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Skywater Clear, l'invention d'une solution innovante de réutilisation des eaux usées par phytoépuration en toiture
En collaboration avec Aquatiris, Soprema a développé ce système d’assainissement non-collectif des eaux grises en toiture d’un bâtiment. Cette technologie offre ainsi la possibilité d’épurer des eaux usées tout créant de la verdure en milieu urbain. ... Read the full article
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Régénérer l’eau dans la ville de Mulhouse
Processus de restructuration socio-spatiale
Comment réinventer l’eau dans Mulhouse ? Comment ces espaces d’eau, qui sont aujourd’hui abandonnés, peuvent participer à la restructuration socio-spatiale de la ville, tissant des liens à l’échelle de la ville et du territoire ?
Situé dans la confluence du canal de Décharge, canal du Rhône au Rhin et l’Ill, ce projet vise à réhabiliter un ancien site industriel de la SACM avec un programme de bassins publics qui pourrait servir les habitants des quartiers autour et de la ville, issus de milieux sociaux différents, de se cohabiter. La présence dominante des canaux sur ce site, qui sont actuellement situés entre les bâtiments industriels et isolé de la vie des habitants, lui permet de bénéficier de grandes surfaces d’eau et créer des usages que la ville a connus auparavant et qui ont été abandonnés.
Pour répondre à cela, le projet prend position pour créer des interactions entre le canal et les espaces d’eau et générer un discours autour de l’eau, de son importance dans le contexte historique dans la ville de Mulhouse et de sa vitalité dans nos vies.
L’Ill a connu dans le passé plusieurs espaces aquatiques et génère un potentiel de projet à usage public autour de la culture d’eau.
Ainsi la parcelle de la SACM a complétement été minéralisée et construite pour répondre aux usages industriels. Aujourd’hui, la question préservation et le végétalisation du sol devient très importante.
La tâche de projet est de réinventer l’eau et la nature au cœur de la parcelle en travaillant le sol avec un processus de déblayage permettant d’intégrer des surfaces d’eau plus importante, où la terre enlevée sera réutilisée pour retravailler le sol et lui intégrer des usages encourageant les habitants à échanger et à se retrouver autour des espaces d’eau.
Compte de tenu de cette approche les efforts se sont concentrés dans plusieurs domaine autour de l’eau : le cycle et la réutilisation de l’eau, les usages préexistants (baignade, pêche, observation, water-polo...) et re-modéliser un sol qui par son dessin en coupe permet d’intégrer différents usages en fonction du niveau d’eau.
Ce projet propose des espaces reflétant les anciennes pratiques Mulhousiennes autour de l’eau dans un processus de cycle répétitif que Nietzsche a fait revivre dans le concept de la « récurrence éternelle ». Ces espaces créées vont rétablir un dialogue entre les éléments naturels (eau et végétation) et leurs réutilisation durable et récréative, proposant une évolution dans le temps par la variation des niveaux d’eau, allant d’un espace aquatique dédier à la baignade et à la pêche, à un espace sec à différents usages.
par Farouq El Bouhali
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Nomade des mers : J'ai embarqué sur le bateau du Low-Tech Lab
À la rédaction de We Demain, cela faisait des années qu’il nous parlait de ce bateau qui faisait le tour du monde des technologies frugales, et de son capitaine Corentin de Chatelperron. Un beau jour il nous a dit : "Ciao, je les rejoins à Manille". La dernière fois qu’il avait navigué, il était en CM2.
Retrouvez ce reportage dans la revue We Demain n°27, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.
C’est d’abord un halo dans la brume, puis une lumière rouge émerge à l’horizon. Suivie d’une deuxième rapprochée. Je m’agrippe au bastingage et tente d’évaluer la distance. Les embruns me fouettent le visage et Canard émet un petit "couac" d’inquiétude. Rouge, ça veut dire que je vois son flanc gauche. Je mets deux doigts devant mes yeux et commence à compter. Il se rapproche du mât. Il va nous couper la route. Il faut virer de bord. Maintenant ! Il est 2 heures du matin, je suis seul à la barre d’un catamaran qui file dans la nuit sur la mer des Philippines. Et mon rôle est d’éviter que mes camarades endormis ne meurent broyés par un supertanker. La raison de ma présence ici tient en deux mots : low-tech. Des technologies frugales, faciles à construire, résilientes et qui permettent de répondre aux besoins fondamentaux de l’humanité tels que l’accès à l’eau, à l’énergie ou à une nourriture saine. Réchaud à bois, désalinisateur solaire, phytoépuration, biodigesteur, élevage de grillons, charbon vert… autant d’inventions que, depuis 2014, l’association française Low-Tech Lab s’est donné pour mission de dénicher partout sur la planète pour les étudier et publier ensuite leurs plans gratuitement sur internet.
Allier écologie et bien vivre
Cette petite initiative sans but lucratif partie de Concarneau explore un enjeu énorme pour notre avenir, alors que près d’un humain sur deux vit avec moins de 2 dollars par jour et que l’autre moitié va bientôt faire face à une pénurie des ressources minières et énergétiques. Il va falloir réinventer notre modèle de société pour allier écologie et bien vivre. Les low-tech incarnent en cela une forme de retour à l’équilibre, l’aspiration à un monde plus lent où la technologie est « appropriée » et apporte sans violence plus qu’elle ne prend… Et c’est pourquoi, un matin d’avril, je me retrouve sur le port de Manille, mon sac sur l’épaule, prêt à embarquer pour deux mois d’aventure. Il est 9 heures du matin et il fait déjà 35 °C. Corentin de Chatelperron est assis sur le bord du quai, son ordinateur portable sur les genoux. Il se lève et me fait un grand salut amical. Âgé de 36 ans, l’ingénieur breton est le fondateur de l’association Low-Tech Lab. Et un marin émérite qui, il y a près de dix ans déjà, ralliait le Bangladesh à la France sur un bateau construit de ses mains en biocomposite de jute. À son bord : un réchaud à bois, quelques plantes et une poule. Une aventure qui lui inspira un projet de plus grande ampleur.
Devant nous, Nomade des Mers. Parti il y a trois ans de France, le voilier réalise un tour du monde qui l’a déjà mené au contact d’inventeurs au Maroc, au Sénégal, au Brésil, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Inde ou en Thaïlande. Difficile de le décrire sans penser aussitôt à Waterworld, ce film de SF des années 1990 avec Kevin Costner, où les humains se réfugient sur des bateaux face à la fonte des glaces. Comme le catamaran du long-métrage, le Nomade des Mers est paré pour l’autosuffisance et date de la même époque. Acheté d’occasion, il a été énormément modifié par l’équipage. Sur ses deux coques blanches de 13 mètres s’entassent tuyaux, citernes à spiruline et à eau de pluie, bac à compost, réchaud à bois, four solaire, panneaux photovoltaïques et éoliennes. Et à travers les vitres, on aperçoit les feuilles des cultures hydroponiques qui se pressent en quête de soleil. Un véritable écosystème flottant.
