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#on est jamais mieux servi que par soit même
smoakqueenz · 7 months
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Marie Claire Korea featuring SUGA (May 2023 Issue) with new photo
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norellenilia · 2 years
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Eldarya, A New Era - Episode 16
Originellement publié ici le 25 janvier 2023.
Par tous les saints, deux épisodes de parlotte inutile à la suite ? Vraiment ??
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Je sais que l’épisode 17 est sorti aujourd’hui et qu’il serait temps de commenter l’épisode 16, mais vraiment la seule différence avec le 15 c’est qu’on est à la Garde et pas à Yaqut, c’est terrible. Ça parle, ça parle, mais ça dit rien d’intéressant, ça tourne encore à la propagande hua-esque, et même la scène d’action est rendue comique avec l’évolution du familier. J’ai dépensé 2854 maanas, sachant que j’ai choisi de faire 3 scènes facultatives (et que j’en regrette une lol) CDC TO : Valkyky le Silencieux CDC ANE : Personne, route de Mathieu
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Retour sur la scène de bataille avec des familiers communs apparemment presque aussi puissants qu’un dragon. Comme quoi faut pas sous-estimer les familiers communs, hâte de voir des Crylasms de guerre et des Cargoches de combat. C’est la pagaille, entre le familier qui sert à rien, les vampires qui sont perdus sans les ordres de leur chef et Leiftan qui est parti se planquer parce que, spoiler, il sert à rien non plus. Nan vraiment, à quoi ça sert de s’obstiner à l’intégrer aux épisodes missions s’il a aucune raison d’y être ?? Il a, littéralement, servi à rien dans l’épisode 15, les blabla sur la morale ne comptent pas il a rien dit de pertinent. Il aurait pas été là ça n’aurait strictement rien changé. Quand soudain, alors que des Rookhs allaient s’abattre sur Erika et son familier, ce dernier les repousse de sa soudaine forme évoluée ! « Bah tu vois Nore, c’est pour ça que le familier a été intégré à l’épisode, c’était pour qu’il ait une évolution spectaculaire lors d’un moment crucial 🙄 » Spectaculaire, spectaculaire, moi tout ce que ça m’évoque c’est l’anime Pokémon à chaque fois qu’il y en a un qui évolue de manière complètement loufoque pour les besoins du scénario alors qu’il a rien foutu depuis 200 épisodes, désolée de pas me réjouir.
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« Vite ! Le scénario m’appelle ! »
Et visiblement c’est contagieux puisque Skala se met à évoluer elle aussi pour protéger tout le monde. Si j’avais su qu’il suffisait de mettre les familiers en danger pour qu’ils évoluent plus vite j’aurais changé de méthode pour faire évoluer les miens, qui a besoin d’une potion d’évolution quand on peut envoyer le familier au casse-pipe ? Et alors que la plupart des Rookhs sont en déroute, horreur, malheur, l’un d’eux s’attaque à Nevra !! Il est blessé !!! Il crache du sang !!!! En plus le soleil s’est levé !!!!! Va-t-il survivre ?????? Eh oh c’est bon tout le monde sait ici qu’un CDC ne peut pas mourir avant la fin d’une saison, suspense inutile. Ça aurait mieux marché si ça avait été Chrome ou Karenn, au moins on aurait pu caresser l’espoir de pouvoir être débarrassé-e-s de l’un des deux. Orgelz, affectueusement surnommé Gaston par mes soins de par sa ressemblance avec le méchant de La Belle et la Bête en termes de couleurs et de capacités cognitives, s’énerve parce qu’ils ont tous failli y rester et qu’on ferait mieux de rentrer à Yaqut ! Karenn le fait rapidement taire parce qu’il n’a aucune autorité, et franchement la question c’est bien comment il a pu devenir chef, de base. Nous reprenons alors la route en compagnie de Mathieu, inquiète de ce qui nous attend sur le chemin, mais aussi de ce que nous allons trouver en rentrant au QG. Notre héroïne est également hantée par de sombres pensées : elle se persuade que de toute façon, tout le monde va canner de manière horrible et qu’aucun d’eux ne connaîtra des jours paisibles. On dirait moi quand je pense à l’état actuel du monde mdr Gaston tente de convaincre les autres vampires de la dangerosité de la Garde qui les manipule etc, mais heureusement, il a un QI à 2 chiffres et le premier c’est 0, du coup absolument personne ne l’écoute et il ferme son clapet à la première remontrance d’Erika puis de Karenn. Quand je pense qu’on nous a vendu cet individu comme un potentiel danger, il a jamais fait peur à qui que ce soit, je comprends même pas l’intérêt de ce personnage… Il est censé être celui qui a mis Yaqut dans la situation dans laquelle elle est à présent, mais comment c’est possible quand il est infoutu d’avoir le dessus sur une abrutie finie comme Erika ? Bref, le reste du voyage on s’en fiche, on rentre au bercail.
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Incroyable, les nouvelles sont plutôt bonnes, personne n’est mort, le QG est intact, y’a juste Hua qui est « souffrante » et qui n’assistera pas au rapport devant le Conseil. Nous prenons un repas bien mérité avec nos compagnons de galère, et lors d’une discussion sur le réarrangement du refuge, Lance déclare qu’ils ne vont pas pouvoir tenir un tel rythme d’accueil de réfugiés très longtemps et qu’il faut songer à réparer les perturbations dans le maana. Et là Karenn s’énerve et accuse Lance de sous-entendre que c’était une perte de temps d’accueillir les vampires, je ? Je sais que c’est pour introduire le pseudo-dilemme moral sur la présence des vampires au QG, mais j’ai beau relire le dialogue, la formulation de Lance était limpide ; pour moi il dit juste qu’accueillir les réfugiés c’est cool, mais bientôt on aura plus la place, donc au lieu de continuellement mettre des pansements sur un os cassé, ce serait bien de songer à mettre un plâtre, si je puis me permettre cette métaphore. Donc bon oui elle est à cran machin, mais la faire s’énerver sur une phrase vraiment pas ambiguë ça la met pas vraiment en valeur. Vient l’heure du Conseil. Feng Zifu entame la séance en s’adressant aux « gardiens, gardiennes, Leiftan et Mathieu, » ce qui semble sous-entendre qu’effectivement Mathieu a eu une suspension et non une mise à l’épreuve comme dit pourtant dans l’épisode 14 ??? Du coup vraiment qu’est-ce qu’il fout en MISSION ?????
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Y’a déjà Leiftan qui se fait embarquer sans raison dans des missions officielles, là
Je sais que je tourne en boucle là-dessus mais c’est quoi l’intérêt d’avoir un système de Garde avec des règles et une hiérarchie à respecter si c’est pour que des gens qui n’en font plus partie, temporairement ou non, puissent continuer à travailler dedans et à participer à des missions officielles et potentiellement dangereuses, surtout quand ils en ont été exclus pour avoir été dangereux ????? Bon je pense que ça fait partie des causes perdues de la saison mais bon. Je le soulignerai quand même à chaque fois que l’occasion se présentera :’) Tiens à propos de trucs à souligner, je sais pas si j’en ai déjà parlé, mais Où EsT eNtErRé VaLkYoN ???????? AHEM. Karenn raconte donc les événements de la mission. À la fin de son récit, Chù intervient en rappelant que l’on vient de ramener dans les murs de la cité 80 vampires menés par un fou furieux qui déteste la Garde, vampires qui se délectent également du sang de l’élue de l’Oracle et de son compère humain qu’on aime bien aussi, du coup est-ce que c’était vraiment une bonne idée de les ramener là ? Bien sûr Karenn s’énerve, d’autant plus que j’ai choisi d’être d’accord avec Chù à chaque fois (même si je ne savais pas qu’elle allait en venir là, elle a juste décrit les faits, donc bon), et si je comprends qu’elle le prenne pas bien, je continue d’être d’accord avec Chù, dans le sens où les vampires ont choisi la solution de la survie, mais ça ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas être dangereux, il faut rester méfiants le temps qu’ils s’acclimatent, surtout au cas où l’un d’entre eux serait assez bête pour écouter Gaston. Malgré tout, Karenn n’admet pas qu’on puisse émettre des réserves et hausse le ton (c’est cool elle insulte une cheffe de Garde et on lui dit rien lol), perso j’pense qu’elle devrait redescendre un peu, ou « toucher de l’herbe » comme on dit en anglais. Bien sûr qu’ils sont des réfugiés, mais bien sûr aussi qu’ils viennent d’un milieu qui les a rendus très hostiles à la Garde, donc il faut faire gaffe. Surtout si l’un d’eux s’en prend à Erika, ok elle est bête comme ses pieds et serait à peine un troufion de base si elle avait pas ses pouvoirs d’aengel et son pass Perso Principal, mais il paraît qu’elle est la clé pour sauver Eldarya, si elle crève parce qu’un vampire a décidé de faire une entorse à son régime, ils sont pas dans le caca :’) Jamon nous fait ensuite un discours sur la Grande et Belle Garde qui tend la main aux miséreux et qui a pas peur du danger, Chù rétorque que de là à amener le danger dans nos jardins quand même, Jamon dit que la Garde est assez forte pour se battre dans ses propres jardins, et j’rigole parce que quand y’avait Ashkore qui se baladait dans le QG au vu et au su de tous ils ont jamais été très efficaces pour l’arrêter 😆 Le conseil se finit et Erika veut parler avec Zif à propos de Hua. Mais il reste muet comme une carpe (Erika se dit « bien sûr comme si un membre de l’Étincelante allait me donner une info juste parce je le demande » mais lol c’est pas comme si c’était déjà arrivé), avant de tout de même lui proposer de poser directement la question à la fenghuang.
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Après une discussion bouffe-maana sur la pluie, le beau temps et les tensions entre PNJ, nous commençons à aborder le problème qui turlupine Erika : la santé de Hua. Alors j’ai vu que d’autres personnes y ont pensé et je les rejoins, mais la dernière fois qu’on a vu les fenghuangs mal en point, c’était après le bris du Cristal, vous savez le truc qui avait causé la première rupture du rythme nycthéméral (je remets le mot compliqué parce qu’on a toujours l’air plus cool quand on utilise des mots compliqués c’est la loi). On avait été les voir exprès, tout ça pour juste aller cueillir des gousses de Qirin et j’sais pas quoi, faire une vague prière et ça avait donné « un remède et vaccin, » on a jamais su contre quoi mais apparemment ça avait marché et on avait servi quasiment à rien et ça m’avait énervée. Du coup je sais pas pourquoi on en reparle pas ici. Hua nous semble terriblement affaiblie. Ce qui fait peur à Erika, parce qu’elle a l’habitude de la voir « si solaire, si volontaire ; d’ordinaire, il émane d’elle une puissance indescriptible. […] Si elle s’effondre, elle emportera la Garde dans sa chute. Et Eldarya toute entière la suivra. Tout disparaîtra. » WOOOOOOW alors on va se calmer deux minutes, déjà ??
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Je pensais qu’on en avait déjà assez vu avec la Secte de Sainte Miiko, moi ??
Même vibe que quand on disait de Miiko qu’elle puisait beaucoup dans son énergie « pour faire tenir cette Garde et le monde » et qu’elle faisait « une apparition divine » sur son Chiromagnus dans la bataille finale, là, faut pas déconner, on a assez soupé de l’adoration malsaine de Miiko, c’est pas pour la retrouver avec Hua ! Moi qui pensais qu’on y gagnerait largement au change même si j’étais pas trop fan de Hua, je me suis bien faite avoir. Alors oui elle prend moins de décisions stupides que Miikonne, mais elle reste une grosse cachottière (ça se voit et elle ment délibérément en disant que non non elle sait pas pour certains trucs) dont les décisions ne doivent pas être contestées, sauf qu’elle c’est pas parce qu’elle a un passé triste c’est parce qu’elle est grande, belle, généreuse et qu’elle a le don de soi-disant sonder le cœur des gens… Du coup on se doit de l’adorer, de l’admirer, et maintenant ça y est, sans elle la Garde et le monde disparaîtront… Déjà j’ai envie de dire, je pense que la Garde se porterait très bien sans elle, Zif est toujours là, et Nevra me semble un bon candidat de remplacement (ok il préfère aller sur le terrain mais clairement il sait être un chef). Quant à sa puissance, lol, Lance a dit lui-même que s’il voulait prendre le contrôle de la Garde, rien ne l’en empêcherait, et Nevra serait pareil. Puis on a appris que les fenghuangs sont les moins puissants des trois races originelles du Sacrifice Bleu. L’on commence à parler du lien de ces trois races au Cristal, au maana, du fait que tous les feghuangs ne réagissent pas pareil, que Chù est la potentielle nouvelle phénix maintenant que Hua a renoncé au poste, etc. S’en suit un blabla sur les pouvoirs des fenghuangs, qui non contents de pouvoir voir le monde en version maana pour certains, peuvent également influencer les personnes autour d’eux pour d’autres. C’est très probablement le cas de Zif, qui n’a qu’à lever le petit doigt, presque littéralement, pour que l’attention soit tournée vers lui. Erika craint que ce ne soit aussi le cas de Hua, et que ce serait pour ça qu’elle est actuellement cheffe de la Garde, mais celle-ci lui précise qu’elle ne possède pas ce genre de pouvoirs. Faudrait pas qu’on vienne à penser qu’elle puisse ne pas être une oie blanche mdr Concernant Chù et ses pouvoirs, Hua pense qu’elle les sous-estime grandement, et s’en suit une discussion sur ce qu’est le phénix et les épreuves qu’iel doit passer pour accéder à ce statut quasi-divin. On a enfin une liste desdites épreuves, la première étant « pardonner à autrui, » une autre étant « sacrifier une partie de soi-même/abandonner une chose qui nous est chère. » D’où l’obsession sur le pardon et le sacrifice, c’est ça ?
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Je comprends mieux, à présent !!
