#peintre allemand
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leehamwriting · 2 years ago
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Soutine et l'écolier bleu - Géraldine JEFFROY - 2019 - Ed. Fondencre
Quatrième de couverture − Marcel, gronda Soutine, maintenant prends la pose que je t’ai expliquée et ne me regarde pas travailler !− Tu mets directement la couleur ?− Que dis-tu ?− La peinture, tu la mets comme ça: paf! en gros paquets, sans dessiner ?− Oui.− Et si tu t’rompes ?− On prend des risques en peinture… parfois même, c’est le drame… mais dessiner c’est retarder le geste…
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christian-dubuis-santini · 4 months ago
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Par delà Bien et Mal, le sujet barré de la psychanalyse
Sur quoi repose "l’empire du Bien" dont nous sommes affligés, notamment par ce fantasme récurrent et insistant de "gouvernance mondiale"?
Sur le refoulement du Mal.
"Pour votre santé... pour votre sécurité... prenez soin de vous... bla-bla-bla..." tout le "politiquement correct" dans lequel nous sommes englués repose sur le déni d’un Mal radical, qui n'est pas seulement ce qui résiste au Bien, ni la propension empirico-contingente de la nature humaine à faire le mal, mais un a priori formel: le Mal est plus ancien...
Pour Hegel le Mal est dans le regard qui perçoit toujours le mal autour de lui.
Qu’est-ce que cela signifie?
Que ce regard qui perçoit le mal s'exclut lui-même de la réalité qu'il décrit. Comme si cette réalité n'était pas "médiée" par son propre sujet, comme si le "sujet percevant" pouvait être étranger à ce sur quoi il fait porter son jugement, bref comme si ce n'était pas ce sujet-là qui précisément voit le mal comme il le voit ...
Voilà pourquoi cette "auto-exclusion imaginaire" est la source du mal en tant que tel.
Si elle apparaît comme originelle, c’est que le sujet lui-même, en tant qu’il est rejet de la chaîne signifiante, est ...réel. Le seul réel auquel nous avons accès: la fente dont se définit le sujet.
Le Réel apparaît chez Lacan comme la notion cruciale, nodale, de son enseignement, non seulement parce qu'elle vise ce qui n'est ni imaginable, ni symbolisable (irreprésentable) mais aussi dans la mesure où elle permet de saisir en quelle mesure ce qu’on appelle sans trop y penser "la réalité" est effectivement à placer du côté du fantasme, ceci conformément a cette découverte majeure faite par l'idéalisme allemand (Kant - Hegel - Schelling) que ce qui apparaît au sujet comme "réalité" est toujours déjà, a priori, "médié" par le sujet…
La manière dont le Discours Capitaliste (l’idéologie dominante) se présente comme le seul discours pour lequel il n'y a pas d'impossible — et donc pas de réel, mais seulement de la réalité ! — peut paraître plus explicite sous l'angle du fantasme. Le fantasme est notre fenêtre sur le réel.
Dans son séminaire sur L'angoisse, Lacan reprend l'idée du tableau de Magritte "La condition humaine" et suggère à chacun d'imaginer une fenêtre sur laquelle serait peint ce qui serait visible à l'extérieur.
Chaque peintre mettant sa subjectivité dans sa peinture, chacun peint donc le réel aux couleurs de son fantasme fondamental, c'est à dire en fonction de la fenêtre par laquelle le monde se rend perceptible, sensible, visible pour lui…
C’est là qu’il s’agit de ne pas confondre sujet et subjectivité, le sujet de la psychanalyse, noté $, n'est que l'effet rétroactif du ratage de sa manifestation signifiante.
C'est seulement après avoir réussi à s'émanciper des petits jeux hystériques de la reconnaissance réciproque, après avoir conquis une indifférence fondamentale au désir de l'Autre, dont se soutient le fantasme, que le sujet émerge en tant que tel, sur le fond de son impossibilité à ne pouvoir jamais avoir été objet.
L’objet et le sujet, tels qu'on se les représente le plus souvent, sont connotés de passivité et d’activité dans le sens où l'objet serait passif, tandis que le sujet serait actif (l'agent qui agit sur l'objet).
