#par pitié je veux pas de ça demain
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solhrafn · 4 months ago
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On s'en va tous à la montagne, au cottage familial demain pour quelques jours. La météo annoncée est pisse, pisse, pisse. J'ai essayé de faire reporter de quelques jours mais rien à faire, c'est décidé. Soit. Mais après ces quelques jours, je partirai directement avec V. (et pas B.) pour le road trip. Là, la météo sera moins dégueulasse. Toujours instable, mais ça c'est bien. Je veux voir de la montagne, de la brume, de la drache et des éclairices. Tout sauf un ciel bleu immaculé, par pitié.
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rayondelun3 · 1 year ago
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Journal, 8 novembre 2023.
6:21 du matin.
J'ai des questions plein la tête : est ce que c'est une bonne idée de dire à mon petit-ami à mon petit ami que j'ai envie qu'on ait un rendez-vous romantique ? Et si oui comment lui demander ? Est ce que je lui parle du fait que je vais recommencer à faire en sorte du poids ou est ce que je le garde pour moi ? Je ne vais pas en parler à mes amies. Et mes amies est ce que je leur dis que je me sens seule, délaissée, par elles ? Je ne suis pas en colère, simplement je me retrouve parfois dans des situations stressantes qui finissent par me rendre triste [à cause] d'elles. Je suis fatiguée, normal il est tôt ce matin. Comment vais je rattraper tous les cours que j'ai manqué ? Est ce que je vais réussir à passer en L2 de Lettres Modernes ? Pourquoi je n'arrive toujours pas à faire de démarches administratives ou médicales pour mon bien ? Pourquoi je me défile tout le temps ? Pourquoi je n'en parle à personne ? Pourquoi je fais toujours la dure ? Est ce que L' et ses amies m'ont déjà oubliées ? Je me suis battue pour lui parler, dire ce que je ressentais et qu'on puisse être amies, qu'elle me comprenne, mais ni elle ni l'autre fille ne me saluent, pas un mot ni un regard. Suis je à ce point transparente ? Et toutes ces lettres jamais envoyées ? Toutes ces occasions manquées de voir une amie qui m'est chère ? Est ce qu'elle veut vraiment me revoir ? Pourquoi j'ai toujours froid, même à l'intérieur de moi ? Pourquoi j'ai peur sur Ask et je me remets à bloquer tous les anonymes depuis l'apparition de mon ancien bourreau ? Pourquoi après toutes ces années me reparler, revenir me hanter ? Est ce que j'aurais toujours peur quand je suis seule qu'il m'arrive quelque chose, cette parano��a qu'il y a quelqu'un caché qui vit avec moi, qui me fait peur, qui va m'attaquer ou que je vais me faire du mal ? Pourquoi je trouve mon corps plus joli une fois que je suis scarifiée ? Pourquoi je m'impose ça, sans y prendre du plaisir, j'ai juste mal et suis satisfaite de m'être faite ces coupures ? Est ce que mon familier est toujours auprès de moi, même si elle est morte en septembre ? Est ce que c'est la raison pour laquelle je déraille autant ? Pourquoi je bois et je fume autant ? Pourquoi je dors énormément ou pas du tout ? Est ce que les douleurs dans ma poitrine vont revenir ? Pourquoi ces filles m'ont trahi ? Pourquoi tous ces mecs m'ont traitée comme une esclave sexuelle, comme de la chair fraîche ? Est ce que c'est de ma faute ? Parce que je culpabilise et je suis persuadée que c'est ma faute ? Pourquoi ma mère est si sadique envers moi ? Pourquoi mon père m'a abandonnée ? Pourquoi ma sœur m'évite et se comporte si froidement avec moi, pourquoi est ce qu'elle m'écarte autant de sa vie ? Pourquoi je n'arrive pas à m'empêcher de penser, de penser trop, de penser mal ? Est ce que je vais réussir ? Est ce que je ne vais pas finir par me tuer un jour ? Et pourquoi on se sert de moi puis on m'oublie, on m'efface comme la craie sur un tableau ? Pourquoi plus personne ne vient vers moi ? Est ce que je rechute encore ? Est ce que ça ira demain ? Est ce que je vais réussir à trouver un travail cet été, à temps plein, à le garder et à mettre de côté et continuer à chaque vacances sans que cet argent se volatilise ? Est ce que je ressemble à mes parents ? Est ce que je vais réussir à briser la chaîne ?
Est ce que je devrais essayer de me rendormir ?
Est ce que j'ai vraiment envie de vivre ou bien je veux toujours mourir ? Est ce que c'est possible d'éprouver les deux à la fois ? Est ce que je suis ridicule, je fais pitié ou je dérange, est ce que j'ai l'air d'une folle ?
Est ce que je ne serais pas folle à moitié ?
- Lisa.
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lesenfantsdefaust · 1 year ago
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Sergio n'est pas là pendant normalement, plusieurs jours. (Oui mon Monsieur a un prénom)
Est-ce que je suis aller acheter du Whisky, le plus fort que j'ai trouvé ?
A la base non, je pensais naïvement que ça passerait, mais mon angoisse a décidé que non.
Le Xanax, (comme d'autres médicaments (Zolpiderm entre autres) sont fait par pilulier semainier, afin de gérer ma consommation, qui part en couille ( hésitez JAMAIS à demander ce service, les pharmacies connaissent, y a aucune honte).
Je craque. Je suis réveillée depuis 4h du matin depuis plusieurs jours, l'angoisse se lève en même temps, je craque. Ce post est décousu, mais ici, je me sens moins seule.
Mon psychiatre a parlé d'anxiété chronique, je croyais que c'était une énième exagération dans ma tête...
Je suis à bout. Je suis faible, je veux seulement du répis, parce que je suis épuisée.
Ma meilleure amie fait face à la mort, j'ai décalé à demain. Parce que je suis pas un bon humain, je suis incapable de gérer tout ça aujourd'hui.
Sergio est stressé de passer plusieurs jours hors de notre chez nous... Je l'ai laissé partir alors que j'ai peur de sa souffrance aussi.
Mais quel être humain horrible je suis pour laisser les autres souffrir gratuitement ?
Quel post de merde, égoïste au possible.
Il est 16h, je suis fracassée. Je veux juste que mon angoisse se taise, par pitié.
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manue-ringo · 20 days ago
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Chapitre 134 : Complicités sous surveillance partie 1
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Mulder lui dévoila le drame de son enfance qui a bouleversé sa vie. La disparition de sa sœur. Lorsqu'il termina son récit, Parker marqua une pause, ne sachant que dire. Elle repoussa d'un geste vif sa chevelure brune vers l’arrière puis déclara d'une voix douce et compatissante :
Je suis vraiment désolé pour ta sœur. Dit-elle simplement en venant glisser affectueusement sa main dans ses cheveux pour le consoler. Ses yeux brillaient d’une tristesse partagée, elle sentait son cœur se serrer pour lui.
Elle reprit, la gorge serrée, tentant de retenir ses émotions :
Tu sais, tu n'es pas le seul à avoir perdu quelqu'un. J'ai perdu ma mère au même âge que ta sœur. Elle a été assassinée. Lui confia t-elle, sa voix tremblant légèrement alors qu’elle luttait pour ne pas laisser couler ses larmes.
Mulder se tourna vers elle, la regardant avec une tristesse profonde, bouleversé par ce qu’il venait d’entendre. Il ne trouva pas les mots, son cœur lourd de compassion et de chagrin. Parker se fit violence pour ne pas craquer devant lui et poursuivit :
Pardon, je ne voulais pas… Commença-t-elle avant que Mulder n'intervienne, sa voix douce et réconfortante : 
Non, ne t'excuse surtout pas. Je ne savais pas pour ta mère. Toutes mes condoléances. Dit-il, sa main serrant la sienne avec une douceur réconfortante. Il sentait la chaleur de sa peau et espérait que ce simple geste pourrait apaiser un peu sa douleur.
Ils restèrent un moment sans rien dire, plongés dans leurs pensées. Parker semblait ailleurs, des souvenirs douloureux s’entremêlant dans son esprit. Elle serrait fermement la main de son ami, craignant de le perdre lui aussi. Une sensation agréable lui parcourut l’échine, sans trop savoir pourquoi. Ce sentiment la troubla, et elle songea soudainement à quelque chose qu’elle n’aurait jamais osé aborder avec lui, encore moins dans un tel moment. Parker hésita un instant avant de se lancer, son cœur battant la chamade :
Hum, sinon, tu… Tu comptes faire quoi après ? Enfin, je veux dire, tu rentres tout de suite où il y a moyen que je te prenne en otage pour cette nuit. Osa-t-elle avec sarcasme, le sourire espiègle espérant alléger l’atmosphère.
Mulder semblait s'être figé sur place, n'osant croiser le regard malicieux de son amie. Il sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine, incapable de réfléchir. Mulder répondit sur le ton de la plaisanterie, tentant de masquer son trouble :
Tu ne peux plus te passer de moi hein, c'est ça ? Mulder secoua la tête en souriant nerveusement. Il semblait ne pas la prendre au sérieux, mais au fond de lui, il espérait qu’elle le soit.
Parker commençait déjà à regretter ses paroles. Elle reprit, tentant de cacher son malaise, un sourire forcé aux lèvres :
Non, sérieusement, j'aurais dû la fermer pour une fois. Oublie ce que j'ai dit. C'est ridicule. Marmonna-t-elle un tentant de cacher sa déception, avant de se lever pour regagner son véhicule. Elle sentait une boule se former dans sa gorge, regrettant d’avoir été si impulsive.
Voyant qu'elle était sur le point de partir, Mulder se leva à son tour, le regard confus, essayant de se rattraper :
Attends, ne pars pas comme ça. Je ne pensais pas que tu étais sérieuse. Écoute, je ne me rends pas au bureau demain, je peux rester si tu veux. Proposa-t-il à la jeune femme, cherchant à se faire pardonner. Son cœur battait fort, espérant qu’elle accepte.
Parker ria jaune en disant, les bras croisés :
C'est vraiment ce que tu veux ou bien, c'est parce que je te fais pitié ?
La jeune femme commença à marcher vers sa voiture, lui tournant le dos en signe de réprobation. Il marcha sur ses pas, cherchant les mots justes, il répondit :
Arrête, tu connais déjà la réponse. Seulement il y a une chose que tu dois savoir sur moi. Dit-il en se mordillant la lèvre inférieure, guetta son regard avec défi. Il espérait que cette révélation pourrait alléger les tensions.
Parker, les sourcils froncés, demanda d'un air perplexe :
Ah oui ? Et qu'est-ce que c'est ?
Je ne porte jamais de pyjama. Dit-il dans un chuchotement, un clin d’œil complice.
Parker fut prise d'un fou rire incontrôlable avant de dire, se prenant au jeu :
J'hallucine !
Elle poursuivit, son regard brillant de malice :
En-tout-cas, ce n'est pas ce que j'ai pu voir la dernière fois, tu portais un t-shirt. Pour la peine, cette nuit, tu seras nu comme un ver, pigé ? Dit-elle en levant les sourcils, le regard pétillant.
Ils rirent fièrement de leurs taquineries durant un moment avant de repartir ensemble au domicile de Parker. Mais ce qu’ils ignoraient encore, c’est qu’ils étaient observés.
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testframboise-aqua · 5 months ago
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ÇA CEST POUR TE RAPELLER QUE TU L’AS MASSACREE BOUFFONE !!!
C’est quoi ça wesh ???!!!! Elle est était mignonne, elle avait une belle expression WESH CEST QUOI ÇA???? CEST QUOI CETTE PEAU JAI MÊME PAS LES MOTS, T’AS LAISSÉ TON CHAT PEINDRE QUOI ??
T’AS INTÉRÊT À FAIRE MIEUX DEMAIN ! LE VISAGE CEST LE PLUS IMPORTANT! ÇA SERT À QUOI DE CHERCHER LES COULEURS SI CEST POUR PEINDRE UNE TÊTE COMMAS EN FAIT ! Tu nous fait une hopper en fait ?? Sans la lumière, pck visiblement tu maitrises pas sans projecteurs hein. SHAME ON YOU !!
BOUFFONE VA
Ce que j’essaye de te faire comprendre c’est que y’a que toi qui peut porter et défendre une idée, le dessin l’œuvre ne va pas se défendre tout seul, c’est TA responsabilité de lui donner vie.
Je sais que c’est pas ta spécialité les peintures de peau comme ça mais si tu ne te donnes pas les moyens de rattraper ça Zebeystra n’existera jamais tu comprends?? Elle a envie d’être gentille ok ?? Les gens gentils méritent un visage, et une expression!!
ALORS TU VAS BOSSER ET LUI DONNER CE PUTAIN DE VISAGE !
-Tg je la vois, moi aussi je veux qu elle existes. - et arrête de la mégenrer bouffonne
- pour le moment le existe pas je genre comme le veux ce qui n’existes pas
Quand elle sera sur l’image est qu’elle me fera un clin d’œil alors elle sera réelle et je lui parlerai comme elle le veut.
- Non je crois que pour exister il faut que tu la traites comme si elle était déjà vivante. Essaye de dessiner comme si vous vous regardiez déjà. C’est un principe de base pourtant ça Ma, il faut croire dans les choses pour qu’elles existent, surtout la fiction.
Allez va dormir et par pitié corrige moi cette gueule wsh ! Y’a pas à massacrer les gens comme ça !
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albertinefloyd · 2 years ago
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Mardi 4 avril 2023.
La journée a été glaciale entre Athos et moi. Je crois qu'il commence doucement à comprendre, mais qu'il n'est pas encore prêt à accepter ce qu'il se passe.
Dans l'après-midi, je lui ai demandé s'il comptait finir à l'heure. Il m'a assuré que Oui, vraiment pour le coup, j'ai rien à faire aujourd'hui.
C'était cohérent avec ce qu'il m'assurait depuis des semaines. Il avait beaucoup d'heures sup à faire ces derniers mois, parce que le trailer du film sur lequel il bosse devait sortir aujourd'hui. Une fois ce trailer passé, ce serait beaucoup plus calme, limite mort, et doucement les membres de son équipe seraient attribués à d'autres projets.
À 17h, la bouche en coeur, il me fair "Ça te dérange si je reste 5 minutes de plus ? Vraiment pas longtemps, mais y a un truc qui vient de me tomber dessus à la dernière minute !"
