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#onco-hématologie
buzzesante · 1 year
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Innovation : le Fonds Amgen France pour la science et l’humain lance son 4e appel à projets
Innovation : le Fonds Amgen France pour la science et l’humain lance son 4e appel à projets
Suite au succès des précédents appels à projets, le Fonds Amgen France pour la Science et l’Humain lance une quatrième édition, dotée de 600 000 € sur le thème « de la médecine de précision à l’optimisation du parcours de soins pour une expérience patient améliorée ». Présentation. Le Fonds Amgen France créé en 2019 dans le cadre du programme Amgen Innovations affiche son engagement à faire…
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lafhp · 3 years
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3 entités pour un projet au service de la santé des patients sarthois : le Centre de Cancérologie de la Sarthe en 2022
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Depuis mi-2016, la Clinique Victor Hugo (Groupe ELSAN), le Centre Jean Bernard, et le Centre Hospitalier du Mans conduisent ensemble le projet de constitution d’un Centre de Cancérologie de la Sarthe, regroupant leurs activités en matière de prise en charge médicale du cancer.
Ce projet ambitieux émane de la volonté des praticiens des établissements de développer un centre d’excellence pour la prise en charge des cancers, la nécessité de relocaliser les activités du Centre Jean Bernard et de la Clinique Victor Hugo et la volonté partagée de travailler ensemble autour d’un projet au service de la santé des sarthois.
Les objectifs de ce futur centre sont multiples : faciliter le parcours des patients atteints de cancer en regroupant nos compétences en un lieu unique, développer un plateau technique de pointe au bénéfice des patients sarthois, promouvoir la recherche clinique, en facilitant aux patients sarthois l’accès aux traitements innovants et en améliorant la visibilité de la Sarthe dans les essais thérapeutiques en cancérologie au niveau  national et international, intégrer des soins de support innovants en lien avec les partenaires associatifs, développer des activités de prévention, de sensibilisation et d’enseignement autour de la thématique du cancer.
Le projet médical du Centre de Cancérologie de la Sarthe a été validé en janvier 2018 après plus d’un an de travail entre les équipes des trois structures. Il a défini les orientations et les besoins en termes de prise en charge et d’organisation des futures unités. C’est une prise en charge alliant expertise, innovation, confort et humanité qu’ont voulue par les porteurs du projet. Cette conception est traduite dans les choix architecturaux des deux bâtiments dont la construction doit être finalisée fin juin 2022 pour le premier et fin 2022 pour le second. Ces deux bâtiments constitueront un environnement unique pour les patients et leurs proches, puisque le Centre de Cancérologie de la Sarthe rassemblera en une unité de lieu les équipes soignantes et les équipements de prise en charge médicale  des cancers.
Cette continuité architecturale et fonctionnelle pensée pour le bien-être des patients, leurs proches et les professionnels de santé, garantie l’image d’une seule et même structure, d’une fonctionnalité optimale au service du parcours patient, d’une ergonomie de travail pour les conditions d’exercice des professionnels.
Les trois partenaires exploiteront ensemble, dans le cadre d’un autre Groupement de Coopération Sanitaire, les moyens mis en commun pour le fonctionnement du Centre de Cancérologie de la Sarthe.
Ce centre accueillera des équipes dédiées à la recherche clinique en cancérologie, dans l’optique de collaborations fortes entre le Centre de Recherche Clinique du Centre Hospitalier du Mans et la SOciété de REcherche Clinique en Onco-Hématologie (SORECOH) du Centre Jean Bernard. Ce partenariat vise à réaliser des activités de recherche clinique partagées, notamment en matière d’investigation, afin d’améliorer la visibilité de la Sarthe et faciliter l’inclusion des patients dans des essais cliniques de thérapies innovantes.
Avec ces mutualisations et partenariats entre les 3 structures, les patients bénéficieront de filières de santé de qualité, d’un parcours de soin fluide, de services médico-techniques (biologie et imagerie) essentiels pensés en proximité du lieu de soin.
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Crédit photo : PERSPECTIVE AERIENNE CCS - Legendre Tlr Architecture
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reseau-actu · 3 years
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Pour les 24 intellectuels signataires de cette tribune, les attaques contre les libertés individuelles au prétexte de lutter contre le virus exposent nos sociétés à des maux plus grands qu’une épidémie imparfaitement maîtrisée. Nos dirigeants ont importé le modèle chinois sans même s’en rendre compte.
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Après avoir persécuté ceux qui ont alerté le public sur une mystérieuse maladie à Wuhan, la dictature chinoise a fini par placer toute la ville en quarantaine le 23 janvier 2020. Le lendemain, la France recensait les premiers cas de covid-19 sur son sol. S’en suivit un étrange débat sur les qualités respectives des dictatures et des démocraties durant une pandémie.
Le 18 février 2020, Olivier Véran saluait la réactivité de la Chine qui a su «mettre en place des mesures de confinement et d’isolement très rapidement». À quel prix? Pour le savoir, il faut lire le témoignage du journaliste Arnault Miguet pour l’hebdomadaire Le 1, qui relate la scène de «cette jeune femme extraite de force de son appartement par des hommes en combinaison blanche». Concédons l’efficacité des dictatures pour imposer la distanciation sociale.
Heureusement, l’autoritarisme sanitaire ne fait pas consensus. Certains avocats de l’État de droit défendent sa préservation au motif qu’il serait tout aussi apte à ralentir une épidémie. Leur plaidoyer est toutefois curieux. Il suggère que nous devrions adopter la dictature si sa supériorité face à un virus était démontrée. Mais peut-on réduire la qualité d’un régime politique à une courbe des contaminations? Ne sommes-nous pas fondés à faire valoir l’existence de plus hauts objectifs?
Après tout, si la lutte contre la covid-19 était le seul critère pertinent, nous devrions tout de suite ouvrir des prisons sanitaires pour isoler les malades brutalement. Bien qu’envisagée, cette option n’a heureusement jamais été appliquée. Car nous considérons les droits de l’homme comme un principe non négociable. Quoique non quantifiable, le mal induit par leur suspension nous semble plus grand qu’une pandémie imparfaitement maîtrisée. La fin ne justifie pas les moyens.
À lire aussi :Olivier Babeau: «Éclipse de la liberté»
Les admirateurs de la république sanitaire de Platon oublient en effet qu’une dictature, aussi efficace soit-elle pour imposer une stricte quarantaine, expose les hommes à d’autres maux. Sont-ils moins tolérables qu’un virus? Dans le cas du «modèle chinois», gageons que les Ouïghours préféreraient être malades et libres qu’être protégés de la Covid dans des camps de travail forcé. C’est en ce sens que le philosophe André Comte-Sponville proclamait qu’il préfère attraper la covid dans la démocratie que de ne pas l’attraper dans une dictature.
