#partie du corps humain
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Le 12 octobre 1998, un garçon ordinaire a été battu et laissé pour mort, attaché à une clôture dans un pâturage du Wyoming. Les gens qui ont découvert le corps ont cru qu'il ne s'agissait pas d'un être humain mais d'un épouvantail, mais la seule partie de son visage qui n'était pas couverte de sang était deux lignes blanches qui couraient sur ses joues là où les larmes avaient séché. Sa mort a été horrible mais pas vaine. Ce garçon ordinaire a déclenché un combat pour l'égalité, un combat pour la dignité. Il n'est pas nécessaire d'être gay pour comprendre cela, il suffit d'être humain. Dites son nom... Matthew Shepard
October 12, 1998 an ordinary boy was beaten and left for dead, tied to a fence in a pasture in Wyoming. The people who came upon the body believed it was not human but a scarecrow but for the only part of his face not covered in blood were two white lines running down his cheeks where the tears had dried. His death was horrific yet not in vain. This ordinary boy set in motion a fight for equality, a fight for dignity. You don't have to be gay to understand this, you need only be human. Say his name…. Matthew Shepard
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Le 5 Mai on fait front ensemble !
Bonjour à toustes ! 🌿🦊
Ce dimanche 5 Mai à lieu une mobilisation nationale de plus de 800 personnalités, organisations et associations pour se battre contre l'offensive réactionnaire et anti-trans de ces derniers mois.
Cette offensive, relayée par plusieurs grands médias (Figaro, le Point, Valeurs actuelles, le JDD, Marianne, Europe 1..etc) coïncident avec un certain livre complotiste sorti le 11 avril dernier et avec la proposition de loi des sénateurs du parti Les Républicains, qui veulent :
- Interdire la transition sociale et médicale des mineurs - Leur imposer des thérapies de conversion - Punir les médecins qui accompagnent les mineurs trans de 2 ans de prisons
Au delà des mineurs, le rapport de LR veut avoir la possibilité d'interdire toutes transitions des adultes jusqu’à 25 ans, une mesure qui est déjà adoptés dans certains états aux USA.
A côté de cela, ces mêmes partis laissent les enfants intersexes être mutilés à la naissance par soucis de "conformité"/"normalité". Ces attaques réactionnaires de la droite et de l'extrême droite à l'échelle internationale visent le droit à disposer de son corps, et donc directement les droits reproductifs comme l'IVG !
Féministes, LGBTIA+, antifascistes, nous devons faire front ensemble contre ces attaques des droits humains fondamentaux ! Rendez vous le 5 Mai IRL ou en ligne pour celleux qui comme moi ne peuvent pas aller manifester :
📌Paris : République, 14h 📌 Toulouse : Jean jaurès, 13h 📌 Marseille : Vieux port, 11h 📌 Strasbourg : 4 mai, pl. kl��ber, 17h 📌 Quimper : Place Saint Corentin, 18h 📌 Havre : Hôtel de ville, 15h 📌 Bordeaux : Hôtel de ville, 14h 📌 Besançon : Place Pasteur, 14h 📌 Niort : Place de la Brèche, 15h 📌 Bruxelles : 15h, en recherche du lieu 📌 Montpellier : place de Comédie, 15h 📌 Nantes : marche, Grue Jaunes sur l’ile, 14h 📌 Chambery : place de Génève, 14h 📌 Rennes : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Nancy : en préparation 📌 Lille : en préparation 📌 Lyon : en préparation 📌 Brest : place de la liberté, 17h 📌 Dijon : place Darcy, 16h 📌 Rochelle : quai du Carénage, 15h 📌 Lorient : Place Glotin, 15h 📌 Pau : préfecture de Pau, 16h 📌 Bayonne : place de la liberté, 12h 📌 Tours : place Jean Jaurès, 15h 📌 Poitiers : Place de Maréchal Leclerc
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Il y a quelque temps, j'ai vu un post de @talon-dragonbeast en espagnol, parlant d'alterhumanité dans sa langue maternelle. Ça m'a donné envie de faire pareil :)
Je suis un dragon mordoré à crinière. C'est le nom que je donne à mon espèce, comme je ne connais personne d'autre de la même espèce que moi. Quatre pattes, deux ailes, une crinière et une queue bifide. Mes écailles sont brunes à reflets dorés, et l'intérieur de mes ailes est bleu foncé.
J'ai récemment déterminé que la couleur la plus proche de l'intérieur de mes ailes est le pantone 2955 C (ou hexa 003865, ou RVB (0, 56, 101)). Ce genre de bleu un peu gris. Yup, c'est ça, c'est mes ailes.
Comme c'est étrange de parler d'alterhumanité en français, c'est si.. nouveau. J'aime bien :)
Je sais que je suis un dragon depuis mes 5 ans environ, et en grandissant j'ai eu l'habitude de me présenter en tant que dragon aux gens. Alors maintenant, chaque personne qui me connaît un peu sait que je suis un dragon. J'ignore à quel point les gens comprennent que c'est une partie fondamentale de mon identité, mais ça a peu d'importance finalement. Je suis un dragon et je vis en tant que dragon, et peu importe si les gens pensent que je blague ^^
Ça n'a surpris personne dans mon entourage quand j'ai commencé à porter des cornes. Et aux inconnu.e.s qui demandent, je réponds que ce sont des cornes de dragon. En fait, les gens sont plus intéressæs par comment ça tient sur ma tête plutôt que pourquoi je les porte.
À part cette dame dans la rue qui m'appelait bête du diable mais finalement elle n'avait pas tord, dans sa religion je suis effectivement une bête du diable. Merci du coup ?
Quand j'étais enfant et que j'imaginais mon corps de dragon, j'avais des écailles blanches. C'est que les dragonneaux de mon espèce naissent avec des écailles blanches qui prennent leur couleur brune avec l'âge. Je ne sais pas si je crache quelque chose, mais si je crache quelque chose, ��a serait du feu je pense. C'est ce qui me paraît le plus naturel. Cracher autre chose me paraît... étranger.
Je fais parfois des séances de méditation guidée avec des amis dragons, et par deux fois j'ai vu mon corps de dragon avec six pattes au lieu de quatre. Est-ce que je gagne des pattes avec l'âge ? C'est encore un mystère.
Je suis un dragon des montagnes, j'ai la taille d'un élan au garrot à peu près, mais plus gros, plus trapu. Mon habitat préféré est une forêt clairsemée, comme une boulaie, telle qu'on peut en trouver dans le massif des Ardennes. Je chasse cerfs, chevreuils et sangliers, et je pêche du poisson également.
Parfois je sens mes ailes dans mon dos, ou mes crocs dans ma bouche, plus longs que mes dents humaines. Mais ce qui est le plus fréquent pour moi est de sentir le volume général de mon corps. C'est une impression que mon corps s'arrête plus loin que mon corps humain. Que mon corps est beaucoup plus massif et puissant. C'est une sensation très agréable et réconfortante. Même si je ne le vois pas, mon corps véritable est là.
En plus de mes cornes, j'ai comme projet d'acheter un masque de dragon. Plus précisément un masque brodé de la marque Phantomasy. Il ressemblera à ça :
Et dans un futur plus lointain, je pense me faire tatouer des écailles, mais c'est un projet encore à l'état de brouillon. Petit à petit je dragonise mon corps humain :)
J'aime être un dragon plus que tout au monde, c'est la plus grande joie de mon existence. Parfois cela m'attriste profondément, car je ne pourrai jamais avoir un corps s'approchant de mon corps de dragon. Mais ça m'attriste justement parce que j'aime autant mon espèce. Alors en attendant, je profite de mon univers alternatif en tant qu'ètre humain, je mange du chocolat, je regarde Docteur Who et peut-être aurais-je une nouvelle chance s'il y a une vie après celle-ci ✨️
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✿Beaucoup de types de shifts et leur définition✿
Même si certains semblent plus communs que d'autres, il existe vraiment BEAUCOUP de types de shifts dans nos communautés alterhumaines, nonhumaines, otherhumaines, ect. Je vais citer tout ceux que je connais, mais n'hésitez pas à en rajouter à ma liste !
Bonne lecture !𖡼𖤣𖥧𖡼𓋼𖤣𖥧𓋼𓍊𖡼𖤣𖥧𖡼𓋼𖤣𖥧𓋼𓍊𖡼𖤣𖥧𖡼
le shift mental
est un des shifts les plus connus dans nos communauté. Pendant un shift mental, la mentalité de l'individu devient plus ou moins comme celle de son type.
Si le type de l'individu est un animal, par exemple, il se mettra peut être à penser d'une manière plus animale, en se fiant encore plus à ses instincts.
le shift fantôme
fait également partie des shifts les plus connus. Pendant ce shift, l'individu ressens une ou plusieurs parties du corps de son type, en plus de ou en superposition de son corps. Ces membres peuvent être queues, vibrisses, museau, nageoires, plumes, bec, coussinets, carapaces, pattes supplémentaires ou différentes, ect. Cette sensation peux varier selon l'individu.
Certains la décrirai comme avoir la sensation que le membre est réellement là, et certains ressentiront ça comme une énergie, comme si leur âme "dépassait" de leur corps.
Cette partie du corps n'est pas visible.
Certains ressentent de la "douleur fantome", en se coinçant ses ailes fantômes dans une porte, par exemple.
le shift de perception
change la perception de l'individu pour la rapprocher de celle de son type. Ça peut influencer la manière dont il se voit soit même, ou la manière dont il voit le monde autour de lui.(À ne pas confondre avec le shift mental !)
le shift sensoriel
modifie la perception d'un ou de plusieurs sens (ouïe, odorat, vue, toucher, ou/et même goût), pour se rapprocher de ceux de son type. Cela ne donne pas vraiment de super pouvoirs, mais concentre plutôt le shifteur sur certains de ses sens, en le distrayant de certains autres.
Il existe plusieurs sous catégorie du shift sensoriel, comme le shift auditif, olfactif, ect.
le cameo shift prononcer "caméo"
peux être assez étrange, surtout pour ceux qui ne sont pas habitués à celui ci. Un cameo shift, c'est quand on shift en quelque chose, quelqu'un, une créature, ect mais que l'on ne s'identifie pas comme celui ci/ceci. Un cameo shift peux apparaître en n'importe quelle forme de shift. Exemple: un otherkith licorne expérimente un shift fantome de licorne, ce shift est un cameo shift fantome, car cet individu ne s'identifie pas comme une licorne. Un humain lambda peut expérimenter ce type de shift.
le koita shift
est souvent considéré comme une sous catégorie du cameo shift (le peu de fois qu'on en parle). Un koita shift est un shift déclanché en regardant un animal/créature/ect auquel on ne s'identifie pas.
Ce shift peut être provoqué en regardant un média visuel (une image, une vidéo), ou en regardant directement celui-ci. Comme le cameo shift, il peut apparaître sous toutes les formes de shift possible.
le shift émotionnel
est un shift provoqué par une émotion (souvent intense).
le space shift
est un shift assez connu des concepkins, voidkins, elementkins, ou même musickins. Pendant un space shift, l'individu à la sensation de remplir un espace, au même titre que son type.
Exemple : un elementkin eau nage dans l'océan, il a l'impression de s'étendre à perte de vue comme l'eau autour de lui.
le shift d'aura
L'aura d'un individu change pour se rapprocher de celle de son type. Ce shift est souvent spirituel, mais peut également être expliqué/expérimenté de manière psychologique.
le shift de bilocation
L'individu à l'impression de se trouver à deux endroits à la fois. Il verra la vision de son type en même temps que celle de son corps, et/ou ressentira l'environnement de ses deux emplacements en même temps.
le shift astral
est le plus souvent volontaire, et difficile à déclencher. C'est un shift souvent considéré comme spirituel, mais peut être expliqué de manière psychologique. Pendant ce shift, l'âme de l'individu sort de son corps physique, puis se transforme en ou est son type. C'est un genre de voyage astral.
le shift onirique/dream shift
est un shift vécu dans un rêve, un rêve où l'on est son type ou un rêve où on se transforme en son type. Ce shift peut être un souvenir d'une vie antérieure.
le shift feral
C'est un shift expérimenté la plupart du temps par les alter/nonhumains physiques (holotheres, zooantropes cliniques) où ils perdent involontairement le contrôle de leur corps, où leur partie animale prend le dessus. Ces shifts peuvent être dangereux car l'individu peut être effrayé par le monde humain qui l'entoure et agir en se mettant en danger, ou peut tenter de faire des choses que son corps humain ne peut pas faire. Certains ne se souviennent plus de ce qu'il c'est passé pendant ce shift après l'avoir expérimenté.
le shift basercal
est la même chose que le shift feral, mais volontaire.
le shadow shift
est un shift causé le plus souvent par une illusion d'optique ou une petite hallucination. C'est quand l'ombre d'un individu change pour devenir plus ou moins comme celle de son type.
le miror shift
est un shift similaire au shadow shift, mais avec un miroir. C'est quand le reflet d'un individu change pour devenir plus ou moins comme celui de son type.
le shift physique
est un shift causé par des délire et hallucinations. C'est quand un individu pense être ou pense pouvoir se transformer en son type. La transformation peux être compléte ou partielle, et peux être douloureuse.
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22 : en train de manger son repas préféré
Pomme en train de manger ce qu'elle préfère, une pomme (point de vue de Glenn).
Pour reprendre, un petit dessin tout tranquille et simple de Pomme, une agarthan qui vient de mon UA où Lambert survit à Duscur, à la base sous les ordres de la "Grande Esprit" Dia, dite la "Meneuse Erudite" et en charge de s'assurer de la survie des "cobayes".
Dans ma version, les agarthans ont une société extrêmement hiérarchisé avec tout un culte des chefs, en particulier Thalès qui est considéré comme l'être le plus puissant existant, même plus fort que les dieux. C'est vraiment un gourou de secte mais, dont la secte est un peuple entier élevé pour lui être dévoué corps et âme même s'il les mène tous à la catastrophe. Ils n'ont aucun respect pour la vie des humains qu'ils considèrent comme des animaux (ils chassaient même le peuple de Métahéta qui a eu le malheur d'être leur voisin direct pour leur propre amusement et pour récupérer des cobayes pour leurs expériences tordues, c'est d'ailleurs pour les protéger d'eux qu'elle est devenue une sorcière) et ont tellement détruits tout Fodlan que Sothis a provoqué un déluge afin de les arrêter pour de bon et de recommencer à zéro. Cependant, même si une grosse partie des agarthans sont morts, une partie a pu trouver refuge à Shambhala et depuis, Thalès prépare sa revanche, tout en resserrant son étau sur son peuple afin qu'il lui soit complètement soumis et que personne ne le remette en cause, ce qui le conduit à déshumaniser le plus possible son peuple en dehors de ses alliés et conseillers qui ont le droit d'avoir une personnalité et une identité qui leur est propre, tous les autres ne sont que des "matricules" juste bon à obéir.
