#peinture voiture paris

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[semena--mertvykh]

Journée d'études - 1ère partie

Cet après-midi, c'était la Journée d'études, comme ils l'appellent (drôle de nom puisque çà ne dure qu'une après-midi) : un genre de séminaire où des gens qui n'ont pas le choix - ici, les élèves de la promotion 2022-2023 du Master - doivent rester assis pendant quatre heures pour écouter des gens très compétents / très calés, disserter - plutôt bien en général - sur un sujet qui n'intéresse pas grand-monde en dehors de leur petit groupe d'experts. En général, ceux qui ont le micro sont debouts sur une estrade, ou assis en rang d'oignon derrière une table, et quand ils n'ont pas de chance, comme c'était le cas aujourd'hui, ils n'ont même pas de micros et ils doivent s'égosiller pour se faire entendre des participants du fond. Lesquels sont, de toutes façons, occupés à demander sur Whatsapp si le cours d'anglais pour lundi matin est bien maintenu, ou à parcourir les annonces de voitures d'occasion sur un site ad hoc.

Je le sais, j'étais derrière eux.

Bref. Cet après-midi, on était convoqués dans une salle immense et sans fenêtres, au 1er étage d'un immeuble de bureaux, dans un environnement brutaliste de lignes incurvées et de façades en à-pics, de rues étroites et de rangées de hublots - le tout évoquant les contours d'un vaisseau spatial tel qu'un architecte l'aurait fantasmé dans les années 1970. De l'extérieur, çà pouvait avoir un petit côté engageant, mais le futur s'arrêtait à la porte car l'intérieur était un dédale de couloirs déserts éclairés par des ampoules crues. La moquette marron était revenue de tout, un peu comme moi, et par endroits, les dalles de plafond en polystyrène ouvraient sur un grouillement obscur de tuyaux. On indiquait les salles avec des feuilles A4 scotchées au mur, dont la peinture s'écaillait.

Je suis arrivée en retard, évidemment.

J'ai pris la mauvaise porte en sortant du métro - selon mon plan, je devais tourner à droite en bas de la rue, sauf qu'en bas de la rue, il y avait un chantier immense, protégé par de hautes palissades. J'ai remonté la contre-allée en pestant intérieurement - contre moi, contre les Responsables du Master qui n'avaient rien de mieux à faire que de nous envoyer crapahuter ici, alors qu'on avait tous un mémoire à rédiger, et contre la bruine glacée, qui flottait sans discontinuer. Le ciel était tellement bas qu'on se croyait déjà au crépuscule. Une procession incessante de voitures descendait pour se garer derrière l'hôpital, et au lieu de revenir sur mes pas pour prendre l'autre sortie du métro, j'ai voulu contourner le bloc d'immeubles qui me barrait le passage, ce qui m'a fait perdre dix bonnes minutes.

Il paraît que les fourmis ont un organe dans le cerveau, qui leur permet de toujours s'orienter correctement par rapport au Nord magnétique.

Et bien çà se confirme, je ne suis pas une fourmi. J'ai même réussi à prendre l'A4 dans la mauvaise direction, l'autre jour où je voulais rentrer sur Paris, alors que je connais ce chemin par cœur et qu'un panneau indiquait, en gros caractères blancs sur fond vert : "DIRECTION METZ / NANCY".

[charlottavelo]

En allant au boulot à vélo … j’ai eu de la peinture

Maintenant que je vais à la Défense, je dois traverser des contrées inhabituelles comme, les 9e, 8e, et 17e arrondissements de Paris, Neuilly et Courbevoie. Et je dois dire que j’ai beau chercher le meilleur trajet, je n’ai toujours pas trouvé celui qui me ferait sourire pour rien ou siffloter de façon insouciante. Et pourtant j’ai consulté géovélo, mes amis et connaissances vélotafeurs et des militants cyclistes. Non sur mon trajet, pratiquement aucune petites rues tranquilles, aucune piste cyclable belle large et bien faite. Ah ça, de l’itinéraire cyclable, j’ai. De la belle peinture, plus ou moins fraîche d’ailleurs, avec parfois un beau logo vélo en plein milieu d’une route pas du tout réservée aux vélos. Des fois la peinture est jaune : ça ca veut dire : “méfie toi cycliste ca peut ne pas durer, c’est temporaire. Alors si tu n’es pas assez nombreux, hop, on efface”. C’est le revers des coronapistes. Certaines sont vite apparues (youpi) mais vite enlevées (ohhh), dès que l'automobiliste-électeur s’est mis à (un peu) râler. Heureusement, la “piste-peinture” du Général de Gaulle à Neuilly a vaillamment été défendue par le MDB par une opération “Protège ta piste” et a retrouvé une belle couleur jaune... toujours aussi provisoire, mais un peu plus visible quand même. Bon on a eu de la peinture fraîche au moins. Évidemment on va me parler de la piste cyclable des Champs Elysées ou de la Grande Armée. Certes elle est protégée, mais c’est vraiment pas une partie de plaisir : les pavés, l’ambiance autoroute urbaine, le faux-plat, et le passage horrible par la porte Maillot. Bof.

Alors j’ai essayé les peintures vélo du 17e arrondissement. pas très sympa non plus. Et puis de temps en temps, il n’y a plus du tout de peinture. Hop un grand carrefour et le cycliste disparait. Et il réapparaît comme par magie de l’autre côté. Toujours avec de la peinture, et sans vraie piste cyclable. Et souvent, il y a des rangées de voitures stationnées à longer. Attention portières.

Ah si, il y a parfois des pistes sur trottoir à Neuilly. Très chics. Mais beaucoup trop étroites, sinueuses, sans cesse interrompues pour revenir sur la route et encombrées de caniches et autres piétons pas contents.

Ah je rêve de piste bidirectionnelle sans pavé comme celle du Boulevard de Sébastopol, ou de la rue de Rivoli presque toute dédiée aux vélos, ou du Boulevard Voltaire. Alors pourquoi on n’a pas droit à ça dans l’Ouest parisien ? Allez je tente une explication : est-ce parce que les maires de ces arrondissements et de ces communes sont tous de droite (LR ou LREM) ? coïncidence ? je ne crois pas !

(120e épisode)

[johnturner31]

Comment choisir votre installateur de climatisation 7 conseils que vous devez connaître

La manière de choisir un installateur de climatisation est un concept important à maîtriser car toutes les sociétés ne sont pas les mêmes. Faire vos recherches peut faire la différence entre obtenir un climatiseur solide, installé par un professionnel, et se faire tout simplement arnaquer. Pensez-y, tous les mécaniciens sont-ils les mêmes ? Qu’en est-il de tous les médecins ? Les entrepreneurs en climatisation en particulier ont une mauvaise réputation et, d’après notre expérience, elle est malheureusement bien méritée. En France, la mauvaise réputation est due à une raison simple… la plupart d’entre eux ne sont pas vraiment des sociétés, mais plutôt deux bricoleurs avec un camion et un autocollant. Mais ne laissez pas cela vous détourner de ce travail d’installation d’air conditionné dont vous avez tant besoin – toutes les sociétés ne sont pas mauvaises. En fait, nous sommes nombreux à faire les choses de la bonne manière. Voyons donc comment choisir un installateur de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Dans cet article, nous vous présenterons sept conseils pour vous aider à éviter les ennuis et à faire en sorte que votre climatiseur continue de fonctionner efficacement pendant de nombreuses années.

7 conseils pour choisir un installateur de climatisation

Méfiez-vous d’un installateur de climatisation qui vous donne une offre ou un devis par téléphone.

De même qu’il n’y a pas deux voitures identiques, il n’y a pas deux climatiseurs identiques. Méfiez-vous de toute entreprise en climatisation qui tente de vous donner un devis ou une offre au téléphone. Il y a beaucoup trop de facteurs à prendre en compte qu’un technicien ne peut pas voir au téléphone : Comment sont vos conduits ? Y a-t-il le nombre approprié de registres par pièce ? Quel est le type d’isolation dont vous disposez ? Quel type de fenêtres avez-vous ? …et une douzaine d’autres facteurs…et après tout cela, un installateur de climatisation formé fera ensuite un calcul Manuel-J pour votre système de climatisation. Rien de tout cela ne peut être fait par téléphone, donc, encore une fois, si quelqu’un vous fait une offre par téléphone, c’est soit qu’il est inexpérimenté, soit qu’il essaie de gagner votre clientèle sans utiliser le temps nécessaire pour une visite. Une fois sur place, méfiez-vous également de toute personne qui vous fait une offre sans avoir correctement inspecté votre maison. Une véritable entreprise se glissera dans votre grenier, se faufilera dans les vides sanitaires et se promènera dans toute la maison.

Faites attention à tout installateur de climatisation qui remplace votre vieux climatiseur par le même type d’appareil qu’auparavant.

Un climatiseur dure en moyenne 10 à 15 ans. Une Toyota Tacoma 1990 est-elle la même qu’une Toyota Tacoma 2005 ? C’est la même chose avec votre climatiseur. Un installateur de climatisation dûment formé vous recommandera plusieurs options pour moderniser votre maison et en augmenter l’efficacité.

S’ils essaient de vous vendre un modèle plus ancien, il est probable qu’ils essaient de se débarrasser d’une partie de leur propre stock. En fait, le choix de la bonne taille est bien plus important que la marque et le modèle.

Vérifiez : De quelle taille de climatiseur central ai-je besoin ?

3. Lorsqu’il s’agit de savoir si votre installateur de climatisation est expérimenté, prenez-le avec un grain de sel.

Chez InstallationClimatiseur, nous avons plus de 25 ans d’expérience en matière de climatisation, mais nous serions également les premiers à vous avertir que l’expérience ne fait pas tout ! Méfiez-vous de quelqu’un qui vous dit qu’il “fait les choses comme ça depuis vingt ans” parce que le secteur de la climatisation, comme toute technologie, est en constante évolution. Il existe des technologies nouvelles et passionnantes qui permettent de réduire vos coûts d’utilisation et de refroidir plus efficacement. Assurez-vous que votre entreprise connaît bien les technologies de pointe, notamment les unités de contrôle de climatisation les plus récentes – un ordinateur qui gère pour vous le système de climatisation de votre maison ou de votre entreprise, programmable avec des horaires et des préférences. L’expérience est importante, mais ce n’est pas tout. En fait, certains de nos techniciens les plus talentueux ont une formation en informatique et ont la vingtaine (c’est effrayant, je sais).