Or le sujet tire son nom de l'assujettissement dont il résulte, c'est à dire la soumission à la loi (symbolique), qui le fait émerger précisément en tant que sujet (représenté par un signifiant pour un autre signifiant)...
Donc, contrairement aux idées reçues, l'accès à la dimension subjective résulte de l'assumation d'une passivité radicale, c'est l'objet qui, "jeté devant", objecte, se met en travers, lui fait obstacle ...tandis que le sujet, dans un geste de "soumission volontaire" doit assumer jusqu'au bout ce contre quoi il ne peut rien, ce qu'il ne peut pas changer, ce qui l'assujettit en le fondant comme sujet, justement, dans un moment de bascule et d'inversion des perspectives, il en revendique non seulement la détermination, mais aussi d'en avoir fait le choix en décidant d'endosser la responsabilité qui lui en incombe de fait.
Nietzsche a nommé ce moment amor fati, le choix d'aimer son destin.
L’expérience analytique ouvre la voie, de l’assujettissement à la subjectivation...
Le sujet en tant que Mal originel, peut alors être réinventé à partir de la chaîne symbolique dont il est, en tant qu’il est réel, le rejet, y ex-sistant comme toujours sub-posé...
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aisakalegacy · 6 months ago
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Été 1928, Hylewood, Canada (3/3)
Layla s’est mise à la peinture. Elle a passé l’été sur un coin de l’île où les touristes ne s’aventurent pas trop à peindre des aquarelles. Je crois que chaque génération produit son lot d’artistes. Ma grand-mère écrivait, ma Tante Marie était sculptrice… Il parait même qu’une de mes grandes-tantes était chanteuse d’opéra. Peut-être que Layla sera peintre ! Enfin, si Maman le permet. Après ce qui est arrivé à la Tante Marie, je doute qu’elle laisse facilement une jeune fille poursuivre une carrière artistique…
Ils ont ouvert un pont, le Pont de la Paix, à Fort Erie sous Toronto, qui relie l’Ontario à la ville de Buffalo aux Etats-Unis. La conséquence de cela est que cette année, la quantité de touristes dans les Mille Îles est massive. Avec tous ces touristes, Maman ne sait plus où donner de la tête. De nombreux restaurants et hôtels fleurissent un peu partout sur les différentes îles en ce moment. Je crois que je n’ai jamais vu autant de pensionnaires au sanatorium, ce qui a l’air de déranger ses gérants plus qu’autre chose, sûrement parce qu’ils ne sont ni habitués, ni équipés pour un tel influx. En fait, quand on y pense, ce problème est général à Hylewood : nous n’avons pas les infrastructures nécessaires pour accueillir tout ce monde…
Je vais donc te partager le projet que je mûris depuis quelques années : je pense que je suis prêt à le mettre en place. L’Ontario connait une forte croissance économique grâce aux progrès réalisés dans des secteurs tels que la manufacture, l'exploitation minière et l’agriculture - produits que ma compagnie transporte à travers le fleuve. Les villes de la provinces sont en train de s’étendre : de très nombreux campagnards viennent s’installer à la ville pour travailler dans les très nombreuses manufactures qui fleurissent un peu partout. Autant te dire qu’en ce moment, les affaires prospèrent pour la CSL. J’ai même reçu une augmentation récemment. Je ne veux pas qu’Hylewood soit laissée de côté par ce bond en avant.
