#peintre polonais
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Rassemblement de cavaliers arabes près d'un mausolée par le peintre polonais Alfred Kowalski (1849- 1915).
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Jan Matejko , peintre polonais
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DANS LA MAISON D'AMOUR
OTAN Roubaix
A Lovecraft le Mythe
Confrontée
D'où la xénophobie
Par rapport aux Gringos
Mais Suède
Thor retiré
Dans l'espace
Dans le cyberespace
Les deux sondes Viking
Réhabilitées
Amérique du Sud
Les fascismes se sont écroulés
Lovecraft le Mythe
Recule sa dystopie
Et puis
Microsoft technologique
Sécurisé par du pornographique allégorique
OTAN Roubaix
Chant marial Polonais
Hommage à Lech Walesa
Et au peintre local Wiltold Heretynski
Nous Solidarnoscz en pensée
Samedi 20 octobre 2024
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Mort de l'artiste brésilien Frans Krajcberg, défenseur de la forêt amazonienne
Red Forest de Max Ernst m'a fait songé à Frans Krajcberg, aimé en France dans la décennie 90. Sculpteur.
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Jacek Malczewski (1854-1929) Avec l'aide de Charron, 1911 (Pomocnik Charona, 1911) Collection privée
L'oeuvre pictural de Malczewski est estimé à environ 2000 tableaux à l'huile dont environ 1200 actuellement répertoriés. Ils se trouvent en majorité dans les musées polonais et des collections particulières. Notice du Musée d'Orsay à Paris sur ce peintre : " La particularité de son art réside dans l'expression d'un message symbolique par une facture souvent proche du naturalisme. Celle-ci se combine au modelé presque sculptural des personnages dans une composition et un mode de cadrage originaux. Le peintre use d'un code magique de couleurs aux dissonances souvent imprévues. La part d'énigme que conserve toujours son oeuvre n'est pas étrangère à l'intérêt constant dont elle jouit auprès du public et des collectionneurs."
Plus de Men Portraits ....
#jacekmalczewski#peintre polonais#polish painters#polishart#20th century#francisrousseaublogs#menportraits#poland
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**Vlastimil HOFMAN (1881-1970)**
Wlastimil Hofman était un peintre polonais, l'un des peintres les plus populaires de l'entre-deux-guerres et de l'après-guerre. Hofman est né Vlastimil Hofmann à Prague de Ferdinand Hofmann, un Tchèque, et de Teofila Muzyk Terlecka, une Polonaise.
Date/Lieu de naissance : 27 avril 1881, Prague, Tchéquie
Date de décès : 6 mars 1970, Szklarska Poręba, Pologne
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Zdzislaw Belsinski
Peintre, dessinateur et sculpteur polonais du XXe siècle
Ses oeuvres surréalistes semblent dépeindre des portes vers d’autres dimensions, des temporalités qui se superposent, jouant habilement avec le constraste, la perspective et la transparence.
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Image : La Folie (détail) 1894 - Władisław Podkowiński (peintre russe-polonais)
Texte : Grand classique peut-être, mais beau à pleurer.
Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Polo Verlaine
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere Partie)
Par Louis Carl Saint Jean
<< Chers amis,
Je prends plaisir à partager avec vous LA PREMIÈRE PARTIE d’un texte que j’ai écrit sur le grand maestro, musicien, compositeur et poète Raoul Guillaume. Il a été publié dans la dernière edition de l’hebdomaire Haïti Observateur. Vous recevrez la seconde partie la semaine prochaine Dieu voulant.
Par ailleurs, si le temps et mon état de santé me le permettent, après ces deux articles, je publierai deux ou trois autres dans lequel je ferai l’analyse littétaire d’une dizaine de poèmes qu’a écrits cet homme hors du commun. >>
Bonne journée,
Louis Carl
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RAOUL GUILLAUME S’EST ÉTEINT
« HAÏTI A PERDU UN TRÉSOR »
(1ere PARTIE)
Par Louis Carl Saint Jean
La musique populaire haïtienne a connu ses lettres de noblesse indiscutablement à l’avènement au pouvoir, en août 1946, de l’Honorable Dumarsais Estimé. En effet, à partir de cette date et jusqu’à la chute, en décembre 1956, du général Paul-Eugène Magloire, le firmament artistique de notre pays a vu scintiller toute une constellation de musiciens. Réunis dans un cénacle qui sera baptisé plus tard « La Belle Epoque », la majorité d’entre eux, entièrement acquis à la notion du sublime, allaient se montrer en faveur d’un art haïtien authentique, donc contre le « bovarysme culturel ». C’était d’ailleurs l’appel qu’avait lancé le Dr Jean Price Mars dans son œuvre magistrale Ainsi parla l’Oncle, publiée en 1928.
Nos musiciens, comme ce fut le cas pour nos poètes, nos peintres, nos sculpteurs, nos danseurs, nos dramaturges et d’autres de nos artistes, allaient quêter au tréfonds de leur être le suc de notre terre pour nous amuser et sa sève nourricière pour assurer la sauvegarde et la survie de cette nation, menacée dès sa fondation par toutes sortes de vieux démons. Les Antalcidas Murat, Guy Durosier, Rodolphe « Dòdòf » Legros, Michel Desgrottes, Hulric Pierre-Louis, Félix « Féfé » Guignard, Edner Guignard, Ernest « Nono » Lamy, Destinoble Barrateau, Murat Pierre et d’autres musiciens allaient nous offrir une musique angélique conçue on dirait au fond d’un rêve délicieux. Ils furent les uns plus brillants que les autres. Cependant, l’un d’eux possédait un je ne sais quoi qui le distinguait sensiblement de ses pairs. Il s’agissait bel et bien de Pierre Joseph Raoul Guillaume, que nous appelions tous Raoul Guillaume ou familièrement Raoul.
