#poupée Barbie
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hcdahlem · 1 month ago
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Absolution
Alice McDermott brosse le portrait d'une américaine qui suit son mari à Saïgon en 1963. Entre oisiveté et volonté philanthropique, elle va participer à de sombres trafics. Bien des années plus tard, elle va chercher l'absolution.
Finaliste du Grand Prix de littérature américaine 2024 En deux mots Patricia suit son mari au Vietnam où il vient d’être affecté. En cette année 1963, sa vie se résume à honorer des invitations à des garden-parties, des soirées, des événements mondains rassemblant la même communauté d’expatriés. Quand Charlene lui propose de se joindre à elle pour ses activités philanthropiques, elle y trouve le…
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leszackardises · 1 year ago
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Voici 5 secrets de tournage du film Barbie!
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coffeetodraw · 9 months ago
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cantoaundiosmineral · 10 months ago
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I get what she's saying, he'd be a Barbie as Kens aren't sexy. He's one sexy-ass Barbie, a Barbie I'd love to play with.
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He's a Barbie because he's had dolls made after his likeness, too.
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sushis4kalyo · 2 years ago
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Bande-annonce Barbie (2023) 🎥
Pardon mais ce film a beaucoup trop hypée la grande gamine refusant de grandir que je suis !
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philoursmars · 1 year ago
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Je reviens sur ce mois de septembre passé en rééducation après mon opération du genou, à Roncq, près de Tourcoing (Nord).
Maxime, jeune collègue et ami, me propose, le dimanche suivant, une autre balade dans les Flandres Françaises, cette fois à Wambrechies , en bord de Deûle.
Dans le Château de Robersart, le Musée du Jouet, très axé sur des pièces du début XXe.
Mais ici, on est plus dans les années 50 et 60 avec des oursonnes en bikini de laine bleue, des Barbie et Ken et des robots, des fusées ...Mais aussi des danseuses du théâtre chinois...
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2t2r · 2 years ago
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La Borbie, une poupée Barbie poilue à raser
Nouvel article publié sur https://www.2tout2rien.fr/la-borbie-une-poupee-barbie-poilue-a-raser/
La Borbie, une poupée Barbie poilue à raser
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wittylittle · 1 year ago
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Mon ami donne des poupées et on dirait que je les veux.
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barbie-collectibles · 2 years ago
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Barbie Museum « Van Gogh »
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lucborell · 9 months ago
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BARBIE HAD A ACCIDENT par luc borell Via Flickr : lucborell est un photophone artiste www.lucborell-photophones.com/artworks/1725190/dernieres-... Lien ci dessous vers ma dernière publication www.blurb.fr/bookstore/invited/7317212/53d5fe3db20ec2e93b...
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chogne · 2 years ago
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al-w0onder · 26 days ago
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Dr House
J'ai commencé cette série récemment, grâce à mon ami (johannes je sais que tu verras ce post).
Cette série est …wow ? ?? Les personnages se battent dans mon cerveau, la série a été faite en 2004 (je suppose ??) j'avais 4 ans, je disais « gougougagaga areuh areuh » en agitant ma poupée barbie pendant que house prenait ses pilules à la télé, et je n'ai jamais pu voir cette série
Maintenant j'ai 24 ans, je regarde House, j'ai fini S1 et je sais déjà que ce sera l'une de mes séries préférées.
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lilias42 · 2 months ago
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Coucou alors le peuple veut savoir : des informations sur l'histoire d'Aura (qui est-elle ? comment est-elle apparue ?), et sur ton idée en cours (quelles inspirations etc.) ?
Coucou ! :D Merci beaucoup pour les questions ! Et oui ! Des questions sur Aura ! Merci beaucoup !
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(L'évolution du design d'Aura dans le temps, du plus vieux à l'actuel de gauche à droite, même si à la base, il y avait "que" 3 bandes de feuilles pour les habits de la plus vieille mais bon, je dessinais pas très bien à l'époque ^^')
Aura :
Alors, pour Aura, comme j'en ai déjà parlé, c'est mon plus vieux personnage et celle que j'utilise pour me représenter moi-même. En fait, de base, je l'avais créé avec des amis à l'école primaire (vers le CE2 de mémoire) : on regardait toutes les Winx alors, une amie qui aimait beaucoup écrire / dessiner avait imaginé qu'on vivait des aventures proches des leurs en combattant Lord Valtor, et chacune d'entre nous venait d'une planète différente. Elle m'avait attribué Pluton et un pouvoir du feu (j'ai jamais su pourquoi le feu sur le coup, mais je suppose que c'était parce que j'avais plus de reflets roux et la seule du groupe avec des taches de rousseur à l'époque) et là, j'avais choisi mon surnom, soit Aura, même si j'avais pas vraiment d'apparence différente, juste que j'étais la plus petite car je venais de Pluton qui est une petite planète contrairement à elle qui venait de Mars et Vénus.
C'est plus je me suis réapproprié son personnage qu'elle a pris sa forme actuelle et j'ai commencé à la dessiner à peu près au même moment où je me suis mis à dessiner. Cette fois, elle était toujours une plutonienne avec des pouvoirs de feu (mais aussi télékinétique pour déplacer des objets de taille normal tout en faisant la taille d'une poupée Barbie) mais, elle rejoignait d'autres enfants du reste du système solaire pour combattre le Soleil Noir (c'est surement de là que vient le fait que le soleil est souvent l'astre des méchants, là où la nuit est le moment propice à la magie et où les personnages se sentent bien) pour défendre le bon royaume de la Lune dirigé par Queen Serenity (oui, j'ai beaucoup bouffé des animes des années 80-90 quand j'étais petites, surtout Sailor Moon et Sakura Chasseuse de Cartes alors, des personnages de ses histoires revenaient souvent) et Aura partait sur Terre pour veiller à ce que le Soleil Noir ne corrompe pas les humains. C'est aussi là qu'elle a gagné sa queue de cheval haute sur le côté, qui va de plus en plus ressembler à une flamme au fil du temps, et ses ailes qui apparaissent et disparaissent aléatoirement vu que soit elle vole, soit elle flotte dans les airs étant donné qu'elle reste toujours toute petite (elle restait même souvent sur les épaules de ses amis, surtout son meilleur ami de Jupiter qui est immense).
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(si, si, je jure, la queue de cheval est censé être à gauche ! ^^' Et ça, c'est le design plus travaillé, je ne suis pas arrivé à retrouver mes vieux vieux carnets avec son design original plus simple)
Ensuite, au fil de l'adolescence, elle restait en mission sur Terre mais, ça alternait entre "elle est là pour étudier les humains qui sont l'espèce la plus en retard du système solaire afin de les aider" et "elle est là pour étudier pour ensuite voter si les humains doivent continuer à exister ou pas vu qu'ils détruisent leur planète et veulent aller coloniser d'autres planètes une fois qu'ils auront pété la leur" (oui, le collège a été une période compliquée alors, j'aimais pas vraiment les autres humains, et j'avais pas encore le recul pour me dire que bon, la civilisation avancée qui vient aider les sauvages terriens, c'était pas une très bonne idée).