Votre installateur de climatiseur doit être agréé

Malheureusement, de nombreuses entreprise en climatisation prétendent être agréés, mais travaillent en réalité sous le radar. L’enjeu est trop important et un installateur de climatiseur agréé est autorisé à manipuler les conduites de gaz ainsi que les applications électriques et de plomberie – nous devons être experts dans chacun de ces domaines pour obtenir une licence en bonne et due forme. Vous ne voulez pas d’une personne qui ne ferme pas votre conduite de gaz ou qui ne se débarrasse pas correctement du réfrigérant. C’est un énorme problème a Paris et cela équivaut à un médecin qui opère sans licence.

Une entreprise doit faire figurer clairement son numéro de licence sur la plupart, voire la totalité, de ses documents et sur son site web. Sans licence, il n’y a pas d’assurance que le travail sera fait correctement ou que vous pouvez prendre un recours si ce n’est pas le cas ! Ne faites pas confiance aux personnes qui n’ont pas de licence. Point final.

Votre installateur de climatiseur doit vous remettre une offre ou un devis écrit.

Certaines personnes aiment vous faire une offre par le biais d’un “contrat verbal”. Bien que cela soit accepté pour l’installation d’une climatisation à Paris, comme un contrat légal et contraignant, essayez de le prouver devant un tribunal et vous verrez pourquoi certaines entreprises le font. En bref, il faut toujours l’obtenir par écrit. Toute entreprise en chauffage, ventilation et climatisation de bonne réputation vous remettra une offre écrite à laquelle il se conformera. Elle doit comprendre une liste de tout ce qui sera fait, ainsi que le prix.

6. Lisez les avis de Google en ligne et évitez de glapir !

Google ne filtre pas ses avis et rend très difficile la rédaction de faux avis, ce qui en fait une bonne source fiable pour choisir une entreprise de climatisation . À l’inverse, Yelp filtre ses avis en utilisant des ” logiciels propriétaires “. Si vous faites défiler la page Yelp d’une entreprise, vous verrez un petit lien gris qui indique ” autres avis qui ne sont pas recommandés actuellement “. Cliquez dessus, et vous verrez tous les avis que Yelp a filtrés. En fait, Yelp est actuellement impliqué dans plusieurs actions collectives en justice en raison de preuves que ces avis peuvent être modifiés selon que l’entreprise est ou non un client payant. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a énormément d’avis cinq étoiles là-dessus. Écoutez, je ne veux pas m’étendre sur Yelp, mais je dirai que nous avons également rencontré des problèmes lorsque nous avons refusé de les payer pour leurs services. En fin de compte, Yelp filtre ses avis, ce qui n’est pas le cas de Google.

Peu importe ce que vous pensez, je vous recommande d’opter pour l’option qui n’a AUCUN doute – Google. Non, je n’ai pas été payé pour dire cela, et Google ne paiera jamais les gens ou ne modifiera jamais leurs avis de quelque manière que ce soit s’ils sont payés – c’est exactement pourquoi je les aime et les recommande. Faites des recherches sur Google sur les entreprises de chauffage, de ventilation et de climatisation de votre région et voyez si elles correspondent.

Méfiez-vous également de toute personne qui a une tonne d’avis mais qui est une “petite entreprise locale”. Servez-vous de votre instinct. Bien qu’il soit difficile d’écrire de fausses critiques sur Google (parce que Google voit tout), certaines entreprises accordent une remise aux personnes qui écrivent une critique cinq étoiles à leur sujet. En fin de compte, faites preuve de bon sens ! Choisissez votre site d’évaluation préféré et faites des tonnes de recherches ! Le choix de la personne qui installera votre climatiseur est plus important que le choix de l’équipement.

Faites attention à ne pas choisir le plus bas prix… Cela coûte plus cher à long terme

C’est déchirant de rencontrer quelqu’un qui vient de faire installer un nouveau climatiseur et qui nous appelle pour savoir pourquoi il a cessé de fonctionner. Malheureusement, environ 25 à 30 % de notre activité résidentielle en 2020 provenait de la réparation d’installations bâclées par des “entreprise à bas prix”. Je dis toujours aux gens de ne jamais lésiner sur la climatisation. Je sais que cela ressemble à de l’autopromotion, mais réfléchissez… c’est littéralement le seul système mécanique de votre maison. Ce n’est pas un tuyau d’eau ou une couche de peinture – c’est une machine dont les pièces mobiles fonctionneront (espérons-le) pendant 10 ou 15 ans, et si elle n’est pas correctement installée, elle fera l’une des deux choses suivantes : soit elle ne maintiendra pas votre maison correctement refroidie ou chauffée, soit pire encore, elle tombera en panne.

Dernières réflexions sur la manière de choisir un installateur de climatiseur

Pour choisir un installateur de climatiseur, il faut d’abord faire des recherches et ensuite suivre ses tripes. Suivez votre instinct en utilisant les conseils que je vous ai donnés ci-dessus, et pas seulement en vous demandant qui est le moins cher. Qui va faire le travail correctement ? Qui va faire des économies ? N’oubliez pas que la personne qui installe votre appareil de climatisation est plus importante que le type d’appareil que vous achetez. Un bon installateur peut faire fonctionner n’importe quel appareil de manière efficace. Le choix d’une entreprise n’est pas à prendre à la légère, alors faites vos recherches et choisissez Installationclimatiseur.fr !

L’article Comment choisir votre installateur de climatisation – 7 conseils que vous devez connaître est apparu en premier sur Installation Climatiseur.

Via https://installationclimatiseur.fr/7-conseils-choix-climatisation/

from Installation Climatiseur - Blog https://installationclimatiseur.weebly.com/blog/comment-choisir-votre-installateur-de-climatisation-7-conseils-que-vous-devez-connaitre

[karlabreaux]

Comment choisir votre installateur de climatisation – 7 conseils que vous devez connaître

La manière de choisir un installateur de climatisation est un concept important à maîtriser car toutes les sociétés ne sont pas les mêmes. Faire vos recherches peut faire la différence entre obtenir un climatiseur solide, installé par un professionnel, et se faire tout simplement arnaquer. Pensez-y, tous les mécaniciens sont-ils les mêmes ? Qu’en est-il de tous les médecins ? Les entrepreneurs en climatisation en particulier ont une mauvaise réputation et, d’après notre expérience, elle est malheureusement bien méritée. En France, la mauvaise réputation est due à une raison simple… la plupart d’entre eux ne sont pas vraiment des sociétés, mais plutôt deux bricoleurs avec un camion et un autocollant. Mais ne laissez pas cela vous détourner de ce travail d’installation d’air conditionné dont vous avez tant besoin – toutes les sociétés ne sont pas mauvaises. En fait, nous sommes nombreux à faire les choses de la bonne manière. Voyons donc comment choisir un installateur de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Dans cet article, nous vous présenterons sept conseils pour vous aider à éviter les ennuis et à faire en sorte que votre climatiseur continue de fonctionner efficacement pendant de nombreuses années.

7 conseils pour choisir un installateur de climatisation

Méfiez-vous d’un installateur de climatisation qui vous donne une offre ou un devis par téléphone.

De même qu’il n’y a pas deux voitures identiques, il n’y a pas deux climatiseurs identiques. Méfiez-vous de toute entreprise en climatisation qui tente de vous donner un devis ou une offre au téléphone. Il y a beaucoup trop de facteurs à prendre en compte qu’un technicien ne peut pas voir au téléphone : Comment sont vos conduits ? Y a-t-il le nombre approprié de registres par pièce ? Quel est le type d’isolation dont vous disposez ? Quel type de fenêtres avez-vous ? …et une douzaine d’autres facteurs…et après tout cela, un installateur de climatisation formé fera ensuite un calcul Manuel-J pour votre système de climatisation. Rien de tout cela ne peut être fait par téléphone, donc, encore une fois, si quelqu’un vous fait une offre par téléphone, c’est soit qu’il est inexpérimenté, soit qu’il essaie de gagner votre clientèle sans utiliser le temps nécessaire pour une visite. Une fois sur place, méfiez-vous également de toute personne qui vous fait une offre sans avoir correctement inspecté votre maison. Une véritable entreprise se glissera dans votre grenier, se faufilera dans les vides sanitaires et se promènera dans toute la maison.

Faites attention à tout installateur de climatisation qui remplace votre vieux climatiseur par le même type d’appareil qu’auparavant.

Un climatiseur dure en moyenne 10 à 15 ans. Une Toyota Tacoma 1990 est-elle la même qu’une Toyota Tacoma 2005 ? C’est la même chose avec votre climatiseur. Un installateur de climatisation dûment formé vous recommandera plusieurs options pour moderniser votre maison et en augmenter l’efficacité.

S’ils essaient de vous vendre un modèle plus ancien, il est probable qu’ils essaient de se débarrasser d’une partie de leur propre stock. En fait, le choix de la bonne taille est bien plus important que la marque et le modèle.

Vérifiez : De quelle taille de climatiseur central ai-je besoin ?

3. Lorsqu’il s’agit de savoir si votre installateur de climatisation est expérimenté, prenez-le avec un grain de sel.

Chez InstallationClimatiseur, nous avons plus de 25 ans d’expérience en matière de climatisation, mais nous serions également les premiers à vous avertir que l’expérience ne fait pas tout ! Méfiez-vous de quelqu’un qui vous dit qu’il “fait les choses comme ça depuis vingt ans” parce que le secteur de la climatisation, comme toute technologie, est en constante évolution. Il existe des technologies nouvelles et passionnantes qui permettent de réduire vos coûts d’utilisation et de refroidir plus efficacement. Assurez-vous que votre entreprise connaît bien les technologies de pointe, notamment les unités de contrôle de climatisation les plus récentes – un ordinateur qui gère pour vous le système de climatisation de votre maison ou de votre entreprise, programmable avec des horaires et des préférences. L’expérience est importante, mais ce n’est pas tout. En fait, certains de nos techniciens les plus talentueux ont une formation en informatique et ont la vingtaine (c’est effrayant, je sais).

Votre installateur de climatiseur doit être agréé

Malheureusement, de nombreuses entreprise en climatisation prétendent être agréés, mais travaillent en réalité sous le radar. L’enjeu est trop important et un installateur de climatiseur agréé est autorisé à manipuler les conduites de gaz ainsi que les applications électriques et de plomberie – nous devons être experts dans chacun de ces domaines pour obtenir une licence en bonne et due forme. Vous ne voulez pas d’une personne qui ne ferme pas votre conduite de gaz ou qui ne se débarrasse pas correctement du réfrigérant. C’est un énorme problème a Paris et cela équivaut à un médecin qui opère sans licence.

Une entreprise doit faire figurer clairement son numéro de licence sur la plupart, voire la totalité, de ses documents et sur son site web. Sans licence, il n’y a pas d’assurance que le travail sera fait correctement ou que vous pouvez prendre un recours si ce n’est pas le cas ! Ne faites pas confiance aux personnes qui n’ont pas de licence. Point final.

