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GOSTBUSTER ICE EMPIRE
Ghostbusters : Ice Empire – Une Épopée Éblouissante entre Nostalgie et Modernité ❄️👻 Salut à tous les cinéphiles et amoureux de l’aventure ! Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir de partager avec vous mes impressions sur le dernier film disponible sur les plateformes de diffusion et autres: Ghostbusters Ice Empire. En tant qu’étudiant en journalisme ( oui je n’en vous avais pas annoncé celle là…
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saga: Soumission & Domination 361
Espagne 2015-3 : Jaime recrutement
Jaime
Donc Jaime a 18ans et rentre en 1ère année de fac de science. C'est un volleyeur (ça s'est vu sur la plage). 1m85, 80Kg de muscles sous une peau imberbe, bronzée et débarrassée de ses quelques poils hors pubis, noir de cheveux, monté 20 x 5 à 5,2 circoncis. Homo depuis sa première expérience sexuelle avec un de ses potes de sport, il a fait son coming-out et sort d'une histoire de près d'un an avec un mec de 20 ans. Il est actif et passif. Son père est médecin et sa mère l'assiste, mais dans le contexte économique actuel et 3 frères et soeurs plus petits, il cherche à participer au financement de ses études et c'est pour ça qui va faire le serveur au mois d'août.
Ernesto déballe son argumentaire. C'est la première fois que je l'entends. Il est bon dans l'exercice. Jaime n'est pas choqué par la proposition. Il faut dire qu'Ernesto amène comme un privilège le fait d'entendre celle-ci. D'ailleurs Jaime est flatté que ce soit lui et pas les autres qu'on ait choisi en premier.
J'insiste sur le côté " sécurité " du travail, suivi médical, pratiques SSR, clients conscient du " haut de gamme " de notre offre de service. Sans minimiser la partie sexuelle des prestations, Ernesto précise qu'il faut aussi être bon dans l'Escort proprement dit.
Là, notre futur collaborateur s'inquiète de son dressing. Peur balayée quand on lui dit que les vêtements spécifiques (costumes, smoking...) sont compris dans le contrat.
Le dernier détail qui pourrait clocher c'est la taille de bites à " héberger " dans son cul. Le XXL n'est pas naturel à tout un chacun.
Quand je l'ai sodomisé, j'étais confortable, mais bien serré aussi. Rires de l'intéressé, le mec qu'il vient de quitter était équipé d'un sexe de 20 x 6.5 et avec lui il n'était que passif.
J'en profite pour dire que nous gérerons la partie professionnelle de sa vie mais pas la partie privée. Le seul truc est de ne pas prendre de risque concernant sa santé, question de respect pour les clients.
Ernesto bat le fer tant qu'il est chaud et je comprends pourquoi quand il nous dit qu'un de nos clients n'est pas " couvert " pour ses vacances le mois prochain. Contrat type de 3 semaines, voyage compris, 1 semaine d'affaires dans la capitale et 2 semaines sur la côte d'azur, le tout pour un salaire net 40 fois supérieur à celui de serveur estival.
Il a un peu de mal à digérer l'information. J'appelle Romain qui lui confirme que c'est du réel. Lui aussi va taffer le mois prochain et qu'entre sa mise aux enchères, ses prestations hebdomadaires et le " travail " d'été, il se fera cette première année plus qu'un cadre supérieur moyen.
Je n'avais pas pensé que ce serait aussi sa première prestation dans la société. J'en parle à Ernesto qui avait lui aussi zappé le truc. Il corrige aussitôt la proposition et l'assure pouvoir obtenir plutôt du 80 à 100 fois. Il est scié.
Ernesto lui propose d'aller le lendemain à Barcelone à son bureau. Il accepte et nous retournons avec les autres. Ses potes essayent de lui tirer les vers du nez pour savoir ce qui nous avait retenu tous les trois, mais il se tait.
21h, nous dînons tous ensemble, nos visiteurs ayant accepté l'invitation. Nous aidons Paco pour le service. C'est surtout Jésus qui fait les aller et retour avec la cuisine. Allez savoir pourquoi ! Le rosé glacé est de mise et sans nous en apercevoir, nous sommes tous un peu " partis " à la fin du repas.
Jaime me prend à part et me demande si je veux qu'il plante son cul sur la mégabite de Paco pour nous montrer ses capacités. Je lui roule une pelle. Il est gentil le gamin. Je lui dis que je lui fais confiance et que s'il prend ses quartiers à la villa, ça arrivera bien assez tôt. Il me serre dans ses bras et me dit qu'il a trop de chance cette année. Il a eu son " Bac ", il a largué son mec et nous arrivons avec la solution à ses problèmes de financement. Il va même économiser le camping. Quand il me dit cela, il éclate de rire et me dit qu'il vient de se rendre compte que c'est rien maintenant. Et puis ses deux amis ont besoin de son cofinancement de l'emplacement de leur tente.
La soirée se prolonge. Entre cafés, papotages, caresses diverses mais encore softs et passages dans l'eau pour nous rafraichir, la nuit s'avance et nos amis acceptent de rester. Traverser une partie de la ville à moitié bourr��, pour rejoindre les matelas durs de leur tente... Ça convient bien aux habitants de la villa qui espéraient bien une deuxième partie de sexe.
Je me fais les hollandais. Culs blanc mais fougue toute méditerranéenne. En alternance avec PH et Ernesto, nous saturons leurs trous de nos coups de bites impérieux. Quand nous les laissons pour tester d'autres " abris ", ils sont pris en charge par Ludovic et Hervé. Pas de temps morts !
Alors que je cherche un plan, j'entends Jaime qui m'appelle. En levrette devant Paco, il se fait ramoner le conduit par ses 23cm épais. Au moins on ne pourra pas dire qu'il n'a pas de suite dans les idées. Je m'approche roule un patin rapide à Paco avant de lui demander ses impressions. Je n'arrive à lui tirer qu'un " bon, trop bon". Je m'aplatis, retrouve les lèvres et la langue de ma dernière conquête. Il arrive à me glisser un " t'as vu, je peux prendre lourd " entre deux brassages de langues. Je me coule entre ses bras et kpote sa bite que le limage de sa rondelle ne semble pas faire débander. Je me retourne et, sur le dos cette fois, je recule jusqu'à ce qu'il me plante. Dans cette position, on peut se rouler un patin tout en menant nos petites affaires et Paco aussi. Ce dernier devine que j'ai un peu de mal à garder mes reins suspendus sous Jaime. Il nous propose de migrer vers la table basse proche. C'est mieux. Je suis couchée dessus sur le dos, Jaime à genoux entre mes cuisses est juste à la bonne hauteur pour m'enculer et Paco, accroupi, les mains accrochées à ses épaules reprend son labourage en règle.
La bite de Jaime est très efficace. En fonction des coups de rein qu'il reçoit, il arrive à modifier ceux qu'ils m'envoient dans le cul. Sans que je lui en parle, il me dit que c'est ce genre de plan qui lui avait manqué avec Pedro (son ex).
Il arrive à me faire jouir sans que j'aie besoin de me branler. Les passages et chocs répétés de son gland sur ma prostate suffisent à déclencher mon orgasme. Quand, lors de chacune de mes éjaculations, je stoppe net sa progression, il monte en pression et, à son tour, jute mais dans sa kpote. Ricochet suivant, c'est Paco qui gueule en larguant sa sauce.
Il est 4h30 quand on s'endort.
J+2
Réveils à 11h. Je suis dans notre grand lit avec Ludovic, Ernesto, PH et Jaime. Il y a aussi João et Romain à l'autre bout.
J'enfile un maillot. Ça réveille Jaime qui se lève à son tour. Sans bruit nous allons à la cuisine. Les portes des chambres sont grandes ouvertes et on voit qui a dormis avec qui. Mon Marc a encore dans ses bras Baz alors qu'Hervé s'est endormi avec Rubén. Plus loin Arvid et Gaz ont l'air d'avoir fait plus que dormir dans les bras l'un de l'autre vu la pagaille des draps.
Quand on déboule dans la cuisine, le spectacle est revigorant. Pour au moins la deuxième fois, Jesus est planté par Paco. Torse sur la table de la cuisine, il pousse de tous petits gémissements pour ne pas réveiller toute la maison. Paco va pour se retirer et nous servir le café mais je le prends de vitesse et lui dis de finir son petit Jesus.
Avec Jaime, on sirote notre café en commentant leur baise. Enfin c'est surtout Jaime qui entreprend Jesus. Il rigole car ce dernier le traitait de fou quand il se faisait Pedro et sa grosse bite. Là, Jesus se prend bien plus gros et long et il voit bien que ça donne aussi du plaisir les grosses bites. On mate encore quelques instants. C'est intéressant ce qu'une grande différence de physique permet comme positions. Paco exhibe ses gros muscles avec des portés sur bite athlétiques. Jesus n'en peut plus de se faire ramoner. Il finit par jouir, les jambes serrées autour de la taille de Paco, accroché à son cou. On le voit mordre dans le deltoïde et y laisser la marque de ses dents pour ne pas hurler son plaisir alors que son jus coule de leurs abdos compressés.
On les laisse pour se mettre au soleil sur la terrasse. Lunette sur les yeux, nous synthétisons de la vitamine D.
Les autres occupants de la maison arrivent en ordre dispersé. Certains la tête dans le cul, d'autres quasiment frais et dispo !
Je profite que tout le monde soit là pour prévenir qu'avec Ernesto et Jaime nous allons en début d'après-midi à Barcelone. Arvid nous demande de l'emmener aussi. Les autres décident de rester. Nous embarquons donc dans une des trois voitures de location et traçons au nord. Ernesto conduit. Il dépose Arvid devant sa coloc avec la promesse de ce dernier de revenir nous voir (il a notre adresse et nos n° de téléphones) surtout que les grosses partouzes sont encore à venir.
Puis on file vers le bord de mer. Vers le Bario de Barceloneta où Ernesto vient d'acquérir pas trop cher, au nom de la société, un vieil immeuble de 2 étages où il a implanté les bureaux et son appartement. L'extérieur est encore à refaire mais l'intérieur est nickel. Jaime est impressionné par l'endroit. Comme au blockhaus, Ernesto a réalisé une frise avec les photos de ses Escorts en maillot Addicted (chez moi ils sont en Aussiebum). J'ai beau connaitre mes employés, les voir les uns à côté des autres, je remarque une plus grande disparité de physiques. Jaime a du mal à décrocher ses yeux. Il nous dit reconnaitre trois mecs. Il n'aurait jamais pensé que leur aisance financière venait de ce taf. Quelque part ça le rassure.
On monte son dossier. Ernesto lui donne l'adresse des boutiques dans lesquelles il devra aller s'habiller. Il téléphone au labo d'analyse pour les prévenir que nous passerions plus tard. Il en profite pour appeler son client. Alors que ça sonne, il pousse le dossier du mec devant Jaime. Je l'ouvre et on voit le mec en photo. Il est en maillot de bain. Dans les 45ans, bien fait, on voit que le contenu de son slip est lourd et pourtant il ne bande pas ! Je regarde Jaime, il me dit que ça va il avait craint un mec gras, chauve et repoussant.
Nous entendons la conversation téléphonique. Ernesto explique qu'il lui a trouvé un escort pour le mois d'août. Le mec est ravi, il lui explique aussi que c'est une nouvelle entrée dans la société donc il devine ce qu'il va lui demander. Réponse du client " je sais comment ça marche mais là tu ne vas pas me faire des enchères j'en ai besoin ".
Ernesto l'assure qu'il le lui réserve mais qu'il va falloir qu'il soit généreux tout seul. Le client comprend et annonce le chiffre d'un résultat d'enchères normales. C'est ce que lui fait remarquer Ernesto qui lui rappelle qu'il va avoir son gars 3 semaines en 7j/7 et 24h/24.
A mes côtés, Jaime est sans voix. Je tempère en lui disant que le chiffre discuté est le salaire brut. Qu'il n'en aura que 55% net (le reste ce sont les charges 35% et la marge de la boite).
C'est limite s'il ne tombe pas dans les pommes quand le client propose 1 fois et demie sa première offre. J'opine de la tête et Ernesto confirme notre accord puis raccroche.
Jaime me roule un patin de la mort avant de faire pareil à Ernesto. Il est trop content. Son mois d'août qui s'annonçait sympa mais peu rémunérateur s'est transformé en vacances en France avec salaire de ouf.
Je lui demande si avec ses parents ça ne posera pas de problème. Ernesto annonce qu'officiellement, il émargera en tant que " secrétaire particulier ". Il dit que ce sera OK. Je pense aussi à la drogue, à Saint Tropez, ça ne doit pas manquer. Jaime me rassure que s'il avait dû tomber là-dedans, ce serait déjà fait vu la facilité pour trouver de la cocaïne aussi bien à Barcelone qu'à Sitgès. J'en profite pour souligner que nos escorts sont tous " propres " concernant les drogues et le tabac. Question de respect du client.
Quand on repart, on passe au labo. Le prélèvement dure 5mn et les résultats lui seront communiqués sous 48H comme en France. Nous sommes de retour à 18h. La villa est quasi vide. Marc et Hervé nous préviennent que les jeunes sont sur la plage et qu'eux attendent notre agent immobilier et son petit copain qui vont passer la soirée avec nous.
On enfile nos maillots, un short par-dessus. On prend la voiture et descendons à la plage.
Facilement on retrouve le petit groupe qui squatte un filet de volley. Les deux potes de Jaime l'assaillent de question. Il coupe court en leur disant qu'il avait profité du fait qu'Ernesto et moi dévions aller à Barcelone pour aller voir ses parents.
On entre dans le jeu. Une partie décousue mais acharnée, un plongeons dans la mer et on discute de la soirée. Les deux hollandais ont entendu parler d'une teuf et comptent y aller tout comme Rubén. La triplette souhaiterait les accompagner. Je demande plus de renseignement sur qui organise quoi. J'ai pas confiance et Ludovic non plus.
Après 5mn à nous faire la tête, ils admettent que nous ne sommes que le troisième jour d'un séjour de 21, donc ils ont le temps.
João me prend à part et me dit que si je veux, il pourra " encadrer " les petits au besoin.
En attendant nous remontons à la villa sans les " fêtards ". Dans la voiture où nous sommes tous entassés (10 !! y'en a 2 dans le coffre du C4 Picasso) Jaime console les jeunes en leur assurant que cette fête c'était plutôt souleries et défonce que baises et plaisirs. Il avait été à la précédente organisée par le même mec et s'était barré tôt avec Arvid qu'il avait rencontré là-bas pour la première fois.
Jardinier
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Le train de la vie
A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage… Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants, même l’amour de notre vie. Beaucoup démissionneront (même l’amour de notre vie) et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au-revoir et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes. On ne sait pas à quelle station nous descendrons. Donc vivons heureux, aimons et pardonnons ! Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage… Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous ! Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train. »
Jean D’Ormesson
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𝑵𝒆𝒖𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕𝒕𝒆 | Valse
*↷◌ Info:
||Personnage : Neuvillette ||Origine : Genshin Impact ||Nombre de mots : 2 600 ||Inspiration musicale : Gramophone waltz de Eugen Doga et C'est ça l'amour de Cendrillon ||Synopsis : [T/P] et Neuvillette sont des amis de longue date. Alors qu'un passe ses journées à son bureau, l'autre est une aventurière aguerrie qui ne rêve que de nouveaux paysages et de nouvelles contrées à explorer cachant en leur sein de nombreux contes et histoires. Mais que ce cache-t-il derrière ce visage toujours impassible?
⁎↣♡↢⁎
3 mois.
3 mois d'attente.
3 mois de silence.
3 mois était la duration du voyage de sa chère amie, [T/P]. 3 mois durant lesquelles Neuvillette ne pourrait avoir de nouvelle de cette dernière, ni du dérouler de ses péripéties. 3 long mois à exercer sa fonction de juge; L'iudex infaillible de Fontaine. À passer cas après cas, à analyser crime après crime, jour après jour. Il s'agit là de sa fonction et de son rôle au sein de la société fontainoise, alors pourquoi, pourquoi durant ces 3 mois la tâche lui paraissait plus longue et laborieuse, plus lente et ennuyeuse? Ne remplissait-il pas cette fonction depuis bientôt trop longtemps pour qu'un changement de sentiment face à sa position ne soit visible?
Pour un être de son envergure, 3 mois ne représentait qu'un bref instant, et pourtant, l'absence de sa chère amie lui était douloureuse. L'enthousiasme que son doux visage arborait lui manquait, ses récit interminables détaillant le moindre instant de ses péripéties lui manquait terriblement. Ce silence qui régnait autour de lui, attabler derrière son large bureau, devenait assourdissant et oppressant. N'entendre que le simple bruit des pages tourner et la plume de son stylo écrire lui rappelait constamment cette solitude qui le suivait à longueur de journée.
Voyant la grandissante solitude du juge, son entourage le convia à plusieurs reprise à des après-midi thé où le but étant de le faire sortir de cette macabre solitude qui couvrait son visage et ternissait ses traits. Mais ce dernier rejetait l'invitation prétextant qu'un homme de la justice tel que lui ne pouvait laisser son jugement être influencer par quelconque activité futile. Et cette après-midi encore, Neuvillette avait décider de ce retirer afin de rester seul derrière sa paperasse administrative.
Néanmoins, il pouvait peut-être réussir à convaincre son entourage, lui-même était conscient que cette excuse était plutôt un bien nécessaire quant à cacher cette mélancholie et inquiétude qu'il ne cessait de nourrir à l'égard de son amie [T/P], partie bien trop longtemps en voyage. Et aujourd'hui encore, son esprit ne pouvait se concentrer correctement, divaguant constamment.