Raoul Guillaume personnifiait le rêve et la promesse d’Haïti. Il avait fait corps avec le pays. Tout comme le Polonais ne se conçoit pas sans Chopin, l’Allemand sans Goethe, le Martiniquais sans Aimé Césaire, le Jamaïcain sans Bob Marley, le Français sans Charles Aznavour, le Brésilien sans Pelé et l’Argentin sans Diego Maradona, franchement, je ne peux imaginer notre pays sans Raoul Guillaume. Et pourtant, le dimanche 29 novembre dernier, l’Eternel, l’architecte de la vie, a mis notre pays dans une stupeur blême. À midi trente, en ce jour, il nous a frappés d’un grand deuil, en nous sevrant du génie de Raoul Guillaume.
Franchement, son héritage musical, sa valeur intellectuelle et son immense contribution à l’avancement de notre société ont fait de Raoul Guillaume un être hors du commun. Il fait partie des humains qu’on aurait aimé avoir toujours parmi soi. À un moment où, chez nous, l’horizon se rembrunit chaque jour davantage et où une vague de crainte se répand dans presque tous les esprits, perdre ce bel étalon prend, selon moi, l’aspect d’un autre drame national. Il représentait ce qu’il y a de plus beau, de plus noble et de plus magnanime qu’Haïti eût pu offrir à l’espérance, ou même à l’espoir.
Pour ma part, je garde le plus beau souvenir de Raoul Guillaume. D’ailleurs, il est le premier musicien haïtien dont j’ai connu le nom et aimé la musique. Je devais avoir cinq ou six ans quand je l’ai vu pour la première fois. C’était un vendredi, peu après midi. Il sortait du magasin de Léon Bordes, au Portail Saint Joseph, tandis que ma grand-mère, qui s’y rendait à chaque fois que ses courses la conduisaient au « Bord-de-Mer », y entrait avec moi, qui revenais de l’école. Ayant connu mon aïeule depuis qu’il était gosse au Morne-à-Tuf, il la salua avec joie. D’un regard, celle-ci me demanda d’ôter mon chapeau « cow-boy » pour faire le même geste. Tandis que cet homme de belle et droite taille me tendait la main, elle m’apprit avec un air de satisfaction: « C’est lui, Raoul Guillaume, le compositeur de Joseph, morceau que tu ne cesses d’écouter. » C’est comme si j’avais rencontré un dieu.
L’homme était tout simplement merveilleux. Dieu l’avait béni d’un caractère bien trempé, qui lui a valu le respect et l’admiration tant de ceux qui ont croisé son chemin que de ceux qui l’ont simplement admiré de loin. Paul Choisil, musicien de bon goût, s’est ainsi lamenté : « Quelle perte ! Quelle tristesse ! Nous venons de perdre un trésor national, un Haïtien digne de notre respect et de notre gratitude. Il a été une référence pour l’histoire et la représentation de notre musique. » Pour Presler Julien, fils de l’ancien contrebassiste Dieudonné Julien : « Le départ de Raoul Guillaume allonge la liste des pertes irréparables enregistrées dans la culture haïtienne. Nos légendes s’en vont et il n’y a personne pour les remplacer. »
Au début du siècle dernier, Georges Clémenceau déclarait: « Une vie est une œuvre d’art. Il n’y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement... » On dirait que le grand homme d’État français avait fait cette déclaration justement pour définir Raoul Guillaume, ce « trésor national » comme l’a si bien appelé son émule, le brillant saxophoniste Paul Choisil. Pour mieux comprendre l’œuvre artistique et la contribution immense de cet homme génial à l’avancement de notre société, je pense nécessaire de jeter un petit coup d’œil sur son arbre généalogique.
Raoul Guillaume a des liens directs avec les Simon-Sam, originaires de la Grande-Rivière-du-Nord, l’une des familles de l’aristocratie du Nord. Augustin Simon-Sam (1794 – 1886), le premier relaté par nos historiens, était l’un des hommes les plus riches de son temps. Il avait engendré une cinquantaine d’enfants naturels et légitimes. Influent, parmi d’autres postes, il était « sous-lieutenant en 1818…, commissaire chargé de la comptabilité de la maison militaire du roi Henry Ier ». (Référence : Dictionnaire biographique des personnalités politiques de la République d’Haïti, par Daniel Supplice). Plus tard, il a été élevé au rang de duc de l’Acul-du-Nord. Rappelons que l’un de ses fils, Augustin Tirésias Simon Sam, présidera aux destinées de notre nation du 31 mars 1896 au 12 mai 1902.
L’un des frères d’Augustin Simon Sam s’appelait Guillaume Simon-Sam. Ce dernier avait également une abondante progéniture. Pour une raison qui n’a jamais été révélée, il avait donné le patronyme de Simon-Sam à certains de ses enfants et celui de Guillaume, son prénom, à d’autres. Parmi ces derniers, nous en signalerons deux : Villbon Guillaume et Grand-Jean Guillaume. Le premier, mort à l’âge de 36 ans, a laissé plusieurs orphelins : Jean Simon Guillaume, le vrai nom du président Vilbrun Guillaume Sam, Arianne Guillaume Sam, Etienne Guillaume Sam, etc.
Le second, Grand-Jean Guillaume, était un intellectuel de belle eau. Vers la fin du XIXè siècle et au début de la prochaine décennie, il était l’un des principaux parlementaires haïtiens, avec Brutus Saint Victor (grand-père de mon ancien professeur de mathématiques Edner Saint Victor). Excellent clarinettiste et poète à ses heures perdues, Grand-Jean Guillaume avait fait une bonne partie de ses études classiques en France. À son retour en Haïti, il s’installa d’abord à la Grande-Rivière du Nord et fonda un orchestre philharmonique avec Louis Firmin Blot.
Bientôt, il se fixe à la rue des Miracles, à Port-au-Prince (en face des Saint Victor) et épouse Arianne Guillaume Sam, sa cousine germaine. S’installant plus tard au 40, rue Lamarre, ils ont eu plusieurs enfants. Les deux connus furent l’aîné L.J. S. Fernand Guillaume et le benjamin Sieyès Guillaume. Il est bien de noter que selon certains, ce dernier serait le neveu du parlementaire qui l’avait adopté comme son fils à la mort de son jeune frère.
En août 1902, L.J. S. Fernand Guillaume s’éteint quelques jours avant ses 18 ans. Peu après, Sieyès Guillaume est envoyé en France, plus précisément à Paris. Il achèvera ses études secondaires au Lycée Hoche, à Versailles. Il les avait commencées au Petit Séminaire Collège Saint Martial. En 1911, après la mort de son père, il regagnera Haïti.
