Tumgik
#non mais faut en rire sinon on va passer notre temps à pleurer
aspirateur-killeuse · 3 months
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Les élus LR à leur président actuellement
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claudehenrion · 3 years
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J'ai une pêche d'enfer, aujourd'hui…
 Depuis le 21 mars, le printemps s'est souvent fait désirer. Mais on sent que quelque chose, dans l'air du temps, est en train de changer : un tout petit air de liberté retrouvée souffle vaguement Serait-ce que nos gouvernants auraient enfin compris que les virus, même couronnés, se foutent complètement des errements tortueux des hommes politiques et des Diafoirus-du-20-heures, et qu'ils suivent leur chemin sans se préoccuper des mesures-barrière, des  horaires d'ouverture, des masques, des vaccins… et qu'ils s'arrêtent lorsque le moment est venu de le faire… comme les lecteurs de ce blog l’ont lu et relu, ici, depuis le premier confinement.
Depuis quelques jours –c'est le printemps, vous dis-je !– tout semblerait se passer comme si nos toutes petites grandes intelligences déconnectées avaient enfin compris que leurs gesticulations liberticides (qui sont aussi économiquement insupportables) n'ont servi, à peu près, à rien…  Il faudra tout de même que quelqu'un (qui ne soit ni énarque ni infectiologue-des-JT , pour être crédible) nous explique pourquoi la Tanzanie, ce pays merveilleux, mélange étymologique du Tanganyika et du Zanzibar, qui est tout de même grand comme 2 fois la France et est peuplé de 60 millions de Bantous et de pas mal de Massaï –donc tout, sauf un confetti méprisable sur la planisphère– a fait l'économie des confinements, des intubations, des masques, des couvre-feu, des vaccinodromes, et des super-profits offerts à Pfizer et à Bill Gates… pour ne compter, à ce jour, que 21 morts par covid… ce dont je me réjouis, car j'adore ce pays et ses habitants, au point d'avoir appris à bredouiller en swahéli et même en massaï-maa, dans les années 1970.
Mais ce n'est ni la déconfiture de nos “nuls multi-diplômés” et de nos télé- médicastres plus castrés que médics, ni le triomphe posthume du Président John Magufuli qui sont responsables de la pêche que j’ai, aujourd'hui. Non, bien sûr. Mais pour une fois, c'est à la Presse du matin que je dois ce regain de joie de vivre (le seul ‘’quotidien du soir’’ est tellement partisan, tellement engagé dans tous les mauvais combats, et tellement rétrograde, progresso-passéiste et complotiste du contre-complot que je ne le lis plus, depuis longtemps !) : ce matin, chaque ligne ou presque était un vrai bonheur à lire. Il y a des jours où tout semble vous sourire !
Une grande nouvelle, pour commencer : l'édition 2021 du dictionnaire “Le Robert” a tranché dans le bon sens et remis les choses en état de marche : “covid” est un nom commun –ce qui va nous libérer du ‘‘grand C majuscule’’ ridicule qui l'honorait en déshonorant ses victimes… ce qui est bien. Mais ce qui est mieux, c'est que : “il est de genre masculin”. Ah ! je sais qu'il va falloir du temps pour que les cuistres, les bobos, les snobs et les 8 derniers français qui soutiennent “En Marche” arrêtent la faute de goût, de raisonnement et de logique qui voulait le décliner au féminin : désormais, ceux qui parlent français ne se laisseront plus corriger par les illettrés. Et ça, mine de rien, c'est vraiment une bonne nouvelle.
Poursuivons cette revue de presse printanière avec une autre nouvelle, extrêmement rassurante : contrairement à ce que pense une vaste majorité de français, la justice n'est pas pourrie et les magistrats sont libres de toute idéologie : une “brève” d'agence nous apprend que les six “dames-pipi” qui poursuivaient leur employeur, une société hollandaise qui gère des tinettes sur des lieux touristiques (il existe vraiment de beaux métiers. Ça fait rêver… et ça confirme que l'argent n'a pas d'odeur, même à l'époque des “bit-coins”, si j'ose !) ont obtenu gain de cause –il est vrai que c'est devant les Prud'hommes : elles ont droit à un contrat de travail… ce qui rend l’espoir à des tas d'autres métiers qu'une morale dépassée réprouve.