Assis derrière son bureau, Neuvillette poussa un soupir, voyant très clairement qu'il n'arriverait pas à terminer le dossier sur son bureau. Fermant les yeux, il soupirant de nouveau, se leva et se plaça face à la grande fenêtre derrière son large pupitre. Dehors, le ciel était gris et nuageux, annonçant très certainement une pluie prochaine. Le fait de savoir que le temps se joignait à ses complaintes silencieuses le fit sourire tristement. Le vide qu'installait votre absence le rongeait de l'intérieur. Pour personne auparavant n'avait-il eu de telles pensées ou sentiments, ce qui les rendaient d'autant plus proéminant et de plus en plus difficile à contenir à votre égard, mais il le devait. Son jugement ce devait de rester neutre et impassible face à toute éventualité; la justice n'admettait point les sentiments humains. Et pourtant, il ne pouvait nier cette tendresse qui grandissait en lui envers votre personne. Il pouvait tant bien que mal essayer de se convaincre qu'il n'en était rien, son cœur en avait décidé autrement.
Ses yeux violets parcoururent la cité qui se dévoilait sous lui, ombrager par les nuages. Observant le quotidien des fontainois comme il en avait pris l'habitue récemment, un sentiment de mélancholie l'envahit alors, assombrissant ses yeux. Cette tendresse qu'il éprouvait devait-elle rester interdite de tous? Devait-il se taire et garder à tout jamais ce doux penchant pour vous sceller de ses lèvres? Mais, cette option lui paraissait douloureuse, mais le prix d'avouer son doux pêché lui laisserait probablement un goût d'amertume en bouche. Pour rien au monde il voulait se résoudre à s'éloigner de votre tendre personne.
« Ma chère amie, voyez dans quel état vous me rendez à disparaitre durant 3 mois. Moi qui ne doit être qu'impassible, me voilà à laisser mon cœur dicter mes actes vous concernant. »
Il soupira de nouveau, décidemment, votre absence le tracassait plus qu'il ne voulait l'admettre. De sa main gauche, à l'aide de l'élément hydro, il représenta dans le creux de sa main une petite statue de vous, le sourire aux lèvres. Il regarda avec amour et bienveillance cette représentation de vous, avant de ne refermer sa main dans un point, faisant disparaître cette petite illusion de vous. Neuvillette ne savait pas s'il pourrait garder ce fardeau plus longtemps avant qu'il n'en devienne fou.
« Ma tendre [T/P], à tournoyer dans mes pensées, vous aller me faire perdre l'équilibre. »
Neuvillette murmura cette dernière parole avant de ce décider à revenir derrière son bureau, se remettant au travail.
Alors qu'il approchait de la fin de son dossier, il put entendre les pas décisifs d'une personne se dirigeant vers son bureau. Cela l'ennuyait légèrement, lui qui avait spécifier au garde qui se trouvait de l'autre côté de la porte de ne laisser entrer personne, à part en cas d'extrême urgence. De ce fait, il espérait ne pas être déranger. Seulement, un léger vacarme se fit entendre de l'autre côté de la porte et les voix montèrent en puissance. Depuis son pupitre, Neuvillette ne pouvait que distinguer des bribe de conversation ça et là sans trop comprendre la raison de ce qui semblait être une dispute. L'irritation monta tranquillement lorsque soudain, la porte s'ouvrit brusquement avant de ne se refermer dans un même vacarme sonore. Levant les yeux afin de savoir de qui il s'agissait, son cœur se serra automatiquement à la vue de sa tendre amie [T/P]. Il aurait voulu se lever afin de pouvoir vous serrer dans ses bras, mais le simple fait d'enfin revoir ce visage au trait si familier le rassura tout autan, faisant disparaître cette inquiétude qui le rongeait depuis trop longtemps.
PDV [T/P]:
« Quelle tête de mule celui-là! Plus têtu serait difficile à trouver, franchement! AH, Neuvillette, mon cher ami, comme vous m'avez manquer durant ce voyage! Mais ne vous inquiété pas, cette petite aventure est riche en rebondissement, vous ne serez pas déçu! »
- Je suis ravi d'apprendre que votre voyage c'est bien passé ma chère amie. »
Neuvillette répondit tout en gardant les yeux rivés sur ses dossiers, ne m'adressant que de très bref regards ça et là.
- Et vous toujours impassible à ce que je vois. Mon cher ami, à quand aurons-nous droit à un sourire de votre part? C'est à croire si les rumeur ne disent pas juste à votre sujet mon ami. dis-je en m'appuyant contre son bureau, lui tournant le dos.
- Et que disent les rumeurs à mon sujets?
- Aaaaahhh, soupirais-je, si vous saviez le nombre de petits ragots que l'on raconte sur votre personne afin d'animer nos petits après-midi thé, vous n'en reviendriez pas. Les gens se demandent même parfois si vous êtes bien un humain tant vos émotions sont indéchiffrables! Même moi qui vous connaît depuis maintenant assez longtemps, j'ai toujours un certain mal à vous cerner mon ami. Mais, je dois admettre que cela fait partie de votre charme.
- Hmmm, et bien soit, si ces divers récits amusent les gens, alors il en est ainsi. répondit-il, le nez toujours plongé dans ses documents.
- N'y a-t-il donc rien qui ne puisse ébranler cette impassible et stoïque façade qu'est la votre, monsieur Neuvillette? »
En posant cette question, le ton de ma voix se fit plus doux et curieux, presque taquin. Me retournant pour maintenant lui faire face, je remarquai qu'il fit une pause, d'un bref instant, certes, mais assez visible pour casser la fluidité de ses mouvements. Cette question l'avait-elle déstabilisé? Et ce pourquoi?
De son côté, le cœur de Neuvillette se serra, ne connaissant que trop bien la réponse à cette question. Toutefois, il préféra rester interdit, de peur qu'émettre une réponse ne révèle son amour interdit.
Face à lui, son regard toujours plongé dans ses écrits, je pris un instant pour observer son visage. Ses cheveux blancs parsemés de teintes bleu, ce visage composée de traits fins, et pourtant, prononcés, arborant une certaine austérité. Cette peau blanche comme de la porcelaine, ses yeux couleur améthyste qui vous dévisageait aux moindre regard. Je pourrais m'y noyer si je m'aventurais à y plonger mon regard trop longtemps. Et puis, il y avait cette bouche. Ah, le nombre de fois où mon esprit s'était égarer à imaginer la baiser tendrement! Hélas, je ne pouvais souhaiter une telle chose, un soupir s'échappant de ma bouche face à cette triste réalité qu'est la mienne. Aurais-je un jour le droit de lui avouer mon doux amour?
Ne voulant continuer à ruminer ces pensées noires, je décidais qu'il s'agissait du bon moment pour me changer les idées. Je m'éloignais du bureau afin d'aller chercher dans mon sac un objet que j'avais trouver lors de mon voyage. Je sortis la pochette d'un vieux vinyle dont le titre avait complètement disparu, ne donnant aucun indication sur le contenu de ce dernier.
« Neuvillette, regardez donc ce que j'ai trouvé lors de mon voyage: un vieux vinyle! Voudriez-vous bien en découvrir son contenu avec moi? »
Alors que je sortais le vinyle afin de le placer sur la platine du gramophone, je lançais quelques regards en direction de mon ami qui, à mon désarroi, n'avait pas bouger d'un poil ni énoncer une quelconque réponse. Plaçant la pointe sur le bord du vinyle, la mélodie commença alors à raisonner à travers toute la pièce. L'air y était doux et calme, comme un secret que l'on vous murmure à l'oreille à l'abris des regards. D'un pas léger, je me dirigeais vers Neuvillette, m'imprégnant du rythme de la valse que jouait le gramophone. Puis, me plaçant à son côté, je fis une révérence, lui présentant ma main droite, plongeant mes yeux dans les siens.
« Me ferriez-vous le plaisir de m'accorder cette danse, Monsieur Neuvillette? »
Je pus voir le bout de ses oreilles se teinter très légèrement d'un rose pâle avant d'acquiescer à ma requête, se levant avant de ne prendre ma main dans la sienne. Puis, d'un geste vif et remplis de délicatesse, il nous rapprocha à l'aide de son autre main, la posant ainsi délicatement dans mon dos. J'eus le souffle coupé l'espace d'un bref instant face à cette prise de risque soudaine, non pas que cela puisse me déplaire. Ensuite, c'est les corps collés l'un contre l'autre que Neuvillette se mit à mener la valse, suivant le rythme lent de la musique.
Pendant ce moment d'intimité, mon cœur battait la chamade contre ma poitrine, et mes joues arboraient probablement désormais une teinte rosée. Nous ne nous quittions pas du regards, oubliant complètement l'environnement qui se trouvait autour de nous. Seule la musique et le mouvement de nos corps était important, tout le reste pouvait bien disparaître.
Alors que je savourais cette valse, les traits de Neuvillette s'assombrirent, cachant une peine inconnu. Un sentiment désagréable s'empara alors de moi, une inquiétude, ou peut-être la sensation d'avoir compris, d'avoir enfin eu la réponse que je redoutais le plus. Mes émotions se chamboulèrent dans ma tête, et mon cœur se serra. Malgré cette proximité, j'avais l'impression qu'un gouffre se formait entre nous, une plaie ouverte qui ne se refermerait jamais. Mes pas se firent alors plus hésitants, douteux, ne sachant comment finir cette valse qui plus tôt, avait un goût sucré.
Alors que la valse touchait à sa fin, je me retrouvais appuyé dos à son bureau, la respiration légèrement saccadée. Le visage de Neuvillette, à peine à quelques centimètres du mien, je pouvais sentir sa respiration lente et chaude sur mon visage. Le silence avait repris sa place dans la pièce, ajoutant une certaine lourdeur à l'atmosphère qui nos entourait.
« Pourquoi cette mélancolie sur votre visage, Monsieur Neuvillette? dis-je dans un souffle. Le simple fait de murmurer ces quelques mots me plongeait dans une tristesse profonde, connaissant déjà le dénouement de cet amour interdit.
- Car je porte un lourd secret. Un secret qui me ronge de l'intérieur tel une gangrène qu'il faut arracher. Hélas, je n'ai pas la force de le faire moi-même, ayant peur des conséquences de cet acte. »
Sa voix était plus douce que d'habitude, à peine plus haute qu'un murmure. Elle paraissait assurée, et pourtant, elle était tremblotante et fébrile, remplis d'émotions poignante, lui qui d'ordinaire avait un timbre neutre. Cette humanité nouvelle dans sa voix me fit chavirer tel un bateau pris dans une tempête en haute mer. Je restais muette, ne pouvant émettre aucune parole de peur que ma tristesse ne se fasse entende. Était-ce la fin? La rupture d'une relation qui n'avait même pas eu la chance de fleurir au grand jour? Non, ce n'était pas possible, pas maintenant, pas après avoir partager un moment d'intimité tel que celui-là.
Sans m'en rendre compte, le vinyle avait déjà silencieusement entamé la prochaine piste qui avait été graver dessus. Un rythme lent et suave enveloppa alors doucement la pièce, la réchauffant par la même occasion. Pourquoi un tel changement d'ambiance, c'est comme si l'air autour de nous se soumettait aux complaintes de Neuvillette. En effet, se dernier me regardait avec plus de tendresse et de pudeur que jamais, les joues rosées, comme un enfant embarrasser de dévoiler son petit secret.
« Ma chère amie [T/P], pardonnez mon jugement hâtif, mais mon cœur ne serait en décider autrement. »
À peine avait-il fini de prononcer cette phrase qu'il prit délicatement mon visage dans ses mains avant de ne poser ses lèvres contre les miennes dans un baiser rempli d'amour et de tendresse. Mes yeux se fermèrent automatiquement au contact, et je sentis une explosion d'émotion dans mon cœur, frémissant de bonheur. Les joues chaudes et le cœur battant, j'enlaçais Neuvillette de tout mon être. Le temps semblait s'être arrêté, et en cet instant, rien ne comptait plus que de sentir nos cœurs vibrer l'un contre l'autre et nos lèvres danser l'une contre l'autre. Puis, après de longues minutes, nous nous séparâmes à contre cœur, la respiration encore chaude et légèrement haletante de ce baiser passionnel.
« Alors c'est ça, l'amour»
Il murmura ces quelques mots qui lui étaient encore nouveaux, une excitation nouvelle brillait maintenant dans ses yeux violets. Il esquissa un léger sourire, ses yeux ne quittant jamais les miens. L'émotion nouvelle d'enfin pouvoir vivre cet amour me fit monter les larmes aux yeux, ne pouvant les retenir plus longtemps. Face à ce spectacle, nous ne pûmes nous empêcher de rire avec légèreté de la situation, soulager d'avoir enlever un poids de nos cœurs amoureux.
« Je vous aime [T/P]. Voudriez-vous bien rester à mes côté encore quelques temps?
- J'avais peur que jamais vous ne me le demandiez. Moi aussi je vous aime Neuvillette. »
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓬̧𝓪 𝓵'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓛𝓮 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭 𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻!
𝓛'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻 𝓺𝓾𝓲 𝓯𝓪𝓲𝓽 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓽𝓮𝓻 𝓵𝓪 𝓿𝓲𝓮. 𝓛𝓪̀ 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓽𝓮𝓼 𝓫𝓻𝓪𝓼, 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓙𝓮 𝓼𝓪𝓲𝓼 𝓭𝓮́𝓳𝓪̀... 𝓠𝓾𝓮 𝓶𝓸𝓷 𝓫𝓸𝓷𝓱𝓮𝓾𝓻 𝓮𝓼𝓽 𝓲𝓷𝓯𝓲𝓷𝓲!
𝓜𝓸𝓷 𝓬𝓸𝓮𝓾𝓻 𝓼'𝓪𝓯𝓯𝓸𝓵𝓮, 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶...
𝓔𝓽 𝓳𝓮 𝓶'𝓮𝓷𝓿𝓸𝓵𝓮.
𝓙𝓮 𝓭𝓪𝓷𝓼𝓮 𝓼𝓸𝓾𝓼 𝓾𝓷𝓮 𝓹𝓵𝓾𝓲𝓮 𝓭'𝓮̨𝓽𝓸𝓲𝓵𝓮. 𝓣𝓾 𝓮𝓼 𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓳'𝓪𝓽𝓽𝓮𝓷𝓭𝓪𝓲𝓼, 𝓣𝓾 𝓮𝓼 𝓶𝓸𝓷 𝓻𝓮̂𝓿𝓮 𝓯𝓸𝓾!
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓬̧𝓪, 𝓵'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻!
⁎↣♡↢⁎
#genshin fanfic#genshin impact#genshin x reader#neuvillette#neuvilette genshin#neuvillete x reader#fontaine#romance#fr#fanfic#imagine#oneshot
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Bonnnnjour à tous et bienvenue dans mon top 3 des posts les plus cringe que j'ai fait ici.
En 3ème position, on commence très soft attention ne vous attendez pas à grand chose (mais la suite va vous étonner). Un post où j'ai leak moi-même mon prénom alors que ça fait des années que je me casse la tête à faire attention. 🥳 Il a fallu que je boude sur le monsieur pour que mes neurones ne fonctionnent plus et que je donne toutes mes infos persos. Il m'a pas fallu grand chose finalement.
En deuxième position, un post où je dis que je pourrais sortir avec des gars qui ont entre 23 et 50 ans. Quand j'ai revu ce post j'ai cru halluciner. J'ai 23 ans. Comment ça 50 ans?? Laissez moi vomir puis on reprend. 🤢
🥁 Et en première position mesdames et messieuuuurs... 🥁 Un lien pour qu'on m'aide financièrement pour mon voyage en Nouvelle-Zélande 🎉 Non mais t'as cru que t'avais 1M d'abonnés ma cocotte, redescends un peu. Ça me tue d'y avoir cru premier degré.
N'hésitez pas à participer, qu'on élise le post le plus cringe de Tumblr. 🏅
Bonne soirée et à bientôt pour un prochain épisode 👋🏻
(28/10/2024)
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C'était mon dernier voyage à Marseille en avion, parce que mon empreinte écologique a mal et donc je vais m'organiser pour que les prochains soient en train. Mais en réservant mon siège pour le retour, j'avais réfléchi à l'heure et à la position du soleil et c'était si beau !
Et à l'aller, j'avais eu droit à je ne sais quelle montagne (Le Mont Blanc merci @sobillyboy ), c'était joli aussi, et l'atterrissage à Marseille c'est toujours très très beau.
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Voici les livres nominés par le groupe de lecteurs avancés pour le mois prochain:
- Voyages dans la Lune, de Cyrano de Bergerac
- Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostang
- Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne
- Le monstre, de Camille Bodin
- La vagabonde, de Colette
Pour voter, rejoignez le club sur discord ici:
⚪ Si vous débutez en lecture de littérature française, n'hésitez pas à rejoindre le 2e groupe et à faire des propositions de livres ! Aucune proposition n'a été faite pour Octobre jusqu'à présent.
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Le train de la vie
A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage… Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train. Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants, même l’amour de notre vie. Beaucoup démissionneront (même l’amour de notre vie) et laisseront un vide plus ou moins grand. D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges. Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’au-revoir et d’adieux. Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes. On ne sait pas à quelle station nous descendrons. Donc vivons heureux, aimons et pardonnons ! Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train, nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage… Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique. Aussi, merci d’être un des passagers de mon train. Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous ! Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train. »
Jean D’Ormesson
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2019
Je pense que nous sommes juste passés à côté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les pièces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
Éparpillés partout sur le sol,
une vie , nos corps à corps , la tempête qui nous avait encore plus soudés l’un à l’autre et qui nous avait, ironie de la vie, au final séparés ... nos rêves de balades, de voyages ... nos éclats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux érotiques , nos quotidiens entremêlés... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis d’amour était désormais bien rangé, empilé, répertorié, prêt à recevoir la poussière des années ...