Entre 1920 et 1924, Sieyès Guillaume épousera Francesca Hermantin, Gonaïvienne dont la famille a des origines martiniquaises. Ce couple avait sept enfants : Solange, Raoul, Roland, Yvon, Serge, Marthe et Raymond. Virtuose de la mandoline et de la trompette, Sieyès Guillaume, avec les Emile Chancy, Geffard Cesvet, François Alexis Guignard, Arsène Desgrottes, Félix « Féfé » Clermont, Fabre Duroseau, Arthur Duroseau et quelques autres jeunes de la capitale, fera partie des pionniers de fondateurs d’ensembles de danse « modernes » qui allaient remplacer les groupements formés des musiciens de nos différentes fanfares militaires.
Francesca Hermantin, dame pleine de distinction que j’ai bien connue dans mon enfance, était la sœur d’Elodie Hermantin, femme du pianiste Joseph Dor. Ils furent les père et mère, parmi d’autres enfants, de Ferdinand et de René Dor, les fondateurs, avec Pierre Riché, du Trio des Jeunes. Rappelons, surtout au bénéfice des plus jeunes, que c’est ce groupement qui allait s’agrandir pour devenir, en 1943, le Jazz des Jeunes. André Hermantin, le cousin de la mère des jeunes Guillaume et Dor, fut le premier trompettiste de ce mythique orchestre et un compositeur de méringue carnavalesque de premier ordre. Rappelons que André Hermantin a été assassiné en janvier 1961 par les sbires du régime d’alors.
C’est justement du second fils du couple Sieyès Guillaume et Francesca Hermantin Guillaume que nous allons parler - Pierre Joseph Raoul Guillaume. C’est à Port-au-Prince, plus précisément à la rue de l’Enterrement, non loin de la rue Joseph Janvier, le 7 décembre 1927, que celui-ci est venu au monde. Raoul a grandi dans un foyer où les lettres et la musique ont occupé la première place après les préceptes religieux, civiques et moraux. Il a fait ses études primaires et secondaires à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Là, il étudiera la musique sous la direction du Frère Marie Léon, le religieux avignonnais qui, deux décennies plus tôt, avait enseigné ce même art à son père à Paris.
Paradoxalement, la musique n’a pas été le premier art à avoir conquis le cœur de l’adolescent. D’abord, à ce sujet, au cours des 317 minutes d’entretien qu’il m’a accordées entre le 18 octobre 2004 et le 31 mai 2009, il m’a dit plus d’une fois: « J’accompagnais souvent mon père dans les répétitions du groupe Les Jacobins et plus tard dans certains bals du Jazz Scott à Savoy, à Trocadeo et ailleurs. Parfois, il m’arrivait même de tomber de sommeil pendant que jouait l’ensemble. J’avais alors sept ou huit ans. Cependant, depuis cette époque, c’est la poésie qui me taquinait.»
Dès le début de l’adolescence, l’intellectuel en herbe est un familier des cercles littéraires, artistiques et mondains de la capitale. Dès l’âge de dix ans, il participe à presque toutes les manifestations culturelles offertes par la Mission Patriotique des Jeunes. Le plus souvent, celles-ci étaient organisées à l’Ecole Saint Vincent de Paul, fondée et dirigée par maître Horatius Laventure, à la rue de l’Enterrement, à une dizaine de mètres de la maison qui a vu naître Raoul Guillaume. Excellent diseur, il s’attire l’estime des grands éducateurs et intellectuels tels que L.C. Lhérisson, Horatius Laventure, André Momplaisir, Pradel Pompilus, Vianney Denerville, etc. Il y cotoie des poètes et des lettrés tels que Jean Brierre, Clovis Désinor, Pierre « Roro » Mayard, Roussan Camille, Félix Morisseau-Leroy, qui l’ont toujours admiré.
Bientôt, son talent de diseur égaiera plusieurs salons et manifestations culturelles organisées par certaines écoles de la capitale. En effet, c’est en mars 1938, à l’occasion du 80è anniversaire de naissance du brillant lettré Joseph Cadet Jérémie, que Raoul Guillaume s’est manifesté pour la première fois devant un grand public. Il récite, sur la demande de Me. Laventure, quelques strophes d’À la mémoire de Toussaint Louverture du poète Charles Moravia. L’événement a eu lieu à l’Ecole Saint Vincent de Paul.
Un peu plus tard, avec Emerante de Pradines, Martha Jean-Claude et d’autres diseurs, on l’entendra souvent sur les ondes de la HH2S ou de la HH3W dans le cadre des programmes culturels organisés par la Société des lettres et des arts d’Haïti. Ils ne furent pas des diseurs de bonne aventure. Raoul déclamera des vers d’Etzer Vilaire, de Georges Sylvain, de Justin Godefroy, de Damoclès Vieux, etc. Il m’a dit une fois: « Inspiré par ces grands poètes, dès l’âge de treize ou quatorze ans, j’ai commencé à écrire mes premiers vers. »
Raoul Guillaume allait s’orienter ensuite vers le monologue, genre théâtral dont, au début du siècle dernier, le poète Massillon Coicou était le maître incontesté. Quelques années plus tard, Clément Coicou, dit Papa Youtt, et Théophile « Zo » Salnave deviendront des idoles pour la jeunesse port-au-princienne. Ils inspirent Raoul qui, une fois de plus, comme Emerante de Pradines, sera souvent l’invité de l’émission L’Heure de l’Art Haïtien de Clément Benoît.
Toutefois, le démon de la musique le chatouille fort. Il ne peut s’y échapper, car cet art occupait une place spéciale chez les Guillaume qui, au milieu des années 1930, allaient déménager au 240 de la rue du Centre. Plusieurs facteurs allaient contribuer pour de bon à l’engouement du jeune Raoul pour la musique. D’abord, presque tous les jours, se croisent chez lui les musiciens de toutes tendances. Les Jules Héraux, Lyncée Duroseau, Augustin Bruno, Luc Jean-Baptiste et d’autres ténors de la musique savante haïtienne et les Annulysse Cadet, Antoine Hilaire, Antoine Radule, Joseph « Kayou » Franck et d’autres as de la musique populaire se disputent pour partager le temps de Père Guillaume, chef de bureau au Département de l’Agriculture.