J'ai été très heureux, aussi, de découvrir que, à l'insu de tous, le CIO, grand mamamouchi de l’Olympisme –qui n’a rien à foutre, sauf se foutre du monde– a décidé de lancer sur une grande échelle, le 13 mai –c'est pas vieux !– les “OVS”. Alléché par cet acronyme qui fleure bon la révolte qui renvoie au diable (c'est chez eux !) tous les moratoires coercitifs, la fausse écologie vraiment punitive, les contraintes inutiles, les interdictions stupides, les fermetures administratives et les autorisations dérogatoires, je me suis rué sur les petites lignes. En fait, ce sigle nouveau veut dire “Olympic Virtual Series” (en français donc dans le texte, comme l’exige l’Olympisme) : le CIO se –et nous– lance donc dans les “sports virtuels physiques”, bonheur imbitable s’il en est. J'ai tout lu, 2 fois, et je n'ai rien pigé, ni quoi, ni qu'est-ce, sinon que sont concernés le cyclisme (virtuel), l'aviron (virtuel), le baseball (virtuel), la voile (virtuelle) et les sports automobiles (virtuels). On ne sait pas à quoi ressemble un vélo ou un double-skull virtuels, ni si les JO de Tokyo auront lieu, mais pour les “OVS”, c'est gagné, et c'est tout de même une belle victoire sur les puissance du mal, les conservateurs, la droite et les populistes !
Autre nouvelle réjouissante qui illumine les cœurs : après toutes les bonnes nouvelles mauvaises qui nous sont généreusement imposées par les plus enragés de “pompiliens”, et en complément de la déferlante des nouilles écoresponsables, du café éthique, des savonnettes citoyennes, des chaussettes sans effet de serre ou des tire-bouchons républicains, voici  donc venir, sous vos applaudissements, Messieurs-Dames, les “bouchons solidaires”, ce qui prouve  que le futur appartient aux “zécolos” et que le comblement de notre dette hallucinante sera fait grâce aux transitions ! Et dans le fond… un bouchon solidaire… pourquoi pas ? L'écologie responsable se doit de l'être (responsable), et un bouchon de bouteille écoconçu (3 gros mots en un seul vocable !) ne peut être qu'un immense pas en avant pour la nécessaire solidarité citoyenne et républicaine, elle-même recyclable à 100 %. Cette invention révolutionnaire va contribuer significativement au sauvetage de plusieurs espèces menacées et à la lutte contre le réchauffement plane et Terre.
Dans les autres nouvelles jubilatoires, la candidature dans la partie nord de “l'hexagone” de notre Garde des sceaux (pourquoi persistent-ils dans cette orthographe désuète ? “Sot·e·s” serait infiniment plus inclusif !) et le contenu (mais les tiendra-t-il vraiment) de ses discours ont permis de découvrir enfin la seule priorité, pour ce gouvernement (et le premier qui dit “et qui gouverne, ment” est confiné !) : ni le terrorisme, ni l'immigration, ni le bordel qui se généralise à une vitesse “grand V”, mais contribuer à ce que Xavier Bertrand soit battu par le RN pour pouvoir encore plus fort crier “Au loup”… Pour donner le change, Jacqueline Gourgaud explique sans rire que sa nouvelle loi de décentralisation (autre sujet prioritaire par rapport à tous les vrais problèmes. sauf que sur eux, il y a des coups à prendre !) a pour objectif d'articuler les principes de décentralisation et de différentiation et accessoirement (c'est le mot-clé, je suppose !) d'améliorer la répartition des responsabilités (C’est vrai : de telles insanités, ça ne s'invente pas !)
Et dire que certains s'étonnent de me voir répéter : “la folie est sortie des asiles” ! D'ailleurs, on rit comme des fous. Et même, de plus en plus souvent, à en pleurer !
H-Cl.
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sammyjomcl · 5 years
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Histoire Post épisode 11 (1ere partie)
Voilà ma version de comment ça aurait pu se passer. Première partie du point de vue de Su' et la seconde du point de vue de Nath. Débute à la fin de l'épisode 11.
