#préraphaélites
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Préraphaélites et Gustave Moreau
Numeric etching / after G.Moreau and J.Collier Préraphaélites : Un groupe d’artistes anglais ont voulu retrouver l’inspiration des peintres des primitifs italiens avant que Raphael n’impose sa manière sublime et indépassable (indépassable pour eux; mais en fait Caravage a montré que l’on pouvait peindre aprés Raphael sans pour autant faire du Giotto). Mais revenons à nos anglais qui ont…
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Pause estivale
Cesare Saccaggi (1868-1934) "Great Semiramis, Queen of Assyria" (c. 1905) Oil on canvas, gold and precious stones The myth of Semiramis has its roots in late antiquity. Historiography, religion, art and literature have contributed to passing on different and contradictory legends linked to her figure over the centuries: some recognize her as the enlightened Assyrian ruler Shammuramat, wife of King Shamshi-Adad V and regent of his son Addu-Nirari III--to whom we owe the realization of the hanging gardens of Babylon.For others, Semiramis is the daughter of a nymph, abandoned in the desert and then fed by doves - the 'daughter of the air', according to Calderón de la Barca and Carlo Gozzi. Or she is the daughter of the goddess Derceto and the Syrian Caistro, married first to Onne, then to King Nino, with whom she had a son who, according to tradition, when he became an adult, chased her from the throne and killed her. During her reign, Semiramis conquered Mesopotamia, Egypt and Ethiopia. Herodotus and Diodorus Siculus speak of her as a great and good sovereign.
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Thisbé de Waterhouse : L'attente tragique d'un amour interdit
John William Waterhouse, Thisbé ou L'auditeur, huile sur toile, 97x59cm, 1909
Pyrame et Thisbé : Le moment suspendu avant la tragédie
Dans cette peinture de Waterhouse, Thisbé est saisie dans un moment d'attente intense, pressant son oreille contre le mur qui la sépare de son bien-aimé, Pyrame. Ce geste d’écoute, à la fois empreint de tendresse et de tension, illustre de manière poignante leur situation tragique : bien qu’ils soient physiquement proches, leur amour est irrémédiablement entravé par des forces extérieures. La fissure dans le mur, par laquelle ils tentent de communiquer, devient ainsi le symbole de cet amour empêché, une passion qui ne peut s’exprimer que dans le secret, loin des regards de leurs familles hostiles.
Ce choix de représentation par Waterhouse, focalisant uniquement sur Thisbé, fait ressortir non seulement la solitude du personnage, mais aussi la séparation inéluctable qui hante leur relation. Ce moment figé semble anticiper le drame imminent qui culminera dans leur mort tragique.
Les couleurs : Une palette de passion et de tension
Waterhouse, figure emblématique du mouvement préraphaélite, utilise des techniques picturales distinctives qui amplifient les émotions véhiculées par ses sujets. Sa maîtrise de la couleur est particulièrement notable dans cette œuvre. Les teintes riches et vibrantes qu'il emploie ne servent pas seulement à embellir la toile, mais aussi à intensifier l'atmosphère émotionnelle. Le rouge de la robe de Thisbé, par exemple, attire immédiatement le regard et évoque des sentiments de passion, mais aussi de danger imminent.
Ce choix de couleur audacieux est accentué par des contrastes subtils avec les tons plus doux du fond. Ce jeu de lumière et d'ombre crée une tension visuelle qui reflète l’angoisse intérieure des personnages et la précarité de leur situation. En utilisant ces techniques, Waterhouse amplifie le poids émotionnel du moment, en invitant le spectateur à ressentir l'intensité de l’attente de Thisbé.
Les émotions : La vulnérabilité face à la séparation
Outre les jeux de couleurs et de lumière, Waterhouse porte une attention minutieuse aux détails qui révèlent la profondeur émotionnelle de ses personnages. La texture des tissus, les plis de la robe, et surtout l'expression du visage de Thisbé, oscillant entre espoir et angoisse, racontent une histoire plus vaste. Son visage tendu, ses yeux écarquillés et son corps incliné vers le mur traduisent non seulement son désir ardent de se connecter à Pyrame, mais aussi sa peur d’un avenir incertain.
L'invisibilité de Pyrame dans la scène est cruciale. Même absent physiquement, il est omniprésent dans l’esprit de Thisbé, ce qui accentue le drame de la séparation. Cette absence suggère une souffrance encore plus grande, car Pyrame, bien que proche, est inaccessible. La fissure dans le mur, petit espace à travers lequel ils communiquent, symbolise à la fois leur lien ténu et la barrière infranchissable qui les sépare.