Sans monnaie et sans chefs
Après un petit coup de paddle pour rejoindre le bateau, Corentin me présente l’équipage. Il y a tout d’abord Johnny. Un vénérable hippie australien de 75 ans à la barbe blanche et au turban impeccable. Éco-architecte, il a cofondé dans les années 1970 une ville utopique en Inde nommée Auroville. Aujourd’hui, c’est une oasis luxuriante au milieu d’un désert où vivent 3 000 habitants sans monnaie et sans chefs. Quand il ne raconte pas des anecdotes incroyables, Johnny est notre encyclopédie pour tout ce qui touche au bricolage. Il y a aussi Omid. Un réalisateur iranien de 31 ans, à qui on a refusé la nationalité française malgré son doctorat obtenu à Paris. Désormais, il vit à Auroville et a suivi Johnny dans ce voyage pour filmer les tutoriels. Et puis Cyprien. Étudiant à l’université de technologie de Compiègne, cet ingénieur de 22 ans a décidé de prendre une année de césure pour offrir ses services au Low-Tech Lab. À bord, il s’occupe de la construction des prototypes.
Enfin, il y a Canard, la mascotte du bateau. Une jeune canne de 3 mois qui n’est pas là pour être mangée mais pour pondre, et qui se nourrit de grain et de larves produites à bord. C’est aussi une source intarissable d’amusement, entre ses « coin-coin » réprobateurs, sa démarche maladroite et ses ruses pour voler de la nourriture. Notre première aventure a pour destination les montagnes de la Sierra Madre, à l’est de Manille. Le thème de cette escale aux Philippines est l’éclairage solaire. Et pour cela le Low-Tech Lab s’est rapproché d’une ONG locale, Liter of light, qui a développé une lampe particulièrement robuste et facile à réparer. Alors que le soleil se couche sur la jungle, les lanternes solaires s’allument une à une telles des lucioles sous les toits de palme de Sitio Anipa. Nous avons remonté une rivière toute la journée pour atteindre cette communauté isolée d’une quarantaine de maisons. Le chef du village, Ernesto Cruz Saramiento, nous accueille d’un grand sourire édenté pendant que sa femme nous sert des poissons grillés et du riz qu’elle vient de préparer au feu de bois.
Lucioles dans la jungle
Sous l’appentis du toit, une lanterne de Liter of Light se balance au milieu des moustiques. Construite dans un tube de PVC bleu, elle a à son extrémité un diffuseur fabriqué dans une bouteille plastique, mais l’ensemble est solide et efficace. Le chef tribal nous explique combien cette lampe a changé leur vie, car ici le soleil se couche autour de 18 heures toute l’année et les lampes à pétrole sont chères et dangereuses. Quelques jours plus tard, je me retrouve assis devant une nappe blanche chez Illac Diaz, le fondateur de Liter of light. Ou plutôt chez ses parents. La vieille maison coloniale est remplie du sol au plafond d’oeuvres d’art de leur collection. Des dizaines de tableaux s’entassent littéralement dans l’entrée tandis que le jardin est rempli de sculptures. Après la jungle, le décalage est saisissant. Illac Diaz est un peu une star parmi les entrepreneurs sociaux.
Depuis 2013, son ONG a distribué plus d’un demi-million de lampes dans 26 pays tout en s’autofinançant. Le quadragénaire aux airs de play-boy court les TED Talks et les réceptions à l’ONU, quand il ne travaille pas directement avec le MIT de Boston. "Nous aidons les femmes à créer des coopératives d’énergie, ainsi elles obtiennent un supplément de revenu et diffusent les lampes solaires. Nous les formons aussi à la réparation ce qui créé un cycle vertueux. Si on distribuait des milliers de lampes chinoises, en deux ans elles seraient en panne et il faudrait tout recommencer", explique l’homme, qui se révèle très sympathique. "On planche sur une prochaine version qui intégrera un mini-ordinateur Rapsberry Pi à 10 euros, afin d’apporter le wifi en plus de la lumière." C’est justement le thème de notre prochaine escale à Taïwan. Pour s’y rendre, c’est au moins une semaine de traversée qui nous attend.
Toilettes sèches et matins difficiles
Cette traversée est l’occasion de faire une véritable plongée dans le mode de vie low-tech après trois semaines de vie à quai. Outre l’usage des technologies déjà à bord, c’est le moment idéal pour en bricoler de nouvelles. Au programme : construction d’une lanterne photovoltaïque inspirée de Liter of light, isolation du four solaire et construction de nouvelles toilettes sèches.
Corentin a un plan. À l’arrière du bateau, une caisse rouge en bois abrite le compost, grouillant d’asticots blanchâtres. Ce sont des larves de mouche soldat noir, particulièrement voraces. Le plan, si vous ne l’avez pas déjà deviné, est de mettre ces larves dans les toilettes sèches pour accélérer leur compostage. Mais après deux journées encourageantes, les larves semblent saturer et les toilettes se mettent à sentir mauvais. Si la vie low-tech est excitante sur le papier, elle n’est pas toujours facile. Je me réveille vers 8 heures, trempé de sueur. Il fait déjà 40 °C dans la coque. Il n’y a pas de clim’, pas de frigo à bord ou même de prises électriques autres que celles basse tension du générateur solaire. J’écarte la moustiquaire de ma couchette et me dirige vers le cockpit pour préparer le café.
Un cafard pour un canard
Première étape : vérifier qu’il reste de l’eau potable dans le jerrican. Si ce n’est pas le cas, il faut nettoyer la mousse qui s’es...
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La phytoépuration CLIQUER SUR LE LIEN POUR VOIR LES BLOGS CLICK ON THE LINK TO SEE SBLOGS http://divers3.centerblog.net/77-
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Les stations d'épuration par les plantes, une solution d’avenir pour traiter les eaux usées ?
Les stations d’épuration classiques, où s’accumulent des boues concentrant les polluants, ne sont pas les seuls systèmes à pouvoir être installés pour traiter les eaux usées. Des communes, mais aussi des particuliers, ont choisi de nettoyer leurs eaux grâce à des filtres plantés qui reproduisent les systèmes d’épuration naturels existant dans les zones humides : la phytoépuration. Bien qu’exigeante à mettre en œuvre, cette phytoépuration est souvent plus performante. Et favorise parfois une réduction des quantités d’eau consommées. Reportage.
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L'équipe d'AdB37 consacre le "Combien ça coûte" printemps 2017 à un mode d'assainissement écologique : la Phytoépuration. Découvrez le dossier complet, www.adb37.com/dossiers/combien_ca_coute8/
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Station de phytoépuration flottante ⋆ Aquashell
See on Scoop.it - Habitats durables et écologiques
Un système de phytoépuration flottant est actuellement présenté en Bretagne, à Hédé-Bazouges (35). Un ambitieux projet lancé par Aquatiris, sociét
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Pas facile de vivre écolo de nos jours … on est constamment jugé et moqué par les nombreux moutons qui forment notre société. Je sais ce n’est pas tendre comme expression mais c’est ce que je ressens.