Alors voilà ce que j’aimerais faire… J’ai demandé un crédit à la banque, car je voudrais construire un port. Il n’y a pas de vrai port à Hylewood, juste une plage sur laquelle les barques accostent de façon anarchique. Les malles des touristes sont jetées sur la plage, certaines sont emportées par la rivière, c’est une horreur. Ce que j’aimerais, c’est construire une plateforme qui permettrait à des bateaux, peut-être même des ferrys, de pouvoir s’amarrer de façon plus confortable. Cela aurait nécessairement des retombées positives pour l’île. A l’heure actuelle, chaque famille possède sa barque. Si nous avions un port, alors peut-être qu’une liaison quotidienne entre Gananoque et Kingston pourrait être installée…
Le banquier a dit qu’il allait étudier ma demande, j’attends sa réponse. Je n’en ai pas encore parlé à ma famille, alors je te conjure de ne rien en dire, parce que ta mère ne manquerait pas d’en parler à la mienne, et alors j’aurais honte si ce projet ne fonctionnait pas. J’aurais peur qu’elle essaye de m’en dissuader, car c’est un risque, et étant donné la situation financière de ma famille, ce n’est peut-être pas le moment de prendre des risques… Mais je m’encrasse à la CSL ! J’en ai ras-le-bol des trajets en voiture quotidiens. Je ne me vois pas aménager de façon permanente à Kingston, déjà parce que les loyers y sont trop chers, et d’autre part parce que j’aime trop les Mille Îles. Je ne veux plus travailler pour autrui, j’ai envie d’être mon propre patron, et avec ce que cela me rapporterait si je réussissais, j’aurais de quoi sortir ma famille du besoin pour de bon. Vraiment, je t’en prie, n’en dis rien à personne.
Permets-moi de t’embrasser affectueusement.
Lucien LeBris
[Transcription] Dolorès LeBris : Je pense que la langue allemande enlève l’authenticité de mes sentiments. Plutôt que de chanter, je devrais scander. Ou alors, ne garder que les parties chantées qui passeraient également en français. Vous êtes d’accord, Papa ? Jules LeBris : Oui oui, ma chérie, c’est bien. Dolorès LeBris : ♩ Ô AaAaAaAlgiiiiiiiiiiii ♫ Agathon LeBris : Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Il est encore tôt pour égorger le cochon. Dolorès LeBris : Sans TOI, je ne peux PAS VIVRE !!! Je ne peux PAS mourir. Agathon LeBris : La mort serait un doux répit si elle me délivrait de ce vacarme de l’enfer. Dolorès LeBris : ALGI ! Tu LAVES mon âme et mon CORPS !!! Agathon LeBris : Et mes oreilles. Dolorès LeBris : Merci, cher public, merci. Je souhaiterais avant tout remercier mon père, ma mère, et mon grand-frère Agathon grâce à qui cette performance a été possible. Agathon LeBris : Par pitié, ne me crédite pas dans cette tentative d’assassinat du bon goût…
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course-poursuite · 4 months ago
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Pensée 17 16min
Je n'ai pas envi d'écrire ce soir. J'ai sans doute trop attendu et je suis fatigué à présent. En plus je ne sais pas quoi dire. Rien de grandement passionnant à par peut-être que je viens de tomber sur un meme instagram en allemand. Oui je sais, c'est grave mais c'était le seul. Avant j'ai écouté du rap français. Tu connais, un peu de confessions nocturnes et de Sexion d'assaut par ci par là. C'est marrant parce que vous n'avez pas regardé mon tumblr depuis une semaine à peu près. J'imagine déjà papa me dire : "Bon, là on s'est reposé mais maintenant faut reprendre courses-poursuites. Tu ne penses pas ?". Et moi je lui répondrais avec un petit sourire en coin qu'il devrait aller jeter un oeil sur la page. Je dois avouer que c'est une des raisons principales qui me font m'acharner. Bien sûr, je me souviens de la phrase du peintre Matisse : "Quand je n'ai plus de volonté, je me souviens que je suis têtu." mais cette petite frime motive efficacement. Être têtu me plaît bien honnêtement (il y a beaucoup d'accents circonflexes non ?). Je pense que j'ai réussi à combler les blancs de la page donc je m'arrête là (encore un accent circonflexe ! Bon sang, qu'est ce qui m'arrive ?).
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salmonjardon · 1 month ago
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Ecole Allemande du XVIIe siècle . Jeune homme âgé de 22 ans en 1648 . Peintre inconnu.
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vintagevoiture · 4 months ago
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Portrait d'Adolf von Hildebrand Sculpteur allemand par Hans von Marées Peintre allemand 1870. Wikipédia
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leclap · 2 months ago
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MY FAVORITE MOVIE OF JANUARY.
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★★★★★ “Murnau aurait adoré.”
