#oui je sais que je suis très en retard
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Je viens de finir Ne Montre Jamais Ca A Personne
Et après on se demande pourquoi Orelsan est mon chanteur préféré 🙄😔
Vraiment, j'aime cet homme, je suis fan.
#oui je sais que je suis très en retard#la saison deux était sortie y a un moment déjà#mais j'avais pas l'énergie de le faire#c'est long les épisodes jpp#je voulais être en bonne condition pour le faire#bref je suis tout sauf déçue#tout le taff de ce mec#et tout l'amour qu'il a pour son entourage#vraiment une personne incroyablement humaine#le syndrome de l'imposteur alors qu'il rempli Bercy toute la semaine#le syndrome de la page blanche avec des tonnes de pages de note#ca me rassure tellement pour quand je doute de moi dans mes écrits#bref j'avoue j'ai pleuré ou eu les larmes aux yeux à plusieurs moments#keur sur toute la team#Orelsan#Ablaye#Skread#Gringe#Clément#of course même si on te voit pas bg t'es clairement dans le groupe#et tous ceux qui vous soutiennent#je vous aime
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20 février
en revenant du dentiste je suis passée au workshop d'afterwork du casino, j'étais en retard et je me suis trompée d'endroit et je suis arrivée toute échevelée. y avait deux médiatrices (mon ancien job, si j'avais pas tout gâché avec mon autosabotage j'aurai peut être fini par avoir un vrai poste fixe au casino, je me demande si la femme à l'accueil m'a reconnue) et donc y avait les deux médiatrices et un type qui s'amusait tout seul avec un synthé moog, il parlait anglais et d'après ce que j'ai entendu il était étudiant. il est parti avant la fin parce qu'il était invité à une fête qu'il appelait steak party mais je sais pas si c'était une blague ou pas. la médiatrice non plus elle savait pas. il leur a demandé ce qu'elles faisaient après le travail et la blonde a dit: rentrer chez moi, manger, dormir et recommencer le lendemain d'un ton très lassé de la vie. la brune devait déménager ses quinze paires de chaussures et ses trois cent kilos d'habits dans son nouvel appartement depuis chez ses parents.
j'aurais aimé leur demander ce qu'elles faisaient à côté de leur job de médiatrice, comment elles payaient leur loyer, pourquoi elles y étaient arrivées et pas moi, mais j'ai pas levé la tête de mon moog. de son moog. c'était le moog de la brune, elle s'en sert dans ses perfs, je sais qui c'est maintenant, elle avait fait une perf dans la cave du casino pour la nuit des musées mais on était pas rentrées parce que c'était trop cher. je crois qu'elle est curatrice aussi. elle a racheté le moog à un ami à moitié prix (300 euros). je lui ai dit que je voulais m'acheter un synthé moi aussi. j'aurais bien aimé lui demander ce qu'elle faisait comme musique aussi, mais mes capacités sociales sont au plus bas et je savais pas comment m'y prendre. j'arrivais même pas à parler clairement, sans bafouiller. c'était plus simple de rester plongée dans mes expérimentations sonores sur le moog, j'avais l'impression d'être une magicienne en tournant tous les petits boutons qui faisaient des sons trop COOL je suis obligée de m'acheter un korg maintenant.
mais je dois aussi me faire extraire une dent et ça coûte 650 euros et j'avais envie de pleurer dans la voiture quand maman m'a dit que je devrais vraiment trouver un moyen de gagner de l'argent, ça me semble tellement impossible comme tache que j'ai dit ou je peux sauter d'un pont, ce serait plus simple. j'ai pas réussi à contrôler mes pulsions morbides, elles m'ont échappé et elles se sont déversées sur l'autoroute de la frontière belge. elle m'a dit de me RENSEIGNER pour voir si je pouvais pas avoir des aides c'est pas COMPLIQUÉ quand même et dans ma gorge ça poussait parce que j'arrivais pas à lui expliquer que si c'était compliqué, que ça faisait partie du problème, que j'arrivais pas à faire ces choses-là parce que quelque chose cloche très profondément dans mon fonctionnement, c'est pas juste de la phobie administrative ou de la flemme ou que sais-je, j'avais envie de lui crier oui mais pour pouvoir faire ça d'abord il faudrait que j'aie envie de vivre! c'est de l'autosabotage comme avec tout le reste. je veux pas vraiment me sortir de La Situation. y a quelque chose à l'intérieur de moi qui veut pas, qui veut pas avancer.
j'avais l'impression d'être complètement à l'ouest chez le dentiste en plus. j'étais pas à l'ouest, mais je donnais cette impression. j'avais l'impression que la secrétaire avait pitié de moi. sinon j'ai bien aimé sentir les doigts du dentiste me tenir la mâchoire, quand la machine dans ma bouche commençait à devenir trop désagréable je me concentrais sur la sensation de ses doigts contre ma peau. ce weekend j'ai lu un livre qui s'appelle vierge de constance rutherford, j'ai lu jusqu'à trois heures du matin puis toute la matinée pour le finir. l'écriture était pas terrible terrible et j'y ai trouvé plein de maladresses mais je pouvais plus m'arrêter. ça parle d'une fille de 25 ans qui habite avec sa grand-mère et qui est toujours vierge, mais elle finit par se rendre compte qu'en fait elle est lesbienne et quand elle s'en rend compte elle couche avec une fille et hop c'est fait elle est plus vierge et elle se sent normale et on la respecte à son travail elle prend des initiatives et elle décide de quitter sa coloc avec sa grand-mère et elle arrive enfin à jouer la scène de théâtre qu'elle arrivait pas à jouer parce que la prof lui disait qu'elle était pas assez sensuelle. elle s'est inscrite à des cours de théâtre parce qu'on lui disait qu'elle avait pas de corps. mais à la fin c'est le sexe qui lui a donné un corps.
tout d'un coup j'ai été prise d'un énorme doute concernant cette histoire de perf. non mais pour qui je me prends? j'ai pas de corps moi non plus. enfin personne m'a jamais confirmé que j'en avais un en tout cas. ça me fait penser à une interview de vincent dedienne où il disait que son premier spectacle était pas terrible parce qu'à l'époque il avait jamais fait l'amour et donc il avait pas de corps lui non plus. ça me semble être un passage obligé pour monter sur scène. est-ce que ça veut dire que je dois trouver quelqu'un qui veuille coucher avec moi avant de pouvoir considérer cette histoire de show? mais avant de pouvoir coucher avec quelqu'un je dois faire une psychothérapie. et avant de pouvoir faire une psychothérapie je dois trouver une psy qui prend des nouveaux patients. autrement dit c'est pas près d'arriver.
dans le livre sa vulve se met à chanter pour lui signifier qu'elle en peut plus et que ça commence à être une question de vie ou de mort. moi la mienne elle chante pas mais elle se manifeste sous forme de flash visuels. des flash intempestifs dans lesquels je me jette sur des gens pour les embrasser à pleine bouche et presser mon corps nu contre le leur. pas le dentiste, mais beaucoup de gens. principalement r. ces derniers mois. parfois je le mords. c'est son premier roman, elle l'a écrit dans le cadre de son master de création littéraire à paris 8. je me suis dit que je pouvais faire mieux. depuis j'ai commencé drifts de kate zambreno, c'est un peu chiant (je peux faire mieux) mais j'ai appris que les jours où elle travaillait pas à l'université, son quotidien ressemblait trait pour trait au mien: beaucoup de canapé et d'internet et de lecture et de email checking et de masturbation et de vidéos d'actrices interviewées dans des talk shows et même des séries, ce que je m'interdis pendant la journée, et parfois au milieu de tout ça, des moments d'écriture.
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FrenchMAIrd 2023
Jour 2: Vacances
Les maths, les statistiques, Richard en connaissait un sacré rayon. Pas étonnant alors, qu’une certaine information qu’il avait lue par hasard plus tôt dans la semaine lui trottait en tête.
“Un couple sur dix se sépare après leurs premières vacances ensemble.”
Rien à voir donc avec les cents pas qu’il faisait dans la chambre, attendant Michel avec leur valise ouverte sur le lit. D’ailleurs comment ce dernier arrivait-il à être en retard alors qu’ils venaient du même endroit et terminaient à la même heure ? Et encore, la même heure, ça c’était la théorie. Dans les faits, son compagnon s’accordait toujours ce qu’il appelait “le quart d’heure de politesse” (bien que son avance soit plus proche de la demi-heure, minimum, et que Richard lui ait déjà expliqué que ce n’était pas ce en quoi consistait la notion de quart d’heure de politesse).
En marchant, Richard passa en revue tous ses préparatifs. Ce voyage serait parfait, il s’en assurerait lui-même. Ainsi, aucune chance que leur couple ne fasse naufrage ! Il avait déjà acheté les billets, il avait gardé celui de Michel pour éviter toute perte inopinée, il s’était mis à l’avance dans sa paperasse, il avait organisé la valise par ordre alphabétique, bref, tout était sous contrôle !
Richard était en train de revérifier nerveusement son côté de la valise, ses polos et chemises repassés et pliés, et les quelques dossiers rangés soigneusement entre eux, quand il entendit Michel débarquer enfin. Pas qu’il en ait douté, bien sûr.
- Eh bah, tu en as pris du temps ! s’exclama-t-il en se tournant vers lui. Qu’est-ce que tu-
Il s’interrompit. Michel était en train de rentrer dans la chambre en marche arrière… ?
- Chaud devant !
Il se retourna alors, avant de poser un immense ficus en pot sur le sol, fier comme un coq. Puis, sous le regard interrogateur de Richard, qui visiblement ne comprenait rien à rien, il sentit qu’il avait besoin de s’expliquer.
- Alors oui, je suis en retard, mais parce que t’imagines pas la galère que ça a été pour venir ! Non mais franchement, déjà, c’est lourd ce truc, et en plus il y a vraiment zéro place dans le métro quoi ! Et les gens, ils arrêtaient pas de mal me regarder, je suis sûr qu’ils étaient juste trop jaloux que j’aie une plante aussi stylée.
Pendant que Michel continuait sur sa lancée, Richard ne pouvait que dévisager la malheureuse plante, visiblement un peu secouée du voyage. Quand son compagnon eut fini le compte-rendu de son périple, Richard ne put que demander:
- Mais c’est quoi, ça ?
Michel fronça les sourcils, un peu vexé. Apparemment, ses efforts étaient toujours aussi peu appréciés.
- Bah, c’est Olivier !
- Olivier…?
- Bah oui, lui c’est Olivier ! répéta Michel en désignant la plante d’un geste de la main.
- Mais c’est un ficus, non ?
- Oui. Et il s’appelle Olivier, expliqua lentement Michel comme si c’était l’évidence même.
- Mais pourquoi il s’appelle Olivier ?
- Je me suis dit que ça serait plus sympa qu’il ait un petit nom, je veux dire, il est dans mon bureau toute la journée, plus que moi, c’est presque un collègue !
- Certes, mais pourquoi spécifiquement “Olivier” ?
- T’as quoi contre les Olivier ? C’est un prénom super répandu tu sais, c’est pas très gentil d’être dénigrant comme ça.
- Mais c’est- Bon tu sais quoi, laisse tomber. On a une valise à terminer.
- Non mais tu reconnais que c’est quand même pas super sympa envers les Olivier, ce que tu as dit ?
Richard soupira.
- Oui. Aller, valise. On a un avion à prendre.
À son grand étonnement, Michel acquiesça sans faire d’histoires. Il déposa l’énorme sac de sport qu’il avait amené, et en sortit un amas de vêtements, qu’il alla immédiatement “ranger” dans la valise. Richard tiqua en voyant la masse informe repousser les rangées propres qu’il avait constituées, mais il ne dit rien. L’avion était dans deux heures, ils ne pouvaient pas se permettre de traîner. Et puis, il était déjà content que les affaires que Michel avait amenées étaient plutôt raisonna-
- Michel, qu’est-ce que tu fais avec la plante ?
- Tu veux dire avec Olivier ? le rectifia-t-il avec le pot en main et un sourire en coin.
- Qu’est-ce que tu fais avec Olivier ? se corrigea Richard de mauvaise grâce.
- Bah je l’emmène avec nous. Pourquoi tu crois que je me suis amusé à traîner dans le métro ?
Richard ne put que rester silencieux quelques instants devant cet argument implacable. Puis, il souffla d’un air confus:
- Mais ça ne va jamais rentrer là-dedans…
- Je peux le plier un peu, il est souple !
- Non mais regarde, si tu veux le faire rentrer là dedans, il faudrait au moins couper son tronc en deux ! Et puis en plus ce serait beaucoup trop lourd, on a un poids limité tu sais.
- Oh l’hypocrite ! Si c’est le poids qui t’inquiète, pourquoi tu as pris autant de dossiers alors, hein ?
Richard sentit le bout de ses oreilles rosir.
-C'est juste un peu de travail, je ne peux pas abandonner Constance pour une semaine.
-Mais t'avais pas dit que tu avais déjà plusieurs semaines d'avance dans la paperasse ?
-Si, si, mais-
Son téléphone sonna, l’interrompant. Sauvé par le gong. Il l’ôta de sa poche puis ouvrit le clapet de sa coque.
- Ah, c’est Constance ! Tu vois, elle a bien besoin de moi !
Il prit son grand sourire corporate, puis décrocha.
- Rebonjour Constance, qu’y a-t-il ?
- Oui, Richard, vous avez oublié vos tickets d’avion sur mon bureau, entre deux dossiers. Je vous les dépose sur le vôtre ?
Richard se sentit alors pâlir. La valise n’était pas prête, leur avion était dans deux heures; avec l’aller-retour au boulot qui venait de s’ajouter, ils allaient rater le départ à coup sûr !
- Euh, est-ce que vous pourriez plutôt les mettre près de l’entrée ? Si ça ne vous dérange pas, bien sûr. Comme ça, je les prend au plus vite, voyez-vous, l’avion ne va pas tarder, et-
- Comme vous voulez, soupira Constance. Mais vous savez que votre avion est demain, n’est-ce pas ?
Le sourire de Richard se figea alors d’un coup.
- Pardon ?
- C’est ce qui est noté sur vos tickets en tout cas, reprit-elle. Mais je peux les déposer à l’entrée si vous préférez.
- … L’entrée, c’est nickel. Merci Constance !
Et il raccrocha brusquement, avant de relever les yeux vers Michel.
- Tu savais ?
Ce dernier, qui était en train de mesurer la valise puis la plante tour à tour avec ses mains, acquiesça sans le regarder, occupé qu’il était.
- Mais pourquoi tu m’as rien dit !
- Ah si, je te l’ai dit, répondit Michel en haussant les épaules. Mais t’avais pas l’air de réagir, alors j’ai cru que tout ton rush, là, c’était fait exprès, donc j’ai pas insisté. Et puis c’était un peu mignon de te voir te couper les cheveux en quatre pour être sûr que notre voyage se passe bien.
Richard rougit soudainement. Une bouffée de chaleur, sans doute.
- Bon, euh, je vais chercher les tickets quand même alors, hein. À tout de suite.
Et il sortit dans demander son reste, tandis que Michel déposait avec fierté Olivier dans la valise. Il dépassait à peine, seulement quelques dizaines de centimètres ! Et puis, si la sécurité rouspétait, il le prendrait en main dans la cabine, tout simplement. Après tout, il y a bien des gens qui prennent des chats ou des bébés, là-dedans.
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Le mode 'New Game Plus' également ! De nouveaux éléments continuent d'être révélés dans l'interview sur Shin Sangoku Musou ORIGINS [Dynasty Warriors ORIGINS] lors du TGS2024
Prévu pour sortir le 17 janvier 2025 par Koei Tecmo Games, Shin Sangoku Musou ORIGINS. Que nous réserve ce dernier opus de la série 'Musou', qui porte le terme 'ORIGINS' dans son titre ? Nous vous proposons une interview avec le producteur Tomohiko Sho, réalisée lors du Tokyo Game Show 2024.
◆ La réalisation des "cris de guerre des alliés" était un rêve de longue date !
— La date de sortie, annoncée pour le 17 janvier 2025, est plus tôt que prévu, ce qui a été une agréable surprise. Pouvez-vous nous dire où en est le développement actuellement ?