On entend de plus en plus parler de zéro déchet, l’idée c’est de réduire au maximum voire de rendre inexistants nos déchets. Oui oui c’est possible !!
En changeant nos habitudes de consommation et aussi notre façon de voir les choses.
On a toujours l’impression qu’on subit les choses, que la pollution , les poubelles qui s’accumulent autour de nous, la nature qui petit à petit est détruite, le climat qui change… Que tout ça c’est pas notre faute, que c’est la faute des nantis qui nous gouvernent.
Et bien non, comme on dit les petites rivières font les grands océans. On a chacun notre part à faire et se contenter de baisser les bras en haussant les épaules ce n’est pas la solution !
On peut commencer par consommer intelligent, ne pas se contenter d’acheter ce que les magasins nous proposent. Avec leurs suremballages, produit prêts à consommer industriels tel que la magnifique petite madeleine dans son sachet individuel que l’on glisse sans complexe dans le sac du petit dernier pour son goûter . Il y a des alternatives à tout ça et oui ! Il faut juste prendre le temps ! C’est sûr c’est un investissement personnel au début de se sortir des ses mauvaises habitudes tellement elles sont ancrées en nous.
La madeleine on peut la faire nous même et la glisser dans un boîte. Goûter épargné de l’écrasement et pas de déchet à la poubelle ! Yes !
Comme vous le savez nous vivons ma tribu et moi dans une maison bois à la montagne, nous avons des toilette sèches, bassin de phytoépuration, potager et récupérateur d’eau de pluie afin de minimiser notre consommation et notre impact sur cette chère planète.
Afin de réduire nos déchets on peut commencer par prendre le temps de faire des choses soit même. Les enfants adorent participer et aider à faire à manger. On peut faire ses propres yaourts, ses gâteaux, ses glaces, cuisiner plus de produits frais venant du marché ou des petits producteurs locaux, bio de préférence ^^
Cela demande du temps c’est vrai mais c’est du temps que vous pouvez partager avec vos enfants.
Qui ne se rappelle pas des moments passés avec sa mamie, sa mère ou son père ( je faisais les pizzas avec papa !) à faire des gâteaux (mamie tarte au fraise) ou la cuisine (maman ratatouille) ? Ce sont des moments de pur bonheur, on s’en rend compte seulement un peu tard dans son existence c’est tout.
Moi je veux profiter de mes enfants aujourd’hui et leur inculquer cette vision des choses : savoir profiter de tous ces petits bonheurs d’être ensemble, de partage.
De plus, c’est un super apprentissage pour eux, ils apprennent vite à se débrouiller tout seul. Et oui famille nombreuse c’est une véritable éducation !
Et pour laver les vêtements de tout ce petit monde je fais ma propre lessive avec du savon de Marseille : recette ici sur ce blog que j’aime bien.
Pour les vêtements, d’ailleurs je n’hésite pas à aller chez mon Emmaeus du plateau.
J’adore fouiner et trouver des perles dans leur gros bacs. Faut dire que j’étais habituée toute petite déjà. Ma mère m’emmener au marché où il avait la fripe et c’était parti pour des moments de recherche et quel bonheur quand on trouvait “la robe” ou “le top” !
Ce système permet d’habiller tout le monde à moindre coût avec des vêtements de qualité car on trouve souvent de la marque. Faut avoir l’oeil .
Pour les débarbouillages et soin du visage et yeux du matin et du soir, on utilise des lingettes en coton lavables et réutilisables à volonté. Des bio aussi puisque c’est moi qui les faits ^^
J’utilise aussi l’appli Vinted car même si je suis bio et écolo j’ai envie d’être belle et pas de ressembler à un sac à patate ^^ Je réserve cette tenue quand je bricole ou quand je suis au jardin en mode off comme on dit ha ha .
Pour la culture vous trouvez des sites de troc comme Troczone pour donner une seconde vie à vos livres, cd, jeux et dvd. Et les broquantes de l’été on en parle ? Dans un autre post promis !
Pour faire ses courses et transporter ses affaires il y a aussi une alternative au sachet plastique. Oui c’est enfin interdit mais on trouve encore des commerçants qui essayent de nous refourguer leur stock. Et puis pour certains aliments (viande, poisson etc) ils sont encore tolérés. Quand c’est pas les gens qui les réclament !!! Véridique , entendu sur le marché…
On peut utiliser des sacs en tissus, on en trouve de plus en plus dans
les commerces. Enfin !
Certains viennent avec leur bocal ou leur sac en papier. On trouve de plus en plus d’ épiceries à vrac. Dans pas mal de magasins bio (grande surface aussi) vous en avez aussi. Et pitié n’achetez pas de légumes bio en barquette sous plastique. J’ai posé la question du pourquoi et on m’a répondu que les légumes bio ne se conservaient pas bien car ils étaient pas traités. Pfff …
Voici ma dernière pierre à l’édifice :
Mon magasin bio local :La Belle Verte m’a gentiment( merci à eux de leur confiance) commandé des pochons à vrac pour légumes frais, et le vrac. J’ai donc confectionné 100 pochons en toile de coton bio !
Voilà à ma petite échelle ce que je fais au quotidien, tout est perfectible et j’espère encore progresser…
Et vous c’est quoi vos actions ZD ?
Mon Zéro déchet à moi… Pas facile de vivre écolo de nos jours ... on est constamment jugé et moqué par les nombreux moutons qui forment notre société.
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Mulhouse, ville enclave
Mulhouse est situé à la confluence de l’Ill, venant des montagnes du Jura, et de la Doller, coulant des Vosges. Le territoire mulhousien est à l’origine un lieu de passage, un carrefour entre Vosges et Forêt Noire, ouvrant la route de la Bourgogne vers la vallée du Rhône, mais aussi une zone marécageuse, peu propice à l’implantation humaine.
Si Mulhouse a parfois souffert d’une surabondance d’eau, elle en a aussi fortement tiré parti, celle-ci ayant fortement concouru à son développement.
Grâce à la construction de plusieurs canaux qui l’entourent et la traversent, la ville de Mulhouse s’est structuré sous forme de ville enclave bien ancrée dans ses frontières qui lui ont permit de maîtriser son territoire.
L’eau s’est faite protectrice dans le premier quart du 13e siècle : elle est ainsi venue renforcer la muraille édifiée à partir de 1222. Le système défensif est complété au début du 15e siècle grâce au creusement de nouveaux canaux par déviation du cours de l’Ill, trois au nord et quatre au sud protègent alors la ville : Traenkbach méridional (I), Mittelbach, Karpfenbach et Sinne au sud, Traenkbach II, Walkenbach et Dollergraben au nord.