Ce sont les trois mots de ma review Letterboxd, et je le pense sincèrement. Pour moi, Eggers a absolument tout compris et tout absorbé de ce qui fait l’essence du cinéma expressionniste allemand. Les ombres marquées, les jeux de lumière qui oscillent avec la nuit, sculptant l’espace comme autant de visions cauchemardesques, conférant à chaque image une puissance quasi hypnotique. Tout comme chez Lang ou Murnau, l’ombre du mal plane ; elle n’est pas une simple absence de lumière, mais une entité menaçante, presque tangible. Elle s’étire, dévore l’espace, et fait écho aux terreurs enfouies. Murnau était un poète de la nuit, comme le souligne Mathieu Macheret, et Eggers lui rend ici un hommage parfait, avec une colorimétrie bleutée qui flirte presque avec le noir et blanc, et un jeu de feu et d’ombre qui nous envoûte. On retrouve des lignes qui perturbent les directives du regard, des surcadrages — que ce soit à travers les fenêtres ou les croix des cimetières — emprisonnant les personnages autant que leurs destins. Sans compter l’ombre, terrible et planante, de Nosferatu. Eggers ne s’appuie pourtant pas uniquement sur Murnau. Les scènes de jour s’accompagnent presque d’une tendresse marquée par les empreintes du peintre romantique Caspar David Friedrich (un Allemand, encore). Il est difficile de ne pas faire écho au Der Wanderer über dem Nebelmeer (Le Voyageur contemplant une mer de nuages) lorsque Thomas contemple les montagnes et les forêts depuis un point élevé. Des ses peintures léchées où la nature s’incarne en miroir des sensations humaines. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’on retrouve chez Eggers, comme chez Friedrich, des paysages maritimes qui deviennent le reflet des questionnements intérieurs. Souvenez-vous des crises épileptiques d’Ellen (Lily-Rose Depp), filmées sur ces longues étendues de sable, qui témoignent de la capacité d’Eggers à puiser dans divers médiums pour nourrir son art.
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Der Mönch am Meer (Le Moine au bord de la mer) Caspar David Friedrich, Huile sur toile, entre 1808 et 1810, Alte Nationalgalerie, Berlin. Les acteurs, quand à eux, transcendent cette énergie macabre. Lily-Rose Depp livre une performance envoûtante, oscillant entre fragilité et désir, entre grâce et menace, insufflant à son personnage une intensité presque spectrale. On ne peut que remercier le cinéaste de nous permettre de retrouver Nicolas Hoult (Vous vous souvenez ? Skins, ces nuits passées à suivre les errances de Tony Stonem) et de lui offrir un rôle à la hauteur de son talent. Il campe parfaitement le mari crédule, naïf et transi amoureux de sa femme. Au fur et à mesure, son personnage se transforme, dévoilant une force insoupçonnée. Il se redécouvre, s’armant de courage pour affronter la bête, et Hoult parvient à rendre cette évolution émotive et saisissante, naviguant habilement entre la soumission et l’audace. Et puis, on adore Willem Dafoe dans le rôle du savant fou, chasseur de vampires. Sa voix grave, son regard perçant et sa folie, il incarne à merveille l’archétype du scientifique obsédé, prêt à tout pour traquer la créature de la nuit. Créature portée par Bill Skarsgård, qui n’en est pas à sa première transformation physique. On notera la moustache, clin d’œil, on l’espère, à l’origine même du mythe du vampire Dracula : Vlad Tepes (Vlad III). Il incarne une présence glaciale, à la voix hypnotique et aux yeux brillants dans la pénombre.
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Portrait of Vlad III Dracula Anonyme, seconde moitié du 16ième siècle, huile sur toile, Château d’Ambras, Kunsthistorisches Museum, Vienne.
Eggers, en véritable artisan de l’excès, ne cherche pas à atténuer la force de l’absurde. Au contraire, il l’amplifie, offrant une expérience cinématographique où l’atmosphère gothique n’est pas simplement une toile de fond, mais un personnage à part entière. L’exagération visuelle et émotionnelle sert à plonger le spectateur dans un univers où la beauté, la terreur et le désir se mêlent. L’absurde est nécessaire, l'excès est sublimé. Vous avez peut-être détesté Nosferatu, mais en tout cas, ici, on l’a adoré. C’est un film qui ne craint pas de s’emparer de l’histoire du mythe pour en faire un tourbillon visuel et émotionnel, et même si tout n’est pas parfait, c’est ce qui en fait une expérience unique et mémorable.