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(j'avais un truc avec les horloges et les grosses mécaniques à l'époque du lycée... ça devait être quand les copains m'avaient poussé à aller sur Wattpad...)
A la fin du lycée où elle se calme aussi en même temps que moi niveau "je déteste les humains, je veux me barrer de cette planète", elle gagne un nouveau look avec un aspect plus steampunk vu que j'avais un gros délire sur les rouages et les design ultra complexe à ce moment-là qui remplace ses habits en feuilles. Elle a même gagné un frère "double" venant de Charon, le satellite de la planète Pluton (vu que les deux s'influencent beaucoup dans leur rotation et tournent de tandem, j'avais imaginé que dès que quelqu'un naissait sur Pluton / Charon, une autre personne naissait aussi sur l'autre planète et que les deux avaient un lien télépathique qui les unissaient comme des frères et soeurs) qui était spécialisé en géographie pendant qu'Aura préférait l'histoire. J'avais même l'idée de faire un manuel d'histoire romaine avec eux deux, où Aura se baladerait à Rome et dans l'Empire pour dire ce qu'elle voyait, avec son frère qui donnant des infos sur les environnements.
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(Aura à gauche et en paysage, son frère Spirit à droite et en portrait, j'avais imaginé son design comme étant celui d'Aura mais en inversé [queue de cheval basse et à droite, un serre-tête à gauche au lieu d'un chapeau à droite, un tour de cou avec un pendentif en flamme plutôt qu'un pendant plus lâche des boutons droits au lieu de travers...)
A présent, même si je me sers d'elle plus comme d'une représentation de moi-même vu qu'on a vraiment grandi ensemble toutes les deux, elle a encore une petite histoire à elle pour le moment. C'est toujours une plutonienne qui vit sur Terre mais, comme journaliste avec son frère qui sert d'agent de liaison, et ses meilleurs amis viennent chacun d'une planète différente. Pour sa personnalité, c'est une personne assez vive et énergique, qui va facilement vers les autres et se fait plein d'amis (trait qu'elle a gardé de ma période adolescente, j'aurais adoré être bien moins timide et bizarre [j'arrivais pas à me plier à ce que je trouvais stupide comme le fameux "il faut souffrir {et geler} pour être belle"] à l'époque ^^'), très curieuse qui va fouiner n'importe où pour trouver des informations et se renseigner sur la Terre et maintenant, elle assume bien plus ses côtés plus étranges. Elle a aussi encore changé de look pour une apparence plus simple avec une veste, un haut croisé et son collier en forme de flamme que j'utilise à présent pour la représenter (beaucoup plus simple pour en faire des chibis qu'avec son design ultra détaillé ^^') même si je peux toujours la faire avec ses habits steampunk vu que j'aime toujours cette tenue ^^
C'est vraiment un perso que j'adore dessiner alors, elle évolue beaucoup et elle risque de faire d'autres apparitions sur ce blog ! :D
Idée en cours (et faut vraiment que je lui trouve un titre ^^') :
Pour cette idée, je me suis pas mal basée sur ce que j'avais déjà fait avec ma version de la famille Fraldarius mais, sans la contrainte du canon pour faire mon propre truc sans cet encombrant boulet au pied. Ma famille principale est principalement mes Fraldarius mais, où ils survivent tous jusqu'à la fin sans avoir besoin de les faire disparaitre par nécessité de coller au scénario du jeu (l'équivalent de Guillaume, Aliénor et Félicia survivent par exemple) avec une autre histoire qui se concentre plus sur leur ascension vu qu'ils sont de la toute petite noblesse cette fois mais, qu'ils montraient en grade petit à petit, même si l'aspect fantastique deviendrait de plus en plus important au fur et à mesure de l'histoire, notamment lors de la partie de la 2e génération (notamment avec le destin de Caemgen et la naissance de son petit dernier Dil, qui est né d'une vivante et d'un mort vu que son père a échappé de très peu à ça après avoir pâmé la discussion avec la faucheuse un moment alors, c'est plus ou moins une aberration car c'est pas censé arriver de naitre d'un ou d'une mort.e). Les origines aussi de cet univers seraient également vraiment imprégnés de magie qui aurait encore des retombés sur le présent, notamment parce qu'elle s'est imprégnée dans les environnements et influencent des régions entière.
Dans la première partie, même s'il y a de la magie, on se concentrait surtout sur Gwilim et Siofra Fontanges qui bâtissent petit à petit leur fortune et leur nom, tout en restant les rois de la débrouille et en n'hésitant pas trop avant de donner un coup de main à leurs sujets dans le but d'éviter les impôts, eux-mêmes étant opposés à pas mal de mesures du souverain, même s'il y aurait surement un équivalent à Ludovic étant donné qu'il finirait par aider un bon souverain à monter sur le trône, ce qui permettrait aussi de valider officiellement leur ascension. Pour les inspirations, ça irait surement beaucoup chercher dans l'histoire de France, mais aussi dans celle de mon coin en particulier. J'aimerais bien casé un équivalent à la Salle Héraldique, une très grande salle où tout le plafond est recouvert de blasons représentant les alliés des comtes du Forez, qui a été soit construite pour un mariage, soit pour l'émancipation d'un des comtes (si vous passer dans le coin, allez la voir, c'est magnifique !), peut-être pour quand Gwilim et Siofra marquent leur ascension pour montrer leur puissance avec une salle similaire. Un autre truc serait que pas mal de monastères fortifiés. Le Forez, c'est une zone frontalière avec des terres d'Empire (genre Lyon qu'on déteste depuis des générations) alors, y a pas mal de places fortes et fortifié tout le long de la frontières (je veux dire, ça c'est Saint-Romain-le-Puy, la tête de l'église qui est au sommet d'un piton rocheux avec une bonne enceinte, même si lui, c'est particulier, y a aussi un château avec -et là aussi, si vous êtes dans le coin, allez-y). ça pourrait être une bonne base pour la ville des Fontanges qui pourrait être perché en hauteur comme ça.
Mais pour la deuxième partie où on suit leurs enfants, là, on tournerait plus vers du fantastique où j'aimerais bien m'inspirer des contes français, et encore une fois foréziens comme les contes des quenouillères (oui, grande région où on faisait de la dentelle en hiver pour compléter ses revenus). J'aime beaucoup les contes de fées et les légendes alors, j'aimerais arriver à retranscrire leur ambiance, notamment avec les personnages encore humains qui ne comprennent pas ce qui se passe et reçoivent une punition karmique après avoir mal agi et continuer à mal agir en connaissance de cause.
J'aimerais bien caser une punition ressemblant au conte "L'Auvergnat" par exemple, où un homme particulièrement radin fait tomber son poisson (pourri car il a acheté le moins cher), ramasse à la place un gros crapaud qu'il mange mais, l'influence maléfique du crapaud (animal très lié au diable vu que plusieurs d'entre eux sont au mieux urticants, au pire toxiques - par pitié, n'en toucher jamais à mains nues, mettez des gants épais si vous devez en manipuler !) le rend complètement fou et vivre un véritable enfer avant de se faire brûler lui-même, où ce serait Dil qui - en pensant faire une farce à quelqu'un qui a mal parlé à son papa - met un crapaud dans le sac de cette personne en l'ayant chargé de sa magie.