De la même manière, il n’est pas sûr que la détresse économique, sociale et psychologique constitue, aux yeux des millions de travailleurs et d’étudiants qui la subissent contre leur gré, une contrepartie acceptable au fait d’échapper au virus. D’autant que la misère tue elle aussi.
La démocratie a donné naissance à un populisme sanitaire à travers lequel nos dirigeants ne cessent de restreindre les libertés individuelles pour conserver leurs chances d’être réélus.
En France, l’INSEE rappelle que les 5% les plus riches vivent en moyenne 13 ans de plus que les 5% les plus pauvres. Mais il est vrai que ces derniers meurent silencieusement. C’est pourquoi peu de gens se demandent si l’ordre sanitaire n’est pas en train d’écourter plus de vies qu’il n’en prolonge.
De ce point de vue, la proposition du philosophe Gaspard Koenig de comparer le nombre d’années de vie sauvées au nombre d’années de vie perdues en raison de l’arrêt de l’économie et de la vie sociale élèverait le niveau du débat.
Même si l’on peut interroger la réduction de l’analyse coûts-bénéfices des mesures sanitaires à une dimension quantitative et non qualitative. Une vie longue et isolée vaut-elle plus qu’une vie socialement épanouie mais raccourcie? Les aînés qui ont supplié leurs enfants et petits-enfants de leur rendre visite pendant les fêtes de fin d’année, en connaissant les risques, répondraient «non» à cette question.
La peur du virus l’a emporté sur la crainte de la servitude. Le monde a cédé devant l’impératif de ne pas prendre le risque d’engorger les hôpitaux. Les dirigeants ont importé - contre leur gré - le modèle chinois. La démocratie a donné naissance à un populisme sanitaire à travers lequel nos dirigeants ne cessent de restreindre les libertés individuelles pour conserver leurs chances d’être réélus.
«Les hommes ont tellement pris l’habitude d’obéir à d’autres hommes que la liberté n’est, pour eux, de n’être soumis qu’à des maîtres choisis par eux-mêmes», écrivait Condorcet. L’élection des dirigeants ne change rien au danger que la relation entre «peur» et «pouvoir» fait peser sur notre société. C’est pourquoi nos régimes recourent à des juges constitutionnels pour prévenir les atteintes aux droits fondamentaux. Mais il semble qu’ils soient en vacances depuis mars 2020.
À lire aussi :«Dans cette crise, le Conseil d’État a avalisé l’infantilisation des Français»
Ainsi, au nom de la réduction du risque de saturation des hôpitaux, nos dirigeants ont pris des mesures qui n’avaient même pas été prises sous la grippe espagnole, qui a décimé 2% de l’humanité. Des policiers ont été mandatés pour empêcher les citoyens de subvenir à leurs besoins; vérifier qu’ils avaient une attestation pour faire leurs courses; réprimer les commerçants qui fournissaient les produits qualifiés de «non essentiels» par d’obscurs bureaucrates; punir les flâneurs et les adeptes de la vie nocturne.
Des peines de prison ont été prononcées contre des individus contrôlés sans attestation. Les partisans de l’autoritarisme sanitaire seraient donc mal avisés d’insister sur les risques que la liberté fait peser sur le collectif. Car tout montre que la servitude lui inflige des maux au moins aussi redoutables.
La liberté a au moins ceci d’avantageux qu’elle permet à ses détenteurs de choisir un peu mieux les risques auxquels ils s’exposent. Elle n’interdit ni la distanciation sociale volontaire de ceux qui peuvent la mettre en œuvre, ni l’autoconfinement des plus fragiles et de ceux qui les côtoient pour motif personnel ou professionnel.
Plus vite la vaccination s’effectuera, plus nombreuses seront les vies sauvées du virus et de l’effondrement de l’économie.
La liberté doit aussi permettre à ceux qui supportent moins l’absence de vie sociale que la pandémie de signer une décharge par laquelle ils renonceraient aux soins hospitaliers. Ainsi, on ne pourrait plus leur reprocher d’imposer une nuisance à ceux qui s’isoleraient en échange de l’assurance d’une prise en charge.
Bien sûr, aborder le virus d’une manière plus décentralisée ne permettra pas plus son éradication que le confinement autoritaire ou le couvre-feu. Cette méthode a un autre but: cesser de ruiner l’existence de ceux qui ont d’autres préoccupations que le virus. Toutefois, son acceptabilité dépend de notre capacité à admettre que l’hypothèse de la saturation des hôpitaux en raison d’une catastrophe naturelle est un moindre mal que l’asphyxie artificielle d’une nation.
Accélérer la campagne de vaccination
En soutenant que les confinements autoritaires font plus de mal que de bien, nous ne signifions pas notre volonté de laisser la pandémie prospérer. Nous ne faisons que rappeler qu’on ne peut lutter contre une maladie à n’importe quel prix. Mais alors que la suspension des libertés constitue une contrepartie trop élevée, il en va autrement de la vaccination, qui semble la solution la plus crédible et la moins coûteuse pour vaincre le virus.
Contrairement à ce que laissaient entendre les discours désinvoltes du gouvernement en décembre dernier, la vitesse de la campagne de vaccination constitue un élément décisif. Plus vite la vaccination s’effectuera, plus nombreuses seront les vies sauvées du virus et de l’effondrement de l’économie.
La remarquable campagne israélienne commence à porter ses fruits, si l’on en croit la baisse du taux d’occupation des hôpitaux par les seniors. C’est pourquoi tous nos efforts doivent se concentrer sur l’augmentation des capacités productives de l’industrie pharmaceutique à l’échelle mondiale.
En ce sens, rejouer la saga des restrictions d’exportation serait criminel. Fragmenter les marchés ne fera que priver les industriels des économies d’échelle dont ils ont besoin pour rentabiliser le renforcement de leurs capacités productives. Les régulateurs doivent faire preuve de pragmatisme, et approuver automatiquement les vaccins autorisés dans les pays aux standards fiables.
Les monopoles intellectuels ne doivent pas être un obstacle à l’abondance des vaccins, quitte à ce que les gouvernements se coalisent pour racheter au prix fort les brevets et les mettre dans le domaine public pour permettre à tous les concurrents qualifiés de fournir les doses nécessaires.
Vu le coût d’une économie à l’arrêt, cette décision resterait rentable même si elle ne nous ferait gagner qu’un jour sur la pandémie. Pour sauver un maximum de vies, gagnons un maximum de temps.