À. Chaque. Putain. De. Fois.
Au début je me disais, C'est pas sa faute, Il a pas le choix, etc etc. C'est un métier où il y a beaucoup d'overtime.
Mais petit à petit je me suis rendue compte qu'il avait bien plus souvent le choix qu'il ne le laissait paraître. Qu'en fait, c'est bien souvent par fierté personnelle qu'il fait du zèle. Parce qu'il a un penchant maladif pour la perfection, de base, et parce qu'il tire une très grande fierté d'être le meilleur de son domaine (et il l'est vraiment). Au point où ses supérieurs l'ont plus d'une fois convoqué pour lui dire qu'il devait apprendre à déléguer, quitte à ce que tout ne soit pas parfait, et qu'il ne pouvait pas faire le film tout seul.
D'une façon générale, j'ai décidé d'être beaucoup moins coopérative à ce sujet. Parce que à chaque fois, il me dit "5 minutes" et ça se termine en trois quarts d'heure où je continue de gérer Dana, et c'est déjà presque l'heure du dîner mais il faut encore qu'on sorte pour tel ou tel truc, et je me retrouve à courir comme une malade jusqu'à tomber d'épuisement le soir, tandis que Dana se couche encore trop tard.
"C'est vraiment une urgence ? Tu le fais donc passer sur tes heures supplémentaires ? (=Il doit envoyer un mail à la production pour prévenir qu'il fait plus d'heures, ce qui doit être justifié parce que Prod rechigne toujours à payer des heures sup). Parce que c'est ton tour de préparer le dîner pour toi et Dana, tu sais ce que tu vas cuisiner ? Et ce serait bien que tu te fasses suffisamment à manger pour en avoir aussi demain midi."
Bizarrement, d'un coup, c'était plus si important.
Bon, je lui ai quand même indiqué ce qu'il fallait faire pour Dana. On ne passe pas de rien à tout comme ça.
Pour la suite, je l'ai laissé gérer. Et c'était vachement cool de pouvoir faire mes trucs dans mon coin sans me précipiter en renfort pour le moindre truc.
Par contre, il s'est contenté de se réchauffer les pâtes de ce midi. Avec ce qu'il restait de fromage râpé. Et il a pris une toute petite portion, comme ça il lui en restera demain midi.
Il avait l'air tout triste devant sa toute petite assiette de pâtes. J'ai failli avoir pitié de lui. Mais je savais aussi qu'on arrivait au point névralgique : la faim.
Parce que tant qu'Athos a le ventre plein, il va facilement acquiescer à ce que je raconte, sans rien changer derrière.
Alors que si il a faim, il va être beaucoup plus motivé à ce que les choses bougent.
"Par contre je te préviens, dit-il de nulle part, si les choses se profilent comme ça, parfois moi je vais aller me chercher un sandwich le midi, j'aurai pas le temps de me faire à manger !
_Je croyais qu'on était en mode économie et qu'il fallait impérativement rembourser la carte de crédit le plus vite possible ?
_...Oui, mais je veux dire, euh, pas tout le temps quoi, au cours des prochains mois, quand ce sera le rush...
_Tu feras ce que tu veux quand on aura remboursé le crédit, en attendant, on est d'accord que c'est plus logique que tu te cuisines le soir un repas pour le lendemain, n'est ce pas ?"
Et oui, Athos, et oui. Mais ça ne fait que commencer.
Il a quand même tenté la contre attaque :
"On est d'accord que si on fait les choses comme ça, c'est parce que tu comptes reprendre le travail, pas vrai ?"
T'en fais pas, l'idée c'est pas que je me la coule douce.
Plus tard, il est resté avec moi pour endormir Dana. Et cette fois, ça a pris un temps monstrueux.
Deuxième point névralgique : son manque de patience par rapport au sommeil de Dana.
Il a voulu essayer sa méthode, Dana a hurlé à la mort. Je savais qu'en le laissant faire on perdrait un temps fou à consoler Dana puis à la calmer de nouveau pour qu'elle dorme, mais j'ai laissé faire. Qu'il comprenne un peu ce que ça fait de rester des heures et des heures dans le noir et dans le silence.
Et c'est là que j'ai joué ma carte maîtresse :
"Comment on fait maintenant, pour gérer les nuits ?
_...je sais pas."
Il avait l'air vraiment au bout de sa vie. Lol. C'est que le premier jour, et il a juste eu à réchauffer des pâtes et un morceau de tofu pour Dana.
"Le mieux je crois c'est qu'on se fasse une nuit sur deux ?
_...ouais. Sûrement. Sauf que moi je ne peux pas me mettre dans son lit, comme toi.
_Tu sais, je fais ça mais c'est pas super efficace. Je passe quand même 3h à essayer de la rendormir."
Silence.
"Mais elle veut pas dormir avec moi.
_Au début elle ne voulait pas dormir avec moi non plus. Je crois que tu ne te rends pas bien compte des heures et des heures que j'ai passé à lutter, que je passe encore, jour et nuit, pour lui apprendre à dormir.
_Mais si je me rends compte, mais qu'est ce que tu veux que je te dise, tu ne me crois pas quand je dis ça, et on va encore boucler sur la même discussion !"
Silence.
"Ça va aller, de ne dormir plus qu'une nuit sur deux ?
_...non. Pas en travaillant à côté. Pas avec mon niveau de responsabilité."
Nous y voilà.
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maluron · 3 years ago
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La situation est catastrophique, je ne tiens que grâce aux anxiolytiques, et la partie de moi qui essaie encore de nier ce qui risque d'arriver demain soir, se demande où le RPF JKR x MLP est planqué. (Pas que je veuille vraiment le voir (berk), mais juste pour savoir qu'il existe, for the lulz.)
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lucileaa · 3 years ago
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POST KV1 (fanfic)
Après avoir vu le film, il fallait que je comble “les trous” de l’histoire d’Arthur et Guenièvre. Je n’ai écrit que des moments qui les concernent. Je suis même allée un peu plus loin pour la fin... Certains diront trop, mais peu importe ! :) Bonne lecture.
1.    INT. TOUR DU ROI BAN – NUIT
ARTHUR et GUENIÈVRE échangent un baiser. Ils entendent du bruit à l’étage. ARTHUR prend GUENIÈVRE par la main et ils s’enfuient.
2.    EXT. FORÊT – NUIT
ARTHUR et GUENIÈVRE courent et s’enfoncent dans la forêt.
GUENIÈVRE (essoufflée) : On peut faire une pause ?
 Ils s’assoient côte à côte.
ARTHUR : Venez là, vous tremblez de froid.
GUENIÈVRE : Je peux vous poser une question ?
ARTHUR : Allez-y.
GUENIÈVRE : Vous avez eu pitié, c’est ça ?
ARTHUR : Pitié ? De ? … Attendez, pas du tout.
GUENIÈVRE : Alors, vous avez voulu me faire plaisir.
ARTHUR : Quoi ? Absolument pas. Enfin si, mais c’est pas…
Cris d’animaux.
GUENIÈVRE : C’était quoi, ça ?
ARTHUR : C’est rien, c’est un ours. Écoutez…
GUENIÈVRE : Mon dieu, un ours ?
ARTHUR : Oui, ou un loup, ou les deux, peu importe.
GUENIÈVRE est terrorisée.
ARTHUR : Qu’est-ce qu’il y a, vous voulez rentrer ?
GUENIÈVRE acquiesce, inquiète.
ARTHUR : Allez, venez… Vous avez vu, je râle pas.
3.   INT. CHÂTEAU DE CARMELIDE – NUIT
Le lendemain, après la fuite de LANCELOT. GUENIÈVRE est dans sa chambre, devant sa coiffeuse. On frappe.
GUENIÈVRE : Qui est-ce ?
ARTHUR : C’est moi.
GUENIÈVRE : Entrez… Vous non plus, vous arrivez pas à dormir ? (Timidement) Vous voulez qu’on discute ?
Ils s’assoient sur le lit.
ARTHUR : Quand vous étiez dans la tour, comment vous avez fait pour pas…
GUENIÈVRE : Pour pas devenir folle ou pour pas me jeter par la fenêtre ?
ARTHUR : Oui. Enfin, les deux, quoi.
GUENIÈVRE : Je sais pas trop. Je me récitais des poèmes, je lisais. Je discutais avec la petite. Je pensais à ma famille, à la Carmélide, à… (elle le regarde) À des choses. Et vous, là où vous étiez, vous pensiez à quoi ?
ARTHUR : À rien. Je tannais des peaux, je graillais, je dormais. C’est tout. Je réfléchissais pas.
GUENIÈVRE : Vous vous êtes jamais dit que, peut-être, vous pourriez revenir ?
ARTHUR : Non. Je vais pas vous mentir.
GUENIÈVRE : À aucun moment ?
ARTHUR secoue la tête.
GUENIÈVRE : Et maintenant ?
ARTHUR : Maintenant, je sais pas... Ce qui est sûr c’est qu’il va me falloir du temps.
GUENIÈVRE : Oh vous savez, je sais ce que c’est d’attendre, j’ai eu des années pour m’habituer.
ARTHUR : Justement, après tout ce que vous avez vécu, vous avez pas envie de, je sais pas, moi, de tout envoyer balader et de ficher le camp ?
GUENIÈVRE : Vous savez de quoi j’ai envie ?
ARTHUR (déglutit) : Dites toujours.
GUENIÈVRE : J’ai envie de vivre comme je l’entends, de me lever le matin et d’aller où bon semble, de parler à qui je veux, de faire ce que je veux, sans avoir peur, ni la gorge nouée. Je veux plus avoir à m’inquiéter pour quelqu’un. J’ai envie de faire des choses utiles, d’avoir des responsabilités, de rendre service aux gens. Mais surtout, j’ai envie de faire des choses pour moi, pour une fois.
ARTHUR : Vous avez raison. Je sais qu’on peut pas tout effacer ni revenir en arrière. Par contre, on peut aller de l’avant. On peut essayer, en tout cas. A notre rythme.
GUENIÈVRE : Ensemble ?
ARTHUR : Ensemble.
Ils se sourient.
GUENIÈVRE : Bon, ben je… Je vais aller me coucher.
ARTHUR : Oui, oui. Tout à fait. Moi aussi.
Ils se lèvent d’un bond, un peu intimidés.
GUENIÈVRE : Vous…
ARTHUR : Je… ?
GUENIÈVRE : Non, rien.
ARTHUR : Vous voulez que je parte ?
GUENIÈVRE : Non. Vous pouvez rester. Enfin, si vous voulez, je vous oblige pas.
ARTHUR : Non, non. Mais oui, je peux rester. Si c’est ce que vous voulez aussi, bien sûr.
GUENIÈVRE : Oui, vous… Vous pouvez peut-être m’aider à dénouer ma robe ?
ARTHUR : Je peux.
Il défait les lacets de sa robe, embrasse son épaule et l’enlace, de dos.
ARTHUR : Vous avez un truc dans les cheveux, là.
GUENIÈVRE (se retournant) : Ah bon, où ça ?
ARTHUR l’embrasse. GUENIÈVRE se laisse aller. Ils s’allongent sur le lit.
4.   INT. CHÂTEAU DE KAAMELOTT – JOUR
Deux semaines plus tard, les anciens et les nouveaux chevaliers attendent le roi autour de la Table Ronde.
LEODAGAN : Mais qu’est-ce qu’il fabrique encore celui-là, nom de nom ? C’est pas possible. Ça fait trois plombes qu’on attend.
LIONEL : En effet, avec tout le respect que je dois au Roi Arthur, ce serait bien qu’il se hâte.
CALOGRENANT (à Merlin) : Dites, on va devoir encore attendre longtemps ?
MERLIN : J’en sais rien, moi. Il m’a juste dit qu’il venait aujourd’hui.
CALOGRENANT : Non, parce que j’ai promis à ma femme que je rentrerais ce soir. On prépare les festivités d’hiver.
LEODAGAN : Y a des fêtes chez vous, maintenant ?
CALOGRENANT : Oui, enfin moi, j’y vais juste pour picoler.
YVAIN  : Ça commence sérieusement à me saouler d’attendre.
BOHORT : Notre bon Roi a beaucoup à faire. Il est occupé.
LEODAGAN : Vous rigolez ? Occupé à quoi, à pioncer ?
MERLIN : C’est vrai que ça fait deux semaines qu’on l’a pas vu. Il sort pas de sa piaule.
BOHORT : Il est avec la reine. J’imagine… (gêné) qu’ils ont beaucoup de choses à se dire.
LEODAGAN : Ah ben, c’est nouveau ça ! C’est vrai que ma fille non plus, je l’ai pas vue depuis 15 jours…
KARADOC : L’autre jour, on est allés frapper à la porte de leur chambre. On s’est fait carrément rembarrer. Arthur nous a dit d’aller voir ailleurs s’il y était.
PERCEVAL : Et il y était pas.
MERLIN : La 5e fois, il nous a même balancé une bassine en pleine tronche.
LEODAGAN : C’est dingue cette histoire, qu’est-ce qu’il fichent tous les deux ? Ils écrivent un bouquin ou quoi ?
GAUVAIN : Mon oncle compose peut-être un recueil de doux poèmes en l’honneur du retour de la reine.
BOHORT (romantique) : Ils rattrapent certainement le temps perdu…
PERCEVAL : Ou alors, ils rédigent les règles d’un nouveau jeu. Une fois, mon frère a mis deux mois à m’expliquer les règles de la Tariscouète. Ça se joue avec une balle et on doit décaniller 328 pots en terre.
KARADOC : Ou alors, ils parlent de bouffe.
HERVE DE RINEL : Non, mais je les ai vus sortir y a une heure. Ils allaient dans le jardin.
ARTHUR entre enfin, décoiffé, des fleurs dans les cheveux.
LEODAGAN : Ah ben, enfin ! C’est pas trop tôt. On a failli attendre.
LIONEL : Bonjour, Sire.
ARTHUR : Excusez le retard. J’avais une affaire urgente à régler.
BOHORT (lui faisant des signes) : Sire, vous avez… des pétales de rose dans les cheveux.
ARTHUR : Ah, oui. C’est rien, ça. Laissez. Alors, de… De quoi vous causez ?
LEODAGAN : Ben, ce serait plutôt à vous de nous le dire, non ? C’est pas comme si ça faisait une heure qu’on vous attendait.
