uma passe tout prĂšs de la mort. Elle ne meurt pas. Butch aussi a une seconde chance. MĂȘme Marsellus Wallace y a droit. »
Si l’analyse est corroborĂ©e par l’arc de son personnage, ainsi que par Tarantino en personne (« C’est explicite tout au long du film »), elle ne saute cependant pas franchement aux yeux.
Ce serait mĂȘme plutĂŽt l’inverse Ă  en lire La Philosophie du film noir de Mark T. Conard, pour qui, Pulp Fiction se veut une parabole sur le nihilisme de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine.
« Le vide existentiel qui habite les personnages procĂšde de l’absence de structures autres que celles qui Ă©tablissent un rapport basĂ© sur la force. Incapables de produire un jugement autre que celui dictĂ©e par cette valeur, cette derniĂšre est le seul critĂšre qui guide leurs vies. »
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S comme SĂ©rie B
DĂ©flagration sans nom Ă  sa sortie, Ă  la maniĂšre d’un Star Wars ou d’un Matrix, Pulp Fiction a initiĂ© une rĂ©volution comme on en voit une tous les dix ans en donnant ses lettres de noblesse Ă  la culture bis.
Méprisée depuis toujours, cette derniÚre trouve alors en Tarantino son héraut... pour le meilleur et pour le pire.
Confondu un peu trop rapidement avec du gĂ©nie (le critique Jean-Michel Frodon dĂ©plorait Ă  l’époque « qu’une dĂ©sinvolture quelque peu arrogante, faite d'une accumulation de bons mots, de vedettes et de scĂšnes-choc, passe pour le fin du fin de la mise en scĂšne »), son talent pour le recyclage est en effet de celui qui horizontalise tout. De celui qui met sur un pied d’égalitĂ© l’essentiel et l’accessoire. De celui qui permet aux cinĂ©phages de se croire cinĂ©philes. De celui qui transforme toujours un peu plus le septiĂšme art en produit de consommation courante.
Au-delà de ses qualités intrinsÚques, Pulp Fiction marque le point de départ de cette pop culturisation à grande échelle de la culture.
Marvel, Netflix et les youtoubeurs cinoche lui doivent beaucoup.
T comme Tarantinesque
Victime de son succĂšs, le back-to-back Reservoir Dogs/Pulp Fiction a trĂšs vite engendrĂ© une vague de copiĂ©s/collĂ©s telle qu’est nĂ© l’adjectif « tarantinesque » (« tarantinoesque » en VO).
Pas gĂȘnĂ© pour un sous que « pendant cinq ans, tous les films de gangsters mĂ©langent ironie, discussions sur les sĂ©ries tĂ©lĂ© et musique en toile de fond », Quentin Tanrantino considĂšre au contraire que tous ses imitateurs « rendent par comparaison ses films meilleurs ».
À sa dĂ©charge, Ă  quelques exceptions prĂšs (Arnaques, Crimes et Botanique de Guy Ritchie, DerniĂšres Heures Ă  Denver avec Andy Garcia, Get Shorty avec John Travolta, Freeway avec Reese Whiterspoon...), tous sont tombĂ©s dans l’oubli.
« Tarantinesque » est en revanche rentrĂ© dans le trĂšs prestigieux dictionnaire d’Oxford en 2018. Il caractĂ©rise « des films qui ressemblent aux films de Quentin Tarantino », « des films oĂč la violence est stylisĂ©e, oĂč le ton est satirique, oĂč les histoires sont non linĂ©aires, oĂč les rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques pullulent et oĂč les dialogues sont aiguisĂ©s ».
U comme Univers parallĂšles
Et si Pulp Fiction était un multivers à lui tout seul ?
LĂ  oĂč le spectateur lambda est en droit de s’étonner que chaque trame repose sur des Ă©vĂšnements qui n’ont qu’une chance infime de se produire (les coups de feu qui n’atteignent pas Jules et Vincent, Butch qui oublie sa montre, Mia qui se trompe de sachet, Marsellus qui se fait dĂ©florer dans une cave
), les plus avertis ont remarqué qu’avant chacun desdits Ă©vĂšnements, l’action qui le prĂ©cĂšde est lĂ©gĂšrement altĂ©rĂ©e (la phrase prononcĂ©e par Yolanda au dĂ©but et la fin du film n’est pas identique, le nombre de balles restant dans le barillet de Jules varie...).