Un deuxième facteur de taille allait inspirer durablement le jeune Raoul Guillaume. Entre 1936 et 1937 (il a neuf ou dix ans), l’immortel et génial compositeur Augustin Bruno vient habiter près de chez lui, à la rue du Centre. Celui-ci, tant pour ses bonnes manières que sa virtuosité musicale, devient l’idole de tous les gens du quartier : enfants, adolescents, adultes et, surtout, les aspirants musiciens. Le maestro défunt m’a toujours raconté: « Mes cousins Ferdinand et René Dor et moi passions des heures sur la galerie d’Augustin Bruno pour l’entendre pratiquer sa clarinette. C’était un homme de bien. Il nous donnait gratuitement des leçons de musique. En fait, il fut le premier musicien haïtien qui m’a vraiment impressionné et énormément influencé. »
L’heure pour Raoul de s’initier de manière formelle à la musique est enfin venue. Il est en neuvième. On le voit dès l’année scolaire 1937- 1938 à la « La Petite Musique », la classe d’initiation à la musique à l’Institution Saint Louis de Gonzague. Sous la direction du Frère Marie Léon, il apprend la lecture musicale, le solfège et l’harmonie. L’année d’après, il s’essaie d’abord à l’alto, puis se tourne vers le saxophone alto, dont il fera son instrument de prédilection. En 1940, il était déjà admis à « La Grande Musique », la salle où se tenaient les séances de répétition de la fanfare de cette école où il a fait ses études primaires et secondaires.
Raoul Guillaume était un homme admirable, partisan d’une société juste. En dépit de sa position sociale favorisée, il a toujours été proche du peuple défavorisé, marginalisé et ostracisé depuis le parricide perpétré le 17 octobre 1806 au Pont-Rouge. Il peut répéter avec fierté cet aveu sincère de l’immortel poète martiniquais Aimé Césaire : « J’ai baigné dans le peuple. J’ai passionnément aimé le peuple. Je l’ai aimé physiquement. Je l’ai aimé dans ses poèmes. Je l’ai aimé dans son folklore, et dans ses mots aussi…» Comme les Jacques Roumain, Jacques Stéphen Alexis, Yvonne Hakim (future Rimpel), René Dépestre, Anthony Phelps, Carl Brouard, Magloire Saint Aude, Lina Mathon (future Fussman, puis Blanchet), Gérald Bloncourt et d’autres jeunes aisés de notre société, de très tôt, Raoul Guillaume a cherché à communier avec ses frères. Futur travailleur de l’esprit, il a donc cru en ce cri de Mao : « Seul le peuple est artiste ! » et en celui de l’ancien président Leslie François Manigat : « Le peuple est le vrai détenteur de la culture haïtienne. »
Et comme, très jeune, Raoul Guillaume a charnellement aimé cette merveilleuse culture haïtienne! Bientôt, il sent que l’instruction qu’il reçoit du Frère Léon, bien que solide, nécessaire et utile, est incomplète. Il en manquait, selon lui, ce qu’il y a de plus essentiel: la connaissance de la culture populaire de son pays. Il commence alors à se rebeller contre un système qui aurait fait de lui ce que, plus tard, Frantz Fanon appellera « peau noire, masques blancs ». Bien que sensible à la musique de Bach, de Beethoven, de Mozart et des autres géants de la musique occidentale et à la poésie de Lamartine, de Vigny et de Victor Hugo, son âme haïtienne réclamait vivement la musique faite par les Annulysse Cadet, Albéric Samedi, Hubert François et saluait le génie poétique des artistes « intouchables » dont l’histoire n’a su retenir les noms.
Dès l’âge de 15 ou 16 ans, en pleine campagne anti-superstitieuse, comme presque tous ses jeunes camarades du Morne-à-Tuf – les Baron, les Malette, les Prophète, les Bartoli, les Sabala, les Erié, les Bouchereau, etc. –, Raoul Guillaume refuse de rejeter notre folklore. Alors, il commence à fréquenter les « bals criminels » organisés chez Miracule Joseph au Portail Saint Joseph ou chez Hermann Petit-Homme à Lakou Bréa et à d’autres endroits de nos quartiers populaires. Là, au son de « jazz endiablés » et des tambours indescriptibles de Raymond « Ti Roro » Baillergeau, de Labbé, de Pipirit et d’autres artistes anonymes, il danse à cœur joie des morceaux populaires tels que L’amiral, Twou panno, Kay Madan Bruno, Madan Minan tèt kokolo, Pye-m pa touche tè, Balanse Yaya, etc. Et ce furent justement ces deux expériences diamétralement opposées – les études musicales à Saint Louis de Gonzague et les divertissements populaires - qui allaient influencer plus tard l’œuvre magnifique, impeccable et irréprochable de Raoul Guillaume.
L’univers musical de Raoul Guillaume est maintenant plus élargi. Il évolue comme saxophoniste alto à la fanfare de son institution scolaire. S’il joue à côté des Ernest « Nono » Lamy, Roger Savain, Serge Lebon et d’autres devanciers, Guy Durosier, son benjamin de cinq ans, est celui qui deviendra son complice musical. Sur ce, je préfère laisser parler le maestro lui-même: « À l’Institution Saint Louis de Gonzague, il nous était interdit de faire de la musique populaire. Or, Guy et moi aimions ce genre de musique, en particulier la méringue haïtienne. Nous avions pris l’habitude de nous échapper à la vigilance des Frères pour aller plaire aux jeunes filles de l’école Sainte Philomène dirigée par les sœurs Dupé, en jouant des airs du terroir... C’est à partir de cette période que Guy et moi avions commencé à nous adonner à la musique populaire. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean, LCSJ, avec Raoul Guillaume, Lundi 18 octobre 2004).
