#personnages de comédie
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George Barbier, Turandot, Princess of China, 1922
BARBIER, GEORGE; and SCHMIED, F.-L. Personnages de Comédie. Text by Albert Flament. Illustrated throughout with color wood engravings by Schmied after Barbier, comprising half-title illustration, Harlequin vignette on title, 12 full- and 2 half-page plates, 22 four-line initials, tail-pieces, decorative devices within, and borders around the text, many heightened in silver and gold. Small folio, original illustrated wrappers featuring design within metallic marbled background, very light toning to borders; usual offsetting to facing text leaves; custom marbled cloth, board chemise and slipcase. number 103 of 150 copies signed by barbier. Ritchie 11; Carteret IV: 157. Paris:
#1920s#illustration#george barbier#barbier#personnages de comédie#paris#art#harlequin#1922#dragon#turandot#princess of china#turandot princess#turandot princess of china#lady#lady with a dragon#asian dragon#chinese dragon#asian art#kimono#art deco#art deco illustration#japanese culture#wreath#night#blue
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y’a un truc qui va sortir en 2024 à la CF, ça s’appelle Trois Fois Ulysse bon déjà euh. l’odyssée etc vous avez mon attention. mais pour l’instant dans la distrib y’a marqué génovèse. si je vois cet homme jouer ulysse je ne réponds plus de rien
#genre. allez-y mixez mon personnage préféré de la fiction antique avec mon acteur de théâtre préféré.#but do not expect me to be normal about it#comédie française#trois fois ulysse
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Love, Desire and Death, from Personnages de Comédie by Georges Barbier (1922)
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18 août 1850 : mort d’Honoré de Balzac ➽ http://bit.ly/Honore-Balzac Renonçant à 20 ans à la carrière de juriste que lui souhaite alors son père pour se consacrer à celle d’homme de lettres qu’il estime lui seoir davantage, Honoré de Balzac, quoique accablé de dettes sa vie durant après s’être lancé dans d’infructueuses affaires, devient un véritable géant du roman français en l’espace de vingt ans au cours desquels il met au jour plus de deux mille personnages formant sa « Comédie humaine »
#CeJourLà#18Août#Balzac#écrivain#romancier#lettres#littérature#Comédie#humaine#oeuvre#ouvrages#romans#biographie#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
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Pour être très claire, sans être sarcastique, aimer analyser des médias, ça ne veut pas dire détester des choses simples, qui ne se veulent pas plus profondes que ça. La qualité d'un média ne se juge pas à sa profondeur mais (selon moi) à son efficacité à transmettre quelque chose.
Je n'aime pas Proust parce que c'est super profond, j'aime Proust parce que c'est aussi émouvant que drôle. Le message de Proust, il est ultra simple : l'art seul nous survivra. C'est tout. Ce qui est intéressant à analyser, c'est le style, la façon dont il dépeint ses personnages, la narration etc mais le message en lui-même, il se résume en une phrase.
Il m'arrive de détester des œuvres qui sont plus "intellectuelles" (ou qui prétendent l'être) et qui ne me parlent pas, parce que le message est mal transmis, il est trop lourd, trop "intello" justement. C'est un reproche que je fais parfois à Nolan : je ne déteste pas ses films mais je trouve que parfois, il les complexifie pour rien, pour "faire intelligent" alors qu'en soi, le propos en lui-même est intéressant mais se perd un peu dans la mise en scène, typiquement Tenet (et même parfois Oppenheimer). À l'inverse, j'aime beaucoup Lynch, parce que même si ses films ont l'air absurde, l'émotion est vivante, presque violente, t'as soudain une scène où tu es ému sans avoir besoin de tout comprendre (la scène du Silencio dans Mulholland Drive...) La narration est étrange, complexe mais l'émotion est brute.
J'adore Prévert, qui préfère la simplicité, parce que ses poèmes sont efficaces dans ce qu'ils veulent dire, et ça ne les empêche pas d'avoir du sens, d'être forts, d'être mémorables. "Barbara", ça dit que la guerre, c'est mal, point. Ce qui est intéressant, c'est les rimes, les sonorités, et l'impression d'avoir un texte ultra simple qui est en réalité très intelligemment construit.
Analyse profonde =/= simplicité de l'œuvre, et c'est pour ça que dire qu'un film populaire "qui ne se prend pas la tête" n'a pas besoin d'être analysé est une absurdité. Les meilleures comédies sont ultra malines, dans l'écriture, le rythme, le propos, il faut vraiment comprendre ce qu'est l'humour pour écrire quelque chose de drôle. Kaamelott, c'est très intelligent, les Inconnus, c'est très intelligent, Key and Peele sont des génies.
