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#peintre polonais
sublimegiverpanda · 9 months
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Jan Matejko , peintre polonais
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coulisses-onirisme · 25 days
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Mort de l'artiste brĂ©silien Frans Krajcberg, dĂ©fenseur de la forĂȘt amazonienne
Red Forest de Max Ernst m'a fait songé à Frans Krajcberg, aimé en France dans la décennie 90. Sculpteur.
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louisstephaneulysse · 2 years
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Jerzy Skolimowski est un cinĂ©aste, acteur et artiste peintre polonais nĂ© le 5 mai 1938 Ă  ƁódĆș. Il est considĂ©rĂ© comme l'un des grands noms du Nouveau cinĂ©ma polonais des annĂ©es 1960. (Wikisource)
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auda-isarn · 2 years
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1 : Guillaume Apollinaire, " Le poÚte assassiné " :
Apollinaire reste toujours prĂ©sent parmi nous grĂące Ă  cette Ă©trange vertu qui empĂȘche les poĂštes de mourir tout Ă  fait.
Assassiné par un éclat d'obus au crépuscule de la Grande Guerre, il apparaßt comme un insurpassable précurseur. Il n'a pas fait moins qu'inventer la poésie moderne.
On peut mĂȘme dire qu'il fut le premier et le dernier de nos Ă©crivains inspirĂ©s, tant il est devenu difficile de brasser le lyrisme aprĂšs lui. Cet Ă©tranger, Français par le sang versĂ© », a su acclimater sous nos cieux Ă©tonnĂ©s une inspiration poĂ©tique nourrie de tous les courants baroques de la vieille Europe.
D'abord un nom, difficilement prononçable: Kostrowitzky. C'est celui d'une dame polonaise toute de fantaisie et de mystĂšre qui ne voudra jamais dĂ©voiler le nom du pĂšre de son enfant, Wilhelm Apollinaire. On sait seulement qu'il est nĂ© Ă  Rome le 26 aoĂ»t 1880.L'auteur de ses jours, comme on dit, serait un officier italien. Ou un ecclĂ©siastique. On chuchote mĂȘme qu'il s'agirait de l'Ă©vĂȘque de Monaco. Et pourquoi pas le pape lui-mĂȘme ? Propose en souriant le demier-nĂ© de ses biographes, ou plutĂŽt de ses disciples, le SuĂ©doisGunnar Harding, batteur de jazz, peintre et bien entendu poĂšte.
Fils ou non d'un prélat, l'enfant fait en tout cas de bonnes études religieuses à Monaco, puis à Cannes et à Nice. Serait-il mystique ? En tout cas, il est aussi iconoclaste, prompt à saisir ce qui se passe de Tautre cÎté du miroir, dans le pays des merveilles qui est celui de ses réves.
Ce Polonais, polono-italien plus précisément, de la CÎte d'Azur part de l'autre cÎté du Rhin, comme précepteur dans une famille allemande.Il y parachÚve son éducation littéraire, linguistique et sentimentale.Il a déjà décidé, à moins de vingt ans, qu'il sera le plus grand poÚte de son temps.
Il choisit pour s'exprimer la langue française, Ă  qui il va donner un Ă©clat qui n'appartiendra qu'Ă  lui. Il commence, avant d'Ă©crire, par beaucoup vagabonder, de la BohĂȘme Ă  la Hollande.
Quand il revient à Paris, au début des années 1900, il gagne sa vie en écrivant des romans érotiques que rechercheront longtemps les amateurs. Ce sont aujourd'hui des classiques du " second rayon ".
Plus sérieusement, il fonde une revue, éphémÚre comme toutes les revues, avec son collÚgue André Salmon.Il est aussi trÚs copain avec Alfred Jarry, le pÚre d'Ubu Roi ", et avec tout ce que la capitale compte de rapins et de rimeurs d'avant-garde.
D'une prodigieuse culture, nourri des grands classiques, mais aussi inspirĂ© par tout le lĂ©gendaire "barbare", il cĂ©lĂšbre l'enchanteur Merlin et la fĂ©e Viviane.Cette intrusion dans le monde celtique enchantĂ© ne l'empĂȘche pas de saluĂ© aussi OrphĂ©e, l'autre face de nĂŽtre univers ancestral.
Geant dĂ©bonnaire Ă  la lourde silhouette, il se plait tout autant sous la verriĂšre de la BibliothĂšque nationale, dont il frĂ©quente L'Enfer "jusqu'Ă  en dresser avec son ami le Normand Fernand Fleuret, un minutieux catalogue, que dans les ateliers et les cafĂ©s de tout ses compagnons en quĂȘte d'art nouveau.
On verra par son plus célÚbre recueil de poÚmes, Alcools, qu'il est le meilleur de tous.
Avec le recul du temps, son génie éclate. Si l'on veut le comparer à un peintre, il est plus proche de Van Gogh que de son complice Picasso, malgré des mystifications et des cabrioles qui effrayent les bourgeois de leurs temps.
Quand Ă©clate la guerre, celle d'on l'horreur allait faire croire qu'elle serait la derniĂšre, Guillaume Apollinaire, puisque t'elle est le nom qu'il a choisi dans le monde des lettres et des arts, pourrait exciper de son Ă©tat d'Ă©trangĂ© pour rester tranquillement chez lui. Il n'en est pas question. Celui que beaucoup considĂšrent comme un amuseur un peu inquiĂštant et qui a mĂȘme connu la prison Ă  la suite d'une sombre affaire de vol au musĂ©e du Louvre, terminĂ©e d'ailleurs par un non-lieu dĂ©cide de se faire naturaliser. Et cela dans le but de ce faire aussi mobiliser.
C'est aussi la voie sacrĂ©e que choisira aussi le Suisse Blaise Cendrars, futur caporal de la LĂ©gion ÉtrangĂšre, poĂšte Ă  la main coupĂ©e.
Apollinaire lui est artilleur. Il trouve rapidement que cette arme n'est pas assez glorieuse ni assez exposĂ©, et demande Ă  passer dans l'infanterie. En mars 1916, il est trĂšs griĂšvement blessĂ© Ă  la tĂȘte. Il va traĂźner d'hĂŽpital en hĂŽpital.
Il a rapporté dans sa musette, ce qui sera le recueil de poÚmes" Calligrammes", publié aprÚs sa mort.
TrĂšs affaibli par sa grave blessure qui lui vaut de porter autour du crĂąne un serre-tĂȘte de cuir et fer, il succombe Ă  l'Ă©pidĂ©mie de grippe-espagnole.
On raconte que pendant qu'il agonise, le 9 novembre 1918, des Parisiens parcourent les rues en célébrant le prochain armistice et en conspuant le Kaiser.
- A mort Guillaume ! Scandent-ils.
Guillaume, le grand Guillaume, Guillaume Apollinaire est mort.
Il a publié peu auparavant une sorte de testament, "Le poÚte assassiné ", et aussi " Le flùneur des deux-rives ", inoubliable évocation de Paris qui annonce le surréalisme, mais va bien au-delà.
Nul ne fut plus magiquement français que ce routier européen, frÚre cadet de Villon et de Rimbaud, frÚre aßné que nous continuons à admirer sans avoir jamais pu le dépasser.