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sergedehaes · 3 months ago
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En juillet 2024, j'ai eu la chance de visiter et de croquer le Kleine Grosz Museum à Berlin. Ancienne station d'essence, le jardin du musée était entouré de points d'eau peuplés de koïs, c'était une vraie invitation à la relaxation. Ces cimaises offraient un large spectre de l'oeuvre du peintre et caricaturiste allemand Georg Grosz. il fut un membre important du mouvement Dada ainsi que de l'aile gauche du mouvement de la Nouvelle Objectivité. Le musée a fermé le 26 novembre 2024 en raison d'un manque de financement.
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philippebresson · 8 months ago
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Quand l’actrice Romy Schneider disparait le samedi 29 mai 1982 à l’âge de 44 ans, Alain Delon vient se recueillir longuement dans la chambre où elle repose. Il écrira pour elle cette dernière lettre. Je ne sais pas si Delon était "intelligent", Marie Laforêt prétend qu'il ne l'était pas..., mais cette lettre est terriblement belle. Elle semble avoir été écrite avec le sang de son cœur. Et elle me touche, terriblement.
« Je te regarde dormir. Je suis auprès de toi, à ton chevet. Tu es vêtue d’une longue tunique noire et rouge, brodée sur le corsage. Ce sont des fleurs, je crois, mais je ne les regarde pas. Je te dis adieu, le plus long des adieux, ma Puppelé. C’est comme ça que je t’appelais. Ça voulait dire «petite poupée», en allemand.
Je ne regarde pas les fleurs mais ton visage et je pense que tu es belle, et que jamais peut-être tu n’as été aussi belle. Je pense aussi que c’est la première fois de ma vie – et de la tienne – que je te vois sereine et apaisée. Comme tu es calme, comme tu es fine, comme tu es belle. On dirait qu’une main, doucement, a effacé sur ton visage toutes les crispations, toutes les angoisses du malheur. Je te regarde dormir. On me dit que tu es morte.
Je pense à toi, à moi, à nous. De quoi suis-je coupable ? On se pose cette question devant un être que l’on a aimé et que l’on aime toujours. Ce sentiment vous inonde, puis reflue et puis l’on se dit que l’on n’est pas coupable, non, mais responsable… Je le suis.
A cause de moi, c’est à Paris que ton cœur, l’autre nuit, s’est arrêté de battre. A cause de moi parce que c’était il y a vingt-cinq ans et que j’avais été choisi pour être ton partenaire dans "Christine".
Tu arrivais de Vienne et j’attendais, à Paris, avec un bouquet de fleurs dans les bras que je ne savais comment tenir. Mais les producteurs du film m’avaient dit : "Lorsqu’elle descendra de la passerelle, vous vous avancerez vers elle et lui offrirez ces fleurs."
Je t’attendais avec mes fleurs, comme un imbécile, mêlé à une horde de photographes. Tu es descendue. Je me suis avancé. Tu as dit à ta mère : "Qui est ce garçon ?" Elle t’a répondu : "Ce doit être Alain Delon, ton partenaire…" Et puis rien, pas de coup de foudre, non. Et puis je suis allé à Vienne où l’on tournait le film. Et là, je suis tombé amoureux fou de toi. Et tu es tombée amoureuse de moi.
Souvent, nous nous sommes posé l’un à l’autre cette question d’amoureux : "Qui est tombé amoureux le premier, toi ou moi ?" Nous comptions : "Un, deux, trois !" et nous répondions "Ni toi ni moi ! Ensemble !"