Un autre bonheur allait se poindre pour Raoul Guillaume. Vers la même époque – nous sommes en 1944 -, Charles René Saint Aude, clarinettiste de La Musique du Palais et maestro du Jazz des Jeunes (alors un sextette), vient habiter presque en face des Guillaume, toujours à la rue du Centre. Dans les salons du maestro-militaire, se tiennent les séances de répétition de ce groupe. Raoul Guillaume m’a souvent dit : « J’assistais à presque toutes les séances de répétition du Jazz des Jeunes. Cela m’avait permis de me familiariser davantage avec la musique populaire et de connaître par cœur le répertoire du Jazz des Jeunes. En plus, je suivais ce groupe un peu partout : chez les Baron, à la rue du Champ-de-Mars, chez les Florus, à la rue de la Réunion, chez les Charlier au Chemin des Dalles, chez Acès Magnan à l’avenue Bouzon, etc. De très souvent, je remplaçais au pied levé à la clarinette le maestro Saint Aude qui s’absentait surtout les dimanches soir pour aller jouer au concert que donnait La Musique du Palais sur le Kiosque Occide Jeanty, au Champ-de-Mars. »
Cette heureuse initiative allait porter ses fruits. Au cours des premiers mois de l’année 1946, Issa El Saieh assiste à un bal du Jazz des Jeunes organisé dans les salons de Mme Démosthènes Brignolle, à l’Avenue Bouzon. Ebloui par le talent du jeune saxophoniste, le maestro petit-goâvien s’informe à son sujet. Apprenant qu’il fréquente Saint Louis de Gonzague, il demande à Serge Lebon, membre fondateur de son orchestre et ami du jeune musicien, de contacter celui-ci. C’est ainsi que Raoul Guillaume a intégré l’Orchestre Issa El Saieh. Il avait remplacé Raymond Mevs, qui, lui, jouait le soprano. Il avait 18 ans et se trouvait en classe de Rhéto.
Le choix d’Issa El Saieh allait se révéler judicieux. À ce sujet, il m’avait confié: « L’intégration de Raoul Guillaume dans mon orchestre a été une bénédiction. En dépit de sa jeunesse, comme exécutant, il s’était montré à la hauteur de saxophonistes chevronnés tels que Victor Flambert et Ludovic Williams. En plus, remarquant son sérieux et sa discipline, bien qu’il fût encore adolescent, je lui ai immédiatement confié l’administration complète de l’ensemble. Et il s’était montré à la hauteur de la confiance que j’avais placée en lui. D’ailleurs, lorsque j’avais remis sur pied mon orchestre, c’est chez ses parents que je faisais les répétitions. » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean avec Issa El Saieh, Vendredi 10 juin 1994)
Fin de la première partie
Louis Carl Saint Jean
Lundi 30 novembre 2020
HAÏTI ⭐
LEGENDS
#RAOULGUILLAUME #RIP 🙏🏽 #1erePartie #HAÏTI #UNTRÉSOR #compositeur #saxophoniste #chanteurs #maestro #SaintLouisdeGonzague
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Stanczyk
Le regard perdu, le teint morose. Ce célèbre bouffon ténébreux ne plaisante plus. Il perçoit, pressent le futur désastreux.
On peut se demander quel regard il aurait aujourd’hui? Assit à côté du bureau ovale, même parure, une lettre du département du commerce posé sur la table. Le secrétaire d’état et le président en intense discussion au fond de la scène. Quels sont les enjeux conflictuelles de nos jours, quels sont les espoirs de demain et enfin sur quelles bases de constatation nous appuyons nous ajourd’hui.
L’histoire de l’oeuvre. Ce tableau a été réalisé par Jan Matejko en 1862, l’un des plus célèbre peintre polonais. Son thème récurrent est l’histoire, il évoque la prise de Smolensk : ville importante dans le Royaume de Pologne et 1514.
La beauté du tableau se trouve dans le paradoxe de l’habit et de la fonction, le symbole se génère dans ce paradoxe. Stanczysk signifie “le sage”, sage bouffon qui dans ses satires critiquait le roi.
Lien vers Wikipedia
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Marcin Stanczyk (b. 1977)
Mosaïque for cello and electronics (2011 - 2012)
L’idée principale de cette pièce est de réunir deux mondes, pour certains trop différents, celui de l’art haut et celui de l’art utilitaire.Le premier est représenté par le peintre polonais d’avant- garde du XX siècles, Wladyslaw Strzeminski. Dans son théorie d’unisme il veut éliminer toute valeur non plastique de l'œuvre. Celle-ci ne doit être ni évocative, ni émotive, ni symbolique. L'œuvre doit atteindre une certaine "pureté". Les couleurs et les lignes doivent créer une unité organique. Dans l’art utilitaire nous avons par contre l’idée de mosaique, l’art decoratif où l'on utilise des fragments pour former des motifs ou des figures pour des projets quotidiens.
Le concept commun de ces deux mondes qui est de réunir les plus petites cellules pour en faire une unité provoque l’utilisation des moyens techniques qui donnent à la pièce le caractère gestuel.Donc c’est pour cette raison que l’instrumentaliste (musicien) n’utilise pas d’archet. Son rôle est parfois d’initialiser les gestes, de réaliser les sons qui ne sont peut-être pas entendus directement mais qui provoquent les actions électroniques. La narration la musique passe progressivement d'une estetique contemporaine a un e estetique de musique de varieté. Quand nous pensons que celle-ci gagne, à la fin nous découvrons la synthèse des deux mondes que je m’étais imaginé.
Armance Quero - cello
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Etape 18 : Villedômer
17,4 kms, j’ai fait. Une étape de fillette ! Mais bon, il y a pas de mal à se faire du bien. A midi et demi, j’étais arrivé.
Mon chemin :
En partant de Villechauve, il faisait froid. Vraiment froid. Moi qui voulais renvoyer mon bonnet et mes gants pour gagner du poids, je me suis drôlement félicité de ne l’avoir pas fait. Froid, mais soleil. Soleil levant, mais soleil. Et ciel bleu. La météo annonçait de la pluie, voire de la grêle ...
