#pachtoune
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Un trĂ©sor prĂ©sentĂ© par l'UNESCO .... Une pĂ©pite de la littĂ©rature fĂ©minine orale ....1994, Landays : Dans les vallĂ©es afghanes, dans les camps de rĂ©fugiĂ©s du Pakistan, les femmes pashtounes improvisent des chants d'une extrĂȘme intensitĂ©, d'une foudroyante violence. D'oĂč le nom de landay qui les dĂ©signe et qui signifie : «le bref». Cette forme poĂ©tique limitĂ©e Ă deux vers compose en fait un instantanĂ© d'Ă©motion, Ă peine plus qu'un cri, une fureur, un coup de dague entre les Ă©paules. Car ce poĂšme trĂšs scandĂ© dit l'amour, l'honneur ou la mort et toujours, Ă travers ces trois thĂšmes, toujours la rĂ©volte. Jamais sans doute si courte vocalise n'a autant rĂ©vĂ©lĂ© sur l'inhumaine condition de la femme en Islam, sur l'oppression qui la rĂ©duit Ă l'Ă©tat d'objet domestique et l'asservit au code infantile des hommes. PrivĂ©e de toute libertĂ©, brimĂ©e dans ses dĂ©sirs et son corps, la femme pashtoune n'a d'autre Ă©chappĂ©e possible que le suicide ou le chant...
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Le pouvoir taliban en Afghanistan se fait chaque fois plus rĂ©pressif envers sa population. Et, en particulier, les femmes, Ă qui les autoritĂ©s ont interdit de se dĂ©placer seules Ă partir du mois d'aoĂ»t 2024. Il leur Ă©tait dĂ©jĂ obligatoire le port du voile intĂ©gral en l'occurrence le tchardi dans l'espace public. Entre 1996 et 2001, lors de leur prĂ©cĂ©dent gouvernement, ils avaient dĂ©jĂ imposĂ© Ă toutes les Afghanes ce tchadri, ou burqa, un vĂȘtement traditionnel afghan trĂšs courant au sein de l'ethnie pachtoune.









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27 mars : le jour oĂč le Baloutchistan a perdu son indĂ©pendance
Le 27 mars est une journĂ©e noire pour la cause baloutche, une journĂ©e de mobilisation. Lâhistoire remonte Ă la disparition des Indes britanniques, le Mouvement national baloutche considĂšre que le Baloutchistan, rĂ©gion situĂ©e aux confins de lâAfghanistan et de lâIran, nâa pas eu sa chance de devenir un Ătat et quâelle a Ă©tĂ© abusivement absorbĂ©e par le Pakistan. Le Baloutchistan est aujourdâhui la rĂ©gion la plus pauvre du pays. Elle est pourtant riche en minerais et en gaz naturel, et les habitants accusent le gouvernement dâexploiter leur rĂ©gion et de la laisser coloniser par les entreprises chinoises auxquelles le port de Gwadar a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© pour devenir un Ă©tape majeure des Routes de la soie.
Depuis 77 ans, lâagitation nationaliste baloutche nâa jamais cessĂ© et sâest amplifiĂ©e rĂ©cemment, avec une sĂ©rie dâattentats visant les forces de lâordre pakistanaises ou les travailleurs immigrĂ©s provenant des autres rĂ©gions du Pakistan et considĂ©rĂ© comme des pions de la colonisation du territoire. En 2024, les attentats ont fait plus de 1600 morts. Il y a quelques semaines, lâArmĂ©e de libĂ©ration du Baloutchistan (BLA), principal groupe sĂ©paratiste, a pris un train en otage, le Jaffar Express tombĂ© dans une embuscade. LâopĂ©ration spectaculaire sâest soldĂ©e par une soixantaine de morts.
LâintĂ©gration au Pakistan sâest faite le 27 mars 1948, une journĂ©e de triste mĂ©moire dans le rĂ©cit national baloutche. Les choses auraient pu se passer diffĂ©remment car au sein des Indes britanniques, le Khanat de Kalat avait un statut dâautonomie particulier au mĂȘme titre que le Sikkim ou le Bhoutan. Ce dernier est aujourdâhui un Ătat indĂ©pendant, alors que lâĂtat de Kalat a disparu de la carte du monde. HĂ©ritier dâun Ătat beaucoup plus vaste, il ne couvrait en 1947 quâun quart du Baloutchistan pakistanais.
Le Khanat de Kalat, fondĂ© en 1405, reposait sur une confĂ©dĂ©ration de tribus nomades baloutches et brahuies. Il sâĂ©tendait sur lâest de lâIran actuel, le sud de lâAfghanistan et lâouest du Pakistan actuel. Au milieu du XVIIe siĂšcle, il dĂ©clara son indĂ©pendance vis-Ă -vis des Moghols qui dominaient lâInde et connu son apogĂ©e au XVIIIe siĂšcle sous Mir Nasir Khan dit le Grand (1749-1794). Affaibli et diminuĂ© par ses voisins au XIXe siĂšcle, le pays a Ă©tĂ© occupĂ© par les Anglais Ă partir de 1839 et intĂ©grĂ© aux Indes britanniques, Ă lâexception de sa partie occidentale qui forme la province iranienne du Sistan-Balouchistan (la frontiĂšre date de 1896). En raison du traitĂ© de 1876, Kalat jouissait dâune autonomie interne, contrairement aux autres Ătats princiers indiens. Mais, en 1947, Ahmad Par Khan le dernier souverain de Kalat nâeut pas le soutien des Anglais. La plupart des chefs pachtounes extĂ©rieurs Ă son Ătat, ayant fait allĂ©geance au Pakistan, le Kalat se retrouvait isolĂ©. Le souverain a dĂ©sespĂ©rĂ©ment demandĂ© de lâaide aux autoritĂ©s indiennes et mĂȘme au roi dâAfghanistan, mais sans succĂšs. Le 27 mars, Ahmad Par Khan se rĂ©signait Ă renoncer Ă son indĂ©pendance pour Ă©viter une guerre, car lâarmĂ©e pakistanaise avait dĂ©jĂ pris position dans le sud. En 1952, l'Ătat de Kalat entrera dans lâUnion des Ătats du Baloutchistan avec trois Ătats voisins, Kharan, Las Bela et Makran. Le khanat prit fin le 14 octobre 1955, lorsqu'il fut pleinement incorporĂ© au Pakistan occidental.