Intra-muros, dès lors que l’homme a su tirer parti de l’eau pour assurer sa subsistance, il l’a recherchée et s’est fixé à proximité comme source de nourriture et d’énergie.
L’eau va permettre ensuite le développement des activités artisanales (tanneurs, bouchers, boulangers…) notamment grâce aux deux ruisseaux traversant la ville, l’Augustinerbächlein et le Niklausenbächlein. Ceux-ci servent également à lutter contre les incendies… et malgré les arrêts répétés du Conseil, ils sont utilisés comme dépotoirs, chacun y déversant son lot d’immondices.
À partir de 1746, l’eau acquiert une nouvelle utilité quand les manufactures décident de s’installer à proximité des courants d’eau pour s’en servir dans la production et dans le transport des matières premières et des produits manufacturés.
Les canaux d’eau fabriquent des limites au sein et autour de Mulhouse qui par leurs perceptions et leurs porosités créent des différentes spatialités et redéfinissent leurs fonctions. Ce réseau est perçu comme une épaisseur génératrice d’une spatialité et d’un usage façonnés par des pratiques sociales propres aux lieux. Henri Lefebvre a décrit la relation entre la spatialité, la socialité et l’historicité en terme d’«une dialectique de triplicité», une triple dialectique transdisciplinaire à travers laquelle l’espace lui-même est produit. L’espace n’est réel, tangible et vivable que grâce à ses limites qui le délimitent par définition d’un ailleurs, d’un dehors. La limite est donc la génératrice de la spatialité hiérarchisant l’espace et assurant la possibilité de lui affecter une vocation.
Dans le cas de Mulhouse, l’eau est une limite perçue à la fois comme barrière et élément de séparation et à la fois comme une épaisseur de structuration social. Donc la limite est la relation entre les pratique sociales et spatiales.
Au 20e siècle, Mulhouse a connu l’implantation de plusieurs bains sur l’Ill dans le sud de la ville. Le premier se situant au-delà du pont de Brunstatt, le deuxième proche de la SACM. Un quatrième bain est installé par l’armée allemande à destination des régiments en garnison à Mulhouse. Cette partie de l’Ill est devenue un lieu de baignade et d’interaction sociale, toute classes confondues. Un lieu historiquement produit dans sa forme et façonné par une pratique sociale autour de la culture de l’eau et de la baignade.
Mutation des canaux
Le 19e siècle constitue une période charnière dans la planification urbaine de Mulhouse. La ville commence à étouffer dans son enceinte médiévale. Le rempart, qui n’a plus aucune utilité défensive, est démoli à partir de 1809. Pour autant, la ville reste enserrée dans son réseau de canaux. Les communications sont difficiles, même si l’on remplace les fragiles ponts de bois facilement emportés par les inondations par des ponts de pierre et si l’on en construit de nouveaux.
Dès lors, plusieurs dalles se sont installées au dessus des canaux d’eau pour placer des infrastructures de franchissement pour connecter et créer une circulation automobile.
Si l’eau a été un atout pour l’industrie mulhousienne, sa surabondance est longtemps restée un sujet d’inquiétude pour ses habitants. Fonte des neiges, orages et fortes pluies ont de tout temps provoqué des crues de l’Ill et de la Doller. De spectaculaires inondations, bien réelles celles-là, ont émaillé l’histoire de Mulhouse.
Au 18e siècle, quatre d’entre elles sont particulièrement violentes et notamment celle de 1790.
Certaines crues du siècle suivant marquent les esprits, en particulier celle de 1831 : la ville reste inondée 12 heures durant, avec les arbres du square de la Bourse baignant dans plus d’un mètre d’eau et la belle façade de l’hôtel de ville dans plus de 60 centimètres.
Le mur d’enceinte ayant été démoli une vingtaine d’années plus tôt, rien ne fait plus obstacle à l’entrée des eaux dans le coeur de la ville.
Le règlement du problème des inondations devient prégnant. C’est ainsi que la ville va connaître la construction de nouveaux canaux : le canal de la Décharge des eaux usées de l’Ill vers la Doller, Canal de Jonction du Rhône au Rhin.
Et malgré la construction de ces nouveaux canaux, la ville devait remédier au problème des odeurs nauséabandes dues aux déchets industriels. Un réseau d’égouts sera mise en place, certains canaux ont été busés pour servir comme conduits des eaux usées.
Ainsi, le succès industriel qu’a connu la ville va créer des différences sociales entre les ouvriers et les manufacturiers qui vont créer un nouveau quartier résidentiel pour la classe bourgeoise. L’industrialisation a tué « la vie ensemble » à Mulhouse et y instaure une ségrégation socio-spatiales. La ville commence à manquer d’espace public, de lieu de rencontre d’habitant. La place de l’eau dans la ville devient peu importante.
Suites à ces évènements, un mouvement de recouvrement de canaux s’amorce et peu à peu les canaux disparaitront, comblés ou voutés selon le cas, soit sur initiative privée, soit sur décision de la municipalité. Cela permettra de créer des voies de circulation et de structurer de nouveaux quartiers et de s’étaler sur le territoire. En 1963 Les espaces de baignade sur Ill ont été abandonnés et fermés. L’eau est perçu comme une frontière et un facteur de séparation et de ségrégation socio-spatiale. Le rapport à la limite et à l’eau devient une question de franchissement et plus une épaisseur d’interaction et de pratiques sociales.
La fonderie, territoire en mutation
Aujourd’hui le patrimoine hydraulique de la ville s’est détérioré et abandonné pour donner lieu à de nouvelle construction d’édifices et d’infrastructure. C’est le cas de la parcelle de la SACM, ancien site industriel, située entre le canal de décharge et le canal du Rhône au Rhin et traversé par l’ancienne Ill qui reste aujourd’hui révélée que sur cette partie de la ville et busée sur tout le reste.
La parcelle de la SACM se servait de la présence dominante des cours d’eau comme source d’énergie, moyen de transport et lui permettait de recevoir du flux. Aujourd’hui, elle garde très peu d’activité industrielle. Le site a connu de nouvelles constructions de barres de logements, deux reconversions de bâtiments existants, le premier est devenue aujourd’hui la Faculté des Sciences Economiques, Sociales et Juridiques et le deuxième abrite un espace de restauration.
Malgré les efforts d’intégrer de nouveaux programmes au site, la SACM, qui se trouve à l’entrée de la ville, reste entourée et traversée de canaux qui font barrière aux habitants. Le manque d’exploitation des espaces d’eau, qui historiquement servait à des lieux de pratiques sociales telles que la détente, la baignade et la pêche pour les ouvriers et les habitants, laisse le site subir la ségrégation sociale que connaît la ville.
La carte de 1910 dans la page qui suit montre que le site a connu plusieurs bains de natation, utilisé par les habitants de la ville. Ces bains servaient de lieux de rencontre et d’espace public. L’Ill n’était pas considérée comme une frontière qui mettait à l’écart le site mais plutôt une épaisseur d’usage dédiée aux habitant de la ville permettant des interactions sociales.