Je restais là... seul ... à vouloir tout garder d’elle : sa force, son humanité, son romantisme, sa sincérité, sa sensibilité, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force érotique, sa sensualité... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... j’avais la mémoire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous étions tombés dessus ... la soudaine rencontre de deux âmes et de deux corps, une cohésion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en détresse car elle libère trop d’énergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais l’océan où j’allais errer, la plage immense où j’allais y chercher le petit grain de sable qu’elle disait être...
Me lever le matin désormais sera avec un vide dans la poitrine, j’étais imprégné d’elle,ce n’était pas la force de gravité qui me maintenait au sol c’était elle; là où elle était je voulais être , respirer le même air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le désert , de simples plaisirs tel le café brulant à l’odeur de cannelle, une douche brûlante pour dénouer les muscles , courir ... m’enivrer le corps pour que l’esprit ne pense pas ... plus ... au-delà des responsabilités qui étaient les miennes ...
J’avais essuyé de trop nombreuses tempêtes et traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cœur en était caché, perdu pour ne plus laisser une autre me séduire, me conquérir, s’installer dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui m’enchaîne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus qu’à plonger en moi-même pour aller au bout de la douleur, espérer qu’avec le temps ... va ... je pourrais contenir la brûlure de l’absence .
Comment l’évacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensées... Cette petite chaîne en or, ce pull, cette dernière bouteille de parfum qu’elle m’a ramené de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonné une part de ma vie... sans doute bien plus grande qu’elle ne pouvait l’imaginer ... je pouvais parler d’intrication assurément ... elle avait réussi ce tour de force de s’immiscer partout ... elle avait été telle l’eau qui gèle dans le rocher et le fait éclater ... elle était allée là où personne n’avait pu aller avant , elle avait même réussi à apposer une fissure tout au fond ...
J’étais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain à chercher son image ... plus d’une fois l’idée que nous étions frère et sœur était venue aux gens... elle était non seulement mon âme sœur mais bien plus ... si j’étais né fille j’aurais aimé être elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous étions différents... je ne pouvais que sourire ... à croire qu’elle essayait de se convaincre ... c’était sans doute ce qu’elle faisait d’ailleurs ... pour pouvoir se détacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos différences se reflétaient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait qu’elle était une sale gamine ... oui je crains qu’elle n’eut été lucide envers elle-même ... bien qu’il m’en coûte de le reconnaître ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant l’océan à qui on reprocherait la tempête qu’il a traversé ... elle n’a pas supporté ... et la voilà elle dans sa propre tempête et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins s’arpentent seul ... elle a fait des choix et les conséquences la submergent ... nonobstant la peur desdites conséquences, possibles ou probables , bien que ce que l’on désire ou ce à quoi on aspire se trouve juste de l’autre côté de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-même ... telle une lame de fond ... mais oui hélas c’était bien une lame de fond de son passé qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimé celui que j’étais ...
J’aurais voulu être lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je n’étais plus ... du moins plus complément ... j’étais sorti de ma tempête et je pouvais dire qu’elle m’enveloppait comme un manteau que j’acceptais comme une évidence ... je savais que j’allais voyager en solitaire ... mais en y réfléchissant je l’avais toujours été... quand à elle, elle était trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-même ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres à la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantôme et qui l’avait trouvé ... je me sentais hanté de sa présence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui méritait d’être vécue avec passion, énergie et un espoir dont le plaisir ne dépendait plus de la simple fatalité ... et elle me laisse ... là... presque comme si elle avait été qu’un rêve ...
Une vieille légende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos prières ... je désirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et Guenièvre ... même malgré la morale des autres ...
Elle ne l’aime plus
C’est du passé
N’en parlons plus
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Quelques trucs bien. Octobre 2024
Ces “Quelques trucs bien” s'inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, ou des "Notes de chevet" de Seï Shonagon.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d'optimisme.
Aller au musée des femmes artistes avec mon amie Béa. Profiter du soleil d’automne en terrasse et prendre soin de notre amitié
Avoir la visite d’une bergeronnette printanière
Jouer à cache-cache avec mon petit Mateo. Rire ensemble
M’inscrire sur un groupe de rencontres
Être honorée d’être sélectionnée sur la liste des jurés titulaires pour l’année prochaine
Jouer aux cartes avec mon fils. Gagner à être perdante
Prévoir un week-end d’escapade chez mon amie Monique
Me rappeler que ma sœur et moi avions souhaité élever et faire grandir nos enfants ensemble. Suppléer son absence quand elle est en vacances, c’est à dire faire le taxi pour mes nièces
Me faire draguer par un charmant sportif de plus de 10 ans de moins que moi lors du rdv pour test d’effort en cardiologie. Remercier en moi-même ma fille de m’avoir prêté un legging. Épreuve réussie à 100%
M’essayer au caviardage en poésie. Tenter de relancer la créativité
Chanter l’hymne à l’amour dans ma voiture... et pleurer
Faire la sieste pour récupérer le manque de sommeil
Partager une pizza duo avec mon collègue de travail
Réfléchir encore et en équipe à une bonne pratique professionnelle. Entre intuition et philosophie
Avaler des kilomètres pour essayer de laisser derrière moi le quotidien. Faire une halte chez mon amie Lauriane
Recevoir un cadeau de ma nièce de retour de son voyage scolaire à Venise
Profiter de l’alerte météo pour laisser libre cours à la créativité
Avoir une pensée émue pour mon ami Vincent qui manque toujours, même après de 14 ans de deuil
Féliciter Mateo qui s’enhardit à se lâcher pour avancer debout vers un autre appui
Tenir la petite main de Mateo pour l’accompagner dans ses premiers pas debout. Verbaliser pour lui que son regard sur le monde est désormais différent
Porter du jaune quand j’ai besoin de soleil
Participer à une réunion d’équipe de scolarisation. Sentir que je suis un vrai soutien pour ma collègue, la maîtresse et la maman
Avoir la surprise d’un arc en ciel après l’alerte météo pour pluies et inondations
Aller au cinéma pour voir un film érotique. Regretter l’absence de désir
Saluer le retour du berger et de son troupeau sur le terrain. L’automne est lui aussi de retour
Sentir venir le fou rire en entendant maman évoquer l’idée d’héberger tatie Lulu, 88 ans pour ne pas qu’elle soit seule
Aller au Festival du livre où ma nièce tient le stand de l’atelier d’écriture de son lycée. Me faire dédicacer le bouquin par une troupe d’ados. Savoir que la relève est assurée
Lire Mona Chollet et me sentir « sorcière » moi aussi
Rencontrer un jeune adulte venu donner de ses nouvelles à l’équipe qui l’a accompagné. L’entendre raconter son parcours avec gratitude et maturité puis dire que son handicap (TDAH) est aujourd’hui une force. Comprendre ce ressenti et avoir de l’espoir pour les enfants que j’accompagne aujourd’hui
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Salvador de Bahia et Air France : Une Nouvelle Ligne, de Nouvelles Opportunités !
Air France a récemment franchi une étape décisive en inaugurant sa nouvelle ligne reliant Paris à Salvador de Bahia, et les enjeux de cette initiative sont considérables pour la ville et le secteur touristique ! Cet événement, qui a accueilli près de 700 passagers, symbolise bien plus qu’un simple vol : il représente une chance unique de dynamiser le tourisme local. Avec environ 350 voyageurs…
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saga: Soumission & Domination 345
João-2, Romain
La vie d'organise avec João au blockhaus. Une semaine à suffit pour qu'il prenne ses marques. Pour plus de pratique, je lui achète un scooter alors qu'il passe l'évaluation en urgence avec Éric.
Sur les conseils de Daniel, j'opte pour un électrique de chez Govecs le GO ! S2.4+ capable de le propulser à 60 Km/H de chez nous à sa Fac. Au moins les jours de beau temps.
Avec Ammed et Samir, il a trouvé ses marques. Mais pour tous c'est le " petit frère " de la maison. Avec 5 mecs à le surveiller, il bosse quand il n'est pas avec nous à faire du sport ou en prestation. Son français s'améliore à notre contact mais heureusement il garde son accent chantant. Il faut dire que ça discute tout le temps dans la maison. Des études ou du taf en passant par la politique, les nouvelles du monde sont commentées tout comme les locales. C'est sûr que seul dans sa chambre il avait moins l'occasion de parler !
On apprend qu'il n'est pas encore retourné dans son pays depuis qu'il est en France. Du coup on lui promet d'y aller avec lui aux prochaine vacances, je ne connais pas le Brésil ni mes amours. Ça le rend perplexe. Comme nous nous en rendons compte, il nous explique que sa favela a été de celles détruite pour le mondial de foot et qu'il n'est pas sûr de vouloir voir ça. L'ambiance s'est refroidie d'un coup. Je le prends dans mes bras et je ressens qu'il maitrise des sanglots. C'est un gros gros câlin que je lui fais, sans arrière-pensée sexuelle.
Pour le moment on sursoit à ce voyage Trop mignon ce petit mec !
Il s'est plus vite habitué à Marc. Peut-être le fait qu'il ne soit là quasiment que les WE et en plus 1 sur 2 ! Marc aussi le considère comme un petit frère depuis qu'il est au blockhaus. João s'attendait à faire l'amour avec lui et c'est tout juste s'il n'a pas été vexé que cela ne se produise pas. J'aime autant, je ne sais pas pourquoi mais je trouve João différents des autres garçons, un peu comme Enguerrand.
Au bout d'une semaine, il vient me voir tout gêné. Il tourne autour du pot, ne sachant pas par où commencer. Je le laisse trouver ses mots. Il commence par me remercier de le faire vivre avec nous. Je lui dis de laisser tomber ça il l'avait déjà dit/fait.
Il prend son souffle et d'une seule traite me dit que ce qui lui manque c'est d'avoir un mec dans son lit. Pendant son passage à la coloc, il avait retrouvé la chaleur des nuits avec son mentor car il y en avait toujours un des deux autres colocs pour dormir contre lui.
Je réfléchis vite. Je lui réponds que si je dors avec lui, c'est sûr qu'au matin il se réveillera avec ma queue dans ses fesses. Si, lui, ça le dérange pas moi si. En plus je l'aime beaucoup mais je ne l'AIME pas. Il comprend. Je lui propose de retourner à la coloc mais là, c'est lui qui refuse.
Je lui propose alors un truc fou.
Je trouve un gymnaste qui lui plait et qui serait capable d'être escort et je l'autorise à le ramener de temps en temps dans sa chambre et même à y passer la nuit.
Je fais tourner la base de données et nous obtenons 5 noms avec photo d'identité.
2 sont en fac de sport et nous avons de la chance c'est celle de Jona, les 3 autres sont de bons amateurs en club. Tous issus de famille modeste à ouvrière, ils rentrent dans les critères de potentiels intéressés par mes propositions. Physiquement ce ne sont pas des géants comme beaucoup de gymnastes. Par contre ils compensent en largeur d'épaules !
J'appelle Jona pour les deux de son école. La réponse arrive dès le soir même. Ils font partie de la propre sélection de Jona. Ce dernier comptait m'en parler. Lui aussi avait trouvé que ce genre de sportifs ferait merveille auprès de mes clients. Il voit bien ceux que j'ai pointés. Ce ne sont pas parmi les plus grands mais ils sont dans le top 10 de leur cours. L'un deux lui semble intéressé par les mecs vu les coups d'oeil qu'il a reçu sous les douches, contrairement à l'autre au comportement neutre.
Pour les autres, il connait le club de nom mais pas plus. Il me dit qu'il va y faire un tour ce soir.
Rappel de Jona : il a rencontré un des encadrants qui est aussi intervenant à sa fac. Du coup ça lui a facilité la recherche. Sur les 3 il y en a deux de moyen plus et un très bon. En plus d'après lui c'est le plus beau des trois !
On se retrouve avec un choix de 2 petits mecs canons pour mon João. Il arrive avec des photos prises sur son smartphone. João fixe son attention sur le collègue de Jona.
Moi, ça m'arrange car il sera plus libre les soirs et WE qu'un mec en club qui pratique en plus de son cursus d'étude.
Jona a bien bossé. Son dossier est quasiment rempli !
Prénom : Romain
Taille : 1m71
Poids : 68
Sexe : au repos 10cm à vue d'oeil
Pilosité : Blond court, bras et jambes rasées, couilles lisse et touffe rasée
Parents : ouvriers
Logement : chambre chez l'habitant
Travail : WE chez Mac Do
Pas de petit copain connu et pas de pratique homosexuelle déclarée.
Pour le faire venir, Jona lui propose d'intégrer un club priv�� gratuit ce qui lui permettrait de pouvoir travailler ses muscles en plus des cours. Il était sûr que cela l'intéresserait car ses potes de la même année sont tous inscrits dans une salle en dehors de l'école et lui est trop juste financièrement pour ça. Quand il appâte en précisant que c'est un club exclusivement masculin et multi sport, il se voit renvoyer un " de toute manière les meufs... ", prometteur ça. Ça l'est d'autant plus que quand il demande à Jona s'il en fait partie et que ce dernier lui répond oui, il ajoute un " c'est super alors ".
Je le reçois donc un lundi soir dans mon bureau. Comme pour les autres la frise des photos de mes escorts en maillot de bain fait son petit effet, surtout dans le slip du voyeur.
Il se trouble en me serrant la main. Poignée ferme mais pas écrasante, le mec est conscient de sa force c'est sûr. Jona reste avec nous pendant l'entrevue. On discute de sa formation, de ce qui l'a amené à la choisir et de ses ambitions. Assis bien droit sur la chaise, le dos effleurant le dossier, il est tendu. Jona lui a dit que tout dépendrait de cette rencontre.
On passe sur son temps libre, ce qu'il en fait (pompes et abdos dans sa chambre + temps partiel chez Mac Do). Il m'explique que ses parents ouvriers tous les deux ne peuvent pas assurer complètement ses frais.
Je lui dis que je peux résoudre deux de ses problèmes : le taf, avec 1 soirée par semaine, je peux lui assurer 4000 net par mois et j'ai ici des installations sportives suffisantes pour lui permettre de renforcer son potentiel et même tester d'autres sports comme la natation ou des sports de combat.
J'ai toute son attention. Quand il me demande ce qu'il faudra faire pour avoir droit à tout ça, j'ai l'impression qu'il a déjà compris. Je lui montre la frise de photo et lui dis juste qu'il faut ajouter la sienne à la suite de mes Escorts. Il me dit qu'il va y avoir un problème car les cougars c'est pas son truc et les meufs en général non plus. Il a testé et il aime pas.
Il ne comprend pas que Jona éclate de rire et que je lui renvoie un visage hilare.
Je le rassure que son collègue n'est pas fou, c'est juste que ça tombait bien " qu'il aime pas les meufs " car c'était plutôt des mâles mes clients !
C'est à son tour de rire alors.
Cela étant dit, je lui dis qu'il va nous falloir quand même qu'il me démontre ses " autres " compétences. Il capte de suite et commence à se dévêtir. Les sportifs ne sont pas parmi la population la plus pudique heureusement pour moi !
Il se retrouve en slip, putain de beau physique ! Un peu déséquilibré vers le haut avec l'hypertrophie de la ceinture scapulaire et ses hanches étroites. Par contre ce qui n'était pas petit en bas restait caché par le tissu. Sur un geste de Jona il retire son sous-vêtement. C'est vraiment impressionnant. Sa bite se décolle de ses boulles et se développe jusqu'à remonter nettement au-dessus de son nombril. Professionnel, je prends me mètre ruban et contourne le bureau. 21cm !! Sur un physique pareil ils en paraissent 30 (enfin j'exagère un peu).
Je lui demande comment il cache ça dans son pantalon blanc ajusté. Il me répond direct qu'il pense à une vieille, ça lui suffit pour la maitriser et éviter de se faire repérer. Car c'est sûr que depuis sa puberté, d'être en permanence entouré de beaux mecs musclés, il se serait fait griller sinon !
Je lui demande quand il a été dépucelé et par qui (pas le nom du mec mais qui c'était). Je dirais juste qu'il n'avait pas de retard et que, pour faire original, c'était un gymnaste de 19ans du club où il faisait ses débuts. Il avait aimé ça suffisamment pour que, quand il s'était essayé aux filles, il n'ait pas trop aimé. Il s'était donc fait dépucelé comme passif et c'est 2 ans plus tard que son " mentor " lui avait fait enculer sa dernière " prise " (son équivalent, 2 ans plus jeune). Il s'était alors aperçu que limer un cul c'était bon aussi même si c'était en deuxième position.
Je lui dis que là, c'était une vrai société d'escort donc de représentation avec sorties en smoking ou costumes, et que effectivement certain clients demandaient un service plus qui était alors aussi assuré et dans tous les cas facturé. D'où les salaires mensuels pour 4 prestations +.
Il me demande de voir mes installations sportives. Je lui lance un jock petit modèle (question taille). Il a du mal à tout mettre dedans heureusement que la poche est en tricot élastique. Nous descendons à la serre.
Il kiffe le grand tatami pour son travail au sol. Les machines ne l'impressionnent que par leur nombre. La piscine n'est pas sa tasse de thé. Je le préviens qu'il devra s'y mettre aussi j'aime avoir des escorts " complets ". Je lui dis que c'est sous le coaching d'un vrai maitre-nageur.
On monte au second. Dès l'entrée on entend le souffle de mecs qui s'entrainent. On avance et on trouve Ludovic et João qui soulèvent de la fonte. Je surveille Romain. Je vois son regard passer sans s'arrêter sur Ludovic (ce qui m'étonne vu la belle gueule de mon mec) pour se fixer sur João. Je lui parle mais il n'entend rien, ça m'amuse comme Jona qui s'en aperçoit aussi. De son côté, João n'a pu manquer notre entrée. Il finit sa série avant de se lever pour sa minute 30 de récupération. Il s'étire et n'a jamais été aussi bandant qu'à ce moment-là. Il fait semblant de nous découvrir.
