charlottavelo
Charlotte à vélo
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en allant au boulot en vélo à Paris... chroniques cyclistes
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charlottavelo · 2 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’étais joie pure
Il paraît que j’ai eu 50 ans cet été. Ce me déprime de me savoir si vieille, alors j’ai décidé de fêter mes 49 ans et demi. Et pour cet anniversaire un peu spécial, ma famille et mes amis m’ont offert un beau vélo. Ok j’en ai déjà un qui va bien même s’il est presque aussi vieux que moi. Mais pour partir en voyage et aussi pour aller régulièrement à la Défense, j’utilisais plutôt mon superbe VTC, un Fahrradmanufaktur (ah l’Allemagne, l’autre pays du vélo). Hélas, après 2 ans de bons et loyaux services, on me l’a volé alors qu’il reposait paisiblement dans une rue animée de Paris. Quelle déprime ! évidemment je n’avais aucune chance de le retrouver, et il m’a fallu 4 tentatives pour déclarer le vol au commissariat et toucher l’assurance (la moitié du prix d’achat). J’avais depuis retrouvé mon fidèle vélo vert hollandais pour le quotidien, et loué ou emprunté pour les vacances.
Jusqu’à hier, où je suis allé chercher mon cadeau. Et aujourd’hui, je n’avais pas 50 ans ni 49 et demi. J’avais 8 ans. Une vraie joie de petite fille avec son vélo tout neuf, tout beau et qui file comme l’éclair. Le sourire ne m’a pas quitté du trajet, oui même sur les pavés pourris de la place de la Concorde, oui même dans l’enfer de la Porte Maillot, oui même avec les queues de poisson à Neuilly… Je n’étais que joie enfantine.
Aujourd’hui il pouvait me tomber plein de crasses au boulot, je m’en fous, je suis invincible car je sais qu’en rentrant je vais rouler le menton en avant, toute fière de mon beau vélo. 
(130e épisode)
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charlottavelo · 2 years ago
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En allant au boulot à vélo… je me suis promenée dans les bois
Grâce au groupe La défense à vélo, j’ai testé un nouveau trajet pour relier Paris à la Défense, qui passe par le bois de Boulogne. J’ai bien galéré pour trouver et je me suis bien paumée les premières fois car l’appli Géovélo a complètement zappé ce trajet et je n’ai aucun sens de l'orientation. Un peu de panneaux et de logos vélos ne feraient pas de mal, mais les déviations c’est toujours pour les bagnoles… Autre souci : ça ne fait pas éviter le chaos innommable de la porte Maillot. Mais après l’enfer de bruit, de pollution, d’embouteillage, de béton et d’agressivité motorisée … c’est le paradis vert ! Il faut vraiment trouver l’entrée, mais une fois que c’est fait, on tombe sur une piste lisse, bien goudronnée (sans pavé et sans trou, autant dire un luxe rare dans l’Ouest de Paris !), large et presque déserte, entourée d’arbres et de pelouses. On longe le jardin d’Acclimatation et en jetant un coup d’oeil je retrouve même des souvenirs d’enfance. C’est calme et chic (on est à deux pas de Neuilly). Alors évidemment on fait un détour mais c’est tellement mille fois mieux que la RN13 et l’ambiance autoroutière que ça vaut les 10 mn perdues. Après on retourne vers la ville par l’avenue de Madrid, avec une bande cyclable minuscule qui longe une belle allée de SUV (oui on est à Neuilly), et on retrouve ensuite le pont de Neuilly et les tours, et il faut bosser hélas. Mais cette pause arborée est une vraie bénédiction pour aller au boulot.  Alors moi je dis à tous les velotafeurs de la Défense : promenons-nous dans les bois, pendant que le loup motorisé n’y est pas. Car si le loup y était, il nous écraserait. Mais comme il n’y est pas, on pédalera ! (129e épisode)
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charlottavelo · 3 years ago
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En allant au boulot à vélo… j’ai éternué
Le printemps c’est formidable, les petites fleurs, la lumière, la chaleur tout ça, mais c’est aussi un déluge de pollen. Bonjour les allergies. Ah ah …. aaaatcha ! Et c’est particulièrement le cas sur le Boulevard de Magenta. Aujourd’hui en allant à St Ouen, j’ai pris cette piste cyclable qui passe entre deux rangées d’arbres et j’ai éternué tout du long, avec la gorge qui pique et les yeux de lapin mixomatosé. Je les adore ces arbres qui nous créent de l’ombre et une “belle atmosphère végétale” mais à éternuer comme ça, je les ai un petit peu moins aimé aujourd’hui. 
