#oser dire
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vhscorp · 7 months ago
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La séduction, c’est aussi un peu l’art de mentir : qui osera dire qu’il ne l’a jamais fait pour tenter de séduire…
V. H. SCORP
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maaarine · 2 years ago
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Jeanne Lazarus Dire:
“Ce que Georg Simmel explique c’est que l’argent est à la fois perçu comme allant contre l’authenticité de la vie, détruisant toutes les valeurs morales, religieuses, etc.
Mais c’est aussi ce qui donne la liberté. Et c’est ce qui permet aux membres de la société les plus extérieurs, les plus marginaux, de trouver leur place.
Parce que ce qu’explique Simmel c’est que quand on a rien, qu’on n’a pas de ressources, qu’on est vu comme un paria, la seule façon de pouvoir rentrer dans une société, c’est par l’argent.
Il s’est beaucoup intéressé à la place des Juifs, mais c’est quelque chose qu’on retrouve dans le monde entier.
Les groupes les plus parias dans une société sont ceux à qui on donne la gestion de l’argent. Mais aussi ceux qui n’ont que cela pour pouvoir s’élever.
C’est toute la question des nouveaux riches, par exemple, qui sont toujours perçus comme étant vulgaires, comme n’ayant que l’argent, n’ayant pas l’épaisseur de la qualité humaine que les vieilles familles riches ont construite au cours de générations.
Les nouveaux riches souvent en rajoutent dans une sorte de provocation pour dire: peut-être que vous nous trouvez pas aussi bien que vous, sauf que notre argent fait que vous nous acceptez chez vous.
La force de l’argent c’est que même si je suis laid, on me trouvera beau. Tout ce dont on était rejeté, tout ce à quoi on n’avait pas accès, tout d’un coup on peut l’avoir parce qu’on a de l’argent.
C’est quelque chose qui est à la fois vu comme immoral, mais qui peut aussi être vu comme moral au sens révolutionnaire.
Car si ce n’est pas l’argent qui donne les places sociales, alors c’est la naissance. Donc l’argent a ce caractère transformateur.”
Source: Sans oser le demander: Ça te dérange si je te demande combien tu gagnes ?
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alien-superst4r · 2 months ago
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"On ne peut pas forcer les membres à jouer des fc racisés" C'est très vrai. Mais on peut les encourager. Comment ? Avec un staff qui joue des personnages diverses, aux familles et aux amitiés diverses, comme ça l'est PL ne ressemblent pas trop à la section "baguettes pas trop cuites" de la pire boulangerie du monde. Mais comme elles ne jouent que des personnages blancs, dont les mifs le sont aussi donc le ton est donné et c'est pas la gamme de fond de teint la plus inclusive que j'ai pu voir quoi (sauf quand c'est une histoire d'adoption merdique avec un enfant de chaque continent, jpp, arrêtez s'il vous plait, les adoptions internationales sont du trafic d'êtres humains qui laissent les gens avec de profonds traumatismes, c'est pas "fun et léger" une famille qui fait une collection d'ethnicité via l'adoption, c'est fucked up et devrait être traité avec le gravitas nécessaire, bref, renseignez vous, trouvez des témoignages sur le revers de la médaille des adoptions, réfléchissez avant de glamoriser un truc, mais c'était pas la question, je reviens à mes moutons)
Donc non, on ne peut pas forcer. Mais un effort conscient peut être fait pour donner l'exemple. Non seulement ça encourage les autres à "oser" (pas que ça soit un défi, on s'entend, mais y'a quand même beaucoup de gens qui sont informés et éduqués qui voudraient jouer des personnages non-blancs mais n'osent pas parce qu'ils ont peur de dire de la merde et d'en rajouter une couche dans les clichés et les stéréotypes, par inadvertance) mais en plus, mathématiquement, ça augmente les chances de diversité puisque les PL ne seront pas en shade 101 Porcelain Fair.
Mais ça, ça implique de vouloir y mettre du sien et de ne pas feindre l'ignorance du problème, qu'on s'entende.
Entièrement d'accord sur tout tout tout. Bien sûr que comme beaucoup de changements, il y a des efforts conscients et collectifs à faire. Tout comme la commu a avancé un peu sur les questions de whitwashing et racebending.
Pour ça faudrait déjà passer la barrière de reconnaître que c'est un problème sans le prendre personnellement.
Je rajouterai par ailleurs pour celles et ceux qui veulent jouer des personnages non blancs, si vous le faites en toute bonne foi, il faut aussi le faire en toute humilité. Personne ne s'attend à une exemplarité dans votre représentation ; les erreurs peuvent et vont arriver. Et celles et ceux qui vont le pointer du doigt, n'ont aucune obligation de le faire tendrement, en délivrant l'information dans une boîte en velours, parce que dans ces situations, votre confort n'est pas la priorité. Parfois ces personnes lisent leur expérience de vie dans ce que vous écrivez, et ça frappe quelque chose de complexe, profond et ancré. La bonne démarche c'est de mettre son égo de côté, accepter la critique et se corriger.
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claudehenrion · 2 months ago
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Mais pourquoi tant de haine ?
Il ne sert à rien de ce cacher derrière son petit doigt et de se raconter des bobard en faisant semblant de les croire : la célèbre histoire de Titin de Martigues et de la sardine qui avait bouché l'entrée du port de Marseille a fait long feu. La dernière fois que je l'ai racontée en entier, je devais avoir 7 ou 8 ans ! Osons parler français (un des grands problèmes du moment !) et reconnaître qu'il existe, ici et là (ou, depuis peu, ici ET là !) une véritable haine de la France, par des ''français'' dont la définition approximative explique sans doute bien des choses...
Bref retour sur image : il estune question utile que tout le monde, pourtant, se refuse de poser honnêtement : ''Qu'est-ce qu'un français ?'', ou : ''Qui est français ?''. La réponse pourrait sembler multiple, puisqu'elle peut aller de souvenirs honteux timidement avancés par le côté droit de l'échiquier politique jusqu'aux hurlement d’orfraie poussés par principe par l'aile gauche du même éventail : quand les premiers murmurent et s'excusant des notions de culture, de maîtrise d'une langue, d'impression ''d'appartenir'' et d'identification avec un mode de vie... les autres trouvent suffisant d'arborer un bout de papier, fut-il frauduleusement obtenu à coup de mensonges et d'approximations. Il ne faut pas longtemps pour trancher entre qui respecte le sens des mots et qui en ignore le sens.