Il vient vers nous. Sachant que Romain devait venir, il s'est choisi un jock à lacet qui expose encore plus son paquet. Il avance son bras pour serrer la main de Romain et nous embrasse sur les lèvres Jona et moi. Je le prends par le bras et lui dis de faire faire le tour du plateau à Romain pendant que nous deux nous nous mettions en tenues.
Je les surveille du coin de l'oeil. Romain est suspendu aux lèvres de notre Brésilien. Rien d'autre n'existe plus pour lui j'en suis sûr. Pour tester je l'appelle mais il ne réagit pas. De la main je fais signe à João de continuer. Ils font le tour des appareils. Quand ils passent dans le sas hygiène, j'entends Romain s'extasier sur la série de douches communes et interroge João sur le fait qu'elles barrent tout le passage. Il exprime sa compréhension quand ils arrivent à la piscine intérieure.
A son retour, il me dit qu'il n'a jamais vu ça même dans tous les clubs de sport de la ville dans lesquels il avait profité des séances gratuites.
Là-dessus il se couche sur le poste de développé couché et s'échauffe avec une barre à 40Kg ! Puis il nous demande de la charger jusqu'à 90 puis il se finit avec un 110 en résistance (càd que le levage se fait avec aide et le travail par la résistance à la descente) ! Là il demande à João de l'aider évidement.
Je le regarde bien pendant l'exercice, il a les yeux fixés sur la poche du jock de ce dernier qui surplombe sa tête. Faut dire qu'avec son frein cassé, le tissu moule son gland d'une façon très...détaillée.
Quand il se redresse ses pecs ont pris " un peu " de volume. C'est très beau tout ça !
Je lui dis que si physiquement il a passé haut la main les tests, il nous reste quand même à vérifier les derniers détails. Il comprend ce que je veux dire par là. On redescend à mon bureau que tous les trois (lui, Jona et moi). Il ne dit rien mais je le sens déçu.
Il ôte son jock sans façon. Il bande déjà un peu. Je pose mes fesses contre le bureau, enlève mon jock. Il se met aussitôt à genoux et le prend en bouche. Il pompe bien et je bande vite. Si mon gland bute un peu contre sa glotte, il change vite d'angle d'attaque et m'avale jusqu'aux couilles. Un bon point pour lui !
Jona met ses mains sur ses hanches et le relève sans que sa bouche ne lâche ma queue. Je lui dis de commencer le travail de la rondelle. Il le fait en me donnant ses constatations.
Jona :
" Le trou est petit et serré avec une rondelle plissée. Souple sous mes doigts mais pas ouverte, je n'arrive pas à mettre le doigt sans lubrifiant. "
Après avoir enduit sa main de gel, il y retourne.
" Mon index passe et il est bien serré. Index et majeur ensemble ça passe aussi et je suis toujours bien compressé. Mon pouce est accepté sans problème avec toujours autant de force à le serrer. "
Je le vois mettre trois doigts sans que Romain donne des signes de douleurs.
Je le repousse et lui demande ses capacités. Il me dit se goder régulièrement avec un engin de 23 x 5.5 et qu'il aime bien les gros calibre, son initiateur l'avait habitué avec sa queue de même taille. C'était lui qui lui avait offert le gode.
Jona ne prend plus de gants et lui met direct 3 doigts qui passent bien. Comme je ne suis monté que d'un 20x5 et Jona d'un simple 19 x 5.5, je lui dis d'appeler João pour qu'il nous aide au test.
Ma décision fait éclore un grand sourire sur la face de Romain.
En attendant qu'il descende, je me kpote et m'enfile dans le cul préparé. Ok, bien que rodé au 23x5.5, il serre parfaitement mon 20x5.
João arrive et me demande ce que je veux. Je lui explique et il se kpote aussitôt. Je me retire et lui cède la place.
Pénétration lente mais continue de mon poulain dans Romain. Comme il se tait je lui demande ses sensations.
"Trou chaud, bien profond, j'ai la bite bien serrée par sa rondelle. "
Il le lime quelques instants comme cela avant que Romain ne le repousse, se couche dos sur mon bureau, les jambes relevées et retenues par ses bras et demande à João d'y revenir.
Ce dernier s'enfonce à nouveau, les chevilles de Romain sur ses épaules. Avec Jona je les mate, bandants comme des taureaux.
Romain fait glisser ses jambes pour les serrer autour de la taille de notre Brésilien. Ça lui permet de l'attirer vers lui et de lui rouler une pelle. Elle doit être bonne car pendant quelques instants, sa sodomie est devenue plus anarchique !
Romain s'accroche au cou de João et j'en comprends la finalité quand ce dernier se redresse et porte Romain sur sa bite. Là on voit le gymnaste entrer en action. João ne bouge pas les pieds écartés bien planté sur le sol. Romain fait tout le travail d'ascenseur. Il se lime la rondelle sur la bite droite de João. De notre côté, Jona et moi pouvons voir le travail de chaque muscle mis en action. Les dorsaux et même les épaules sont sollicités. C'est vrai qu'il ne les avait pas travaillés à la salle !
João apprécie en tout cas. Il le repose sur le bureau et accélère la défonce du petit cul de Romain. Ce dernier alterne pelles et bouffages des gros tétons foncés de son enculeur.
Ils explosent quasiment en même temps, João avec un cri de délivrance non feint ! Romain couvre son torse de longues trainées blanches.
Avec Jona nous n'avions pu nous retenir de nous branler et croisons nos trainées de spermes avec les siennes.
Sans perdre le nord ma nouvelle recrue me demande si ce test là il l'a passée aussi.
Je le déclare bon pour le service et lui propose qu'à terme s'il le désire il pourrait intégrer une coloc avec deux autres de mes recrues. Ce serait plus confortable que sa chambre chez l'habitant et que c'était gratuit bien sûr !
Il me saute au cou de joie ! Une bonne chose de faite pour la diversité d'offre de ma société et je crois pour mon João aussi !!
Jardinier
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 14 : Le prix final
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Le sort les avait projetés dans un paysage lugubre et inquiétant. Le ciel était d'un noir d'encre, strié de brumes grisâtres qui semblaient danser comme des ombres vivantes. Le sol sous leurs pieds était froid et craquelé, comme si la vie avait déserté ce lieu depuis des millénaires. Aucun son ne résonnait, pas même un souffle de vent ou le cri d'une créature. C'était un silence oppressant, comme si le monde entier retenait son souffle.
Regina fit un pas en avant, plissant les yeux pour scruter les environs. « Alors c'est ça, le grand royaume de Hela ? Sérieusement ? On dirait une vieille scène de théâtre abandonnée. » Elle se retourna vers Gold avec un sourire sarcastique. « Je crois que tu as flippé pour rien. »
Gold fronça les sourcils, mais avant qu'il ne puisse répondre, un grondement sourd fit vibrer l'air autour d'eux. Le sol se mit à trembler légèrement sous leurs pieds, et une fumée noire jaillit brusquement du sol, s'élevant comme une vague menaçante. Elle les enveloppa en un instant, froide et suffocante, rendant leur vision floue.
« Génial, vraiment génial, » murmura Agatha d'un ton sec, avant d'ajouter avec un sourire narquois : « Merci, Regina, de nous avoir porté l'œil. »
Regina ouvrit la bouche pour répliquer, mais avant qu'elle ne puisse prononcer un mot, la fumée noire se resserra autour d'eux, plus dense et oppressante. En un instant, ils disparurent du lieu où ils se tenaient.
Quand la fumée se dissipa, chacun d'eux se retrouva isolé, enfermé dans une cellule étroite et sinistre. Les murs, faits de pierres noires luisantes, semblaient suinter une énergie sombre et glaciale. Une faible lumière verdâtre émanait du plafond, éclairant à peine leur environnement.
Agatha regarda autour d'elle, frappant les barreaux de sa cellule. « Sérieusement ? Une prison ? Ils n'ont pas plus original ? »
Regina, dans la cellule voisine, posa ses mains sur les barreaux, son regard furieux. « C'est sûrement une autre des brillantes idées de Gold ! » Elle tourna la tête pour essayer d'apercevoir les autres.
« Moi ? » répondit Gold, dans une cellule à quelques mètres, son ton sec. « Peut-être que si tu parlais moins, nous ne serions pas ici. »
Ivana, quant à elle, resta calme, analysant les détails de sa cellule. « Il doit y avoir un moyen de sortir d'ici. Rien n'est inviolable. »
Agatha se laissa tomber contre le mur, soupirant. « Génial, vraiment. La prochaine fois, on fait une croisière plutôt qu'un voyage au royaume des morts. »
Ivana regarda la scène devant elle, le visage empreint d'une lassitude palpable, avant de lâcher un soupir d'exaspération. Elle croisa les bras, scrutant les autres avec un mélange de frustration et de résignation.
« Je préférerais être enfermée avec des scorpions plutôt qu'avec vous trois réunis, » grogna-t-elle.
Regina, adossée nonchalamment contre les barreaux de sa cellule, arqua un sourcil et esquissa un sourire en coin. « Oh, on dirait que mademoiselle n'est pas de bonne humeur ce matin. »
Avant qu'Ivana ne réplique, Rumple intervint avec son ton mielleux habituel, une étincelle malicieuse dans le regard. « Peut-être que quelqu'un ici ne s'est pas bien occupé d'elle cette nuit. » Il adressa un regard appuyé à Agatha, un sourire narquois sur les lèvres.
Agatha, qui jusque-là observait la scène avec une relative patience, se raidit immédiatement. Ses yeux lancèrent des éclairs dans la direction de Rumple. « Tu ferais mieux de te taire, Rumple, avant que je ne te montre à quel point je peux m'occuper de toi. »
Ivana leva les mains comme pour calmer le jeu, mais son soupir s'échappa avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit. Sans un mot, elle s'approcha du mur de sa cellule et y appuya doucement son front.
« Vous savez quoi ? Continuez. Allez-y. C'est pas comme si je pouvais m'échapper, » marmonna-t-elle avant de se cogner doucement la tête contre le mur.
Une fois. Deux fois. Comme pour faire sortir les voix de sa tête.Regina éclata de rire, clairement amusée.
« Oh, Ivana, tu fais ma journée. Je te remercie de ce spectacle. »
Agatha, visiblement contrariée par les insinuations de Rumple, ignora Regina et s'approcha des barreaux. « Ivana, chérie, ignore-les. C'est pas bon pour ton sang-froid. »
« Mon sang-froid ? » répliqua Ivana en tournant légèrement la tête vers elle. « Tu veux dire celui que vous avez tous collectivement détruit ? Non, tout va très bien, Agatha. Parfait même. »
Agatha esquissa un sourire en coin, amusée malgré elle. « Oh, tu es tellement mignonne quand tu es en colère. »
Ivana ferma les yeux, murmurant pour elle-même : « Les scorpions. Je veux des scorpions. »
Rumple croisa les bras, l'air faussement innocent. « Voyons, Ivana, il faut apprendre à apprécier les bonnes conversations entre amis. »
« Amis ? » grogna Ivana en pivotant pour les regarder. « Si c'est ça vos définitions de l'amitié, je préfère encore un cercle de flammes. »
Regina haussa un sourcil et éclata d'un rire retenu. « Alors ça, c'était presque un compliment, venant de toi. »
Ivana grogna de plus belle et retourna s'appuyer contre le mur, visiblement résignée. Quant à Agatha, elle fixa Rumple avec un regard qui promettait des représailles à la première occasion.
Le silence s'installa, tendu mais teinté d'un certain amusement. Ivana, toujours adossée au mur, prenait de longues inspirations pour éviter de perdre définitivement patience. Agatha, de son côté, ne quittait pas Rumple des yeux, comme si elle calculait le moment parfait pour lui rendre la monnaie de sa pièce.
Regina, qui semblait se délecter du chaos ambiant, rompit finalement le silence. « Alors, Ivana, dis-nous... qu'est-ce qui est pire ? Ma compagnie ou celle de Rumple ? »
Ivana se tourna lentement vers elle, une lueur d'irritation dans le regard. « Honnêtement ? Vous êtes à égalité. Félicitations, c'est un exploit. »
Regina fit mine d'être profondément offensée, portant une main à son cœur. « Aïe. Tu sais vraiment comment flatter une femme, toi. »
Rumple, visiblement amusé, reprit la parole. « Voyons, Ivana, tu devrais être plus reconnaissante. Après tout, sans nous, tu n'aurais pas cette charmante ambiance de réunion de famille. »
Ivana leva les yeux au ciel et se cogna une nouvelle fois doucement la tête contre le mur. « Si quelqu'un a une idée brillante pour qu'on sorte d'ici, je suis toute ouïe. Sinon, je vous en prie, continuez de parler. Je suis sûre que je finirai par m'assommer. »
Agatha, un sourire en coin, s'approcha des barreaux de sa propre cellule.
« Hé, » appela doucement Agatha, sa voix adoucie par une pointe de tendresse. « Tu sais qu'on va s'en sortir, non ? Ensemble. »
Ivana tourna la tête vers elle, ses yeux rencontrant ceux d'Agatha à travers les barreaux. Elle tenta de garder son masque d'agacement, mais la douceur dans le regard d'Agatha l'ébranla légèrement.
« Tu dis ça comme si c'était une certitude, » répliqua-t-elle, sa voix un peu plus faible qu'elle ne l'aurait voulu.
Agatha sourit doucement, un sourire qui ne lui était réservé qu'à elle. « Parce que c'en est une. Je crois en toi, Ivana. Je crois en nous. »
Regina, qui avait observé la scène avec un mélange d'amusement et de scepticisme, leva soudain les yeux au ciel. « Bon sang, vous deux. C'est adorable, vraiment. Mais on est dans le royaume des morts, pas dans une comédie romantique. Vous êtes adorables. C'est presque dégoûtant. »
Agatha haussa un sourcil et se tourna vers Regina, croisant les bras. « Et toi, qu'est-ce que tu ferais si tu étais enfermée ici avec quelqu'un que tu aimes ? Oh, attends... c'est vrai, tu n'as personne. »
Le sourire narquois de Regina vacilla un instant, mais elle récupéra rapidement. « Touché, mais pas coulé. »
Rumple applaudit doucement, l'air faussement impressionné. « Bravo, Agatha. Tu viens de prouver que l'amour rend vraiment les gens insupportables. »
Ivana, exaspérée, se tourna vers eux tous, levant les bras. « Sérieusement, vous trois êtes comme un trio infernal. La prochaine fois, je fais équipe avec un escargot. Ce sera plus rapide, et beaucoup moins agaçant. »
Agatha ne put s'empêcher de sourire davantage, amusée par la colère d'Ivana. Elle observa sa compagne quelques instants, puis murmura doucement :
« Tu es magnifique quand tu es en colère, tu sais ça ? »
Ivana la fixa, l'expression mi-irritée, mi-amusée. « Agatha, je t'aime, mais si tu ne m'aides pas à sortir de là tout de suite, je vais t'enfermer dans une cellule avec eux la prochaine fois. »
Agatha éclata de rire, un son clair et chaleureux qui résonna dans la pièce sombre. « Très bien, chérie. Mais on sait tous que tu finirais par venir me chercher. »
Ivana grogna à nouveau, mais cette fois, un sourire discret s'esquissa sur ses lèvres. Même dans cette situation absurde, il était impossible de rester en colère contre Agatha trop longtemps.
Alors que les échanges continuaient, une présence oppressante envahit la pièce, faisant taire tout le monde. Une brume verte ondula dans l'air, et un froid glacial s'installa, forçant chacun à frissonner. Puis, une silhouette élégante, imposante, et auréolée d'une aura sombre, apparut devant leurs cellules. Héla, majestueuse et terrifiante, leur faisait face.
Son regard acéré balaya l'assemblée, s'attardant sur chacun d'eux. Sa voix, grave et teintée de mélancolie, résonna dans l'espace confiné.
« Ainsi, vous osez pénétrer mon royaume pour récupérer ma fille ? »
Rumple s'approcha des barreaux de sa cellule, la colère dans ses yeux dépassant sa peur. « Elle n'est pas ta fille ! Tu l'as abandonnée, comme tu abandonnes tout ce que tu touches ! »
Héla plissa légèrement les yeux, son visage restant pourtant impassible. « Je ne l'ai pas abandonnée, Rumple. Je l'ai envoyée dans un monde où elle aurait une chance d'être heureuse, loin des ténèbres de ce royaume. Crois-moi, je l'ai aimée plus que ma propre vie. »
« Alors pourquoi est-elle morte ? » répliqua Rumple, sa voix grondante.