J’aime bien aussi parce qu’ils parlent de l’épreuve d’accepter sa mort machin et que Hua l’a passée en acceptant le fait qu’elle allait bientôt mourir ou je sais pas quoi, mais cette épreuve c’est dans l’épisode 30 qu’elle l’a passée quand elle s’est foutue devant Eweleïn pour la protéger de la bataille où elle aurait pas dû être en tant que médecin mdr Bref ça débat de pourquoi Chù est très probablement la prochaine phénix et pas Hua, parce que Hua, en plus d’être Belle, Grande et Généreuse, elle est aussi Humble et sait reconnaître ses faiblesses, qu’elle est magnifique !!! Ensuite Hua s’en va et on parle avec Zif parce que oh là là tout est konplké depuis mon réveil, au moins avant c’était simple je savais que je devais arrêter Lance mais maintenant je ne sais plus à quel saint me vouer :’( Non bibiche on est juste passés d’un scénar nanardesque mal écrit où c’était très clairement les gentils contre les méchants (avec le seul méchant intéressant complètement gâché) à un scénar mieux écrit mais qui tente vainement de se faire passer pour ce qu’il n’est pas, c’est à dire moralement ambigu. Qui croit une seule seconde à ce dilemme, vraiment ? Ça aurait pu marcher, on aurait pu légitimement se poser la question, si et seulement si les méchants évoqués comme Tenjin et Orgelz avaient été crédibles une seule seconde. Tenjin c’est un archétype de méchant où à aucun moment on essaie de nous faire avoir de l’empathie pour lui, et Orgelz mdr c’est pas un méchant c’est le side-kick du méchant dans le meilleur des cas. Même Papounet, qui avait un super potentiel de méchant, est tombé dans le piège de méchant de cartoon où il manque que le rictus de haine et le rire « muhuhuwhahahaha ! » Puis bah la Garde on en parle plus hein, dès qu’il y a des doutes, même dans ce dialogue, un perso les dissipe immédiatement, ici Zif nous dit que de toute si on avait pas ramené les vampires c’était 100 victimes assurées, que là on a le contrôle on peut s’assurer qu’ils se tiennent à carreaux, pas le droit de questionner sinon Karenn va s’énerver et si Karenn s’énerve c pas bien parce qu’elle est du côté des gentils é_è Puis bon même ça, à la fin de l’épisode on nous dit que les vampires se font à leur nouvel habitat, ils aident à fabriquer le sang de synthèse et les autres habitant-e-s du refuge s’habituent à eux. On est pas à l’abri d’un dérapage, certes, mais même là la question morale évoquée dans le Conseil et dans ce dialogue est évacuée. Après, dialogue sur le fait que ui on peut pas prévoir les conséquences de nos actions, si on avait tué Lance il y a 7 ans p’t’être Nevra serait mort aujourd’hui, si on avait tué Tenjin p’t’être y’aurait eu un conflit de succession meurtrier, de la pitié de Bilbon peut dépendre le sort de beaucoup etc, sur le fait qu’on sait pas ce qui va se passer mais osef on cherchera juste des solutions, allez perds pas espoir on est tous avec toi Erika le Pouvoir de l’Amitié™ vaincra et ceci et cela et depuis combien de temps je suis sur cette scène avec Hua et Zif là ???
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Alleeeez, avec ça c’est bientôt la fin de l’épisode, n’est-ce pas… ?
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Nous accourons au chevet de Nevra qui s’est réveillé, mais le bougre s’ennuie, peu habitué qu’il est à être du côté des éclopés forcés de rester au lit. Erika lui propose de lui apporter des inventaires en retard ou des rapports de missions à recopier, « vu que personne n’a jamais le temps de les faire »… Meuf y’a deux minutes tu disais que tu savais pas quoi faire de ta journée à part te promener pourquoi tu te portes pas volontaire ??? Je sais pas si le coup de la promenade c’était une vanne de votre part sur le fait que quand elle déclare avoir enfin le temps de se poser après avoir couru tout le QG pour demander leur avis aux PNJ sur tout et n’importe quoi tout ce qu’elle sait faire c’est aller se promener, mais dans tous les cas vous faites rien pour la rendre agréable, votre perso principale, c’est incroyable. Je note aussi qu’il paraît que dans cette scène, sur la route de Nevra, alors que son gars lui livre ses doutes et ses faiblesses, elle tout ce à quoi elle pense c’est le KU le SAIKS le ZIZI, parce qu’on a oublié que c’était un jeu de romance, maintenant c’est un jeu de popotin mais que quand on y pense entre trois épisodes de faux dilemmes et de faux méchants. Après Karenn et Maora débarquent, et Karenn fait une critique de l’hétérosexualité en tant que système qui force les meufs se mettre en compétition entre elles pour séduire les mecs mais ça va c’est juste pour énerver sa réac de mère 🙄 D’ailleurs j’aime pas Maora, elle a eu l’air d’être une mauvaise mère et j’aime pas les réacs, et je déteste le fait que Karenn veuille forcer Nevra à se réconcilier avec elle, parce que c’est encore dans votre lignée débile de « faut pardonner tout à tout le monde » gneugneu mes fesses. On a la scène avec Leiftan wouah trop beau quelle émotion snif snouf bravo le daemon, moi j’ai surtout vu que si on a choisi les réponses « daemon » lors de certains choix de l’histoire (genre ce qu’on fait pour ouvrir la porte de la cellule de Caméria dans l’épisode 13), alors Leiftan nous jarte de sa conscience. Très bonne idée, sauf que perso, même si j’ai pris des choix daemon, j’ai pas vraiment souvenir d’avoir pris des choix aengel (peut-être sur le bateau, je sais plus), plutôt des choix neutres, ou alors je sais vraiment pas ce qui est pris en compte, du coup je suis triste de pas être perçue comme daemon par le jeu :’) Vient ensuite la séquence de scènes facultatives. J’ai fait celle de Mathieu, puisque je suis sa route, mais bon dieu que je l’ai regretté. La scène s’étirait. En longueur. Toutes ces actions. Décrites en une phrase. Très courte. Pendant 10 ans. C’est indigeste. Vous le savez. Mais vous continuez. Parce que vous vous en fichez qu’on aime pas. Donc vous dites au scénariste de faire des phrases courtes. Plein. Tout plein. Pour faire plein de petites boîtes de dialogues. Quitte à rallonger pour rien. Comme quand on fait une dissert’. Peu importe si ça a du sens. Ou de l’utilité. Bref. En ce qui concerne la scène, un des seuls trucs que j’ai retenus parce que j’ai littéralement pas lu j’ai cliqué comme si j’étais sur Cookie Clicker tellement je voulais sortir de là, je note que Mathieu est de nouveau autorisé au labo parce que « situation être critique, » ils doivent vraiment être désespérés parce qu’il me semblait que c’était acté qu’il était super nul en alchimie et que ça rendait Chù complètement folle. Après j’ai été voir Chù parce que malgré de grosses faiblesses dans son personnage y’a des moments où j’aime beaucoup sa répartie, puis après je suis allée voir Lance parce que jsp j’avais envie mdr. Les jours qui viennent sont relativement calmes donc on suppose qu’Erika ne fout rien de ses journées à part se promener et s’envoyer en l’air avec Mathieu alors qu’elle pourrait s’occuper de mille et une façons différentes, entre l’aide au refuge, au labo, à la bibliothèque (tiens d’ailleurs pensée pour le fait qu’en saison 1 j’avais choisi la spécialité bibliothèque et ça avait servi à : rien), MAIS BON. On arrive enfin à la révélation de cette fin d’épisode : Chrome et Karenn vont se marier !!!
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Youpi.
Bon j’ai jamais caché ma détestation de ces deux personnages, surtout Karenn, donc ça m’intéresse pas, et j’ai pas encore joué à l’épisode 17 mais j’ai pas les mots pour vous dire à quel point j’ai PAS HÂTE de devoir jouer la « sœur d’un jour » de Karenn et de devoir faire un crédit pour payer la tenue que Purriry va nous forcer à acheter sous couvert de « ma chérie en tant que sœur d’un jour tu te dois d’être jolie heureusement je suis magnanime je te fais un rabais de 0,1 % pour ne pas que tu aies à porter tes guenilles habituelles hihihihohoho ! » Discours sur le fait que « on se marie au cas où on ait plus l’occasion de le faire après » (et on rappelle que Karenn c’est la meuf qui avait gueulé sur Chrome quand il avait dit « arrête de te disputer avec ton frère au cas où tu puisses plus lui parler après » hein MAIS BON), oh là là si on meurt après-demain et bien demain dansons, fin de l’épisode. ENFIN.
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Nan vraiment, deux épisodes comme ça à la suite c’est éreintant, ça marcherait seulement dans une histoire qui n’est pas épisodique comme celle-ci. Parce que là, on joue le 15, c’est chiant, tant pis ce sera pour le prochain, et là BAM, le 16, de la parlotte aussi, rien n’a avancé depuis deux épisodes (déso mais ramener des vampires assoiffés ok c’est une péripétie mais ça apporte quoi à l’intrigue ? C’est l’épisode 16 sur 20, les gars), du coup c’est mal agencé. Et puis là le 17 je pense pas qu’on va beaucoup avancer non plus, ça va laisser trois épisodes pour tout conclure ? Mais ça va être bâclé ?! On sait toujours pas ce qui cause les perturbations du maana, vous avez laissé entendre que Tenjin voulait se venger, on sait pas ce qui se passe avec le mal des anciens ou si ça va juste se régler en sauvant le monde, on sait pas pourquoi Hua savait pour les balles, faut caser une confrontation avec les templiers, avec Papounet, faut qu’on sache où est enterré Valkyon (je suis sérieuse, je comprends pas que ça n’ait jamais été dit, alors même que je l’ai mis en CDC de saison 1), bref ça commence à faire pas mal de choses à caser en 3 épisodes, tout en prenant le temps de faire les choses bien. Et ça c’est pas un truc auquel vous nous habituez. Beaucoup des faiblesses de scénario et d’écriture viennent de la saison 1 qui, on le sait, n’a jamais su briller pour sa construction et sa cohérence. Et si l’écriture s’est quand même bien améliorée (notamment pour l’orthographe, cet épisode était plutôt garni mais pas autant qu’a pu l’être The Origins), y’a pas non plus masse d’efforts qui ont été faits pour rectifier le tir niveau cohérence, ça a même empiré pour les portails. Pourtant je crois que vous avez conscience de certains défauts qu’on vous reproche (même si parfois les reproches sont compris comme ça vous arrange vous…), parce que j’ai repéré dans cet épisode à plusieurs reprises des répliques qui ressemblent à des sortes de clins d’œil à ce qui a pu vous être reproché : - Erika qui dit « oh je sais pas quoi faire, peut-être j’irai me promener » - Koori qui fait une remarque sur le fait qu’on sait plus combien de temps s’est écoulé depuis qu’Erika a su que Lance était dans la Garde - Lance qui a oublié le mot « nycthéméral » C’est bien beau de nous faire remarquer que vous avez noté, mais ce serait encore plus beau d’agir. Oui c’est relou que la seule activité qu’on puisse faire faire à Erika en dehors des phases de récit c’est d’aller se promener pour parler aux PNJ. Oui c’est déstabilisant de n’avoir absolument aucune notion de temps dans le jeu, on sait pas placer les événements par rapport aux autres et ça n’aide pas à se plonger dans le récit. Non en soi y’a aucun mal à caser des mots « savants » ou des expressions obsolètes dans un récit, mais si ça ne correspond pas au langage du personnage qui les emploie, à part pour se sentir supérieur ou répondre à un pari de caser des mots rigolos ça sert pas à grand-chose, surtout pour des trucs du style « le plaisir m’a débordée » ça dsl j’ai cherché (eh non je suis pas du style à dire que « si je connais pas c’est que ça n’existe pas ») et j’ai rien trouvé à part une vague occurrence sur un site d’escort girls mdrrr Je pense que j’ai assez parlé de l’obsession malsaine qui se développe pour Hua de la même manière qu’on avait eue pour Miiko, vraiment on s’en passera, merci bien. Le dilemme envers la Garde, envers les méchants qu’on a épargnés, ça tombe à l’eau parce que l’histoire n’est absolument pas construite pour qu’on puisse avoir la moindre empathie envers eux ou le moindre doute envers les intentions de la Garde ; chaque fois qu’il y en a ils sont balayés, du coup se poser la question de savoir si c’était bien d’épargner les ennemis bah oui c’était bien parce que la Garde fait le Bien, et les intentions de la Garde bah elles sont toujours Pures et Pacifiques parce que la Garde est un Rempart contre les Forces du Mal, point à la ligne. Aucune marge de manœuvre, on nous fait une pub et puis y’a tromperie sur la marchandise. J’ai rien contre une histoire 100 % gentils contre 100 % méchants, hein, mais si c’est ça que vous voulez faire bah faites-le, et présentez pas des dilemmes moraux alors que y’a pas de dilemme si la réponse est évidente. Je vais dire un truc positif comme ça on m’accusera pas d’être une rageuse qui rage : c’est pas mal le coup des scènes facultatives, ça permet de choisir quel perso on veut voir ou bien de speed à la suite du scénario mdr. M’enfin j’ai pas trop d’espoir parce qu’à l’épisode 13 de TO on avait eu les quêtes secondaires pour savoir à qui aller parler quand fallait faire le tour de tous les habitants du QG mais c’est jamais réapparu… :( J’ai le sentiment que je vais souffrir comme jamais à l’épisode 17 en me coltinant Karenn et en me faisant voler par Purriry, mais qu’à cela ne tienne, on arrive bientôt à la fin de la saison alors je vais pas lâcher maintenant !!! En vous souhaitant une bonne journée, prenez soin de vous et à bientôt !! :D
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Priez pour mon âme svp
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papirouge · 2 years
Note
Tu penses quoi des musulmans ?