En fait, après quelque quinze siècles de construction d'une Nation (ce ''cocon'' qui est ou devrait être ''un combat permanent''), on retombe toujours sur Ernest Renan qui, le 11 mars 1882, prononça à la Sorbonne une conférence sur l’idée de Nation... Trente pages qui servent toujours de référence. La France, d'après Renan, n'est pas une race, mais c'est une langue, une religion, une culture, une communauté de géographie, d'histoire, de souvenirs et d’intérêts. C'est une âme, un principe spirituel, un consentement, un désir de vivre ensemble et –la formule est restée célèbre--, ''un plébiscite de tous les jours''.
Il est évident que les glissements sémantiques qui servent actuellement de non-arguments à une Gauche qui a elle-même perdu son âme (si elle en a eu une, puisque tous ses efforts s'épuisent à refuser d'en avoir une et à faire croire qu'elle n'existe pas), pèsent peu de poids devant la lourde démonstration de Renan, et la cause devrait âtre tranchée : après ce chef d’œuvre, nul besoin de perdre sont temps à nommer un ou plusieurs ''Comités Théodule'' pour plancher sur ce sujet. Sans souci de ses origines, un français ''de papier'' (d'ailleurs souvent de très mauvais gré ou par le hasard d'un lieu de naissance) ne saurait être comparé, sur aucun point, à un ''citoyen français'' dans la pleine richesse de ce que ce terme véhicule de beau, de grand, mais aussi de complexe. La cause devrait être entendue et les faux arguments, rejetés.... ce qui résoudrait ce problème qui taraude et détruit notre pays.
Contre les mensonges proférés à longueur d'année par les europhiles bruxellois, l'européen de ce XXI ème siècle nage en réalité dans un désespoir permanent, sans cap, sans boussole, et ayant perdu son histoire et ses origines. L'Homo festivus (le mot est de Philippe Murray) des années '60 a été remplacé, sans vraiment le vouloir, par un ''Homo desperatus'' à qui des faux guides mal intentionnés font croire qu'il a une chance de trouver une guérison dans des idéologies mortifères ou des lois ''sociétales'', toutes contre nature, dans sa propre déconstruction, dans le rejet de ''soi'', dans l'auto-dénigrement de tout ce qu'il a été, dans le rejet et la haine de ce qu'il est, de ce qu'il rêve (encore) d'être, et dans la négation de tout ce qu'il a aimé... et aime encore, sans oser le dire. Et et face... Rien ! Le néant absolu, le vide glacé d'un monde-à-venir sans réponses, sans solutions, sans espoir...
En refusant de lui reconnaître non seulement une existence –comme les autres animaux-- mais aussi une essence –comme un ''animal bien à part'', les idéologies de la déconstruction privent l'homme de toute possibilité de salut, de réalisation et, répétons-le, d'espoir, c'est-à-dire de redevenir pleinement humain –au sens où notre civilisation dite judéo-chrétienne avait réussi à l'élever... Le monde actuel ne nous permettra bientôt plus que de rêver à des fausses richesses intermédiaires : les plaisirs éventés, les jeux de hasard pipé, des réussites matérielles convenues, ou... des jeux olympiques ! ''Panem et circenses'', en trois mots.
Le libéralisme, le modernisme et le progressisme ont entraîné un basculement majeur dans la pensée éthique de notre civilisation, qui s'est ainsi trouvée dépossédée de ses protections. Une des conséquences de ce pas de côté est une tentation de détestation de l'humanité, ''...puisqu'elle m'a déçu'' ! En réalité, nous vivons sur une nouvelle forme d'éthique : une éthique sans ''ethos'', donc sans lien avec nous-même ! Une liberté frelatée et changeante devient seul arbitre du Bien et du Mal, qui n'ont plus de définition universelle mais sont ramenées à ''notre bon vouloir de l'instant'' : l'homme, ''libéré'' (sic !) de toute morale, deviendrait ainsi la source unique de sa propre vérité, rebaptisée ''LA'' Vérité, elle aussi libérée (tu parles !) de toute influence normative ou de tout héritage civilisationnel... ce qui revient à dire : privée de murs porteurs.
A l'échelon de la Cité, cela a vite fait de devenir la disparition de toute responsabilité du politique envers les citoyens. Nous l'avons enduré avec l'absurde ''Quoi qu'il en coûte'' macronien, qui nous a plongés dans un gouffre dont nous sortons mutilés à jamais, car s'il n'existe plus de ''mètre étalon'' des vertus cardinales (Prudence, Tempérance, Force d'âme, Justice), la Loi perd son ''L'' majuscule. Au nom de cette fausse liberté (assimilée à un devoir d'obéissance aveugle à toutes les injonctions du Pouvoir en place), je peux donc faire ou dire ce qui me plaît, à chaque instant : je vais m'inventer de ''nouveaux Droits'', fonctions de mon bon plaisir du moment, et tant pis s'ils entrent frontalement en contradiction avec les autres ''Droits'' et les grands principes : je suis libre, non ? (re-''tu parles'', bis !). Et d'ailleurs, si ''tout se vaut'' et si ''tout est construction'', tout peut se transformer, et on peut recréer l'homme... un homme prétendu ''nouveau'' --bien entendu sur le cadavre de son prédécesseur, volontairement détruit pour permettre cette monstruosité !
La potion est dure à avaler : un immense dispositif dévastateur a été mis en place (NDLR : Par qui ? C'est une autre question qu'il faudra bien regarder en face, un jour) pour créer une alternative-leurre à la Vérité –qui est et ne peut être qu'une, non négociable, intangible et indiscutable--, et le piège a failli se refermer. Il semble cependant que, partout, d'immenses vagues se dressent et qu'apparaît enfin une première chance de balayer l'affreux édifice de mensonges que nous avons laissé ériger entre nous... et nous ! Au fond, cette crise de haine contre nous-mêmes pourrait n'être qu'une mode qui ira se noyer dans l'océan des mauvaises idées à oublier au plus vite !
H-Cl.