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Interview: Préraphaélites: Renaissance moderne
Préraphaélites: Renaissance moderne (Preraffaelliti. Rinascimento moderno) est la première exposition multidisciplinaire en Italie à examiner l'impact profond de l'art de la Renaissance italienne sur le mouvement préraphaélite, qui s'épanouit dans la Grande-Bretagne victorienne et édouardienne (vers 1840-1920).
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William Morris L’Art dans Tout
Sylvette Botella-Gaudichon
Snoeck, Gand 2022, 208 pages, Broché, 22 x 27 cm, ISBN 9789461618467
euro 42,00
email if you want to buy :[email protected]
Jamais présenté en France, l’œuvre du visionnaire William Morris a fortement marqué son époque en théorisant une utopie sociale, politique, écologique et artistique et en posant les bases de ce qu’on nommera plus tard les Arts & Crafts, qui défendent l’art dans tout et pour tous en réaction à l’industrialisation des savoir-faire artisanaux. Designer textile, écrivain, poète, peintre, dessinateur, architecte, fabricant, militant socialiste, écologiste et incroyable théoricien, William Morris a développé un œuvre complexe et a milité pour qu’on considère d’une nouvelle manière l’art et l’artisanat, mais aussi les artistes et les artisans de l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle, marquée par l’apparition d’une société industrielle. Il est célèbre à la fois pour ses œuvres littéraires, son engagement politique socialiste, son travail d’édition et ses créations dans le domaine des arts décoratifs. En réaction à la révolution industrielle qui a marqué l’époque victorienne, William Morris affirme l’importance de toutes les formes d’art – peinture, architecture, graphisme, artisanat, littérature … Il œuvre ainsi à redonner des qualités esthétiques aux objets, même les plus usuels, en produisant, par le travail manuel, de la beauté à l’usage de toutes les couches de la société et en valorisant les savoir- faire les plus rares pour aller contre le prosaïsme du monde industriel. Ses recherches formelles et historiques sur la culture Celte et le Moyen-Age nourrissent son inspiration et celles de ses amis artistes dont beaucoup appartiennent au mouvement des préraphaélites – Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais…- qui se crée autour de lui. La nouvelle organisation éthique de l’art, théorisée par Ruskin et mise en place par William Morris, ajoute à son œuvre une dimension sociale et écologique, qui est aujourd’hui parfaitement d’actualité : expérience d’ateliers collectifs, retour à la campagne dans des colonies d’artisans, entreprises dont les profits sont reversés aux ouvriers, attention portée aux conditions de fabrication des objets manufacturés et le désir de prendre en compte la dignité de ceux qui les fabriquent, conviction que la « beauté » contribue à donner un sens à l’existence. Avec cette exposition, La Piscine propose aux visiteurs de plonger dans l’univers de William Morris. Tapisseries, tentures, mobiliers, peintures, dessins seront présentés dans une scénographie volontairement immersive imaginée par Cédric Guerlus.
exposition La Piscine, Roubaix du 8 octobre 2022 au 8 janvier 2023
26/11/22
orders to: [email protected]
ordini a: [email protected]
twitter: @fashionbooksmi
instagram: fashionbooksmilano, designbooksmilano tumblr: fashionbooksmilano, designbooksmilano
#William Morris#exhibition catalogue#La Piscine Roubaix 2022/23#tapisseries#mobiliers#peintures#tentures#textile designer#art décoratifs#designbooksmilano#fashionbooksmilano
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C’est marrant, je connais à peine Florence + The Machine, je ne l’ai jamais vraiment écoutée, un peu l’album Lungs, mais sans plus.
Là je viens de découvrir son dernier album, et ce qui m’a clairement attirée c’est l’esthétique, préraphaélite, ainsi que le thème « the dancing plague », qui est un phénomène apparemment réel recensé depuis l’époque médiévale, désignant des danses folles qui possédaient des gens en Europe, les faisant se trémousser jusqu’au trépas.
Elle a combiné cette histoire pour le moins intrigante à son anxiété et à des problèmes de coordination dont elle souffrirait si j’en crois la presse vaguement parcourue. C’est aussi un album conçu pendant la pandémie, et la frénésie de mouvement, vue comme détraquée peut aussi s’apparenter à un réflexe de survie voire même une cure.
Bref, j’ai écouté le disque. J’ai été parfois gênée par l’affectation de ses vocalises, et sur un morceau j’ai carrément détesté le rythme quasi techno (My Love). N’empêche. J’ai beaucoup aimé plusieurs chansons, la plupart à dire vrai. On sent une vraie personnalité, un vrai projet artistique, un vrai propos.