GUENIÈVRE entre. Elle aussi est décoiffée, avec des fleurs dans les cheveux.
GUENIÈVRE : Bonjour, bonjour ! Pardonnez-moi d’interrompre la séance, mais vous avez oublié ça et quand on… discutait, j’ai cru comprendre que c’était important.
ARTHUR (prenant le parchemin) : Ah oui, merci.
Tous se regardent et sourient, sauf LEODAGAN.
GUENIÈVRE : Bon, ben, j’y vais. Travaillez bien !
GUENIÈVRE sort.
LEODAGAN : C’est moi ou on dirait deux ados complètement idiots ?
ARTHUR : Ça va bien aller, oui !
LEODAGAN : Bon, vu que vous daignez enfin nous faire l’honneur de votre présence, on pourrait peut-être commencer ?
ARTHUR : Vous, vous avez de la chance que je sois de bonne humeur ce matin.
MERLIN : On sait pourquoi…
Ricanements.
ARTHUR : Bon, allez, allez. Au boulot !
5.   EXT. CLOÎTRE DE KAAMELOTT – JOUR
Trois ans ont passé. ARTHUR revient d’une bataille. Un petit garçon court à sa rencontre.
LOHOT : Papa ! Papa !
ARTHUR : Eh ! Comment ça va, mon grand ?
L’enfant se jette dans ses bras.
ARTHUR : Tu vas bien, mon chéri ?
LOHOT dodeline de la tête.
ARTHUR : Où est maman ?
LOHOT montre du doigt GUENIÈVRE qui vient vers eux en souriant.
GUENIÈVRE : Il court plus vite que moi ! Vous voilà enfin de retour…
ARTHUR et GUENIÈVRE s’embrassent. LEODAGAN et SELI marchent pour les rejoindre.
LEODAGAN : Je sais pas si je préférais pas quand ils se gueulaient dessus jour et nuit.
SELI : Ben, quand même. Vous êtes heureux de l’avoir, votre petit-fils, non ?
LEODAGAN : Oui, bien sûr, ça, je dis pas ! Mais toutes leurs embrassades sucrées et leurs roucoulades mielleuses, ça me file du diabète. J’ai envie de gerber. Pas vous ?
SELI : Bof, non. J’ai enfin quelqu’un qui apprécie mes tartes et qui les mange.
LEODAGAN grimace.
6. INT. CHÂTEAU DE KAAMELOTT – NUIT
Quelques semaines plus tard. ARTHUR se prépare à aller se coucher. Alors qu’il entre dans sa chambre, il trouve GUENIÈVRE appuyée contre une commode, en robe de nuit.
ARTHUR : Ah ben, vous êtes là ? Je croyais que vous deviez partir quelques jours en Carmélide avec le petit ?
GUENIÈVRE : Ma mère est déjà là-bas avec Lohot. Je partirai demain. Je me suis dit qu’on pourrait passer une nuit tous les deux tranquilles, sans le petit. Ça fait longtemps qu’on n’a pas eu un moment rien qu’à nous.
ARTHUR : C’est vrai. Mais là, honnêtement, je rentre de mission, je suis crevé.
GUENIÈVRE : Vous êtes fatigué ?
ARTHUR : Je suis mort.
GUENIÈVRE (riant) : Non, pas encore… Il vous reste bien encore un peu de forces, non ? Oh non, zut, j’ai déchiré ma robe.
GUENIÈVRE dévoile ses jambes.
ARTHUR : OK, bon… Je peux peut-être faire un tout petit effort. Mais vraiment un tout petit…
ARTHUR caresse ses jambes et fait asseoir GUENIÈVRE sur la commode. Celle-ci ferme les yeux et quand elle les réouvre, une lumière étrange brille dans son regard. Elle ne sourit plus. Le visage d’ANNA apparaît l’espace d’un instant.
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ismisevy · 3 years ago
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Oh Oh Oh,
Bonjour du jour ! Ici le lutin de Noël qui parsème bises virtuelles, paillettes et sourires.
Après la tarte flambée (qui me fait bien envie, je bave sur mon clavier au point que bientôt il ne va plus fonctionner), que dirais-tu de me donner une autre piste sur un truc que tu aimes particulièrement ? Pas forcément à manger, même si ça peut aussi l'être*.
Juste une petite piste pour te connaître un peu mieux et te faire un cadeau le plus sur-mesure possible ;)
(En écrivant je me dis que ça peut être aussi un poil indiscret, ça. Voire mal perçu. Si c'est le cas dis-le-moi: je fais aussi Elfe de maison pour arrondir mes fins de mois et j'irai me repasser les oreilles en punition).
Attention, envoi des bonnes ondes du mercredi dans 3... 2... 1...
BOOOOONNNES OOOONDES !!
* C'est d'ailleurs l'objet de la Sélitation du jour: "Je vais vous la faire à la cantonade dans le genre tragédie grecque, tâchez de vous partager ça au mieux : LA BOUFFE EST INTERDITE EN DEHORS DES HEURES DES REPAS !!!"
Hello !! :)
La tarte flambée je te conseille de te trouver un alsacien pour te la faire ou de carrément venir la manger en Alsace, celles qui sont industrielles faut pas y toucher comme dirait Karadoc c'est de la merde
Alors c'est pas indiscret par contre c'est hyper vague 😭
Ce que j'aime particulièrement de manière générale, ou vu que tu parles du cadeau tu veux dire ce que j'aime particulièrement dans Kaamelott ? (Pitié laisse tes pauvres oreilles tranquilles elles méritent pas ça 💔)
D'une manière générale j'ai des intérêts spécifiques dans les vêtements historique, la vieille littérature et les très vieux bouquins ainsi que l'histoire des familles royales mais jsp si c'est intéressant à savoir mdrr ??
Si ça se trouve tu voulais parler d'autre chose et c'est moi qui suis teubé et qui ai pas compris si c'est le cas dis le moi et je te le dirais demain mdr
En attendant merci pour les bonnes ondes ❤️❤️❤️ t'es adorable je l'ai déjà dit mais je le répète
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claudehenrion · 5 years ago
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Cris et chuchotements... pour temps de confinement
  Pas plus tard qu'hier, je vous annonçais le retour au premier plan des plus ''fake'' de nos stars nationales de l'anti-prévision, qui ont en commun d'avoir réussi cet exploit hors norme : jamais aucune de leurs prévisions ne s'est réalisée, même un peu ! Eh ! bien, le croirez-vous ? Ce matin, j'ouvre mon ''Figaro'', ce témoin de mes petits déjeuners, et pataras... Alain Minc est de retour ! Une page ! Si ce n'est pas ''comprendre demain'', ça, j'y perds mon latin ! Lire ses ''élucucubrations'' (voir ci-dessous) m'a donné envie de faire une revue de presse : ce qui est dans nos journaux (càd. le Covid19), et ce qui n'y est pas, hélas (= tout le reste, re-hélas !).
  Minc, d'abord, pour l'évacuer (''A chacun selon ses mérites'' !) : il a dû se rendre compte de la vacuité et de la non-occurrence de tout ce qu'il avait annoncé, dans ses pensées ''à sa taille'' (je veux dire : minuscules), et du coup, il a réussi à ''commettre'' une demi-page de lieux communs, de poncifs, d'idées toutes faites : il a écouté tous les ''experts du 13 heures'' et en a retenu... ce qu'il fallait oublier en priorité (à l'exception de Didier Raoult, bien sûr, mais cette affirmation est tellement partagée par tous qu'elle est en passe de devenir un lieu commun !) Dommage que, par honnêteté intellectuelle, je ne puisse vraiment pas vous suggérer de le lire (vous pourriez m 'en vouloir, par la suite !), car en vous disant cela, je vous prive d'un bon moment de rigolade ! Je ne sais pas quand je préfère le moins ce gourou sans sectateurs : en prêchi-prêcha ratiocinant ou en Cassandre ratée... Passons.
  Revenons plutôt aux choses sérieuses : la crise de dinguerie aiguë qui est en train de se répandre sur le monde par la faute du manque absolu de ''self control'' qui a frappé tous ceux qui ont le droit d'apparaître sur nos petits écrans (tout se passe comme si ''paniquer'' était le seul critère de sélection pour ''passer'' sur les chaînes de notre lamentable ''sévice public'', totalement ''delphinernottisé'' pour notre plus grand malheur) a encore frappé : hier était bien ''un jour comme les autres'', puisque pour la 10 ème fois en 8 jours, le Président est venu nous rassurer (sic !) : comme par hasard, sa visite médiatique et inutile dans une usine à Angers s'est terminée... pile en plein ''JT de 13 heures'' ! La nature fait vraiment bien les choses ! Mais comme d'habitude, il veni, nous vidi... pas grand chose, mais personne n'a vici : n'est pas Cesar qui veut ! Discours hyper conveu :  ''Merci aux uns, aux autres, à la technique, aux absents et à ceux que j'oublie de citer...'' Même les Patrons des grandes boites’’ !  La litanie est interminable, comme le plaidoyer ''pro domo'' de l'action du gouvernement : tout a été fait comme il fallait, dans le temps qu’il fallait, y'a rien à changer, rien à regretter. Tout va bien, circulez, ou plutôt non ! Surtout, ne circulez pas, mais... ''y a rien à voir'' quand même !
  Dans un autre ordre d'idées : j'ai été impressionné par la ''VISTA'' à long terme de Didier Raoult : non seulement il est en très mauvais termes avec la famille Buzyn –ce qui est un brevet de compétence, en ce moment !--, mais il avait prévu la terrible crise qu'entraîne la fermeture par décision ministérielle des salons de coiffure : nous allons tous sortir de notre confinement avec 40 ans de moins et 20 cm de tignasse en plus. On aura l'air de ''Hippies'' des années 70, mais lui, pas. Est-ce qu'on va devoir aussi ressortir nos pantalons ''patte d'éph'' et nos chemises fleuries à cols effrayants ? Dans son célèbre ''Les Bonbons'', le grand Jacques Brel ''écoutait pousser ses cheveux'', ce qui sera bientôt notre principale occupation, une fois épuisées les joies de... ne rien faire, mais en rond. Plus sérieusement, je pense qu'il faut d'ores et déjà nous dire que ''le jour d'après'' (dont Macron nous assure ''qu'il sera différent'', ce qui n'est pas un scoop : le moyen qu'il ne le soit pas ?) nous verra sortir de nos cavernes avec des mèches tombant sur nos épaules. Les rues y gagneront en pittoresque et nous en idées courtes, à en croire Johnny (Oh ! Yeah !)
  Même Emmanuel Macron fait moins souvent référence à son dada compulsif : l'Europe ! C'est à peine si, après voir recommandé enfin un recentrage de nos productions stratégiques sur la France, il ajoute, comme en s’excusant, ''et en Europe'', comme s'il disait une énormité ! Le pouvoir fédérateur de cette Europe si loin de celle qu'il aurait fallu est égal, pour les populations tétanisées, à ce qu'est son action au quotidien : nuls tous les deux ! Le monde politique est tellement dépassé qu'il en devient pathétique. Pour un peu, on aurait presque pitié de lui. (heureusement, on n'en est pas encore là !). Et l’invocation aussi machinale que rituelle (et inexplicable), notre inutile  ''Vive la République (très fort)'' suivi d'un  timide... ''et’’ vive la France'' (Oh ! Ce ''et'' subordonnant ! Il est si insultant !)... est presque une incitation au rejet de tout ce qu'il représente... ce qui est regrettable.
  Le rôle de la presse dans la panique ambiante révèle en contre-éclairage l'un des points les plus vulnérables de notre société : l'excès de technologie nous a fait nous réfugier dans l'extrême crédulité. Nos contemporains gobent tout ce qui passe à proximité, avec un danger énorme : à force de crier au loup, les gens ne vont plus croire aux mises en garde sérieuses lors d'une prochaine pandémie... inévitable, avec le temps. Bien sûr que si le Covid 19 tuait autant que le virus Ebola (dans les 60 % des personnes infectées), il faudrait s'affoler. C’est très loin d’être le cas, puisqu’il n’y a, à ce jour, que 33 000 morts, au total (aux bobards chinois près !). C’est terrible... Et à la fois, c’est trois fois rien ! Il y a, aujourd’hui, 570 000 cas de dengue (12 000 décès) en Amérique du sud, mais tout le monde s'en fiche ! 
  Les mesures drastiques de confinement, qui sont presqu’exclusivement dues la mauvaise gestion de cette crise (absence de masques, de sur-blouses, de lits, de respirateurs, de personnel formé et de tant d’autres choses, dont tous les autres éléments de ''séparation physique entre les gens'') sont en train de détruire les économies, d’une manière bien plus durable, pour la santé des gens. La Chine l'a bien compris qui, après avoir menti sur tous les nombres qui ont circulé (Rappel : le mensonge est consubstantiel au communisme), a inventé que l'épidémie était finie (seuls les méchants qui arrivent en Chine transportent le virus, Na !) et que la production industrielle pouvait repartir, (profitant de la faiblesse de l'Europe et des USA) pour consolider ses marchés et ses ''conquêtes commerciales'' –dont l'Afrique ! En ce qui nous concerne, je voudrais soumettre à votre réflexion une phrase de l'essayiste Barbara Lefebvre qui définit le macronisme comme le triomphe du verbe creux. Ce n'est pas très gentil, mais... et si c’était vrai ?
H-Cl.
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hildagirl99 · 5 years ago
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Tome 4
Chapitre 7: Fio, amoureux ?
Le lendemain, Hilda mit du temps à se réveiller, Cagney la secoue. 
"Hilda ! Il est 11 heures !" 
"Mmmh… J'ai l'impression de ne pas avoir dormi de la nuit… j'ai mal à la tête." Dit-elle en marmonnant. 
"Mal à la tête ? Je demanderai à Fio si il peut te donner quelque chose." Rassure Cagney. 
Une fois dans la salle à manger, Hilda prévient Fio. 
"C'est peut-être le changement d'environnement qui te fait ça." 
"Je ne comprends pas, avec la fête de hier soir, j'ai dû certainement me coucher tard…" dit-elle en se tenant la tête. 
"Repose toi, ma petite Maman." 
"Mais tu es bien affectueux, c'est rare." Dit Hilda avec taquinerie. 
"Heu…" il rougit. 