Pareil pour les films d'action : les meilleurs sont chorégraphiés, réfléchis, des gens dont c'est le métier se prennent vraiment la tête pour que ce soit bien rythmé, alors, non, non, on va analyser les Avengers comme on analyse À la recherche du temps perdu, avec la même rigueur et la même exigence, merci bien.
#la simplicité efficace est très difficile à atteindre d'ailleurs#racine et prévert y arrivent très bien#littérature#livre#whatthefrance
70 notes
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Second queer manga rec for pride month!
The Guy She Was Interested in Wasn't a Guy at All, by Arai Sumiko
Original title: Ki ni Natteru Hito ga Otoko ja Nakatta / 気になってる人が男じゃなかった
Genres: Comedy - Romance - Shojo-ai - Slice of Life
Themes: School Life - Music
Japanese volumes: 1 (Ongoing)
During one of her visits to the record store, popular high school gyaru Aya Oosawa falls in love with the store employee, not realizing that this cool guy is actually Mitsuki Koga, the quiet girl sitting next to her in class.
The premise of the story sounded really fun and the art was so good that I just HAD to give it a try and, let me tell you, it's absolutely worth the hype
The story is pretty simple but the way the characters and their relationship are handled is just so nice. I think it's a pretty refreshing story and I like that we get to have cute stories like this that aren't centered on the characters' sexuality but the characters' relationship. As I probably said in my Love Mix-up! review, darker stories on the struggles of being queer are great too, but I want to be able to just... breathe and have a nice time with classic romance tropes. After all, I enjoy romance manga way more than romance book (don't ask me why, I don't know) so it's always great to read queer romances like this
French version under the cut
Titre Original : Ki ni Natteru Hito ga Otoko ja Nakatta / 気になってる人が男じゃなかった
Genres : Comédie - Romance
Thèmes : École - Musique
Volumes VO : 1 (En cours)
Lors d'une de ses visites chez le disquaire Aya Oosawa, gyaru populaire dans son lycée, tombe amoureuse de l'employé sans se rendre compte que ce mec cool est en réalité Mitsuki Koga, la fille discrète assise à côté d'elle en classe.
Le pitch de l'histoire avait l'air fun et les dessins étaient tellement beau, il FALLAIT que j'essaie de le lire et, franchement, la hype est totalement justifiée
L'histoire est assez simple mais la façon dont les personnages et leur relation sont traités est tellement bien. Je trouve que ça change un peu des histoires habituelles et j'aime le fait qu'on puisse avoir des histoires mignonnes qui ne sont pas centrées sur la sexualité des personnages mais plutôt sur leur relation. Comme je l'ai probablement dit dans ma review de Love Mix-up !, les histoire plus sombres sur les difficultés d'être queer sont très bien aussi, mais je veux pouvoir juste... respirer et passez du bon temps en lisant des trope de romance classiques. Après tout, j'apprécie largement plus la romance en manga qu'en roman (me demandez pas pourquoi, je sais pas) du coup c'est toujours agréable de lire une romance queer comme ça
#ki ni natteru hito ga otoko janakatta#the guy she was interested in wasn't a guy at all#arai sumiko#shojo ai#wlw#queer manga#lgbt+ manga#manga recs#happy pride month 🌈#book recs#book recommendations
75 notes
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Film vraiment rafraîchissant même si cela se passe sous le soleil caniculaire d’Athènes. Un Démos sculptural comme un Apollon dans une comédie décomplexée et vivifiante autour de personnages hauts en couleur. C’est du Almodovar au pays des grecs naturistes et du Rohmer sur l’aspect dissertant des dialogues... Assurément mon coup de cœur de l’été ! 💙👍
17 notes
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Sur ces deux images, le personnage principal de la comédie russe "Treasures of Lake Kaban" (2013), en fâcheuses postures.
45 notes
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Cary Grant
Métier : acteur
Né(e) le : 18/01/1904
Date de décès : 29/11/1986
Pays : Royaume-Uni
Signe : Capricorne
Biographie
Cary Grant (Archibald Alexander Leach de son vrai nom) naît le 18 janvier 1904 au Royaume-Uni. Adolescent turbulent, il quitte Bristol pour Broadway afin de tenter sa chance dans le milieu de la comédie musicale. En 1931, il s’envole pour Hollywood et rêve de conquérir le grand écran.
