#port-de-bouc
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postcard-from-the-past · 5 months ago
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View of Port-de-Bouc, Provence region of France
French vintage postcard
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retrogeographie · 7 months ago
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Port-de-Bouc, vue générale, les immeubles d'Aigue-Douce.
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ptns-orageuses-rpg · 2 months ago
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TW — police, corps militaire, oppression, surveillance, toxicophobie, violence policière.
A-BISSE
Altéré — Bloc d’Intervention Spécialisé en Surveillance et en Encadrement
Les gosses paumés, ça se retrouve toujours dans des coins sombres. Parce qu'on a tous peur du noir, mais on a chacun notre façon de fuir : il y a les Misérables et l'A-BISSE qui s'battent pour la lumière. On le définit en corps armé, rempli d'altéré·es, dont le but est d'intervenir quand il y a des altérations dans le merdier. C'est un peloton d'intervention avec chiens, colonnes et boucliers : rangers alignées et ordres grésillés au talkie.
Ils ont été créé dans les années 70, parce que l'État ne voulait "plus de bavures", "plus de conneries". L'idée de base n'étais pas conne : former des altéré·es à en gérer ceux qui perdaient le contrôle de leur altération. Positionner dans une idée de médiation, ça a vite dérapé sur du contrôle et de la surveillance. L'érythryle en bouc émissaire, ils font passer beaucoup de lois liberticides "pour notre bien". En première ligne d'une manif altérée, c'est eux qui calment les ardeurs des casseurs. Tu t'amuses à voler avec ton altération, c'est eux qui t'interpellent à 6h du mat.
Pour la plupart de la population, même chez les altéré·es, ce sont des bons gars qui font leur boulot. Ils éviteraient la guerre civile, maintiendraient la paix. Pour ceux qui se terrent dans les catacombes, et tous les survivants, c'est un putain de cauchemar éveillé.
ALPHA. BRAVO. INDIA. SIERRA. SIERRA. ECHO. A-BISSE
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LIEUTENANT SYLLA — m / nb (libre) • +45 ans TW — description graphique, mort, répression, toxicophobie, overdose.
Son père était flic, c'est comme ça qu'une passion nait. À son époque, le service militaire obligatoire n'était qu'une porte ouverte à son rêve. Pas d'études supp', direct dans le corps de gendarmerie : il a toujours connu l'A-BISSE comme des bons gars. Il a connu le projet un peu avant son shift : une médiation courtoise entre altéré·es. Par cliché : on aurait pu dire qu'une perte proche l'a rendu un peu plus morne, sévère, qu'à ses débuts. Mais non. Il a vu de plus en plus d'altéré·es perdre pied, de plus en plus de synapses exploser rouge sang. Tant de mioches morts trop tôt, tant de vies injustement brisées : il a fini par s'rapprocher de la politique pour (trop) prévenir des dangers de la came. Ça fait un peu plus de cinq piges qu'il dirige l'unité de terrain, mais on sait pas si c'est pour le mieux.
À l'époque, c'était un grand ami de La Matriache de Bescel, aujourd'hui : même elle a tendance à dire qu'elle le reconnait plus trop.
FT. Tom Hardy, ...
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ADJUDANT-CHEF DANTE — m / nb (libre) • +45 ans TW — répression.
Rien de pire que d’arriver la tête pleine de rêves. Lui il a grandi dans la galère, les yeux grands ouvert. L’envie de changer la merde de l’intérieur. Une fois plongé il a perdu pied. Parce qu’un homme seul ça résiste pas à la marée. Sa force, elle s’est perdue entre deux convocations pour insubordination. Tout ce qui lui reste c’est la douleur. Mais c’est vrai vous savez, chez lui, il y a encore du bon. Sa spécialisation il l’a fait avec les chiens. Parce qu’ils sont moins pourris qu’les hommes. Virgule c’est sa coéquipière. Malinoise renifleuse d’Érythryle. Quand à deux ils se pointent, tu sais que t’es dans la merde.
FT. Rahul Kohli, ...
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MARÉCHAL DES LOGIS-CHEF MEZOX — m (joué par Ekkymose) • 27 ans TW — mort, dépendance, drogue.