Pendant que je marchais, pour avoir des nouvelles, et pour connaître la suite de mon parcours, j’appelle Agnès. (Elle s’occupe avec talent de la logistique, c’est le moyen que nous avons trouvé pour voyager - un peu - ensemble). Il y a 17 kms de route sans choix possible, et 400 m d’embranchements. Bien sûr, c’est sur un bout de ces 400 m que j’appelle Agnès. Concentré sur notre conversation, que croyez-vous qu’il arrivât ? Une chance sur deux, je rate la bonne route ! Evidemment, la mauvaise route (celle que j’ai prise) est une montée superbe, et je l’emprunte sur plus de 2 kms avant de m’apercevoir que je me suis trompé. Je vous laisse imaginer l’étendue de mon vocabulaire pendant la descente !
Un peu plus loin, je lis sur le guide : “Passer sous le pont de chemin de fer, et emprunter le chemin de terre un peu plus loin sur la droite.”
Je passe le pont, et que vois-je à quelques encâblures : Un chemin de terre sur la droite ! Je l’emprunte, confiant comme un enfant que son père, ange protecteur, tient par la main. Et je marche. Beaucoup. Au bout de 2 ou 3 kms, un doute me vient. Je consulte mon GPS (j’aurais pu le faire avant, mais qui douterait de la parole de son père ?), et je m’aperçois que ce n’était pas le premier chemin de terre qu’il fallait emprunter, mais le second !
Et j’imagine le petit Jésus qui se marre, mais qui se marre ! Comme je lui stipule que, malgré tout le respect que je lui porte, il s’est un peu foutu de moi, il s’emporte : “Alors, tu fais attention à rien. Tu te trompes tout le temps, et je m’arrange pour que ça soit pas trop grave. J’avais prévu de vous balancer une flotte du tonnerre, et pour t’être agréable, je surseois à l’exécution de ma décision. Et pour un tout petit détour de rien, tu me fais un fromage ? Tu voudrais pas en plus le derrière de la crémière, par hasard ?”. (Je vous prie de pardonner cette expression triviale, surtout émanant de la bouche du petit Jésus, elle vient de mon grand’père. Je le soupçonne fortement de l’avoir soufflée à son oreille, maintenant qu’il n’est pas loin de lui ...
Quelques photos pour vous mettre dans l’ambiance :
C’est ça, un marécage !
J’ai vu ça, faut aimer ...
Ca, c’est beau. Surtout au soleil levant (enfin levant ... à 8h du mat !)
Voici Château-Renault (enfin la Mairie. Et on a fait la révolution pour ça ...)
Et les chaumines du petit peuple :
Non je plaisante, ça a l’air très très beau, Château-Renault. Allez, encore une dernière :
Sinon, ça va plutôt bien. J’écoute encore beaucoup les divers petites douleurs que je peux ressentir : Un échauffement dans un pied, une douleur dans la jambe ou le genou ... qui passent aussi vite qu’elle sont survenues ... J’ai juste une douleur lancinante dans l’omoplate droite qui apparaît au bout d’une dizaine de kilomètres et qui s’atténue sous l’action du Voltarène. Ca fait au moins 3 jours que je ressens ça.
Intéressant, non ?
Ca y est, j’arrive à Villedôner.
C’est pas exactement Villedôner, c’est une ferme à 1 km, qui s’appelle “La Hémond”.
Le monsieur me prête gentiment son ordi, et j’ai ainsi pu rattraper mon retard
Le gîte est simple, mais tout à fait correct. Je vais y dormir comme un loir (bébé, j’ai déjà dit !)
Donc, je suis à La Hémond. Quand j’arrive, je ne trouve personne, mais le monsieur avait dit à Agnès que ça serait ouvert et que je peux m’installer. Il y a deux portes. Je pousse la première, je trouve trois paires de nu-pieds. J’apprendrai plus tard que ce gîte est occupé par 3 peintres en bâtiment Polonais qui travaillent à Château-Renault.
Je pousse donc la seconde porte, le gîte a l’air vide. Je m’installe et prends mon pique-nique ( j’ai bien marché, il est à peine 13h).
Le pique-nique terminé, j’avise quelqu’un dans la cour. C’est le propriétaire du gîte. Lui et sa femme étaient présents, mais ne m’avaient pas entendu. J’en ai fait, pourtant, du barouf !
On se salue, il m’invite à boire un café. Je fais la connaissance de son épouse. Ils ont la cinquantaine, ils sont agriculteurs tous les deux, mais lui a plus le look ingénieur bac+5, un peu écolo qui lit des livres et va au théâtre que celui du paysan caricatural, chemise à carreaux, bretelles et casquette, pas rasé et la roulée au bec. Quant à elle, je la vois plus prof d’histoire en terminale qu’en tablier en nylon et bottes plastique, à donner à manger aux poules. Sans aucun mépris pour ces estimables « ways of life », juste j’essaie de décrire au plus juste.
Buvant le café, on n’a pas refait le monde, on a juste parlé bestioles (j’ai une chatte, ils ont deux chats et un chien) et ça en est resté là.
Je prends congé, je vais m’installer et faire tous les gestes rituels.
Quand c’est fait, je lui demande, il veut bien me prêter son ordi et je rédige la prose d’hier.
Quand c’est fini, je vais au bourg (4 kms aller et retour, quand même, faire les courses et me dégourdir les jambes (en chaussures de sport et sans sac à dos, ça change tout !).
Quand je reviens, j’ai apporté une bouteille de vin, pour le remercier de m’avoir prêté son ordi. Il est en train de faire la cuisine, il m’invite à dîner.
Là, une pause : ce qui est rigolo, c’est qu’il se la joue détaché, limite « je me fous de tout ». La bouteille, c’est tout juste s’il ne me la rend pas en me disant qu’il en a rien à faire, de mon pinard ! Pour le café tout à l’heure, c’était en mode « tu veux un café ? ( Il tutoie d’office), mais si tu en veux pas, j’en fais pas un fromage ! » Il m’invite à manger comme ça : « j’ai fait des lentilles. Si tu veux, tu manges avec nous. Mais tu es pas obligé ! Si tu veux pas, je m’en fous un peu ! ».
Moi, un peu tendu quand même, je ne sais pas trop quelle attitude adopter devant un tel enthousiasme. Et puis zut, je me lance et j’accepte.