Pomme nait quelques siècles après le déluge mais, elle ne connait pas ses parents, et elle n'a pas non plus de nom étant donné qu'elle est un matricule. Comme tous les agarthans de sa génération, elle n'est pas né par "reproduction primitive" qui, selon Thalès évidemment, rendrait les femmes inutiles trop longtemps et feraient trop réfléchir les parents pour leurs enfants plutôt que de sacrifier leur existence entière à l'Agastya alors, il essaye même de détruire le concept même de famille et de lien affectif ou sociaux. C'est même une méthode de reproduction qui est complètement interdite à Shambhala. Dans son idée, plus les individus sont isolés et dépendent de son régime tout en étant complètement endoctriné par son régime, mieux c'est car, ils ne se rebelleront pas, et on ne fait monter que les gens qui lui sont le plus fidèle et doué à ses yeux. Pour se faire, dans le nouveau processus reproductif, même si le taux d'échec est relativement élevé, on récupère les gamètes des individus considérés comme normaux et de bonne qualité (oui, qualité, il parle de son peuple comme du bétail et c'est le but, avoir une masse informe incapable de réfléchir), puis ils les sélectionnent tenter d'en avoir un nouveau avec certaines caractéristiques et en évitant autant que possible la consanguinité, avant de faire incuber les embryons considérés comme viable (donc, dès qu'il y a un soupçon d'handicap physique ou mental, même très faible, il les élimine, c'est vraiment une société complètement eugénique et qui l'assume) dans des éprouvettes le temps nécessaire à la gestation, ce qui donne une "larve" qui est ensuite élevé par des éleveuses en groupe mais, les éleveuses en question ont interdiction de créer des liens avec les larves dont elle s'occupe. Plus tard, quand Pomme racontera comment les enfants naissent à Shambhala, Glenn fera remarquer que c'est un processus qui pourrait aider beaucoup de famille qui voudrait avoir des enfants mais, ne le peuvent pas pour diverses raisons (infertilité, santé trop fragile, précédent accouchement qui s'est trop mal passé...) mais, que Thalès a réussi à en faire une véritable horreur et un instrument de contrôle.
Quand Pomme nait, on lui donne le matricule 456 (c'est le premier matricule de la liste, son dernier propriétaire doit être mort pas longtemps avant), qui sera également tatoué sur son bras quand elle sera considérée mature, comme pour le bétail, et elle recevra également l'éducation la plus basique possible pour juste qu'elle soit utile comme assistant, petite main... mais pas plus, on lui apprend surtout à vénérer l'Agastya et à le craindre sans se poser de question. Quand elle sera adulte, elle aura également toujours la même routine, les mêmes tâches, les mêmes habits qui sont les mêmes que tous ses camarades de services, le tout en étant rythmé par des sonneries à rythme très soutenu pour qu'ils n'aient juste pas le temps de réfléchir, de se poser pour discuter ou créer des liens avec les autres. Les repas (le même tous les jours et pour tout le monde) sont collectifs mais, ils se font en silence et même au travail, personne ne doit parler en-dehors des cadres de leurs tâches, et ils ont même un vocabulaire très limité dans leur propre langue histoire d'encore plus leur mettre des batons dans les roues de la réflexion. Si tu ne peux pas nommer ce qui t'arrive ou décrire ce que tu ressens, c'est bien plus difficile de le combattre. Vraiment, tout est fait pour éliminer l'humanité et l'esprit critique des matricules pour que Thalès ait juste une armée incapable de réfléchir par eux-mêmes.
Cependant, malgré tout, malgré tous les efforts de Thalès, des petites traces de liberté arrivent à survivre malgré tout. Chez les éleveuses par exemple, elles racontent en cachette les histoires et les contes de leur peuple d'avant le Déluge aux "larves" avant de s'endormir, et prennent soin d'eux car juste, c'est humain, ils ont des sentiments humains et des besoins humains, même s'ils sont bridés le plus possible par Thalès et l'organisation de sa secte. Par exemple, sa première éleveuse appelait parfois les larves "enfants" car elle était née avant le Déluge et avait appris ce mot qu'elle utilisait avant, même si elle a disparu pendant l'enfance de Pomme car, elle était devenue trop vieille alors, elle a été euthanasiée, Thalès considère les personnes âgées ou malades comme des poids dont il faut débarrasser la société (et encore une fois, volonté eugéniste en action... oui, j'insiste bien sur ce point vu que dans ce fandom, trop de gens parlent d'eugénisme sans forcément savoir ce que c'est, surtout pour défendre un personnage et ses alliés monstrueux en particulier). C'est notamment comme ça qu'elle en apprend plus sur le Traitre dont il ne faut même pas nommé le matricule et dont plus personne ne le porte à cause de l'infâmie qui a frappé son numéro lorsqu'il a trahi l'Agastya, le Matricule 4 (plus connu à la surface comme Pan Hange, celui de l'histoire de Loog mais ça, c'est une autre histoire). Au travail, même si c'est dur, c'est parfois possible de discuter avec ses collègues, juste pour pouvoir parler à quelqu'un et tenir.
Et Pomme arrive tant bien que mal à non pas à développer un esprit critique affuté mais, elle arrive à développer son empathie et son esprit. C'est un embryon, elle est encore très matrixé par la secte et le régime très autoritaire et même totalitaire de Thalès mais, c'est déjà énorme qu'elle soit capable de ressentir de l'empathie envers les autres alors que c'est considéré comme une tare et qu'on fait tout pour arriver à lui retirer le peu de libre-arbitre et de personnalité qu'elle a réussi à développer malgré tout.
Elle hésite par exemple à euthanasier des embryons qui ont des risques d'handicap très faible quand elle travaillait au secteur reproductif, et elle a aussi chercher dans les archives qui étaient les donneurs de ses gamètes, même si elle n'a pas pu trouver leur matricule, juste qu'ils avaient été choisis car, ils étaient très endurants et que l'Agastya voulait de nouveaux matricules résistants. Elle est donc transféré du service de reproduction à celui des cobayes, où ils conservent tous les humains capturés pour leurs expériences, le tout avec l'espoir de finir de la briser afin d'en faire une bonne matricule obéissante et qui ne fouine pas. Il est même prévu de complètement la stériliser afin d'être sûr qu'elle ne transmette pas ses "mauvais gènes" à d'autres agarthans car, elle est trop empathique et arrive tant bien que mal à garder une toute petite part de libre-arbitre, et si vraiment, elle "empirait", elle aurait été assassiné... pardon, "euthanasier pour assurer que Shambhala reste saine sans dissident risquant de créer le chaos et d'entraver le Grand Plan de leur vénérée Agastya" (car encore une fois, c'est une société - tous en choeur - eugéniste alors, on élimine tout ceux qui ne rentre pas dans le moule et réfléchisse un peu trop). Juste vouloir connaitre ses origines et refuser d'euthanasier un embryon car il a 30% de chance d'avoir un handicap, c'était trop.
Enfin, entre temps, on l'envoie en mission à la surface avec Bias au moment où le complot pour provoquer la Tragédie de Duscur se met en place, et que les agarthans commencent à tenter d'infiltrer Faerghus pour le rendre plus instable et avoir un autre pays sous leur contrôle après Adrestia. Faerghus dans mon univers, c'est pas le pays le plus stable : si le grand-père de Dimitri, le roi Ludovic, a été un excellent roi qui a remis son pays à flot après le règne tyrannique de son père, Clovis dit le Sanglant, et il voulait même remettre en place la monarchie élective comme du temps de Loog car, il considérait que c'était trop dangereux de laisser autant de pouvoir à une seule famille et que ça revenait à choisir le souverain sur un coup de dé selon qui naissait dans la famille, chose qui s'est beaucoup vérifié dans l'histoire récente faerghienne où sa dynastie devenait de plus en plus autoritaire et concentrait de plus en plus de pouvoir en devenant intouchable au point que les faerghiens comparaient la succession à un jeu de dé : tu tire un six, tu as un bon roi, tu tires 5 ou 4, ça va passer en serrant les dents, et pour le reste, tu pries pour qu'il meure vite (et pour Clovis, les dés ont carrément explosé quand on les a lancé tellement ce type était une horreur absolu). Ludovic a toujours été convaincu que c'était la bonne chose à faire pour éviter d'avoir un nouveau Clovis le Sanglant et malheureusement pour lui, pour retirer à tout prix le pouvoir à son fils Lambert qui n'avait juste pas les épaules pour le poste, il est bien trop naïf, indécis et pas assez fin pour être roi mais hélas, il est mort de la tuberculose assez jeune et Rufus a volé son testament alors, il n'a pas pu mettre en place cette monarchie élective et, toutes ses craintes se sont réalisés. Lambert est un roi pitoyable, qui met son pays en danger par sa trop grande confiance en lui et les autres, son incompétence et sa naïveté en pensant pouvoir satisfaire tout le monde mais au final, il ne satisfait personne et si ça n'a pas explosé, c'est parce que les jumeaux de Fraldarius et la grande sororie Charon était derrière pour assurer en rattrapant la moindre de ses gaffes autant qu'ils pouvaient.
En bref, le pays est mûr pour se faire infiltrer par les agarthans qui ont déjà remplacé Cornélia quelques années auparavant pour avoir déjà un bon agent infiltré auprès du roi de Faerghus à qui il ferait confiance, elle a Patricia dans sa poche et quand elle lui avoue que Lambert compte aller à Duscur sans prendre le temps de bien préparer le voyage (vu qu'au lieu des un an nécessaire pour la préparation d'un tel voyage, tout devra se faire en 2 mois), les agarthans sautent sur l'occasion, surtout qu'ils ont déjà fait alliance avec le très ambitieux Kleiman qui pense que cela l'aidera à gravir les échelons et à devenir plus puissant.
Pomme (enfin, Matricule 456) se retrouve donc affecter en Kleiman sous les ordres de Bias comme petite main. Sa principale tâche est de maintenir en vie les "cobayes" capturés par les autres agarthans et les hommes de Kleiman, afin qu'ils aient toujours des sujets de test pour leurs expériences tordus. D'abord, ce sont des duscuriens étant donné que Kleiman les attaque afin de leur voler leurs terres, puis ce sera les personnes disparus après la Tragédie de Duscur, n'importe qui qui a la mauvaise idée de se balader seul dans les rues de la ville de Kleiman puis, de nouveau quelques duscuriens récupérés lorsque des seigneurs de l'Ouest et du Sud lancent des offensives contre eux, même si c'est bien plus limité que dans le jeu. Lambert étant encore en vie, c'est le seul qui peut autoriser une guerre à avoir lieu, Rufus ne peut pas le décider à sa place alors, les seigneurs ne peuvent pas trop partir en guerre et faire un génocide comme il l'espérait pour ensuite voler les terres et les mines des duscuriens (et ce type sert à quelque chose pour une fois dans sa vie). Pomme obéit mais, elle se sent très mal, elle déteste ce qu'elle est en train de faire car, elle sent que c'est mal, c'est dur de ne pas s'en rendre compte quand elle entend les hurlements de douleurs des cobayes sous le scalpel des scientifiques alors, même si elle ne peut rien faire pour libérer les "cobayes" (et la plupart n'est pas en état pour s'échapper ou survivre seul avec ça), Pomme fait tout pour réduire un maximum leurs souffrances et bien les traiter. Elle fait vraiment tout pour qu'ils ne souffrent pas, même si elle se fait taper sur les doigts pour gaspiller des produits assez difficiles à avoir et cher pour de simples "cobayes", même si elle arrive à s'en tirer en disant que si elle ne le fait pas, il risque de mourir de douleur.
Elle s'occupe notamment de Glenn qui fait partie des disparus de Duscur (et a survécu dans cette version de l'histoire, là où dans l'histoire de base, il est est mort pendant la bataille), Bias et les autres "scientifiques" agarthans voulaient lui mettre la main dessus et sur toute sa famille pour pouvoir comparer les effets de l'emblème plus généraux sur le corps humain vu qu'il n'a pas d'emblème, Félix l'a majeur, et les jumeaux ont un emblème mineur. En plus, les jumeaux sont de vrais jumeaux monozigotes tout en ayant un magicien et un autre autre qui ne l'est pas, alors, ils sont des "sujets d'expérience" de choix pour eux pour savoir ce qui est inné ou acquis pendant la vie ainsi que l'influence de la magie humaine sur le corps et comment ça pourrait leur être utile.
Pendant ce poste, elle se lie également d'amitié (même si elle n'est pas encore en mesure de nommer ce sentiment) avec un autre matricule qui est en charge de se débarrasser des corps des morts, matricule 951 (qui s'appellera Vivian une fois libre pour reprendre le nom d'Ivy - je vous parlerai d'elle le 27 - car, il est très impressionné par sa force de caractère, il voulait même s'appeler Ivy de base, même si elle a modifié un peu le nom pour en faire un qui sonne plus masculin), qui est également un "taré" comme elle car, il a également réussi à développer de l'empathie envers les autres, notamment les humains dont il s'occupe. Même si lui aussi a une marge de manoeuvre très limité, il ferme par exemple les yeux des corps dont il s'occupe et ne les traite pas juste comme des déchets, il essaye d'y faire attention.
Tout ça dure jusqu'à la chute de Kleiman, quand une alliance de marins faerghiens, de plusieurs navigateurs duscuriens, de quelques srengs qui se sont mêlés à tout ça pour les soutenir (même si ce serait bien trop long de tout raconter ici), et la délégation de Leicester à Faerghus mené par Oswald von Riegan et la capitaine corsaire Ivy Drake prennent d'assaut la ville de Kleiman pour l'arrêter car, le type a attaqué les duscuriens de manière illégale (même s'il avait le soutien de Rufus qui voulait juste éliminer les duscuriens pour avoir fait du mal à son frère sans chercher plus loin alors que ce n'était pas eux les responsables de la Tragédie) et était tellement à l'aise avec ça qu'il a apporté un sac rempli de tête de duscurien de tout âge (homme, femme, enfant, vieillard, bébé...) à Fhirdiad pour lui montrer ce qu'il avait accompli.
La ville est prise par les assaillants, et Pomme et Vivian font partie des agarthans capturés après qu'Oswald et Ivy ait réussi à tuer Bias ensemble. Elle est évidemment morte de peur, surtout quand elle sait qu'un des chefs de cette coalition, Oswald von Riegan, a un emblème majeur. En effet, Thalès leur a toujours dit que si un agarthan ordinaire (soit tout le monde sauf lui et ses fidèles les plus proches) touchait une personne avec un emblème mineur, il serait brûlé comme s'il touchait du salpêtre, et si c'était un emblème majeur, cela les brûlerait comme le soleil (les agarthans vivant sous terre, ils sont très sensibles à la lumière, même une chandelle peut leur faire mal aux yeux). Cependant, Oswald les traite très bien et au bout d'un moment, il arrive à convaincre Pomme et Vivian de coopérer avec eux en échange de sa protection, qu'il n'aurait plus jamais à retourner à Shambhala et que plus personne ne leur ferait de mal, promesse renforcée par le fait qu'il a bien réussi à vaincre Bias qui était pourtant une Grande Esprit très puissante (même s'ils sont les seuls de leurs groupes, tous les autres étant encore trop endoctriné et terrifié par Thalès et Shambhala pour suivre). C'est d'ailleurs à ce moment qu'elle choisit son nom avec son ami quand Oswald et Ivy leur expliquent que ça ne se fait pas d'appeler quelqu'un par un numéro à part les criminels. Elle a pris le nom de Pomme car, elle venait d'en manger une pour la première fois et qu'elle avait adoré ça, même si elle a hésité avec "Soupe" car celle qu'elle venait de manger était meilleure que tout ce qu'elle avait mangé de sa vie entière (surtout avec des morceaux de pain sur les conseils d'Oswald) mais, le duc lui a dit que Pomme était un très joli prénom alors, elle a pris ce nom-là.