Tomohiko Sho : Le développement est en phase de réglages finaux, et toute l'équipe travaille d'arrache-pied. Aujourd'hui, j'ai donné congé à la moitié des jeunes membres de l'équipe pour les amener ici. J'espère que voir autant de personnes essayer le jeu leur donnera encore plus de motivation.
— La d��mo jouable du TGS a été très populaire, avec des files d'attente même pendant les journées professionnelles.
Sho : Je ne sais pas si c'est bien de dire cela en voyant les gens faire la queue, mais je suis vraiment reconnaissant pour cet engouement.
— Permettez-moi de parler un peu plus de cette démo. Lorsque l'on attaque avec les alliés, les cris de guerre qui résonnent sont incroyablement épiques, ce qui rend l'expérience encore plus excitante.
Sho : Les cris de guerre sont un élément que je voulais vraiment intégrer depuis longtemps, et ce rêve de longue date s'est enfin concrétisé !
— Je suppose qu'il y aura des réglages de difficulté dans la version finale du jeu, mais à quel niveau de difficulté était configurée la démo jouable ?
Tomohiko Sho : La difficulté était réglée sur un niveau standard, mais elle était bien plus facile que ce que proposera la version finale. Par exemple, dans la version finale, la bataille de Hulao Gate (汜水関の戦い) sera disponible après environ 10 heures de jeu, tandis que dans la démo, elle devait être appréciée par des joueurs qui la découvraient pour la première fois, en seulement 15 minutes.
— J'ai eu l'impression que "si on s'avance sans réfléchir, on peut mourir assez facilement"...!?
Sho : Oui, cette fois-ci, nous avons ajusté le jeu de manière à ce qu'il soit "prêt à tuer les joueurs" !
— Cela dit, dans la démo, même si on mourait, on pouvait immédiatement reprendre juste avant l'endroit où on avait échoué, ce qui permettait de changer facilement de stratégie. Par exemple, retarder l'affrontement avec les ennemis les plus forts.
Sho : Cette fonctionnalité sera également présente dans la version finale, donc vous pourrez jouer en toute décontraction et essayer différentes approches.
◆ Des milliers de soldats dotés d'une IA réagissent et se déplacent, recréant l'immersion du champ de bataille !
— Vous l'avez mentionné dans les émissions officielles du TGS, mais dans ce jeu, l'ampleur impressionnante des armées alliées et ennemies est vraiment frappante.
Tomohiko Sho : C'était une idée que nous avions dès la phase de planification. J'avais dit au directeur : "Je veux afficher plus de soldats que dans n'importe quel autre jeu de la série. Utilise toute la puissance de la PS5 pour en afficher autant que possible."
Suite à cela, le directeur a demandé à l'équipe de développement d'afficher 1 000 soldats à l'écran en même temps. Le programmeur a répondu : "Dans ce cas, dites plutôt qu'on en affiche 10 000 !"
— C'est impressionnant... D'ailleurs, lorsque le joueur excelle, le jeu le félicite en lui disant : "Tu es un guerrier invincible que même 10 000 hommes ne pourraient vaincre !"
Sho : Nous n'avons malheureusement pas pu atteindre les 10 000 soldats affichés simultanément, mais il y en aura tout de même plusieurs milliers. L'équipe a vraiment fait de son mieux. Cependant, c'est là que le vrai défi a commencé pour nous.
— Que voulez-vous dire par là ?
Sho : Même si nous affichions plusieurs milliers de soldats, cela ne créait pas l'immersion espérée. Nous nous sommes beaucoup questionnés sur la façon de rendre cette sensation de bataille réaliste. Finalement, nous avons utilisé une IA sophistiquée pour permettre aux soldats de réagir de manière autonome en fonction de la situation, ce qui, je pense, a vraiment permis de rendre l'expérience impressionnante.
◆ Les "généraux accompagnants" sont incroyablement puissants !
— Avant chaque bataille, il est possible de choisir un général accompagnant. Vous avez mentionné dans l'émission officielle du TGS que des généraux célèbres comme Guan Yu ou Xiahou Dun sont ajustés pour être plus forts que le personnage principal dans ce jeu. Est-ce bien le cas ?
Tomohiko Sho : Oui. Bien qu'il soit possible de les remplacer uniquement à des moments précis, ils sont littéralement conçus pour être des guerriers "invincibles face à des milliers d'ennemis". Le jeu propose une histoire que vous vivrez du point de vue d'un protagoniste original, mais nous voulions aussi préserver le plaisir de contrôler ces célèbres généraux. Ils sont extrêmement puissants, alors attendez-vous à quelque chose d'impressionnant ! Si vous pouviez contrôler un général accompagnant en continu, leur force serait tellement démesurée que cela déséquilibrerait totalement le jeu.
— En plus des généraux accompagnants, les "gardes du corps" qui servent le protagoniste font également leur retour après une longue absence.
Tomohiko Sho : Nous les avons réintroduits en tant qu'élément qui relie l'action et la stratégie, deux caractéristiques propres à la série "Musou". Cela ajoute aussi un aspect d'entraînement et de profondeur au jeu. J'avais dit à l'équipe de développement : "Puisqu'on augmente le nombre de personnages à l'écran, on peut bien ajouter des gardes du corps aussi, non ?"... (rires).
— (rires). Dans la démo, il y avait 21 gardes du corps qui suivaient le joueur, est-ce que c'est la limite du nombre que l'on peut emmener ?
Sho : Non, non, on peut en avoir bien plus ! Nous avons fait en sorte que cela ne soit pas trop envahissant, mais lorsque vous atteindrez le maximum de gardes du corps, vous serez probablement surpris en vous demandant : "Je peux vraiment en commander autant !?" De plus, dans certaines situations où vous êtes censé avancer avec les troupes alliées, il sera tout à fait possible de mener la bataille uniquement avec vos gardes du corps.
À l'inverse, vous pouvez aussi partir seul sans emmener de gardes du corps, donc c'est à vous de choisir selon votre style de jeu.
— C'est bien d'avoir plus d'options !
◆ Le protagoniste est un personnage entièrement fictif
— J'aimerais vous poser des questions sur le protagoniste. Il semble que sa mémoire soit également liée à l'histoire. Il est très beau, donc avant la révélation au Tokyo Game Show, j'avais imaginé qu'il pourrait s'agir de Zhao Yun ayant perdu la mémoire (rires).
Tomohiko Sho : Je suis très heureux que vous ayez imaginé toutes sortes de choses, mais je tiens à préciser que le protagoniste n'est pas un personnage du Roman des Trois Royaumes. Cependant, bien qu'il soit fictif, ce n'est pas un personnage créé au hasard. Nous avons recherché une approche qui, tout en étant inventée, donne l'impression que ce type de personnage aurait pu exister, en tenant compte du contexte historique de l'époque.
— Le joueur peut choisir le nom du protagoniste, mais y a-t-il un nom prédéfini par défaut ?
Tomohiko Sho : Il n'y a pas de nom prédéfini. Si je devais en donner un, ce serait peut-être "Mumei" (無名), qui signifie "sans nom". Mais je ne suis pas sûr que cela compte comme un véritable nom... (rires). Nous encourageons les joueurs à utiliser le nom de leur choix pour jouer. De plus, en raison d'une capacité spéciale appelée "L'Œil de l'Oiseau Spirituel" (qui permet de voir le champ de bataille depuis une vue surélevée, comme celle d'un oiseau), le personnage est également appelé "Shiran" (紫鸞) dans le jeu. (Note de l'éditeur : "Luan" (鸞) est le nom d'un oiseau mythique dans la mythologie chinoise).
— Il semble que le protagoniste et certains généraux verront leur apparence changer en fonction du déroulement de l’histoire. Y aura-t-il un système de "customisation vestimentaire" permettant de modifier librement les tenues du protagoniste ?
Tomohiko Sho : En résumé, oui. Au cours de l’histoire, le personnage changera de tenue, et par la suite, vous pourrez choisir entre la tenue d’origine et la nouvelle. De plus, il y aura des bonus exclusifs en fonction des points de vente, ainsi que des bonus de précommande.
— Donc, il ne s’agit pas d’un changement d’apparence lié au vieillissement, mais plutôt lié à l’évolution de l’histoire, n’est-ce pas ?
Sho : Si cela a été mal compris, je m'en excuse, mais nous n'avons jamais dit que l'apparence changerait à cause du vieillissement. À partir de 20 ou 30 ans, l’apparence des gens ne change pas énormément au bout de cinq ou dix ans, n’est-ce pas ?
Pour ce jeu, il s’agit plutôt de changements d’apparence liés à "l’évolution des responsabilités ou du statut" des personnages, plutôt qu'à l'âge.
◆ Des caractéristiques et atouts différents pour chaque type d'arme !
— En observant la scène de la "carte continentale" représentant la Chine, j’ai remarqué des nuages planant au-dessus de Shu. Est-ce que cela signifie qu’on ne se rendra pas du tout dans le royaume de Shu dans ce jeu ? Vous avez mentionné que le jeu se concentre sur la bataille de Chi Bi (Bataille de la Falaise Rouge), or Liu Bei n’a établi Shu comme territoire qu’après cette bataille, n’est-ce pas ?
Sho : C’est exact... Se rendre à Shu serait envisageable si nous devions faire une suite à ce jeu.
— Vous avez déjà des idées pour une suite ?
Sho : Non, à ce stade, il n’y a absolument aucun plan (Note de l'éditeur : l'intention est de dire "nous ne réfléchissons pas encore à faire une suite", plutôt que "nous n'avons pas encore d'idées pour une suite"). Pour l’instant, notre seul objectif est de "réinventer Dynasty Warriors" et de proposer "le meilleur Dynasty Warriors possible". Nous ne penserons à une suite que si ce jeu est bien accueilli par le public.
— Il semble que le protagoniste puisse manier différentes armes. Combien de types d'armes seront disponibles dans le jeu ?
Tomohiko Sho : Pour l’instant, nous avons confirmé 5 à 6 types, mais la version finale proposera beaucoup plus de variétés, chacune ayant ses propres caractéristiques et forces.
Dans la version d’essai, l’une des armes était une épée à une main, comme la "Tachi" (将剣), qui est classique et facile à utiliser. L'arme à hallebarde appelée "Yengetou" (偃月刀) permet d'enchaîner les attaques normales pour former des combos, avec une puissance qui augmente en fonction du nombre de coups portés.
— Cela semble très efficace contre des groupes d’ennemis.
Sho : Oui, et le "Bodao" (朴刀) que tenait Xiahou Dun ne permet pas de passer directement d'une attaque normale à une attaque chargée. Cependant, en enchaînant les attaques chargées, vous pouvez atteindre un état de charge qui inflige de gros dégâts, ce qui en fait une arme spécialisée dans les attaques chargées. J'espère que vous aurez l'occasion d'essayer différentes armes.
— Dans le programme officiel du TGS, vous avez également utilisé des armes de combat.
Sho : Il s'agit des "Tekkō" (手甲). Cette arme a une cadence d'attaque rapide et permet d'infliger des dégâts importants grâce à des enchaînements, ce qui la rend très agréable à utiliser.
— Il y avait également des frappes avec l'arrière du corps (y compris l'épaule), ce qui a donné une esthétique digne des films de kung-fu.
Sho : Oui, nous avons intentionnellement inclus des attaques de type "Tiezhan Kao" (鉄山靠) (rires). Ces éléments visuels sont vraiment "impressionnants", vous savez.
— Parlez-nous également des "Arts Martiaux". Les arts disponibles dépendent-ils du type d'arme que vous utilisez ?
Sho : En général, c'est le cas, mais il existe également des arts généraux qui peuvent être utilisés avec n'importe quel type d'arme. Par exemple, dans le programme officiel du TGS, il y a un art où le personnage prend immédiatement un arc et tire des flèches, ce qui est un des arts qui ne dépend pas du type d'arme.
◆ Branches narratives et fins multiples avec des sauvegardes pour une expérience fluide !
— Vous avez mentionné que le jeu aura des branches narratives et plusieurs fins. Faut-il prévoir de jouer plusieurs fois après avoir atteint une première fin ?
Sho : Oui, j’espère que vous profiterez d’une partie en boucle. Bien sûr, vous pourrez transférer vos statistiques améliorées et les armes que vous avez obtenues, et vous pourrez commencer à jouer à partir des points où l’histoire diverge, donc pas de souci. Nous avons conçu le jeu pour qu’il soit facile à jouer !
— Cela me rassure ! Enfin, un message pour les joueurs qui attendent la sortie.
Sho : Bien que le nombre de généraux jouables soit moins élevé que dans les précédents opus, nous avons compensé cela par une expérience riche et immersive, et je pense que c'est l'un des meilleurs jeux de la série Dynasty Warriors, qui prépare également l'avenir. J'espère que vous prendrez le jeu en main et que vous l'apprécierez.
De plus, comme l’histoire est dense, je pense que même ceux qui ne connaissent pas le Roman des Trois Royaumes pourront en profiter. Dans ce jeu, nous avons mis des furigana pour les kanjis difficiles, donc j'espère que cela suscitera un peu d’intérêt !
Source : Gamespark
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TW agressions sexuelles, manipulation, alcool
Bon. On commence à connaître le schéma, hein. Les hommes inaccessibles et qui s'en foutent de ma gueule, c'est ma came. Visiblement.
J'ai rencontré Clément sur Tinder (est-ce que je suis encore surprise de n'y trouver que des connards ? Oui.). Il avait indiqué qu'il recherchait du long terme (mais ok pour du court), être ouvert à du sérieux, comme du moins sérieux. Aller. Il ratissait large, pour être certain d'attirer un maximum de filles. Et pour finalement ne proposer exclusivement du pas sérieux.
En soit, ça ne me dérangeait pas. J'avais pour projet de quitter Tours. Je recherchais quelqu'un pour m'épanouir. Approchant des 30 ans, je voulais découvrir mon corps et ma sexualité. Ce que je n'avais pas pu faire plus jeune. Du moins clairement pas assez. Je ne recherche donc pas du sérieux. Mais pas de coup d'un soir non plus. Je suis claire avec Clément sur ce point-là. Je veux une relation "fun" s'il veut, mais pas de coup d'un soir. Il est en tout point d'accord avec moi. (lol).
Monsieur est très pris. Et il me fait poireauter 3 semaines avant que l'on ne se voit réellement. Et après cette rencontre, il m'avait clairement indiqué qu'il ne serait pas de nouveau disponible avant au moins 2 ou 3 semaines et qu'il serait très pris quand même après. Je me rappelle lui avoir demandé l'intérêt d'être sur les applications de rencontre s'il était aussi indisponible...
Lors de nos discussions écrites, il ne parle que de lui. Il ne s'intéresse pas à ce que je fais dans la vie, ne me pose pas de questions sur mes passions, mes loisirs... Il ne parle exclusivement que de lui, de ses activités, etc. Je me demande encore pourquoi j'ai poursuivi. J'avais envie d'un contact physique... Je me sentais seule.
Par messages, avant de nous voir, nous nous envoyons des messages plus qu'explicites. Il me promet adorer faire plaisir aux filles, les faire "squirter" comme il dit, adorer les lécher... Il me vante ses performances en termes de durée et de taille. Nous parlons de nos limites et j'évoque les miennes sans détour. Pas de mains autour du cou, entre autre.
Nous nous retrouvons dans un bar. Il est en retard... Plus de 30 min de retard. Je suis une femme seule, devant un bar bondé. Youpi.
Il me paie un verre, pour se faire pardonner le retard. Et je paierai une bouteille à boire chez lui. On parle musique, notre passion commune pour le Metal et le groupe Sleep Token, cinéma... Des banalités sans nom avant de passer prendre à manger au Carrefour et aller chez lui.
Il prépare à manger et nous regardons des vidéos sur Youtube. J'apprécie qu'il ne me saute pas dessus tout de suite. De mon côté, toujours ultra complexée par mon corps, je n'ai pas mangé ni bu depuis des jours. Pour essayer d'avoir un ventre moins gros. Il me fait boire. Il remplit mon verre à chaque fois qu'il voit qu'il est vide. Avec le recul, je me rends compte que c'est un comportement typique d'un prédateur. Même si je suis consentante pour boire, l'alcool contribuera à l'aider à manipuler ce consentement lors de notre rapport.
