#nourrissons Gaza
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Enfants de Gaza : survivre sans nourriture ni soins
Dans la vidĂ©o bouleversante No food, no medicine: infants suffer the harshness of war in Gaza, une mĂšre raconte lâĂ©preuve dâĂ©lever un nouveau-nĂ© dans les conditions dĂ©sastreuses de la guerre. Elle explique comment le manque de nourriture, de vitamines, et de produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© affecte la santĂ© de son bĂ©bĂ©. Le lait maternel devient insuffisant Ă cause de la malnutrition, et elle neâŠ
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, ChĂšre Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour lâinstant. Moi, je mâappelle Tala. Jamais je nâai imaginĂ© parler un jour Ă une IsraĂ©lienne. Encore moins faire ta connaissance alors quâune guerre est en cours contre mon peuple. Lorsquâon mâa proposĂ© de tâĂ©crire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayĂ©e par lâidĂ©e de coopĂ©rer inconsciemment avec lâennemi et de trahir les miens. Jâai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais jâai quand mĂȘme dĂ©cidĂ© de tâĂ©crire. Dâabord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tuĂ© le 14 octobre par une bombe israĂ©lienne. Il nâavait que 20 ans et rĂȘvait de devenir thĂ©rapeute. CâĂ©tait mon camarade dâuniversitĂ©. Nous nous retrouvions rĂ©guliĂšrement devant lâhĂŽpital Al-Shifa pour aller ensemble Ă lâuniversitĂ©. Â
Je suis nĂ©e Ă Gaza City il y a vingt ans. Je nâai jamais quittĂ© lâenclave, qui est une vraie prison Ă ciel ouvert, tu sais. A lâuniversitĂ©, jâĂ©tudie le droit. Pendant mon temps libre, jâĂ©cris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothĂšque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusquâau soir. Puis, une fois rentrĂ©echez moi, jâadorais dĂ©vorer un Ă©niĂšme livre de ma bibliothĂšque tout en buvant du thĂ© vert, ma boisson prĂ©fĂ©rĂ©e. Je pourrais te parler des heures de mon universitĂ©. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire lâair frais et on y trouve des espaces agrĂ©ables oĂč se reposer. Maintenant, il faudrait que jâĂ©crive ces mots au passĂ©. Car il nâen reste quâun tas de ruines. Quant Ă mon diplĂŽme, que jâĂ©tais censĂ©e obtenir lâan prochain, je ne sais pas quand je pourrai le dĂ©crocher.
DĂ©sormais, je suis rĂ©fugiĂ©e Ă Deir al-Balah, aprĂšs avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan YounĂšs, oĂč je suis restĂ©e quarante jours sans mes parents et mes petites sĆurs, qui Ă©taient restĂ©s dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on sâest retrouvĂ©s en dĂ©cembre. Nous avons la chance dâavoir trouvĂ© un abri, un toit, des murs. MĂȘme sâil me paraĂźt toujours Ă©trange dâappeler ça un abri, Ă©tant donnĂ© que nous ne sommes protĂ©gĂ©s ni des bombes ni dâune famine ou dâune Ă©pidĂ©mie.Â
Ce nâest pas courant de parler avec une IsraĂ©lienne comme toi, Michelle. Personne nâest ami avec des IsraĂ©liens ici. Dâailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est Ă©levĂ©s pour vous haĂŻr. Vous nâĂȘtes rien dâautre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent Ă nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense quâil est impossible de tout rĂ©soudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois quâapprendre Ă connaĂźtre les personnes qui revendiquent leur droit Ă cette terre peut servir notre cause. Et toi, quâen penses-tu ? Pourquoi as-tu acceptĂ© dâentamer cette conversation avec moi ?
MalgrĂ© notre adversitĂ©, je reste ouverte dâesprit et curieuse dâĂ©couter et de comprendre ton opinion. Peut-ĂȘtre que nous ne pensons pas si diffĂ©remment finalement, et que nous avons mĂȘme des choses en commun. OĂč habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ?Â
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, jâai Ă©tĂ© incapable de mâexprimer correctement. Jâaimerais partager ce que je vis. Ăa pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je nâai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence mĂȘme Ă me dĂ©sintĂ©resser de mes activitĂ©s favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal Ă trouver des lĂ©gumes, tout est cher ou inexistant. Je dĂ©teste voir les rues inondĂ©es dâordures et dâeau sale, les Ă©coles et universitĂ©s bombardĂ©es ou fermĂ©es. Je suis fatiguĂ©e de sentir la fumĂ©e de notre four en argile qui sâincruste dans tous nos vĂȘtements. Et de devoir me dĂ©placer en Ăąne ou en charrette. La ville oĂč jâai grandi a Ă©tĂ© ravagĂ©e. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothĂšque aussi. Jâai vu une photo de ma rue Ă Gaza City, elle est mĂ©connaissable. Câest devenue une ville fantĂŽme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensĂ©e. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons dĂ©truites. TrĂšs peu de centres de santĂ© peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmentĂ©, tout comme les accouchements prĂ©coces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dĂšs quâil sâagit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ?Â
Michelle, je me demande si tu as dĂ©jĂ questionnĂ© la lĂ©gitimitĂ© de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face Ă lâapartheid que nous vivons. Comment lâEtat dâIsraĂ«l peut-il se qualifier dâEtat dĂ©mocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sĂ»re que tu es, comme tous les ĂȘtres humains, dotĂ©e de sentiments. Tu ressens lâamour, la haine, la colĂšre, la compassion. Sâil te plaĂźt, prends pitiĂ© de nous. Dis Ă ton peuple de cesser de nous priver de notre humanitĂ©. Notre destin, câest nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala »Â
 « Zoran, centre dâIsraĂ«l, 25 mars 2024, ChĂšre Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je nâhabite quâĂ quelques kilomĂštres de Gaza, je nâai jamais parlĂ© Ă quelquâun de lĂ -bas. PremiĂšrement, je souhaiterais te dire que je suis dĂ©solĂ©e de ce que tu vis et tâexprimer mes plus sincĂšres condolĂ©ances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mĂ©moire soit honorĂ©e.
