#plat à barbe
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Marseille, le MuCEM et sa nouvelle collection permanente (à mes yeux, bien plus intéressante et mieux présentée que la précédente...)
Il y aura un nombre important de billets !!!
tabatière en corne, "H.M." - France, fin XIXe s.
corne à boire, famille Auber - Aube, 1792
manche d'outil en os, "Ama" - Norvège, 1881
couteau en bois et ivoire , "F.G.L."- Finlande ou Norvège, fin XIXe s.
plat à barbe, "François Voisin" - France, 1838
boîte à fromage - Hautes-Alpes, 1870
#marseille#MuCEM#tabatière#corne#aube#champagne#norvège#os#finlande#couteau#ivoire#plat à barbe#boîte à fromage#hahutes-alpes
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La Mode illustrée, no. 40, 1 octobre 1866, Paris. Toilettes de Mme Bréant-Castel, 58, rue Ste. Anne. Envois de la Mon. de Commission Générale. 53, Rue d'Hauteville. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Robe en sultane lilas (tissu en poil de chèvre, très-fin), bordée avec une bande de poult-de-soie violet, surmontée d'une engrelure en passementerie noire, perlée de jais; corsage montant, plat; péplum à ceinture, droit par devant, à pointes sur les côtés et par derrière, de même tissu que la robe et reproduisant la même garniture. Chapeau en tulle lilas, entièrement bordé de violettes; petites brides violettes en ruban, larges brides lilas en tulle.
Lilac sultana dress (very fine goat hair fabric), edged with a band of purple poult-de-silk, topped with a black braid engrelure, beaded with jet; high, flat bodice; peplum with belt, straight in front, pointed on the sides and behind, of the same fabric as the dress and reproducing the same trim. Lilac tulle hat, entirely edged with violets; small violet ribbon straps, wide lilac tulle straps.
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Robe en poult-de-soie noir, à fines rayures maïs; sur toutes les coutures de la robe, coupée en pointe et sur son bord inférieur, se trouve une fine corde de soie maïs; veste bretonne (brevetée, dépôt chez Mme Bréant-Castel, rue Sainte-Anne, 58 bis), faite en drap blanc, et doublée de fin drap rouge, découpé à l'emporte-pièce, et dépassant un peu le drap blanc; les poches, les entournures et les épaules sont ornées de bandes de drap blanc, brodées en soies de couleurs vives; les poignets des manches sont garnis avec des bandes pareilles; sur le côté de droite un carré de drap blanc contient le portrait brodé d'une paysanne bretonne. Col et poignets droits en toile unie. Sur le tête petit bonnet composé d'un carré en guipure, posé de telle sorte que l'une des pointes du carré se trouve sur le front, l'autre sur le chignon, tandis que les deux autres pointes soutiennent les barbes faites en guipure et velours rouge; nœud de velours rouge sur le carré de guipure.
Black poult-de-soie dress, with fine corn stripes; on all the seams of the dress, cut into a point and on its lower edge, there is a fine corn silk cord; Breton jacket (patented, deposited at Mme Bréant-Castel, rue Sainte-Anne, 58 bis), made of white cloth, and lined with fine red cloth, cut with a die, and extending slightly beyond the white cloth; the pockets, armholes and shoulders are decorated with strips of white cloth, embroidered in brightly coloured silks; the cuffs of the sleeves are trimmed with similar strips; on the right side a square of white cloth contains the embroidered portrait of a Breton peasant woman. Straight collar and cuffs in plain cloth. On the head a small bonnet composed of a guipure square, placed in such a way that one of the points of the square is on the forehead, the other on the bun, while the other two points support the beards made of guipure and red velvet; red velvet bow on the guipure square.
#La Mode illustrée#19th century#1860s#1866#on this day#October 1#periodical#fashion#fashion plate#color#description#Forney#dress#jacket#Modèles de chez#Madame Bréant-Castel#Commission Générale
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Cervantès construit son art du roman à partir de trois questions: qu’est-ce que l’identité pour l’individu que je suis? Qu’est-ce que la vérité? Qu’est-ce que l’amour?
Don Quichotte dérobe à un barbier son plat à barbe en cuivre qu’il prend pour un casque. Plus tard, par hasard, le barbier arrive dans la taverne où don Quichotte se trouve en compagnie ; il voit son plat à barbe et veut le reprendre. Mais don Quichotte, fier, refuse de tenir le casque pour un plat à barbe. Du coup un objet apparemment si simple devient question. Comment prouver d’ailleurs qu’un plat à barbe posé sur une tête n’est pas un casque ?
L’espiègle compagnie, amusée, trouve le seul moyen objectif de démontrer la vérité : le vote secret. Tous les gens présents y participent et le résultat est sans équivoque : l’objet est reconnu comme casque. Admirable blague ontologique !
NB: Lacan l’écrivait hontologie…
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Je suis allé au resto j'ai mangé entrée plat dessert (+cocktail, vin et digestif) et là je viens de manger une barbe à papa à la foire
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Ghoulcy week day 2 SFW
Bonjour, on est reparti pour la semaine Ghoulcy. Le thème du jour 2 en SFW est histoires et confessions. J'espère que ça vous plaira.
Cette histoire est aussi poster en anglais sur mon compte. Bonne lecture.