Et c’est là que je dois vous avouer un truc (je risque gros, rien de moins que me mettre à dos toute la cyclosphère de Paris!) : la piste cyclable du Bd de Magenta, c’est moi qui l’ai fait. Enfin pas avec mes petits bras musclés. Mais j’en suis en quelque sorte la maman. Je raconte : c’était il y a 20 ans (ouille). J’étais jeune élue, adjointe au maire du 10e en charge de la voirie et des déplacements. A l’époque, c’était axes rouges partout, petites rues parkings, trottoirs ridicules, pistes cyclables inexistantes et quartiers traversés et pollués par le trafic de transit. Les voies sur berges de la Seine était une autoroute urbaine et la rue de Rivoli était un enfer de bagnoles. Autant vous dire, on avait du boulot. Et le boulevard de Magenta était un bel axe rouge de 2x3 voies, pollué, bruyant et dangereux. Une jeune élue écolo s’est donc attaquée au monstre. On a bien concerté, et au final, on a choisi l’option avec le plus d’arbres, et avec la piste cyclable séparée des bus. C’était pas la mode à l’époque. Et contrairement à ce qu’on croit, on n’a pas fait la piste sur le trottoir ; on a fait la piste sur la chaussée, ajouté une rangée d’arbres et libéré le trottoir qui était encombré de mobilier en tout genre. Au final, il y avait moitié moins de circulation, une piste cyclable continue et sans feux de 2x2km, et 200 arbres plantés (des ormes). Alors je sais que cette piste, beaucoup la déteste, mais moi je l’aime bien et j’en suis fière. A l’époque on n’avait pas eu le droit de la peindre en couleur, elle est bien mieux en vert maintenant. Et c’est une des pistes les plus fréquentées de Paris, alors ça doit pas être si horrible. Sauf pour les jours de pollen, où là c’est … atchaaaa !
(128e épisode)
(charlottavelo.tumblr.com)
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charlottavelo · 3 years ago
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En allant au boulot à vélo …j’étais une warrior
Pour aller de Paris à La Défense, il faut vraiment être motivée en ce moment. Et pourtant on pourrait croire que c’est un axe important, puisqu’il y a déjà une ligne de métro, une ligne de RER et une autre en construction, pour faire ce trajet quotidien. Et on pourrait aussi se dire que puisque ces lignes sont souvent saturées, ça serait une bonne idée de faire un axe cyclable sécurisé, rapide et confortable pour celles et ceux qui veulent pédaler au grand air, avant de bosser dans leur tour. Alors sur le papier, tout le monde dit oui. La région, la ville de Paris, le département 92, tout le monde est pour le RER Vélo et le vélopolitain ligne 1. Ca c’est la théorie. En vrai, c’est ça : on commence par quitter le paradis cyclable de la rue de Rivoli, pour traverser la place de la Concorde, avec les pavés et l’océan de bagnoles. Stressant. Puis les Champs Elysées, avec toujours l’océan de bagnoles et beaucoup beaucoup de bruit, et une piste cyclable (youpi) mais avec des pavés, qui sont plus durs à supporter car ça monte. Après le bonheur du tunnel vélo sous l'Étoile, nous revoilà sur la route défoncée de l’avenue de la Grande Armée. Arrivée sur la porte Maillot, alors là c’est l’enfer ! je passe carrément au milieu de la route et des voitures, car il n’y a RIEN pour les vélos. Franchement il en faut du courage et de la témérité ! 
Ensuite ça va mais ça ne dure pas, car à Neuilly comme à Porte Maillot, les travaux du RER E désorganisent tout et - évidemment - les déviations pour les vélos sont soit invisibles, soit inexistantes. Bref me voilà à prendre sur 100 mètres l’autoroute de la RN13 ! et je prie très fort que ça passe. Un vélo sur une autoroute c’est pas le pied….
Puis j’arrive sur le pont de Neuilly, après divers passages sur des trous et la piste qui passe de gauche à droite et de droite à gauche…
Des fois je me dis qu’il faut une âme de guerrière pour faire ce trajet ! et pourtant je suis pacifiste et antimilitariste. Alors mettre un treillis, serrer les dents et avoir un regard de tueuse, tout ça pour aller au boulot, bof.
 (127e épisode)
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charlottavelo · 3 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’étais moins con
En pédalant le matin, j’ai toujours trouvé que je ne perdais pas mon temps, car ce temps de réflexion de déconnexion, était en fait utile, car me permettait de penser à la journée qui arrive, à la planifier, à trier l’important de l’accessoire. C’est un temps qui permet de gérer ma charge mentale et si je suis sincèrement très très débordée par toutes mes activités, professionnelles ou autres, le vélo m’aide à ne pas paniquer. C’est aussi un temps créatif où il me vient toujours une idée ou deux.  
Cette intuition que le vélo fait marcher les méninges, et bien la philosophie et la science la valident. Oui l’activité physique permet d’améliorer les performances cognitives. C’est Henry David Thoreau, Friedrich Nietzsche et les universités de Poitiers et de Stanford qui le disent. Je viens de le lire dans un article du Monde de Sandrine Cabut. Oui le vélo rend moins con ! car cela permet d’améliorer la  créativité et “la mémoire du travail, la flexibilité, l’inhibition et la flexibilité”, un truc qui vient de la zone du cortex préfrontal. Mais oui ça, c'est tout moi !  