 Permets-moi tout dâabord de me prĂ©senter. Jâai 24 ans et, comme toi, je suis Ă©tudiante en droit. Je mâintĂ©resse au droit pĂ©nal et au droit international. Jâaime ïżœïżœgalement faire du bĂ©nĂ©volat. Avant la guerre, jâaidais les habitants de ma ville qui avaient besoin dâune assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financiĂšre de la part de lâEtat. DĂ©sormais, ma ville, SdĂ©rot, comme toute la rĂ©gion limitrophe de Gaza, sâest vidĂ©e de ses habitants.Â
 Jâai quittĂ© ma maison depuis lâattaque du 7 octobre. Depuis, je suis hĂ©bergĂ©e par la famille de mon petit ami Ă Zoran, dans le centre dâIsraĂ«l. Câest plus calme ici, contrairement Ă ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancĂ©s quotidiennement de Gaza sur le sud dâIsraĂ«l dĂ©truisent tout ce que jâai. Mon universitĂ© est fermĂ©e, mais nous pouvons suivre nos cours Ă distance, en visio.Â
Je suis nĂ©e et jâai grandi Ă JĂ©rusalem. JâĂ©tais scolarisĂ©e Ă lâĂ©cole âHand in Handâ [âmain dans la mainâ], oĂč la moitiĂ© des Ă©lĂšves sont des IsraĂ©liens juifs et lâautre moitiĂ© des Palestiniens citoyens dâIsraĂ«l ou rĂ©sidents de JĂ©rusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. Jâai frĂ©quentĂ© cet Ă©tablissement jusquâĂ la fin des Ă©tudes secondaires. Câest le seul lycĂ©e mixte en IsraĂ«l oĂč enfants juifs et palestiniens Ă©tudient ensemble.
Mon Ă©ducation Ă©tait donc trĂšs diffĂ©rente des autres enfants de JĂ©rusalem. Je parlais quotidiennement Ă des Palestiniens, des Arabes. Les mĂȘmes que la sociĂ©tĂ© nous apprend Ă haĂŻr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me frĂ©quenter, mâaffirmaient que jâĂ©tais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque jâavais 14 ans, des suprĂ©macistes israĂ©liens ont mĂȘme mis le feu Ă mon Ă©cole. Ces annĂ©es ont fait Ă©voluer ma vision de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne.
Le 7 octobre au matin, jâai appris que des terroristes palestiniens sâĂ©taient infiltrĂ©s en IsraĂ«l. Avec mon petit ami, nous nous sommes prĂ©cipitĂ©s dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restĂ©s enfermĂ©s pendant prĂšs de deux jours, sans Ă©lectricitĂ© ni rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes Ă lâextĂ©rieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le pĂšre et la sĆur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sĂ©curitĂ©, dans le centre dâIsraĂ«l. Quand je suis sortie de chez moi, jâai vu des corps sur le sol. JâĂ©tais horrifiĂ©e. As-tu entendu parler de ce qui sâest passĂ© en IsraĂ«l ce jour-lĂ Â ? Quâas-tu ressenti ?Â
Des IsraĂ©liens ont terriblement souffert ce jour-lĂ . Nous nâen sommes toujours pas remis. Des familles ont Ă©tĂ© brutalement tuĂ©es, kidnappĂ©es. Et il y a encore des otages israĂ©liens Ă Gaza dont on ne connaĂźt pas lâĂ©tat. Je connais personnellement lâun dâentre eux et je prie tous les jours pour quâil revienne sain et sauf [130 personnes â dont 34 seraient mortes â sont encore dĂ©tenues Ă Gaza, selon les autoritĂ©s israĂ©liennes]. Dans mon quartier, les premiĂšres victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes ĂągĂ©es dâune maison de retraite. PrĂšs de chez moi [au kibboutz Beâeri], Vivian Silver, qui Ă©tait pourtant une militante pacifiste de longue date, a Ă©tĂ© tuĂ©e. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre quâelles nâont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les dĂ©cisions du gouvernement israĂ©lien pour justifier la violence Ă lâĂ©gard des civils. Ce mode dâaction ne peut ĂȘtre une rĂ©ponse Ă lâoccupation. Si je comprends la nĂ©cessitĂ© de la rĂ©sistance palestinienne, jâestime quâelle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en IsraĂ«l sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delĂ de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe Ă Gaza. Il leur est difficile dâĂ©prouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout aprĂšs avoir vu des vidĂ©os dans lesquelles des Palestiniens cĂ©lĂ©braient lâattaque du 7 octobre.Â
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je mâopposerai toujours Ă la violence et Ă la cruautĂ©, quels quâen soient les auteurs. Les innombrables atrocitĂ©s commises par IsraĂ«l contre les Palestiniens au fil des annĂ©es, de mĂȘme que la violence subie par les IsraĂ©liens, sont Ă©galement condamnables. La violence ne fait quâengendrer plus de violence. La guerre menĂ©e actuellement par lâarmĂ©e israĂ©lienne nous le prouve. Serais-tu dâaccord pour dire quâil existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes Ă Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu mâas demandĂ© si jâavais dĂ©jĂ remis en question la lĂ©gitimitĂ© de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persĂ©cution Ă travers le monde. Que ce soit les ancĂȘtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mĂšre au Maroc, ils ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s parce quâils Ă©taient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [âcatastropheâ en arabe, dĂ©signant lâexode en 1948, Ă la crĂ©ation de lâEtat dâIsraĂ«l, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsĂ©s par les nouvelles autoritĂ©s]. Mais il est important pour moi de te rappeler le dĂ©sir profond et lâurgence quâil y a eu pour nous, Juifs, dâobtenir un Etat en Terre sainte.Â
Toutefois, il mâest arrivĂ© de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand jâavais 14 ans, jâai rencontrĂ© un groupe dâhommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de dĂ©fense israĂ©liennes, alors quâils ont lâobligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment quâIsraĂ«l tentait de les assimiler pour les affaiblir et les sĂ©parer des autres Arabes israĂ©liens. Ăa mâa fait rĂ©flĂ©chir. Personnellement, jâai eu la chance dâĂȘtre exemptĂ©e de service militaire pour raison mĂ©dicale, mais mon petit ami, qui a refusĂ© de servir, a passĂ© six mois dans une prison militaire israĂ©lienne.
Nous sommes une minoritĂ© en IsraĂ«l Ă questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de sâexprimer. Beaucoup ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour avoir manifestĂ© ces derniers mois. Parfois, jâai lâimpression que la meilleure chose Ă faire serait de partir, dâaller quelque part oĂč des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait Ă©goĂŻste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je mâinquiĂšte de ce quâIsraĂ«l deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, jâai lâimpression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, jâaime cette terre. Ma famille a vĂ©cu en Palestine parmi des musulmans et dâautres juifs pendant de nombreuses gĂ©nĂ©rations avant la crĂ©ation de lâEtat dâIsraĂ«l. JâespĂšre que nous pourrons un jour ĂȘtre tous Ă©gaux et libres. Câest dâailleurs ce qui mâa poussĂ©e Ă Ă©tudier le droit international : ne plus ĂȘtre impuissante face Ă lâinjustice.Â
Tu mâas dit que tu lisais beaucoup, jâaime aussi lire. Jâaime la littĂ©rature russe classique, comme DostoĂŻevski ou TolstoĂŻ. Mon livre prĂ©fĂ©rĂ© est âAnna KarĂ©nineâ. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui tâa poussĂ©e Ă Ă©tudier le droit.