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ekman · 7 months ago
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Mais quelle marrade ! La gauche ne s’est pas aussi joliment embrenée depuis longtemps ! Les voyous Kanaks, plus ultra-violents encore que nos vaillants Tchétchènes, nos indomptables Blédars ou nos Blackos machetteurs, bordélisent leur bout de jungle insulaire au nom du pillage consumériste, du crétinisme endémique et de leur incapacité notoire à sauvegarder une identité minée par l’alcool et le RSA. Et pourtant c’est bien au nom de “l’identité des peuples autochtones” que les plus zélés imbéciles de gauche métropolitaine klaxonnent ça et là, d’éditos en plateaux. Au nom de la justice républicaine, le poids du nombre de sales Blancs en Nouvelle-Calédonie ne saurait supplanter la légitime prévalence indigène, fut-elle irrémédiablement minoritaire, fut-elle donc condamnée à être défaite lors de n’importe quel scrutin. Que l’on vienne leur faire remarquer que leur raisonnement s’applique au cas d’une France submergée par le tsunami africain que non, alors là pas du tout, mais non, vous jouez avec les mots, vous comparez l’incomparable. Ah bon ?  Dix poids, cent mesures, voilà leur universalisme de branquignole, pourriture intellectuelle qui chasse sans qu’ils le voient leur sacro-sainte croyance égalitaire, leur rousseauisme de fond de cuvette ! Fatals crétins qu’ils sont ! Oser dire que “les Blancs” – pas des Français, mais des Blancs – ont organisé l’étouffement numéraire des Kanaks par le choix d’un collège électoral favorable ! Mais faut-il être bête pour ne pas immédiatement comprendre qu’ils vendent ici-même la preuve du Grand Remplacement, concept qu’ils vômissent, réalité dénoncée sans cesse et encore par le diable camusien ! La pensée racialiste de la gauche issue de la Révolution, renforcée par un colonialisme civilisateur revendiqué Blanc, assumé raciste cette fois, a toujours été porté par la fleur des grands esprits humanistes – nos grands amis du Triangle magique ! On voit maintenant leurs héritiers patauger dans une mélasse confuse, une posture indéfendable, le preuve de facto de leur incapacité à comprendre le monde et à considérer l’humain dans ses vérités premières. Les pieds pris dans leur propre tapis sale, décoré de vieilles lunes, chamaré de conneries absurdes autant qu’indéfendables, les chantres (mous) du “décolonialisme” et de l’indigénisme tentent de faire oublier leur vieux slogan anti-afrikaaner : “un homme, un vote” ! Ce que c’est drôle, quand on a soi-même, en des temps reculés, défendu contre vents et marées le droit des Africains blancs d’Afrique du Sud à vivre et à cultiver leur identité sur une terre que personne d’autre qu’eux ne pouvait revendiquer !
J.-M. M.
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nietp · 6 months ago
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Déjà 10 circo ayant officiellement investi des gros chiens de traître dissidents du NFP, bien sûr à chaque fois contre une investiture de la FI/affiliée FI, bien sûr à chaque fois des gens soutenus par le PS. Pdt ce temps on avale publiquement la plus grosse couleuvre (hollande) en fermant notre gueule bien gentiment, et derrière tous les journaleux sont là pour dire que c'est les insoumis qui respectent pas l'union et foutent la merde. Lol. Hâte de voir comment les dissidences vont être gérées cette semaine, puis qu'officiellement "L’accord comporte enfin une clause visant à protéger les candidat·es du Nouveau Front Populaire d’éventuelles dissidences." Perso j'ai envie de balancer le PS+le groupe du dîner trahison dans un fossé pour oser laver leur linge sale en public dans un moment pareil mais on attend de voir hein ! Hahaha!!!!
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onceupontimebrl · 2 months ago
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Tu me saoule parce que j'aime pas
Écrire les choses importantes par message
Ça fige des idées qui pourraient encore évoluer
Ça donne trop d'importance aux mots
Une dimension d'éternité 
Sans le recul qu'apporte 
Le papier
Sans l'éphémère qu'offre 
La parole
Et puis aussi quand je te vois pas
Je sais pas ce que tu penses
Je peux pas ajuster mon discours 
Pour pas blesser
Pour tomber juste
Pour m'adapter 
Comme je fais d'habitude
Alors je vais pas oser
Dire les choses importantes 
Et les quelques lignes que je vais répondre
Vont sonner creux
A côté des tiennes
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ousontlesfemmes · 9 months ago
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MYLÈNE FARMER ET LA CULTURE DE LA DIFFÉRENCE
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‘’La force est féminine’’ écrivait et chantait-elle dans sa chanson Méfie-toi, datant de 1999 et issue de son cinquième album, Innamoramento. Elle avait bien raison, et n’a eu cesse de le prouver. Bientôt quarante ans après sa première chanson (Maman a tort - 1984) qui posait déjà toutes les bases de son univers si particulier, elle est l’artiste de tous les records : record du nombre de disque de diamants pour une chanteuse (elle est d’ailleurs la seule artiste à en avoir obtenu un pendant quatre décennies), unique artiste féminine à avoir classé un album au top de ventes sur cinq décennies différentes, seule artiste française à avoir rempli deux fois le Stade de France, … La liste est longue, bien trop pour la faire ici. 
Quand on demande à Mylène, dans les rares interviews qu’elle accorde, les raisons, la recette de son succès, bien souvent, elle répond qu’elle ne saurait pas l’expliquer. On entend très régulièrement que ce qui marche, avec elle, ce serait la culture qu’elle fait du mystère. Généralement, ce sont des gens qui n’y connaissent pas grand-chose. 
La seule chose qu’elle a pu cultiver, au fil de sa carrière, c’est la différence. Différence dans sa manière de créer ses spectacles, différence dans sa manière d’aborder les clips musicaux, différence dans sa musique, mais surtout, différence dans les thématiques qu’elle aborde, et qui reviennent de manière récurrente dans ses textes.
S’inspirant régulièrement d’autres formes d’art, comme le cinéma, allant de Stanley Kubrick à Ridley Scott, travaillant avec des cinéastes de renom, comme Luc Besson, Abel Ferrara, ou Pascal Laugier, la littérature, surtout, puisant aussi bien dans les écrits du Marquis de Sade que dans ceux de Zweig, Baudelaire, Allan Poe, Pierre Reverdy, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, la peinture et la sculpture, évoquant Egon Schiele, Paul Gauguin ou bien encore Auguste Rodin, elle laisse une place de choix aux femmes dans l’univers audiovisuel qu’elle choisit de nous présenter. 
Ainsi, elle fait référence à Sylvia Plath, Virginia Woolf, Emily Dickinson, Etty Hillesum, Marie de Hennezel,  Greta Garbo, et tire son pseudonyme d’une actrice des années 1930, Frances Farmer. 
Cette longue aventure commence en 1984 : sa première chanson, Maman a tort, est un succès, mais il a failli être de courte durée, puisque son deuxième titre, On est tous des imbéciles, qui livre une critique plutôt acerbe du show-business, est un échec. Puis arrive Libertine en 1986, une chanson sulfureuse, pour la promo de laquelle Mylène se teint en rousse, couleur iconique aujourd’hui dont elle ne se départira plus, et pour laquelle, avec son compositeur et ami, Laurent Boutonnat, elle décide de réaliser un clip digne d’un court-métrage, dans lequel Mylène elle-même n’hésite pas à se montrer nue : le premier d’une longue série. Il dure 10 minutes, pour un budget étonnamment bas de 76 000€, et surtout, fait scandale à sa sortie. Encore une fois, le premier d’une longue série. Mais peu importe : le succès est immense, et la carrière de Mylène décolle vraiment. 
