#nourrissons Gaza
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Enfants de Gaza : survivre sans nourriture ni soins
Dans la vidéo bouleversante No food, no medicine: infants suffer the harshness of war in Gaza, une mère raconte l’épreuve d’élever un nouveau-né dans les conditions désastreuses de la guerre. Elle explique comment le manque de nourriture, de vitamines, et de produits de première nécessité affecte la santé de son bébé. Le lait maternel devient insuffisant à cause de la malnutrition, et elle ne…
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« Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginé parler un jour à une Israélienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposé de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayée par l’idée de coopérer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille. Mais j’ai quand même décidé de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tué le 14 octobre par une bombe israélienne. Il n’avait que 20 ans et rêvait de devenir thérapeute. C’était mon camarade d’université. Nous nous retrouvions régulièrement devant l’hôpital Al-Shifa pour aller ensemble à l’université.
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
Désormais, je suis réfugiée à Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, où je suis restée quarante jours sans mes parents et mes petites sœurs, qui étaient restés dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvés en décembre. Nous avons la chance d’avoir trouvé un abri, un toit, des murs. Même s’il me paraît toujours étrange d’appeler ça un abri, étant donné que nous ne sommes protégés ni des bombes ni d’une famine ou d’une épidémie.
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
Malgré notre adversité, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-être que nous ne pensons pas si différemment finalement, et que nous avons même des choses en commun. Où habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ?
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensée. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons détruites. Très peu de centres de santé peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmenté, tout comme les accouchements précoces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ?
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala »
« Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là-bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
Permets-moi tout d’abord de me présenter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis étudiante en droit. Je m’intéresse au droit pénal et au droit international. J’aime également faire du bénévolat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. Désormais, ma ville, Sdérot, comme toute la région limitrophe de Gaza, s’est vidée de ses habitants.
J’ai quitté ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hébergée par la famille de mon petit ami à Zoran, dans le centre d’Israël. C’est plus calme ici, contrairement à ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancés quotidiennement de Gaza sur le sud d’Israël détruisent tout ce que j’ai. Mon université est fermée, mais nous pouvons suivre nos cours à distance, en visio.
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait évoluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrés en Israël. Avec mon petit ami, nous nous sommes précipités dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restés enfermés pendant près de deux jours, sans électricité ni réseau téléphonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes à l’extérieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sœur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sécurité, dans le centre d’Israël. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiée. As-tu entendu parler de ce qui s’est passé en Israël ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ?
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là. Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en Israël sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delà de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe à Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidéos dans lesquelles des Palestiniens célébraient l’attaque du 7 octobre.
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandé si j’avais déjà remis en question la légitimité de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persécution à travers le monde. Que ce soit les ancêtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont été persécutés parce qu’ils étaient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, désignant l’exode en 1948, à la création de l’Etat d’Israël, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsés par les nouvelles autorités]. Mais il est important pour moi de te rappeler le désir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte.
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vécu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses générations avant la création de l’Etat d’Israël. J’espère que nous pourrons un jour être tous égaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à étudier le droit international : ne plus être impuissante face à l’injustice.
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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Gaza 🇵🇸 : Voici le 101ème enfant dont l'identité est inconnue...
On ne sait pas si les membres de sa famille sont vivants ou s'ils sont tombés en martyrs.
Plus de 100 nourrissons se trouvent actuellement dans les hôpitaux de Gaza.
#israel#israël#occupation#terrorism#terroriste#terrorisme#crimes de guerre#crimes#war crimes#war criminals#apartheid#sioniste#sionisme#palestine#palestinians#free palestine#stand with palestine#free gaza#gaza#stand with gaza
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Mon quartier à Gaza avant le 10 octobre 2023
« Pas d'électricité, pas d'eau courante, pas d'artères principales, pas de transports en commun. Imaginez maintenant essayer d'évacuer des nourrissons, de jeunes enfants, des femmes enceintes ou des patients ayant besoin d'oxygène à travers ce carnage pendant les bombardements qui se poursuivent. »
No electricity, no running water, no major thoroughfares, no public mass transportation. Now imagine trying to evacuate babies, small children, pregnant women or patients needing oxygen, through this carnage by walking, as you are currently being bombed
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Race sûre d’elle-même et dominatrice : découvrez les croisières génocidaires à Gaza.
100% Talmud
Il y a les juifs tels que vous les connaissez à travers le cinéma hollywoodien.