On finit par s'embrasser. Je n'arrive même plus à parler correctement tellement il m'a fait boire. Nous nous dirigeons vers sa chambre... Mains autour du cou. Alors que j'avais prévenu et clairement dit "non" par message. Je rentre la tête pour me dégager de ses mains. Il comprend et les retire. Puis les remet quelques minutes après. Je ne ferai plus rien pour l'en empêcher. Il m'avait répondue par message que c'était le seul point sur lequel il n'était pas sûr de pouvoir se retenir. Encore un comportement d'agresseur. Pourquoi est-ce que je n'ai pas coupé court ? Aucune idée. J'avais envie de sexe. Je suis têtue. J'ai fait abstraction. Voilà.
Pendant ce rapport, le préservatif glisse et se coince au fond de mon vagin. Enfin... De ce qu'il m'en dit. Avec le recul, je suis persuadée que ce n'était en rien un accident. Il en a fait exprès. Comment je le sais ? Grâce à la suite... trop ivre pour réagir, je n'ai pas dit "non" lorsqu'il a dit "ho, foutu pour foutu..." et qu'il a continué le rapport sans remettre de préservatif. Il ne s'est pas inquiété une seule seconde de savoir si je prenais une autre contraception ou non, si je n'étais pas porteuse d'une IST. Evidemment, s'il ne m'avait pas fait autant boire, j'aurai eu toutes mes facultés et j'aurai imposé le port d'un autre préservatif. Lors de ce premier rapport, au début, il n'était pas arrivé à enfiler un 1er préservatif... Ca m'avait étonnée. Le mec semblait habitué à avoir des rapports réguliers (oui, c'était un gros queutard), à 35 ans. Et il n'arrivait pas à mettre un préservatif. C'était comme joué, comme s'il attendait que je lui dise "laisse, on n'en met pas"...
Après le "1er round" il est fatigué et je l'entends commencer à ronfler... Pour quelqu'un qui se vantait de ne pas me faire dormir de la nuit, c'est raté... J'en redemande, n'ayant pas eu mon compte... Il dort. Il m'a léchée 30 sec, pour la forme. En tout, je l'ai fait jouir 3 fois dans la nuit. Lui, en revanche, a brillé par son égoïsme. Zéro. J'ai joui zéro fois.
S'en suivront 2 autres rapports plus tard dans la nuit. Toujours sans capote. Foutu pour foutu, comme il dit... L'un de ces autres rapports se déroule dans la nuit, pendant que je dors. Ca me réveille et je suis désinhibée. Je me laisse faire, à moitié endormie, mais consentante. Dans l'espoir d'avoir enfin un peu de plaisir. Mais rien. Si je ne m'étais pas réveillée, si j'avais été encore alcoolisée, il l'aurait fait. Et j'aurai été violée. Dans mon sommeil.
Il me promet faire un test de dépistage pour me rassurer. Je rentre au petit matin, seule, à pied, sous la pluie.
Je lui envoie mon tout dernier test de dépistage, qui date de 5 jours à peine. Pour le rassurer sur le fait qu'il ne craint rien avec moi. Il me repromet de faire un test de son côté. Test qui ne viendra jamais.
Ses messages sont plus... rares. Je demande à ce qu'on se revoit. Je ne percute pas tout de suite qu'il a eu un comportement a minima de prédateur, si ce n'est d'agresseur. Je ne le comprendrai que plusieurs jours plus tard. C'est là qu'il me dit qu'il ne sera pas disponible avant 2 semaines et qu'après ce sera tout aussi difficile de se voir. Je lui redis que je ne voulais pas de coup d'un soir et il me rassure que ce n'est pas ce qu'il veut non plus et qu'il souhaite une relation suivie, sans être non plus sérieuse.
Pourtant, s'en suivront 5 jours sans réponse à mes messages. Alors que je le voyais connecté toutes les heures. Tous les jours. Je comprends que je me suis (encore) faite avoir. Là encore, mon consentement n'a pas été respecté. Je ne voulais pas de coup d'un soir. Et me voilà forcée à en avoir eu un. Ce sera donc à moi de me coltiner le test de dépistage et de grossesse. N'ayant pas prévu d'avoir un rapport non-protégé, je ne suis pas sûre d'avoir pris assidument ma pilule les jours précédents... J'achète d'abord un test de grossesse, puis demanderai la confirmation par une prise de sang. Je devrai attendre les 6 semaines réglementaires pour être sûre et certaine qu'il ne m'a rien refilée. Et en effet, après des semaines d'angoisse et de pleurs, j'ai la confirmation que je ne suis contaminée par aucune IST, ni par une grossesse.
Au bout des 5 jours de silence et d'angoisse et de larmes de mon côté (je sentais que je m'étais faite manipulée... et je refusais de voir la vérité en face. J'avais mal), j'ai explosé et je lui ai dit ses 4 vérités par message avant de le bloquer partout. Clairement le plus mauvais coup de ma vie. Il m'avait promis un feu d'artifice et j'ai à peine eu un pétard mouillé, en plus d'une agression. Il n'avait pas non plus été très doux dans le rapport et m'avait fait saignée... Il était pourtant bien au courant de son membre, puisqu'il s'en vantait. En vrai, je déteste les gros machins. Ils font mal et les mecs pensent que peu importe la taille et la circonférence, on s'ouvre comme des fleurs prêtes à les accueillir... Non.
Une semaine après je me prends la plus grosse cuite de ma vie. Je suis sobre depuis. Abstinente depuis 50 jours aujourd'hui. Je compte bien poursuivre sur cette lancée.
Suite à cette mauvaise rencontre, j'ai contacté des collectifs féministes en racontant cette histoire. J'ai appris qu'il se faisait passer pour un allié féministe, y compris auprès de ces comptes puisqu'il interagissait avec, alors même que son comportement avec les femmes est déplorable et à l'opposé du respect du consentement. Il réagirait à toutes les stories militantes du monde de la musique (il est musicien dans plusieurs groupes) avec soutien. Il s'intéresse aux call out dans la musique : "c'est inadmissible", "il faut éradiquer ces musiciens", etc. Ca lui donne du crédit, au cas où il serait lui-même call-outer. Et c'est ce qui s'est passé... A force d'apporter ce semblant de soutien, l'u des collectifs a semblé remettre en doute mon expérience avec lui et m'a répondue "Le truc c’est que nous quand on fait des appels à témoins, c’est avec des qualifications claires et répréhensibles par la loi." Le collectif "Balance ta Scène" a simplement ouvert un dossier en attente de voir si d'autres témoignages de victimes leur parviennent. Oui, si on ne fait pas de call-out, il y aura nécessairement d'autres victimes qui auraient pu être évitées. D'autant plus que leur argument ne tient pas... Un viol ou une agression sexuelle se caractérise selon 4 modalités : surprise, menace, contrainte et violence. Je coche au moins 2 cases... La surprise et la contrainte. J'enrage toujours contre ce collectif. Les 2 autres que j'ai contacté, le 26 mars très précisément n'ont toujours pas diffusé l'appel. Ca fera bientôt 2 mois. Et pendant ce temps, lui vit sa "best life", impunément, et fait sûrement d'autres dégâts et d'autres victimes. Je me sens terriblement seule dans cette situation. Même si les 3 collectifs m'ont écoutée et semblent avancer tout doucement dans la diffusion de l'appel, j'ai l'impression d'être seule. Non seulement je me sens agressée, mais aussi seule. J'ai enclenché des démarches, qui ne donnent rien. Ce sentiment d'impuissance et de solitude en plus de cette expérience est dévastateur.
Bref, c'est la nouvelle technique des mecs sur les applis. Se faire passer pour safe, allié féministe, pour pouvoir pécho plus facilement en ne prenant même pas un minimum attention aux comportements qu'ils ont. Et comme ils se donnent cette image, c'est d'autant plus difficile de se rendre compte qu'ils ne sont pas safe et ça instigue un doute : "mais non, tu te fais des idées, c'est un gentil garçon qui est au fait des questions féministes"...
Je suis dans cette ville depuis bientôt 3 ans. J'ai connu 3 partenaires. 3 partenaires qui ne voulaient pas mettre le préservatif, faisant fi de leur santé et de la mienne, de mon consentement. Incroyable en 2024.
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Dans ma tête le 26 - 02 - 2024
Hey ! On peut pas dire que ça va vraiment mieux. Il y a des semaines où ça va. Où je me dis : "Super ! Je vais reprendre le taf bientôt !" Et il me suffit de faire une sortie pour me rendre compte que soit... Je me sens angoissée durant celle-ci. Et je reste dans un état très compliqué durant un moment. Et ça prend du temps pour que je m'en remettes. Soit... Je tank la crise d'angoisse le temps de la sortie. Et je m'effondre après. Et ça prends aussi du temps pour que je m'en remettes. Soit... J'aimerais pouvoir aller mieux. Car c'est vraiment frustrant pour moi. J'aimerais revivre ma vie d'avant. :( Pouvoir sortir. Prendre du temps en famille. Mais j'ai l'impression qu'au final, plus le temps passe. Et plus j'ai besoin d'être dans un nombre limité de personne autour de moi. Hier, je suis tombée sur une vidéo super intéressante.
youtube
Juste voir les commentaires sur youtube... omg... Un vrai de mascu stupide. Le plus drôle, est qu'un crétin a essayé de me discrédité sur mon âge. Juste le screen est lunaire.
Et ma réponse : " Alors... Faudra apprendre à lire. Car j'ai 36 ans. 2 enfants que j'éduque avec le respect de l'autre. Une petite fille a qui j'apprends que son corps est son corps. Et qu'elle a le droit de dire non à un câlin et un bisou. (Mais elle a l'obligation de dire bonjour.) Et qu'elle vaut autant que son frère. 🙂 Un mari allié féministe qui comprend les problématiques féministe. Et qui ne supporte plus ses congénères masculins. Car il se rend compte des dégâts qu'ils ont fait sur sa femme et ses sœurs. 🙂 Je travaille dans la même boite depuis 14 ans. (sous CDI) Propriétaire de ma maison. La prochaine, tu éviteras de prendre de haut les gens sans savoir. 😃 Et oui, je sais sur quoi je suis assise. Je sais ce que j'ai vécu. D'ailleurs, je suis en arrêt maladie depuis 5 mois à cause de tes congénères masculins stupide qui se sont dit que c'était une bonne idée de tripoté une gamine de 8 ans. (oui je vis mes traumas à retardement à cause du fait d'être maman. Et que ma fille arrive à l'âge où j'ai commencé à avoir des problèmes à cause de certains abrutis.) Mais oui ! C'est clair qu'un vieux con sait beaucoup moins que moi, femme ce que je vis au quotidien. Les inégalités, et le non respect de mes droits ! A non ! C'est vrai ! Faut pas que je plaigne ! Car on les respecte ! C'est vrai ! Plus sérieusement. Juste... va te renseigner sur des médias fiables. Juste écoute cette vidéo. Réellement. Et pas avec tes idées d'arriéré misogyne. Et après, tu pourras revenir me parler. Et pour rappel, mettre une photo d'Einstein en pp de vous donne pas l'air intelligent. Bonne continuation."
Franchement, les mecs comme ça me font trop rire !
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Petite histoire très touchante!!!
Toto : Seigneur, puis-je te poser une question?
Dieu : Biensûr.
Toto : Promets que tu ne te fâcheras pas…
Dieu: Je te le promets
Toto : Pourquoi as-tu laissé tellement de choses
m'arriver aujourd'hui ?
Dieu : Qu'est-ce que tu veux dire?
Toto : Eh bien, je me suis réveillé(e) en retard.
Dieu : Oui.
Toto : Ma voiture a mis une éternité à démarrer.
Dieu : Bien.
Toto : A midi, à la cafétéria, ils se sont trompés
en me donnant un sandwich que je n’avais pas
commandé et en plus j’ai dû attendre une
éternité
pour l’avoir.
Dieu : Huummm…
Toto : Sur le chemin du retour, mon téléphone
est
tombé « raide mort» juste au moment où je
voulais défricher un appel de
la plus haute importance.
Dieu : Très bien.
Toto : Et pour couronner le tout, quand je suis
rentré(e) chez moi, je voulais juste faire tremper
mes pieds dans mon nouveau masseur à pieds
pour me détendre de cette stressante journée.
MAIS cela ne fonctionnait pas ! Tout est allé de
travers aujourd'hui ! Pourquoi as-tu laissé faire
ça ?
Dieu : Laisse-moi te montrer ce qui est
véritablement arrivé.
La mort était à ton lit ce matin et j'ai dû
envoyer
un de mes anges combattre pour ta vie. Je t’ai
donc laissé dormir durant toute cette bataille.
Toto (humilié) : OH !
Dieu : Je n'ai pas laissé ta voiture démarrer ce
matin car il y avait un conducteur ivre sur ton
itinéraire qui t’aurait heurté de plein fouet si tu
avais démarré avec ta voiture.
Toto : (honteux(se)).
Dieu : La première personne qui a fait ton
sandwich aujourd'hui était malade et je ne
voulais
pas que tu attrapes son virus car je sais que tu
ne peux pas te permettre d'être absent(e) de
ton
travail.
Toto (embarrassé(e)): Très bien.
Dieu : Ton téléphone est tombée en panne
parce
que la personne qui appelait aller par la suite
déformer tes propos à la suite de votre échange
et cela allait te poser énormément de
problèmes
voilà pourquoi je n’ai pas voulu que tu prennes
ce
coup de fil afin que cette personne ne puisse
médire à ton sujet.
Toto (doucement) : Je vois, Seigneur.
Dieu : Oh, et pour ton nouvel appareil "massage
des pieds", il allait créer un court-circuit qui
allait
abîmer ton disjoncteur donc tu n’aurais plus à
avoir du courant dans toute la maison. C’est
pourquoi, j’ai préféré qu’il ne fonctionne pas car
j’ai pensé que tu n’aurais pas voulu être dans le
noir ce soir après cette journée lourde.
Toto : Je suis désolé(e), Seigneur.
Dieu : Ne sois pas désolé(e), apprends juste à
me
faire confiance … en toutes choses, dans les
bonnes comme dans les mauvaises choses.
Toto : Je vais te faire confiance pour tout le
restant de ma vie.
Dieu : Et ne doutes pas que mon plan pour ta
journée est toujours mieux que ton plan.
Toto : Oui, Seigneur. Et permets-moi de te dire,
"Merci pour tout et pour aujourd'hui, Seigneur."
Dieu: Tu seras toujours le/la bienvenue, mon
enfant. C’était un jour comme un autre durant
lequel je suis ton Dieu, et puis, j’aime m'occuper
de mes enfants...!!!
Voila pourquoi on dit "Tout ce que Dieu fait et
bon" confies ta vie à Dieu,crois en lui,adores le
et il fera de ta vie une merveille!!!
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 1
18+ content, minors dni
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
synopsis : Suite à un bal de promo plus que désastreux, tu va passer tes vacances avec tes amies dans un hôtel luxueux réservé uniquement à l’élite de la jeunesse de Los Angeles. Vous croyez que les vacances allaient être de tout repos ? vous vous trompez.
FR FANFIC
Mentions de Jang Wonyoung (IVE), Woonggi (Boys Planet), Jay (Enhypen), Ningning (Aespa), Rosé (Blackpink), Intak (P1H), Jake (Enhypen), Zhang Hao (ZB1), Natty (Kiss of life), Chaewon (Le Sserafim), Kazuha (Le Sserafim), Mingi (Ateez), Keeho (P1H), San (Ateez), Ricky (ZB1), Sangyeon (The Boyz), Juyeon (The Boyz), Sumin (Xikers), Fatou (Blackswan)
PROBLEMATIC SAISON 1
EPISODE 4 - SECRETS SECRETS
« Ningning éteins ce putain de flash tu m’éblouis » dit San sur un ton énervé.
« Oh je t’éblouis ? on me le dit souvent » répond t-elle en ricanant.
San rentre dans la limousine et ferme la porte.
« Tu filmes toi ? » dit-il en regardant Ning
Elle relève son téléphone et prépare sa ring light en disant « Non, à moins que tu ai quelque chose à dire a mes followers ? »
« Sors de la voiture » Dit-il d’un ton autoritaire
« Alors la tu rêves mon gros » répond t-elle en croisant les bras.