Car s’il y a bien une chose pour laquelle Mylène affirme sa différence, allant même jusqu’à la provocation quelques fois, c’est pour les thématiques qu’elle aborde de manière régulière dans ses chansons. Que ce soit la peur de vieillir et de mourir, la solitude, la perte d’être chers, du suicide, de l’amour et de ses chagrins, de l’emprise, ou bien de la sexualité, elle brise allègrement un à un tous ces tabous, ces choses que beaucoup de gens peuvent connaître, mais sans jamais oser trop les verbaliser. Autour de cela se crée une véritable communauté de fans, qui se sentent différents, eux aussi, et qui ont enfin trouvé quelqu’un pour dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas.
Pour ces fans, Mylène est une artiste à part dans les coeurs, quelqu’un qui se dévoile si intimement dans ses chansons qu’on a la sensation de la connaître personnellement, qu’elle n’est pas qu’une célébrité éloignée, mais quelqu’un de proche, quelqu’un qui est là pour tenir la main dans les moments de solitude en faisant se sentir compris, quelqu’un en qui on peut se reconnaître, et qui peut nous aider à grandir, qui que l’on soit. 
Et puisque sur ce site, on a à coeur de mettre en avant les femmes, et les personnalités queers ou en faveur des queers, voici une petite sélection de ses chansons queers et féministes : 
La première : Maman a tort - 1984
Mylene Farmer - Maman A Tort (1984) HD 720
Dans cette chanson aux allures de comptine saphique, Mylène chante l’amour d’une petite fille hospitalisée pour son infirmière. Si ce titre ne figure pas parmi les plus connus à ce jour, il a été un véritable succès à sa sortie, et posait déjà toutes les bases de l'univers de Mylène : une chanson aux allures presque innocentes, des paroles qui le sont nettement moins, et une bonne dose de provocation avec Mylène qui fixe la caméra en disant qu'elle "aime l'infirmière, Maman".
La duologie : Libertine & Pourvu qu'elles soient douces - 1986 & 1988
Mylène Farmer - Libertine
Mylène Farmer - Pourvu Qu'Elles Soient Douces
Si ces deux chansons ne sont pas ouvertement queers ou féministes, la première parle d'une prostituée, que Mylène revendique fièrement être, et la deuxième parle de sodomie : des pratiques quasiment jamais évoquées dans des chansons à cette époque, encore moins chantées par une femme, et encore moins destinées à un grand public. Les clips, inspirés notamment de Barry Lyndon de Stanley Kubrick, montrent Mylène tour à tour nue et revêtant des habits masculins de l'époque, arborant un look androgyne et se battant, pour une durée totale de 27 minutes en cumulant les deux. Du jamais vu en France, surtout qu’à l’époque, les clips étaient faits pour passer à la télévision !
L'iconique : Sans Contrefaçon - 1987
Mylène Farmer - Sans Contrefaçon Une chanson en particulier attire à Mylène les faveurs de la communauté LGBT+. Sans Contrefaçon sort en 1987, et parle de transexualité : quelque chose d’assez inédit, pour l’époque, et qui dérange, encore une fois. Mais peu importe. Mylène aime la communauté LGBT+, le dit et le répète à plusieurs reprises, n’hésitant pas à poser “en garçon” pour la couverture du magazine Têtu en 2008, et répondant quand on l’interroge sur la question des mariages homosexuels et des adoptions d’enfants par des couples homosexuels “C’est un sujet de société que certains voudraient traiter sous l’angle moral… Pour moi cela pose la question de l’égalité des droits. Au 21è siècle, il serait temps de traiter le sujet !”, et refaisant la une pour les 25 ans du même magazine, maintenant ses propos.
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“J’ai le sentiment d’être privilégiée. Le public gay est un public sensible, pointu et avant-gardiste. Nous nous suivons depuis de nombreuses années, c’est important pour moi. Je pense aussi que je partage avec le public gay, comme avec d’autres publics d’ailleurs, le sentiment d’être « différent », sensation qui provoque des difficultés de vivre dans ce monde.”
Le pied de nez : Fuck them all - 2005
Mylène Farmer - Fuck them all (Clip Officiel)
Rarement la plume de Mylène aura été aussi acérée. Dans Fuck them all, elle rappelle avec verve les siècles de domination de l’homme sur la femme, quitte à passer pour de la provocation gratuite aux yeux de certains. Mais ce qui rend cette chanson encore plus crue reste le contexte de la sortie de ce single. Alors vainqueure aux “Victoires des Victoires de la Musique” dans la catégorie “Meilleure artiste féminine des vingt dernières années”, qui récompensent, pour la 20ème édition, des lauréats d’éditions précédentes, Mylène ne se présente pas pour venir chercher son prix. En effet, elle boude cette cérémonie depuis sa victoire dans la catégorie “Meilleure artiste féminine” en 1988, récompense pour laquelle elle ne remerciera d’ailleurs que son public, alors que le prix est décerné par des professionnels. Elle dira : "J'ai passé des heures en coulisses pour les répétitions de cette soirée télévisée. Tout le gratin du show-business était là et ces gens m'ont écoeurée. Ils se détestent tous. J'étais triste d'avoir été récompensée et reconnue par ces gens-là. Ce sont les Victoires de l'hypocrisie ! J'ai failli m'enfuir, mais je suis restée pour faire plaisir aux gens qui regardaient l'émission. Ils n'auraient pas compris..".  Mylène ne se présentera plus aux remises de prix décernés par des professionnels, et demandera même à ce qu’ils arrêtent de la nommer, et ne se déplacera que pour les remises de prix décernés par le public. Après sa victoire en 2005, elle aurait envoyé un message à Nagui (qui lui avait, en outre, déjà tenu des propos insultants), alors hôte de la cérémonie des Victoires le message suivant: "Merci. N'oubliez pas que mon dernier single s'appelle Fuck them all."
La méconnue : Elle a dit - 2012
Mylène Farmer Elle A Dit Live 2013
Parue dans l'album Monkey Me en 2012, Elle a dit a fait beaucoup moins de bruit que les quatre chansons citées précédemment. Et pourtant ! Vraisemblablement inspirée de la bande dessinée Le bleu est une couleur chaude de Jul' Maroh, qui raconte l'histoire d'amour entre Clémentine et Emma, Elle a dit parle d'une fille hospitalisée qui va mourir ayant du mal à comprendre qu'elle aime une autre fille. "Pour le plus petit mot qui a guéri, sauver une âme, c'est si fragile."