L’évolution de la SACM et la cession de plusieurs activités industrielles laisse le site en friche, un lieu sans programme avec des édifices vacants en attente d’intégration dans le tissus urbain de la ville. Cette intégration doit se faire par le biais des pratiques sociales propres aux mulhousien. L’histoire présenté dans ce livret, montre que les pratiques Mulhousienne ont toujours été en rapport avec la culture d’eau vu son abondance sur le territoire.
Remédier au phénomène de la ségrégation socio-spatiale, inclus la réinvention des espaces d’eau, dont l’Ill encore révélé sur le site, et recréer des espaces dédiés au public, retrouvant les pratiques sociales mulhousiennes autour de la culture d’eau. Les images ci-dessous montrent les différentes pratiques sociales autour des espaces d’eau dont le water-polo, la pêche, la détente, la joute et la baignade.
Ce processus est pour but de changer la perception de la limite que créent les canaux. Aujourd’hui, les cours d’eau de la SACM sont vus comme une barrière et un facteur de ségrégation socio-spatiale. Mais ces mêmes dispositifs ont déjà été dans le passé un élément de maîtrise de territoire et une épaisseur de pratiques sociales. Comment réinventer l’eau dans Mulhouse ? Comment ces espaces d’eau, qui sont aujourd’hui abandonnés, peuvent participer à la restructuration socio-spatiale de la ville, tissant des liens à l’échelle de la ville et du territoire ?
Bassins publics
Situé dans la confluence du canal de Décharge, canal du Rhône au Rhin et l’Ill, la SACM génère un potentiel de projet à usage public qui vise à réhabiliter cet ancien site industriel avec un programme de bassins publics qui pourrait servir les habitants des quartiers autour et de la ville, issus de milieux sociaux différents, de se cohabiter. La présence dominante des canaux sur ce site, qui sont actuellement situés entre les bâtiments industriels et isolé de la vie des habitants, lui permet de bénéficier de grandes surfaces d’eau et créer des usages que la ville a connus auparavant et qui ont été abandonnés.
Pour répondre à cela, le projet prend position pour re-questionner le statut de l’Ill sur le site de la SACM et s’inspire du rôle que le réseau d’eau a joué auparavant sur le territoire mulhousien pour créer un espace capable de d’intégrer des interactions entre le canal et les espaces d’eau et générer un discours autour de l’eau, de son importance dans le contexte historique dans la ville de Mulhouse et de sa vitalité dans nos vies.
Ainsi la parcelle de la SACM a complétement été minéralisée et construite pour répondre aux usages industriels. Aujourd’hui, la question préservation et le végétalisation du sol devient très importante.
La tâche de projet est de réinventer l’eau et la nature au cœur de la parcelle en travaillant le sol avec un processus de déblayage permettant d’intégrer des surfaces d’eau plus importante, où la terre enlevée sera réutilisée pour retravailler le sol et lui intégrer des usages encourageant les habitants à échanger et à se retrouver autour des espaces d’eau.
Le projet s’organise en séquence formant un cycle répétitif que Nietzsche a fait revivre dans le concept de la « récurrence éternelle ». Une première séquence est un dispositif de filtration naturelle qui viendra récupérer le réseau d’eau de l’ancienne Ill qui ensuite sera filtrée dans un bassin de filtration en deux temps. L’eau filtrée retrouvera la deuxième séquence de projet qui regroupent les bassins de nage, répartis en trois séquences, bassin de baignade dans un rapport d’intérieur/extérieur avec les bâtiments préexistants sur la parcelle du projet. Cette séquence fera vivre au usagers une expérience aquatique où l’intérieur des deux bâtiments créeront deux spatialités différentes en variant l’ambiance sonore et lumineuse. Ces deux espaces resteront en dialogue par le biais du parcours et du cheminement. L’eau ensuite passe en dessous d’une dalle franchissement pour rejoindre le bassin pour enfant et le bassin pour adulte en gardant toujours un parcours continue dans l’eau. La troisième séquence d’un projet concerne un deuxième bassin de filtration qui se place dans une partie encore végétalisée du site. L’espace devient une sorte forêt entouré d’eau créant une transition vers le projet depuis les quais du Canal de Décharge situé au nord du site.
Compte de tenu de cette approche les efforts se sont concentrés dans plusieurs domaine autour de l’eau : le cycle et la réutilisation de l’eau, les usages préexistants (baignade, pêche, observation, water-polo...) et la re-modélisation du sol qui accueillera les différentes pratiques sociales mulhousiennes.
par Farouq El Bouhali
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Régénérer l’eau dans la ville de Mulhouse. Processus de restructuration socio-spatiale
Comment réinventer l’eau dans Mulhouse ? Comment ces espaces d’eau, qui sont aujourd’hui abandonnés, peuvent participer à la restructuration socio-spatiale de la ville, tissant des liens à l’échelle de la ville et du territoire ?
par Farouq El Bouhali
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Ils ont vécu 6 mois dans une tiny house low-tech
Vivre en toute autonomie dans une tiny house 100 % low-tech. C’est le défi que se sont lancés deux ingénieurs de l’association Low-tech Lab : pendant 10 mois, ils habiteront dans cette maisonnette et testeront une dizaine de technologies simples, durables et accessibles à tous tant techniquement qu'économiquement. En parallèle, ils publient chaque mois une vidéo pour présenter l’une de ces low-tech dans une web-série baptisée En quête d’un habitat durable. L’épisode 6 dresse le bilan estival, à mi-parcours, de leur expérience. Il revient sur l’efficacité des technologies testées et les difficultés rencontrées.
Une réussite globale
Les deux ingénieurs avouent qu’après plus d’un an à préparer le projet ensemble 24h sur 24, ils ont finalement décidé de ne pas vivre en colocation dans la tiny house, comme cela était prévu au départ. Finalement, chacun y vit une semaine sur deux. Mais "globalement, on est super bien !", résume Clément Chabot. Il se réjouit de "vivre accordé aux éléments" : "quand il pleut on est content, quand il y a du soleil on est content […] Faire attention à la préciosité de l’énergie et de l’eau, c’est hyper intéressant". En terme d’énergie, la maison est en "abondance" d’électricité. Les deux membres du Low-tech Lab se sont d’ailleurs permis d’installer un mini frigidaire, car la température du garde-manger était trop élevée, surtout durant les périodes de fortes chaleurs.