"Dis, fils, tu as quelque chose à nous dire ?" Demande Cagney. 
"Je ne vois pas de quoi vous parlez." 
"Tu te rappelles quand tu nous avais dis le premier jour ici, que tu n'avais pas encore trouvé l'âme sœur ?" 
"Justement, je pense que je suis sûr, c'est elle…" dit Fio en souriant.
"Oooh ! Qui est cette fille ?" Demandent Hilda et Cagney en même.
"Venez, on va sur le balcon, ça sera plus discret." 
Tout le long du chemin, Hilda et Cagney étaient impatients de savoir le nom de la fille qui a pris le cœur de leur fils. Arrivé au balcon, se retourne. 
"Est-ce que on l'a connait ?" Demande Cagney. 
"Certainement, vous l'avez vu plein de fois." Dit-il en cachant son rougissement. 
"Oh ? Qui est-ce donc…" dit Cagney en se grattant le menton.
"Elle vit dans le château…" dit Fio.
"C'est une servante ?" Demande Hilda.
"Oh non, c'est une bonne amie." Répond Fio en rougissant plus.
"Allez ! Dis nous !" Crit Cagney, impatient. 
"Et bien… c'est…" encore hésitant, il s'appuie contre le balcon, regarde le ciel et dit enfin.
"C'est la belle aveugle, Linda…" dit-il, en souriant.
Cagney et Hilda ne s'y attendaient pas ! Ils écarquillent les yeux, choqués ! Linda ! La sœur de Hilda ! Sa tante ! Il ne savait rien à ce sujet. 
"Heu… Fio, elle est pas un peu âgée pour toi ?" Demande Cagney.
"L'amour n'a pas d'âge, papa, je suis tombé sous son charme, je m'en fiche qu'elle soit non-voyante, elle est douce, prévenante, drôle…" continu Fio, en rêvant.
"Mais Fio… Linda est ta…." 
Soudain, quelque chose empêche Hilda de continuer à parler, ses mots étaient bloqués dans sa gorge, elle était sur le point de révéler ce secret de famille, elle ne devait rien dire, mais son fils était si heureux, elle ne voudrait pas lui briser le cœur. Gênés, ils laissent Fio seul dans ses pensées et se réfugient dans la chambre. 
"MON DIEU !! mais c'est pas possible ! Ta sœur, merde !!" Crit Cagney, complétement hystérique.
"Je sais !! On ne s'y attendait pas ! Oh…"
"Hilda ! Il faut lui dire la vérité !" Suggère Cagney.
"Oui mais… aucun des deux est au courant ! Elle ignore que c'est son neveu et lui, sa tante ! Et puis Fio… à l'air heureux." Dit Hilda.
"Hilda… je sais qu'on risque de briser le cœur de Fio. Mais on a pas le choix ! Il faut agir avant que ça soit trop tard ! Tu te rends compte ? Ça risque d'être de la consanguinité !!"
"Mais ils n'ont pas encore couchés ensemble ! Ni même embrasser !"
"Nous devons empêcher ça ! Quitte à ce qu'il nous en veuille !" Il lui prend la main.
"Nous devons agir rapidement, et de lui dire les bons mots."
"Demain soir, ça sera la nuit des ancêtres… on pourra essayer de lui dire." Dit Hilda, très inquiète.
"Il ne faut pas qu'il se doute de notre comportement jusqu'à demain…" 
Jusqu'au soir, Hilda et Cagney essaient de rester neutre. Mais non loin de là, Fio n'était pas seul, il était sur le balcon, avec Linda. Ils semblent parler sérieusement. 
"Cela va rater, comme chaque année." Dit Linda, inquiète. Fio lui tenait la main, en face d'elle. 
"Il nous manque un dernier élément, mais comment l'avoir…" 
"Lequel ?"
"C'est risqué, il nous faut la larme de Lucifer." 
"Hein ? Vous êtes sûr de ce que vous dites ?" Dit Linda, les yeux grands ouverts. 
"Les médecins, chirurgiens et scientifiques sont formels, quitte à faire une rituel satanique, c'est le seul moyen, Linda." 
Elle devient subitement nerveuse, elle tremble, Fio l'a prend dans ses bras. 
"Je veux que tu vois, Linda, je n'abandonnerai pas. Je ferai tout pour toi." 
"Fio…" Linda le serre fort dans ses bras, sa présence la rassure, elle sert son costume. 
"Fio… pourquoi… pourquoi tu fais tout ça pour moi ?"
"Depuis que je te connais, j'éprouve un désir profond de pouvoir t'aider, faire l'impossible pour te faire voir la beauté de la tribu. Et je ne fais pas ça par pitié, tu comptes beaucoup pour moi, je…" prêt à avouer ce qu'il ressent pour elle, il s'arrête de parler, ne se sentant pas prêt.
"Fio, merci… merci pour tout." Dit-elle en essayant de retenir ses larmes. 
"Je suis si bien avec toi, dans tes bras, ça me rassure."
"Je ne laisserai personne te faire du mal…" lui dit-elle en la câlinant. 
Non loin de là, ils ignorent complètement qu'ils sont observés. 
"Hum… intéressant, notre chef est amoureux, comme c'est mignon." Ricane la voix. Plus tard, Fio raccompagne Linda jusqu'à sa chambre. 
"Merci encore Fio, chaque jour, grâce à toi, je suis heureuse." Dit Linda, souriante.
"C'est un plaisir." Répond Fio. 
"Puis-je… te… t'embrasser ?" 
"Pardon ?" 
"Je veux dire, sur la joue…" dit-elle en rougissant. 
"Bien sûr, tu peux." Dit-il en rougissant à son tour. 
Elle s'approche, sa main touche sa joue et l'embrasse. Il l'a regarde, son cœur bat de plus en plus vite.
"Hehe, bonne nuit Linda." 
"Bonne nuit Fio, chef…" et elle referme la porte. Fio rejoint sa chambre, il était si heureux. Mais Lord Eustache vient interrompre ses pensées. 
Tumblr media
"Vous n'êtes pas fatigué, altesse ? Vous savez, vous devez vous coucher tôt pour être en forme pour la nuit des ancêtres !" Demande-t-il. 
"Hein… oh, j'ai eu une journée chargée, entre les habitués qui se plaignent d'une odeur nauséabonde qui viennent des toilettes et d'un coin du château et le dîner, je suis épuisé… Allez vous reposer, Eustache." 
"Bien et merci, Altesse." Il s'arrête dans sa marche et se penche à l'épaule de Fio. 
"Très cher, comment était votre rendez-vous avec la demoiselle, épuisant, amusant ? Réchauffant ?" 
Fio écarquille les yeux. Ne sachant pas répondre. 
"Ne laissez pas ce sentiment prendre le dessus, vous devez rester concentré." 
"Je sais comment gérer ça, s'il vous plaît… allez dormir. 
"Je sais tout à propos d'elle, alors, profitez bien." Dit-il en ricanant et en tournant les talons. Fio se retourne, surpris par les paroles de son bras droit, mais classe ça sans importance et va dans sa chambre. 
Dans la chambre, Cagney entend d'étranges bruits, Hilda dormait profondément. Soudain, une petite créature sortit de sous le lit. 
"Fluffy ?" Dit Cagney. 
"Oh ! tu ne dors pas ?" Demande Fluffy, rassuré. 
"Mais… qu'est-ce que tu fais ici ?" 
"Je… je voulais être avec toi."
"Fluffy… il y a ma femme…" 
"Mais… je voulais te parler de quelque chose, je peux monter ?" 
"Oui, mais sois discret." 
Cagney prend Fluffy dans sa main et le pose à côté de lui. 
"Alors, dis-moi ?" 
"Demain… tu m'accompagne à la nuit des ancêtres ?" 
"Heu… on y va tous, oui pourquoi ?" 
"Mes parents et moi, on regardait toujours mes grands-parents, et j'aimerais les voir ! Peut-être que mes parents seront présents à la cérémonie et que je vais le retrouver !" Dit-il avec joie. 
"Et bien… ça ne me pose pas de problème, j'espère que tes parents seront là." Répond Cagney, en essayant d'être le plus sincère possible. À ces mots, Fluffy se blotti contre Cagney et se mit en boule. Cagney ne savait pas quoi faire ni comment réagir, mais il avait commencé à s'attacher à ce petit être seul et fragile, il l'enveloppe de la couverture pour le maintenir au chaud, en espérant qu'il quitte le lit avant le lever du soleil. 
To be continued
(Thanks for @yonnichan-art for the color)
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pink-jindallae · 5 years ago
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Nuit côté Nathaniel - NSFW (Night FR)
[Nathaniel/Sucrette] Lemon et un tout petit peu de angst, parce que je suis cruelle. L’histoire se déroule après que Nathaniel ait tout raconté à Sucrette dans l’épisode 11, mais cette fois-ci du point de vue de Nath.  Nb de mots : 7086 Note 1 : Sucrette n'est toujours pas nommée, vous n’avez aucune à quel point c’est compliqué de ne pas écrire son nom. Note 2 : On ne triche pas ! On va d’abord lire le point de de Su’ avant de voir ce qu’il se passe dans la tête du beau blond : Point de vue Su’
ATTENTION : Très érotique avec plus de angst
Nathaniel P.O.V.
Nous avons passé toute la soirée à parler. Enfin, moi plutôt. Elle a sagement écouté tout ce que j'avais sur le cœur, sincèrement reconnaissante que je me confie. J'ai eu un peu de mal à démarrer mon histoire au début, mais ses mains réconfortantes sur les miennes m'ont donné le courage nécessaire. Du coup, j'ai tout déballé sur le comment du pourquoi j'en étais arrivé où j'en suis après son départ. Émue, elle serre ses doigts sur les miens. Après un bref coup d'œil à sa fenêtre, je remarque qu'il fait déjà noir dehors. L'envie de rester me séduit et je décèle sur son visage le même désir. Je pourrais l'allonger sur son lit et l'embrasser… câliner ses seins qui me font de l'œil depuis le début la soirée avec ce décolleté qui ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination. Cette pensée est tellement alléchante. Mauvaise idée. Avec beaucoup de force, j'emprisonne les images érotiques d'elle et moi dans un coin de mon cerveau. Ça peut paraître idiot mais je ne voudrais pas qu'elle s'imagine que j'essaie de profiter de la situation. De plus, la possibilité qu'elle couche avec moi par pitié m'agacerait également. Je lui fais part de mon trouble en insistant bien sur le fait que rester avec elle est dangereux. La tentation est si grande… Or, elle ne répond pas, perdue dans ses pensées. Je devine à son air sombre qu'elle ne pense absolument à la même chose que moi. Elle est si innocente, c'est mignon. "Ne t'inquiète pas. Ils ne s'aventurent pas dans le campus." Je la rassure en me levant du lit. Je ne comprends pas, dans ce cas." me réplique-elle en se redressant à son tour. "Qu'est-ce qu'il y a de si dangereux ?" Je ne peux pas m'empêcher de sourire. J'attrape une de ses mèches entre mes doigts, laissant un moment passé. Elle se fait plus petite en comprenant lentement là où je veux en venir. J'ai bien envie de la taquiner un peu. "Tu ne devines pas ?" "Je…" commence-t-elle. Elle s'interrompt lorsque mes doigts effleurent doucement sa nuque après avoir replacé ses cheveux derrière son oreille. Elle ravale sa salive, peinant à soutenir mon regard. Ça me donne encore plus envie de la titiller. "Tu ?" je m'enquiers à voix basse, faisant un pas en avant. "… ne sais pas." souffle-t-elle, la voix éteinte. Elle est si adorable avec son air de petit chiot. Ses yeux sont éclairés par une étincelle indescriptible. Je réprime mal un petit rire. Jusqu'où fera-t-elle semblant ? "Vraiment ?" Je penche la tête vers son oreille et laisse délibérément mon souffle traîner sur sa peau, lui arrachant un long frisson terriblement sexy. "Tu risques de me mettre de l'embarras si tu fais semblant de ne pas comprendre." Ma voix est rauque malgré moi, mais intentionnellement caressante. Je joue un jeu dangereux mais son manque de résistance attise mon ardeur. J'aimerais vraiment qu'elle réponde à mes avances, et en même temps, j'espère qu'elle me gifle pour me remettre à ma place. Je me découvre des tendances masochistes.  Je la sens frémir quand mon doigt écarte doucement la bretelle de son débardeur. Ce fichu vêtement ne fait rien pour cacher son corps, moulant ses courbes comme une seconde peau. Je me suis même demandé si elle n'avait pas enlevé son chemisier rouge exprès pour me séduire. Mais la connaissant, ça ne lui a même pas effleuré l'esprit. C'était sûrement pour se sentir à l'aise dans sa chambre. Avec la même douceur, je pose enfin mes lèvres sur son épaule dénudée alors que mes mains sur sa taille fourmillent d'envie de se glisser sous son haut. Sa peau est d'une onctuosité sucrée qui peu à peu détériore mon self-control. Je me fais violence pour rester sage mais ses réactions n'aident en rien à réprimer mon état brûlant. Ma belle laisse échapper un soupir terriblement érotique qui aguiche à mes sens, la flamme incendiaire en moi commence à s'embraser. Je la serre un peu plus contre moi en réponse. Je veux l'entendre gémir dans mes bras. Je veux l'entendre gémir mon prénom encore et encore. La température dans la pièce est monté d'un cran, ou est-ce moi qui suis fiévreux ? Incapable de m'arrêter, je parsème sa peau de baisers langoureux pour mieux savourer son cou alors qu'elle penche la tête sur le côté. Sa docilité est si provocatrice, son parfum délirant chatouille mes sens.  