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Et puis il y a les juifs réels.
Un univers sépare les deux.
Ils proposent donc des excursions en bateau en Israël au large de la côte de Gaza pour assister aux bombardements et voir l’endroit où ils prévoient de construire de nouvelles colonies ?
Qui se paye des vacances dans des villes bombardées ?
Le peuple de la Torah.
« Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes » (Shmuel 15-3)
Les juifs ont consacré – et consacrent encore – beaucoup d’��nergie pour imprimer dans l’inconscient des Occidentaux l’image d’un petit peuple sensible et généreux, brimé et martyrisé gratuitement par des brutes assoiffés de sang.
Égyptiens, Perses, Romains, Croisés, Slaves, Allemands, etc., pas une glorieuse nation n’échappe aux campagnes de diffamation des juifs.
Le juif ne règle pas seulement des comptes rétrospectivement, il domestique la plèbe goye en lui apprenant à ne pas retenir de l’histoire les exemples de peuples qui se sont défendus des juifs. Car s’ils se défendaient, c’est qu’il y avait une menace en premier lieu.
La « lutte contre l’antisémitisme » revient à apprendre aux enfants que les vipères sont inoffensives.
C’est au contraire à l’éducation des masses quant au péril juif qu’il faut consacrer toute l’énergie nécessaire. C’est l’effort à fournir pour s’épargner les affres que cette race sadique ne manque jamais d’infliger aux innocents.
Démocratie Participative
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Gaza : Des nourrissons retrouvés en décomposition dans un hôpital
Découvrez l'horreur silencieuse qui sévit dans les unités de soins intensifs des hôpitaux dévastés de Gaza, où des bébés vulnérables luttent pour leur vie. Le personnel médical courageux fait face à des conditions impossibles, attendant une aide qui ne vient jamais. Un cri de désespoir pour que le monde agisse et prévienne de telles tragédies à l'avenir. #hôpitalalnasr #genocide #palestine #gaza
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1000 enfants sont concernés par des amputations sans anesthésie. Un nourrisson palestinien blessé soigné dans le service d'urgence surpeuplé de l'hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza. (Alter Québec).
Césariennes sans anesthésie, opérations à vif... "souffrir ou mourir", le dilemme des patients de Gaza face aux pénuries. (Midi Libre).
Gazaouis envoyé-e-s en Amérique latine ou en Afrique.
Danny Danon, un député de son parti le Likoud a précisé que l'État hébreu était en contact avec des pays d'Amérique latine et d'Afrique. (Top1fos).
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from the river to the sea, Palestine will be free
Le 7 octobre 2023, le Hamas lance l'opération « Déluge d'Al-Aqsa » en direction de l'occupant isra4lien. En réponse, les colons bombardent la bande de Gaza sans sommation.
Nous sommes onze jours après l'évènement, la situation est toujours tendue là-bas. Hier, l'armée israélienne bombarde un hôpital chrétien où des civils palestiniens ont cherché refuge. Parmi eux, des enfants, des nourrissons. On estime le nombre de martyrs entre 500 et 1000.
La communauté internationale ne bouge pas d'un poil. Certains refusent les propositions de cessez-le feu (dont la France), d'autres proposent des aides alimentaires (carrefour), militaires et financières (les USA).
Les pays arabes ne font rien. Bien lotis sur leur trône ils ne se bravent que de condamnations et menaces sans convictions pour se donner bonne conscience. Pendant ce temps, les gazaouis crient leur douleur, hurlant entre quelques souffles où sont les dirigeants arabes, où sont les musulmans.
Les médias occidentaux, journalistes web, OSINTeurs et factchekker tentent de démontrer par tous les moyens que les responsables de la plupart des drames (dont le bombardement de l'hôpital) sont causées par le Hamas tellement la vérité leur semble impossible. Les propagandistes isra4liens ont bombardé leurs médias d'intox : massacres et déc4pitation de 40 bébés - sans preuves, v*ol de femmes et de jeunes filles - sans preuves, corps brûlés et mutilés - sans preuves. Pendant ce temps, mon feed twitter est inondé de martyrs palestiniens, hommes, femmes et enfants. Certains brûlés, amputés, enterrés sous les décombres. Un homme (peut-être le père) a présenté les restes d'un enfant dans deux sacs plastiques.