Mais à lire les témoignages de piétons agressés par tous ces méchants vélos et trottinettes électriques, je me dis que cette théorie doit avoir des loupés. Ou alors c’est le manque d’activité physique notamment des trottinettes et des VAE. Ou alors c’est que, si l’activité physique rend plus intelligent, il ne développe pas forcément l’empathie ni la civilité. Ceci est une autre affaire, celle de l’éducation, de mentalité… Et là je me dis que les crétins à vélo, ceux qui foncent sur les piétons, sont en fait des frustrés, qui déchargent leur agressivité sur le premier venu. Ah il peuvent avoir amélioré leurs performances cognitives, il n’en restent pas moins des cons sur la route. Et finalement, il y a la même proportion de cons chez les cyclistes que dans la population française.
(126e épisode)
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charlottavelo · 3 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’ai roulé à moins de 30 km/h
Aujourd’hui tout Paris passe à 30 km/h en vitesse maximale autorisée. Enfin tout Paris ou presque ! puisque certains axes resteront à 50 km/h. Hélas pour ma pomme, il s’agit les Champs Elysée et  du boulevard Malesherbes, deux passages obligés pour ceux qui velotafent de Paris à la Défense... 
Mais sur le reste des rues, ça va être top ! Évidemment, les vélos ne vont pas être impactés directement par la mesure, même si certains cyclistes un peu trop pressés, ont envie de flirter avec les vitesses des coureurs du Tour de France, qui font du 45 de moyenne ! Non non le cycliste urbain, même avec assistance électrique, ne dépasse que rarement le 25 km/h. Et moi je suis plutôt à 15 km/h. Rien ne sert de courir, il faut partir à temps !
On a entendu beaucoup de bêtises ces derniers temps sur la question de la pollution à 30 km/h. Des journalistes et blogueurs très pro-bagnoles ont relayé une étude du CEREMA, et avec un chouille de mauvaise foi, l’ont interprété en disant qu’à 30 km/h on polluait plus qu’à 50… Mais grave erreur, il s’agit d’une étude parlant de vitesse moyenne, pas de vitesse max. Et à Paris, si la vitesse max est à 50, la vitesse moyenne est de 13 km/h. Ben oui, on s’arrête, on accélère. En ville, ce qui émet le plus de polluant c’est l’accélération, pas la vitesse. Et si on regarde bien cette étude, elle plaide plutôt pour limiter la vitesse à 110 sur les autoroutes et à 90 sur les 4 voies. Alors ? Chiche ?
Le principal impact du 30 km/h, ce sera le bruit mais aussi le différentiel de vitesse entre les vélos et les véhicules motorisés. Et là ça change tout. Se faire doubler à vélo par une voiture à 50 km/h c’est un peu la même sensation que d’être un piéton sur l’autoroute. Et d’un point de vue sécurité, on y gagne énormément. Dois-je rappeler que ce qui freine le plus les gens de se mettre au vélotaf, c’est la sécurité ? La réponse est dans les pistes cyclables protégées, mais aussi dans l’apaisement de la ville et donc des vitesses.
Et puis, comme le dit Joe Dassin, à Paris à vélo, on dépasse les autos ! alors si pour aller d’un point A à un point B, le vélo est aussi voire plus rapide que la voiture, c’est tout gagné !
(125e épisode)
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charlottavelo · 3 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’ai défilé sur les Champs-Elysées
Pour aller au boulot, de Paris à La Défense, le trajet le plus direct passe par les champs élysées. Et comme tous les cyclistes, j’ai tendance à aller au plus court, même si ce n’est pas le top. Quoi !? Qu'entends-je ? les champs élysées pas au top !? alors que c’est la plus “belle avenue du monde” !? Ok j’explique. 
Au départ il y a un côté très mythique de se dire qu’on va prendre “les champs”. Un côté Arrivée du Tour de France. En passant ce matin devant les tribunes installées pour le 14 juillet, je me suis imaginée la foule en liesse qui nous acclame avec des petits drapeaux, nous les cyclistes du quotidien, nous qui faisons tant pour réduire la pollution, les gaz à effet de serre et le bruit à Paris. Et puis les Champs-Elysées à vélo, c’est un vrai combo Joe Dassin, un magnifique medley de “à Paris, à vélo on dépasse les autos” et de “aux champs-élysées tadadada”. Et puis sur les Champs, passe une ligne du “vélopolitain”, avec une piste cyclable protégée du début jusqu’à la fin. 
La réalité n’est pas aussi jolie-jolie.
L’avenue est certes belle avec une chouette perspective monumentale, mais ça reste une perspective très très routière, avec plein de files de voitures. Le bruit des moteurs gâche l’ambiance. Sans parler de l'omniprésence des écrans de publicité sur les vitrines qui dégradent fortement le paysage urbain. 
La piste cyclable est protégée certes, mais elle est couverte de pavés, vraiment très pénibles, et surtout elle est souvent encombrée par du stationnement ou des livraisons. Et à chaque GCUM (Garé Comme Une Merde), on doit déboiter sur la chaussée-autoroute. Bien dangereux, parce que les voitures roulent trop vite. Et c’est pas prêt de changer, car les champs continueront d’être à 50km/h max contrairement au reste de Paris qui va passer au 30km/h. Bref c’est une piste cyclable, à côté d’une autoroute urbaine.