Le Mouvement national baloutchi considĂšre que lâĂtat du Kalat fut indĂ©pendant du 12 aoĂ»t 1947 (date de sa dĂ©claration dâindĂ©pendance) au 27 mars 1948, soit 227 jours au total. LâintĂ©gration forcĂ©e de Kalat au Pakistan a semĂ© le mĂ©contentement et la rĂ©sistance parmi le peuple baloutche. De nombreux nationalistes baloutches ont considĂ©rĂ© lâannexion comme une trahison de leur autonomie et une atteinte Ă leur identitĂ© culturelle.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 26 mars 2025
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Marzieh Hamidi, championne de taekwondo et porte-parole des femmes afghanes
https://justifiable.fr/?p=552 https://justifiable.fr/?p=552 #afghanes #championne #des #femmes #Hamidi #Marzieh #porteparole #taekwondo Public SĂ©nat Le 24 octobre dernier, la dĂ©lĂ©gation aux droits des femmes du SĂ©nat entendait Marzieh Hamidi, championne de taekwondo, invitĂ©e par Laurence Rossignol, sĂ©natrice du Val-de-Marne. RĂ©fugiĂ©e en France depuis trois ans, la jeune femme a levĂ© le voile sur sa vie Ă Vincennes, oĂč elle a Ă©tĂ© accueillie en mars 2022. Elle y vit dĂ©sormais sous protection policiĂšre. Jeune, belle et ne sâen cachant pas, Marzieh Hamidi apparaĂźt Ă la tribune du SĂ©nat le visage maquillĂ©, de longues boucles dâoreilles sous ses longs cheveux lĂąchĂ©s. Elle est championne de taekwondo mais nâest pas venue parler de sport ! Elle est lĂ pour raconter le sort des femmes, en Afghanistan, qui a changĂ© du jour au lendemain, en une nuit, Ă la fin du mois dâaoĂ»t 2021. Depuis, explique-t-elle, ses concitoyennes sont comme emmurĂ©es vivantes. « Avant je mâentraĂźnais pour moi, je voulais ĂȘtre une championne. AprĂšs la chute des Talibans, mon sport est devenu plus quâune passion. Maintenant câest vraiment une lutte contre un groupe terroriste ». Elle raconte la vie de ses concitoyennes, devenue une suite dâempĂȘchements et de nĂ©gations. Interdiction dâavoir une Ă©ducation aprĂšs lâĂąge de 12 ans. De travailler. De participer Ă une compĂ©tition sportive. Dâavoir un tĂ©lĂ©phone portable. Dâaller et venir dans les rues sans tuteur. De chanter. Ă ces interdictions en cascade sâest rĂ©cemment ajoutĂ©e la fermeture des salons de beautĂ©, dernier lieu de rencontre pour les femmes. « La moitiĂ© de la population a perdu son droit mĂȘme de respirer », rĂ©sume la jeune femme. « Les femmes sont des esclaves qui ne servent quâĂ avoir des enfants qui deviendront une nouvelle gĂ©nĂ©ration de Talibans ». Câest Laurence Rossignol, sĂ©natrice socialiste du Val-de-Marne et fĂ©ministe, qui a eu lâidĂ©e de faire venir Marzieh Hamidi Ă la tribune du SĂ©nat, institution qui a dĂ©jĂ plusieurs fois exprimĂ© son soutien aux Afghanes. Le 25 novembre 2021, JournĂ©e internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le SĂ©nat avait organisĂ© un colloque international sur la situation des femmes en Afghanistan. PrĂšs dâun an plus tard, il avait remis en octobre 2022 le prix de la dĂ©lĂ©gation aux droits des femmes Ă Shoukria Haidar, prĂ©sidente de lâassociation Negar qui Ćuvre pour lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation des femmes. Le 17 octobre 2024, la commission des affaires europĂ©ennes du SĂ©nat adoptait la proposition de rĂ©solution europĂ©enne pour prendre des mesures contre les atteintes aux droits fondamentaux commis contre les femmes. Des actions importantes sur le plan symbolique, qui ne changent pas la vie des Afghanes. « Comment ne pas se sentir impuissant alors quâun crime contre lâhumanitĂ© fondĂ©e sur le genre se dĂ©roule Ă quelques milliers de kilomĂštres ? », sâest interrogĂ©e Dominique VĂ©rien, prĂ©sidente de la dĂ©lĂ©gation sur les droits des femmes du SĂ©nat. Ă cette question, Marzieh Hamidi a donnĂ© quelques pistes de rĂ©ponse. PremiĂšrement, a-t-elle rappelĂ©, « soutenir les Afghanes, câest boycotter les Talibans et les empĂȘcher de venir en Europe. Ensuite, la prioritĂ© est de lutter pour leur accĂšs Ă lâĂ©ducation ». Mais Ă ce sujet, la sportive appelle Ă une vigilance particuliĂšre. « Il faut ouvrir des Ă©coles mais aussi se demander : quel type dâĂ©ducation vont-elles recevoir », a-t-elle alertĂ©, soulignant que le contenu des programmes scolaires est aussi important que lâaccĂšs Ă lâĂ©cole. « Les talibans radicalisent les filles et les garçons, particuliĂšrement dans les rĂ©gions pachtounes. Ils prĂ©parent une gĂ©nĂ©ration de Talibans filles », a-t-elle insistĂ©. La jeune femme a tenu Ă Ă©largir son propos et Ă parler de lâoppression subie par les Afghans quel que soit leur genre. Le rĂ©gime Taliban lĂšse le pays entier, et pas seulement les femmes, a-t-elle ainsi prĂ©cisĂ©. « Les jeunes garçons sont forcĂ©s dâaller dans des madrasas pour devenir des Talibans. Certains y sont envoyĂ©s de force ». En tant que femme, en tant quâathlĂšte, elle entend nĂ©anmoins porter en premier lieu la parole des femmes. InterrogĂ©e sur le fait de savoir si des hommes, en Afghanistan, se soucient du sort des femmes, elle a rĂ©pondu par la nĂ©gative. Ils sont peu Ă les soutenir, et seulement a minima, assure-t-elle. « Ils peuvent ainsi ĂȘtre dâaccord pour que lâon travaille, mais Ă condition dâĂȘtre couverte et que lâon ne chante pas ». Les vrais alliĂ©s des femmes Afghanes ne seraient dâaprĂšs elle « quâune poignĂ©e ». Les hommes qui sâinquiĂštent de la prise du pouvoir par les Talibans craignent surtout, dit-elle, les rĂ©percussions Ă©conomiques de lâisolement. En 2022, la maire Charlotte Libert-Albanel, avait officiellement souhaitĂ© la bienvenue au nom des Vincennoises et des Vincennois Ă Marzieh Hamidi. La ville de Vincennes sâĂ©tait portĂ©e candidate pour loger certains des 2 600 Afghans qui avaient pu rejoindre la France dans le cadre de lâopĂ©ration Apagan menĂ©e par les autoritĂ©s françaises pour accueillir les rĂ©fugiĂ©s menacĂ©s par les Talibans. Depuis son appartement, Marzieh Hamidi continue Ă avoir des contacts avec ses collĂšgues athlĂštes restĂ©es au pays. En parler lui est difficile. « Je me sens coupable vis-Ă -vis dâelles. Je continue Ă faire mon sport, quand elles ne peuvent mĂȘme pas quitter leur maison. Elles ont perdu trois ans pendant lesquels elles auraient pu Ă©tudier, progresser dans leur discipline. Elles mĂ©riteraient tout autant que moi de vivre libres. Jâessaye de les Ă©couter autant que possible mais je ne peux pas partager grand-chose de ma vie avec elles. Jâai honte ». Plusieurs sĂ©natrices lui ont rĂ©pondu quâelle pouvait au contraire ĂȘtre fiĂšre de ses prises de paroles et des actions quâelle mĂšne pour faire entendre ses compatriotes rĂ©duites au silence. Pourtant, Marzieh Hamidi est loin dâavoir la vie facile. Elle a beau vivre Ă des milliers de kilomĂštres du rĂ©gime Taliban, elle reste une cible. « Je vis de la mĂȘme façon quâen Afghanistan, je dois cacher qui je suis, me prĂ©parer Ă ĂȘtre agressĂ©e car jâai osĂ© Ă©lever la voix contre eux ». Elle explique que des groupes de fanatiques influencĂ©s par les Talibans la harcĂšlent. Elle reçoit des flots de menaces de mort. En arrivant en France, elle a pris des cours de français, quâelle dit avoir arrĂȘtĂ© aprĂšs y avoir rencontrĂ© deux jeunes « fans de Talibans ». Elle tĂ©moigne quâelle continue de recevoir des flots de message, de menace de viol ou de mort. « Ils se sont partagĂ© mon numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Ils sont un groupe, une Ă©quipe. Un soir, jâai reçu 500 messages en quelques heures. Tous venaient de numĂ©ro europĂ©ens ».Marzieh Hamidi a portĂ© plainte pour cyberharcĂšlement le 3 septembre dernier. Sa plainte est instruite par le pĂŽle national de lutte contre la haine en ligne. Elle estime que toutes les femmes devraient