Héla ferma brièvement les yeux, une douleur sincère traversant son visage. « Parce que je n'ai pas su la protéger. » Elle ouvrit les yeux, un éclat de détermination remplaçant sa tristesse. « Et c'est précisément pour cela que je suis ici. Je vais la ramener, quoi qu'il m'en coûte. »
Ivana, qui était restée silencieuse jusque-là, s'avança vers les barreaux de sa propre cellule. « On veut la même chose, » déclara-t-elle fermement, ses yeux plantés dans ceux d'Héla. « On veut tous la sauver. Ce n'est pas toi contre nous. C'est toi avec nous. »
Héla la fixa, son expression indéchiffrable. Puis, lentement, un sourire fin se dessina sur ses lèvres. « Si seulement c'était si simple. »
Agatha, qui observait attentivement, fronça les sourcils. « Et pourquoi pas ? On veut tous la même chose. Libère-nous et travaillons ensemble. »
Héla secoua doucement la tête, un soupir s'échappant de ses lèvres. « Sauver une âme, surtout une âme comme celle de ma fille, n'est pas un acte qui peut être accompli à la légère. Vous devez prouver que vous en êtes dignes. »
Regina croisa les bras, son ton empreint de scepticisme. « Et comment exactement ? En jouant à tes petits jeux ? »
Héla lui adressa un regard perçant. « Vous affronterez des épreuves. Chacune conçue pour tester votre force, votre loyauté, et votre détermination. »
Ivana arqua un sourcil. « Et si on échoue ? »
Héla sourit, mais il n'y avait rien de chaleureux dans cette expression. « Alors, vous resterez ici. À jamais. »
Un silence glacé tomba sur le groupe. Agatha jeta un coup d'œil à Ivana, puis à Regina, avant de murmurer : « Ça promet. »
Ivana soupira profondément et se passa une main sur le visage. « Génial. Des épreuves. Parce que notre vie n'était pas déjà assez compliquée. »
Ivana soupira longuement, croisant les bras avec exaspération. « Je suis déjà restée enfermée ici avec le trio infernal. J'ai fait preuve de patience. Je n'ai tué ni Regina ni Rumple. Franchement, je mérite une médaille. »
Agatha ne put s'empêcher de rire doucement, son regard amusé glissant vers sa compagne. « Pas mal pour quelqu'un qui, il y a une heure, menaçait de nous ligoter tous pour avoir la paix. »
Regina leva un sourcil, un sourire narquois étirant ses lèvres. « Oh, vraiment ? Je ne savais pas que j'étais une telle épreuve. Peut-être que tu devrais te poser des questions sur ta tolérance, Ivana. »
Rumple, dans son coin, répliqua sèchement mais sans animosité. « Vous devriez peut-être remercier ma sagesse infinie. Si je n'étais pas ici, croyez-moi, vous seriez déjà en train de vous entre-déchirer. »
Ivana roula des yeux, puis fixa Regina et Rumple tour à tour. « C'est ça. Si quelqu'un mérite des remerciements, c'est Agatha pour m'avoir empêchée de vous étrangler dans votre sommeil. »
Regina, visiblement amusée par la conversation, lança alors une remarque à la limite du filtre. « Peut-être que si tu étais plus occupée la nuit, tu n'aurais pas toute cette frustration à décharger sur nous. »
Agatha, instantanément, tourna la tête vers Regina avec un regard fulgurant. « Regina, je te conseille de surveiller ton langage. Vraiment. »
Le silence fut brisé par un éclat de rire provenant d'Héla, qui observait la scène avec un sourire en coin. Elle croisa les bras, son regard pétillant de malice. « Vous me faites rire, tous. Mais, Ivana, chérie... » Elle s'approcha légèrement, inclinant la tête d'un air faussement désolé. « Si tu veux parler de patience, sache que j'ai été en couple avec Rumple. Alors, crois-moi, je sais exactement ce que c'est que d'endurer. »
Agatha éclata d'un rire franc, tandis qu'Ivana écarquillait légèrement les yeux, son expression un mélange d'incrédulité et d'amusement.
« Attendez, quoi ? » finit par lâcher Ivana.
Rumple, visiblement agacé, réagit d'un ton brusque. « Ce genre de commentaire est totalement inutile, Héla. ��
Héla haussa un sourcil, le sourire toujours aux lèvres. « Inutile ? Peut-être. Mais ça reste vrai. Et honnêtement, ça rend tout ça beaucoup plus amusant. »
Ivana soupira à nouveau, posant une main sur son visage. « Génial. Non seulement on doit passer des épreuves, mais en plus, on a droit à des confessions dignes d'une télé-réalité. »
Héla claqua des doigts, attirant leur attention. « Bien, maintenant que tout le monde s'est exprimé... Il est temps de voir si vous méritez réellement de repartir avec ce que vous cherchez. »
Avant que quiconque ne puisse répliquer, une fumée noire les enveloppa, les séparant instantanément.
☆○o。 。o○☆
Regina se réveilla dans une pièce sombre, froide et oppressante. Le décor ressemblait étrangement à son ancienne salle du trône dans la Forêt Enchantée, mais les couleurs y étaient plus sombres, presque suffocantes, et les murs semblaient respirer de l'énergie maléfique.
Assise sur le trône, avec un sourire cruel, se trouvait la Méchante Reine, sa partie maléfique. Regina se figea en voyant ce reflet vivant de son passé, vêtu de la robe noire qu'elle portait autrefois, un sceptre scintillant de magie noire en main.
« Eh bien, bien, bien. » La Méchante Reine applaudit lentement, son sourire glacial. « Regarde qui a osé revenir dans les ombres. La reine repentie, la petite héroïne de Storybrooke, la reine sans royaume... »
Regina croisa les bras, se tenant droite malgré le poids des mots. « Je n'ai pas besoin de toi pour me rappeler qui j'étais. »
« Oh, mais je ne suis pas là pour te rappeler qui tu étais. Je suis ici pour te montrer ce que tu as abandonné, » ricana la Méchante Reine en se levant. « Tout ce pouvoir, toute cette force, sacrifiés pour quoi ? Une illusion de rédemption ? »
Regina détourna le regard, refusant de montrer la moindre faiblesse. « J'ai trouvé autre chose. Quelque chose que tu n'as jamais compris : l'amour, la famille, la paix intérieure. »
La Méchante Reine éclata d'un rire glacial. « La paix intérieure ? Oh, chérie, tu peux te mentir autant que tu veux, mais on sait toutes les deux que les ténèbres dans ton cœur ne disparaîtront jamais complètement. »
Soudain, une lumière vive illumina la pièce, et au centre apparut une silhouette familière : Henry Sr., son père. Il était agenouillé, les mains liées, le visage empreint de douleur et d'incompréhension. Regina sentit un poids écrasant sur sa poitrine en le voyant.
« Père ? » murmura-t-elle en s'approchant de lui, mais la Méchante Reine s'interposa.
« Pas si vite, ma douce. Voici l'épreuve : tu peux le sauver, lui redonner la vie et effacer ton crime. Mais pour cela, tu dois m'embrasser. Embrasser ton vrai moi, reprendre le sceptre, redevenir... moi. »
Regina sentit la panique monter. « Et si je refuse ? »
La Méchante Reine sourit, dévoilant des dents blanches et acérées. « Alors son âme restera enfermée ici pour l'éternité, hurlant dans les ténèbres. »
Un silence oppressant s'installa. Regina fixa son père, puis son propre reflet maléfique. Chaque fibre de son être criait de ne pas céder, mais le poids de la culpabilité pesait lourd.
« Ce choix est simple, Regina, » ajouta la Méchante Reine en tournant autour d'elle. « Tu regagnes tout ce que tu as perdu : pouvoir, vengeance, contrôle. Et en échange, tu sauves ton père. N'est-ce pas ce que tu veux ? Ne pas être une faible héroïne, mais une reine ? »
Regina ferma les yeux, des larmes silencieuses roulant sur ses joues. Elle entendit la voix douce de son père résonner. « Ma fille, tu as fait un long chemin. Tu n'as plus besoin de ce pouvoir pour réparer le passé. Je suis fier de toi, quoi que tu choisisses. »
Inspirant profondément, Regina ouvrit les yeux, ses pupilles brûlant de détermination. Elle se tourna vers la Méchante Reine. « Tu ne me possèdes plus. Je suis plus forte que toi. Et je trouverai une autre façon de le sauver. Mais jamais, jamais, je ne redeviendrai toi. »
La Méchante Reine rugit de frustration, et la pièce commença à s'effondrer autour d'eux. Henry Sr. sourit doucement avant de disparaître dans un nuage de lumière, emportant avec lui un éclat d'espoir.
Regina se retrouva seule, respirant difficilement. Les ténèbres s'étaient dissipées, et malgré la douleur de l'épreuve, elle sentit un poids se lever. Elle avait choisi le chemin le plus difficile, mais elle était prête à affronter les conséquences.
Regina se tenait dans la pièce dévastée, les décombres tombant autour d'elle comme les vestiges de son passé. Son cœur battait fort, l'adrénaline de l'épreuve encore présente en elle. Les ténèbres avaient disparu, mais l'écho de la Méchante Reine résonnait encore dans son esprit. Elle savait que sa victoire sur elle-même ne signifiait pas la fin de sa bataille intérieure. Mais au moins, elle était libre, libre de ses choix et de son destin.
C'est alors qu'une présence apparut dans l'ombre des ruines. Héla, majestueuse et impassible, se materialisa dans un nuage de brume verte. Ses yeux d'un vert intense se posèrent sur Regina, comme si elle observait la profondeur de son âme.
« Vous avez fait un choix difficile, » dit-elle d'une voix calme, mais autoritaire. « Et pourtant, vous avez réussi. »
Regina tourna son regard vers Héla, un mélange de fatigue et de détermination dans les yeux. Elle avait tout risqué pour sauver son père, pour s'affirmer, mais aussi pour accepter la part d'elle-même qu'elle avait tant de fois cherchée à fuir.
« C'était le seul choix possible, » répondit-elle avec une conviction tranquille. « Je ne pouvais pas redevenir ce que j'étais. »
Héla la regarda longuement, ses lèvres esquissant un léger sourire. « C'est ce que je pensais. Vous avez prouvé que vous êtes plus forte que vous ne l'imaginiez. Vous avez renoncé à l'appel du pouvoir pour protéger ce qui vous est cher. »
Regina sentit un frisson courir dans son dos, une émotion qu'elle n'avait pas anticipée : de la fierté, mais aussi une forme de gratitude envers elle-même, une reconnaissance pour avoir survécu à son propre combat.
« Vous êtes digne, » dit Héla, ses yeux brillant d'une lueur approbatrice. « Vous avez passé l'épreuve. »
Regina se sentit soudainement plus légère, comme si un poids invisible venait de se soulever. « Merci... » murmura-t-elle.
Héla s'avança lentement, son regard toujours fixé sur elle. « Vous avez prouvé que vous étiez plus que l'héritière du pouvoir. Vous avez prouvé que la rédemption est possible, même pour ceux qui ont été engloutis par les ténèbres. »
Regina se redressa, un léger sourire se formant sur ses lèvres. « Ce n'était pas pour la rédemption que je l'ai fait, mais pour ceux que j'aime. »
Un silence s'installa entre elles, et Héla, dans une dernière caresse de son pouvoir, fit apparaître une porte lumineuse, flottant juste devant Regina. « Vous avez choisi le bon chemin. Vous êtes prête. »
Regina hocha la tête, sachant que son voyage n'était pas encore terminé. Il y avait encore tant à réparer, tant à découvrir sur elle-même, mais elle se sentait prête à affronter ce qui viendrait ensuite. Elle s'approcha de la porte lumineuse, ses pas déterminés, et avant de la franchir, elle se tourna une dernière fois vers Héla.
« Merci. »
Et avec un dernier regard d'approbation, Héla s'effaça dans les ténèbres, laissant Regina avancer vers la lumière.
☆○o。 。o○☆
Agatha se tenait devant une porte immense, une porte mystérieuse qui semblait ne mener nulle part. L'air autour d'elle était lourd, rempli de tension, comme si l'univers tout entier attendait sa décision. De chaque côté de la porte, deux visions s'offraient à elle.
D'un côté, un monde où elle avait un contrôle absolu. Elle serait reine de cet univers, dictant les règles, imposant sa volonté sur chaque créature vivante. Tout serait à sa mesure, chaque geste, chaque mouvement soumis à son pouvoir. Mais alors qu'elle contemplait cette réalité, elle ressentait une profonde solitude. Elle était seule. L'amour, les amis, la famille — tout cela avait disparu dans cette version de l'avenir. Aucun lien humain, aucune chaleur, aucune affection. Elle serait une souveraine, mais une souveraine sans cœur.
De l'autre côté de la porte, un monde tout aussi séduisant. Un monde où elle n'avait aucun contrôle. Où les choses se déroulaient sans sa permission, où la magie et le pouvoir lui échappaient. Mais en contrepartie, elle était entourée de ceux qu'elle aimait, des gens qui l'aimaient en retour. Elle pourrait se retrouver avec ceux qu'elle avait toujours cherché à protéger, se retrouver dans un monde où les relations humaines avaient plus de valeur que la domination. Où les rires, les sourires et les étreintes étaient plus importants que la conquête du pouvoir.
Agatha ferma les yeux, ses pensées tourbillonnant dans sa tête. Elle savait, au fond d'elle-même, que la décision qu'elle allait prendre changerait tout. Elle ne pouvait pas avoir les deux. Si elle choisissait le pouvoir, elle perdrait tout ce qu'elle avait cherché à protéger. Si elle choisissait l'amour, elle perdrait sa place en tant que maîtresse de son propre destin.
Elle pensa à Ivana, à leur relation fragile mais sincère. Elle pensa à la famille qu'elle avait laissée derrière elle, à l'humanité qu'elle avait sacrifiée pour s'élever. Et pourtant, à cet instant précis, un élan d'amour traversa son cœur. Elle avait vu dans les yeux d'Ivana et des autres qu'il y avait plus que de la magie, plus que du pouvoir — il y avait des liens indestructibles. Des liens qu'elle n'aurait jamais trouvés dans la solitude de sa domination.
Les larmes aux yeux, Agatha se tourna vers la porte. Elle savait ce qu'elle devait faire. L'illusion du pouvoir n'était rien comparée à l'amour véritable.
Elle posa la main sur la poignée et se résolut à choisir. "Je choisis l'amour", murmura-t-elle, plus à elle-même qu'à qui que ce soit. Elle savait que le chemin ne serait pas facile, mais au moins, elle ne serait pas seule. Elle l'espérait.
Agatha se tenait là, face à la porte, les mains tremblantes mais déterminées. Elle avait pris sa décision. Elle savait que ce choix allait tout changer, que ce n'était pas un chemin facile, mais elle sentait au fond d'elle que c'était ce qu'elle devait faire. Ce n'était pas la quête du pouvoir qui la définirait, mais sa capacité à choisir l'amour, à accepter la vulnérabilité, à vivre entourée des personnes qu'elle chérissait.
Soudain, la porte s'ouvrit doucement. Un murmure dans l'air attira son attention. Elle tourna lentement la tête et aperçut une silhouette familière se détacher dans l'obscurité.
Héla apparut, sa silhouette imposante et presque irréelle dans l'atmosphère, ses yeux perçants fixant Agatha. Elle s'avança d'un pas sûr, son regard perçant qui semblait sonder son âme.
« Tu l'as fait. Tu l'as réussi, Agatha. » La voix d'Héla résonna dans l'air comme un écho, pleine de gravité mais aussi d'une forme de respect inattendu.
Agatha se redressa, ses mains toujours légèrement tremblantes, mais un léger sourire apparut sur son visage. Elle savait qu'Héla l'observait attentivement, mais ce qui la surprit le plus, c'était la douceur dans les mots de la déesse. Héla était rarement pleine de compliments, mais là, quelque chose dans sa voix trahissait une certaine admiration.
« Je suis surprise, » répondit Agatha, la voix calme mais pleine d'émotion. « Je pensais que ce serait beaucoup plus difficile de laisser tout ça derrière moi. »
Héla s'approcha d'Agatha, un sourire presque imperceptible effleurant ses lèvres. « Ce n'est pas facile pour quelqu'un comme toi. Mais tu as réussi, tout comme Regina l'a fait avant toi. Tu as trouvé ce qui compte vraiment. »
Agatha ne savait pas si elle devait être flattée ou si elle se sentait encore plus perdue. Elle avait toujours cru que le pouvoir était la clé de tout. Mais, face à l'étreinte silencieuse de la vérité, elle savait maintenant que la véritable force résidait dans la capacité à laisser aller, à aimer, à se laisser vulnérabiliser sans perdre de vue ce qui compte réellement.
Elle fixa Héla, ressentant une étrange forme de sérénité dans la présence de cette déesse qui avait elle-même connu tant de luttes.
« Et toi, » commença Agatha, « tu crois que ce sera assez pour tout effacer, pour réparer ce qui est brisé ? »
Héla se tenait devant elle, ses yeux sombres et insondables. « Il n'y a pas de retour en arrière, Agatha. Mais il y a toujours un chemin à suivre, si tu choisis de t'engager pleinement dans ce que tu veux vraiment. Et ce que tu veux, tu l'as déjà choisi. »
Agatha se tourna alors légèrement, observant le vide autour d'elle. Puis, avec une détermination nouvelle, elle hocha la tête.
« Alors, je vais m'engager, » dit-elle.
Héla acquiesça lentement, un sourire en coin, comme si elle savait déjà que cette décision allait marquer le début de quelque chose de plus grand pour Agatha.
« Je suis contente que tu aies trouvé ta voie, Agatha. Tu l'as méritée. » Héla tourna les talons et se dirigea vers la sortie, mais avant de partir, elle se tourna une dernière fois. « Tu as réussi, comme Regina. Tu as prouvé que tu étais capable de plus. »
Et avec ces mots, elle disparut dans l'ombre, laissant Agatha seule, mais plus forte que jamais, prête à affronter son avenir, enfin libre du poids de ses anciennes ambitions.
☆○o。 。o○☆
Rumple se tenait dans une pièce sombre, la dague du Ténébreux toujours dans sa main. Chaque fibre de son être se rebellait contre l'idée de s'en séparer, contre l'idée de perdre le pouvoir qui lui avait permis de tout contrôler, de tout manipuler. Mais alors qu'il contemplait la lame, une silhouette familière apparut devant lui. Il la reconnaît immédiatement : son fils, Baelfire.
Baelfire le regardait, une douleur évidente dans ses yeux, mais aussi une sorte de détermination. Il s'avança doucement, son regard ne quittant pas celui de Rumple.
