#on fait quoi en juillet
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Front Populaire ! Union de la Gauche aux Législatives de l'Urgence
À l'initiative de plusieurs député·es de gauche, le Front Populaire nait ! En espérant que ça aille très vite très loin et qu'on remporte les élections législatives que notre président nous impose en moins de 20 jours...
https://frontpopulaire-2024.fr/
Pour rappel :
les élections européennes finissent avec l'extrême-droite en premier parti en France, et de manière globale une montée de l'extrême-droite et des conservateurs,
la gauche a fait des résultats médiocres, les partis écolos sont descendus en flèche... Bref, rien ne va,
Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale dans la foulée des résultats, nous imposant des élections législatives pour la remplacer les 30 juin et 7 juillet.
Il faut répliquer, vite et fort ! Ce n'est pas le moment de se décourager, mais bien d'agir !
Interpellez les député·s (ou candidat·es) de gauche de votre circonscription pour lui demander (imposer) de rejoindre le Front Populaire. Cela inclut évidemment les écolos, il faut remettre de l'écologie dans la politique. C'est vital.
On a pas le temps pour chipoter, pour choisir un programme parfait ou quoi que ce soit. On doit avoir une liste commune et tou·tes voter pour, c'est tout. Sinon les fascistes (Rassemblement National) risquer de frôler la majorité...
Faites tourner, ne restez pas seul·e dans votre coin, rejoignez un groupe local de votre parti (même si c'est juste pour avoir les infos et ne pas forcément participer aux réunions ou quoi, osef), collez des affiches, gueulez dans la rues, sortez en manifestation, faites en sorte de ne laisser personne se dire que voter RN c'est pas si mauvais que ça.
Y'a des vies en jeu.
Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour vos ami·es, ou juste par sympathie/compassion/empathie pour les autres. Pour le futur. Whatever. Y'a toujours une bonne raison de se battre ✊
#france#up the baguette#french#élections européennes#front populaire#union de gauche#politique#macron
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Je ne sais pas si ce post poussera des gens à voter, mais j'avais besoin d'en parler.
Je suis comme bloqué depuis la dissolution, incapable de travailler sur quoi que ce soit, tout juste capable de repartager les posts des autres. Et du fait de mon handicap je ne peux même pas aller manifester IRL ce qui me donne encore plus l'impression de stagner.
L'éventualité, de devoir reconsidérer l'entièreté de ma vie, de mon travail, de l'espérance de vie de mes amours, ami'es et proches au matin du 8 juillet me terrifie au plus haut point.
Je place tout mes espoirs dans ce nouveau front populaire, avec un vrai programme social, économique, écologique, LGBTIA-friendly..etc
Je veux croire en nos mobilisations, nos luttes, nos espoirs et nos rêves arrachés à la bourgeoisie capitaliste et réactionnaire.
Dimanche 30 juin et 7 juillet on vote Nouveau Front Populaire.
#nouveau front populaire#art#illustrations#front populaire#trans#transgender#queer#lgbtiqa#laurierthefox#transgenre#illustration
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avant chacun de ses anniversaires ma meilleure amie se met dans la sauce détruit tout sur son passage et ment à tout le monde en se dédouanant comme si rien n’était de sa faute et qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait sauf que tout le monde commence à ne plus pouvoir supporter ses comportements de gamine immature alors même qu’on passe notre temps à la conseiller et à l’écouter se plaindre ce qui fait qu’on devait passer deux jours dans le trou du cul du monde (le fin fond de l’essonne perdues dans les champs, désolée @wonderbandersnatch) toutes les quatre pour fêter son anniversaire mais qu’au final zoé lui a dit bah tu sais quoi t’as qu’à rester chez toi c’est mieux et je trop suis soûlée car les filles ont raison de lui faire comprendre qu’elle ne peut pas continuer de faire de la merde comme ça sauf que j’avais besoin de ces deux jours loin de tout entre nous et que je suis face à ses cadeaux et ça me fait trop de la peine même si je ne devrais avoir aucune compassion car ce que les filles ne savent pas et que je ne peux pas leur dire comme toute ma vie est un secret j’ai l’impression à ce stade c’est que là encore léa a été nulle avec moi mais si elles le savaient elles ne voudraient définitivement plus lui parler j’en suis certaine et elle se retrouverait isolée et je ne veux pas ça évidemment bref compliqué ce mois du juillet, en plus on doit partir à honfleur dans deux semaines plus personne a envie sauf que c’est trop tard pour se faire rembourser et que moi j’ai quand même envie de vacances mdr
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T'as commencé Kaamelott quand ? T'étais qui avant d'être une aastan ?
j'ai commencé kaamelott exactement le 29 juillet 2021 mdr
j'crois que j'avais déjà raconté ça mais j'avais jamais vu un seul épisode de kt avant d'aller voir kv1 complètement par hasard au ciné, et j'avais beaucoup aimé le film mais je comprenais évidemment pas toutes les refs alors j'ai eu envie de découvrir toute la série, j'me suis fait les 450 épisodes en deux semaines et depuis bah je suis zinzingue quoi
et AVANT mon dieu.............avant j'étais une grosse sherlock stan je le crains, d'abord j'aimais bien les films sherlock holmes puis après je suis tombée dans les ténèbres de bbc sherlock et c'était une période mouvementée MDRRRR j'étais fan de martin freeman (la honte) et avec le recul j'étais une ouf hein bref voilà
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Été 1930, Hylewood, Canada (4/4)
Quelques nouvelles de ton investissement. Il va bien ! À la mi-juin l’année dernière, j’ai réuni quelques gars de l’île et des copains pour m’aider avec les travaux. Au départ, ce n’était que moi et mon cousin Fabien, mais Rumédier le gérant du sanatorium nous a envoyé son petit-fils pour nous donner un coup de main, et mes copains du pensionnant sont venus aider aussi. À nous sept, nous avons dragué, nivelé, construit la jeté et les quais, aménagé les accès, installé les bâtiments portuaires, les points d’eau, et les points de carburant. Grâce à toi, j’ai pu payer ceux qui ont pris de leurs temps et de leurs ressources pour m’aider, et surtout, j’ai pu faire électrifier le port ! Oui, tu lis bien, le port d’Hylewood est relié à l’électricité.