Lucy MacLean avait toujours du mal à se dire qu'elle avait en face d'elle le grand Cooper Howard. Même si en le regardant de plus en plus elle voyait bien que les traits de son visage correspondaient. Il fallait dire qu'elle en avait regarder des films de l'acteur, tout ses films à vrai dire. Et là voilà quelques années plus tard face à lui entrain de partager un repas, la petite Lucy en elle était entrain de sautiller de joie. Bon le gars avait certes été horrible avec elle dans un premier temps mais la jeune femme sait que cela partait étrangement d'un bon sentiment, l'endurcir à la dure réalité qu'était la cruauté des terres désolées. Depuis qu'elle savait que son camarade avait connu la Terre avant la bombe, l'habitante d'abri voulu interroger la goule sur comment était la vie avant l'incident mais elle avait peur de n'avoir aucune réponse.
« Bon Poupée tu vas enfin la poser ta question. » Fit soudainement l'homme coupant le fil de ses pensées.
« Euh... Ben c'est à dire... » Lucy commençait à stresser mais vu le regard de l'autre il valait mieux balancer ce qui lui trottait dans l'esprit parce que l'homme semblait bientôt être à court de patience « C'était comment la vie avant ? Avant la bombe je veux dire ? »
Cooper fut pris de court face à cette question mais commença tout de même à lui répondre. Il lui décris des moments de sa vie, la technologie du monde d'avant qu'elle ne pourra jamais apercevoir. Les plats qu'il aimait, ses restaurant favoris. La jeune femme buvait clairement chaque une de ses paroles avec une attention qu'il n'avait jamais eue auparavant. Ses yeux pétillèrent à chaque descriptions et ses questions innocentes firent même rire la goule qui pensait ne jamais plus avoir d'émotion. Il voulu continuer à lui expliquer la vie d'avant pour garder encore ne fusse qu'un instant cette tendre expression sur son visage cependant il commença à être à court d'anecdotes.
« Et toi ? C'est comment les fameux abris ? » Ne peut-il s'empêcher de demander à la fin de ses récits.
Ce fut au tour de Lucy d'expliquer sa vie, son enfance. Le fonctionnement d'un abri, ce qu'elle aimait faire, les compétences qu'elle avait développer au fil des années. La vie en communauté avec tout ses cousins mais surtout avec son frère qui lui manquait. Sa voix se brisa un peu en se remémorant de bons souvenirs familiaux, repenser à lui était plus difficile qu'elle n'aurait imaginer. Un sursaut l'a gagna quand elle senti une main sur la sienne, tellement éprise dans sa mémoire, elle n'avait pas remarquer que Cooper l'avait rejoint et tentait de la réconforter. Cet acte l'a fit sourire, la goule et elle s'étaient vraiment rapproché depuis la mise en commun de leur but respectif. Pour détendre l'atmosphère, la jeune femme termina son récit en expliquant qu'elle avait vu tout ses films durant sa jeunesse. Même plusieurs fois. Apparemment malgré le divorce avec Barb, le contrat entre Vault-Tec et lui était toujours viable et donc les abris étaient tous équipés de ses films.
« Norm, mon frère avait tendance à se moquer de moi à propos de ces films. » Rigola la jeune femme.
« Ah bon ? Pas un fan de western comme toi ? » Rétorqua l'homme tout en caressant doucement la main de l'autre.
« Plus le fait que j'avais un énorme béguin sur l'acteur principale » Après ces mots Lucy détourna le regard n'osant plus faire face à l'homme après une telle confession. Cependant ce dernier ramena son visage vers lui du bout des doigts.
« Je suis flattée poupée. Mais bon je me doute que ça a du te faire un choc en sachant que le bel homme pour lequel ton cœur battait ressemble dorénavant à un monstre. » Son rire sonnait faux même à ses propres oreilles.
« Non du tout. Tu es toujours le même. Tu me fais toujours le même effet en tout cas. »
Tout en disant ses mots, la jeune dame amena sa main afin de tracer délicatement les contours du visage de la goule. Le moment était suspendu pour les deux individus, nul n'osait se détourner du regard intense de l'autre. Nul n'aurait su dire qui avait fait le premier pas mais ce qu'ils surent fut que la nuit s'était terminée par un baiser. Le premier d'une longue série. Enfermés dans un cocon qu'ils s'étaient créer, les deux amants profitèrent de chaque minutes pour se découvrir et s'aimer. Malgré l'enfer des terres désolées, Lucy et Cooper avaient su créer un paradis pour eux deux.
#ghoulcy#vaultghoul#ghoulcy week 2024#ghoulcy week#the ghoul#lucy maclean#cooper x lucy#cooper howard#fallout
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L’arche du patriarche
Pour le cinq-centième anniversaire de Noé, sa tribu avait mis les petits plats dans les grands. Même à l’époque biblique, une telle longévité était exceptionnelle. Elle méritait donc qu’on la fêtât dignement. À la fin du banquet le patriarche se leva pour trinquer et faire un discours. Comme c’était un excellent orateur, il commença par dire qu’il était piètre orateur et qu’il ne serait pas long. Il remercia tout le monde pour les cadeaux (surtout pour la caisse de millésimés), disant que c’était une folie, que cinq-cents ans ce n’était pas la mer à boire et que Mathusalem avait fait bien mieux. Répondant à une question que personne n’avait posée, il avoua que son secret de longévité, était de ne jamais s’arrêter de travailler (notamment de construire des arches, les fameuses arches de Noé & Fils), de manger équilibré et de ne pas trop forcer sur la piquette.