"Tu as tout sacrifié pour ce pouvoir", dit-il, sa voix remplie de tristesse. "Tu as tout perdu. Et maintenant, tu es prêt à tout sacrifier à nouveau ?"
Rumple sentit son cœur se serrer. Baelfire avait raison. Le pouvoir, qu'il avait si longtemps désiré, l'avait conduit à perdre tout ce qui comptait pour lui. Sa famille. Son fils. Et maintenant, Belle. Il se demandait s'il était prêt à faire le sacrifice ultime.
Baelfire leva une main, désignant la dague. "Si tu veux sauver Belle, tu dois choisir. Soit tu détruis cette dague et renonces à ton pouvoir, soit tu perds à jamais celle que tu aimes."
Le silence s'installa entre eux, lourd et pesant. Rumple savait qu'il était à un carrefour. D'un côté, la dague représentait tout ce qu'il avait connu, tout ce qui lui avait donné la force de survivre. De l'autre, il y avait Belle, la femme qu'il aimait plus que tout. Mais pouvait-il vraiment renoncer à ce pouvoir pour elle ? Avait-il la force de le faire ?
Les mots de Baelfire résonnaient dans sa tête. "Prouve-le, père. Prouve que tu as changé. Prouve que tu es prêt à faire ce sacrifice."
Rumple leva les yeux vers la dague, son poing serré autour de la poignée. Il pouvait sentir la magie de la dague pulser, l'appel du pouvoir qui ne voulait pas le laisser partir. Mais alors, il pensa à Belle. À tout ce qu'il avait fait pour elle, à tout ce qu'il était prêt à sacrifier pour la sauver.
Avec un soupir lourd, Rumple leva la dague au-dessus de sa tête. Il savait ce qu'il devait faire. Il n'était pas encore sûr qu'il en avait la force, mais il savait qu'il devait essayer.
"Je choisis de te sauver, Belle", murmura-t-il.
Et dans un geste final, il brisa la dague, détruisant ainsi une partie de lui-même, mais ouvrant la porte à la possibilité de retrouver l'amour qu'il avait presque perdu à tout jamais.
Alors que la dague se brisait en morceaux sous ses mains, une vague de soulagement envahit Rumple. Il savait qu'il venait de faire quelque chose qu'il n'aurait jamais cru possible : il venait de renoncer à son pouvoir pour sauver celle qu'il aimait. Avant même qu'il ne puisse pleinement réaliser la portée de son choix, une ombre se forma devant lui, et Héla fit son entrée, ses yeux brillants d'une lueur malicieuse.
Elle le regarda, un sourire curieux sur ses lèvres. "Alors, tu as finalement fait le choix, Gold. Un choix que je n'aurais pas cru que tu ferais. C'est Belle qui te tient vraiment." Elle s'approcha, son regard passant de la dague brisée aux yeux de Rumple. "Je dois admettre que je suis surprise. Je ne pensais pas que tu avais encore cette capacité en toi."
Rumple se redressa lentement, sentant un mélange d'émotions en lui. "Tu n'es pas la seule à être surprise, Hela", répondit-il, une lueur de défi dans ses yeux. "Je suppose qu'il est encore possible de changer, même pour quelqu'un comme moi."
Héla hocha la tête, un sourire qui frôlait la moquerie. "C'est bien. Tu as choisi l'amour, mais ne pense pas que tout est aussi simple. Il y a toujours un prix à payer." Elle marqua une pause, puis ajouta en le taquinant : "Mais bon, si tu veux vraiment jouer le héros, tu devras me prouver que tu peux tenir ta parole, Rumple."
Il la fixa intensément, un éclat de défi dans les yeux. "Ne t'inquiète pas, Hela, je suis tout à fait capable de tenir ma parole."
Elle le dévisagea un moment, avant de sourire d'un air satisfait. "Bien. C'est rare de voir quelqu'un faire un tel sacrifice pour l'amour. Je suppose que tu mérites un peu de crédit." Puis, en un clin d'œil, elle le toisa de haut. "Mais ne crois pas que je vais te laisser partir sans un petit pique. Rappelle-toi, tu n'es plus celui que tu étais, et tu dois apprendre à vivre avec ça. C'est plus difficile que tu ne le crois."
Rumple, toujours aussi fier et un peu agacé, répondit avec un sourire sarcastique. "Je m'en sortirai. Comme je l'ai toujours fait. Mais toi, Hela, tu m'as toujours sous-estimé. Ce n'est pas un jeu que tu peux contrôler à ton rythme."
Héla éclata de rire, un rire de défi, mais aussi un peu de respect. "Peut-être que tu as raison, Gold. Mais tu sais, j'aime voir ceux qui, comme toi, croient avoir tout compris finir par se rendre compte qu'ils ne maîtrisent rien."
Elle le fixa une dernière fois, ses yeux pétillant de malice. "Mais pour l'instant, je vais te laisser tranquille. J'ai déjà vu bien plus que ce à quoi je m'attendais de ta part. Mais n'oublie pas, le chemin que tu as choisi n'est pas sans sacrifices."
Et avant qu'il ne puisse répondre, elle se tourna et disparut dans les ombres, comme si elle n'était jamais apparue.
Rumple resta là un moment, les morceaux de la dague brisée à ses pieds. Il avait fait le bon choix, mais il savait que les défis ne faisaient que commencer. Mais pour la première fois depuis longtemps, il se sentait prêt à les affronter. Et, plus important encore, il savait que Belle était l'élément qui le rendait vraiment humain, et il était prêt à tout pour la protéger.
☆○o。 。o○☆
Ivana se tenait seule, dans l'obscurité d'une pièce qu'elle ne reconnaissait pas. Autour d'elle, des ombres dansaient comme des spectres, et une lourde sensation de malaise s'empara d'elle. Elle ferma les yeux un instant, essayant de retrouver son calme, mais lorsque ses paupières s'ouvrirent à nouveau, elle ne se trouvait plus dans l'espace familier qu'elle avait connu. À la place, un paysage apocalyptique se déployait devant elle, un monde dévasté, comme si tout avait été réduit en cendres.
Le vent soufflait avec une violence inouïe, emportant des morceaux d'immeubles, des débris de ce qui semblait être un ancien monde. Un sol fissuré, presque incandescent, recouvrait la terre, créant une ambiance de fin du monde. Ivana se tourna autour, cherchant à comprendre ce qui se passait, mais chaque direction qu'elle prenait la conduisait au même spectacle de destruction.
Puis, une silhouette se dessina à l'horizon. Ivana s'élança vers elle, espérant apercevoir une personne familière, quelqu'un qu'elle pourrait sauver. Lorsqu'elle s'approcha, la silhouette se révéla être celle de la personne qu'elle aimait le plus, un être cher qu'elle avait toujours protégé. Mais ce qu'elle vit la fit s'arrêter net dans son élan.
La personne était là, figée dans une expression de souffrance intense, une blessure mortelle à la poitrine. Son regard était vide, comme si la vie elle-même l'avait quitté. Une douleur profonde se saisit du cœur d'Ivana. Elle voulait courir vers cette personne, la sauver, mais chaque pas semblait plus lourd que le précédent, et une force invisible la retenait.
Une voix familière résonna dans l'air, glaciale, lointaine, mais pourtant si proche. Une illusion, une projection de son propre esprit, peut-être, mais la voix de son propre doute.
"Tu vois ce que ton pouvoir a fait ?" La voix résonna, pleine de mépris. "C'est toi qui as causé cela. Tu n'as pas su contrôler ce que tu étais. Tu as détruit tout ce que tu aimais."
Ivana tenta de crier, de se libérer, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle se baissa auprès de la personne qu'elle aimait, les mains tremblantes, impuissantes. Un souffle lourd monta de sa poitrine, une sensation de culpabilité écrasante la paralysant.
Elle ferma les yeux un instant, une vague de chaleur passant dans tout son corps. Quand elle les ouvrit à nouveau, la scène changea. Elle se retrouvait cette fois dans une pièce sombre, où seule une faible lumière émanait d'un objet posé sur une table au centre. Il s'agissait de la dague, la fameuse dague de l'ombre qui était à la fois sa force et sa malédiction. Ses doigts s'en approchèrent lentement, attirés par l'énergie qu'elle dégageait. Mais un avertissement lourd de sens résonna dans son esprit : Si tu choisis cette dague, tu choisis l'obscurité à jamais. Si tu l'abandonnes, tu renonces à tout ce que tu es...
Les voix dans sa tête se faisaient de plus en plus pressantes. L'une d'elles, celle qu'elle reconnaissait comme étant la sienne, la suppliant de choisir la lumière, de se libérer de l'emprise de son héritage. Une autre voix, plus ancienne, plus sombre, murmurait que tout avait un prix et qu'il était peut-être temps de l'accepter, de prendre le contrôle sur la terreur qu'elle portait en elle.
"Tu veux sauver ce monde, n'est-ce pas ?" murmura une voix qui n'était pas la sienne, mais qui portait une familiarité étrange, comme un écho de ses propres pensées les plus sombres. "Tu veux que tout revienne à la normalité, mais tu sais au fond de toi que tu n'as jamais été faite pour cette normalité. Tu as toujours été celle qui détruit... ou celle qui crée."
Ivana se laissa tomber à genoux, le poids de la décision écrasant son âme. Elle avait toujours cru pouvoir contrôler la puissance qu'elle portait en elle, mais à chaque tournant, elle voyait des vies brisées, des innocents détruits par ses choix. Le monde qu'elle aimait se réduisait à des cendres sous son propre pouvoir incontrôlable. C'était son héritage, une malédiction qui s'était transmise à travers les générations, et elle en était la gardienne.
Elle fixa la dague, sa lame brillante dans la pénombre, attirant son regard comme un chant envoûtant. Il suffisait d'un geste pour tout changer, pour tout effacer. Mais cela ne suffirait pas. Un acte d'une telle envergure n'effacerait pas la douleur, ni la culpabilité. Elle ferma les yeux, une larme perlant sur sa joue.
La voix résonna à nouveau, plus douce, presque douce, mais pleine de menace. "Alors, choisis. Le contrôle ou l'amour. Le pouvoir ou la paix."
Ivana prit une profonde inspiration. L'illusion de ce futur dévasté, de la souffrance de ses proches, la douleur de l'abandon, tout cela l'écrasait. Et au-delà de la dague, une autre image se dessina dans son esprit — celle d'un avenir possible, où elle ne porterait plus le fardeau du pouvoir, où elle pourrait vraiment être avec ceux qu'elle aimait sans que ce fardeau ne les consume.
Elle se leva, résolue, et d'un geste brusque, repoussa la dague hors de sa portée. La lumière dans la pièce sembla vaciller un instant, mais elle resta là, calme et forte. Ivana n'était plus prête à sacrifier son âme pour des illusions de grandeur. Le pouvoir ne serait plus son maître.
"Je choisis," murmura-t-elle, à peine audible. "Je choisis ce qui compte vraiment."
La pièce se dissipa autour d'elle, et alors qu'elle sentait les échos de ses pouvoirs résonner encore dans son corps, une nouvelle détermination grandit en elle. Elle avait fait son choix. Et ce choix était la rédemption, pas pour le monde, mais pour elle-même.
Ivana se tenait là, le cœur battant encore plus fort qu'auparavant, mais avec une sensation étrange de soulagement. Elle avait renoncé à l'héritage qui l'avait façonnée, à ce pouvoir destructeur qui l'avait toujours effrayée. Ce fardeau, ce poids qui pesait sur ses épaules depuis tant d'années, n'était plus le sien. Elle n'avait pas seulement renoncé à la dague, mais aussi à l'illusion que le pouvoir pouvait apporter la paix. Elle l'avait laissé derrière elle, choisissant la vie, l'amour, plutôt que la domination.
La pièce s'assombrit un instant, et une silhouette familière se matérialisa devant elle. Héla, l'entité qui était venue la tester, se tenait là, son regard perçant observant Ivana avec une intensité nouvelle. Ivana se tendit, une appréhension qui n'avait pas disparu, mais elle ne recula pas. Elle n'avait pas à avoir peur, pas cette fois.
Héla s'approcha, un léger sourire sur ses lèvres, mais il était différent, comme si elle voyait enfin Ivana sous un jour nouveau. Elle posa sa main sur l'épaule de la jeune femme, un geste de reconnaissance.
"Tu l'as fait," dit-elle d'une voix calme, mais profonde. "Tu as fait le bon choix."
Ivana baissa les yeux un instant, son souffle plus régulier, comme si un poids s'était soudainement évaporé de son être. Elle avait eu peur de perdre tout ce qu'elle connaissait, de perdre sa place, mais elle avait choisi l'essentiel. Elle avait choisi de se libérer du pouvoir pour conserver son humanité.
Héla observa Ivana un moment, ses yeux évaluaient les profondeurs de son âme. Puis, dans un sourire presque mystérieux, elle ajouta : "Tu avais plus de force en toi que tu ne le pensais. Tu as abandonné ce que d'autres auraient saisi avec avidité. Ce n'était pas facile, mais tu l'as fait."
Ivana, les yeux brillants d'une nouvelle détermination, répondit : "Je ne voulais pas être ce que mon héritage me destinait à devenir. Il y a des choses plus importantes que le pouvoir."
Héla hocha la tête, comme si elle avait prévu cette réponse, mais il y avait quelque chose de neuf dans son regard. Elle ne s'attendait peut-être pas à cela, mais Ivana avait prouvé qu'elle ne se laisserait plus définir par son passé.
"Tu as choisi la voie la plus difficile," dit Héla, sa voix devenant plus douce, presque respectueuse. "Et tu l'as accomplie. C'est rare, même pour les plus puissants."
"Alors... c'est la fin des épreuves ?"
"Pas tout à fait," répondit Héla avec un léger sourire, "Mais tu as franchi la plus grande. Tu as prouvé que tu n'as pas besoin du pouvoir pour être forte. C'est ça, ta véritable victoire."
Ivana sentit un calme s'installer en elle, un sentiment de paix qu'elle n'avait jamais connu, mais qui était pourtant la clé de sa rédemption. Héla se détourna lentement, prête à la laisser partir, mais avant de disparaître, elle ajouta :
"Tu as un avenir à façonner maintenant. Un avenir sans chaînes."
Ivana la regarda s'éloigner, son cœur léger. Elle n'était plus cette jeune femme tourmentée par son héritage. Elle était une nouvelle Ivana, prête à vivre selon ses propres termes. Elle avait fait le bon choix, et c'était tout ce qui comptait.
☆○o。 。o○☆
Les retrouvailles étaient pleines de tensions et de sourires nerveux. Le groupe, après tout ce qu'ils avaient traversé, était enfin réuni dans un même espace, mais les émotions étaient à fleur de peau.
Regina, d'un ton plus léger, s'approcha d'Ivana. "Tu sais, Ivana," dit-elle, un sourire espiègle sur les lèvres, "tu es vraiment plus impressionnante que je ne l'avais imaginé. Tu ne sembles jamais faiblir."
Ivana rougit légèrement, se sentant à la fois flattée et gênée. "Je fais juste de mon mieux," répondit-elle, mais le sourire qu'elle arborait trahissait une certaine fierté.
Agatha, qui observait la scène d'un œil attentif, sentit une vague de possessivité l'envahir. Elle s'approcha de Regina d'un pas décidé et dit, sur un ton à la fois calme et ferme :
"Tu sais, Regina, il n'y a vraiment pas besoin de surenchérir. Ivana n'a pas besoin de tes compliments."
Regina, bien consciente de la dynamique qui se jouait entre elles, haussait un sourcil en réponse, mais son ton demeura léger. "Détends-toi, Agatha."
Un sourire en coin étira ses lèvres, presque provocateur, tandis qu'elle jetait un regard complice à Ivana, mais toujours sous l'œil vigilant d'Agatha.
Agatha, toujours sur ses gardes, croisa les bras, une légère tension se lisant sur son visage. "Je sais ce que je fais, et je n'ai pas besoin que tu lui fasses oublier ce qui est important pour elle," répliqua-t-elle, sa voix devenant plus douce mais toujours empreinte de fermeté.
À cet instant, Rumple, qui observait discrètement la scène, tourna son regard vers Hela, ou plutôt, vers le vide où elle se trouvait. Il était à la fois frustré et inquiet. "Où est-elle, Hela ?" murmura-t-il entre ses dents, sa voix tremblant de colère et d'angoisse. "Pourquoi elle ne répond pas ?"
Les autres, qui avaient été absorbés par l'échange tendu entre Agatha et Regina, se retournèrent, constatant que Hela n'était pas dans les parages. Rumple, perdant patience, s'avança, son regard noir et sa posture menaçant.
"Qu'est-ce qu'elle manigance encore ?" se demanda-t-il, la rage brûlant dans ses yeux. Mais aucun d'eux ne savait réellement où Hela se trouvait.
Agatha, tout en surveillant toujours Ivana du coin de l'œil, tourna une oreille attentive vers Rumple. Elle n'avait aucune intention de laisser une autre crise éclater, mais elle ne pouvait pas ignorer l'agitation qui montait chez lui.
"Calme-toi, Rumple," dit-elle, d'un ton sec, mais avec un semblant de préoccupation. "On doit rester unis, pas se laisser emporter par nos peurs."
Regina, elle, se recula un peu, un sourire toujours présent sur ses lèvres, mais la situation devenait de plus en plus difficile à gérer. Elle n'était pas étrangère à la dynamique tendue entre elle et Agatha, mais elle avait l'impression que les choses devenaient encore plus compliquées que prévu.
La tension entre les deux femmes était palpable, et Rumple, qui ne trouvait pas la réponse qu'il espérait, faisait preuve d'impatience. Les regards échangés, l'angoisse et la peur d'une nouvelle perte se lisaient sur leurs visages. La situation semblait presque insoutenable, et à cet instant, chaque parole, chaque geste prenait plus de poids qu'il n'en paraissait.