Je me suis déjà plusieurs fois exprimée à leur sujet en disant à quel point cette religion était destructrice pour les femmes et les apostats. J'ai même perdu une mutual à cause de ça....😢 Mais je ne suis pas du genre à censurer ce que j'ai à dire lorsque ça implique de sauver des âmes ¯_(ツ)_/¯ Depuis que je suis Tiktok, je suis énormément exposée à des débats interreligieux (principalement musulman vs Chrétien) et je suis consternée du manque de mauvaise foi des Musulmans. Déjà, ces consternant de constater que les gens croient mieux connaître la Bible que les Chrétiens alors qu'ils sont toujours à côté de la plaque (alors que les Chrétiens ne s'intéressent pas au Coran - parce que la Bible nous est largement suffisante). Mais, leur façon de sortir des versets hors de leur contexte. Y'a un guss qui s'est servi d'une des paraboles de Jésus en faisant croire que les actions des PERSONNAGES de l'histoire c'était Jésus.... et ne parlons pas d'un autre qui, après qu'un Chrétien ai cité un passage de Matthieu dans laquelle Jésus parle, a répondu "mdr Matthieu c'est pas Jésus qui parle mais Matthieu🤪" ....le gars il a pas compris que même si les évangiles étaient écrits par les apôtres, il leur arrivait de directement citer les paroles de Jésus....🤦🏾‍♀️ BREF, c'est gens là ne comprennent pas la Bible, mais pensent qu'avec leur vieux gotcha claqués au sol qu'ils ont appris dans leurs écoles coraniques ils peuvent coincer les Chrétiens alors que nous ça fait beeellle lurette qu'on a appris à contre-arguer ces attaques classiques & prédictibles contre notre religion. Mais ce qui est choquant, c'est leur énorme manque de mauvaise foi ; genre des fois, quand on leur prouve par a + b que ce qu'ils disent est faux, qu'on sort le verset qui contredit ce qu'ils avancent...ils sortent le fameux argument de "la Bible est falsifiée".. mais en même temps, ils se servent de la Bible pour justifier les dingueries de l'Islam, genre "dans la Bible c'est pareil" alors que 1)non, il y a des choses qui sont sanctionnées en Islam qui ne le sont pas dans la Bible 2)qqch qui est dans la Bible =/= prescription pour les CHRÉTIENS). De plus, certains Musulmans aiment dire que Jésus était Musulman, que Mohamed était annoncé dans la Bible, et que je ne sais d'autres sottises...alors what's the truth? si la Bible est falsifiée, pourquoi vous vous en servez pour vos délires de Jésus Musulman/Mohamed annoncé par la Bible? pourquoi ces passages ne seraient pas "falsifiés" aussi?🤦🏾‍♀️ J'ai même récemment vu sur Youtube un Musulman dire qu'il y avait un prophète dans la Bible qui étaient "marié à une mineure" mdrrrr Je lui ai demandé c'était lequel, jamais eu de réponse 💀 Franchement, ces gens sont des mythomanes compulsifs, et au final ça nuit à leur image plus qu'autre chose. Les voir faire des zumba pour justifier leur prophète pédophile qui se marie à une enfant de 6 ans, c'est quelque chose quand même.... 😅honnêtement ils devraient faire profil bas et se taire avant d'attaquer les Chrétiens, car contrairement à leur Mohamed marrieur d'enfant, Jésus était irréprochable. Voilà pourquoi ils sont obsédés à l'idée d'attaquer la Bible (plus particulièrement l'ancien testament) et faire comme si les Chrétiens suivent les mêmes prescriptions que les Juifs. Non, les Chrétiens ne sont pas polygames. Non, le Christianisme n'encourage pas le mariage avec les enfants. Non, le Christianisme n'autorise pas de frapper sa femme si elle se refuse au "devoir conjugal". Non, le Christianisme ne pousse pas à la violence contre qui que ce soit. Tous ces dossiers accablants sont dans l'Islam, mais regarde les ouvrir leur gosier contre les Chrétiens alors que ce ne sont pas nos coreligionnaires qui tuent et terrorisent les gens aux quatre coins du monde au nom de notre religion... Leur projection est incroyable.
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christophe76460 · 5 months
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Dimanche 14 Avril 2024 ❤ 🙏 Version audio: https://jmp.sh/M6YRvmJd
« Vainqueurs par celui qui nous a aimés » Réf: (Rom 8:37)
Proverbes 19:23 (BDS)
« Craindre l’Eternel mène à la vie et, comblé, on passe même la nuit à l’abri du malheur. »
Dans la vie de tout les jours nous pouvons avoir à faire face à des situations qui viennent opprimer au point d’emprisonner nos pensées sans le vouloir. Qui n’a jamais senti une sensation de fatigue et d’épuisement comme si toutes situations nous dépassaient? Comment passerons nous ce jour sans faillir alors que la peur paralyse? Rappelons-nous maintenant la pensée même de Jésus devant ce qu’il savait devoir subir à notre place et nous y trouverons les pistes dont nous avons besoins. Il s’est tenu pour nous sans faillir afin qu’en lui nous puissions porter aussi notre croix et vivre en nous aussi sa victoire et notre restauration dans son amour. Aujourd’hui il nous comprend quelques soit notre situation, les versets 37 et 38 en Matthieu 26 nous l’indiquera tant bien: « Il commença à être envahi d’une profonde tristesse, et l’angoisse le saisit. Alors il leur dit: Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez avec moi! » Il fit ensuite ce que nous ferions mieux de faire aussi en remettant son sort au Père et de le supplier afin qu’il puisse se tenir selon sa volonté. C’est en Jésus maintenant que nous trouvons en nous aussi sa victoire à la croix dont nous portons. Nous pouvons comprendre les paroles d’Isaïe 40:29-31: « Il redonne des forces à celui qui en manque, il rend courage à celui qui est épuisé. […] ceux qui mettent leur espoir dans le Seigneur retrouvent des forces nouvelles. Ils s’envolent comme des aigles, ils courent sans se fatiguer, ils avancent sans s’épuiser.» Non seulement la joie se retrouve en nous, l’apôtre Paul décrit cette mort à nous-même afin que nous goûtions aussi la vie qui est caché avec Christ qui règne et siège aussi en Esprit, il dit: « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. » Galates 2:20, Amen! Voyez vous-même les (Psaumes 37:5-6) dont Jésus lui-même s’est servi comme nous le devrions aussi, vous direz certainement le Oui et l’Amen avec nous à la gloire de Dieu le Pere, de Jésus Christ dans l’Esprit du Dieu vivant et Saint, Amen!
Romains 8:37
« Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. »
Pour Jésus Christ Seul médiateur avec Dieu par le sang de son alliance
Texte illustration Denis LaPierre
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mysteresurterre · 11 months
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Rétrospective rôliste - Utopiales 2023
C'étaient mes premières Utopiales et... j'ai bien aimé. Tiède. Pas chaud bouillant. Peut-être parce que je ne suis pas le cœur de cible des Utopiales, je ne sais pas trop, pourtant je lis un peu de SF, j'aime explorer les messages derrière les œuvres, je veux savoir ce que l'art dit de nous... Il y a plein de choses que j'ai aimé et qui m'ont bouleversé (Elène Usdin et ses dessins poignants sont en haut de la liste). Je n'ai pas de partie que j'ai détestée et pourtant le bilan total est tiède... allez savoir pourquoi.
Bon venons-en aux jeux !
L'organisation opaque n'a pas vraiment aidé à se mettre dans le bain. J'avais prévu une partie courte le matin (Œil Noir v1) et une longue l'après-midi (Knight). Il m'a fallu un temps d'adaptation au système numérique pour proposer mes parties ce qui est à l'origine du chaos organisationnel de ma première journée. Une fois l'appli en main, plus de soucis.
Première chose - la carte X
Sur toutes les tables, outil génial en convention (et pas que). Avoir la carte me rappelle de parler du contrat, à expliciter qu'on est tous là pour passer un bon moment. Je ne comprends toujours pas ceux qui la remettent en cause (hein ? oui, c'est arrivé plusieurs fois). Au "pire" (notez-les guillemets), elle prend une place riquiqui sur la table et a servi de pense-bête à l'animateur et aux joueurs et joueuses. Au "mieux", quelqu'un l'utilise.
Deuxième chose - une avalanche de jeunes joueurs et joueuses.
Oui, jouer aux Utopiales était un bonheur pour jouer avec des enfants, des plus petits à l'adolescence. J'ai eu l'occasion d'en avoir sur 3 de mes 4 sessions à des âges divers. Et vous savez quoi ? C'était une bouffée de fraicheur, d'enthousiasme et aussi drôle. Seul petit regret : j'ai eu une très jeune fille (11 ou 12 ans) sur ma partie de 4h et elle a un peu décroché. C'est parfaitement normal. La longueur, le bruit ambiant (c'était difficile même pour moi), un combat sûrement un chouïa trop long et un besoin une carte, même vague, aurait aidé...
Au final, elle m'a quand même remercié et elle a sorti une phrase qui m'a marqué et montre que le jeu de rôle a encore du progrès à faire : "est-ce qu'il y a des chevaliers femmes parmi les personnages ?"
Troisième chose - une personne un peu à part
Je ne suis pas nantais et donc pas membre de LudiNantes. J'ai fait mes parties, vu Pierre Rosenthal... mais jamais vraiment échangé avec qui que ce soit. J'aurais aimé un moment pour se rencontrer le mercredi... une excuse, une occasion de voir comment fonctionnait le système de proposition de partie en ligne aussi.
Quatrième chose - jouer à un jeu dont l'auteur et l'autrice sont présentes
Antre-Monde édition était là et j'aurais aimé échangé plus longuement avec. Beaucoup plus longuement. Je n'ai fait que leur dire que j'allais faire une partie sur Knight et qu'il et elle pouvaient m'envoyer des gens pour qu'elles et ils puissent tester le jeu. Cela dit, même si nos échanges étaient courts, ils ont été très plaisants ! J'espère recroiser ces deux personnes en d'autres circonstances, avec plus de temps et une humeur moins recroquevillée.
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Les parties en elles-mêmes
Sur Knight, j'ai éprouvé la nouvelle structure du scénario. Un mystère en nœuds (node-based) qui amène plus de diversité et de rebondissements. C'est l'impression que j'en ai parce que je sais bien où sont les indices et vers où ils pointent. De là, j'ai plus d'espace mental pour improviser plein d'autres éléments sans briser la cohérence de la piste du scénario.
Sur la deuxième session de Knight avec seulement des adultes, j'ai pu expérimenter pour la première fois une fin alternative et toutes les nuances offertes par la non-linéarité. C'était gratifiant à un niveau personnel et pour les joueurs qui ont vraiment eu la sensation de mener une enquête.
Pour l'Œil Noir, j'ai repris un scénario que j'adore et je l'ai encore fait évoluer au fil de mes impros. C'est un scénario simple et efficace, facile à jouer avec des enfants et des débutants. J'avais oublié d'amener mes documents le premier jour - dont l'énigme. J'ai dû la refaire à la va-vite et elle fonctionnait, les phrases d'indice étaient juste un peu moins travaillées.
J'ai intégré plus de magie, de liberté. Le dragon (divulgâché maintenant) parle et donne un peu plus d'intérêt à un personnage au charisme élevé. L'environnement a évolué et je pense que je vais plutôt partir sur un scénario de sécheresse que de maladie.
Bilan : toutes les parties m'ont apporté quelque chose. Une confiance plus forte pour rôler avec des enfants surtout. Grand merci à toutes celles et ceux qui ont partagé une histoire avec moi autour de la table et chapeau bas à la famille du Vendredi matin qui aura su mettre un brin de surprise et d'humour supplémentaire dans ma journée.
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tntky · 2 years
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Je n’aime pas le monde dans lequel je vie
Currently listening to: Lonely-Justin Bieber (such a vibe tbh) 
Je vais finir par le faire fuir. Je vais réussir à le pousser à bout comme tout le monde. Pourquoi je me donne tant de mal à me mettre le monde a dos, à toujours trouver quelque chose à détester chez la personne d’en face ? Pourquoi je broie du noir comme ça ? Pourquoi c’est si facile pour moi de détester les autres. 
Je n’aime pas le monde dans lequel je vie, j’ai envie d’y mettre fin parce que j’en ai marre. Marre de vivre la même chose tous les matins. Cette noirceur qui est en moi est en train de prendre le dessus et je crains que cette fois elle arrive à en avoir raison de moi. 
Je ne veux pas retourner chez la psy, je veux pas demander de l’aide haut et fort parce que je ne veux pas que les gens commencent à revenir par pitié. J’ai des remords et je n'arrive pas à me pardonner le mal que j’ai pu faire à certaines personnes que j’ai salement utilisées pour aller mieux. Ces personnes qui ont servi à assouvir mes besoins d’égoïste que j’avais à l'époque. 
Je n’arriverais jamais à être heureuse peu importe ce qu’on me met entre les mains parce que je ne sais pas comment l'être. Je ne peux pas me contenter des simples choses de la vie comme le sourire d’un enfant ou ce genre de conneries parce que j’ai constamment ce besoin obsessionnel d'être rassurée, un peu comme si je craignais que cet instant ne m’échappe. Et c’est vrai, le bonheur est volatile. On le définit soit même à ce qu’il parait. Alors que la tristesse et tout le poids du monde c’est beaucoup plus facile à porter sur son dos, tel un poids, c’est lourd et ça fait tache mais c’est bel est bien présent. Tu te le coltine à longueur de journée et on te lance des “tu as l’air fatigué…" 10,000 fois par jour. Alors que non mec non, je n’ai pas l’air fatigué, mon visage reflète simplement le fait que j’ai juste envie de mourir c’est tout. 
Alors je me justifie en me disant qu’en vérité, je n’ai pas “envie de mourir”... ce n’est pas vraiment ça. J’ai surtout envie que ça s'arrête… la vie. Je ne veux pas me réveiller un matin de plus. Et je m’accroche. Je vous jure que j’en fournis des efforts pour rester là, même à ne rien faire. J’aime quand même certaines choses de cette vie et c’est tristement les mêmes choses que j’arrive encore à aimer mais que je fini quand même par pousser à bout.
Je suis dépressive. Je n’aime pas la vie. Je râle tout le temps, je me sens mal à l'aise dans toutes les situations possibles, j’ai tout le temps envie de me cacher, d'être enfermée dans le silence de mon chez moi mais qu’est que je me sens putain de seule même si cette solitude en devient confortable. Et pourtant j’aimerais pouvoir aimer la vie, pouvoir sortir dehors et respirer sans me sentir suffoquer mais c’est difficile. Aidez-moi à m'en sortir s’il vous plaît. 