C'est à ce moment-là qu'elle et Vivian leur montre le laboratoire des agarthans et qu'ils apprennent, bah déjà que les agarthans existent, mais aussi l'ampleur du complot autour de la Tragédie de Duscur et que ça faisait surement partie d'un plan bien plus grand mais là aussi, je vous conseille plutôt de lire cette UA pour avoir tous les détails vu que ce serait trop long de tout expliquer ici ("l'auto-promo c'est génial !") Enfin bref, le plus important pour le moment, c'est que Glenn et les autres sont sauvés, et qu'ils vont pouvoir tous rentrer chez eux ! Ivy embarque tout le monde qu'elle peut sur son navire et ramène les survivants chez eux alors qu'elle fait route jusqu'à Fhirdiad. Vivian la suit vu qu'il a énormément de respect pour elle, tout comme Pomme qui veut continuer à s'occuper des blessés pour se racheter auprès d'eux et qu'ils ne meurent pas. Même si elle ne faisait que suivre les ordres, elle les a quand même suivi et a aidé à ce massacre générale. Elle a juste empêché les prisonniers de souffrir mais, elle ne les a pas tiré des griffes de Bias et ses scientifiques, tout en les laissant dans ce calvaire alors, elle s'en veut énormément et veut se racheter, même si Glenn lui fait remarquer qu'elle a déjà fait beaucoup en faisant tout ce qu'elle pouvait pour qu'ils souffrent moins, les empêcher de mourir malgré tout et qu'elle n'avait pas beaucoup de marche de manoeuvre elle-même pour agir, surtout qu'elle a été elle aussi endoctriné par tout ça, c'est déjà beaucoup qu'elle soit capable de juste capable d'éprouver de l'empathie pour un groupe que Shambhala considère comme des "insectes".
Les deux commencent d'ailleurs à beaucoup se rapprocher pendant le voyage, Glenn lui parlant beaucoup de sa famille et il arrive à accepter se montrer avec elle, même s'il a honte d'être devenu aussi faible à cause de ses blessures, et Pomme l'apprécie beaucoup pour sa gentillesse, il lui dit même qu'elle peut rester avec eux et sa famille. Elle a énormément de choses à apprendre et à rattraper vu qu'elle n'a jamais pu développé librement sa personnalité, elle doit tout apprendre alors qu'elle est déjà adulte et se construire elle-même tout en apprenant à penser et agir par elle-même, à se débarrasser de l'endoctrinement de Shambhala en fait et même si c'est très difficile, Glenn reste toujours là pour l'aider et la soutenir. Il l'apprécie vraiment et aime beaucoup la personne qu'elle devient, quelqu'un de vif, intelligent, altruiste et qui veut aider les autres, avec une passion pour tout ce qu'elle fait quand elle sait que cela aidera les gens. Elle aussi sera très attaché à lui pour sa personnalité franche, sa droiture, sa gentillesse et sa patience. L'intégration se fait un peu difficilement au début, surtout avec son aspect assez étrange vu que même si elle peut se faire passer pour une humaine, ses cheveux n'ont pas une couleur très fréquente (elle a les cheveux encore plus rose vif qu'Hilda, Glenn les compare à des azalées pour vous donner une idée), sa peau est particulièrement pale et ne bronze pas, et sa pupille n'est pas noire mais, d'une couleur un peu plus sombre que son iris, soit également rose, et il y a aussi son comportement assez étrange, très robotique au début vu que juste, elle ne sait pas se comporter en société et expérimente la vie autonome et libre pour la première fois, faut qu'elle apprenne mais, elle finit par s'intégrer, surtout que les gens respectent énormément ses compétences médicales qu'elle met au service de Fraldarius.
Si au début, c'est surtout de très bons amis avec Pomme qui découvre le monde et sa nouvelle autonomie, petit à petit, avec le temps, quand elle est devenu complètement autonome et s'est complètement tiré de l'influence toxique de Shambhala (surtout que Thalès est mort donc, ça fait une crainte en mois - toujours un peu d'auto-promo pour la fin ^^) Glenn et elle se rapprochent de plus en plus et finissent par tomber amoureux l'un de l'autre, puis ils se marieront ensemble (dans mon histoire, il n'a jamais été fiancé à Ingrid, leurs deux familles sont même ennemis jusqu'à ce que le père d'Ingrid remette sa famille sur le droit chemin, c'est surtout Ingrid qui a un gros béguin d'ado lui car, c'est le gars cool et le chevalier idéal, Glenn qui laisse faire sans l'encourager tout en se disant que ça finira par lui passer vu qu'il la voie que comme une petite soeur).
Elle vivra donc à Egua avec lui et toute sa famille, et ce sera surement de leur côté que la lignée des Fraldarius continuera vu que Félix sera le duc en titre mais, il n'aura jamais d'enfant (il est en couple avec Sylvain) et n'en veut pas, mais il aimera beaucoup ses neveux et nièces qu'il adore. Elle restera toujours aux côtés de Glenn et de Félix, même si étant une agarthan, elle vieillit beaucoup plus lentement et quand Glenn finit par mourir, elle, elle a à peine vieillit de quelques jours mais, ils se sont aimés de tout leur coeur jusqu'au bout. Elle restera pendant très longtemps à Fraldarius pour veiller sur les terres de sa famille d'adoption, ses enfants et ses descendants qu'elle aimera toujours plus que tout au monde, tout en chérissant le souvenir de quand elle s'est enfin libérée de l'emprise de Shambhala et Thalès où elle a enfin pu devenir elle-même et être libre.
Mais là, tout ça n'a pas encore eu lieu, et elle profite de sa vie libre en mangeant ce qu'elle préfère, une pomme fraichement ramassé dans le jardin de la forteresse qui a aussi été son premier repas libre, sous le regard de Glenn qui est heureux de la voir s'épanouir au soleil.
Petit point de conception :
Pour ses vêtements, je me suis inspirés de différents habits traditionnels grecques. Vivian suivant à présent Ivy, il navigue et explore le monde avec elle alors, il ramène très souvent des cadeaux à sa meilleure amie de ses voyages. J'ai mélangé plusieurs affluence vu que je verrais bien Pomme aimer s'habiller de manière un peu original maintenant qu'elle est libre. Elle a dû toujours porté la même robe pendant des décennies, maintenant qu'elle peut choisir ce qu'elle porte, elle en profite ! Il y a des éléments qui viennent d'un peu partout mais, elle met surtout ce qu'elle aime et ce qu'elle trouve joli ensemble.
Pour son bras gauche, elle est tatouée. C'est ici que son numéro de matricule a été tatouée quand elle était à Shambhala, afin d'avoir son numéro d'identification toujours visibles et leur enfoncer encore plus dans la tête que les matricules sont de simples numéros remplaçables. Quand Glenn l'a su, il lui a proposé de voir un tatoueur pour qu'elle puisse le recouvrir et reprendre le contrôle de son corps. Elle a accepté et a dessiner son tatouage avec pas mal d'éléments symboliques. Par exemple, la tête animal est une tête de loup car, les Fraldarius sont associé à des loups et agissent comme une meute qui se protège alors, cela marque son appartenance aux Fraldarius et qu'elle est l'une d'entre eux à présent (d'où le fait qu'elle a aussi mis leur emblème juste au-dessus). La pomme quant à elle symbolise son prénom, signe qu'elle est sa propre personne à présent et plus un numéro, et rappelle toujours son premier repas. Je la verrais bien s'en faire d'autre d'ailleurs pour encore plus marqué qu'à présent, elle a le contrôle de son corps.
Pour les fleurs de son tatouage, elles ont également un sens pour elle une fois qu'elle a appris le langage des fleurs : fleur de pommier (c'est sa plante et parce que c'est un symbole de connaissance, surtout qu'elle essaye de toujours en apprendre plus sur le monde maintenant qu'elle est libre), oeillets (audace, ardeur, liberté en référence à sa nouvelle liberté et pour avoir osé faire confiance à des humains malgré sa peur), coquelicot (apaisement, consolation, ardeur timide vu qu'elle était très timide au départ et qu'elle s'en voulait beaucoup avant d'arriver à trouver un moyen d'expier ce qu'elle a fait en aidant les autres), glycines (amitié partagée, tendresse pour son lien avec Glenn vu qu'à ce moment-là, leur amitié se transforme petit à petit en relation romantique), guimauve (douceur, bienveillance qu'elle a mis sur conseil de Glenn vu qu'il trouve que ça correspond à sa personnalité), hémérocalle bleue (persévérance vu qu'elle a toujours persévérer pour arriver à devenir autonome, et c'est également une des valeurs centrales de la famille Fraldarius étant donné que Pertinax est le Brave de la Détermination et de la Persévérance), crocus (joie vu qu'elle est heureuse d'être libre et d'avoir trouvé sa place, et aussi jeunesse mais, elle l'a surtout prise pour sa première signification, même si elle sait pertinemment qu'elle ne vieillira pas aussi vite que ses proches mais, à ce moment-là, elle évite d'y penser pour profiter du moment présent), olivier (paix, vu qu'elle voudrait que les humains et les agarthans vivent en paix), et gardénia (sincérité, vu que c'est quelqu'un aussi de très honnête, qui dit comment elle se sent après avoir dû cacher sa vraie personnalité pendant aussi longtemps, et aussi un peu amour caché vu qu'elle n'osait pas trop avouer à Glenn qu'elle l'aimait au départ vu qu'elle est agarthan)
#fe3h oc#fe3h oc drawcember#fe3h#écriture de curieuse#dessin de curieuse#on reprend avec un petit dessin pas prise de tête !#J'avais juste envie de dessiner quelqu'un heureux de manger#Alors c'était pour Pomme vu qu'elle mérite d'être heureuse après tout ce qu'elle a enduré !#je l'ai dessiné les manches relevées exprès pour montrer son tatouage et même si c'est dur de faire les fleurs c'est satisfaisant !#même si certaine ne ressemble pas trop comme les glycines sur son coude ^^'#je lui ai aussi fait des vêtements plus proches du corps vu que ça changeait étant donné que je les fais souvent flottant#Là c'est plus cintré et ça lui allait mieux je trouvais en la dessinant ça change de silhouette...#ce n'est clairement pas une combattant alors je l'ai dessiné sans muscle et dieu ça faisait longtemps que j'avais fait des bras “normaux” !#désolé s'il ressemble un peu à des poteaux je sais plus les faire on dirait ^^'#C'est pour ça que je préfère faire des bras musclés ils semblent plus réaliste#Glenn et elle sont un couple très tendre et uni ensemble
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Prana et Kundalini : le Feu Secret des Alchimistes
Prana et Kundalini, deux termes utilisés dans le yoga, ont des équivalents en alchimie dans le travail oratoire. Le fait que les noms donnés à ces énergies n'expriment ni leur signification ni leur nature conduit à des confusions et des malentendus. Comme indiqué au début du cours d'alchimie, le cycle de l'énergie originelle non différenciée se divise en deux énergies opposées : une énergie active, le Nitre, et une énergie passive, le Sel. On peut dire que Kundalini correspond aux énergies du Nitre, et Prana aux énergies du Sel. Afin d'adopter un langage cohérent avec nos traditions et notre culture, nous appellerons désormais Prana : « Énergie Vitale » et Kundalini : « Énergie Spirituelle ». L'Énergie Spirituelle est également appelée « Feu Secret » par les alchimistes.
Ces deux énergies sont omniprésentes dans l'univers. Elles disposent de divers supports dont la nature varie leur quantité et leur qualité. Par analogie, le cuivre et l'argent sont de bons conducteurs d'électricité, et le fer est un bon conducteur de magnétisme. L'Énergie Vitale se manifeste dans le corps par une sorte de rayonnement. Non pas que le corps émette une lumière dans l'obscurité, mais plutôt qu'il exprime une beauté, une sorte d'harmonie physique. L'Énergie Vitale est abondante dans les plantes et les animaux, et son rôle principal est de les maintenir en vie. Entourés de soins particuliers, les plantes et les animaux sont capables de rayonner fortement. À l'inverse, l'Énergie Spirituelle ne se trouve dans le monde que chez l'espèce humaine, et c'est elle qui fait la différence entre les animaux et les hommes. Mais il faut ajouter qu'elle reste encore une potentialité chez la plupart des êtres, car elle est enfermée au bas de la colonne vertébrale, à l'extrémité de la moelle épinière. Les forts courants de l'Énergie Vitale la tiennent prisonnière à cet endroit.
Une autre différence importante entre les deux énergies réside dans la nature de leur présence. L'Énergie Spirituelle a une présence constante et une force indépendante des cycles de la nature. Inversement, l'Énergie Vitale a une présence et une force variables en fonction des cycles lunaires et solaires. L'Énergie Spirituelle est assimilée au Soleil comme source de lumière constante, et par analogie à la conscience, qui possède une étincelle permanente. Elle est à la fois attractive et contractive, tandis que l'Énergie Vitale s'externalise sous forme de fleurs éclatantes de beauté.
L'Énergie Spirituelle est le domaine de l'Éternité, et rien dans ce monde ne peut l'affecter. On doit préciser que son enfermement à la base de la colonne vertébrale n'est pas total. Une petite portion s'échappe, et c'est cette énergie affaiblie qui donne à l'homme sa conscience de soi, le sens du « je ». La pensée « je suis » est un signe de l'activité de la partie infinitésimale de l'Énergie Spirituelle qui traverse la barrière des courants de l'Énergie Vitale. Mais l'Énergie Spirituelle emprisonnée est en quantité infinie. Dans le corps humain, elle est liée au rythme de la respiration. À chaque inspiration, elle monte à travers les centres séphirotiques jusqu'à une certaine hauteur qui caractérise le niveau de conscience atteint par l'individu, et elle redescend lors de l'expiration.
Les niveaux atteints par l'Énergie Spirituelle peuvent être divisés en trois domaines correspondant au Sel, au Soufre et au Mercure alchimiques :
Lorsque la conscience réside dans les parties inférieures du corps, le Sel domine : la conscience est attachée aux plaisirs matériels. Les personnes concernées ont généralement un esprit très limité, et les instincts primitifs sont forts en elles. Elles ne comprennent pas facilement les concepts abstraits de vérité, de vertu, et le crime ne les effraie pas.
Quand le Soufre domine, la conscience se situe dans la région du cœur. Ces personnes sont très actives et accumulent facilement des richesses. Leur esprit est éveillé par toutes choses, tant celles du monde que celles de la religion. Elles ressentent douloureusement les frustrations de leur conscience.
Au stade du Mercure, la conscience réside dans la tête, le cou et la gorge. Les personnes concernées sont attirées par les aspects mystiques et occultes de la vie et de la nature, et c'est en elles que l'éveil de l'Énergie Spirituelle se produit le plus sûrement.
Tous les niveaux de conscience sont accessibles aux personnes en qui cette énergie n’est pas encore éveillée, car une personne peut, avec une petite portion d'Énergie Spirituelle, échapper à sa nature inférieure, la dominer, et élever et concentrer cette énergie dans les niveaux les plus élevés. Si l'on parvient d'abord à affaiblir, puis momentanément à supprimer les courants de l'Énergie Vitale, les courants spirituels se libèrent et, avec une force immense, enveloppent le corps un instant, lequel est alors perçu en un éclair comme une lumière brillante et illimitée.
Cette expérience survient lorsque les courants vitaux cessent à la mort, mais elle peut aussi être produite par divers procédés. Elle est évidemment plus facile pendant le solstice d’hiver, autour de Noël, quand l'Énergie Vitale est au minimum dans la nature. Elle peut se manifester de différentes manières :
La lumière brillante peut, pour la personne concernée, prendre l'apparence d'un ange, d’un "soi" ou d’un maître spirituel.
Elle peut provoquer une projection astrale avec la perception correspondante de l’environnement immédiat.
Elle peut induire un fonctionnement au second état de l’intellect, sans lien avec la nature logique habituelle.
Elle peut aussi engendrer des mouvements physiques incontrôlés : tremblements, respiration rapide, tournoiements, balancements ou postures hiératiques.
Cette expérience d'éveil de l'Énergie Spirituelle est l'une des clés pour entrer sur le chemin occulte et correspond à une renaissance. Peu après, la perturbation de l'Énergie Vitale cesse et l'Énergie Spirituelle est à nouveau enfermée à la base de la colonne vertébrale. Après l'expérience, le corps et l'esprit se réajustent pour s'adapter à la nouvelle lumière de cette initiation. Le corps change subtilement, devenant sensible à divers modes de perception différents des perceptions courantes. Inconsciemment, le physique change, mais le changement mental dépend principalement de l’effort conscient accompli à ce stade.