Autres auteurs cités :
- André Salmon (1881-1969): écrivain, poÚte, romancier, critique d'art, et journaliste. Défenseur du cubisme qui sera condamné pour indignité nationale. On lui reproche certaines idées lors de l'occupation, notamment un reportage en Espagne du cÎté Franquiste et un reportage en Syrie. Pierre Marc-Orlan fut d'ailleurs son témoin à son mariage avec Jeanne.
- Alfred Jarry ( 1873-1907): poÚte, dramaturge, romancier, écrivain, dessinateur et graveur. Fondateur du principe du plaisir sur la réalité. Le poÚte de la bicyclette, du revolver, et de l'absinthe.
- Blaise Cendrars (1887-1961): Légionnaire, poÚte à la main coupée et écrivain.
- François Villon (1431-1463): poÚte de la fin du Moyen-ùge.
- Rimbaud (1854-1891): grand poÚte français.
Bibliographie de Guillaume Apollinaire :
PRINCIPALES CEUVRES :
La poésie symboliste, conférence (L'Edition, 1908). Le Bestiaire, poésie (Deplanche, 1911). Alcools, poésie (Mercure de France, 1913). Vitam impedere amori, poésie (Mercure de France, 1917). Le cinquantenaire de Charles Baudelaire, essai (La Maison du livre, 1917). Calligrammes, poésie (Mercure de France, 1918). Les mamelles de Tiresias, théùtre (SIC, 1918). Il y a, poésie (Albert Messein, 1925). L'esprit nouveau et les poÚtes, essai (Haumont, 1946). Ombre de mon amour, poésie (Pierre Cailler, GenÚve, 1947). Couleur du temps, théùtre (Le Bélier, 1949). Tendre comme le souvenir, poésie (Gallimard, 1952). Le guetteur mélancolique, poésie (Gallimard, 1952).PoÚmes à Lou, poésie (Cailler, 1955), Journal intime, 1898-1918, présenté et annoté par M. DECALDIN (Editions du Limon, 1991). Oeuvres en prose complÚtes, deux volumes, et Oeuvres poétiques complÚtes (BibliothÚque de La Pléiade, Gallimard).
A CONSULTER :
Roch GREY: Guillaume Apollinaire (SIC, 1919). André BILLY: Apollinaire vivant (La SirÚne, 1923). Emmanuel AEGERTER: Apollinaire et les destins de la poésie (Haloua, 1937).
AEGERTER et LABRACHERIE: Guillaume Apollinaire (Julliard, 1943). RenĂ©-Guy CADO: Testament d'Apollinaire (Debresse, 1945). AndrĂ© BILLY: Apollinaire (Seghers. 1947). Hubert FABUREAU: Guillaume Apollinaire et son ceuvre (Nouvelle Revue cri- tique, 1952). Marcel ADEMA: Guillaume Apollinaire le mal-aimĂ© (Plon, 1952). Jeanine MOULIN Apollinaire (Droz, 1952). Pascal PIA: Apollinaire par lui-mĂȘme (Le Seuil, 1954). Magazine littĂ©raire, n° 23, 1968: Apollinaire Michel DECAUDIN: Apollinaire (SĂ©guier, 1986). Claude DEBON: Apollinaire, Glossaire des oeuvres complĂštes, (Editions La Sorbonne nouvelle, 1988). Gunnar HARDING: La fabuleuse existence de Guillaume Apollinaire (Climats, 1991). AndrĂ© PARINAUD: Apollinaire, 1880-1918, Biographie (Jean-Claude Lattes, 1994).
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tynatunis · 2 years
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Maksymilian Feuerring, peintre polonais (1896-1985). “Poinsettia” (1956 #Repost @la_vie_sans_art💛CAT Maksymilian Feuerring, pintor polonùs (1896-1985). “Ponsùtia” (1956). #beauxarts #artgallery #artdaily #paulgauguin #artinfinitus #histoiredelart #historyofart #storiadellarte #arthistory #artwork #masterpiece #artoftheday #paintingoftheday #bestoftheday #anartworkaday #paintingsdaily #dailyart #artdaily #museum #artmuseum #artlovers #artgram #artgallery #artoninstagram #instaart #art #gustavklimt #tynaartsgarden https://www.instagram.com/p/CksohrsI4_r/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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menportraitsseries · 3 years
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Jacek Malczewski (1854-1929) Avec l'aide de Charron, 1911 (Pomocnik Charona, 1911) Collection privée
L'oeuvre pictural de Malczewski est estimĂ© Ă  environ 2000 tableaux Ă  l'huile dont environ 1200 actuellement rĂ©pertoriĂ©s. Ils se trouvent en majoritĂ© dans les musĂ©es polonais et des collections particuliĂšres. Notice du MusĂ©e d'Orsay Ă  Paris sur ce peintre : " La particularitĂ© de son art rĂ©side dans l'expression d'un message symbolique par une facture souvent proche du naturalisme. Celle-ci se combine au modelĂ© presque sculptural des personnages dans une composition et un mode de cadrage originaux. Le peintre use d'un code magique de couleurs aux dissonances souvent imprĂ©vues. La part d'Ă©nigme que conserve toujours son oeuvre n'est pas Ă©trangĂšre Ă  l'intĂ©rĂȘt constant dont elle jouit auprĂšs du public et des collectionneurs."
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jpm30 · 2 years
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**Vlastimil HOFMAN (1881-1970)**
Wlastimil Hofman était un peintre polonais, l'un des peintres les plus populaires de l'entre-deux-guerres et de l'aprÚs-guerre. Hofman est né Vlastimil Hofmann à Prague de Ferdinand Hofmann, un TchÚque, et de Teofila Muzyk Terlecka, une Polonaise.
Date/Lieu de naissance : 27 avril 1881, Prague, Tchéquie
Date de dĂ©cĂšs : 6 mars 1970, Szklarska Poręba, Pologne
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carnetpersonneltomp · 3 years
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Zdzislaw Belsinski
Peintre, dessinateur et sculpteur polonais du XXe siĂšcle
Ses oeuvres surrĂ©alistes semblent dĂ©peindre des portes vers d’autres dimensions, des temporalitĂ©s qui se superposent, jouant habilement avec le constraste, la perspective et la transparence.
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philippebresson · 3 years
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Image : La Folie (dĂ©tail) 1894 - WƂadisƂaw PodkowiƄski (peintre russe-polonais)
Texte : Grand classique peut-ĂȘtre, mais beau Ă  pleurer.
Mon rĂȘve familier
Je fais souvent ce rĂȘve Ă©trange et pĂ©nĂ©trant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout Ă  fait la mĂȘme
Ni tout Ă  fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hĂ©las ! cesse d'ĂȘtre un problĂšme
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blĂȘme,
Elle seule les sait rafraĂźchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chĂšres qui se sont tues.
Polo Verlaine
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haitilegends · 4 years
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere Partie)
Par Louis Carl Saint Jean
<< Chers amis,
Je prends plaisir Ă  partager avec vous LA PREMIÈRE PARTIE d’un texte que j’ai Ă©crit sur le grand maestro, musicien, compositeur et poĂšte Raoul Guillaume. Il a Ă©tĂ© publiĂ© dans la derniĂšre edition de l’hebdomaire HaĂŻti Observateur. Vous recevrez la seconde partie la semaine prochaine Dieu voulant.