Signataires de la tribune:
Pascal Salin, économiste et professeur émérite de l’université Paris-Dauphine ; Pierre Bentata, docteur en économie ; Kevin Brookes, enseignant-chercheur en science politique ; Alexandre Berkesse, professeur associé, école des hautes études en santé publique ; Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire de l’économie ; Victor Fouquet, doctorant en fiscalité ; Pauline Borczuch, avocat au Barreau de Paris ; René Boustany, avocat au Barreau de Paris et vice-président du Cercle Droit & Liberté ; Cyrielle Fouquet, pédiatre en onco-hématologie au CHU de Bordeaux ; Louis Pécastaing, élève avocat, chargé d’enseignement à l’université Paris II ; Virginie Girod, historienne ; Pierre-Edouard Stérin, entrepreneur ; Geoffrey Delepierre, élève avocat et chargé d’enseignement à l’université Paris II ; Antoine Bueno, Conseiller au Sénat ; Rémi Martial, Maire de Lèves, conseiller départemental d’Eure-et-Loir ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FUTURAe, présidente du comité stratégique et du fonds de solidarité OuiCare ; Yves Bourdillon, écrivain et journaliste ; Raul Magni-Berton, politiste ; Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences ; Pierre Schweitzer, Maître de Conférences Associé à Aix-Marseille Université ; Laurent Pahpy, analyste à l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF) ; Corentin de Salle, professeur de philosophie et de droit à l’Ecole pratique des Hautes Commerciales (Bruxelles) ; - Pierre Garello, professeur d’économie à l’université d’Aix-Marseille ; Ferghane Azihari, délégué général de l’ALSH ; Vincent Laborderie, Maître de conférences à l’Université Catholique de Louvain.
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gfaopcorinnecd · 4 years
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Covid 19 et Cancers pédiatriques
Informations COVID 19 et Cancers pédiatriques
Ce texte est adapté de l’Interview donné par le Dr Daniel Orbach de l’Institut Curie à Paris pour le site Infosarcome par le Pr Boubacar Togo Chef de la Pédiatrie au CHU Gabriel Toure à Bamako, Secrétaire Général du GFAOP
1/ En tant que parents, quelles sont les mesures à prendre pour limiter les risques de contamination de notre enfant actuellement en cours de traitement ?
Les recommandations sont exactement les mêmes que celles édictées par les autorités : gestes barrières avec lavage des mains, utilisation d'une Solution Hydro-Alcoolique, limitation des contacts avec des personnes malades ou potentiellement malades.
2/ Très peu d'enfants semblent avoir été touchés par le coronavirus jusqu'ici. Les enfants atteints de cancers sont-ils aussi exposés que les adultes ?
Des confrères des pays très touchés comme l’Italie dont nous nous sommes rapprochés, nous ont informés que dans leur expérience, aucun enfant n’atteint de cancer ou de leucémie, en cours de chimiothérapie, n'avait contracté le coronavirus, malgré la forte épidémie qui sévit chez eux. Ceci est très rassurant et incite à penser que la "protection naturelle" des enfants vis à vis de ce virus reste réelle et persistante, même en cas de chimiothérapie. La prudence reste cependant la règle.
3/ Certains traitements rendent-ils les enfants plus vulnérables que d'autres ?
Au 2 Avril 2020, les seuls jeunes patients touchés par cette infection en onco-hématologie sont de jeunes adultes ayant eu une greffe de moëlle osseuse. Ces patients font de toute façon l'objet de mesure d'isolement très importantes qu'il convient évidemment de poursuivre et de respecter.
4/ Quelles sont les mesures prises par le personnel de l'hôpital ?
Les mesures sont encore fluctuantes dans les services et évoluent jour après jour en fonction de l’extension de l’épidémie et surtout de la disponibilité des moyens physiques de protection. Globalement, le personnel insiste encore principalement sur les mesures "barrières" avec limitation des visites aux seuls parents. Réduction des visites de bénévoles, arrêt des réunions et des regroupements d'adultes.
En cas de fièvre avec toux chez les enfants, sans autre cause connue, des mesures d'isolement sont mises en place : chambre individuelle, masque, gants, en attendant les résultats du prélèvement ORL à la recherche du Virus.
Le personnel porteur ou malade est invité à rester chez soi (comme les parents d'ailleurs).
5/ A la maison, notre enfant partage sa chambre/son lit avec ses frères et sœurs. Peut-il continuer à partager cet espace avec eux ?
Le virus semble se propager en cas de contacts rapprochés (distance de moins d'un mètre) et prolongés (supérieurs à 15 minutes). Dans une famille, isoler un enfant est cependant illusoire et ne constitue qu'une fausse protection car le virus circule partout dans un milieu aussi intime que celui d'une famille et a sans doute circulé avant que les signes respiratoires n’apparaissent.
6/ Y-a-t-il des précautions d'hygiène particulières à prendre concernant la manipulation des jouets qu'il/elle a en commun avec ses frères/sœurs ?
Le virus reste viable pendant un maximum de 4 heures sur des surfaces sèches comme des jouets. Donc, il n'y a probablement pas de risque majeur à se contaminer en jouant avec des jouets qui n'ont pas été touchés depuis plus de 4 heures. Cependant, encore une fois, dans une famille, les contacts intimes sont tellement fréquents qu'il est quasi impossible de protéger efficacement son enfant. L’utilisation de gants à la maison est inutile (le virus reste sur les gants plusieurs jours)
7/ Peut-il/elle recevoir des visites de ses ami(e)s sachant que le coronavirus affecte principalement les adultes ?
Il est préférable d'éviter les visites qu'il s'agisse d'amis ou de la famille. Cela est plus prudent.
8/ A l'heure du confinement, nous hésitons à l'amener à l'hôpital pour ses soins de peur qu'il/elle soit contaminée. Est-il possible de reporter ? D'organiser les soins de manière sécurisée ?
Des mesures sont prises pour minimiser les risques et les consultations non urgentes sont décalées de quelques semaines lorsque l'état de santé de l'enfant le permet. Pour les enfants en cours de traitement ou en suivi précoce, le risque est beaucoup plus important de ne pas s'occuper correctement des traitements ou de la maladie que de contracter le Coronavirus. Des contrôles sont mis en place à l’entrée des hôpitaux pour réduire le nombre d’accompagnants (aucun accompagnant pour les adolescents et adultes jeunes ; un seul accompagnant pour les < 15 ans). Des circuits peuvent aussi être mis en place pour séparer les cas suspects des personnes venant pour un traitement de leur cancer.
9/ Que faire si l'un des deux parents ou un membre de la famille proche est testé positif au Coronavirus ?