La seconde expérience sur ce chemin mystique aura une grande importance. En effet, l'ascension de l'Énergie Spirituelle ira de sa position de repos jusqu'au sommet de la tête. Ce sera le début de la régénération spirituelle. Dans cette seconde expérience, l'Énergie Spirituelle tracera un chemin qui ne pourra plus jamais être complètement bloqué par l'Énergie Vitale.
Il existe beaucoup de confusion concernant les différentes méthodes de montée de l'Énergie Spirituelle. Il est préférable de se rappeler que cette énergie est emplie d'Intelligence et que cette ascension ne doit pas être provoquée artificiellement sans avoir accompli une préparation correcte. Nous avons dit au début de ce texte que nous traduisons le mot Kundalini par « Énergie Spirituelle ». Cela n’est pas entièrement possible, car le mot Kundalini est utilisé de deux manières différentes : dans le sens que nous lui avons donné d’Énergie Spirituelle, et dans celui indiquant le lieu où l’énergie entre et reste bloquée.
Avant de décrire les effets de l’Énergie Spirituelle, nous devons préciser que son éveil perturbe et déstabilise les courants de l'Énergie Vitale. Ceux-ci produisent des effets plus spectaculaires que ceux de l'Énergie Spirituelle, mais ne doivent pas être confondus avec elle. Ainsi, cela peut produire des sensations de "lumière" accompagnées de forts courants chauds le long de la colonne vertébrale. L'Énergie Vitale peut se concentrer fortement dans certaines zones, en particulier au sommet de la tête, près du centre de Kether, et cela agit comme un diamant sur ce centre ; si bien que le chercheur peut croire qu’il a eu un éveil de l'Énergie Spirituelle au centre de Kether, mais les phénomènes sont dus uniquement à l'Énergie Vitale. Cette confusion, due à une mauvaise information, ne présente aucun danger réel mais peut décourager le chercheur dans la poursuite de son éveil.
L'Énergie Spirituelle est beaucoup moins spectaculaire dans son ascension, et les phénomènes suivants peuvent se produire :
Une série de douleurs intenses qui peuvent faire penser à une maladie.
Une sensation de fourmis montant lentement et sautillant ici et là au lieu de se diriger vers le centre de la tête.
L'Énergie peut, avec un sentiment de calme semblable aux eaux d'un lac et sans crainte ni appréhension, passer d'un centre à un autre jusqu'au centre de la tête.
L'ascension peut être réalisée en zigzag comme si elle suivait le corps ondulant d'un serpent, d'où le nom de serpent de feu.
L'Énergie peut sauter un ou plusieurs centres et ne s'arrêter qu'après un saut.
L'énergie peut atteindre le centre de la tête dans un éclair de lumière.
Lorsque l'Énergie Spirituelle atteint le crâne et le dépasse en formant une sorte de fleur, il y a une sensation bien définie et la conscience s'éveille à un haut niveau de félicité, tandis que les forces vitales sont de nouveau renforcées et revitalisent le corps. Cet état est représenté dans la Qabale par la tête du serpent tournée vers Kether, sa langue touchant le onzième Chemin. Cela provoque, symbole de ce Chemin, l'intelligence scintillante. L'Énergie Spirituelle se retire alors à nouveau à la base de la colonne vertébrale. Le résultat est une surprise pour l'aspirant, car le corps et l'esprit sont fortement revitalisés, et les forces ainsi que les faiblesses de caractère sont grandement exacerbées.
Une longue période de progression graduelle commence. À ce stade d'éveil, le travail conscient sur la force vitale devient possible. S'ensuit une régénération spirituelle, et les divers aspects de l'intelligence commencent à briller. Parfois, l'énergie n'éveille qu'un seul centre, et les conséquences sont les suivantes :
Centres et Conséquences
Base de la colonne vertébrale : Maîtrise des 4 éléments
Région génitale : Pouvoir du plaisir
Cœur : Compréhension
Gorge : Clairaudience
Base du nez : Clairvoyance
Théoriquement, aucun centre ne peut être ouvert avant celui du sommet de la tête. Le but initial de l'ascension de l'Énergie Spirituelle est de permettre le début du travail conscient avec cette énergie. L'ouverture successive des centres est le second objectif, mais il y a un danger à se concentrer trop particulièrement sur les centres inférieurs ; la conscience du croyant peut en être affectée. Chaque expérience encourage les étudiants aspirants à persévérer sur le chemin.
On a dit que l'éveil conférait progressivement un pouvoir pour contrôler et utiliser l'Énergie Vitale. Mais il est utile de comprendre que la revitalisation ou l'éveil des centres par l'une ou l'autre énergie ne donne pas le même résultat. Si le centre n'a pas été éveillé par l'Énergie Spirituelle, la concentration de l'Énergie Vitale sur le centre donne immédiatement un certain nombre de résultats conscients, tels que des perceptions de couleur, des sons, ou, dans d'autres domaines non faciles à expliquer, des sensations globales donnant d'un coup une perception identique à l'intégration simultanée des cinq sens.
L'ascension peut être réalisée en zigzag comme si elle suivait le corps ondulant d'un serpent, d'où le nom de serpent de feu.
L'Énergie peut sauter un ou plusieurs centres et ne s'arrêter qu'après un saut.
L'énergie peut atteindre le centre de la tête dans un éclair de lumière.
Lorsque l'Énergie Spirituelle atteint le crâne et le dépasse en formant une sorte de fleur, il y a une sensation bien définie et la conscience s'éveille à un haut niveau de félicité, tandis que les forces vitales sont de nouveau renforcées et revitalisent le corps. Cet état est représenté dans la Qabale par la tête du serpent tournée vers Kether, sa langue touchant le onzième Chemin. Cela provoque, symbole de ce Chemin, l'intelligence scintillante. L'Énergie Spirituelle se retire alors à nouveau à la base de la colonne vertébrale. Le résultat est une surprise pour l'aspirant, car le corps et l'esprit sont fortement revitalisés, et les forces ainsi que les faiblesses de caractère sont grandement exacerbées.
Une longue période de progression graduelle commence. À ce stade d'éveil, le travail conscient sur la force vitale devient possible. S'ensuit une régénération spirituelle, et les divers aspects de l'intelligence commencent à briller. Parfois, l'énergie n'éveille qu'un seul centre, et les conséquences sont les suivantes :
Centres et Conséquences
Base de la colonne vertébrale : Maîtrise des 4 éléments
Région génitale : Pouvoir du plaisir
Cœur : Compréhension
Gorge : Clairaudience
Base du nez : Clairvoyance
Théoriquement, aucun centre ne peut être ouvert avant celui du sommet de la tête. Le but initial de l'ascension de l'Énergie Spirituelle est de permettre le début du travail conscient avec cette énergie. L'ouverture successive des centres est le second objectif, mais il y a un danger à se concentrer trop particulièrement sur les centres inférieurs ; la conscience du croyant peut en être affectée. Chaque expérience encourage les étudiants aspirants à persévérer sur le chemin.
On a dit que l'éveil conférait progressivement un pouvoir pour contrôler et utiliser l'Énergie Vitale. Mais il est utile de comprendre que la revitalisation ou l'éveil des centres par l'une ou l'autre énergie ne donne pas le même résultat. Si le centre n'a pas été éveillé par l'Énergie Spirituelle, la concentration de l'Énergie Vitale sur le centre donne immédiatement un certain nombre de résultats conscients, tels que des perceptions de couleur, des sons, ou, dans d'autres domaines non faciles à expliquer, des sensations globales donnant d'un coup une perception identique à l'intégration simultanée des cinq sens.
Mais ces expériences ne seront que temporaires et liées au cycle d'activité de l'Énergie Vitale. Par contre, la concentration de l'Énergie Spirituelle et l'éveil en résultant ne donneront pas de résultats immédiatement conscients : il n'y aura pas de cycle ni de déclin, mais un progrès irréversible proportionnel aux efforts de l'aspirant.
Avec le début de la régénération par l'Énergie Spirituelle, d'autres expériences commencent, la principale étant une sensation spécifique d'entrer dans une autre dimension où une éducation intérieure devient progressivement accessible. Il peut aussi arriver qu'un état de conscience modifié se produise, dans lequel une personne perçoit cet état de conscience, différent de la condition physique ordinaire. Cela se termine souvent par un ralentissement de la respiration et une sorte de transe spirituelle qui apporte vitalité et renouveau au corps. Cette condition entraîne parfois un état cataleptique où même la parole devient impossible. Une longue préparation préalable est nécessaire, car le bénéfice procuré va au-delà du monde physique et peut entraîner une sorte de détresse et de désorientation de l'esprit.
Mais ces expériences ne seront que temporaires et liées au cycle d'activité de l'Énergie Vitale. Par contre, la concentration de l'Énergie Spirituelle et l'éveil en résultant ne donneront pas de résultats immédiatement conscients : il n'y aura pas de cycle ni de déclin, mais un progrès irréversible proportionnel aux efforts de l'aspirant.
Avec le début de la régénération par l'Énergie Spirituelle, d'autres expériences commencent, la principale étant une sensation spécifique d'entrer dans une autre dimension où une éducation intérieure devient progressivement accessible. Il peut aussi arriver qu'un état de conscience modifié se produise, dans lequel une personne perçoit cet état de conscience, différent de la condition physique ordinaire. Cela se termine souvent par un ralentissement de la respiration et une sorte de transe spirituelle qui apporte vitalité et renouveau au corps. Cette condition entraîne parfois un état cataleptique où même la parole devient impossible. Une longue préparation préalable est nécessaire, car le bénéfice procuré va au-delà du monde physique et peut entraîner une sorte de détresse et de désorientation de l'esprit.
L'Énergie Spirituelle n'obéit pas à l'homme physique. Cette énergie omniprésente est comparable à une pression qui n'attend qu'à agir. La modification de l'Énergie Vitale, ainsi que la composition du sang de l'adepte (qui peut être modifiée par des plantes et des élixirs de métaux), provoque une libération progressive de l'Énergie Spirituelle.
Le développement successif des centres, après que l'Énergie Spirituelle atteint Kether, conduit progressivement à un état définitif que l'on peut comprendre à travers plusieurs mots. Cela peut être l'État de Grâce décrit par certaines religions, mais on peut aussi dire que l'aspirant est devenu un Enfant de Dieu et a atteint la vie éternelle."
Jean Dubuis
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93 Bondy 1954 les grands ensembles HLM, terre d’accueil...Les premiers HLM datent de 1925-1930, mais au nord de la ville, leur construction ne commence que dans les années 1950-1960. A cette période d’urbanisme galopant, les promoteurs achètent les terres du nord encore disponibles pour y construire de grands ensembles immobiliers. En 1954, Bondy compte 22 411 habitants, la ville en comptera 51 653 en 1968, soient plus de 2 000 nouveaux habitants par an ! De nouveaux quartiers flambant neufs accueillent des populations migrantes chahutées par le vent de l’histoire, des pieds noirs, puis des familles immigrées d’Afrique du Nord, du Portugal, et d’Afrique sub-saharienne, notamment du Mali. Ville dynamique, marquée par des modes d’urbanisme contrasté, Bondy a ainsi toujours fait figure de terre d’accueil. C’est aujourd’hui de cette complexité urbaine et de cette mixité humaine que la ville tire sa richesse et entreprend un projet ambitieux de renouvellement urbain. C’est au tout début du 19e siècle, lors des derniers soubresauts de l’Empire Napoléonien, que Bondy va se retrouver sur le devant de la scène géopolitique européenne. En 1814, alors que Napoléon Ier rentre en France avec une armée battue, l’Europe entière coalisée contre l’Empire, est à ses trousses. 700 000 Russes, Prussiens, Autrichiens, Suédois, Bavarois, Wurtembergois, Hollandais, Allemands franchissent le Rhin et marchent sur Paris. Le 27 mars, le corps d’armée du général prussien Yorch vainc, dans la forêt de Bondy, les corps français. Temporairement occupé par les troupes russes, Bondy devient le quartier général de l’Empereur de Russie et du Roi de Prusse. La défaite française, lors de la Bataille de Paris, marque la fin des opérations militaires de la Campagne de France et conduit à la première abdication de Napoléon puis la Restauration des Bourbons. Le 10 avril, des détachements des six premières légions de la garde nationale de Paris se rendent à Bondy pour y recevoir Son Altesse Royale Monsieur, frère du roi Louis XVIII. En 1802, les travaux de percement du Canal de l’Ourcq, voulus par Napoléon 1er pour apporter l’eau à Paris, est un fait marquant de son urbanisme et va permettre à partir de 1821, date à laquelle s’achèvent les travaux, l’installation d’industries, notamment des scieries puis des centrales à béton, qui seront utiles plus tard pour construire des logements. En 1860-1870, l’arrivée du chemin de fer et de la ligne Paris-Strasbourg marque un tournant dans l’évolution démographique de la ville. Beaucoup d’Alsaciens et de Lorrains qui n’ont pas voulu devenir allemands et qui travaillaient en nombre pour les chemins de fer, s’installent dans le quartier près de la gare. Au nord de la ville, des paysans cultivent toujours leurs champs, notamment des maraîchers, tandis que l’urbanisme se développe vers l’ouest et le sud. En 1905, une partie de la ville devient Les Pavillons-sous-Bois. C’est à cette date que se déploie la zone pavillonnaire du sud de la ville avec des maisons en meulière, typique de la région parisienne.
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Psychanalyse, enfance et sexualité …ou sexuation?
(Partie 1)
«Nous nous sommes détachés d’une origine qui ne nous lâche pas. Il faut rater, s’y remettre, et rater mieux.»
Samuel Beckett
1 - Comment aborder ce que depuis Freud on appelle — au risque des pires confusions et de leurs désastreuses conséquences — ladite "sexualité infantile"?
En faisant retour à Freud.
2 - Le lecteur attentif y découvrira que les traductions françaises (tout comme celle de la Standard Edition) sont laxistes, consternantes et même catastrophiques, ne faisant pas la différence entre les termes allemands Sexualtrieb – que Freud emploie pour désigner la pulsion sexuelle adulte (ou pulsion sexuelle devenue autonome) – et Geschlechtstrieb, que Freud utilise dans ses propos sur la "sexualité infantile", ce dernier syntagme lui-même étant à manier avec précaution car dans tout l’enseignement freudien, il n’apparaît jamais comme signifiant directement "la sexualité des enfants" (ce qui laisserait croire que les enfants ont une sexualité effective, rapportable à celle des adultes), mais est toujours inclus dans une dimension à proprement parler psychique, répondant de l’ordre symbolique: théorie, rêve, rêverie, pensée, fantasme… comme par exemple dans les Trois essais sur la théorie sexuelle de 1905 (Drei Abhandlungen zur Sexualtheorie)... Car ce "sexuel" qui apparaît sous la plume de Freud ne vise pas tant "la sexualité" dans l’acception courante que lui donnent les adultes (à savoir la jouissance indépendamment de la procréation) mais est plutôt à entendre au sens de la sexuation (même étymologie que sectionner ou sécateur) c’est à dire la coupure qui logiquement débouche sur la question de l’origine, toujours au travail dans le psychisme des enfants, point d’origine du fantasme: «D’où est ce que je viens?», «Où étais-je avant d’être né?» « D’où viennent les enfants ? » (Woher die Kinder kommen ?)