J'ai honte de mon pays d'origine qui a accordé à ces monstres assoiffés de sang des exterminations factices sur ses terres dans le cadre d'une coopération militaire cet été. Je méprise celles et ceux de ma communauté qui n'osent pas se positionner, qui n'osent pas renforcer les mouvements de boycott par faiblesse consumériste, qui ne sont pas le moins du monde touchés par ce qu'il se passe parce que les palestiniens n'ont pas montré de soutient au Sahara ou je ne sais quelle autre excuse bidon.
Je ne vais pas m'éterniser ici. Je pense me faire une petite vidéo, écrire un peu dans mon journal et me faire un énorme google doc qui récent tous les évènements qui viennent de se produire avec les noms de celles et ceux qui désormais me répugnent et auront des comptes à rendre auprès de leur Seigneur.
حَسْبِيَ اللَّهُ وَنِعْمَ الْوَكِيل
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"Nous nous nourrissons de rumeurs" : une conversation tendue entre les familles des personnes enlevées et le Premier ministre Netanyahu
Pour la première fois depuis l’attaque brutale contre les localités entourant Gaza il y a plus d’une semaine : le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré (dimanche) après-midi les familles des personnes kidnappées et disparues. Le siège des familles pour le retour des personnes enlevées et disparues La réunion a lieu après de vives critiques adressées à Netanyahu par les familles des…
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# 97 - Samedi 12 novembre 2005.
Je rencontre Itzaak Mendelshon sur le bord de la route n°1 dans Jérusalem. Je vais le suivre jusqu’au rendez-vous de tous ces personnes qui vont se rendre à Salem, petit village palestinien à côté de Naplouse.
Tapouah junction. Je rencontre Erella et tous les autres israéliens qui ont adopté deux villages palestiniens. Avant de repartir dans leur van, nous nous présentons tous. Ils sont six. Tout est arrangé avec les militaires, prévenus que deux français accompagneraient le groupe, car nous avons un check point à passer pour arriver au village. Erella a une très forte personnalité. Elle est âgée de 58 ans, elle est encore très belle. Sa fille Michal, 27 ans est sans doute comme devait être sa mère au même âge : superbe.
Salem : rencontre avec des palestiniens dans le local de leur association « jamarya », une ONG de Salem, résolument apolitique.
Ils parlent de la vie du village et préparent une rencontre du CIRR (center for individual recovery and reconciliation, centre de rétablissement individuel et de réconciliation). Pendant qu’ils parlent dans la petite salle du local, on entend l’appel à la prière. D’une fenêtre, je regarde le village. Tout est très calme. Deux hommes s’affairent sur une construction. On entend chanter des oiseaux. Des enfants passent dans la rue. Il y a un champ d’oliviers en bas de la maison. Son propriétaire, qui vit dans un autre village (Nassariah) m’offre le thé. « Israël is very dangerous », en fait il parle des colons. « They cut 100 orange trees 2 years ago » « ils ont coupé 100 orangers il y a deux ans ».
Le berger Ahmad Abou Zaki, chez qui nous nous rendons ensuite en sait quelque chose. Le 28 août 2004, alors qu’il emmenait paître ses moutons dans un champ voisin, des hommes de la colonie voisine de Elon More l’ont attaqué, battu ainsi que 3 jeunes qui l’accompagnait, tué ses deux chiens, abattu trois moutons.
Erella et son groupe se sont occupés de la fille du berger, Lulu, âgée de quatre ans et épileptique. Ils se sont mis en rapport avec des médecins de l’organisation « les médecins des droits de l’homme » qui ont pu l’emmener à l’hôpital Hadassa, à Jérusalem. La cause de la maladietrouvée, ils envoyèrent une lettre au médecin traitant. Depuis, Lulu va bien. Elle n’a plus de crises. Lorsqu’elle voit arriver Erella, elle ne la quitte plus.
Deux mois après s’être fait battre par des colons, le berger Ahmad Abou Zaki se trouve dans un taxi conduit par Djabarah Saël, un résident de Salem. Un colon armé demande au chauffeur de s’arrêter. Jugeant qu’il met trop de temps pour obéir, il lui tire dessus et le tue. Le colon venait de la colonie de Itamar, colonie parmi les plus extrémistes. Le colon,d’origine allemande,s’était convertit au judaïsme récemment. Inculpé, mais laissé en liberté en attendant son procès, il a disparu, profitant sans doute de sa double nationalité et de ses deux noms.
La veuve de Djabarah Saël se retrouve avec six enfants, dont deux sont aveugles. La visite dans sa maison remplie de monde est très chaleureuse.