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Et si cet article vous a donné envie d’en découvrir plus, voici une liste avec les chansons que vous connaissez peut-être par album, et les chansons qui gagneraient à être plus connues
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Sources :
♦ mylene.net
♦ innamoramento.net♦ Diverses interviews, notamment celle de Têtu le 20 août 2008
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deathlesssaints · 9 months ago
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le trashtalk c'est dépassé les ami.es
certains de vos billets tumblr me font peur. oui, tout le monde peut jouer ce qu'il veut. pourquoi se ramener en pensant avoir le droit de dicter ce que chacun doit jouer ? est-ce que je parle, moi, de ce que vous jouez ? non, car on s'en contre carre le haricot mdr. chacun est là pour s'amuser, chacun s'amuse avec les personnes qu'ils veulent, pourquoi vous venez vous plaindre que x joue trop ses ships, que y parle trop de fesses (j'aime aborder la sexualité de mes perso comme d'autres abordent la mort (que j'aborde aussi hein, je suis pas l'obsédée du Q pour laquelle on me fait passer mes potes et moi)), que z parle de la mort (ohlala attention). je comprends pas ce besoin de parler, de se moquer ou de trash talk le jeu d'une autre personne tant que ça vous atteint pas. et si c'est le cas, bah vous le dîtes, vous lisez plus (car on vous fout pas nos rp ou nos sms devant vos yeux, vous faîtes le choix de cliquer, vous faîtes le choix de lire, vous vous infligez ça (à croire on parle d'une torture mdr merci pour nos écrits)). c'est dingue ce jugement que vous avez sur tout. c'est dingue que dès que c'est pas comme vous faites bah c'est plus bien. merde, laissez les gens vivre, laissez les gens rp, vous rendez le rp tellement chiant. vos jugements vous vous les gardez si c'est pas constructif, surtout quand vous voyez que par vos opinions sans réaliser que non, on est pas des obsédés qui rp qu'avec leur ship, qu'on a des liens amicaux, familiaux et tout le reste. vous catégorisez tellement les gens, mais vous réalisez à quel point c'est bas et merdique comme comportement ? vous donnez franchement envie de s'investir. marre d'être mise dans des cases car je fais x ou y chose sur un forum, marre de lire du bashing sur tumblr dès que je fais mon tour, d'entendre x ou y choses sur telle ou telle chose. juste vous savez pas profiter de votre passion, vous savez pas juste vous amuser ? vous ressentez toujours le besoin de commenter ce que le voisin fait, critiquer, encore et encore. vous êtes lassants et je commence à fatiguer de cette communauté qui ose se dire bienveillante (même si apparement c'est pas donné à tous.tes) et qui souhaitent l'intégration de leur personnages, quand en retour ça tacle sur tumblr ou en dm. vous êtes pas les goat que vous pensez être. on voit les critiques et c'est juste blessant. en bref, moi j'suis juste d'avis que tout le monde joue comme il veut tant que ça dépasse pas les limites. laissez les gens jouer et s'amuser. amusez-vous. arrêtez de vous prendre la tête. arrêtez le trash talk gratuit. arrêtez de nous prendre la tête aussi. vivez, profitez, passez pas votre temps à cracher sur ce que les autres font. je suis pacifiste mais marre qu'on critique mes potes, qu'on leur fasse vivre un bordel monstre et qu'on les fasse (dont moi) passer pour ce qu'ils ne sont pas. et quand bien même je le serais, je n'impose rien à personne. :))
ET oser sous-entendre que parce qu'on joue x ou y sujet, on ne respecte pas le travail des admins c'est le pompon mdr. surtout quand on manque autant de respect envers les membres de cette dite communauté, qui respecte pas qui ? ps. regardez comment vous agissez avant de parler de comment les autres agissent, merci :)
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thebusylilbee · 3 months ago
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"L’absence de réaction de l’Occident face aux actions israéliennes et aux dizaines de milliers de civils tués se situe au-delà du double standard dénoncé depuis des mois. Il s’agit bien de complicité active de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par un État voyou.
La rapidité et la violence des bombardements sur Beyrouth créent une forme de sidération, au Liban comme ici. Et la litanie des morts sans nom et sans sépulture, souvent civils, qui s’amoncèlent sous les frappes prétendument ciblées de l’armée israélienne, possède désormais un effet anesthésiant.
Comme le notait l’historien Vincent Lemire le 4 septembre au micro de France Inter, quelques jours avant l’offensive sur le Sud-Liban et Beyrouth : « On ne connaît pas les histoires et les visages des morts à Gaza. Au moins 40 000 morts, dont au moins 30 000 femmes et enfants à Gaza, innocents par définition… Ces chiffres ont pratiquement une capacité anesthésiante sur nous. Il y a quelques mois, on programmait des émissions parce qu’on parlait de 30 000 morts et non plus de 20 000. Mais aujourd’hui ces chiffres ne nous disent plus rien. On est obligé de les rapporter à une réalité française pour qu’ils continuent de nous frapper. »
Un mois après les massacres du 7 octobre, nous écrivions que « rapportés à la population israélienne, il a été dit que les massacres du 7 octobre ayant fait plus de 1 300 victimes équivalaient, en France, à un Bataclan qui aurait coûté la vie à 9 500 personnes. Si l’on prolonge ces calculs sordides, et qu’on rapporte les 9 000 morts de Gaza à une population totale d’environ 2,3 millions d’habitant·es, c’est comme si, en quatre semaines, la France avait perdu 264 000 habitants, dont plus de 100 000 enfants ».
Si l’on poursuit encore l’extrapolation macabre et que l’on se base sur un chiffre de désormais 41 000 morts à Gaza, la population palestinienne gazaouie engloutie depuis un an équivaut donc à 1,2 million de tués rapportés à la population française, soit à peine moins que le nombre de Français tués pendant la boucherie de la Première Guerre mondiale.
Guerre de vengeance
Mais puisqu’il n’est pas certain que même cette comparaison suffise à frapper les esprits, sans doute faut-il oser un autre parallèle. Si on se base sur les chiffres donnés par les ministères de la santé à Gaza et au Liban et qu’on ajoute une estimation basse des victimes sans nom ni sépulture qui se trouvent encore sous les décombres, on atteint au moins 60 000 morts directes dans les frappes de l’artillerie et de l’aviation israélienne.
Ce qui revient à dire qu’Israël a commis, depuis un an, l’équivalent d’un massacre du 7 octobre chaque semaine. Pourtant, aucun dirigeant occidental ne s’est précipité à Ramallah ou à Beyrouth pour exprimer son horreur devant le carnage. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’a assuré les peuples palestinien et libanais de son soutien total face aux agressions. [...]