Par ailleurs, si le temps et mon Ă©tat de santĂ© me le permettent, aprĂšs ces deux articles, je publierai deux ou trois autres dans lequel je ferai l’analyse littĂ©taire d’une dizaine de poĂšmes qu’a Ă©crits cet homme hors du commun. >>
Bonne journée,
Louis Carl
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere PARTIE)
Par Louis Carl Saint Jean
La musique populaire haĂŻtienne a connu ses lettres de noblesse indiscutablement Ă  l’avĂšnement au pouvoir, en aoĂ»t 1946, de l’Honorable Dumarsais EstimĂ©. En effet, Ă  partir de cette date et jusqu’à la chute, en dĂ©cembre 1956, du gĂ©nĂ©ral Paul-EugĂšne Magloire, le firmament artistique de notre pays a vu scintiller toute une constellation de musiciens. RĂ©unis dans un cĂ©nacle qui sera baptisĂ© plus tard « La Belle Epoque », la majoritĂ© d’entre eux, entiĂšrement acquis Ă  la notion du sublime, allaient se montrer en faveur d’un art haĂŻtien authentique, donc contre le « bovarysme culturel ». C’était d’ailleurs l’appel qu’avait lancĂ© le Dr Jean Price Mars dans son Ɠuvre magistrale Ainsi parla l’Oncle, publiĂ©e en 1928.
Nos musiciens, comme ce fut le cas pour nos poĂštes, nos peintres, nos sculpteurs, nos danseurs, nos dramaturges et d’autres de nos artistes, allaient quĂȘter au trĂ©fonds de leur ĂȘtre le suc de notre terre pour nous amuser et sa sĂšve nourriciĂšre pour assurer la sauvegarde et la survie de cette nation, menacĂ©e dĂšs sa fondation par toutes sortes de vieux dĂ©mons. Les Antalcidas Murat, Guy Durosier, Rodolphe « DĂČdĂČf » Legros, Michel Desgrottes, Hulric Pierre-Louis, FĂ©lix « FĂ©fĂ© » Guignard, Edner Guignard, Ernest « Nono » Lamy, Destinoble Barrateau, Murat Pierre et d’autres musiciens allaient nous offrir une musique angĂ©lique conçue on dirait au fond d’un rĂȘve dĂ©licieux. Ils furent les uns plus brillants que les autres. Cependant, l’un d’eux possĂ©dait un je ne sais quoi qui le distinguait sensiblement de ses pairs. Il s’agissait bel et bien de Pierre Joseph Raoul Guillaume, que nous appelions tous Raoul Guillaume ou familiĂšrement Raoul.
Raoul Guillaume personnifiait le rĂȘve et la promesse d’HaĂŻti. Il avait fait corps avec le pays. Tout comme le Polonais ne se conçoit pas sans Chopin, l’Allemand sans Goethe, le Martiniquais sans AimĂ© CĂ©saire, le JamaĂŻcain sans Bob Marley, le Français sans Charles Aznavour, le BrĂ©silien sans PelĂ© et l’Argentin sans Diego Maradona, franchement, je ne peux imaginer notre pays sans Raoul Guillaume. Et pourtant, le dimanche 29 novembre dernier, l’Eternel, l’architecte de la vie, a mis notre pays dans une stupeur blĂȘme. À midi trente, en ce jour, il nous a frappĂ©s d’un grand deuil, en nous sevrant du gĂ©nie de Raoul Guillaume.
Franchement, son hĂ©ritage musical, sa valeur intellectuelle et son immense contribution Ă  l’avancement de notre sociĂ©tĂ© ont fait de Raoul Guillaume un ĂȘtre hors du commun. Il fait partie des humains qu’on aurait aimĂ© avoir toujours parmi soi. À un moment oĂč, chez nous, l’horizon se rembrunit chaque jour davantage et oĂč une vague de crainte se rĂ©pand dans presque tous les esprits, perdre ce bel Ă©talon prend, selon moi, l’aspect d’un autre drame national. Il reprĂ©sentait ce qu’il y a de plus beau, de plus noble et de plus magnanime qu’HaĂŻti eĂ»t pu offrir Ă  l’espĂ©rance, ou mĂȘme Ă  l’espoir.
Pour ma part, je garde le plus beau souvenir de Raoul Guillaume. D’ailleurs, il est le premier musicien haĂŻtien dont j’ai connu le nom et aimĂ© la musique. Je devais avoir cinq ou six ans quand je l’ai vu pour la premiĂšre fois. C’était un vendredi, peu aprĂšs midi. Il sortait du magasin de LĂ©on Bordes, au Portail Saint Joseph, tandis que ma grand-mĂšre, qui s’y rendait Ă  chaque fois que ses courses la conduisaient au « Bord-de-Mer », y entrait avec moi, qui revenais de l’école. Ayant connu mon aĂŻeule depuis qu’il Ă©tait gosse au Morne-Ă -Tuf, il la salua avec joie. D’un regard, celle-ci me demanda d’îter mon chapeau « cow-boy » pour faire le mĂȘme geste. Tandis que cet homme de belle et droite taille me tendait la main, elle m’apprit avec un air de satisfaction: « C’est lui, Raoul Guillaume, le compositeur de Joseph, morceau que tu ne cesses d’écouter. » C’est comme si j’avais rencontrĂ© un dieu.
L’homme Ă©tait tout simplement merveilleux. Dieu l’avait bĂ©ni d’un caractĂšre bien trempĂ©, qui lui a valu le respect et l’admiration tant de ceux qui ont croisĂ© son chemin que de ceux qui l’ont simplement admirĂ© de loin. Paul Choisil, musicien de bon goĂ»t, s’est ainsi lamentĂ© : « Quelle perte ! Quelle tristesse ! Nous venons de perdre un trĂ©sor national, un HaĂŻtien digne de notre respect et de notre gratitude. Il a Ă©tĂ© une rĂ©fĂ©rence pour l’histoire et la reprĂ©sentation de notre musique. » Pour Presler Julien, fils de l’ancien contrebassiste DieudonnĂ© Julien : « Le dĂ©part de Raoul Guillaume allonge la liste des pertes irrĂ©parables enregistrĂ©es dans la culture haĂŻtienne. Nos lĂ©gendes s’en vont et il n’y a personne pour les remplacer. »
Au dĂ©but du siĂšcle dernier, Georges ClĂ©menceau dĂ©clarait: « Une vie est une Ɠuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poĂšme que de vivre pleinement... » On dirait que le grand homme d’État français avait fait cette dĂ©claration justement pour dĂ©finir Raoul Guillaume, ce « trĂ©sor national » comme l’a si bien appelĂ© son Ă©mule, le brillant saxophoniste Paul Choisil. Pour mieux comprendre l’Ɠuvre artistique et la contribution immense de cet homme gĂ©nial Ă  l’avancement de notre sociĂ©tĂ©, je pense nĂ©cessaire de jeter un petit coup d’Ɠil sur son arbre gĂ©nĂ©alogique.