Ensuite nous passons voir un autre habitant de Salem, Ahmed Issa, blessé par un soldat israélien au check-point de la route menant à Salem. Il revenait de l’hôpital de Naplouse avec sa femme et leur nourrisson d’un jour,puis nous allons rendre visite à Abdallah, dans le village de Salfit.
Je trouve ces israéliens remarquables, voici la liste des participants à l’aide donnée aux villages palestiniens :
Erella Dunayutski, 58 ans. Psychologue
Michal Dunayutski, professeur de yoga dans une école maternelle.
Itsaak Mendelsohn, 58 ans. Psychologue clinicien.
Inbal Schindel, 28 ans. Psychologue.
Uri Pinkerfeld, 77 ans. Fermier retraité du kibboutz.
Ehud Krinis, 38 ans. Doctorant à l'université Ben Gourion à Bersheba. l'un des fondateurs de ce groupe de citoyens..
Palestiniens victimes de la violence des colons : Ahmad Abou zaki, 38 ans, berger, blessé le 28 août 2004.
Djabarah Sael, 45 ans. Chauffeur de taxi tué par un colon. 27 septembre 2004.
Ahmad Issa, 50 ans. Blessé au point de contrôle par un soldat israélien. 17 juillet 2005.
notes écrites en anglais pendant la visite.
Itsaak Mendelsohn, clinical psychologist, wounded in october 94 in a terrorist attack, Itsaak joined a group of transformation of suffering, created in 1995. Met Erella, also participant. The dynamic of the group helped us to assume a leadership role. We met Abdallah in 1995 in this group. The palestinian partner of the project belong to a political party FIDA. (At the time dynamic of the peace).
In 1997, Erella and Itsaak started transformation in Gaza. The project ended with the beginning of the second intifada.
In 2002, we came to this area to help palestinians to harvest olives in the fields close to the violent settlements. Throught the picking of olives, we became a group, the villager’s group. Transformation of suffering was made to break borders of people suffering in the same conflict. It started in time of peace.
Traduction rapide : « Itsaak Mendelsohn, psychologue clinicien, blessé en octobre 94 dans un attentat terroriste. Itsaak a rejoint un groupe de transformation de la souffrance, créé en 1995. A rencontré Erella, également participante. La dynamique du groupe nous a aidés à assumer un rôle de leader. Nous avons rencontré Abdallah en 1995 dans ce groupe. Le partenaire palestinien du projet appartient à un parti politique FIDA. (A l'époque dynamique de la paix).
En 1997, Erella et Itsaak ont commencé la transformation à Gaza. Le projet s'est terminé avec le début de la deuxième Intifada.
En 2002, nous sommes venus dans cette région pour aider les Palestiniens à récolter les olives dans les champs proches des colonies violentes. Par la cueillette des olives, nous sommes devenus un groupe, le groupe des villageois. La transformation de la souffrance a été faite pour briser les frontières des personnes qui souffrent dans le même conflit. Cela a commencé en temps de paix ».
From a psychanalitic point of view, when you are afraid of something or you feel threatened, like the settlers identify themselves with the fear they live next to the palestinians, they want to destroy what threaten them. It is something disociated with jewish religion, it doesn’t belong to it.
Traduction du psy : D'un point de vue psychanalytique, lorsque vous avez peur de quelque chose, ou que vous vous sentez menacé, comme les colons qui s'identifient à la peur qu'ils vivent à côté des Palestiniens, ils veulent détruire ce qui les menace. C'est quelque chose de dissocié de la religion juive, cela ne lui appartient pas.
La génération des palestiniens de Abou Zaki avait dans les années 90 l’habitude de travailler en Israël. Ils parlaient la langue et connaissaient les israéliens. Leurs enfants ne peuvent se déplacer nulle part, ne parlent pas l’hébreu, ne connaissent des israéliens que les colons et les soldats.
Sur la photo d’aujourd’hui, la femme du chauffeur de taxi tué par un colon.
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Hérode bourreau d’enfants
Qu’est-ce qui lui a pris, à ce roi maudit, de faire massacrer les « saints innocents » en pleines vacances de Noël ? C’était urgent à ce point ? Ça ne pouvait pas attendre l’Épiphanie ou même la Chandeleur ? Et la trêve des confiseurs, c’était fait pour les chiens ?