Cette guerre menée par Israël – guerre de représailles et de dissuasion mais aussi de vengeance – fait couler des rivières de sang dont les mains des dirigeants occidentaux – et avant tout étatsunien, c’est-à-dire Joe Biden mais aussi Kamala Harris en tête – sont entachées, tant ils partagent de responsabilités avec les criminels qui gouvernent Israël.
L’effacement des civils
Dans le monde post-7 octobre, bien préparé par le monde post-11 septembre et les centaines de milliers de morts d’Irak ou d’Afghanistan, c’est ainsi la notion même de population civile qui s’efface, en tout cas si ces civils ont le malheur d’être arabes ou musulmans.
Ce n’est pas seulement que les morts et les prisonniers israéliens ont des noms, des visages et des histoires, contrairement aux corps pourrissant dans les fosses communes de Gaza, enfouis dans les décombres de la banlieue sud de Beyrouth ou retenus dans les geôles inaccessibles du Néguev.
C’est qu’un corps palestinien ou chiite ne vaut plus rien aux yeux des Israéliens en particulier, et des Occidentaux en général, comme le manifeste la démesure des chiffres que l’on peut aujourd’hui mettre en regard.
Si l’on mesure non seulement les morts provoquées directement par les bombardements israéliens à Gaza, mais aussi toutes les victimes indirectes, notamment du fait des maladies et du manque d’accès aux soins, on peut sans doute facilement doubler le chiffre de 60 000 victimes, sans aller jusqu’aux 186 000 victimes comptabilisées par une publication récente du Lancet.
Ce qui signifierait qu’avec une estimation plausible de 120 000 morts à Gaza, on aurait déjà une centaine de morts palestiniens, pour un mort israélien le 7 octobre. Des chiffres effarants, à comparer avec un rapport de 7 à 1 pendant la première Intifada et de 3 à 1 pendant la seconde.
Autre exemple du décalage profond entre l’importance des corps et des vies d’un côté à l’autre de la barrière de Gaza ou du fleuve Litani : l’offensive israélienne au Liban a été justifiée par son gouvernement par la nécessité de permettre aux 60 000 déplacés du nord d’Israël de retourner dans leurs maisons.
Sans sous-estimer la vie devenue invivable de ses populations, que nous avions d’ailleurs documentée dans un reportage récent, comment est-il possible d’accepter une telle justification alors qu’elle se paye de l’exil forcé de déjà plus d’un million de Libanais ?
Les complicités occidentales
De cet effacement des civils libanais et palestiniens, l’Occident est comptable à plus d’un titre. D’abord en fournissant les armes et les devises nécessaires à ce carnage. Au moment même où il frappait Beyrouth et où les États-Unis affirmaient n’avoir pas été mis au courant, le gouvernement israélien se faisait un malin plaisir d’annoncer une nouvelle aide de 8,7 milliards de dollars en provenance de l’allié américain.
Dans quel monde peut-on trouver logique, comme ce fut le cas en avril dernier avec la levée du véto républicain au Congrès, de débloquer une « aide » comparable pour l’Ukraine attaquée par le régime de Poutine ; pour Taïwan sous la pression du régime chinois et pour Israël capable de détruire en quelques jours la menace du Hezbollah libanais après avoir réduit en miettes les infrastructures du Hamas ?
Ensuite, en refusant de reconnaître un État palestinien, à quelques rares exceptions près, telles la Norvège, l’Irlande et l’Espagne. Le Moyen-Orient est de fait bouleversé par la décapitation du Hezbollah – une action en passe de prouver que la menace iranienne sur Israël demeure circonscrite, tant le régime des mollahs est contesté en interne et incapable de rivaliser militairement avec un État hébreu soutenu par les États-Unis.
Dans ce moment majeur de redistribution des cartes, l’urgence est pourtant à une action diplomatique imposant la création d’un État palestinien sans lequel les logiques meurtrières et génocidaires à l’œuvre ne pourront que difficilement connaître de répit. [...]"
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orageusealizarine · 1 year ago
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COMMENT être pleinement vivante ?
Vous m'avez dit laisse tomber les concours et les livres, sors des bibliothèques (s'il te plaît) et de l'amour du dix-neuvième siècle : ne te prostitue pas pour de l'argent (et je sais combien tu en aurais envie, d'épouser n'importe quel.le riche pour son argent seulement), abandonne l'idée du confort et ose, viens, rencontre-moi, allons où tu voudras
Vous m'avez dit d'écrire, de me mettre à nu, de sécher mes larmes et de continuer de rire et de danser, vous m'avez dit des silences qui furent comme des coups de poignard anonymes et des tremblements ; tu m'as dit VIS, JE T'EN PRIE, tu m'as dit à quel point la réalité était un courage et que mon écriture avait toute l'exigence de la violence,
Et vous m'avez dit et répété que mes mots déchiraient, déchiraient ce réel auquel j'en veux tant, étaient plus forts, plus forts - mes mots à moi ; vous m'avez nimbée de je ne sais quelle oracle ; je me suis désertée de ma propre enveloppe : je me suis faite à l'image de n'importe quel miracle.
Vous m'avez dit combien au mot "bonheur" je répondais "réalité", comme si, comme si cette réalité était la condition du bonheur (puisqu'il n'y a pas de bonheur imaginé - il n'y en a qu'un seul, grandiose, qui se vit à l'instant même), oui, tu m'as dit à quel point j'étais intransigeante et je tapais des pieds, à quel point mon propre ego me faisant mal : tu m'as dit sors de ta prison - est-ce que j'étais folle, enfermée ou si j'étais libre de mes mouvements, qu'est-ce qui m'empêchait de courir, partir ?
Vous m'avez dit ose, vis, sois
Pleinement -
Et je suis
Plus grande que mes malheurs - une esthète, une œuvre d'art, délicate et généreuse - mieux : rayonnante
Et je serai - chaleureuse, altruiste, pleine de santé, tonique, je plongerai mes mains dans la terre - amicale - mes yeux ont la beauté des étoiles - magnifique la vie que je voudrais répandre sur tous ceux qui m'entourent
Tremblante, ma voix amoureuse, dans les parcs et les magasins, tant et trop de délicatesse - la feuille à peine détachée de l'arbre, légère, légère, tourbillonnante
Je voudrais m'offrir, je voudrais m'offrir - à toutes les belles âmes qui meurent de froid, donner toute ma beauté et la richesse de mon être - ça serait vivre !