La Paramount l’enrôle sous le nom de Cary Grant, et la carrière du jeune acteur est lancée. Aussi charmant que redoutable, Cary Grant parvient à imposer ses choix de films et à échapper à la tyrannie d’alors des studios. Il devient l’un des acteurs emblématiques de la “screwball comedy” (comédie de boulevard), donnant la réplique à Katharine Hepburn dans L’Impossible monsieur bébé ou à Marilyn Monroe dans Chérie, je me sens rajeunir. Physique et sensible, il est l’un des acteurs phares de son temps. Sa collaboration avec Alfred Hitchock lui fait atteindre la gloire (Mort aux trousses, La Main au collet) : il est le seul acteur que le réalisateur ait déclaré avoir aimé. Il obtiendra un Oscar d’honneur pour sa carrière en 1970.
Ian Fleming s’est inspiré de ce véritable séducteur pour créer le personnage de James Bond. Cary Grant a en effet multiplié les conquêtes et s’est marié cinq fois. Après un premier divorce en 1934, Cary épouse la richissime Barbara Hutton. Il la quitte en 1945 mais demeure très proche de la belle mondaine. Il s’unit ensuite à l’actrice Betsy Drake, qui l’initie aux drogues et à la méditation. Le couple se sépare en 1962 et Cary convole avec la jeune Dyan Cannon, qui l’accuse rapidement de violences conjugales. Le divorce est prononcé en 1968 et Cary épouse Barbara Harris, qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort en 1986.
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Oui un nouveau drama !!!!!!!!!!!!!! Et c'est partit pour la fiche :
Titre: Love game in Eastern Fantasy
Drama Chinois de 32 épisodes x 45minutes de novembre 2024.
Genre: Fantasy (esprits et démons), Romance, Comédie, Monde virtuel historique et fantaisiste.
Acteurs:
Histoire:
Tout débute lorsque la jeune femme Ling Miao Miao entre littéralement via son ordinateur dans le système de mission du roman Monster Hunting et devient un personnage secondaire méchant (elle fait partie maintenant d'un roman en ligne qu'elle a lu).
Pour retourner dans le monde réel, elle doit accomplir les différentes tâches du système sans mourir (une fois la période d'essai terminé :)) et notamment conquérir le jeune homme mystérieux et tordu, Mu Sheng.
Mu Sheng (cachant un secret) fait partie d'une équipe de chasseurs de démons avec Mu Yao (dernière rescapée d'une illustre famille de chasseur) et Liu Fu Yi, (un chasseur de démons en mission secrète).
Ensemble, ils vont faire équipe et combattre des monstres, les faisant grandir et leur faisant douter progressivement sur l'animosité entre les humains et les démons.
Pourront il réécrire la fin fatale du roman et sauver le monde ?
Avis: un drama de plus qui ajoute la dimension de monde parallèle via un système de jeu vidéo, ils ont bien compris que cela marchait ! C'est cliché mais perso j'adore ! Il y a de l'action, de bons acteurs, de jolis costumes (les vêtements et les bijoux sont trop beaux!), bons effets spéciaux et l'héroïne est comique !
Pour le voir, il y a l'embarras du choix!
Pour les abonnés: Netflix Viki WeTV
Gratuit: Dramacool
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1922 George Barbier, plate depicting two figures and a dog, engraved by François Louis Schmied and printed by Pierre Bouchet, in Albert Flament, Personnages de comédie (Paris: Jules Meynial, 1922). Reproduced from the original in The Metropolitan Museum of Art, Elisha Whittelsey Collection, Department of Drawings and Prints.
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his name means what now
#GRLRLRMMRL ce PERSONNAGE#qui est si COMPLEXE#et INTÉRESSANT#le fait qu’un loup ce soit exactement l’animal qui lui correspond parce qu’il est à la tête d’une meute sanguinaire#et bon le ruisseau de cendres est self-explanatory#les damnés#comédie française
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Parfois la douleur est trop forte, le coeur trop serré, la journée trop insurmontable, les souvenirs trop insupportables. Parfois, c’est pas souvent, mais y’a des moments où la journée viens de commencer et ta déjà envie de te suicider. Tous tes échecs s’accumulent, se mettent en file indienne pour te mettre une claque chacun. Une torture lente durant une journée nuageuse. Tu semble hors du monde, ta vision passe en 2D. C’est vrai, les personnages deviennent cartons, leurs rires sonnent à l’unisson. Une belle comédie merdique. T’es vide et détruite de l’intérieur. Il ne reste plus grand chose.
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Joker et Harley, on n'a pas envie de voir ça!
Deux très beaux personnages (et rôles) dans une mise en scène stérile et limite débile !
Ce genre de gâchis de mettre des lumières type cabaret partout. Et de faire du joker un être en rédemption? Moi aussi, je peux imaginer les bestioles d’Alien en animaux domestiques... mais c'est plus Alien.