"Tu sais, Agatha, je n'ai pas l'intention de prendre Ivana," dit Regina d'une voix plus calme, cherchant à apaiser la situation.
Mais Agatha, bien que consciente que les tensions entre elles étaient fortes, se contenta de la fixer d'un air déterminé. "De toute façon je ne te le permets pas."
Rumple, toujours tendu, n'écoutait déjà plus, son regard fixé dans l'espoir d'un signe de la part de Hela, sans se rendre compte du poids de ce qu'il venait de créer autour de lui.
Le groupe arriva dans la pièce, leurs pas lourds résonnant dans l'espace silencieux, mais l'atmosphère était déjà tendue. Ils virent Hela, les bras levés, un sort sombre et puissant flottant autour d'elle, visant Lucillia. Cependant, rien ne se produisit.
Hela fronça les sourcils, visiblement surprise et frustrée. Elle jeta un regard noir sur Lucillia, son sort ayant échoué à la toucher.
"Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas ?!" lança-t-elle, sa voix emplie d'un mélange de colère et de confusion.
Rumple, déjà sur les nerfs, s'avança, sa silhouette menaçant. "Qu'est-ce que tu as fait, Hela ?" gronda-t-il, sa voix tremblant d'une colère contenue. "Tu as dit que tu pouvais la sauver, mais je vois bien que tu n'as rien fait. Encore un de tes tours ?" Il avançait à grands pas, se rapprochant dangereusement de la déesse, les yeux emplis d'une rage contrôlée.
Hela se tourna lentement vers lui, son regard froid comme de la glace. "Ne me parle pas de mes pouvoirs, Rumple," répliqua-t-elle, une pointe d'agacement dans sa voix. "Je n'ai pas fait tout ça pour échouer, tu crois que je ne le sais pas ? Mais ce n'est pas aussi simple que tu le penses."
Le tension monta d'un cran, et le groupe observa en silence, conscient que la situation était sur le point de déraper.
"Tu crois que je ne sais pas ce que tu ressens ?!" répliqua Rumple, un éclat furieux dans ses yeux. "Tu nous as manipulés tous, une fois de plus ! J'ai tout sacrifié pour elle, et toi, tu ne fais rien, absolument rien pour la sauver !" Il n'arrivait plus à contrôler ses émotions, le vent de frustration soufflant plus fort en lui.
Hela, bien que d'apparence calme, se raidit à ses mots. "Je fais ce que je peux, Rumple ! Mais cette situation est bien plus compliquée que tu ne l'imagines. Si c'était aussi simple, croyez-moi, Lucillia serait déjà sauvée !"
À ce moment, Agatha intervint, le regard perçant, les bras croisés. "Tu crois vraiment que tu peux justifier tout cela avec des excuses, Hela ? Si tu n'as pas pu, alors peut-être qu'il est temps d'admettre que tu n'as pas les réponses et que ça n'a rien à voir avec ton soi-disant 'pouvoir'."
Le regard d'Hela se durcit davantage, mais avant qu'elle ne puisse répliquer, Ivana, qui jusque-là était restée silencieuse, intervint à son tour, sa voix calme mais déterminée. "Arrêtez tous. Disons qu'on essaie de comprendre ce qui se passe au lieu de s'agresser mutuellement."
Mais le climat était déjà trop tendu. Rumple, désormais plus calme mais tout aussi empli de colère, se tourna vers Hela. "Tu nous as trompés. Tu as dit que tu pouvais l'aider. Alors maintenant, sois un peu plus claire et arrête de nous donner des promesses vides."
Hela, le regard sombre, se tourna vers Lucillia, son visage se durcissant alors qu'elle réalisait que même elle n'avait pas toutes les réponses. "Tu veux des réponses ? Très bien. Mais sache que ce que je fais, ce n'est pas juste pour jouer. Lucillia est dans un état où même moi, je suis limitée. Mais ne crois pas que je vais laisser tomber."
L'air dans la pièce était presque électrique. Chacun des membres du groupe ressentait la lourdeur du poids des promesses non tenues, des désirs non réalisés. Mais au milieu de cette dispute intense, un point demeurait inébranlable : Lucillia n'était toujours pas sauvée, et tout le monde, même Hela, le savait.
Regina, qui jusque-là observait la scène, se tourna vers Ivana et murmura d'un ton bas, mais audible : "Nous devons nous concentrer. Se disputer ici ne va rien changer."
Les cris et les tensions qui régnaient dans la pièce s'intensifièrent encore, les voix s'élevant et les accusations fusant dans toutes les directions. À cet instant précis, un silence profond se fit soudainement. La pièce, qui semblait bouillonner de colère, se figea d'un coup.
Lucillia, allongée sur la table, bougea lentement. Ses paupières se soulevèrent avec hésitation, et ses yeux s'ouvrirent progressivement. Un air confus traversa son visage alors qu'elle fronce les sourcils, comme si elle peinait à comprendre ce qui se passait autour d'elle.
"Seigneur, arrêtez de crier," dit-elle d'une voix brisée, mais forte, s'élevant contre la tempête de hurlements. "Tout le multiverse vous entend."
La pièce se figea totalement à ces mots. Le groupe, figé dans un mélange de stupéfaction et de soulagement, observa Lucillia qui semblait se retrouver dans un état étrange, comme si elle n'arrivait pas à saisir pleinement ce qui venait de se passer.
Les visages de tous les membres du groupe changèrent. Les yeux d'Agatha s'agrandirent d'incrédulité, tandis que Rumple, qui avait passé toute cette épreuve dans un tourbillon de frustration et d'impuissance, laissa échapper un souffle de soulagement.
"Lucillia ?" murmura Agatha, se rapprochant précautionneusement, les mains tremblantes. "Est-ce vraiment toi ?"
Lucillia tourna lentement la tête, son regard encore flou, se posant sur la scène étrange devant elle. Elle n'avait pas l'air d'être totalement consciente de la situation. "Qu'est-ce... qu'est-ce qui se passe ici ?" Sa voix était faible, mais on pouvait y déceler un certain mécontentement face à la scène chaotique qui se déroulait autour d'elle.
"Tu es vivante," dit Rumple, à la fois choqué et soulagé. "Tu... Tu es revenue."
"Oui," répondit Lucillia, sa voix devenant plus forte et plus claire. Elle se redressa lentement, prenant une profonde inspiration. "Mais sérieusement, vous devriez vraiment apprendre à discuter sans hurler. C'est épuisant à entendre."
Hela, jusque-là silencieuse, s'approcha d'un pas, les bras croisés, observant la scène avec une attention scrupuleuse. "Il semble que nous ayons eu des réactions très... intenses pour rien," dit-elle, son ton légèrement moqueur. "Mais Lucillia, tu sais que ce n'est pas aussi simple. Même les dieux ne sont pas toujours à la hauteur des attentes."
"Je comprends," répondit Lucillia, secouant la tête. "Mais... ce n'est pas le moment de nous déchirer. Je suis de retour. C'est ce qui compte. Et vous avez bien assez de problèmes à résoudre que de continuer à vous chamailler."
Il y eut un moment de silence avant qu'Agatha, avec un sourire, ne se précipite vers elle et la serre dans ses bras. "Tu es là... Je ne pensais pas que ce moment arriverait..."
Lucillia la regarda un instant, un peu surprise par l'élan d'affection, mais un sourire fragile se dessina sur ses lèvres. "Je suis là," murmura-t-elle avant de s'éloigner légèrement pour mieux regarder tout le monde autour d'elle. "Maintenant, peut-on enfin commencer à réparer tout ça ?"
Les autres, enfin réceptifs à la situation, firent un pas en avant, l'atmosphère plus calme, mais toujours tendue. Les voix se baissèrent peu à peu alors que chacun, dans son coin, réalisait que la guerre intérieure n'était pas encore terminée, mais qu'un début de paix semblait enfin possible.
Hela, les yeux brillants d'émotion, s'approcha lentement de sa fille, son visage marqué par un mélange de soulagement et d'amour. Elle tendit les bras, l'air presque hésitant, comme si elle ne pouvait pas croire que Lucillia était réellement revenue. Lucillia, cependant, se tendit légèrement, un frisson traversant son corps alors que la proximité de sa mère la mettait mal à l'aise.
Elle se recula instinctivement d'un pas, observant Hela avec une certaine méfiance. "Euh..." La voix de Lucillia était douce mais remplie de confusion. "Je ne sais pas si je suis prête pour ça."
Hela, surprise, s'arrêta et la regarda avec une intensité qui traduisait une compréhension immédiate de la situation. Elle baissa la tête un instant, comme si elle pesait ses mots avant de répondre calmement : "Je comprends, ma fille. Je ne te forcerai pas." Elle recula alors lentement, respectant le désir de Lucillia d'avoir un peu d'espace.
Rumple, qui jusque-là observait en silence, semblait partagé entre le soulagement de retrouver Lucillia et l'incompréhension face à la tension qui se dégageait entre mère et fille. Il ne savait pas trop comment réagir, son regard se baladant entre les deux, avant qu'il ne se tourne finalement vers Lucillia.
"Et si nous rentrions à Storybrooke ?" proposa Lucillia, brisant la tension dans l'air. "Là-bas, on pourra enfin parler de tout ça, sans tout ce... bruit autour de nous."
Les autres restèrent silencieux un instant, prenant la suggestion en considération. C'était une solution raisonnable. Loin des regards et des jugements, peut-être que là-bas, chacun pourrait trouver un peu de paix et de clarté.
"Je suis d'accord," répondit Agatha après un moment, son regard restant doux mais soucieux. "Storybrooke semble être un endroit plus calme pour commencer à tout mettre à plat."
"Rentrons à la maison," ajouta Rumple, son ton plus calme que précédemment. Il semblait prêt à tout laisser derrière lui pour cette chance de reconstruire et de rétablir l'équilibre.
"Bien," dit Hela en soupirant, une certaine tristesse dans ses yeux. "Je vais préparer le portail. Mais avant de partir, Lucillia, sache que je n'ai jamais voulu te faire du mal... je voulais te protéger." Elle baissa les yeux, plus sincère que jamais.
Lucillia la regarda, un léger sourire apparut sur ses lèvres. "Je sais. Mais parfois, même les bonnes intentions mènent à des chemins douloureux." Elle tourna alors son regard vers le reste du groupe. "Allons-y. On a assez d'histoires à rattraper."
Le groupe se mit en mouvement, l'atmosphère devenue un peu plus légère, bien que l'ombre du passé planait encore au-dessus d'eux. Tous, en silence, se dirigèrent vers le portail qui les mènerait à Storybrooke, prêts à repartir de zéro, avec la promesse que, cette fois, ils feraient les choses différemment.
Ivana sourit largement, son ton léger et espiègle. "Oui ! J'aurai enfin du café ! Non parce que c'est un très beau royaume, mais il manque cruellement de café." Elle leva les yeux au ciel, feignant une exagération dramatique, mais un éclat de rire sincère brillait dans ses yeux.
Agatha, toujours un peu plus sérieuse mais amusée par la remarque, la taquina doucement. "Je vais me faire pardonner, ne t'inquiète pas. Je suis prête à tout pour que tu sois contente, même à te chercher du café." Elle ajouta un clin d'œil, avant de poser une main sur l'épaule d'Ivana avec affection.
Ivana rit, touchée par la tendresse dans la voix d'Agatha. "Tu sais que tu n'as pas besoin de te faire pardonner, n'est-ce pas ? Mais je ne vais pas dire non à un bon café." Elle se pencha légèrement vers Agatha, un sourire malicieux sur les lèvres. "Après tout, tu me connais, c'est ma plus grande faiblesse."
Lucillia, qui avait observé la scène avec une certaine douceur, lança avec une touche de malice : "Sérieusement, vous pouvez penser à autre chose qu'à du café ?"
Les deux femmes échangèrent un regard complice et rirent à l'unisson, partageant un instant de complicité rare. À cet instant, tout semblait un peu plus léger, un peu moins lourd, comme si l'on avait enfin retrouvé un peu de normalité après tant d'épreuves.
"Eh bien, un peu de café, et le monde sera plus facile à affronter," répondit Ivana avec un sourire radieux. "On va profiter de ce répit, ne vous inquiétez pas."
Le groupe se mit en marche, mais l'ambiance avait définitivement changé. La camaraderie, le soutien et les petites blagues étaient là, et l'espoir d'un avenir plus serein était tangible dans l'air.
☆○o。 。o○☆
Le groupe arriva enfin à Storybrooke, le cœur léger après tout ce qu'ils avaient traversé. Lucillia, encore un peu perdue dans le décalage entre le royaume des morts et la réalité, se redressa lentement, ses yeux cherchant à comprendre ce qui se passait autour d'elle. Hela, bien qu'un peu distante, ne la quittait pas des yeux, prête à la soutenir à chaque instant.
Alors que la tension se dissipait enfin, Belle, submergée par l'émotion, se jeta dans les bras de Rumple. Il la serra tendrement contre lui, murmurant des mots de réconfort. "Je suis tellement heureux de te revoir," dit-il, son ton empreint de soulagement. Belle le regarda avec amour, son sourire éclatant éclairant son visage. "Je savais que tu reviendrais," répondit-elle, les yeux remplis de gratitude.
Emma, qui observait la scène avec un sourire doux, se tourna vers Regina et la prit dans ses bras. "Je suis tellement contente que tu sois là," dit-elle, son cœur s'allégeant alors qu'elle sentait la chaleur de Regina contre elle. Regina la serra un peu plus fort, son regard se radoucissant. "Je suis désolée pour tout ce que j'ai fait," murmura-t-elle. Emma la détacha légèrement et lui sourit. "Tu es ici maintenant, c'est ce qui compte."
Agatha, un peu en retrait, observa les retrouvailles avec un léger sourire. Elle se tourna vers Ivana, qui lui renvoya un regard complice. Agatha s'approcha d'elle et dit doucement,
"Tu sais, malgré tout ce qui s'est passé, je suis contente de t'avoir à mes côtés."
Ivana hocha la tête, son sourire espiègle brillant dans ses yeux. "Je suis bien contente de t'avoir à mes côtés aussi, même si tu as passé plus de temps à me taquiner qu'autre chose."
Hela, qui était restée plus silencieuse, observa la scène, les bras croisés, mais une lueur d'émotion dans ses yeux. Elle n'était pas du genre à se laisser aller à des démonstrations d'affection, mais la situation semblait différente, plus calme, plus apaisée.
"Je suppose qu'il est temps de rentrer à la maison," dit-elle d'un ton qui laissait entendre qu'elle était prête à s'adapter à la nouvelle dynamique qui s'installait.
"Oui, je pense qu'il est temps," répondit Regina, son regard se posant sur chacun des membres du groupe, s'attardant particulièrement sur Agatha et Ivana. "Il y a encore beaucoup de choses à discuter, mais nous avons le temps."
Tous ensemble, ils se dirigèrent vers le centre de Storybrooke. Le monde semblait plus calme, et bien qu'ils aient encore des défis à affronter, cette réunion, cette réconciliation, marquait un nouveau départ. Un moment où ils pouvaient enfin respirer, après tant d'épreuves.
☆○o。 。o○☆
Lucillia, après avoir pris un moment pour se retrouver dans cet étrange nouvel environnement, se dirigea vers la chambre de Lilia, son cœur battant la chamade. Elle savait que retrouver Lilia après tout ce temps serait intense, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une vague d'émotions contradictoires.
Elle toqua doucement à la porte de la chambre de Lilia, attendant une réponse. Lorsqu'elle entendit un léger "Entre", elle poussa lentement la porte et aperçut Lilia, assise sur le lit, l'air songeur, plongée dans ses pensées. Mais à la vue de Lucillia, ses yeux s'illuminèrent instantanément.
Lilia se leva précipitamment, comme si elle n'en croyait pas ses yeux. Elle s'approcha de Lucillia avec un regard rempli d'incrédulité, puis, sans un mot de plus, la prit dans ses bras avec une douceur infinie, comme si elle avait peur qu'elle disparaisse à nouveau.
"Lucillia... tu... tu es là. C'est réel ? Je ne rêve pas ?" murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion, ses mains serrant un peu plus la silhouette familière devant elle.
Lucillia, le cœur serré, répondit en souriant légèrement, "Je suis là, Lilia. Je suis là et je ne compte pas partir cette fois."
Les deux femmes restèrent ainsi un moment, dans une étreinte silencieuse. Puis, Lilia se recula légèrement, ses mains toujours posées sur les épaules de Lucillia, son regard inondé de larmes.
"Je... je suis tellement désolée pour tout ce qui est arrivé," dit Lilia d'une voix tremblante. "Je pensais que tout était fini, que je ne te reverrais jamais..."
Lucillia posa une main douce sur le visage de Lilia, essuyant les larmes qui coulaient le long de ses joues. "Rien de tout cela n'est de ta faute, Lilia," dit-elle doucement. "Tu n'as rien à te reprocher. Nous avons survécu à tout ça, et c'est ce qui compte."
Lilia hocha la tête, essayant de retenir un sanglot, avant de prendre une profonde inspiration. "Je suis tellement soulagée que tu sois là... plus rien n'a d'importance si on est ensemble."
Lucillia sourit tendrement, posant une main sur le cœur de Lilia. "Nous sommes ensemble, Lilia. C'est tout ce qui compte maintenant. On va avancer, main dans la main."
Les deux femmes restèrent un moment, un silence réconfortant les enveloppant, se savourant cette nouvelle chance qu'elles avaient de se retrouver.
Dans la douceur de la pièce, alors que le silence régnait, Lucillia et Lilia se regardèrent intensément, comme si le temps s'était suspendu autour d'elles. Lilia, toujours un peu tremblante, effleura délicatement la joue de Lucillia, ses doigts caressant doucement la peau douce, encore marquée par le passage du temps.