San serre les poings, ses mains tremblantes de retenue. Chaque muscle de son corps semble tendu, prêt à se déchaîner. Son souffle, habituellement régulier, devient plus profond, comme s’il cherchait à canaliser son énergie bouillonnante.
« Très bien, chauffeur ? démarrez le véhicule en direction de Paradise » dit-il
Le véhicule démarre doucement.
Ning se met à genoux sur la banquette, colle son visage contre la fenêtre du chauffeur et crie « C’EST MOI QUI VOUS PAIE, NE DÉMARREZ PAS C’EST UN ORDRE ».
Le véhicule s’arrête.
Tu assistes impuissante à cette scène surréaliste, c’est un moment où l’atmosphère est épaisse de menace, chaque seconde qui passe semble prolonger l’impasse. San est à la croisée des chemins, luttant pour garder son sang-froid face à la provocation de Ning et se retiens de l’enterrer 12 pieds sous terre.
San prend la parole calmement « soit tu es totalement inconsciente, soit tu as oublié qui j’étais Ning ».
C’est vrai qu’il n’avait pas tort, jamais tu n’aurais osé autant tenir tête à San.
« Oh non mon grand je sais très bien tu es San Choi, fils unique et héritier des Choi, la famille la plus dangereuse de la mafia blablabla.. ET ALORS ? Tu va me découper en morceaux parce que j’ai arrêté ton taxi qui EN PLUS est le MIENS ? » répond t’elle avec un air plus que suffisant.
San soupire « Descends de la voiture ning ».
« non » répond t’elle.
« laisse la voiture démarrer alors au moins » enchéris t’il.
« ok » dit-elle en faisant signe au chauffeur de redémarrer.
San reprends un air stricte et sérieux en te regardant avant de te dire « Je sais que tu es au courant pour Jang et moi ».
Les yeux de Ning s’écarquillent.
« Oui je suis au courant mais je l’ai découvert de moi même, Jang ne m’a rien dit » tu réponds.
« Je ne me fais pas de soucis pour Jang je sais qu’elle peut être silencieuse même si c’est quelque chose de difficile à réaliser si on a pas de coussins » dit-il avec un petit sourire en coin.
Ning laisse s’échapper un petit « ew » de sa bouche.
La voiture avance en direction de Paradise, vous avez pris du retard, ça risque d’être suspect.
« Dans tous les cas, personne d’autre ne doit savoir pour Jang et moi, ma famille pourrait liquider n’importe quelle personne qui aurait des informations compromettantes sur moi ou notre famille en général » dit-il d’un ton assuré.
« Je ne te dois rien fils Choi » rétorque Ning.
San soupire et lève les yeux au ciel.
« Je ne dirais rien » elle enchérit.
« Je ne ne trahirais jamais la confiance de Jang, jamais ça ne sortira de ma bouche » tu réponds.
Il acquiesce, avant de reprendre la parole « Nous approchons de Paradise, vous descendez en premier, je descendrai un peu plus loin pour que ça ne paraisse pas suspect que j’ai pris la voiture avec vous ».
Ning et toi hochez de la tête.
Ning et toi descendez de la limousiné et rejoignez le hall ou Jang vous attendait.
« ENFIN, qu���est ce qui vous a prit tant de temps ? » demande t’elle d’un air curieux.
« Le chauffeur a eu un petit accrochage avec une autre voiture » réponds Ning comme si c’était la vérité.
En passant devant la réception, Natty t’interpelle.
« Sumin t’as convoqué ma belle »
« Comment ça ‘’convoquée’’ ?? » tu réponds avec un sourcil levé.
Natty te tend le pass pour les étages supérieurs en glissant un préservatif en dessous.
« C’est seulement à titre préventif » dit elle en te faisant un clin d’œil.
Tu voulais profiter de la fin de cette soirée pour parler à Jang mais tu va devoir la passer avec ton ex.
Sumin ne t’as pas parle depuis maintenant 2 mois, bizarre qu’il ne se réveille que maintenant. Tu prends l’ascenseur et en regardant le pass en métal de couleur or, ton visage heurte un torse déjà présent dans l’ascenseur.
Pas n’importe quel torse, il s’agissait du torse de Sangyeon.
« Oh tiens je descends de ta chambre, je te cherchais mais tu n’étais pas là, je t’ai acheté ça » te dit il en te rendant un sac apple.
« C’est pour moi ? » tu répondis en prenant le sac.
« Oui, c’est en partie de ma faute que tu n’as plus de téléphone donc je t’en ai racheté un, s’il te plaît accepte le » dit il avec son sourire chaleureux habituel.
Tu ouvres le sac, il contenait bien en effet le dernier Iphone sorti par la marque apple.
Tu remercies Sangyeon et lui fait un câlin.
« Tu n’avais pas besoin de m’en racheter un Sangyeon… ton attention me fait énormément plaisir » tu répondis, encore dans ses bras musclés.
L’ascenseur s’arrête à son étage, il te souhaite une bonne nuit avant de disparaître dans le couloir en direction de sa chambre.
Tu remets le téléphone dans le sac et passe le pass sur l’écran de l’ascenseur afin de pouvoir te rendre dans l’aile privée de l’hôtel et voir ce que Sumin te voulait.
Votre histoire de deux ans a laissé une empreinte profonde sur toi, et bien que vous ne soyez plus ensemble, il est difficile d’ignorer la passion et l’intensité qui ont caractérisé ta relation avec lui. Sumin a une allure frappante avec ses cheveux d’un vert audacieux, une marque de sa confiance en soi et de son individualité.
Son regard, pénétrant et charismatique, révèle un homme qui sait ce qu’il veut. Il porte une aura de séduction innée, qui ne manque pas de captiver ceux qui croisent son chemin. Son charme, mêlé à cette assurance inébranlable, le rendent irrésistible pour bien des personnes. Sumin appartient à une famille qui a fait fortune dans l’immobilier, ce qui se reflète dans sa posture et son attitude. Il est conscient de son statut et ne craint pas de l’afficher.
Cette assurance peut parfois se transformer en possessivité, il est jaloux, ce qui témoigne de son attachement et de son désir de contrôler la situation. Cependant, malgré cette jalousie, Sumin apprécie la compagnie des femmes. Il sait comment les charmer et créer une atmosphère séduisante, il les aime un peu trop à ton goût. Sumin est un homme complexe, qui navigue entre l’assurance de son statut social, une possessivité protectrice et une séduction naturelle.
C’est une personne qui ne laisse personne indifférent, laissant une trace indélébile dans les mémoires de ceux qu’il rencontre.
Tu arrives dans l’aile privée de l’hôtel, et pénètre dans l’appartement de Sumin grace au pass que Natty t’a donné plus tôt.
L’appartement de Sumin est une ode à la luxure, un lieu où l’opulence et le désir se marient dans une harmonie enivrante. Chaque coin et recoin exhale un parfum de tentation, créant une atmosphère qui éveille les sens. Les matériaux choisis avec soin, du velours sensuel aux surfaces lustrées, évoquent un sentiment d’indulgence. Les couleurs profondes et riches, comme le pourpre profond et le noir élégant, imprègnent l’espace d’une aura de séduction irrésistible.
Les meubles, aux lignes fluides et aux finitions soignées, invitent à la détente et à l’abandon. Des draperies somptueuses et des coussins moelleux ajoutent une touche de confort luxueux. La musique, choisie avec soin, vibre dans l’air, complétant l’atmosphère chargée d’érotisme. Chaque note semble être en parfaite harmonie avec l’essence sensuelle de l’espace.
En somme, l’appartement de Sumin est un sanctuaire de désir et d’indulgence, un lieu où la luxure est célébrée dans chaque élément. C’est un espace conçu pour éveiller les sens et satisfaire les appétits les plus exquis.
Tu avances dans cette antre et trouve Sumin reposant sur une table de massage recouverte de draps luxueux. La pièce est baignée dans une lumière tamisée, créant une atmosphère d’intimité et de détente.
Trois femmes habilement entraînées l’entourent, chacune focalisée sur un aspect spécifique de son corps. Leurs mains expertes glissent avec grâce et précision, appliquant des mouvements fluides et apaisants. L’odeur d’huiles essentielles embaume l’air, ajoutant une note subtile de sérénité à l’ensemble.
Sumin, les yeux clos, respire profondément, permettant aux sensations apaisantes de pénétrer ses muscles tendus. Son visage reflète une expression de béatitude et de relâchement, laissant entrevoir une détente profonde.
Tu te racles la gorge avant de commencer « Tu voulais me voir ? »
Sumin claque des doigts, arrêtant immédiatement les trois femmes qui le massait.
Sumin s’assoit avec grâce sur le rebord de la table de massage, révélant son torse nu sculpté par des muscles bien définis. La lumière tamisée met en relief les contours de sa silhouette, ajoutant une touche de mystère à son allure déjà envoûtante. Chacun de ses muscles semble être le résultat d’un soin attentif et d’un entraînement dédié. Son torse est à la fois puissant et harmonieux, évoquant à la fois force et grâce. La peau qui le recouvre est douce et lisse, contrastant avec la virilité que dégage sa musculature.
Le regard de Sumin, intense et magnétique, capte l’attention de quiconque a le privilège de le contempler dans cet instant. Il émane de lui une aura de confiance en soi et d’assurance, qui confère à sa présence une puissante gravité.
Intrigué par la légèreté et la transparence de ta tenue, il te demande de t’approcher.
Tu t’exécutes, les ton autoritaire de Sumin a toujours été une mélodie à tes oreilles.
Cependant, tu ne veux pas coucher avec Sumin, tu es ici pour clarifier certaines choses, et en l’occurrence, tu aimerais savoir pourquoi il t’as demandé de venir.
« Qu’est-ce que tu me veux exactement Sumin ? » demandes-tu.
« Je veux voir ce que porte ma poupée avant que je puisse lui retirer ses couches de vêtements superflues » répond il.
Toujours très observateur, il regarde ton sac apple.
« Tu es allée te faire plaisir ? » dit-il avec curiosité.
C’est le bon moment pour lui faire comprendre qu’il n’est plus le seul dans ta vie.
« Non, c’est Sangyeon qui me l’a offert » tu réponds avec un grand sourire.
Sumin serre les poings et réponds « Qui est ce Sangyeon. »
« Un homme très charmant » tu surenchéris.
« Tu es et seras toujours à moi, peu importe qui tu te tapes, tu sais tout aussi bien que moi que nous finirons ensemble, tes petites aventures ne sont que passagères, je suis l’homme de ta vie » dit-il d’un ton assuré.
C’est bien le frère de Jay.
« Si tu n’as rien d’autre de plus redondant à dire et si tu voulais juste coucher avec moi, j’ai d’autres choses à faire Sumin » tu conclues.
Il se recouche, claque des doigts et te réponds « tu peux disposer » avant que ses masseuses ne reviennent s’occuper de lui.
Tu reprends l’ascenseur et te dirige vers l’appartement de Jang, tu dois lui dire ce que tu as vu le premier soir.
Tu entres dans l’appartement de Jang, elle est assise gracieusement sur son canapé luxueux, le visage recouvert d’un masque de concombre rafraîchissant. Ses traits sont partiellement dissimulés par les rondelles vertes, lui donnant une allure à la fois drôle et apaisante.
Elle porte un peignoir doux et soyeux, qui tombe avec grâce sur ses épaules. Ses cheveux sont enveloppés dans une serviette blanche, lui conférant une aura de tranquillité et de confort.
Tu te sens presque mal à l’aise de devoir lui annoncer ça maintenant alors qu’elle a, pour une fois, l’air détendue.
tu commences « Jang, je crois qu’il est temps d’être honnête l’un envers l’autre. Jay et toi, vous êtes quittes ».
Jang, surprise, te répond « Quoi ? de quoi tu me parles ? »
« J’ai vu Jay entrer dans une autre chambre de Paradise en embrassant quelqu’un » tu réponds.
Jang prend le couteau qu’elle a utilisé pour découper ses tranches de concombre avant de rétorquer « je veux le numéro de la chambre immédiatement »
tu reponds « j’étais saoule, je ne me souviens plus Jang, je sais juste que j’ai vu Jay avec quelqu’un d’autre, et sois gentille, pose ce couteau tu va te blesser ».
Jang, visiblement énervée, se lève brusquement. Les tranches de concombre qui reposent sur ses yeux glissent de son visage avec une rapidité presque agacée. D’un geste ferme, elle les saisit et les lance en direction de l’écran plat.
Chaque tranche fend l’air avec une détermination palpable, s’écrasant contre l’écran avec une force qui témoigne de sa frustration. Son regard est empreint d’une intensité contenue, reflétant son irritation face à la situation.
Après avoir vidé son sac émotionnel, elle reprend son souffle, laissant l’énergie de sa colère s’apaiser peu à peu. Elle retourne finalement s’asseoir, mais l’expression sur son visage laisse transparaître un mélange de résolution et de résignation.
« Ok mais qu’est ce qu’on fait maintenant » dit elle.
« bah … rien ? je n’ai aucune preuve tangible, je venais juste t’en informer » tu réponds, avant de continuer « mais dis moi, tu couches toujours avec Jay ? »
Elle te regarde, soupire et te dit « Soit il est impuissant, soit je ne lui plait plus, c’est pourquoi j’ai couché avec San et Ming- »
Elle s’est arrêtée de parler après avoir remarqué qu’elle en avait trop dit.
Tu t’assoies, ébahie par cette révélation.
Jang se reprend « mais ce n’étais qu’une seule fois pour Mingi ! et de toutes façons tu as Intak, je pensais que tu avais fait un trait dessus » tentant de se justifier.
Tu regardes les tranches de concombres qui glissent le long de l’écran plat, le regard vide, sans rien dire.
« Tu as couchée avec Mingi, et tu ne me l’a pas dit ? C’était quand ?» tu lui demandes sans même la regarder.
« Je l’ai fait hier, pendant l’activité Jet Ski, on a fait ça très rapidement dans le hangar c’était juste l’histoire d’une fois, je ne compte pas recoucher avec lui, je te le promets, si j’avais su que ça t’aurai autant touchée je ne l’aurai pas fait crois moi ». dit elle d’un ton semblant sincère.
Tu ne dis rien.
« Mets toi à ma place, tous ces hommes musclés, tout l’été, tu croyais vraiment que je n’allais pas en goûter quelques uns ? » dit-elle en te regardant avec insistance.
« Ah parce qu’un seul ne te suffit pas ? San ne t’as pas rassasiée ? T’es vraiment si affamée que ça ? » tu lui réponds sur un ton agressif.
Elle se lève, croise les bras prends son air de princesse supérieure et te réponds « Descends de tes grands chevaux ma belle, ne crois pas que je t’ai pas vu flirter avec Jake, Intak, Mingi et Sangyeon en meme pas l’espace de 3 jours. »
Elle marquait un point.
Tu réalises soudainement les choses.
« C’est donc pour ça que tu n’as pas invitée Kazuha au blind date hier soir ? »
Elle te répond « Exactement, tu vois tu comprends vite ».
Elle savait tout autant que toi la dangerosité de Kazuha si on approchait de trop près son frère, en l’occurrence, Jang a plus que dépassé les limites.
« De toutes façons, t’es encore vierge, tu peux pas dire que ça te manque toi » dit-elle en te regardant du coin de l’œil, ramassant les deux pauvres tranches de concombre maintenant sur le sol.
« C’est toujours pas une raison valable pour ce que t’as fait Jang » tu lui réponds.
« D’ACCORD excuse moi d’avoir été une mauvaise amie et m’être fait déglinguée dans un vieux hangar à Jet Ski » dit-elle faisant une moue.
« Je te pardonne Jang, t’es sûrement pas la première avec qui c’est arrivé » tu lui réponds.
Elle se dirige vers la cuisine, jetant les tranches de concombres dans la poubelle et conclue « Alors ça, ca ne m’intéresse absolument pas ».
Tu ris.
Rosé entre dans l’appartement de Jang, curieuse de te voir sur le sofa.
« Jang m’a envoyé un texto il y a 20 minutes me demandant de monter car elle était seule, à ta place je l’aurais mal pris » elle te dit en te voyant.