A la mi-juillet de cette année, après un an et un mois de travaux, le port était terminé (mises à part quelques petites finitions). On m’a envoyé un inspecteur afin de vérifier la solidité des infrastructures et faire des tests pratiques… Et depuis aujourd’hui, le 16 septembre 1930 : le port d’Hylewood est officiellement ouvert ! Bon, la saison est pratiquement terminée donc je ne pense pas que j’accueillerai grand monde cette année, mais tu sais, même si on avait terminé les travaux plus tôt, on n’aurait sûrement pas eu grand monde de toute manière. Par rapport aux années précédentes, il y a eu très peu de touristes cet été. L’année prochaine sera sûrement meilleure. En attendant les clients, je m’occupe. Je joue de la guitare, et surtout, je pêche. Tu trouveras d’ailleurs trois photographies dans l’enveloppe de cette lettre, pour que tu puisses voir à quoi ressemble le port. J’y ai ajouté aussi une prise que j’ai faite, une magnifique truite de dix livres !
Je ne savais même pas que la cousine Ada s’était rendue en France. Pour tout t’avouer, nous ne sommes pas très proches de cette branche de la famille, alors je ne sais pas bien comment elle a entendu parler de toutes ces histoires, mais je plaide non coupable ! À mon avis, ça doit être Maman, puisqu’elle allait régulièrement voir Tante Françoise pour qu’elle corrige ses lettres à ta mère. Je t’avoue que depuis la mort de Tante Françoise, je ne sais pas bien qui s’occupait de la corriger. J’avais toujours supposé que c’était Mlle Rumédier, mais peut-être bien qu’elle demandait à la cousine Winifred, qui aurait parlé du contenu de ses lettres à sa sœur Ada. Tante Françoise pouvait parfois se montrer un peu snob et vieux jeu, alors ne prend pas toutes les pratiques de ses filles pour des généralités. Par exemple, porter un voile noir épais pour un enterrement est plutôt quelque chose qu’on associe aux vielles dames très catholiques.
Embrasse les filles de ma part. J’espère que tu profites du calme retrouvé, que Sélène est mariée, et que Jean-François est bachelier. Ne manque pas de montrer la photographie de ma truite à Ange et à Antoine !
Je t’embrasse affectueusement,
Lucien LeBris
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Eugénie Bernard#Ada Simmon#Winifred Simmon#Françoise Le Bris#Alfred Bernard#Frédéric Rumédier#Fabien Bernard#Lawrence Buchanan#Harold King#Monique Fournier#Harry Oliver
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8 juillet :
Le 30 juin dernier, le RN caracolait à 34 % des voix dans une élection qui avait vu une forte mobilisation (par rapport aux scores précédents). Ce que l’on n’avait pas vu c’est que ça voulait dire que 66 % des Français étaient contre le RN et les couches populaires qui le soutiennent. On avait oublié leur passivité devant le massacre policier et judiciaire des gilets jaunes et les 58% de Macron en 2022. Alors, c’est vrai que par certains aspects le RN n’est pas très ragoûtant. Mais prétendre que c’est un parti fasciste des sœurs zombres des années 30, est simplement une blague. Du théâtre comme disait Lionel Jospin. Alors on se pose la question : pourquoi Mélenchon, les écolos, les faux cocos, les traîtres génétiques du PS ont encore une fois sauvé le cul de Macron ? En votant tranquillement sans aucun état d’âme pour Darmanin, Borne et la plupart des gangsters qui entouraient Macron. Sans oublier bien sûr l’élection de la limace Hollande.!
C’est qu’en fait, ils sont comme majorité des Français et s’accommodent très bien du néolibéralisme macronien et de son techno-fascisme corrompu. La dégringolade de leur pays ne leur pose aucun problème sérieux.
Le vote du 7 juillet n’a rien à voir avec un « antifascisme » réel, mais plus simplement avec l’envie de continuer comme ça. Quoi que l’on pense de ses capacités et de ses orientations, la très éventuelle arrivée du RN à proximité du pouvoir aurait constitué une rupture et provoqué une crise politique pouvant déboucher sur un changement de direction. En impliquant les couches populaires et en ralentissant l’effondrement. Pour essayer d’extirper la France du marécage belliciste pestilentiel dans lequel l’Occident sous direction américaine s’enfonce. Mais ça, les couches moyennes et ceux qui les représentent ne veulent rien entendre.
« Faut pas pleurer sur le lait renversé camarade. La lutte des classes ça existe et tu es du mauvais côté de l’Histoire, c’est tout. »
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C'est la rentrée donc j'ai zappé mais c'est fou ce qui se passe, on a un premier ministre "démissionnaire" et on fait comme si rien ne s'était passé en juillet quoi.
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N°1476 – Samedi 14 juillet 2018
Jeudi 12 juillet.