3 - Les termes Sexualtrieb et Geschlechtstrieb sont donc restés indistinctement traduits par «pulsion sexuelle» (ou «sexual instinct» en anglais) jusqu’à la traduction des Œuvres complètes de Freud aux PUF, première édition à différencier les deux types de pulsion, mais où malheureusement Geschlechtstrieb est traduit par «pulsion sexuée», ce qui est encore une erreur, la pulsion dite Geschlechtstrieb n’étant ni sexuelle ni sexuée…
En effet le terme Geschlecht étant traduit par "genre" au sens de "l’espèce humaine" (qui n’a rien à voir avec l’usage anglo-saxon du mot "gender" qui désigne la façon dont seraient vécus "l’être homme" ou "l’être femme"), Geschlechtstrieb la "pulsion de genre" ou "pulsion identitaire" est à considérer comme visant l’image du corps humain unifié, antérieurement à la différence des sexes et à l’apparition des objets, renvoyant à la seule dimension du fantasme, et donc du sujet, réalisé seulement au plan symbolique, à savoir du langage (les "pensées" au sens freudien), tandis que "Sexualtrieb" désigne l’expérience sexuelle réelle…
4 - Traduire Geschlechtstrieb par «pulsion sexuelle» ou «pulsion sexuée», trahit donc une profonde méconnaissance de la lettre comme de l’esprit de Freud, en particulier la découverte freudienne que cette pulsion prend racine dans le psychisme enfantin qui n’est pas embarrassé de la division sexuelle, ni des objets, et encore moins de la sexualité adulte…
5 - Essayons dans un premier temps de nous rapprocher de la forme de la pensée de Freud, puis nous tenterons de retrouver la logique qui prévaut à l’apparition de cette Geschlechtstrieb…
La démarche de Freud n’est pas de l’ordre d’une spéculation abstraite, la psychanalyse est toujours et en premier lieu une praxis, une cure par la parole (une clinique du discours et un discours pourra-t-on en déduire de l’enseignement de Lacan) d’où peut être extraite, après-coup, une théorie…
Freud s’appuie toujours d’abord sur ce qu’il a pu et peut observer lui-même, ce qu’il en tire en termes conceptuels reste parcellaire, non-définitif, soumis à réexamen et réinterprétation constante dans une démarche d’expérimentation et de recherche logique permanentes, comme en témoigne sa lettre à Lou Andreas-Salomé: «L’élaboration systématique d’une matière m’est impossible, la nature fragmentaire de mes expériences et le caractère sporadique de mon inspiration ne le permettent pas. Mais si je vis encore dix ans, que durant cette période, je reste capable de travailler, ne meurs pas de faim, ne suis pas tué ni trop fortement étreint par la détresse des miens ou de ceux qui m’entourent – trop de conditions peut-être – je peux vous promettre d’y ajouter d’autres contributions. (Une des premières de ce genre sera contenue dans Au-delà du principe de plaisir sur lequel je m’attends de votre part à une appréciation synthético-critique).»
La précautions de Freud, son souci de précision lexicale placent délibérément son travail de recherche sous le signe du "symbolique", à savoir la dimension psychique à proprement parler, comme en témoigne son invention de la Geschlechtstrieb: approximativement traduite par "pulsion de genre".
6 - La "pulsion de genre" que je préfère traduire par "pulsion d’espèce" est en tant que telle a-sexuée, c’est à dire qu’à la différence de la pulsion sexuelle, elle ne se définit pas en rapport à des objets externes et donc déjà ex-(s)istants, elle va au contraire permettre de constituer des objets dans un souci d’adéquation imaginaire au sujet en cours de construction…
Nous voilà dès lors en mesure de lever une autre erreur de traduction et de lecture: on lit un peu partout que pour Freud l’enfant est un "pervers polymorphe", mais Freud constatant que chez l’enfant la pulsion (Geschlechtstrieb) antécède les objets, cela a pour conséquence que les modalités de sa jouissance n’étant pas fixées, l’enfant est dit «polymorphiquement pervers», à savoir pas encore déterminé par des choix d’objet, ce qui le situe à l’opposé du pervers tel qu’il apparaît dans le langage courant, notamment ce qui se couvre des noms de "sadisme", "masochisme", "fétichisme", "transvestisme", etc. qui définissent une palette d’attitudes et de comportements par rapport à un objet sexuel extérieur…
7 - Pour saisir quelque chose de la genèse de la (mal nommée et mal traduite) "sexualité infantile", à laquelle il serait nécessaire de substituer "pulsions corrélatives de la sexuation chez l’enfant" pour nommer mieux les choses, encore convient-il de revenir aux premières observations freudiennes selon lesquelles c’est à partir de l’expérience de la séparation du corps maternel que l’image du corps propre peut commencer à s’élaborer chez l’enfant, notamment au travers de ce que Freud appelle les "théories sexuelles infantiles" que l’enfant élucubre en secret pour arriver à penser la séparation (Scheidung) du corps maternel, et grâce auxquelles il fait l’expérience de son corps séparé comme unité signifiante…
8 - Il est ici nécessaire d’ouvrir une parenthèse pour rappeler que si la fin d’une analyse menée jusqu’à son terme logique amène le sujet à assumer la castration symbolique — à savoir que ce n’est pas seulement la castration qui est symbolique mais bien le symbolique qui est castration, l’Autre lui-même étant castré — cela suppose qu’il aura dû dépasser, selon les mots de Freud, «le refus de la position féminine (l’action qui constitue à adopter une attitude passive) pour les deux sexes» (que Lacan traduira par: "se faire la dupe du Discours Analytique"), compte tenu qu’au départ, la mère aura été considérée comme le premier objet libidinal des enfants des deux sexes, qui auront donc — qu’ils soient fille ou garçon! — commencé par occuper une position phallique-active vis à vis de leur mère, et que cela n’avait pour autant rien avoir avec la "sexualité" dans son acception courante puisqu’il ne s’agissait pas du tout d’une quête de jouissance indépendamment de la procréation, mais simplement la continuation des effets de la pulsation propre aux contractions maternelles qui ayant expulsé l’enfant hors d’elle, l’erre du mouvement lui-même aura porté l’enfant à retourner d’où il vient… Ne pouvant "rentrer" dans la mère d’où il est sorti, son recours est de la faire littéralement entrer en lui en tétant et en avalant son lait, par une de ces inversions logiques (transposition) qui caractérise, avec le déplacement et la condensation, le mouvement propre aux rapports substitutifs du fantasme (pensées) au réel (être)…
9 - Cette séparation progressive du corps originel, du corps de la mère [« l’enfant ne connaît qu’à partir de son propre corps » (der Knabe von eigenen Körper kennt), écrit Freud dans « Les théories sexuelles infantiles»] ne saurait être opérée sans une séparation des pensées. Un autre corps implique une autre pensée… et c’est là que l’enseignement lacanien, s’inscrivant dans le strict prolongement de la découverte freudienne, en dégage les perspectives induites et inédites: si la mère en tant que corps parlant incarne le premier Autre pour l’enfant (l’Autre avec un grand A en tant que lieu des signifiants), ce qui est corroboré par l’expérience, c’est que cela se sera passé dans un moment inaugural que nous pouvons considérer comme la véritable naissance du sujet, celui où l’enfant s’aperçoit que sa mère ne connaît pas ses pensées: en effet, jusqu’à ce moment là — les mots appartenant à l’Autre! — l’enfant ne pouvait pas dissocier ses pensées de celles de l’autre, et ne pouvait pas ne pas croire que l’Autre savait ce qu’il pensait, mais l’expérience lui ayant montré qu’elle ne sait pas (ce qu’il pense), il sait désormais qu’elle n’en sait rien! Les adultes ne savent pas! Et apparemment, ils ne savent pas qu’ils ne savent pas… (l’inconscient – das Unbewußte – restant toujours corrélé à un "ne-pas-savoir" qui le précède partout comme son ombre)
10 - Cette émergence du sujet, corrélative de l’élaboration de l’image du corps, passe donc par plusieurs étapes, l’enfant aura commencé par se sentir en osmose avec des bouts du corps maternel qui lui procurent apaisement et satisfaction après qu’un certain manque se sera fait sentir, avec la désagréable sensation d’avoir subi une perte initiale qui heureusement peut se trouver compensée par l’autre maternel secourable dont les soins viennent colmater son corps vécu comme incomplet, fragmenté, troué. Ainsi la première rencontre du plaisir chez le nourrisson apparaît-elle non pas sous la forme d’une recherche active de plaisir, mais bien plutôt sous la forme de l’expérience plaisante d’une cessation du déplaisir. Raison pour laquelle Freud l’évoque en terme de satisfaction (Befriedigung), et non pas de plaisir (Lust) ni de jouissance (Genuss)…
11 - Cette expérience vécue de satisfaction (satisfaire signifie étymologiquement: faire assez, indiquant une "juste mesure") du nourrisson passe par l’action maternante d’un apaisement psychique et physique des tensions internes.
À ce stade (et bien que le corps maternel, rappelons-le, soit originellement à considérer comme le premier objet libidinal pour le nourrisson) il ne saurait être question du fantasme d’un "objet sexuel" externe qui viendrait combler les sensations de vide éprouvées de son corps, c’est l’amour de la mère, ses paroles aimantes, le fait qu’elle le nourrisse avec attention, qu’elle prodigue des soins affectueux au corps du bébé vécu comme inachevé… que se calme l’excès de tensions traversant l’enfant, ses états d’hyperexcitation faisant écho à une séparation de corps assimilable à un déchirement, le soin maternel transforme ses trous en orifices, lui ménageant ainsi la possibilité d’apprendre à distinguer progressivement extérieur et intérieur. «Je suis né troué» note Henri Michaux dans un saisissant raccourci.
12 - Pour pousser un peu plus loin la précision, remarquons que Freud évoque cette «expérience vécue de satisfaction» mettant en scène l’action spécifique maternelle comme introduisant une modification dans le monde extérieur qui consiste en l’introduction de nourriture, produisant le double apaisement, physique et psychique, action qui sera une fois de plus trahie dans la transcription: Freud écrit d’abord Nahrungseinfuhr (introduction de nourriture), qui sera curieusement "corrigé" dans les deux éditions allemandes (Anf. et NB) par Nahrungzufuhr (apport de nourriture), terme plus courant qui passe sous silence la dimension de l’intrusion (du sein ou de la tétine) susceptible de provoquer chez le nourrisson une première différenciation entre son corps propre et les fragments du corps maternel qui jusqu’alors ne pouvait avoir lieu. Cette différenciation trouve sa correspondance dans l’écart entre son état corporel et son vécu psychique que sera venu corroborer l’écart progressivement instauré entre extérieur et intérieur…
13 - C’est ainsi que commence à se mettre en place pour le nourrisson le passage de la chair (der Körper) au corps animé (der Leib) et c’est aussi ici que die Lust (le plaisir) fait son apparition en tant que terme complexe puisqu’il désigne à la fois les excitations, sources de tension et l’apaisement de ces tensions dans l’expérience de la satisfaction.
Pour Freud, en effet, le plaisir du petit enfant ne fait pas d’emblée l’objet d’une recherche orientée vers l’extérieur, il arrive toujours d’abord comme cessation des tensions ayant provoqué le déplaisir, la satisfaction se manifestant de prime abord comme abolition du déplaisir.
14 - Il n’y a donc pas a priori dans la perspective freudienne de quête active du plaisir, et c’est seulement après avoir pu établir une première différence entre les bouts du corps maternel et les fragments du corps propre qu’entre en jeu la première possibilité du plaisir (Lust) à proprement parler, avec l’apaisement des tensions dans le fait de sucer, téter ou aspirer (saugen) que l’enfant peut désormais provoquer pour lui-même par l’action de suçoter (lutschen) son pouce ou un objet extérieur.
Il sera dès lors entré de plain-pied dans ce qui a été annoncé plus haut comme pulsion de genre (der Geschlechtstrieb) qu’il est encore tout à fait fautif de traduire par "pulsion sexuée" pour la bonne raison que que le genre que signifie Geschlecht n’est rien d’autre que le genre humain, l’espèce humaine en tant qu’elle est corrélée à l’image d’un corps humain unifié (Françoise Dolto parlera d’"image inconsciente du corps"), qui antécède la division sexuelle, non-encore intervenue à ce stade des possibilités de conceptions et représentations infantiles.
15 - La Geschlechtstrieb constitue donc une découverte décisive de Freud dans la saisie de la construction de l’enfant: « Aucun auteur à ma connaissance n’a clairement reconnu la régularité d’une pulsion de genre (der Geschlechtstrieb) durant l’enfance. […] Une fois adulte, nous ne savons rien de tout cela par nous-mêmes» remarque-t-il dans ses Trois essais sur la sexualité infantile.
Or cette "pulsion de genre" freudienne reste encore à ce jour non seulement négligée dans les traductions mais encore pratiquement jamais prise en compte par la littérature psychanalytique.
Or Freud insiste pour différencier la Geschlechtstrieb et la Sexualtrieb, la "pulsion de genre" lui apparaissant à proprement parler comme anobjectale, non marquée à priori par des objets extérieurs, comme c’est le cas dans la culture grecque antique où la pulsion antécède les objets et prévaut donc sur eux, à la différence de la pensée judéo-chrétienne pour qui l’objet extérieur est valorisé aux dépens de la pulsion en la surdéterminant au point de faire oublier que la pulsion tourne toujours autour d’un trou…
16 - Ouvrons ici une autre parenthèse: pour observer, à travers une illustration empruntée à Slavoj Zizek, combien l’apparition du boomerang peut illustrer le premier moment d'émergence de la subjectivité, son "invention" marquant la division élémentaire entre désir et pulsion. Le maniement particulier du boomerang, qui consiste à savoir rattraper l'arme lorsque j'ai raté la cible, annonce le temps de la culture, le passage "impossible" d’un instinct (animal) à la pulsion (mythique).
Le simple fait de lancer le boomerang met en scène la division entre le but et la cible; le vrai but n'est plus d'atteindre la cible mais de perpétuer le mouvement circulaire répétitif qui consiste à la manquer.
Voilà comment la pulsion, qui consiste à tourner sans fin autour d’un objet — ou de sa place vide – sans jamais l'atteindre, génère par ce mouvement même une jouissance dont il devient impossible de se défaire.
Le désir vise un objet impossible à atteindre (l'objet petit a de Lacan qui "n'existe pas" dans la réalité) et ne renonce jamais à réussir - ce qui fait que le désir est tragique ; tandis que la pulsion, qui trouve sa jouissance dans l'échec même à atteindre l'objet, ne renonce jamais à échouer, ce en quoi la pulsion ouvre à la dimension comique. La vie est donc, dans sa dimension la plus fondamentale, de l'ordre d'une expérience comique.
Ce comique qui s’articule au tragique tient à la substitution de la chose par le mot, ou du "monde extérieur" par la pensée, du réel en tant qu’inaccessible à l’imaginaire qui vient sur un mode compensatoire y simuler un accès, à l’image du nourrisson qui s’imagine en train de téter un sein absent et jouit du mouvement pulsatile de ses lèvres qu’il associe à un certain type de pensées…
17 - Ces pensées qui apparaissent comme compensatoires représentent pour l’enfant les premiers moments de la formation de son psychisme, où se conçoit l’image du corps en construction, un corps ressenti comme manquant, troué, incomplet, à réparer après la séparation du corps maternel, dans une élaboration fantasmatique à partir de la façon dont ce corps aura été affecté, apaisé, érotisé par les attentions maternantes (ses substituts dans le soin).