Il est vrai qu’Hérode avait pris peur quand ces trois astrologues venus d’Orient lui avaient annoncé la naissance d’un nouveau roi. En apprenant la nouvelle, il avait failli avaler de travers sa dinde farcie aux marrons. Quoi, un nouveau roi ? Et ses services de sécurité ne l’en avaient pas informé ? Ça se passait près de chez lui et il avait fallu que des rois venus des antipodes lui dévoilent ce scoop important ? D’une importance capitale même, car quand on est assis sur un trône, c’est comme le coq sur son fumier : on n’aime pas qu’un autre vienne vous disputer votre place. Surtout qu’en vieillissant et en prenant de la bouteille, Hérode était devenu de plus en plus méfiant. Des visiteurs du soir lui avaient déjà rapporté des propos inquiétants, qui circulaient dans les dépendances du palais : « Qu’est-ce qu’il attend pour prendre sa retraite ? Place aux jeunes, que diable ! » Et justement, le nouveau roi, que ces trois magiciens venaient d’annoncer, était jeune, très jeune, un bébé même. Et c’est ce bébé qu’ils entendaient déjà choyer et honorer comme un prince de sang. Heureusement, malgré la comète baladeuse qui les avait guidés, ils ignoraient l’adresse exacte de la crèche.
Et c’est là qu’Hérode vit en un éclair comment écarter la menace. Il tira la sonnette et ordonna à son chef de la Sécurité de lui trouver séance tenante le lieu où était né le nouveau roi. Ce chef consulta ses fiches et répondit tout à trac : « À Bethléem ! Plus précisément dans le faubourg sud ! Là où les bergers couchent à la belle étoile, vous savez ? Sur votre gauche, il y a une étable. C’est là! ! Vous ne pouvez pas vous tromper ! » Drôle de nouveau roi, se dit Hérode, qui naît dans un abri à bétail, alors que j’ai fait construire de si beaux palais. Néanmoins, en cachant bien ses intentions, il dit à ses invités : « Allez-y, chers collègues, présentez-lui vos hommages et vos présents ! Mais revenez me voir ensuite pour que je puisse moi aussi lui témoigner mes respects ! »
Et c’est ce qu’ils firent dans un premier temps. Ils trouvèrent donc l’étable, se prosternèrent devant le nouveau-né appelé Jésus et lui offrirent ses cadeaux de Noël. Après quoi, ils auraient dû, comme convenu, rentrer à Jérusalem pour faire rapport à Hérode. Mais c’était là compter sans les anges. On sait pourtant qu’ils interviennent souvent dans les histoires bibliques, surtout aux alentours de Noël. Ils annoncent la nativité aux bergers, chantent des noëls à plusieurs voix autour de la crèche ou avertissent en songe leurs protégés. Il le firent notamment avec les rois mages en leur conseillant nuitamment de ne pas retourner chez Hérode, mais de rentrer chez eux par un chemin de délestage. De même ils incitèrent Joseph à décamper au plus vite et d’aller avec sa sainte famille à marche forcée vers le sud, direction Gaza, passer la frontière égyptienne, laisser les pyramides de Gizeh à gauche, longer le Nil, poser leur baluchon dans la région fertile de Louxor et y rester jusqu’à la mort du tyran.
Or quand Hérode eut vent de ce coup de Jarnac angélique, il faillit de nouveau s’étrangler. Comment, il s’était fait rouler par des anges ? Il éclata d’une colère noire qui lui fit monter le rouge au front. Si c’était comme ça, on allait voir ce qu’on allait voir ! Il fit appeler son chef d’état-major et lui ordonna d’envoyer sans tarder la soldatesque à Bethléem pour trucider tous les enfants mâles, surtout les nourrissons et les bébés en crèche, parmi lesquels se trouvait à coup sûr le nouveau roi. Les passer tous au fil de l’épée, Sire ? Votre majesté est sûre que c’est bien nécessaire ? Épée, dague, sabre, couteau, canif, je m’en fous ! Qu’ils y passent tous, tu m’entends ! Et que ça saute, car il y a urgence !