De lĂ  Ă  penser que chaque chapitre prend place dans une rĂ©alitĂ© alternative et que Pulp Fiction se veut une rĂ©flexion sur les mĂ©andres du destin, il n’y a qu’un pas.
V comme Vincent Vega
Le compÚre de Jules est-il le tueur à gage le plus incompétent de Los Angeles ?
Clairement pas le canard le plus futĂ© de la mare, camĂ© Ă  l’hĂ©roĂŻne, il foire dans les grandes largeurs toutes les tĂąches qui lui sont confiĂ©es.
Il oublie d’inspecter la piĂšce juste derriĂšre lui dans l’appartement tandis qu’un type armĂ© jusqu’aux dents s’y planque (sans « intervention divine » Jules et lui ne seraient plus). Il tire accidentellement une balle en plein dans la tronche de ce pauvre Marvin (le b.a.-ba du maniement d’arme Ă  feu veut que l’on ne pointe jamais quelqu’un, et encore moins avec le doigt sur la dĂ©tente). Il cherche inutilement des noises Ă  Winston Wolfe pourtant venu le dĂ©pĂȘtrer en urgence.
Ça, plus le temps fou qu’il passe aux toilettes, source de drames en cascade (Ringo et Yolanda qui braquent le restaurant, Mia qui fait une overdose, Bruce Willis qui se saisit du Mac-10 laissĂ© sans surveillance).
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W comme Winston Wolfe
Deux ex machina, il surgit de nulle part (et en smoking) lors de la Bonnie Situation, pique la vedette Ă  tout le reste du casting dix minutes durant, avant de repartir aussi sec on ne sait oĂč (et avec une fille Ă  son bras).
Qui est-il ? D’oĂč vient-il ? Comment a-t-il appris Ă  nettoyer des banquettes de voiture tĂąchĂ©es d’éclats de cervelle ? Les rĂ©ponses ce sera pour une autre fois, tout juste aura-t-on le loisir d’apprĂ©cier que personne au monde n’a l’air plus calme et plus dĂ©terminĂ© que lui tasse de cafĂ© en main.
En mĂȘme temps, qu’attendre d’autre d’un type qui « pense vite », « parle vite » et qui se fait surnommer sans une once d’ironie « Le Loup » ?
X comme Miramax
Pulp Fiction a coutĂ© 8,5 millions de dollars, a Ă©tĂ© tournĂ© « comme s’il coutait 25 millions de dollars » dixit Tarantino, et a rapportĂ© 214 millions de dollars rien qu’en salle.
« Film indĂ©pendant le plus rentable de l’histoire », il a relancĂ© la carriĂšre de John Travolta, donnĂ© un second souffle Ă  celle de Bruce Willis, et propulsĂ© Samuel L. Jackson et Uma Thurman au rang de stars.
Son succĂšs a aussi et surtout ouvert la voie aux frĂšres Harvey et Bob Weinstein (oui, le Harvey Weisntein prĂ©dateur et violeur aujourd’hui en prison) pour Ă©crire l’une des plus belles pages de l’histoire Hollywood.
FondĂ© en 1979 dans le but de financer les films que les grands studios refusent de financer, Miramax venait en effet de passer Ă  deux doigts de la banqueroute. RachetĂ© par Disney un an plus tĂŽt, Pulp Fiction l’a affranchi de la tutelle de la firme aux grandes oreilles.
Cette liberté artistique a ainsi permis aux deux frÚres de régner sur les années 90 avec des films plébiscités tant par le public que par la critique (Clercks, Le Patient anglais, Will Hunting, Scream, Shakespeare in Love, Fahrenheit 9/11
).
Vantard, Tarantino a longtemps claironnĂ© : « C’est moi qui ai bĂąti Miramax, je suis leur Mickey Mouse. »
Y comme You Can Never Tell
La chanson de Chuck Berry sur laquelle se trémoussent Mia et Vincent.