Jâaimerais aussi en savoir plus sur lâhistoire de ta famille. Comment Ă©tait ta vie avant la guerre ? OĂč vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir tâĂ©crire. Jâimagine Ă quel point cela doit ĂȘtre difficile pour toi. Je me rĂ©jouis dâavoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
SincÚrement, Michelle »
Lettres et Photos-Â source: Le Nouvel Obs
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Gaza đ”đž : Voici le 101Ăšme enfant dont l'identitĂ© est inconnue...
On ne sait pas si les membres de sa famille sont vivants ou s'ils sont tombés en martyrs.
Plus de 100 nourrissons se trouvent actuellement dans les hĂŽpitaux de Gaza.
#israel#israël#occupation#terrorism#terroriste#terrorisme#crimes de guerre#crimes#war crimes#war criminals#apartheid#sioniste#sionisme#palestine#palestinians#free palestine#stand with palestine#free gaza#gaza#stand with gaza
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Mon quartier Ă Gaza avant le 10 octobre 2023
« Pas d'électricité, pas d'eau courante, pas d'artÚres principales, pas de transports en commun. Imaginez maintenant essayer d'évacuer des nourrissons, de jeunes enfants, des femmes enceintes ou des patients ayant besoin d'oxygÚne à travers ce carnage pendant les bombardements qui se poursuivent. »
No electricity, no running water, no major thoroughfares, no public mass transportation. Now imagine trying to evacuate babies, small children, pregnant women or patients needing oxygen, through this carnage by walking, as you are currently being bombed
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Race sĂ»re dâelle-mĂȘme et dominatrice : dĂ©couvrez les croisiĂšres gĂ©nocidaires Ă Gaza.
100% Talmud
Il y a les juifs tels que vous les connaissez à travers le cinéma hollywoodien.
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Et puis il y a les juifs réels.
Un univers sépare les deux.
Ils proposent donc des excursions en bateau en IsraĂ«l au large de la cĂŽte de Gaza pour assister aux bombardements et voir lâendroit oĂč ils prĂ©voient de construire de nouvelles colonies ?
Qui se paye des vacances dans des villes bombardées ?
Le peuple de la Torah.
« Va maintenant, frappe Amalek, et dĂ©vouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne lâĂ©pargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bĆufs et brebis, chameaux et Ăąnes » (Shmuel 15-3)
Les juifs ont consacrĂ© â et consacrent encore â beaucoup dâĂ©nergie pour imprimer dans lâinconscient des Occidentaux lâimage dâun petit peuple sensible et gĂ©nĂ©reux, brimĂ© et martyrisĂ© gratuitement par des brutes assoiffĂ©s de sang.
Ăgyptiens, Perses, Romains, CroisĂ©s, Slaves, Allemands, etc., pas une glorieuse nation nâĂ©chappe aux campagnes de diffamation des juifs.
Le juif ne rĂšgle pas seulement des comptes rĂ©trospectivement, il domestique la plĂšbe goye en lui apprenant Ă ne pas retenir de lâhistoire les exemples de peuples qui se sont dĂ©fendus des juifs. Car sâils se dĂ©fendaient, câest quâil y avait une menace en premier lieu.
La « lutte contre lâantisĂ©mitisme » revient Ă apprendre aux enfants que les vipĂšres sont inoffensives.
Câest au contraire Ă lâĂ©ducation des masses quant au pĂ©ril juif quâil faut consacrer toute lâĂ©nergie nĂ©cessaire. Câest lâeffort Ă fournir pour sâĂ©pargner les affres que cette race sadique ne manque jamais dâinfliger aux innocents.
DĂ©mocratie Participative
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Gaza : Des nourrissons retrouvés en décomposition dans un hÎpital
DĂ©couvrez l'horreur silencieuse qui sĂ©vit dans les unitĂ©s de soins intensifs des hĂŽpitaux dĂ©vastĂ©s de Gaza, oĂč des bĂ©bĂ©s vulnĂ©rables luttent pour leur vie. Le personnel mĂ©dical courageux fait face Ă des conditions impossibles, attendant une aide qui ne vient jamais. Un cri de dĂ©sespoir pour que le monde agisse et prĂ©vienne de telles tragĂ©dies Ă l'avenir. #hĂŽpitalalnasr #genocide #palestine #gaza
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1000 enfants sont concernés par des amputations sans anesthésie. Un nourrisson palestinien blessé soigné dans le service d'urgence surpeuplé de l'hÎpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza. (Alter Québec).
Césariennes sans anesthésie, opérations à vif... "souffrir ou mourir", le dilemme des patients de Gaza face aux pénuries. (Midi Libre).
Gazaouis envoyé-e-s en Amérique latine ou en Afrique.
Danny Danon, un dĂ©putĂ© de son parti le Likoud a prĂ©cisĂ© que l'Ătat hĂ©breu Ă©tait en contact avec des pays d'AmĂ©rique latine et d'Afrique. (Top1fos).
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from the river to the sea, Palestine will be free
Le 7 octobre 2023, le Hamas lance l'opération « Déluge d'Al-Aqsa » en direction de l'occupant isra4lien. En réponse, les colons bombardent la bande de Gaza sans sommation.
Nous sommes onze jours aprĂšs l'Ă©vĂšnement, la situation est toujours tendue lĂ -bas. Hier, l'armĂ©e israĂ©lienne bombarde un hĂŽpital chrĂ©tien oĂč des civils palestiniens ont cherchĂ© refuge. Parmi eux, des enfants, des nourrissons. On estime le nombre de martyrs entre 500 et 1000.
La communauté internationale ne bouge pas d'un poil. Certains refusent les propositions de cessez-le feu (dont la France), d'autres proposent des aides alimentaires (carrefour), militaires et financiÚres (les USA).