Les historiens de l’Antiquité trouvent que ce récit des rois mages et des « saints innocents » ne tient pas la route. En vérifiant les dates, ils ont trouvé qu’à la naissance de Jésus, Hérode était déjà mort depuis au moins quatre ans. Et comme un cadavre se réveille rarement pour attenter à la vie des petits garçons, il y a comme un doute. Quant à ces anges comploteurs, ces mages pèlerins et cette comète si opportune, ce serait trop beau pour être vrai. Que les empereurs, rois, tyrans et autres potentats aient été depuis toujours prêts à faire n’importe quoi pour rester au pouvoir, soit ! Qu’à cet effet ils aient pris l’habitude de liquider leurs successeurs présumés, ça remonte aussi à la plus haute Antiquité. Mais liquider tous les enfants mâles d’un coup d’un seul, n’était-ce pas préparer des lendemains marqués par une baisse inquiétante de la natalité ? Sans parler du déficit catastrophique pour le service militaire ? Il fallait être dingue pour prendre une telle décision. Mais après tout, le pouvoir absolu ne rend-il pas absolument fou ? Ça non plus, ce n’est pas nouveau. C’est même vieux … comme Hérode.
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#Gaza : en route vers un nouveau massacre, pire que les précédents - par #GideonLevy pour #Haaretz #israël
#Gaza : en route vers un nouveau massacre, pire que les précédents - par #GideonLevy pour #Haaretz #israël
Par Gideon Levy — 16 juin 2017
Crises Droit international Économie Hégémonie Histoire Israël Palestine Santé
Une heure supplémentaire chaque jour sans électricité à Gaza, et ce sera le signal : des roquettes Qassam. Israël, une fois encore sera la victime, et le massacre commencera.
Israël et Gaza ne sont pas face à une nouvelle guerre, ils ne prennent pas la direction d’une autre “opération” ou d’un “round” de plus. Cette terminologie trompeuse est destinée à induire en erreur et à faire taire les derniers scrupules de conscience.
Ce qui est en cause actuellement, c’est le risque d’un nouveau massacre dans la Bande de Gaza. Contrôlé, mesuré, pas trop massif, mais malgré tout c’est bien d’un massacre qu’il s’agit. Quand des officiers, des politiciens et des commentateurs israéliens parlent du “prochain round”, ils parlent du prochain massacre.
Il n’y aura pas de guerre à Gaza, parce qu’il n’y a personne à Gaza pour combattre contre l’une des armées équipées des armements les plus puissants au monde, et cela même si le commentateur des questions militaires à la télévision, Alon Ben David, affirme que le Hamas est capable d’aligner quatre divisions.
Les habitants de Gaza sont les sujets d’une expérience conjointement menée par l’AP et Israël : peuvent-ils survivre avec une heure d’électricité par jour ? Est-ce que 10 minutes ne suffiraient pas ?
Il n’y aura pas davantage la moindre bravoure (israélienne) à Gaza, car il n’y a aucune bravoure à attaquer une population sans défense. Et,bien entendu, il n’y aura ni moralité ni justice à Gaza, car il n’y a ni moralité ni justice dans le fait de se lancer à l’assaut d’une cage scellée pleine de prisonnier qui n’ont même aucun endroit vers où fuir, s’ils en avaient la possibilité.
Donc, appelons un chat un chat : c’est bien d’un massacre qu’il s’agit. Et c’est de cela qu’ils parlent actuellement en Israël. Qui est pour un massacre, et qui est contre ? Serait-il “bon pour Israël” ? Contribuera-t-il à sa sécurité et à ses intérêts, ou pas ? Provoquera-t-il la perte du pouvoir par le Hamas, ou non ? Sera-t-il favorable aux intérêts électoraux du Likoud ou pas ? Israël a-t-il le choix ? Bien entendu que non !
Toute attaque contre Gaza se soldera par un massacre. Rien ne peut le justifier, parce qu’un massacre est injustifiable. Nous devons donc nous demander : sommes-nous pour un nouveau massacre à Gaza ou non ?
Les pilotes sont déjà à l’échauffement sur les routes, tout comme les artilleurs et les femmes soldats qui manipulent des joysticks [pour piloter à distance les drones de l’armée – NDLR]. Une heure supplémentaire chaque jour sans électricité à Gaza, et ce sera le signal : des roquettes Qassam. Israël, cette fois encore sera la victime, et des millions d’Israéliens se réfugieront dans des abris une fois de plus. “Nous sommes sortis de Gaza et regardez comment ils nous récompensent. Oh le Hamas, ces assoiffés de guerre, les plus cruels d’entre eux tous…”.