J’ai aimé les paroles de King, et la vidéo creepy, ainsi que celle Heaven, réalisées par Autumn de Wilde, qui a aussi fait toutes les photos ci-dessus. J’ai beaucoup aimé la chanson Girls against God.
Une chanson s’est distinguée du lot pour moi, grâce à sa bizarrerie, son rythme un peu western et une tonalité changeante : Daffodil.
#musique#music#florence and the machine#daffodil#dance fever#esthétique#pre raphaelite#dancing plague#Spotify
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Le musée et la galerie d'art de Birmingham rouvriront partiellement en octobre, après quatre ans de rénovations. Certaines salles de Chamberlain Square ouvriront à 10h00 heure d'été britannique le 24 octobre. Les travaux, terminés dans les délais, mettent en avant les histoires des habitants locaux. "Nous avons hâte d'accueillir les visiteurs pour les vacances de la Toussaint", ont déclaré les co-directeurs généraux Sara Wajid et Zak Mensah. Les rénovations incluent le chauffage, l'électricité et les ascenseurs, avec des toits en verre nettoyés pour la première fois en 25 ans. La "Round Room", les galeries Industrial et Bridge, ainsi que les salons de thé édouardiens rouvriront. Une nouvelle exposition, Made in Birmingham, célébrera les métiers de la ville, et l'exposition des Victorian Radicals sur l'art préraphaélite continuera jusqu'à Noël 2024. Lors de la réouverture temporaire en 2022, les visiteurs ont apprécié les histoires des habitants de Birmingham. Le musée a pris en compte les retours souhaitant plus d'activités pour les familles et enfants, avec deux nouvelles galeries sur la nature en ville. Le site sera ouvert du mercredi au dimanche de 10h00 à 17h00 heure d'été britannique #musées #museum #artdesannonces
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The Lady of Shalott de John William Waterhouse (Londres, Tate)J'ai découvert les peintres préraphaélites en 1983 quand j'étais assistante en Angleterre et c'est un courant de peinture que j'affectionne particulièrement.Représentée dans un paysage automnal, la Dame de Shalott semble naviguer vers la mort. Deux des bougies sont éteintes. Ce tableau n'est pas sans rappeler Ophelia de John Everett Millais.
Nelly. 28/06/2024
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Kerry Darlington est une artiste galloise née en 1974 à Rhyl, au nord du Pays de Galles. Elle a été fortement inspirée par les livres d'images et les histoires de contes de fées magiques au cours de son enfance et avait un amour particulier pour le travail complexe à la plume et à l'encre d'Arthur Rackham. Cela l'a incitée à obtenir un diplôme en illustration, avec l'intention de devenir illustratrice de livres pour enfants.
Elle découvre ensuite « l'Art nouveau » et les artistes préraphaélites. Elle a trouvé cette œuvre d’une beauté si envoûtante qu’elle l’a absorbée et elle a toujours un effet profond sur son propre art. Au cours des sept dernières années, Kerry s'est bâtie une réputation grâce à ses créations décoratives originales qui sont devenues extrêmement populaires, se concentrant principalement sur les arbres et la nature.
Elle a récemment pris la décision de publier son livre Illustrations sous forme d'éditions uniques - le « Midnight Garden » s'est vendu en un mois et son « Mad Hatters Tea Party » a été si populaire qu'il s'est vendu rapidement avant d'obtenir des valeurs élevées sur le marché secondaire. Son travail d'illustration de livres comprendra ensuite « Peter Pan » de JM Barrie et « The Magic Faraway Tree » d'Enid Blyton.
En mai 2012, elle a reçu le titre d'« Artiste publié le plus vendu » lors d'une cérémonie organisée par la Fine Art Trade Guild. Et son « Mad Hatters Tea Party » a été si populaire qu'il s'est vendu rapidement avant d'obtenir des valeurs élevées sur le marché secondaire. Son travail d'illustration de livres comprendra ensuite « Peter Pan » de JM Barrie et « The Magic Faraway Tree » d'Enid Blyton.
Kerry Darlington
#art
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DARKHER - The Buried Storm
Darkher symbolise l’apparition réelle du spirituel et de sa malédiction.
Depuis le début des années 2000 il y a un lien très fort avec la nature, la terre, les astres, c’est un ancrage que l’homme avait profondément perdu. Cette recherche, souvent éperdue, apporte son lot de souffrance dans son attirail.