Je me réveille et constate que mes yeux refusent de s'ouvrir. Je ne sais pas quelle heure il est mais j'ai l'impression d'avoir peu dormi. Je suis entourée d'une douce chaleur et je me force à ouvrir les yeux pour vérifier qu'il est bien là. Un peu de lumière s'engouffre dans la chambre et me permet de confirmer que je n'ai pas rêvé. Nathaniel est bien là, dans mon lit, en train de dormir. Je me mords la lèvre pour ne pas pousser un petit cri d'excitation comme une ado à un concert de son idole. J'ai passé tant de temps sans ses bras autour de moi que je ne pensais plus les retrouver un jour. Mais me voilà... Je ne suis pas sûre qu'il soit très sain pour mon cœur de faire des bonds au réveil mais comment l'en empêcher? Surtout après les mots échangés cette nuit...
Je me défais de son étreinte doucement et me lève du lit. Il n'a pas bougé. Je vais le laisser dormir encore un peu... Je remarque une notification sur mon téléphone. Chani m'a envoyé un message il y a dix minutes pour me dire qu'elle prenait le petit dej à la cafète. Hum... Elle tombe toujours à pic! Je lui réponds en lui demandant si elle peut me ramener un petit déjeuner pour deux et elle me répond rapidement qu'elle s'en charge. Parfait! Cela me laisse quelques minutes pour aller dans la salle de bain.
Quelques instants plus tard, j'émerge de la salle de bain et Nathaniel dort encore. D'ailleurs il a l'air bien crevé. Je ne sais pas quel est son rythme de vie mais ça me préoccupe. Je vais attendre Chani dans le couloir. Je sors sur la pointe des pieds et arrive sur le palier au moment où mon amie arrive les bras chargés. Elle me sourit.
-Service d'étage!
Elle me tend un grand sac et je la regarde avec les yeux ronds. Un paquet de mini viennoiseries, du thé, du café, des petits pains et de la confiture...
-J'espère que c'est assez! Tu n'es pas seule, n'est-ce pas?
Elle se retient visiblement de jubiler sur place.
-Chani, c'est largement assez! Et non en effet je ne suis pas seule... D'ailleurs je dois te dire... Merci de m'avoir fait sortir hier soir. Rien ne s'est passé comme prévu mais... Au moins ça m'a fait bougé et ma situation reste compliquée mais ça avance. Et si tu te demandes, ce n'est pas Castiel qui est avec moi.
Elle lève les sourcils, surprise.
-Oh... J'aurais juré que...
-Oui je suis allée chez lui mais je ne voulais pas qu'il se passe quoi que ce soit et quand je suis revenue ici... On m'attendait...
Je ne peux pas lui en dire plus... je peux pas lui sortir "Ne t'en fais pas hein j'ai passé une partie de la nuit avec mon ex avec qui j'ai une relation compliquée depuis mon retour et en plus il est mêlé à des trafiquants de drogue. Tout va bien!". Et Chani, égale à elle-même, ne demande rien de plus.
-Tu as l'air d'avoir trouvé quelques réponses à tes questions en tout cas je suis contente.
-Euh... Je ne sais pas trop en fait mais... Je vais prendre les choses comme elles viennent pour essayer d'y voir plus clair. Et ce qui est sûr c'est que tu es une fille extra et que je ne te le dis pas assez. Je ne sais pas comment tu as eu la force de me supporter depuis tant de temps. Il faudra que tu me laisses te gâter en retour un de ces jours.
Elle me fait un grand sourire et un clin d’œil bien que rougissante avant de s'éclipser dans sa chambre.
Il ne me reste plus qu'à retrouver mon beau blond...
Je passe la porte de ma chambre et constate que Nath est réveillé, assis dans mon lit. Il lève ses yeux embués de sommeil vers moi.
-Bonjour... J'ai eu peur en ne te voyant pas près de moi. J'ai cru que tu t'étais enfuie.
Je sais qu'il plaisante mais quelque part, je suis convaincue qu'il y a du vrai dans cette phrase. Nath a été abandonné par tant de monde, moi y compris.
-Il fallait bien que j'aille prendre de quoi faire un bon petit déjeuner! 