Les pays arabes ne font rien. Bien lotis sur leur trĂŽne ils ne se bravent que de condamnations et menaces sans convictions pour se donner bonne conscience. Pendant ce temps, les gazaouis crient leur douleur, hurlant entre quelques souffles oĂč sont les dirigeants arabes, oĂč sont les musulmans.Â
Les mĂ©dias occidentaux, journalistes web, OSINTeurs et factchekker tentent de dĂ©montrer par tous les moyens que les responsables de la plupart des drames (dont le bombardement de l'hĂŽpital) sont causĂ©es par le Hamas tellement la vĂ©ritĂ© leur semble impossible. Les propagandistes isra4liens ont bombardĂ© leurs mĂ©dias d'intox : massacres et dĂ©c4pitation de 40 bĂ©bĂ©s - sans preuves, v*ol de femmes et de jeunes filles - sans preuves, corps brĂ»lĂ©s et mutilĂ©s - sans preuves. Pendant ce temps, mon feed twitter est inondĂ© de martyrs palestiniens, hommes, femmes et enfants. Certains brĂ»lĂ©s, amputĂ©s, enterrĂ©s sous les dĂ©combres. Un homme (peut-ĂȘtre le pĂšre) a prĂ©sentĂ© les restes d'un enfant dans deux sacs plastiques.
J'ai honte de mon pays d'origine qui a accordé à ces monstres assoiffés de sang des exterminations factices sur ses terres dans le cadre d'une coopération militaire cet été. Je méprise celles et ceux de ma communauté qui n'osent pas se positionner, qui n'osent pas renforcer les mouvements de boycott par faiblesse consumériste, qui ne sont pas le moins du monde touchés par ce qu'il se passe parce que les palestiniens n'ont pas montré de soutient au Sahara ou je ne sais quelle autre excuse bidon.
Je ne vais pas m'éterniser ici. Je pense me faire une petite vidéo, écrire un peu dans mon journal et me faire un énorme google doc qui récent tous les évÚnements qui viennent de se produire avec les noms de celles et ceux qui désormais me répugnent et auront des comptes à rendre auprÚs de leur Seigneur.
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"Nous nous nourrissons de rumeurs" : une conversation tendue entre les familles des personnes enlevées et le Premier ministre Netanyahu
Pour la premiĂšre fois depuis lâattaque brutale contre les localitĂ©s entourant Gaza il y a plus dâune semaine : le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontrĂ© (dimanche) aprĂšs-midi les familles des personnes kidnappĂ©es et disparues. Le siĂšge des familles pour le retour des personnes enlevĂ©es et disparues La rĂ©union a lieu aprĂšs de vives critiques adressĂ©es Ă Netanyahu par les familles desâŠ
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# 97 - Samedi 12 novembre 2005.
Je rencontre Itzaak Mendelshon sur le bord de la route n°1 dans JĂ©rusalem. Je vais le suivre jusquâau rendez-vous de tous ces personnes qui vont se rendre Ă Salem, petit village palestinien Ă cĂŽtĂ© de Naplouse.
Tapouah junction. Je rencontre Erella et tous les autres israĂ©liens qui ont adoptĂ© deux villages palestiniens. Avant de repartir dans leur van, nous nous prĂ©sentons tous. Ils sont six. Tout est arrangĂ© avec les militaires, prĂ©venus que deux français accompagneraient le groupe, car nous avons un check point Ă passer pour arriver au village. Erella a une trĂšs forte personnalitĂ©. Elle est ĂągĂ©e de 58 ans, elle est encore trĂšs belle. Sa fille Michal, 27 ans est sans doute comme devait ĂȘtre sa mĂšre au mĂȘme Ăąge : superbe.
Salem : rencontre avec des palestiniens dans le local de leur association « jamarya », une ONG de Salem, résolument apolitique.
Ils parlent de la vie du village et prĂ©parent une rencontre du CIRR (center for individual recovery and reconciliation, centre de rĂ©tablissement individuel et de rĂ©conciliation). Pendant quâils parlent dans la petite salle  du local, on entend lâappel Ă la priĂšre. Dâune fenĂȘtre, je regarde le village. Tout est trĂšs calme. Deux hommes sâaffairent sur une construction. On entend chanter des oiseaux. Des enfants passent dans la rue. Il y a un champ dâoliviers en bas de la maison. Son propriĂ©taire, qui vit dans un autre village (Nassariah) mâoffre le thĂ©. « IsraĂ«l is very dangerous », en fait il parle des colons. « They cut 100 orange trees 2 years ago » « ils ont coupĂ© 100 orangers il y a deux ans ».
Le berger Ahmad Abou Zaki, chez qui nous nous rendons ensuite en sait quelque chose. Le 28 aoĂ»t 2004, alors quâil emmenait paĂźtre ses moutons dans un champ voisin, des hommes de la colonie voisine de Elon More lâont attaquĂ©, battu ainsi que 3 jeunes qui lâaccompagnait, tuĂ© ses deux chiens, abattu trois moutons.
Erella et son groupe se sont occupĂ©s de la fille du berger, Lulu, ĂągĂ©e de quatre ans et Ă©pileptique. Ils se sont mis en rapport avec des mĂ©decins de lâorganisation « les mĂ©decins des droits de lâhomme » qui ont pu lâemmener Ă lâhĂŽpital Hadassa, Ă JĂ©rusalem. La cause de la maladietrouvĂ©e, ils envoyĂšrent une lettre au mĂ©decin traitant. Depuis, Lulu va bien. Elle nâa plus de crises. Lorsquâelle voit arriver Erella, elle ne la quitte plus.
Deux mois aprĂšs sâĂȘtre fait battre par des colons, le berger Ahmad Abou Zaki se trouve dans un taxi conduit par Djabarah SaĂ«l, un rĂ©sident de Salem. Un colon armĂ© demande au chauffeur de sâarrĂȘter. Jugeant quâil met trop de temps pour obĂ©ir, il lui tire dessus et le tue. Le colon venait de la colonie de Itamar, colonie parmi les plus extrĂ©mistes. Le colon,dâorigine allemande,sâĂ©tait convertit au judaĂŻsme rĂ©cemment. InculpĂ©, mais laissĂ© en libertĂ© en attendant son procĂšs, il a disparu, profitant sans doute de sa double nationalitĂ© et de ses deux noms.
La veuve de Djabarah Saël se retrouve avec six enfants, dont deux sont aveugles. La visite dans sa maison remplie de monde est trÚs chaleureuse.
Ensuite nous passons voir un autre habitant de Salem, Ahmed Issa, blessĂ© par un soldat israĂ©lien au check-point de la route menant Ă Salem. Il revenait de lâhĂŽpital de Naplouse avec  sa femme et leur nourrisson dâun jour,puis nous allons rendre visite Ă Abdallah, dans le village de Salfit.