Dans cette dimension où le maudit danse en faisant craquer les ténèbres de sa libération avec la matière, Darker alias Jayn Maiven peint avec sa voix éthérée la beauté du crépusculaire. Elle est la prêtresse de feu, de sang et de soie au milieu de ses guitares et de ses cordes opalines. Sa danse lascive s’évertue à échancrer une journée pastorale en fièvre de noirceur, dans la finalité de faire pénétrer une très grande lumière dans la moindre fissure. Dans ce ballet terrifiant de beauté, « The buried Storm » fait claquer ses étincelles entre le doom, post-rock atmosphérique, dark folk céleste, sa transe invoque de vieux rites païen et des passages initiatiques.
DARKHER est le projet solo de la guitariste, compositrice, parolière et productrice Jayn Maiven, depuis 2012. Basé dans le West Yorkshire, Angleterre. Sa musique à la fois puissante et fragile, sombre et mélancolique, massivement lourde, veinée d'une atmosphère de splendeur ésotérique et d'une profonde confiance spirituelle est le vecteur d'une œuvre puissamment émotive, élégante et fragile. Son premier EP éponyme "Darkher" tenait l’attention par son attrait naufragé et serein en 2013, l'E.P suivant "The Kingdom Field" via Prophecy Productions a pu amplifier le son sombre et mélancolique de cette musique noire pleine de contrastes. Ce que le premier album "Realms" en 2016 magnifiait une fois encore vers un voyage obsédant.
Son deuxième album "The Buried Storm" forme les ténèbres qui se cachent au bord de la conscience, cachées à la vue de tou.tes, mais attendant patiemment leur heure pour frapper en plein cœur. Ce disque captive par sa douceur vénéneuse étroitement détentrice d’une beauté nocturne, couverte d’épines. La superposition des atmosphères nuageuses et orageuses vient assombrir le spleen avec des guitares figées (à l’archet) et qui s’immolent chargés de doom. Puissant et obsédant le chant de Maivens préface la timide beauté préraphaélite.
C'est un disque profondément vespéral !
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L'art nouveau - découvrez ce mouvement artistique
Parisien de longue date ou visiteur de passage, vous aurez certainement remarqué les drôles de silhouettes des célèbres bouches de métro vert bouteille. Les « Edicules Guimard », du nom de leur concepteur, sont parmi les œuvres les plus représentatives d’un mouvement que l’on surnommera en France « l’art métro ». Le fer forgé, ici mit à l’honneur, est arqué en de curieuses antennes rappelant la tige d’un muguet et les balustrades sont ornées de motifs floraux. Un thème très caractéristique du mouvement que l’écrivain belge Edmond Picard nomme en 1894 « Art Nouveau ». Peut-être ne nous lasserons nous jamais de parler des années 1900, de leur atmosphère euphorique et de leur extraordinaire épanouissement économique et social. Les expositions universelles présentent au public les monumentales Galerie des machines (1889) et Globe céleste (1900) ainsi que les prouesses techniques des architectes Gustave Eiffel et Charles Girault. On y découvre le premier trottoir roulant, on y met en marche le premier métropolitain et on y admire les pavillons des Arts et Arts décoratifs. Dans les théâtres, les ballets russes et cabarets de boulevards animent les nuits parisiennes, égayées par l’arrivée de l’électricité (1881). Tandis que l’aristocratie perd un peu de sa superbe, la bourgeoisie se relève et s’épanouit, embrassant les nouveaux loisirs parisiens. On s’amuse. Le monde artistique, secoué par la révolution esthétique des modernes, s’émancipe davantage au travers du symbolisme, de l’humour satirique et de la mode féminine. L’orientalisme et le japonisme inspirent les artistes peintres, sculpteurs et architectes : artistes dont les origines sociales sont également plus diverses. Les cafés à la mode, les costumes du dimanche, les week-ends à la mer et les bicyclettes sont autant d’éléments qui rehaussent considérablement le niveau de vie du prolétariat, permettant à des artistes tel que William Morris et Henry de Velde de faire leur place dans un milieu auparavant presque exclusivement réservé à la bourgeoisie. En cette fin de XIXe siècle, il flotte dans l’air comme un doux parfum de modernisme qui ne manque pas d’inspirer quelques talentueux artistes, s’empressant d’investir l’espace publique de leur designs colorés et floraux. Alors c’est quoi, l’Art Nouveau ? L’Art Nouveau prend