The Joker et Harley Quinn, ce sont deux personnages qui explosent les cadres et y trouvent leur normalité. On dirait qu'ils ont fait une psychanalyse, qui les a convaincus qu'un autre monde n'était pas possible.
Deux trois scènes à sauver. Sinon, le grand vide de la comédie musicale quand elle est ratée.
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salut encore ! as-tu des recommandations des chansons françaises, en général mais particulièrement pour l'écriture et les personnages ? ma collection n'est pas grande :(
aussi, peux-tu parler un peu à propos lorelei et/ou némésis ? elles sont très intéréssantes ! bien sûr, seulement si tu veux
(quand j'écrivais en haut, je pus penser des mots espagnols mais pas français haha . . . ça fait longtemps que j'ai écrit en français mais osef)
Coucou ! Alors honnêtement je ne suis pas la meilleure personne à qui poser cette question 😬 la musique française et moi on a une relation... compliquée. Mais j'ai quand même quelques chansons françaises sur ma playlist donc :
Ta reine de Angèle
On brûlera de Pomme
Tournent les violons de Jean-Jacques Goldman
Requiem de Alma
(Tango) Princesse, D'où je viens et Si je m'en sors de Julie Zenatti
Faire semblant et Je sais si peu d'Élodie Frégé
A ma place d'Axel Bauer et Zazie
Je dors sur des roses de la comédie musicale "Mozart l'Opéra Rock"
Encore du temps de la comédie musicale "Le Roi Soleil"
Je serai ton ombre et D'un souffle ou d'un cri de la comédie musicale "Cléopâtre"
Generally speaking the french musicals have killer soundtracks so you should definetely check them out! Most of them are on Youtube and you can easily find the songs + lyrics video ^^ Of course, some of them are better than others (and some are just *chef kiss*) so, good luck
Le Roi Soleil ; Mozart l'Opéra Rock ; Cléopâtre la dernière reine d'Égypte ; Notre Dame de Paris ; Roméo et Juliette ; 1789 les amants de la Bastille ; La légende du roi Arthur ; Robin des Bois ; Don Juan ; Dracula l'amour plus fort que la mort ; and probably more I've forgotten. Have fun !!
ALSO THANK YOU FOR ASKING ABOUT MY BABIES !!! Yes I would love to speak about them but I'll probably make a separate post and tag you in it, if you don't mind ? 😊
(@ladyniniane if you have more french songs to recomand, don' hesitate to jump in 👀)
#inbox 💌#I'm honestly kinda proud of myself for finding so many french songs i like even if if i cheated a bit with my 50 songs from musicals#and I'll prep my post about Lor and Nessie 👀
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Quel dommage que je n’aie pas à faire l’éloge de l’instruction ! Tous les lieux communs seraient à mon commandement, je n’aurais qu’à lever le doigt pour entendre aussitôt leur musique et le retentissement de leurs gros trombones. Mais c’est précisément cette facilité qui me met en garde. Quand un développement se déroule de soi-même, cela veut dire que nous parlons en l’air.
Celui dont les paroles ne sont pas vaines rencontre un obstacle : cette résistance le stimule, elle l’avertit qu’il touche au réel. Saisissons donc notre objet. Retenons ce mot d’instruction, qu’on oppose à celui d’ignorance. Demandons-lui ce qu’il veut dire. Sa fortune est assez récente. Jadis, quand on s’inquiétait de l’instruction de la jeunesse, il s’agissait autant de discipline que d’enseignement. Pour les hommes faits, on parlait de leurs connaissances. S’ils s’étaient formés surtout dans la pratique, on les disait experts, ou habiles. S’ils s’étaient instruits dans les livres, on les disait doctes. Quand enfin un homme se distinguait par la profondeur et l’étendue de ses connaissances, on l’appelait savant. Mais on ne prodiguait pas ce mot, car il était admis que pour faire un savant, il fallait une nature, une vocation, une vie spéciales. Encore ce nom n’était-il appliqué que du dehors à ceux qui le méritaient, et ç’aurait été s’en montrer indigne que de se le décerner à soi-même.
L’ironie de Socrate, les railleries de tous les Sages voltigeaient, comme autant d’abeilles, autour de ceux qui étudiaient, pour les empêcher de se croire savants. Enfin le personnage le plus constamment moqué du théâtre, celui dont les premiers mots suffisaient à déchaîner une tempête de rires, c’était le pédant. Or le pédant est proprement l’ignorant paré de science, l’homme qui porte toute sa science sur lui, parce qu’il ne la pas en lui-même. La comédie le représentait comme un véritable ilote du savoir, aussi inférieur aux ignorants dont il n’avait plus le bon sens, qu’aux savants dont il n’avait pas les lumières, Je doute qu’aujourd’hui le public sache se défendre aussi bien contre les charlatans de la parole.