Des solutions exportables
Des améliorations restent encore à faire, notamment concernant leur besoin en eau, qu’ils avaient sous-estimé ; leur système de phytoépuration, auquel il faudrait ajouter un bac ; ils cherchent encore une solution low-tech efficace pour avoir de l’eau chaude… Le bilan des deux ingénieurs est néanmoins très positif : "J’avais sous-estimé la satisfaction que c’était de vivre hors réseau comme ça. De devoir gérer les ressources, comme dans un jeu vidéo", s’amuse aussi Pierre-Alain Lévêque. Ils s’accordent pour dire que la plupart de ces systèmes sont compatibles avec un mode de vie en ville, même en appartement ! Et vous, seriez-vous prêt à adopter une de ces solutions low-tech chez-vous ?
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À lire aussi : Épisode 1 : Ils construisent la première tiny house autonome 100 % low-tech Épisode 2 : Tiny house 100 % low-tech : se chauffer avec un poêle de masse Épisode 3 : Tiny House 100 % low-tech : être autonome en électricité Épisode 4 : Tiny house 100 % low-tech : la gestion de l’eau Épisode 5 : Tiny house 100 % low-tech : la conservation des aliments Pour aller plus loin : Avec ces douze technologies, vivez en totale autonomie
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À la rentrée, emménagez dans le premier village de tiny houses français
Elle vient de fêter ses 25 ans et elle a déjà fondé le premier village de tiny houses français, qui ouvrira ses portes à Saint-Brieuc dès septembre. Ingénieure environnementale, diplômée de Polytechnique, Aurélie Moy s’est passionnée dès l’adolescence pour ces maisonnettes sur roues. Après une expérience en Australie, elle décide de se lancer et de dessiner les plans de sa tiny house, qu’elle baptise Susy (contraction de "sustainable system"). "Mon père est propriétaire d’un terrain à Saint-Brieuc. Il a accepté que j’y installe ma maison. Mais quand on l’a imaginé toute petite sur ce grand terrain de 3 500 m2, on s’est dit ‘autant en construire plusieurs !’", raconte-t-elle.
À lire aussi : Un "village" de tiny houses français cherche ses habitants
Un laboratoire de l’habitat alternatif
C’est comme cela que d’une maison est né le "Ty Village", qu’elle construit en parallèle de son travail dans l’entreprise PUR Projet, à Paris. Le terrain étant situé à côté d’un campus, le père et la fille ont imaginé dans un premier temps un lieu dédié aux étudiants.
"Aujourd’hui, j’ai vraiment envie de m’en servir comme d’un laboratoire d’expérimentations de plein de choses autour de la transition, aussi bien environnementales que sociales. Expérimenter le vivre ensemble demain. Donc, on a décidé d’ouvrir le village à tous les profils, pour que chacun puisse apporter quelque chose", explique la jeune femme.
Après avoir bataillé avec la mairie pour obtenir le permis d’aménager, elle inaugurera finalement son village en septembre. Il comptera alors 5 maisonnettes. Trois autres viendront s’y ajouter d’ici la fin de l’année, dont une sera dédiée au tourisme. À terme, Aurélie Moy compte accueillir 21 tiny houses pour compléter son village alternatif.
Pour le moment, l’aménagement du terrain n’est pas encore terminé. Les premiers locataires devront par exemple passer par la case toilettes sèches en attendant que les travaux de voirie s’achèvent. "S’ils ne sont pas convaincus, ils pourront passer sur des toilettes classiques par la suite", indique-t-elle. Au cours de l’année, la jeune ingénieure compte investir dans des panneaux solaires et un système de récupération d’eau de pluie, expérimenter la phytoépuration, installer un verger, un potager, des ruches, un poulailler, du compost…
"C’est un projet très épanouissant ! C’est comme une cour de récré infinie. Les tiny sont le point de départ, mais on peut expérimenter plein d’autres choses��!", se réjouit-elle.
Son objectif : que le village devienne un vrai petit écosystème. Avec, par exemple, l’organisation d’ateliers pour sensibiliser les jeunes à la biodiversité ou pour apprendre aux visiteurs à faire leur compost.
Les tiny houses, un mode d’habitat qui attire
Les loyers ont été fixés à 460 euros par mois, et 480 euros pour la Susy, dessinée par Aurélie Moy, et qu'elle considère "plus sophistiquée". Des prix un peu au-dessus du marché à Saint-Brieuc, "mais cela permet aux locataires d’avoir leur maison personnelle, avec jardin, etc.". Les détenteurs de tiny house souhaitant s’y installer pourront également le faire, moyennant un loyer de 300 euros par mois, "négociable selon l’implication souhaitée dans le projet", détaille la jeune entrepreneuse. Des tarifs qui restent relativement accessibles grâce à des locations prévues pendant l’été, qui permettront de réaliser des bénéfices. Trois premiers locataires ont déjà signé pour l’année scolaire qui arrive, deux étudiantes et un alternant, et de nombreuses visites sont prévues dans les semaines à venir. Un projet qui semble attirer de nombreuses personnes :
"Une femme de La Réunion nous a contacté en nous disant qu’elle était prête à déménager pour venir s’installer à Saint-Brieuc. Il y en a aussi de Montpellier, du sud de la Bretagne… Les gens sont prêts à quitter leur job pour s’installer dans un village de tiny houses", s’enthousiasme Aurélie Moy.
Pour les dubitatifs, une tiny house sera disponible à la nuitée à partir du mois de Novembre, de manière à pouvoir tester ce mode de vie minimaliste, pas forcément adapté à tous. "Le but du village est vraiment de participer au déploiement du concept des tiny houses en France", explique-t-elle. L’ingénieure est déjà en contact avec tout un réseau de personnes portant des projets similaires dans l’Hexagone. "L’idée c’est de partager notre expérience et de voir plein de petits villages de ce type émerger un peu partout". "Je suis très attachée au sud de la France, mon rêve serait d’y faire un autre petit village comme celui-là. Peut-être quand le Ty Village sera au complet…". Projet à suivre.
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J’ai vécu deux mois à bord du bateau low-tech "Nomade des mers"
Retrouvez l'article complet dans la revue We Demain n°27, en kiosque le 29 août et disponible sur notre boutique en ligne
C’est d’abord un halo dans la brume, puis une lumière rouge émergé à l’horizon. Suivie d’une deuxième rapprochée. Je m’agrippe au bastingage et tente d’évaluer la distance. Les embruns me fouettent le visage et Canard émet un petit "couac" d’inquiétude. Rouge, ça veut dire que je vois son flanc gauche. Je mets deux doigts devant mes yeux et commence à compter. Il se rapproche du mât. Il va nous couper la route. Il faut virer de bord. Maintenant ! Il est 2 heures du matin, je suis seul à la barre d’un catamaran qui file dans la nuit sur la mer des Philippines. Et mon rôle est d’éviter que mes camarades endormis ne meurent broyés par un supertanker. La raison de ma présence ici tient en deux mots : low-tech. Des technologies frugales, faciles à construire, résilientes et qui permettent de répondre aux besoins fondamentaux de l’humanité tels que l’accès à l’eau, à l’énergie ou à une nourriture saine. Réchaud à bois, désalinisation solaire, phytoépuration, biodigesteur, élevage de grillons, charbon vert... autant d’inventions que, depuis 2014, l’association française Low-Tech Lab s’est donné pour mission de dénicher partout sur la planète pour les étudier et publier ensuite leurs plans gratuitement sur internet.