Votre installateur de climatiseur doit vous remettre une offre ou un devis écrit.

Certaines personnes aiment vous faire une offre par le biais d’un “contrat verbal”. Bien que cela soit accepté pour l’installation d’une climatisation à Paris, comme un contrat légal et contraignant, essayez de le prouver devant un tribunal et vous verrez pourquoi certaines entreprises le font. En bref, il faut toujours l’obtenir par écrit. Toute entreprise en chauffage, ventilation et climatisation de bonne réputation vous remettra une offre écrite à laquelle il se conformera. Elle doit comprendre une liste de tout ce qui sera fait, ainsi que le prix.

6. Lisez les avis de Google en ligne et évitez de glapir !

Google ne filtre pas ses avis et rend très difficile la rédaction de faux avis, ce qui en fait une bonne source fiable pour choisir une entreprise de climatisation . À l’inverse, Yelp filtre ses avis en utilisant des ” logiciels propriétaires “. Si vous faites défiler la page Yelp d’une entreprise, vous verrez un petit lien gris qui indique ” autres avis qui ne sont pas recommandés actuellement “. Cliquez dessus, et vous verrez tous les avis que Yelp a filtrés. En fait, Yelp est actuellement impliqué dans plusieurs actions collectives en justice en raison de preuves que ces avis peuvent être modifiés selon que l’entreprise est ou non un client payant. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a énormément d’avis cinq étoiles là-dessus. Écoutez, je ne veux pas m’étendre sur Yelp, mais je dirai que nous avons également rencontré des problèmes lorsque nous avons refusé de les payer pour leurs services. En fin de compte, Yelp filtre ses avis, ce qui n’est pas le cas de Google.

Peu importe ce que vous pensez, je vous recommande d’opter pour l’option qui n’a AUCUN doute – Google. Non, je n’ai pas été payé pour dire cela, et Google ne paiera jamais les gens ou ne modifiera jamais leurs avis de quelque manière que ce soit s’ils sont payés – c’est exactement pourquoi je les aime et les recommande. Faites des recherches sur Google sur les entreprises de chauffage, de ventilation et de climatisation de votre région et voyez si elles correspondent.

Méfiez-vous également de toute personne qui a une tonne d’avis mais qui est une “petite entreprise locale”. Servez-vous de votre instinct. Bien qu’il soit difficile d’écrire de fausses critiques sur Google (parce que Google voit tout), certaines entreprises accordent une remise aux personnes qui écrivent une critique cinq étoiles à leur sujet. En fin de compte, faites preuve de bon sens ! Choisissez votre site d’évaluation préféré et faites des tonnes de recherches ! Le choix de la personne qui installera votre climatiseur est plus important que le choix de l’équipement.

Faites attention à ne pas choisir le plus bas prix… Cela coûte plus cher à long terme

C’est déchirant de rencontrer quelqu’un qui vient de faire installer un nouveau climatiseur et qui nous appelle pour savoir pourquoi il a cessé de fonctionner. Malheureusement, environ 25 à 30 % de notre activité résidentielle en 2020 provenait de la réparation d’installations bâclées par des “entreprise à bas prix”. Je dis toujours aux gens de ne jamais lésiner sur la climatisation. Je sais que cela ressemble à de l’autopromotion, mais réfléchissez… c’est littéralement le seul système mécanique de votre maison. Ce n’est pas un tuyau d’eau ou une couche de peinture – c’est une machine dont les pièces mobiles fonctionneront (espérons-le) pendant 10 ou 15 ans, et si elle n’est pas correctement installée, elle fera l’une des deux choses suivantes : soit elle ne maintiendra pas votre maison correctement refroidie ou chauffée, soit pire encore, elle tombera en panne.

Dernières réflexions sur la manière de choisir un installateur de climatiseur

Pour choisir un installateur de climatiseur, il faut d’abord faire des recherches et ensuite suivre ses tripes. Suivez votre instinct en utilisant les conseils que je vous ai donnés ci-dessus, et pas seulement en vous demandant qui est le moins cher. Qui va faire le travail correctement ? Qui va faire des économies ? N’oubliez pas que la personne qui installe votre appareil de climatisation est plus importante que le type d’appareil que vous achetez. Un bon installateur peut faire fonctionner n’importe quel appareil de manière efficace. Le choix d’une entreprise n’est pas à prendre à la légère, alors faites vos recherches et choisissez Installationclimatiseur.fr !

L’article Comment choisir votre installateur de climatisation – 7 conseils que vous devez connaître est apparu en premier sur Installation Climatiseur.

source https://installationclimatiseur.fr/7-conseils-choix-climatisation/

source https://installationclimatiseur.wordpress.com/2020/07/22/comment-choisir-votre-installateur-de-climatisation-7-conseils-que-vous-devez-connaitre/

[thoughtfulphilosopherhologram]

Le soir avant le reste de leur vie

Auteur : Yoda-Ben2

Fandom : Good Omens

Genre : Fluff, angst

Rating : T

Pairing : Rampa-Azi

Notes : Attention spoilers pour le dernier épisode. Genre, gros spoilers.

Aziraphale et Rampa virent le bus arriver.

- Je pense qu’il faudra que je lui demande de me déposer à la librairie…

Rampa regarda l’ange.

- Elle a brûlé, tu te souviens ? Lui dit-il d’une voix douce, pleine de tact.

Aziraphale se souvint. Des larmes commençaient à lui piquer les yeux. Sa chère librairie, ses ouvrages rares et précieux, patiemment amassés depuis plus de deux siècles… Plus d’endroit où aller. Plus d’alliés, plus de raison d’être. Qu’allait-il devenir ?

La voix de Rampa le tira de sa rêverie.

- Tu peux venir chez moi, si tu veux.

L’ange regarda le démon. Rampa le considérait avec une expression où se mêlaient douceur, empathie, et un peu d’espoir. Les vieux réflexes revinrent en force, une dernière fois.

- Je ne pense pas que ceux de mon côté apprécieraient.

- Nous n’avons plus de côté, mon ange. Ni l’un ni l’autre. Nous sommes de notre propre côté maintenant.

Aziraphale sembla vouloir méditer cette dernière phrase, mais le bus venait de s’arrêter. Rampa lui tendit la main pour l’aider à se lever. Aziraphale l’accepta. Il ne lâcha pas sa main, ni lorsqu’ils entrèrent dans le bus, ni quand Rampa fit apparaître le prix de deux tickets dans la main du chauffeur, ni quand ils s’assirent côte à côte.

OoO

Le trajet fut long. Le trafic et le reste du monde en général étaient semble-t-il revenus à la normale. Aziraphale pensait. Il était dans cet état second que provoque une succession d’épreuves stressantes, quand on sait que ce n’est pas fini mais qu’on entre dans une période de pause obligatoire qui casse le rythme. C’était presque pire. L’ange avait le temps de ruminer ce qui était arrivé et de craindre ce qui restait à venir. Car ni le Paradis ni l’Enfer ne les laisseraient s’en sortir comme ça.

Plus de maison. Plus de premières éditions d’Oscar Wilde. Plus de Bibles d’Infamie. Plus de tasse en porcelaine à anse en forme d’ailes. Les larmes revinrent lui picoter les yeux. Il n’allait pas pleurer maintenant…

L’ange leva les yeux et vit le profil de Rampa, lui aussi silencieux. Aziraphale repensa à la carcasse fumante et dévorée par les flammes dans laquelle le démon avait parcouru tous les kilomètres de Londres à Tadfield, pour les sauver. Rampa tenait à sa voiture plus que tout, et il l’avait perdue. Et il ne se plaignait pas. Aziraphale eut honte de son propre découragement. Il aurait aimé dire quelque chose à Rampa, mais ne savait quoi. Leurs mains ne s’étaient pas quittées. L’ange sentit avec surprise le pouce de Rampa lui caresser la main.

- Tu sais, j’étais sérieux tout à l’heure, murmura le démon. Tu peux venir chez moi et y rester autant de temps que tu le voudras. Je crois… Je crois qu’on a besoin de se reposer. Demain sera une rude journée.

- Tu as raison, répondit l’ange en baissant la tête. Merci, Rampa.

Le démon lui adressa un bref sourire.

- Tu n’as pas à me remercier. C’est bien le moins que je puisse faire.

Avant qu’Aziraphale pût protester, Rampa continua.

- J’insiste, mon ange. Il y a des choses… J’ai des choses à te dire. Mais je voudrais attendre qu’on soit au calme. Ça te va ? Demanda-t-il d’un ton timide.

Aziraphale sourit et hocha la tête. Ils ne se lâchèrent pas la main du reste du voyage.

OoO

Le bus s’arrêta devant l’immeuble de Rampa et déposa ange et démon avant de repartir. Rampa fit un vague geste et la porte s’ouvrit. Il pria Aziraphale de le suivre et le trajet jusqu’à l’appartement du démon se fit en silence.

Rampa ouvrit la porte d’entrée. L’ange fut stupéfait en pénétrant pour la première fois dans les appartements du démon. Tout était parfaitement rangé, sans un objet inutile, dans un camaïeu de tons gris soigneusement étudiés. Une immense véranda laissait entrevoir une jungle aussi luxuriante que frissonnante de terreur. Cette note végétale mise à part, l’appartement ressemblait au Paradis… Aussi vide et froid.

- Mon ange…

Aziraphale se retourna.

- Tu veux quelque chose à boire ? De quoi manger ?… Ou je.. Je crois qu’il me reste un ou deux livres quelque part…

Aziraphale secoua la tête.

- Je n’ai pas besoin de ça maintenant.

- Alors qu’est-ce que je peux…

Aziraphale s’approcha de Rampa, une expression implorante dans ses yeux fatigués. Rampa comprit et ouvrit timidement les bras. L’ange s’engouffra dans l’étreinte du démon.

Rampa et Aziraphale restèrent longtemps ainsi. Plus de camp, ils avaient décidé de fonder le leur. Plus d’alliés autres qu’eux-mêmes. La liberté et le sentiment de solitude de cette révélation leur avait donné à tous deux le vertige, et ils avaient besoin l’un de l’autre pour rester debout. L’ange sentit les doigts de Rampa lui caresser les cheveux.

- Mon ange…

Rampa se détacha juste assez pour prendre le visage d’Aziraphale dans ses mains. Il avait déposé ses lunettes sur la table basse et ses yeux dorés lui dévoraient le visage. Il avait une expression crispée de quelqu’un qui contient ses larmes.

- … Ne me refais plus jamais ça !