Le contact doit au maximum être évité entre l'enfant et le parent malade. En plus des mesures barrières, il faut que l'adulte porte un masque (même en tissus, lavé tous les jours), qu'il n'embrasse pas l'enfant, ne le prenne pas dans ses bras et évite au maximum les contacts physiques. Si la personne malade n'est pas l'un des deux parents, le mieux est d'éloigner cette personne de l'enfant pendant une période de 14 jours.
10/ Si l'enfant développe les symptômes similaires à ceux du Coronavirus, quel professionnel de santé devons-nous contacter en premier ? En cas de doute, contactez le centre d'oncologie qui assure la prise en charge de votre enfant qui décidera ce qu’il y a lieu de faire. Si votre enfant présente de la fièvre, contactez le centre d'onco-hématologie pour faire le point sur les raisons de la fièvre. Par mesure de précaution, la prise de médicaments contre la fièvre de type anti-inflammatoire (type ADVIL, NIFLURIL, VOLTAREN, ASPIRINE) est fortement déconseillée sauf en cas d'avis contraire du médecin. Dans un premier temps, privilégiez les recommandations suivantes : • Découvrir l'enfant • Baisser si possible la température de la pièce. • L'hydrater correctement en lui faisant boire de l'eau • Utiliser du paracétamol aux doses habituelles Il est cependant important de rappeler et de souligner qu'en période d'aplasie, toute fièvre nécessite une prise en charge médicale urgente pour recevoir des antibiotiques intraveineux.
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azveille · 5 years
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Corinne Blachier-Poisson (Amgen France): "Dans cinq ans, la moitié de nos dépenses de projet seront consacrées à l'innovation"
La directrice générale d'Amgen France, Corinne Blachier-Poisson, a exposé dans un entretien à APMnews lundi la stratégie du groupe pour les prochaines années, et notamment son ambition de consacrer d'ici cinq ans 50% des dépenses de projet de la filiale française à l'innovation, contre 10% actuellement.
Ces dépenses, dont elle ne souhaite pas communiquer le montant, sont aujourd'hui consacrées à tout ce qui est "fait en interaction avec l'écosystème, c'est-à-dire avec d'autres sociétés partenaires, avec des centres hospitaliers, avec des professionnels de santé...", a détaillé la dirigeante.
Cette ambition nécessitera une "réallocation des ressources des activités classiques vers les activités plus innovantes et de rentrer l'innovation dans l'organisation", a-t-elle expliqué. "Il faut que toutes les fonctions finissent par réfléchir autrement, travaillent en projet, et identifient les opportunités", a-t-elle ajouté.
Elle estime par exemple que "la visite médicale a toujours son rôle, mais doit s'appuyer sur des outils différents" et qu'il faut développer l'utilisation de nouvelles technologies pour former les médecins autour de certaines maladies, ou de parcours de prise en charge. "On faisait énormément de matériels pour les médecins, il faudra à l'avenir être certainement beaucoup plus sélectifs", a-t-elle ajouté.
Le laboratoire emploie aujourd'hui 400 personnes en France. Parmi eux, 200 sont "sur le terrain", dont 100 visiteurs médicaux et une centaine de medical science liaison et responsables des relations hospitalières et institutionnelles. Le reste des effectifs est constitué des fonctions "au siège", dans l'équipe médicale, la finance ou encore les ressources humaines.
Se rapprocher des start-up
Corinne Blachier-Poisson souhaite notamment multiplier les partenariats afin de mettre l'innovation au service de la recherche, l'aide au diagnostic et le soin dans les aires thérapeutiques du laboratoire.
Amgen France en a déjà mis en place, notamment avec Feetme, fabricant de semelles connectées, dans la prédiction du risque de l'ostéoporose. "Nous testons actuellement la semelle sur environ 250 patients au service de rhumatologie de l'hôpital Cochin (Paris, AP-HP). Nous leur faisons porter ces semelles plusieurs jours et enregistrons leurs pas, afin d'identifier les circonstances dans lesquelles les chutes surviennent le plus souvent", a détaillé Corinne Blachier-Poisson.
Le laboratoire est dans ce projet le principal financeur et gère le projet en "mettant en relation les compétences" du laboratoire, de la start-up et de l'hôpital.
La collaboration avec Owkin, jeune pousse spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA) appliquée à la recherche clinique, initiée il y a trois ans, est également citée en exemple par la dirigeante. "Nous avons mené avec eux des travaux d'analyse de nos essais cliniques avec des capacités d'IA qu'on n'avait jamais utilisées jusqu'ici. Cela a conduit à une compréhension de facteurs prédictifs très utiles pour bâtir les futurs essais d'un candidat médicament", a expliqué Corinne Blachier-Poisson. Ce partenariat local débouchera prochainement sur une collaboration au niveau mondial entre la start-up et Amgen, a indiqué la dirigeante.
Pour trouver de nouveaux partenaires, le laboratoire a lancé en octobre un programme d'investissements baptisé Amgen Innovations, doté de 8 millions d'euros sur trois ans.
Il comprend trois volets. Le premier consiste en un "soutien à l'écosystème de start-up" et vise à renforcer les collaborations du groupe avec ces jeunes sociétés "sur des projets bien précis, quand on identifie un besoin très clair de la part des professionnels de santé ou des patients", à l'image de ce qui a été fait avec Feetme, a poursuivi Corinne Blachier-Poisson. Pour cette partie partenariale, le laboratoire prévoit un budget de 5 millions d'euros pour les trois prochaines années.
L'autre volet porte sur des appels à projets dans "la science et l'humain". Le premier a été lancé en novembre sur le thème "nouvelles frontières en onco-hématologie". Le fonds de dotation prévu est de 2,6 millions sur trois ans.
Enfin, le troisième volet est un travail de repérage des jeunes sociétés prometteuse, avec l'objectif de proposer un investissement via le fonds d'investissement du groupe, Amgen Ventures. "Nous cherchons des sociétés de la santé dans tous domaines, que ce soit dans le développement de molécules, des procédés de fabrication, de l'e-santé, du digital, de l'IA... Nous visons en priorité celles ayant déjà réalisé une première levée de fonds", a précisé Corinne Blachier-Poisson. Amgen Ventures ne prend pas de participation majoritaire et n'est pas "arrêté sur un montant d'investissement", même s'il priorise les "petits montants à un niveau précoce". "Cela prendra un certain temps avant que les premiers investissements n'interviennent, il faut d'abord faire le tour des sociétés", a prévenu la directrice générale.
Elle n'exclut pas "à terme" une prise de participation directe par Amgen France dans certaines sociétés, mais "on n'en est pas encore là", a-t-elle commenté. Le premier objectif est de monter des solutions innovantes, "qui, dans certains cas et si c'est vraiment nécessaire, s'appuieront sur les nouvelles technologies".