Et puis, c’est un faux plat. Ma seule satisfaction c’est quand on arrive en haut, de pouvoir prendre le tunnel qui passe sous la place de l’Etoile. Comme quoi les autoroutes urbaines sont parfaitement transformables. 
(124e épisode)
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charlottavelo · 3 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’étais balisée
Un des problèmes pour se mettre au vélo en ville, c’est de pouvoir se repérer. Moi qui ai un sens de l’orientation tout relatif, je me perds régulièrement. Le pire, ce sont les nouveaux trajets ou des endroits inconnus. Je révise le trajet à l’avance. Je sors le téléphone à chaque feu rouge, j’essaie de lire les plaques de rues, je fais demi-tour et encore demi-tour… J’ai bien essayé l’oreillette avec la voix synthétique du GPS Géo-vélo mais c'est pas super au top, et un de mes copains s’est pris une amende de 90€ à cause de l’écouteur. Ça calme.Quant aux panneaux sur la route, ils sont parfois utiles mais ils restent destinés avant tout aux voitures et donc ignorent les contre-sens cyclables et peuvent t’amener dans des endroits hyper hostiles comme des tunnels routiers ou des bretelles d’autoroutes !D’où le super projet du Vélopolitain ou du RERV. Le Vélopolitain, c’est un réseau de pistes ou itinéraires cyclables, calés sur la carte du métro parisien, mais en surface. Le RERV c’est pareil mais en plus large car calé sur le plan du RER. Car n’importe quel parisien a une parfaite aisance avec la carte de métro. Plus qu’un enchaînement compliqué de consignes (à droite, puis à gauche …), il suffit de se dire  je prends la 4, changement à Châtelet, puis la 1. Et voilà, c’est limpide. Encore faut-il que cet itinéraire soit bien balisé. Et là les associations Paris en Selle et le collectif Vélo Ile de France ont fait très fort. Avec des panneaux en carton bulle, super simples et clairs, des serre-joints et une bande de bénévoles motivés, ils ont réussi à baliser de façon super efficace la ligne 4 et la ligne 1, et récemment des bouts de lignes du RERV A et B (#balisetapiste). Du coup j’arrive presque à aller à la Défense sans trop me paumer (enfin il en manque un peu dans le chaos horrible de la Porte Maillot).J’ai vu le balisage fait par la Mairie de Paris, qui a dû coûter fort cher en comparaison. Un pauvre panneau illisible et que personne ne remarque. Un échec assez prodigieux. Des fois je me dis : les cyclistes ne sont jamais mieux servis que par eux-mêmes ! (et bravo aux assos).
(123e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’étais au musée
Depuis le confinement, je ne compte plus les jours sans expos, sans resto, sans concert, sans ciné. Être coincée à Paris sans profiter de son offre culturelle, c’est vraiment dur. Ça ne m’étonne pas que plein de parisiens veulent fuir à la campagne. Et bien moi, avec mon vélo magique, j’ai droit à un sacré lot de consolation. A chaque fois que je vais à vélo au boulot, c’est comme si j’allais au musée et j’en prends plein les mirettes. Ça commence par les petites rues du sentier tranquilles. Je passe pas loin de la place des Victoires avec sa colonne centrale. Je contourne les jardins du Palais Royal et leurs magnolias magnifiques au début du printemps et leurs allées hyper rectilignes, on voit même un peu des colonnes de Buren et la station de métro bijou du Palais Royal (faudrait pas oublier l’art contemporain non plus). Allez j’arrive devant le Louvre et j’entrevois sa pyramide. Hop à droite Rue de Rivoli, qui est elle-même un monument, avec ses arcades ! Et presque 100% piétonne et cyclable ce qui ne gâche rien au contraire ! A gauche on passe à côté du jardin des Tuileries de Le Nôtre. Pour arriver place de la Concorde, avec son obélisque (un peu d’art égyptien), sa fontaine centrale et ses statues-villes. Et puis je file vers les Champs Elysées. Je profite pour visiter les grosses statues hilarantes du Chat pour aller vers l’Arc de Triomphe. Même pas mal la place de l’Etoile, je prends le souterrain réservé aux vélos. 
Voilà la visite est finie. N'oubliez pas le guide.
Ce patrimoine urbain est inestimable et je me dis que j’ai de la chance d’habiter une si belle ville. Certains se complaisent dans les photos de poubelles renversées et de plots jaunes marquant des pistes provoisoires, pourtant si nécessaires. Moi je me repais de la beauté de Paris en plein air !
Seule ombre au tableau, le bruit des moteurs, d’autant plus important avec les maudits pavés. Des fois j’ai envie de faire aux bagnoles et aux motos : CHUUT, comme au musée, quoi !