sa source en Belgique et inspire de nombreuses constructions à Bruxelles et en province (magasins, écoles…). Parmi elles les anciens magasins Waucquez et Wolfers et les Hôtels Van Eetvelde et Deprez-van-de Velde.C’est un art total, couvrant l’architecture, le design, la peinture, la sculpture, les arts décoratifs, l’art de la céramique et du verre, les bibelots et bijoux, la mode, les posters, et même l’art funéraire. C’est un style de vie en phase avec son époque, refusant un classicisme aristocratique déjà bien entamé. Tantôt lyrique ou frivole, fonctionnel ou érotique, L’Art Nouveau est à la fois enchanteur et étrange. Il exploite des thématiques et des modèles inspirés du Moyen-Age et de la Renaissance ainsi que de fortes inspirations Préraphaélites qui donnent au mouvement des airs un peu chevaleresques sur fond de légendes folkloriques celtes. L’atmosphère onirique, rendue par la densité des plantes et des couleurs, est mise en avant dans beaucoup de travaux, s’inspirant librement de l’imaginaire médiéval. L’Art Nouveau est également caractérisé par l’utilisation presque automatique de la figure féminine ; de sa douceur et de sa sensualité. Une femme pure, distante et à la silhouette longiligne et gracieuse rappelant beaucoup celle des Préraphaélites.Le 10 Juin dernier, on célébrait « La Journée de l’Art Nouveau » à travers toute l’Europe, date d’anniversaire de disparition de deux génies du mouvement : le Catalan Antoni Antonio Gaudi et le Hongrois Ödön Lechner. En France, c’est bien l’Ecole de Nancy qui s’impose comme foyer créatif de l’Art Nouveau, dont les « Maîtres » qu’ils soient verriers, ébénistes, peintres, décorateurs, sculpteurs, dessinateurs ou architectes, magnifièrent la technique et la réalisation. La Chambre de Commerce, construite en 1908, illustre le savoir-faire des artistes Nancéens et affiche la puissance industrielle et commerciale de la ville. L’utilisation d’arabesques en fer pour la porte centrale, les ornements floraux des lucarnes et les vitraux aux couleurs vives, signés Jacques Gruber, inscrivent le bâtiment comme Monument Historique Français. Une exposition est par ailleurs organisée à l’Ecole de Nancy jusqu’au 3 Septembre 2018, réunissant une importante collection de revues, affiches, mobilier et décorations. Valérie Thomas, conservateur du Musée de l'Ecole de Nancy en charge de la Villa Majorelle, nous fait l’honneur de répondre à quelques questions. Comment résumeriez-vous l‘Art Nouveau ? " L'Art nouveau est un mouvement artistique européen qui a touché plusieurs villes à la fin du XIXe siècle-début du XXe siècle. Il est parfois difficile à définir car ses réalisations, surtout dans le domaine de l'architecture et des arts décoratifs, sont diverses et variées selon les pays. François Loyer, historien de l'architecture, évoque trois notions communes à ce mouvement : l’identité territoriale, le rapport à l’industrie et la volonté de modernité. ’est justement ces deux dernières notions que nous avons voulu interroger à l’occasion de l’exposition L'Ecole de Nancy. Art nouveau et industrie d'art. Les artistes Art nouveau ont voulu innover tant dans les techniques, les formes que les décors. Ils ne voulaient plus se référer au passé mais souhaitaient créer des édifices, des meubles et des objets d'art fonctionnels et utiles, adaptés à la vie quotidienne de leur époque et pouvant si possible, être accessibles à un large public. L'Art nouveau est ainsi très présent dans les immeubles d'habitation mais également dans les lieux liés au commerce : banques, cafés, pharmacies… C'est un mouvement assez utopiste dans ses principes." En quoi l’Ecole de Nancy impacte le mouvement Art Nouveau ? Quelle est la particularité de l'Ecole de Nancy dans l'Art nouveau européen ? " Les artistes de l'Ecole de Nancy se sont surtout intéressés aux arts décoratifs. Cet intérêt est lié à une tradition et un savoir-faire dans ce domaine en Lorraine depuis la fin du XVIIe siècle. Les premiers édifices Art nouveau ont été construits à Nancy vers 1900 alors qu'Emile Gallé et d'autres créateurs étaient déjà connus pour leurs pièces de faïence, de verre et de bois et déjà reconnus comme les tenants de l'art décoratif moderne français. Lors de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris, plusieurs musées européens tels le Victoria and Albert Museum, le Musée des Arts Décoratifs d'Hambourg, voire