Aziraphale sembla ne pas saisir, puis comprit. L’état déplorable dans lequel il avait trouvé Rampa, en larmes, avec le Livre.

- Si j’avais eu un moyen de te contacter plus tôt, mon cher, je t’assure que je l’aurais fait !

Une larme roula sur la joue creuse du démon.

- Je t’ai cru mort !

Aziraphale lui caressa le flanc d’un geste qu’il espérait apaisant.

- Je te promets que je ne referai plus jamais cette erreur. Mais attends… Tu… Tu es allé à la librairie ? Pendant qu’elle brûlait ?

Rampa hocha la tête, peu sûr de sa voix.

- Pour venir me chercher ? Murmura Aziraphale, dont l’admiration grandissait dans son regard.

Rampa baissa les yeux.

- Évidemment que je suis venu te chercher, fit Rampa avec une pointe d’exaspération. Quand j’ai vu la librairie en flammes, je pensais que c’était le Feu de l’Enfer qu’ils avaient lancé, pour te supprimer. Je…

Rampa s’interrompit. L’ange le regardait avec une expression qui ne pouvait être définie que par deux mots : « Mon héros ! »

Rampa se sentait de plus en plus gêné. Il se détacha à regret d’Aziraphale et arpenta le salon.

- Rampa… Est-ce que tu ?...

- Comme si tu ne le savais pas… C’est pourtant pas faute d’avoir essayé de te le dire.

- Dire quoi ?

Rampa se pinça l’arête du nez entre deux doigts. Il laissa échapper un rire nerveux. L’ange comprit qu’il avait dépassé les bornes, il fallait qu’il agisse. Jouer l’oie blanche n’était plus de mise.

- Alors c’est moi qui vais te le dire, et avec mes excuses.

Rampa se retourna vers l’ange. Celui-ci s’approcha de lui et lui prit les mains.

- Je pensais que j’étais plutôt clairvoyant, mais le phare n’éclaire jamais son pied, pas vrai ?… Je suis profondément et sincèrement désolé de t’avoir fait attendre tout ce temps, Rampa. Je… Je savais que tu éprouvais quelque chose pour moi, et je t’assure que c’est réciproque, ô combien, mais… La crainte que je ne me fasse des idées par rapport à mes propres désirs m’a freiné.

Aziraphale leva les mains du démon et les embrassa avec fièvre. Il releva la tête et vit Rampa devenir écarlate.

- Depuis quand ?…

Rampa baissa les yeux.

- Probablement depuis que tu m’as avoué avoir donné l’épée de feu. Et toi ?

- Depuis le Déluge. Un démon qui verse des larmes pour les humains ne pouvait être qu’exceptionnel.

- Je ne pleurais pas ! Il…

- Il pleuvait, je sais, murmura Aziraphale en souriant. Toutes ces années, je ne savais comment attirer ton attention. Petit à petit, je me rendais compte que mes sentiments pour toi pouvaient te mettre en danger, alors… Alors je tentais de provoquer les occasions de te voir. Innocemment, bien sûr.

- Donc, la pièce de Shakespeare… La cellule à Paris ?

Aziraphale hocha la tête.

- L’église ?

- Là, c’est à ce moment que j’ai eu les plus grandes espérances. Non seulement tu es allé te brûler en terre consacrée pour me sauver, mais tu avais aussi préservé mes livres. Et je m’étais dit, « s’il fait tout ça, c’est que peut-être il m’aime un peu aussi » ? Mais, quand tu m’as demandé l’eau bénite, j’ai craint pour ta vie.

- Elle ne m’était pas destinée. Je suis désolé de ne pas avoir été plus clair. Tu as sans doute cru que j’allais me supprimer avec, non ?

- Oui. Et sache que ça me tuait de me refuser à toi. J’avais trop peur de ce qui pouvait arriver, j’espérais des temps plus favorables… Avec la crainte que tu ne finisses par te lasser entre-temps. Et j’en profite pour…. Pour te dire que maintenant, tu peux aller aussi vite que tu veux, Rampa.

Aziraphale caressa le visage du démon.

- Ou plutôt, ne te sens plus obligé de ralentir pour ne pas m’effrayer. Mes craintes avaient encore une raison d’être tant que j’étais encore sous les rangs angéliques, ou toi sous ceux des démons.

- Alors, qu’avons-nous à perdre, maintenant ? Compléta Rampa avec douceur.

Aziraphale sourit.

- Plus rien. Nous avons sans doute ce soir et cette nuit, puis ils viendront nous chercher pour nous donner notre juste châtiment.

- Injuste, corrigea Rampa. Jamais je ne me sentirai coupable d’avoir protégé des milliards d’individus. Oh, mon ange… Si ça suffisait à te sauver, j’endurerais n’importe quoi à ta place ! Gémit-il en serrant Aziraphale de toutes ses forces, rapidement imité par l’ange.

- Moi aussi, Rampa, moi aussi���.

Rampa et Aziraphale se regardèrent.

Six mille ans de non-dits, de services rendus, à alimenter cet Arrangement comme unique moyen de se communiquer leurs intentions sans risquer d’être brisés par leurs supérieurs et comme prétexte de relations d’affaires pour ne pas éveiller les soupçons. Six mille ans à réprimer des sentiments de plus en plus intenses et profonds. Six mille ans à devoir faire attention, passer à côté de cet univers auquel les humains avaient dédié quasiment toute leur culture, que ce soit en poésie, musique, littérature, peinture… Et là, ce n’était pas une simple porte qui s’ouvrait pour ces deux êtres, mais l’orée majestueuse d’un monde entier qui n’attendait qu’eux. La main de Rampa glissa vers les cheveux d’Aziraphale. L’ange ferma les yeux et avança le visage vers celui du démon.

Leurs lèvres se touchèrent. Pas d’intervention divine pour les séparer. Pas d’escouade d’archanges furibards pour les arracher l’un à l’autre. Pas de démons braillants qui s’engouffrent dans le salon. Seulement un ange et un démon qui échangeaient leur premier baiser.

Aziraphale sentit son pouls s’emballer et une chaleur profonde monter dans son corps entier. Il approfondit le baiser et entendit avec étonnement le démon pousser un gémissement presque désemparé en resserrant leur étreinte. Rampa avait du mal à rompre la litanie des enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin qui résonnait dans sa tête. Il avait attendu si longtemps, avoir l’ange dans ses bras était l’unique récompense qu’il avait osé Lui demander pour une existence de mauvais et déloyaux services (après tout, si on suivait son Plan Ineffable et que Rampa avait déchu pour une bonne raison, il avait fait son travail en tant que démon). L’ange avait, comme il l’avait espéré, des lèvres plus douces qu’une brise d’été. Rampa était environné de l’odeur de l’ange, qu’il aspirait à petites goulées délicates de connaisseur. La texture de ses cheveux, le grain de sa peau, la largeur de ses épaules, le contact un peu rêche de cette sempiternelle veste, il voulait tout savoir, tout enregistrer. C’était peut-être l’unique fois de sa vie qu’il aurait une telle chance. Si cette vie devait se terminer demain, alors il avait eu l’essentiel.

OoO

Ils ne se séparèrent qu’au bout d’un long moment. Rampa parsema le visage de l’ange de baisers légers, comme s’il était physiquement incapable de s’arrêter de le toucher. Aziraphale recueillit les caresses avec une expression de douce extase. Il ne voulait pas que cette nuit prenne fin. Pas de jour qui pointe à l’horizon. Juste eux deux, et ces caresses. Il rouvrit les yeux et vit le visage de Rampa qui lui souriait.

- Mon ange…

- Oui ?

- Je sais que tu n’en es pas fan, mais les émotions de la journée m’ont bien attaqué… Est-ce que tu voudrais dormir avec moi ?

Aziraphale sourit à son tour.

- Montre-moi.

Rampa lui prit la main et l’emmena dans les couloirs jusqu’à une chambre imposante, où trônait un lit tout aussi imposant, du genre à accueillir moult idées fantaisistes sur les mille et une activités qu’on pouvait faire dessus. L’instant avant que Rampa n’ouvre la porte, il était couvert de draps de soie noire, mais le démon les avait jugés trop osés et les avait remplacés par de la percale blanche, qu’il estimait davantage correspondre aux goûts de l’ange. Juste histoire qu’il se sente un peu chez lui. Il alla prendre une douche et revint vêtu d’un tee-shirt et d’un short faisant office de pyjama. Aziraphale resta debout dans la pièce, un peu désarmé.

- Je… Je n’ai pas de vêtements de rechange…

Rampa fouilla dans un tiroir et en sortit une tenue analogue à celle qu’il portait, qui prit deux tailles supplémentaires en une pensée.

- Tiens, dit-il en la lui tendant. Elle devrait t’aller.

Aziraphale alla lui aussi prendre une douche, s’étonna de l’effet bienfaisant de l’eau sur son corps et se rendit compte du poids des fatigues de la journée. Quand il regagna la chambre, Rampa était déjà allongé dans le lit. Il ouvrit les draps et tapota la place à côté de lui d’un air engageant.

L’ange ne se fit pas prier. Se glisser dans les draps frais était un plaisir vraiment div… Décad… heu, vraiment agréable. Le démon le prit dans ses bras et lui caressa le visage, une expression d’adoration absolue sur ses traits.

Aziraphale sentit une torpeur irrésistible lui alourdir les paupières, et se rendit compte que s’il avait autant de mal à lutter contre le sommeil, c’était parce qu’il se sentait en sécurité dans les bras du démon. Un dernier baiser, et ils s’endormirent.

OoO

Le lendemain, Aziraphale aurait un éclair de génie en s’habillant, parce qu’une des phrases du démon lui serait revenue en mémoire.

Ils auraient ensuite décidé d’échanger leurs apparences afin que l’un subisse le sort de l’autre.

Puis, une fois kidnappés par leurs parties respectives, l’ange se serait plongé sans façons dans l’eau bénite, et aurait tenu tête à la cour qui l’avait condamné avec une tranquille et élégante assurance.

Le démon, de son côté, aurait subi la condamnation des archanges sans broncher, comme il était sûr qu’Aziraphale l’aurait fait ; en allant jusqu’à coller une bonne trouille à ce gommeux de Gabriel, ce qui était un bien maigre paiement pour la façon dont cet archange minable avait traité Aziraphale.

D’ici là, un ange et un démon s’endormaient paisiblement dans les bras l’un de l’autre, dans un luxueux appartement londonien. Une pluie calme tombait dehors, le piccolo des gouttes se faisait entendre par la fenêtre ouverte. Dans son sommeil, Aziraphale étendit son aile au-dessus de Rampa.