Raoul Guillaume a des liens directs avec les Simon-Sam, originaires de la Grande-RiviĂšre-du-Nord, l’une des familles de l’aristocratie du Nord. Augustin Simon-Sam (1794 – 1886), le premier relatĂ© par nos historiens, Ă©tait l’un des hommes les plus riches de son temps. Il avait engendrĂ© une cinquantaine d’enfants naturels et lĂ©gitimes. Influent, parmi d’autres postes, il Ă©tait « sous-lieutenant en 1818
, commissaire chargĂ© de la comptabilitĂ© de la maison militaire du roi Henry Ier ». (RĂ©fĂ©rence : Dictionnaire biographique des personnalitĂ©s politiques de la RĂ©publique d’HaĂŻti, par Daniel Supplice). Plus tard, il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© au rang de duc de l’Acul-du-Nord. Rappelons que l’un de ses fils, Augustin TirĂ©sias Simon Sam, prĂ©sidera aux destinĂ©es de notre nation du 31 mars 1896 au 12 mai 1902.
L’un des frĂšres d’Augustin Simon Sam s’appelait Guillaume Simon-Sam. Ce dernier avait Ă©galement une abondante progĂ©niture. Pour une raison qui n’a jamais Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e, il avait donnĂ© le patronyme de Simon-Sam Ă  certains de ses enfants et celui de Guillaume, son prĂ©nom, Ă  d’autres. Parmi ces derniers, nous en signalerons deux : Villbon Guillaume et Grand-Jean Guillaume. Le premier, mort Ă  l’ñge de 36 ans, a laissĂ© plusieurs orphelins : Jean Simon Guillaume, le vrai nom du prĂ©sident Vilbrun Guillaume Sam, Arianne Guillaume Sam, Etienne Guillaume Sam, etc.
Le second, Grand-Jean Guillaume, Ă©tait un intellectuel de belle eau. Vers la fin du XIXĂš siĂšcle et au dĂ©but de la prochaine dĂ©cennie, il Ă©tait l’un des principaux parlementaires haĂŻtiens, avec Brutus Saint Victor (grand-pĂšre de mon ancien professeur de mathĂ©matiques Edner Saint Victor). Excellent clarinettiste et poĂšte Ă  ses heures perdues, Grand-Jean Guillaume avait fait une bonne partie de ses Ă©tudes classiques en France. À son retour en HaĂŻti, il s’installa d’abord Ă  la Grande-RiviĂšre du Nord et fonda un orchestre philharmonique avec Louis Firmin Blot.
BientĂŽt, il se fixe Ă  la rue des Miracles, Ă  Port-au-Prince (en face des Saint Victor) et Ă©pouse Arianne Guillaume Sam, sa cousine germaine. S’installant plus tard au 40, rue Lamarre, ils ont eu plusieurs enfants. Les deux connus furent l’aĂźnĂ© L.J. S. Fernand Guillaume et le benjamin SieyĂšs Guillaume. Il est bien de noter que selon certains, ce dernier serait le neveu du parlementaire qui l’avait adoptĂ© comme son fils Ă  la mort de son jeune frĂšre.
En aoĂ»t 1902, L.J. S. Fernand Guillaume s’éteint quelques jours avant ses 18 ans. Peu aprĂšs, SieyĂšs Guillaume est envoyĂ© en France, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Paris. Il achĂšvera ses Ă©tudes secondaires au LycĂ©e Hoche, Ă  Versailles. Il les avait commencĂ©es au Petit SĂ©minaire CollĂšge Saint Martial. En 1911, aprĂšs la mort de son pĂšre, il regagnera HaĂŻti.
Entre 1920 et 1924, SieyĂšs Guillaume Ă©pousera Francesca Hermantin, GonaĂŻvienne dont la famille a des origines martiniquaises. Ce couple avait sept enfants : Solange, Raoul, Roland, Yvon, Serge, Marthe et Raymond. Virtuose de la mandoline et de la trompette, SieyĂšs Guillaume, avec les Emile Chancy, Geffard Cesvet, François Alexis Guignard, ArsĂšne Desgrottes, FĂ©lix « FĂ©fĂ© » Clermont, Fabre Duroseau, Arthur Duroseau et quelques autres jeunes de la capitale, fera partie des pionniers de fondateurs d’ensembles de danse « modernes » qui allaient remplacer les groupements formĂ©s des musiciens de nos diffĂ©rentes fanfares militaires.
Francesca Hermantin, dame pleine de distinction que j’ai bien connue dans mon enfance, Ă©tait la sƓur d’Elodie Hermantin, femme du pianiste Joseph Dor. Ils furent les pĂšre et mĂšre, parmi d’autres enfants, de Ferdinand et de RenĂ© Dor, les fondateurs, avec Pierre RichĂ©, du Trio des Jeunes. Rappelons, surtout au bĂ©nĂ©fice des plus jeunes, que c’est ce groupement qui allait s’agrandir pour devenir, en 1943, le Jazz des Jeunes. AndrĂ© Hermantin, le cousin de la mĂšre des jeunes Guillaume et Dor, fut le premier trompettiste de ce mythique orchestre et un compositeur de mĂ©ringue carnavalesque de premier ordre. Rappelons que AndrĂ© Hermantin a Ă©tĂ© assassinĂ© en janvier 1961 par les sbires du rĂ©gime d’alors.
C’est justement du second fils du couple SieyĂšs Guillaume et Francesca Hermantin Guillaume que nous allons parler - Pierre Joseph Raoul Guillaume. C’est Ă  Port-au-Prince, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  la rue de l’Enterrement, non loin de la rue Joseph Janvier, le 7 dĂ©cembre 1927, que celui-ci est venu au monde. Raoul a grandi dans un foyer oĂč les lettres et la musique ont occupĂ© la premiĂšre place aprĂšs les prĂ©ceptes religieux, civiques et moraux. Il a fait ses Ă©tudes primaires et secondaires Ă  l’Institution Saint Louis de Gonzague. LĂ , il Ă©tudiera la musique sous la direction du FrĂšre Marie LĂ©on, le religieux avignonnais qui, deux dĂ©cennies plus tĂŽt, avait enseignĂ© ce mĂȘme art Ă  son pĂšre Ă  Paris.
Paradoxalement, la musique n’a pas Ă©tĂ© le premier art Ă  avoir conquis le cƓur de l’adolescent. D’abord, Ă  ce sujet, au cours des 317 minutes d’entretien qu’il m’a accordĂ©es entre le 18 octobre 2004 et le 31 mai 2009, il m’a dit plus d’une fois: « J’accompagnais souvent mon pĂšre dans les rĂ©pĂ©titions du groupe Les Jacobins et plus tard dans certains bals du Jazz Scott Ă  Savoy, Ă  Trocadeo et ailleurs. Parfois, il m’arrivait mĂȘme de tomber de sommeil pendant que jouait l’ensemble. J’avais alors sept ou huit ans. Cependant, depuis cette Ă©poque, c’est la poĂ©sie qui me taquinait.»
DĂšs le dĂ©but de l’adolescence, l’intellectuel en herbe est un familier des cercles littĂ©raires, artistiques et mondains de la capitale. DĂšs l’ñge de dix ans, il participe Ă  presque toutes les manifestations culturelles offertes par la Mission Patriotique des Jeunes. Le plus souvent, celles-ci Ă©taient organisĂ©es Ă  l’Ecole Saint Vincent de Paul, fondĂ©e et dirigĂ©e par maĂźtre Horatius Laventure, Ă  la rue de l’Enterrement, Ă  une dizaine de mĂštres de la maison qui a vu naĂźtre Raoul Guillaume. Excellent diseur, il s’attire l’estime des grands Ă©ducateurs et intellectuels tels que L.C. LhĂ©risson, Horatius Laventure, AndrĂ© Momplaisir, Pradel Pompilus, Vianney Denerville, etc. Il y cotoie des poĂštes et des lettrĂ©s tels que Jean Brierre, Clovis DĂ©sinor, Pierre « Roro » Mayard, Roussan Camille, FĂ©lix Morisseau-Leroy, qui l’ont toujours admirĂ©.