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news2pjm · 2 years
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OFFRE-TOI LE DISQUE Il s’appelle Origami et il est recommandé Par les plus grands experts en matière* De développement indie pop personnel ! Event FB pour les éveillés Campagne Ulule pour les campanules
*ORIGAMI: INDIE POP & BILLETS DOUX Alors qu’en ce jour de fête commerciale de l’amour j'ai enfin décidé d’annoncer publiquement la sortie physique de mon 3e album, les quelques curieux et privilégiés à avoir d’ores et déjà plongé dans les 9 plages d’Origami, ses plis et replis, intimes et extimes, ont de leur côté accepté de témoigner de leur expérience. Ambiance voyage voyage et courriers du cœur. Morceaux choisis. 1. Jeanne Morisseau : "Magnifique album, harmonieux, profond. Qui commence fort et s'apaise. Des ambiances aimantes, toujours de bon ton. Un gars qui cherche mais est quand même sûr de trouver. Merci pour cette petite nef tombée du ciel. Qu'elle soit." 2. Natacha Banaix : "J’aime beaucoup, ambiances envoûtantes et opaques. Les textes sont très beaux, incisifs. J’ai une préférence pour "Sakin" et sa douce mélancolie. L’autre soir j’ai tout réécouté. L’album est vraiment génial. On dirait qu'il nous fait voyager dans les labyrinthes les plus saillants de tes vies intérieures..." 3. Olivier Triboulois : "Nouveau très bel album : les textes, les compos, les arrangements. J’en conseille vivement l'écoute ! Ma préférée est "Center Parcs", un tube en puissance ! Mais selon l’humeur et le moment on appréciera plutôt telle ou telle chanson. J'aime beaucoup aussi "Amy". Il est très riche en ambiances, je pense que je vais découvrir d'autres sonorités au fil des écoutes. La pochette, le livret et l'artwork sont aussi très réussis !" 4. Rita Bagha : "J'ai aimé lire les paroles et tenir l’objet entre mes mains. A l'écouter, il me semble que c'est un râga du matin. J'ai aimé la diversité des voix, leurs mélanges et leurs déploiements. J'ai senti la musique comme un refuge, presque un talisman. C'est grand et habité de multiples dimensions. Ça m'a empli d'une douce énergie. J'y replonge dès que possible." 5. Alexandre Ruiz : "J’y ai souvent trouvé un côté Arnaud-Fleurent Didier sauce tribal. Cool." 6. Dave Le Monocle : "Cet Origami est un petit bijou !" 7. Jan Youri : "Un bel univers planant, surprenant, cohérent et fignolé avec amour. "Origami", qu'est ce qu'elle est belle ! C’est ma préférée avec "Ciel de Shoah". Tout ça m’a fait penser aux deux premier albums de Jay-Jay Johanson, le coté jazz en moins, la touche pop en plus !" 8. Francis Randriamamonjisoa : "Je suis en train d'écouter Origami, il est absolument divin, mortel ! Franchement, c'est à minima 15 pointures au-dessus du dernier Dominique A... " 9. Bribinvoile Compos : "Avec "Parfois" en 1, on part direct en voyage ! En 3 et 4, "Ciel de Shoah" et "Center Parcs" forment pour moi le cœur de l'album, son espace dynamique, qui ravira les plus pressés. "Origami" est le seul morceau qui m’échappe encore. Très ésotérique, celui-ci monte haut et c’est dur de s'en défaire. Sa fin marque une saturation des sens. "Caprice des Dieux" relâche la tension, on sent qu'on a passé le col, que vient le réconfort, et c’est le cas avec "L’Amour au Soleil", "Sentima" et "Sakin", des sortes de bonus tracks très doux qui semblent remercier tous ceux qui sont restés après la fin... J'aime ces albums où on voyage !" Amen ! On est jamais mieux servi que par soi-même surtout lorsqu’on récolte le philtre que l’on sème. Alors voilà, me suis-je dit, commençons en douceur et grande pompe par nous lancer les fleurs que l’album a reçu. Après tout le chemin parcouru - j’y reviendrai - ça fait rudement plaisir. Merci, mercy, mer sea ! Et comme ce n’est que le début, force avec vous et faites que ça dure. Let's go ! Sylvain Fesson / Sf En partenariat avec The Queen is Dead Records (Laurent Auffret) Et le webzine Indie Pop Rock (Yan Kouton)
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pkmnnzlckrowen · 2 years
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Première journée du Nuzlocke
J’avais laissé le choix à mes abonnés Twitter pour savoir sur quel jeu je ferais mon Nuzlocke et, avec la moitié des votes, c’est Pokémon Noir qui a été choisi!
J’ai donc récupéré la rom, j’ai de la chance car l’horloge interne fonctionne et confiirme que je suis bien en automne et je commence donc le jeu.
J’ouvre donc les yeux dans ma chambre. Tcheren (que je hais, ici on est un #TcherenHateAccount) crache sur le retard de Bianca (ici on aime Bianca) alors je l’ignore, ce gros con. Finalement, la plus belle, la plus douce, arrive enfin et mes deux amis m’invitent à choisir mon pokémon en premier. J’imagine que pour un Nuzlocke, il faudrait que je réfléchisse à prendre un starter en particulier, afin de m’assurer le plus de chances possibles mais je m’en fous de ça (je devrais pas, je sais), et je choisis Moustillon! Fidèle à mon choix quand j’ai ouvert le jeu pour la première fois, il est mon starter préféré avec sa petite bouille adorable et je n’ai donc pas hésité. Ainsi, Bianca a pris Gruikui (qui lui va si bien) et Tcheren s’est retrouvé avec Vipélierre.
Parce que c’est un crétin qui aime pas s’amuser, Tcheren a tenté de nous empêcher, Bianca et moi, de faire un combat pokémon mais ça n’a servi à rien et on s’est bien battus. Je dois être honnête, ayant un souvenir d’avoir perdu lors de mon premier combat contre Tcheren la toute première fois, je n’étais pas serein mais tout s’est très bien passé. Ma chambre est à feu et à sang mais ça, ce sera un souci pour ma mère qui refuse qu’on l’aide. Soit.
Après ces premiers combats chaotiques (surprenant que Tcheren n’ait pas voulu affronter Bianca, il devait savoir qu’il perdrait, ce gros nul), nous nous sommes séparés en nous promettant d’aller au laboratoire de la professeure Keteleeria. Je suis allé chercher Bianca chez elle, elle a envoyé chier son père (elle a grave raison), puis je suis allé au laboratoire.
En tapotant sur B trop vite, un drame qui m’arrive trop souvent, j’ai raté la possibilité de donner un nom à mon moustillon. Le cœur brisé et la flemme immense de recommencer tout cela, j’ai accepté que je le nommerai plus tard auprès du maître des noms, mais sachez que je sais déjà comment il va s’appeler: Greg (c’est inspiré du docteur Maison à cause de la moustache blanche saillante mais le prénom rappelle aussi Greg de Steven Universe, ce qui est un chouette combo). J’ai accepté la quête de remplir le Pokédex, complètement conscient que je ne l’accomplirai jamais.
Ensuite, main dans la main avec Bianca (et Tcheren qui nous lâche pas), je me suis rendu à la route 1. Ma merveilleuse amie nous a proposé de voir lequel de nous trois pourrait attraper le plus de pokémon sur cette route mais ne pouvant pas attraper d’autres pokémons que le premier que je rencontrerais, je savais que je ne gagnerais pas. Ainsi, en faisant mes premiers pas dans les hautes herbes, j’ai rencontré un ponchiot au niveau 3. Sans grande difficulté, je l’ai attrapé et j’ai décidé de le nommer Pastille! Au début, je voulais lui donner le même nom que mon vieux chien, mais je ne tenais pas à porter la poisse à l’un comme à l’autre.
Au lieu de directement rejoindre mes amis, me rappelant que quelqu’un me ferait regretter mon choix d’aventure très prochainement, j’ai fait monter mes pokémons jusqu’au niveau 10 pour Greg et 9 pour Pastille. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai fait face aux deux autres et il s’est avéré qu’on a une égalité parfaite tous les trois (Tcheren aurait pu mieux faire, lui qui se croit tellement meilleur que tout le monde).
Une fois à Arabelle, je suis allé au centre pokémon, choppé au passage par la professeure qui nous a expliqué, à Bianca et à moi, comment tout cela fonctionnait. J’ai ensuite laissé ma meilleure amie réfléchir à ce qu’elle voulait s’acheter, remplissant mon propre sac de pokéballs et de potions, et je suis allé à l’extérieur où Tcheren m’a attrapé par la gorge et obligé à rester tandis que Ghetis nous faisait son long discours sur la liberté des pokémons. J’avais la flemme de me retaper le discours alors je ne l’ai pas écouté, c’est un con de toute façon.
Une fois la team Plasma disparue, un jeune garçon du nom de N est venu nous voir en nous disant pouvoir parler avec nos pokémons. Il nous a un peu mal parlé mais vu que Tcheren a fait pareil en premier, je suppose qu’on est quittes. Team N ici hein. D’ailleurs, il a tenu à m’affronter ensuite, pour prouver que j’aimais mes pokémons mais vu que je m’étais préparé à l’affronter, ça s’est bien passé. Il nous a donc quitté en étant impressionné par la personne incroyable que je suis, bien sûr.
Avant de quitter la ville, j’ai récupéré la pokéball dans l’un des appartements et à mon arrivée sur la route 2, ma mère m’a fait ses adieux en me donnant une paire de pompes que je n’avais jamais porté avant. Elle n’a pas à s’en faire, j’appuierai sur le bouton B pendant encore un long moment.
À présent que je me trouvais sur une nouvelle route, je me suis avancé dans l’herbe, prêt à rencontrer celui qui serait peut-être mon troisième compagnon et un ponchiot s’est alors jeté sous mon pied. Oui, un autre ponchiot. À ce moment-là, j’ai hésité. Je sais qu’il y a une règle qui dit que si on a déjà eu un pokémon de cette famille, on peut esquiver les autres pokémons de cette même famille s’ils sont notre première rencontre sur une route, cependant ce n’est pas une règle obligatoire et je ne l’ai pas ajoutée à ma liste de règles alors... J’ai attrapé ce deuxième ponchiot de niveau 4 et je l’ai nommée Odile (oui, comme dans Barbie et le Lac du cygne). Je galère toujours avec le prénom Pastille de son grand frère alors je l’appelle parois Odille mais l’intention est là.
Il m’a donc fallu entraîner Odile pour qu’elle soit au niveau de ses frères aînés et c’est là que je me suis rendu compte d’un drame: tous les autres pokémons de la route ont un niveau supérieur, je ne pouvais donc pas la faire combattre au début, obligé de laisser la place à ses frères à chaque début de combat. Enfin, tout s’est bien fini car elle a pu atteindre leur niveau, mais à deux reprises, elle est passée du vert au rouge avec des attaques qui n’étaient même pas super efficaces et ce contre des pokémons plus bas niveau à chaque fois alors je m’inquiète pour Odile.
Je suis resté sur la route 2 un peu plus longtemps pour faire monter tous mes pokémons au niveau 11, vue que le Vestige des Rêves à l’est de la ville me fera gagner quelques niveaux supplémentaires (enfin, les dresseurs), puis je me suis décidé à rejoindre Ogoesse, me disant que soigner mes pokémons ne serait pas une mauvaise idée, quand Bianca m’a attrapé par la manche et m’a provoqué en duel, contre mon gré. Heureusement, elle n’est pas encore très forte (je sais qu’elle le deviendra plus tard), alors tout s’est, une fois encore, bien passé.
Fatigué par toute cette aventure qui m’a pris un petit moment quand même (1h24 selon le jeu mais je crois que ça bug, je suis resté plus longtemps que ça), je me suis ensuite précipité au centre pokémon d’Ogoesse, j’ai soigné mes pokémons, pris une potion et une pokéball et j’ai sauvegardé ma partie. Je reprendrai donc demain, avec pour objectif de vaincre la première arène pokémon et de rejoindre Maillard.
Je finis ainsi cette première soirée dans mon Nuzlocke avec trois pokémons:
Greg, le moustillon (mâle) de niveau 11
Pastille, le ponchiot (mâle) de niveau 11
Odile, le ponchiot (femelle) de niveau 11
Voyons si j’arriverai à survivre demain! Je ferai de mon mieux en tout cas!
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a-room-of-my-own · 2 years
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Est-ce que tu as vu au fait que les hypocrites de LREM sont maintenant partants pour faire entrer le droit à l'avortement dans la constitution, alors qu'ils s'y sont automatiquement opposés en 2018 quand LFI le proposait (soit-disant que c'était de la parano et qu'en France on fera jamais ça, faut arrêter de croire qu'on est comme les polonais ou les espagnols – sous-entendu "on est plus civilisés"). Ce qui me tue c'est que ce sont des EUROPÉISTES, or là on voit bien à leur réaction qu'ils se considèrent comme culturellement plus proches des US que de la Pologne ou même l'Espagne. Et bien sûr, ils n'ont absolument aucune conscience du processus par lequel la droite monte au pouvoir petit à petit.
Ben après je ne vois pas l'intérêt de faire rentrer la droit à l'avortement dans la constitution alors qu'il est déjà garanti par la loi. Si l'idée c'est se protéger de l'extrême droite - un peu un chiffon rouge en France sur ce plan étant donné que c'est un droit acquis et soutenu par une très grande majorité de la population - ce ne sera pas plus efficace qu'une loi étant donné que n'importe quel parti peut faire une réforme constitutionnelle.
Là ils sont en train de calquer un débat américain sur la France. Aux États-Unis l'avortement était jusqu'à présent permis via une jurisprudence, et aucun gouvernement n'a garanti ce droit par une loi fédérale. Ce qu'Obama aurait pu faire par exemple quand il avait la majorité. Les démocrates se sont servi de la menace contre le droit à l'avortement (votez pour nous ou Roe vs Wade va être révoqué) comme le PS / LREM se servent du "front républicain" pour être réélus : dans les deux cas ça fait monter l'extrême droite, et dans le cas des États-Unis, ils se sont brûlés à force de jouer avec le feu.
Comme en France on a déjà la loi de 1974, plus la loi contre l'entrave à l'IVG de 2017. Donc le truc le plus proche pour jouer à "voilà ce que j'aurais fait si moi j'étais président de l'Amérique" c'est la Constitution. Mais c'est de la démagogie et les électeurs de Macron ne se trouvent pas aux USA que je sache.
De toute façons, je m'en contre-tape que le droit à l'avortement soit dans la Constitution quand les budgets consacrés à la contraception ne sont pas suffisant, quand se faire avorter reste compliqué, quand on préfère déclencher des fausses couches de l'enfer via médicaments plutôt que de faire des avortements par aspiration parce que ça coûte moins cher. J'ai des amies qui ont souffert le martyr avec le RU-486, administré beaucoup trop tard, avec de bonnes séquelles psychologiques sans parler de la souffrance physique. Les femmes qui avortent devraient être beaucoup mieux accompagnées et la situation est loin d'être satisfaisante.
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ainosenshifansub · 3 years
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Avis sur “Tropical-Rouge! Precure”
Comme après chaque fin de saison, il est temps de donner mon avis sur la saison de “Precure” qui vient de se terminer!
Si ça vous intéresse, cliquez pour lire!
Commençons par parler des thèmes par rapport au titre:
  “Tropical-Rouge! Precure”, c’est ainsi que cette saison qui vient de s’achever s’appelait et il faut le dire on a eu tout ça.
  Sans compter la façon de parler de Manatsu, cette saison nous a offert pas mal de choses très tropicales. L’été, la mer, des palmiers, danses et musiques festives, coquillages et crustacés... on y était!
  Le maquillage, car oui “Rouge” était là pour ça! Ça aussi c’était présent. Les accessoires pour se transformer, la méthode de Manatsu pour se redonner du courage, les épisodes centrés sur ça... Manquait plus que les tutos beauté XD
Maintenant, parlons de nos héroïnes et d’autres personnages individuellement:
  Manatsu: j’ai jamais vraiment aimé les Precure Rose (à part Mana), et avec Manatsu ça n’a pas échappé. Beaucoup trop énergique et embêtante, je l’ai trouvé plus agaçante qu’autre chose. La plupart ont un passé qui fait qu’elles sont ainsi, mais pour Manatsu on l’a eu assez tard et donc l’effet n’a pas été le même.