se sentir concernĂ©es, car toutes sont des cibles pour les Talibans. MĂȘme si les EuropĂ©ennes sont moins exposĂ©es que les Afghanes, elles le sont aussi, avertit-elle. « Ils diffusent leur idĂ©ologie et ils peuvent agir ici », Marzieh Hamidi a fini par demander une protection policiĂšre. « Je ne voulais pas devenir une victime ! », dit-elle. InterrogĂ©e sur la dĂ©cision prise par la France dâaccorder de maniĂšre automatique lâasile aux Afghanes, elle a livrĂ© une rĂ©flexion nuancĂ©e, estimant quâĂȘtre femme ne signifiait pas automatiquement ĂȘtre hostile Ă lâidĂ©ologie des Talibans. « Câest bien dâaider mais il faut savoir qui on aide. Certaines femmes sont complices des Talibans. On leur a lavĂ© le cerveau. ». Elle a assurĂ© Ă©galement que parmi les Afghans qui lâavaient menacĂ©, certains vivent dĂ©sormais en France. Souvent prĂ©sentĂ©e comme une athlĂšte fĂ©ministe, Marzieh Hamidi a Ă©tĂ© invitĂ©e Ă donner son avis sur la situation des femmes en France. Elle a esquissĂ© un sourire, comme une maniĂšre de dire que ce sujet nâest pas le sien, et sans rĂ©pondre vraiment Ă la question. « Ici, les femmes ne savent pas ce que câest que de croiser une voiture pleine de policiers qui vont vous emmener et vous battre Ă mort. Elles se battent pour faire ce quâelles veulent. Câest leur choix et je le respecte. Mais cela nâa rien Ă voir ». Dans la salle, lors de son audition, le public Ă©tait clairsemĂ©. Pas un homme nâĂ©tait venu Ă©couter la jeune femme. Samedi 26 octobre, deux jours aprĂšs lâaudition de Marzieh Hamidi, le ministre taliban chargĂ© de la Propagation de la vertu et de la PrĂ©vention du vice, venait ajouter une nouvelle restriction aux si maigres droits des femmes afghanes. Il dĂ©clarait que les femmes nâauraient dĂ©sormais plus le droit de rĂ©citer le Coran Ă voix haute en prĂ©sence dâautres femmes. Une mesure, qui dâaprĂšs des organisations internationales, pourrait tĂ©moigner dâune volontĂ© dâempĂȘcher, Ă terme, toute communication verbale entre femmes en AfghanistanâŠ
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Le Waziri, un cheval similaire au Baloutche, issu de l'Afghan et de l'Arabe
#waziri#cheval afghan#cheval arabe#pur sang arabe#baloutche#pakistan#oreilles recourbées#cheval de selle léger#afghanistan#khyber pakhtunkhwa#waziristan#province de katawaz#province de ghazni#pathans#pachtounes
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Mais quelle panique en France Ă lâinstant oĂč Kaboul, distante de quand mĂȘme 6400 kilomĂštres, tombe aux mains des Talibans ! On les croirait dĂ©barquĂ©s en armes Ă Marseille, Cherbourg et Brest ! Visages crispĂ©s et voix tremblantes sur les plateaux tĂ©loche : mais comment est-ce possible ? Diantre, comment se peut-il que lâOccident â qui a claquĂ© en vingt ans quelques milliards dâavions, de blindĂ©s et de munitions, de Kandahar Ă Jalalabad â puisse se retrouver humiliĂ© par une bande de pouilleux agressifs et moyenĂągeux ? â âGĂ©nĂ©ral Tartemolle, vous avez Ă©tĂ© Ă la tĂȘte de la force de non-intervention pacifiste de lâUE pendant cinq annĂ©es, quels sont les facteurs-clĂ© qui ont fait que Kaboul est tombĂ©e sans combattre ?â â âBernard-Henri Machin, est-il besoin de rappeler que vous ĂȘtes philosophe, chroniqueur et rentier, on a envie de vous demander... quel peut ĂȘtre le futur de la dĂ©mocratie afghane dans ce contexte chaotique ?â â âMarlĂšne Grossins, vous ĂȘtes SecrĂ©taire dâĂtat non-binaire aux menstruations intersectionnelles, alors je vous pose la question sans dĂ©tours : la femme afghane est-elle lâavenir du Taliban, ou la lapidation est-elle lâavenir de la femme afghane ?â Analyses, dĂ©cryptages comme ils disent... Lâinfo prĂ©fĂ©rĂ©e des moutons de lâAĂŻd dĂ©roule sans dĂ©bander ses exclamations surjouĂ©es, ses lieux dĂ©sespĂ©rĂ©ment communs et ses surprises feintes, entre deux feux varois et un flinguage banlieusard. De fait, ce que lâon peut tirer comme premiĂšre leçon de cette culbute afghane, câest que lâarmĂ©e amĂ©ricaine â toujours si puissante en armement et en logistique â sâest encore ramassĂ©e face Ă des Pachtounes camĂ©s au Coran et Ă la charia, câest Ă dire motivĂ©s par une cause religieuse, sacrĂ©e, qui implique autant quâelle exige le sacrifice ultime de ses zĂ©lĂ©s serviteurs. MotivĂ©s aussi par la culture et le trafic de la fleur de pavot qui permet au paysan de base de manger autre chose que du ragoĂ»t de cailloux. MotivĂ©s enfin par lâidĂ©e de profiter de moyens considĂ©rables pour foutre une merde noire chez lâoccupant dâhier. Lâethnie majoritaire Pachtoune et ses Talibans ont gagnĂ© parce quâune Ă©crasante partie de la population afghane prĂ©fĂšre encore ĂȘtre dominĂ©e par ses bourreaux plurisĂ©culaires que par des mĂącheurs de chewing-gum. Cela explique que la situation tactique ait Ă©tĂ© renversĂ©e en moins de dix jours et que nos brillants enturbannĂ©s soient entrĂ©s dans Kaboul la fleur au fusil. Pauvre Joe ! Le devoir dâingĂ©rence humanitaire nâest dĂ©cidĂ©ment plus ce quâil Ă©tait... J.-M. M.
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Marie-lyne Bezille Hier, à 08:30 ·
Julie d'Aiglemont Notre Malpiteux Histrion apparut Ă ses sujets par le truchement des Lucarnes Magiques, la mine gourmĂ©e, le teint passĂ© au brou de noix, l'Ćil morne et abyssalement vide. Du discours verbeux et pesant qu'il infligea Ă l'heure du potage Ă ses mauvais sujets, on ne savait trop ce qui l'emportait : l'ennui intersidĂ©ral de la leçon d'Histoire, ou la parfaite imitation de la loghorrhee des Haineux pour ce qui Ă©tait des dĂ©cisions Ă prendre aprĂšs l'invasion du royaume des Pachtouns par les Fanatiques Assassins. Les Haineux, qui avaient dĂ©jĂ entonnĂ© l'hymne de Charles Martel, burent du petit lait. Sa Grande Bassesse n'avait-Elle point prĂ©venu qu'il fallait se protĂ©ger contre "des flux migratoires importants", usant mignardement de cette noble litote pour dĂ©signer ces hordes d'indesirables mahometans qu'on bouterait hors des frontiĂšres ? Dans le Royaume voisin de Grite Britaine, on se dĂ©clarait prĂȘt tout au contraire Ă accueillir tous ceux et surtout toutes celles que les Fanatiques Assassins avaient jurĂ© de faire disparaĂźtre. Au Royaume du Grand Cul-par-dessus-TĂȘte, aprĂšs les lumiĂšres de la Raison, Notre Insipide Pipoteur venait aussi d'Ă©touffer sans ciller les derniĂšres petites loupiotes du cĆur et de la dignitĂ©. Nul, sauf quelques naĂŻfs, n'en fut surpris. Le Roy savait cependant pouvoir compter sur le chĆur de la meute des Gazetiers-nourris-aux-croquettes et celui de Ses Mignons pour l'encenser une fois de plus.
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Place de la République, décembre 2022. Manif pachtoune.
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Ryuko, l'incontournable manga de ce début d'année. Attention pépite ! Eldo Yoshimizu publie le tome 2 des aventures de sa princesse carnage, un roman graphique ovni, frénétique et mélancolique.
Une femme avec de longs cheveux noirs et un tatouage en forme de dragon sur son corps Ă©lancĂ© chevauche une moto Kawasaki Ă toute allure dans les rues de Tokyo. Yakuzas, triades chinoises, agents de la CIA, mercenaires tombent sous les balles de son Mauser ou sous la lame de son katana. La froide et mystĂ©rieuse crĂ©ature n'aspire qu'Ă une chose : la vengeance. Ryuko est la nouvelle princesse carnage du manga dessinĂ© par le gĂ©nial Eldo Yoshimizu. L'auteur publie enfin le second volume de son incroyable diptyque qui rend hommage au cinĂ©ma d'action amĂ©ricain, au western spaghetti et au film de yakuza. Ryuko fait figure d'ovni dans le paysage de l'Ă©dition japonaise, l'Ćuvre mĂ©lange les codes du roman graphique, des comics et du manga.