"Je n'arrive pas à croire que tu sois vraiment là..." murmura Lilia, sa voix presque un souffle, une légère tension dans l'air.
Lucillia, touchée par la douceur de ce geste, se pencha légèrement en avant, les yeux rivés dans ceux de Lilia. Elle frôla ses lèvres, presque comme un défi silencieux, avant de chuchoter
: "Je suis ici, Lilia. Pour de bon."
Leurs corps se rapprochèrent encore, l'attraction invisible entre elles devenant de plus en plus palpable. Lilia se laissa guider par cette envie qui bouillonnait en elle, son cœur battant fort dans sa poitrine. Elle laissa ses mains se poser lentement sur les hanches de Lucillia, ses doigts effleurant la peau chaude et douce sous la tenue de la jeune femme, provoquant une chaleur instantanée.
Lucillia, d'un mouvement lent et décidé, passa une main dans les cheveux de Lilia, les écartant doucement, puis la rapprocha, effleurant à peine ses lèvres avant de les poser enfin sur les siennes. C'était un baiser léger au départ, doux, timide, mais chaque mouvement se faisait de plus en plus pressant, chaque contact plus intense. Les lèvres de Lucillia, toujours aussi familières, enflammaient celles de Lilia avec une tendresse qui semblait transcender le temps.
Lilia se perdit dans ce baiser, laissant sa main glisser lentement dans le dos de Lucillia, attirant encore plus son corps vers elle. Un frisson parcourut son échine, une chaleur douce envahit chaque parcelle de sa peau. Lucillia, répondant à l'étreinte, se sentit totalement plongée dans l'instant, savourant cette sensation de proximité, ce lien si fort entre elles.
Leurs souffles se mêlèrent, s'entrelacèrent, et dans cette proximité intime, chaque geste semblait parler plus fort que les mots. Lilia ferma les yeux, savourant le moment, la douceur de chaque caresse, le parfum subtil de Lucillia qui envahissait ses sens.
"Tu m'a tellement manqué..." murmura Lilia, son souffle chaud effleurant le cou de Lucillia.
Ses mains glissèrent doucement le long du dos de la jeune femme, marquant chaque courbe avec une douceur infinie.
Lucillia, toujours dans cet instant suspendu, sourit contre la peau de Lilia, sa voix douce mais empreinte de désir : "Tu m'as manqué aussi, Lilia. Bien plus que tu ne le penses."
Les deux femmes restèrent là, perdues dans cette danse silencieuse, se laissant emporter par l'alchimie qui se créait entre elles, sans hâte, comme si le monde autour d'elles n'avait plus d'importance. Seules existaient leurs émotions, leur complicité, leur désir de se retrouver pleinement.
☆○o。 。o○☆
Agatha et Ivana étaient assises sur le lit, la pièce baignait dans une douce lumière tamisée. Le silence qui régnait entre elles était confortable, mais Ivana, les mains nerveusement posées sur ses genoux, brisa ce calme.
"Agatha... Comment tu te sens, après l'épreuve ? Tu sais... tout ça ?" demanda Ivana d'une voix douce, mais avec un regard inquiet, cherchant à comprendre comment Agatha gérait ce qui venait de se passer.
Agatha tourna lentement son regard vers Ivana, un léger sourire aux lèvres. Elle prit une profonde inspiration avant de répondre : "Ça va. Vraiment. Je vais bien." Elle se pencha légèrement en avant, posant une main sur celle d'Ivana. "Tu sais, ce genre de choses peut nous ébranler, mais ça ne m'a pas détruite. Je suis toujours ici, avec toi."
Ivana sembla apaisée par ses mots, mais une trace d'hésitation persistait dans ses yeux. Elle se mordillait la lèvre, comme si une pensée la tourmentait. Finalement, elle laissa échapper un soupir lourd, son regard fuyant.
"Je... j'ai peur", avoua Ivana, sa voix tremblante. "Peur de devenir comme ma mère, de laisser mes pouvoirs me contrôler. De créer des choses, de perdre le contrôle... De tout détruire sans le vouloir."
Agatha la regarda longuement, son cœur se serrant à la vue de la vulnérabilité d'Ivana. Elle s'approcha d'elle, posant une main réconfortante sur son épaule. "Ivana, tu n'es pas comme elle. Tu es forte, et tu choisis chaque jour ce que tu veux devenir." Elle caressa doucement son bras, son ton empli de douceur. "Ne laisse pas ta peur te définir. Ce que tu crains, ce n'est pas toi. Ce n'est qu'une illusion que tes pouvoirs peuvent créer, mais tu as le contrôle. Toujours."
Ivana tourna lentement son visage vers elle, les yeux légèrement embués. "Mais et si je n'étais pas capable de le garder ? Et si je perdais tout, Agatha ?"
"Tu n'es pas seule." Agatha répondit immédiatement, son regard plein de certitude. "Je serai là. Et tu ne seras jamais seule. Nous avons tous nos peurs, mais nous avons aussi la capacité de choisir ce que nous voulons être. Tu as plus de force que tu ne le penses, Ivana."
Les deux femmes se regardèrent un long moment, dans une sorte de connexion silencieuse. Agatha continua, avec tendresse : "Tu as déjà fait un choix important, en abandonnant une partie de ton héritage. Et aujourd'hui, tu choisis de ne pas laisser la peur te contrôler. C'est ce qui fait de toi une personne exceptionnelle."
Ivana ferma les yeux un instant, absorbant chaque mot. Une sensation de chaleur et de calme la parcourut, comme si les doutes qui l'avaient assaillie commençaient à se dissiper peu à peu.
"Merci", murmura-t-elle, sa voix emplie de gratitude. Elle se tourna légèrement vers Agatha, un faible sourire sur ses lèvres. "Je pense que j'ai encore beaucoup à apprendre... mais je sais maintenant que je peux compter sur toi."
Agatha lui rendit son sourire, une lueur de tendresse dans les yeux. "Toujours", répondit-elle simplement, avant de poser une main douce sur la joue d'Ivana, la rapprochant légèrement d'elle. "Tu n'as pas à porter tout ça seule."
Dans cette pièce tranquille, entourées de l'ombre apaisante de la nuit, Ivana se sentit un peu plus légère, plus prête à faire face à ses peurs, avec Agatha à ses côtés.
Agatha et Ivana se perdaient dans la douceur de l'instant, leurs corps proches, leurs mains s'effleurant délicatement. Elles s'embrassaient avec une tendresse infinie, comme si chaque baiser était une promesse de plus. Agatha, son souffle chaud effleurant le cou d'Ivana, murmura doucement, le ton empreint de désir :
« Je pourrais faire ça toute la nuit... »
Ivana frissonna sous ses mots, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres avant qu'elle ne réponde en l'attirant un peu plus près d'elle.
« Et moi aussi, » répondit-elle dans un souffle, ses mains glissant doucement dans les cheveux d'Agatha.
Leurs gestes devenaient plus lents, plus intenses, chaque baiser un peu plus profond, chaque caresse plus intime, comme si rien d'autre n'existait que ce moment suspendu entre elles.
—Fin—
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Le bal de Noël
Fandom : Bridgerton
Relationship : Colin x Penelope
Voici ma participation pour le 2024 12 Days of Christmas Challenge pour le prompt : Fête/bal de Noël.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Puis-je inviter Penelope à danser ? Demanda Colin. »
D’abord surprise par sa demande, comme si cela était inattendu que quelqu’un demande Penelope à danser, Portia sourit de toutes ses dents et accepta. Il crut qu’elle allait pousser sa fille dans ses bras car elle n’allait pas assez vite à son goût. Il tendit la main vers Penelope, qui la prise, et il la conduisit au centre de la salle où d’autres couples dansaient. Ils dansèrent et Colin lui sourit chaleureusement.
Disclaimer : La Chronique des Bridgerton appartient à Julia Quinn.
@12daysofchristmas
AO3 / FF.NET
Colin regarda autour de lui, essayant d’éviter une énième femme qui essayait de lui présenter sa fille. Il venait de rentrer de voyage et à peine était-il arrivé à la maison, que sa mère l’avait emmené de force à cette soirée. Et bien sûr, comme n’importe quel enfant Bridgerton, il lui était impossible de désobéir à Violet Bridgerton.
Il savait d’avance ce qui l’attendait. Dès qu’il aurait mis un pied dans la salle, toutes les mères se jetteraient sur lui pour lui présenter leur fille, espérant que celle-ci devienne la prochaine Lady Bridgerton. De plus, Lady Whistledown avait annoncé son retour, donc tout le monde était au courant qu’il était à la soirée.
La soirée à laquelle Violet l’avait forcé à aller était un bal de Noël organisé par une de ses amies et il aurait été impoli que Violet refuse son invitation. Et elle avait réussi à convaincre Colin qu’il serait impoli de sa part de refuser puisque tout le monde savait qu’il était rentré.
Il voulait partir au plus vite sans que sa mère ne s’en aperçoive. Il ne voulait pas la contrarier, mais il ne supportait plus cette soirée. Il vit une des amies de sa mère, Lady Willington, approcher avec ses filles. Colin avait l’impression d’être un animal pris au piège. Il balaya la salle du regard, espérant trouver Éloïse. Peut-être que s’il dansait avec sa sœur, elles n’oseraient pas venir l’importuner. Il grogna de mécontentement, ne trouvant pas Éloïse. Il regarda une nouvelle fois dans la salle et vit Penelope entrer, accompagnée de sa mère et ses sœurs. Et vu la tête qu’elle faisait, elle avait tout autant envie que lui de fuir cette soirée. Il regarda vers Lady Willington qui se rapprochait de plus en plus et sans réfléchir, il alla à la rencontre des femmes Featherington.
« Mesdames, les salua-t-il. »
Portia Featherington le regardait comme toutes les autres mères. Elle était heureuse que le célibataire le plus prisé de la soirée vienne les accoster. Prudence, Philippa et Felicity lui lancèrent un sourire charmeur. Penelope, elle, le regardait avec compassion, sachant qu’il n’aimait guère ce genre de soirée mais qu’il ne voulait pas faire honte à sa mère en n’y assistant pas. Elle savait ce qu’il ressentait. Si seulement il pouvait passer le reste de la soirée avec elle, le temps lui serait plus supportable.
Il lança un regard à Lady Willington qui l’observait comme s’il était une proie sur laquelle elle était prête à bondir. Un frisson d’effroi le parcouru à cette pensée. Il regarda Penelope, qui comprit aussitôt ce qui se passait. Elle acquiesça, comme pour l’encourager dans sa démarche.
« Puis-je inviter Penelope à danser ? »
D’abord surprise par sa demande, comme si cela était inattendu que quelqu’un demande Penelope à danser, Portia sourit de toutes ses dents et accepta. Il crut qu’elle allait pousser sa fille dans ses bras car elle n’allait pas assez vite à son goût. Il tendit la main vers Penelope, qui la prise, et il la conduisit au centre de la salle où d’autres couples dansaient. Ils dansèrent et Colin lui sourit chaleureusement.
« Je vous remercie, dit-il. Vous venez de me sauver la vie. »
Penelope rit légèrement.
« Je vous en prie, Monsieur Bridgerton, se moqua-t-elle gentiment. »
Elle lança un regard vers sa mère qui souriait fièrement.
« Vous venez de rendre ma mère heureuse pour le reste de la soirée. »
Colin comprit qu’elle allait se vanter auprès de ses amies que Lord Bridgerton avait demandé sa fille à danser.
« Je déteste ce genre de soirée, déclara-t-il. Si ce n’était pas pour ma mère et toutes ces obligations…
-Je comprends ce que vous ressentez. »
Il observa Penelope. Il n’y avait jamais vraiment réfléchi, mais la pression sur ses épaules devait être plus lourde à porter que la sienne. Elle était en âge de se marier et sa mère devait la pousser dans les bras de tous les beaux partis avant qu’elle ne devienne une « vieille fille ».
« Malheureusement, nous ne pouvons rien y changer, dit-elle. »
Colin acquiesça et lui sourit.
« En effet. Alors profitons de cette danse. »
Il n’avait aucune honte à avouer qu’il s’amusait avec Penelope. Il était rare que celui lui arrive dans ce genre de soirée, encore moins à un bal de Noël. Il voyait qu’elle s’amusait aussi. Elle avait un immense sourire aux lèvres et un éclat dans le regard. Ses yeux avaient-ils toujours été aussi beaux et lumineux ? Il avait l’impression de la voir pour la première fois. Pour lui, elle avait toujours été l’amie de sa petite sœur. Mais ce soir, il la voyait comme la femme qu’elle était devenue. La musique s’arrêta et Colin revint à la réalité. Ils s’arrêtèrent de danser et il la conduisit en dehors de la piste de danse. Il posa ses lèvres sur le dos de sa main, ne la quittant pas des yeux.
« Merci pour cette danse.
-Je vous en prie, rougit Penelope. »
Colin la salua et alla retrouver sa mère qui désirait partir. Il lança un dernier regard à Penelope. Cette étrange sensation qu’il avait ressenti lorsqu’elle était dans ses bras était toujours présente. Peut-être était-ce dû à la magie de Noël, se dit-il. Il donna le bras à sa mère, qui l’accepta, et il la conduisit dehors.
« T’es-tu amusé ? Demanda-t-elle.
-Oui, répondit-il. Oui, je me suis amusé. »
Il sourit tendrement en repensant à Penelope. Ce sourire n’échappa pas à Violet qui était heureuse pour lui.
Fin
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"Ça me fait peur de m'attacher parce que quand je m'attache je sais que c'est fort et... Je sais pas t'es la première personne qui m'intéresse autant depuis un moment. Et comme je te dis moi je suis sérieux, je cherche pas que du cul. Je t'ai dit j'ai essayé et c'est pas mon truc donc je sais que ça fonctionnerait pas si on fait juste ça. Et j'ai peur de m'attacher alors que t'es peut-être pas passée à autre chose avec ton plan cul"
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"Je trouve ça tellement attirant une fille qui dégage de la bonne humeur" Moi : "Ah bah je suis faite pour toi alors 😎" "Ahaha franchement je veux trop voir ton sourire en vrai, j'aime trop"
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"T’as aucune raison de perdre confiance en toi t’as l’air d’être une fille incroyable"
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"T'es trop jolie sur les vidéos que tu m'envoies"
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"Si tu voyages l'année prochaine tu crois qu'on devrait s'arrêter là tout de suite? Que c'est mieux qu'on ne se voit pas?" Moi: "Je sais pas, tu préférerais?" "Je sais pas moi je trouverais ça bête, tu me plais vraiment"
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Moi: "J'ai l'impression qu'on a la même sensibilité". "Oui, c'est trop bien"
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Je lui ai demandé s'il savait jouer "Wish You Were Here" de Pink Floyd à la guitare parce que c'est une de mes chansons préférées et il m'a dit qu'il allait essayer de l'apprendre 🫠
J'ai tellement peur de ce qu'il est en train de se passer mais il est en train de se passer quelque chose là.
(31/05/2024)
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Automne 1929 - Champs-les-Sims
6/7
Elle n'est pas restée très longtemps après ça. Elle est repartie deux jours plus tard pour le Canada. Son fils devait horriblement lui manquer et nous n'étions pas la compagnie la plus joyeuse qui soit. Antoine est pourtant un bon dissimulateur : il arrive à cacher ses émotions derrière un sourire et inonde ses interlocuteurs d'un flot de paroles. C'est une diversion bien sur, mais cela me persuade qu'il sera un très bon politicien. Mais il n'est pas si difficile de le percer à jour au final. Nous autres, nous n'avons pas vraiment eu le coeur à maintenir un air enjoué. Ces jours là, j'étais sans doute aussi avenante qu'une porte de cimetière. Transmettez mes amitiés à votre cousine d'ailleurs, j'espère qu'elle a fait un bon voyage de retour.
Transcription :
Lucrèce « Appelez moi Ada alors. Mais vous êtes sure que je serai la bienvenue à une telle cérémonie ? Cela semble être juste pour la famille proche. »
Arsinoé « Non, vous nous feriez plaisir au contraire, Madame Ru… heu Ada. Vous êtes de la famille après tout. Et puis, la moitié du village viendra de toute façon, alors vous vous fondrez dans la masse. »
Lucrèce « C’est que… je ne voudrais pas vous enfarger. Une cousine du Québec, ça attire l’attention. »
Arsinoé « Allons Ada, ne vous faites pas prier ! »
Lucrèce « Bon, si vous insistez... »
Lucrèce « Je voudrais vous demander... »
Arsinoé « Oui, bien sur. A propos de quoi ? »
Lucrèce « Vous ne m’avez pas tant parlé de vos tantes. »
Arsinoé « Rose et Juliette ? C’est qu’il n’y a pas grand-chose de particulier à dire. Elles ont aussi connu leur lot de tragédie avec la guerre vous savez. »
Lucrèce « Ce que vous racontiez à propos de votre père je veux dire. »
Arsinoé « Non, enfin pas à ce que je sais. Elles étaient encore petites il faut dire. J’imagine que ça a laissé des traces, mais rien d’aussi significatif. Mes deux tantes sont bachelières, vous le saviez ? A cette époque, c’était un évènement. »
Lucrèce « Oui, je le savais. »
Arsinoé « Vous avez du beaucoup discuter avec la mère de Lucien. Je suis surprise que vous nous connaissiez aussi bien. »
Lucrèce « Comme je le disais à votre mari, on jase beaucoup à Hylewood. »
Arsinoé « J’imagine, mais tout de même... »
Arsinoé « Antoine ! Viens donc saluer notre invitée ! »
Marc-Antoine « Navré, j’étais en train d’écrire une lettre à Raoul à propos de la prochaine réunion. »
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