Jang reviens sur le sofa et change de chaîne.
Rosé, curieuse, te demande d’où sort ce sac apple « La boutique apple la plus proche est a plus de 40km, tu y es allée après le blind date ? »
Jang, également curieuse, écoute discrètement la conversation.
« Non, c’est Sangyeon qui me l’a offert, d’après lui c’est sa faute si mon téléphone
a fini dans l’eau suite à ma bagarre avec Chaewon » tu réponds.
Rosé éclate de rire en disant « Tu t’es battue avec Chaewon ? »
Jang réplique « Elles ne sont pas que battues, elle lui a également arraché ses extensions ».
Vous riez toutes les trois.
Jang reprend la parole « Attends, tu nous dis que Sangyeon, le prince charmant de la piscine, a fait plus de 40km pour te racheter un téléphone portable à plus de 1000€ dans une seule journée ? »
Rosé, vivant pour les romans à l’eau de rose réponds avec des cœurs dans les yeux « c’est absolument ça ! quelle chanceuse ».
Ning débarque dans le salon de Jang.
Jang s’exclame « C’est donc une soirée tupperware »
Ning réponds « Alors non, je m’ennuyais donc je suis montée profiter de ton bain à remous »
Tu réponds à Ning avec un ton inquiet « Je serais toi, je n’y mettrais pas les pieds » repensant à ce qu’elle a fait avec San dedans.
Jang lève les yeux au ciel et ricane.
Ning s’assoit sur le sofa à côté de Jang avant de reprendre la parole « Alors, San est plutôt du genre à avoir un gros ego et un petit pénis ou c’est aussi gros que son ego ? »
Jang s’étouffe avec son cocktail.
La mâchoire de Rosé se détache.
Tu regardes Ning en disant « NING ? »
Elle répond « Ça vaaaa on est entre meilleures amies, ça reste entre nous » en rigolant.
Tu portes ta main à ton front en soupirant.
Jang réponds « Franchement, le lendemain j’avais du mal à faire du jet ski » et ricane.
Rosé prends un coussin pour crier dedans.
Tu en profites « Pourtant t’as pas eu de mal à encaisser les coups de reins de Mingi »
Un silence pesant viens s’installer dans le salon de Jang.
Rosé, prise par une crise de rire irrépressible, perd brusquement l’équilibre et chute du sofa.
Ning recrache son martini.
Jang hurle ton prénom dans son appartement.
« MAIS PARDON TU T’ES FAITE MINGI ? » hurle Ning avant de tomber du sofa également.
Jang fait signe de le dire moins fort « Kazuha me tuerait si elle l’apprenait ».
Rosé relève la tête et réponds « Ça c’est sûr que tu finirais en brochette végan »
Vous riez toutes les trois.
Rosé prend la parole « Au fait les filles… j’ai rencontré un homme pendant que j’étais en Corée »
Vous vous retournez toutes les trois vers Rosé en attendant la suite.
« Il s’appelle San, il est grand, musclé et très gentil »
Jang a ravalé sa salive en entendant ce nom, cependant, elle ne parlait pas du même San vu qu’il s’agissait de son colocataire et que San Choi n’avait pas bougé de Los Angeles.
Jang vous propose de rester dormir dans son appartement. Vous acceptez, tu envoies juste un message à Woonggi en le prévenant que tu ne rentres pas dormir à la
chambre ce soir. Il te répond qu’il n’y a aucun problème.
Alors que la fatigue vous enveloppe toutes les quatre, tu t’endors sur les genoux de Rosé.
09:18 *APPEL ENTRANT : FATOU*
Tu sursautes et décroche, tu te diriges sur la terrasse de Jang pour te réveiller en étant au téléphone avec ta grande sœur.
Fatou incarne l’élégance sous toutes ses facettes. Chaque geste, chaque mouvement est empreint d’une grâce naturelle qui témoigne de son statut de mannequin de renommée mondiale. Sa présence rayonne d’une confiance innée, soulignée par une aura d’assurance qui ne laisse personne indifférent.
Bien que parfois perçue comme hautaine, cette attitude découle plutôt d’un sens aigu de l’exigence envers elle-même et les autres. Fatou sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à le faire savoir, exigeant toujours le meilleur, que ce soit sur les podiums ou dans la vie quotidienne.
Sous cette façade d’exigence se cache cependant une bienveillance profonde. Fatou se soucie authentiquement de sa famille et fait preuve d’une grande générosité envers ceux qui font preuve de détermination et d’effort. Elle est là pour soutenir, guider et encourager ceux qui partagent sa passion pour l’excellence. Son sens aigu du style est évident dans chacune de ses tenues, reflétant un goût raffiné et une compréhension intuitive de la mode. Chaque vêtement semble être une extension de sa personnalité, mettant en valeur sa beauté naturelle tout en transmettant un message d’élégance affirmée.
Dans l’ensemble, Fatou est une figure complexe, mêlant élégance, exigence et bienveillance. Son influence dans le monde de la mode est indéniable, mais c’est sa capacité à transcender les apparences et à toucher les gens au-delà des podiums qui la rend véritablement remarquable.
« Comment vas-tu petite soeur ? Les vacances à Paradise se passent bien ?» te demande t’elle d’un ton chaleureux.
« Oui parfaitement bien ne t’en fais pas, à vrai dire tu me réveilles, on a fait une soirée filles avec Jang, Rosé et Ning. » tu répond.
« Tu dormais encore à cette heure ? Anyway, je t’appelle car j’arrive ce soir, j’ai une nouvelle de la plus haute importance à vous annoncer, je serais a Paradise demain pour 11h, tu en profiteras pour me présenter Intak. » dit-elle d’un ton plus que sérieux.
Fatou ? à Paradise ? ça doit vraiment être important, cependant elle n’est pas au courant pour Intak et ça risque de poser problème.
Tu l’embrasses et mets fin à l’appel.
Ning arrive derrière toi avec un café « tu es bien matinale ce matin, tout va bien ? » dit-elle inquiète
« Oui Ning, Fatou arrive demain » tu lui réponds sur un ton enjoué.
« Oh top je vais pouvoir documenter tout ça sur mon twitter » répond t’elle toute heureuse de la nouvelle.
Tu descends à ta chambre histoire de prendre une douche et t’habiller pour la journée.
Tu ouvres la porte, la chambre avait une ambiance différente. Tu entres doucement et aperçoit Woonggi et Hao dans le même lit. La chambre respire encore l’intensité de leurs émotions partagées. Les rideaux sont légèrement tirés, laissant filtrer la douce lumière du matin qui caresse les draps froissés du lit.
L’air est imprégné d’un mélange enivrant de parfums, mêlant les senteurs des draps fraîchement lavés à celles des fragrances subtiles qu’ils portaient. Les vestiges de leur passion sont visibles à travers les vêtements dispersés çà et là, témoignant de l’urgence avec laquelle ils se sont dévêtus dans l’ardeur du moment.
Tu attrapes une robe, des sous vêtements et repars sur la pointe des pieds.
Tu refermes la porte et tombe nez à nez avec Intak.
« Tu m’évites princesse ? » dit-il d’un ton dragueur, comme à son habitude.
« Après m’avoir identifié à une michto, oui j’ai d’autres préoccupations que te voir Intak » tu réponds froidement.
« Mais non princesse, tu sais que ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, ne me fais pas croire que tu n’aime pas mes cadeaux » dit-il en plongeant ses yeux dans les tiens.
« Ça ne m’intéresse pas si c’est pour voir d’autres filles Intak » tu réponds toujours en étant aussi froide.
« Et si je te dis que je ne pense qu’a toi depuis que je suis ici, que je n’ai pas eu de contact avec d’autres filles et que tu occupes mes pensées jour et nuit ? » te répond t’il avec son regard insistant.
Intak exerce une influence troublante sur toi. Tu te sens légèrement intimidée, consciente de la puissance de son charme et de la confiance qu’il dégage.
Chaque interaction avec Intak est chargée d’une tension subtile, un mélange de fascination et de désir. Après ces révélations, une tension électrique semble flotter dans l’air. Son regard intense et ses mots empreints de vérité ont créé une connexion indéniable. Une pulsion soudaine et puissante émerge en toi, une envie irrépressible d’exprimer ce que les mots ne sauraient décrire. Lorsque son visage se rapproche, l’énergie entre vous semble se condenser, créant une atmosphère chargée d’émotion. Les derniers centimètres entre vos lèvres seront franchis d’ici quelques secondes.
Vous vous faites interrompre par Woonggi qui ouvre la porte et te surprend, à quelques centimètres des lèvres d’Intak.
Intak se redresse, tu te retourne, gênée par la situation.
« J’allais déjeuner, j’ai plus faim » dit Woonggi en te regardant et regardant également Intak.
« Je dois y aller, j’ai encore des choses à régler » dit Intak avant de partir en direction de l’ascenseur.
« T’as des choses à me dire toi » dit Woonggi avec un air accusateur.
« Toi aussi » tu répondis en pointant Hao du doigt, toujours endormi dans les draps de Woonggi.
Tu lui dis que tu dois rejoindre les filles mais que vous aurez cette discussion plus tard.
Tu prends l’ascenseur afin de remonter dans l’appartement de Jang.
Les portes s’ouvrent sur Sangyeon.
Son sourire éclatant illumine la cabine, ajoutant une touche de chaleur à l’atmosphère déjà ensoleillée. Ses yeux pétillent d’une lueur malicieuse, capturant ton attention.
Tu entres dans l’ascenseur, il te demande « Bien dormi ? Le téléphone te plaît ? »
L’ascenseur se remplit soudain d’un parfum envoûtant et masculin qui capte immédiatement ton attention. C’est le parfum distinctif de Sangyeon, une fragrance qui marie harmonieusement des notes boisées et épicées, créant une aura captivante.
Tes yeux ne peuvent s’empêcher de dériver vers Sangyeon, dont la chemise d’été accentue la définition de ses muscles, révélant une silhouette à la fois puissante et élégante. Chaque mouvement qu’il fait met en valeur la tension contenue dans ses bras, ajoutant à son charme déjà captivant.
Tu lui réponds « Oui il est parfait, merci encore Sangyeon, je n’ai pas eu l’occasion de te remercier comme je le devais. »
Il sourit.
« À ce propos, je t’invite au restaurant ce soir. » dit-il d’un ton assuré.
« Ton heure sera là mienne » tu réponds en papillonnant des yeux.
« Je passerais te chercher à 19:00 alors, à tout à l’heure. » dit-il en te faisant signe avant de sortir de l’ascenseur.
Tu as un date avec Sangyeon ce soir. UN DATE. AVEC SANGYEON.
Tu cours annoncer la nouvelle aux filles.
Les filles, heureuses pour toi, te conseillent d’aller prendre soin de toi aujourd’hui afin de te préparer pour ce soir.
Toute cette excitation est toutefois troublée par un autre sentiment, de la culpabilité ?
Tu décides t’envoyer un message à Jake, lui demandant comment il va car tu t’inquiètes pour lui, tu n’as pas eu de nouvelles depuis l’incident du Blind Date.
19:00, Sangyeon toque à ta porte.
Tu ouvres la porte, tu n’en crois pas tes yeux. Sangyeon se tient devant ta porte, vêtu d’un costume cravate qui lui confère une élégance indéniable. Le tissu épouse chaque courbe de son corps musclé, soulignant sa silhouette athlétique et puissante. Chaque détail est soigneusement ajusté, créant une harmonie parfaite entre le vêtement et sa forme. Alors que tes yeux parcourent sa silhouette, tu ne peux m’empêcher d’être ébahie par sa présence imposante. Le contraste entre la rigueur du costume et la force latente de son corps crée une image à la fois captivante et impressionnante.
Les yeux de Sangyeon sont également brillants en te regardant. Tu portes une robe longue en soie noire qui épouse délicatement tes courbes, créant une silhouette à la fois élégante et sensuelle. Le tissu fluide glisse doucement sur ta peau, ajoutant une touche de grâce à chaque pas que tu fais.
La robe est fendue sur la longueur de ta jambe, révélant subtilement un soupçon de peau et ajoutant une note d’audace à l’ensemble. Le décolleté plongeant ajoute une dimension supplémentaire de séduction, mettant en valeur ta silhouette de façon subtile mais captivante.
Cette tenue en soie noire évoque une aura de sophistication et de mystère, se mariant parfaitement avec le costume cravate de Sangyeon. L’ensemble crée une harmonie visuelle qui souligne votre élégance respective et votre connexion implicite.
C’est une tenue qui incarne l’équilibre entre la grâce et la sensualité, s’adaptant parfaitement à l’occasion et à la présence charismatique de Sangyeon devant ta porte.
Les yeux brillants d’admiration, Sangyeon prends la parole « Wow, tu es absolument magnifique ce soir. Cette robe te va à ravir. »
Tu réponds, souriante « Merci, Sangyeon. Tu es également très élégant dans ce costume. On dirait que nous sommes sur la même longueur d’onde. »
Il enchérit, toujours subjugué « Absolument. Cette robe… elle te rend irrésistible. »
Tu le remercies et rougis.
Sangyeon a prit sa voiture personnelle pour vous emmener au restaurant, la Lamborghini noire de Sangyeon est une véritable œuvre d’art sur quatre roues.
Tu montes et partez en direction du restaurant.
Vous arrivez au restaurant choisi par Sangyeon, il laisse les clefs au voiturier.
Le restaurant que Sangyeon a choisi respire l’élégance et la romance dès le premier pas à l’intérieur. Les lumières tamisées créent une atmosphère intime, baignant les lieux d’une lueur douce et chaleureuse. Des chandeliers délicatement ornés suspendus au plafond ajoutent une touche de raffinement. Les serveurs, vêtus d’uniformes impeccables, se déplacent avec une grâce discrète, toujours attentifs aux besoins des convives. Leur professionnalisme et leur courtoisie ajoutent une note de service de haute qualité à l’expérience. La cuisine du restaurant est un équilibre parfait entre tradition et innovation. Les plats exquis sont préparés avec des ingrédients de première qualité, et chaque assiette est une œuvre d’art gastronomique. Les saveurs sont orchestrées avec une précision experte, offrant une expérience culinaire inoubliable.
L’ambiance musicale est soigneusement choisie, créant une toile sonore qui accompagne discrètement les conversations des convives. Des notes de piano douces et mélodieuses ajoutent une touche de romantisme à l’ensemble.
Vous vous asseyez et commencez à discuter des plats que vous allez choisir.
Cette soirée se passe comme un véritable conte de fées, Sangyeon est beaucoup trop parfait, cela cache quelque chose ?
Tu retires toutes tes pensées négatives et regarde Sangyeon pendant qu’il consulte la carte des plats. Tu l’observe avec admiration, captivée par la présence magnétique qu’il dégage. Il semble être sorti tout droit d’un conte de fées, une figure princière qui éclipse tout ce qui l’entoure. Son charme est indéniable, créant une atmosphère de rêve autour de vous. Dans cet instant, tu te sens transportée dans un monde enchanté, où la réalité et la magie semblent se mêler.
Vous dînez, Sangyeon pose sa main sur la tienne. Ses yeux se plongent dans les tiens.
Le téléphone de Sangyeon posé sur la table se met à vibrer, tes yeux étant attirés par la lumière de son écran, tu jettes un coup d’œil sans le vouloir.
*5 NOUVEAUX MESSAGES : ROSÉ PARK*
La chute est brutale.
Tu réfléchis quelques instants, Sangyeon était parti à l’étranger, Rosé a rencontré un homme pendant son stage à l’étranger, SANgyeon… et si le fameux San de Rosé était en réalité Sangyeon ?
Tu retires ta main de celle de Sangyeon et sur un élan de courage lui demande « Tu connais une certaine Rosé Park ? »
Il répond d’un air interrogateur « Oui, c’était ma colocataire en Corée pendant mon stage à l’étranger, tu la connais ? ».
Ton conte de fée s’écroule, tu te lève de table.
Sangyeon ne comprend pas et te demande ce qu’il se passe.
Tu lui dis de te laisser et tu sors du restaurant.