Chose suffisamment rare pour ĂȘtre soulignĂ©e, l'auteur a lui-mĂȘme contactĂ© le crĂ©ateur des Ă©ditions du LĂ©zard noir StĂ©phane Duval pour ĂȘtre publiĂ© en Inconnu dans son pays, car dĂ©couragĂ© par l'Ă©dition japonaise, l'auteur a refusĂ© de prĂ©senter son Ćuvre de peur d'ĂȘtre limitĂ© dans sa crĂ©ativitĂ©. Il a prĂ©fĂ©rĂ© se tourner vers l'plus proche de sa vision artistique. « Il m'a prĂ©sentĂ© un travail que j'avais du mal Ă situer entre manga et pop art, l'exposition qu'il m'avait donnĂ© Ă voir Ă©tait constituĂ©e de cases isolĂ©es en grand format des planches de Ryuko », explique StĂ©phane Duval. « Il n'avait alors publiĂ© qu'un petit fascicule comprenant le premier chapitre de ce qui deviendrait un manga en deux volumes de plus de 200 pages. J'ai tout de suite Ă©tĂ© subjuguĂ© par son style graphique virtuose et Ă©nervĂ©, mais il nous a fallu plusieurs rencontres pour vraiment dĂ©buter Ă travailler ensemble sur une relation que je souhaitais Ă long terme. »Des scĂšnes d'action entre Platoon et Jason Bourne
Ce rĂ©cit shakespearien, tout en nervositĂ©, plonge le lecteur dans une course meurtriĂšre. AprĂšs des annĂ©es passĂ©es en exil au Moyen-Orient, Ryuko dĂ©cide de rentrer au Japon avec son clan de yakuza et retrouve sa mĂšre qu'elle croyait morte. La jeune mafieuse sĂšme le chaos dans Tokyo en essayant d'atteindre son but, commettre un parricide. Le scĂ©nario proche de Lady Snowblood et de Kill Bill est classique, mais terriblement efficace. On ne perd jamais le fil de l'intrigue, malgrĂ© les nombreuses histoires imbriquĂ©es et les personnages sont tout simplement inoubliables, entre l'ancien soldat des forces spĂ©ciales russes en quĂȘte de rĂ©demption et le terroriste pachtoune borgne et romantique. Le contexte de la guerre d'Afghanistan des annĂ©es 1980 apporte un cĂŽtĂ© « western moderne » Ă l'aventure.
Le talent le plus impressionnant d'Eldo Yoshimizu reste celui de dessinateur, mention spĂ©ciale pour ses scĂšnes d'action. Ce sculpteur et photographe a expliquĂ© ĂȘtre parti Ă contre-courant des mangas ordinaires trĂšs codifiĂ©s dans l'alignement des cases. « Les cases sont Ă©parpillĂ©es un peu partout, car il faut avoir la sensation qu'elles bougent. Des amis auteurs de mangas m'ont dit qu'il fallait dessiner tout le corps durant les scĂšnes d'action, et laisser le cadrage fixe, comme si la camĂ©ra ne bougeait pas. Mais mon expĂ©rience dans le combat m'a appris qu'on ne voyait pas beaucoup l'adversaire. Quand on se bat, on n'aperçoit ni le dĂ©cor ni les gens qu'il y a autour. Et donc pour insuffler du mouvement, il n'est pas nĂ©cessaire de dessiner les corps en entier. » CinĂ©phile, il revendique son envie de dessiner du gekiga (manga pour adulte) proche du cinĂ©ma de Takeshi Kitano (Aniki mon frĂšre, Sonatine) pour ses plans contemplatifs, et de Park Chan-wook (Old Boy et Lady Vengeance), cĂ©lĂšbre pour son esthĂ©tique de la violence. Yoshimizu admet cadrer des cases en pensant Ă des scĂšnes de cinĂ©ma comme celles de guerre de Platoon d'Oliver Stone ou de la sĂ©rie Jason Bourne pour un sentiment toujours plus immersif Ă la lecture.
Une rage mĂ©lancolique se dĂ©gage de son trait. Le manga permet Ă Eldo Yoshimizu d'expier une partie de sa vie ratĂ©e. DivorcĂ© et en froid avec sa fille, il admet avoir Ă©tĂ© Ă©goĂŻste, obnubilĂ© par son art. Alors qu'il connaissait un certain succĂšs au Japon, une dĂ©pression nerveuse lui fit perdre emploi et famille. Il est un temps devenu vigile de chantier pour subvenir Ă ses besoins. Ce manga est une forme de libĂ©ration. « Il y a des messages qui sont directement destinĂ©s Ă ma fille dans Ryuko et l'acte de parricide Ă une rĂ©sonance particuliĂšre », a confiĂ© l'auteur. IcĂŽne Ă©rotico-pop, son hĂ©roĂŻne est d'abord prĂ©sentĂ©e comme une tueuse froide et charismatique dans les premiĂšres pages, puis Ă©volue pour se faire davantage justiciĂšre. Son besoin de vengeance se transforme en une quĂȘte initiatique et se termine sur note positive bien loin de la fin tragique et morbide que l'on retrouve habituellement dans le genre. Ryuko, qui culpabilise du meurtre de son pĂšre, s'affirme comme une figure indĂ©pendante qui, comme son auteur, se libĂšre progressivement de son passĂ©.L'artiste (au nom inspirĂ© de la Cadillac Eldorado qu'il possĂ©dait Ă l'Ă©poque) est en rĂ©sidence Ă AngoulĂȘme pour prĂ©parer son nouveau projet avec les Ă©ditions du LĂ©zard noir. « Maintenant que Ryuko est dĂ©sormais terminĂ©, nous travaillons ensemble Ă un projet de crĂ©ation avec un scĂ©nariste français. C'est une sorte de thriller dans le monde de la finance et de l'occulte qui se passera entre la France, l'Angleterre et le Japon. C'est un peu hybride donc, entre bande dessinĂ©e franco-belge et manga. Les premiĂšres planches sont magnifiques », confie StĂ©phane Duval.
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Parce que cette année mon prof d'histoire-géo était tellement bien que c'en était scandaleux donc voici ses citations qui ne font rire que moi (malheureusement) (et les 3/4 sont incompréhensibles sans le contexte dommage pour vous) :
"il a une arme chez lui Monsieur I. ?" "Alors chez lui non, mais je sais qu'il en a une dans son sac parce qu'une fois, un élÚve l'a saoulé et il l'a buté"
"oui le projecteur va exploser. Il va y avoir un attentat dans ce lycĂ©e. Tu vas y ĂȘtre Younes, t'es content ? Tu vas mourir !"
"pourquoi ils déménagent les Américains ? Parce que ce sont des serial killer, premiÚre hypothÚse ?"
"les retraitĂ©s marchent depuis Paris jusqu'Ă la mer pour aller s'Ă©chouer. Certains n'y arrivent mĂȘme pas. Et quand ils arrivent au bord de la mer, ils crient "thalassa, thalassa" puis tombent"
"certains veulent me tuer, d'autres trouvent que mes imitations animaliÚres sont de mauvaise qualité"
"la prochaine fois, c'est toi qui sors et tu l'exploses parce moi légalement je peux pas"
"c'est une blague de géographe... Des territoires aménagés à ménager"
"Alfred Nobel a créé la dynamite pour aider dans les mines. Il a dit "eh regardez si vous jetez ça sur une montagne, ça l'ouvre" et nous on a fait "eh regardez si vous jetez ça sur un homme, ça l'ouvre". Du coup, il se sentait un petit peu coupable"
"qu'est-ce qu'on demande aux gens durant la guerre ? Qu'est-ce qu'on leur demande de donner ?" Mathilde : "leurs organes ?"
"Younes il t'arrive quoi aujourd'hui ? T'as pris des stupéfiants ?"
"ça marche la terreur ? Oui ! Si je vous demande de sortir une feuille et que j'en tue un, vous allez obéir !"
"Thara j'adore discuter avec toi. Si je te dis que si tu continues je vais te stériliser, qu'est-ce que tu vas faire ? Oui, tu vas partir !"