(122e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’ai calmé le jeu
Non seulement nous ne sommes pas des dangers, mais nous sommes des pacificateurs ! Une étude de l’Observatoire des risques routiers et de la mobilité, publiée par le Parisien (qui est passé du journal beauf-pro-bagnole ou canard vélo-friendly), a montré que la présence de piste cyclable rend les conducteurs plus attentifs. Près de 1500 automobilistes (consentants) se sont fait observer tous leurs faits et gestes. Résultat : 11% d’entre eux dépassent la limite de vitesse. Mais là où ça devient intéressant c’est que ça tombe à 5% quand il y a une piste cyclable. A croire que les automobilistes, à force de nous faire la leçon sur le respect du code de la route (le fameux “oui-mais-les-cyclistes…”), se sentent un peu piteux quand ils roulent trop vite, sous notre regard effarouché ! La vraie explication donnée est plus simple : la piste cyclable permet une meilleure visualisation du partage de l’espace. On voit bien tous les usagers alors on les respecte mieux. Et avec une piste cyclable, il n’y a pas de guerre de territoire, car le cycliste lâché en pleine rue très circulante est toujours un peu l’anomalie dans le tableau.
Toujours dans le même journal, il est dit que les accidents baissent même quand il y a un double-sens cyclable. Bref, même si on se fait parfois insulter, nous autres cyclistes avons un effet apaisant sur la route et c'est bénéfique, pour notre propre sécurité (plus une voiture va vite, plus les accidents sont fréquents et graves) mais aussi pour celle des piétons. Évidemment je ne parle pas du crétin à vélo qui se croit tout permis et qui roule comme un gros beauf, fonce sur tout, en faisant peur à tout le monde. Dois-je rappeler qu’il y a la même proportion de cons chez les cyclistes que dans la population française ?
Il est donc urgent de créer des pistes cyclables - des vraies, pas des bidons sur trottoirs comme à Neuilly - sur tous les trajets structurants, et en commençant par les ponts de la Seine. Tient et si on faisait ça sur le pont de l’enfer de Courbevoie, histoire de calmer le jeu sur les 4 voies autoroutières ?! 
(121e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’ai eu de la peinture
Maintenant que je vais à la Défense, je dois traverser des contrées inhabituelles comme, les 9e, 8e, et 17e arrondissements de Paris, Neuilly et Courbevoie. Et je dois dire que j’ai beau chercher le meilleur trajet, je n’ai toujours pas trouvé celui qui me ferait sourire pour rien ou siffloter de façon insouciante. Et pourtant j’ai consulté géovélo, mes amis et connaissances vélotafeurs et des militants cyclistes. Non sur mon trajet, pratiquement aucune petites rues tranquilles, aucune piste cyclable belle large et bien faite. Ah ça, de l’itinéraire cyclable, j’ai. De la belle peinture, plus ou moins fraîche d’ailleurs, avec parfois un beau logo vélo en plein milieu d’une route pas du tout réservée aux vélos. Des fois la peinture est jaune : ça ca veut dire : “méfie toi cycliste ca peut ne pas durer, c’est temporaire. Alors si tu n’es pas assez nombreux, hop, on efface”. C’est le revers des coronapistes. Certaines sont vite apparues (youpi) mais vite enlevées (ohhh), dès que l'automobiliste-électeur s’est mis à (un peu) râler. Heureusement, la “piste-peinture” du Général de Gaulle à Neuilly a vaillamment été défendue par le MDB par une opération “Protège ta piste” et a retrouvé une belle couleur jaune... toujours aussi provisoire, mais un peu plus visible quand même. Bon on a eu de la peinture fraîche au moins. Évidemment on va me parler de la piste cyclable des Champs Elysées ou de la Grande Armée. Certes elle est protégée, mais c’est vraiment pas une partie de plaisir : les pavés, l’ambiance autoroute urbaine, le faux-plat, et le passage horrible par la porte Maillot. Bof.
Alors j’ai essayé les peintures vélo du 17e arrondissement. pas très sympa non plus. Et puis de temps en temps, il n’y a plus du tout de peinture. Hop un grand carrefour et le cycliste disparait. Et il réapparaît comme par magie de l’autre côté. Toujours avec de la peinture, et sans vraie piste cyclable. Et souvent, il y a des rangées de voitures stationnées à longer. Attention portières.
Ah si, il y a parfois des pistes sur trottoir à Neuilly. Très chics. Mais beaucoup trop étroites, sinueuses, sans cesse interrompues pour revenir sur la route et encombrées de caniches et autres piétons pas contents.
Ah je rêve de piste bidirectionnelle sans pavé comme celle du Boulevard de Sébastopol, ou de la rue de Rivoli presque toute dédiée aux vélos, ou du Boulevard Voltaire. Alors pourquoi on n’a pas droit à ça dans l’Ouest parisien ? Allez je tente une explication : est-ce parce que les maires de ces arrondissements et de ces communes sont tous de droite (LR ou LREM) ? coïncidence ? je ne crois pas !