Le laboratoire n'envisage toutefois pas de commercialiser en direct des outils numériques, comme des applications mobiles. "Il vaut mieux qu'on noue des partenariats avec des gens qui savent commercialiser ces solutions, notre mission reste le médicament", a expliqué Corinne Blachier-Poisson.
Une nouvelle organisation à stabiliser
La filiale française anticipe d'ailleurs un lancement important de médicament pour 2020, Mvasi*, le biosimilaire d'Avastin* (bévacizumab, Roche) qui a décroché une homologation européenne en janvier 2018 (cf dépêche du 19/01/2018 à 10:01). Il s'ajoutera au portefeuille biosimilaires d'Amgen, composé de ceux d'Humira* (adalimumab, Abbvie) et d'Herceptin*(trastuzumab, Roche). Ces deux produits, déjà sur le marché, représentent environ 10% du chiffre d'affaires France d'Amgen. "Ils sont là pour apporter des sources d'économie qui vont nous permettre de financer l'innovation", a expliqué Corinne Blachier-Poisson.
Amgen France devra aussi cette année "stabiliser sa nouvelle organisation". Sa maison-mère a acquis cet été les droits mondiaux de l'antipsoriasique Otezla* (aprémilast) auprès de Celgene (cf dépêche du 26/08/2019 à 16:39). Il s'agit du premier médicament dans le domaine de l'inflammatoire pour Amgen, qui a créé une business unit ad hoc, composée en France de 48 personnes. "Il y a un nouvel équilibre à trouver dans l'organisation", a commenté Corinne Blachier-Poisson. Otezla* représentera cette année environ 10% du chiffre d'affaires d'Amgen France.
En 2020, Amgen compte "obtenir l'accès aux marchés pour plusieurs produits" de son portefeuille, notamment pour l'hypocholestérolémiant Repatha* (évolocumab), qui est pris en charge uniquement dans l'hypercholestérolémie familiale homozygote sur le marché français. Il a obtenu une obtenu un avis favorable de la commission de la transparence pour une extension de sa prise en charge dans la prévention secondaire, en octobre 2018 (cf dépêche du 03/10/2018 à 13:31) mais pas encore de prix. "L'accès au marché pour des molécules innovantes n'est pas simple en France", a commenté Corinne Blachier-Poisson.
Le laboratoire réalise toujours plus de la moitié de son chiffre d'affaires France dans l'oncologie et l'hématologie et environ 20% dans la néphrologie, l'ostéoporose et la cardiologie, a noté la directrice générale .
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ululafr · 7 years
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Le bon plan emploi: ces 3 entreprises recrutent sur la Côte d'Azur ... - Nice-Matin
Le bon plan emploi: ces 3 entreprises recrutent sur la Côte d'Azur ... Nice-Matin Santé. Le CHU de Nice recrute des cadres de santé (H/F). Les postes sont à pourvoir sur les secteurs suivants: réanimation médicale et polyvalente, onco-Hématologie pédiatrique, SAMU/SMUR, Urgences, SI/Cs Uro-Nephrologie, EHPAD/USLD, SSR, Chir ... et plus encore »
Vu sur : bon plan - Google Actualités http://ift.tt/2hHNF6D
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lalegendemane · 7 years
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Les vertus de l’éducation thérapeutique en onco-hématologie
http://dlvr.it/PKknt9
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buzzesante · 2 years
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Innovation en onco-hématologie : le Fonds Amgen France dévoile les lauréats de son 3e appel à projets
Suite au succès des deux premières éditions, le Fonds Amgen France pour la Science et l’Humain a lancé un nouvel appel à projets pour ouvrir de « nouvelles frontières en onco-hématologie ». Découverte des lauréats. Les innovations thérapeutiques, les évolutions technologiques apportent de grands espoirs dans le domaine de l’onco-hématologie. On observe une multiplication de projets de recherche…
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buzzesante · 3 years
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Innovation en onco-hématologie : les 8 lauréats du Fonds Amgen France dévoilés
Les résultats de l’appel à projets « nouvelles frontières en onco-hématologie » du Fonds Amgen France pour la Science et l’Humain ont été dévoilés. Découverte des lauréats. Le Fonds Amgen France pour la Science et l’Humain, créé en 2019 dans le cadre du programme Amgen Innovations a lancé en janvier 2021 son deuxième appel à projets sur le thème : « Nouvelles frontières thérapeutiques et…
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buzzesante · 3 years
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Innovation en onco-hématologie : le Fonds Amgen France lance son 2e appel à projets
Innovation en onco-hématologie : le Fonds Amgen France lance son 2e appel à projets
Suite au succès du 1er appel à projets, le Fonds Amgen France pour la Science et l’Humain lance une deuxième édition, dotée de 600 000 € pour ouvrir de « nouvelles frontières en onco-hématologie ». Présentation. Dans un écosystème de santé transformé par la crise du coronavirus, le Fonds Amgen France pour la Science et l’Humain poursuit son soutien aux sciences de la vie et aux initiatives pour…
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azveille · 5 years
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Cancer: Novartis renonce à un brevet de la thérapie CAR-T Kymriah*
Novartis a renoncé à un brevet de sa thérapie CART-T Kymriah* (tisagenlecleucel) homologuée depuis août 2018 en onco-hématologie et en a demandé sa révocation, affirment Médecins du monde et l'association suisse Public Eye, qui s'en félicitent dans un communiqué diffusé lundi.
Début juillet, les deux organisations ont déposé à l'Office européen des brevets (OEB) un dossier d'opposition au brevet de la thérapie CAR-T Kymriah* visant à "dénoncer les dérives" liées à la "financiarisation extrême du marché pharmaceutique" et à s'opposer au prix "exorbitant" du traitement (cf dépêche du 03/07/2019 à 06:01).
Kymriah* est homologué en Europe depuis août 2018 dans le traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) chez les patients âgés de moins de 25 ans et dans les lymphomes diffus à grandes cellules B (LDGCB) réfractaires ou en rechute chez l'adulte.
Il est commercialisé de 320.000 euros (en France) à 350.000 euros dans les pays européens par patient, et jusqu'à 475.000 euros aux Etats-Unis.
Kymriah*, tout comme son concurrent Yescarta* (axicabtagène ciloleucel, Gilead), est un produit à prise unique conçu à partir des propres cellules sanguines du patient, ce qui nécessite leur prélèvement (leucaphérèse), leur acheminement vers un centre de production, puis un retour vers le patient pour une transplantation dans un établissement de santé qualifié (cf dépêche du 04/07/2018 à 10:30).