« - Tu n'y as pas pensé toi ? - Penser à quoi ? - À souhaiter son « anniversaire ». - Quel anniversaire ? - Celui du dix juillet. - Tu parles d'un anniversaire toi. - Bah si, c'est comme une résurrection pour ton père. Il est comme Dieu. »
Ce soir.
Un anniversaire... Non, pour moi, un anniversaire de résurrection comme tu dis, c'est un moment où tu te dis « J'ai failli le perdre, mais heureusement, il est là ». C'est un moment où tu remercies la vie de lui avoir donné une seconde chance. Une seconde chance que la personne ait su saisir. Non, pour moi, nous en sommes très loin. Nous lui avons sauvé la vie et tout ce qui nous avons eu comme remerciements, ce ne sont que des pleurs, de la violence, de la vulgarité. Des faits tragiques dont on aurait pu se passer, après ce que nous avons traversé quelques années auparavant. Comme si ce n'était pas assez, il en a rajouté une couche. Plus épaisse. Plus lourde. Plus difficile à gérer et à digérer.
[...]
. Je sais que tu prends énormément sur toi. J'en ai conscience tu sais. Je fais de même. Pour toi. Pour que je sois à peu près bien quand je te laisse seule avec lui. Mais franchement, j'aurai aimé le voir comme un dieu. Ou juste ressentir quelque chose de positif pour lui. J'aimerais ressentir de l'affection. Mais je n'y arrive pas. Je ne ressens même pas un dixième de ce que je peux ressentir pour toi. C'est vide. Ce n'est pas simple de s'avouer cela. D'avouer que nous ne n'aimons pas réellement un parent. Voire pas du tout. Ce n'est pas une place facile à prendre. Facile à accepter au départ, quand on se rend compte que l'on préfère être loin de la personne qu'être tout prêt d'elle. Mais c'est ainsi. Je dois vivre avec.
Edit : Aujourd'hui, je vis -mieux- tout ce foutu passé. Bien que je suis une thérapie à cause de tous ses gestes, ses paroles, j'avance peu à peu. Ceci dit, sa présence m'est toujours aussi irritable. Je crois bien que ça, ça ne changera jamais.
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Un été symbolique que celui-ci, qui se meurt dans le vacarme revenu des médias idiots. Pourquoi symbolique ? D’abord parce qu’ils auront essayé de vendre à l’opinion l’idée qu’un pic de chaleur à 33° en plein mois de juillet dans le Var constitue une preuve irréfutable du dérèglement climatique. Un succès en demi teinte lorsqu’au même moment, une bonne moitié du territoire se pèle sous des trombes d’eau. Le dôme de chaleur a fait long feu.
Ensuite parce qu’ils auront présenté aux normies et aux boomers leur nouveau fiancé : le variant BA.2.86. Sa dénomination est parfaite ; on jurerait qu’il s’agit là d’une saloperie fatale émergée d’un marigot sénégalais. De quoi tétaniser de trouille les citoyens les plus abrutis par le flux d’infos-en-continu, c’est à dire environ 90 % de la population. Mais là aussi, on peut parler d’une demie réussite car personne n’ose encore dire que le variant est hyper agressif, hyper contagieux, hyper dangereux. Pire, ces fumiers de complotistes semblent avoir gagné du terrain au sujet des effets secondaires des pfizerades d’Ursula et d’Olivier. Le doute s’est installé ça et là. Des chiffres statistiques émergent. Des pics bizarres. Des abscisses anormales. On souffle, on sussure, on allusionne et même on aluvionne, étant entendu que les ruisseaux qui toussotent finissent par faire des fleuves qui crachottent. Objectivement, le masque a du mal à se réimposer. C’est pas gagné pour les boosters.
Enfin, parce que la bulle abaya a fait pschitt. On s’attendait à des affrontements beyrouthins aux grilles des lycées et collèges le 4 septembre... En lieu et place, on aura observé le refoulement d’une petite soixantaine d’abruties jusqu’au-boutistes. Pas de têtes coupées, de rafales assassines ou d’imprécations coraniques. Tout juste quelques grognements barbus.
Bon, en bruit de fonds, on a toujours les mêmes abruti.e.s de service (LFI, la Rousseau, Lemaire dit “le dilaté”…) et une nouvelle “piñata” républicaine, j’ai nommé l’Hidalgo, au top des nuls grâce à sa gabegie fiscale et à ses milliards de dette. J’ajoute que l’idée que les imbéciles verts qui ont voté pour elle surcrachent au bassinet me la rendrait presque sympathique.
Enfin, pour finir, comment ne pas évoquer la faillite africaine, la liquidation définitive d’une partie significative de la françafrique, la mise en grand danger de nos revenus d’exploitation ? L’incohérence totale du cadavre de la diplomatie française, ses errements pseudo culturels sur fond de droits de l’homo, le pragmatisme sonnant et trébuchant de nos nouveaux amis russes et chinois – sans oublier notre cher allié américain, auront eu raison de la vieille habitude française. La France se retire, la France part, elle s'efface, elle se replie une fois encore. Le drapeau est baissé sous les huées, un peu partout. Et l’Afrique poursuit avec un bel appétit la colonisation de son colonisateur idiot, cocu volontaire d’une Histoire qu’il croyait pouvoir quitter, mais qui le rattrape et le submerge, plus que jamais.
Un bel été, très symbolique en effets.
J.-M. M.
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Lundi 8 juillet 2024
Comment lui dire adieu
Ce n'est pas la grande forme. Je veux dire, mentalement, parce que physiquement, je vais pas trop mal, enfin, je grossis, les gens pensent que je ne fais rien de mes journées mais c'est faux : je grossis.