Il dit tout cela en s’adressant à ses fils Cham, Sem et Japhet, des gamins d’environ quatre cent cinquante ans, et qui ne faisaient pas leur âge. Mais aussi à sa nombreuse descendance, dont une floppée de petits-enfants, une ribambelle d’arrière-petits-enfants, et des tas de gosses jusqu’à la énième génération. Vers la fin de son discours, il dut tout de même avouer que le cinquième siècle de son existence n’avait pas été une sinécure. Que voulez-vous, dit-il, on a beau faire, on vieillit. Ces dernières décennies sa vue avait baissé, il était devenu dur d’oreille (surtout quand Jahvé lui parlait) et son tour de rein lui rappelait souvent son âge. Quant à sa prostate, n’en parlons pas ! (D’ailleurs il n’en parla pas.) Par contre il avoua qu’il avait souvent imploré le Tout-puissant d’abréger sa vie. « Place aux jeunes, que diable ! C’est vrai quoi ! »
Ce qu’il ignorait, c’est que Jahvé comptait sur lui pour sauver l’humanité après le déluge. Car les humains avaient amèrement déçu leur créateur. Non seulement ils avaient mangé le fruit défendu, mais ils s’étaient mis à construire des Tours de Babel sans respecter les normes urbanistiques. Quant aux lupanars de Sodome et Gomorrhe, ce n’étaient qu’insultes aux bonnes mœurs et incitations à la débauche. Il décida donc de balayer cette humanité corrompue avec une météo catastrophique faite de tsunamis, de tempêtes d’équinoxe et de raz de marée du millénaire. Toutefois, pour réamorcer la démographie postdiluvienne, il fallait épargner Noé et les siens. De même, pour que la vie animale puisse reprendre de plus belle, il fallait sauver des eaux un couple reproducteur de chaque espèce. Il ordonna donc au patriarche de construire un énorme coffre étanche qui flotterait sur l’onde dévastatrice, gardant au sec ceux que Yahvé voulait épargner. Noé obéit illico à l’ordre divin, provoquant chez ses voisins railleries et lazzis. Le patriarche laissa dire, rit dans sa barbe et grommela des propos émaillés de déluges et de tsunamis, deux termes inconnus de ses contemporains, et pour cause. Leurs commentaires ne cessèrent que lorsqu’il fit monter dans l’habitacle son ménage, puis son manège, enfin sa ménagerie. Et vogue la galère !
On sait que l’histoire du déluge se termina bien pour Noé et les passagers de l’arche, puisqu’ils eurent non seulement la vie sauve, mais furent récompensés par un arc-en-ciel de toute beauté. Les autres, sans avoir droit à l’arc en ciel, en virent néanmoins de toutes les couleurs, s’il faut en croire les paléontologues, qui trouvèrent plus tard leurs restes dans des sites préhistoriques. Or en passant commande de l’arche à Noé, Yahvé n’avait rien dit sur l’état dans lequel on retrouverait la terre après le déluge. Et comme en ces temps bibliques il n’existait ni déclaration de catastrophe naturelle, ni assurance dégâts des eaux, Noé la trouva mauvaise. En effet, quand les eaux s’étaient retirées et qu’il ouvrit les portes de l’arche en criant « Tout le monde descend ! », le spectacle fut d’une extrême désolation. Car ce qui aurait dû être de la terre ferme ne fut que de la boue à perte de vue, dans laquelle on enfonçait jusqu’à la taille, une mélasse puante hérissée de cadavres et de débris divers. Quant au cépage qu’il avait planté il y a deux siècles et qui avait donné un vin râpeux mais vigoureux, il n’en restait que quelques pieds pourris. Il s’en plaignit au Tout-puissant, qui promit qu’on ne l’y reprendrait plus. Or sitôt le patriarche mort et enterré, Yahvé dut constater que l’humanité postdiluvienne n’était pas plus vertueuse que celle d’avant. L’homme tuait, volait et forniquait de plus belle, quand il ne se mettait pas à douter de l’existence de Dieu. Et même du récit biblique, qui ne serait qu’une vague copie de Gilgamesh ou d’autres récits antiques. Comble de sa nature pervertie, il construisait d’immenses cargos capables de sillonner les océans en transportant dans leurs soutes des zoos complets, qui auraient ravi Noé. Et voilà, tout était à recommencer !
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Plat à barbe en céramique dans le goût de Delft, à décor de village bleu et blanc. Signé N. En vente. Numéro de l'objet eBay :275687623016
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Don Quichotte: un ingénieux complotiste?
Après la semaine de la philosophie en mars 2023, le Cégep Garneau revient en force avec une première édition de la semaine de la littérature. Cinq jours, une cinquantaine d’invités et plein de facette de ce domaine qu’est la littérature. Tout ça pour le haut cout de 0$.
Lors de ma consultation de la programmation, mon œil fut attiré par le titre Don Quichotte : un ingénieux complotiste ? et, aussitôt, mon billet fut acheté. Don Quichotte a marqué ma deuxième année de cégep. Je ne l’ai pas lu personnellement, mais un de mes collèges de classe tentait, au travers ses cours et vie personnelle, de passer au travers de l’œuvre de Cervantes. En partageant nos lectures du moment, il me parlait des aventures et de ses impressions, et moi de même. C’est grâce à lui que Don Quichotte fut rapidement ajouté à ma PAL.