(120e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’ai eu des envies de vacances
Ce temps magnifique ! non mais faut être maso pour aller bosser dans ces conditions. Mais avec le couvre-feu, la quarantaine des grands-parents, les difficultés de voyager, la fermeture des restos, cinés et expos, le masque obligatoire tout le temps… je me suis dit à quoi bon les vacances, autant continuer de bosser. Il y a 15 jours j’étais même au bord de la déprime totale entre les soucis de boulot, les rideaux de pluie, la sédentarité, le froid, le manque de lumière et les écrans matin, midi et soir.  Sans parler du teint gris de mon ado enfermé dans sa grotte (pardon sa chambre) avec des vacances option “Minecraft”. Alors, la semaine dernière, en voyant Météo France annoncer du grand beau avec 18°C tout le week-end, j’ai craqué et organisé à l’arrache des “vacances” rando-vélo, samedi + dimanche, pas si loin, en Ile de France. Même pas besoin de faire un test PCR ou de poser des congés. Je propose aux copains. Tous ont plus ou moins répondu : “ah mais attends, c’est compliqué, j’ai bricolage, j’ai mon vélo qui va pas, j’ai un enfant trop petit / trop grand, j’ai d’autres amis…”. Après un harcèlement en règle et des promesses de bon vin, j’en ai finalement trouvé 8 prêts à pédaler avec nous. Et nous voilà partis avec nos lunettes de soleil (!) pour un voyage de 46 km vers le sud, jusqu’au fond de l’Essonne. On a d’abord traversé Paris puis pris la coulée verte jusqu’à Massy, en s’arrêtant à Seaux pour un pique-nique. Puis on a bifurqué vers Palaiseau, Gif sur Yvette pour arriver en vallée de Chevreuse, dans un gîte. Côté face, c'était un pavillon de mémère dans un lotissement. Côté pile, c’est une très belle maison genre bouquin de déco, avec vue sur la campagne et les champs. Et c’est aussi ce qu’on avait traversé : des champs cultivés. Oui, oui, il y a de l’agriculture en Ile de France ! mais elle est quand même bien grignotée en particulier sur le plateau de Saclay. Tous ces champs étaient souvent entourés de bulldozer, de travaux ou de zones déjà urbanisées flambant neuves (on se croyait dans une maquette d'architecte). Mais ça n’a pas empêché le dépaysement, la belle vue après la belle grimpette, le grand air et les cuisses qui chauffent, le vent et le silence des chemins dans les arbres. Ca, plus une bonne soirée entre copains, à boire et à danser. De vraies vacances ! (119e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo … j’ai bravé la neige
Le grand froid j’avais déjà fait. Le moins 10°C ressenti ça permet de tester les vêtements et l’équipement. Grosse parka : top voire même trop chaude après le faux plat ! Moufles en mouton : nickel et en plus elles sont orange fluo pop. Grosses chaussettes qui montent jusqu’au genou : indispensables. Bonnet et écharpe en laine : parfaits. Comme disait quelqu'un de bien, il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais équipements.  Mais la neige, ça j’avais jamais testé. Il faut bien une première après tout. Et hier, en me baladant à pied dans Paris pour profiter de la neige, je me suis rendue compte qu’il y avait des vélos ! pas un ou deux mais plusieurs. Et que ça n'avait pas l’air si galère que ça. Donc me voilà ce matin, avec mes vêtements chauds et mon courage à tenter le coup. 
1ere difficulté: la serrure de mon antivol était complètement gelée.  Après m’être énervée dessus pendant 10 bonnes minutes, avoir demandé de l’aide à un passant qui change de clé (le froid attaque-t-il le cerveau ?), je finis par verser la moitié de mon thermos de thé sur la serrure et hop c’est débloqué. 
2e difficulté : comme il fait froid, la neige a tenu ou s’est transformée en glace. Sur les petites rues, c’est quand même très stressant car il reste encore neige et verglas. Et sur les pistes cyclables, c’est fait à moitié. Mais bon, il faut beaucoup de bravitude et c’est passé, pas de dérapage et pas de chute. Mais c’est très rageant de voir que les voies pour les moteurs sont elles bien déneigées. La priorité sur l’entretien n’est pas vraiment aux vélos. 
3e difficulté : trouver le local vélo de la tour de la Défense pour pouvoir dégeler l'antivol. Personne ne l’utilise ce local tellement il est placé à gauche des oubliettes du bâtiment. J’ai réussi à retrouver mon chemin, mais j’ai eu quelques angoisses. 
Mais à part ces difficultés, c’était super ce matin. Le beau temps froid, le passage devant les Tuileries encore toutes blanches, la lumière et les voitures qui roulent tout doux… encore de quoi me faire sourire une bonne partie du trajet. Pédaler sur la neige et dans le froid, c’est comme des vacances au ski ! je crois que j’ai mérité une bonne raclette.