  Laura: une sirène qui devient même une Precure! Je sais que c’était pas mal attendu, et ça a dû plaire à beaucoup. Vraiment beaucoup d’épisodes sur elle, c’était véritablement la deuxième héroïne de cette histoire (elle a même eu ses propres accessoires et est même allée jusqu’à commander une technique à plusieurs!). On a eu le droit à des épisodes centrés sur le fait qu’elle était une sirène pour ensuite enchaîner sur des épisodes sur le fait qu’une fois “humaine” elle découvrait les joies du Mondes Humains (dont un vraiment pas utile). J’aimais bien Laura, mais c’était beaucoup... A la fin, malgré tout ce qu’elle dit et tous les moments passés avec ses amies, elle décide tout de même de rentrer chez elle pour devenir Reine... sans grandes conséquences au vu de la toute fin de la saison.
  Sango: elle est mignonne et c’est répété plusieurs fois (puis c’est pas faux). On a eu vent de son passé assez vite pour mieux comprendre son caractère et on a suivi son évolution tout le long de la saison. Elle a eu plus d’épisodes centrés sur elle que certaines, mais qui n’ont finalement mené à rien... Dommage de nous faire des épisodes “Sango devient mannequin” pour finir sur “En fait non, je vais continuer ce que je faisais au début”.
  Minori: une Precure intello et meganekko, c’est une première et ce n’était pas pour me déplaire même si je préfère les JK. Son passé a mis longtemps a être creusé et elle a eu une évolution assez basique. Elle reprend l’envie d’écrire qu’elle n’avait jamais vraiment perdue mais qui était simplement un peu bloquée. On retiendra encore la “Poker face” dans sa description, c’était un peu exagéré comme terme XD
   Asuka: une Precure rouge avec un caractère fort, garçon manqué, etc... Vraiment pas mon genre, mais c’était un peu la grande sœur du groupe. Un passé avec Yuriko qui a mis très longtemps à être dévoilé et réglé alors qu’ils n’ont pas cessé de nous le référencer tandis que nous étions dans le flou... Elle et Yuriko se sont réconciliées un peu comme ça et Asuka décide finalement de reprendre le tennis après avoir fait toute une scène, c’était juste un petit désaccord donc. Le fait qu’elle aime les choses mignonnes a été complètement inutilisé.
  Les méchants: la Sorcière de la Procrastination n’a véritablement servi à rien, elle a dormi quasiment toute la saison et son sort a été réglé en un seul épisode. Que ce soit sa raison de faire tout ce qu’elle a fait ou celle de Butler, c’était bof. J’ai bien aimé Elda, mais autant elle que les autres généraux... ils n’ont pas été très menaçants et n’étaient quasiment là que pour de la figuration. Sans compter la fin, les Precure se sont plutôt vite et sans problèmes débarrassé de leurs ennemis sans se soucier d’eux comme si c’était secondaire de s’en occuper.
  Autres: les pauvres amies de Sango qui ont été abandonnées très vite après l’arrivée de Manatsu. Mentions spéciales pour Aoi et Saki, les deux personnages secondaires que j’ai le plus apprécié! La Reine du Grand Ocean était plutôt en second plan, mais elle ne pouvait pas non plus faire grand chose. Pauvre Kururun qui existait simplement sans avoir grande utilité. Je ne demande pas à ce que la fée soit importante, mais tout de même XD
  Aunete/Cure Oasis: le minimum a été dit sur elle et le plus gros à la toute fin quand il ne restait que peu d’épisodes. Elle a été beaucoup trop utilisée comme grande force pour sauver les Precure d’un problème contre lequel elles ne pouvaient rien faire.
L’histoire, divers commentaires:
  Un peu comme une certaine saison qui avait fait la même, cette saison s’est très peu concentrée sur ce que nous avons l’habitude de voir dans “Precure”. Beaucoup trop d’épisode de scène de vie diverses et quasiment rien en rapport à un affrontement face des ennemis tentant de détruire le monde ou autres. Les Precure ne se sont jamais vraiment senties menacées et n’avaient que peu d’intérêt à se débarrasser des méchants au plus vite (malgré la mission de Laura du 1er épisode). Tout s’est finalement réglé sur la fin dans les derniers épisodes et avec beaucoup de facilité.
  Les épisodes centrés sur les personnages ont tardé et étaient mal découpés/espacés et beaucoup n’ont offert que peu d’intérêt.
  Beaucoup d’humour dans cette saison mais pas toujours en bien. De nombreuses scènes qui se voulaient sérieuses étaient souvent coupées d’un trait d’humour pas forcément nécessaire.
  Niveau affrontements et combats, certains ont été pas mal. Au niveau de l’animation et de la mise en scène, les gros combats d’histoires ont été appréciables. J’espère que Toei va garder ça pour plus tard.
  Concernant les transformations et attaques, elles sont restées assez basiques voir même comique pour la toute dernière. Rien de bien transcendant à noter.
  La toute fin qui s’est voulue émouvante en majeure partie pour finalement ôter le côté triste assez vite et simplement. Se quitter en pleurs puis voir ses souvenirs être effacés pour tout retrouver quasiment après... ça ne donne pas le même résultat. Une coupure différente avec plus d’épisodes aurait sûrement pu améliorer ça même en gardant la même fin.
  On notera qu’il s’agissait encore d’une saison avec moins d’épisodes et peu de gimmicks. Quasiment par d’artéfacts à trouver ou de formes/attaques différentes et même les épisodes power-up n’ont pas eu le même impact que nous leur connaissons.
  Dommage pour l’apparition de la nouvelle héroïne qui s’est fait en extra, genre “on est obligés mais on sait pas comment implémenter ça” XD
On résume:
  Une saison amusante et riche en couleurs qui m’a finalement déçu. Certaines choses que l’on attend dans un “Precure” pas retrouvées. Je n’ai rien contre les slice-of-life, mais j’aurais préféré un meilleur ratio. Beaucoup de résolutions faciles, un manque de sérieux et d’enjeux. Une saison plus courte que les autres qui m’a étrangement paru plutôt longue.
__
J’espère que je ne me suis pas trop emmêlé et que j’ai su rester clair. J’ai sûrement oublié des petits détails en voulant ne pas trop en écrire, mais il fallait bien terminer sinon mon avis n’allait jamais sortir XD
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josefavomjaaga · 4 years
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Eugène disobeys. Kinda.
As related before, in November 1813 Eugène had refused an offer made to him by his father-in-law to join the Allies, and he had sent a report of the event to Napoleon. Who had answered in his usual laconic way: 
Paris, November 28, 1813
My son, I receive your letter of the 22nd, 11 PM. I recognize Austria's politics very well in there; that's how she creates so many traitors.
(According to the secret envoy, Prince von Thurn und Taxis, the reaction of Eugène’s father-in-law on hearing that Eugène had refused was similarly brief: »Je les ai bien dit.« - »I had so told them that before.«)
So, that was that. In case Eugène had expected a pat on the head (which he clearly had), he got no such thing.
However, three months later Eugène would be in a position to be accused of treason (or at least disobedience) himself. On February 16, 1814, he received an order via Clarke:
Le Duc de Feltre (Clarke) à Eugène, Fevrier 9, 1814
Monseigneur,
l'Empereur me prescrit par sa lettre datée de Nogent-sur-Seine le 8 de ce mois de réitérer à Votre Altesse Impériale l'ordre que Sa Majesté lui a donné de se porter sur les Alpes aussitôt que le roi de Naples aurait déclaré la guerre à la France. D'après les intentions de Sa Majesté, Votre Altesse Impériale ne doit laisser aucune garnison dans les places d'Italie, si ce n'est des troupes d'Italie, et elle doit de sa personne venir avec tout ce qui est français sur Turin et Lyon, soit par Fenestrelle, soit par le mont Cenis. L'Empereur me charge de mander à Votre Altesse qu'aussitôt qu'elle sera en Savoie elle sera rejointe par tout ce que nous avons à Lyon.
***
Monseigneur,
the Emperor instructs me by his letter dated Nogent-sur-Seine on the 8th of this month to reiterate to Your Imperial Highness the order which His Majesty gave him to proceed to the Alps as soon as the King of Naples had declared war on France. According to the intentions of His Majesty, Your Imperial Highness must not leave any garrison in the places of Italy, except for the troops of Italy, and he himself is to come with all that is French to Turin and Lyon, either by Fenestrelle, or by Mont Cenis.
The Emperor charges me to mandate to Your Highness that as soon as he is in Savoy he will be joined by all that we have in Lyon.
This message was also supposed to be sent via telegraph, but it never seems to have reached Milan that way. Only on February 16, after receiving it via courier, Eugène writes back, asking Clarke for clarification. Leave? In the case that Murat attacks us? Or like – right now? Why? So far the Neapolitans still seem to be quite undecided; we can hold on a lot longer here.
Before Clarke can send another order, Eugène, on February 18, receives not one but two family letters:
Josephine à Eugène, (Février 9)
Ne perds pas un instant, mon cher Eugène, quels que soient les obstacles, redouble d'efforts pour remplir l'ordre que l'Empereur t'a donné. Il vient de m'écrire à ce sujet. Son intention est que tu te portes sur les Alpes, en laissant dans Mantoue et les places d'Italie seulement les troupes du royaume d'Italie; sa lettre finit par ces mots: « La France avant tout, la France a besoin de tous ses enfants! »
Viens donc, mon cher fils, accours ; jamais ton zèle n'aura mieux servi l'Empereur. Je puis t'assurer que chaque instant est précieux.
Je sais que ta femme se disposait à quitter Milan; dis-moi si je peux lui être utile? Adieu, mon cher Eugène, je n'ai que le temps de t'embrasser et de te répéter d'arriver bien vite.
***
Do not lose a moment, my dear Eugene, whatever the obstacles, redouble your efforts to fulfil the order the Emperor has given you. He has just written to me on this subject. His intention is that you should go to the Alps, leaving in Mantua and the places of Italy only the troops of the kingdom of Italy; his letter ends with these words: "France above all, France needs all her children! "
Come then, my dear son, hurry; never has your zeal served the Emperor better. I can assure you that every moment is precious.
I know that your wife was preparing to leave Milan; tell me if I can be of use to her? Farewell, my dear Eugene, I have only time to embrace you and to tell you again to arrive very soon.
And Hortense to Eugène (10 Février)
Je t'envoie la lettre de l'Empereur à l'Impératrice et la réponse de notre mère; je ne comprends rien à tout cela... Au reste, la paix se fait, car on en parle beaucoup; cela ne nous empêchera peut-être pas d'être pris à Paris, mais tout cela sera décidé dans peu de jours. Ce qui prouve bien que l'Empereur ne comptait pas sur toi pour venir en France, c'est que d'après sa lettre il dit ne t'avoir ordonné de quitter l'Italie que quand le roi de Naples lui déclarerait la guerre, et cette guerre à laquelle il devait bien s' attendre depuis longtemps, je parie qu'il s'est toujours fait illusion et ne l'a pas crue possible... Il est vrai qu'il est plus pénible de voir des torts à ceux qu'on a beaucoup aimés. Tes proclamations sont à merveille et tu ne dois jamais envier ton voisin victorieux et puissant. Tu vas t etrouver dans un grand embarras... Suis ta tête, elle te fera mieux juger ce qu'il faut faire étant de près, et je suis sûre que tu suivras toujours ton cœur en faisant ce qui sera le mieux pour servir l'Empereur, et que lui-même ne pourra jamais en douter. Comme c'est là la seule récompense que tu attends, il serait pénible de ne pas l'obtenir...  
***
I am sending you the Emperor's letter to the Empress and our mother's reply; I do not understand any of this... Besides, peace is on the way, because there is a lot of talk about it; this will perhaps not prevent us from being caught in Paris, but all that will be decided in a few days. What proves that the Emperor did not count on you to come to France, is that according to his letter he says that he ordered you to leave Italy only when the King of Naples declared war on him, and this war, that he must have expected for a long time, I bet that he was always under the illusion and did not believe it possible... It is true that it is more painful to see faults in those whom one has loved very much. Your proclamations are wonderful and you should never envy your victorious and powerful neighbour. You will find yourself in great trouble... Follow your head, it will make you better judge what to do being close, and I am sure that you will always follow your heart in doing what is best to serve the Emperor, and that he himself can never doubt it. As this is the only reward you expect, it would be painful not to obtain it...
Now Eugène, usually rather stoic and timid when dealing with Napoleon, and used to some level of verbal abuse from his step-father ever since he became viceroy of Italy, for once has had enough. What do his mother and sister have to do with any of this? He’s held out in Germany in 1813, after the Russian disaster, after Murat had left, and (as he seems to have told his Bavarian family) never even got a »thank you« for his efforts to keep the remnants of the Grande Armée together. Back in Italy he receives some lukewarm allusions about »Don’t forget to bring the silverware when you leave Italy!« - and now, instead of giving a clear order for once, Napoleon feels the need to make Eugène obey by getting involved the ex-empress? As if Eugène needed some extra incentive to follow Napoleon’s orders?
So Eugène does the logical thing: not follow Napoleon’s order. Instead, he indignantly points out how he has done nothing wrong and goes to great lengths to explain to Napoleon why he thinks this whole evacuation plan is crap anyway. (Which, admittedly, he is probably right about.)
Eugène to Napoleon, Volta, February 18, 1814
Sire, une lettre que je reçois de l'impératrice Joséphine m'apprend que Votre Majesté me reproche de n'avoir pas mis assez d'empressement à exécuter l'ordre qu'elle m'a donné par sa lettre en chiffres, et qu'elle m'a fait réitérer le 9 de ce mois par le duc de Feltre.
Votre Majesté a semblé croire aussi que j'ai besoin d'être excité à me rapprocher de la France dans les circonstances actuelles, par d'autres motifs que mon dévouement pour sa personne et mon amour pour ma patrie.
Que Votre Majesté me le pardonne, mais je dois lui dire que je n'ai mérité ni ses reproches ni le peu de confiance qu'elle montre dans des sentiments qui seront toujours les plus puissants mobiles de toutes mes actions.
L'ordre de Votre Majesté portait expressément que, dans le cas où le roi de Naples déclarerait la guerre à la France, je devais me retirer sur les Alpes. Cet ordre n'était que conditionnel; j'aurais été coupable si je l'eusse exécuté avant que la condition qui devait en motiver l'exécution eût été remplie. Mais, cependant, je me suis mis aussitôt, par mon mouvement rétrograde sur le Mincio et en m'échelonnant sur Plaisance, en mesure d'exécuter la retraite que Votre Majesté me prescrivait, aussitôt que le roi de Naples, sortant de son indécision, se serait enfin formellement déclaré contre nous. Jusqu'à présent ses troupes n'ont commis aucune hostilité contre celles de Votre Majesté; le roi s'est toujours refusé à coopérer activement au mouvement des Autrichiens, et, il y a deux jours encore, il m'a fait dire que son intention n'était point d'agir contre Votre Majesté, et il m'a donné en même temps à entendre qu'il ne faudrait qu'une circonstance heureuse pour qu'il se déclarât en faveur des drapeaux sous lesquels il a toujours combattu. Votre Majesté voit donc clairement qu'il ne m'a point été permis de croire que le moment d'exécuter son ordre conditionnel fût arrivé.