Fin.

[autoclesminutes]

Services de serrurier automobile

L’une des situations les plus irritantes et fascinantes est peut-être celle où la clé de la voiture ne peut pas être perdue mais est cassée et coincée dans le verrou de la voiture, ce qui la rend immobile. Il est impossible d'allumer la voiture dans de telles situations et même si les portes et les fenêtres sont ouvertes, l'utilisateur ou le propriétaire restera bloqué sur la route jusqu'à ce que quelque chose soit fait à ce sujet. Que quelque chose peut être fait par un serrurier professionnel fournissant des services de serrure clé de voiture. service de serrurier automobile belgique

Être en lock-out de votre véhicule n'est jamais une chose amusante. Cela semble toujours se produire au moment le plus inopportun. Vous démarrez votre voiture; sortez pour enlever un dépliant de votre pare-brise et la porte se ferme et se verrouille derrière vous. Mieux encore, vous vous garez sur le côté de la route pour vérifier un pneu qui semble trop bas et vous découvrez que vous êtes bloqué. Ces circonstances peuvent être dangereuses, surtout si vous vous trouvez au bord de la route. Ils peuvent être encore pires si vous avez la voiture en marche ou un petit enfant à l'intérieur.

Votre meilleur pari est d'appeler un serrurier de voiture. De nombreuses entreprises proposent des techniciens spécialisés dans les automobiles. Un serrurier automatique est une personne qui a suivi une formation sur les différents types de serrures et de portes de voiture. Contrairement aux serrures domestiques, les voitures ont des milliers de styles différents. Un serrurier de voiture saurait aussi ouvrir votre porte sans endommager la peinture ou le véhicule. Ce n’est pas toujours une tâche facile quand il s’agit de placer un morceau de métal entre du verre, une voiture peinte et un joint en caoutchouc, puis de faire sauter la serrure. Un serrurier fiable devrait également proposer une assurance en cas d'accident. services de dépannage de portes de voiture

La plupart des entreprises offrent maintenant des serruriers 24h / 24. Malheureusement, les portes ne se verrouillent pas uniquement pendant la journée. Ces entreprises factureront généralement un prix plus élevé pour les services nocturnes. Cependant, lorsque vous envisagez de faire remorquer votre voiture ou de payer un serrurier, la solution est probablement assez simple. Certaines entreprises offrent même une heure d'arrivée garantie, telle qu'un service dans les trente minutes. Cela peut être très utile si vous êtes pressé. Vous devez toujours prendre en compte les informations d'identification du serrurier avant de choisir. Assurez-vous qu'ils sont avec une entreprise fiable et qu'ils peuvent fournir une pièce d'identité avant de leur permettre d'accéder à votre voiture en marche. corriger l'erreur de démarrage de mercedes

Tous les services de clés de voiture fiables et réputés auront dans leurs rangs un ensemble de serruriers hautement qualifiés, expérimentés et professionnels pour accomplir toutes ces tâches. Ces services clés auront toujours des serruriers professionnels, formés, experts et disposant de licences valables, outre des cautions ou des assurances, pour les prendre en charge. L’agence du fournisseur de services sait qu’en prenant en charge la réparation ou le remplacement des serrures et des clés de toute voiture, le mécanicien aura accès aux zones de haute sécurité du véhicule et qu’il prend les mesures nécessaires pour que personne ne soit en mesure d’abuser les connaissances sur ces zones de sécurité stratégiques dans la voiture ont été réparées.

[santiagotrip]

Etape 17 : Villechauve

Préliminaire : J’entends que ça fait un moment que je n’ai pas parlé d’Agnès. D’aucuns vont même imaginer une forme de brouille entre nous, voire pire. D’autres subodorent une forme de “démon de midi” de ma part ou de la sienne.

Je mets les choses au point, au risque de décevoir, il n’en est rien. Simplement, j’ai Agnès dans la tête toute la journée, j’ai aussi le droit à des vacances. D’autre part, je n’avais pas de nouvelles, et donc taper des lignes pour expliquer que je n’ai rien à dire, c’est moyen. J’en ai, maintenant. Et elles ne sont pas franchement joyeuses :

Agnès a une double fêlure du tibia, une infection du talon due à un staphylocoque. Sinon, ça va. Elle ne doit pas poser le pied par terre vraisemblablement pendant plusieurs mois. Elle a mal, mais la douleur est supportable. Surtout, elle ne peut rien faire. Même les courses et les rendez-vous médicaux sont un problème. Ses enfants et ses frères et soeurs s’occupent d’elle, mais bon, chacun a un boulot et beaucoup ne sont pas à Reims ...

La question se pose de mon retour. Samedi, je serai à Tours. Il y a un train direct pour Reims et je pourrai aisément remonter ... En même temps, et d’une, pour faire quoi, à part les courses, et de deux, je commence tout juste à être dans le truc, je marche pratiquement sans peine, et ce serait dommage d’arrêter tout cela sachant qu’il y a de bonnes chances pour que je ne reparte pas.

Nota : S’il vous plaît, évitez les conseils et bonnes idées, nous avons évidemment tout envisagé : break 8 jours puis redépart, chauffeur et voiture balai, retrouvailles par le train aux grandes étapes ... rien ne fonctionne de façon satisfaisante.

Donc et pour conclure, on verra bien et on vous tiendra - évidemment - au courant

Allez, pour détendre l’atmosphère, un joli bouquet. Il y a partout de ces machins-là sur le bord de la route

J’ai vu aussi des choses comme ça, laissant présager un retour à la civilisation :

Je suis parti pour 25,8 kms. Enfin, je suis parti, c’est un bien grand mot. Après la fuite de Gérard, je fais 50m et je m’adosse à un pylône pour sortir mon chapeau et mes gants, ça caille un peu. Et je repars. Deux kilomètres plus loin : “Mince, mes bâtons !” Ils sont restés au pylône. Je pose mon sac dans l’herbe et je retourne, au pas de course, rechercher mes bâtons. Aller et retour : 40mn. A peine le temps nécessaire à un inventaire exhaustif des gros mots français, car Dieu sait qu’il y en a une tripotée !

Je retrouve mon sac et c’est reparti. Mais bon, personne ne m’a vu, l’honneur est sauf. Mais alors, Gérard, il faudra que tu m’expliques pourquoi tu me fais arriver à Prunay-Casserau par le Nord, alors que si je passe par le Sud, via Les Fouquets, je gagne au moins 2 kms (Les non initiés ne peuvent pas comprendre, il s’agit d’un aparté technique entre professionnels, dont je vous prie de m’excuser).

Le trajet s’est fait sous un ciel menaçant, alternant éclaircies et nuages noirs, avec un vent terrible, il fait froid, mais pas de pluie ! Pour le coup, j’en ai, de la chance !

Après quelques photos, au hasard du trajet, 

me voici à Villechauve

Et la maison de mes hôtes

Là, il faut que je choisisse bien mes mots pour essayer d’être juste ... Et ne vous faites pas d’idées avant d’avoir lu tout le post.

En arrivant, je vois, au dessus de la porte, le drapeau blanc à fleurs de lys des Rois de France. Et je me dis chic, des Royalistes, ça va être intéressant. Moi, j’aime bien les Royalistes. Ce chic suranné, cette distinction un peu désuète, jusqu'à la façon de s’habiller, le maintien, l’accent ... La culture historique  très orientée mais généralement très étendue ... Tout cela me ravit, j’ai l’impression de vivre dans un autre siècle.

Là, je vois sur la façade, un drapeau “France, réveille-toi” ... Je suis d’accord, mais je ne donne pas forcément la même signification au mot ... Les portes, les fenêtres, sont couverts d’autocollants explicites, royalistes parfois, mais pas que ...

Claude (monsieur) m’accueille chaleureusement. La chambre est parfaite, le lit confortable, tout est très propre. il n’y a pas de douche, mais une baignoire-sabot qui me rappelle mes jeunes années ... Exténué après une grosse étape, je m’endors.

Au réveil, je fais ce que je dois faire (douche, lessive, soins, etc). Claude frappe à ma porte : “Dites-vous le chapelet ?”. “Non, je n’en ai pas l’habitude, mais je n’ai rien contre. Toutefois, j’aimerais me mettre au travail, je vous rejoindrai après”. “Parce que ma femme et moi, disons le chapelet tous les jours”. Bon, pourquoi pas.

L’heure du repas arrive, je me rends dans la pièce principale, elle est magnifique. Le plafond est entièrement recouvert de peintures d’artiste, et un nombre incroyable de bibelots couvrent toutes les surfaces dans un joyeux capharnaüm. Moi, j’aime beaucoup. Je suis tenté de plaisanter :”Pour les faire les poussières, ça doit être coton !”. Quelque chose me dit de m’abstenir.

Mes hôtes, Ariane et Claude, sont vêtus sans coquetterie, voire même avec une sorte de dénuement. Visiblement, ils se moquent éperdument de leur aspect extérieur.

Nous passons à table après le Benedicite. Le repas est excellement préparé et présenté, mais une atmosphère pesante subsiste. Nous parlons du chemin, de politique, de Carême. Ils ont un rapport l’un à l’autre assez électrique. Parfois des mots doux, même trop doux en présence d’un étranger, mais aussi des phrases du type “Ca suffit, tu te tais, maintenant !” ou “Tu dis n’importe quoi, tu n’as jamais été capable de ...”. Parfaitement glaçantes.

Dans la discussion, des phrases du type “le Front National, depuis le départ de Jean-Marie, a renié ses fondamentaux” me font un drôle d’effet, pas forcément agréable.

Parlant du Carême, sur lequel Ariane a des idées très arrêtées, je raconte en rigolant l’histoire de l’épidémie de gastro au Carmel d’Amiens en plein Carême, quand la prieure a décidé de mettre un terme au jeûne et aux offices renforcés et de reprendre une vie normale jusqu’à guérison ... Claude en a rigolé, mais Ariane en a été choquée, voyant dans la maladie une épreuve envoyée par Dieu ...

J’essaie de comprendre cette radicalité, un peu triste, un peu malsaine, et je me demande ce qu’aurait pensé Martine, la Générale.

Je ne crois pas une seconde qu'ils soient de mauvaises personnes. Je pense qu’ils ont vécu des choses pas simples qui les ont menés sur ce chemin. J’y ai pensé une partie de la nuit et je me suis dit  qu’il faudrait pas grand’chose pour qu’ils reviennent à davantage de modération.

Je pense à mon copain Bertrand. Petit punk bien facho, qui allait faire le coup de poing avec d’autres crétins de son espèce dans les bistrots Arabes. On l’a embauché, Claude et moi, il n’a pas fallu 3 mois pour qu’il devienne le plus posé et le plus ouvert des hommes. Pourtant, on n’a rien fait de spécial. Ca s’est fait tout seul ...