À lire aussi : Cet ingénieur breton a vécu quatre mois en autarcie grâce aux low-tech
Allier écologie et bien vivre
Cette petite initiative sans but lucratif partie de Concarneau explore un enjeu énorme pour notre avenir, alors que près d’un humain sur deux vit avec moins de 2 dollars par jour et que l’autre moitié va bientôt faire face à une pénurie des ressources minières et énergétiques. Il va falloir réinventer notre modèle de société pour allier écologie et bien vivre. Les low-tech incarnent en cela une forme de retour à l’équilibre, l’aspiration à un monde plus lent où la technologie est "appropriée" et apporte sans violence plus qu’elle ne prend... Et c’est pourquoi, un matin d’avril, je me retrouve sur le port de Manille, mon sac sur l’épaule, prêt à embarquer pour deux mois d’aventure. Il est 9 heures du matin et il fait déjà 35 °C. Corentin de Chatelperron est assis sur le bord du quai, son ordinateur portable sur les genoux. Il se lève et me fait un grand salut amical. Âgé de 36 ans, l’ingénieur breton est le fondateur de l’association Low-Tech Lab. Et un marin émérite qui, il y a près de dix ans déjà, ralliait le Bangladesh à la France sur un bateau construit de ses mains en biocomposite de jute. À son bord : un réchaud à bois, quelques plantes et une poule. Une aventure qui lui inspira un projet de plus grande ampleur. Devant nous, Nomade des Mers. Parti il y a trois ans de France, le voilier réalise un tour du monde qui l’a déjà mené au contact d’inventeurs au Maroc, au Sénégal, au Brésil, en Afrique du Sud, à Madagascar, en Inde ou en Thaïlande...
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Tiny house 100 % low-tech : la gestion de l’eau
Vivre en toute autonomie dans une tiny house 100 % low-tech. C’est le défi que se sont lancés deux ingénieurs de l’association Low-tech Lab : pendant 10 mois, ils habiteront en colocation dans cette maisonnette et testeront une dizaine de technologies simples, durables et accessibles à tous tant techniquement qu'économiquement. En parallèle, ils publient chaque mois une vidéo pour présenter l’une de ces low-tech dans une web-série baptisée En quête d’un habitat durable. L’épisode 4 est consacré à la gestion de l’eau, de sa collecte jusqu’à son assainissement.
Diviser par 5 sa consommation d’eau quotidienne
Clément Chabot et Pierre-Alain Lévêque, les deux ingénieurs du Low-Tech Lab qui réalisent cette expérience, partent d’un constat : "En France, on consomme 148 litres d’eau par jour et par personne dans sa maison", souligne le premier. Leur premier objectif, comme pour l'énergie, est de réduire la consommation. Objectif : arriver à 30 litres par jour et par personne. Donc avoir une consommation d’eau 5 fois moins élevée que celle de la moyenne nationale. Pour y arriver, ils ont mis en place plusieurs solutions. Pour les toilettes, à l'origine de plus de 20 % de la consommation totale d’eau, les deux ingénieurs ont naturellement choisi d'installer des toilettes sèches.
À lire aussi : 20 % de notre eau potable finit dans les WC ! Voici trois solutions pour réduire ce gâchis
Pour la douche, qui est à l'origine de 40 % de la consommation d’eau : la douche conventionnelle a été remplacée par un prototype de douche à recyclage, qui n’est pas encore tout à fait au point, selon les deux habitants. En principe, ce système en circuit fermé permet de filtrer et de réutiliser à l’infini l’eau de la douche. Il fera l'objet d'une prochaine vidéo. La tiny house est aussi équipée d’une toiture et d’une gouttière construites pour récupérer et filtrer l’eau de pluie, qui est ensuite stockée dans une cuve. Cette eau de pluie peut remplacer l'eau potable pour la plupart des usages domestiques, rappellent les deux colocataires (arrosage, toilettes...). Mais pour la boire ou se laver, il faut la traiter. Clément Chabot et Pierre-Alain Lévêque testent un système naturel pour la reminéraliser et monter son PH : les coquilles d’huîtres. Pour la rendre potable, ils utilisent du charbon actif, dont la durée de vie est de 6 à 12 mois en fonction du volume d’eau. Enfin, les deux colocataires utilisent des produits les plus naturels possible pour faire la vaisselle ou se doucher sans rejeter de produits toxiques dans la nature. "Il ne faut pas confondre l'évier avec une poubelle", rappellent-ils. Et pour boucler la boucle, un bac de phytoépuration a été installé à l’extérieur de la maisonnette pour les eaux grises.
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Rendez-vous dans un mois pour l’épisode 5, qui traitera de la conservation alimentaire !
À lire aussi : Épisode 1 : Ils construisent la première tiny house autonome 100 % low-tech Épisode 2 : Tiny house 100 % low-tech : se chauffer avec un poêle de masse Épisode 3 : Tiny House 100 % low-tech : être autonome en électricité Pour aller plus loin : Avec ces douze technologies, vivez en totale autonomie
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Avec ces douze technologies, vivez en totale autonomie
Poêle de masse, chauffage solaire, phytoépuration... Avec ces douze low-tech autoconstructibles, vous aurez un habitat autonome et réduirez par quatre votre impact environnemental ! Découvrez-les à l'occasion de l'exposition "En quête d'un habitat durable", organisée par le Low-Tech Lab, à Paris jusqu'au 28 octobre.
Autoproduire son énergie, son eau potable, sa nourriture… Et en plus fabriquer toutes les machines nécessaires vous-même et pour pas cher ! C’est ce que propose le Low-Tech Lab. Un projet associatif français qui cherche à faire connaitre les "low tech", des technologies accessibles à tous aussi bien techniquement qu'économiquement. Et qui donnent la part belle aux matériaux de récupération... Pendant un an, le Low-Tech Lab a réalisé un tour de France pour aller à la rencontre de bricoleurs qui ont imaginé des solutions écologiques pour leurs besoins du quotidien. Ils ont réuni 12 technologies open source dans l’exposition "En quête d’un habitat durable", jusqu'au 28 octobre à Paris. "Tous les tutoriels sont en ligne, avec une notice pas à pas. Le niveau de difficulté est indiqué", précise Camille Duband du Low-Tech Lab. Selon eux, ces 12 inventions réunies permettent de réduire par quatre l’impact environnemental de l’habitat ! L’objectif est ensuite, au début de l’année 2019, d’installer ces low-tech dans une tiny house afin de les tester au quotidien et de les optimiser pendant quatre mois. Ensuite, cette tiny house sera disponible à la location.