Mais si Votre Majesté veut supposer un instant que j'eusse interprété ses ordres de manière à me retirer aussitôt que je les aurais reçus, qu'en serait-il résulté?
J'ai une armée de 36,000 hommes, dont 24,000 Français et 12,000 Italiens. Mais de ces 24,000 Français, plus de la moitié sont nés dans les États de Rome et de Gênes, en Toscane et dans le Piémont, et aucun d'eux assurément n'aurait repassé les Alpes. Les hommes qui appartiennent aux départements du Léman et du mont Blanc, qui commencent déjà à déserter, auraient bientôt suivi cet exemple des Italiens, et je me serais trouvé dans les défilés du mont Cenis ou de Fenestrelle, comme je m'y trouverai aussitôt que Votre Majesté m'en aura donné l'ordre positif, avec 10,000 hommes à peine, et attirant à ma suite sur la France 70,000 Autrichiens, et l'armée napolitaine qui alors, privée de la présence de l'armée française qui lui sert encore plus d'appui que de frein, eût été forcée aussitôt d'agir offensivement contre nous. Il est d'ailleurs impossible de douter que l'évacuation entière de l'Italie aurait jeté dans les rangs des ennemis de Votre Majesté un grand nombre de soldats qui sont aujourd'hui ses sujets.
Je suis donc convaincu que le mouvement de retraite prescrit par Votre Majesté aurait élé très funeste à ses armes, et qu'il est fort heureux que, jusqu'à présent, je n'aie pas dû l'opérer.
Mais si l'intention de Votre Majesté était que je dusse le plus promptement possible rentrer en France avec ce que j'aurais pu conserver de son armée, que n'a-t-elle daigné me l'ordonner? Elle doit en être bien persuadée, ses moindres désirs seront toujours des lois suprêmes pour moi; mais Votre Majesté m'a appris que dans le métier des armes il n'est pas permis de deviner les intentions, et qu'on doit se borner à exécuter les ordres.
Quoi qu'il en soit, il est impossible que de pareils doutes soient nés dans le cœur de Votre Majesté. Un dévouement aussi parfait que le mien doit avoir excité la jalousie; puisse-t-elle ne point parvenir à altérer les bontés de Votre Majesté pour moi, elles seront toujours ma plus chère récompense. Le but de toute ma vie sera de la justifier, et je ne cesserai jamais de mettre mon bonheur à vous prouver mon attachement, et ma gloire à vous servir.
***
Sire, a letter I received from Empress Joséphine informs me that Your Majesty blames me of not putting enough eagerness into carrying out the order which you gave me by your letter in cipher, and which you had reiterated to me on the 9th of this month by the Duke of Feltre.
Your Majesty also has seemed to believe that I needed to be induced to approach France in the present circumstances, by other motives than my devotion to His person and my love for of my fatherland.
May your Majesty forgive this, but I have to tell Him I have not deserved either his reproaches or the little confidence He shows in sentiments which will always be the most powerful motives for all my actions.
Your Majesty's order explicitly stated that, in the event that the King of Naples should declare war on France, I was to withdraw to the Alps. This order was only conditional; I would have been guilty if I had executed it before the requirement for its execution had been fulfilled. But, nevertheless, I placed myself at once, by my retrograde movement on the Mincio and by spreading out towards Piacenza, in a position to execute the retreat which Your Majesty prescribed for me, as soon as the King of Naples, coming out of his indecision, had finally formally declared himself against us. Up to now his troops have not committed any hostility against those of Your Majesty; the King has always refused to cooperate actively in the movement of the Austrians, and, only two days ago, he informed me that his intention was not to act against Your Majesty, and at the same time he gave me to understand that it would only take a fortunate circumstance for him to declare himself in favour of the flags under which he has always fought. Your Majesty can therefore clearly see that I was not allowed to believe that the moment to execute his conditional order had arrived.
But if Your Majesty wishes to suppose for a moment that I had interpreted his orders in such a way as to withdraw as soon as I had received them, what would have been the result?
I have an army of 36,000 men, 24,000 of whom are French and 12,000 Italians. But of these 24,000 Frenchmen more than half were born in the states of Rome and Genoa, in Tuscany and Piedmont, and surely none of them would have re-crossed the Alps. The men from the departments of Lake Geneva and departments of Léman and Mont Blanc, who are already beginning to desert, would soon have followed the Italians' example, and I would have found myself in the defiles of Mont Cenis or Fenestrelle, as I will find myself there as soon as Your Majesty has given me a positive order, with barely 10,000 men, drawing after me 70,000 Austrians as well as the Neapolitan forces, which then, deprived of the presence of the French army which is still more of a booster than a brake, would have been forced at once to act offensively against us. Moreover, it is impossible to doubt that the entire evacuation of Italy would have thrown into the ranks of Your Majesty's enemies a great number of soldiers who are today His subjects.
I am therefore convinced that the movement of retreat prescribed by Your Majesty would have been very fatal to His arms, and that it is fortunate that, up to now, I have not had to carry it out.
But if Your Majesty's intention was that I should return to France as quickly as possible with what I could have kept of His army, why did He not deign to order me to do so? He must be well persuaded of this: His smallest desires will always be supreme laws for me; but Your Majesty has taught me that in the profession of arms it is not permitted to guess at intentions and that one must limit oneself to carrying out orders.
Be that as it may, it is impossible for such doubts to have arisen in the heart of Your Majesty. Such perfect devotion as mine must have excited jealousy; may it not succeed in altering Your Majesty's goodness to me, it will always be my dearest reward. The aim of my whole life will be to justify it, and I shall never cease to place my happiness in proving my attachment to you, and my glory in serving you.
In his letter to Josephine of the same date, he opens up even more, complaining loudly:
[…] I had not believed I had reached the point where I needed to give the Emperor proof of my fidelity and my devotion! I can, in all this, see only one thing: that I have enemies, and that they are jealous of the, I dare say honourable, way in which I have managed to get through the most difficult circumstances. To this, I will respond by the testimony of truth. Here it is in its entirety:
For over three months that I had remained without direction or instruction from the Emperor, I received from him, around the 1st of February, only a ciphered letter, which told me that, in the event that the King of Naples declared war on France, I was to withdraw to the Alps. This order was thus conditional, and seemed to say to me: " In such a case you will not be able to hold out in Italy; in this case you must cover the gates of France, etc."
But I had put myself in direct contact with the king; I sent him every day, since his arrival in Bologna, an officer who made him think of peace as being near, who confided in him the indignation which the army felt, who told him that he would be lost forever in history if he dipped his hands in French blood; finally, that it was quite obvious that the enemy was playing with him. […]
And so on, and so on. He’s clearly feeling hurt by what he sees as Napoleon’s distrust. He – of course – also tells his (pregnant) wife Auguste about it, who is not too happy about Napoleon’s behaviour towards Eugène anyway and only too ready to share Eugène’s indignation.
And this in turn will set the stage for the final chapter of this tragicomedy: the big question of Auguste’s confinement.
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sammyjomcl · 4 years
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose... mais là j'avoue que l'épisode 11 m'a un peu frustrée vu que ça commençait bien... Nath en uniforme... enfin! Et hop, episode fini. J'en voulais plus! Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même... je vous partage un petit texte écrit sur mon téléphone en une petite heure donc désolée si jamais vous trouvez des petites coquilles malgré mes relectures! Cette petite histoire suit directement la fin de l'épisode. C'est plutôt coquinou, y a pas de rapport décrit mais on reste dans le roleplay avec Nath en uniforme. C'est pas grand chose mais ça reste un moment de couple comme j'aimerais en voir souvent sur le jeu.
Je le rajouterai aussi sur le forum sur mon topic d'histoires, qu'il faudra que je clôture un jour d'ailleurs...
Bonne lecture à celles qui auront le courage de se lancer à suivre ce petit texte! A LIRE QUE SI VOUS AVEZ FAIT L'ÉPISODE 11.
******
J'ai presque envie de m'endormir mais mon envie de plus prend le dessus. Je suis toujours blottie, nue, contre mon bel inspecteur de police après un moment de passion bien mérité. Enfin nous avons pu nous retrouver. Ses doigts jouent doucement sur ma peau, dans de lentes caresses aériennes et rien que ces petits gestes menacent de me faire frissonner. Je me retiens de soupirer de satisfaction et tourne la tête pour voir observer mon Apollon. Mes yeux rencontrent les siens et je note qu'il a un sourire amusé aux lèvres.
-Je n'ai pas le souvenir d'avoir raconté de blagues pendant notre... "interrogatoire". Qu'est ce qui vous fait sourire ainsi, inspecteur?
Il se met franchement à rire et je jubile de le voir détendu, visiblement heureux et surtout, dans mes bras.
-Ma chère Su, quand je t'ai passé les menottes, je n'imaginais pas que tu te serais totalement prise au jeu. Je t'ai trouvée particulièrement excitée... et excitante. C'est vraiment l'uniforme qui te fait cet effet-là ?
Je fais la moue quelques secondes avant d'y réfléchir. Je me redresse et mes yeux se perdent sur son corps. Je ne peux m'empêcher de rire doucement à mon tour en remarquant qu'il porte encore la chemise de son uniforme, ouverte complètement sur son torse... et rien d'autre.
-Hum... je n'y ai jamais pensé sérieusement mais l'uniforme rend super bien... ou plutôt il te va terriblement bien et ça me fait craquer. Après si tu veux essayer de louer d'autres uniformes... pour qu'on compare...
-Je suis déjà content que mon uniforme n'ait pas été abîmé. J'ai cru que les boutons de la chemise allaient lâcher sous tes ongles!
-Peut-être la prochaine fois...
Je lui dis ça en me mordant la lèvre et ses yeux pétillent, si bien que je sens qu'on va rentabiliser cet uniforme pendant encore un petit moment. Mais j'ai envie de lui parler un peu aussi...
-J'avais surtout besoin de te retrouver, Nath. Ne pas se voir à cause du boulot, je comprends. On ne peut rien y faire. Mais ça fait un moment qu'on ne fait que se croiser et l'inquiétude de te voir partir pour une mission dangereuse... tout ça me fait vraiment apprécier chaque seconde ensemble et je veux en profiter à fond.
Il n'y a que de la compréhension et de l'affection  dans ses yeux dorés. 
-On a encore toute la soirée et la nuit juste pour nous. Et... je sais que j'aurai pas mal de travail encore certains jours à venir mais je vais aussi faire ce que je peux pour avoir un peu de repos. Peut-être même des vacances...
-Oh j'adorerais qu'on programme quelque chose !
-Si ça te dit on peut continuer à en parler dans la cuisine. J'ai préparé des petites choses qu'on peut cuisiner à deux.
Je dois avouer que l'idée de cuisiner à deux puis de me remplir un peu le ventre me séduit complètement.
-Je ne peux pas te résister quand tu me parles comme ça... d'ailleurs... tu remets ton uniforme?
-...
-Je l'amènerai chez le pressing demain, promis!
Il secoue la tête alors qu'il explose de rire. Il s'extirpe du lit et me regarde droit dans les yeux alors qu'il remet chaque vêtement doucement. Je ne rate pas une miette du spectacle, le tissu glissant sur sa peau, moulant ses muscles... Il a bien raison, l'uniforme me fait de l'effet mais son charme naturel reste ma plus grande faiblesse.
-Et toi ma chérie, tu devrais aussi t'habiller. Te mettre en uniforme de travail peut-être ?
-Euh... je n'ai pas d'uniforme si ce n'est un tablier.
-C'est déjà pas mal non? Ça ne te dit pas de jouer le jeu?
Son petit sourire en coin en dit long.
-Tu veux dire... le tablier et... c'est tout?
-Tu as besoin d'un tablier de toute façon, on va en cuisine...
Il soutient mon regard avec un petit air de défi mais je vois bien que l'idée lui plaît beaucoup. Hum... nue sous le tablier? Après tout... pourquoi pas... 
-A vos ordres inspecteur!
Il s'attendait sûrement à ce que j'oppose de la résistance. Je me lève et me dirige vers la cuisine, son regard m'accompagnant sur tout le trajet. J'attrape un tablier et j'allais l'attacher quand je sens ses mains se saisir des ficelles afin de le faire lui-même. Ses doigts effleurent délibérément ma peau et j'adore ça.
Je ne vais pas me mentir, le tablier ne couvre pas grand chose et je suis du coup presque nue dans la cuisine, sous le regard de braise de mon beau blond qui a l'air satisfait de son plan. Je ne vais cependant pas me plaindre, c'est très... stimulant.
-Alors, qu'est-ce qu'on cuisine?
Il a du mal à détourner ses yeux de moi mais il finit par sortir différents petits plats et je suis épatée en voyant ce que j'ai sous les yeux.
-Tu as fais de la pâte à pizza et tu as préparé de la sauce ? Oh tu as même préparé de la garniture... on va se faire une superbe pizza!
- C'est l'idée...
Je voudrais presque prendre une photo de mon officier qui cuisine comme un pro. Il étale avec dextérité la pâte et en peu de temps elle prend forme, prête à être garnie. 
On prend peu de temps pour cuisiner en général et là je trouve ça super qu'il ait pris sur son temps de repos pour préparer un bon repas, d'autant que c'est super mignon de voir qu'il n'a jamais oublié son affection pour la cuisine italienne. J'ai cependant l'impression qu'il passe plus de temps à me regarder qu'à penser à la pizza. Je ne peux pas lui en vouloir, d'autant que le voir en uniforme dans la cuisine est une grande source de distraction. Mais chaque chose en son temps.
Blanche vient se frotter contre les jambes de son maître. Il est vrai que nous l'avons un peu oubliée depuis un petit moment.
-Ma Blanche... je vais te donner à manger pendant que Su finit de préparer la pizza.
Il me jette un petit regard alors que je m'attelle à finir de déposer la garniture sur ce qui va devenir une bonne pizza faite avec amour. Une fois au four, je sors de la cuisine et retrouve mon cher et tendre en train de caresser Blanche qui mange son repas.
-Ta petite princesse aux poils longs te réclame souvent tu sais.
-Elle me manque aussi. Savoir mes amours à la maison pendant que je m'occupe de délinquants, parfois ça me donne juste envie de leur sauter à la gorge pour qu'ils avouent vite fait et que je puisse rentrer vous retrouver... malheureusement, ce n'est pas si simple.
Il se lève et s'approche de moi. L'ambiance légère qui règne dans l'appartement depuis que je suis rentrée devient un peu plus sérieuse. Il pose son front contre le mien et passe une main dans mes cheveux.