Je trouve ces israĂ©liens remarquables, voici la liste des participants Ă lâaide donnĂ©e aux villages palestiniens :
Erella Dunayutski, 58 ans. Psychologue
Michal Dunayutski, professeur de yoga dans une Ă©cole maternelle.
Itsaak Mendelsohn, 58 ans. Psychologue clinicien.
Inbal Schindel, 28 ans. Psychologue.
Uri Pinkerfeld, 77 ans. Fermier retraité du kibboutz.
Ehud Krinis, 38 ans. Doctorant à l'université Ben Gourion à Bersheba. l'un des fondateurs de ce groupe de citoyens..
Palestiniens victimes de la violence des colons : Ahmad Abou zaki, 38 ans, berger, blessé le 28 août 2004.
Djabarah Sael, 45 ans. Chauffeur de taxi tué par un colon. 27 septembre 2004.
Ahmad Issa, 50 ans. Blessé au point de contrÎle par un soldat israélien. 17 juillet 2005.
notes Ă©crites en anglais pendant la visite.
Itsaak Mendelsohn, clinical psychologist, wounded in october 94 in a terrorist attack, Itsaak joined a group of transformation of suffering, created in 1995. Met Erella, also participant. The dynamic of the group helped us to assume a leadership role. We met Abdallah in 1995 in this group. The palestinian partner of the project belong to a political party FIDA. (At the time dynamic of the peace).
In 1997, Erella and Itsaak started transformation in Gaza. The project ended with the beginning of the second intifada.
In 2002, we came to this area to help palestinians to harvest olives in the fields close to the violent settlements. Throught the picking of olives, we became a group, the villagerâs group. Transformation of suffering was made to break borders of people suffering in the same conflict. It started in time of peace.
Traduction rapide : « Itsaak Mendelsohn, psychologue clinicien, blessé en octobre 94 dans un attentat terroriste. Itsaak a rejoint un groupe de transformation de la souffrance, créé en 1995. A rencontré Erella, également participante. La dynamique du groupe nous a aidés à assumer un rÎle de leader. Nous avons rencontré Abdallah en 1995 dans ce groupe. Le partenaire palestinien du projet appartient à un parti politique FIDA. (A l'époque dynamique de la paix).
En 1997, Erella et Itsaak ont commencé la transformation à Gaza. Le projet s'est terminé avec le début de la deuxiÚme Intifada.
En 2002, nous sommes venus dans cette rĂ©gion pour aider les Palestiniens Ă rĂ©colter les olives dans les champs proches des colonies violentes. Par la cueillette des olives, nous sommes devenus un groupe, le groupe des villageois. La transformation de la souffrance a Ă©tĂ© faite pour briser les frontiĂšres des personnes qui souffrent dans le mĂȘme conflit. Cela a commencĂ© en temps de paix ».
From a psychanalitic point of view, when you are afraid of something or you feel threatened, like the settlers identify themselves with the fear they live next to the palestinians, they want to destroy what threaten them. It is something disociated with jewish religion, it doesnât belong to it.
Traduction du psy : D'un point de vue psychanalytique, lorsque vous avez peur de quelque chose, ou que vous vous sentez menacé, comme les colons qui s'identifient à la peur qu'ils vivent à cÎté des Palestiniens, ils veulent détruire ce qui les menace. C'est quelque chose de dissocié de la religion juive, cela ne lui appartient pas.
La gĂ©nĂ©ration des palestiniens de Abou Zaki avait dans les annĂ©es 90 lâhabitude de travailler en IsraĂ«l. Ils parlaient la langue et connaissaient les israĂ©liens. Leurs enfants ne peuvent se dĂ©placer nulle part, ne parlent pas lâhĂ©breu, ne connaissent des israĂ©liens que les colons et les soldats.
Sur la photo dâaujourdâhui, la femme du chauffeur de taxi tuĂ© par un colon.
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HĂ©rode bourreau dâenfants
Quâest-ce qui lui a pris, Ă ce roi maudit, de faire massacrer les « saints innocents » en pleines vacances de NoĂ«l ? CâĂ©tait urgent Ă ce point ? Ăa ne pouvait pas attendre lâĂpiphanie ou mĂȘme la Chandeleur ? Et la trĂȘve des confiseurs, câĂ©tait fait pour les chiens ?
Il est vrai quâHĂ©rode avait pris peur quand ces trois astrologues venus dâOrient lui avaient annoncĂ© la naissance dâun nouveau roi. En apprenant la nouvelle, il avait failli avaler de travers sa dinde farcie aux marrons. Quoi, un nouveau roi ? Et ses services de sĂ©curitĂ© ne lâen avaient pas informĂ© ? Ăa se passait prĂšs de chez lui et il avait fallu que des rois venus des antipodes lui dĂ©voilent ce scoop important ? Dâune importance capitale mĂȘme, car quand on est assis sur un trĂŽne, câest comme le coq sur son fumier : on nâaime pas quâun autre vienne vous disputer votre place. Surtout quâen vieillissant et en prenant de la bouteille, HĂ©rode Ă©tait devenu de plus en plus mĂ©fiant. Des visiteurs du soir lui avaient dĂ©jĂ rapportĂ© des propos inquiĂ©tants, qui circulaient dans les dĂ©pendances du palais : « Quâest-ce quâil attend pour prendre sa retraite ? Place aux jeunes, que diable ! » Et justement, le nouveau roi, que ces trois magiciens venaient dâannoncer, Ă©tait jeune, trĂšs jeune, un bĂ©bĂ© mĂȘme. Et câest ce bĂ©bĂ© quâils entendaient dĂ©jĂ choyer et honorer comme un prince de sang. Heureusement, malgrĂ© la comĂšte baladeuse qui les avait guidĂ©s, ils ignoraient lâadresse exacte de la crĂšche.