Il trompe la mort, Lazare, arrache de ses mains celles et ceux qu'elle avait pris. Il y a pourtant pas plus honnête que la mort : elle aime bien sans détour et elle prend ce qu'elle désire. Mais lui, c'est un menteur, un trompeur. Il tronque les chiffres, parce qu'il n'y a pas de bavures s'il n'y a pas de morts. En fardeau, chaque vie arrachée à la faucheuse s'marque dans sa peau, si bien que sa grande carcasse se traine sur des béquilles ou sur un fauteuil. C'est à lui maintenant de teinter ses synapses de rouge. Il tape dans les stocks confisqués : les collègues acceptent, « lui au moins l'utilise bien ». Pourtant, Lazare ; il voulait bien faire. Gosse sans étude, sans avenir, gosse à la porte de l'oubli qu'a été aveuglé par la lumière que lui a présentée l'A-BISSE. Il suit les opérations, dirige quand il se fait pas couper la parole. C'est qu'il doute de plus en plus, surtout depuis les échecs récents à choper les Misérables. Alors, il y a son partenaire (secret) qui l'épaule, enfin qui tente. Mais leur couple aussi bat de l'aide. C'est-à-dire qu'il voit flou, le gamin : à force de regarder dans le noir de l'uniforme, l'uniforme s'est mis à le regarder en retour.
FT. Tamino Amir
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MARÉCHAL DES LOGIS-CHEF AELLO — nb (libre) • 25 - 30 ans TW — mort, expérience de mort imminente.
C'est un·e ami·e d'enfance de Lazare, c'est ellui qui volait la bouffe quand il y avait plus rien dans les placards. Aello connaît le Refuge de Bescel, il connaît aussi les façons d'en fuguer. L'insubordonné·e n'a jamais marché droit, sauf dans l'ombre de son partenaire. C'était pas son idée la brigade, c'était celle de Lazare : iel a juste suivi parce que dans les catacombes il fait noir tout·e seul·e. Aello, c'est une harpie. Alors, iel a monté vite dans le corps armé. C'est les bras, les griffes, les ongles. C'est le monstre au service du bien, celui qu'on aime bien parce qu'il suit les ordres. Iel protège Lazare, parfois un peu trop ; faut dire qu'iel lui doit beaucoup. La vie, pour commencer. Aello a été tué·e par un altéré, il y a deux ans. Lazare l'a ressuscité·e et ils se sont embrassés. C'était bizarre, intense. Et depuis, c'est trop tout et jamais assez le reste.
Et lui, il doute et ellui, le sent. Sauf qu'iel panique, alors iel merde. Parce qu'iel a le trouille du noir, encore plus foutrement la trouille du noir. Iel veut pas que les ténèbres la regardent de nouveau. Ce serait comme mourir deux fois, ce serait comme mourir pour toujours.
FT. King Princess, ...
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GENDARME NARCISSE — m (libre) • ≈ 30 ans TW — maladie, drogues, sang.
Il est chiant. Nos excuses, une description se doit d'être objective : il est insupportable. Monsieur fait mieux que toi et le sait. Monsieur sait mieux que toi et le fait. Il rabaisse pas, cependant ; ou alors, il le fait pas exprès. Il bosse à fond comme s'il avait peur de plus être vu. Il joue solo, c'est vrai : mais si un·e collègue est dans la merde, il reste joignable n'importe quand. Il dirige la visite des petits nouveaux, s'applique à bien faire, à un humour simple (parfois trop), mais divertis de son petit spectacle. Narcisse, c'est une taupe : une taupe sortie du terrier par une vie pas facile. Il a une sœur malade à en crever. Il n'y a jamais eu de traitement, jamais eu d'espoir. Elle s'fait tuer par son altération, ça arrive parfois : c'est pas de chance. Au plus mal, il y a une personne qui s'est pointée par miracle. Un drôle de phénomène : ses crachats, c'est des anti-douleurs. Elle fait des médocs avec son sang, de la drogue avec ses larmes. Mithridate, c'est l'un·e des principales sources d'Erythryle à Paris. Mais c'est aussi cellui qui sauve sa sœur. On pourrait penser à un pacte horrible, déchirant. Mais les deux sont devenus bizarrement potes de galères, unis par des cicatrices communes.