Les deux médicaments ne bénéficient pas encore, en France, d'un remboursement de droit commun (agrément aux collectivités et/ou inscription sur la liste en sus), les négociations de prix étant encore en cours avec le Comité économique des produits de santé (CEPS), rappelle-t-on.
Ils ont été mis à disposition depuis juillet 2018 dans le cadre d'autorisations temporaires d'utilisation (ATU) de cohorte et sont encore accessibles dans le cadre du dispositif dit de "post-ATU", au prix de 320.000 euros pour Kymriah* et de 350.000 euros pour Yescarta*.
Selon les associations, les prix des nouvelles thérapies géniques contre les cancers, à plus de 300.000 euros par personne, mettent "en tension" les budgets nationaux des systèmes de santé et donc "l'accès aux soins des personnes malades".
Elles estiment qu'en 2014, des prix "exorbitants" des médicaments avaient conduit le gouvernement français et ses homologues en Europe, "à prendre des mesures de rationnement". Les associations craignent les mêmes "effets de rationnement" avec ces nouvelles thérapies cellulaires.
Médecins du monde explique que la seule option à une demande de brevet reste l'opposition car le détenteur du brevet doit "répondre aux arguments" de l'opposant.
Dans un courrier de fin novembre, le cabinet d'avocats représentant Novartis et l'université de Pennsylvanie, détenteurs du brevet, a fait savoir que "les propriétaires n'approuvent plus le texte sur la base duquel le brevet a été délivré et qu'ils renoncent à présenter une version amendée du brevet attaqué" selon les associations.
Le cabinet a précisé par ailleurs qu'ils demandaient eux-mêmes la révocation du brevet. Kymriah* est tout de même protégé par d'autres brevets. Les laboratoires pharmaceutiques n'ont pas le droit de produire de version biosimilaire du produit.
Les hôpitaux publics peuvent fabriquer des versions proches et similaires hors brevet, "à des coûts moindres", ce qui peut entraîner une baisse des prix des thérapies "de marque". "Cette alternative existe et est viable, puisque d'autres pays en Europe s'en sont emparée", ont indiqué Médecins du monde et Public Eye.
Les institutions européennes, dont le CEPS en France, pourront exiger des prix plus bas en raison de droits de propriété intellectuelle "faibles". Cela peut servir de jurisprudence pour que les associations "s'opposent à des brevets non mérités".
Contacté par APMnews, Novartis n'avait pas donné suite lundi en fin d'après-midi.
Ce n'est pas la première fois que Médecins du monde attaque un brevet en Europe. En 2015 et 2017, elle a initié, aux côtés d'une trentaine d'autres associations, deux actions contre le brevet du traitement de l'hépatite C sofosbuvir (Sovaldi*, Gilead). L'une portait sur la formule stéréochimique du médicament et l'autre sur son principe actif (cf dépêche du 10/02/2015 à 13:11 et dépêche du 27/03/2017 à 15:56), rappelle-t-on.
Dans les deux procédures, l'OEB s'est déclaré favorable au maintien du brevet, mais sous une forme amendée pour la formule chimique (cf dépêche du 05/10/2016 à 17:35).
Les associations ont fait appel des deux décisions (cf dépêche du 06/12/2018 à 08:17). Une audience est prévue en 2020 dans la procédure concernant la formule chimique.
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azveille · 5 years
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Le mosunetuzumab actif sur des lymphomes réfractaires au traitement par CAR-T
Le nouvel anticorps bispécifique mosunetuzumab (Genentech, groupe Roche) a montré une activité significative en traitement de patients souffrant de lymphomes qui avaient été traités par cellules CAR-T mais étaient résistants ou avaient rechuté après cette thérapie, selon des premiers résultats présentés dimanche lors de la session présidentielle du congrès de l'American Society of Hematology (ASH) à Orlando.
Les CAR-T, lymphocytes T génétiquement modifiés pour cibler précisément un antigène tumoral, constituent la plus grande avancée en onco-hématologie de ces dernières années, et encore cette année à l'ASH de nombreuses présentations portent sur ce nouveau type d'immunothérapie. Pour autant, tous les patients ne répondent pas, ou pas durablement, et trouver de nouveaux traitements pour les patients en échec est nécessaire.
Si l'une des options est de retraiter par CAR-T, ou par un autre CAR-T ciblant un antigène tumoral différent, une autre option pourrait être le mosunetuzumab, anticorps ciblant à la fois l'antigène CD3 présent à la surface de tous les lymphocytes T et l'antigène CD20 présent sur les cellules de lymphomes.
Le concept de cet anticorps bispécifique n'est en fait pas très différent de celui des CAR-T, note-t-on. Avec les CAR-T, on modifie des lymphocytes pour qu'ils s'attaquent spécifiquement aux cellules tumorales; avec le mosunetuzumab, on "attrape" les lymphocytes pour les rapprocher de force des cellules tumorales.
De plus, en étant donné après un traitement par CAR-T, l'anticorps pourrait réactiver les cellules CAR-T en les rapprochant des cellules tumorales.
Stephen Schuster de l'université de Philadelphie a présenté des résultats d'une étude de phase Ib qui évalue l'anticorps dans des lymphomes non hodgkiniens résistants ou réfractaires à des traitements antérieurs. Parmi les 218 patients traités, 23 avaient reçu auparavant un traitement par CAR-T . Dix-huit patients étaient évaluables pour l'efficacité.
Parmi ceux-ci, 7 (38,9%) ont présenté une réponse, dont 4 (22,2%) une réponse complète: 2 lymphomes diffus à grandes cellules B et 2 lymphomes folliculaires.
Une expansion des cellules CAR-T injectées auparavant a été observée avec le traitement par mosunetuzumab, a indiqué Stephen Schuster.
Au-delà du sous-groupe de patients ayant reçu des CAR-T, chez 67 patients présentant un lymphome indolent (quel que soit le traitement antérieur), 42 patients (62,7%) ont présenté une réponse, dont 29 (43,3%) une réponse complète, qui a été durable chez 24 patients sur 29. Pour les lymphomes agressifs, chez 124 patients, il y a eu 46 réponses (37,1%) dont 24 complètes (19,4%), plus des deux tiers étant durables.
Plusieurs qui étaient en réponse complète avec le mosunetuzumab et avaient rechuté ont été retraités par l'anticorps et une réponse a été à nouveau obtenue.
Un syndrome de libération des cytokines s'est développé chez 28,9% des patients (21,7% chez ceux ayant eu auparavant des CAR-T), mais était le plus souvent de grade 1. Seuls 3 patients ont nécessité un traitement de ce syndrome par tocilizumab (Roactemra*, Roche).
Des effets indésirables neurologiques ont été rapportés par 44% des patients. Il s'agissait principalement de céphalées, insomnies et étourdissements.