On passe une super soirée. Sophie et Gaétan, ils s’appellent. La chienne s’appelle Allia, la chatte Jacob (hé oui, c’est une fille avec un nom de garçon, ça se fait beaucoup, de nos jours !). Gaétan ouvre la bouteille, ça a peut-être aidé à désinhiber ...
Il sont très très sympathiques. Pas cathos pour un sou (je soupçonne même Sophie de bouffer du curé ...). ils ont beaucoup d’humour, l’humour loufoque que j’affectionne. On parle un peu politique, aussi. Gaétan était très politisé il y a quelques années. Et là, il est carrément désabusé. C’est un agriculteur pur et dur, pas un cadre parti à la campagne sur le tard. Sophie, elle, est parisienne. Je ne me souviens plus de son activité professionnelle. Elle aimait Gaétan, donc elle l’a suivi à la ferme.
Ils ont trois filles, je crois, dont deux au lycée, à l’internat. Il me semble que c’est à Tours, mais je ne voudrais pas dire d’âneries (de toute façon, pour l’heure, on s’en fout !). Elles reviennent le week-end.
On a causé sérieusement de tout un tas de trucs, mais on s’est surtout bien marrés. Avec des trucs idiots, c’est avec ça qu’on rigole le plus. Par exemple, Gaétan nous explique qu’une chatte a autant de mamelles que de petits possibles dans la portée. Immédiatement, on imagine la mème chose chez les humains, et on pense aux fabricants de soutifs ... ça nous a tenus un bon quart d’heure.
Comme quoi, il y a des mécréants sympas quand même !
Bon, je cause je cause, mais demain, j’ai pas que ça à faire ! Bonsoir à tous
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Jacek Malczewski (1854-1929)
Le poète
L'oeuvre pictural de Malczewski est estimé à environ 2000 tableaux à l'huile dont environ 1200 actuellement répertoriés. Ils se trouvent en majorité dans les musées polonais et des collections particulières.
Notice du Musée d'Orsay à Paris sur ce peintre : " La particularité de son art réside dans l'expression d'un message symbolique par une facture souvent proche du naturalisme. Celle-ci se combine au modelé presque sculptural des personnages dans une composition et un mode de cadrage originaux. Le peintre use d'un code magique de couleurs aux dissonances souvent imprévues. La part d'énigme que conserve toujours son oeuvre n'est pas étrangère à l'intérêt constant dont elle jouit auprès du public et des collectionneurs."
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Jerzy Skolimowski est un cinéaste, acteur et artiste peintre polonais né le 5 mai 1938 à Łódź. Il est considéré comme l'un des grands noms du Nouveau cinéma polonais des années 1960. (Wikisource)
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1 : Guillaume Apollinaire, " Le poète assassiné " :
Apollinaire reste toujours présent parmi nous grâce à cette étrange vertu qui empêche les poètes de mourir tout à fait.
Assassiné par un éclat d'obus au crépuscule de la Grande Guerre, il apparaît comme un insurpassable précurseur. Il n'a pas fait moins qu'inventer la poésie moderne.
On peut même dire qu'il fut le premier et le dernier de nos écrivains inspirés, tant il est devenu difficile de brasser le lyrisme après lui. Cet étranger, Français par le sang versé », a su acclimater sous nos cieux étonnés une inspiration poétique nourrie de tous les courants baroques de la vieille Europe.
D'abord un nom, difficilement prononçable: Kostrowitzky. C'est celui d'une dame polonaise toute de fantaisie et de mystère qui ne voudra jamais dévoiler le nom du père de son enfant, Wilhelm Apollinaire. On sait seulement qu'il est né à Rome le 26 août 1880.L'auteur de ses jours, comme on dit, serait un officier italien. Ou un ecclésiastique. On chuchote même qu'il s'agirait de l'évêque de Monaco. Et pourquoi pas le pape lui-même ? Propose en souriant le demier-né de ses biographes, ou plutôt de ses disciples, le SuédoisGunnar Harding, batteur de jazz, peintre et bien entendu poète.
Fils ou non d'un prélat, l'enfant fait en tout cas de bonnes études religieuses à Monaco, puis à Cannes et à Nice. Serait-il mystique ? En tout cas, il est aussi iconoclaste, prompt à saisir ce qui se passe de Tautre côté du miroir, dans le pays des merveilles qui est celui de ses réves.
Ce Polonais, polono-italien plus précisément, de la Côte d'Azur part de l'autre côté du Rhin, comme précepteur dans une famille allemande.Il y parachève son éducation littéraire, linguistique et sentimentale.Il a déjà décidé, à moins de vingt ans, qu'il sera le plus grand poète de son temps.
Il choisit pour s'exprimer la langue française, à qui il va donner un éclat qui n'appartiendra qu'à lui. Il commence, avant d'écrire, par beaucoup vagabonder, de la Bohême à la Hollande.
Quand il revient à Paris, au début des années 1900, il gagne sa vie en écrivant des romans érotiques que rechercheront longtemps les amateurs. Ce sont aujourd'hui des classiques du " second rayon ".
Plus sérieusement, il fonde une revue, éphémère comme toutes les revues, avec son collègue André Salmon.Il est aussi très copain avec Alfred Jarry, le père d'Ubu Roi ", et avec tout ce que la capitale compte de rapins et de rimeurs d'avant-garde.
D'une prodigieuse culture, nourri des grands classiques, mais aussi inspiré par tout le légendaire "barbare", il célèbre l'enchanteur Merlin et la fée Viviane.Cette intrusion dans le monde celtique enchanté ne l'empêche pas de salué aussi Orphée, l'autre face de nôtre univers ancestral.
Geant débonnaire à la lourde silhouette, il se plait tout autant sous la verrière de la Bibliothèque nationale, dont il fréquente L'Enfer "jusqu'à en dresser avec son ami le Normand Fernand Fleuret, un minutieux catalogue, que dans les ateliers et les cafés de tout ses compagnons en quête d'art nouveau.
On verra par son plus célèbre recueil de poèmes, Alcools, qu'il est le meilleur de tous.
Avec le recul du temps, son génie éclate. Si l'on veut le comparer à un peintre, il est plus proche de Van Gogh que de son complice Picasso, malgré des mystifications et des cabrioles qui effrayent les bourgeois de leurs temps.