Et câest lĂ quâHĂ©rode vit en un Ă©clair comment Ă©carter la menace. Il tira la sonnette et ordonna Ă son chef de la SĂ©curitĂ© de lui trouver sĂ©ance tenante le lieu oĂč Ă©tait nĂ© le nouveau roi. Ce chef consulta ses fiches et rĂ©pondit tout Ă trac : « Ă BethlĂ©em ! Plus prĂ©cisĂ©ment dans le faubourg sud ! LĂ oĂč les bergers couchent Ă la belle Ă©toile, vous savez ? Sur votre gauche, il y a une Ă©table. Câest lĂ ! ! Vous ne pouvez pas vous tromper ! » DrĂŽle de nouveau roi, se dit HĂ©rode, qui naĂźt dans un abri Ă bĂ©tail, alors que jâai fait construire de si beaux palais. NĂ©anmoins, en cachant bien ses intentions, il dit Ă ses invitĂ©s : « Allez-y, chers collĂšgues, prĂ©sentez-lui vos hommages et vos prĂ©sents ! Mais revenez me voir ensuite pour que je puisse moi aussi lui tĂ©moigner mes respects ! »
Et câest ce quâils firent dans un premier temps. Ils trouvĂšrent donc lâĂ©table, se prosternĂšrent devant le nouveau-nĂ© appelĂ© JĂ©sus et lui offrirent ses cadeaux de NoĂ«l. AprĂšs quoi, ils auraient dĂ», comme convenu, rentrer Ă JĂ©rusalem pour faire rapport Ă HĂ©rode. Mais câĂ©tait lĂ compter sans les anges. On sait pourtant quâils interviennent souvent dans les histoires bibliques, surtout aux alentours de NoĂ«l. Ils annoncent la nativitĂ© aux bergers, chantent des noĂ«ls Ă plusieurs voix autour de la crĂšche ou avertissent en songe leurs protĂ©gĂ©s. Il le firent notamment avec les rois mages en leur conseillant nuitamment de ne pas retourner chez HĂ©rode, mais de rentrer chez eux par un chemin de dĂ©lestage. De mĂȘme ils incitĂšrent Joseph Ă dĂ©camper au plus vite et dâaller avec sa sainte famille Ă marche forcĂ©e vers le sud, direction Gaza, passer la frontiĂšre Ă©gyptienne, laisser les pyramides de Gizeh Ă gauche, longer le Nil, poser leur baluchon dans la rĂ©gion fertile de Louxor et y rester jusquâĂ la mort du tyran.
Or quand HĂ©rode eut vent de ce coup de Jarnac angĂ©lique, il faillit de nouveau sâĂ©trangler. Comment, il sâĂ©tait fait rouler par des anges ? Il Ă©clata dâune colĂšre noire qui lui fit monter le rouge au front. Si câĂ©tait comme ça, on allait voir ce quâon allait voir ! Il fit appeler son chef dâĂ©tat-major et lui ordonna dâenvoyer sans tarder la soldatesque Ă BethlĂ©em pour trucider tous les enfants mĂąles, surtout les nourrissons et les bĂ©bĂ©s en crĂšche, parmi lesquels se trouvait Ă coup sĂ»r le nouveau roi. Les passer tous au fil de lâĂ©pĂ©e, Sire ? Votre majestĂ© est sĂ»re que câest bien nĂ©cessaire ? ĂpĂ©e, dague, sabre, couteau, canif, je mâen fous ! Quâils y passent tous, tu mâentends ! Et que ça saute, car il y a urgence !
Les historiens de lâAntiquitĂ© trouvent que ce rĂ©cit des rois mages et des « saints innocents » ne tient pas la route. En vĂ©rifiant les dates, ils ont trouvĂ© quâĂ la naissance de JĂ©sus, HĂ©rode Ă©tait dĂ©jĂ mort depuis au moins quatre ans. Et comme un cadavre se rĂ©veille rarement pour attenter Ă la vie des petits garçons, il y a comme un doute. Quant Ă ces anges comploteurs, ces mages pĂšlerins et cette comĂšte si opportune, ce serait trop beau pour ĂȘtre vrai. Que les empereurs, rois, tyrans et autres potentats aient Ă©tĂ© depuis toujours prĂȘts Ă faire nâimporte quoi pour rester au pouvoir, soit ! QuâĂ cet effet ils aient pris lâhabitude de liquider leurs successeurs prĂ©sumĂ©s, ça remonte aussi Ă la plus haute AntiquitĂ©. Mais liquider tous les enfants mĂąles dâun coup dâun seul, nâĂ©tait-ce pas prĂ©parer des lendemains marquĂ©s par une baisse inquiĂ©tante de la natalitĂ© ? Sans parler du dĂ©ficit catastrophique pour le service militaire ? Il fallait ĂȘtre dingue pour prendre une telle dĂ©cision. Mais aprĂšs tout, le pouvoir absolu ne rend-il pas absolument fou ? Ăa non plus, ce nâest pas nouveau. Câest mĂȘme vieux ⊠comme HĂ©rode.
#Hérode#rois mages#évangile#Bethléem#Jésus#Joseph#Gaza#Egypte#anges#Antiquité#nativité#saints innocents#étable#crÚche
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#Gaza : en route vers un nouveau massacre, pire que les précédents - par #GideonLevy pour #Haaretz #israël
#Gaza : en route vers un nouveau massacre, pire que les précédents - par #GideonLevy pour #Haaretz #israël
Par Gideon Levy â 16 juin 2017
Crises Droit international Ăconomie HĂ©gĂ©monie Histoire IsraĂ«l Palestine SantĂ©
Une heure supplémentaire chaque jour sans électricité à Gaza, et ce sera le signal : des roquettes Qassam. Israël, une fois encore sera la victime, et le massacre commencera.
IsraĂ«l et Gaza ne sont pas face Ă une nouvelle guerre, ils ne prennent pas la direction dâune autre âopĂ©rationâ ou dâun âroundâ de plus. Cette terminologie trompeuse est destinĂ©e Ă induire en erreur et Ă faire taire les derniers scrupules de conscience.
Ce qui est en cause actuellement, câest le risque dâun nouveau massacre dans la Bande de Gaza. ContrĂŽlĂ©, mesurĂ©, pas trop massif, mais malgrĂ© tout câest bien dâun massacre quâil sâagit. Quand des officiers, des politiciens et des commentateurs israĂ©liens parlent du âprochain roundâ, ils parlent du prochain massacre.
Il nây aura pas de guerre Ă Gaza, parce quâil nây a personne Ă Gaza pour combattre contre lâune des armĂ©es Ă©quipĂ©es des armements les plus puissants au monde, et cela mĂȘme si le commentateur des questions militaires Ă la tĂ©lĂ©vision, Alon Ben David, affirme que le Hamas est capable dâaligner quatre divisions.
Les habitants de Gaza sont les sujets dâune expĂ©rience conjointement menĂ©e par lâAP et IsraĂ«l : peuvent-ils survivre avec une heure dâĂ©lectricitĂ© par jour ? Est-ce que 10 minutes ne suffiraient pas ?