Être encore autre chose qu'un soleil, et plus réelle qu'un astre - ma chaleur et mes enthousiasmes à donner - tout ce qui brille dans mon cœur, tout ce qui déborde, ce que mes bras ne peuvent contenir et encore toute mon âme
Je voudrais tout offrir, tout, tout donner, répandre des morceaux de moi, le meilleur de ma chair, le plus clair de mes mots, le plus pur de mes baisers et ma tendresse et ma sensibilité - j'ai tout et tant à embrasser et la largesse de mon cœur à contenter, à déverser, à ravir,
Mes yeux à ras bords de toutes les merveilles de la terre - que j'aime et que j'aime et que j'aime
Et vous - que je voudrais tant aimer
Pour oser, pour vivre, pour être - dans la clarté du jour, la majesté des soirs, toute la beauté qui m'étreint - pour vous dire mon ivresse d'être en vie, le bonheur qui est encore autre chose et qui n'a rien d'un mystère
Buvez-moi comme un alcool - si seulement, si seulement mon extase pulsante, vibrante, vivante vous prenait à vous aussi - vous parvenait de n'importe où et d'ailleurs...
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carolemm · 19 days ago
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J’en ai encore la boule au ventre !
C’est un conte noir que nous propose Sandrine Collette. Une fable familiale instinctive et sauvage. La narration est pleine de surprises.
Une grande réussite 👏
«  Rose, elle a de l’âge. Ce n’est pas tant en nombre d’années qu’en nombre de douleurs : les secondes vont beaucoup plus vite et beaucoup plus fort que les premières. »
« Seulement l’absence, ce n’est jamais doux. C’est juste le temps. C’est comme ça. On peut bien ne pas être d’accord, le temps mange tout, les bonnes choses et aussi les mauvaises. Il a « Seulement l’absence, ce n’est jamais doux. C’est juste le temps. C’est comme ça. On peut bien ne pas être d’accord, le temps mange tout, les bonnes choses et aussi les mauvaises. Il a grignoté le chagrin, grignoté les absents »
« Oser, murmure-t-elle, et elle se tourne vers moi. Je ne dis rien bien sûr. Je le sais, ce sont les femmes qui se révoltent. Dans tous mes souvenirs depuis que je suis ici, seules les femmes ont parfois levé la voix, ont levé une fourche ou un bâton pour défendre la simple possibilité de vivre. Elles sont prêtes à donner leur sang pour leurs enfants. Les hommes, eux, se plient. Ils s’habituent à tout. Ils ne veulent pas mourir. »
« Ce n’est même plus un calcul, c’est un réflexe. La vie les a durcies, ces femmes ces mères qui regarderont ailleurs quand les enfants mangeront leurs petits pains chauds à la fin de la cuisson, regarderont ailleurs pour ne pas dire aux pères qu’elles ont cédé, ne pas sentir non plus leurs estomacs qui tirent, elles ramasseront les miettes, elles diront que cela leur suffit »
« « Alors quand l’un de nous peut devenir un maître plutôt qu’un gueux, quand il se trouve un morceau de pouvoir, il n’hésite pas. Faible avec les forts et fort avec les faibles. Nous appelons ça des crevards mais ce sont tout simplement des hommes. »
« Le mauvais vin aidant, il a glissé au bas de son âme. »
« Le chagrin s’estompe vite, il y a trop à faire pour survivre. »
« « Un jour tout s’écroule. Un jour de gel, un jour de guerre, un jour de mort. On ne peut pas faire confiance à la vie. Les anciens transmettent de génération en génération la mémoire de la peste qui a tué un homme sur trois lors de la grande épidémie, il a suffi d’un navire et de rats infectés, cela a commencé en été, en juillet, le mois d’avant personne ne connaissait la maladie, personne n’aurait pu prédire ce qui allait arriver. Toute leur existence se cale sur cette incertitude. Il n’y a pas de lendemains infaillibles. »
« « ce qu’elle entend là-bas. Humain plus tout à fait, d’un désespoir ou d’une terreur tels que les cris vont chercher du secours dans des sons animaux et difformes. »
« Pourtant au fond ils avaient déjà reculé, c’était seulement le temps d’accepter, le temps de digérer et que cela cesse de leur faire ces nœuds brûlants dans la gorge et dans le ventre, il faudrait que ça aille, avec cette terrible phrase attachée à eux de leur naissance jusqu’au dernier de leurs jours : c’était ainsi »
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solis-menta · 1 year ago
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Très belle année 8 à toutes et tous.
Sur le plan collectif et individuel, la vibration du 8 apporte le pouvoir et la force d'entreprendre. Ses deux cercles sont comme deux loupes. Tout est expansé que ce soit pour les bonnes ou mauvaises choses alors prudence également. Sur le plan collectif des innovations grandioses avec aussi des destructions, des gros événements de toutes sortes. En individuel, le domaine professionnel et social est le plus concerné, le lieu de vie même si l'influence du 8 aura un impact partout dans notre vie.
Oser s'affirmer et oser ce qui ne nous paraissait pas possible avant, faire les démarches nécessaires. Le revers de cette médaille est de faire attention à ne pas "écraser" autrui, ne pas partir tête baissée. Rester dans l'empathie, garder son humilité dans cette force conquérante intérieure.
A l'horizontale, le 8 représente l'infini, conjugué au reste, c'est dire son envergure dans le temps et dans l'espace.
🤍🗽🌈🪄🍀🫶🌶️💡🌱☀️
Very happy new year 8 to all.
On a collective and individual level, the vibration of 8 brings the power and strength to undertake. Its two circles are like two magnifying glasses. More than enough, it is necessary to pour the caps or the bad ones according to the prudence also. On the collective level, grandiose innovations with destruction, big events of all kinds. And individually, the professional and social domain is the most concerned, the place of life even if the influence of the 8 will have an impact everywhere in our life.
Dare to assert yourself and dare what did not seem possible to us before, take the necessary steps. The other side of this coin is the right to be careful when it comes to "cracking" the car, even when it is open. Remain in empathy, keep your humility in this inner conquering force.
Horizontally, the 8 represents infinity, combined with the rest, that is to say its scope in time and space.
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jeanchrisosme · 1 year ago
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Faut pas attendre qu'il soit trop tard pour dire qu'on tient aux autres, qu'on a besoin d'eux. Faut se dire la vérité, faut oser s'avouer les choses importantes. Faut se dire les mots qui font barrage, qui donnent du courage quand il y a du blizzard.