BientĂŽt, son talent de diseur Ă©gaiera plusieurs salons et manifestations culturelles organisĂ©es par certaines Ă©coles de la capitale. En effet, c’est en mars 1938, Ă  l’occasion du 80Ăš anniversaire de naissance du brillant lettrĂ© Joseph Cadet JĂ©rĂ©mie, que Raoul Guillaume s’est manifestĂ© pour la premiĂšre fois devant un grand public. Il rĂ©cite, sur la demande de Me. Laventure, quelques strophes d’À la mĂ©moire de Toussaint Louverture du poĂšte Charles Moravia. L’évĂ©nement a eu lieu Ă  l’Ecole Saint Vincent de Paul.
Un peu plus tard, avec Emerante de Pradines, Martha Jean-Claude et d’autres diseurs, on l’entendra souvent sur les ondes de la HH2S ou de la HH3W dans le cadre des programmes culturels organisĂ©s par la SociĂ©tĂ© des lettres et des arts d’HaĂŻti. Ils ne furent pas des diseurs de bonne aventure. Raoul dĂ©clamera des vers d’Etzer Vilaire, de Georges Sylvain, de Justin Godefroy, de DamoclĂšs Vieux, etc. Il m’a dit une fois: « InspirĂ© par ces grands poĂštes, dĂšs l’ñge de treize ou quatorze ans, j’ai commencĂ© Ă  Ă©crire mes premiers vers. »
Raoul Guillaume allait s’orienter ensuite vers le monologue, genre thĂ©Ăątral dont, au dĂ©but du siĂšcle dernier, le poĂšte Massillon Coicou Ă©tait le maĂźtre incontestĂ©. Quelques annĂ©es plus tard, ClĂ©ment Coicou, dit Papa Youtt, et ThĂ©ophile « Zo » Salnave deviendront des idoles pour la jeunesse port-au-princienne. Ils inspirent Raoul qui, une fois de plus, comme Emerante de Pradines, sera souvent l’invitĂ© de l’émission L’Heure de l’Art HaĂŻtien de ClĂ©ment BenoĂźt.
Toutefois, le dĂ©mon de la musique le chatouille fort. Il ne peut s’y Ă©chapper, car cet art occupait une place spĂ©ciale chez les Guillaume qui, au milieu des annĂ©es 1930, allaient dĂ©mĂ©nager au 240 de la rue du Centre. Plusieurs facteurs allaient contribuer pour de bon Ă  l’engouement du jeune Raoul pour la musique. D’abord, presque tous les jours, se croisent chez lui les musiciens de toutes tendances. Les Jules HĂ©raux, LyncĂ©e Duroseau, Augustin Bruno, Luc Jean-Baptiste et d’autres tĂ©nors de la musique savante haĂŻtienne et les Annulysse Cadet, Antoine Hilaire, Antoine Radule, Joseph « Kayou » Franck et d’autres as de la musique populaire se disputent pour partager le temps de PĂšre Guillaume, chef de bureau au DĂ©partement de l’Agriculture.
Un deuxiĂšme facteur de taille allait inspirer durablement le jeune Raoul Guillaume. Entre 1936 et 1937 (il a neuf ou dix ans), l’immortel et gĂ©nial compositeur Augustin Bruno vient habiter prĂšs de chez lui, Ă  la rue du Centre. Celui-ci, tant pour ses bonnes maniĂšres que sa virtuositĂ© musicale, devient l’idole de tous les gens du quartier : enfants, adolescents, adultes et, surtout, les aspirants musiciens. Le maestro dĂ©funt m’a toujours racontĂ©: « Mes cousins Ferdinand et RenĂ© Dor et moi passions des heures sur la galerie d’Augustin Bruno pour l’entendre pratiquer sa clarinette. C’était un homme de bien. Il nous donnait gratuitement des leçons de musique. En fait, il fut le premier musicien haĂŻtien qui m’a vraiment impressionnĂ© et Ă©normĂ©ment influencĂ©. »
L’heure pour Raoul de s’initier de maniĂšre formelle Ă  la musique est enfin venue. Il est en neuviĂšme. On le voit dĂšs l’annĂ©e scolaire 1937- 1938 Ă  la « La Petite Musique », la classe d’initiation Ă  la musique Ă  l’Institution Saint Louis de Gonzague. Sous la direction du FrĂšre Marie LĂ©on, il apprend la lecture musicale, le solfĂšge et l’harmonie. L’annĂ©e d’aprĂšs, il s’essaie d’abord Ă  l’alto, puis se tourne vers le saxophone alto, dont il fera son instrument de prĂ©dilection. En 1940, il Ă©tait dĂ©jĂ  admis Ă  « La Grande Musique », la salle oĂč se tenaient les sĂ©ances de rĂ©pĂ©tition de la fanfare de cette Ă©cole oĂč il a fait ses Ă©tudes primaires et secondaires.
Raoul Guillaume Ă©tait un homme admirable, partisan d’une sociĂ©tĂ© juste. En dĂ©pit de sa position sociale favorisĂ©e, il a toujours Ă©tĂ© proche du peuple dĂ©favorisĂ©, marginalisĂ© et ostracisĂ© depuis le parricide perpĂ©trĂ© le 17 octobre 1806 au Pont-Rouge. Il peut rĂ©pĂ©ter avec fiertĂ© cet aveu sincĂšre de l’immortel poĂšte martiniquais AimĂ© CĂ©saire : « J’ai baignĂ© dans le peuple. J’ai passionnĂ©ment aimĂ© le peuple. Je l’ai aimĂ© physiquement. Je l’ai aimĂ© dans ses poĂšmes. Je l’ai aimĂ© dans son folklore, et dans ses mots aussi » Comme les Jacques Roumain, Jacques StĂ©phen Alexis, Yvonne Hakim (future Rimpel), RenĂ© DĂ©pestre, Anthony Phelps, Carl Brouard, Magloire Saint Aude, Lina Mathon (future Fussman, puis Blanchet), GĂ©rald Bloncourt et d’autres jeunes aisĂ©s de notre sociĂ©tĂ©, de trĂšs tĂŽt, Raoul Guillaume a cherchĂ© Ă  communier avec ses frĂšres. Futur travailleur de l’esprit, il a donc cru en ce cri de Mao : « Seul le peuple est artiste ! » et en celui de l’ancien prĂ©sident Leslie François Manigat : « Le peuple est le vrai dĂ©tenteur de la culture haĂŻtienne. »
Et comme, trĂšs jeune, Raoul Guillaume a charnellement aimĂ© cette merveilleuse culture haĂŻtienne! BientĂŽt, il sent que l’instruction qu’il reçoit du FrĂšre LĂ©on, bien que solide, nĂ©cessaire et utile, est incomplĂšte. Il en manquait, selon lui, ce qu’il y a de plus essentiel: la connaissance de la culture populaire de son pays. Il commence alors Ă  se rebeller contre un systĂšme qui aurait fait de lui ce que, plus tard, Frantz Fanon appellera « peau noire, masques blancs ». Bien que sensible Ă  la musique de Bach, de Beethoven, de Mozart et des autres gĂ©ants de la musique occidentale et Ă  la poĂ©sie de Lamartine, de Vigny et de Victor Hugo, son Ăąme haĂŻtienne rĂ©clamait vivement la musique faite par les Annulysse Cadet, AlbĂ©ric Samedi, Hubert François et saluait le gĂ©nie poĂ©tique des artistes « intouchables » dont l’histoire n’a su retenir les noms.