Lui avait une librairie à Paris. Visiblement, ça n’a pas dû trop bien marcher, et il en a sans doute gardé une blessure. Il a une fille d’un premier mariage qui est parti “retrouver l’essentiel” en Amazonie, et qu’il voit tous les trois ans. Elle, parle souvent de sa “conversion”. Je ne connais pas les circonstances de cette conversion, mais j’imagine que ça n’a pas dû être simple.

Je peux juste vous dire que des bonnes Soeurs, j’en connais pas mal. Et je les connais très bien. Jamais je n’en ai vu une qui ait ce niveau de radicalité et de repli sur soi-même.

Eux, je les prends pas dans le sac à dos, je ne pense pas que Louis s’entendrait avec eux. Mais je penserai bien à eux à Saint Jacques et j'essaierai, si j’y arrive, de demander au petit Jésus de leur donner un truc qui les calme un peu.

J’espère que j’ai raconté correctement.

De toute façon, c’est parti, demain j’ai du chemin. Bonne soirée à tous

[reseau-actu]

C'était il y a presque un an jour pour jour. Celles et ceux qui étaient là dans la nuit du vendredi 13 avril, autour de la table ovale du PC ­Jupiter, au sous-sol de l'Élysée, s'en souviennent comme si c'était hier. Le Président Emmanuel Macron a placé à sa droite la ministre des Armées, Florence Parly, et à sa gauche son chef d'état-­major particulier, l'amiral Rogel. Au fond ­devant les écrans, l'équipe chargée de la sécurité nationale vit en direct l'opération ­Hamilton, les frappes des forces alliées sur la Syrie où, six jours plus tôt, le régime de Bachar El-Assad a fait usage de gaz chimiques sur la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas.

  Lire aussi - Erdogan, Trump, Rohani : Macron ou la diplomatie réaliste

Les visages sont tendus. Philippe Étienne, le chef de la cellule diplomatique, peut consulter sur sa droite son adjoint Aurélien ­Lechevallier, un camarade de promotion du chef de l'Etat à l'ENA, un diplomate passé par ­Washington et Beyrouth.

La Syrie, première épreuve du feu

À portée de voix, Étienne de ­Gonneville, le conseiller stratégique de l'équipe, spécialiste des questions de prolifération. Lui aussi a un passé washingtonien. Il connaît bien les coulisses du département d'État américain pour y avoir été le ­diplomate de liaison français. Ces quatre derniers jours, la ministre des Armées s'est entretenue huit fois avec James Mattis, le chef du Pentagone. Si l'opération à trois, avec les États-Unis et le Royaume-Uni, ne s'est focalisée que sur l'arsenal chimique et son environnement militaire, c'est en partie grâce à ce travail franco-américain de "légitimation" des frappes. Il ne fallait pas que l'intervention soit interprétée comme un ciblage du régime ou de ses institutions, ni des Russes qui les protègent.

Le PR, comme le surnomment tous ses conseillers, a tenu à ne rien changer à son agenda du jour. Surtout pas sa réunion du matin, consacrée à sa prochaine visite d'État à Washington avec des experts des États-Unis. Puis, entre deux autres rendez-vous, il a tout de même appelé Vladimir Poutine. "La tonalité a été très directe, dit-on à l'Élysée, presque déjà constructive, comme si les Russes n'étaient pas dupes de ce qui allait se passer." Pour éviter que les choses dégénèrent, les Français ont demandé aux Russes de conserver leurs "canaux communs de déconfliction", autrement dit un ­dialogue militaire en temps réel pour éviter que les deux armées soient au contact.

Un proche du Président évoque cette première épreuve du feu après onze mois d'exercice du pouvoir : "Il était résolu et calme, et nous extrêmement concentrés." Le lendemain matin, alors que personne n'avait vraiment dormi, ou si peu, il fallait voir les têtes de Philippe Étienne, de l'amiral Rogel et d'Aurélien Lechevallier pour comprendre à quel point la nuit avait été stressante, point d'orgue d'une semaine d'intenses préparatifs diplomatiques et militaires. Des nuits dont on sort lessivé et qu'il faut enchaîner avec la routine du lendemain, faite de planification de voyages à l'étranger, de réceptions d'hôtes étrangers, d'anticipations de négociation internationale. Les crises et le quotidien. Le lot de la cellule diplo du président de la République dans son fort retranché du 2, rue de l'Élysée.

Un conseiller Afrique issu de la même promotion de l'ENA que Macron

Dans cet ancien hôtel particulier qui longe le Palais et qui fait l'angle avec l'avenue Gabriel et les jardins des Champs-Élysées, une fois ­passé la porte cochère et son visiocode puis l'accueil par deux gendarmes à la réception, une volée de marches conduit à gauche vers le bureau du conseiller Afrique de la cellule diplomatique. Franck Paris dispose du plus vaste espace de travail de tout le bâtiment. Froid et minimaliste mais agrémenté d'un jardin privatif avec terrasse, il a abrité un temps les activités du fameux Jacques ­Foccart, le grand ordonnateur de la Françafrique entre les années 1950 et 1970.

Franck Paris, 41 ans, est issu, lui aussi, de l'ENA et de la promotion Senghor. C'est d'ailleurs avec Emmanuel Macron qu'il a fait pression sur ses pairs pour voter en faveur du grand poète sénégalais. En public, Franck Paris sourit rarement, d'aucuns le diraient austère, tel un moine-soldat au débit grave et lent. Serait-ce dû à son passé de quelques années à la DGSE ou au ministère de la Défense ? Tandis qu'Emmanuel Macron faisait son stage d'énarque de six mois au Nigeria, Franck Paris, lui, avait choisi Abidjan.

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Notre vision n'est pas uniquement générationnelle. La pression ne vient pas de l'âge mais de l'ampleur du défi

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    "Quand on a passé six mois au Nigeria comme lui, on ne voit plus le monde de la même façon. Mais notre vision n'est pas uniquement générationnelle. La pression ne vient pas de l'âge mais de l'ampleur du défi. Si on se loupe, ceux qui nous succéderont n'auront plus les mêmes opportunités de renouer avec l'Afrique." Autrement dit, comment ­innover sur l'Afrique tout en s'assurant d'une stabilité des grands équilibres, notamment au Sahel, où tout a basculé en 2013. "On est là pour peser le pour et le contre, pour recouper la gravité de la menace, pour faciliter la décision mais sans la prendre à la légère", commente Marie ­Audouard, 37 ans, l'adjointe de Franck Paris sur les questions africaines.

Au Tchad, la cellule a veillé à que tout soit fait dans les règles

Le cas du Tchad est exemplaire. Lorsque les forces françaises ont dû intervenir début février pour bombarder un convoi de rebelles de l'Union des forces de la résistance, hostiles au président Idriss Déby, l'argument contre cette intervention était qu'elle pourrait être perçue comme un coup de main apporté à un dictateur en difficulté sur son front intérieur. L'argument pour estimait qu'une absence d'intervention militaire contribuerait à "l'effondrement" du Tchad et de la région du Sahel.

Car, selon les renseignements acquis, l'objectif de l'UFR cette fois n'était pas de foncer sur la capitale mais de s'emparer d'Amdjarass, le fief natal du président tchadien, avant de s'assurer le contrôle de la région stratégique ­d'Abéché. "Le rapport de force aurait alors été modifié", ajoute une source au cœur du dossier. Lorsque Déby a fait pression pour obtenir la neutralisation de ses adversaires, la cellule a veillé a ce que tout soit fait dans les règles. Avec une demande écrite du leader tchadien, sur la base des accords de défense entre les deux pays. Avant de passer à autre chose, tout en gardant un œil sur cette zone des plus volatiles.

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Lorsque Macron est venu à Berlin au lendemain de son investiture pour rencontrer Angela Merkel, je suis reparti avec lui pour m'installer à l'Elysée

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  Pour monter au premier étage, on voit que le tapis rouge de l'escalier a beaucoup souffert. Troué, taché, qu'on n'aille pas dire que les hommes de l'ombre de la ­diplomatie élyséenne vivent "sous les ors de la République". Presque partout la peinture est craquelée et les moulures lézardées. Dans un labyrinthe de couloirs et de demi-paliers éclairés au néon, des gendarmes en tenue ou en civil circulent, l'arme au ceinturon. Il faut dire que sous les toits s'agitent aussi discrètement les équipes de la Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, sous la houlette du préfet Pierre Bousquet de Florian. Au premier étage donc, avec vue dégagée sur l'allée ­Marcel-Proust des Champs, voici le bureau du chef et doyen de la cellule diplomatique, Philippe Étienne.

Ce diplomate de 63 ans, agrégé de maths et diplômé de serbo-croate, a été informé du choix d'Emmanuel Macron de le désigner à la tête de son équipe diplomatique alors qu'il se trouvait dans sa voiture entre Berlin et Leipzig au lendemain de sa victoire présidentielle. Ambassadeur auprès de l'Union européenne puis en Allemagne, il avait préparé les visites sur place du conseiller Macron, puis du ministre Macron avant de recevoir le candidat. Bien qu'une génération ou presque les sépare, ils se sont rapprochés en raison de l'agenda européen. "Si bien que, lorsqu'il est venu à Berlin au lendemain de son investiture pour rencontrer Angela Merkel, je suis reparti avec lui le soir même pour m'installer à l'Elysée", indique Philippe Étienne, sourire en coin.

Choisir la moins mauvaise option possible

Ceux qui vivent là, presque jour et nuit, n'ont pas le temps de lever les yeux pour admirer la vue. En coordination permanente avec le Quai d'Orsay, ses directions régionales et le cabinet de Jean-Yves Le Drian, ils sont là pour "bosser". Bosser? Servir? Aucune journée ne ressemble à une autre. Le chef de l'État a besoin, sept jours sur sept, de l'avis de ses conseillers pour choisir la moins mauvaise option possible ou pour engager un chantier diplomatique, parfois même pour utiliser la force armée. Pour employer une formule que ne désavouerait pas sa conseillère pour le Proche-Orient, Marie ­Philippe, 35 ans, grande amatrice de rugby, c'est lui qui est porteur du ballon mais il a intérêt à avoir son pack pour forcer le passage.