Mon Dieu, comme nous étions jeunes, et comme nous avons été heureux. A la fin du film, je t’ai dit : "Viens vivre avec moi, en France" et déjà tu m’avais dit "Je veux vivre près de toi, en France." Tu te souviens, alors ? Ta famille, tes parents, furieux. Et toute l’Autriche, toute l’Allemagne qui me traitaient… d’usurpateur, de kidnappeur, qui m’accusaient d’enlever l’Impératrice ! Moi, un Français, qui ne parlais pas un mot d’allemand. Et toi, Puppelé, qui ne parlais pas un mot de français. Nous nous sommes aimés sans mots, au début. Nous nous regardions et nous avions des rires.
Puppelé… Et moi j’étais Pépé. Au bout de quelques mois, je ne parlais toujours pas l’allemand mais toi tu parlais français et si bien que nous avons joué au théâtre, en France. Visconti faisait la mise en scène. Il nous disait que nous nous ressemblions et que nous avions, entre les sourcils, le même V qui se fronçait, de colère, de peur de la vie et d’angoisse.
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Il appelait ça le "V de Rembrandt" parce que, disait-il, ce peintre avait ce V sur ses auto portraits. Je te regarde dormir. Le V de Rembrandt est effacé…
Tu n’as plus peur. Tu n’es plus effrayée. Tu n’es plus aux aguets. Tu n’es plus traquée.
La chasse est finie et tu te reposes. »
Alain Delon
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unjouruntableau · 10 months ago
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Séraphine de Senlis, Bouquet de fleurs, 1930.
Séraphine de Senlis, de son vrai nom Séraphine Louis, est née le 3 septembre 1864 à Arsy, en France, et est décédée le 11 décembre 1942 à Villers-sous-Erquery. Elle est une peintre autodidacte française, souvent associée à l'art naïf. Orpheline très jeune, elle a travaillé comme domestique pour subvenir à ses besoins.
C'est en parallèle de ses emplois domestiques qu'elle commence à peindre, inspirée par ses visions mystiques et la nature environnante. Son talent est découvert par le collectionneur allemand Wilhelm Uhde en 1912, qui devient son mécène et permet à son travail de gagner en reconnaissance. Ses œuvres, caractérisées par des motifs floraux luxuriants et une palette de couleurs vives, témoignent d'une grande originalité et d'une puissante énergie créative.
Malgré une reconnaissance tardive, Séraphine de Senlis a été hospitalisée en 1932 en raison de troubles mentaux et a passé la dernière décennie de sa vie dans un asile. Son œuvre a été redécouverte et célébrée après sa mort, notamment grâce au film "Séraphine" sorti en 2008, qui retrace sa vie et son art exceptionnel.
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marciamattos · 1 year ago
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PAUL KLEE . Mythe des fleurs (1918), aquarelle sur fond de craie, gaze, papier
Mythe des fleurs (1918), aquarelle sur fond de craie, gaze, papier journal, papier bronze argenté sur carton, Sprengel Museum Hannover, Hanovre
Premiers succès et la guerre
Klee retourne à Berne au moment de la déclaration de la Première Guerre mondiale. Jawlensky et Kandinsky s'exilent, tandis que Marc, Macke et Heinrich Campendonk sont mobilisés. Marc et Macke engagés volontaires, sont tués. Klee reste à Munich et continue sa peinture jusqu'en 1916, date à laquelle il rejoint l'armée où il est admis dans un régiment de réserve, ce qui lui laisse encore la possibilité de peindre, de participer à des expositions et de vendre des tableaux. Klee accompagne en 1917 un convoi de troupes à Nordholz, ville située en Basse-Saxe, et au retour, il rend visite au collectionneur Bernhard Koehlernote de Berlin.
Une exposition des tableaux de Klee est organisée en 1917 à la Galerie Der Sturm de Berlin, ses œuvres obtiennent un grand succès, et le journal de la Bourse de Berlin fait paraître un article élogieux sur son travail. Klee a surtout envoyé des aquarelles de 1916 avec des motifs figuratifs. Mais le peintre dans lequel la critique voyait « l'artiste allemand le plus significatif depuis la mort de Marc » n'a plus jamais connu un succès pareil par la suite. Cette exposition est un grand succès de vente pour Klee qui ne semble pas concerné par la guerre. La critique parle de « l'indifférence de Klee devant les évènements qui secouaient le monde », ce qui est un malentendu. Klee a été initié aux idées du socialisme par son ami Fritz Lotman, professeur de droit, qui lui a fait connaître l'essai d'Oscar Wilde, L'Âme humaine et le socialisme. Klee a intégré la révolution dans son art. Sa correspondance avec Kandinsky montre qu'il est préoccupé par la guerre mais qu'il s'attend comme beaucoup de gens à une rapide victoire des Allemands dont il espère « qu'elle apportera à nouveau les moyens en audace et en argent, de la part des mécènes et des éditeurs écrasés par le poids des dernières années et qui manquent de courage ». Son point vue sera modifié après la mort de Macke.