Un autre trait distingue ce qu’on appelait autrefois la science de ce qu’on appelle aujourd’hui l’instruction. La science s’obtenait, l’instruction se reçoit : la différence est capitale. Seuls arrivaient à savoir ceux qui ajoutaient aux aptitudes que la nature leur avait données l’effort de toute leur vie. Mais l’idée latente de nos contemporains étant qu’il y a des fontaines publiques d’instruction, où l’on apporte les esprits comme des bouteilles, quelle bouteille ne voudrait pas être emplie ? On reconnaît ici, à leur mollesse et à leur facilité ordinaires, les conceptions de l’homme moderne. Mais, dira-t-on, il est une certaine instruction élémentaire qui est, en effet, bonne pour tous les esprits. Cela se peut. Encore faut-il prendre garde et bien préciser dans quelles conditions elle sera donnée. On devrait traiter avec d’autant plus de scrupules et de respect ceux qui la reçoivent, qu’en raison de la vie qu’ils vont mener et des occupations auxquelles ils sont destinés, ils n’auront pas le moyen de contrôler ce qu’on leur aura appris. Au moment même où l’on se flatte de leur ouvrir des perspectives nouvelles, il faut avoir le courage de considérer qu’on va leur bâtir, sinon un cachot, du moins une chambre d’où ils ne sortiront guère. Dans les sciences, par exemple, il est très difficile de donner à des élèves des notions sommaires, sans faire les choses plus simples et plus épaisses qu’elles ne sont, et sans abuser en quelque sorte ceux qu’on prétend instruire. Mais il est des connaissances où ces difficultés sont plus délicates encore.
Tout ce qui touche à la philosophie de l’histoire, au développement général de l’humanité, n’est pas susceptible d’être réduit à un enseignement élémentaire. On ne peut arriver à ces grandes vues qu’en s’étant rendu maître de toutes les connaissances qui y amènent. Traiter ces sujets devant des gens sans culture, c’est abuser de leur ignorance pour leur imposer des idées qu’ils transformeront en croyances, dans l’incapacité où ils sont de les critiquer et de les vérifier. Est-ce cela qu’on appelle émanciper les esprits ? Ce serait plutôt les asservir.
Ceux qui, autrefois, enseignaient la jeunesse, n’étaient pas tous de profonds docteurs. Mais, ayant plus ou moins pénétré dans les sciences, ils en communiquaient, sans arrière-pensée, les premiers principes. Il n’y avait pas alors cette milice de maîtres que la multitude des écoles a rendus nécessaires et dont l’instruction est comme interrompue et arrêtée net. N’étant pas assez versé dans les sciences pour disposer librement des notions qu’il enseigne, c’est par le caractère absolu des vérités qu’il édicte que plus d’un d’entre eux essaye de reprendre de l’autorité, et l’on voit apparaître le pontife orgueilleux d’une religion bâtarde, là où l’on attendait seulement le modeste propagateur d’une science élémentaire. Ainsi se constitue une véritable barbarie du savoir. On voudrait que ces maîtres fussent eux-mêmes instruits davantage : cela les tempérerait, les rendrait plus libres. Une instruction élémentaire n’est vraiment honnête que si l’on rappelle sans cesse à ceux qu’on en gratifie le caractère à la fois précieux et modique du don qu’ils reçoivent. Mais le moyen de faire un pareil rappel, qui offenserait à la fois l’orgueil du maître et celui de l’élève ? On ne peut rien entendre au monde où nous sommes, si l’on oublie qu’il s’explique avant tout par l’excitation et l’irritation des amours-propres : c’est le monde de la vanité.
Il s’agit de prouver aux inférieurs que l’infériorité n’existe pas, qu’il n’y a de différence entre les hommes que selon les circonstances où ils ont été placés, et que leurs aptitudes sont égales. On ouvrira donc à tous les palais de la connaissance, non point que ceux qu’on y pousse aient grande envie d’y entrer, mais parce qu’il ne faut pas qu’il soit dit qu’il y a quelque part des fêtes réservées. De là ce mélange de synthèse et de rudiment, de b-a ba et de dernier mot, qui donne un caractère de parodie si burlesque à l’enseignement d’aujourd’hui.