L'Europe étant omniprésente, autant dans les projets de réforme que sur le calendrier, Emmanuel Macron a fait appel à l'ancien conseiller européen qui l'assistait à Bercy. Clément Beaune, 38 ans, est un pur Européen, qui a suivi le cursus du collège de Bruges, l'un des berceaux des futurs cadres de l'Union européenne, avant d'intégrer l'ENA dans les rangs de la promotion Willy-Brandt, le chancelier social-démocrate du creux de la guerre froide. Avec une telle passion partagée avec le Président sur l'Europe, pas facile pour le conseiller d'être l'éminence grise de l'élu, de lui donner la becquée comme le font tous les hauts fonctionnaires avec des élus peu au fait de la technicité des dossiers. "Il a une réflexion européenne, personne ne peut penser à sa place", confesse ­Clément Beaune.

Contrat intime et politique avec le chef de l'Etat

Tous ont compris dès le départ que c'était autant un contrat intime et politique avec le chef de l'État qu'un pari collectif. Parce que les temps sont d'une brutalité rarement atteinte depuis la fin de la guerre froide et parce que le président de la République a la réputation d'absorber chaque dossier qui passe comme une éponge et de le synthétiser jusqu'à se forger une opinion presque certaine. D'où l'embarras : comment conseiller un ex-conseiller qui donne déjà l'impression de tout savoir sur tout? "Sur les conseils européens, il a l'avantage de connaître les règles, le processus de fabrication, répond Clément Beaune. Lorsque la ­négociation à 27 est bloquée et qu'ils sont tous autour de la table, il sait qu'ils sont seuls et que rien n'est enregistré. Nous, les conseillers, sommes dehors, dans les coulisses. On communique en direct par SMS et on peut négocier de notre côté avec nos homologues."

"Ma valeur ajoutée, c'est que le PR ait la bonne info au bon ­moment et la bonne recommandation qui va avec, décrypte de son côté Franck Paris. Car lorsqu'une ­décision en découle, il faut que tout le monde tire dans le même sens : le Quai, les Armées, la DGSE ou l'Agence française de développement." "Conseiller le ­Président, c'est un travail d'humilité, ajoute Marie Philippe, la conseillère Proche-Orient. Je ne me vexerai jamais si une de mes idées est retoquée." Et Dieu sait que les sujets sont aussi sensibles qu'urgents. "Sa ­méthode nous oblige", détaille Alice Rufo, 39 ans, la conseillère Asie-Russie.

Cette normalienne et énarque, fille unique du célèbre pédopsychiatre Marcel Rufo, est la seule à avoir connu la cellule précédente, sous François Hollande. Elle s'y était initiée à l'Asie avec l'ancien sherpa Paul Jean-Ortiz, un puits de science sur le monde chinois. Qu'est ce qui a changé entre Hollande et Macron? "Un mois après chaque voyage à l'étranger, il nous demande si les dossiers ont progressé, si les engagements ont été respectés. Sinon, il sait qu'il faudra tout reprendre à zéro à la prochaine visite." Et ça ne s'arrête pas là : "Un an après, cette fois, il demande comment les experts qu'il a consultés évaluent le chemin parcouru."

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Il faut tout savoir de l'état d'esprit de l'autre, ce qu'ils savent sur nous et comment on est perçus

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Car en plus des hommes et des femmes de la cellule "diplo" qui abreuvent leur chef d'informations, le Président veut les confronter avec celles des écrivains, chercheurs, archéologues ou historiens qu'il reçoit avant chaque voyage. À ce jeu-là, on aurait vite fait de croire parmi les conseillers que leurs avis ou leurs recommandations ont donc moins d'impact. "C'est important de vérifier que l'on ne se trompe pas d'approche, sinon on négocie mal ou au rabais, explique Alice Rufo, dans un langage qui marie la science du deal et la psychologie. Or, il faut tout savoir de l'état d'esprit de l'autre, ce qu'ils savent sur nous et comment on est perçus."

"Une visite importante, ça se prépare six mois à l'avance, ajoute Franck Paris. Si c'est uniquement pour faire un show, ce n'est pas la peine." Les conseillers peuvent se rendre jusqu'à trois ou quatre fois dans le pays hôte pour bien repérer le terrain, caler les séquences d'entretiens privés et publics, choisir des lieux pour s'adresser à la société civile ou imaginer un temps fort culturel ou économique qui implique les deux pays dans une coopération du quotidien.

Emmanuel Macron téléphone et échange souvent avec ses ­homologues directement depuis son téléphone portable, via SMS, WhatsApp ou Telegram. Mais pour les questions délicates qui ne peuvent attendre, rien ne vaut les coups de fil, avec cryptage, interprète et preneurs de notes. Aurélien Lechevallier participe régulièrement à ces échanges : "Les interprètes se préparent en général à l'entretien avec vingt-quatre à quarante-huit heures d'avance, mais aussi parfois le matin pour le soir ou même plus rapidement encore. Le Quai d'Orsay nous fournit la liste des interprètes habilités au confidentiel-défense." Il y a de quoi, car le contenu des discussions peut être des plus sensibles et le ton monter assez vite.

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Avec ­Vladimir Poutine le ton ne monte jamais, mais, sur le fond, on se dit les choses fermement

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  "Le bon interprète doit savoir transmettre les émotions de celui qui parle, signale Philippe Étienne. Si sa traduction n'est pas fiable, l'instrumentalisation de la conversation est possible." Peut-on ressortir de ces conversations sonné comme un boxeur? "Cela dépend des dirigeants, enchaîne le chef de la cellule diplomatique. Par exemple, avec ­Vladimir Poutine le ton ne monte jamais, mais, sur le fond, on se dit les choses fermement." La liste des dirigeants autoritaires au langage rugueux et aux méthodes brutales ne cessant de s'allonger, le désaccord peut parfois se traduire par des interruptions techniques bizarres ou même par une conversation carrément coupée dès qu'on aborde les ­sujets sensibles.

De la diplomatie à l'action militaire, le délai peut être très court. Raison pour laquelle, la cellule "diplo" travaille de plus en plus en symbiose avec l'état-major particulier du président de la République (EMP). À la tête de cette équipe de six officiers, l'amiral Bernard Rogel, un sous-marinier devenu chef d'état-major de la marine, connu pour sa placidité à toute épreuve. Déjà en fonction du temps de François ­Hollande, il est le plus ancien de la bande. "Philippe et moi sommes soudés ou en fusion", confie-t-il lors d'une conversation à bord de l'avion présidentiel qui ramène ­Emmanuel Macron de sa récente tournée en Afrique.

Et d'évoquer une crise d'actualité : "­Prenons l'exemple du ­Venezuela. ­Philippe va travailler la partie politique et ses implications pour les États-Unis, l'Europe, l'Amérique latine. Moi, je vais étudier s'il faut adapter les plans d'évacuation de nos ressortissants avec nos partenaires présents dans la région. Au niveau du chef de l'État, on ne peut pas se planter. La relation entre le CEMP [le chef de l'état-major ­particulier] et le Président doit être d'une confiance ­totale. Je me dois d'être d'une fiabilité ­absolue parce qu'on est dans le lieu où peut se déclencher la puissance du feu et la mort. Je dois pouvoir lui dire 'monsieur le Président, je ne le sens pas, votre truc', et lui peut me demander : 'Amiral, c'est bien votre solution, mais vous n'avez rien d'autre à proposer?'"

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Je me dis souvent que ma vraie journée commence à 20 heures

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  Même gravité lorsque, dès le début de son mandat, Emmanuel Macron a voulu redéfinir la relation de la France avec la Russie de Poutine. Alice Rufo s'est donc rendue en repérage à Versailles avec Philippe Étienne et l'ambassadeur russe Alexandre Orlov. "Disons que le contexte était spécial", rappelle Alice Rufo. Petite piqûre de rappel sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron et les interventions en faveur de Marine Le Pen. Lors de leur tête-à-tête, plus tard, le Français mettra tout sur la table face au Russe. Pour que rien ne soit laissé dans l'ambiguïté. "Il fallait que la petite histoire se mêle à la grande", se souvient la conseillère Asie-Russie. D'où la proposition à Emmanuel Macron que la fin de sa rencontre avec le maître du Kremlin se déroule dans l'enfilade de la galerie des Batailles.

Ainsi fonctionne le commando du 2, rue de l'Élysée depuis près de vingt-trois mois. "J'ai entre cinq et six réunions ou rendez-vous par jour et je me dis souvent que ma vraie journée commence à 20 heures, lorsque je peux enfin faire le tri, ­résumer chaque moment par un e-mail de dix lignes et préparer la journée du lendemain", soupire Marie Philippe, qui avoue être venue "apporter du sang neuf" à toute l'équipe dans une mission qu'elle juge "éreintante". La mi-temps est pour bientôt.

"Il est normal que certains souhaitent passer le relais à mi-mandat", glisse-t-elle. Philippe Étienne a été pressenti pour prendre l'ambassade de France à Washington, ­l'amiral Rogel est également partant d'ici à cet été après avoir déjà été prolongé au-delà de l'âge du départ, ­Clément Beaune a failli devenir ­ministre des Affaires européennes, Marie Audouard attend un bébé… ­Aurélien Lechevallier et Franck Paris, eux, comme une garde rapprochée, veillent sur le camp de base du commando.

Le JDD Source: lejdd.fr

[leblogdemarinaetjeanmarie]

MARDI 4 OCTOBRE 2022 (Billet 3 / 4)

Sur Google, par hasard, nous sommes tombés sur un article consacré aux « trains d’exception » qui parait-il reviennent à la mode. Evidemment les itinéraires, ne serait-ce que sur le papier, font plus que rêver… quant au raffinement des cabines, de la restauration et du service, ils sont dignes d’un 5 Etoiles !

Même lues en diagonale, les descriptions de ces voyages et les photos qui les accompagnent ont un côté totalement féérique… sauf les prix, exorbitants, qui nous font à chaque fois retomber sur terre.

N’empêche, ça nous a changé un temps des mines perpétuellement renfrognées de Volodymyr Z., des diatribes « carnassières » de la virago aux cheveux gris (Sandrine R.) et de toutes sortes de prédictions plus noires les unes que les autres, comme entre autres les menaces nucléaires de Vladimir P., ou pire, la perspective de devoir supporter encore 5 ans et des poussières Anne H. à la Mairie de Paris !

A la fin de cet article, il y avait de nombreux commentaires de lecteurs. Certains, une majorité, réagissaient un peu comme nous : « quel bonheur de rêver un peu… » mais d’autres allaient nettement moins dans ce sens, vitupérant contre les riches qui sont les seuls à pouvoir s’offrir ce genre de voyages !

Bien évidemment les deux points de vue se défendent, nous ne prenons pas position mais un commentaire a particulièrement retenu notre attention. Vous le trouverez ci-dessous.