Enfin, pour les origines de cet univers, ce serait aussi pas mal inspiré de mes Braves mais, sans devoir tous les faire mourir dans d'affreuses souffrances à la fin et qui ont un avenir un peu moins noir bouché foutu pour tout le monde en attendant que les persos du jeu viennent les sauver. ça partirait en cacahuète à un moment ou un autre pour que la suite de l'histoire arrive dans cet univers mais, ça me permettrait de faire une histoire qui se déroule pendant l'Antiquité, qui est ma période historique préférée.
En fait, le truc avec cette histoire, c'est que j'aimerai finir celles que j'ai en cours, même si c'est de la fanfic (notamment mon billet sur Pyrkaïa, une "petite" histoire tournant autour des lions de saphir qui trouve une pierre de résurrection, et j'aimerais aussi écrire une petite histoire sur Halloween, que ce soit en reprenant mon histoire de chasse fantastique de l'année dernière ou autour du fait que plusieurs personnages soient contrôlés mentalement sur AG avec tous les sacrifices qu'il faut faire pour les libérer) alors, je n'ai pas encore commencé à l'écrire. Au moins, ça fera bien mijoter l'idée avant de le mettre sur papier et ça me permettra de me décider si j'écris l'histoire de la famille Fontanges en premier ou l'origine de cet univers afin d'avoir un monde bien solide... enfin on verra bien !
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barbiemonamie · 1 year ago
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Placez votre poupée Barbie dans le diorama, en lui donnant une position qui correspond à l'histoire que vous racontez.
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bored-philosopher-corner · 4 months ago
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Lui ? C’est juste Ken
Le 11 mars 1961 marque la naissance de Ken. Mattel a pensé à donner à Barbie un confident, un ami, tout aussi bien qu’un petit ami, selon les différentes histoires que l’on peut imaginer avec cette poupée, la première à montrer l’étendue et la complexité du monde féminin au-delà de la mère, de la servante et de la nourrice. Le personnage de Kent est celui qui, aujourd’hui, est rendu particulièrement intéressant, une année après la sortie du film de Greta Gerwig qui a apporté un nouveau regard sur non seulement le personnage iconique de Barbie, et toutes ses itérations, mais aussi sur le personnage de Ken, souvent oublié, mis de côté, rejeté. Depuis son arrivée sur la scène de Barbie Land, Ken est un personnage secondaire, à la fois dans les histoires de Barbie et dans les jeux auxquels les enfants s’adonnent et imaginent pour ces personnages. Dans l’univers de Barbie™, le personnage de Ken accompagne Barbie dans ses aventures, mais n’a jamais les siennes propres. Jusqu’au film de G. Gerwig, Ken vivait par et pour Barbie, toujours au second plan, la suivant et l’aidant dans ses aventures. En 2023, Ken a découvert le libre arbitre, l’autonomie, la liberté de pensée et l’analyse critique à travers une crise existentielle que nous avons toutes et tous pu apprécier sur le grand écran. Ainsi que les conséquences que tout cela implique. Nous nous intéressons à l’évolution du personnage de Ken sur petit écran depuis Barbie dans Casse-Noisette (2001), reprenant le ballet de Pyotr Ilyich Tchaikovsky, jusqu’à Barbie dans La princesse de l’île (2007), ainsi qu’en prenant en considération le film de 2023. Ces films, que l’auteure connait mieux, marquent une certaine perception du personnage de Ken et des nombreux autres rôles masculins que l’on peut retrouver dans ces adaptations originales. En quoi l’exploration du personnage de Ken nous permet-elle de porter un regard nouveau sur la masculinité ? Nous commencerons par comprendre plus adéquatement les différents archétypes que peut incarner Ken et ses contreparties masculines à travers l’univers cinématique de Barbie™. Ce qui nous conduira à voir l’évolution du personnage du film de 2023 de la Dream House à la Mojo Dojo Casa House. Et alors, nous pourrons mieux comprendre que Ken peut nous permettre d’aborder certains thèmes philosophiques particuliers sous différents angles.
Les archétypes masculin : Ken et ses contreparties masculines
D’abord, nous devons nous figurer que, comme dans toute œuvre de fiction, les personnages de l’univers cinématique de Barbie correspondent à certains archétypes. Nous trouvons normalement les héros, les anti-héros, les adjuvant ou encore les opposants. Ce qui nous intéresse particulièrement, ici, n’est pas tant le fait que Ken est souvent perçu comme un adjuvant aux aventures extraordinaires de Barbie, mais bien plutôt qu’il représente souvent un idéal. Nous pouvons alors considérer Ken et les autres figures masculines des films de Barbie, dans le but de les comparer les uns aux autres et de voir non seulement les vertus mais les vices qui nous sont présentés.
Le roi
Pour commencer, il n’est pas inutile de rappeler que Ken, en tant qu’accompagnant les personnages incarnés par Barbie, n’est jamais lui-même roi. Cela étant dit, il peut en représenter de nombreuses qualités, ou être lui-même prince par exemple. Voyons d’abord les vertus de cet archétype souvent présenté dans l’univers de Barbie.  Cet archétype, s’il est réussi et positif sera moralement bon, cherchant à protéger les siens, mais aussi cherchera à apporter des bienfaits à ceux qu’il souhaite protéger. Nous pouvons alors dire que l’incarnation de Ken dans Raiponce (2002). En effet, il cherche à aider le personnage incarné par Barbie à trouver une trace de ses parents à travers la ville, mais aussi à échapper à sa détentrice. Dans ce film, le prince Stefan est également aidé par la suite par son père, le roi, qui l’aide à combattre Gothel et à rétablir la justice entre son royaume et le royaume voisin, où son roi et reine les véritables parents de Raiponce. Ici, Ken cherche à rétablir à la fois vérité et justice à travers son royaume et dans la vie de Barbie.
De l’autre côté, nous pouvons également comprendre qu’il existe des contreparties plus sombres, vicieuses, malveillantes de l’archétype du roi : ce serait le tyran. Là où nous comprenons que le roi cherche à apporter de nombreux bienfaits à ceux qui l’entoure et qu’il cherche à protéger, nous devons prendre le chemin inverse en ce qui concerne la figure du tyran. En effet, le tyran chercherait plutôt à détruire tout ce qui l’entoure. Personnage moralement corrompu ou mauvais et destructeur, le tyran est l’opposé du roi. Nous pouvons prendre pour exemple le Roi des Rats dans le Casse-Noisette (2001) de cet univers cinématique. En effet, dès les premiers instants où nous prenons connaissance de son existence, au même rythme que le personnage de Clara/Barbie, le Roi des Rats et ses sbires ont eu le temps de détruire les décorations du salon de la tante de cette-dernière. Mais encore, il n’hésite pas à réduire à néant tout ce qui se trouve sur son chemin, il enferme les fées du printemps, il change en pierre ceux de ses sujets qui l’importunent, maltraite la chauve-souris qui tente de le conseiller à travers le film, etc. Alors, nous pouvons comprendre que le Roi des Rats ne cherche que son propre intérêt, il est égoïste jusqu’à la moelle, il est mauvais avec ses sujets.