Elle est complètement conquise, se cambrant pour se serrer contre moi de plus belle et ce mouvement sensuel compresse davantage sa poitrine contre la mienne. "Si tu ne dis rien, je ne vais pas m'arrêter." Je m'entends lui dire, essoufflé. Ma respiration s'est accélérée et je me force à prendre de grande inspiration pour garder les idées claires. J'ai poussé le jeu trop loin et maintenant je peine à me contenir. Comme elle ne répond pas, je remonte le long de sa gorge avec langueur tandis que ses doigts se crispent sur mon torse. Elle est dans le même état que moi, complètement fébrile. Et bon sang, si je ne cesse pas maintenant, je vais passer un point de non-retour. J'embrasse ses joues, son nez, chacune de ses paupières puis finit ma course sur son front. Je la vois tendre les lèvres, attendant mon baiser avec impatience. Je trouve néanmoins la force nécessaire de m'arrêter là et effleure à peine le bout de ses lèvres. "Désolée ma belle, mais le jeu est fini. Il faut que je rentre chez moi maintenant." Je lui dis en m'éloignant. Sa seule réaction est de battre des cils, perplexe. Je crois que je l'ai un peu vexé en m'écartant brusquement. Une adorable moue boudeuse se dessine sur son joli minois et j'éclate de rire sans le vouloir. Elle essaie de paraître menaçante mais ses joues gonflées d'agacement lui donnent un parfait petit air de hamster. Elle est beaucoup trop mignonne pour ma santé mentale. "Tu trouves ça drôle ?" Elle fait la tête, les bras croisés sous sa poitrine. Je doute que ce soit volontaire, mais ce geste met indécemment ses seins en valeur. Bordel de merde, elle ne porte rien en-dessous, je peux voir d'ici ses pointes légèrement tendues sous le tissu. Mon sang bout à nouveau d'un coup. J'ai envie de le mettre en bouche, la goûter, la faire crier… Je me fustige mentalement. Arrête de penser à des choses indécentes, Nathaniel. Ma douce tentatrice semble trop agacée pour me surprendre en train de la mater en tout impudicité. Elle ne se rend même pas compte du trouble qu'elle provoque en moi. "Un peu, oui." Je joue à nouveau avec ses cheveux pour occuper mes yeux à autre chose que sa divine poitrine. "Ne te vexe pas, princesse. Tu n'as aucune idée à quel point j'aurais adoré continuer mais pas de réponse, pas de câlin. On se voit demain." Sur ces mots, je dépose un baiser furtif sur son front puis fais demi-tour. Plus je reste et plus le risque de déraper est grand. Elle m'en voudra sûrement, mais elle a l'habitude que je taquine un peu ses nerfs. Alors que je m'apprête à partir, je sens sa petite main attraper le pan de mon veston. Surpris, je tourne la tête vers elle. "Nath, attends ! Je…" "Oui ?" Je demande calmement. Il n'empêche que mon état est loin d'être serein. J'attends, pendu à ses lèvres, une réponse. Qu'elle se jette dans mes bras et me supplie de la prendre ici et maintenant, à même le sol. Ou peut-être qu'elle me donne une baffe pour avoir été trop loin. Des pensées contradictoires s'entrechoquent dans mon esprit. Je la veux et en même temps, je ne veux pas. Elle reste cependant muette, indécise elle aussi. Ses joues s'enflamment et elle baisse les yeux, incapable de soutenir mon regard. La déception m'envahit malgré moi face à son hésitation. Sa réticence devrait être suffisante pour que je m'en aille. Comme un idiot, je reste. Je l'écoute. "Ma coloc' n'est pas là ce soir… " s'obstine-t-elle tout de même à signaler. Sa voix est faible. "Elle est absente pour trois jours et je… Enfin…" Va-t'en. Je dois partir. On ne devrait pas jouer comme ça. On est tous les deux perdus dans ce qu'on veut vraiment. Ni elle, ni moi sommes sûrs et certains de nos désirs. Je sais que j'ai été suffisamment débile pour commencer, mais on ne doit pas. Pas comme ça. Alors, je vais m'excuser, partir et rentrer chez moi tout seul.   Or, je me vois refermer la porte en dépit de mes fragiles résolutions. J'inspire un instant puis me tourne vers elle. Je suis tellement faible face à elle, elle pourrait me faire faire n'importe quoi. Si je m'écoutais, je lui ferais l'amour sur son bureau à l'instant. C'est pourquoi que je m'accroche désespérément à un brin de raison pour ne pas fléchir et croise fermement les bras contre mon torse pour éviter toute tentation. J'ai besoin qu'elle soit clair. "Et donc ? Qu'est-ce que tu veux ?" J'essaie de paraître détaché, mais mon esprit est troublé et ma respiration s'accélère à nouveau. Une phrase et je suis tout à elle. Elle ne dit rien. "Je te l'ai déjà dit, mais je ne joue pas avec l'incertitude. Si c'est moi que tu veux, dis-le franchement." Je m'empresse d'ajouter pour l'inciter à me répondre. Mon impatience grandissante me fait machinalement serrer et desserrer les mains sur mes biceps. J'ai les nerfs à vif. Je me sens comme un funambule sur un fil prêt à tomber dans le vide à tout moment. J'attends toujours quelque chose, n'importe quoi. Un consentement, même un rejet, mais qu'elle me parle. Or elle reste enfermée dans son mutisme. C'est à me rendre fou.   Elle s'approche sans un mot, un peu tremblante, mais elle s'approche. Elle glisse ensuite une main sur la mienne, me forçant à décroiser les bras, puis dépose un baiser sur mes lèvres pendant que nos doigts s'entremêlent. Je me détends légèrement à ce doux contact. À croire que j'en avais besoin. Il n'y a vraiment qu'elle pour arriver à m'apaiser. Ma décontraction n'est cependant que de courte durée lorsque sa paume remonte le long de mon bras et caresse mon torse. Je me raidis sous son toucher cajoleur. Embêtée par mon manteau, elle n'hésite pas une seconde à me l'ôter, celui-ci tombe bruyamment au sol.   "Tu n'as toujours pas répondu." Je murmure, le souffle court. Est-ce vraiment ce qu'elle attend de moi ? Son doigt me fait taire immédiatement. Je tremble lorsqu'elle effleure tendrement le coin abîmé de ma lèvre. Un mauvais souvenir que j'aurais aimé qu'elle puisse effacer. Puis ses lèvres câlinent ma mâchoire et glissent vers ma gorge. Je me tends, cloué sur place. Si je bouge, j'ai peur de craquer. Mais merde, qu'est-ce que c'est bon. Elle s'attarde et elle gémit contre ma peau, marquant mon cou avec un tel enthousiasme. Je retiens mal un grognement et lâche son prénom. Heureusement - ou malheureusement, je ne sais plus - elle se détache avec un sourire malicieux sur ses charmantes lèvres, visiblement fière de son travail. Je n'ai pas le temps de réfléchir davantage qu'elle m'entraîne vers son lit en m'attirant par mon collier et m'allonge sur le matelas sans plus de cérémonie. Je me laisse faire docilement, comme en état de transe, me redressant sur mes coudes alors qu'elle s'assoit à califourchon sur mes cuisses. Cette scène me rappelle bizarrement un moment passé ensemble, quand on était encore en couple. Elle m'avait ramené chez elle alors que ses parents étaient absents. Je me souviens du sentiment électrisant de me retrouver seul avec elle, dans sa chambre d'adolescente, comme un voleur sur le point de ravir une belle princesse. Et comme à ce moment précis, elle avait pris le dessus. Elle avait même eu l'audace de retirer mon haut et de me dire qu'elle avait envie de moi. Je vais vraiment commencer à penser qu'elle aime me chevaucher, surtout avec ce qu'il s'est passé à la gym. Pas que ça me dérange, au contraire. Ce souvenir m'arrache un sourire. "Comme toujours, tu préfères prendre les choses en main. Ça n'a pas changé." Elle doit s'en souvenir aussi puisque ses joues commencent à s'empourprer aussitôt. Comment peut-elle être si audacieuse et si innocente à la fois ? Cette femme est un véritable mystère. Elle fait encore la moue devant mon sourire effronté. Susceptible en plus, j'adore. Ma belle tigresse tire une nouvelle fois sur mon collier de façon à ce que mon visage s'approche du sien. "Tu parles trop." Sans me laisser répondre, elle m'embrasse plus intensément. Nos langues entament une danse lascive et je m'enflamme aussitôt, répondant à son appel avec la même ardeur. "Et toi, pas assez." Je lui soupire quand nos lèvres se séparent un moment, juste le temps de reprendre notre souffle. Puis je m'empare à nouveau de sa bouche et me couche complètement sur le lit en l'emportant avec moi. Elle a pris les devants, donc je peux me laisser aller, n'est-ce pas ? Peu importe, de toute façon je n'aurais pas su la repousser. Plus aventureuse, elle glisse ses mains sous mon t-shirt et tâtent mes abdos qui se contractent sous ses caresses. Ses doigts délicats dessinent chaque contour de mes muscles, foudroyant toutes les fibres de mon corps. Elle retire mon haut, insatiable, et se mord la lèvre, visiblement fascinée par ce qu'elle voit. Et bon sang, le regard rempli d'envie qu'elle me jette. Elle ne s'embête même pas de camoufler sa convoitise, me reluquant sans une once de gêne. Et je me sens fier d'attiser un tel désir dans ses yeux. Et Dieu sait combien d'autres filles il y a eu avec le même regard, la même envie. Mais elle… c'est différent. Elle connait tout de moi, de mon passé. Elle a connu mon corps meurtri de coups et elle l'a quand même aimé alors que j'avais appris à le détester. Elle a aimé chaque partie de moi, même la plus laide, acceptant tout à bras ouverts et ne jugeant jamais. Et encore maintenant, elle le continue. Elle est si chaleureuse, si compatissante que je… Ma beauté me tire soudain de ma torpeur en parsemant plusieurs baisers sur mon torse. C'est vrai, je n'ai pas besoin de réfléchir. Je ferme les yeux pour oublier et me concentrer sur elle. Elle peut faire absolument tout ce qu'elle veut de moi. Et elle s'en donne à cœur joie… Toucher, lécher, mordre, chaque parcelle de ma peau passe au supplice de ses lèvres. Sa bouche est partout à la fois comme une caresse affolante. Je bande comme un fou et ses reins ondulants envoient de puissantes décharges électriques à tout mon système nerveux. J'essaie de l'arrêter pour ne pas sombrer dans cette douce folie mais elle n'a pas l'air ravie de mon initiative.   "Laisse-moi te toucher..." Je m'entends la supplier. J'en ai tellement besoin que je vais devenir dingue. Toutefois elle ne cède pas à ma demande et cloue mes mains au lit. "Non." Elle est déterminée à me punir pour tout à l'heure. Étrangement, l'idée de lui être soumis m'excite un peu. Putain oui, elle peut me sauter quand elle veut. Sa langue continue son ascension plus bas, franchit la limite de mon nombril. Je sens le bouton de mon jean sauter. Je ne réfléchis même pas et lève mes hanches pour l'aider à retirer mes vêtements, me dévoilant complètement nu à elle. Je n'ai pas honte de m'exhiber devant elle alors qu'elle me dévore à nouveau des yeux. Mon seul regret est qu'elle soit toujours habillée. Je brûle d'envie de la voir nue, empalée sur mon sexe et bouger dans un rythme passionné. Je frémis d'impatience et d'appréhension sur ce qui va suivre. Elle se mord la lèvre inférieure et ses doigts fins se resserrent enfin sur mon membre dressé. Et putain que c'est bon. Sa main monte, puis descend, répète le mouvement avec lenteur, caresse le bout palpitant avec son pouce. Je remue les hanches, désireux d'obtenir plus de frictions. "Oh putain." Je gémis, incapable de retenir un juron. Elle se lèche la lèvre inférieure et mon corps tremble avec anticipation, les doigts grippés sur les draps. J'imagine déjà sa délicieuse bouche se refermer sur mon sexe. Est-ce qu'elle osera le faire ? Seigneur, je veux tellement qu'elle le fasse. Elle est pleine de surprise, ça ne m'étonnerait pas qu'elle essaie. D'ailleurs, d'où lui vient ce côté dominatrice ? De ce dont je me souviens, elle était juste capable de câliner le haut de mon corps, trop mortifiée pour toucher ce qui se trouve en bas de ma ceinture. On était jeunes et sans expériences, donc ça n'avait rien d'étonnant à l'époque. Mais là, elle me masturbe avec aisance, comme si elle reproduisait un mouvement déjà appris. A-t-elle déjà pratiqué ça avec un autre homme ? Je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle ait eu d'autres relations après moi. Elle ne m'a certainement pas attendu sagement dans l'espoir de nos retrouvailles. Et pour être franc, je n'ai pas non plus été un sain de mon côté. Je déteste ça, mais l'imaginer avec un autre étreint mon cœur de jalousie malgré moi. Je sais que je n'ai pas le droit de ressentir ça. Le crétin que je suis peut pas s'en empêcher. J'inverse soudain nos positions en la plaquant contre son lit. J'emprisonne ses mains au-dessus de sa tête et cale sa jambe contre mon flanc. Elle lâche un hoquet de surpris quand je m'empare possessivement de ses lèvres, réclamant une soumission sans équivoque. Je veux qu'elle ne pense qu'à moi, qu'elle ne sente que moi. Dans mon élan de enfiévré, je presse mon membre durci contre elle, désireux de la faire mienne et un cri de plaisir lui échappe. Son bassin réclame plus de frictions, remue contre moi. Avide de caresse, elle tente de dégager ses mains mais j'attrape son haut et noue ses poignets avec pour la dissuader de bouger, dévoilant ainsi sa poitrine nue. Exactement comme je l'avais prédit. Intéressant. "Qu'est-ce que…" "À ton tour de ne plus bouger." Son corps d'une sensualité féline se dévoile sous le mien comme une peinture érotique ; magnifique comme une déesse avec les mains attachées, les seins rebondis et fermes prêts à être cueillis, les joues rougis, la bouche pulpeuse entrouverte. Un vrai délice visuelle juste pour mon propre plaisir. Ses tétons sont tendus dans un appel à être caressés auquel je ne résiste pas, roulant le bout légèrement rosés de mon pouce. Un gémissement exquis passe la barrière de ses lèvres. "Alors comme ça, on ne porte rien sous son haut ?" Je la taquine. Je n'attends pas de réponse et emprisonne son mamelon entre ma lèvre et ma langue. Un autre soupir d'extase me récompense, m'encourage à aller plus loin et j'exécute allègrement sa requête silencieuse. Je suce goulûment la pointe tendue, bercé par la mélodie ensorcelante de sa voix. Elle est si délicieuse, sucrée comme un bonbon. D'habitude, je ne suis pas fan de sucreries, mais pour elle je ferai une exception. Perdant patience, je mordille et elle tremble de plaisirs, et peut-être de douleurs mêlées, alors je lèche en guise de pardon. Ma fougue n'a pas l'air de la déranger. Au contraire, elle se cambre dans un mouvement de total soumission et ce geste donne un coup de fouet à mon sang déjà bien bouillant. Je la veux nue, complètement abandonnée à moi. Je m'empresse de retirer tous ses vêtements encombrants. "Quand on est si belle, c'est un crime de porter des vêtements." Je déclare une fois sa lingerie ôtée, dernier rempart à mon avidité. "Et puis, ce n'est pas juste que je sois le seul à être nu, tu ne crois pas ?" Sans perdre de temps, je glisse mes doigts vers le cœur humide de ma convoitise. Et bon sang, je ne suis pas déçu. Elle est déjà frissonnante de désir pour moi. Belle et passionnée, elle ondule des hanches à ma rencontre. Elle