Dans ses Trois essais sur la théorie sexuelle (1905), et Les théories sexuelles infantiles (1908), Freud met en évidence que «L’enfant ne connaît qu’à partir de son propre corps » (der Knabe von eigenen Körper kennt), soulignant ainsi que l’enfant ne cherche ni ne reconnaît aucun objet sexuel extérieur à lui. C’est là qu’il convient encore d’insister sur le fait que cette décidément mal nommée "sexualité infantile", qui pourrait être plus justement décrite par "la compensation psychique — à savoir imaginaire et destinée à rester au strict plan du fantasme — des effets réels de la sexuation" ouvre à l’enfant l’espace psychique pour des élaborations fantasmagoriques qui lui permettent de se donner une image du corps propre, antérieure à toute division sexuelle, avant l’apparition des objets…
18 - Voilà comment il convient d’entendre le "sexuel" lorsque Freud parle de l’enfant. «Le but sexuel, écrit Freud, est soumis d’abord à la domination d’une zone érogène qui sera comblée par un fragment du corps maternel», à savoir le pouvoir de colmatage et d’apaisement des sein, bouche, peau, main, etc. Les pulsions dites "sexuelles" sont partielles et se mettent en place indépendamment de tout objet sexuel externe pour permettre à l’enfant de produire les "théories sexuelles infantiles" qu’il s’invente à partir des stimulations symboliques lui permettant de compenser la séparation (die Scheidung) d’avec le corps de la mère.
Dans Les théories sexuelles infantiles, Freud avance: «Il me semble découler de nombreuses informations que les enfants refusent de croire à la théorie de la cigogne, mais après avoir été ainsi une première fois trompés et repoussés, ils en viennent à soupçonner qu’il y a quelque chose d’interdit que les “grandes personnes” gardent pour elles, et, pour cette raison, ils enveloppent de secret leurs recherches ultérieures.»
19 - Freud repère trois types de scénarios dans lesquels s’inscrivent les "théories sexuelles infantiles" élaborées par l’enfant, hors les propos lénifiants des adultes, à des fins d’élucidation du mystère d’où viennent les bébés:
-la mère dotée d’un pénis (déni de la division sexuelle)
-l’enfant comme bout du corps excrété de sa mère (représentation cloacale de la naissance)
-un coït sadique mettant en scène une tension fort-faible (le fort ex-siste, le faible n’est rien)…
20 - Ce que démontre à l’évidence la survenue précoce de ces "théories sexuelles infantiles" c’est que l’activité symbolique, le fait même de penser, de s’imaginer par devers soi, indépendamment des parents, comment viennent les enfants, est cruciale dans la construction du corps propre en tant que séparé du corps maternel, et que si ces pensées s’élaborent en secret (Geheimnis), à l’abri du regard parental tout en produisant une mise en scène intérieure, c’est que les premiers scénarios fantasmatiques apparaissent comme une défense contre le «corps étranger» (Fremdkörper) qui vient de l’extérieur, les parents, les autres et «préviennent le retour d’événements redoutés» en fantasmant un corps déjà consolidé, unifié.
Ses élaborations secrètes ne vont pas sans engendrer chez l’enfant un conflit psychique entre ce qu’il considère comme un savoir issu de son corps propre et le savoir des grandes personnes, cette tension générant un clivage (Spaltung) chez l’enfant qui navigue entre l’obligation de faire plaisir aux adultes en leur obéissant (ce qui dispense de l’effort de réflexion), et se laisser porter par ses imaginations (tout en dissimulant ses recherches).
Ainsi s’élaborent les "théories sexuelles infantiles" qui tentent de percer le mystère de la venue des bébés tout en permettant à l’enfant d’élaborer une image du corps par le fantasme, afin de prévenir et anticiper les rencontres avec d’autres corps.
21 - Ces élucubrations infantiles participent de la construction du corps propre par élaboration d’une image qui vient en compensation de la sexuation, de la coupure, de la césure d’avec le corps maternel.
Pour Freud ces "théories" comportent, selon ses propres termes, un «fragment de pure vérité». Examinons de plus près les trois scénarios:
1/ La mère dotée d’un pénis ou le fantasme qui consiste à attribuer un pénis à tous les êtres humains, y compris féminins, préserve l’enfant de la question de la différence des genres (Geschletsunterschiede) en figurant un corps plein, entier, sans trous, sans vide…
2/ La représentation cloacale de la naissance marque une continuité avec ce qui précède. En niant l’existence de la cavité vaginale, il n’y a qu’un orifice par lequel l’enfant doit être évacué comme un excrément, une selle. Freud cite la formule latine abusivement attribuée à Saint Augustin : «Inter urinas et faeces nascimur» (nous naissons entre l’urine et les fèces). Cette représentation élude la différence entre le corps maternel et celui de l’enfant en modulant la séparation par l’idée que l’enfant serait un bout détaché du corps de la mère excrété. Que l’enfant se considère comme un fragment du corps de sa mère indique que la séparation entre sa pensée et celle de sa mère n’a pas encore eu lieu. L’unité corporelle mise en scène dans la première "théorie sexuelle infantile" s’est déplacée au niveau psychique: il n’y pas de séparation des psychés, l’enfant en est au stade d’un appareil psychique pour deux corps…
3/ La troisième "théorie" poursuit la logique compensatoire des deux premières, en préservant l’idée du "un", de la place unique. Cette conception plus tardive est étiquetée de "sadique", le coït est perçu comme une violence dont l’enfant trouve témoignage par les cris et gémissements qu’il aura cru entendre, les traces suspectes sur la couche des parents… Cette représentation met en scène ce qui semble une opposition ou le faible-passif disparaît sous la domination du corps fort-actif. La poursuite de l’idée d’unité du corps propre se soutient du déni de la différence sexuelle car il n’est question ici que d’affirmer une position identitaire répondant de la pulsion identitaire (Geschleschtstrieb) mise à jour par Freud et traduite par pulsion de genre, qui ne saurait être confondue avec la pulsion sexuelle puisqu’elle antécède, et de fait dénie la différence des sexes. Cette pulsion qui permet à l’homme-en-devenir – au sens générique du terme – de s’imaginer un corps à partir d’une image.
(à suivre…)
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L'eau glisse sous les gratte-ciels puis, un peu plus loin, une partie se faufile entre les arbres. Au bout de ce chemin liquide, le Texan a ajouté de la matière afin que l'on puisse se tremper sous surveillance. C'est 9$ pour les êtres qui n'habitent pas à Austin, et je crois 5 pour les autres.
L'on peut aussi se tremper gratuitement si on le fait avant les grillages. Je n'ai pas eu la force néanmoins. Il y avait des corps imposants et tatoués. D'autres gonflés. Des visages en difficultés économiques. Des chiens. J'ai même vu un être avec un anneau électronique noir autour de la cheville.
Mais il y avait aussi de jeunes êtres vivants expérimentant le couple. D'autres faisant du kayak ou du paddle. Ceux-là semblaient réagir au déclin états-unien plus sereinement. Il y avait aussi des êtres qui vendaient des boissons et des sandwichs. Ils cuisinaient la viande au milieu de tout ça. J'étais presque séduit mais je doutais que l'on puisse payer par carte.
Ouais j'aurais pu. L'autre obstacle, c'est le manque d'espace entre les pataugeurs et l'insolence de la flore liquide qui osait s'étaler. Toute maladie aurait été envieuse du potentiel de cette mare humaine et végétale. J'ai donc donné 9 dollars.
Quelle joie de pouvoir abandonner ses affaires seulement couvertes de sa chemise hawaïenne jaune, et d'aller nager presque dans la nature. Autour de moi, the tide had changed. Il y avait moins d'électricité, mais d'autres défis. Des corps travaillés. Des démarches réfléchies. Des comportements moyennement spontanés. Des coups d'oeil à droite à gauche.
Finalement, émane de la piscine une belle connaissance. Si un être fait de la perfection physique sa porte de sortie, well fuck man, le chemin sera fatigant et les obstacles humains interminables.
L'incroyable dans tout ça, c'était la présence de tortues. Des tortues mon gars ! Les cactus étaient déjà un premier accomplissement mais là... En bas des gratte-ciels quoi !
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~Deux cœurs, Deux mondes~
En 2141, la terre est ravagée par un gaz toxique nommé, "Le gaz mortel" qui a transformé à jamais le monde que tel qu'on connait. Ce gaz est omniprésent dans des zones extérieures des anciennes villes, rendant l'air mortel pour les humains. Invisible à l'œil nu, le gaz tue rapidement ceux qui n'ont pas de masques respiratoires. Il est à l'origine d'une nouvelle race, les géants.
Les humains vivent sous la protection des dômes, coupés du monde extérieur et ses dangers. Les dômes sont autarciques, avec des systèmes complexes pour recycler l'air, l'eau et les autres ressources vitales. Ils vivent sous un contrôle social étouffant.
Ceux qui ont survécu au gaz toxique, ils subissent soit une mort certaine ou une transformation terrible. Leur corps grandit de façon spectaculaire, ils mesurent environ 9 mètres de haut et leurs yeux sont vert émeraude, signe distinctif des géants. Dotés d'une force surhumaine, les géants vivent loin des humains en plein nature. Ils sont perçus, par les humains restants, comme des êtres dangereux et sauvages. Les humains croient que ces géants ne sont que des monstres.
Ou peut-être pas pour certains des humains ?
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Les histoires seront en plusieurs parties, il y aura des plein de personnages en situation.
Les paroles des humains seront en écriture -> Je suis....
Les paroles des géants seront en écriture -> Je suis....
Les genres
Science/Fiction, Romantique, Famille et Amitié
Les histoires peuvent contenir des insultes et un langage grossier.
🍋Les scènes + 18 ans 🍋
Il y aura des passages qui seront présent donc je vous demande de ne pas lire les passages +18 ans ou même si vous êtes gêné par ce genre de lecture.
J'annonce l'alerte au moment de la lecture avec cet émoji 🍋
Je ne suis pas une écrivaine renommée, donc c'est possible qu'il y a des fautes d'orthographe, de grammaire, de conjugaison. Je vous remercie de bien prendre en compte.
L'outil qui m'a beaucoup aidé est ChatGPT, il m'a beaucoup aidé à écrire et bien sûr que j'ai écris car ce IA n'est pas parfait.
Les personnages et l'univers m'appartiennent.
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Espèces Jouables sur End Of Days
Humains; Emplie de morales qui se contredisent, vu comme faible par beaucoup de créatures, les humains sont pourtant l’espèce dominante de notre monde. Si beaucoup ignorent l’existence du surnaturel, ou tentent de se convaincre autrement, certain.e.s savent que des créatures existent, prêtes à les détruire, à se nourrir de leur sang. Toutefois, même empli de désespoir, les humains se battent. Ainsi les chasseurs d’origine totalement humaine existent. Sans pouvoir, seules leurs connaissances comme armes, ces personnes se battent pour leur survie et celle de leur espèce.
Des humains peuvent parfois développer des facultés étranges: visions, télékinésie et tant d’autres. Si ces cas sont rares, ils existent et les causes sont diverses - mutation, possession ou une proximité à la bouche de l’enfer éveillant quelque chose en elleux, chaque cas est différent du précédent.
Des humains font partie du Conseil des Observateurs: ces individus s’occupent de l'entraînement de la Tueuse et des Potentielles, mais combattent également le mal à leur façon. Plus d’infos à venir.
Tueuses et Potentielles; La prophétie le dit: à chaque génération, il y a une élue. Seule elle devra affronter les vampires, les démons et les forces de l'ombre. Elle est la Tueuse. Doté de facultés surhumaines, cette fille - car elle est bien souvent une gamine, une adolescente, une innocente - est notre salut. Du moins, jusqu’à sa mort qui activera la prochaine élue. Cette dernière est choisie parmi les Potentielles: des jeunes filles qui ont la chance - ou la malchance - de devenir la prochaine Tueuse. Un destin morbide attend toujours l’exécutrice, les menant à vivre de courtes vies.
Les Potentielles pourront être jouées sur le forum. Toutefois, jouer une Potentielle vous met à risque de devenir la prochaine Tueuse, choisie au hasard lors de la mort de la Tueuse actuelle.
La Tueuse, comme les Potentielles, a un observateur - une personne, généralement un homme, qui l'entraîne à combattre les forces du mal, pour accomplir son destin. Toutefois, certaines ne se font pas trouver avant d’être activées et ne connaissent donc rien du surnaturel.
Les Potentielles n’ont pas vraiment de capacités spéciales, avant leur activation en tant que Tueuses mais ont souvent une sorte d’intuition leur permettant d’avoir de meilleures chances de survie.
Sorcières; Notre monde est empli d’énergie mystique. La manipulation de cette énergie se fait depuis la nuit des temps, les sorcières, ou sorciers, étant capable de la plier à leur volonté pour modifier leur environnement. Potions, rituels, artéfacts - ceci ne sont que quelques éléments utilisés pour faire de la magie. Si certaines se spécialisent dans certains éléments, comme la conjuration ou la guérison, par exemple, d’autres seront capables de faire un peu de tout, sans toutefois être maîtres dans une discipline précise. Attention, toutefois - la magie doit être pratiquée avec soin et retenue. En abuser peut mener à des symptômes de fatigue extrême, voire à des saignements de nez, des brûlures à travers le corps en entier ou un épuisement pouvant même mener à la mort, en cas de rituels énergivores ou volatiles.
Si certaines sorcières sont dites “naturelles”, ayant des facultés magiques provenant de leurs ancêtres, d’autres le développent par expérimentation. Aucune n’est plus forte que l’autre - c’est l’expérience qui permet d’augmenter en puissance, tout comme la façon dont on utilise la magie.
Certaines sorcières développent des pouvoirs personnels, souvent provenant de leur naissance, parfois en gagnant en expérience: lecture de l’aura, pressentir le futur, télékinésie - tant de possibilités selon la personne.
La magie, ce n’est pas qu’une affaire de sorcières - humains, vampires et même démons peuvent user de sorts, gris-gris et potions pour user de cette énergie. Les rituels plus complexes ne sont pas autant accessibles et risque de foirer, si une sorcière d’expérience n’est pas présente.
Loup-Garou; Humain se transformant en boule de poils sanguinaire au clair de lune lorsque celle-ci est pleine, s’attaquant aux humains, se nourrissant de leur chair. La légende est belle et bien vraie, à la seule différence près que les loups prennent leur forme de lycanthrope la soirée de l’avant et d’après pleine lune, en plus de cette soirée de panséléne. Être un loup, c’est une infection - on se fait mordre puis au prochain cycle de pleine lune à lieu la première transformation; c’est la seule façon de le devenir. Alors autant vous armer d'objets en argent, pour vous protéger - peut-être aurez-vous la chance de ne pas vous transformer à votre tour.
Les lycanthropes auront toujours une vision différente de leur situation: une malédiction ou une bénédiction. Ceci orientera le type de meute rejoint - une meute qui se laisse aller aux instincts sauvages du loup, ou peut-être un autre qui tentera de le contrôler ? Ça, c’est si le lycanthrope décide de se joindre à une meute…
Certains loups arrivent à dompter leur loup-garou et ne plus se transformer, sauf sous le coup d’émotions très fortes. Ceci reste plutôt rare et il faut user d’un mélange d’herbes, d’enchantements et de méditation pour y arriver.
Lors des premières transformations, le loup ne se souvient pas de ses actions. Avec le temps, et surtout en réalisant sa nouvelle nature lupine, les souvenirs reviendront à l’humain.e une fois sous sa forme originelle. Toutefois, le loup ne se souviendra pas de sa nature humaine - bien que quelques mots, noms et visages peuvent les faire réagir, généralement très négativement.
Vampires; Loin de ressembler aux beautés vu dans les écrits de Bram Stoker, les vampires sont des créatures immortels qui s’abreuvent de sang humain. Engendrer après avoir été mené aux portes du trépas, sans pour autant l’avoir passée, l’humain doit ensuite s’être abreuvé du sang du vampire pour pouvoir revenir comme l’un de ces immortels, suivant sa mort causée par la perte de sang. Vivant surtout la nuit, les vampires cherchent principalement à survivre, bien que certains auront des objectifs un peu plus grandioses - comme de faire de leur espèce la suprématie du monde humain.