"c'est bien, tu dénonces les gens. AprÚs mon cours sur la Seconde Guerre mondiale, je vois que tu as bien compris"
"j'ai une amie qui..." "T'as une amie ? C'est génial"
"est-ce que quelqu'un a de la polaramine ?" "De la quoi ?" "Non laissez tomber, vous allez encore croire que je vous ai demandé de la cocaïne"
"est-ce que tous les gens qui vivent dans le Nord ont fui ? Non, enfin pas encore"
"donc toi t'habiterais dans le 16e pour euh... ce que tu sais ?" Mariam : "LE BOIS DE BOULOGNE"
"tu fais rien ? Tu le fais trÚs bien" "haaaaan" "non mais c'est un jeu de mots, c'est pas méchant ! Si vous ne comprenez pas cet humour, laissez tomber la vie"
"Donald, pas le canard, l'autre"
"est-ce qu'il y a eu une 3e guerre mondiale ? Est-ce qu'il y a eu la guerre ? Est-ce que nous existons ? Est-ce que ce cours existe ? Ou alors on est comme dans Matrix dans une réalité virtuelle et tout ça est faux ?"
"tu veux témoigner ? Tu veux qu'on te floute ?"
"on reproche Ă la Turquie de ne pas assez ĂȘtre une dictature. Euh pardon une dĂ©mocratie !"
"bon les cinq Ă gauche lĂ ! Ohlala y a tout le parti socialiste lĂ ! Ohlala vous ĂȘtes au fond du trou lĂ ... Y en a au moins pour 10 ans d'Emmanuel Macron"
"est-ce que la taille ça compte ? Pour un Ătat hein. Bon, on oublie cette question"
"allez, vous allez pouvoir le dire, je sais que vous en rĂȘvez ! C'est quoi ?" "C'EST LA MER NOIRE"
"oui je me suis fait plaisir... Les moments de solitude, vous savez ce que c'est" (il parlait de son diaporama...)
"un douanier n'est pas lĂ pour ĂȘtre rigolo hein ! Il est lĂ pour te contrĂŽler"
"pourquoi je raconte ça ?"
"il reste combien de présidents de la république vivants ?" Thara :"quatre !" Prof "ah bon ? Qui ça ?" Thara : "bah... Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing... Jacques Chirac..." Prof : "ah bon il est pas mort Jacques Chirac ?"
"un jour j'ai entendu "sur les 4 piliers de l'islam" et ça m'a trop énervé !! Parce qu'il y en cinq !!"
"à quelle famille appartiennent les croissants, les mains au chocolat, et les pains au raisins ?" Younes : "aux musulmans ?" "Ah bah oui bien sûr. Bonjour, je voudrais un croissant musulman !"
"les filles ! Je dis les filles parce que les garçons sont devant. Ils se mettent là pour faire semblant d'écouter. C'est pour anticiper l'écart de salaire pour plus tard"
"ah merde j'allais dire les pachtounes !" "Tu allais dire quoi Alice ? Les fachos ?"
"oui j'ai Ă©tĂ© embauchĂ© dans les chĆurs de Madonna mais j'ai dĂ» arrĂȘter parce que je faisais de l'histoire... Oui, c'est un choix de vie. Tu sais, on est jamais sĂ»r dans le monde du show-biz..."
"lĂ , je vous conseille d'ĂȘtre attentif. Parce que Bush il a un jeu !! Actors Studio ! Alors que c'est lui qui les a organisĂ© ces attentats !"
"des fois, j'ai la prétention de croire que ce que je raconte vous intéresse. Oui, j'ai craqué"
"alors on va parler de ce qui nous intéresse le plus... La faim dans le monde bien sûr... Non je déconne on s'en fout"
"ceci est un bĂ©bĂ©, mais on peut le considĂ©rer comme un enfant quand mĂȘme"
"c'est quoi l'avenir ? C'est les enfants ! Oui, vous ĂȘtes notre avenir ! Oui, bon ok je suis d'accord, vous n'ĂȘtes pas du tout notre avenir"
"je suis le Michel Drucker de l'enseignement"
"On a un nourrisson comme président"
"Rostropovitch est allé jouer lors de la chute du Mur à Berlin. Malheureusement, un pan du Mur lui est tombé dessus et il est mort peu aprÚs..."
"comment il a fait Christophe Colomb pour aller en Amérique ? Il a pris sa voiture ?"
"lĂ c'est Matteo Renzi, il ne dirige plus l'Italie. Ils vont avoir un nouveau prĂ©sident d'extrĂȘme-droite, ça va les changer, c'est bien le fascisme"
"donc là on a Angela et Matteo. Oui, l'Italie et l'Allemagne toujours à cÎté l'une de l'autre... Pardon, je suis désolé pour cette blague"
"vous savez ce qu'on dit des Polonais ? Eh bah je ne vous le dirai pas, devinez-le par vous-mĂȘmes"
"on vit trÚs bien sans savoir ce que c'est l'hinterland. Des fois, je rencontre des gens dans la rue, je leur demande et souvent ils ne savent pas, c'est comme ça..."
"c'était pour me prévenir que j'étais attaqué par une araignée ? Les araignées ça ne m'attaque pas. C'est moi qui les attaque"
"en 1958, René Coty nomme Pierre Pfimlin comme président du Conseil. Oui, je lui avais dit qu'avec un nom pareil, il ne pourrait pas faire de politique, mais on ne m'écoute jamais..."
*se cogne une chaise et la fait tomber* *se cogne dans une table* *fait tomber la souris de l'ordinateur* *fait tomber le clavier* "dites-moi vous connaissez Pierre Richard ?"
"oh non, qui m'a prĂȘtĂ© un Velleda indĂ©lĂ©bile ? Cette personne vient de rendre ma vie encore plus nulle"
#ce post est beaucoup trop long et incompréhensible#mais plus sérieusement c'est l'un des meilleurs profs que j'ai jamais eu#tant au niveau de la personne en tant que telle qu'au niveau du contenu des cours#les citations de monsieur o.
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Le pakol est un chapeau Afghan en laine de mouton, avec Ă©ventuellement des poils de chĂšvre ou de chameau. L'intĂ©rieur est doublĂ© sa forme peut ĂȘtre adaptĂ©e en roulant la bordure de maniĂšre plus ou moins serrĂ©e.

Le pakol est le chapeau le plus populaire parmis les hommes du nord de l'Afghanistan. Il vient à l'origine de la zone frontaliÚre afghano-pakistanaise vers le Nuristan et le nord du Pakistan Chitral. Un chapeau ethnique Pachtoune à qui a été rendu populaire chez les Tajiks par l'alliance du Nord et son leader Ahmad Shah Massoud. Ce chapeau serait un héritage du passage d'Alexandre le Grand. Il a été le premier roi grec à porter la kausia, un chapeau à la forme similaire. Ce chapeau apparait sur des piÚces de monnaie, des statues, des peintures et des mosaiques de l'époque. Ces régions de Nuristan et de Chitral, ou encore vers Dara e Nour sont d'ailleurs en partie peuplées de ces anciens grecs. La tribu Kalas à Chitral par exemple a conservé une partie du mode de vie grec de l'époque d'Alexandre, quelques mots proches du Grec de l'époque...

Le pakol existe en une variéte de couleurs: brun, noir, ivoire, vert, gris... et est éventuellement brodé.

Taille environ 59-60cm le diamĂštre du pakol peut varier pour deux raisons ce n'est pas un produit industrielen ajoutant des morceaux de tissu, de fines laniĂšres, on augmente la taille du rouleau de bordure. On roule le pakol en s'aidant du genou.On peut donc adapter la taille du pakol.






The Pakol hat is possibly the hat that Americans and Europeans most associate with Afghanistan. It is the type worn by fighters of the Northern Freedom Alliance. It is made of wool, has a pancake like top with the bottom being made into bands. These are worn with the bottoms rolled up to make a cushion type band around the head. The top lays flat to the head
September 1 2021
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âOn essaie les chaussures par les pieds et lâhomme par les Ă©preuves.â
Proverbe pachtoune
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A une semaine de lâĂ©vĂ©nement, plus dâune centaines dâEglises en France, Suisse et Belgique, et Afrique francophone, ont dĂ©jĂ annoncĂ© leur participation Ă la JournĂ©e des peuples sans accĂšs Ă lâEvangile. Soit plus du double par rapport Ă la premiĂšre Ă©dition de 2019. Le but des organisateurs - neuf missions chrĂ©tiennes francophones regroupĂ©es sous la plateforme Connect Missions - est de faire du dimanche de PentecĂŽte, le 31 mai cette annĂ©e, une journĂ©e de soutien et de priĂšre pour les plus de 7â000 peuples qui nâont pas accĂšs Ă lâEvangile (dits «non-atteints»).