Ayant donc une certaine connaissance de l’étrange folie de notre personnage principale, j’ai assisté à la conférence avec intérêt. La conférencière commença par nous présenter l’œuvre à l’étude afin que nous ayons le bagage nécessaire pour faire les liens avec le complotisme plus tard. Passant par le plat à barbe, par les mœurs chevalières et par les moulins à vents, le gout de lecture m’a été encore plus engrainée.
La deuxième partie consistait à nous informer sur les caractéristiques du complotisme. QAnon, le complot du gouvernement lézards et la fraude électorale de 2020 auront servi d’exemples pour nous présenter ce phénomène autant vieux que d’actualité. C’est à ce moment de la présentation que l’audience s’est dégênée, probablement que la stupidité de certain complotistes a aidé, mais nous avons eu quelques échanges avec la conférencière que nous n’aurions probablement pas eu si la conférence n’avait pas éclairé ce sujet.
La conférence avait également pour but de nous donner le gout de livre Don Quichotte, et, même si cette envie faisait déjà partie de moi, je suis revenu chez moi plus tard j’ai dû me faire violence pour ne pas le commencer, j’avais des devoirs à faire. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu ma réflexion d’enfant de primaire. « C’est stupide les devoirs, pourquoi on en a ?? » Le nombre de fois que ma mère a du m’assoir à la table de la cuisine jusqu’à ce que je finisse mes devoirs… Je ne peux les compter.
La conférence a également éveillé en moi une envie d’en apprendre encore plus sur les complotistes. Le survol qu’on a fait durant la conférence m’a donné quelques complots à rechercher pour commencer mes apprentissages, mais, tout comme mon envie de lire l’œuvre de Cervantes, j’ai dû attendre un peu, le temps de faire mes devoirs.
Je pense que je n’ai jamais fini mes devoirs aussi rapidement.
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Green & Gold
C'est l'hiver propice au montage de mouches et à la réalisation de tableaux décoratifs, je vous propose un modèle ancien de mouche noyée d'une série Gaudy de l'âge d'or présentée par l'américain David Klausmeyer qui a écrit ses premiers articles dans The American Fly Fisher, qui est la publication officielle du Museum of Fly Fishing situé à Manchester dans le Vermont aux États-Unis. Il est aussi l'auteur de livres sur les streamers et les montages de mouches anciennes.
Hameçon: Allcock 778 aveugle, taille 2/0.
Boucle: Gut torsadé.
Tag: Tinsel plat doré et soie floche jaune.
Queue: Barbes d'oie rouge et blanc.
Corps: Soie floche verte.
Cerclage: Tinsel ovale doré.
Hackle: Jaune.
Ailes: Ara vert (ou plumes vert bronze de faisan Lady Amherst)
Tête: Soie rouge.
Commentaires : Ce modèle avait été inclus dans le livre Fishing with the Fly de Charles Orvis, mais il ne figure pas dans Favorite Flies. Charles Orvis avait illustré sa carte de visite avec la Gold & Green. Le catalogue Orvis répertoriait ce modèle comme une mouche à black-bass.
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PÉTRONE
ROMANCIER
Il naquit en des jours où des baladins vêtus de robes vertes faisaient passer de jeunes porcs dressés à travers des cercles de feu, où des portiers barbus, à tunique cerise, écossaient des pois dans un plat d’argent, devant les mosaïques galantes à l’entrée des villas, où les affranchis, pleins de sesterces, briguaient dans les villes de province les fonctions municipales, où des récitateurs chantaient au dessert des poèmes épiques, où le langage était tout farci de mots d’ergastule et de redondances enflées venues d’Asie.
Son enfance passa entre de telles élégances. Il ne remettait point deux fois une laine de Tyr. On faisait balayer l’argenterie tombée dans l’atrium avec les ordures. Les repas étaient composés de choses délicates et inattendues, et les cuisiniers variaient sans cesse l’architecture des victuailles. Il ne fallait point s’étonner, en ouvrant un œuf, d’y trouver un bec-figue, ni craindre de trancher une statuette imitée de Praxitèle et sculptée dans du foie gras. Le gypse qui scellait les amphores était diligemment doré. Des petites boîtes d’ivoire indien renfermaient des parfums ardents destinés aux convives. Les aiguières étaient percées de diverses façons et remplies d’eaux colorées qui surprenaient en jaillissant. Toutes les verreries figuraient des monstruosités irisées. En saisissant certaines urnes, les anses se rompaient sous les doigts et les flancs s’épanouissaient pour laisser tomber des fleurs artificiellement peintes. Des oiseaux d’Afrique aux joues écarlates caquetaient dans des cages d’or. Derrière des grillages incrustés, aux riches parois des murailles, hurlaient beaucoup de singes d’Egypte qui avaient des faces de chien. Dans des réceptacles précieux rampaient des bêtes minces qui avaient de souples écailles rutilantes et des yeux rayonnés d’azur.
Ainsi Pétrone vécut mollement, pensant que l’air même qu’il aspirait fût parfumé pour son usage. Quand il fut parvenu à l’adolescence, après avoir enfermé sa première barbe dans un coffret orné, il commença de regarder autour de lui. Un esclave du nom de Syrus, qui avait servi dans l’arène, lui montra les choses inconnues. Pétrone était petit, noir, et louchait d’un œil. Il n’était point de race noble. Il avait des mains d’artisan et un esprit cultivé. De là vint qu’il prit plaisir à façonner les paroles et à les inscrire. Elles ne ressemblèrent à rien de ce que les poètes anciens avaient imaginé. Car elles s’efforçaient d’imiter tout ce qui entourait Pétrone. Et ce ne fut que plus tard qu’il eut la fâcheuse ambition de composer des vers.