Je sors le contenu de mon sac de provisions pour l'arranger sur mon bureau alors que Nathaniel me regarde, surpris. Il rigole doucement.
-Je ne m'attendais pas à ça. Tu as eu le temps d'aller à la cafète prendre tout ça?
-Non, j'ai juste une super amie dans le coin!
Nous nous installons à mon bureau pour manger et j'en profite pour lui parler de Chani. 
-Cette fille est une perle!
-A t'entendre tu passes plus de temps avec elle qu'avec Alexy et Rosalya.
-Hum... En ce moment c'est compliqué.
Il secoue légèrement la tête.
-Ou alors tu as le don pour t'entourer de gens compliqués.
-J'imagine que tu as raison. J'aurais préféré autre chose comme don mais j'assume.
-En tout cas c'était un super petit déjeuner et...
-Et?
-Je suis content d'être là avec toi.
Heureusement que j'ai fini mon latte sinon je me serais étouffée avec. Son regard se pose sur un coin de mon bureau et il fronce les sourcils. Sa main attrape des papiers qui dépassent d'une pochette... Il écarquille les yeux en voyant les photos.
-Sweet Amoris...
-Ma mère m'a envoyé un carton avec des souvenirs, il y avait pas mal de photos dedans.
Il les regarde comme s'il redécouvrait ces moments de notre passé. Il s'arrête sur une photo de lui et moi au bal de fin d'année. Un petit sourire s'installe sur ses lèvres mais ses yeux affichent un air un peu triste.
-J'ai l'impression que c'était il y a si longtemps. Quelle tête j'avais...
-Hein? T'es super beau sur cette photo! J'étais trop fière que tu sois mon cavalier!
-Tu ne t'es jamais débarrassée de tout ça...
-C'est dur de jeter des beaux souvenirs.
Je détourne les yeux de peur de me mettre à pleurer. J'étais tellement heureuse à cette époque. Je me suis demandée un nombre incalculable de fois pourquoi tout a changé. 
Il pose délicatement les photos sur mon bureau et je le sens confus. Le petit déjeuner est fini et je ne sais pas s'il va rester longtemps mais je dois lui parler de cette nuit...
-Nath... Il faut que je te dise... Hier soir je suis justement sortie avec Chani car cette jeune fille admirable voulait me remonter le moral que j'avais perdu depuis un bon moment.
Il baissa les yeux et acquiesça légèrement. 
-Je me suis retrouvée à une soirée privée du groupe de Castiel.
Là je dois dire que j'ai envie de rire. Juste le faire de prononcer ce prénom suffit à le faire réagir même très subtilement. En tout cas j'ai toute son attention.
-Castiel m'a proposé de partir de là et en chemin il m'a invitée à prendre un thé chez lui. J'ai accepté. On a passé deux heures à boire du thé et écouter de la musique. C'était cool.
Hum... Je vois le corps de Nathaniel se crisper petit à petit. Mais je dois continuer.
-Au bout d'un moment il m'a proposé de passer la nuit chez lui. J'ai refusé et je suis rentrée. C'est là que je t'ai trouvé devant ma porte.
Un de ses pieds tape nerveusement le sol et ses poings sont serrés. J'avais pas besoin de lui donner du café pour le réveiller, cette petite histoire suffisait largement. Une minute de silence s'ensuit et il finit par exploser.
-Putain! Comme si c'était une surprise! Il a toujours été après toi! Je vais...
-Nath, il n'a rien fait de mal tu sais, il m'a juste fait une proposition.
Il ferme les yeux et respire profondément.
-J'ai voulu t'en parler pour que tu réalises que je commence à voir ce que je veux et ce que je ne veux pas. Je n'avais pas envie de passer la nuit avec lui. Et je suis soulagée de t'avoir trouvé devant ma porte. Et toi, tu sais ce que tu veux? 
-Oui.
Aucune hésitation, ça change... Son téléphone sonne à ce moment-là. Il soupire.
-Je dois partir. Il... il faut absolument qu'on parle plus tard.
-Je suis d'accord. Faut qu'on parle très vite. Je ne veux plus passer des jours à me morfondre.
Il me prend dans ses bras et enfouit son visage dans mon cou. Je me laisse aller à savourer cette étreinte. Il murmure à mon oreille.