américains, le Musée des Beaux-arts de Philadelphie ont acquis des pièces nancéiennes et en particulier des verreries de Gallé." En quoi le travail d’Emile Gallé est-il représentatif de l’Art Nouveau de l’Ecole de Nancy ? " Emile Gallé est le chef de file de l'Ecole de Nancy, c'est lui qui a impulsé le renouveau des arts décoratifs dans sa ville natale. Botaniste, amoureux de la nature, il a puisé dans ce répertoire, des formes et des décors nouveaux et inédits. Au départ, céramiste et verrier, il a souhaité aussi créer un atelier d'ébénisterie au sein de son usine d'art, rejoignant les créateurs de cette époque qui n'aiment pas se cantonner à une seule technique, à un seul domaine. Gallé est aussi représentatif de l'Art nouveau dans son souhait de rendre accessible sa production, dans sa volonté qu'une clientèle plus modeste puisse acquérir ses oeuvres. S'il crée des pièces exceptionnelles ou sophistiquées, il envisage ensuite de les décliner dans des modèles plus simples, moins riches. Dans l'exposition, le bureau forêt Lorraine ou la coupe Roses de France en témoignent." Quel est votre coup de cœur de l’exposition ? " Nous montrons dans l'exposition, des dessins préparatoires de l'Atelier Gallé afin d'illustrer les processus de création. Ce sont des esquisses à l'aquarelle ou à la gouache reproduisant des fleurs, des plantes qui s'avèrent d'une grande délicatesse. Les végétaux sont reproduits de manière réaliste et en même temps, ils sont mis en valeur par la composition, la mise en forme ou les tonalités. Bien qu'il s'agisse de modèles destinés à l'exécution d'un verre ou d'une faïence, nous pouvons de nos jours, les considérer comme des oeuvres à part entière." - Valérie Thomas Nous vous invitons à consulter le site de l'Ecole de Nancy et à visiter l'exposition, ouverte jusqu'au 3 Septembre 2018 au Musée des Beaux Arts d Nancy.La diversité des collections présentées nous offre un panorama de la richesse du mouvement, de ses possibilités techniques et de l'éclat artistique d'une époque qui n'a pas finit de nous faire rêver... Read the full article
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Cinq œuvres et un mouvement #3
Le préraphaélisme
John Everett Millais - Ophélie (1851-1852)
John William Waterhouse- Hylas and the Nymphs (1986)
William Holman Hunt -The Lady of Shalott (1886-1905)
Dante Gabriel Rossetti - Proserpine (1874)
John William Godward - Dolce far niente (1906)
La pre raphaelite Bortherhood ou PRB fut fondée en 1848 par William Holman Hunt, Dante Gabriel Rossetti et sir John Everett Millais, qui étaient trois élèves de la Royal Academy of Arts de Londres. Ce nom de “préraphaélites” provient de l’intérêt de ces peintres de revenir à ce qu’ils considéraient comme la “pureté” spirituelle et pictural de l’art avant Raphaël. En opposition à la fiction et aux artifices de la peinture officielle de l’époque, les préraphaélites privilégiaient la précision du détail naturaliste du sujet dans son environnement. Ils s’attachaient à observer la nature et la représentaient en couleurs vives. Le critique John Ruskin apporta d’ailleurs un soutien à ce groupe de peintres car il était convaincu que l’observation attentive de la nature permettait à l’artiste de percevoir la présence de Dieu dans l’Univers. Le groupe se dissout en 1852 et une seconde génération de préraphaélites se forma autour de Rossetti, constitué de William Morris et Edward Burne-Jones, et dura jusqu'à la fin de la décennie. Le préraphaélisme évolue par la suite vers l’esthétisme qui dominera toute la deuxième partie du XIXème siècle.
#5 oeuvres et 1 mouvement#préraphaélisme#pre raphaelism#pre raphaelite#préraphaélites#peinture#painting#john everett millais#ophélie#john william waterhouse#hylas and the nymths#william holman hunt#the lady of shalott#dante gabriel rossetti#proserpine#john william godward#dolce far niente#john ruskin
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YES!! THE OPHELIA PAINTING!!!!! i love préraphaélite art i keep recreating the style w various spins but goddd i need to see that painting as my mob girl ophelia now. might paint it myself......
tell me about your version of hamlet!!!!! pretty please!!! i don't know much about hamlet but it's ok i can figure it out
HELL YEAH TWO ASKS IN A ROW!!!!! AND YOURE NOT EVEN SOMEONE IVE SENT INFINITE VOICE MESSAGES TO SO I CAN EXPLAIN IT ALL W/OUT REPEATING MYSELF!!!!!!!