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azveille · 5 years
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Onco-hématologie : 1er appel à projets du Fonds Amgen France
Le Fonds Amgen France pour la Science et l’Humain lance son premier appel à projets, doté de 600 000 € pour ouvrir de « nouvelles frontières en oncohématologie ». Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme d’investissement « Amgen Innovations » lancé par la biotech Amgen France pour soutenir, à hauteur de 8 millions d’euros sur 3 ans, les acteurs d’un écosystème de santé en pleine transformation.
Cette thématique s’accorde avec les priorités du Plan Cancer 2014-2019 : réduire les inégalités et les pertes de chance, avec une attention particulière aux jeunes malades, améliorer l’accès à l’innovation, la qualité des soins, l’accompagnement… Les candidats (chercheurs en sciences de la vie ou sciences humaines, professionnels de santé ou représentants de patients) sont invités à déposer leur dossier d’ici le 1er mars 2020 sur le site www.amgeninnovations.fr, dans la rubrique Appel à projets. 
Jusqu’à 75 000 euros par projet
Doté de 600 000 euros pour sa première édition 2019-2020, l’appel à projets lancé aujourd’hui sur la thématique générale : « nouvelles frontières en onco-hématologie », prévoit d’attribuer jusqu’à 75 000 euros par projet lauréat.
Les travaux soumis, qui pourront être portés par des chercheurs, des professionnels de santé ou des représentants de patients, devront s’inscrire dans l’une des quatre sous-thématiques suivantes : 
· Recherche de nouveaux biomarqueurs circulants pronostiques et/ou prédictifs de l’efficacité thérapeutique ; 
· Étude des interactions entre les voies de signalisation pour définir des associations thérapeutiques d’intérêt ; 
· Compréhension des mécanismes de résistances à l’action des lymphocytes T en immunooncologie ;
· Impacts de l’évolution thérapeutique en onco-hématologie sur le parcours de soins et la qualité de vie des patients.
Les dossiers soumis d’ici le 1er mars 2020 seront évalués par le Comité scientifique, composé de 9 membres. Ces experts décideront du montant attribué à chaque équipe lauréate, destiné à lui permettre de franchir un cap significatif dans la conduite de ses travaux, avec le ou les partenaires de son choix. 
Plus d’informations sur le site www.amgeninnovations.fr.
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azveille · 5 years
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Le nouvel institut de cancérologie de Strasbourg accueille ses premiers patients
L'alliance des Hôpitaux universitaires de Strasbourg et du centre de lutte contre le cancer Paul-Strauss se concrétise avec l'ouverture d'un institut de cancérologie. Ce projet immobilier lancé en 2011 s'élève à 91,5 millions d'euros.
Depuis le 18 novembre, un nouvel établissement accueille des patients en cancérologie à Strasbourg (Bas-Rhin). Il s'agit de l'Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans), un groupement de coopération sanitaire (GCS) porté par les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) et le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Paul-Strauss. "Les soins seront assurés par des équipes mixtes dont les membres seront issus des deux établissements, sans distinction pour le patient", précise le communiqué associé à cette ouverture.
Ce nouvel ensemble hospitalier regroupe l'ensemble des activités du CLCC et les services d'oncologie, d'hématologie et de médecine nucléaire des HUS. Organisé en trois pôles, il dispose également d'une pharmacie à usage intérieur et d'une plateforme de recherche clinique. Le transfert des activités du CHU et du CLCC se fait sur un rythme cadencé, du 18 novembre jusqu'au 6 décembre. L'Icans est installé dans un bâtiment de 7 niveaux dont le coût est de 91,5 millions d'euros (M€). Chacune des deux parties a apporté 20,9 M€. 48,03 M€ sont avancés grâce à un emprunt. À noter également que 20 M€ d'équipements s'ajoutent à l'opération immobilière.
L'administrateur du GCS est Xavier Pivot, directeur général (DG) du centre Paul-Strauss — il préside également le comité exécutif d'Icans. Le DG des HUS, Christophe Gautier préside, pour sa part, l'assemblée générale du groupement. Une intercommission médicale d'établissement est également constituée sous la présidence de Raoul Herbrecht, chef du pôle onco-hématologie des HUS. Le vice-président est Thierry Petit, oncologue médical au CLCC.
L'Icans en chiffres :
800 professionnels de santé ;
30 000 m2 sur 7 niveaux ;
29 salles de consultation ;
49 lits en oncologie médicale ;
12 lits en chirurgie ;
6 lits en chambre protégée (curiethérapie et radiothérapie métabolique) ;
47 lits en hématologie ;
10 lits de surveillance continue et de recherche clinique ;
42 places en oncologie ;
28 places en hématologie ;
12 places en soins de support.
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azveille · 5 years
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L'institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans) a ouvert ses portes
L'Icans, qui rassemble l'activité de cancérologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) et les activités du centre de lutte contre le cancer (CLCC) Paul-Strauss, a commencé à accueillir ses premiers patients à compter de lundi, a-t-on appris dans un dossier de presse diffusé jeudi.
Treize ans après la signature d'un premier protocole d'accord entre le centre Paul-Strauss (CPS) et les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), l'institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans) a débuté son activité lundi sur le site de Hautepierre.
Cet institut, qui avait été baptisé dans un premier temps Institut régional contre le cancer (IRC), regroupe les services d'oncologie, d'hématologie et de médecine nucléaire des HUS et l'ensemble des activités actuelles du centre Paul-Strauss dans un bâtiment de 30.000 m² répartis sur 7 niveaux et relié par une passerelle au bâtiment Hautepierre 2 (cf dépêche du 19/11/2018 à 19:23).
La construction du bâtiment de l'Icans, dont la maîtrise d'oeuvre a été confiée au cabinet d'architectes Groupe 6, a représenté un investissement de 91,5 millions d'euros (M€), financé à hauteur de 20,9 M€ par le centre Paul-Strauss, 20,9 M€ par les HUS (dont 5,44 M€ en droits fonciers), 48,03 M€ par emprunts et 3,36 M€ d'aides en capital dans le cadre du plan Hôpital 2012.
Le groupement de coopération sanitaire (GCS) Icans, constitué en 2014 pour assurer la gouvernance de l'institut, a également investi 840.000 euros dans cette opération immobilière.
Ce GCS est placé sous l'autorité du Pr Xavier Pivot, administrateur de l'Icans et directeur général du centre Paul-Strauss et de Nicolas Salvi, administrateur et directeur général adjoint du CLCC.
"Pour garantir l'équilibre dans la gouvernance générale et le bon fonctionnement du GCS Icans, des instances mixtes ont été constituées", a mis en avant l'institut.