Mais je déprime pas mal, épisodiquement. Là ça m'a encore repris hier, dans la nuit, envie de crever. J'ai réfléchi et j'ai pensé qu'il fallait que j'aille manger, alors je suis allé manger du Saint Nectaire avec du saucisson, ça m'a remonté le moral, la bouffe, ça fait du bien.
Je souffre un peu, oh, c'est rien par rapport aux gens qui ont de vrais raisons de souffrir (malades et handicapés, je les surnomme les infortunés lorsque je les croise, et je que me réjouis d'être bien portant). Mais voilà, c'est la misère affective qui provoque mon désarroi. Quand est-ce que je vais arriver à être heureux tout seul ?
J'essaye de rencontrer des filles, ça me coûte même pas mal de pognon, sur Tinder... je match avec des filles et puis on discute, quand elles daignent me répondre mais ça ne va jamais plus loin. Mais enfin, de quoi je me plains, après tout cela ne fait que 10 mois que je suis célibataire ! Whatever...
Je me suis forcé à écrire ce soir, j'ai eu raison, parce qu'au fur et à mesure où s'écrivent ces lignent ma peine s'envole, le pouvoir de l'écriture...
Il faut que je vous dise, le mois dernier, il est arrivé un malheur, malheur prévisible hélas, mais voilà, Françoise Hardy est morte.
Et, un peu sur un coup de tête, j'ai décidé de me rendre à ses obsèques.
Alors me voilà une semaine plus tard à Paris, où j'ai loué un Airbnb, et je suis allé au Père Lachaise (que je commence à connaître, parce que ce n'est pas la première fois que je m'y rendais).
Que dire de l'événement... au début, j'ai trouvé que c'était un peu un cirque digne de Cannes en période de festival, tous ces gens qui commentaient l'arrivé des people... il en est arrivé un paquet, de Nicolas Sarkozy (avec la fidèle Carla) à Mathieu Chedid, en passant par Etienne Daho qui est passé à côté de moi, arrivant par le côté du public, reconnaissable malgré son bonnet et ses lunettes noires, et puis la première dame, Brigitte Macron, et puis bien sûr Thomas et Jacques Dutronc, qui ont été applaudis.
Et puis le cerceuil est apparu et en l'apercevant ma gorge s'est serrée, je l'avoue.
Ensuite retentit une musique : Et Si Je M'en Vais Avant Toi, j'ai trouvé ça très beau.
J'avais acheté une fleur, une rose blanche, et je me trouvais un peu bête parce que je ne savais pas où la déposer, de plus, bizarrement, quasiment personne n'est venu avec des fleurs... J'ai fini par la déposer quelque par à côté d'une photo de Françoise et de quelques fleurs qui avaient été accrochées là.
Je ne me suis pas éternisé. J'ai dû rester une heure et demi. Et puis je suis reparti, après la cérémonie. Je n'ai pris aucune photo, je pensait bêtement que ce serait indécent en telles circonstances mais j'avais probablement tort puisque la plupart des gens prenaient des clichés à tout va.
Quelques temps plus tard après ma sortie, j'étais sur un banc non loin de l'entrée du Père Lachaise, lorsqu'on m'a abordé. Il s'agissait de Benoît, une homme que je connais via les réseaux sociaux (et particulièrement par le forum « Sugar Montain »). Cela fait trois fois en un an que je me fait accoster comme ça par une connaissance des réseaux. C'est plutôt agréable, parce que ça me fait socialiser. Benoît était accompagné d'un jeune ami à lui et ça m'a permis de faire aussi sa connaissance. Depuis, nous nous suivons mutuellement sur Instagram.
J'avais parlé de Berlin, ici, il y a quelques temps. Ce projet est tombé à l'eau, comme souvent, en fait. Avec mes amies on fait des plans excitants et au final ils ne se réalisent pas, c'est une habitude. Mais je garde cette envie de voyage. J'ai réfléchi et il me semble qu'en économisant seulement quelques mois (c'est à dire en cessant de dépenser des centaines d'euros en bouquins chaque putain de mois) je pourrais facilement me payer un autre séjour à New York. Ca me trotte dans la tête depuis un moment. J'ai rêvé de New York pendant toute ma vie, et puis j'y suis allé, et depuis, je ne rêve que d'y retourner. Ce projet se concrétisera t il ? Ou sera t il empêché par ma tendance maladive à procrastiner ? J'aurai voulu y aller avec mon frère, histoire qu'il s'occupe de régler toutes les choses pratiques que j'ai la flemme de prendre en main, mais selon lui, il ne peut plus se rendre aux USA pendant plusieurs années parce qu'il a fait un voyage à Cuba. Cette idée me semble surprenante mais c'est en tout cas ce qu'il prétend. Et si j'y allais seul ? Justine, ça ne l'intéresse pas. Mais peut être que Canel serait encore enthousiasmé par cette idée, alors je pourrais y aller avec elle...
On verra, mais en tout cas si ça se fait ce sera en 2025.
Je me suis rendu qu'on d'une chose, récemment : je suis un artiste sans œuvre, et ça, c'est une vraie tragédie.
Dans 3 jours je me rendrai à nouveau à Lyon pour le concert de Cat Power, donc je vous parlais dans la dernière note, vous savez, celui où je suis censé rentrer gratuitement sur invitation en échange d'un papier. Ca me remontera peut être le moral.
Allez, je vous laisse, j'ai écris deux pages, c'est déjà pas mal, non ?
Bande son : The River, Bruce Springsteen
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Update Hero Corp
Je m'attèle au wiki Hero Corp et à réaliser des archives de son contenu depuis ~2 ans maintenant (avec un trou d'1 an parce que études, uwu)
On récap ?