i am not a director yet for some reason i've decided i really want to direct hamlet
i am a shakespeare nerd. i am abnormal about hamlet in a neurodivergent way. this will become obvious don't you worry
i believe all shakespeare performances should have a unique approach to them, to make them stand out from the countless versions that came before
hamlet's family, instead of being the royal family of denmark, is a crime family. this gives me an excuse to have grit and blood and darkness where the original format doesn't really allow for it. hamlet is a tragedy of course but it isn't violent, not really. it's all poisons and schemes and dramatic deaths. i want brutality. i want to see him go off the rails in the violence of his actions.
what i'm saying is hamlet shoots polonius (counsîor to the king) dead, and since we have guns in a more modern setting, we can have him shoot him through something more interesting than a curtain. what i'm saying is when trying to figure out where he hid the body, the best hamlet to a pulp. what i'm saying is when claudius (hamlet's uncle) sends hamlet away, everyone knows he is going to his death. what i'm saying is they find ophelia (polonius' daughter) in dirty canal water, clutching roadside weeds. what i'm saying is in act 5 scene 2, laertes (polonius' son) and hamlet have a knife fight, dangerous and dark and scary and for the poison to take effect, laertes has to properly slash hamlet. what i'm saying is, to kill claudius, hamlet forces him to drink his own poison only to stab him in the neck before he gets the chance. it's bloody. it's brutal. it's violent.
i made another post about the characters and shit but godd i'm just thinking about the imagery of it rn. i came up w this idea at like 2am and it might be my best work yet. it fits so fucking perfectly with the imagery i wanted but couldn't figure out how to insert into the high society that hamlet is supposed to be set in. i need to make concept art of this because realistically it will never see the light of day on a stage so my drawings will be all i have.
#cecil rambles#ophelia is my ultimate special girl i am literally in love w her#(slightly less than im in love w horatio but still. i love her)
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De retour de l’expo #7 : La peinture anglaise de Turner à Whistler - Lausanne, Fondation de l’Hermitage
2 avril 2019
Se proposant d’explorer plus de soixante ans de peinture anglaise, l’exposition est construite autour d’une dizaine de thématiques, qui se présentent comme autant de sujets de réflexion et de préoccupation pour les artistes d’outre-Manche : le paysage, la société, la littérature victorienne, etc. Même si ce parcours concorde parfois avec les découpages de l’histoire de l’art, ce n’est donc pas une approche chronologique qui a été choisie, et la période (1837-1901, ce qui exclut de fait Constable, mort en 1837, que je m’attendais à trouver) est envisagée de manière globale, au-delà des mouvements artistiques (en fait les seuls vrais « mouvements » seraient la vogue préraphaélite à partir de 1848, puis l’Aesthetic Movement de Burne-Jones dans les années 1860) dont l’importance est reléguée au second plan.
On réalise vite qu’au-delà de Turner ou des préraphaélites, on connaît mal la peinture anglaise de l’ère victorienne. La quasi-totalité des œuvres provient d’ailleurs de musées britanniques… Et pourtant, les registres abordés par ces artistes sont très divers, du traitement naturaliste de la réalité sociale à l’onirisme le plus débridé. La Réconciliation d’Obéron et de Titania de Joseph Noel Paton, qui fourmille de géants endormis et d’elfes aux ailes de papillons, en est un excellent et très séduisant exemple. L’œuvre, dont le thème est tiré du Songe d’une nuit d’été, illustre la veine littéraire qui irrigue bon nombre de tableaux exposés, sans doute davantage que chez les symbolistes du reste de l’Europe. En relevant d’un corpus strictement anglais, bon nombre de références m’ont échappé, mettant ainsi en lumière l’originalité des peintres britanniques. Shakespeare, donc, mais aussi le cycle arthurien, qui a inspiré à Frederic Sandys sa Viviane, l’une des œuvres les plus marquantes de l’exposition par sa composition empruntée aux primitifs italiens, son absence de profondeur, sa richesse symbolique, chromatique et décorative (du manteau en satin aux plumes de paon) et l’expression pleine de morgue de l’héroïne.
Plus largement, les figures féminines abondent dans l’exposition. Mythiques comme Ophélie ou Una (Una et le lion de William Bell Scott) ou anonymes comme la jeune femme en visite chez la modiste du At the Bazaar de James Collinson, aux couleurs éclatantes, ou le modèle de Rouge et noir, l’éventail de Whistler. Cette œuvre illustre un autre point d’entrée de l’exposition : le travail sur l’impression et la sensation. Le parcours va à rebours des associations faciles en présentant sous cette même bannière deux toiles de Whistler, donc, une scène vénitienne de John Singer Sargent (dont la touche et le traitement de la lumière sont stupéfiants) devant laquelle on se croirait projeté dans une nouvelle d’Henry James, ou encore une Ophélie préraphaélite de Rossetti, à la lumière presque surréaliste. Autant dire qu’il s’agit de l’une des plus belles salles de l’exposition, qui met brillamment en valeur l’audace des recherches formelles dans lesquelles les artistes victoriens se sont engagés. A ce moment, un nom vient à l’esprit : mais où donc se trouve Turner ?