-J'ai des choses à faire et il faut que je passe chez moi nourrir Blanche sinon elle va bouder. Mais on se revoit dès que possible.
Ses lèvres s'attardent dans mon cou et remontent jusqu'à ma joue. Et un instant plus tard il n'était plus là.
Je vais aller travailler jusqu'en milieu d'après-midi si j'en crois un message reçu par ma patronne. Et ensuite... je vais avoir besoin de m'isoler un peu pour me détendre.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
-Promis Ambre je t'appelle dans quelques jours.
Je raccroche enfin. Ma jumelle est toujours inquiète pour moi alors qu'elle devrait penser à elle et sa carrière remplie de difficultés. Je me mets un rappel pour l'appeler dans 2 jours afin qu'elle soit rassurée que je vais bien. Même si au fond je n'en mène pas large.
Mes pensées se redirigent automatiquement vers Su'. Je l'ai quittée ce matin après un bout de nuit qui m'a fait un bien fou et j'ai déjà envie de la retrouver. Je suis pire qu'un ado en manque. Je sais que tant que l'on ne parlera pas, on continuera à avoir des malentendus et... bon sang, elle aurait pu passer la nuit avec Castiel! J'aurais pu la perdre pour cet abruti! Je peux pas continuer à laisser tout m'échapper comme ça, je dois reprendre le contrôle de ma vie et maintenant. Et casser la gueule de ce type. Je sais qu'elle aurait pu bien faire ce qu'elle voulait de sa nuit après tout mais... Je vais devoir me retenir de ne pas le défigurer si je le croise.
Au lieu de tourner en rond dans mon appart, je décide de retourner la voir immédiatement. Je regarde l'heure... 16h... Je crois qu'elle travaillait dans l'après-midi... Où qu'elle soit, je dois la trouver.
Une bonne demi heure plus tard, me voilà devant sa porte. L'impression de déjà vu me nargue mais qu'importe. Je toque à sa porte mais elle ne répond pas. Je prends mon téléphone et... pas de réseau? Je tente de faire fonctionner mon appareil mais rien à faire, les messages ne passent pas. Une étudiante blonde habillée en noir va vers sa chambre, me voit et ralentit. Si j'en crois la description que j'ai eue ce matin par Su', il s'agit de son amie Chani. Peut-être qu'elle sait...
-Salut... Excuse-moi de te déranger mais... Tu es bien Chani?
-Oui!
-Moi c'est Nathaniel et...
-Tu cherches Su'?
Ce n'est pas une vraie question, je suis devant la porte de Su' avec un air de chien battu et ce foutu téléphone ne marche pas.
-Oui et je n'arrive pas à la joindre.
-C'est normal, il y a une panne de réseau dans une bonne partie du pays.
-Quoi???
Manquait plus que ça.
-Je ne saurai pas te dire exactement où est Su' mais je l'ai croisée. Elle m'a dit avoir envie de se relaxer au calme dans un endroit qu'elle affectionne.
Mon cerveau s'active pour s'imaginer où elle pourrait bien être. J'ai bien une idée...
-Merci Chani je vais voir si je la trouve...
-Et le petit dej de ce matin, il était bien? J'espère n'avoir rien oublié...
Elle me regarde avec un petit sourire malicieux et je rigole malgré moi.
-C'était parfait. Merci!
-Je te laisse filer, je vois bien que tu ne tiens pas en place et surtout... bon courage!
-Pour quoi?
Elle hausse les épaules.
-C'est juste sorti comme ça. Salut!
Elle rentre dans sa chambre et me voilà dans le couloir désert. Su' ne doit pas s'ennuyer avec une amie comme elle.
Su'... un endroit qu'elle aime et où elle peut se relaxer... C'est vague mais je vais aller au premier endroit auquel j'ai pensé.
Je fonce prendre le bus et après quelques arrêts je me retrouve devant la plage. L'été après le lycée je suis venu ici pas mal de fois avec Su'. Quand il y a eu moins de monde on a pu profiter de moments à deux très agréables et au final un petit bout de plage à une dizaine de minutes de marche était devenu notre sanctuaire. Je suis peut-être un peu stupide de croire qu'elle s'en souvient et qu'elle vient encore ici même seule mais pourquoi pas? Et même si elle n'est pas là, ça ne pourra pas me faire de mal de passer un moment ici.