Il connut donc des gladiateurs barbares et des hâbleurs de carrefour, des hommes aux regards obliques qui semblent épier les légumes et décrochent les pièces de viande, des enfants frisés que promenaient des sénateurs, de vieux babillards qui discouraient des affaires de la cité aux coins des rues, des valets lascifs et des filles parvenues, des marchandes de fruits et des patrons d’auberges, des poètes minables et des servantes friponnes, des prêtresses interlopes et des soldats errants. Il tenait sur eux son œil louche et saisissait exactement leurs manières et leurs intrigues. Syrus le conduisit dans les bains d’esclaves, les cellules de prostituées et les réduits souterrains où les figurants de cirque s’exerçaient avec leurs épées de bois. Aux portes de la ville, entre les tombes, il lui raconta les histoires des hommes qui changent de peau, que les noirs, les Syriens, les taverniers et les soldats gardiens des croix de supplice se repassaient de bouche en bouche.
Vers la trentième année, Pétrone, avide de cette liberté diverse, commença d’écrire l’histoire d’esclaves errants et débauchés. Il reconnut leurs mœurs parmi les transformations du luxe ; il reconnut leurs idées et leur langage parmi les conversations polies des festins. Seul, devant son parchemin, appuyé sur une table odorante en bois de cèdre, il dessina à la pointe de son calame les aventures d’une populace ignorée. À la lumière de ses hautes fenêtres, sous les peintures des lambris, il s’imagina les torches fumeuses des hôtelleries, et de ridicules combats nocturnes, des moulinets de candélabres de bois, des serrures forcées à coups de hache par des esclaves de justice, des sangles grasses parcourues de punaises, et des objurgations de procurateurs d’îlot au milieu d’attroupements de pauvres gens vêtus de rideaux déchirés et de torchons sales.
On dit que lorsqu’il eut achevé les seize livres de son invention, il fit venir Syrus pour les lui lire, et que l’esclave riait et criait à haute voix en frappant dans ses mains. Dans ce moment, ils formèrent le projet de mettre à exécution les aventures composées par Pétrone. Tacite rapporte faussement qu’il fut arbitre des élégances à la cour de Néron, et que Tigellin, jaloux, lui fit envoyer l’ordre de mort. Pétrone ne s’évanouit pas délicatement dans une baignoire de marbre, en murmurant de petits vers lascifs. Il s’enfuit avec Syrus et termina sa vie en parcourant les routes.
L’apparence qu’il avait lui rendit son déguisement facile. Syrus et Pétrone portèrent tour à tour le petit sac de cuir qui contenait leurs hardes et leurs deniers. Ils couchèrent en plein air, près des tertres de croix. Ils virent luire tristement dans la nuit les petites lampes des monuments funèbres. Ils mangèrent du pain aigre et des olives amollies. On ne sait pas s’ils volèrent. Ils furent magiciens ambulants, charlatans de campagne, et compagnons de soldats vagabonds. Pétrone désapprit entièrement l’art d’écrire, sitôt qu’il vécut de la vie qu’il avait imaginée. Ils eurent de jeunes amis traîtres, qu’ils aimèrent, et qui les quittèrent aux portes des municipes en leur prenant jusqu’à leur dernier as. Ils firent toutes les débauches avec des gladiateurs évadés. Ils furent barbiers et garçons d’étuves. Pendant plusieurs mois, ils vécurent de pains funéraires qu’ils dérobaient dans les sépulcres. Pétrone terrifiait les voyageurs par son œil terne et sa noirceur qui paraissait malicieuse. Il disparut un soir. Syrus pensa le retrouver dans une cellule crasseuse où ils avaient connu une fille à chevelure emmêlée. Mais un grassateur ivre lui avait enfoncé une large lame dans le cou, tandis qu’ils gisaient ensemble, en rase campagne, sur les dalles d’un caveau abandonné.
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12 septembre:
Réveil après une nuit passée dans la voiture sur un parking près du port. Il pleuviote et donc on fait surtout des visites de villages pêcheurs: Å, Reine, Nusfjord. Tous ont leurs maisons en rouge sur pilotis le long d'un fjord et au pied de la montagne. On reconnaît d'ailleurs la couverture du lonely planet et du routard. Vers la fin d'après-midi la pluie s'arrête et le ciel gris dégage les sommets; on en profite donc pour faire une mini rando vers Yttersand. On prend alors conscience de la beauté de la région, malgré les nuages qui nous oblige à utiliser notre imagination pour combler les "trous".
Enfin, nous dormons dans la voiture à cause de la pluie. La météo n'aillant pas finis de gâcher la journée, on apprend que des irruptions solaires rendent idéales l'observation d'aurores boréales, A CONDITION d'avoir un ciel clair !
On ne perd pas espoir et c'est avec grande surprise que vers 21h00 (début de la nuit) le ciel s'éclaircit brièvement et localement en vert et on aperçoit notre toute 1ère aurore !!! Petite, mais c'est suffisant pour nous rendre heureux comme un enfant de 4 ans qui obtient enfin sa barbe à papa. Photos, dodo, puis vers 03:00, c'est le plat principal qui est servi après cette 1ère entrée: du vert qui traverse tout le ciel. L'enfant de 4 ans a un diabète.