Les larmes coulent librement sur tes joues alors que tu quitte le restaurant, emportant avec elles la douleur de la déception. Chaque pas semble lourd, comme si tes émotions pesaient sur tes épaules. La pluie commence à tomber, d’abord en fines gouttes, puis en une averse insistante.
Les gouttes glacées se mélangent aux traces salées de tes larmes, créant un mélange amer qui colle à ta peau. Les éclats de lumière des réverbères dansent sur les pavés mouillés, créant des reflets fugaces qui semblent témoigner de ta tristesse.
Soudain, un bruit de moto se fait retentir dans la rue. Juyeon s’arrête à ta hauteur sur sa moto. Juyeon est un homme aux cheveux noirs de jais, une ombre mystérieuse qui traverse la vie avec une aura envoûtante. Sa silhouette musclée et puissante témoigne d’une force intérieure indomptable, ajoutant une intensité captivante à son charme. Il émane une aura de mystère qui suscite la curiosité et éveille l’instinct de découverte. Sur sa moto, il semble fusionner avec la machine, une extension de sa propre puissance. L’amour de la vitesse se lit dans ses yeux, pétillants d’excitation à l’idée de défier les limites. Chaque virage, chaque accélération est une danse gracieuse, une communion entre l’homme et la machine. Sa nature possessive transparaît dans son regard, intense et protecteur. Il porte en lui un désir ardent de veiller sur ceux qui lui sont chers, une volonté de défendre ce qui lui appartient. C’est un protecteur déterminé, prêt à affronter tous les défis pour préserver ceux qu’il aime. Son aura séduisante et mystérieuse irradie de charisme. Le reflet du lampadaire sur sa moto mouillée ajoute une lueur argentée à sa présence, créant une image presque irréelle. Le vrombissement du moteur semble être une symphonie à part entière, empreinte de force et de liberté.
Son regard pénétrant se pose sur toi, et tu sens un frisson te parcourir. Il est ton amant de l’été dernier, un homme dont la mémoire continue de hanter tes rêves. Son charme est enivrant, une combinaison envoûtante de mystère et de sensualité.
Il remarque que tu es trempée, et son offre de te raccompagner à Paradise est empreinte de prévenance. Sa voix grave et douce résonne dans l’air, une promesse de sécurité et de chaleur dans ce moment de fraîcheur humide.
Le bruit de la moto qui ronronne devient une invitation à l’aventure, à sentir le vent caresser ta peau mouillée.
Tu te serre contre Juyeon, tes bras entourant sa taille musclée. Alors qu’il manœuvre la moto avec assurance, tu ressens la chaleur de son corps à travers son t-shirt mouillé. Chaque mouvement de ses abdos sous le tissu humide est une sensation électrisante qui parcourt ta peau.
C’est un moment d’intimité intense, où la réalité se mélange à l’adrénaline, où chaque goutte de pluie qui frappe ta peau devient une caresse sensuelle. Être si proche de Juyeon dans ce contexte, sentir la force de son corps et partager cette aventure, crée une connexion unique, un instant suspendu dans le temps.
Vous arrivez devant Paradise, tu cours avec Juyeon dans sa chambre.
Il te donne un peignoir et vous vous posez sur le lit de Juyeon.
« Qu’est ce que tu faisais toute seule dehors à cette heure ? » demande t’il en te caressant les cheveux.
« J’étais au restaurant avec Sangyeon, un garçon que j’ai rencontré ici, sauf qu’il voit déjà l’une de mes amies. » tu réponds avec un air attristé.
« Il t’as fait du mal ? » dit-il en serrant la mâchoire.
« Non Juyeon, je pense juste qu’il y a eu une incompréhension entre nous » tu lui réponds.
« Hm… si tu le dis » il conclue.
Il continue « Tu ferais mieux de dormir avec moi ce soir, éviter de te faire repérer dans les couloirs en étant trempée, à cette heure si tardive. »
Il a peut être raison, de plus, tu es assez fatiguée de cette journée.
Juyeon se tient là, dévoilant lentement sa silhouette musclée à mesure qu’il retire ses vêtements. Chaque mouvement est empreint d’une grâce maîtrisée, révélant la force qui réside en lui. Son corps sculpté semble être le résultat d’un équilibre entre puissance et grâce.
Son regard, intense et mystérieux, ne quitte pas le tiens. Il y a quelque chose de profondément poignant dans la manière dont il te regarde, comme si ses yeux détenaient des secrets qu’il n’a jamais partagés. C’est le regard d’un homme qui a aimé, qui aime toujours, et dont les émotions semblent gravées dans chaque trait de son visage.
La pièce s’imprègne de cette aura d’intimité, de la tension palpable entre vous. Chacun de ses gestes révèle une certaine vulnérabilité.
En cet instant, tu réalises que le temps n’a pas altéré les sentiments de Juyeon. Son amour pour toi persiste, fort et inébranlable. C’est une réalisation à la fois belle et complexe, une affirmation de l’impact que vous avez eu l’un sur l’autre.
Alors que ses vêtements jonchent le sol, il reste là, exposant son âme autant que son corps. C’est un moment chargé d’émotion, où le passé et le présent se rencontrent. Dans un mouvement fluide, Juyeon se rapproche de toi, sa présence imposante se penchant doucement vers toi. Son regard intense capture le tiens, transmettant une promesse muette de tendresse et de passion. Tu sens sa respiration se mêler à la tienne, créant une intimité palpable entre vous.
Les souvenirs de l’été dernier, des moments passés avec Juyeon te reviennent en mémoire.
Puis, doucement mais avec une détermination certaine, ses lèvres rencontrent les tiennes dans un baiser empreint de désir et de douceur. C’est comme si le temps se suspendait, vous laissant savourer chaque instant de ce contact passionné.
Ses lèvres sont chaudes et douces, exprimant un mélange de tendresse et de passion contenue. Leurs caresses créent des frissons sur ta peau, éveillant chaque fibre de ton être à la proximité de cet homme que tu as aimé et que tu aimes encore.
Tu sens les mains de Juyeon glisser avec une tendresse palpable le long de ta poitrine, effleurant ta peau avec une douceur délibérée. Chaque contact est empreint de délicatesse, créant une sensation électrique qui parcourt tout ton corps. Sa présence est rassurante, te donnant confiance pour laisser aller tes inhibitions.
Alors que tes doigts se détendent, il entreprend de retirer ta robe avec une lenteur calculée, révélant chaque centimètre de ta peau à la lueur tamisée de la pièce. Chaque caresse de ses doigts fait monter en toi une vague d’émotions, mêlant anticipation et désir dans une danse intime.
La robe glisse le long de tes épaules, laissant le tissu soyeux reposer doucement sur le sol. Tu te retrouve vulnérable mais en sécurité dans les bras de Juyeon, la chaleur de son corps te réconfortant. Son toucher continue d’explorer ta peau nue, créant une connexion intime entre vous.
C’est un moment de confiance partagée, une offrande de l’intimité la plus profonde. Chaque caresse, chaque effleurement est comme une promesse silencieuse de passion et de respect.
La pièce semble empreinte d’une énergie électrique, comme si chaque particule était imprégnée de votre connexion. Dans cet instant, tu te sens à la fois exposée et protégée.
Juyeon sort un préservatif de la poche de son jeans «Je veux te connaître de la manière la plus profonde et la plus intime possible ».
Le souffle de Juyeon caresse doucement tes oreilles alors qu’il murmure ses mots empreints de vérité.
« Depuis l’été dernier, » commence-t-il, sa voix chargée d’émotion. « Chaque nuit étoilée, chaque aurore, chaque moment où j’ai fermé les yeux, tu étais là, dans mes pensées. Je n’ai jamais cessé de ressentir cette attraction, cette connexion qui va au-delà de toute compréhension. » Le regard intense de Juyeon fixé sur toi, sa question suspendue dans l’air, fait monter en toi une vague d’émotions contradictoires. Ton cœur bat la chamade, résonnant dans le silence qui s’est installé entre vous. Chacun de ses mots semble porteur d’une promesse de passion et d’intimité.
Tu sens une chaleur monter à tes joues, mêlée à une pointe d’appréhension. La tension est palpable, comme si tout l’univers retenait son souffle en attendant ta réponse. Le poids de cette décision semble reposer sur tes épaules, et tu réalise à quel point ce moment pourrait changer vos vies.
Le regard de Juyeon est empreint de patience et d’attente, mais il exprime aussi une profonde envie, un désir d’être en harmonie avec ton corps. Tu ressens un mélange de vulnérabilité et de confiance envers cet homme qui a toujours occupé une place spéciale dans ton cœur.
Tu rencontre son regard, tes propres yeux reflétant la détermination mêlée d’une tendresse profonde et tu réponds
FIN DE L’ÉPISODE 4
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Lettre à toi qui ne la lira pas
Ça paraît sûrement vraiment stupide de faire ça dans la mesure où tu ne lira jamais ces mots mais c'est pas grave.
Ça fait longtemps qu'on n'a pas discuté toi et moi, et à vrai dire je ne saurais pas trop dire si ça me manque ou pas, je crois que je m'habitue à ton absence.
C'est étrange d'écrire ça. Je ne pensais pas qu'un jour tu partirais comme ça, qu'un jour on ne serait plus que deux inconnus après tout ce qu'on a vécu ensemble.
J'espère qu'en ce moment tout va bien pour toi, et que tout va bien aussi pour Louise parce que je me doute que ça a un impact direct sur toi. J'espère que ça va pour vous deux. Je pense beaucoup à toi en ce moment tu sais. Je pense beaucoup à toi tout le temps
Même si je sais que c'est pas réciproque.
Je me demande comment tu vas, ce que tu fais, si tu regardes le soleil qui brille et si tu écoutes de la musique. Je me demande aussi si tu l'emmènes à tous ces endroits où on avait l'habitude d'aller. Je me demande si la dame de Poppy lui fait le même sourire content quand elle la voit avec toi. Je me demande si vous allez faire de la tyrolienne le soir. Je me demande si ta maman l'appelle aussi "ma cocotte" ou "ma poulette". Je me demande si ta maman va bien, elle me manque beaucoup.
Je me pose plein de questions pour être honnête. Plein de questions qui n'auront jamais de réponses.
Je me demande pourquoi avec elle tout a l'air si simple alors qu'avec moi c'était toujours compliqué visiblement. Pourquoi avec elle c'est si facile pour toi de sourire ? Pourquoi c'est si facile de lui montrer que tu l'aimes ? Pourquoi c'est si facile de montrer aux autres que t'es amoureux et que tu tiens à elle ? Et pourquoi avec moi c'était si compliqué ?
Enfin bref c'était pas vraiment de ça que je voulais parler en réalité.
Ça fait longtemps qu'on n'a pas eu de nouvelles l'un de l'autre, et même si tu liras pas ça c'est pas grave, ça me fait du bien d'imaginer que je te fais un petit point sur ma vie parce que j'ai personne d'autre à qui écrire tout ça alors le néant de Tumblr fera l'affaire si j'imagine que c'est toi.
Contrairement à ce que tu pensais et espérais Jesse et moi on n'est pas ensemble et on ne le sera pas, il a dit qu'il ne se sentait pas prêt à me donner l'affection nécessaire. Ça m'a fait un petit peu mal mais c'est pas grave je m'y attendais un peu en réalité.
J'ai commencé mon nouveau travail il y a 3 semaines (je commence ma 3eme semaine demain) et c'est vraiment sympa. Je suis contente d'avoir trouvé quelque chose à faire pour l'été parce que tu me connais, autrement j'aurai passé 2 mois à pourrir et à attendre dans mon lit en regardant le plafond. Au moins là ça me maintient occupée et ça m'empêche de trop penser alors c'est vraiment chouette, puis mes collègues sont gentils avec moi pour la plupart.
Cependant la grande nouvelle c'est pas ça.
T'es pas au courant (et du coup tu ne le seras pas) mais il y avait eu ces bisous avec Kévin qui avaient fini par faire beaucoup d'histoires à retardement ces 3 ou 4 derniers jours, et suite à ça j'ai discuté avec lui. Et j'imagine que tu serais sans doute heureux d'apprendre que ça y est, je coupe les ponts avec Lucie.
J'ai l'impression que ma vie ces derniers mois c'est une grosse remise à zéro de tout, j'ai l'impression de devoir tout recommencer avec de nouvelles personnes et de nouvelles opportunités.
J'espère que j'arriverai à saisir toutes les opportunités qui s'offrent à moi et à mieux m'entourer mais ça c'est pas encore tout à fait gagné.
L'autre jour aussi, Maxime m'a envoyé un message et j'étais surprise, je m'y attendais vraiment pas. Il me parlait du festival et il m'a dit qu'apparemment tu venais, alors que depuis des mois tu me disais que non, et je sais pas si oui ou non tu seras là. Il m'a aussi dit que tu viendrais peut-être avec Louise et j'ai vraiment très peur. Peut-être qu'au final je ne viendrai pas cette année. Tant pis pour les tickets réservés, tant pis pour la dernière chance que j'ai de pouvoir réaliser un des rêves de la moi de 16/17 ans. Ça me ferait vraiment chier pour être honnête, mais je sais pas si être avec tous ces gens ça sera possible pour moi.
Je crois que la lettre, si on peut appeler ça comme ça, commence à devenir un peu longue alors je vais sûrement m'arrêter là.
J'ai pleuré en écrivant ça
Tu me manques vraiment beaucoup
J'aurais aimé compter comme toi tu as compté
Mais c'est trop tard
"On a grandi, on a changé, on s'est construit chacun de notre côté" et plus rien ne sera jamais pareil
Bonne nuit tocard
J'espère que tu dormiras bien ce soir
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J’avais prévu de commencer à rembourser Fernando sur NOTRE dette depuis quelques jours. J’ai pu le faire aujourd’hui, de 80 Euro. Normalement c’est une somme que je n’ai même pas si je veux manger correctement... Tu te doutes également que ce n’est que le tout début... Comme je n’allume pas mon Hotmail à cause de ça et de l’autre truc dont tu te doutes, depuis 11 mois, je ne savais pas ce qu’il pouvait bien m’envoyer mais je sais qu’il avait dit à un type qui m’avait aidé et qui ensuite a pété les plombs, que je lui devais la somme que je lui devais en loyers en retard (il en avait d’ailleurs rajouté car je crois que je ne lui devais que 2 000 Euro et il avait déclaré je crois 2 500), plus des frais de travaux et déménagement de...5 000 Euro (que je ne pourrai absolument jamais fournir, et de toute façon cette somme n’a aucun sens). Justement, alors que je venais de commencer à le rembourser, je vois dans ma boîte Messenger à laquelle Fb m’a comme tu sais fermé l’accès depuis trois mois, le début d’un message...de lui qui dit “je vois par tes publications que...” et c’était il y a 4 jours. Donc évidemment c’est extrêmement stressant car je ne sais pas si c’est menaçant et à quel niveau... Je lui ai tout de suite envoyé un mail depuis mon autre boîte mail pour lui dire que j’avais commencé le remboursement. Cette boîte mail me sert notamment pour des envois pour le mag, et des trucs professionnels. Je n’ai pas envie de ce genre de stress maintenant, et surtout sachant la période incroyablement prolifique dans laquelle je suis en particulier pour les livres. Ça risque de largement me couper dans ma créativité à moins qu’il comprenne très bien. Pour l’instant il n’a pas répondu et quand il a un problème il répond tout de suite. S’il pose problème ça va complètement couper ma dynamique assez unique qui me permettait de penser avancer sur nombre de mes livres inachevés dans les prochains mois en plus de mon livre terminé en anglais et presque en français et sur lequel comme tu sais j’allais passer à la version espagnole - dynamique d’écriture que rien ne coupait depuis un mois chaque jour.
J’espère aussi qu’il ne va pas me balancer une des tes réponses hallucinantes qui me détruisent complètement et dont je ne comprends pas le but, à part me détruire et m’avoir laissé dans un risque gravissime à tous niveaux sachant que ce sont ces menaces qui ont créé mon AVC, puis 6 mois de grave dépression qui bien sûr n’auraient pas existé sans ta disparition et tes attitudes hallucinantes. Et cela ne devrait pas être dit en public, mais vu ton comportement tu sais bien que je ne te parle pas en privé. Complication, complication, complication.