Le guerrier
Un autre archétype masculin que l’on peut souvent rencontrer en littérature, ou dans les œuvres de fiction est la figure du guerrier. Elle est souvent représentée comme une attitude devant l’existence faite d’excitation, de discipline, de motivation. Le guerrier est souvent représenté avec des caractéristiques positives. Il est souvent présenté comme courageux, déterminé ou protecteur. C’est un personnage qui incarne la force et la volonté de défendre ce qui est juste, ou de défendre une cause qui est juste. La figure du guerrier est une figure courageuse, un tel personnage est alors prêt à affronter de nombreux défis et dangers pour défendre une noble cause. C’est une figure de la détermination, qui fait preuve de persévérance et de résilience. Elle ne renonce pas face aux nombreux obstacles qui viennent obstruer son chemin. Nous comprenons également que la figure du guerrier est aussi une figure incarnant la protection, elle agit dans le but de veiller à la sécurité et au bien-être des autres. Le guerrier se doit d’être discipliné pour parvenir à ses buts, il est capable de suivre des plans et des stratégies pour atteindre ses objectifs. Plus particulièrement, et de manière intéressante chez cet archétype de l’univers de Barbie™, le guerrier, dans sa forme vertueuse, est moralement droit, il a le sens du devoir et est motivé par un fort sentiment de devoir et de responsabilité envers sa communauté ou la cause qu’il a choisi de défendre. Comme le personnage du Prince Eric dans la version du Casse-Noisette (2001) de l’univers de Barbie™ peut le montrer à travers ses actions mais aussi avec les discours qu’il peut tenir à Clara ou aux autres personnages qui ignorent sa véritable identité et auxquels il montre quel est son véritable caractère. En effet, le personnage du Prince Eric/Casse-Noisette défend les villageois et leurs enfants lorsque les gardes du roi des Rats sont envoyés les combattre car ils font partie de la résistance contre ce personnage tyrannique dont nous avons parlé plus haut. Il se montre résolu à combattre pour ce en quoi il croit, pour la liberté de son peuple, peu lui importe que personne ne le reconnaisse, ici cela est même un avantage pour lui puisqu’il peut montrer quelles sont ses qualités, son courage, sa persévérance, son habileté tactique contre les attaques des soldats du roi des Rats.
Cependant, et nous devons également considérer la forme déchue, la forme pernicieuse du guerrier dans ses aspects corrompus et négatifs. En effet, une fois que la forme du guerrier a été corrompue il est un personnage qui devient agressif, et cette agressivité peut conduire à des comportements destructeurs et violents. Ainsi le guerrier peut devenir inflexible, il refuse de s’adapter ou de changer de stratégie, même lorsque cela serait nécessaire pour atteindre son objectif, même de manière purement pragmatique. Nous comprenons alors que la figure du guerrier fait alors preuve d’une forme d’autoritarisme, le guerrier corrompu peut chercher à imposer ses vues et ses décisions sans tenir compet des opinions des autres. Le guerrier devient alors égoïste, il se concentre uniquement sur ses propres objectifs, ses propres besoins, ses propres désirs, négligeant ceux des autres, et ne leur laissant pas le choix. Il est alors insensible, il se focalise exclusivement sur la mission qu’il s’est donné, se renfermant ainsi sur lui-même, le rendant insensible au monde extérieur et aux besoins des autres. Comme le personnage de Rothbart le démontre dans la version cinématographique du Lac des Cygnes (2003). Dans cette histoire, Rothbart est le principal antagoniste, c’est un sorcier puissant aux pouvoirs maléfiques. Il est la contrepartie malveillante de la Reine des Fées, sa cousine. Rothbart cherche depuis toujours à détruire le pouvoir positif de sa cousine qui protège la Forêt Enchantée ainsi que ses habitants, à la fois les animaux et tous les êtres humains qu’il a précédemment changé en animaux. Rothbart utilise la magie noire pour tenter de contrôler la Forêt Enchantée, contre les désirs et les besoins de ses habitants. Son désir de pouvoir le pousse à commettre des actes plus cruels les uns que les autres, ainsi qu’à manipuler tous ceux qui l’entourent. Il manipulera sa fille, Odile, pour tromper les personnages de l’histoire et pour tenter de parvenir à ses fins. C’est un personnage qui est motivé par son désir de pouvoir et de vengeance. Il cherche à régner sur la Forêt Enchantée et à éliminer celles et ceux qui se mettent en travers de son chemin, ici il s’agit de la Reine des Fée, d’Odile, de Lila la licorne, ou encore d’Erasmus le troll.
Le magicien
Mais encore, nous n’en avons pas fini avec les archétypes incarnés par Ken au cours des nombreuses histoires de l’univers cinématographique de Barbie™. En effet, se présente alors ici l’archétype du magicien. Cet archétype est fascinant et complexe, représentant la transformation, la connaissance et la capacité d’influencer le monde grâce à ses compétences et une certaine sagesse. Le magicien est souvent perçu comme un innovateur, un visionnaire, un maître des arts cachés. Il incarne la capacité de voir au-delà des apparences et de comprendre les lois cachées qui régissent la réalité. Cet archétype symbolise alors le potentiel humain de transformation intérieure et la manifestation du changement dans le monde extérieur. L’archétype du magicien recèle certains aspects positifs comme la preuve d’une certaine sagesse, de créativité, de capacité de transformation ou encore de mentorat. En effet, le magicien possède une grande sagesse et utilise ses connaissances pour guider et conseiller les autres, il est très créatif, capable de trouver des solutions innovantes et de transformer les situations difficiles. Le magicien, comme nous devons bien le comprendre, a le pouvoir de transformer les situation et les personnes, apportant des changements positifs durables, il agit souvent comme un mentor, en partageant ses connaissances et en aidant les autres à développer leurs compétences. Comme le personnage de Derek, le cordonnier et flutiste, dans Le bal des douze princesses (2006) peut le montrer. En effet, le personnage de Derek peut être compris comme représentant l’archétype du magicien en raison de ses caractéristiques et de ses actions. Derek est un personnage ingénieux, il utilise ses compétences de cordonnier pour aider les princesses en créant des chaussures spéciales, et en les enchantant avec sa flute. Il est courageux, il montre un grand courage lorsqu’il affronte les dangers présentés par la Duchesse Rowena, qui tente de tuer le roi et les princesses pour devenir reine. Le personnage de Derek fait preuve d’une certaine sagesse et utilise ses connaissance à l’avantage de ses ami(e)s, il utilise ses connaissances et ses compétences pour résoudre des problèmes et aider les autres. Il est créatif et innovateur, il trouve des solutions créatives, comme les chaussons de danse magiques, pour aider les princesses à accéder et sortir du monde enchanté. Derek jour un rôle clé dans la transformation de la situation en aidant à renverser les plans de Rowena et à restaurer l’ordre, la justice et la liberté dans le royaume.