Bilan: 5km, 300m d+
13 septembre:
Les étoiles toujours dans les yeux, on commence la journée par une randonnée aux sommets Ryten et Middagstinden. A partir de maintenant j'utiliserai le terme "lofotesque" pour décrire un point de vue panoramique sur des montagnes abruptes qui chutent dans la mer et/ou fjord en formant quelques plages de sable fin, des eaux turquoises, des cabanes de pêcheurs se fondant dans le décors, des nuages "régisseur lumière", des lacs miroirs pour ces sommets orgueilleux, des anges, saint Pierre, Zeus, bref, parmis les plus paysages que j'ai eu la chance de voir.
On redescend puis 2e randonnée où on bivouac près du refuge Munkebu. Sur le chemin on subit une tempête de grêle qui nous rappelle que les Lofoten ça se mérite. On se couchera à 19h30 sous une grêle qui vient et qui repart empêchant toute activité hors tente.
Bilan: 15km, 1400m d+
14 septembre :
Belle météo (enfin). On monte au sommet Munken nordtopp: Lofotesque. On renoncera au sommet Hermannsdalstinden qui apparemment n'est que rarement dégagé. On redescend donc et on fait une ballade sur la côte depuis Eggum. Au pied d'une belle falaise, on s'attendait à mieux; mais c'est relaxant de ne pas faire du dénivelé positif.
On finis la journée en grimpant le Festvågtind et y pose la tente au sommet: Lofotesque. On finit le Clément devant le coucher de soleil sur les montagnes du continent séparées par la mer.
La nuit le ciel est complètement dégagée et on assiste à un festival d'aurores boréales.
Bilan: 12km, 1000m d+
15 septembre :
Au réveil le spectacle se situe à 180° de la veille: lever de soleil sur encore (mais on ne s'en lasse pas) d'autres montagne. On visite la ville de Henningsvær à cheval sur 3 petites îles et juste au pied du sommet d'où nous descendons. Vue qu'il fait beau et que le soleil ça se respecte ici, on fait une randonnée en montant au Blatinden. C'est encore une fois lofotesque avec des panoramas qui se ressemblent certes, mais si on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, on n'admire jamais deux fois les mêmes montagnes non plus.
On finit la journée sur une double plage reliant une presqu'île. Avec le soleil c'est "plouf", puis avec le froid c'est "dodo".
Bilan: 2km, 600m d+
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Comment choisir la meilleure coiffure (pour hommes)
Comment choisir la coiffure la mieux adaptée à la forme de votre visage ? C'est la question avec laquelle les hommes se débattent fréquemment et c'est également vrai. Il en va de même lorsque votre costume est adapté au contour de votre corps. Il existe certains facteurs pour déterminer la coiffure appropriée pour une forme de visage spécifique afin d'améliorer la personnalité globale de quelqu'un. Expérience De Barbier peut vous aider à identifier la forme de votre visage afin de choisir la bonne coiffure.
Ce n'est pas la fin du monde quand on se fait couper les cheveux. Cependant, vous essayez d'éviter la gêne en couvrant vos cheveux jusqu'à ce que vos cheveux poussent. La chose pertinente que vous pouvez faire pour que cela ne se produise pas est de choisir la bonne coupe de cheveux en fonction de votre visage. Chaque être humain a un contour de visage unique et des caractéristiques particulières. Cela aide à déterminer la meilleure coupe de cheveux pour vous. Par conséquent, la prochaine fois, vous devez connaître la forme de votre visage avant de vous asseoir sur une chaise de barbier.
Différentes formes de visage pour les hommes
Vous ne savez pas quelle forme de visage vous êtes ? Voici une liste de certaines formes de visage courantes chez les hommes. Vous pouvez vérifier quelle forme de visage vous appartient :
Triangle
ovale
Rond
diamant
Oblong
Carré
Cœur
Choisir la meilleure coupe de cheveux pour la forme de votre visage
Voici quelques coiffures populaires que vous pouvez choisir en fonction de la forme de votre visage :
Square Face Shape
Une forme de visage carré attire beaucoup de coiffures classiques. Les personnes au visage carré ont de la chance car une gamme polyvalente de coupes de cheveux convient à ce contour de visage. Vous pouvez envisager un dos court avec une certaine texture sur le dessus. Vous pouvez choisir d'avoir un fondu à l'arrière, un peu de recadrage sur le dessus et un peu sur le côté si vous avez des mèches bouclées.
Forme de visage rond
Lorsque vous visitez Chez Mon Barbier, vous pouvez leur demander une coupe de cheveux parfaite pour votre forme de visage rond. Une banane peut être plus belle. De plus, vous pouvez opter pour un pompadour pour obtenir un style qui crée l'illusion d'une certaine structure. Vous pouvez également essayer des franges avant avec un dessus plat.
Forme de visage oblongue
Cette forme de visage est un peu allongée par rapport aux autres formes. Vous pouvez envisager des coupes de cheveux classiques qui laissent vos cheveux tomber naturellement. D'autres recommandations de coiffure incluent le balayage en arrière, la coupe à la mode, la séparation latérale, etc. En attendant, vous devez également Trim Barbe pour apporter un look plus amélioré au style que vous adoptez.
Forme de visage triangulaire
Les hommes avec ce type de visage peuvent choisir des coupes de cheveux qui atteignent presque le nez avec des côtés plus pleins. Pour ajouter plus de profondeur, vous pouvez envisager d'avoir des looks de recadrage ou de tête de lit en désordre.