J'ai recopié le premier chapitre du livre interactif qui se passe entre les saisons 3 et 4.
Je suis en train de recopier le premier chapitre du second livre interactif qui se passe entre les saisons 4 et 5.
Les autres chapitres sont bloqués dans l'apk de l'application mobile que j'ai trouvé donc je ne peux pas recopier les autres chapitres (5 en tout pour chaque livre)
Le wiki est globalement pas mal rempli (il avait été arrêté en milieu de saison 3 quand je l'ai repris) mais il manque encore quelques pages, et surtout les pages ne sont pas forcément remplies. Manque les résumés de pas mal d'épisodes, des images, remplir l'histoire des personnages etc... (Toute aide est la bienvenue, je suis experte de rien, seulement très dévouée lol)
J'ai fait un site pour les archives : https://hero-corp.neocities.org/ (il me coûte 5€/mois d'hébergement, j'suis étudiante, mes aides ont baissé etc... etc... je compte le conserver et continuer à payer les 5€ mais si t'as du rab et que tu veux soutenir la démarche, tu peux m'envoyer un ko-fi uwu (https://ko-fi.com/zorume)
J'aimerais trouver les DVD des 5 saisons mais l'intégrale n'étant plus éditée, elle coûte une blinde... (Quelqu'un·e pour me revendre au moins les saisons 4 et 5 à un prix normal pour un DVD ? J'compte absolument pas les revendre derrière, ça va rester dans mes étagères ad vitam eternam, j'adore avoir les supports physiques)
Si quelqu'un·e a conservé quoi que ce soit de l'application mobile (captures d'écran, article de blog sur comment ça se déroulait...) je prends pour l'archive comme pour le wiki. (Si j'avais plus de connaissances j'essaierais carrément de la reproduire mdr)
Tu peux télécharger toute la série et ses bonus en téléchargement direct jusqu'au 4 juillet ici : https://hero-corp.neocities.org/saisons j'ai fait un SwissTransfer héhé
J'ai le seum, Hero Corp était revenue sur France TV (gratos) et les droits ont été rachetés par Apple TV (payant) donc on a encore perdu notre moyen légal et légitime de mater la série 😒
Voilà.
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27 septembre
j'ai l'impression que quand je suis partie en juillet c'était un faux départ. on était censées changer de canapé pendant l'été et en rentrant en septembre normalement j'aurais du trouver un nouveau canapé dans le salon. ma vie était censée avoir changé et j'étais censée ne plus être sous son sort. mais quand je suis rentrée le canapé était toujours là. il m'a appelée tout l'été en m'envoyant des signaux à travers l'espace, des phéromones, je sais pas, je l'entendais la nuit dans mon lit, et là on est fin septembre et je suis totalement retombée dans ma relation toxique avec lui. je veux plus JAMAIS le quitter. aucun endroit au monde ne vaut le canapé beige. impossible de trouver le bonheur ailleurs. depuis que je suis rentrée de bruxelles j'y ai passé la semaine. j'arrivais tellement pas à le quitter que j'ai même pas écrit à audrey pour qu'on se voie. je peux pas je dois profiter de chaque seconde de canapé avant de repartir et qu'il disparaisse à jamais.
hier après-midi je suis sortie me promener avec maman, elle voulait voir le pape pour envoyer une photo au groupe famille mais on en a eu marre d'attendre et on est parties. j'ai laissé échapper que ça me ferait rien de mourir dans un attentat là pendant qu'on attendait devant la cathédrale, ce qui a relancé la conversation sur ma santé mentale. j'ai écrit à la psy pour voir si elle avait des disponibilités pour le mois de janvier. je m'y prends à l'avance cette fois. j'ai aussi pris rdv chez un orl-chirurgien apparemment très compétent. je vais rentrer et prendre soin de mes mille problèmes de santé, parce que tant que je les aurai pas réglés je pourrai être heureuse nulle part. et je peux pas faire deux choses en même temps. comme habiter à berlin et me soigner. de toute façon je veux pas habiter à berlin. plus ça va et plus les raisons s'additionnent. sandy a. m'a proposé de faire une lecture et d'animer un atelier d'écriture pour le festival queer little lies fin novembre et j'exploite pas assez mon pays pour la thune qu'il peut me donner. en rentrant de la ville hier on s'est arrêtées chez le fleuriste c'était très cosy sous les serres avec la pluie qui tombait en rafales dehors, on est rentrées abritées sous mon nouveau parapluie transparent avec des papillons et j'ai mangé un gros roulé à la pistache dans la cuisine en écoutant france inter. c'est le genre de wholesome que j'arrive pas à avoir à berlin.
pendant que je faisais réchauffer les côtes de blettes maman m'a dit et si tu revenais définitivement fin novembre au lieu de repartir pour revenir à noël et ça me fait penser à l'hiver 2012 quand j'étais revenue d'amsterdam pour un weekend et finalement j'y suis plus jamais retournée. hier je lisais mon journal de paris à la recherche de mon deuxième voyage à berlin et je suis tombée sur un passage où je rentrais pour le weekend et je faisais exactement la même déclaration d'amour enflammée à ma chambre que celle que je lui fais tous les soirs en ce moment. je me sens complètement impuissante face à l'ampleur de mon refus de vivre ma propre vie, loin de cette maison. je sais pas quoi faire.