Pas tous les vampires sont nécessairement des créatures malfaisantes. Certain.e.s peuvent tenter de combattre leur nature et s’abreuver de sang animal dans le but de vivre parmi les humains - ceci reste tout de même difficile à faire, surtout sans le support d’autres personnes, en plus d’être mal vu par les autres vampires.
Dans de cas plus rares, certains vampires sont dotés d’une âme, résultat d’une malédiction ou d’une série d’épreuves menées pour l’obtenir de nouveau. Ces vampires seront bien souvent torturés par leurs mauvaises actions passées, leur âme agissant comme une conscience leur remémorant leurs pires moments.
Certains vampires vivent en groupe pour leur survie, prôner par un leader ou un maître vampirique. D’autres restent plutôt en solo ou avec un vampire ou deux, préférablement avec la personne l’ayant engendré.
Démons; Créatures infernales, hors des normes humaines, ce sont elles qui dirigeaient notre dimension, autrefois, dans les temps Primordiaux. Ces démons purs furent chassés ou exterminés par la toute première Tueuse, laissant derrière eux une descendance perdant en puissance - bien que ces créatures restent tout de même dangereuses à ce jour. Chacune de ces créatures démoniaques auront leurs propres caractéristiques, autant au niveau de leurs facultés occultes que leur physique - certaines n’auront pas l’air humaine et devront user de magie ou de possession pour avoir l’air humain, alors que d’autres auront une forme humaine et démoniaque interchangeable au besoin. Pouvant se ranger dans n’importe quel camp, parce que n’est pas maléfique qui est démon, de nombreuses créatures se retrouvent à contribuer à la société humaine à leur façon.
Cette catégorie inclut toutes les créatures qui n'entrent pas dans les autres catégories. Voici quelques exemples de créatures qui pourraient s’y trouver: démons, démons primordiaux, demi-démon, djinn, divinités, kitsunes, etc. Vous pouvez vraiment vous inspirer de mythologies et autres sources pour créer votre monstruosité.
Un humain peut devenir un démon par plusieurs moyens: un rituel, nommé le rituel de l’ascension qui change sa forme, une malédiction, une Puissance Supérieure changeant la forme - bien des choses sont possibles.
L’hybridation entre un démon et un humain peut se faire - la progéniture variera également. Peut-être aura-t-elle des éléments du parent démoniaque, comme des cornes, une peau verdâtre ou des yeux étranges ? Ou ce sera peut-être une forme démoniaque changeante selon la volonté ou même une apparence totalement humaine avec, toutefois, des pouvoirs surnaturels. Nous sommes pas mal sur l’hybridité - sauf pour les vampires qui restent une chose très rare à voir.
Morts-vivants; Réanimation magique, infection démoniaque, connexion au plan mortel - toutes ces raisons sont valides pour qu’une personne reste sur terre suivant sa mort. Si une personne peut rester sous une forme spectacle, tel un fantôme ou un poltergeist, une personne peut également être un zombie ou une réanimation magique. En gros, un mort-vivant est une personne dont le corps est techniquement mort mais qui reste rattaché à notre dimension, sans pouvoir passer vers l’au-delà.
Différents types d’esprits existent: des fantômes, des poltergeists, des esprits vengeurs, des apparitions ainsi que des esprits manifestés. Chacun de ces types possède ses propres pouvoirs mais nous sommes assez ouvert.e.s sur ce point.
Ce n’est pas tout le monde qui peut voir les esprits. La plupart des fantômes ne peuvent être perçus que par des créatures surnaturelles, des sorcières et des médiums. La Tueuse peut également arriver à les voir, dû à son origine mystique.
Les revenants sont également jouables sous la forme de zombie: morsures les infectants, malédiction les transformants ou sorts les ayants fait revenir, ces créatures pourraient être joué et auront la chance, et la malchance, de transformer d’autres gens en zombies, en plus d’être difficilement tuables.
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Fils du Feu 03 ~ Flamme progressive
Joshua fit des progrès rapidement, mais n'exprimait aucun désir de sortir du Nid. Lui réapprendre à tenir sur ses longues jambes et à synchroniser ses mouvements se révéla compliqué. Il avait gardé de son corps la représentation mentale de son alter ego de dix ans, et il passait beaucoup trop de temps à se cogner partout. Il négociait mal les distances et attrapait les objets les plus basiques avec difficulté, comme s'il avait des problèmes de vision.
Jote faisait tout son possible pour lui faciliter la vie mais risquait chaque fois la réprimande ; l'Emissaire devait se débrouiller seul, lui avait-on dit. Elle lui montra quelques astuces pour faire des noeuds simples, ou passer facilement une tunique. Il avait refusé de porter le moindre vêtement pendant un bon moment, et se promenait alors dans la chambre dans le plus simple appareil, jusqu'à qu'il ait le malheur de croiser son reflet.
Il ne passait jamais près du mur du fond de la pièce car la surface en était polie et réfléchissait presque comme un miroir. Joshua détestait ça. Jote avait bien tenté de mettre quelque chose dessus, de suspendre des draps en guise de rideaux, mais cela ne tenait jamais. Et la soigneuse les avait retirés d'elle-même quand elle avait compris cette habitude.
- "L'Emissaire n'a pas à avoir honte de son apparence. Il doit apprendre à s'accepter tel qu'il est à présent, il doit oublier son corps d'enfant", expliquait-elle. "Cela fait partie de sa guérison. Tu dois l'y aider, Jote, pas l'encourager à fuir."
Jote apprit la leçon et cessa de trop materner le malade. Elle ne lui apportait plus tout ce qu'il voulait sur le champ et le laissait davantage trouver la solution lui-même à ses problèmes quotidiens. Un jour qu'il faisait un peu plus frais dans le Nid, Joshua se mit à frissonner et, se dégageant de ses draps, se dirigea vers les vêtements posés sur un bureau près du lit. Il les déplia, les observa, les tourna dans tous les sens pour en comprendre les coutures, et essaya de les enfiler. La première fois, il se retrouva coincé dans le col de chemise, ses grands bras battant le vide devant lui, et elle du bien venir l'aider, en retenant un rire discret.
- "Mais non, pas ainsi ! Je vous ai déjà montré comment faire !"
Elle s'approcha alors et tira le tissu sur la peau pâle et nue de l'Emissaire, ce qui fit courir un frémissement le long de son dos... Elle ignorait la cause de cette réaction, tout à fait nouvelle pour elle et ne s'en préoccupa pas plus longtemps. Une fois habillé, le malade apparaissait tout d'un coup plus... humain et réel, il quittait son état de fantôme errant dans le Nid pour remettre un pied dans la vie.
Mais il lui restait encore à enfiler un pantalon.
La soigneuse se déclara satisfaite de l'état de santé général de Joshua. Il avait repris du poids, son visage n'était plus creusé et avait retrouvé quelques courbes de l'enfance. Ses muscles s'étaient affermis grâce à des exercices quotidiens qu'ils effectuaient tous les trois ensemble. La nourriture du refuge était juste assez nutritive pour le remettre sur pied. Essentiellement des fruits et des légumes, juste un peu de viande achetée dans le village des environs ; les Immortels ne consommaient quasiment pas de chair animale ; ils croyaient que cela déplaisait au Phénix. Ce que leur Emissaire démentait chaque jour. Il détestait les légumes, mais dévorait sa viande à belles dents à chaque repas. Maître Cyril le tolérait à cause de sa convalescence et parce qu'il avait besoin de retrouver la forme au plus vite. Mais cette entorse aux principes de l'ordre, exprimée de plus par l'incarnation du dieu qu'il vénérait, le laissait perplexe.
Il laissait constamment ses carottes dans son assiette, et la soigneuse jugea utile un jour de hausser le ton.
- "C'est très bon pour votre santé, et elles poussent merveilleusement ici. Cela vous rendra des couleurs, votre peau est si pâle ! Si vous sortez ainsi sous le soleil, vous ne le supporterez pas longtemps."
Mais Joshua n'indiquait aucun désir de sortir. On lui apportait de quoi lire et même des jouets pour enfants ou des casse-têtes à résoudre, pour entraîner sa réflexion. Il s'en sortait toujours avec facilité, ce qui permettait de juger de ses progrès en matière de cognition. Il se comportait de plus en plus comme un ado de son âge, peut-être même de façon plus mature encore, comme s'il s'était mis à grandir trop vite. Son expression se fit plus grave et pensive, comme s'il parvenait à prendre du recul sur lui-même et sa situation. Il semblait aussi se soucier des deux seules personnes qui venaient le voir tous les jours, en rangeant sa chambre tout seul ou en pliant ses vêtements avant de se coucher.
Un jour que Jote s'était fait réprimander, Joshua parut comprendre qu'elle se sentait mal et vint près d'elle la réconforter. Il la laissa posa sa tête contre sa poitrine et elle sentit une chaleur étonnante envahir tout son corps... Il la réchauffait de sa seule présence, comme sans y penser. Car de fait, elle ne l'avait pas encore vu faire de la magie de lui-même.
Quelque plumes flottaient encore parfois dans le Nid certains jours mais Joshua ne le faisait jamais exprès. Il s'en étonnait lui-même à chaque fois ; un étonnement silencieux car il ne parvenait toujours pas à parler. Plus d'un mois après son réveil, il ne réussissait pas à prononcer un seul mot articulé qui fut compréhensible ; comme si le silence était la dernière barrière que son traumatisme lui opposait encore... Il essayait parfois de produire des sons simples - des "aaaa" ou des "oooo" - mais cela semblait le faire souffrir... Cependant, il comprenait ce qu'on lui disait et avait vite réapprit à lire. Mais de son côté, pour communiquer, il utilisait encore les signes.
Un jour, la soigneuse lui demanda s'il se souvenait de ce qui s'était passé cinq ans plus tôt. Joshua avait finit par accepter qu'il avait "dormi" tout ce temps. Mais il affirmait ne plus se souvenir de grand chose : des images floues ou des scènes banales n'impliquant personne de sa famille. Il ne se souvenait même plus d'être Joshua Rosfield, le futur archiduc de Rosalia et l'Emissaire de Phénix. Par contre, il faisait des cauchemars ; et dans ces cauchemars, un démon aux longues cornes et aux dents pointues le poursuivait pour le dévorer. Chaque fois qu'il se réveillait, il avait l'impression de brûler...
- "Sa mémoire lui reviendra", conclut la soigneuse. "Pas trop brutalement j'espère, je ne veux pas qu'il retombe en dépression. Il est trop tôt pour lui révéler ce qui s'est passé..."
Et ce serait à Maître Cyril de le faire.
Celui-ci se présentait parfois à la porte du Nid pour prendre des nouvelles. Il était difficile de savoir s'il s'inquiétait vraiment pour Joshua ou si seul comptait le dieu des Immortels à ses yeux. Il demandait le plus souvent :
- "A-t-il manifesté ses pouvoirs de Primordial ? A-t-il toujours le Phénix ?"
- "Je le crois, Maître, mais l'expression de sa magie devra encore attendre, je voudrais qu'il réapprenne à parler avant."
- "Et bien, il faut vous y employer. Il est vraiment étonnant qu'il n'en soit pas encore capable, après presque deux mois..."
- "Son traumatisme est profond. Le mutisme en est souvent le symptôme. Laissez-lui du temps encore..."
- "Puis-je le voir ?"
- "Vous êtes le Maître...", répondit-elle en le laissait entrer.
Joshua se leva précipitamment de son lit en voyant cet étranger entrer dans son Nid. Il ne se souvenait déjà plus de l'avoir vu. Cyril détailla l'Emissaire de la tête aux pieds et sembla satisfait de l'examen. Il fit un geste d'apaisement.
- "Vous n'avez pas à vous lever pour moi, Votre Grâce. Je venais vous annoncer qu'en dehors de cette chambre, nombre de vos fidèles attendent de vous voir marcher parmi eux. Ils prient chaque jour pour votre rétablissement et espèrent de tout leur coeur voir le feu du Phénix éclairer le monde de nouveau."
Le ton plein d'emphase du Maître contrastait totalement avec sa manière de parler inhabituelle.
- "Vous êtes notre lumière à tous, aussi pardonnez mon empressement mais, il serait tant que votre protectrice vous rappelle de quels prodiges vous êtes capable, n'est-ce pas ?" Il regardait la concernée du coin de l'oeil en prononçant ces mots.
- "Je m'y emploierai au plus vite, Maître..."
Cyril s'inclina bien bas, se détourna et sortit de la chambre, les mains dans le dos.
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"J’ai plusieurs fois dénoncé le non-sens de l’expression "santé sexuelle", par exemple. La santé désigne la globalité du corps humain en équilibre et en harmonie, et ne peut donc pas être réduite à une partie de ce tout. Il y aurait la santé de la sexualité, dissociée du reste ? De même pour "éducation sexuelle", l’éducation est là pour conduire hors de l’état pulsionnel premier (je fais ce que je veux), et non pas pour susciter une pulsion. Et ces paradoxes ont des conséquences très graves et dangereuses bien entendu. Parce que par exemple avec "l’éducation sexuelle", il ne s’agit plus de lutter contre la violence de la pornographie proposée aux enfants et son empire sur les corps, mais de les aider à supporter l’innommable, l’exploitation du corps de l’homme et de la femme, en les habituant à la pornographie."
Ariane Bilheran, Conférences 2021-2022.
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LA CHANTRIE IMPÉRIALE —
tw : religion, politique, mention de guerres et de mort, discrimination d'espèces.
La Chantrie Impériale est l’organisation religieuse qui domine le continent de Vesperia. Son culte est principalement basé sur les enseignements d’Astoria une prophétesse de l’Evanuri Elyon. La Chantrie Impériale est symbolisée par un soleil à quatorze branches (le soleil étant le symbole d’Elyon, et le nombre de ses branches représente les divinités vénérées dans le panthéon). L’objectif premier de la Chantrie Impériale est de répandre le Cantique de la Lumière sur toutes les terres, afin qu’Elyon revienne parmi elleux et ouvre à ses fidèles les portes du royaume des Evanuris.
HISTOIRE ET ORIGINES — La Chantrie Impériale, autrefois connue comme la Chantrie trouve ses origines lorsque les premières créatures obscures sont apparues sur les terres de Vesperia. Astoria, une femme de basse naissance, aurait été sauvée par Elyon lui-même d’une mort certaine. Il lui aurait alors demandé de répandre sa parole au sein des différents royaumes, afin de bannir le fléau obscur qui désirait engloutir leur monde, pointant du doigt la magie comme dénominateur.
Astoria s’est rendue dans les différents royaumes du continent et s’embarqua dans une croisade pour convertir le plus de masse possible, dans le but d’utiliser les Cantiques de la Lumière pour repousser les monstres et les créatures. Elle fut rapidement confrontée aux croyances propres à certains royaumes et fit en sorte que ces divinités soient ajoutées aux Cantiques de la Lumière.
Mais tous les royaumes n’acceptèrent pas les paroles de la Chantrie, et Astoria comprit qu’elle n’avait pas le choix d’entrer en guerre avec les royaumes résistants. Vesperia fut le théâtre d’une guerre sainte, qui se termina par la mort d’Astoria en tant que martyre. Contre toute attente, sa mort propulsa la Chantrie au rang de religion majoritaire au sein de Vesperia. Les paroles des Cantiques furent, dès lors, majoritairement connues de tous et l’endroit où Astoria fut exécutée accueillit le siège de la Chantrie, à Halamshiral.