Il nây aura pas davantage la moindre bravoure (israĂ©lienne) Ă Gaza, car il nây a aucune bravoure Ă attaquer une population sans dĂ©fense. Et,bien entendu, il nây aura ni moralitĂ© ni justice Ă Gaza, car il nây a ni moralitĂ© ni justice dans le fait de se lancer Ă lâassaut dâune cage scellĂ©e pleine de prisonnier qui nâont mĂȘme aucun endroit vers oĂč fuir, sâils en avaient la possibilitĂ©.
Donc, appelons un chat un chat : câest bien dâun massacre quâil sâagit. Et câest de cela quâils parlent actuellement en IsraĂ«l. Qui est pour un massacre, et qui est contre ? Serait-il âbon pour IsraĂ«lâ ? Contribuera-t-il Ă sa sĂ©curitĂ© et Ă ses intĂ©rĂȘts, ou pas ? Provoquera-t-il la perte du pouvoir par le Hamas, ou non ? Sera-t-il favorable aux intĂ©rĂȘts Ă©lectoraux du Likoud ou pas ?  IsraĂ«l a-t-il le choix ? Bien entendu que non !
Toute attaque contre Gaza se soldera par un massacre. Rien ne peut le justifier, parce quâun massacre est injustifiable. Nous devons donc nous demander : sommes-nous pour un nouveau massacre Ă Gaza ou non ?
Les pilotes sont dĂ©jĂ Ă lâĂ©chauffement sur les routes, tout comme les artilleurs et les femmes soldats qui manipulent des joysticks [pour piloter Ă distance les drones de lâarmĂ©e â NDLR]. Une heure supplĂ©mentaire chaque jour sans Ă©lectricitĂ© Ă Gaza, et ce sera le signal : des roquettes Qassam. IsraĂ«l, cette fois encore sera la victime, et des millions dâIsraĂ©liens se rĂ©fugieront dans des abris une fois de plus. âNous sommes sortis de Gaza et regardez comment ils nous rĂ©compensent. Oh le Hamas, ces assoiffĂ©s de guerre, les plus cruels dâentre eux tousâŠâ.
Mais quel autre moyen reste-t-il Ă Gaza pour rappeler au monde son existence et sa dĂ©tresse inhumaine, hormis les roquettes Qassam ? Ăa fait trois ans quâils Ă©taient tranquilles, et voilĂ quâils sont les sujets dâune recherche menĂ©e conjointement par IsraĂ«l et lâAutoritĂ© Palestinienne [de Ramallah] : une grande expĂ©rience menĂ©e sur des cobayes humains. Est-ce quâune heure dâĂ©lectricitĂ© par jour suffit pour une existence humaine ? Peut-ĂȘtre que dix minutes seraient suffisantes ?  Et quâarrive-t-il Ă des humains sans Ă©lectricitĂ© du tout ? LâexpĂ©rience est en cours, les scientifiques retiennent leur souffle. Quand la premiĂšre roquette tombera-t-elle ? Quand le massacre commencera-t-il ?
Il sera plus affreux que les deux prĂ©cĂ©dents, parce que lâhistoire nous apprend que chaque âopĂ©rationâ israĂ©lienne Ă Gaza est pire que la prĂ©cĂ©dente. LâopĂ©ration âPlomb durciâ (fin 2008-dĂ©but 2009) a causĂ© 1.300 morts palestiniens, dont 430 enfants et 111 femmes, alors que lâopĂ©ration âBordure protectriceâ (durant lâĂ©tĂ© 2014) sâest soldĂ©e par 2.200 morts, dont 366 enfants (180 dâentre eux Ă©taient des nourrissons ou des tout petits) et 247 femmes.
Bravo pour lâaugmentation du nombre de victimes. Notre force grandit dâune âopĂ©rationâ Ă la suivante. Avigdor Lieberman a promis que cette fois ce sera une victoire dĂ©cisive. En dâautres termes, le massacre sera cette fois plus horrifiant que tous les prĂ©cĂ©dents, si du moins il est possible de prendre au sĂ©rieux quoi que ce soit qui sorte de la bouche de ce Ministre de la DĂ©fense.
Il ne sert Ă rien de sâĂ©tendre longuement sur les souffrances des habitants de Gaza : tout le monde sâen fiche, en tout Ă©tat de cause. Pour les IsraĂ©liens, Gaza Ă©tait et reste un nid de terroristes. Il nây Ă lĂ -bas personne qui leur ressemble.
Lâoccupation est finie, ha ha ha. Tous les rĂ©sidents de Gaza sont des meurtriers. Ils construisent des âtunnels terroristesâ au lieu dâinaugurer des usines high-tech. Enfin, comment expliquez-vous que le Hamas nâait pas dĂ©veloppĂ© Gaza ? Comment osent-ils ? Comment se fait-il quâils nâont pas construit une industrie en Ă©tat de siĂšge, une agriculture en prison et de la haute technologie dans une cage ?
Ce sont lĂ les mensonges que nous racontons Ă propos de Gaza. Et encore un autre mensonge que nous racontons : nous allons renverser le pouvoir du Hamas. Or, tout Ă la fois câest impossible et IsraĂ«l ne le souhaite pas.
Le nombre des morts clignote, comme dâhabitude, sur nos Ă©crans; sans plus avoir de signification pour quiconque. Des centaines dâenfants massacrĂ©s, qui peut imaginer une chose pareille ? Le siĂšge nâest pas un siĂšge, et mĂȘme lâidĂ©e dâune seule heure de coupure de lâalimentation en Ă©lectricitĂ© Ă Tel Aviv dans la chaleur Ă©touffante de lâĂ©tĂ© ne provoque pas le moindre soupçons dâempathie envers ceux qui vivent sans Ă©lectricitĂ© du tout, Ă une heure de Tel Aviv.
Alors, continuons Ă vaquer Ă nos affaires â la Gay Pride Parade, les rĂ©ductions pour lâaccĂšs au logement des jeunes familles, lâinstituteur pĂ©dophile⊠Et quand des Qassam tomberont, nous ferons semblant dâĂȘtre abasourdis, et dans le cadre de notre sacro-sainte autovictimisation nos bons pilotes prendront leur envol Ă lâaube, en route vers le prochain massacre.
Gideon Levy  | 15 juin 2017
PubliĂ© sur Haaretz sous le titre âWhoâs in Favor of Massacre ?â Traduction : Luc Delval
Gideon Levy, âle journaliste le plus haĂŻ dâIsraĂ«lâ, est un chroniqueur et membre du comitĂ© de rĂ©daction du quotidien Haaretz. Il a obtenu le prix Euro-Med Journalist en 2008, le prix Leipzig Freedom en 2001, le prix Israeli Journalistsâ Union en 1997, et le prix de lâAssociation of Human Rights in Israel en 1996. Il est lâauteur du livre The Punishment of Gaza.