DĂšs l’ñge de 15 ou 16 ans, en pleine campagne anti-superstitieuse, comme presque tous ses jeunes camarades du Morne-Ă -Tuf – les Baron, les Malette, les ProphĂšte, les Bartoli, les Sabala, les EriĂ©, les Bouchereau, etc. –, Raoul Guillaume refuse de rejeter notre folklore. Alors, il commence Ă  frĂ©quenter les « bals criminels » organisĂ©s chez Miracule Joseph au Portail Saint Joseph ou chez Hermann Petit-Homme Ă  Lakou BrĂ©a et Ă  d’autres endroits de nos quartiers populaires. LĂ , au son de « jazz endiablĂ©s » et des tambours indescriptibles de Raymond « Ti Roro » Baillergeau, de LabbĂ©, de Pipirit et d’autres artistes anonymes, il danse Ă  cƓur joie des morceaux populaires tels que L’amiral, Twou panno, Kay Madan Bruno, Madan Minan tĂšt kokolo, Pye-m pa touche tĂš, Balanse Yaya, etc. Et ce furent justement ces deux expĂ©riences diamĂ©tralement opposĂ©es – les Ă©tudes musicales Ă  Saint Louis de Gonzague et les divertissements populaires - qui allaient influencer plus tard l’Ɠuvre magnifique, impeccable et irrĂ©prochable de Raoul Guillaume.
L’univers musical de Raoul Guillaume est maintenant plus Ă©largi. Il Ă©volue comme saxophoniste alto Ă  la fanfare de son institution scolaire. S’il joue Ă  cĂŽtĂ© des Ernest « Nono » Lamy, Roger Savain, Serge Lebon et d’autres devanciers, Guy Durosier, son benjamin de cinq ans, est celui qui deviendra son complice musical. Sur ce, je prĂ©fĂšre laisser parler le maestro lui-mĂȘme: « À l’Institution Saint Louis de Gonzague, il nous Ă©tait interdit de faire de la musique populaire. Or, Guy et moi aimions ce genre de musique, en particulier la mĂ©ringue haĂŻtienne. Nous avions pris l’habitude de nous Ă©chapper Ă  la vigilance des FrĂšres pour aller plaire aux jeunes filles de l’école Sainte PhilomĂšne dirigĂ©e par les sƓurs DupĂ©, en jouant des airs du terroir... C’est Ă  partir de cette pĂ©riode que Guy et moi avions commencĂ© Ă  nous adonner Ă  la musique populaire. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean, LCSJ, avec Raoul Guillaume, Lundi 18 octobre 2004).
Un autre bonheur allait se poindre pour Raoul Guillaume. Vers la mĂȘme Ă©poque – nous sommes en 1944 -, Charles RenĂ© Saint Aude, clarinettiste de La Musique du Palais et maestro du Jazz des Jeunes (alors un sextette), vient habiter presque en face des Guillaume, toujours Ă  la rue du Centre. Dans les salons du maestro-militaire, se tiennent les sĂ©ances de rĂ©pĂ©tition de ce groupe. Raoul Guillaume m’a souvent dit : « J’assistais Ă  presque toutes les sĂ©ances de rĂ©pĂ©tition du Jazz des Jeunes. Cela m’avait permis de me familiariser davantage avec la musique populaire et de connaĂźtre par cƓur le rĂ©pertoire du Jazz des Jeunes. En plus, je suivais ce groupe un peu partout : chez les Baron, Ă  la rue du Champ-de-Mars, chez les Florus, Ă  la rue de la RĂ©union, chez les Charlier au Chemin des Dalles, chez AcĂšs Magnan Ă  l’avenue Bouzon, etc. De trĂšs souvent, je remplaçais au pied levĂ© Ă  la clarinette le maestro Saint Aude qui s’absentait surtout les dimanches soir pour aller jouer au concert que donnait La Musique du Palais sur le Kiosque Occide Jeanty, au Champ-de-Mars. »
Cette heureuse initiative allait porter ses fruits. Au cours des premiers mois de l’annĂ©e 1946, Issa El Saieh assiste Ă  un bal du Jazz des Jeunes organisĂ© dans les salons de Mme DĂ©mosthĂšnes Brignolle, Ă  l’Avenue Bouzon. Ebloui par le talent du jeune saxophoniste, le maestro petit-goĂąvien s’informe Ă  son sujet. Apprenant qu’il frĂ©quente Saint Louis de Gonzague, il demande Ă  Serge Lebon, membre fondateur de son orchestre et ami du jeune musicien, de contacter celui-ci. C’est ainsi que Raoul Guillaume a intĂ©grĂ© l’Orchestre Issa El Saieh. Il avait remplacĂ© Raymond Mevs, qui, lui, jouait le soprano. Il avait 18 ans et se trouvait en classe de RhĂ©to.
Le choix d’Issa El Saieh allait se rĂ©vĂ©ler judicieux. À ce sujet, il m’avait confiĂ©: « L’intĂ©gration de Raoul Guillaume dans mon orchestre a Ă©tĂ© une bĂ©nĂ©diction. En dĂ©pit de sa jeunesse, comme exĂ©cutant, il s’était montrĂ© Ă  la hauteur de saxophonistes chevronnĂ©s tels que Victor Flambert et Ludovic Williams. En plus, remarquant son sĂ©rieux et sa discipline, bien qu’il fĂ»t encore adolescent, je lui ai immĂ©diatement confiĂ© l’administration complĂšte de l’ensemble. Et il s’était montrĂ© Ă  la hauteur de la confiance que j’avais placĂ©e en lui. D’ailleurs, lorsque j’avais remis sur pied mon orchestre, c’est chez ses parents que je faisais les rĂ©pĂ©titions. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean avec Issa El Saieh, Vendredi 10 juin 1994)
Fin de la premiĂšre partie
Louis Carl Saint Jean
Lundi 30 novembre 2020
HAÏTI ⭐
LEGENDS
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stanczyk-post-blog · 5 years
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Stanczyk
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Le regard perdu, le teint morose. Ce célÚbre bouffon ténébreux ne plaisante plus. Il perçoit, pressent le futur désastreux.
On peut se demander quel regard il aurait aujourd’hui? Assit Ă  cĂŽtĂ© du bureau ovale, mĂȘme parure, une lettre du dĂ©partement du commerce posĂ© sur la table. Le secrĂ©taire d’état et le prĂ©sident en intense discussion au fond de la scĂšne. Quels sont les enjeux conflictuelles de nos jours, quels sont les espoirs de demain et enfin sur quelles bases de constatation nous appuyons nous ajourd’hui. 