De l’autre côté, et comme pour tous les archétypes que nous mentionnons ici, il ne s’agirait pas d’oublier la part obscure du magicien. En effet, celui-ci peut devenir manipulateur, isolé, arrogant et obsédé par un objectif qui lui est propre. S’il passe dans ce versant corrompu, le magicien peut alors utiliser ses compétences pour manipuler les autres à des fins égoïstes ou destructrices, sa quête de connaissance et de maîtrise peut le conduire à l’isolement, le rendant distant et détaché des autres. La maîtrise de ses compétences peut le rendre arrogant, croyant qu’il est alors supérieur aux autres, il peut devenir obsédé par la quête de pouvoir et de connaissance, négligeant les aspects émotionnels et relationnels de la vie. Comme le personnage de Wenlock dans Le cheval magique (2005) peut en être le parfait exemple. En effet, Wenlock est le principal antagoniste de cette histoire de l’univers de Barbie™. Wenlock est présenté dès le départ comme un sorcier maléfique et a une apparence menaçante envers Annika/Barbie ainsi que ses parents et les personnages qu’il rencontre. Il possède des pouvoirs magiques puissants qu’il emplois pour transformer les parents de la princesse et leurs sujets en statues de pierres et pour jeter d’autres sorts sur les personnages. Wenlock est motivé par son désir de pouvoir et sa volonté de contrôle, il souhaite épouser Annika contre sa volonté et utilise sa magie pour tenter d’atteindre ses objectifs. Il utilise ses pouvoirs pour contrôler et manipuler les autres, en jetant des sorts ou en créant de nombreux obstacles aux protagonistes de l’histoire. Ainsi, nous comprenons que le personnage de Wenlock représente bien les aspects négatifs, corrompus de l’archétype du magicien. En effet, il utilise ses pouvoirs magiques pour manipuler et pour contrôler les autres à des fins égoïstes, il est destructeur en plus d’être manipulateur, il utilise sa magie de manière destructrice. Il est égoïste, il est centré sur ses propres désirs et ambitions, sans se soucier des conséquences de ses actions sur les autres. C’est une autre figure tyrannique de l’univers de Barbie™, il exerce son pouvoir et sa volonté par la force et la peur.
L���amant
Nous avons un dernier archétype à considérer en ce qui concerne les nombreuses représentations de Ken dans l’univers cinématographique de Barbie™ : celui de l’amant. En effet, l’archétype de l’amant représente la passion, l’émotion et la connexion profonde avec la vie et les autres. Les caractéristiques de cet archétype masculin sont la passion, la sensibilité, la créativité, le charisme et l’empathie. Nous pouvons alors comprendre que les personnages représentant un tel archétype sont profondément passionnés, qu’il s’agisse de relations, d’art, de nature ou de toute autre expérience de vie, cette passion inspire et motive. L’amant est extrèmement sensible aux émotions et aux sensations, ce qui lui permet de vivre des expériences intenses et enrichissantes. Les personnages répondant aux caractéristiques de cet archétype sont souvent très créatifs, trouvant de la beauté et de l’inspiration dans tout ce qui les entoure. Cette figure possède également un charisme naturel qui attire les autres et crée des connexions profondes et significatives. Sa capacité à ressentir profondément lui permet de comprendre et de sympathiser avec les émotions des autres. Comme, par exemple, le personnage d’Aidan dans Le cheval magique (2005) incarne plusieurs caractéristiques positives de l’archétype de l’amant. Il est passionné, il montre une grande passion pour aider Annika et sauver le royaume, sa détermination et son engagement sont évidents tout au long de leur quête. Il est également sensible aux besoins et aux émotions des autres, cela lui permet de créer des liens profonds et significatifs avec les autres personnages. Aidan possède un charisme naturel qui attire les autres personnages vers lui, son charme et sa personnalité chaleureuse facilitent la coopération et l’entraide. Aidan est également empathique, il comprend les défis et les peurs des autres personnages, le rendant encourageant dans son soutien. Aidant utilise son ingéniosité pour surmonter les obstacles et trouver des solutions aux problèmes que les protagonistes rencontrent durant leur aventure.
En revanche, il existe toujours une part corrompue de l’archétype de l’amant. En effet, cette fois les caractéristiques de cet archétype seront la dépendance, l’instabilité émotionnelle, l’égoïsme, la manipulation et la fuite de la réalité. Ce qui signifie que l’amant peut devenir dépendant des plaisirs et des sensations, cherchant constamment des expériences intenses pour se sentir vivant. Mais encore, sa sensibilité extrême peut le rendre vulnérable à des fluctuations émotionnelles importantes, passant rapidement de la joie à la tristesse. Parfois, l’amant peut se concentrer trop sur ses propres désirs et plaisirs, négligeant ainsi les besoins des autres. Il peut utiliser son charisme et sa sensibilité pour manipuler les émotions des autres pour obtenir ce qu’il veut. En cherchant constamment des expériences intenses, l’amant peut en réalité chercher à fuir les responsabilités et les réalités de la vie quotidienne. Comme le montre le personnage de Preminger dans Cœur de Princesse (2004), dans son incarnation de plusieurs caractéristiques négatives de l’archétype de l’amant. En effet, Preminger utilise son charme et son charisme pour manipuler les autres à des fins égoïstes, il tente de séduire la reine et de tromper les personnages pour atteindre ses objectifs. Il est également centré sur ses propres désirs et ambitions, cherchant à s’emparer du trône et du pouvoir sans se soucier des conséquences de ses actions pour les autres personnages. Preminger est obsédé par le luxe et le pouvoir, cherchant constamment à satisfaire ses propres plaisirs et désirs matériels. Sa quête de pouvoir le rend instable et imprévisible, il est prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut, même à commettre des actes violents et cruels. Enfin, il refuse d’accepter la réalité de ses actions et leurs conséquences, vivant dans une illusion de grandeur et de contrôle.
2. De la Deam House à la Mojo Dojo Casa House
Dans un second temps, nous devons nous rendre compte en plus de détail du rôle crucial du personnage de Ken, ainsi que de son évolution, à travers le film de Greta Gerwig, Barbie (2023), au sein duquel il est l’objet d’une profonde transformation. Nous commencerons par revoir en quoi Ken est en général un accessoire aux aventures de Barbie, ce qui nous amènera à voir comment s’est opéré, au sein de Babrie Land, le renversement patriarcal, amenant à la fin à la réalisation de Ken de son besoin de complexité.