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo… j’ai eu un coup de pouce
Mon vélo dort dehors. Et du coup il est soumis à la dure loi de la rue et il vieillit vite. Ca, plus ma négligence due à la sédentarité-télétravail, la chaîne était toute rouillée, et des couinements bizarres m’ont accompagné jusqu’à la Défense. Bref, il fallait intervenir. Je l’amène donc à un premier vélociste, qui me dit que, non, pas de problème. C’est dans ma tête !? Non non. Il y a bien un bruit. Je fais un deuxième vélociste qui me graisse ma chaine. 10 €. Mais le bruit bizarre continue. Et mon vélo est un peu “dur” (ou c’est moi qui suis molle !?). Allez ne reculons devant aucun obstacle. 3e vélociste, celui de la rue du Chateau d’Eau, tenu par des américains. Et là le charmant garçon, avec son charmant accent, me propose de s’occuper de mon vélo et de me faire bénéficier de l’aide “Coup de pouce” offerte par le gouvernement pour réparer les vélos. 50 euros pour remettre à neuf un biclou. C’est bien la première fois qu’on m’aide financièrement pour mon mode de déplacement non polluant, non bruyant !! Ni aide de mon employeur, ni aide de la mairie, ni aide de la région, ni aide de l’Etat. Jusqu’à présent, je m’étais totalement autofinancée (et c’est vrai que ça ne me coûtait pas un bras non plus). Bref j’ai profité de ces 50 euros pour une chaîne toute neuve, une sonnette toute neuve, des pédales toutes neuves et un check-up complet. Et me revoilà à pédaler entre Paris et La Défense, le cœur joyeux - et toujours ce petit bruit persistant… En revenant du boulot hier soir, ça a été très très dur. Je n’étais pas tant que ça éreintée par ma journée de boulot. Je me suis d’abord dit que j’avais complètement perdu la forme et que 9km c’était devenu trop pour moi, l’âge, la mollesse, tout ça. Et puis je me suis rendue compte que ma fourche était fendue ! Et hop 4e vélociste pour savoir si c’est grave docteur. Et oui c’est grave. Donc je devrai payer de ma poche la nouvelle fourche grise (et pas verte). Mon vélo doit bien avoir 20 ans et 7 vies. Je ne compterai pas le fric dépensé à chaque fois pour le ramener à la vie (seuls le cadre et la potence sont d’origine). Et sans aucun coup de pouce. Mais bon j’allais quand même pas le laisser, m’enfin ! Un vélo c’est pas du jetable.
(117e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo…. je suis allée à la Défense
Mon bureau a déménagé. On est passé de Paris 15e à La Défense. Mis à part la totale déprime d’être en flex office (ce système horrible où personne n’a de bureau attitré en open spaces, là où j’avais mon propre bureau avant), je suis dans le quartier d’affaire de la Défense. Certains amis ont bien essayé de me remonter le moral en arguant : mais tu vas voir, c’est pas si mal, il y a des festivals de musique sur le parvis, l’architecture est hyper intéressante… Enfin là on en est loin du “sympa” : la dalle côté Courbevoie est très défraîchie (elle doit dater de Buffet froid), mal éclairée, très difficile pour se repérer en tant que piéton, on est séparé de la Seine par une autoroute, et le paysage est morcelé de routes, d’échangeurs, de tunnels et passerelles compliquées, de culs de sac et d’ascenseurs publics. Et puis, malgré les efforts, tout est hyper minéral. Donc l’espace public n'est pas folichon. Ajoutons la lumière froide et humide de janvier et on comprend qu’à la Défense, personne ne sort de sa tour, sauf pour fumer. 
Et pour le vélo, je dois dire que le tableau n’est pas plus rose. D’abord je n’ai toujours pas trouvé le meilleur itinéraire pour rejoindre La Défense depuis Paris 10e. Je teste et tâtonne, et je me perds souvent. Car même si je suis officiellement la ligne 1 du vélopolitain (idem la ligne 1 du métro, mais en surface, avec pistes cyclables, si si !), les panneaux manquent parfois et la traversée de la Porte Maillot est assez rock’n’roll avec un détour et un passage en contrebas improbable. Et si je passe par la porte des Ternes (beaucoup plus humaine), je me suis paumée avant dans le 17e arrondissement fort dépourvu de piste cyclable, ou je dois contourner moultes caniches qui trainent sur la piste cyclable très chic de Neuilly.
Et à l’arrivée sur la dalle de la Défense à vélo, je suis totalement désorientée. Les passerelles piétonnes - vélo qui montent dans les airs et qui arrivent sur un dédale incompréhensible, avec des escaliers au bout, ou des ascenseurs… C’est presque un film de science fiction où la rue arrive au 3e étage. Et quand j’arrive enfin en bas de l’immeuble, le parking vélo tellement chouette sur les photos s’avère hyper compliqué d’accès : monter quelques marches, entrer par le PC sécurité, prendre un monte-charge, au fond à droite, le trouver enfin, garer son vélo et ne plus savoir comment ressortir.
Mais tout ceci serait encore plus déprimant si je ne venais pas à vélo ! Car même avec ces galères, je me suis surprise à siffloter sur le chemin : pas sûre qu’entassée sur la ligne 1 du métro ca me serait arrivé !