Pendant de nombreux siècles, la Chantrie agissait aux côtés des rois et des reines des royaumes de Vesperia, jusqu’à ce que les Unseelies ne tournent leur regard vers Vesperia et se décident à conquérir le continent. Les Unseelies, forts de leur magie, mais également de leur armée, firent un pacte avec la Divine. S'ils ne touchaient pas à l’influence de la Divine, ni au corps même de la Chantrie et de ses préceptes, elle devait les aider à conquérir le territoire et à se faire accepter par le peuple. Il fut alors décidé que les Unseelies passeraient pour des demi-dieux, les enfants des Evanuris, ce qui leur donnait le droit de pratiquer la magie au contraire des Seelies. Les Fay Unseelies, grâce à cette pseudo-ascendance, ont été rendus supérieurs aux humains par droit divin. Ces manigances se sont perdues au fil des décennies puis des siècles et ont été largement acceptées par la majorité des habitants de Vesperia.
LE PANTHEON DIVIN — De nombreuses divinités, appelées Evanuris font parti du panthéon divin de la Chantrie Impériale.
ELYON — ROI DES EVANURIS ET DU SOLEIL Dieu de la lumière et de la vie, c’est lui qui aurait donné naissance au monde. Il serait apparu pour la première fois aux humains lors de leur arrivée au sein du Monde Connu, et leur aurait offert les Terres Libres pour territoire. Considéré comme le Roi des Evanuris, de nombreuses offrandes lui sont faites lors des naissances ou des festivités en rapport avec la vie et le soleil.
ISHTARI — EVANURI DE LA MAGIE ET DE LA LUNE Divinité déchue, ancienne épouse d’Elyon. Selon la Chantrie Impériale, elle aurait trahi son époux en donnant aux Seelies la capacité de manipuler la magie. Elle est l’Evanuri dont le domaine est la Magie et la Lune.
CERNURYS — EVANURI DE LA CHASSE Frère de l’Evanuri Obadan, Cernurys est une divinité aux traits animalistes. Il est souvent représenté avec des bois de cerf et une tête de loup. Il est invoqué avant et pendant les chasses, durant les voyages en forêt, ou en remerciement lorsqu’une bête est tuée.
OBADAN — EVANURI DE LA NATURE Sœur de l’Evanuri Cernurys, Obadan est la déesse de la nature et de l’agriculture. C’est elle que les habitants vénèrent afin d’obtenir de bonnes récoltes, ou encore dans le but d'éloigner les bêtes sauvages.
AMATSUNAGI — EVANURI DE LA SAGESSE ET DE L’AME En tant qu’Evanuri de la sagesse et de l’âme, Amatsunagi représente la justice divine. Il serait l’ancêtre des Unseelies ayant des pouvoirs sur l’âme et la psychée. Il est considéré comme l’Evanuri le plus honorable après Elyon, qui se reposerait énormément sur ses jugements et ses principes.
MIRANA — EVANURI DE LA MORT Sœur de l’Evanuri Elyon, si ce dernier représente la vie, Mirana représente l’autre facette, la mort et les funérailles. Elle accompagne les morts vers le Voile, en attendant qu’ils puissent rejoindre le Royaume des Evanuris. Pendant longtemps, Mirana était considérée comme une divinité protectrice contre les morts-vivants. Aujourd'hui, elle occupe très peu cette fonction. Elle serait l’ancêtre des Unseelies pratiquant la magie nécrotique.
KHEESIS — EVANURI DES TENEBRES Kheesis est la sœur de Khurus. Déesse ténébreuse, elle possède un pouvoir sur les ombres et les ténèbres. Elle est principalement vénérée par les espions ou les voleurs. Elle serait l’ancêtre des Unseelies pratiquant la magie de l’ombre.
KHURUS — EVANURI DE L’HORREUR ET DE LA SOUFFRANCE Divinité de l’horreur, de la souffrance et des cauchemars. Evanuri impitoyable et jumeau de Kheesis, ils seraient tous les deux les derniers enfants qu’auraient eus Ishtari et Elyon. Khurus est surtout vénéré par les assassins et les âmes en peine qui cherchent à obtenir vengeance. Les Unseelies pratiquant la magie des illusions et de la peur sont considérées comme ses descendants.
NEIAS — EVANURI DES OCEANS ET DES INTEMPERIES Neias est l’Evanuri qui règne sur les océans et les intempéries, qu’elle commande à son bon vouloir. Elle est essentiellement vénérée par les pêcheurs ou les pirates afin que leur trajet en mer se fasse sans encombre. Elle serait l’ancêtre des Unseelies maîtrisant les intempéries.
NYNTHAR — EVANURI DU MARIAGE ET DE LA FIDELITE Invoqué durant les cérémonies de mariage, il représente ce domaine ainsi que la fidélité qui l’accompagne.
AROS — EVANURI DE L’AMOUR ET DE LA PASSION Frère de Nynthar, il est la divinité de l’amour et de la passion.
ORMOS — EVANURI DU TEMPS Tantôt représenté sous les traits d’un vieillard, tantôt représenté sous les traits d’un enfant, Ormos est l’Evanuri qui régit le temps.
FULRYS — EVANURI DU FEU ET DES ARTISANS Principalement vénéré par les artisans, les forgerons, Fulrys incarne la perfection de leur art. On raconte que c’est lui qui aurait apporté le feu aux êtres vivants de Fae’Alas, et qui leur aurait appris l’art de l’artisanat.
AMRITA — EVANURI DE LA GUERISON Fille d’Ishtari, l’Evanuri Amrita est invoquée lors des actes de guérison, de soin. On raconte qu’elle serait née pour guérir l’âme sombre de sa mère et qu’elle n’y arrivera que lorsque la Chantrie aura réussi sa mission de convertir toutes les âmes à sa cause.
JAKARI — EVANURI DE LA CHANCE Souvent invoquée lors des jeux, mais également lorsque les habitants de Fae’Alas se retrouvent face à des situations dangereuses. Jakari représente la chance sous toutes ses formes, dans les finances comme dans la destinée.
LES ECRITS — La Chantrie Impériale est la religion dominante au sein du Monde Connu, elle s’articule autour de quatre principes fondamentaux. Le premier est que la magie est une pratique réservée aux divinités ou à leurs enfants, et qu’elle devrait donc être interdite d’être pratiquée par d’autres êtres qu’eux. Aux yeux des croyants, c’est à cause des Seelies qui pratiquent la magie de manière aussi désinvolte que les créatures obscures existent et affluent sur les terres du Monde Connu. Le second est que l’humanité a péché et qu’elle doit faire pénitence afin de gagner le pardon de l’Evanuri Elyon. Cette pénitence peut se faire via la conversion de nouveaux disciples, par des actes faits au nom de la Chantrie, des prières ou encore, en tant qu’être humain, en donnant son sang aux Unseelies, les enfants des dieux. Les hybrides à demi-Unseelies sont considérés comme les champions des Evanuris et sont un cadeau des Evanuris aux humains et à leurs enfants Unseelies. Ce sont les armes des dieux et pour cette raison, iels doivent vivre et servir au sein de la Garde de l'Aube pour protéger l’humanité et les Unseelies. A l'inverse, les hybrides Seelies sont vus comme une perversion d’Ishtari, qui aurait là encore, souhaité trahir son ancien époux. Le quatrième principe est qu’Astoria était la seconde épouse d’Elyon, celle qu’il a vraiment aimée, au contraire d’Ishtari. Elle était une prophétesse, mais également une martyre dont le sacrifice doit être honoré.
L’enseignement de la Chantrie Impériale se base fortement sur la culpabilité, la mort, mais aussi sur la différence entre les différentes espèces. Astoria ayant été choisie par Elyon, les rangs les plus élevés de la Chantrie ne sont ouverts qu’aux femmes. Il est à noter par ailleurs que seuls les êtres humains officient au sein de cette dernière, les détenteurs de magies comme les Seelies étant considérés comme impies, tandis que les Unseelies possèdent un rang qui les absout des péchés.
LES PRATIQUES RELIGIEUSES — Les Cantiques de la lumière doivent être entendues dans toutes les parties de Fae'Alas, pour cette raison, les prêtres et prêtresses se relaient nuit et jour au sein de la cité d’Halamshiral pour chanter les Cantiques de la Lumière sans interruption.
Un pélerinage est organisé tous les dix ans au sein de l’Empire. Les pélerins se rendent jusqu’à la cité d’Halamshiral pour prier pour la paix au sein de Fae’Alas.
Quatorze divinités étant vénérées au sein de la Chantrie, les prières peuvent donc à la fois être globales ou spécifiques à des Evanuris en particulier.
ACTUELLEMENT —Des suites du Conclave, la Chantrie Impériale a subi un terrible coup. La cité d’Halamshiral n’est désormais plus qu’un champ de ruines et les pratiquants pleurent la perte de la Divine Alicent, morte durant le conclave. Son Bras gauche, ainsi qu’un grand nombre de grandes prêtresses y ont également perdu la vie. Aujourd’hui, la Chantrie Impériale se retrouve sans Divine et divisée. Les rescapés d’Halamshiral s’opposent, entre celleux qui souhaitent réaliser le rêve de feu Alicent d’unir les différents peuples de Fae’Alas, et celleux qui considèrent que ses désirs étaient hérésies et se sont un peu plus rapproché·es de l’Empire dans le but d’y trouver un soutien.
LA HIERARCHIE — LA DIVINE — Figure de la religion la plus importante, la Divine est la cheffe de la Chantrie Impériale. Elle est élue par les Grandes Prêtresses et faisait généralement parti de leurs rangs avant son élection. On s'adresse à elle par "Votre Sainteté". La Divine est la figure la plus importante de Vesperia, après l'Empereur.
BRAS DROIT — Le bras droit de la Divine est une femme qu'elle a elle-même choisit après son accession au trône de la Chantrie Impériale, au sein même du clergé. Le bras droit de la Divine est généralement une combattante, connue pour sa droiture. Elle règle les affaires publiques en absence de la Divine et peut prendre le commandement de la Garde de l'Aube, l'armée de la Chantrie si nécessaire.
BRAS GAUCHE — Le bras gauche de la Divine est une femme qu'elle a elle-même choisit après son accession au trône de la Chantrie Impériale, au sein même du clergé. Le bras gauche de la Divine est généralement une espionne, une femme douée dans l'art de la manipulation et dans la discrétion. C'est elle qui s'occupe des manipulations politiques, de rapporter à la Divine des secrets et des rumeurs qui pourraient contrebalancer les décisions de la Chantrie. Elle agit dans l'ombre et se fait marionnettiste, espionne et assassin.
LES GRANDES PRETRESSES — Elles représentent la plus haute autorité religieuse au sein des différentes régions de l'Empire. Ce sont elles qui élisent la nouvelle Divine à la mort de la précédente, en choisissant généralement au sein même de leur rang.
LES MERES REVEREES — Les mères révérées sont les prêtresses choisies pour diriger le temple d'une ville ou d'un village. Elles sont responsables du salut des fidèles de leur communauté, peuvent officier les mariages, ou encore attendre aux soins des blessés. Ce sont elles qui officient les différentes cérémonies de la Chantrie.
LES PRETRE·SSES — Il s'agit du rang le plus bas de la Chantrie. Ces hommes et ces femmes s'occupent des locaux et des temples, de soigner les blessés et d'accorder prières et confessions. Iels étudient les sciences, les Cantiques et enseignent également aux plus démunis.
crédit des icons : MEMORY CARD VIII
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Jonction œso-gastrique
Anatomie de la jonction œso-gastrique
Œsophage : conduit musculo-membraneux de 25 cm environ, reliant le pharynx à l'estomac.
Incisure cardiale (angle de His) : bord supérieur de l'orifice cardial de l'estomac
Jonction œso-gastrique (ligne Z) : frontière en forme de zigzag entre les muqueuses œsophagienne et gastrique, visible à l'oeil nu.
Cardia : orifice supérieur œsophagien
Fundus gastrique : pôle supérieur de l'estomac
Corps gastrique : partie centrale, principale de l'estomac, de forme cylindrique
Classification de Siewert
Classification des tumeurs en fonction du positionnement de l'épicentre de la tumeur par rapport à la ligne Z. Le TNM des lésions cardiales dépend de cette classification : on utilise la TNM de l'oesophage pour les lésions Siewert 1 et 2, et celle de l'estomac pour les Siewert 3.
Type 1 (1 à 5 cm au dessus de la ligne Z) : Adénocarcinome de l'oesophage distal
Type 2 (1 cm au dessus à 2 cm en dessous de la ligne Z) : Carcinome du cardia vrai
Type 3 (2 à 5 cm en dessous de la ligne Z) : Carcinome gastrique subcardial
Bibliographie
Frank H Netter, Atlas d’anatomie humaine, 6e édition.Paris : Saunders Elsevier, 2014, 624p.
Siewert JR, Stein HJ. Carcinoma of the gastroesophageal junction - classification, pathology and extent of resection. Diseases of the Esophagus. 1996;9:173-182
UICC. TNM Classification of Malignant Tumors. 8e édition. Édition Wiley Blackwell, 2017, 275p.
Casoli V, De Seze M, Midy D. Anatomie Appareil Digestif. Éditions Bergeret, 2014, 305p.
#DE#DO#Jonction oeso-gastrique#JOG#anatomie#physiologie#dessin#medecine#medblr#watercolor#science#biology#pathology#gastroenterology#Siewert#TNM#DZ
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Très chouette découverte que cet écrivain.
Ce roman est extrêmement original. Il commence comme un thriller (une adolescente de 13 ans disparaît le soir du nouvel an dans un petit village anglais) et en conserve la tension. Mais la narration est totalement différente d’un policier classique.
En fait, on lorgnerait presque (presque seulement !) du côté d’Elizabeth Strout et ses chroniques des petites communautés du Maine… On a une forme de chronique de la vie rurale étalée sur treize ans, avec mariages, divorces, décès, naissance… mais… même si le narrateur est omniscient et qu’il entre dans les consciences aisément, s’attardant sur tel ou tel événement, les paroles prononcées, les sentiments les plus enfouis, on a davantage l’impression d’un double dispositif, très astucieux et très fluide : la narration est bien souvent faussement externe ; beaucoup de phrases commencent par « on a vu Untel faire ceci » ou « on a entendu Untel dire cela ». Et de plus, le narrateur observe également la vie de la faune et de la flore, et même des bâtiments !
Comme si la disparition de Becky affectait le village intégralement, les humains, qui reprennent peu à peu leurs trains trains tandis que l’enquête s’essouffle, mais aussi les oiseaux, les insectes, les fougères, les réservoirs d’eau, les collines… l’auteur mêle dans les mêmes paragraphes ce qui a trait aux habitants qui nous deviennent au fur et à mesure familiers, et ce qui touche à la nature, comme si tous, hirondelles, papillons, et couples usés avaient le même statut. C’est assez déconcertant et génial. Certaines phrases reviennent dans chacun des chapitres qui correspondent à une année après la disparition, car la répétition fait partie de nos vies, elle marque le temps qui avance, et le quotidien ainsi répété, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, devient presque poétique, mais déformé par cette disparition, cette anomalie qu’on oublie sans l’oublier. Le lecteur suspend son souffle, s’attend à quelque chose, en lecteur aguerri aux énigmes policières…
Mais ce n’est pas vraiment le sujet du roman. Le sujet à mon sens est à la fois l’humanité de chacun, le deuil, et le temps. J’ai été éblouie par l’attention portée aux détails, des plus prosaïques aux plus jolis (naissance de renardeaux, par exemple), j’ai essayé d’imaginer le colossal sens de l’observation de l’auteur qui a réussi à restituer un petit monde entier, comme sous une cloche de verre, soigneusement examiné à la loupe. Soigneusement trié aussi pour n’en garder que des morceaux choisis, des miniatures.
Et pourtant, au fond, on est renvoyé à l’insondable, aux secrets des cœurs et des corps. C’est un sacré exercice de style, mais qui n’est pas vain ou purement esthétique, il bouleverse nos habitudes de lecteurs, nos attentes et invite à une nouvelle façon de regarder autour de soi.
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