Forme de visage en diamant
Cette forme de visage accepte les coiffures qui ajoutent de la largeur au front et au menton.
Conclusion
Choisir la meilleure coiffure peut être délicat si vous ne connaissez pas le contour de votre visage. Ce guide a mentionné différentes coiffures pour hommes selon différentes formes de visage. Encore besoin d'aide? Visitez Barbier Gauthier! C'est un salon de coiffure à part entière et professionnel avec toutes les installations et compétences. Outre les hommes et les enfants, la Femme Barbier Repentigny répond également aux besoins des femmes avec prééminence.
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Rénovation des cuisines et représentation du déguisement. Momentum dans l’atmosphère du Ramadan au Nigeria
Rénovation des cuisines et représentation du déguisement. Momentum dans l’atmosphère du Ramadan au NigeriaLes musulmans du Nigeria sont désireux de recevoir le Ramadan dans une atmosphère spéciale, rénover les cuisines de leurs maisons, s’embrasser sur des plats bien connus, et ajouter une atmosphère de plaisir grâce à une représentation déguisée bien connue dans la culture populaire. Les musulmans représentent environ 50 % des 213 millions d’habitants du Nigeria. De là, le chercheur nigérian Siraj Thani Mohammed raconte à Sky News Arabic, certaines des célébrations distinctives de son pays comme le ramadan vient, en disant: • Les coutumes les plus répandues du peuple nigérian commencent par la cuisine; les ménagères changent la vaisselle dans la cuisine, et bon nombre des outils utilisés pendant la période non nigériane sont changés. • La nourriture la plus populaire au petit déjeuner est connue sous le nom de kosi, qui est très semblable à l’alimentation égyptienne, et consommée avec des sortes de desserts. • Après les prières du soir, il y a un aliment connu sous le nom de « tu » à base de maïs ou de riz, ainsi qu’un « snasser » à base de riz ou de maïs. • La plupart des aliments populaires du Ramadan au Nigeria, en particulier pour les Haoussas, sont spécifiques au Nigeria et inexistants dans d’autres pays. • Il est également courant d’échanger des plats entre familles nigérianes avant les oreilles du Maroc. Les charades de Tashi. Outre les maisons, les cérémonies religieuses prévalent à l’intérieur des mosquées, ainsi que l’art dans les rues, dont Thani Ahmed dit: • On rénove les mosquées, qu’il s’agisse de brosses ou de tapis, et on change aussi la peinture murale. • Il existe une tradition connue sous le nom de « Tashi » à Hausa, qui signifie « mascarade », une tradition qui commence entre le 10 et le 15 ramadan, qui est une représentation populaire, dans laquelle les enfants et les jeunes participent en se déguisant en personnes âgées et en faisant de la barbe blanche. • Au cours des dix derniers mois du ramadan, certains sont prêts à se réunir dans les mosquées. Les musulmans du Nigeria sont basés dans les États du nord du pays, représentant environ 90% de celui-ci, et dans le sud, ils représentent environ 50%. En Afrique de l’Ouest, le Nigeria est une nation multiethnique, qui abrite plus de 250 groupes ethniques qui parlent 500 langues, les trois plus grands groupes ethniques sont Hausa et Fulani au Nord, Yoruba à l’Ouest et Igbo à l’Est.#moon #news#tumblr#trend#reels#newpost#goth#malayalam#sports#twitch Read the full article
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Recette Pluma de porc ibérique
La Pluma de porc ibérique est une recette savoureuse et facile à réaliser, parfait pour un dîner d'été en plein air ou pour une soirée barbecue. Cette recette consiste en de délicieux morceaux de porc ibérique grillés et accompagnés d'une salade de poivrons marinés. Les ingrédients simples mais savoureux, tels que l'huile d'olive, les olives noires et le basilic, ajoutent une touche de fraîcheur et de saveur à ce plat succulent. La préparation de la Pluma de porc ibérique est simple et rapide, et peut être réalisée en quelques étapes seulement.
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270223 Pars du principe que la plupart d'entre nous est perdue, dans le brouillard au pays de l'amour.
280223 au bon soleil du matin, les camions des lions, les arbres des arbres (moi aussi peux-être), les oiseaux des oiseaux, les gens des singes, ou des perroquets.
+ Avec les rêves j'ai une nouvelle habitude: je savoure en me couchant les restes de ceux de la veille.
010323 ballon bleu sur ciel bleu, je monte chercher une vieille idée, une image d'enfance. Immeuble, oiseaux et ciel bleu, calme, fenêtre et pelouse, horizon, vol et monologue. Un vase et des fleurs dans l'intérieur blanc, des va-et-vient volants entre le toit et chez moi. Je cherche des yeux dans le ciel bleu la vue d'oiseau que je connais, le toit encore flou où me poser, et reprendre cette histoire-là. Et dessiner ce miroir. Et redescendre, pour te raconter l'élégance de cette vision d'enfance.
+ Le soleil entre, j'ouvre la fenêtre, et je vais me mettre dans l'autre pièce pour regarder les rayons passer dans le couloir. Alors je vois, chez moi, le ciel bleu, les mouettes blanches tournoyer, les parasols jaunes, le sable et la mer.
+ Oh, la barbe cette nifle!
+ Pauvres pays sans soleil, pays pauvres, oui, c'est vous.
+ Trois mots: soleil, sommeil, rêve.
Le soleil a sommeil, il rêve.
Sommeil, rêve de soleil.