On insuffle la philosophie de l’histoire à des marmots qui ne savent pas la suite des rois de France. On fait à des ouvriers ou à des paysans une conférence sinon approfondie, du moins détaillée, sur une question de lettres, de philosophie ou de science, qu’ils ne sont nullement préparés à aborder, et qu’entoure pour eux une nuit profonde. En user ainsi, c’est peut-être flatter leur vanité ; en vérité, c’est leur manquer de respect de la façon la plus grave, puisqu’on parait croire qu’il n’est possible de leur faire valoir quelque chose qu’en les arrachant d’abord à tout ce qu’ils sont. On nomme progrès cet arrachement, et on secoue en l’air la pauvre plante qui, si on l’avait laissée dans sa terre, allait peut-être fleurir.
Le pis est que ce désordre encyclopédique se fait au nom de la Science. Non pas que l’esprit scientifique soit véritablement en honneur : il ne permettrait pas de pareilles plaisanteries. Mais le mot de Science est une des idoles du temps. Ce mot reste dans la tête de ceux à qui l’on n’a précisément rien appris. Il faut distinguer, dans un enseignement, entre les notions mêmes qu’on y donne et l’esprit qui les pénètre. Ces notions, ceux qu’on a instruits aujourd’hui ont d’autant moins de peine à les oublier qu’on les leur a plus confusément présentées. Mais ils retiennent quelque chose de la piètre philosophie qui les imprégnait. Ils croient à la Science, sans rien savoir. C’est-à-dire qu’ils sont portés à penser que le jeu des forces les plus grossières suffit à expliquer toutes choses, et qu’il n’y a rien, en somme, de si plat que cet Univers qui les éblouit en vain, chaque soir, de ses myriades d’étoiles. Voilà le bienfait de l’instruction.
L’idée qui préside à ces tentatives, c’est que l’ignorance est un état inavouable et honteux, et qu’il faut tout faire pour en perdre au moins l’apparence. Rien n’est moins juste que cette idée-là. Nous en avons tous connu, de ces ignorants qu’on veut nous forcer à mépriser, hommes attachés à une terre ou à un outil, vieilles femmes consacrées aux soins du foyer, comme des prêtresses obscures. Souvent ils ne savaient ni lire ni écrire. Étaient-ils pour cela hésitants, perdus dans le vaste monde ? Au contraire, fermement établis à leur place, patriarches et magistrats dans leur famille, maîtres dans leur art, ils nous apparaissent parmi les personnages les plus imposants que nous ayons rencontrés. C’est qu’en vérité il est plus d’une manière de se rattacher à l’âme universelle. Ces ignorants de la science étaient des savants de la vie. Entre toutes les choses qui forment et qui enseignent l’ignorant, il faut compter d’abord la pratique d’un métier. Rien ne vaut davantage, pour l’accomplissement d’un homme.
Tout métier procure à celui qui l’exerce, pourvu qu’il s’y donne sans réserve, une prise très forte sur le réel. On ne peut cultiver la terre sans acquérir de la sagesse. Ce n’est qu’apparemment que les marins sont rudes ; occupés à guetter les moindres signes de la mer, cette observation aiguise sans cesse leur attention, et ils deviennent aussi subtils que les courtisans qui apprennent à deviner dans les yeux de leur reine ses plus secrets sentiments. On approche davantage du centre commun des choses en en connaissant à fond une seule qu’en les effleurant toutes. Un fermier qui élève des bêtes, un vigneron instruit des secrets du vin sont, à leur insu, de vrais philosophes. L’artiste est exposé à déraisonner plus que l’artisan, justement parce qu’il est plus détaché de sa matière, plus sujet au pouvoir des mots. Mais comment délirerait-il, celui dont les mains instruisent la tête, depuis le menuisier qui sait la nature des différents bois, jusqu’au potier presque sorcier qui lutte de ruses avec le feu, et qui force les folles flammes à mûrir exactement ses vases ? Ce qui rend si précieuse l’instruction qu’on retire de ces travaux, c’est précisément qu’elle est acquise dans des conditions qui excluent presque l’erreur, ou du moins l’extravagance. Tout homme qui pratique un métier combat avec la vie elle-même. Comme Jacob luttant avec l’ange, il étreint un merveilleux adversaire, et alors même qu’il l’a lâché, il serre encore dans sa rude main une plume couleur d’arc-en-ciel ; cette plume irisée de mille nuances, c’est l’enseignement général qu’on garde d’une besogne particulière.
Les ignorants, bien loin d’être sans idées, recueillent un immense héritage, et il y a de tout dans ce trésor disparate. D’abord, sans qu’ils l’aient cherché, il leur arrive quelque chose de ce qu’ont amassé des savants lointains, et ils sont comme ces peuples des contes qui, vivant au fond de la mer, voient parfois une coupe ou un plat d’or descendre jusqu’à eux, d’un monde inconnu. Il arrive que la fable se mêle à ces connaissances.