Les conditions économiques et financières de l'Allemagne sont favorables aux classes possédantes qui se sont enrichies grâce à la vente d'armement, ce qui les pousse à placer leur capital dans l'art moderne, comme le souligne Otto Karl Werckmeister, qui considère que ce moment est celui dans lequel « l'art moderne, qui jusqu'à la guerre, avait été un défi jeté à la culture bourgeoise, rejoint cette culture dans une idéologie commune(…) et c'est à cette guerre, qu'il croyait avoir condamnée, que Klee doit sa carrière. Klee est ici en pleine contradiction avec la revendication de liberté qu'il a exprimée en 1915 à travers sa théorie de l'abstraction »
En 1916, Klee a renoncé à l'abstraction et il s'est lancé dans l'illustration de poèmes chinois que lui a envoyés Lily. Il ne poursuivra pas cette expérience au-delà de quelques essais dont le plus souvent montré est : Jadis surgi du gris de la nuit 22,6× 15,8 cm, aquarelle, plume crayon sur papier, découpé et combiné avec du papier d'argent.
À Gersthofen en 1917, Klee a été marqué par le passage des avions. Le thème du vol et de l'aspiration à voler se retrouvera dans de nombreuses œuvres notamment
Mythe des fleurs (1918 aquarelle sur fond de craie, gaze, papier journal, papier
bronze argenté sur carton), ou Avec l'aigle (1918)
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duxvonzazer · 1 year ago
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"Vue panoramique de Paris en 1588, depuis les toits du Louvre, avec le Pont-Neuf en construction."
Par Fédor Hoffbauer, peintre français d'origine allemande.
A voir au musée Carnavalet
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chansonsinternationales · 1 year ago
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Anselm Kiefer : "Ma carrière s'est faite à New York, mais les Allemands me détestent toujours"
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robhen55 · 2 years ago
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Felix Nussbaum (allemand, 1904-1944)
« Autoportrait avec carte d'identité juive », 1943
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Cette huile sur toile (56 x 49 cm) a été réalisée en 1943 par Félix Nussbaum (1904-1944), un Allemand de confession juive. A cette époque, il s’est réfugié en Belgique pour échapper au génocide. Elle est conservée dans la maison de F. Nussbaum à Osnabrück en Allemagne. Le peintre s'est représenté de trois-quarts, le visage fermé (émacié et mal rasé) dans une ambiance très sombre et dramatique (ciel noir menaçant et oiseaux noirs de mauvais augure), il semble bloqué dans une ruelle entre deux murs gris sans échappatoire (sauf peut-être l'arbre de l'autre côté du mur pointant vers le petit bout de ciel bleu pouvant représenter une échelle permettant de s’évader... Vers un monde plus libre), des murs qui pourraient rappeler les murs des ghettos dans lesquels les juifs étaient parqués, sûrement sur le point de se faire contrôler (il présente sa carte d'identité expirée depuis longtemps et qui prouve donc qu'il est recherché) et on voit même dans son regard dirigé vers le spectateur comme si c'était nous qui lui demandions ses papiers, qu'il a extrêmement peur de se faire arrêter.