Dans un rêve, le soleil me tenait la main, lui-même ensommeillé.
Bleu, blanc, jaune.
+ Au parc (T-Feld). La lumière solaire rase la large étendue d'herbe et projette loin et longue les ombres des petits arbres ça et là. J'ai senti l'un de ces souvenirs inreconnus, me suis arrêté. Si j'ajoute un immeuble blanc sur ma droite après le soleil, ou un chemin entrant dans une forêt un peu plus loin, je pleure. Qu'est-ce que c'était, et où ?
+ un opéra de simplicité. L'immeuble, l'oiseau, la fenêtre, la pelouse, le ciel, les vols, le jour et la nuit.
+ Mon passage préféré de Turandot:
Perché tarda la luna? Faccia pallida!
Móstrati in cielo! Presto! Vieni! Spunta!
O testa mozza! O squallida!
Vieni! Spunta! Móstrati in cielo!
O testa mozza! O esangue!…
+ Je repense souvent à Marita. "Pour le chocolat et les fleurs..."
030323 Jeanette et moi cachées à plat ventre dans une trappe secrète sous le banc d'un piano.
040323 Fringale de simplicité
+ L'arbre parle le langage du nuage avec un fort accent.
+ Je trouve des mots nouveaux en marge des mots fléchés. Par exemple: voltigre (verbes en -gre), papepiou.
+ Me servir de la voix comme d'un pinceau
+ Sourd, dedans et moi.
+ J'ai créé une pluie de métal qui fond au contact du sol, des crânes, des maisons... et des robots qui chantent en chœur; derrière eux, des voitures font des mini-va-et-vient accompagnés de débuts de bruits électriques designés. Un seul être humain accompagne le morceau en frappant un grand gong. Le chant imite une respiration, à laquelle il manquerait toutefois un demi-temps. La pluie est régulière mais le rythme de chaque note, de chaque couleur de goutte, est différent.
050323 À la lumière un peu nuageuse qui me vient au visage maintenant, j'étais enfant dans un restaurant italien; intensification, c'est tout orange derrière mes paupières, je suis enfant en aviron sur l'eau du Vidourle.
+ Moia. Plus de voyelles donne plus de soleil.
+ Une rue à deux visages. (À Deux-Visages)
+ Derrière la véranda de tata Martine, ... verrière.
080323 c'est l'heure que j'adore où le dehors est bleu Miranda derrière ma lumière jaune.
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Des bonbons au petit-déjeuner
Bienvenue dans le monde fabuleux de Sugarfina, comme un Candy Crush grandeur nature. Petite question : n'avez-vous jamais rêvé dans votre enfance de dévorer un paquet de friandises dès le petit-déjeuner ? Bien sûr, sur les conseils de votre maman, pas question d'opter pour cette option. Mais que dire d'une gamme de confiseries inspirée du breakfast, à dévorer à ce même repas ( ou à tout autre moment de la journée ) ? Ô Magazine vous en dit plus sur l'idée ingénieuse signée Sugarfina. Sugarfina, c'est l'usine à rêves Charlie et la Chocolaterie 2.0, teintée de nostalgie et de couleurs douces et enfantines. L'enseigne a même marqué de son sceau l'histoire américaine, déclarant le 28 juillet comme "National candy for breakfast day" et qui donne ainsi le coup d'envoi de leur toute nouvelle gamme composée de 6 mignonneries. Qu'y a-t-il à la carte pour le "moment le plus important de la journée" Prélassez-vous dans un cocon qui sent bon la barbe à papa et remémorez-vous ces délicieuses céréales, qui rythmaient vos petits-déjeuners d'antan. Pour les adeptes des Cinnamon Toast Crunch, retrouvez ce même parfum dans les "Crunchies à la cannelle". Ce sont de petites boules de bonbons aromatisées à la cannelle, trempées dans un chocolat fondant au lait et recouvertes d'une coquille de bonbon dur. Les fanas des fruits opteront pour les "Fruity Loops", qui sont des boules de friandises à la saveur fruitée, remplies de céréales et recouvertes de chocolat au lait et d'une coque de bonbon à la couleur pastel. La marque axée sur le sucre fera pétiller de joie les amateurs de brunch, grâce à ses œufs gommeux au goût de jus d'orange et au visuel d’œufs sur le plat ensoleillés. Enfin, il est certain que vous retrouverez votre Madeleine de Proust de part l'enivrance des 3 tablettes de chocolat. Vous replongerez dans ce temps où le chocolat chaud empli de céréales animait votre matinée. 3 parfums se présentent devant vos yeux ébahis : - La barre de chocolat à l'allure guimauve : un chocolat pastel garni de céréales, de morceaux de guimauve et agrémenté de pépites arc-en-ciel. - La tablette aux céréales fruitées : un chocolat rose, incrusté de céréales aux teintes rainbow. - La tablette aux céréales et à la cannelle : un chocolat blanc orné de céréales et de cannelle. Le plus : touts les chocolats sont en provenance de notre Ville Lumière. La bonne nouvelle, c'est que les prix sont légers comme de la guimauve. Comptez environ 8 euros pour l’achat d'un produit. Vous pouvez même faire vos emplettes sur le e-shop. Si vous n'avez pas encore l'eau à la bouche à la vue de ces bontés divines, on vous laisse jeter un coup d’œil à leur site web, qui on est sûr vous fera fondre. Alors, quelle gourmandise associerez-vous à votre tasse de café ? Marion Tabard Read the full article
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