La plage est déserte vu qu'il fait bien frais. Quelques vagues, des mouettes, des navires au loin... Rien d'autre. Je marche résolument et je dois dire que l'air marin me fait du bien. Le sable garde le souvenir de mes pas et j'en viens à penser que j'aimerais que mes empruntes disparaissent pour qu'on ne me retrouve pas, pour que je puisse retrouver Su' sans aucun danger. Je suis stupide, je sais, je ne crains rien ici. J'ai trop pris l'habitude d'être sur mes gardes mais c'était nécessaire. 
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traitor-for-hire · 5 years
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Non, vous ne rêvez pas, oui, j'ai bien décidé de traduire l'intégralité de Little Women - en fait, de Little Women et Good Wives, le second volet de la série.
Pourquoi ? Parce que je ne tombe que sur des versions abrégées pour la jeunesse, ou auxquelles manque la deuxième partie, et que même mon édition "texte intégral" de 1995 zappe - entre autres choses - les références au Voyage du Pèlerin de Paul Bunyan. Autant lire du Jules Verne sans les apartés scientifiques ! Et que si j'ai autant de mal à dénicher une édition française qui me convienne, je ne suis probablement pas la seule.
Également à cause de cet article : De Little Women de Louisa May Alcott aux Quatre filles du docteur March, Les traductions françaises d’un roman de formation au féminin, dont je ne peux que vous recommander la lecture. En particulier si, comme moi, Jo est votre héroïne !
Pour le challenge, aussi. Je traduis depuis un peu plus de trois ans maintenant, que ce soit des fics ou pour ma team de fansub, et vous savez quoi ? Ce ne sera probablement même pas la traduction la plus difficile que j'aurais faite. Mais sans doute la plus longue !
Pour mes sœurs enfin, qui m'encouragent et me soutiennent, et m'attendent au tournant !
Quelques précisions maintenant :
- Je travaille à partir de deux éditions anglaises annotées, celles de John Matteson et de Daniel Shealy, et je m'appuie également sur deux traductions françaises, celle de Pierre-Jules Hetzel, aka PJ Stahl, de 1880, et celle d'Anna Joba et de France-Marie Watkins, de 1995. Je bénéficie également de l'aide d'une amie américaine - bisous Abby !
- Je compte sortir un chapitre par mois, histoire de me laisser le temps de travailler sur d'autres traductions
- Si j'ai francisé l'orthographe d'Élisabeth et de Joséphine, Meg est bien restée Margaret
- J'ai gardé les appellations Mrs., Mr. ou Miss telles quelles
- Je limite au maximum les notes de traduction, ceci dit, si vous avez des questions sur un point ou un autre, n'hésitez pas
- J'ai beau connaître l'histoire sur le dos de la main, la taguer correctement est un challenge auquel je ne m'attendais pas. Je prends les suggestions !
- Enfin, je n'ai pas la prétention de faire "mieux" que des traducteurs chevronnés, ou d'offrir une version "plus fidèle" de Little Women, ni même une version 100% originale. Uniquement celle de présenter une version intégrale du texte, sans coupures, et de la mettre à disposition de tout le monde
That being said, enjoy !
Chapitre 1 - Jouer aux pèlerins
« Noël ne sera pas Noël sans un seul cadeau, » grogna Jo, étendue sur le tapis.
« Qu'il est terrible d'être pauvre ! » soupira Meg, en contemplant sa vieille robe.
« Je ne trouve pas juste que certaines filles aient quantité de jolies choses, et d'autres rien du tout, » ajouta la petite Amy avec un reniflement plaintif.
« Nous avons Père et Mère, et nous pouvons compter les unes sur les autres, » dit joyeusement Beth dans son coin.
Les quatre jeunes visages illuminés par les flammes s'égayèrent à ces mots enjoués, mais s'assombrirent à nouveau quand Jo dit tristement, « Père n'est pas là, et nous ne le verrons pas avant longtemps. » Elle ne dit pas « peut-être jamais », mais chacune l'ajouta en silence en pensant à Père parti au loin, où se trouvaient les combats.