Narcisse a un reflet : c'est un mec bien sur lui, tête à claque. Un sourire corpo clean et un soldat courageux droit dans ses bottes. Personne le suspecte, il a une telle dévotion pour son métier. Il est en amoureux, parfois, de ce reflet. Sauf que ça reste un chien galeux, blessé et meurtri : comme absolument tous les autres.
FT. Austin Butler, ...
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GENDARME DE NOAILLES — f / nb (libre) • 25 - 30 ans TW — mort (description graphique).
Bien gentille sur elle, bonne tête. Ne fait pas de vague, si ce n'est pour être célébrée de ses résultats. Bonne soldate, bien polie : « bonjour, merci ! », « avec plaisir monsieur, au revoir ! ». La gendarme file vers une vie d'officier dans quelques années. Sa prochaine étape, être maréchal des logis-chef. Ses buts s'alignent comme un escalier aussi droit que solide. A des tendances madame-je-sais-tout, mais ne le fait pas méchamment. Elle aspirait à être médecin, infirmière, mais son altération la conduite sur le terrain sous l'uniforme bleue. Ça ne la dérange pas, elle aime le cadre, elle aime suivre. Un peu candide, elle s'est enrôlée pour aider les concitoyen·nes française·s. Elle souhaite aider son prochain, remettre sur les rails des altéré·es perdu·es, combattre le terrible Érythryle ! Puis, elle a vu Aello crever devant elle, la bouche ouverte et les yeux révulsés. Il y a un truc qu'a claqué au fond de ses rétines, à De Noailles. Depuis, elle est bizarre, mais on ne sait pas trop de quelque côté sa nuque va pencher.
FT. Natalia Dyer, ...
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DISCLAIMER : Le PL n'a pas pour but de glorifier ou d'embellir les FDO. Au contraire, on rappelle qu'il s'agit d'un corps étatique qui oppresse, contrôle et tue. Si le PL vous intéresse, n'oubliez pas de vous renseigner sur cela !
Si vous souhaitez réserver l'un de ses PLs, n'hésitez pas à passer dans nos asks ou de nous rejoindre sur le discord ! En espérant qu'ils vous inspirent !!
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philoursmars · 9 months ago
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Il y a une dizaine de jours, je suis parti retrouver Christine à Narbonne.
Le Musée Narbo Via, dédié à la Narbo romaine (cette ville fut la première ville romaine hors d'Italie et un des 3 plus grands ports de l'Empire romain). Ici, alternés :
trapézophore (sorte de tréteau) avec griffons et combat de boucs d'un côté, combat de griffon et de serpent de l'autre- 1er s. ap. J-C.
mosaïque de l'Ivresse de Bacchus - début IIIe s. ap. J-C.
je ne l'ai pas noté mais ce doit être le buste de l'empereur Lucius Verus (si je me trompe, n'hésitez pas à me corriger !) et des projections d'intérieurs pompéiens
sur l dernière, la salle centrale.