Quand éclate la guerre, celle d'on l'horreur allait faire croire qu'elle serait la dernière, Guillaume Apollinaire, puisque t'elle est le nom qu'il a choisi dans le monde des lettres et des arts, pourrait exciper de son état d'étrangé pour rester tranquillement chez lui. Il n'en est pas question. Celui que beaucoup considèrent comme un amuseur un peu inquiètant et qui a même connu la prison à la suite d'une sombre affaire de vol au musée du Louvre, terminée d'ailleurs par un non-lieu décide de se faire naturaliser. Et cela dans le but de ce faire aussi mobiliser.
C'est aussi la voie sacrée que choisira aussi le Suisse Blaise Cendrars, futur caporal de la Légion Étrangère, poète à la main coupée.
Apollinaire lui est artilleur. Il trouve rapidement que cette arme n'est pas assez glorieuse ni assez exposé, et demande à passer dans l'infanterie. En mars 1916, il est très grièvement blessé à la tête. Il va traîner d'hôpital en hôpital.
Il a rapporté dans sa musette, ce qui sera le recueil de poèmes" Calligrammes", publié après sa mort.
Très affaibli par sa grave blessure qui lui vaut de porter autour du crâne un serre-tête de cuir et fer, il succombe à l'épidémie de grippe-espagnole.
On raconte que pendant qu'il agonise, le 9 novembre 1918, des Parisiens parcourent les rues en célébrant le prochain armistice et en conspuant le Kaiser.
- A mort Guillaume ! Scandent-ils.
Guillaume, le grand Guillaume, Guillaume Apollinaire est mort.
Il a publié peu auparavant une sorte de testament, "Le poète assassiné ", et aussi " Le flâneur des deux-rives ", inoubliable évocation de Paris qui annonce le surréalisme, mais va bien au-delà.
Nul ne fut plus magiquement français que ce routier européen, frère cadet de Villon et de Rimbaud, frère aîné que nous continuons à admirer sans avoir jamais pu le dépasser.
Autres auteurs cités :
- André Salmon (1881-1969): écrivain, poète, romancier, critique d'art, et journaliste. Défenseur du cubisme qui sera condamné pour indignité nationale. On lui reproche certaines idées lors de l'occupation, notamment un reportage en Espagne du côté Franquiste et un reportage en Syrie. Pierre Marc-Orlan fut d'ailleurs son témoin à son mariage avec Jeanne.
- Alfred Jarry ( 1873-1907): poète, dramaturge, romancier, écrivain, dessinateur et graveur. Fondateur du principe du plaisir sur la réalité. Le poète de la bicyclette, du revolver, et de l'absinthe.
- Blaise Cendrars (1887-1961): Légionnaire, poète à la main coupée et écrivain.
- François Villon (1431-1463): poète de la fin du Moyen-âge.
- Rimbaud (1854-1891): grand poète français.
Bibliographie de Guillaume Apollinaire :
PRINCIPALES CEUVRES :
La poésie symboliste, conférence (L'Edition, 1908). Le Bestiaire, poésie (Deplanche, 1911). Alcools, poésie (Mercure de France, 1913). Vitam impedere amori, poésie (Mercure de France, 1917). Le cinquantenaire de Charles Baudelaire, essai (La Maison du livre, 1917). Calligrammes, poésie (Mercure de France, 1918). Les mamelles de Tiresias, théâtre (SIC, 1918). Il y a, poésie (Albert Messein, 1925). L'esprit nouveau et les poètes, essai (Haumont, 1946). Ombre de mon amour, poésie (Pierre Cailler, Genève, 1947). Couleur du temps, théâtre (Le Bélier, 1949). Tendre comme le souvenir, poésie (Gallimard, 1952). Le guetteur mélancolique, poésie (Gallimard, 1952).Poèmes à Lou, poésie (Cailler, 1955), Journal intime, 1898-1918, présenté et annoté par M. DECALDIN (Editions du Limon, 1991). Oeuvres en prose complètes, deux volumes, et Oeuvres poétiques complètes (Bibliothèque de La Pléiade, Gallimard).
A CONSULTER :
Roch GREY: Guillaume Apollinaire (SIC, 1919). André BILLY: Apollinaire vivant (La Sirène, 1923). Emmanuel AEGERTER: Apollinaire et les destins de la poésie (Haloua, 1937).
AEGERTER et LABRACHERIE: Guillaume Apollinaire (Julliard, 1943). René-Guy CADO: Testament d'Apollinaire (Debresse, 1945). André BILLY: Apollinaire (Seghers. 1947). Hubert FABUREAU: Guillaume Apollinaire et son ceuvre (Nouvelle Revue cri- tique, 1952). Marcel ADEMA: Guillaume Apollinaire le mal-aimé (Plon, 1952). Jeanine MOULIN Apollinaire (Droz, 1952). Pascal PIA: Apollinaire par lui-même (Le Seuil, 1954). Magazine littéraire, n° 23, 1968: Apollinaire Michel DECAUDIN: Apollinaire (Séguier, 1986). Claude DEBON: Apollinaire, Glossaire des oeuvres complètes, (Editions La Sorbonne nouvelle, 1988). Gunnar HARDING: La fabuleuse existence de Guillaume Apollinaire (Climats, 1991). André PARINAUD: Apollinaire, 1880-1918, Biographie (Jean-Claude Lattes, 1994).
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Maksymilian Feuerring, peintre polonais (1896-1985). “Poinsettia” (1956 #Repost @la_vie_sans_art💛CAT Maksymilian Feuerring, pintor polonès (1896-1985). “Ponsètia” (1956). #beauxarts #artgallery #artdaily #paulgauguin #artinfinitus #histoiredelart #historyofart #storiadellarte #arthistory #artwork #masterpiece #artoftheday #paintingoftheday #bestoftheday #anartworkaday #paintingsdaily #dailyart #artdaily #museum #artmuseum #artlovers #artgram #artgallery #artoninstagram #instaart #art #gustavklimt #tynaartsgarden https://www.instagram.com/p/CksohrsI4_r/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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