-Je voudrais être là. Tout le temps. Pour te soutenir quand tu as du boulot. Pour t'emmener au restaurant. Pour me poser au Cosy Bear juste pour te voir t'activer dans tous les sens. Pour passer une soirée à rien faire. Ou même pour essayer une série d'uniformes et répondre à tes désirs.
-Je sais.
-Quand je suis sur le terrain ou même au poste... je me donne à 100%. Parce que je sais que ça en vaut la peine, de se battre pour que la société soit un peu plus sûre. Alors je fonce. Et je sais que quand mon travail est bien fait, je peux laisser tout ça derrière moi et rentrer te retrouver. Je sais que ce boulot me prend trop de temps. Mais tu es ce que j'ai de plus précieux. Je suis fier de ce qu'on a, de ce que nous sommes devenus. Et je suis vraiment désolé de te causer du souci, Su... je me doute que ça doit aussi t'affecter dans ton travail.
-Nath... Ne sois pas désolé. Je suis la première ravie que tu aies trouvé ta voie. On savait tous les deux que ça ne serait pas facile tous les jours. Tu aimes ton travail et tu le fais bien. Du moment que tu me reviens... Mais plus j'y réfléchis... plus je pense que jamais je pourrai être totalement sereine en te voyant partir. Il faut juste que j'aprenne à vivre avec cette angoisse pour la gérer et ne pas la laisser me pourrir.
Il embrasse mon front puis descend sur chacune de mes joues jusqu'à couvrir mon visage de baisers. Il glisse jusqu'à mon oreille...
-Dis-moi ce qu'il te faut pour que ce soit plus supportable. N'hésite jamais à me parler même si ce n'est pas facile. Je peux tout entendre venant de toi. Je sais qu'on a des exemples peu encourageants sous les yeux... rien que quand je vois Éric et comment son couple a tourné...
Il me serre fort contre lui et je l'étreins à mon tour.
-Je refuse que cela nous arrive. Je sais qu'on ne maîtrise pas tout et que les choses évoluent de façon étrange mais j'ai passé bien assez de temps loin de toi. Je suis prêt à te menotter au lit pour te garder près de moi...
-Hum inspecteur, ne seriez-vous pas en train d'abuser de votre autorité ?
Je sens que cette discussion nous a fait du bien et que je suis plus légère. Les mains de mon cher inspecteur se promènent dans mon dos et descendent de plus en plus alors qu'il plonge ses lèvres dans mon cou. J'aurais pu rire devant la situation précédente : lui en uniforme et moi nue sous mon tablier, en train de parler sérieusement. Mais au final, on a laissé tomber nos barrières, notre stress du quotidien et là on peut juste profiter.
-Nath... il faudrait peut-être surveiller la pizza  non? Ça commence à sentir super bon...
Il desserre son étreinte légèrement et soupire.
-J'imagine qu'il vaut mieux éviter de faire cramer l'appartement...
-Oui et reprendre des forces c'est pas plus mal. Parce qu'après je compte bien utiliser les menottes sur toi.
-Tu vas utiliser mes menottes contre moi? C'est la honte pour un flic de se faire avoir de cette façon...
Je me mets sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille...
-Je te promets de bien les utiliser, tu n'auras pas à regretter et peut-être même que tu en redemanderas...
Je me dirige vers le four pour en extraire la pizza et l'amener à table. Nath me dévore des yeux et je vois bien que ma proposition lui donne envie de remettre le repas à plus tard. Je ne me démonte pas et fais le service. Il finit par me rejoindre à table et je dois me retenir de glousser comme une lycéenne. Le reste de la soirée s'annonce excellent et finit de tourner la page sur ces jours d'anxiété.
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christophe76460 · 1 year
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LA FOLIE DE LA CROIX
Le pécheur ne peut découvrir Dieu par lui-même
Sans être aidé et illuminé, dans son état naturel et sans l’Évangile, le pécheur ne trouvera jamais le chemin vers Dieu. En fait, il ne le cherchera même pas.
« Mais l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Co 2.14).
Il est mort et aveugle spirituellement et il n’a aucun espoir de découvrir Dieu par lui-même. Or, même lorsqu’on présente l’Évangile de la croix aux pécheurs, ils le rejettent. Dans 1 Corinthiens 1.18, nous lisons :
« Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent. »
Le pécheur ignore et nie le chemin vers le salut
Même lorsqu’on montre à un pécheur le seul chemin vers le salut, il l’ignore et le nie. En revanche, 1 Corinthiens 1.18 poursuit :
« mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu ».
La prétendue sagesse de l’homme, celle qui selon la théologie naturelle devrait nous diriger vers Dieu, le force à rejeter le message de la croix et la seule puissance qui est en mesure de le sauver.
Que pense Dieu de la sagesse de l’homme ?
Paul continue dans 1 Corinthiens 1.19,20 :
Aussi est-il écrit :
Je détruirai la sagesse des sages, Et je rendrai nulle l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ?
En d’autres mots, amenez les esprits les plus aiguisés, les communicateurs les plus articulés, les meilleurs débatteurs, amenez-moi l’élite, et je vous montrerai un groupe d’insensés. Dans Actes 17, Paul est à Athènes et les Écritures nous disent qu’il « sentait au-dedans de lui son esprit s’irriter, à la vue de cette ville pleine d’idoles » (Ac 17.16). Dans l’Aréopage, le lieu de rassemblement des philosophes et des intellectuels de l’époque, il a confronté leur ignorance ridicule et proclamé le seul message par lequel ils pouvaient être sauvés.
Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j’ai même découvert un autel avec cette inscription : À un dieu inconnu ! Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme; il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses.
Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure; il a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : De lui nous sommes la race… Ainsi donc, étant la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, à de l’argent, ou à de la pierre, sculptés par l’art et l’industrie de l’homme.
Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… (Ac 17.22-31.)
Les individus à qui Paul s’adresse étaient probablement les esprits les plus aiguisés de l’époque et suspendre un écriteau était le mieux qu’ils avaient trouvé à faire pour inclure toutes les déités qu’ils auraient pu omettre. C’est sans doute le meilleur résultat qu’on peut espérer de la théologie naturelle : un sentiment de culpabilité provenant du fait d’avoir méconnu le vrai Dieu de l’univers.
Le seul espoir de salut se trouve dans la prédication de la croix
Revenons à 1 Corinthiens 1, au verset 21, qui constitue le point culminant du passage :
« Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication. »
Il s’agit bel et bien du Grand Mandat reformulé. Le seul espoir de salut se trouve dans la prédication de la croix. Paul admet qu’un tel message est une pierre d’achoppement pour les Juifs et de la pure stupidité pour les païens (1 Co 1.23). Il a bien raison. D’un point de vue humain, croire que la mort horrible et humiliante d’un charpentier juif il y a plus de deux mille ans a une quelconque incidence sur la vie moderne – qui plus est, qu’elle offre une sorte d’expiation par substitution pour nos péchés – semble de la folie. Toutefois, comme Pierre l’a proclamé avec hardiesse devant les prêtres et les dirigeants d’Israël :
« Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Ac 4.12).
Pour quelle raison le salut se trouve-t-il en Christ seul ?
Paul répond à cette question dans 1 Corinthiens 1.29-31 :
« afin que personne ne se glorifie devant Dieu. Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ qui, par la volonté de Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption, afin, comme il est écrit, que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. »
En fin de compte, l’Évangile n’est pas pour les orgueilleux, les arrogants ou ceux qui croient qu’ils peuvent y accéder par eux-mêmes. Dieu a intentionnellement choisi un message fou pour nous humilier et garantir qu’aucun homme ne puisse se glorifier de son intelligence. Il a choisi la croix pour réprimer toute inclination à penser que nous avions réussi à le trouver par nous-mêmes. Toute la gloire revient à Dieu.
Cet article est tiré du livre : La Bonne Nouvelle de John MacArthur
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blog59-world · 3 years
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Fazo Ameur 3 h ·
Henri Maillot, le chahid oublié. Voici un communiqué de la famille du chahid: Nous, membres de la famille du chahid Henri Maillot, mort au champ d’honneur les armes à la main le 5 juin 1956, osons briser le silence que nous nous sommes imposé pendant 55 ans. Et pour cause, notre frère et oncle est victime d’un ostracisme et d’un déni de reconnaissance énigmatique que d’aucuns n’arrivent à expliquer. Il demeure banni du panthéon réservé aux martyrs au même titre que son ami et voisin de quartier, le chahid Fernand Iveton, guillotiné à Serkadji le 11 février 1957. C’est pour cette raison que des centaines de citoyens se font un devoir de venir se recueillir sur leurs tombes chaque année les jours anniversaire de leur « mort». Au mois de juin 2015, l’APS a publié une dépêche dans laquelle le chahid Henri Maillot était qualifié « d’ami de la Révolution algérienne». Un impair lourd de sens et qui illustre on ne peut mieux le sort réservé aux chouhada et moudjahidine d’origine européenne. Il est regrettable de rappeler certains faits historiques et d’actualité pour prouver notre appartenance et notre attachement à notre patrie l’Algérie. – La famille Maillot est installée en Algérie depuis six générations et ne l’a jamais quittée en dépit de tous les drames qui ont secoué notre pays. – Le chahid Henri Maillot a offert ce qu’il avait de plus précieux pour défendre sa patrie : sa vie. – Le père du chahid Henri Maillot était secrétaire du syndicat des travailleurs de la ville d’Alger (mairie d’Alger). Il a été licencié pour avoir déclenché une grève pour réclamer les droits et plus de dignité pour les éboueurs musulmans. – A l’indépendance tous les membres de la famille Maillot ont opté pour la nationalité algérienne au détriment de la nationalité française. Pour s’en convaincre davantage, il suffit de lire la lettre que le chahid Henri Maillot a envoyée à la presse parisienne pour justifier sa désertion avec un camion rempli d’armes et de munitions. Dans cette lettre, il disait : « Il y a quelques mois de cela, Jules Roy, écrivain et colonel de l’armée française, disait : « Si j’étais musulman je serais du côté des fellagas. Moi je ne suis pas musulman mais je considère l’Algérie comme ma patrie et je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. Et ma place est au côté de ceux qui ont engagé le combat libérateur… Ce n’est pas une lutte de religion ni de race, comme voudraient le faire croire certains possédants de ce pays, mais une lutte d’opprimés contre leurs oppresseurs sans distinction de races ni d’origines… Notre victoire est certaine… En désertant avec un camion rempli d’armes, j’ai conscience d’avoir servi les intérêts de mon peuple et de ma patrie …» Afin de préserver la mémoire de Henri et les idéaux pour lesquels il s’est sacrifié, nous n’avons jamais rien demandé d’autre qu’une reconnaissance. Nous aimerions voir son nom gravé sur le fronton d’un lycée, d’une université, d’une cité ou bien lui dédier un lieu de mémoire pour que son sacrifice pour une Algérie libre, indépendante, fraternelle, tolérante et juste ne soit pas vain.Car la grandeur et la noblesse de notre révolution est d’avoir été portée et défendue par des femmes et des hommes de différentes origines raciales, religieuses et culturelles. C’est cela que nous devons inculquer aux jeunes générations algériennes. Ce sera une juste reconnaissance qui le sortira de la nuit de l’oubli où il a été longtemps confiné, à l’instar d’autres martyrs algériens d’origine étrangère. Quant aux moudjahidate et moudjahidine d’origine étrangère vivant en Algérie, ils sont en train de nous quitter l’un après l’autre dans l’anonymat le plus complet. Il est grand temps de leur rendre un vibrant hommage et recueillir leurs témoignages. Gloire à tous nos martyrs. La famille MAILLOT Pour information, l'hôpital Mohamed Lamine Debaghine ex Maillot à Bab El Oued n'a pas porté le nom d'Henri Maillot mais celui de François Clément Maillot, le médecin qui codifia l'usage de la quinine contre le paludisme en
1834.
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wilfriedboti · 3 years
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Témoignage : La protection divine.
Wahou ! Chantez des louanges et que des cris d’allégresse s’élèvent vers Dieu, notre Papa !
Le matin du dimanche 27 juin 2021, j’ai fait face à un incident. Pendant que je préparais dans la cuisine un petit-déjeuner avec ma maman, la poêle qui était porté au feu s’est renversée. Et dans une tentative de sauver le repas, je l’ai saisi ! Ma main a alors été brulé superficiellement. De même, mon bras avait été brûlé, tôt le matin de cette journée, pendant que je repassais des vêtements. En fin de soirée mon papa nous a raconté comment est-ce qu'il avait été protégé par Dieu, notre Papa, d’un accident. Ces événements m’ont donné l’opportunité de croître en sagesse, stature et en grâce en tirant des leçons. Ce sont celles-ci :
La prière est puissante.
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Tôt le matin, avant de débuter la cuisine, poussé par le Saint-Esprit, j’ai envoyé un message à ma famille qui contenait une prière. Cette prière déclarait :
« Que Dieu, notre Papa soit avec nous dans tout ce que nous entreprenons ! »
Quelques minutes plus tard j’ai expérimenté Papa avec nous par Papa qui nous protège du mal !
Honorer les moments dédiés à Dieu, notre Papa : le jour du Seigneur et les moments de notre journée que nous consacrons à Dieu, notre Papa, spécifiquement et à toute activité que nous choisissons d’avoir selon la grâce qu’Il nous accorde.
Ce jour était dimanche. L’heure à laquelle je devais être au culte était arrivée. Et je savais qu’en choisissant de déjeuner avant d’y aller, je me rendrai à l’Eglise de Christ certainement en retard. Mais j’ai quand même décider de faire la cuisine ! Mon papa également se trouvait sur la route alors qu’il devait se trouver au sein du bâtiment de l’église rendre culte à Jésus. Ne devrions-nous pas honorer notre Dieu et Son jour ? Ne devrions-nous pas mettre en priorité notre service devant Lui à Son temple et lui rendre culte ? Dieu passe en premier. Et notre participation au culte n’est pas à sacrifier !
Les marques de Jésus sur son corps ne Lui rappellent pas que Son corps a été abîmé mais mais Il voit la Victoire qu’Il a obtenu pour l’humanité par amour !
Le Saint-Esprit m’a soufflé : « Tu vois ta main ? Lorsque Jésus a été ressuscité et qu’Il a vu dans Son corps les marques de ce qu’Il a souffert, il n’y a pas vu une défaite mais une victoire de l’amour. »
Les autres disciples lui dirent : Nous avons vu le Seigneur ! Mais il leur répondit : Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous, et si je ne mets pas la main dans son côté, je ne croirai pas. Huit jours plus tard, les disciples étaient de nouveau réunis dans la maison. Cette fois-ci, Thomas était avec eux. Jésus vint, alors que les portes étaient verrouillées. Il se tint au milieu d’eux et leur dit : Que la paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Place ton doigt ici, vois mes mains ; avance ta main et mets-la dans mon côté. Ne sois donc pas incrédule, mais crois.