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the-cricket-chirps · 1 year ago
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Augustus John
Port de Bouc
1910
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purplebonestoughts · 9 months ago
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Délires
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Se réveiller, avoir les membres raides, un poids dans la poitrine, une douleur sourde de rouille, des rouages qui tournent mal. Tout tire, tout grince. Et puis, croiser nos parents, ne plus prendre la peine de leur dire bonjour parce qu'ils ne répondraient pas, de toute façon. On n'existe pas vraiment, pas pour de vrai. On n'est pas de réelles personnes. On peut nous ignorer, nous maltraiter et, parfois, je suis à peu près sûr qu'on ne nous voit même pas, qu'on ne nous perçoit même pas, qu'on a oublié jusqu'à notre existence. C'est comme d'être un objet, moins qu'un objet, une machine tantôt concrète, tantôt moins tangible qu'un hologramme, un fantôme misérable et, parfois, quand nos émotions débordent de notre coeur de métal rouillé, quand on hurle presque de douleur, on saisit alors que quelque chose ne va pas dans notre poitrine - une anormalité - qu'on se doit de l'ouvrir, de regarder ce qui ne va pas, de réparer. Qu'on doit se fendre en deux, écarter nos côtes et aller chercher dans nos entrailles de machines la cause de ces émotions qui n'ont rien à foutre là. On existe que si ça arrange bien les autres. Quand iels se sentent seul-e-s, on est là. Quand iels ont besoin d'un bouc-émissaire, on est là. À chaque fois qu'on voit une preuve qu'on n'existe que dans certains contextes, sous certaines conditions, voire pas du tout, je la note. Je ne sais pas si on délire ou pas. Après tout, il y a plusieurs conditions qui pourraient expliquer ces perceptions, pas vrai ? La dépersonnalisation et la dissociation, d'abord... mais aussi, pourquoi pas, l'identité de genre ou l'alter humanité. On se considère comme otherkin, mais à quel point est-ce qu'on a conscience de notre humanité ? Ça dépend franchement des moments. Et puis il y a ces moments où, pour le moindre signe d'hostilité de la part d'une personne, que ce soit réel ou perçu, notre psyché se déchire et il ne reste que la peur. C'est une sombre masse noire qui dégouline sur nos épaules et esserre notre poitrine de vieux métal rouillé. On ne peut plus penser correctement. On devient obsédé-e-s par l'idée que la personne est en train de chercher un moyen de nous nuire. Qu'elle va nous faire du mal, c'est sûr et certain. Si cette personne est dans le même habitat que nous, on est terrifié-e-s à l'idée qu'iel vienne nous agresser durant notre sommeil. Parfois, plutôt rarement depuis qu'on a des médicaments pour gérer ce genre de crises, on bloque notre porte en espérant que ça sera suffisant pour survivre. Et ça non plus, on ne sait pas si c'est un délire. Je ne sais pas non plus si on a une pensée désorganisée lors de ces crises. Je pense que c'est très possible, vu comme dès qu'on a une émotion un peu forte, qui nous échappe un peu, on peine à "attraper" nos pensées. On peine à s'exprimer parce qu'on ne parvient plus à structurer ce qu'on veut dire et c'est affreux parce que justement, dans ces moments-là, on a désespérément besoin d'être compris-e-s. Et ça n'arrive jamais parce que : 1 - Les personnes qui nous écoutent veulent rarement aider 2- Ça devient plus difficile de nous comprendre, vu qu'on n'arrive pas à s'exprimer et à organiser notre propos. Avant, quand on était en "crise émotionnelle", on avait un petit carnet dans lequel on jettait nos maux. Quand on se relisait, ça ne faisait même pas de sens pour nous.
En une phrase : On doute de notre diagnostic. C'est un peu dur, mais grâce à quelques-un-e-s de nos ami-e-s on l'accepte petit à petit. Il est sans doute fondé. Surtout que le psychiatre nous a bien précisé que, pour lui, on est dans une sorte d'entre deux entre l'autisme et le trouble schizoaffectif, ce qui pourrait expliquer les symptômes fluctuants et pas tout à fait nets. Et puis je suppose que les représentations que les médias font des schizophrénies nous affectent malgré nous. La vie n'est pas un stéréotype de cinéma ! Au moins, si on veut voir le bon côté des choses, ce diagnostic nous donne l'opportunité d'en apprendre plus sur nous même et c'est toujours ça de pris ! PS : Je suis vraiment reconnaissant qu'on ait des personnes qui en ont vraiment quelque chose à faire de notre existence. Ça compense pour toutes les fois où on se sent perdre en substance.
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christian-dubuis-santini · 9 months ago
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«Devant la Loi se tient un Garde de la Porte.
Un homme de la campagne va à ce Garde et le prie de le laisser entrer.
Mais le Garde lui répond que, présentement, il ne peut pas l’autoriser à entrer.
L’homme réfléchit, puis il demande s’il y sera tout de même autorisé, plus tard. "C’est possible, lui dit le Garde, mais pour le moment, c’est non."
Comme la Porte de la Loi est grande ouverte comme elle l’est toujours, et que le Garde s’écarte, l’homme se penche pour glisser un œil vers l’intérieur.
Quand le garde s’en aperçoit, il se met à rire, et dit : "Si cela t’attire à ce point, essaie donc d’entrer en dépit de mon interdiction.