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DĂ©bauche de terreur juive Ă lâĂlysĂ©e oĂč Macron a reçu le CRIF gĂ©nocidaire
Câest au beau milieu dâun gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par les juifs en Palestine que Macron Ă©tait invitĂ© Ă lâĂlysĂ©e par le CRIF, le gouvernement occulte qui dirige la France occupĂ©e. Les agressĂ©s (les indigĂšnes) ont prĂ©sentĂ©s comme les agresseurs et les agresseurs (les juifs) comme les agressĂ©s.
CâĂ©tait un exercice dĂ©lirant, une inversion accusatoire complĂšte. Il sâen est pris au tribalisme des goyim qui « mĂšne au gĂ©nocide ».
Au moment oĂč lâarmĂ©e juive invoque sa Torah pour assassiner des dizaines de milliers de civils en Palestine, ce sont encore les pauvres goyim de France qui se font invectiver et menacer par Macron.
Gaza
Un Français servant dans lâarmĂ©e israĂ©lienne montre des Palestiniens enlevĂ©s Ă Gaza.
Le soldat dit : « Vous verrez son dos⊠REGARDEZ COMMENT NOUS LâAVONS TORTURĂ »
Macron a rappelĂ© que le combat contre la population indigĂšne se poursuivra, aucun signe dâinsoumission Ă la puissance coloniale ne sera admis.
Il a insistĂ© sur le fait que les victimes de la domination juive ne pourront jamais poser de questions. Subir lâoppression en silence, sous la menace de la rĂ©pression dâĂ©tat, voilĂ le programme pour les Français.
Comme le dit Shannon Seban Ă cette occasion, câest « leur » prĂ©sident.
Les juifs nâont pas Ă©tĂ© trĂšs originaux. Ils ont exigĂ© que la terreur dâĂ©tat contre la population française soit largement intensifiĂ©e, estimant que la traque dâĂ©tat actuelle Ă©tait bien insuffisante.
FidĂšles Ă leur modestie lĂ©gendaire, ils se sont dĂ©clarĂ©s en rĂ©sistance contre la population française, avant de dĂ©crĂ©ter que la moitiĂ© de lâĂ©lectorat français, au moins, Ă©tait un ramassis dâordures.
Parmi les exigences mĂȘlĂ©es de menaces, la purge de lâuniversitĂ©.
La censure de divers médias ensuite.
IndĂ©pendamment de cette agitation, lâemprise juive sur la France, si elle est totale au plan institutionnelle et gouvernementale, fond comme neige au soleil dans la sociĂ©tĂ©.
Les afro-maghrĂ©bins, pour ne citer quâeux, nâen peuvent plus.
Il faut dire que Macron urine gĂ©nĂ©reusement sur les cadavres de nourrissons palestiniens exĂ©cutĂ©s par milliers par lâarmĂ©e de tutelle du CRIF, Tsahal. Ce nâest pas de nature Ă plaire aux quelques 12 millions de musulmans qui sont Ă©tablis dans le pays.
Les cercles dirigeants ont des raisons dâĂȘtre inquiets. Ils savent que le juif est ciment de ce rĂ©gime en voie dâimplosion. Le fait que le juif soit dĂ©sormais le dĂ©nominateur commun de la colĂšre populaire ne peut que se convertir en rĂ©volte contre le rĂ©gime lui-mĂȘme.
Les juifs le disent et le rĂ©pĂštent Ă raison : sans eux, il ne peut y avoir de rĂ©publique, rĂ©gime ontologiquement Ă©tranger. Câest avec lâavĂšnement de la TroisiĂšme RĂ©publique et la non-affaire Dreyfus que les juifs ont conquis lâĂtat français pour ne plus le lĂącher, si ce nâest durant la brĂšve pĂ©riode de 1940-1944, mollement, quand lâAllemagne nationale-socialiste a libĂ©rĂ© la France.
Ce nâest pas innocemment quâils ont donc rappelĂ© qui tenait le rĂ©gime depuis toujours. Macron, plus vil dâobsĂ©quiositĂ© que jamais, a complaisamment rampĂ©.
Ce numĂ©ro de cirque nâa toutefois aucun impact sur la rĂ©alitĂ©.
Ces juifs nây cĂšdent que parce quâen raison de leur nature puante dâarrogance. Parader et se donner en spectacle tout en insultant le pays quâils squattent est leur raison dâĂȘtre. Du lever au coucher, ils ne pensent quâà ça.
Câest un fait, sans les flics la population aurait dĂ©jĂ lancĂ© la chasse au juif. Au minimum du minimum, les musulmans seraient dĂ©jĂ passĂ© aux travaux pratiques dans lâindiffĂ©rence des Français de souche. Les juifs savent que les Français ne bougeront pas le petit doigt pour leur sauver la mise et câest ce qui les angoisse terriblement : si, pour telle ou telle raison, la police française dĂ©faillait, et câest inĂ©vitable Ă terme, il y aurait des pogroms spontanĂ©s un peu partout dans les villes françaises.
Personnellement, jâestime quâil faut laisser ces gens discuter de leurs problĂšmes entre eux, sans intervenir.
Naturellement, ces juifs observent la tempĂ©rature monter inexorablement. Lâobservateur peu informĂ© pourrait croire que cela modĂ©rerait les ardeurs de ces gens, mais câest mal connaĂźtre la nature fanatique du juif. Ces juifs sont aussi dĂ©nuĂ©s de scrupules quâils sont stupides, ils redoublent donc dans lâinsolence et les menaces, attisant toujours plus la rĂ©sistance populaire Ă leur ignoble impudence.
Câest justement dans ce moment quâil opte pour la radicalisation totale. Partout, il revendique fiĂšrement sa race, sâexhibe, glorifie les menĂ©es gĂ©nocidaires de son organisation terroriste en Palestine, menace peuples et nations avec une haine redoublĂ©e.
Et plus le juif se dĂ©chaĂźne contre les autres, plus il sâexhibe en gĂ©missant, se disant la victime dâun incomprĂ©hensible complot international.
Politiquement, il faut ĂȘtre suicidaire pour miser sur ces juifs.
Lâhomme le plus lucide actuellement sur cette rĂ©alitĂ©, câest MĂ©lenchon. Les mĂ©dias juifs peuvent lâinsulter du matin au soir, cela ne change rien.
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