Un accessoire aux aventures de Barbie
Dans les aventures de Barbie, le personnage de Ken est souvent relégué au fond, il est là, mais nous pouvons ne pas penser à lui trop souvent. Dans le film Barbie (2023), le personnage est introduit de la manière qui suit : « Barbie has a great day everyday, but Ken only has a great day is Barbie looks at him ». Complètement accessoire, il est relégué sur le côté, le focus est mis sur Barbie et ses nombreuses incarnations. Alors, Ken est présenté comme un simple accessoire dans la vie de Barbie, comme peuvent l’être ses chaussures, ses barrettes, son téléphone ou sa voiture. Il n’a pas de véritable identité à laquelle nous pouvons l’associer, il n’a pas d’autre but que de servir Barbie du mieux qu’il peut, même si son travail, comme il le dit si bien, « is just beach ». Ainsi, il se retrouve constamment en quête de l’attention de Barbie et se sent incomplet sans elle, et jaloux des autres incarnations de Ken avec lesquels il entre en compétition tacite mais claire dès qu’il s’agit d’attirer l’attention de Barbie. Alors, nous comprenons que Ken est en relation de dépendance à Barbie, il est constamment en quête de l’attention et de l’approbation de celle-ci. Il se sent incomplet sans elle et son rôle est souvent limité à celui de compagnon de Barbie, sans véritable autonomie ou but personnel. Il chantera d’ailleurs avec les autres incarnation de Ken une chanson qui rend explicite son manque de profondeur : « I’m just Ken ».  Nous nous retrouvons alors face à un personnage qui manque cruellement de complexité. En effet, au début du film, Ken manque de profondeur, il est souvent relégué à des rôles secondaires et n’a pas l’opportunité de développer sa propre personnalité ou ses propres aspirations. Il n’a même pas sa propre maison, toutes les Dream Houses appartenant à diverses incarnations de Barbie. Le film progresse, et Ken aussi, il commence à réaliser son besoin de complexité et d’indépendance. Cette prise de conscience marque le début de sa transformation, à la fois à titre personnel mais aussi pour toutes les autres incarnations de Ken, et son évolution en tant que personnage à part entière.
Renversement patriarcal
De cette manière, lors de son voyage dans le monde réel, Ken découvre le patriarcat et décide l’importer à Barbie Land à son retour. En effet, pendant que Barbie découvre de quoi est fait le monde réel et qui sont ses créateurs, Ken retourne à Barbie Land et le transforme en ce qu’il nomme « Kendom », ou toutes les incarnation du personnage de Ken prennent le pouvoir contre toutes les autres incarnations de Barbie qui se retrouvent alors, à leur tour, reléguées à des rôles subalternes. La découverte du patriarcat par Ken est à la fois comique et révélatrice. Au début, nous rencontrons le personnage de Ken comme naïf et assez curieux, ce qui le pousse à entreprendre son voyage dans le monde réel aux côtés de Barbie. En découvrant le patriarcat il est d’abord fasciné par l’idée de pouvoir et de domination ; à travers l’imagerie américaine des cow-boys ; concepts étrangers à Barbie Land. A son retour à Barbie Land, Ken tente d’adopter les comportements patriarcaux qu’il a pu observer, ce qui le conduit à de nombreuses situations absurdes. Il essaye de s’approprier des rôles et des attitudes qu’il ne comprend pas entièrement, comme lorsqu’il redécore les Dream Houses en Mojo Dojo Casa House pour y regarder des courses de chevaux ou des films de cow-boys.
Ce renversement temporaire du patriarcat à Barbie Land met en lumière les dynamiques de pouvoir et les insécurités de Ken. Mais il réalise rapidement que cette structure ne lui apporte par le bonheur, ou la satisfaction, qu’il cherchait au départ. Le renversement éphémère du patriarcat à Barbie Land est un moment clé de la narration transformative pour Ken et met en lumière plusieurs dynamiques importantes. En effet, Ken en découvrant le patriarcat, pense qu’adopter ces dynamiques de pouvoir lui apportera la validation et le respect qu’il recherche tant. Cependant, il se rend compte que le pouvoir seul ne peut pas combler ses anxiétés et insécurités. En essayant de reproduire le patriarcat du monde réel à Barbie Land, Ken et toutes les autres itérations du personnage prennent temporairement le contrôle, inversant les rôles traditionnels de Barbie Land où ce sont les Barbies qui dirigent. Cela met en lumière les absurdités et les injustices du patriarcat de manière satirique. Ken va réaliser que le patriarcat ne lui apporte ni bonheur ni satisfaction. Cette prise de conscience le pousse à réfléchir sur sa propre identité et sur ce qui est vraiment important pour lui. Finalement, Ken va se rendre compte que le patriarcat n’ets pas la solution à ses insécurités et à son besoin de validation. Il commencera alors à s’interroger quant à son identité et à son rôle en dehors de sa relation avec Barbie.
Le besoin de complexité
A la fin du film, Ken comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses passions en dehors de sa relation avec Barbie. Cette réalisation marque une étape importante dans son évolution en tant que personnage à part entière et non plus en tant que simple accessoire, le poussant à chercher une existence plus complexe et signification. Le personnage de Ken réalise qu’il ne plus définir simplement son existence uniquement par rapport à Barbie, cette prise de conscience le mène à explorer ses propres intérêts et passions, entre autres pour les chevaux qu’il a appris à particulièrement affectionner. Ainsi, il commence à comprendre l’importance de l’indépendance émotionnelle, en cherchant à se libérer de sa propre dépendance affective. Ken aspire ainsi à une vie plus complexe et significative dans laquelle il peut être lui-même sans avoir besoin de se conformer aux attentes des autres ou aux dynamiques de pouvoir qu’il a découvertes et tenter d’importer à Barbie Land sans succès. De cette manière, nous pouvons comprendre que Ken apprend que son identité ne doit pas dépendre de sa relation avec Barbie ou de la domination sur les autres, mais qu’elle doit plutôt venir et s’ancrer de la compréhension et de l’acceptation qu’il peut avoir de lui-même. Cette réalisation marque le début de son chemin vers l’autonomie. Ken se pose des questions sur ce qu’il veut vraiment dans sa vie, indépendamment de Barbie qui le pousse dans sa quête personnelle en lui disant que « It’s not Barbie and Ken. It’s Barbie. And it’s Ken. », lui donnant sa propre identité séparée d’elle, en reconnaissant pleinement son autonomie. Ainsi, Ken apprend à accepter ses propres faiblesses et insécurités, et à travailler pour devenir une personne plus complète et épanouie. Alors, en cherchant une existence plus riche et plus nuancée, Ken ouvre la porte à de nouvelles expériences et de nouvelles perspectives, ce qui enrichit son personnage et son développement personnel. Ken découvre qu’il est « Kenough ». 3. Ken et la philosophie
Alors, nous devons comprendre que le personnage de Ken, ainsi que ce qu’il représente dans l’univers cinématique de Barbie™, répond à un certain questionnement philosophique important pour les questions existentielles que nous pouvons nous poser et auxquelles nous pouvons répondre en comprenant comment Ken se place et évolue à travers ce que les interrogations philosophiques passées développent dans leurs propres argumentations. Nous commencerons alors par devoir mieux comprendre comment le personnage de Ken se place en tant que deuxième « sexe » dans l’univers de Barbie™, ce qui nous amènera à la question de la découverte de sens que le personnage semble rencontrer à travers sa crise existentielle, et ainsi nous pourrons mieux comprendre comme se développe sa quête de reconnaissance.