Ces instances se composent d'une assemblée générale, présidée le directeur général de HUS Christophe Gautier, d'un comité exécutif présidé par le Pr Pivot, d'une inter-commission médicale d'établissement (inter-CME) présidée par le Pr Raoul Herbrecht, chef du pôle onco-hématologie des HUS, et vice-présidée par le Pr Thierry Petit, oncologue médical et médecin coordonnateur au centre Paul-Strauss, et d'une commission des usagers présidée par Marylène Ennahar-Vuillemin, directrice qualité du CLCC.
Le fonctionnement de l'Icans s'articule avec le plateau médico-technique et locomoteur (PMTL) de Hautepierre 2: les activités opératoire et d’imagerie en coupes de l'Icans y sont réalisées tandis que l'imagerie sénologique et thyroïdienne est effectuée dans les locaux de l'institut.
Assurer "le continuum recherche-soins"
En concentrant les moyens humains, techniques et de recherche des deux établissements, l'Icans souhaite "garantir une prise en charge personnalisée des personnes, intégrant le continuum recherche-soins", par des équipes mixtes.
"L'Icans développera la recherche en cancérologie grâce à une nouvelle dynamique d'échanges entre cliniciens et chercheurs des structures telles que l'IGBMC [Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire], le CNRS, l'Inserm, le Cancéropôle", a annoncé l'institut.
Ses principales activités sont réparties en trois pôles: un pôle radiothérapie, radioisotopes-radiologie, radiophysique, un pôle "oncologie médico-chirurgicale et hématologie", et un pôle "évaluation, soins de support et accompagnement".
Le plateau technique de l'Icans a bénéficié d'un investissement d'un montant de 20 M€ et comprend notamment 6 accélérateurs linéaires de particules, 1 scanner dosimétrique, 2 TEP-Scan dont un numérique de dernière génération, 4 gamma-caméras, 2 mammographes, 2 échographes mammaires et 1 échographe thyroïdien.
Il est également doté d'une pharmacie à usage intérieur (PUI) et d'une plateforme de recherche clinique et translationnelle.
Les premiers patients sont pris en charge depuis lundi dans le service de radiothérapie sur les 3 équipements déjà installés: une machine de tomothérapie Radixact* (ThomoTherapy*, Accuray), et des accélérateurs de particules TrueBeam STX* (Varian Medical Systems et Novalis) et Clinac* (Varian Medical Systems).
L'Icans en chiffres
Effectifs: 800 professionnels de santé
Capacité: 207 lits et places dont 49 lits en oncologie médicale,12 lits en chirurgie, 6 lits en chambre protégée (curiethérapie et radiothérapie métabolique), 47 lits en hématologie et 10 lits de surveillance continue et de recherche clinique
Surface: 30.000 m² répartis sur 7 niveaux
Plateau technique: 29 salles de consultation
Investissement: 111,5 M€, dont 91,5 M€ de travaux et 20 M€ d'équipements
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azveille · 5 years
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L'ANSM défend sa stratégie européenne
La directrice adjointe de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), Christelle Ratignier-Carbonneil, a défendu mardi aux Rencontres RARE la stratégie de l'agence au sein de l'Agence européenne du médicament (EMA), en réponse à des critiques de l'organisation européenne pour les maladies rares Eurordis.
Intervenant lors d'une table ronde consacrée au repositionnement de molécules dans les maladies rares, Yann Le Cam, directeur général d'Eurordis, a étrillé le système français d'accès au marché des produits de santé, que ce soit l'évaluation réalisée par la Haute autorité de santé (HAS) ou les prix fixés par le Comité économique des produits de santé (CEPS).
Selon lui, de plus en plus de laboratoires disent ne pas être sûrs de vouloir lancer leur produit en France et réfléchissent à ne plus y faire de la recherche clinique, "parce que cela ne sert à rien ensuite" dans les négociations d'accès au marché.
"Je trouve que si on voulait créer un système non vertueux qui détruit de la valeur dans le système de santé, on ne ferait pas beaucoup mieux", a-t-il commenté. "Quand on compare au niveau européen, je suis assez triste de ça... [...] Il y a en France des choses positives et qui avancent bien" mais "on est en train de continuer à aller dans la mauvaise direction", a-t-il estimé.
Et pour lui, "il n'y a aucune dynamique de la France au niveau européen".
"Nous sommes en perte de vitesse à l'EMA. On a donné les clés à d'autres pays que je ne citerai pas mais il est facile de les identifier: il suffit de regarder les présidents de comité et l'emplacement de l'agence aujourd'hui", a-t-il indiqué.
L'Allemand Harald Enzmann préside le comité des médicaments à usage humain (CMUH) et la Néerlandaise Sabine Straus, le comité d'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC), note-t-on. Le siège de l'EMA a quant à lui été transféré de Londres à Amsterdam en mars en raison du Brexit.
En réponse, Christelle Ratignier-Carbonneil a assuré que la France était "très présente" au sein du Scientific Advice Working Party (SAWP) de l'EMA, où la très grande majorité des demandes d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour des produits innovants font l'objet d'un avis scientifique.
"Nous sommes très présents en termes de rapporteur sur ces sujets, en onco-hématologie, dans les maladies rares, en infectiologie et neurologie", a-t-elle déclaré lors d'une table ronde consacrée aux essais cliniques.
Au niveau du CMUH, "la France était par le passé plutôt en recul sur le 'rapporteurship'" (statut de rapporteur ou de corapporteur d'une demande d'AMM), a-t-elle concédé, évoquant des problèmes de moyens et de ressources qui n'ont pas permis au pays d'être présent "à la hauteur de son expertise et de ce qu'il représente".
Toutefois, "depuis un petit plus d'un an, nous avons pu revenir dans le jeu et dans le champ européen de manière importante", a-t-elle assuré. "Nous allons probablement tangenter la troisième place en termes de 'rapporteurship', ce qui est très important", a-t-elle ajouté.
Dans son rapport d'activité 2018, l'ANSM indique que sur les 84 demandes d'AMM centralisées étudiées au niveau européen en 2018, la France s'est vu attribuer 16 dossiers (en tant que rapporteur, corapporteur ou multi-team), contre 14 en 2016 et 12 en 2017.
Le pays a aussi été impliqué dans 817 procédures de reconnaissance mutuelle et décentralisées (650 en 2017) et a été Etat-membre de référence dans 16 cas (7).
Ce regain d'activité fait notamment suite à l'anticipation de la sortie du Royaume-Uni de l'EMA dans le cadre du Brexit, ce qui a conduit les Etats membres de l'agence à se répartir les dossiers britanniques. Des recrutements ont eu lieu à l'ANSM afin d'absorber cette activité supplémentaire.
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