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claudehenrion · 7 months ago
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Des escouades de pieds nickelés lancés à l'assaut de ruines
J'ai eu la chance, ces jours derniers, en lisant un de mes ''quotidiens-du-matin'', de tomber sur deux textes que j'ai trouvés excellents, au point de m'en inspirer plus que largement et de soumettre des parties de leur contenu à votre curiosité, comme nous le faisons de temps en temps. L'un d'entre eux est signé par Vincent Trémollet de Villers et l'autre par Arnaud Benedetti, tous deux chroniqueurs au Figaro : la finesse de leurs analyses comme les mots choisis m'ont semblé fournir une description particulièrement juste du drame potentiel que traverse notre France.
Non seulement, affirme le premier, la politique n'est pas un jeu, mais c'est une matière sensible et dangereuse, qui peut parfois exploser dans des violences imprévisibles et inattendues. Une décision impulsive peut déchaîner des dégâts en chaîne, sans que personne ne puisse arrêter la mécanique de destruction lancée. Nous y sommes. Des ministres ''zombifiés'', des députés dépités, des conseillers désemparés : la majorité avance, exsangue, vers une bataille qu'elle ne s'attendait pas à mener, pour laquelle elle n'est pas prête, et qu'elle a de fortes chances de perdre.
A Gauche, l'esprit manœuvrier des trotskystes l'emporte sur la morale la plus élémentaire : oubliées les déclarations assassines des Insoumis sur Israël et sur Gaza, et oublié aussi l'antisémitisme d'atmosphère qui entache la Gauche radicale... Le nouveau ''Front populaire'' ne s'encombre pas de principes, il veut un maximum de circonscriptions. C'est le génie de la soi-disant ''Gauche morale'' : faire des remontrances à la terre entière, en piétinant allègrement les pseudo-vertus qu'elle professe. Mais il y a longtemps qu'il est de notoriété publique que la Gauche sait, toute honte bue, se regrouper pour se présenter ''unie'' (que ne fait-on dire aux mots !) lors des ''distribution des sièges''...
A Droite, à l'inverse, ce sont les retrouvailles avec les grandes déclarations et les querelles microscopiques, les accords signés sur un coin de table et les manifestes des caciques-à-plumes... Après des années de silence, Laurent Wauquiez s'auto-extrait de sa tanière pour se précipiter dans une bataille partisane d'arrière garde, qui est de toute façon perdue d'avance, Après des mois de présidence, Eric Ciotti scelle une alliance dans la logique des choses et de son histoire personnelle, que rejettent les galonnés mais qui enchante une majorité des électeurs et des militants... qui l'espéraient depuis longtemps. LR n'est plus qu'un petit groupe de notables déconnectés du réel. Ce mouvement, analyse Arnaud Benedetti, s'est fracturé de l'intérieur, s'encalminant dans une indécision prudente et s'immobilisant dans le vain espoir d'un rebond. Il agonise sous nos yeux, faute d'avoir choisi.
Au gouvernement, les ministres vont chercher des insultes hors sujet au plus profond d d'analogies paresseuses et absurdes : ''collaboration'' (sic ! Il faut ne pas savoir de quoi on parle, pour oser !) ''Munich'' ou ''fascisme'' (mêmes commentaires) pour dénoncer une clarification qu'Emmanuel Macron appelle depuis longtemps de ses vœux et que nous voyons se mettre en place ''en direct''. Les ''demi-habiles'' qui prétendent conseiller le chef de l'Etat se frottent les mains devant les premiers effets de cette folle décision (Raphaël Glucksmann humilié par une Gauche qui perd son honneur, et une Droite qui s'entre-déchire...), en refusant de voir que c'est eux qui sont les vraies victimes de cette partie de ''à qui perd, perd''. Il faut remonter à 1968 et à toutes ses folies pour trouver une crise d'une violence comparable, où le pire ne fait plus partie des ''impossibles''.
Le très problématique et encore plus improbable ''dépassement'' (ça veut dire quoi ?) soi-disant souhaité par Emmanuel Macron (qui ne voit là qu'un gadget pour affaiblir ses opposants !) rétrécit comme peau de chagrin, et le clivage ''Gauche-Droite'', dont il avait annoncé la fin puis proclamé le Requiem, renaît de ses cendres, mais sous une forme plus radicale et infiniment plus violente. La France, à cause de cette faute majeure, est en passe de se retrouver réduite à deux blocs solides et sauvagement hostiles l'un à l'autre, l'un sous la tutelle ombrageuse de Marine le Pen et l'autre, ballotté entre les ''plus-disants'', selon les impressions de vote plus ou moins utile ici ou là... entre lesquels coule sans direction le magma informe et ratatiné de ce qui ose encore se prétendre ''une majorité''... de plus en plus minoritaire !
En résumé, nous assistons à un face à face dans le grand bordel créé par cette décision absurde, entre, écrit Benedetti, le dernier des Mohicans (LR) qui continue à s'astreindre servilement à la ruse mitterrandienne (ruse en forme de piège vicelard, comme il l'était lui-même) du ''cordon sanitaire''... et une Gauche qui continue à se prétendre ''de gouvernement'' mais qui n'hésite pas, pour quelques sièges de plus, à s'allier avec des formations dont le degré de diabolisation (réelle, elle) est beaucoup plus nocif que celui –à peu près inexistant-- du Rassemblement national.
Le tout, au milieu d'un peuple français dont les quatre cinquièmes refusent d'écouter un seul mot de ce que tente de lui raconter un Président que plus de 80 % des électeurs rejettent, mais qui, confisquant la parole publique (pendant des heures d'ennui profond pour ceux qui n'ont pas tout de suite éteint leur récepteur), est le seul à n'avoir pas compris que, loin d'être une solution, c'est lui qui est ''LE'' problème......
H-Cl.
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abridurif · 2 months ago
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Quand on est malin, on peut faire semblant de s’y retrouver, on peut faire semblant de croire que les mots ne bougent pas, que leur sens est fixe ou qu’il a bougé grâce à nous qui, volontairement, feint-on de croire, si l’on en modifie un peu l’apparence, devenons dieux. Moi, devant ce troupeau enragé, encagé dans le dictionnaire, je sais que je n’ai rien dit et que je ne dirai jamais rien : et les mots s’en foutent. Les actes ne sont guère plus dociles. Comme pour la langue, il y a une grammaire de l’action, et gare à l’autodidacte ! Trahir est peut-être dans la tradition, mais la trahison n’est pas de tout repos. J’ai dû faire un grand effort pour trahir mes amis : au bout il y avait la récompense. Le mime funèbre devra donc, pour la grande parade avant l’enfouissement du cadavre, s’il veut faire revivre et remourir le mort, découvrir, et oser les dire, ces mots dialectophages qui, devant le public, boufferont la vie et la mort du mort. Jean Genet, « L’étrange mot d’… », in Œuvres complètes, Éditions Gallimard, 1968
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