Je me rappelle un vieux paysan, espion admirable des animaux, et qui ne s’intéressait pas moins à ceux qui peuplent les pays étrangers qu’à ceux à la vie desquels il avait, pour ainsi dire, collé sa vie. Il croyait encore de l’éléphant ce qu’Aristote en raconte, que cette bête n’a pas de genoux, et s’appuie à un arbre pour dormir, de sorte que les chasseurs, lorsqu’ils ont reconnu l’arbre choisi, le scient d’avance afin que sa chute entraîne celle du colosse. Si les jeunes gens du village avaient entendu cela, quelle occasion pour eux de se gausser du vieillard ! Mais qui, en somme, se faisait du monde une idée plus riche, plus digne de lui, ce vieux chasseur qui supposait partout des merveilles, ou ces hommes du temps nouveau, pour qui tout est médiocre dans l’Univers ?
Après avoir traversé en auto le désert de Syrie, comme nous approchions de l’Euphrate, je voulus tirer quelque chose du chauffeur qui nous conduisait. C’était un garçon débraillé, mou et cynique, né dans un faubourg de Paris, et le produit achevé de l’éducation urbaine. Je lui parlai de ce fleuve que j’allais voir et que lui-même avait déjà passé plusieurs fois : « Peuh! me dit-il, l’Euphrate, c’est la Seine avec des palmiers ! » Rien ne pouvait plus l’étonner, et, quoi qu’on lui montrât, il prêterait désormais au monde sa propre pauvreté. L’ignorance, au contraire, fait de grands rêves ; elle croit à la variété des êtres et à la richesse des choses. Les erreurs mêmes qui se glissent dans ses connaissances hétéroclites gardent quelque chose d’enchanté. La chose admirable est que le merveilleux n’y gâte jamais le pratique. Le charme des contes populaires vient précisément de là. Leur fantaisie débridée soulage les âmes. Mais, si haut qu’ils montent dans l’impossible, ils retombent toujours dans le vrai, et quand nous ressortons de ces histoires où les bêtes parlent, où des géants enjambent tout un pays en deux pas, où les trésors coulent comme des ruisseaux, bien loin de tâtonner et de rester ivres, il se trouve que ces féeries nous laissent mieux préparés à la vie de tous les jours, dont elles nous avaient d’abord délivrés.
Le Bon Sens et l’Imagination, voilà le couple qui règne sur l’âme populaire, et tandis qu’ils traversent leur peuple en liesse, elle, la Reine aux bijoux étranges, fait jeter à poignées des pièces d’or, qui ne seront peut-être demain que des feuilles sèches ; mais lui, le Roi solide sur ses jambes courtes, il distribue à ses sujets les loyaux écus d’argent des proverbes.
L’exercice d’un métier, les leçons des grand-mères, les secrets du coin du feu, tout contribue à faire de l’ignorant une sorte d’initié obscur. L’ignorance des vieilles femmes est si profonde qu’elle touche aux secrets de la vie ; celle des bergers est si haute qu’elle a la tête dans les étoiles.
Il est remarquable qu’en un temps où l’on parle de science du matin au soir, on ne parle jamais de sagesse. Science et Sagesse, c’était cependant, autrefois, comme la double face de la même étoffe. Nos pères en jugeaient ainsi, et toute l’Asie pensait de même, avant que nous eussions commencé de la gâter. C’est encore l’opinion des ignorants. Leur curiosité est vive, quoiqu’elle attende plus qu’elle ne cherche. Ils amassent les renseignements les plus disparates, mais la Sagesse administre tous ces matériaux, et tandis qu’elle tient le rôle de l’architecte, qu’elle règle la portée des voûtes et permet l’élan des flèches, la Religion, la Tradition, l’Expérience, la Féerie et la Science elle-même fondent, bâtissent, fortifient, ornent, illuminent, fleurissent, parfument la sainte cathédrale de l’ignorance.
Qu’il approche maintenant, qu’on le voie de près, l’homme nouveau qui est l’antagoniste de celui-là. D’abord, il ne sait plus vivre. C’est l’ignorant qui a des manières, des mœurs et des rites. Pour lui, incapable de régler la moindre cérémonie, d’organiser aucune rencontre un peu noble avec ses pareils, il ne sait même plus entrer sans y faire tache dans les fêtes de l’Univers. Par les dimanches de mai, quand les hordes urbaines se répandent dans la campagne, il est affreux de voir comme elles y saccagent le printemps. Les paysans, dans leur dialecte, avaient pour la moindre plante un nom qui la distinguait, qui la remerciait de fleurir autrement que les autres. L’homme moderne ne voit plus tout cela qu’en gros, de haut et de loin, et l’ineffable parure des champs, ce ne sont plus pour lui que de mauvaises herbes. Il est laid, dans le sens où Ia laideur est le signe d’une exclusion. C’est l’ignorant qui était beau, avec les costumes graves et superbes qui, en même temps qu’ils désignaient en lui le fils et l’héritier d’une race, l’associaient à la fête universelle, au plumage des oiseaux, à la féerie des prairies en fleurs.