28 septembre
de retour dans la ville de l'enfer. j'ai pas réussi à dire à n. et à j. que je voulais partir, j'ai fait comme si de rien n'était, j'ai même dit que j'avais postulé pour un job de libraire ce qui implique que j'ai pas du tout l'intention de partir et je sais pas comment arracher le pansement maintenant. j. écrivait à son date sur grindr il voulait lui dire de passer pour coucher avec lui et puis il m'a raconté tous les dates nuls qu'il a eus pendant que j'étais pas là. il voulait me montre un porno débile et je pensais à la maison. elle me manque déjà, elle me manquait avant même que je parte ce matin, elle m'a manqué toute la semaine.
29 septembre
de retour dans ma cellule, c'est plus calme qu'en été. la façade d'en face a une nouvelle ombre. ça fait une courbe descendante en diagonale avec un plateau au milieu, ou une chaine de montagnes comme les pyrénées qui disparaissent dans la mer au grau d'agde. on voit mieux les ombres des pigeons qui volent au dessus de la cour et qui vont se percher tout en haut de l'immeuble. j'avais jamais remarqué les formes nettes de la façade blanche qui se découpent contre le ciel bleu et la cheminée en briques rouges. elle me rappelle bruxelles. elle me rappelle les arbres qui s'agitent contre le ciel quand je m'allonge sur le lit de m. ils sont plus hantés par r. l'appart non plus et la ville non plus. même le palais de justice est ok. quelle bonne idée de pas l'avoir vu.
l'ombre a changé, on dirait une piste de ski raide avec un sapin écrasé au milieu maintenant. j'ai pas envie de passer les deux prochains mois ici. je me sens trop crevée pour faire des efforts. le sapin est en train de s'étaler sur la piste. hier matin dans le premier train j'écoutais la conversation d'un mec et d'une fille qui sont montés à trier, lui allait à hambourg et elle à berlin, il lui racontait tous les voyages lointains qu'il avait fait en tant que cameraman d'une série culinaire autour du monde pour un supermarché et ça me fatiguait rien que de l'entendre en parler ferme ta gueule je veux pas entendre ta vie de globe-trotter aventurier et libre i could never go back the freedom you get as an independent is too precious ils parlaient même pas en anglais en plus ils parlaient en allemand qu'est-ce que je raconte.
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5 juillet 2024
J’ai passé trois jours dans la maison de famille d’un copain pas loin de Montpellier. Il m’avait proposé de venir pour voir la mer, sachant que je bassine tout le monde avec ça. Le premier jour, il est venu me chercher à mon appartement en voiture. J’avais le cafard, mais en même temps tellement hâte de voir le bleu à perte de vue que c’est passé inaperçu je pense. Sur la route, j’ai bu une bière et on a écouté de la musique. Je me suis sentie vraiment en vacances quand je regardais par la fenêtre le paysage défiler pendant qu’il me rappelait le programme. En arrivant, on a pris des pizzas qu’on a mangées au bord de la piscine puis après, on s’est baignés avant qu’il fasse totalement nuit. J’ai joué avec ma machine à bulles puis j’ai laissé les fourmis me grimper dessus. On s’est baladés et il m’a fait visiter son village - en même temps, on jouait à Pokémon Go, c’était sympa - en me racontant des trucs. Les étoiles se voyaient beaucoup car là-bas, ce n’est pas très pollué et avec le bruit des cigales c’était très beau.
Le lendemain, on est allés à la mer ! On a retrouvé un copain à lui et son amie puis on a mangé au restaurant en bord de plage. Ça me fait bizarre car le type travaille et gagne pas mal d’argent alors qu’il a notre âge, sa pote aussi. Elle nous a même proposé de passer quelques jours dans une « villa » mais perso, je ne pouvais pas, je devais aller garder ma grand-mère à Paris. Bref, ils sont partis et on s’est baignés. Allongée sur le sable, j’ai réalisé qu’avec lui à ce moment-là, face à la mer, il y avait une douceur qui m’enveloppait et c’était beau. Aussi, il a le don de me faire sentir jolie alors que je ne m’aime pas, c’est apaisant.
J’avais pris mon journal alors je l’ai dessiné puis j’ai cherché avec lui des coquillages et des plumes après avoir mangé une glace. C’était marrant, c’était un peu comme une chasse au trésor. Il m’a même ramené une plume de mouette ! Ça m’a fait très plaisir car les mouettes, c’est mes oiseaux préférés : elles me rendent nostalgique de mes vacances en Normandie tous les étés quand j’étais petite, le seul moment de l’année où je voyais la mer. À un moment, il m’a fait la remarque qu’on dirait une enfant quand je suis à la plage et c’est vrai. Je me sens toute petite et émerveillée pour un rien là-bas, j’ai l’impression de rattraper une jeunesse qui m’a été arrachée. Mais je crois que me voir contente comme ça, ça l’a rendu heureux de m’avoir invitée.
Le soir, on a fait une petite soirée en jouant à des jeux d’alcool, c’était sympa mais j’étais crevée. Le lendemain, avant de prendre la route, j’ai cueilli une fleur dans son jardin pour mettre dans mon journal.
C’était un petit voyage qui m’a guérie un peu du mal-être qui, jusque-là, grandissait en moi.
Dans pas longtemps, il m’a invité avec un groupe de copains à aller dans une maison dans les Cévennes quelques jours : j’ai dit oui évidemment.
Ps: Le dernier jour on s’est baladés. Je me suis allongé sur un banc au point de vue où il m’a emmené. J’ai mis de la musique et on a regardé le ciel. Il m’a dit qu’il voyait un truc — je ne sais plus trop quoi — dans les nuages et, sur le coup, je ne voyais rien. Plus tard, en rentrant, j’ai regardé la photo que j’avais prise de la vue et j’ai dessiné un monstre mi-autruche, mi-je-ne-sais-quoi qui m’apparaissait dans le ciel.