L’histoire de l’oeuvre. Ce tableau a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Jan Matejko en 1862, l’un des plus cĂ©lĂšbre peintre polonais. Son thĂšme rĂ©current est l’histoire, il Ă©voque la prise de Smolensk : ville importante dans le Royaume de Pologne et 1514. 
La beautĂ© du tableau se trouve dans le paradoxe de l’habit et de la fonction, le symbole se gĂ©nĂšre dans ce paradoxe. Stanczysk signifie “le sage”, sage bouffon qui dans ses satires critiquait le roi.
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turangalila · 5 years
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Marcin Stanczyk (b. 1977)
Mosaïque  for cello and electronics (2011 - 2012)
L’idĂ©e principale de cette piĂšce est de rĂ©unir deux mondes, pour certains trop diffĂ©rents, celui de l’art haut et celui de l’art utilitaire.Le premier est reprĂ©sentĂ© par le peintre polonais d’avant- garde du XX siĂšcles, Wladyslaw Strzeminski. Dans son thĂ©orie d’unisme il veut Ă©liminer toute valeur non plastique de l'Ɠuvre. Celle-ci ne doit ĂȘtre ni Ă©vocative, ni Ă©motive, ni symbolique. L'Ɠuvre doit atteindre une certaine "puretĂ©". Les couleurs et les lignes doivent crĂ©er une unitĂ© organique. Dans l’art utilitaire nous avons par contre l’idĂ©e de mosaique, l’art decoratif oĂč l'on utilise des fragments pour former des motifs ou des figures pour des projets quotidiens.
Le concept commun de ces deux mondes qui est de rĂ©unir les plus petites cellules pour en faire une unitĂ© provoque l’utilisation des moyens techniques qui donnent Ă  la piĂšce le caractĂšre gestuel.Donc c’est pour cette raison que l’instrumentaliste (musicien) n’utilise pas d’archet. Son rĂŽle est parfois d’initialiser les gestes, de rĂ©aliser les sons qui ne sont peut-ĂȘtre pas entendus directement mais qui provoquent les actions Ă©lectroniques. La narration la musique passe progressivement d'une estetique contemporaine a un e estetique de musique de varietĂ©. Quand nous pensons que celle-ci gagne, Ă  la fin nous dĂ©couvrons la synthĂšse des deux mondes que je m’étais imaginĂ©.
Armance Quero - cello
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santiagotrip · 5 years
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Etape 18 : VilledĂŽmer
17,4 kms, j’ai fait. Une Ă©tape de fillette ! Mais bon, il y a pas de mal Ă  se faire du bien. A midi et demi, j’étais arrivĂ©.
Mon chemin : 
En partant de Villechauve, il faisait froid. Vraiment froid. Moi qui voulais renvoyer mon bonnet et mes gants pour gagner du poids, je me suis drĂŽlement fĂ©licitĂ© de ne l’avoir pas fait. Froid, mais soleil. Soleil levant, mais soleil. Et ciel bleu. La mĂ©tĂ©o annonçait de la pluie, voire de la grĂȘle ...
Pendant que je marchais, pour avoir des nouvelles, et pour connaĂźtre la suite de mon parcours, j’appelle AgnĂšs. (Elle s’occupe avec talent de la logistique, c’est le moyen que nous avons trouvĂ© pour voyager - un peu - ensemble). Il y a 17 kms de route sans choix possible, et 400 m d’embranchements. Bien sĂ»r, c’est sur un bout de ces 400 m que j’appelle AgnĂšs. ConcentrĂ© sur notre conversation, que croyez-vous qu’il arrivĂąt ? Une chance sur deux, je rate la bonne route ! Evidemment, la mauvaise route (celle que j’ai prise) est une montĂ©e superbe, et je l’emprunte sur plus de 2 kms avant de m’apercevoir que je me suis trompĂ©. Je vous laisse imaginer l’étendue de mon vocabulaire pendant la descente !
Un peu plus loin, je lis sur le guide : “Passer sous le pont de chemin de fer, et emprunter le chemin de terre un peu plus loin sur la droite.”
Je passe le pont, et que vois-je Ă  quelques encĂąblures : Un chemin de terre sur la droite ! Je l’emprunte, confiant comme un enfant que son pĂšre, ange protecteur, tient par la main. Et je marche. Beaucoup. Au bout de 2 ou 3 kms, un doute me vient. Je consulte mon GPS (j’aurais pu le faire avant, mais qui douterait de la parole de son pĂšre ?), et je m’aperçois que ce n’était pas le premier chemin de terre qu’il fallait emprunter, mais le second !
Et j’imagine le petit JĂ©sus qui se marre, mais qui se marre ! Comme je lui stipule que, malgrĂ© tout le respect que je lui porte, il s’est un peu foutu de moi, il s’emporte : “Alors, tu fais attention Ă  rien. Tu te trompes tout le temps, et je m’arrange pour que ça soit pas trop grave. J’avais prĂ©vu de vous balancer une flotte du tonnerre, et pour t’ĂȘtre agrĂ©able, je surseois Ă  l’exĂ©cution de ma dĂ©cision. Et pour un tout petit dĂ©tour de rien, tu me fais un fromage ? Tu voudrais pas en plus le derriĂšre de la crĂ©miĂšre, par hasard ?”. (Je vous prie de pardonner cette expression triviale, surtout Ă©manant de la bouche du petit JĂ©sus, elle vient de mon grand’pĂšre. Je le soupçonne fortement de l’avoir soufflĂ©e Ă  son oreille, maintenant qu’il n’est pas loin de lui ...
Quelques photos pour vous mettre dans l’ambiance :
C’est ça, un marĂ©cage !
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J’ai vu ça, faut aimer ...
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Ca, c’est beau. Surtout au soleil levant (enfin levant ... à 8h du mat !)
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Voici Chùteau-Renault (enfin la Mairie. Et on a fait la révolution pour ça ...)
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Et les chaumines du petit peuple :
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Non je plaisante, ça a l’air trùs trùs beau, Chñteau-Renault. Allez, encore une derniùre :
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Sinon, ça va plutĂŽt bien. J’écoute encore beaucoup les divers petites douleurs que je peux ressentir : Un Ă©chauffement dans un pied, une douleur dans la jambe ou le genou ... qui passent aussi vite qu’elle sont survenues ... J’ai juste une douleur lancinante dans l’omoplate droite qui apparaĂźt au bout d’une dizaine de kilomĂštres et qui s’attĂ©nue sous l’action du VoltarĂšne. Ca fait au moins 3 jours que je ressens ça. 
Intéressant, non ?
Ca y est, j’arrive à Villedîner. 
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C’est pas exactement VilledĂŽner, c’est une ferme Ă  1 km, qui s’appelle “La HĂ©mond”.
Le monsieur me prĂȘte gentiment son ordi, et j’ai ainsi pu rattraper mon retard
Le gĂźte est simple, mais tout Ă  fait correct. Je vais y dormir comme un loir (bĂ©bĂ©, j’ai dĂ©jĂ  dit !)
Donc, je suis Ă  La HĂ©mond. Quand j’arrive, je ne trouve personne, mais le monsieur avait dit Ă  AgnĂšs que ça serait ouvert et que je peux m’installer. Il y a deux portes. Je pousse la premiĂšre, je trouve trois paires de nu-pieds. J’apprendrai plus tard que ce gĂźte est occupĂ© par 3 peintres en bĂątiment Polonais qui travaillent Ă  ChĂąteau-Renault.