Mais quel autre moyen reste-t-il à Gaza pour rappeler au monde son existence et sa détresse inhumaine, hormis les roquettes Qassam ? Ça fait trois ans qu’ils étaient tranquilles, et voilà qu’ils sont les sujets d’une recherche menée conjointement par Israël et l’Autorité Palestinienne [de Ramallah] : une grande expérience menée sur des cobayes humains. Est-ce qu’une heure d’électricité par jour suffit pour une existence humaine ? Peut-être que dix minutes seraient suffisantes ? Et qu’arrive-t-il à des humains sans électricité du tout ? L’expérience est en cours, les scientifiques retiennent leur souffle. Quand la première roquette tombera-t-elle ? Quand le massacre commencera-t-il ?
Il sera plus affreux que les deux précédents, parce que l’histoire nous apprend que chaque “opération” israélienne à Gaza est pire que la précédente. L’opération “Plomb durci” (fin 2008-début 2009) a causé 1.300 morts palestiniens, dont 430 enfants et 111 femmes, alors que l’opération “Bordure protectrice” (durant l’été 2014) s’est soldée par 2.200 morts, dont 366 enfants (180 d’entre eux étaient des nourrissons ou des tout petits) et 247 femmes.
Bravo pour l’augmentation du nombre de victimes. Notre force grandit d’une “opération” à la suivante. Avigdor Lieberman a promis que cette fois ce sera une victoire décisive. En d’autres termes, le massacre sera cette fois plus horrifiant que tous les précédents, si du moins il est possible de prendre au sérieux quoi que ce soit qui sorte de la bouche de ce Ministre de la Défense.
Il ne sert à rien de s’étendre longuement sur les souffrances des habitants de Gaza : tout le monde s’en fiche, en tout état de cause. Pour les Israéliens, Gaza était et reste un nid de terroristes. Il n’y à là-bas personne qui leur ressemble.
L’occupation est finie, ha ha ha. Tous les résidents de Gaza sont des meurtriers. Ils construisent des “tunnels terroristes” au lieu d’inaugurer des usines high-tech. Enfin, comment expliquez-vous que le Hamas n’ait pas développé Gaza ? Comment osent-ils ? Comment se fait-il qu’ils n’ont pas construit une industrie en état de siège, une agriculture en prison et de la haute technologie dans une cage ?
Ce sont là les mensonges que nous racontons à propos de Gaza. Et encore un autre mensonge que nous racontons : nous allons renverser le pouvoir du Hamas. Or, tout à la fois c’est impossible et Israël ne le souhaite pas.
Le nombre des morts clignote, comme d’habitude, sur nos écrans; sans plus avoir de signification pour quiconque. Des centaines d’enfants massacrés, qui peut imaginer une chose pareille ? Le siège n’est pas un siège, et même l’idée d’une seule heure de coupure de l’alimentation en électricité à Tel Aviv dans la chaleur étouffante de l’été ne provoque pas le moindre soupçons d’empathie envers ceux qui vivent sans électricité du tout, à une heure de Tel Aviv.
Alors, continuons à vaquer à nos affaires – la Gay Pride Parade, les réductions pour l’accès au logement des jeunes familles, l’instituteur pédophile… Et quand des Qassam tomberont, nous ferons semblant d’être abasourdis, et dans le cadre de notre sacro-sainte autovictimisation nos bons pilotes prendront leur envol à l’aube, en route vers le prochain massacre.
Gideon Levy | 15 juin 2017
Publié sur Haaretz sous le titre “Who’s in Favor of Massacre ?” Traduction : Luc Delval
Gideon Levy, “le journaliste le plus haï d’Israël”, est un chroniqueur et membre du comité de rédaction du quotidien Haaretz. Il a obtenu le prix Euro-Med Journalist en 2008, le prix Leipzig Freedom en 2001, le prix Israeli Journalists’ Union en 1997, et le prix de l’Association of Human Rights in Israel en 1996. Il est l’auteur du livre The Punishment of Gaza.
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Débauche de terreur juive à l’Élysée où Macron a reçu le CRIF génocidaire
C’est au beau milieu d’un génocide perpétré par les juifs en Palestine que Macron était invité à l’Élysée par le CRIF, le gouvernement occulte qui dirige la France occupée. Les agressés (les indigènes) ont présentés comme les agresseurs et les agresseurs (les juifs) comme les agressés.
C’était un exercice délirant, une inversion accusatoire complète. Il s’en est pris au tribalisme des goyim qui « mène au génocide ».
Au moment où l’armée juive invoque sa Torah pour assassiner des dizaines de milliers de civils en Palestine, ce sont encore les pauvres goyim de France qui se font invectiver et menacer par Macron.