Et, oui, je vois que tu vas de mieux en mieux et que ce texte risque de te faire reculer, mais tu veux quoi ? Que je supporte encore ça en silence ? J’ai des renseignements sur tutelle et curatelle. Tu sais tout ça à mon avis mais si les porcs ne t’ont pas mise sous tutelle ni curatelle renforcée tu peux briser une curatelle simple de toi-même, simplement en prouvant ton évolution. A moins que tu sois sous l’un de ces trois statuts, tu peux m’aider à rembourser dès maintenant, et en fait t’aurais dû commencer largement avant. C’est aussi ça l’amour, pas juste des posts sous fausse identité sur internet (je n’en veux pas à ces posts en soi, tu vois parfaitement ce que je veux dire, car tu n’est pas mongolienne).
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13 août
de retour sur mon île, cette fois j'ai pris le petit-déjeuner, pas le temps de déjeuner à la maison, je voulais arriver le plus tôt possible pour éviter la chaleur. hier après-midi en remontant le rivage du treptower park j'ai pris le soleil sans m'en rendre compte et j'ai du m'assoir sur le petit banc en bois devant le centre d'informations parce que j'avais la tête lourde et remplie de magma. la femme qui travaillait au centre était française. j'avais envie qu'elle me parle. je portais mon tshirt céline sciamma. je me demandais comment elle avait atterri là et pourquoi. je me suis imaginé qu'on devenait amies mais je suis repartie avant d'en avoir eu l'occasion. en rentrant à l'appart, pendant que je me passais de l'après-soleil sur le visage j'ai entendu d. j. et leurs cinq amis rentrer et j'osais plus sortir de ma chambre. ça faisait quatre jours que j'avais parlé à personne alors sept personnes d'un coup c'était trop. au bout d'un moment je me suis quand même dit lara t'as 33 ans t'es chez toi t'as le droit d'aller te faire un sandwich à la tomate dans la cuisine arrête de te faire souffrir tout le temps bordel alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai ouvert la porte de la cuisine, ils étaient tous les sept assis autour de la table avec leurs gros sacs à dos qui prenaient toute la place, sales et fatigués et détendus, contrairement à moi. j'ai fait coucou vite fait, encore ensuquée par le soleil, je me suis fait mon sandwich avec mon thsirt pyjama croppé qui me glissait sur l'épaule (sexy) et je suis repartie me terrer dans ma chambre pour regarder un épisode de bored to death.
j'ai rêvé de r. il était à moitié allongé sur moi, je sais plus dans quel contexte. il avait la tête cachée sous un drap et je le découvrais doucement. je crois que je lui caressais les cheveux, même si c'était interdit. les filles et les garçons que j'ai envie de toucher sont toujours des territoires interdits, même si on m'a jamais explicitement interdit de toucher quoique ce soit.
l'hydrogéologue de l'expo l'autre jour disait qu'elle aimait pas trop anthropomorphiser l'eau et je la suis là-dessus, mais je note quand même que l'eau est un peu longue à la détente dans son temps de réaction aux évènements extérieurs, comme le passage d'un bateau par exemple. elle commence à s'agiter avec quelques instants de retard et elle met beaucoup de temps à se calmer, longtemps après que le bateau soit passé. à la soirée de spoken word une poétesse disait que l'eau prenait les coups sans rien dire. on jette une pierre dans la rivière. elle avale la douleur et elle souffre en silence. l'eau est un sujet très à la mode. l'anthropomorphisation aussi. on l'utilise beaucoup je veux dire. moi aussi je le fais. mais pour donner une voix à la nature on est bien un peu obligé de le faire non?
j'ai presque frais à l'ombre de mon saule pleureur qui ne pleure pas. il fait tremper la pointe de ses branches dans la rivière. ça me donne envie de me mettre dessous pour me faire caresser. mon fantasme écosexuel numéro un: le poulpe, numéro deux: le saule pleureur. on dirait les lanières-serpillère du carwash qui s'agitent dans tous les sens. n. m'a parlé d'un poète qu'elle suit sur ig qui a fait des expéditions de poète en arctique et en antarctique. sa bio dit artist-on-boat. peut être que je pourrais me faire envoyer en antarctique pour écrire un recueil de poèmes écosexuels de la banquise? est-ce que je peux fantasmer sur un iceberg? je parie que oui. c'est les fleurs de nénuphar qui se font effleurer à ma place par les branches du saule, petites veinardes. c'est toujours quelqu'un d'autre qui se fait toucher à ma place de toute façon.
14 août
j'ai rêvé de oleg, l'hydrogéologue de la fête dans le jardin. j'étais à l'école mais c'était le soir, le prof un peu spécial et mystérieux nous avait conviés à une espèce de soirée et tout le monde était odieux avec moi, y compris le prof. c'était comme en 7e, y avait même quelques personnes de ma classe de 7e, mais en cent fois pire. on me faisait remarque sur remarque méchante, on se moquait de moi, on me traitait de nulle, tout ce que je faisais était critiqué, on me trouvait répugnante on me disait de pas m'assoir là et on me disait de fermer ma gueule. et puis mon téléphone a sonné et c'était oleg. il était resté chez lui pour faire des traductions latines. il me parlait d'une phrase avec une araignée et j'essayais de me rappeler comment on disait araignée en latin. je suis sortie de la salle pour être au calme mais j'arrivais pas à comprendre ce qu'il me racontait parce qu'il disait des choses trop intelligentes et j'avais l'impression d'être trop bête pour le comprendre. mon cerveau était tout embrouillardé. mais j'étais contente de discuter avec lui et j'avais très envie de lui proposer de passer jeter un oeil à ses traductions. mais je me suis réveillée avant d'en avoir eu l'occasion. à un moment m. voulait que je lui montre le chou que j'avais accroché à la porte de ma chambre, mais quand je le lui ai fièrement montré, il était mort. elle m'a montré comment le faire revenir à la vie mais il était trop mort. c'est la deuxième fois de ma vie que je rêve d'un chou mort.
de retour au treptower park avec ma serviette, un pique-nique, mon kindle et un litre d'eau. il m'aura fallu du temps pour y arriver mais ça y est. on m'a volé mon spot sous le saule pleureur alors je me suis mise sous un autre arbre non identifié parce que je suis nulle en arbres. je les aime mais je retiens pas leurs noms. je suis allongée en face du cimetière sur la presqu'île. hier après-midi comme j'avais pas envie de rentrer de peur qu'y ait encore les amis de j. et d. à l'appart (ils ont l'air gentils mais j'ai du mal à me refaire à la vie sociale après quatre jours de solitude intense, presque six maintenant vu que je continue à voir personne) j'ai entrepris l'exploration de l'autre rive. je me suis arrêtée au supermarché pour me ravitailler en pain (edeka font les meilleurs petits pains de supermarché, j'adore surtout leurs laugenbrötchen briochés salés qui sont légèrement élastiques à la mâche) et au bout d'une marche trop longue sous l'écrasante chaleur je suis tombée sur un cimetière au bord de l'eau avec beaucoup de fleurs, des petites colonnes de pierres empilées sur les tombes dont j'ignore la signification mais j'aime bien, le joli clocher qui me donne l'heure depuis l'autre rive et que j'entends sonner toutes les demies heures et une petite allée de saules pleureurs dont les branches ondulaient sous la brise. je me suis mise dessous pour qu'elles m'effleurent mais j'étais plus dans le mood. c'était un peu décevant. peut être que c'était tout simplement pas le bon saule, chaque arbre est son propre individu, comme les humains, ça peut pas matcher ave tout le monde. et puis on fait pas l'amour dans un cimetière. enfin j'en sais rien, si, pourquoi pas, qu'est-ce qu'ils en ont à foutre les morts, ils sont morts. n. elle aime pas les cimetières et elle aime pas les hôpitaux. je crois qu'on a un rapport à la mort très différent. moi je me sens plus à l'aise au cimetière ou à l'hôpital que dans un club. la mort c'est sur le dancefloor que je le vois. comme rebeka warrior. (je vois la mort ELLE DANSE SUR LE DANCEFLOOR)
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MICHELLE
On aimerait tous se faire son prof, son patron ou son psy. Si, bien sûr, il est beau et charismatique. Enfin, en même temps pourquoi aller chez un psy, si ce n'est pour sa belle gueule et son répondant ? Du moins, c'est ce que j'en pense. Je n'ai pas besoin d'aide, en tout cas, je n'en veux pas. Je m'en sors très bien toute seule. Mon psy ? Une bombe ! La gueule cassée, grand, très bien bâti. J'adore cette sensation d'être à côté d'un monument imposant, un temple de sérénité et de puissance physique. Mon psychanalyste, je l'ai minutieusement choisi. Mon frère est mort, il y a quelques années. A ce moment-là, sans doute, j'aurais eu besoin d'une écoute. Mais tout le monde me tournait le dos, alors je me suis renfermée. A tel point, qu'un jour, je me suis réveillée pour me rendre compte que je n'avais pas d'amis. A mon âge. Les gens meurent autour de moi. Je déteste ça. La mort. Je me fiche qu'on me dise qu'après la mort il y a une vie. Je n'en sais rien. Ça ne m'enlèvera pas cette boule d'angoisse que je ressens, chaque fois que je pense à une personne que j'ai perdue.
— Vous avez peur de la mort ?
— Non, ça m'est égal de mourir, je voudrais juste qu’elle me rende ceux que j'aime.
A chaque séances avec mon psy, j'ai une envie insoutenable de lui arracher sa chemise.
Michelle marche d'un pas empressé, son téléphone mobile à la main. Elle consulte ses textos, puis sa messagerie, son petit Prada calé sous le bras droit, un sac format raisin, plein à craquer, alourdissant son épaule gauche. Jeune architecte-designer, elle court de contrat en contrat. Si bien, qu'en un an elle a pu acquérir un splendide loft, avec vue sur central parc. Quand Oswin-Michelle Osborne trouve le temps, elle s'adonne à la sculpture et s'y noie complètement. Elle peut oublier de manger pendant des jours. Le contrat sur lequel la jeune femme travail en ce moment, lui prend toutes ses journées et son énergie. Depuis la mort de son frère, il y a deux ans, elle s'est entièrement consacrée à sa carrière et à mis de côté sa vie sentimentale. « Cas classique », vous dirait votre psy. Effectivement. Mais la jolie blonde est une rêveuse. Elle préfère s’imaginer l'élue de son cœur plutôt que de subir un énième échec. La designer essaie désespérément d'attraper un taxi. Humainement. En levant la main. Rien n'y fait. Si ces boites de conserve jaunes continuent de défiler ainsi sous son nez, elle va finir par être en retard. Soudain un homme la bouscule, il se retourne pour s'excuser, puis continue son chemin. Michelle reste figée un instant. Elle semble pensive, mais sa tête est vide. Finalement, excédé par ces yellow cabs la narguant effrontément, Osborne descend sur le boulevard. Un taxi freine brusquement, arrêtant sa course à deux centimètres des genoux de la jeune femme. Le chauffeur commence à crier, en réponse à ses insultes, elle lui assène l'adresse de son client et lui rétorque, en entrant dans son véhicule :
— Oui, Doc, moi aussi je bosse !
Michelle se charge d'aménager une boutique de mode sur la cinquième avenue. Le projet est vraiment intéressant. La façade du magasin est une grande baie vitrée. La lumière inonde tout le volume. Le bâtiment est construit en mezzanine avec un bel escalier centrale, aux marches transparentes.
Les chaises seront des Stark ! C’est indéniable !
La surface totale fait près deux cent mètres carrés. Cent vingt cinq au rez-de-chaussée et soixante quinze à l'étage. La jeune femme a élaboré tous les plans, ainsi que plusieurs perspectives en couleurs de ce que devrait être l’espace après les travaux. Il lui faut convaincre le client, aussi elle pourra diriger le chantier jusqu'à la réalisation du projet. Osborne est confiante. Son idée est originale, esthétique, sobre, efficace. Une pensée la préoccupe maintenant : cette rencontre, ce regard...
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Après la pluie...
nouvelle par Richard Magaldi-Trichet
Tes yeux rendent jaloux le ciel d’après la pluie. (Aragon)
Paul savait. Ils étaient déjà en retard et Louise l'attendait dehors.
- Papa, dépêche-toi, grand-mère va s’inquiéter !
S’inquiéter ! Devant ses fourneaux depuis le début de la matinée, elle n'avait sûrement pas eu le temps de regarder la pendule.
Après un soupir de résignation, il prit les clés de la voiture sur son bureau et descendit l'escalier tête baissée, comme un petit garçon obligé de ranger sa chambre.
Depuis la mort de sa femme Barbara, il y a cinq ans, le rendez-vous obligé chez sa belle-mère pour l'anniversaire de Louise était devenu encore plus pénible.
« C'est un cap qu'il faut passer » lui disait Barbara. « Dans quelques heures tu seras à nouveau en eau calme ». Une plaisanterie entre eux, une connivence dont ils se servaient pour alléger la lourdeur de la tâche. Il se voyait serrer les voiles, s’agripper à la barre pour ne pas chavirer. Eviter que le navire familial ne se retrouve infailliblement quille à l’air.
Appuyée contre la voiture, les bras croisés dans son ciré jaune et la tête légèrement inclinée, Louise avait le petit sourire ironique de celle qui n'est pas dupe. Ses cheveux bruns flottaient sur sa joue. Une jeune Parque…A ce moment précis, avec les mêmes yeux verts que sa mère, cette tendresse débordante qui le faisait fondre, Paul revit son épouse. La ressemblance ne l'avait jamais autant sidéré. Choc à l’estomac, douleur expirante, désir réalisé par la voix de la foudre. Il se força d’évacuer en une grimace qui se voulait comique la boule soudaine dans sa gorge, déchirante gerbe d’images.
- Le carrosse de mademoiselle est avancé, dit-il en s'installant derrière le volant de la vieille Volvo.
Assise à ses côtés, Louise l'embrassa doucement dans le cou.
- Tu te souviens de ce que disait maman, ce n'est qu'un cap...
Il l’interrompit. Impossible d'entendre à nouveau ces paroles.
- Je sais ma chérie, mais tu te trompes. Je suis très heureux de fêter tes vingt ans avec ta grand-mère. C'est important pour nous tous.
Elle acquiesça d'un petit « Hmm, hmm », pas très convaincue et demanda :
- Il y aura toute la famille ?
- Oui je suppose.
- Et les jumelles sans cou?
- Donna et Diana? Je crains qu'on ne puisse y échapper, ajouta-t-il avec un sourire complice.
Son frère Patrick avait épousé une américaine qui était restée sottement fan des années quatre-vingts. Et de leurs chanteuses.
- Bon alors je pense qu'on peut faire une croix sur les biscuits apéro, soupira Louise.
Les jumelles avaient une tendance fâcheuse à se précipiter sur tout ce que l'on mettait à table, avant, pendant et après le repas. Toujours sous le regard bienveillant de leur mère, qui y voyait une façon naturelle de compenser l'indifférence royale de leur père à leur égard. Leur obésité déjà flagrante à l'âge de huit ans ne semblait pas lui poser problème.
Louise les avait affublées de ce surnom après avoir vu dans La chatte sur un toit brûlant Elizabeth Taylor traiter ses neveux de monstres sans cou.
- C’est une réunion de famille ma chérie. Je te l'ai dit, c'est important.
Ils roulaient maintenant sur la route nationale. Les gouttelettes de pluie s'étalaient depuis plusieurs kilomètres sur le pare-brise. Paul attendait toujours le plus longtemps possible pour enclencher les essuie-glaces, c'était un jeu. Stupide mais lénifiant.
- Papa, tu vois bien ?
Il appuya sur le levier. Les essuie-glaces effacèrent les gouttes dans un va-et-vient hypnotisant.
La machine dans la chambre de l’hôpital faisait le même grincement pendant que Barbara dormait, assommée par les médicaments pour oublier un peu la douleur. Tant de jours et de nuits à ses côtés, toujours à douter de l’évidence peu à peu dévoilée…
Le trajet passa plus vite que d'habitude, sans un mot. Louise acceptait le silence de son père. Elle connaissait ses pensées.
Tout le monde était déjà là, ils arrivèrent les derniers.