Mais note bien ceci : je suis puissant. Et je ne suis que le plus infime des Gardes".
Salle après salle s’en tiennent d’autres, dont chacun est plus puissant encore que le précédent. Je ne peux pas, moi-même, soutenir la vue du troisième.»
Le bonhomme de la campagne ne s’est pas attendu à de telles difficultés ; car enfin, se dit-il, la Loi doit rester accessible à tout un chacun et à tout moment ; mais à présent qu’il observe plus attentivement le Garde de la Porte campé dans sa pelisse, son grand nez pointu et son long bouc noir effilé à la tartare, il préfère se décider à attendre jusqu’au jour où il aura obtenu la permission d’entrer.
Le Garde lui offre un tabouret et le laisse s’asseoir en retrait de la porte.
Il reste là assis des journées et des années.
Il multiplie les tentatives pour être admis à entrer et fatigue le Garde de ses prières.
Le Garde le soumet souvent à de petits interrogatoires, le questionne sur son pays natal et bien d’autres choses, mais ce sont des questions convenues, comme celles que posent les grands personnages, et en fin de compte, le Garde lui dit et lui redit qu’il ne peut pas le laisser entrer.
Le bonhomme qui s’est abondamment pourvu en prévision de son voyage, se défait de tout, si précieux que cela soit, pour soudoyer le Garde.
Celui-ci accepte tout, oui bien, mais en disant chaque fois : «Cela je ne le prends que pour que tu ne croies pas avoir négligé quelque chose.»
De longues années durant, l’homme ne cesse pratiquement pas d’observer le Garde.
Il en oublie les autres Gardes des Portes et en arrive à croire que celui-ci est le seul obstacle qui s’oppose à son entrée dans la Loi.
Il maudit ce hasard malheureux, sans prendre de gants et à haute voix, puis plus tard, en prenant de l’âge, il ne fait plus que bougonner dans le vague.
Il retombe en enfance, et comme il a appris, à force de considérer le gardien des années durant, à reconnaître ses puces dans la fourrure de son col, il prie aussi les puces de l’aider à fléchir le Garde de la Porte.
Finalement, il n’y voit plus bien clair, et ne saurait pas dire si tout s’assombrit réellement autour de lui ou si ce n’est qu’une illusion d’optique.
En revanche, il remarque bien, dans l’obscurité, une clarté brillante qui jaillit sans discontinuer de la Porte de la Loi.
Il n’a plus longtemps à vivre, maintenant.
À l’approche de sa mort, tout ce qu’il a appris durant tout ce temps-là se ramène dans sa tête à une question que, jusque-là, il n’a encore jamais posée au Garde. Il lui fait signe de s’approcher, car il est devenu incapable de redresser un corps qui se rigidifie.
Le Garde doit se pencher très bas vers lui, car leur différence de taille s’est beaucoup accentuée — au grand détriment du bonhomme.
— Que veux-tu donc savoir encore, maintenant ? demande le Garde. Tu es insatiable.
— Eh bien, tout le monde soupire après la Loi, dit l’homme. Comment donc se fait-il que durant tant et tant d’années, personne d’autre que moi n’ait demandé à entrer ?
Le Garde se rend compte que le bonhomme est au bout de son rouleau, et pour atteindre encore son ouïe qui s’évanouit, il lui hurle aux oreilles :
— Personne d’autre ne pouvait obtenir d’entrer par cette Porte, parce que cette entrée n’était destinée qu’à toi.
Et maintenant, je m’en vais et je la referme.»
(Franz Kafka, À la colonie pénitentiaire et autres récits, II, Arles, Actes Sud Babel, 1998, p. 74-77)
Qu'est-ce que le capitalisme?
Un discours.
Pour le psychanalyste, ce n'est pas le sujet qui tient un discours, mais le sujet qui est tenu par un discours.
Le sujet de l'inconscient, le sujet du signifiant ne parle pas, il est parlé, et c'est par là qu'il s'appréhende.
Le discours capitaliste est le "nouveau" discours du maître, sa structure actualisée, le discours hégémonique de notre époque, l'anticapitalisme restant lui-même pris dans les rêts de ce discours, n'en dépassant jamais l'horizon, finissant toujours, au contraire, par renforcer son emprise sur le sujet que nous sommes.