Jean 20:25-27 BDS
L’empathie ou la compassion.
Ma main a été brulé superficiellement mais j’ai expérimenté une douleur incroyablement forte. Je me suis demandé, mais qu’en t-il de ces personnes qui subissent dans leurs corps une brûlure à des degrés plus élevés ? Et plus loin, qu’en sera t-il de l’étang de soufre ? De ce feu qui ne s’éteint jamais auquel les êtres humains auront part s’ils choisissent de rester attacher au péché ?
Le temps de la vie d’un homme est comme une poussière qui paraît en un instant et qui disparaît.
L’homme … | sa vie ressemble à l’herbe. Lui, il fleurit | comme une fleur des champs . Qu’un vent souffle sur elle, | la voilà disparue ! Le lieu qu’elle occupait | ne la reconnaît plus.
Psaumes 103:15-16
O Eternel, | qu’est-ce que l’homme | pour que tu prennes soin de lui ? Qu’est-ce que l’être humain | pour que tu lui témoignes | de l’intérêt ? L’homme est semblable | à un souffle léger, sa vie ressemble | à l’ombre passagère.
Psaumes 144:3-4
Oh ! Apprends-nous | à bien compter nos jours, afin que notre cœur | acquière la sagesse ! Le temps de notre vie ? | C’est soixante-dix ans, au mieux : quatre-vingts ans | pour les plus vigoureux ; et leur agitation | n’est que peine et misère. Car le temps passe vite | et nous nous envolons. Qui donc connaît | l’intensité de ta colère, et ton courroux | à la mesure de la crainte qui t’est due ?
Psaumes 90:10-12
L’homme né de la femme, ses jours sont limités | et pleins de troubles ! Il est comme une fleur | qui sort de terre et que l’on coupe. Il fuit comme une ombre furtive, | et il ne dure pas. Et c’est cet homme | que tu épies, et, devant toi, | tu me traînes en justice. Peut-on tirer le pur | de ce qui est impur ? Personne ne le peut. Puisque tu as fixé | le nombre de ses jours, | et que toi, tu connais | le nombre de ses ans, puisque tu as fixé | le terme de sa vie | qu’il ne franchira pas,
Job 14:1-5
Je n’étais encore | qu’une masse informe, | mais tu me voyais et, dans ton registre, | se trouvaient déjà inscrits tous les jours | que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux | n’existait encore.
Psaumes 139:16
Dieu, qui a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve, et qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples bâtis de mains d’hommes. Il n’a pas besoin non plus d’être servi par des mains humaines, comme s’il lui manquait quelque chose. Au contraire, c’est lui qui donne à tous les êtres la vie, le souffle et toutes choses. A partir d’un seul homme, il a créé tous les peuples pour qu’ils habitent toute la surface de la terre ; il a fixé des périodes déterminées et établi les limites de leurs domaines. Par tout cela, Dieu invitait les hommes à le chercher, et à le trouver, peut-être, comme à tâtons, lui qui n’est pas loin de chacun de nous. En effet, « c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être », comme l’ont aussi affirmé certains de vos poètes, car « nous sommes ses enfants » . Ainsi, puisque nous sommes ses enfants, nous ne devons pas imaginer la moindre ressemblance entre la divinité et ces idoles en or, en argent ou en marbre que peuvent produire l’art ou l’imagination des hommes. Or Dieu ne tient plus compte des temps où les hommes ne le connaissaient pas. Aujourd’hui, il leur annonce à tous, et partout, qu’ils doivent changer. Car il a fixé un jour où il jugera le monde entier en toute justice, par un homme qu’il a désigné pour cela, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant. Lorsqu’ils entendirent parler de résurrection, les uns se moquèrent de Paul, et les autres lui dirent : Nous t’écouterons là-dessus une autre fois.
Actes 17:24-31
La mort est une fatalité pour tous les hommes. Elle est loin d'avoir une connotation malheureuse pour ceux qui ont cru en Jésus. Non, la mort n'est pas malheureuse ! Elle est un évènement heureux pour nous qui sommes en Christ. Cela peut être douloureux du fait de l'arrachement, comme un enfant à qui le dentiste retire une dent - cela est un merveilleux évènement participant à sa santé et à son bien-être mais il est vécu avec une douleur - mais elle ouvre la voie à une finalité plus que réjouissante pour nous qui sommes en Christ Jésus. Notre capacité de quitter la Terre n’est pas une mauvaise nouvelle frères et sœurs 😁! C’est une grande joie de rentrer dans la joie de notre maître !
« Très bien, lui dit son maître, tu es un bon serviteur, en qui l'on peut avoir confiance. Tu t'es montré fidèle en peu de choses. C'est pourquoi je t'en confierai de plus importantes. Viens partager la joie de ton maître ! »
Matthieu 25:23
Cela nous apprend à compter nos jours !
Oh ! Apprends-nous | à bien compter nos jours, afin que notre cœur | acquière la sagesse ! Le temps de notre vie ? | C’est soixante-dix ans, au mieux : quatre-vingts ans | pour les plus vigoureux ; et leur agitation | n’est que peine et misère. Car le temps passe vite | et nous nous envolons. Qui donc connaît | l’intensité de ta colère, et ton courroux | à la mesure de la crainte qui t’est due ?
Psaumes 90:10-12
Nous devons vivre chaque jour avec du sens. Que chacun des jours de notre vie sur Terre soit appliqué à faire la volonté de notre Papa.
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #489 ~ MONDE, JE TE FAIS MES ADIEUX (mai 846) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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J'attrape ma ration sans goût et la cale entre mes dents le temps de lire la liste de fournitures à ma disposition. Berner me regarde avec des yeux ronds sans oser dire quoi que ce soit, et je réalise juste à cet instant l'image que je dois donner. Il m'arrive si souvent d'oublier que je suis entouré d'autres gens... Je lui donne la liste et lui demande de m'en faire la lecture pendant que je me restaure. J'ai été obligé de sauter le repas de midi car j'ignore à quelle heure le convoi de ravitaillement doit arriver, et je veux absolument être là pour le réceptionner.
Je mets ma main en visière, mâchonnant discrètement, et distingue un attroupement inhabituel devant la cour. Berner cesse d'énumérer pour se tourner lui aussi vers la source du remue-ménage et je devine que le convoi s'achemine vers nous. Il doit être très imposant, c'est pour ça que la foule s'agite. Les autres militaires aussi. Ils voient d'un mauvais oeil la cour du QGR se remplir de chariots pleins à ras-bord. Je dois aller régler ça
Je signe quelques documents que Berner doit remettre à Hanji, puis le quitte pour faire en sorte de diriger les chariots vers un coin qui ne gênera personne. J'ai conscience que ce n'est pas à moi de faire ça, mais mon devoir consiste malgré tout à m'assurer que tout est bien arrivé. La vie de ses soldats est entre mes mains et je veux qu'ils soient équipés au mieux. Nifa ! Guide ceux-là par ici ! Ils ne doivent pas gêner le passage. La jeune fille claque des bottes et fait de grands gestes afin d'amener les chariots avec elle. Plus le temps passe, plus il y en a. C'est sans doute la plus grosse commande que le bataillon ait jamais passée. Et ce n'est pas encore fini.
En queue arrivent les montures que les civils sachant chevaucher utiliseront durant l'expédition. Il y'en a un grand nombre, et toutes ne pourront pas être logées à l'intérieur ; les casernes environnantes seront réquisitionnées et changées en écuries durant les quelques jours qui nous séparent de la sortie. Dita Ness se jette presque sur les premiers chevaux afin de les examiner, et je vois à sa mine déconfite qu'ils ne sont pas de première jeunesse. Il fallait s'y attendre... Ils ont été achetés une bouchée de pain par l'Etat pour le compte du bataillon, aux quatre coins du Royaume, et ils semblent déjà épuisés... Je ne devais pas m'attendre à du premier choix. Et j'ignore comment ils se comporteront face aux titans. Mais l'essentiel est que la majorité de ces gens ait une monture ; tous ne le pourront pas, rassembler autant de chevaux en si peu de temps aurait été impossible. En comptant les chariots dans lesquels nous placerons les civils les plus faibles, les ferries... J'espère que cela ira...
Je me dirige vers la charrette de tête, garée à quelques mètres de moi. Il me semble reconnaître celui qui la conduit et qui me salue de la tête. Je crois l'avoir déjà vu à la cité industrielle, dans un atelier de la guilde. Il ne descend pas de son véhicule et me tend un parchemin roulé. Ce n'est pas la liste de retour de la guilde, mais une missive écrite de la main de Rein. Il m'envoie souvent ce genre de petit mot avec les livraisons. Cette fois, je doute qu'il soit aussi enjoué que d'habitude... Je déroule le parchemin et me mets à lire l'écriture un peu brute et arrondie de Rein, que je connais bien maintenant.
"Mon cher ami, J'espère que ce convoi, exceptionnel par sa taille, vous est parvenu sans encombre. Il est sans doute le plus chargé de ma carrière, et peut-être aussi le plus important, quand je sais ce que vous vous apprêtez à faire. Je n'ai pas de conseil à vous donner, vous connaissez votre boulot, et comme d'habitude, j'espère vous aider à le faire. Mais il est nécessaire que vous connaissiez certains détails que je me sentirais coupable de vous cacher - même si je pense bien que vous vous en rendrez compte assez tôt. Je vous recommande vivement de faire disparaître le présent document quand vous l'aurez lu. Je l'ai confié à un gars de confiance pour vous le remettre en main propre. Mais il contient des informations que j'aimerais garder pour vos seuls yeux. Je ne sais pas si cela vous étonnera, mais j'ai reçu des menaces de certaines personnes haut placées. Je n'ai pas de noms à vous fournir, mais il m'a été très explicitement indiqué que si je ne vous fournissais pas le matériel en temps voulu, j'aurais de gros problèmes avec mes riches clients, que je risquais de perdre des contrats. Je comptais sur le fait que vous réussiriez à obtenir au moins un mois de plus, mais j'ai appris la nouvelle de cet échec. Je crois que ni vous ni moi ne sommes appréciés en haut lieu. Je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps. Le matériel que je vous envoie est loin de la qualité que je vous fournis d'habitude. J'y ai été obligé afin de tenir les délais. Il était impossible de fournir autant de bons dispositifs à trois cents soldats en si peu de temps, avec le matériel et les pièces de rechange qui vont avec. Pourtant mes gars y ont travaillé jour et nuit, croyez-le. J'ai du faire au mieux avec ce que j'avais, sans compter que mes fournisseurs habituels en matière première ont aussi eu des problèmes... Ils ne sont pas bons pour le rebus pour autant, mais si vous voulez garder vos meilleurs éléments en vie, cela m'attriste de devoir vous l'avouer, ne leur donnez pas ce matériel ; qu'ils gardent plutôt leurs anciens dispositifs, quitte à les réparer, ils seront mieux servis. Vous n'imaginez pas à quel point il m'en coûte de vous livrer de telles pièces. Mais comprenez moi  bien : je dois aussi penser à mon commerce, à l'avenir de ma guilde. Croyez bien que mes voeux de succès vous accompagnent. J'ignore comment vous vous sentez, si vous êtes confiant, si vous pensez réellement pouvoir y arriver. Si c'est possible, alors vous êtes l'homme de la situation. J'espère plus que tout vous revoir en vie et vous accueillir de nouveau dans mon modeste logis. Votre ami, Rein"
Je plie la missive, avec l'intention de la détruire plus tard. Je la place bien soigneusement dans la poche intérieure de ma veste, et regarde en silence les ouvriers de Maja décharger les caisses. Elles sont portées dans l'entrepôt réservé au bataillon - il sera à peine assez grand, car déjà encombré de tout le ravitaillement de bouche nécessaire à la traversée - et je me penche sur la première. Je m'empare d'un pied de biche et fais sauter le couvercle. A l'intérieur, reposant au milieu d'un rembourrage de paille, les dispositifs de manoeuvre flambants neufs rutilent sous la lueur des torches.
Un oeil non initié n'y verrait aucun défaut, aucun vice. Mais le mien ne s'y trompe pas. Rein avait raison. Je saisis un dispositif et constate assez vite que la bobine est assez instable. J'attrape une gâchette et actionne le mécanisme ; il est anormalement souple sous le doigt, alors qu'en temps normal, le matériel de qualité oppose toujours une petite résistance avant d'être rôdé. Je devine avec désespoir que tous les autres doivent être du même genre... J'observe une lame et constate également que le fil est loin d'être aussi acéré que d'ordinaire.
J'enfonce mes ongles dans ma paume, et la douleur qui en résulte me permet de garder mon calme. Je ne peux en vouloir à Rein. Il a risqué sa tête sur ce coup. Il a fait de son mieux. Il était vain d'imaginer qu'il puisse tenir à la fois les délais et son niveau d'exigence. Même si j'ai passé commande le jour même de l'annonce royale, cela était trop court... Je m'en veux tellement de ne pas avoir réussi à plaider ma cause à Mitras... J'en prends la responsabilité...
Je repose le tout dans la caisse et ordonne à des explorateurs de se charger de la livraison. Je jetterai un oeil sur la liste plus tard. Rein n'a jamais omis une seule pièce dans ses livraisons, mais la situation est si exceptionnelle et critique que je ferai des vérifications plusieurs fois. Je retourne son conseil dans ma tête... Dois-je donner ce matériel à mes hommes ou aux explorateurs civils ?
Les vétérans seront en première ligne, ce sont eux qui devront se battre en priorité, pas les civils en uniformes. Si la formation tient le coup, ils ne sont pas censés tirer l'épée. Il va de soi que les vétérans doivent disposer des meilleurs dispositifs, je ne peux pas lutter contre cette évidence. Ils doivent avoir le meilleur équipement... Rein, tu as raison. Je donnerais ce matériel en priorité aux explorateurs de surplus. Les vétérans devront faire vérifier et réparer leur matériel actuel. Ils se poseront des questions, ils se demanderont pourquoi je ne leur fournis pas du neuf, mais je trouverais bien un prétexte sans être obligé de tout leur dire.
Je monte jusqu'à mes quartiers à pas discrets, comme si j'essayais de ne pas être vu. Aucun de mes subordonnés n'est dans les parages, je leur ai donné tant de travail... Une fois dans la pièce, je tourne la clef à double tour, puis me dirige vers mon bureau. J'attrape un bougeoir où reste un vestige de chandelle et l'allume avec précipitation. Puis je sors le parchemin de Rein de ma poche et le présente devant la flamme. Le papier délicat ne tarde pas à noircir, puis à se racornir de plus en plus. Lorsque mes doigts ne peuvent plus le tenir, je laisse tomber le petit bout qui reste et il disparaît dans une petite étincelle finale.
Je me demande alors si cette lettre sera bien la dernière que je lirais de lui...
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