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Les Eglises sont ainsi encouragĂ©es Ă organiser un temps spĂ©cial le jour de PentecĂŽte, ou Ă une date ultĂ©rieure, pour sensibiliser les chrĂ©tiens aux trois milliards dâĂȘtres humains vivant sans accĂšs Ă lâEvangile. Au-delĂ de la journĂ©e, les organisateurs espĂšrent que ces Eglises pourront prier pour lâun des 7000 peuples (Pachtounes dâAfghanistan, Gond dâInde, Hausa du Niger, etc.) sur le long terme.
Chaque mission partenaire de lâinitiative (Action missionnaire, AIM, AMI, Frontiers, Mena, SAM Global, SIM, WEC, Wycliffe) propose une fiche pour prĂ©senter un peuple non-atteint , dans un pack permettant dâorganiser un culte spĂ©cial (Ă distance ou non) sur cette thĂ©matique.
Matthieu 24.14 : "Cette bonne nouvelle du royaume sera prĂȘchĂ©e dans le monde entier, pour servir de tĂ©moignage Ă toutes les nations. Alors viendra la fin."
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Partir comme une lente comĂšte vers les anomalies de la Terre.
J'apperçois le bord trouĂ© et dĂ©foncĂ© de ma casquette posĂ©e sur la table tout autant rongĂ©e d'un hĂŽtel chinois Ă 2 euros, et l'envie de partir me reprend encore. Une succession d'images et d'impressions rĂȘvĂ©es se bousculent dans mon crĂąne, comme pour venir chatouiller encore un peu le dĂ©sir de prendre la route et de partir, peut ĂȘtre pour disparaĂźtre. Le rebord dĂ©foncĂ© de mon bĂ©rĂȘt m'Ă©voque la simplicitĂ© d'un objet du quotidien qui me suit tout les jours, perchĂ© sur ma tĂȘte, et qui apporte un peu de rĂ©gularitĂ© et de cohĂ©rence Ă l'imprĂ©vu toujours changeant du voyage. Comme si c'Ă©tait un repĂšre toujours prĂ©sent, posĂ© lĂ sur cette table pour me rappeler que c'est toujours bien moi qui avance en terrain inconnu, et qu'il est donc possible et sensĂ© de s'aventurer hors de son propre cadre, loin du cocon des origines, d'aller tĂąter l'incomprĂ©hension d'un autre point du monde. Aussi, cette casquette, Ă©clairĂ©e dans la pĂ©nombre de ma torche de portable m'indique tout de suite l'aspect rituel du voyage que je suis entrain de vivre. Un geste: poser la casquette sur la table, quoi de plus instinctif, quoi de plus merdique et ennuyant comme banal, quoi de plus Ă©vident. AprĂšs ces 4 mois de voyage, le rituel s'installe et m'ancre dans l'Ă©vidence de la survie. Ă force de rĂ©pĂ©tition, les actions simplissimes deviennent sans se montrer les causes d'une survie qui prend tout son sens. La moindre de mes dĂ©marches fait Ă©cho Ă la nĂ©cessitĂ© de faire en sorte de continuer Ă respirer et de vivre pour continuer Ă progresser sur le chemin. Avancer devient prĂ©texte Ă vivre, et vivre devient prĂ©texte Ă avancer. Certes, nous sommes deux dans ce voyage, et tout cela revĂȘt une importance primordiale du vivre-ensemble, nĂ©cessaire comme enrichissante. Mais parfois, cette sensation de la force sourde des gestes vitaux revient en son de cloche et suscite en moi l'envie de prolonger l'expĂ©rience de façon plus radicale encore, seul.
Je me souviens il y a quelques mois avoir voulu dĂ©crire de façon imagĂ©e cette envie de plonger dans le gouffre du voyage, expliquer ce rĂȘve de coton rocailleux de l'errance dans l'errance. L'image Ă©tait la suivante. Quelque part dans le contĂ© de Mazar-i-Sharif, Afghanistan, il est 21 heures, le ciel est entre chien et loup, la brise de la soirĂ©e s'installe doucement pour venir effacer le poids d'une chaleur Ă©crasante. Je suis sur le quai d'une gare qui n'a jamais Ă©tĂ© finie de construire. On imagine Ă peine le porche qui devrait couvrir l'attente du train imaginaire. Au loin, les montagnes qui me sĂ©parent de l'OuzbĂ©kistan duquel je viens Ă pied, par les cols et les vallĂ©es encaissĂ©es. Les premiĂšres Ă©toiles commencent Ă scintiller dans ce ciel poussiĂ©reux mais Ă©purĂ©, et je m'asseois. Je sors une miche de pain dur du haut de mon sac et commence Ă enlever patiemment la croĂ»te avant d'y faire une entaille pour y trancher la chaire de mon couteau. Je pense aux mots arabes que j'ai pu apprendre et m'amuse silencieusement de la sonoritĂ© de l'un d'entre eux, tout en me disant que ce serait fabuleux si je pouvais me frotter au pachtoune ou au ouĂŻghour. Puis je m'allonge, le regard scindĂ© entre la toile de fond proposĂ©e par ce porche en bĂȘton armĂ© et l'immensitĂ© de la voie lactĂ©e d'Asie centrale. Il me reste de l'eau pour demain, je m'endors sans trop me poser de question, si ce n'est la certitude que demain il faudra reprendre la route.
Ce sont ce genre d'images qui font de temps Ă autre des bons jusqu'Ă mon esprit. Elles sont des visions incapables de coler un jour Ă la rĂ©alitĂ©, et pourtant elles m'animent et me rĂ©confortent parce qu'elles m'offrent des perspectives. La perspective de pouvoir, un jour, ĂȘtre Ă un endroit x du globe et savoir, sentir bien profond dans les tripes que j'y suis. LĂ dedans, rien de bien sensĂ©. Pas de sens politique, pas de sens social, pas de perspective d'avenir lointain, juste le âDaseinâ, l'Ă©vidence premiĂšre de l'ĂȘtre-lĂ , et donc de savoir et sentir que non seulement on existe, mais surtout que ça grouille d'existence autour de soi. Il n'y a que cette perdition dans le voyage qui me semble apte Ă me dĂ©voiler cette Ă©vidence, et c'est ce qui me gratte les neurones Ă chaque fois que je rĂȘve de fuite et d'aventure. Pourtant, si c'est ce genre de banalitĂ© du voyage qui peut m'attirer, je sais que le vĂ©ritable moteur de mon envie de partir s'incarne dans des lieux prĂ©cis. Au moment oĂč je parle, je me situe dans une position de 22°N 101°E, en Chine, dans le village de Daheishan, face Ă la riviĂšre qui descend des collines sub-tropicales du Yunnan. Mais d'autres coordonnĂ©es m'attirent. Une en particulier: 65°N 169°W, l'Ăźle de Petite DiomĂšde, en Alaska, aux confins du Pacifique et de l'Arctique. Cette Ăźle m'attire pour de multiples raisons : c'est un des bouts du monde sans ĂȘtre un continent, c'est un lieu chargĂ© d'histoire, et si j'y parvenais, elle serait pour moi le synonyme d'une victoire presque atteinte ainsi que d'une relation quasi charnelle entre la Mort et moi-mĂȘme. Je m'explique. L'Ăźle de Petite DiomĂšde se situe en plein milieu du detroit de Bering, Ă mi chemin entre la Russie et les Etats Unis, entre la province de Chukotka, en SibĂ©rie, et l'Alaska. Petite DiomĂšde est sur le sol amĂ©ricain, et elle est jumelĂ©e avec l'Ăźle de Grande DiomĂšde, sa grande soeur russe, situĂ©e Ă quelques kilomĂštres Ă l'Ouest seulement. Y parvenir, en un jour glacĂ© de janvier signifierait avoir rĂ©ussi Ă rĂ©aliser tout ceci: prendre le train jusqu'Ă Iakoutsk, dans la RĂ©publique de Sakha, au coeur de la SibĂ©rie, parcourrir la plaine adjacente sur plusieurs centaines de kilomĂštres vers l'Est en stop, arriver Ă la fin de la route, acheter une motoneige et parcourrir les 2500km en hors piste qui me sĂ©parent de l'ExtrĂȘme-Orient sibĂ©rien de la Chukotka, avoir bataillĂ© avec l'administration russe pour obtenir la trĂšs dĂ©licate autorisation de se rendre dans cette province, longer la mer jusqu'au dernier village de l'Est du monde, y vendre ma motoneige contre un traĂźneau et des vivres, atteindre le bout du monde et se rendre compte qu'il n'est pas tout Ă fait physiquement fini car l'ocĂ©an s'est muĂ© en banquise et m'invite Ă le fouler, parcourrir 40km Ă pieds sur la glace tout en sachant qu'Ă tout moment celle-ci peut cĂ©der et faire de moi un cadavre flottant dans les eaux hostiles de l'Arctique, atteindre la Grande DiomĂšde russe, obtenir auprĂšs des militaires qui y vivent l'autorisation de quitter la Russie de la sorte ou le faire mĂȘme si je ne l'ai pas en me disant que je m'en bas les couilles et que je vais pas rebrousser chemin alors que je suis arrivĂ© au bout du monde, parcourrir encore 3 kilomĂštres de glace salĂ©e, et enfin ne pas me faire tirer dessus par d'Ă©ventuels soldats amĂ©ricains en poste Ă la frontiĂšre, le tout dans un climat dont la tempĂ©rature flirte entre les -35 et les -60°C. Arriver Ă Petite DiomĂšde, c'est marquer la victoire d'avoir atteint une des raretĂ©s du monde, fĂȘter sans un mot sa prĂ©sence dans un lieu aussi inutile que surchargĂ© de symboles : la jonction entre l'Eurasie et l'AmĂ©rique, la route des espions au temps de la Guerre Froide, le lieu de transformation des Indiens en AmĂ©rindiens, il y a maintenant des millions d'annĂ©es. Petit DiomĂšde, c'est aussi et encore la nĂ©cessitĂ© d'avancer, de se coltiner encore la Mort sur 40km supplĂ©mentaires de mer de glace avant d'atteindre les rivages de l'Alaska et ses ours polaires.