Gros hit en 1964, elle conte sur un air de piano l’histoire de deux adolescents qui se marient, deviennent des « monsieur et madame » (en français dans le texte), et pour qui la vie se dĂ©roule de la façon la plus douce qui soit (ils achĂštent un petit meublĂ©, conduisent une dĂ©capotable rouge et collectionnent les disques de rock).
DĂ©tail beaucoup moins feel good : Chuck Berry a Ă©crit et composĂ© You Can Never Tell alors qu’il purgeait une peine de 20 mois de prison pour corruption de mineure – il avait tentĂ© de ramener de Mexico une fille de 14 ans dans sa voiture pour la faire travailler dans son club de Saint-Louis.
RapportĂ© au thĂšme, difficile de sĂ©parer l’Ɠuvre de l’artiste.
Z comme Zed
Dans Pulp Fiction, dire de la police qu'elle se fait discrĂšte est un euphĂ©misme : Vincent et Jules vident tranquillement leurs chargeurs dans une rĂ©sidence sans que personne ne s'en Ă©meuve, Marvin se fait exploser la cervelle en plein jour Ă  l'arriĂšre d’une voiture, il est possible de prendre le temps de disserter sur la Bible en plein braquage, etc.
Seule exception, Zed, le flic sodomite qui initie Marsellus aux plaisirs du coffre sans trop se soucier de son consentement.
Du genre rancunier, une fois ce dernier remis de ses Ă©motions, il balance LA rĂ©plique que tout le monde a appris par cƓur au moins une fois dans sa vie.
« Maintenant quoi ? Je m’en vais te le dire moi quoi ! J’appelle deux experts complĂštement dĂ©foncĂ©s au crack qui vont travailler nos deux copains. Avec une paire de pinces, un chalumeau et un fer Ă  souder. Est-ce que tu m’as entendu ! EspĂšce de porc ! Je suis trĂšs loin d’en avoir fini avec toi ! Je vais te la jouer Ă  la flamme bien moyenĂągeuse ! »
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Septembre 2024
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mannytoodope · 2 years ago
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Jules:You know what they call a Quarter Pounder with Cheese in France? Brett: No. Jules: Tell them, Vincent Vincent: Royale with Cheese. Jules: Royale with Cheese. Know why they call it that? Brett: Uh, because of the metric system? Jules: Check out the big brain on Brett! You're a smart  little guy That's right. The metric system. Jules: What's in this? Brett: Sprite. Jules: Sprite, good. Do you mind if I have some of your tasty beverage to wash this down? Brett: Go right ahead. Jules: Ah. That hit the spot.
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tarpiteyes · 3 years ago
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the-world-we-know · 2 years ago
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Jules Confronts Brett in Pulp Fiction
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laughincryintumblinmumblin · 4 years ago
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Ok so I know this doesn’t have much to do with Dead Poets Society, but I think that I need to speak my mind. FRANK 👏 WHALEY 👏 DESERVES 👏 MORE 👏 RECOGNITION👏. For those of you who don’t know who this god is, he is an actor that has been in many movies. But is never talked about. You might know him from Swing Kids for his role of Arvid. Or in Pulp Fiction for playing that guy who says “what” a lot before getting shot by Jules. Brett is his character’s name. The reason why I’m saying this is because he is SO GOOD at acting. He made his roles look really authentic.
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filmhabits · 5 years ago
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Pulp Fiction - Alternative Poster
Art by Brett Kessinger || IG
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annushorribilis · 6 years ago
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elarapictures: CHECK OUT THE BIG BRAIN ON BRETT
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sandsu03 · 14 days ago
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doodles
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odinsblog · 6 years ago
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source: https://www.instagram.com/p/BoQ3RYIFEGB/?utm_source=ig_embed
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blaqcoffeeandcigarettes · 6 years ago
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I wish Samuel L. Jackson could officiate all major proceedings in politics. At least we wouldn't have had to listen to all that bullshit without someone who was willing to call bullshit
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bobolyo · 6 years ago
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Brett Kavanaugh interviewed by Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) - hilarious
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uomo-accattivante · 6 years ago
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Il materiale di origine: @elarapictures (Instagram) / “CHECK OUT THE BIG BRAIN ON BRETT”
This is friggin’ brilliant.
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