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Vendredi 5 juillet 2024.
Arles, l’espace croisière. Lieu hybride, de rencontres, d’expositions, * à mi-chemin entre l'école de la photographie, les arènes, et tout le reste.
J'arrête, je suis fatigué, trop chaud, trop de monde, trop de trop. Il y a les photographes du dimanche, amateurs passionnés, je les aime bien, certains ont du talent, ils ont cette sincérité qui me touche, ne se prennent pas pour des stars comme certains jeunes photographes, trop sûrs d'eux pour ��tre talentueux. On en voit beaucoup à Arles autour de la fameuse école et d'autres lieux stratégiques.
Je leur donnerais bien un conseil à ceux-la: "donnez le meilleur de vous-même, mais n'essayez pas d'être le meilleur, car ce jour-là, vous perdrez votre âme".
Je rentre non sans avoir dégusté ma glace vanille fraise au coin de la rue Jean-Jaurès et de la place de la République. C'est mon petit rituel. En fait, vanille et fraise sont les parfums que je consomme depuis ma plus tendre enfance. Comme quoi on ne se refait pas, au moins sur des petites choses. En photo c'est un peu pareil, 35 et 50 mm.
* https://arlesevents.com/etablissements/croisiere/
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Des nouvelles de l'écriture
Un "petit" mois ! 27 571 mots. Pour la majorité, ça a été la fin de la deuxième partie des Voies \o/ En fonction de mon degré d'impulsivité, il est possible que je commence la mise en ligne vendredi... Mais ce serait plus raisonnable d'attendre encore un peu.
J'ai fini aussi le one-shot Obikin bête ! Il fait 8 500 mots. C'est peut-être lui que je vais poster vendredi prochain, il est corrigé et tout. Je pensais le garder pour mon anniversaire mi juillet, à la base, mais @trinitrine m'a plus ou moins défiée d'écrire du mpreg et ça m'amuserait, je crois, de faire ma crise de la quarantaine en cochant ce trope-là :D (j'ai une idée et quelques centaines de mots, ce serait court, mais après il faut que je surmonte mon sentiment d'embarras idiot. D'un autre côté j'ai réussi avec l'omégaverse, y'a pas de raison !)
J'ai repris ma seconde Hanahaki Genshin, et j'aimerais réussir à la finir cette semaine, dans l'idée de la publier pour mon anniversaire elle aussi ✨
Enfin, j'ai pris des notes et écrit quelques scène des Voies 3... J'avais dit qu'il y avait une troisième partie ? 😬 C'est juste un bonus, un "dix ans après" pour discuter de l'avenir des jumeaux, et dans des proportions bien plus raisonnables.
Si vous êtes toujours là, un petit bout de la fic bête, pour avoir une idée du sujet :
[Anakin] n’était pas affamé, alors il décida de fouiller dans la bibliothèque de Padmé à la recherche d’une distraction. Elle cachait toujours des hololivres d’aventures entre deux codes juridiques. Un instinct inattendu lui fit fouiller l’étagère du bas ; en d’autres circonstances il aurait cru à un encouragement de la Force, mais en quoi son choix de lecture récréative méritait une telle attention ? Pourtant, il fut surpris lorsqu’il commença à sortir l’holoroman et qu'il tomba sur Obi-Wan. Ou plutôt : la tête d’Obi-Wan en couverture. Curieux de savoir de quel genre d’ouvrage il pouvait bien s’agir (une biographie non autorisée ? Un ouvrage d’étude sur les Jedi ?), il le sortit complètement.
La première chose qui l’interpella fut que ce n’était pas tout à fait Obi-Wan. On avait effacé le grain de beauté sur son front et celui ornant sa pommette droite. Ses taches de rousseur étaient plus prononcées, la forme de sa bouche légèrement différente. Pourtant on ne doutait pas qu’il s’agissait de lui, malgré le bleu uniforme imposé par le format hololivre.
La seconde chose qui l’interpella fut sa tête à lui. Là encore, il y avait eu un vague effort pour changer les choses, il portait une barbe de trois jours et sa cicatrice balafrait ses lèvres plutôt que son arcade sourcilière.
Tous deux étaient dos à dos et faisaient une tête de six pieds de long, « Anakin » regardant le lecteur comme s’il était à deux doigts de le tuer, « Obi-Wan » la tête levée vers le ciel d’un air tragique. Au-dessus d’eux, un Aethersprite Delta-7B bizarrement moins détaillé que les taches de rousseur de pseudo-Obi-Wan ; entre eux, deux silhouettes les représentant, en plein duel. Les poignées des sabres étaient, elles, aussi excessivement détaillées que lesdites taches de rousseur. Dans l’ensemble, il y avait tout juste assez de changements pour sauver l’artiste en cas de procès. Si le juge était très biaisé en faveur de l’artiste.
Le titre ? L’Éveil de la Destinée, premier tome de la série Cœurs de Kyber, par Der'pink'es Shaguikin.
Avec une curiosité morbide, Anakin tapa sur l’écran pour lire le résumé.
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Emma, son Django, son vélo… et que ça roule!
Texte d’Emma Montillet
Emma est une voyageuse invétérée, il faut que ça bouge, à droite, à gauche, en haut, en bas, en diagonale aussi surtout, mais pas sans son vélo ni, surtout, son adorable Django. Lors de ses aventures, elle prend le temps d’écrire un petit journal, en ligne. En voici un extrait!
Llanes, Espagne, 23 Mars 2022, 17°C
Etape 1: 62 km et des patates, 1086 m de dénivelé.