Toute cette entreprise peut bien apparaĂźtre comme une lubie dĂ©nuĂ©e de sens. AprĂšs tout, le dĂ©troit de Bering, c'est bien ce truc casse-burnes qu'on doit apprendre Ă un moment au collĂšge. Pourtant, c'est pour moi le lieu de tout mes fantasmes les plus puissants. S'y rendre semble en apparence ne fournir aucun sens particulier. Je suis d'accord, il n'y aucun sens Ă cela. Le seul sens que j'y trouve est cependant la plus forte de toute les raisons: je me dis que mourrir en traversant ce dĂ©troit serait un acte involontaire beau et sensĂ©. Tout comme franchir ce lieu serait synonyme d'un accomplissement stupide mais profond, y laisser la vie serait un jeu qui en vaudrait la chandelle, la rĂ©alisation de l'ĂȘtre-lĂ pour des temps imĂ©moriaux, un corps flottant dans son rĂȘve pour l'Ă©ternitĂ©. S'il est vrai que parfois l'idĂ©e de mourrir pour quelque chose, pour une cause, et non pas pour la rĂ©alitĂ© situĂ©e de la mort, m'apparaĂźt comme beaucoup plus souhaitable, l'inverse m'est tout autant envisageable. Je me dis souvent que mourrir pour dĂ©fendre autrui, donner sa vie pour celle des autres aurait plus d'Ă©cho. Crever sur le front du Rojava, aux cĂŽtĂ©s des kurdes du YPG et YPJ irait sĂ»rement plus dans le sens d'un apport de ma personne au monde, plus que du sentiment d'ĂȘtre-dans le monde. C'est d'ailleurs bien pour cela que tout mes fantasmes entourant Petite DiomĂšde se forment avec l'idĂ©e de la rĂ©ussite et de la survie, et non pas de la mort. Dans tout les cas, le dĂ©sir de partir est toujours lĂ , tapis dans l'ombre du quotidien, et il m'interroge beaucoup. Tout ces projets sont-ils la rĂ©sultante d'une pulsion de fuite? Le voyage ne serait-il pas au fond la concrĂ©tisation de mon abandon de la relation avec mes proches et amis ? Je me dis souvent que ces rĂȘves de Grand Nord et d'Est lointain ne sont lĂ que pour me faire oublier de façon constructive un manque cruel de volontĂ© et de sociabilitĂ© dans ma personne. Le B.A.BA du solitaire et de sa solitude comme garde-fou face aux dĂ©ceptions aux et angoisses de la vie en groupe. Pourtant je reste persuadĂ© de la richesse et de la profondeur dĂ©gagĂ©e par qui m'entoure ; famille, amis, proches, amours. Mes relations me donnent la sensation de jouer au funambule entre une sur-empathie handicapante et une paradoxale inexistance pure et simple d'empathie. En somme, est-ce parce que je suis trop exposĂ© Ă l'angoisse et au doute en me projetant avec mes proches que je finis par dĂ©velopper un mĂ©canisme protecteur d'indiffĂ©rence? Suis-je au fond un enculĂ© sans affects ou bien me contrains-je moi mĂȘme Ă m'en battre les couilles de ceux qui m'accompagnent pour mieux me protĂ©ger ? Les rĂ©ponses affleurent parfois des pentes raides et j'en viens Ă ne plus trop savoir que faire. Je dĂ©couvre que je suis entourĂ© d'amis Ă qui je n'ai jamais vraiment portĂ© attention comme il se devrait, d'idylles amoureux partis dans le silence, et je ne parviens pas Ă entrevoir oĂč se trouvent les angles morts de mon comportement. Ce qui au sens commun apparaĂźt comme les pilliers de l'amitiĂ© -l'Ă©coute, la compassion, la comprĂ©hension, la projection commune- me semble parfois n'ĂȘtre que de l'ordre de simple mĂ©canismes de biensĂ©ance. Alors je ne sais plus trop, et l'envie de fuite me reprend. Je revois la casquette posĂ©e sur la table et m'envole pour ne plus encombrer mes proches de ma prĂ©sence et de ne plus m'encombrer moi-mĂȘme de cette culpabilitĂ© de ne pas rĂ©ussir Ă donner un amour palpable. Peut-ĂȘtre est-il que j'aime mes proches de loin, et que crier leur nom au bout du monde est une façon invisible d'exprimer mon amour des choses et des gens.
Je n'ai pas de réponses, je sais simplement qu'il y aura des fuites et des retours, des amours au fil de la solitude et des rencontres, des silhouettes qui se perdent dans le vent, de morceaux d'ùme qui s'envoleront sous les rafales du bout du Monde.
à Léna, qui elle aussi prendra un jour la route.