Et il a sûrement raison quand on voit l’immeuble derrière le mur laissant apparaître trois fenêtres: Elles représentent une menace (derrière chacune peut se cacher un dénonciateur). D'ailleurs sa tenue vestimentaire (grand manteau beige avec le col remonté et chapeau gris sur la tête) semble indiqué qu'il souhaitait le moins possible qu'on puisse le remarquer malgré étoile de David cousue sur son manteau, que les Juifs devaient obligatoirement porter durant la guerre pour être facilement identifiable par les membres de la Gestapo. Mais justement par rapport à la présence de cette étoile dans le tableau, si on regarde bien les détails de sa carte d'identité, on peut observé que son lieu de naissance, (Osnabrück), a été effacé au point d’en devenir illisible et que son pays de naissance Allemagne a été supprimé et qu'à la place on peut y voir écrit "sans nationalité". De même en rouge et en lettres capitales, Juif est écrit en deux langues (français et néerlandais), ce qui indique que la scène dépeinte se déroule alors qu'il est réfugié en Belgique. Et que donc, dans l’Europe occupée jamais on ne l'aurait obligé à porter cette étoile.
Par la présence de cette étoile, le peintre a sûrement voulu souligner qu'il n'était plus considéré aux yeux du monde que comme un juif, un apatride (sans nationalité), un presque sans-nom car comme on peut le voir en regardant de plus près sa carte d'identité, son prénom et son nom commence à s'effacer. Le peintre insiste là sur la perte de l’identité, qui est au cœur du processus de déshumanisation voulu et orchestré par le pouvoir nazi. JUIF qui y est inscrit en lettre capitale et en rouge vif renforce cette idée, une couleur qui rappelle bien évidemment le sort qui était réservé à ce peuple: Raflés, internés et exterminés dans des centres de mise à mort. D'ailleurs Félix Nussbaum qui se cachait à Bruxelles (passant son temps entre un atelier et une cachette dans un grenier) avec sa femme Felka Platek (une artiste juive polonaise) après s'être évadé du camp Saint-Cyprien dans le sud de la France en 1940, sera arrêté sur dénonciation par la Gestapo à Bruxelles le 21 juin 1944. Transporté à Auschwitz, il y sera assassiné avec son épouse le mois suivant. Il avait pu mettre à l’abri ses toiles chez deux amis.
"Si je meurs, ne laissez pas mes peintures sombrer avec moi, montrez-les aux hommes". Félix Nussbaum.
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catherine-geoffray · 2 months ago
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06–02–25 Les bâtiments alignés parallèlement sont séparés les uns des autres par une vaste cour pavée sans arbre ni verdure. On dirait une ancienne caserne de gendarmerie. Je dois m’installer en colocation dans le dernier bâtiment. Alors que je pénètre dans l’appartement communautaire, situé en rez-de-chaussée, je me plains du manque de végétation. Une amie peintre allemande me montre alors l’étendue d’herbe sur laquelle donne l’arrière de la résidence. Tandis que je fais quelque pas sur l’herbe, des voix résonnent sous mes pieds. Masquée en partie par l’herbe, une trappe vitrée offre une vue plongeante sur une salle d’eau où un couple est en train de se doucher. Je m’éloigne sur la pelouse jusqu’à une clairière dans un sous-bois qui clôt la propriété. De là, une vue sur toute la vallée s’offre à moi. Je m’imagine déjà venir pique-niquer le soir face au soleil couchant avec mes nouveaux amis.
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plaques-memoire · 2 months ago
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Plaque en hommage à : Paul Gachet
Type : Commémoration
Adresse : 17 rue Rivet, 69001 Lyon, France
Date de pose : Inconnue
Texte : L'Association nationale des amis des F.T.P.F. en hommage au vaillant Paul Gachet, né le 26 février 1921, fusillé par les Allemands le 26 mai 1943
Quelques précisions : Paul Gachet (1921-1943) est un résistant français. Enchaînant plusieurs métiers dans sa jeunesse, il manifeste un fort engagement communiste qui préfigure son implication dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale. Il prend alors part à plusieurs actions violentes contre les Allemands, dont des incendies, des sabotages et des assassinats. Il est toutefois arrêté et emprisonné dans les tristement célèbres prisons de Saint-Paul et de Montluc. Il est fusillé en compagnie d'un de ses plus proches camarades, André Desthieux. Cette plaque commémorative est située à côté d'une autre honorant l'architecte Tony Garnier, né dans le même immeuble.
Ne pas confondre avec Paul Gachet (1828-1909), un peintre français.
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