en veut plus, beaucoup plus. Je lui offre ce qu'elle réclame si ardemment et suis gratifié par un cri impudique. J'achève mon travail territorial sur sa poitrine, satisfait de mon chef-d'œuvre, puis relève la tête pour l'observer sans cesser le doigté. Elle est d'une beauté à couper le souffle. "Nath… Oh Nath ! Nath, s'il te plait !" Je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi merveilleux, ma belle me supplier avec une telle indécence. Mon prénom roule sur sa langue comme une incantation. Elle est si offerte que je suis tenté de faire durer le supplice un peu plus longtemps. Une petite vengeance pour tout à l'heure. "Tu es bien bavarde tout à coup. Tu veux quelque chose ?" Ma petite tigresse se réveille soudain et se débat pour libérer ses mains. Pour la taquiner, je change la pression sur son clitoris dès qu'elle ouvre la bouche, lui faisant bredouiller des paroles décousues. "Alors ?" "Je… Ah !" Je viens juste de rouler mon pouce sur son bouton sensible avec un peu plus d'insistance. "Je voudrais… Hmmm !" "Oui ?" Je m'enquiers en marquant sa nuque de suçons possessifs. J'aime la faire parler pendant qu'elle gémit. Il y a quelque chose d'extrêmement excitant dans ses paroles entrecoupées de cris de plaisirs. Une caresse aphrodisiaque pour mes oreilles. "T-toi… Je… Aaaah. B-Besoin. En moi-Ah !" J'arrête de tatouer sa peau et fait mine de réfléchir. "Ce n'est pas ce que je veux entendre." Je sais très bien ce qu'elle veut mais depuis le début, elle s'évertue à ne rien dire. Je vais donc lui donner l'occasion de s'exprimer. Même si en réalité, je m'applique plus à lui faire perdre la tête pour qu'elle n'est plus que moi à l'esprit. Lentement, je masse le contour de son vagin, ignorant volontairement l'entrée. "Je te l'ai dit plus tôt, non ? Pas de réponse, pas de câlin." "Nathaniel, s'il te plait…" Elle pousse un sanglot à mi-chemin du plaisir et du tourment. Les yeux mouillés, elle tremble dans mes bras mais cette fois elle est sur le point de fondre en larmes. Je m'en veux soudain. Mais qu'est-ce que je fous ? Je me comporte comme vrai un connard. La punir par jalousie est d'une stupidité sans nom. Elle n'a pas de compte à me rendre. J'arrête aussitôt le supplice et lui laisse le temps de reprendre son souffle. Avec difficulté, elle se calme lentement et j'attends son accord pour reprendre ou terminer le jeu. "Prends-moi. Maintenant." "À tes ordres, princesse." Elle soupire, presque soulagée de sentir mes doigts s'enfoncer en elle. Elle est chaude et étroite, et tellement mouillée. La sensation est si grisante que j'aimerais plonger mon membre palpitant en elle immédiatement et lui faire connaitre le plaisir sauvage de ma frustration. Je refrène avec force l'appel de mes instincts enflammés. Je ne dois pas brusquer les choses. Il faut que je la prépare correctement à m'accueillir. Ses paupières se ferment sous le lent mouvement de va-et-vient de mes doigts et elle se cambre légèrement pour mieux ressentir, mieux apprécier.   "Je suis désolé pour tout à l'heure, j'ai été beaucoup trop loin. J'aimerais sincèrement me faire pardonner." Seuls des râles de plaisirs se manifestent en réponse à ma déclaration. "Nathaniel, pas tes doigts…" Je laisse échapper un petit rire. Elle ne m'a absolument pas écouté. "Comme tu voudras." Si Mademoiselle demande, Mademoiselle aura. Je commence d'abord par embrasser lobe de son oreille puis glisse vers la douceur de sa poitrine. "Tu n'as pas précisé ce que tu préférerais. Que veux-tu ? Ma langue ou autre chose ?" Je murmure en embrassant ses seins, mais toujours aucune réponse. Ma petite tigresse est tellement enivrée par son plaisir qu'elle ne m'entend plus. Un sentiment de triomphe s'empare aussitôt de moi. J'ai vraiment réussi à lui faire perdre la tête. Depuis combien de temps n'a-t-elle plus couché pour être aussi exaltée et réceptive au point de s'enfermer dans sa propre bulle ? Si passionnée pour moi. En l'absence d'objection, je poursuis mon chemin plus bas jusqu'à son nombril et son corps tremble, les nerfs à fleur de peau, quand j'atteins le creux de sa cuisse. "Oui. La langue semble être une bonne idée…"  Je raisonne plus pour moi-même en écartant ses cuisses avec aisance. Un violent soubresaut l'envahit à l'échange de mes doigts contre ma bouche. Ses hanches ondulent plus frénétiquement et je dois la maintenir fermement contre le lit pour m'appliquer. Je la sens au bord de l'orgasme. Alors je presse, lape, y amène mes doigts encore, jusqu'à l'explosion des sens. Elle ne se retient pas et tous ses muscles se contractent brusquement. "Nath !!" crie-t-elle plus violemment en atteignant l'extase. Et quel clameur. Ses voisins du dortoir ont dû l'entendre. Mais qu'ils écoutent. Qu'ils sachent qu'elle m'appartient. Elle essaie de reprendre son souffle tandis que mes doigts prolongent un peu plus son plaisir. J'embrasse chacune de ses joues et caresse ses cheveux soyeux le temps qu'elle se calme. Une fois apaisée, je libère de ses menottes en tissu ses mains qu'elle plonge dans mes cheveux pour m'attirer vers elle, quémandant un baiser. Je m'exécute sans rechigner. Notre baiser tendre et sensuel se mue en une caresse plus passionnée lorsque ses doigts effleurent la peau nue de ma nuque. Je bande toujours. Le désir gronde en moi plus férocement et réclame l'union charnelle de nos corps. Je la veux maintenant. Avant de perdre complètement la tête, je me relève. Un préservatif. Il me faut un préservatif. J'en ai toujours un dans la poche arrière de mon pantalon. Je fouille, rien. Putain, j'espère franchement ne pas l'avoir oublié. C'est pas le moment. Elle aussi s'impatiente dans mon dos. "Nathaniel… ?" J'entends les draps se froisser, elle doit s'être redressée. J'hésite à lui demander si elle n'en a pas un dans un de ses tiroirs. Sinon, on devra reporter notre câlin pour une autre fois… Je cherche encore et tombe enfin sur l'objet convoité. Parfait ! Je l'enfile et reviens vers elle, l'allongeant délicatement contre son lit. En dépit de mon état fiévreux, je prends le temps de l'admirer une fois encore. Ses joues sont rouges sous l'effort, ses lèvres sont gonflées et la peau nacrée de ses seins et son cou est décorée de plusieurs suçons. Ses cheveux s'étalent sur son lit comme un halo ombré, avec quelques mèches humides plaquées sur son front. Elle m'offre le plus érotique des spectacles sous mes yeux gourmands, uniquement et rien que pour moi. Elle m'observe aussi, les yeux mi-clos brillant d'une lueur plus sereine. Intense et vulnérable à la fois. Presque… amoureuse. Soudain, mon cœur se gonfle d'une curieuse émotion. Suis-je devenu vaniteux pour penser ainsi ? Ne suis-je pas juste en plein fantasme avec elle comme actrice principale ? J'en ai tellement rêvé de ce moment qu'un songe de plus ne serait pas impossible. Si je me pince, peut-être que je me réveillerais dans mon lit. Seul. Mais tout est réel. Elle est là et me désire, prête à m'accueillir sans réserve. Et avec un tel regard de braise, je peux tout lui céder. Juste une nuit dans mes bras si c'est ce qu'elle veut vraiment. Elle peut m'utiliser et me jeter le lendemain si ça lui chante. Tant qu'elle ne m'abandonne pas. "Tu n'as jamais cessé de l'aimer, pas vrai ?" Les mots d'Ambre choisissent ce moment précis pour me transpercer comme une épée. "Dis-moi que tu veux que je te fasse l'amour." Qui est-ce que je crois berner ? Je me mens à moi-même. Depuis le début, je la veux tout entière. Pas juste son corps. Pas juste une nuit. Je veux son sourire, son cœur, son âme. Avec une tendresse infinie, elle saisit mon visage entre ses mains. Sa chaleur se répandant sur mes joues fait fondre les derniers morceaux qui protégeaient mon cœur. Je suis tellement faible face à elle. Cette femme abat toutes mes défenses d'un geste de la main. "Que se passe-t-il ?" me demande-t-elle, inquiète. Mon hésitation l'a prise un peu au dépourvu. Après tout, il y a de quoi être décontenancé après ce qu'on vient de faire. Être réticent maintenant, alors qu'on est si proche d'assouvir un désir impétueux qu'on convoite tous les deux, est ridicule. Pourtant, je n'arrive pas à bouger, pétrifié par le démon de l'angoisse.  Est-ce que tu m'aimes toujours ? J'ai envie de lui demander. Quand elle me regarde ainsi, avec toute l'adoration du monde dans les yeux, je me surprends à espérer avoir toujours une place dans son cœur même si je sais pertinemment que je ne le mérite pas. Je n'ai aucun droit à réclamer son cœur. Bouleversé plus que raison, je soupire et ferme les yeux, me laissant aller contre la douceur de ses mains. Je ne suis plus le même qu'au lycée, celui qu'elle a tant aimé. Le simple fait qu'elle ne m'ait pas tourné le dos comme tous les autres me dépasse complètement. N'est-elle pas dégoûtée par l'homme que je suis devenu ? Après tout ce que je lui ai raconté sur moi et sur mon travail écœurant. "Je ne veux pas que tu regrettes d'être avec moi." Je soupire finalement. On peut encore abandonner. D'un simple mot, elle peut arrêter ce jeu stupide du chat et de la souris. Je suis fatigué de jouer. Je n'en peux plus. Or, elle ne part pas. Elle ne s'enfuit pas. D'une douceur inconditionnée, presque effrayée de me faire mal, elle parsème mon visage de baisers, mettant du baume sur mon cœur abîmé baisers après baisers. "Nathaniel… Bien sûr que je n'ai aucun regret." "Alors s'il te plaît... dis-le. Je… j'ai besoin de l'entendre." Je sais que c'est pitoyable de ma part d'implorer son amour à ce point, mais je ne veux plus faire semblant. Je veux qu'elle soit toujours amoureuse de moi. Ou qu'elle retombe amoureuse si elle a un jour arrêté. Je m'en contre fous si elle me ment. "Je te veux." Je reprends l'inspiration que je n'avais pas remarqué avoir retenue. "Fais-moi l'amour." Un abandon final en un murmure. Sa décision est scellée par un tendre baiser. Contrairement à moi, elle n'a pas hésité une seule seconde. Courageuse et déterminée, la demoiselle n'a peur de rien, même pas de moi. Je ne peux m'empêcher de sourire, mi-amusé, mi-soulagé, mais surtout éternellement reconnaissant. Elle me guide vers elle et je la pénètre d'un mouvement fluide. Et bon sang, elle est en train de me tuer à petit feu. Elle est si chaude, si humide et si étroite que tous mes sens sont en ébullition. Chaque centimètre enflamme et consume mon corps comme si un torrent de lave coulait dans mes veines. Je la possède plus profondément quand ses jambes se nouent autour de moi, jusqu'à ce qu'aucun espace ne nous sépare.   Entièrement en elle, je m'arrête pour profiter de la délicieuse sensation. J'enfouis mon visage dans sa nuque, respirant à plein poumon l'effluve de sa peau. On s'emboîte parfaitement comme deux pièces d'un puzzle, comme on était fait pour être ensemble. Jamais je me suis senti aussi vivant que dans ses bras. Cette émotion, je l'ai tellement recherché avec d'autres femmes sans jamais réussir à la retrouver, jusqu'à maintenant avec elle. Je t'aime tellement. "Moi aussi, je t'aime…" Je souris contre sa peau. J'ai parlé à haute voix sans m'en rendre compte et qu'elle me réponde immédiatement m'emplit d'une joie indescriptible. Sur un lent tempo, j'entame une danse sensuelle entre nos deux corps, chaque mouvement frotte sa poitrine délicieusement contre mon torse. On s'embrasse à nouveau, nos langues valsent en harmonie sulfureuse avec nos hanches et j'entrelace nos doigts ensemble. Tandis que je la prends, sa main libre effleure doucement  le bas de mes reins, provoquant des frissons voluptueux le long de mon dos. En retour, je presse mes doigts juste au-dessus de ses fesses pour qu'elle puisse se courber un peu et elle gémit sous le nouvel angle. Ses gémissements se font plus discrets que tout à l'heure. Autant il y a peu, je voulais que les gens sachent, autant maintenant, je veux que ce moment nous appartienne. Qu'on reste dans notre bulle rien que tous les deux. Je veux être le seul à écouter ses soupirs. Rapidement, elle devient plus affamée, son corps bouge avec moi pour me presser d'accélérer. Comme je n'en fais rien, elle arrête notre baiser, haletante, et je colle son front au mien. Nos regards se croisent quand je donne un coup de rein plus puissant, lui arrachant un petit cri suave. Je grogne de plaisirs et de douleurs mêlés à ses ongles qui s'enfoncent dans ma chair en réponse. "Nath, plus vite." Non, pas maintenant. Je reste concentré sur mon objectif de la rendre dingue de moi. Je change uniquement la force que je mets dans chaque coup, fort et profond, doux et lascif. "Nathaniel…" miaule-t-elle plaintivement. "Je… J'ai besoin…" "Je sais." C'est égoïste de ma part mais je veux prolonger ce moment le plus longtemps possible. Visiblement pas du même avis, elle tente d'inverser nos positions. Dans n'importe quel autre situation, j'aurais adoré qu'elle me chevauche. Si je n'étais pas à deux doigts de finir, je me serais plié immédiatement à ses exigences. Mais je suis trop proche, et elle, malgré ses protestations, pas assez. Du coup, je la maintiens fermement sous moi. Elle a juste besoin d'un petit coup de pouce pour se laisser aller. Comme si elle lisait dans mes pensées, ses doigts se glissent entre nous deux et elle commence à se caresser. Un geste aussi spontanée qu'impudique. Je me redresse pour lui simplifier la tâche et cale sa jambe sur mon épaule, changeant une nouvelle fois l'angle. Elle semble adoré étant donné la façon dont elle se cambre pour m'accorder une vue affriolante en guise de remerciement. "Tu es tellement belle…" Par contre, son geste provocateur n'aide en rien mon self-contrôle qui commence déjà à m'échapper. Mes mouvements sont moins maîtrisés et plus nerveux. Et elle est encore loin de la délivrance… Impatient, je décide de prendre les choses en main et remplace ses doigts par les miens. Après quelques secondes, ses muscles se contractent délicieusement autour de mon sexe puis finalement elle fond, s'offrant ouvertement à moi.  