Je suis partagée entre vous faire transpirer ou mettre les formes.
Plantons le décor. Un voyage à vélo peut avoir des moments fabuleux et d'autres complètement galère ! C'est pas vraiment des vacances, mais plutôt un dépassement de soi et un challenge.
Oui, j’aurais pu passer des vacances pépère tranquillou mais j'ai choisi d'aller à la rencontre de moi- même. Désolée pour cette philosophie “femme actuelle” mais je suis complètement KO! A l’heure où je vous écris, je m'apaise un peu. Une demi-heure plus tôt, je voyais mes affaires se faire emporter par l’océan, le chien en train d’essayer de nager et moi pousser le vélo en pleurant.
Petit aperçu de la journée : je l’ai passée avec l'impression d'être un saucisson oublié dans une voiture en plein mois de juillet ! Trempée !!!!!! C'est hyper vallonné… Ma difficulté vient de mon patapouf Django qui boîte et a de grandes difficultés à marcher. Ça me fait de la peine pour lui. Demain je vais chercher un véto. Et me reposer un peu car j'ai tellement transpiré que… j’ai un fessier de babouin!!!! Demain, c’est danseuse je crois bien!!! J’essaye de tourner avec humour ce qui s'est passé ce soir, prendre du recul, mais je vous avoue que j'en ai plus que bavé. Ben oui… je suis tombée car je n’arrivais pas à soutenir le poids du vélo, plus la remorque, plus le chien. J'étais en train de me dire “ c'est une belle plage pour mourir mais ça fait chier, j'ai pas rangé ma maison avant de partir!”
Et là.... miracle… je croise deux randonneurs! Mes sauveurs!!!!! Tous les trois, on a poussé le vélo pendant plus de 30 minutes. Grâce à eux, j'ai pu rejoindre le haut de la colline. J'étais tellement reconnaissante, j’en avais les larmes aux yeux.
Je suis dans ma tente, complètement tordue, car le sol n'est pas droit; mais avec mon cerveau tordu ça va compenser… Comme un oiseau qui apprend à voler. Là, j'aurais eu une riche expérience! Parfait pour du “REX”!!!! Traduction: du Retour d’expérience. Comme quoi ce qu'on apprend au boulot peut nous servir dans la vie perso ! Demain je tirerai les enseignements de ma journée, pourquoi je vais grandir grâce à ça etc… Et je vous parlerai des magnifiques paysages que j'ai découverts. Mais là... place à la méditation, à la guitare… Un câlin au chien et dodo.
PS: dans quelque temps ça deviendra mon anecdote préférée. Je vais m'en sortir et faire appel à mon moral d'acier. Même si j'ai pleuré, je sais que je vais rebondir !
PS2 : tout va déjà mieux, je passe la soirée avec mes anges!!!!!! Je vous raconte demain. Je suis trop chanceuse!!!
Ribadesella 23 Mars 2022 18°C
Étape 2 : 35.6km 455 m dénivelé et… mes anges gardiens!
J'ai fait toutes les erreurs de primo-intervenants. Pourtant, c'est loin d'être mon premier voyage à vélo. Bref. Alors, en “REX”: - nourriture: prendre plus à bouffer. Je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je mange comme
4!!!!! Du coup hier j'ai tout englouti en mode boulimique. Résultat, comme les bars où je suis passée étaient fermés j'ai failli manger las croquetas del perro…
Oulalala pinaise (façon Simpsons), j'ai encore plein de choses à raconter sur hier. Déjà il faut que je m'engueule. Si j’avais été patron, je me serais virée !
- préparation : je crois que quand une personne me recommande en espagnol un endroit pour dormir, je n’écouterai plus car je ne comprends rien aux consignes!!!! Hier c'était juste impossible comme endroit!
-hydratation: quand c'est trop pentu, tu ne peux pas boire en roulant car tu vas tellement doucement que tu tombes. Et si tu t’arrêtes et ben, tu ne repars plus! Dilemme cornélien !!!! Pousser ou se déshydrater????
Ni l'un ni l’autre, banane! Si tu prépares ton parcours un peu plus, tu peux anticiper. En tous cas, là, je ne pouvais pas boire. C'est comme si vous essayiez de prendre un verre en faisant du trampoline....
- minute d'arrêt ! Quand tu vois un obstacle qui te semble quasi insurmontable ben… peut-être qu'il l'est vraiment ! Arrête-toi, boudu. Réfléchis deux minutes et fais demi-tour si besoin!!!! Ne fais pas ta tête brûlée : ça passe large !
Revenons à la soirée. Hier j'ai vraiment eu le "cul bordé de nouilles"!!!! (C'est au sens figuré car au sens propre, c'est plutôt des ampoules… pas de dessin.) Mes anges gardiens sont revenus pour m’amener des bonnes pâtes chaudes et une bière. J'ai hésité, j’avais peur de faire un coma éthylique vu mon état ! Or la soirée a été incroyable !!!! Tellement inattendue. José et Christina, les petits anges, donc, ont joué de la guitare et chanté. J'ai eu tellement de chance de les rencontrer… J’en ai eu les larmes aux yeux. Il faut croire que j’avais une belle étoile.
Ce matin je me suis réveillée en haut des plages, c'était trop beau. Puis véto pour Django. Et, vous savez quoi: José est mécanicien vélo !!! Si si, je vous jure!!! Incroyable non? Il m’a tout réparé le vélo !
Là, je surplombe la mer. Je vais me laisser bercer par le chant des vagues. "Oulalala tu fais ta poète pouet pouet pouet;-)"
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