L’homme d’aujourd’hui n’a plus, pour se distinguer, que les ressources d’une coquetterie particulière, d’autant plus intempestive que, presque toujours, ce qui le pousse, c’est moins le goût franc et ingénu d’une couleur vive, que l’incurable inquiétude de sa vanité, qui fait qu’il veut se donner les airs de ce qu’il n’est pas. Ainsi indiscret, inquiet, séparé de tout, que fait-il ? Il parle, non plus ce magnifique langage des métiers, si juste et si coloré que les grands poètes en enviaient les trouvailles, non plus un patois si intime avec les choses qu’il avait un nom pour rejoindre la plus chétive des plantes ou le plus menu des oiseaux. Il parle l’argot qui est la langue ignoble de l’irrespect ; il y mêle des mots savants qu’il est d’autant plus flatté d’employer qu’il en connaît moins le sens ; il parle de tout, sans avoir vraiment d’intérêt pour rien ; il crie et n’a rien à dire.
Des connaissances précises compensent-elles en quelque chose les traditions qu’il a perdues ? Nullement. On a interrogé les élèves qui sortent du collège, les soldats qui arrivent au régiment. Leurs réponses sont extravagantes. « Eh bien, dira-t-on, de quoi vous plaignez-vous ? Ce sont des ignorants. » Assurément, mais de la mauvaise manière. Car il est une ignorance saine et il en est une autre malsaine. L’ancienne mirait en elle l’univers, la nouvelle est trouble et ne reflète plus rien. L’ancienne avait des silences pleins, la nouvelle n’a que des paroles vaines. L’ancienne était tutélaire, elle arrêtait les hommes au bord de ce qu’ils savaient. La nouvelle est toute mêlée à ce qu’ils croient savoir. L’ancienne protégeait les gens, la nouvelle les livre.
Si l’on veut juger de la différence, qu’on se souvienne de la façon dont les paysans, dans une foire, se défendaient d’un charlatan. Il avait beau arriver dans un carrosse surdoré, comme une espèce de prince équivoque, il avait beau multiplier les prestiges, son auditoire rustique lui opposait une défiance sans fissure, jusqu’à le laisser dépité et exténué, entre ses lanternes. Qu’on regarde maintenant des électeurs écoutant un candidat qui brigue leurs voix. Il leur parle d’histoire, de philosophie, d’économie politique. Il faut qu’ils prêtent l’oreille à ces phrases, puisqu’il est entendu qu’ils ne sont plus des ignares. Ils ne pourraient se préserver des pièges qu’on leur tend qu’en avouant qu’ils n’entendent rien à tout cela. C’est trop demander à leur amour-propre. Tout les force à se laisser dindonner. Ce qu’ils prennent pour leur instruction n’est que le point faible de leur ignorance. C’est la brèche ouverte dans le rempart qui les abritait, c’est l’anse par où un charlatan les soulève. On les a retirés aux choses pour les livrer aux mots, et selon que la nature les a faits effrontés ou timides, on les a rendus capables de tout dire ou de tout croire.
Voilà où nous venons aboutir : l’instruction, avec ce que cette parole comporte à la fois de vague et d’emphatique, c’est d’oser parler de tout. Le monde moderne est celui des mots, et pour se faire une idée de ce verbiage effréné, il suffit d’écouter des conversations qui touchent en même temps à tous les sujets, sans qu’on entende jamais personne se récuser, avouer une ignorance. Mais si l’on n’a pas formé la raison de ces bavards, on a tué en eux les facultés délicates de l’imagination et du rêve. Alors même qu’ils veulent se délasser, ils n’ont pour récréation que les mornes carnages des crimes, l’horreur terne des assassinats. C’est l’ignorant qui, en laissant sa charrue ou son outil, entrait d’un seul pas dans les mondes enchantés ; c’est lui qui vivait avec Charlemagne et les douze Pairs, qui frayait avec Viviane, avec Mélusine. Quelle pauvreté, quelle tristesse, quelle déchéance, d’avoir cessé d’être le filleul des fées pour devenir la dupe du journal !
Extrait de Abel Bonnard, Éloge de l’ignorance, 1926
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