Le deuxième « sexe »
L’œuvre de Simonde de Beauvoir, Le deuxième sexe, publiée en 1949, est un ouvrage fondamental de la pensée f��ministe et de la philosophie existentialiste. Elle y analyse des thèmes comme l’Autre, notamment par le fait que les femmes ont été  historiquement définies comme « l’Autre » par rapport aux hommes, qui sont généralement considérés comme le standard, ou encore les thèmes de la liberté et de l’oppression, en explorant les différentes formes d’oppressions que les femmes subissent et en plaidant pour leur émancipation à travers, par exemple, le contrôle des naissance et l’accès au travail, ou encore en explorant des thèmes existentialistes, en affirmant que les femmes ne sont pas définies par leur biologie, mais bien plutôt par leurs actions et leurs choix, ou encore en critiquant et en déconstruisant les mythes et les stéréotypes de la féminité, montrant comment ils servent à maintenir les femmes dans une position subordonnée. Nous comprenons alors que le personnage de Ken, dans Barbie (2023), se trouve à cette place aussi, il est l’Autre de Barbie qui est le standard, il est mis de côté, il se trouve à une place de subordonné, il n’est pas valorisé pour tout ce qu’il apporte et pour tout ce qu’il est. Le personnage de Ken et les idées développées par Simone de Beauvoir peuvent ainsi être comparées pour explorer les dynamiques de genre et les questions de l’identité. Dans le film de Greta Gerwig, Ken découvre le patriarcat lorsqu’il quitte Barbie Land pour le monde réel. Cette découverte le fascine initialement, car il y voit une opportunité de pouvoir et de validation qu’il n’a jamais connue auparavant. Cependant, il réalise, comme nous avons pu le voir et le développer auparavant, que le patriarcat ne lui apporte pas le bonheur ou la satisfaction qu'il cherchait.
Simone de Beauvoir explore plusieurs thèmes dans son œuvre, Le deuxième sexe (1949), qui résonnent avec l’expérience de Ken. De Beauvoir analyse d’une part comment les femmes ont été historiquement définies comme « l’Autre » par rapport aux hommes. Et, dans le film de 2023, Ken se rend compte qu’il a toujours été défini par sa relation avec Barbie, comme l’Autre, comme un accessoire comme un autre, et non pas comme un individu à part entière. De plus, de Beauvoir plaide dans son œuvre pour l’émancipation des femmes à travers le contrôle des naissance et l’accès au travail. De son côté, Ken, à la fin du film, comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses propres passions en dehors de sa relation avec Barbie, ce qui marque alors une étape importante dans son évolution. Nous comprenons bien que Ken et les idées de de Beauvoir se rejoignent alors dans la quête d’une identité propre et d’une existence significative. Ken réalise que le patriarcat ne lui apporte pas la satisfaction qu’il espérait, tout comme de Beauvoir critique les structures sociales qu maintiennent les femmes dans des rôles inférieurs. Cette prise de conscience pousse Ken à chercher une existence plus complexe et significative, alignée avec les idées de liberté et d’autonomie prônées à travers l’œuvre de de Beauvoir.
Découverte du sens
Dans son œuvre, Masculin/Féminin (1996), Françoise Héritier développe une œuvre majeure en anthropologie et en études de genre. Elle y explore les mécanismes de la différence entre les sexes et propose des solutions pour parvenir à l’égalité. Elle développe plusieurs thèmes comme le concept de la « valence différentielle des sexes » ; qui désigne l’asymétrie fondamentale dans la valeur attribuée aux sexes dans les sociétés humaines, elle montre alors comment cette asymétrie est à la base des structures sociales et des relations de pouvoir ; elle examine les systèmes de parenté et les représentations symboliques ; démontrant ainsi que les différences de genre sont des constructions culturelles qui reposent sur des données biologiques élémentaires, elle analyse comment ces systèmes perpétuent les inégalités de genre ; ou encore elle explore les notions de fécondité et de stérilité et comment elles sont symboliquement liées à des concepts de pureté et d’impureté dans différentes cultures ; elle montre comment ces idées influencent les rôles de genre et les attentes sociales ; elle discute des théories anciennes sur la genèse et les rapports entre le sperme et le sang et comment ces idées ont façonnées les perceptions de la masculinité et de la féminité, enfin elle analyse la construction du genre à travers l’histoire à travers laquelle elle montre comment les rôles de genre sont façonnés par des facteurs sociaux, culturels et historiques. Nous devons à présent comprendre que la personnage de Ken et les idées développées par Françoise Héritier peuvent être comparées dans le but d’explorer les dynamiques de genre et la quête de sens.
En effet, dans le film Barbie (2023), Ken découvre le patriarcat et cela est pour lui une expérience fondamentale et transformative, comme nous avons pu le voir et le comprendre plus haut.  Françoise Héritier explore plusieurs thèmes dans Masculin/Féminin (1996) qui résonnent avec l’expérience de Ken. Héritier introduit dans son œuvre le concept de « valence différentielle des sexes », qui désigne l’asymétrie fondamentale dans la valeur attribuée aux sexes dans toutes les sociétés humaines. De son côté, Ken, en découvrant le patriarcat, expérimente une forme d'asymétrie, dans laquelle il cherche à s’émanciper de son rôle soumis à Barbie. L’autrice examine comment les systèmes de parenté et les représentations symboliques perpétuent les inégalités de genre et, Ken, en essayant de reproduire le patriarcat dans Babie Land, met en lumière les absurdités et les injustices de ces dynamiques de pouvoir. L’anthropologue démontre que les rôles de genre sont des constructions culturelles plutôt que des déterminations biologiques. Et, quant à lui, Ken, à la fin du film, comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses passions en dehors de sa relation avec Barbie, ce qui marque une étape importante dans son évolution. Ken et les idées de Françoise Héritier se rejoignent dans la quête d’une identité propre et d’une existence significative. Ken réalise que le patriarcat ne lui apporte rien, et l’enferme dans un rôle qu’il ne semble pas pleinement comprendre lui-même, tout comme Héritier critique les structures sociales qui maintiennent les femmes dans des rôles similaires à Ken au début du film, ou dans lesquels il enferme les Barbies au « Kendom ». Cette prise de conscience pousse alors Ken à chercher une existence plus complexe et significative, alignée avec les idées de liberté et d’autonomies mises en avant dans l’œuvre de Françoise Héritier.
Quête de reconnaissance
Pour finir, Nancy Fraser dans son ouvrage, Qu’est-ce que la justice sociale ? (2005), explore les concepts de reconnaissance et de redistribution pour définir une justice sociale complète. Elle y développe ses idées principales de reconnaissance en mettant en avant l’importance de la reconnaissance ; qui consiste à accorder un égal respect à tous les membres de la société, elle critique ainsi les injustices culturelles et symboliques qui marginalisent certains groupes en les privant de reconnaissance ; et en insistant sur la nécessité d’une redistribution équitable des ressources et des bien ; elle souligne que les inégalités économiques et matérielles doivent être corrigées pour atteindre une véritable justice sociale. Nancy Fraser fait se rencontrer et se confronter les notions de reconnaissance et de redistribution à travers son œuvre. Elle note que les politiques de reconnaissance et de redistribution peuvent parfois entrer en conflit. Par exemple, une politique de reconnaissance qui fige les identités, qui réifie les identités, culturelles peut venir contredire une politique de redistribution qui vise l’égalité économique. Pour elle, les concepts de reconnaissance et de redistribution ne sont pas à écarter l’un de l’autre, et peuvent trouver une sorte de réconciliation. En effet, elle propose une approche intégrée dans laquelle la reconnaissance et la redistribution sont perçues comme complémentaires. Pour elle une démocratie radicale doit reconnaitre le caractère multiculturel et sexué des sociétés modernes tout en s’engageant pour l’égalité économique et sociale.