Gaza
Un Français servant dans l’armée israélienne montre des Palestiniens enlevés à Gaza.
Le soldat dit : « Vous verrez son dos… REGARDEZ COMMENT NOUS L’AVONS TORTURÉ »
Macron a rappelé que le combat contre la population indigène se poursuivra, aucun signe d’insoumission à la puissance coloniale ne sera admis.
Il a insisté sur le fait que les victimes de la domination juive ne pourront jamais poser de questions. Subir l’oppression en silence, sous la menace de la répression d’état, voilà le programme pour les Français.
Comme le dit Shannon Seban à cette occasion, c’est « leur » président.
Les juifs n’ont pas été très originaux. Ils ont exigé que la terreur d’état contre la population française soit largement intensifiée, estimant que la traque d’état actuelle était bien insuffisante.
Fidèles à leur modestie légendaire, ils se sont déclarés en résistance contre la population française, avant de décréter que la moitié de l’électorat français, au moins, était un ramassis d’ordures.
Parmi les exigences mêlées de menaces, la purge de l’université.
La censure de divers médias ensuite.
Indépendamment de cette agitation, l’emprise juive sur la France, si elle est totale au plan institutionnelle et gouvernementale, fond comme neige au soleil dans la société.
Les afro-maghrébins, pour ne citer qu’eux, n’en peuvent plus.
Il faut dire que Macron urine généreusement sur les cadavres de nourrissons palestiniens exécutés par milliers par l’armée de tutelle du CRIF, Tsahal. Ce n’est pas de nature à plaire aux quelques 12 millions de musulmans qui sont établis dans le pays.
Les cercles dirigeants ont des raisons d’être inquiets. Ils savent que le juif est ciment de ce régime en voie d’implosion. Le fait que le juif soit désormais le dénominateur commun de la colère populaire ne peut que se convertir en révolte contre le régime lui-même.
Les juifs le disent et le répètent à raison : sans eux, il ne peut y avoir de république, régime ontologiquement étranger. C’est avec l’avènement de la Troisième République et la non-affaire Dreyfus que les juifs ont conquis l’État français pour ne plus le lâcher, si ce n’est durant la brève période de 1940-1944, mollement, quand l’Allemagne nationale-socialiste a libéré la France.
Ce n’est pas innocemment qu’ils ont donc rappelé qui tenait le régime depuis toujours. Macron, plus vil d’obséquiosité que jamais, a complaisamment rampé.
Ce numéro de cirque n’a toutefois aucun impact sur la réalité.
Ces juifs n’y cèdent que parce qu’en raison de leur nature puante d’arrogance. Parader et se donner en spectacle tout en insultant le pays qu’ils squattent est leur raison d’être. Du lever au coucher, ils ne pensent qu’à ça.
C’est un fait, sans les flics la population aurait déjà lancé la chasse au juif. Au minimum du minimum, les musulmans seraient déjà passé aux travaux pratiques dans l’indifférence des Français de souche. Les juifs savent que les Français ne bougeront pas le petit doigt pour leur sauver la mise et c’est ce qui les angoisse terriblement : si, pour telle ou telle raison, la police française défaillait, et c’est inévitable à terme, il y aurait des pogroms spontanés un peu partout dans les villes françaises.
Personnellement, j’estime qu’il faut laisser ces gens discuter de leurs problèmes entre eux, sans intervenir.
Naturellement, ces juifs observent la température monter inexorablement. L’observateur peu informé pourrait croire que cela modérerait les ardeurs de ces gens, mais c’est mal connaître la nature fanatique du juif. Ces juifs sont aussi dénués de scrupules qu’ils sont stupides, ils redoublent donc dans l’insolence et les menaces, attisant toujours plus la résistance populaire à leur ignoble impudence.
C’est justement dans ce moment qu’il opte pour la radicalisation totale. Partout, il revendique fièrement sa race, s’exhibe, glorifie les menées génocidaires de son organisation terroriste en Palestine, menace peuples et nations avec une haine redoublée.
Et plus le juif se déchaîne contre les autres, plus il s’exhibe en gémissant, se disant la victime d’un incompréhensible complot international.
Politiquement, il faut être suicidaire pour miser sur ces juifs.
L’homme le plus lucide actuellement sur cette réalité, c’est Mélenchon. Les médias juifs peuvent l’insulter du matin au soir, cela ne change rien.
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