Je pousse donc la seconde porte, le gĂźte a l’air vide. Je m’installe et prends mon pique-nique ( j’ai bien marchĂ©, il est Ă  peine 13h).
Le pique-nique terminĂ©, j’avise quelqu’un dans la cour. C’est le propriĂ©taire du gĂźte. Lui et sa femme Ă©taient prĂ©sents, mais ne m’avaient pas entendu. J’en ai fait, pourtant, du barouf !
On se salue, il m’invite Ă  boire un cafĂ©. Je fais la connaissance de son Ă©pouse. Ils ont la cinquantaine, ils sont agriculteurs tous les deux, mais lui a plus le look ingĂ©nieur bac+5, un peu Ă©colo qui lit des livres et va au thĂ©Ăątre que celui du paysan caricatural, chemise Ă  carreaux, bretelles et casquette, pas rasĂ© et la roulĂ©e au bec. Quant Ă  elle, je la vois plus prof d’histoire en terminale qu’en tablier en nylon et bottes plastique, Ă  donner Ă  manger aux poules. Sans aucun mĂ©pris pour ces estimables « ways of life », juste j’essaie de dĂ©crire au plus juste.
Buvant le cafĂ©, on n’a pas refait le monde, on a juste parlĂ© bestioles (j’ai une chatte, ils ont deux chats et un chien) et ça en est restĂ© lĂ .
Je prends congĂ©, je vais m’installer et faire tous les gestes rituels.
Quand c’est fait, je lui demande, il veut bien me prĂȘter son ordi et je rĂ©dige la prose d’hier.
Quand c’est fini, je vais au bourg (4 kms aller et retour, quand mĂȘme, faire les courses et me dĂ©gourdir les jambes (en chaussures de sport et sans sac Ă  dos, ça change tout !).
Quand je reviens, j’ai apportĂ© une bouteille de vin, pour le remercier de m’avoir prĂȘtĂ© son ordi. Il est en train de faire la cuisine, il m’invite Ă  dĂźner.
LĂ , une pause : ce qui est rigolo, c’est qu’il se la joue dĂ©tachĂ©, limite « je me fous de tout ». La bouteille, c’est tout juste s’il ne me la rend pas en me disant qu’il en a rien Ă  faire, de mon pinard ! Pour le cafĂ© tout Ă  l’heure, c’était en mode « tu veux un cafĂ© ? ( Il tutoie d’office), mais si tu en veux pas, j’en fais pas un fromage ! » Il m’invite Ă  manger comme ça : « j’ai fait des lentilles. Si tu veux, tu manges avec nous. Mais tu es pas obligĂ© ! Si tu veux pas, je m’en fous un peu ! ».
Moi, un peu tendu quand mĂȘme, je ne sais pas trop quelle attitude adopter devant un tel enthousiasme. Et puis zut, je me lance et j’accepte.
On passe une super soirĂ©e. Sophie et GaĂ©tan, ils s’appellent. La chienne s’appelle Allia, la chatte Jacob (hĂ© oui, c’est une fille avec un nom de garçon, ça se fait beaucoup, de nos jours !). GaĂ©tan ouvre la bouteille, ça a peut-ĂȘtre aidĂ© Ă  dĂ©sinhiber ...
Il sont trĂšs trĂšs sympathiques. Pas cathos pour un sou (je soupçonne mĂȘme Sophie de bouffer du curĂ© ...). ils ont beaucoup d’humour, l’humour loufoque que j’affectionne. On parle un peu politique, aussi. GaĂ©tan Ă©tait trĂšs politisĂ© il y a quelques annĂ©es. Et lĂ , il est carrĂ©ment dĂ©sabusĂ©. C’est un agriculteur pur et dur, pas un cadre parti Ă  la campagne sur le tard. Sophie, elle, est parisienne. Je ne me souviens plus de son activitĂ© professionnelle. Elle aimait GaĂ©tan, donc elle l’a suivi Ă  la ferme.
Ils ont trois filles, je crois, dont deux au lycĂ©e, Ă  l’internat. Il me semble que c’est Ă  Tours, mais je ne voudrais pas dire d’ñneries (de toute façon, pour l’heure, on s’en fout !). Elles reviennent le week-end.
On a causĂ© sĂ©rieusement de tout un tas de trucs, mais on s’est surtout bien marrĂ©s. Avec des trucs idiots, c’est avec ça qu’on rigole le plus. Par exemple, GaĂ©tan nous explique qu’une chatte a autant de mamelles que de petits possibles dans la portĂ©e. ImmĂ©diatement, on imagine la mĂšme chose chez les humains, et on pense aux fabricants de soutifs ... ça nous a tenus un bon quart d’heure.
Comme quoi, il y a des mĂ©crĂ©ants sympas quand mĂȘme !
Bon, je cause je cause, mais demain, j’ai pas que ça à faire ! Bonsoir à tous
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menportraitsseries · 3 years
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Jacek Malczewski (1854-1929) 
Le poÚte 
L'oeuvre pictural de Malczewski est estimé à environ 2000 tableaux à l'huile dont environ 1200 actuellement répertoriés. Ils se trouvent en majorité dans les musées polonais et des collections particuliÚres.   
Notice du MusĂ©e d'Orsay Ă  Paris sur ce peintre : " La particularitĂ© de son art rĂ©side dans l'expression d'un message symbolique par une facture souvent proche du naturalisme. Celle-ci se combine au modelĂ© presque sculptural des personnages dans une composition et un mode de cadrage originaux. Le peintre use d'un code magique de couleurs aux dissonances souvent imprĂ©vues. La part d'Ă©nigme que conserve toujours son oeuvre n'est pas Ă©trangĂšre Ă  l'intĂ©rĂȘt constant dont elle jouit auprĂšs du public et des collectionneurs."
Plus de Men Portraits...
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bruxellescity · 2 years
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Arié #Mandelbaum est exposé au Musée Juif de Belgique
Arié #Mandelbaum est exposé au Musée Juif de Belgique
AriĂ© #Mandelbaum est exposĂ© au MusĂ©e Juif de Belgique Souvent exposĂ©, le travail du peintre AriĂ© Mandelbaum (°1939, Bruxelles) n’avait pas fait l’objet d’une rĂ©trospective. Pour la premiĂšre fois, productions anciennes et crĂ©ations rĂ©centes sont ici mises en dialogue, dans un parcours s’étalant de 1957 Ă  2022.   Fils d’immigrants juifs polonais, AriĂ© Mandelbaum commence Ă  peindre Ă  l’ñge de seize

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tynatunis · 2 years
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#Repost @la_vie_sans_art Józef Mehoffer, peintre polonais (1869 - 1946). “Dans la serre” (c.1900). 💛CAT Józef Mehoffer, pintor polonĂšs (1869 - 1946). “Dins l’hivernacle” (c.1900). #beauxarts #artgallery #artdaily #art #artist #artlovers #artwork #artistdumonde #artoninstagram #fineartpainting #peinture #historiadelart #storiadelarte #arthistory #pittura #peintre #arthistorian #I❀FREECATALONIA https://www.instagram.com/p/CgSDoy1ooae/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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