La puissance du Discours Capitaliste, son incroyable pouvoir de séduction, la captation subjective qu'il opère sur nous et le fait apparaître comme indépassable, increvable, capable de tout recycler, tient au fait qu'il renouvelle indéfiniment la mise en scène de notre propre impasse existentielle, seul Discours qui par sa structure même permet d'escamoter le Réel comme impossible.
Avec le Discours Capitaliste, Tout est possible. Y compris son dépassement. Comme l'avait déjà noté Marx: la seule limite du capital est le capital lui-même.
Pour se faire une idée de cette notion paradoxale du Réel comme impossible (son acception lacanienne) il suffit de penser à "ce qui se met en travers", le grain de sable, le fait qu'il y a toujours "quelque chose qui ne tourne pas rond"...
L'erreur serait alors d'attribuer au Réel une substance, le Réel n'est pas substantiel, il se donne fugitivement à travers le symbolique par la perception d'une sorte d'écart, un vide, un manque qui ne peut pas être comblé.
La différence sexuelle est réelle, cela veut dire qu'elle est impossible à dire, à mettre en mots, à représenter, toute tentative de réduire la différence entre les hommes et les femmes à une séquence symbolique est vouée à l'échec, l'écart qui sépare l'incarnation masculine de l'incarnation féminine est impossible à combler, c'est précisément en quoi la différence sexuelle est réelle: elle est ce réel qui conditionne l'accès du sujet à la réalité.
La manière dont les choses m'apparaissent et simultanément la manière dont les choses ne coïncident jamais tout à fait avec elles-mêmes, cette différente minimale est peut-être le signe que je commence à prendre en compte la dimension du Réel.
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lepartidelamort · 1 year ago
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Isaïe 34 :
Approchez-vous, nations, pour bien entendre! Peuples, soyez attentifs! Que la terre écoute avec tout ce qu’elle contient, le monde avec tout ce qu’il produit! En effet, la colère de l’Éternel s’abat sur toutes les nations et sa fureur sur toute leur armée: il les voue à l’extermination, il les livre au carnage. Leurs victimes sont jetées, leurs cadavres exhalent la puanteur et les montagnes ruissellent de leur sang. Tous les corps célestes se désagrègent; le ciel est roulé comme un livre et *tous ses corps tomberont comme la feuille de la vigne, comme celle du figuier. C’est que mon épée s’est enivrée dans le ciel. La voici qui descend pour frapper Edom, ce peuple que, pour respecter le droit, j’ai voué à la destruction définitive. L’épée de l’Eternel est pleine de sang, recouverte de graisse, du sang des agneaux et des boucs, de la graisse des rognons des béliers. Oui, c’est un repas sacrificiel pour l’Eternel qui se déroule à Botsra, un grand carnage dans le pays d’Edom. Les buffles tombent avec eux, et les boeufs avec les taureaux. Leur pays s’enivre de ce sang et leur poussière est imprégnée de graisse. En effet, c’est un jour de vengeance pour l’Eternel, une année de représailles pour la cause de Sion.
Isaïe 60 :
Des étrangers reconstruiront tes murailles et leurs rois te serviront, car dans mon irritation je t’avais frappée, mais dans ma grâce j’ai compassion de toi. Tes portes seront constamment ouvertes, elles ne seront fermées ni le jour ni la nuit pour laisser entrer chez toi les ressources des nations, ainsi que leurs rois en cortège. En effet, la nation et le royaume qui ne te seront pas asservis disparaîtront, ces nations-là seront totalement ruinées. Tu te nourriras du lait des nations, tu te rassasieras des richesses des rois, et tu sauras que c’est moi qui suis l’Eternel, ton sauveur, celui qui te rachète, le Dieu puissant de Jacob.
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barbarapicci · 2 years ago
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Streetart by Cestola @ Port de Bouc, France, for Les nouveaux ateliers
More pics at: https://barbarapicci.com/2023/06/27/streetart-cestola-port-de-bouc-france/
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paroissedemartigues · 13 hours ago
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postcard-from-the-past · 15 hours ago
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Bridge over the canal in Port-de-Bouc, Provence region of France
French vintage postcard
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retrogeographie · 2 months ago
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Port de Bouc, le quartier des Combes.