Les paupières closes, elle se perd loin dans un flot voluptueux avec une grâce enchanteresse. Je suis envoûté par tant de beauté. "Oh Nath… oui…" Soulagé par son abandon, je ferme les yeux à mon tour et me concentre enfin sur mon propre plaisir. L'apogée est proche, je m'autorise à accélérer la cadence, une main agrippée à la tête du lit pour garder l'équilibre. Un peu plus vite, un peu plus fort. Et en une fraction de seconde, la jouissance me happe brutalement. Je me fige en jouissant en elle. Je ne m'attendais pas à un orgasme aussi agressif, comme si mon corps avait attendu qu'elle me revienne pour se laisser aller complètement. C'est tellement puissant qu'il me faut du temps pour m'en remettre. J'essaie tant bien que mal de reprendre mon souffle. Quand j'ouvre les yeux, ma belle me regarde tendrement avec un sourire comblée et je ne peux pas empêcher ce sentiment de fierté s'emparer de moi. Je me retire doucement et elle soupire de bien-être. Après avoir jeté le préservatif usé, je m'allonge à ses côtés, elle se blottit immédiatement contre moi sans un mot. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien, en paix avec moi-même. Tout est parfait, ou plutôt, j'ai l'illusion que c'est le cas pour l'instant. Je viens à prier pour que cette nuit dure éternellement. "Je ne veux pas m'endormir tout de suite…" baille-t-elle en me tirant de ma rêverie. Elle aussi veut que ce moment ne s'arrête jamais. "Pourquoi ? Tu veux recommencer ?" Je plaisante pour la détendre, même si franchement ça ne me dérangerait pas. Donnez-moi juste quelques minutes. "L'idée est séduisante, mais je suis beaucoup trop épuisée." "Petite nature." Comme punition pour mon insolence, elle me tape gentiment le torse. Nous rions doucement, brisant la tranquillité de la nuit. Peu après, un silence apaisant revient nous draper de sa couverture duveteuse. Pourtant, je la sens agitée. Elle se pelotonne plus étroitement contre moi, le visage sombre, et j'ai un pincement au cœur en la voyant si fragile. J'imagine sans peine ce qu'elle doit penser en ce moment. "Je ne vais nulle part, mon cœur." Je la rassure en lui caressant les cheveux et elle me sourit, plus détendue. Je joins ma promesse à un baiser de bonne foi. Comment pourrais-je m'en aller avec elle dans mes bras ? Ses lourdes paupières finissent par se fermer et lentement, sa respiration prend un rythme régulier. Elle s'est endormie. En évitant un maximum de la déranger, je nous couvre avec ses draps et tend le bras pour éteindre la lumière de sa lampe de chevet. Sa chambre se voile dans l'obscurité, seul le pâle reflet de la lune vient caresser nos corps. Malgré la fatigue pesante, le sommeil refuse de m'emporter. Mon regard se pose à nouveau sur elle qui est si paisible dans les bras de Morphée. Elle a l'air si pure et sans défense, comme si elle pouvait se briser ou disparaître à tout moment. Que va-t-il se passer maintenant ? J'ai peur d'avoir fait le mauvais choix en précipitant les choses avec elle. Pas que je regrette ce qu'il vient de se passer, non. A refaire, je le referais une centaine de fois. Ce qui me fait peur, c'est de la mettre en danger inutilement. J'aurai du attendre que cette histoire se calme, que tout ça soit derrière moi. D'abord devenir un meilleur homme pour elle, puis la retrouver. J'ai complètement foiré mon plan. M'aurait-elle attendu seulement ? J'en doute. Belle comme elle est, elle n'aurait eu aucun mal à trouver un autre homme que moi, plus adéquat dans tous les sens du terme. Je ne sais pas si j'aurais pu le supporter, mais pour elle j'aurais fait l'effort. Tant qu'elle est heureuse, même si ce n'est pas moi… En dépit du bon sens, c'est quand même moi qu'elle a choisi. Et maintenant qu'elle est à nouveau mienne, je ne peux pas me résoudre à la laisser partir. "Qu'est-ce que tu aimes tant chez moi ?" Je murmure en effleurant sa joue de mon pouce. "J'aimerais pouvoir lire dans tes pensées." Tendrement, j'embrasse son front. Je promets sur tout ce que j'ai de plus cher au monde de devenir un homme digne d'elle, pour que jamais elle ne regrette de m'avoir choisi. Quoi qu'il adviendra désormais, je ferai tout pour nous protéger. "Fais de beaux rêve, petit ange." -- Elle me manque. On a passé une bonne partie de la matinée ensemble à se câliner – pas de sexe cette fois – juste à profiter de la présence de l'autre. C'était bon de ne pas réfléchir et d'apprécier l'instant présent. Malheureusement les cours ont dû reprendre pour elle et j'ai dû me résoudre à la quitter. Je soupire longuement. Allongé dans mon lit, je caresse distraitement Blanche qui s'est couchée sur mon torse. Je me demande ce qu'elle fait à cette heure-ci. Est-ce qu'elle travaille ? A-t-elle toujours cours ? Je soupire encore en regardant mon portable. Je lui téléphone ? Non, ça peut être risqué si elle est occupée. Alors un message ? Quand elle aura le temps, elle me répondra. Je réécris plusieurs fois le même texto sans savoir comment m'y prendre. « T'es occupée ? On peut se parler ? » J'efface, c'est à chier. « C'était bien ce matin » Encore pire. Oh et puis merde, j'y vais franco. -    Tu me manques Envoyé. J'attends comme si des années s'écoulaient, le regard perdu sur l'écran. Même si elle a des choses à faire, elle pourrait quand même donner un signe de vie… non ? Sans recevoir de réponse et jette un œil à Blanche qui se lève pour s'installer au bord du lit, bien loin de moi. Apparemment je la dérange. "Vous êtes pareilles toutes les deux. Vous vous faites désirer et une fois que vous avez ce que vous voulez, je n'existe plus." Blanche a les yeux sur moi le temps que je parle, puis retourne à sa sieste en m'ignorant. Je regarde à nouveau mon portable. Rien. Quel idiot, je fais. Un idiot désespérément amoureux. Je meurs d'envie de la rejoindre. Ou peut-être qu'elle pourrait venir chez moi directement après qu'elle ait fini ses trucs ? J'ai pas changé d'appart', elle connait le chemin. "Ça te plairait de la revoir, Blanche ?" Ses petites oreilles remuent légèrement. J'ai attisé sa curiosité parce que la voilà revenir vers moi après s'être gracieusement étirée. Sérieux, Blanche ? Je me redresse en position assise et caresse le haut de son crâne. "Tu sais que je pourrais presque être jaloux de ton intérêt pour elle ?" Elle se contente juste de se rouler en boule sur mes cuisses et de ronronner pour s'attirer mes bonnes grâces. Évidemment, je suis faible à son petit manège. Comme je le disais, elles sont pareilles. Rapidement, j'écris un nouveau message : « Tu manques aussi à Blanche, tu pourrais passer à la maison pour la voir » Je réfléchis un instant avant d'envoyer. Il manque quelque chose. J'ai envie de la taquiner un peu. J'écris à la place ; -    On pourrait aller chez moi ce soir. Tu manques aussi à Blanche, elle adorerait que tu la câlines Je suis sûr qu'elle comprendra mes allusions. Cette fois, sa réponse n'attend pas, je reçois quasi immédiatement un retour. -    Ce ne serait pas toi qui aimerait des câlins plutôt ? Bingo. Je ris doucement à sa réponse. Elle n'a aucune idée à quel point. -    J'espère bien recevoir autant d'attention qu'elle, voire plus ;) -    Déjà en manque alors qu'on vient de se quitter ce matin ? Aie. Elle sait piquer là où ça fait mal. Mais bon, j'étais pas celui le plus en manque hier soir. -    Dis la fille qui s'est jetée sur moi Elle prend son temps avant de répondre. Je suis certain qu'elle est rouge comme une tomate. J'aurais adoré voir son visage s'empourprer. Tant pis, j'aurai tout le loisir de la faire rougir ce soir si elle accepte ma proposition… -    D'accord je viens, mais uniquement pour Blanche. A ce soir ♥ Bon sang, je souris comme un idiot en voyant son émoticône en forme de cœur. Je me sens à nouveau comme un adolescent. Oh oui, elle sait exactement ce qu'elle me fait. "Tu as vu, Blanche ?" Je lui dis en lui grattant l'oreille. "Ta maman est de retour à la maison." **************************************************************************** Auteur nota bene : Oui, Nathaniel est du type jaloux. Vraiment jaloux. Et en même temps, c'est un petit marshmallow… Ne t'inquiète pas mon chéri, je t'aime quand même.Sur une note plus sérieuse, j'espère avoir bien retranscrit la passion de notre blond préféré. Il est fou amoureux de Su’, n’essayez pas de me convaincre du contraire. J'ai écrit je ne sais pas combien de fois qu'il la trouvait belle lol
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ordinairementvrai · 5 years ago
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Une vallée des espoirs
Une amie m’a dit que l’on tombait amoureux lorsque l’on se sentait vu. Alors j’ai eu envie d’écrire là dessus.
Elle m’a dit qu’être amoureux, c’est choisir chaque jour. L’on est pas amoureux, l’on choisit chaque jour de le rester. Je ne sais pas ce que ça veut dire, dame nature ne m’a donné cœur, Elle m’a donné des yeux, pour regarder ce qui m’entoure, et essayer d’en apprendre chaque coutures.
J’ai contemplé chacune de tes coutures et courbes, j’en ai oublié quelle heure il était, on reprend depuis le début, veux-tu? Je ne sais pas je ne sais plus, je ne sais rien à rien.
L’on dédie nos mots d’amour à une autre, qui sait, au fond, l’on espère que l’on nous les chuchote. C’est pour ça que l’on aime, dans les ténèbres nocturnes, une âme jamais noctambule nous avoue qu’elle nous désire. Son souffle chaud me répète une fois de plus un je t’aime.
Mais il ne me fait rien, je m’en fous, pleure en chantant une balade française, peut-être m’inventerai-je un cœur.
Ou peut-être effacerai-je le mien.
D’un coup de gomme rageur, j’ai perdu tellement de maux sous cette colère, toujours et à jamais dirigée contre moi même. 4 accords de guitare me rappelle ton sourire, une voix rauque me rappelle mon cœur brisé, par pitié je veux tout oublié, je n’en peux plus, ma vie se conjugue au futur antérieur, jamais utlisé et jamais compris, mauvaise métaphore, je voulais parler du passé qui n’est jamais simple, toujours imparfait et avec des teintes rosées du conditionnel.
Tellement de nuit consacrée au grand et Si, je ne continue jamais la gamme, j’en ai oublié la mélodie, j’ai tué une fée ce soir. Encore une fois. Je ne veux pas, par pitié que l’on me sauve de ces fantômes ces réminiscences me tuent, je ne peux plus rien faire, 2 accords et un triangle me rappelle des fugues concaves ce triangle enchanteur, par pitié casse toi avant que je crève, préserve toi, je veux partir la conscience tranquille. Nan, je raconte des conneries, je serais toujours là demain, et le jour qui suit, trop lache, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, toutes ces conneries, mon âme est parti avec lui.
Alors l’on tend la main et l’on se retrouve fou, j’ai épuisé l’encre de toutes ces larmes, mais yeux n’ont jamais voulu, au fond, je voudrais juste.
J’en sais rien. Pour changer, que l’on écrive tous ces mots à ma place, et devenir une métaphore, de celles qui ne vivent pas mais qui persistent, qui survivent, qui subsistent, je voudrais être cette chanson liant deux âmes, deux enfants n’ayant plus rien à risquer.
Un poème que l’on prend aux creux de ses mains, et puis merde, la fée est morte.
A cause de moi, parce que je mens.
Peut-être trop. Peut-être pas.
Je ne sais pas, je ne sais plus. Que l’on me libère de cette carcasse. La lune a oublié de m’expliquer comment faire l’autre fois, mais qu’importe, le vent l’emportera.
Mais plutôt que tout a, j’arrêterai ma danse avec une femme pou r sauver une amie, et un semblant de féerie. Je suis venu au monde en pleurant, et depuis sans une seule lutte, je vies dans la vallées des larmes.
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nelltoo · 6 years ago
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Envie insoluble (2)
Nell écrit « Put*** y a un mec qui me parle et il me chauffe en plus… je vais le tuer ! »
Klaus écrit « Arrête de lui parler »
Nell écrit « Bin… oui… mais c’est impoli de pas répondre »
Klaus écrit « Dis-lui que tu vas te coucher, sinon quitte à te laisser chauffer… laisse-Moi te chauffer »
Nell écrit « Pas la peine j’ai déjà chaud »
Klaus écrit « Tu veux que je vienne te chercher ? »
Nell écrit « J’ai cours à 8h demain… »
Klaus écrit « S’il le faut je te ramène chez toi XD »
Nell écrit « Pourquoi j’ai du mal à te croire XD je préfère carrément ne pas bouger »
Klaus écrit « Tu es frustré et tu ne veux pas empirer les choses c’est ça ? »
Nell écrit « Non, je ne veux pas être un animal… même si l’idée me tente fortement… mais NON ! »
Klaus écrit « Je te comprends, difficile de résister ! Excuse-moi, je me comporte comme un con envers toi »
Nell écrit « Non, c’est moi qui suis bizarre… ça ne m’arrive jamais ou d’habitude j’arrive à gérer »
Klaus écrit « C’est un peu ce qu’il m’arrive aussi, je sais qu’un porno ne me servira à rien alors je tourne sur internet en écoutant de la musique mais ça ne change rien… »
Nell écrit « MDR moi je ne peux même pas me soulager toute seule parce que je ne ressens rien quand je le fais seule »
Klaus écrit « Besoin d’un coup de main ?»