- Ah, ma chérie, te voilà ! s'exclama la grand-mère de Louise en la prenant dans ses bras. Paul nota le « te » qui l'excluait d'emblée. Il décida de ne pas s'impliquer, de se détacher de la réunion. Il filmait la scène à travers l'objectif d'une caméra. Ne tisser que d’aimables affabulations. Il fallait passer le cap, fendre les eaux noires de ce déracinement dramatique.
- Allez au salon, tout le monde vous attend, je n'ai pas fini...
Son frère était affalé dans le canapé devant la télé allumée, heureusement le son était coupé.
Les jumelles sans cou plongeaient allègrement leurs doigts boudinés dans les bols d'olives et de cacahuètes.
Ah, Mamie Rose, tu es venue ! Louise alla embrasser son arrière-grand-mère sur son fauteuil roulant.
- Bien sûr, nous sommes allés la chercher, nous avons pensé à elle, nous ! fit claquer la belle-soeur avec son accent américain qui semblait de plus en plus faux. Ils nous ont fait promettre de ne pas lui donner une goutte d'alcool, totalement interdit à son âge, ajouta-t-elle sur le ton d'une infirmière chef.
- C’est surtout qu'elle va se remettre à nous chanter « Maréchal nous voilà » si jamais elle boit un peu, ajouta le frère déjà fatigué de la journée, sans quitter l'écran des yeux.
Paul ne dit rien, il observait la scène, il était extérieur à tout cela.
Ils passèrent à table. Comme d'habitude la place de sa belle-mère resta vide pendant pratiquement tout le repas. Tout le monde parlait, le bruit des conversations lui parvenait en fond sonore confus et ronronnant. Il n'avait pas besoin de prêter attention, il connaissait les éternels sujets : son frère se plaignait de la difficulté d'être auto-entrepreneur, sa belle-soeur critiquait systématiquement l'enseignante de ses filles « qui ne savait absolument pas les valoriser »...
Louise le regardait de temps en temps et lui tenait la main tendrement.
La même main que Barbara lui serrait sur son lit d'hôpital, quand elle se réveillait, de moins en moins souvent à la fin.
Ce sera un cap que tu devras passer, un autre...Tiens bien le bateau, pour Louise…Ses yeux étaient devenus gris comme sa peau, sans éclat, déjà morts...Cinq années et toujours la même absence. Toujours l'impression qu'elle allait revenir à tout moment. Mais toutes les nuits, malgré la mémoire qui s’effondrait et se faisait oublieuse, le froid reprenait sa place dans le lit...
Les larmes de Paul, dans un glissement de l’impression au rêve, furent arrêtées par la chanson et le gâteau.
« Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire... »
Les jumelles sans cou se disputèrent la plus grosse part et s'empiffrèrent sans même attendre que tout le monde fût servi.
Mamie Rose s'écroula, la tête écrasée dans sa part de gâteau.
- Elle est morte? demanda l'une des jumelles la bouche pleine.
- Mais non, elle dort, ce sont ses médicaments répondit le frère en la remettant doucement en arrière et en lui essuyant le visage.
Le café était arrivé, la belle-mère, à nouveau à la cuisine, s’attaquait déjà à la vaisselle. Les jumelles se disputaient pour les rubans des papiers cadeaux. Les conversations devenaient plus difficiles et les silences plus longs.
- Allez girls, on va ramener Mamie Rose dans sa maison, et après on rentre, on doit faire les devoirs annonça la belle-soeur.
- On aura un goûter ? demandèrent-elles en choeur.
La pluie avait cessé sur le chemin du retour. Paul, enfin soulagé d'un poids sur sa poitrine, respirait à nouveau normalement.
Louise posa la main sur son bras.
- Papa, tu ne trouves pas que le cap devient de plus en plus difficile?
- Difficile? Comme quoi? Le cap Horn?
Louise éclata de rire.
- Ah oui ! Mais on l'a passé, hein, sans chavirer ! Elle appuya la tête sur son épaule.
- Et si l'an prochain on restait au port, à la maison. On achèterait du pop-corn et on regarderait un film à la télé, proposa Paul.
- Et pas de monstres sans cou !
- Tope là moussaillon !
Un arc-en-ciel émergea derrière les gros nuages gris, ballon libre, légèreté au détachement irréel… Dans cet entrelacement fortuit de tristesse et de joie, les feuilles des arbres, sous la lumière éveillée, palpitante après la pluie, avaient retrouvé leur couleur vert tendre. Un peu comme les yeux de Barbara, jardin de plaisance, quand elle lui souriait.
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@superiorkenshi Come and get it!
Merlin/Elias : hands always finding each other's (oui je sais je suis très en retard sur mes prompts mais maintenant que j'ai du temps je m'y remets)
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Simplicis caput
Bon ! J'avais pas prévu de le faire (et je ne sais pas si je recommencerais pour les autres) mais, voici la tête de Simplex ! Je l'avais bien en tête donc, autant la dessiner et la montrer ! (même si j'ai pas un super trait)
Comme dit dans son billet, son peuple est d'origine duscurienne donc, son teint de peau est très proche de celui de Dedue (enfin, aussi proche que je pouvais le faire avec mes crayons, et j'en avais un qui s'égalisait mal pour le marron et le coloriage, c'est vraiment pas mon truc donc, pardon pour les coups de crayons encore visibles)
J'ai essayé de respecter le code couleur de Dimitri pour ses vêtements (surtout que ça colle aux vêtements des habitants de la péninsule ibérique étant donné que d'après Strabon, ils portaient des tuniques de laine noire) et, normalement, il lui ressemble beaucoup. S'ils se croisent au même âge et sans les fiertés, on dirait Dimitri mais, s'il était né en Duscur. Les plaques de métal autour de son cou sont les tessères d'hospitalité qu'il partage avec Pertinax et Laeta et même si j'ai pas eu la place, elles ont une forme de main et peuvent toutes se superposés.
Pour ses fiertés, j'ai essayé de suivre le chemin de sa trachée le long de sa gorge pour celle qui ressemble à un collier et même si c'est caché par le col de sa tunique, elle continue dessous et recouvre une grande partie de son torse, notamment ses poumons vu que Simplex utilise souvent sa flute pour faire de la sorcellerie. L'idée est la même pour celles sur ses joues, elles suivent le chemin de sa sorcellerie.
Celle sur son front est apparut plus tard dans sa vie (elle est même tout autour de sa tête et sous ses cheveux, même si je ne l'ai pas dessiné) et n'a pas la même explication : déjà parce que je trouvais ça plutôt beau, même si ça reste des difformités plutôt effrayantes, mais aussi je trouvais que ça faisait comme une couronne sur sa tête, ce qui permettait de rappeler que sa lignée deviendra la famille royale de Faerghus.
Evidemment, son oeil gauche est celui de Pertinax, d'où le fait qu'il soit avec une pupille en forme d'amande car, celles de Pertinax ont cette forme. Ces yeux se sont adaptés au cas où il plongerait en eaux profondes avec peu de lumière et sont donc plus sensible, d'où l'iris rétractable, même si j'aurais dû faire le fond blanc pour encore plus coller à l'image d'un oeil de poisson (mais bon, les poissons n'ont pas d'iris en amande de ce que j'ai vu donc, ça passe). J'ai aussi ajouté des petites écailles sarcelles à côté de son oeil pour faire comme si des résidus de sa sorcellerie faisaient apparaitre des fiertés semblables aux siennes sur le corps de Simplex. Bon par contre, je me suis loupé vu que normalement, Pertinax a les mêmes yeux bleus d'eau que Rodrigue... j'avais fini de colorier quand je m'en suis rendu compte... les aléas du dessin à la main... on va dire que c'est une couleur un peu altéré par le fait que l'oeil soit gelé. D'ailleurs,même si ça ne se voie pas finalement sur la photo, j'avais aussi passé du bleu très pale sur le blanc de ses yeux pour donner l'impression qu'il était givré.
Pour sa coiffure, c'est une tresse que Simplex roule en chignon pour qu'elle ne traine pas par terre, étant donné qu'il ne se coupe jamais les cheveux. Il en fait aussi tombé une partie sur son épaule droite et sa natte tombe jusqu'à ses hanches. Pour le résultat de dos... (+ l'échelle de taille avec Pertinax et Laeta... et oui, même Simplex ne sait pas comment il a pu finir aussi grand alors qu'il mangeait autant que ses amis conservi, qui ont eu des retards de croissances et une petite taille à cause de la malnutrition)
(ordre de gauche à droite : Pertinax, Simplex, Laeta)
Bon, la qualité est pas top et j'avoue, je ne savais pas trop comment représenter correctement le fait que son chignon soit une tresse enroulé mais, ça donne ça de dos. Pour le chignon tressé à côté, c'est Pertinax, et là où les cheveux qui sont rassemblées en une multitude de nattes sont ceux de Laeta, ce qui crée une sorte de grand châle roux autour d'elle quand elle danse.
J'ai pas fait exprès, j'ai pensé à ses coiffures en imaginant à quoi ressemblaient les Braves indépendamment les uns des autres mais, en les dessinant tous les trois à côté, j'aime bien me dire qu'ils ont tous une / des tresses car, en plus d'être pratique, ça évite que leurs cheveux trainent au sol ou ne passent devant leurs yeux quand ils travaillent, mais aussi parce qu'avant que Pertinax et Laeta ne rentrent chez eux, ils se les faisaient les uns les autres pour gagner du temps et vérifier qu'ils n'avaient pas de poux ou de puces, ou de pucerons pour Laeta, puis ils ont continuer à s'en faire de leur côté en souvenir de ce moment-là entre eux (même s'ils ne l'avouent jamais à eux-mêmes et enferment tout dans une amphore, même si ça fait mal). Simplex porte un chignon comme Pertinax, et la partie de sa tresse qui tombe lui fait penser à Laeta.
Et voilà pour la tête de Simplex ! J'espère qu'il vous plait !
Ma source pour la manière dont il a noué son sayon vient d'Hycarius sur instagram (histoire appliquée sur Youtube) : c'est le lanceur de fronde de ce post. Allez voir ce qu'il fait, il est une source fiable ! Vous avez aussi les Ambiani et le Samara Parc sur insta qui font de supers reconstitutions ! De ce que je sais, vous pouvez les utiliser comme sources si vous écrivez une histoire qui se situe à la fin de la Tène et avant la conquête romaine ! (en plus de lecture sur le sujet !)
#blaiddyd of the 10 elites#Blaiddyd Simplex Princeps#écriture de curieuse#une curieuse qui dessine un peu#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#fait quasi sur un coup de tête mais c'était amusant à faire !#j'espère que ça vous plait surtout !#toute personne à l'époque du canon : geuhndezqnfrez !!! Blaiddyd est duscurien ?! Non ! Non ! C'est pas le bon ! C'est quelqu'un d'autre !#Dimitri : non c'est lui mon emblème réagit. Faites avec.#Simplex : qu'est-ce qu'ils ont tous à me regarder comme ça ? C'est à cause de ma taille ? Je sais que je suis grand mais quand même...#Pertinax : je crois plutôt que c'est ton teint qui les étonne... ok c'est rare mais bon leur faut pas grand-chose pour paniquer...#Laeta : ils ne sont peut-être jamais allé à Fhirdiad ou dans votre Terre Originel ? En tout cas ils sont amusant à voir comme ça !#...ils ne font même pas attention à nos fiertés !#Gens : vos fiertés... ah ! Des monstres !#Pertinax : vous êtes long pour réagir... à ce demander comment vous survivrez. On a cette tête et c'est une fierté faites avec#Gens : non seulement Blaiddyd est un duscurien et ça se voie avec sa peau noire mais en plus c'est un monstre comme Fraldarius et Dominic#Simplex : c'est ma peau le problème ? Je croyais que c'était mes fiertés ! Et je ne peux pas la blanchir pour vous faire plaisir !#Laeta et Pertinax : t'inquiètes laissez les paniquer tout seul. Au moins ils nous ficheront la paix et ne toucheront pas à nos familles.#Simplex : c'est vrai c'est le principal... au fait j'ai une question : est-ce que nos familles et nos peuples s'entendent ?#Dimitri : oui et même très bien ne vous en faites pas. Surtout celle de Fraldarius et la nôtre et celle de Dominic lui fait aussi honneur.#Simplex : d'accord tant mieux... et on ne s'est donc jamais fait la guerre ?#Dimitri : non pourquoi ?#Simplex fait un gros calin à Pertinax et Laeta comme il voulait le faire depuis + de 80 ans rassuré qu'ils ne se soient jamais entretuer#Laeta lui rend le calin en souriant et en riant de joie#ses deux frères et elle ne se sont pas entretuer et c'est tout ce qui compte !#Pertinax grogne un peu qu'il ne se gêne pas mais le serre aussi dans ses bras rassuré que leurs familles ne se soient pas affrontés#LE mot finit par sortir et ça fait du bien !#quand leurs descendants leur demandent pourquoi ils ont l'air aussi soulagé - ils répondent que c'est une très (trop) longue histoire#mais que le principal c'est qu'ils s'entendent tous que la paix règne et qu'ils aillent tous bien - c'est tout ce qui compte
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Quand on aime on est toujours sur le quai d’une gare.
C’est Violette Leduc qui l’écrit, dans Thérèse et Isabelle, je crois. J’ai souligné cette phrase des dizaines de fois. Je l’ai écrite dans une petite dizaine de carnets. En la lisant pour la première fois je pense à mon premier amour, aux heures passées à se tenir la main dans la salle d’attente de la gare de la Part-Dieu, aux remarques homophobes qu’on fait semblant de ne pas entendre dans la gare Saint-Roch, aux sanglots solitaires sur le quai vide de la gare TGV de Montpellier, aux tentatives de réconfort dans les escaliers de Perrache. Je pense à d’autres amours ensuite. A des histoires ratées, à des trains qui ne font que se croiser sans jamais s’arrêter dans les mêmes gares. A des courses effrénées pour ne pas devoir attendre le train suivant et retarder l’heure où on me prendra dans ses bras. Aux trains de nuits entre Moscou et Saint-Petersbourg, à l’élan vu par la fenêtre dans la taïga au lever du soleil en allant vers Iaroslavl, au train qu’on prend pour l’aéroport, aux six heures entre Francfort et Lyon et à ma main sur une cuisse, sous le manteau. A une silhouette adossée à un pilier m’attendant avec un bouquet de tulipes, en face du Starbucks, à côté du piano.
Elle le dit métaphoriquement, Violette Leduc. Il n’existe pas, son quai de gare. Les rails c’est l’espace entre les deux coeurs qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas franchir. On est dans son corps comme sur son propre quai. On fait le choix de monter ensemble dans le train ou de regarder l’autre le prendre et partir. Ou alors de sauter sur les rails. Je ne sais pas trop ce qui est mieux. Des fois on est juste sur deux quais différents, il faut accepter que chacun prenne le train dans l’autre sens. Mais c’est long, d’accepter. On revient sur le quai et on regarde passer les trains en espérant apercevoir un visage connu, aimé, par l’une des fenêtres.
En ce moment quand je suis dans une gare je ne regarde que les rails.
Je me demande ce que ça ferait si je sautais là, d’un coup, dans le fameux espace entre le marchepied et le quai auquel il faut toujours prendre garde.
Je sais très bien ce que ça ferait. Incident voyageur. Le train est arrêté en pleine voie. Mesdames et messieurs, veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. Votre train partira avec un retard d’une durée indéterminée. Je me demande si, dans Anna Karénine, les passagers se plaignent d’un énième suicide sur les voies, ou s’ils sont un peu émus, quand même. Je crois que oui, mais seulement parce qu’à l’époque il y avait moins de trains. Elle nous embête, quand même, Anna Karénine, avec son chagrin. Je me rappelle qu’en lisant le livre j’étais contente qu’elle meure à la fin. Comme si elle le méritait, comme si sa mort était un spectacle cathartique, quelque chose comme ça.
Je ne ferais pas comme elle. J’imagine, c’est tout. La pensée des mes entrailles répandues sur les rails me suffit en terme de catharsis, pour le moment.
Je pense toujours à cette phrase sur l’amour et sur les quais de gare. Je pense que les gares sont un lieu beaucoup trop propice à la mélancolie. Sur le quai je ne sais plus trop ce que j’aime. En tout cas pas la vie.
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