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billterebenthine · 3 days ago
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Une définition de la liberté
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yespat49 · 5 days ago
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Port-de-Bouc (13) : « Nos habitants vivent l’enfer sur terre » déclare le maire PC Laurent Belsola. Des maires de gauche désemparés devant le narcotrafic, les violences et la prolifération des commerces de blanchiment
Règlements de comptes, nuisances, prolifération des commerces de blanchiment… Partout sur le territoire, des maires de grandes et petites villes sont confrontés au même fléau. A Nantes (maire PS) , Morlaix (maire PS) , Clermont-Ferrand  (maire PS), Besançon (maire EELV) ou Grenoble (maire EELV), les problèmes sont les mêmes. Témoignages des élus. Continue reading Port-de-Bouc (13) : « Nos…
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actualite-marseille · 19 days ago
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christophe76460 · 2 months ago
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Sommes-nous des moutons ou des boucs ?
En sachant que le bouc, c'est celui qui est devenu tiède, et cela se voit en ce qu'il ne considère plus le témoignage du Saint-Esprit dans son cœur, il lui a même fermé la porte de son cœur.
Jusqu'à lui résister, en faisant la sourde oreille à son appel.
Et c'est ce qui se passe dans les cœurs de ceux qui ne marchent plus comme des disciples, parce qu'ils n'ont pas gardés un cœur humble.
Ils sont même devenus arrogants envers la Parole de Dieu.
Et donc, ce qui distingue le mouton du bouc, c'est que le mouton ne cherche pas à se justifier, il est humble, il est prêt à perdre.
En effet, il ne cherche pas à avoir le dernier mot, parce qu'il a un cœur de disciple, et l'un des fruits qui caractérise le disciple, c'est qu'il accepte de mourir à lui-même.
Alors que le bouc, lui, il n'accepte pas de perdre, il aime donner des coups de tête à ses frères.
Et cela vient de ce qu'il résiste à l'œuvre que le Saint-Esprit veut accomplir dans sa vie, parce qu'il se croit supérieur.
Et cela se traduit en ce qu'il n'accepte pas la réprimande.
Et c'est le résultat d'avoir fermé son cœur au Saint-Esprit, parce que le bouc n'a plus besoin de son intervention, il pense tout savoir.
Il ne marche plus dans l'humilité, et cela se traduit en ce qu'il ne reconnaît pas ceux qui sont au-dessus de lui.
Et donc, il n'est plus dans cette attitude d'accepter qu'on lui parle dans la vérité, il se dit :
« Je suis riche ! J’ai fait des affaires ! J’ai amassé des trésors ! Je suis arrivé ! J’ai tout ce qu’il me faut », mais tu ne te rends pas compte à quel point tu es misérable et pitoyable : s’il y a quelqu’un qui est pauvre, aveugle et nu, c’est bien toi !
C’est pourquoi je te donne un conseil : achète chez moi de l’or purifié au feu pour devenir réellement riche, des vêtements blancs pour te couvrir afin de ne pas laisser apparaître ton indécente nudité, et un collyre pour oindre tes yeux afin que tu voies clair.
Ceux que j’aime, je les reprends et je les éduque sévèrement.
Secoue donc ton indifférence, ranime ton zèle, et change !
Me voici debout devant la porte : je frappe.
Si quelqu’un est sensible à mon appel et s’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et nous dînerons en tête-à-tête : moi près de lui, et lui près de moi.
Au vainqueur, j’accorderai de siéger à mes côtés sur mon trône : il régnera avec moi, comme moi-même, après ma victoire, j’ai pris place auprès de mon Père sur son trône et j’ai pris le gouvernement avec lui.
Que celui qui est capable d’écouter prête attention à ce que l’Esprit dit aux Églises. Apocalypse 3: 17-22 POV
Et surtout, il n'a plus un cœur d'amour, qui lui permettait avant de tendre sa joue, ou de faire un deuxième mille avec celui qui lui demandait de faire un mille avec lui, il n'est plus disposé non plus à inviter l'indigent à sa table, il n'a plus un cœur pour ceux qui sont malades, et donc il n'a pas le cœur du samaritain.