Nell écrit « … Put*** mais tu ne te rends pas compte … c’est comme si je commençais à te frustrer en ce moment… c’est horrible. J’ai le ventre qui se déchire »
Klaus écrit « Une sorte de boule au ventre ? »
Nell écrit « Une poche remplie de papillons… mais à ce niveau se sont plutôt des milles pattes »
Klaus écrit « Dans mon cas j’aurais plutôt dit une ruche d’abeille qui cherchent à se défendre parce qu’elles se sentent menacé d’être enfermées »
Nell écrit « Je vais me faire dévorer de l’intérieur »
Klaus écrit « Moi, c’est déjà fait XD »
Nell écrit « C’est en cours de chargement chez moi XD »
Klaus écrit « Please loading »
Nell écrit « Hum tu es ignoble XD »
Klaus écrit « J’essaie de détendre l’atmosphère, s’il en reste une autour de moi évidement XD »
Nell écrit « Elle est déjà consumé tellement j’ai chaud »
Klaus écrit « Ne faut pas dire ça… maintenant j’ai envie de venir pour te rafraichir ou venir te chercher pour te faire prendre une douche froide chez moi XD »
Nell écrit « Ahaha cette fameuse douche froide XD j’en ai tellement besoin en plus » 
Klaus écrit « Bin je viens te chercher, mais faut que je fasse la vaisselle avant XD »
Nell écrit « Tu fais la vaisselle si tu veux mais tu ne viens pas ! »
Klaus écrit « On est d’accord qu’on se frustre mutuellement. Mais est-ce que je suis le seul de nous deux à aimer ça ? »
Nell écrit « Je… non… oui… je ne sais pas… eu… »
Klaus écrit « PTDR ! »
Nell écrit « Arrêtes de te moquer je suis mal en ce moment donc tu arrêtes tout de suite XD sinon je vais finir par riposter et ça va faire mal… même si je n’en ai pas envie »
Klaus écrit « Si tu veux riposter tu le fais mais uniquement en vrai 😉 »
Nell écrit « Arrêtes de me tenter sinon je te frustre à mort et je repars sans rien te donner ! »
Klaus écrit « si tu viens tu ne vas pas repartir sans rien me donner et sans rien recevoir non plus XD »
Nell écrit « Si tu me mets mal je serai sans pitié, quitte à ne rien avoir »
Klaus écrit « Que dois-je faire alors ? »
Nell écrit « Rien… va dormir XD »
Klaus écrit « Dormir c’est pour les gens qui ne sont pas frustrés »
Nell écrit « On se fait tellement de mal pour rien… »
Klaus écrit « Oui alors qu’on pourrait se voir et régler le problème… NON ! KLAUS IL FAUT ARRÊTER ! oui d’accord désolé »
Nell écrit « Je suis trop orgueilleuse pour ça XD »
Klaus écrit « En fait on est vraiment maso »
Nell écrit « … »
Klaus écrit « Les points de suspensions c’est pour exprimer que tu es en cours de chargement ? c’est ce qui remplace le C’est Pas Faux XD »
Nell écrit « Je suis à bout de nerf… je sens plus mon corps »
Klaus écrit « Non en vrai sérieux, tu ne veux pas qu’on se voit ? »
Nell écrit « Tu me saoule… ta question est stupide »
Klaus écrit « Je ne sais pas quoi te répondre pour le coup »
Nell écrit « C’est quoi ton but ? que je dise oui ? bien évidement que j’ai envie de te voir… mais… »
[…]
Nell écrit « Fais ce que tu veux… »
Klaus écrit « Gné ? ça veut dire quoi ça ? »
Nell écrit « Rien »
Klaus écrit « Tu me dis « fais ce que tu veux », si c’est bien ce que je comprends dans 10 minutes je suis devant chez toi »
Nell écrit « Fais ce que tu veux… »
Klaus écrit « Mais, mais, Haaaaaaaaa ! ça ne dépend pas que de moi »
Nell écrit « Si »
Klaus écrit « Dans ce cas j’ai besoin de quelques infos. Tu as juste à dire oui ou non :
1)      Tu es d’accord pour qu’on se voit si je viens te chercher
2)      Tu ne veux pas prendre la responsabilité de dire oui ou non à ma demande pour se voir
3)      Si je viens te chercher ce que tu dors chez moi ? »
Nell écrit « Alors…
1)      Je ne répondrais pas
2)      Oui
3)      … fais ce que tu veux »
Klaus écrit « Dernière question : si je viens te chercher est-ce que tu vas le regretter ? »
Nell écrit « Je ne sais pas »
Klaus écrit « Tu ne m’aide pas du tout ! »
Nell écrit « Je sais… non »
Klaus écrit « C’est la réponse à la dernière question ? »
Nell écrit « Oui »
Klaus écrit « J’arrive dans 10 minutes »
Nell écrit « Fais comme tu veux… »
Klaus écrit « Mais arrêtes de dire ça XD »
Nell écrit « Désolé XD »
Klaus écrit « Prépare-toi je viens vraiment »
Nell écrit « … ok XD »
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lgrocktt · 6 years ago
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Cette solitude qui s'accroche à moi me rends vulnérable et même associable. Je l'étais déjà mais je me retrouve dans le noir. Je pensais que ce n'était qu'une phase, que j'allais rebondir comme toujours. Sauf que non. C'est plus profond que ça. Je n'en suis pas fière mais il ne faut pas que je fasse comme si de rien n'était.
Je voudrais pouvoir en parler avec un(e) ami(e), même ça je ne penses pas que ce soit possible. Je suis incomprise de ce monde et de ces personnes qui souhaite voir que le bien et pas la souffrance qui en moi est de plus en plus grande sans que je ne saches quoi faire pour l'apaiser totalement. Sur le long terme. Sur le court, il y a bien des moyens. Mais non, je ne veux pas. Je voudrais aller mieux tous les jours et arrêter de me faire vampiriser par les ondes négatives qui peuvent m'entourer.
Alors quoi ? Je pars ? Je vais vers une destination pour me ressourcer? Ou mieux j'éteins mon téléphone pour savoir qui tiens vraiment à moi ?
Oui, ma tristesse est grande.
Oui, je me sens impuissante.
Non, je ne veux pas de pitié.
Je veux juste être enfin comprise et qu'on accepte mon faux sourire.
Parce que NON ça n'ira pas mieux demain.
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ulrichbonogo · 3 years ago
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𝑴𝑰𝑹𝑨𝑪𝑳𝑬 𝑷𝑶𝑼𝑹 𝑼𝑵𝑬 𝑭𝑰𝑳𝑳𝑬 𝑷𝑬𝑹𝑫𝑼𝑬❤️.
𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐈
Partie 1: 𝑙𝑎 𝑆𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒
Ce soir-là Salia était assise sur le pneu de tracteur devant leur porte, pensive, une lettre administrative à la main. À la voir on dirait que tout était calme chez elle puisqu'elle pensait. Mais là c'était ce qu'on voyait de l'extérieur d'elle puisque tout était différent dans la tête de la fille. Ça bourdonnait, ça se mélangeait, ça s'entrechoquait. Elle ne savait pas à quoi elle pensait exactement. La seule chose dont elle pouvait être sûre qu'il se passait dans sa tête c'était la question «pourquoi moi?» qui tournait en boucle dans sa tête. Un instant, elle essaya de cesser le bruit pour mieux écouter, s'écouter. Quel bruit d'ailleurs ? Il n'y avait personne près d'elle. Et s'il fallait écouter quelque chose, qu'est-ce qu'elle écouterait?
Elle secoua la tête, elle mélangea ses mèches, tapa fort des deux mains sa tête. Une grosse goutte de larmes tomba de son œil gauche et s'éclata au sol comme les premières gouttes d'une averse, s'ensuivit le flot de larmes sur ses joues. La morve n'attendant que pareilles occasions pour se faire valoir n'attendit pas qu'on la suppliât pour tendre le cou dans les fosses nasales de la fille. Elle la renifla comme on boit une soupe - triste que certaines choses répugnantes donnent l'impression des bonnes - Elle n'avait pas de mouchoir. Que servirait-il d'ailleurs? Peut-être fallait-il que le Créateur voit ses larmes, sa morve pour prendre pitié d'elle. Elle murmura tout seule: «Eh Wendé¹ que veux-tu que je devienne ?» Après une année de préparation, sa thèse avait été invalidée par le comité d'examen à seulement trois semaines de la soutenance. Pas plus que trois jours de ce jour-là Rahim son petit ami l'avait appelée calmement chez lui pour lui parler ainsi :
– Je t'ai appelé pour dire que je souhaite que l'on mette fin à la relation. Je sais que tu vas demander si c'est sérieux. Eh bien ! Ce n'est pas nécessaire de poser la question. C'est vrai ! Tu vas demander également pourquoi je souhaite qu'on arrête, ce que tu as bien pu faire ! Ne la pose pas non plus. Cela me fait beaucoup de peine de te le dire, malgré la gentille fille que tu as toujours été avec moi, le soutien que tu as toujours été pendant mes temps sombres, je n'ai jamais pu t'aimer vraiment...
–Stop! Avait-elle coupé, tu m'aimes Rahim. Je n'ai jamais vu un signe de manque d'amour venant de toi. C'est une blague! Tu n'as pas besoin de mettre autant de sérieux pour le dire.
– Mais non Salia, je n'ai jamais été autant sérieux. La raison est que j'ai toujours aimé une autre mais ta gentillesse m'empêchait d'oser te le dire.
–Non ça ne peut pas être vrai Rahim! Et tu as attendu tout ce temps pour me le dire? Après m'avoir servi à boire et à manger tu me sors cela?
– Tu n'es pas pas mon ennemie, voyons. Je t'ai appelée pour qu'on prenne la décision ensemble. Ça ne saurait être fait dans une ambiance hostile.
– Prendre la décision ensemble ? Non tu es en train de la prendre seul. Je ne t'ai jamais dit que je voulais qu'on arrête. Avait répliqué la fille.
– Bien! D'accord, je la prends seul alors. Je te demande juste de l'accepter. Ou du moins je t'informe.
– Mais que t'ai-je fait de mal? Voyons, il faut me dire pour que je puisse m'excuser et prendre acte. Je suis sûre que je t'ai offensé. Peu importe je m'excuse d'avance. Ça ne se reproduira plus. Mais s'il te plaît dis-moi.
– Salia, tu ne m'as rien fait de mal. Au contraire c'est moi qui suis en train de t'offenser. Je m'en veux de n'avoir pas pu te le dire assez vite. Je te demande d'ailleurs pardon pour cela. Mais là je suis très sérieux. Il faut tourner la page. Tu ne mérites pas un garçon comme moi, tu mérites quelqu'un qui va t'aimer. Ce n'est pas le cas pour moi.
– Eh Wendé... pas maintenant Rahim, pas maintenant s'il te plaît, je ne m'en sortirai pas. Avait-elle insisté quoiqu'elle doutât toujours de la sérosité du garçon.
– Je suis désolé, tourne la page !
Elle avait ouvert la bouche mais n'avait pas réussi à laisser entendre un son. Elle s'était levée et s'était dirigée directement vers sa mobylette, n'attendant pas comme d'habitude que le garçon la lui sorte. Elle n'entendait même plus ce dernier qui lui répétait derrière de lui permettre de sortir la mobylette pour elle. Elle avait sorti l'engin elle-même et avait pris la route. C'était au delà de ses forces, elle n'avait même pas pu pleurer sur-le-champ, la phrase «je suis désolé, tourne la page» rembobinait incessamment toute seule dans son esprit pendant son trajet. Une fois à la maison, elle s'était enfermée dans sa chambre et pleurer de toutes ses forces...
Et là, que tenait-elle entre les mains ? Une lettre de licenciement. La conjoncture liée à la Crise Covid19² venait de forcer son entreprise à compresser son personnel et elle en faisait les frais. Elle avait entendu parler d'une possible compression mais elle ne pouvait imaginer que cela toucherait le poste stratégique qu'elle occupait. Le Contrôle Interne est un organe très important dans une entreprise et s'il faut s'en séparer autant voir clairement une entreprise au bord du gouffre. En tout cas, l'évidence était là : elle était licenciée et était invitée à faire la passation le surlendemain et prendre son solde de tout compte.
Elle baissa la tête, plongea de nouveau le regard sur le papier comme si elle espérait y lire «Nous sommes ravis de vous annoncer que vous êtes promue au poste de ...». Elle entendit soudain une voix: «Bonsoir», elle leva aussitôt la tête, un peu effrayée par la proximité de la voix. C'était un jeune homme sur une mobylette qui était juste à ses pieds.
– Oh! Excusez-moi du dérangement. Je ne savais pas que... Dit le jeune homme contrarié par la vue des larmes qu'elle essuyait.
– Ce n'est rien. Ne vous en faites pas. Que puis-je faire pour vous ? Répondit Salia d'une voix dégradée.
– Je recherchais un endroit. On m'a dit que c'est dans ce quartier et je voudrais savoir si vous pouvez m'indiquer. Mais là je vois que vous n'allez pas très bien. Je ne sais pas si je peux me permettre de demander ce que vous avez ?
........
À suivre
¹ Eh Wendé: c'est une interjection en langue Mooré qui signifie "Oh mon Dieu"
²Covid19: pandémie déclenchée en fin d'année 2019 à Wuhan en Chine.
𝑼𝒍𝒓𝒊𝒄𝒉 𝑩𝑶𝑵𝑶𝑮𝑶, 19/09/2021, extrait de la Miracle pour une fille perdue.
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À demain...
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