Dans la cuisine
Le biodigesteur : Construit à partir d’un bidon, le biodigesteur permet de produire son gaz naturel, qui peut alimenter une cuisinière traditionnelle, à partir de ses déchets organiques. Bonus : le biodigesteur produit également du fertilisant !
"Pour cette technologie, il y a une petite attention à avoir quant à l’étanchéité. Il faut régulièrement le nourrir. C’est un système un peu plus complexe que les autres, mais le fonctionnement n’est pas compliqué non plus", précise Camille Duband du Low-Tech lab.
La lactofermentation : Cette technique de conservation utilise des bactéries et permet de garder ses légumes pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. En plus, les légumes lactofermentés contiennent autant, voire plus de vitamines que les légumes crus !
La culture de spiruline : Cette micro-algue, riche en protéines, en vitamines et en fer, se vend cher dans le commerce. Pourtant, elle est plutôt simple à cultiver ! Son rendement est très élevé : sur un même espace, la spiruline produit cent fois plus de protéines qu’un élevage bovin. Et, tandis qu’environ 13 500 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande bovine, seuls 2 500 litres suffisent à la micro-algue.
Le bokashi : Il s’agit d’une méthode de compostage japonaise, très simple à réaliser, et qui ne nécessite pas beaucoup d’espace. "Un bokashi, c’est deux pots l’un dans l’autre avec un robinet, donc ça c’est vraiment accessible à tous", ajoute Camille. Il peut tout à fait être adopté dans un appartement en ville : il est fermé, ne sent pas et le processus étant rapide le bac peut être de petite taille. Ce système vous permet d’avoir un jus très nutritif pour les plantes et un compost riche en minéraux.
La salle de bain
La douche à recyclage : Ce système permet de filtrer et de réutiliser instantanément l’eau de la douche. Résultat : des douches chaudes illimitées pour une faible consommation d’eau ! En plus, il n’est vraiment pas couteux : "La seule chose que nous avons acheté neuf pour cette douche, c’est le bois, les filtres et le bac de douche. Le reste, c’est de la récup’, dans les bennes ou sur Le Bon Coin. En tout, on en a eu pour une cinquantaine d’euros. Mais il est tout à fait possible de garder sa douche et d’installer le système dessus", raconte Camille.
Le chauffe-eau solaire : Pour chauffer l’eau, vous n’aurez plus besoin d’électricité mais uniquement du soleil. L’énergie du soleil est captée grâce à un panneau thermique, fabriqué à partir d’anciens tuyaux de réfrigérateurs usagés reliés à un ballon et une pompe. La puissance du panneau thermique est importante : pour un couple, 90 % des besoins en eau chaude à l’année peuvent être couverts par seulement 3 ou 4 m2 de panneaux !
Les toilettes sèches : Les toilettes sèches permettent de faire des économies d’eau assez importantes, sachant qu’en moyenne, ce sont 9 litres d’eau (potable) qui sont évacués à chaque chasse ! De plus, c’est un moyen de transformer les excréments humains en une ressource, et non en déchet, en les compostant.
La phytoépuration : Il s’agit de la solution d’assainissement de l’eau la plus écologique. En effet, les eaux grises sont filtrées grâce à des végétaux, notamment par des roseaux, et du substrat. Contrairement à d’autres systèmes d’assainissement comme les fosses septiques ou les stations d’épuration, la phytoépuration ne demande aucun entretien complexe et est entièrement autonome énergétiquement.
L’énergie
L’Éolienne Piggott : Cette petite éolienne est placée en haut d’un mât pour prendre le plus de vent possible. Elle peut être autoconstruite à 100 %. Elle répondra à de faibles besoins en électricité comme l’éclairage LED ou le chargement d’un ordinateur portable. Il s’agit d’une solution idéale pour les zones hors-réseau afin d'atteindre l’autonomie énergétique.
Le Poelito : Ce poêle de masse peut chauffer pendant 12 à 24 heures avec seulement 2 heures de feu ! Ce qui permet de chauffer son intérieur avec une faible quantité de bois. C’est grâce à sa masse que la chaleur peut être stockée. Généralement, les poêles à masse, ou à accumulation, font partir intégrante de la structure de la maison. Contrairement au Poelito qui est mobile.
Le chauffage solaire : Avec ce système de chauffage passif, il est facilement possible de gagner 7 degrés dans sa maison. Il s’agit d’un grand panneau d’ardoise entre deux plaques transparentes. Ce panneau concentre la chaleur du soleil. En hiver, l’air froid est capté en bas du panneau puis restitué en haut, chaud.
Le vélo générateur : Plutôt que d’aller à la salle de sport, pédalez chez vous sur ce petit vélo DIY et transformez vos efforts en électricité ! Il faudra tout de même être plutôt sportif pour alimenter son logement : en pédalant 3 jours vous aurez accumulé l’équivalent d'1h30 de cuisson, 5 jours pour un jour de lumière et 66 jours pour un jour de chauffage…
Infos pratiques : Découvrez l’exposition "En quête d’un Habitat durable" du 6 au 28 octobre dans la serre du Parc André Citroën à Paris. Gratuit. N.B : Le mois d’octobre étant jusqu’à maintenant très ensoleillé, il fait très chaud sous la serre. Dommage que le Low-Tech Lab n’ai pas construit un climatiseur solaire pour rafraichir la pièce.
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Avec le printemps qui revient doucement les plantes commencent bien à pousser.
Aujourd’hui on s’est donc atteler au nettoyage de printemps de notre bassin de phytoépuration que nous avons construit nous même avec l’aide de la société Aquatiris. Il a pas l’air bien grand (4 mètres par 4) mais il est largement suffisant pour nous(famille de 7 personnes)
La maison est équipée de toilettes sèches ou TLB et du coup le bassin ne sert que pour nos eaux usées. Nous n’utilisons que des produits naturels et bio pour nettoyer et les plantes du bassin nous disent merci.
Le bassin est composé de 3 sortes de plantes, d’ailleurs certaines trouvent l’endroit accueillant. Il a donc fallu couper les anciennes plantes qui ont séché pendant l’hiver ( on ne les enlève pas car cela protège les racines du froid. Ici les températures peuvent descendre jusqu’à – 20 °) ainsi que les “mauvaises herbes” qui envahissaient le bassin au détriment des “bonnes plantes”. Je mets volontairement des guillemets car pour moi il n’y a pas de mauvaises herbes.
Il ne reste donc dans le bassin que les 3 plantes autorisées :
Des iris jaune pas encore en fleurs … patience…
Des Salicaires qui vont faire de belles fleurs mauves
Des Scirpes un peu couchés
Le bassin est le lieu d’accueil des escargots ! Un bonheur pour mon petit bouchon qui les adore !
Et vous quel est votre geste pour préserver la planète ?
On nettoie vert et vous ? Avec le printemps qui revient doucement les plantes commencent bien à pousser. Aujourd'hui on s'est donc atteler au nettoyage de printemps de notre bassin de…
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