Et il ne faut surtout pas oublier que l'exemple sur lequel nous devons calquer notre vie, c'est Jésus-Christ.
Qui ne s'est pas seulement limité à se comporter comme un mouton, mais plus à celui d'un agneau qu'on emmène à l'abattoir.
Jusqu'à même accepté d'être cloué sur une croix.
Et celui qui se comporte comme un bouc, lorsqu'il entend cela, il ne s'identifie pas à son maître, il dit : c'est normal, parce que lui, c'est le Seigneur.
Pourtant, le Seigneur a été très explicite sur ce qui est demandé de la part du disciple, en effet, il lui est demandé de mourir à lui-même, et de porter sa croix.
Donc, pour savoir si nous sommes des moutons ou des boucs, nous avons besoin pour cela de nous poser cette question : est-ce que nous acceptons de mourir à nous-même, jusqu’à porter nous aussi notre croix ?
Ou alors, nous préférons nous justifier, en trouvant des prétextes pour ne pas mourir.
Étant toujours prompte à nous justifier, et à essayer de nous défendre à chaque fois que quelqu'un nous fait une remarque, ou même vis-à-vis de celui qui est injustice envers nous.
Donc, nous voyons que nous avons besoin de faire très attention à ne pas devenir des boucs.
Et nous voyons que cela se traduit en ce que nous manifestons une attitude rebelle à la vérité.
Comme lorsque le Seigneur a averti que ce ne sont pas tous ceux qui disent Seigneur, Seigneur, qui hériteront du Royaume de Dieu.
Ou l'exemple de certaines sœurs, qui pensent qu'étant donné qu'elles ont reçu le Saint-Esprit de la même façon que les frères, elles peuvent œuvrer comme eux.
Ou l'exemple aussi des frères qui vont au-delà de ce que le Seigneur leur demande, pensant, eux aussi, qu'ils peuvent œuvrer comme ils veulent, sans se soumettre au Christ, qui est la tête de l'Église.
Cherchant toujours à se justifier, ayant perdu le cœur de disciple.
Et il faut savoir que c'est pour cette raison que la Sainte Cène a été instituée par le Seigneur.
C'est en effet pour nous rappeler l'œuvre qui a été accomplie par Jésus-Christ.
Et qui nous a permis d'être inclus dans son corps, qui est l'Église.
La Cène est le moyen de montrer que nous sommes des brebis, en ce que nous renonçons à nos désirs personnels.
Parce que le disciple n'œuvre pas dans un esprit d'indépendance, il est conscient qu'il fait partie d'un corps.
Et le but de faire partie de ce corps, c'est de pouvoir œuvrer pour le Royaume de Dieu, et cela s'effectue en s'associant à son Église.
En effet, rappelez-vous ce qu'a produit le message de la bonne nouvelle dans les cœurs des premiers disciples.
Régulièrement et fidèlement, les croyants écoutent l’enseignement des apôtres.
Ils vivent comme des frères et des sœurs, ils partagent le pain et ils prient ensemble.
Chaque jour, d’un seul cœur, ils se réunissent fidèlement dans le temple. Ils partagent le pain dans leurs maisons, ils mangent leur nourriture avec joie et avec un cœur simple.
Ils chantent la louange de Dieu, et tout le peuple les aime.
Et chaque jour, le Seigneur ajoute à leur communauté ceux qui sont sauvés. Actes 2: 42,46-47 PDV
C'est aussi pour la même raison que Jésus-Christ a dit que si quelqu’un ne passe pas par la nouvelle naissance, dans ce cas, il ne peut hériter du Royaume de Dieu.
Parce que tout s'effectue en laissant le Saint-Esprit nous conduire, en sachant qu'il n'œuvre pas dans un cœur qui marche dans l'indépendance.
En effet, il assiste celui qui a un cœur de disciple.
Conclusion : le Seigneur a bien stipulé qu'il mettra les moutons à sa droite, et quand ce qui concerne les boucs, ils seront jetés dans l'étang de feu. Donc, nous avons besoin de veiller sur l'attitude que nous manifestons.
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