Mati
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Face au «massacre de masse» des femmes afghanes, nous devons assistance Ă peuple en danger â LibĂ©ration
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Qui sont les Talibans ? âTalibanâ signifie littĂ©ralement âĂ©tudiants religieuxâ. Comme dit prĂ©cĂ©demment, la plupart sont pachtounes (les afghans de souche car le mot afghan est synonyme du mot pachtoune) parlant le pachto (langue appartenant au sous-groupe iranien) et formant le plus grand groupe estimĂ© Ă environ 40 % de la population) et ils sont issus des madrasas, Ă©coles coraniques. Ce mouvement cherche surtout Ă instaurer un islam pur reposant essentiellement sur la charia. Dans ces madrasas sâexerce lâinfluence de lâArabie Saoudite les finançant (nous verrons par la suite pourquoi), aboutissant sur une diffusion du wahhabisme. LâIslam que pratiquent les talibans est donc trĂšs radical (interdisant par exemple la musique et le rire) La dĂ©rive de cette idĂ©ologie va conduire Ă un renforcement de ce radicalisme, si bien que les talibans ne tolĂšrent plus que leur ethnie. De plus ce retour fondamental provoquĂ© par une certaine crainte de lâinfluence de la modernitĂ©, en provenance dâOccident, gĂ©nĂšre une attitude hostile vis-Ă -vis de lâOccident. Ă la tĂȘte de ce mouvement islamiste, Mohammad Omar, plus connu sous le nom de Mollah Omar. Cet ancien pasteur de village est notamment accusĂ© par lâoccident dâavoir accordĂ©e lâhospitalitĂ© Ă Oussama Ben Laden (originaire dâArabie Saoudite) ainsi quâĂ certains chefs. Les Ă©tudiants en « thĂ©ologie » entretiennent des liens avec le Jamiat Ulema-e-Islami (parti pakistanais de droite) Ces relations ne sont ni exclusives ni approuvĂ©es par toutes les classes dirigeantes pakistanaises. Les talibans reçoivent donc lâappui du Pakistan mais cela ne signifie pas quâils soient pro pakistanais ou contrĂŽlĂ©s par lâIslamabad et encore moins soumis Ă ses ordres. La grande force des talibans rĂ©side dans la peur quâils inspirent pour deux grandes raisons â leur composition ethnique, leur loyautĂ© envers leur communautĂ© dâorigine. « Lâinsurrection des talibans est essentiellement pachtoune. Tous les pachtouns ne sont pas talibans, mais tous les talibans sont pachtouns tandis que les autres groupes ethniques (tadjiks, Ouzbeks, HazĂąrasâŠ. Nâont rien contre les amĂ©ricains » Cette ethnicitĂ© des talibans constitue un handicap pour dominer cette rĂ©gion â la violence de leur idĂ©ologie puritaine voire fanatique leur comportement est strict mais apporte plus de sĂ©curitĂ©. Ainsi, la population, lassĂ©e de vivre sous la peur de la guerre, finit par les accepter et les talibans arrivent Ă contrĂŽler en moins de deux annĂ©es les deux tiers du pays. Un homme sâest opposĂ© aux Talibans et qui a Ă©tĂ© leur principal adversaire Ahmed Chah Massoud, appelĂ© Le commandant Massoud dit Le Lion du Panjshir Massoud Ă©tait un chef de guerre douĂ© sur le plan tactique. Ayant combattu les soviĂ©tiques puis les talibans, il a toujours eu pour but de faire en sorte que lâAfghanistan soit libre et quâune rĂ©elle nation afghane Ă©merge. Par consĂ©quent, il nâest pas Ă©tonnant que la vision de lâislam du Lion du Panshir soit un Islam tolĂ©rant, et ouvert aux changements de mĆurs des sociĂ©tĂ©s, le tout sâincorporant dans une vision patriotique. Par ailleurs, cet Islam sâavĂšre favorable Ă une intĂ©gration de la femme dans la sociĂ©tĂ© politique afghane (Massoud prĂ©voyait dâen mettre dans le futur gouvernement) la preuve mĂȘme de la vision rĂ©flĂ©chie et moderne de Massoud que signifie pour vous la rĂ©volution au nom dâAllah ? Avant tout, plus de justice, telle quâelle est enseignĂ©e par le Coran. Nous voudrions que notre pays appartienne Ă ses citoyens et pas uniquement Ă la Famille. Nous pensions que lâislam en tant que religion devait servir Ă parfaire lâEtat et non pas Ă conserver lâordre ancien au nom dâune tradition ancestrale. Nous voulions une RĂ©publique islamique tolĂ©rante, qui respecte les droits et les libertĂ©s de lâhomme, prĂŽne les rĂšgles de la dĂ©mocratie parce que câest une absurditĂ© de dire que lâislam est en contradiction avec la dĂ©mocratie⊠Jâai toujours Ă©tĂ© et je reste opposĂ© Ă toute forme de fanatisme. Câest pour cette raison que je haĂŻssais le communisme. Parmi les principaux adversaires des talibans, on retrouve, dans la partie nord-est du
pays, les troupes de lâAlliance du Nord, qui livrent depuis plusieurs annĂ©es une guerre dĂ©sespĂ©rĂ©e aux talibans. ComposĂ©s dâanciens moudjahidins, de Tadjiks et dâanciens sympathisants du gouvernement Rabanni, cette coalition de rĂ©sistants est le seul rempart qui a rĂ©ussi, jusquâĂ maintenant, Ă empĂȘcher les talibans de sâemparer de lâensemble du territoire afghan. PrĂŽnant lâĂ©tablissement dâun pouvoir dĂ©mocratique et moderne pour rĂ©tablir la paix en Afghanistan, lâAlliance du Nord sâest jurĂ©e de combattre les talibans par tous les moyens et de leur reprendre mĂštre par mĂštre le territoire conquis. Les talibans et le Pakistan veulent nous vaincre. Mais nous les attaquons en plusieurs endroits, au nord, Ă lâouest, Ă lâest et au centre. Ils ne peuvent concentrer leurs forces sur un front. Le combat continue partout. Majoritairement composĂ©e de Tadjiks, lâAlliance du Nord regroupe aussi plusieurs factions combattantes qui ont uni leurs forces sous lâĂ©gide du gĂ©nĂ©ral Massoud, chef et symbole charismatique de la rĂ©sistance, pour combattre les talibans. Des femmes afghanes ont mĂȘme Ă©tĂ© vues, fusil Ă la main, combattant aux cĂŽtĂ©s des hommes de lâAlliance. Mais, en dĂ©pit des efforts et des sacrifices de son armĂ©e pour renverser les talibans, le gĂ©nĂ©ral Massoud nâentrevoyait la paix en Afghanistan quâavec des pressions sĂ©rieuses, voire des sanctions prises par la communautĂ© internationale Ă lâĂ©gard du Pakistan, qui soutient les talibans et attise la guerre dans la rĂ©gion. Pour leur part, les pays limitrophes, dont les anciennes rĂ©publiques soviĂ©tiques ainsi que lâInde, la Chine et lâIran, sont particuliĂšrement inquiets devant la propagation en Asie centrale de lâidĂ©ologie taliban. Câest pourquoi certains dâentre eux viennent en aide aux troupes du gĂ©nĂ©ral Massoud en lui fournissant asile et soutien technique. De nationalitĂ© tadjike, le gĂ©nĂ©ral Massoud a dâabord combattu lâarmĂ©e soviĂ©tique avant de croiser le fer avec les fondamentalistes afghans et mĂȘme lâarmĂ©e pakistanaise au cours de la guerre civile qui a suivi le retrait des SoviĂ©tiques, en 1989. Avant la prise de Kaboul par les talibans, Massoud occupait le poste de ministre de la DĂ©fense au sein du gouvernement du prĂ©sident Rabbani. Seul homme Ă avoir rĂ©ussi Ă stopper lâavance des talibans, le gĂ©nĂ©ral Massoud et son armĂ©e, lâAlliance du Nord, ont menĂ© aux talibans une lutte fĂ©roce que Massoud finançait Ă partir des mines dâĂ©meraudes de sa vallĂ©e natale du Panjshir dĂ©cĂ©dĂ© le 9 septembre 2001, Ă lâĂąge de 47 ans, Ă la suite dâun attentat, le gĂ©nĂ©ral Ahmad Shah Massoud a Ă©tĂ© victime dâun attentat menĂ© par des tueurs dĂ©guisĂ©s en Ă©quipe de tĂ©lĂ©vision marocaine. La camĂ©ra Ă©tait piĂ©gĂ©e et aurait explosĂ© dans le bureau du gĂ©nĂ©ral. Massoud Ă©tait lâune des figures lĂ©gendaires de lâhistoire militaire afghane. SurnommĂ© le « Lion du Panjshir », sa rĂ©gion natale, il Ă©tait lâun des tacticiens militaires les plus redoutables dâAfghanistan. La perte soudaine de leur chef charismatique a profondĂ©ment dĂ©primĂ© les partisans de Massoud. Câest le gĂ©nĂ©ral Mohammad Fahim qui a succĂ©dĂ© Ă Massoud Ă la tĂȘte de lâAlliance du Nord mais, de lâavis mĂȘme des partisans, il nâa pas les aptitudes militaires du hĂ©ros de la lutte contre lâinvasion soviĂ©tique.







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