S’il est l’un de mes deux ou trois peintres préférés, je n’avais pu voir jusqu’à lors qu’une seule toile de Turner, celle du Louvre. Ce fut donc pour moi un événement de voir que deux tableaux avaient fait le déplacement à Lausanne, au premier étage de la Fondation. Deux tableaux qui appartiennent à la dernière période du peintre, où il abandonne peu à peu le sujet et frôle l’abstraction : une marine sublime et, surtout, ce Paysage avec l’eau : Tivoli devant lequel je suis resté longtemps… Le grand format, la dilution des formes dans la lumière qui semble dévorer le motif, cette masse d’ombre à gauche, ces camaïeux d’ocre, d’or et de blanc ne suffisent pas à décrire la rencontre très émouvante avec ce tableau. Le plus surprenant réside peut-être dans les détails, si ce mot a un sens pour cette toile sans début ni fin, dont chaque partie semble avoir été traitée isolément. En se rapprochant de la surface on distingue un multitude de griffures, d’��corchures, de traits de pinceaux et d’aplats de matière, étalés au couteau. On a l’impression d’un travail très lent et le tableau, qui a quelque chose du palimpseste, acquiert une épaisseur d’autant plus sensible lorsque l’on sait qu’il s’agit de la reprise de croquis réalisés vingt ans plus tôt à Tivoli. J’ai lu par ailleurs que le tableau était inachevé, mais on ne saurait l’imaginer achevé d’une quelconque manière, il semble perpétuellement en cours, toujours remis sur le métier. L’œil, en parcourant la surface, refait en partie ce travail sans fin du peintre : retranscrire le souvenir d’une lumière qui l’a ébloui, vingt ans auparavant, en Italie.
Mais il faut revenir à la réalité ! Les profonds bouleversements sociaux et économiques qui secouent l’Angleterre victorienne ne sont pas absents de l’exposition, bien au contraire. Le naturalisme de Frank Holl explore le revers de la prospérité de l’Empire anglais, avec ses enfants des rues ou ses familles démunies qui attendent le retour des hommes partis à la guerre de Crimée. La reine Victoria elle-même est présente, mais en creux : un tableau de Stanhope Forbes représente une famille lisant la nouvelle de la mort de la reine, le 22 janvier 1901… La veine réaliste est donc bien présente et se manifeste à travers le goût pour les scènes de genre, qui privilégient la vie urbaine : scène pleine de vie et d’humour, prise “une minute” avant la fermeture de l’hôtel des postes (George Elgar Hicks, The General Post Office, One Minute to Six) ou cadrage serré dans un omnibus, comme une vue en coupe de la société londonienne (George William Joy, The Bayswater Omnibus).
Un autre cadrage remarquable est celui adopté par Alfred Edward Emslie pour représenter une tempête en mer, particulièrement théâtrale (Bending Sail after a Gale). Le sens du sublime est ainsi souvent présent, aussi bien dans les amples paysages, très beaux, de John Brett (avec lequel Ruskin rompit lorsqu’il se mit à adopter une touche plus « impressionniste ») que dans le paysage nocturne de James Poole, illuminé par le passage de la comète Donati (plusieurs tableaux utilisent d’ailleurs des effets de nuit, comme le Fireworks de Walter Greaves). Mais le plus étrange est peut-être le mystique Après le déluge de George Frederic Watts, avec son soleil incandescent. Si je termine avec la vue du Caire de l’orientaliste John Frederick Lewis (très prisé par Ruskin qui aimait par ailleurs beaucoup les préraphaélites), je crois que j'aurais balayé toutes les sections.
Voilà donc un grand nombre de noms nouveaux, que l’on doit avoir, sur le continent, bien rarement l’occasion d’admirer. Chaque tableau était ainsi une complète découverte, et l’exposition a vivement éveillé mon intérêt pour cette peinture anglaise finalement méconnue. Très riche et très diverse, elle m’a beaucoup séduit par son attention aux détails, ses couleurs, ses lumières et son goût pour les effets d’atmosphère, qui conjuguent à la fois le sens de l’anecdote et les recherches formelles pour, au-delà des divisions entre naturalisme et onirisme, paysagistes ou peintres de genre, toujours préférer suggérer que montrer – non, le plus souvent, sans une pointe d’humour ou de mystère.
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