« Cela fait rêver mais le prix des billets est prohibitif. Pour s'évader à moindre frais je conseille le « Simplon Mantes-la-Jolie Saint-Lazare ». Un voyage immersif au milieu des cultures et des langues. Les amoureux de la gastronomie sauront reconnaître les fumets envoûtants des wings KFC, des Burger King froids et autres kebabs renversés sur les sièges (on dit tatin dans le milieu de la pâtisserie). Chaque rame est couverte de peintures extérieures chatoyantes qui sont toutes une œuvre unique d'un artiste différent, suggérant tantôt une sexualité adultère tantôt une démission présidentielle. Les wagons ne disposent pas de douche mais de plusieurs urinoirs, disposés çà et là au gré des envies. Le règlement du voyage s'effectue traditionnellement en voiture, et fait l'objet d'âpres négociations avec les contrôleurs ou le personnel de SNCF Sécurité. Enfin les mélomanes seront transportés par les musiques contemporaines rythmées par les délicieux "chouic" de ses semelles sur le sol rendu collant par on ne sait quel breuvage méconnu répandu généreusement. Un must ! »

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Les 07 meilleurs modèles de voitures Bentley de tous les temps

Bentley Motors Limited, plus connue sous le nom de Bentley, a une histoire dans la fabrication de voitures qui s'étend sur près de 100 ans. La société a été lancée à Londres par Walter Owen "W.O." Bentley en 1919. W.O. avait le désir de concevoir et de construire ses propres voitures distinctives, et dans le cadre de ce faire, Bentley a fait une énorme marque sur le monde de l'automobile. Après de nombreuses victoires de course prestigieuses et les débuts de modèles innovants, Bentley cimente sa place comme un constructeur automobile de luxe et une marque de voiture emblématique.

Les voitures Bentley ont fait des apparitions dans les médias, le cinéma et la télévision, notamment dans les romans et les films originaux de James Bond et dans les années 1960, les Avengers, qui ont considérablement accru la popularité de la marque auprès du public. La société Bentley a changé de mains à plusieurs reprises tout au long de son histoire, et à travers tout son nom est resté synonyme de sophistication, performance inégalée, et un style impeccable. Voici les 07 meilleurs modèles Bentley de tous les temps.

1. Bentley T-Series.

La Bentley T-Series a débuté le 5 octobre 1965 au salon de l'automobile de Paris et c'était un Stunner. Cette voiture est essentiellement la Rolls-Royce Silver Shadow sans le châssis et avec une conception modifié. Cependant, parce que la série T avait une grille qui était plus légère et plus sobre, il est devenu la voiture préférée pour ceux qui ne voulaient pas être trop flashy. La plupart des modèles étaient quatre salons de porte, et un nombre limité de deux versions de portes ont été libérés au cours des années de la série T a été fabriquée. En 1977, des améliorations ont été apportées à la série T et cette version de la voiture était connue sous le nom de T2.

2. Bentley Mark VI.

Après avoir récupérer des effets de la seconde guerre mondiale, Bentley a présenté sa première voiture de luxe d'après-guerre, le Mark VI. Les fans des romans originaux de James Bond se souviendront du Mark VI comme étant la voiture que Bond achète près de la fin de Moonraker. La voiture de luxe de grande taille a été produite de 1946 à 1952 et elle avait un corps tout en acier, un grand look, et des portes suicide.

3. la Bentley Mulsanne.

Certains ont appelé cette voiture ostentatoire, et peut-être il est. Cependant, la Bentley Mulsanne est aussi ce que les voitures de luxe sont tout au sujet. Il a d'abord été produit à partir de 1980 jusqu'à 1992, et il a été conçu pour être la combinaison ultime de style, de performance et de confort. La Mulsanne est devenue la base de la plupart de ses prédécesseurs jusqu'à 1998. En 2010, Bentley a remanié la Mulsanne et est encore en production aujourd'hui.

L'ère moderne Mulsanne a été le premier modèle qui a été conçu indépendamment par Bentley Motors depuis le 8 litre près de 80 ans avant. Ceux qui sont en mesure de faire des folies et d'acheter un peut choisir parmi 114 couleurs de peinture extérieure, 24 cuirs intérieurs, 21 couleurs de tapis, 9 placages en bois, et l'arrière peut être arrangé pour 2 ou 3 sièges passagers.

4. Bentley Brooklands.

Lorsque Bentley est allé remplacer la première course de Mulsanne en 1992, ils ont introduit le Brooklands. La voiture tire son nom de la piste de course Brooklands de Surrey, où Bentley Motors a remporté plusieurs courses significatives au début des années 1900. La première création du Brooklands avait un profil angulaire, une grille de cascade, des feux de stationnement enveloppéaux et un bootlid descendant. Le Brooklands a été remplacé par l'azur, et sa première production a cessé en 1998.

Pour en savoir plus sur le site concernant veuillez cliquer ici avec «/autoradio bluetooth/» 

De 2008 à 2011, une version actualisée de la Brooklands a été libéré et il était essentiellement une Bentley Azure avec une conception de tête fixe. Pourtant, c'était une voiture magnifique et seulement 550 ont été produites. La deuxième génération Brooklands peut atteindre 0 à 100 mph en seulement 11,7 secondes.

5. Bentley Arnage.

La Bentley Arnage a été produite de 1998 à 2009, et il y avait des versions Red label et Green Label. Chacun avait des changements mineurs, mais ce qui restait cohérent était son look chic et tout autour du luxe. 153 édition spéciale le Mans Arnages ont été produites avec des tuyaux d'échappement Quad, des étriers de freins rouges, des pare-chocs sportifs et des roues de sport à 5 branches. La série finale de l'Arnage a un moteur V8 de 6,75 litres qui produit 500 CV.

6. Bentley Azure.

La première génération de la grande Bentley Azure lancée en 1995, suivie de la seconde en 2006. Le premier Azure a été construit sur la plate-forme Bentley Continental, tandis que le dernier a la plate-forme Arnage et un moteur V8 de 6,8 litres qui produit 500 HP. Le T d'Azur, qui a été produit de 2009 à 2010, a présenté des performances améliorées, des changements au style de la voiture, et un extérieur inspiré par le Bentley Mark VI.

7. Bentley Continental GT.

Le Continental GT de Bentley est un coupé de luxe au style épuré qui a littéralement transformé la marque Bentley. Il a été le premier modèle que Bentley a publié sous la direction de Volkswagen, et la popularité généralisée du Continental GT a élevé Bentley dans un acteur international majeur dans l'industrie automobile. Cette voiture 2 portes est belle à l'intérieur et à l'extérieur, et il dispose d'un 6,0 litre W12 Twin Turbo moteur.

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Sonia Delaunay

Sa vie, son œuvre 1885-1979

Stanley Baron

Jacques Damase éditeur, Paris 1995, 208 pages

euro 40,00*

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" Pendant plus de soixante-dix ans, Sonia Delaunay étonne Paris et le monde entier. Son voyage traverse le siècle. En 1906, elle se fixe à Paris venant de Russie, et s'identifie à la plus formidable révolution artistique de l'histoire. Par sa peinture, par ses créations, elle est de ceux qui ont façonné la sensibilité de notre temps. Jusqu'à 94 ans, elle raconte cette prodigieuse épopée, en compagnie des plus grands, avec humour, avec drôlerie, avec l'étonnement de l'éternelle jeunesse. Son histoire a l'éclat de ses grandes compositions: les couleurs de la vie. (...) Cet ouvrage tente aussi de capturer le phénomène Sonia, une femme et une artiste dont la vie et les multiples recherches comblent le XXème siècle. On est étonné de voir avec quel bonheur constant, Sonia Delaunay exerce son génie aussi bien dans les peintures monumentales que dans les gouaches confidentielles, ou encore dans les arts appliqués, créant avec le même bonheur: costumes de ballets, manteaux ou tissus, livres illustrés ou reliures, tapisseries et tapis, porcelaines, voitures et même jeux de cartes. " Magnifique iconographie : 203 photographies, documents, œuvres... - in-texte et à pleine page - dont 113 reproductions en couleurs tirées sur papier semi-brillant. Parmi les clichés, deux sont signés Germaine Krull et André Morain Outre Robert Delaunay, son mari, l'on reconnaîtra parmi les amis de l'artiste Blaise Cendrars, Boris Kochno, Igor Stravinsky, Diaghilev, Piet Mondrian, Jean Arp, Fernand Léger, Tristan Tzara...

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Edmond Kiraz     “Les Parisiennes”

Phrase en dessous de la photo ; Je ne sais plus comment les aborder. Dans le temps je faisais un petit compliment sur leur maillot !

                                                  Edmond Kiraz

Edmond Kiraz arrive du Caire à Paris en 1946 et commence par dessiner pour le journal « La Bataille ». Il continuera par la suite dans le « Rouge et le Noir » , « Samedi Soir », et « Ici Paris » où il réalise des planches pour la rubrique intitulée « Carnets de Belles ». Dans cette période d’après-guerre Kiraz fréquentera des dessinateurs comme Peynet, Effel, Bellus, Faizant, Bosc, Chaval, Aldebert, Dubout… Marcel Dassault qui avait remarqué ses dessins dans Ici Paris, lui demande en 1959 de créer en exclusivité pour son hebdomadaire « Jour de France », qu’il vient de créer, une rubrique intitulée « Les Parisiennes ». C’est la naissance de ses fameuses jeunes femmes mutines, élégantes, ingénieuses ou malicieuses et intemporelles. Jusqu’en 1987, Kiraz produira à concurrence de deux pages noir et blanc et une page couleur par semaine, soit prés de 25 000 dessins.

Hébergée pour cette exposition au coeur du très parisien musée Carnavalet, les Parisiennes racontent à leur façon un peu de l'histoire d'un Paris en voie de disparition. Elles disent une ville d'élégance et de désinvolture, une ville dont l'épicentre serait l'avenue Montaigne et ses boutiques de grands couturiers. Une ville de belles voitures, de maris ennuyeux et d'amants cajoleurs. Piquantes, tendances avant l'heure, délurées et libérées, frivoles et sensuelles, les Parisiennes ont fait la célébrité du dessinateur Edmond Kiraz, qui les a imaginées dès les années 50.

Gouaches originales, peintures inédites, dessins, reportages, croquis, photographies, coupures de presse, affiches publicitaires... Avec  cette très belle exposition de 230 oeuvre présentées, c'est toute une vie de travail passionné d'Edmond Kiraz (de son vrai nom Kirazian, né au Caire en 1923 d'ascendance arménienne) qui se dévoile.

J’ai choisi de vous présenter cette découverte qui me fascine par son audace mais aussi par sa force plastique qui me fait penser a de la sérigraphie.