De cette manière, nous pouvons comprendre les aventures du personnage de Ken (2023) à travers le prisme des idées déployées dans l’œuvre de Nancy Fraser. En effet, Ken est en recherche de reconnaissance, il cherche à être reconnu et respecté dans un monde où il se sent souvent, sinon toujours, marginalisé. Sa quête de reconnaissance le pousse alors à adopter des comportement misogynes et répondant aux demandes du patriarcat, pensant que cela lui apportera validation et pouvoir, bien qu’il reste tout aussi perdu à travers ce système. A la fin du film, Ken réalise que la reconnaissance qu’il cherche ne peut être obtenue par la domination ou le pouvoir. Il comprend qu’il doit trouver sa propre identité et ses propres passions, ce qui reflète la complexité des dynamiques de reconnaissance et de redistribution décrites dans l’œuvre de Fraser. Le personnage de Ken et les idées de Nancy Fraser sur la reconnaissance illustrent bien les défis et les réalisations de la quête de justice sociale. Ken, à travers son parcours, montre que la reconnaissance et la validation ne peuvent pas être acquises par la domination, mais plutôt par une compréhension et une acceptation de soi, alignées avec les principes de justice sociale de Fraser.
Pour conclure, nous avons pu explorer dans un premier temps les archétypes masculins dans l’univers cinématographique de Barbie, en se concentrant sur les différentes représentations de Ken et ses contreparties masculines. Nous avons explorer la figure du roi vertueux, et tyrannique,  à travers les exemple du prince Stefan et du roi des Rats. Nous avons rencontré la figure du guerrier vertueux, à travers l’exemple du prince Eric, ou du guerrier corrompu, à travers l’exemple de Rothbart. Nous avons poursuivi cette analyse des incarnations de Ken par la figure du magicien vertueux, comme Derek, ou corrompus, comme Wenlock. Enfin, nous avons pu remarquer que certain personnages reprenaient la figure de l’amant vertueux, comme Aidan, ou plein de vices, comme Preminger. Comprendre quels étaient les archétypes correspondant aux itérations de Ken dans l’univers de Barbie™ nous a permis de nous apercevoir des schéma vertueux et corrompus que peuvent suivre les personnages de cet univers et nous permet d’accepter leur évolution narrative. Ainsi, dans un second temps, nous avons vu quelle était l’évolution du personnage de Ken dans le film Barbie (2023) de Greta Gerwig. Nous avons pu voir qu’au début du film Ken était initialement présenté comme un simple accessoire dans la vie de Barbie, sans véritable identité ou but personnel. Mais, lors de son voyage dans le monde réel, Ken découvre le patriarcat et tente de l’importer à Barbie Land, transformant temporairement la société en “Kendom”. À la fin du film, Ken commence à explorer ses propres intérêts et à chercher une existence plus complexe et significative, marquant le début de son chemin vers l’autonomie et l’acceptation de lui-même. Ce qui nous a finalement permis de penser que le personnage de Ken avait plus à nous offrir lors de nos considérations philosophique. Nous avons comparé Ken aux idées de Simone de Beauvoir dans Le deuxième sexe (1949), où il est présenté comme “l’Autre” par rapport à Barbie, qui est le standard. Puis, nous avons pu comprendre que Françoise Héritier, dans Masculin/Féminin (1996), explore la “valence différentielle des sexes” et les constructions culturelles des rôles de genre. Enfin, Nancy Fraser, dans Qu’est-ce que la justice sociale ? (2005), explore les concepts de reconnaissance et de redistribution. Ken cherche la reconnaissance et adopte des comportements patriarcaux, mais réalise que la véritable reconnaissance vient de l’acceptation de soi et non de la domination.
Ainsi, l’exploration du personnage de Ken dans le film “Barbie” (2023) offre une perspective nouvelle sur la masculinité de plusieurs façons. En redéfinissant les rôles de genre. Ken, traditionnellement perçu comme un accessoire de Barbie, est présenté comme un individu cherchant sa propre identité et ses passions en dehors de sa relation avec Barbie. Cela remet en question les stéréotypes de genre et montre que la masculinité ne se définit pas uniquement par la relation avec les femmes ou par des rôles subordonnés. Ou encore en critiquant le système patriarcal. Cette prise de conscience met en lumière les limites et les effets néfastes du patriarcat, non seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes. Ce qui amène Ken à une quête de reconnaissance et d’identité. Cela souligne l’importance de la quête d’une identité propre et d’une existence significative, indépendamment des attentes sociétales. Et cela permet au personnage de Ken d’évoluer en tant que personne unique. Le parcours de Ken montre que la masculinité peut évoluer et s’adapter, en passant d’une position de subordination à une recherche d’autonomie et de liberté. Cette évolution encourage une vision plus flexible et inclusive de la masculinité, où les hommes peuvent exprimer leurs émotions et leurs vulnérabilités.
Alors, l’exploration du personnage de Ken permet de repenser la masculinité en mettant en avant la quête d’identité, la critique des structures patriarcales et l’importance de l’acceptation de soi.
_____________ Bibliographie :
Barbie :
Gerwig, Greta, Barbie, Mattel Films, 2023, 114 minutes.
Hurley, Owen, Barbie in the Nutcracker, Mattel Entertainment, 2001, 78 minutes.
_____, Barbie as Rapunzel, Mattel Entertainment, 2002, 83 minutes.
_____, Barbie of Swan Lake, Mattel Entertainment, 2003, 83 minutes.
Lau, William, Barbie as the Princess and the Pauper, Mattel Entertainment, 2004, 85 minutes.
Richardson, Greg, Barbie and the Magic of Pegasus, Mattel Entertainment, 2005, 85 minutes.
_____, Barbie in the 12 Dancing Princesses, Mattel Entertainment, 2006, 81 minutes.
Philosophie :
Beauvoir (de), Simone, Le deuxième sexe (I&II) (1949), Folio Essais, Gallimard, 1976.
Héritier, Françoise, Masculin/Féminin I : La pensée de la différence, Odile Jacobs, Essais Poches, 1996.
_____, Masculin/Féminin II : Dissoudre la hiérarchie, Odile Jacobs, Essais Poche, 2002.
Fraser, Nancy, Qu'est-ce que la justice sociale ? : Reconnaissance et redistribution, traduction d'Estelle Ferrarese, La Découverte, 2005.
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2t2r · 9 years ago
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L'évolution du visage de Barbie en 56 ans
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