(116e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo…. j’étais bien loin du Tour de France
Il y a une semaine j’ai regardé l’étape d’arrivée du Tour de France. En ce dimanche de mollesse, affalée sur mon canapé, j’ai regardé d’un œil endormi, les coureurs du Tour de France foncer dans les rues de l’Ile de France. J’aime bien les vues du ciel sur les paysages, avec les commentaires patrimoine-wikipedia. Ca m’a donné aussi un petit gout d’été, puisque d’habitude c’est en plein mois de juillet… Je me suis souvenue de mon pépé et de l’odeur de sa pipe, regardant le tour, volets fermés pour préserver la fraicheur de l’intérieur. Cette intemporalité fait beaucoup sur la popularité de cette course, à l’heure où tout est incertain. Cette communion télévisuelle est telle, qu’il est même interdit de critiquer l’événement. Interdit de parler du fait qu’elle reste interdite aux femmes, tabou de parler des déchets de la caravane publicitaire ou des hôtesses-pots-de-fleur. A peine peut-on parler du dopage, mais bon, après l’arrivée, pas pendant. Surtout ne pas gâcher la fête !  
En voyant les coureurs aller à 60 km/h dans les rues de Paris, je me suis surprise à reconnaître des endroits de mon trajet quotidien, à vélo aussi. Et j’ai coché le jeu des 7 erreurs. Eux sont en lycra bariolé, moi en robe ou pantalon discret. Eux vont à une vitesse incroyable, moi je vais « piano » et « sano ». Eux font du sport, moi je vais quelque part. Eux ont un vélo ultra léger et technique, moi un vélo vintage hollandais qui couine. Ils reçoivent acclamations et admiration du public, moi je suis souvent détestée et insultée. Pour eux le trajet est truffé de pubs défigurant Paris, moi je traverse la plus belle ville du monde, toute nue (enfin sauf les immondes bâches publicitaires géantes de la place de la Concorde, de la place du Chatelet…). Ah si finalement j’ai trouvé un point commun entre nous, à part pédaler : la violence motorisée touche aussi bien les cyclistes sportifs que les cyclistes du quotidien. Les cyclistes du dimanche sont même plus vulnérables que ceux qui font du vélo un moyen de transport quotidien. Alors en plus de les admirer à la télé, faites attention sur les petites routes et départementales. Et pensez-aussi aux cyclistes du quotidien qui ne sont pas moins admirables que ceux qui prennent des remontants !
(115e épisode)
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charlottavelo · 4 years ago
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En allant au boulot à vélo… j’ai créé des emplois
TF1 invite vraiment n’importe qui pour parler de l’actualité économique. Il y a quelques jours, sur le plateau du JT, un soit disant « expert » a fait le raccourci hallucinant (accrochez-vous, ça va aller vite) : si l’usine de pneus Bridgestone allait fermer, c’était parce qu’on (l’Etat) n’incitait pas assez les gens à acheter des bagnoles, en faisant des pistes cyclables « en surnombre ». Donc les pistes cyclables allaient créer plein de chômeurs… Et le gars, fier de lui, conclue par « un chômeur à vélo, c’est toujours un chômeur ». Bon il a du oublier le CICE, les milliards d’aide à l’industrie automobile, les cadeaux fiscaux au diesel, les km de routes payés par les impôts, la hausse des ventes de SUV et la place démentielle accordée à leurs publicités… Mais qu’est ce que j’en sais, moi, je suis pas « économiste » enfin ! Ok, mais je sais quand même reconnaître quelques études un peu sérieuses sur l’économie générée par le vélo. D’abord, d’un point de vue pouvoir d’achat, il n’y a pas photo. Rouler à vélo constitue un gain non négligeable, sauf peut être par rapport à la marche.
D’un point de vue économique global alors ? D’abord, on y  gagne sur la santé. Les études ont même montré que les vélotafeurs étaient moins malades que les autres salariés. D’où moins d’absentétisme. Ok mais sur les emplois, ça donne quoi ? On apprend via une étude européenne, que si 56 villes européennes faisaient comme Copenhague, ça créerait 435 000 emplois. Et la plupart non délocalisables, car liés à la location et à la réparation. Il n’y a qu’à voir la demande dingue sur les réparateurs et les vendeurs de vélos. C’est un secteur en pleine croissance, en particulier sur les VAE. Il y a le tourisme à vélo aussi : hyper vertueux pour l’économie locale – y a qu’à voir le regain d’intérêt pour les Châteaux de la Loire depuis l’essor de la Loire à vélo. Là encore de l’emploi ! Et puis enfin, il y a la redynamisation des commerces de proximité et des marchés – qui embauchent plus que les hypermarchés. Encore de l’emploi !
Alors je sais pas si en pédalant et en créant des pistes cyclables on met des ouvriers du pneu au chômage, mais je sais que plein d’autres ouvriers fabriquent des chambres à air, et que d’autres trouvent des emplois dans la réparation, la location, la vente….
(114e épisode)
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