Personne ne parla durant une minute ; puis Meg dit d'un ton altéré, 
« Vous savez pour quelle raison Mère a proposé qu'il n'y ait pas de présents ce Noël : l'hiver va être dur pour tout le monde, et elle pense que nous ne devrions pas dépenser d'argent pour le plaisir, quand nos hommes dans l'armée souffrent tant. Nous ne pouvons pas faire grand chose en dehors de nos petits sacrifices, et nous devrions les faire avec joie. Mais j'ai peur de ne pas en éprouver la moindre, » et Meg secoua la tête, pensant avec regrets à toutes les jolies choses qu'elle désirait.
« Mais je ne pense pas que le peu que nous pourrions dépenser servirait à grand chose. Nous avons un dollar chacune, et l'armée ne serait pas beaucoup aidée par nos dons. Je suis d'accord pour ne rien attendre de la part de Mère ou de la tienne, mais je suis décidée à m'acheter Ondine et Sitran. Je l'ai attendu si longtemps, » dit Jo, qui était un rat de bibliothèque.
« Je comptais dépenser mon argent pour de nouvelles chansons, » dit Beth, avec un petit soupir, que personne n'entendit sinon le balai de la cheminée et une manique.
« Je me procurerai une jolie boîte de crayons Faber ; j'en ai vraiment besoin, » dit Amy d'un ton décidé.
« Mère n'a rien dit quant à notre argent, et elle ne souhaiterait pas que nous renoncions à tout. Achetons chacune ce que nous voulons, et amusons-nous un peu ; je suis sûre que nous trimons assez dur pour le mériter, » s'écria Jo, qui examinait les talons de ses chaussures dans une posture toute masculine.
« Moi oui, je le sais - faire la classe à ces enfants épuisants, presque toute la journée, quand je me languis de passer du bon temps à la maison, » recommença à se plaindre Meg.
« C'est loin d'être aussi difficile pour toi que ça l'est pour moi, dit Jo. Que dirais-tu d'être enfermée durant des heures avec une vieille dame grognon et exigeante, qui ne cesse de te faire cavaler, n'est jamais satisfaite, et t'embête jusqu'à ce que tu sois prête à sauter par la fenêtre ou à pleurer ?
—  Il est vilain de faire des histoires, mais je pense que faire la vaisselle et tout garder en ordre sont les pires choses au monde. Cela me met de méchante humeur, et mes mains sont si gourdes que je ne peux pas pratiquer le piano comme il faut. » Et Beth regarda ses mains rudes avec un soupir que tout le monde put entendre cette fois.
« Je ne crois pas qu'aucune d'entre vous souffre autant que moi, s'écria Amy, parce que vous n'avez pas à aller à l'école avec des filles impertinentes, qui vous harcèlent si vous ne savez pas vos leçons, et se moquent de vos robes, et calaminent votre père s'il n'est pas riche, et vous insultent quand votre nez n'est pas joli. 
—  Je suppose que tu veux dire calomnient, et non pas calamine, l'avisa Jo en riant.
—  Je sais ce que je veux dire, et tu n'as pas besoin d'être si statirique. Il est de bon ton d'employer de jolis mots, et d'améliorer son vocabilaire, répliqua dignement Amy.
—  Ne vous chamaillez pas. Ne souhaiterais-tu pas que nous ayons l'argent que Papa a perdu quand nous étions petites, Jo ? Pauvre de nous ! Comme nous serions heureuses et bonnes, si nous n'avions pas de soucis ! dit Meg, qui se rappelait des temps meilleurs.
—  Tu as dit l'autre jour que tu pensais que nous étions bien plus heureuses que les enfants King, qui se disputent et se tracassent tout le temps en dépit de leur argent.
—   C'est vrai, Beth. Eh bien, je le pense. Car même si nous devons travailler, nous savons rire de nous même, et nous formons une bande de joyeux lurons, comme le dirait Jo.
—   Jo emploie de ces mots d'argot ! » fit remarquer Amy, avec un regard réprobateur vers la longue silhouette étendue de tout son long sur le tapis. 
Jo se rassit immédiatement, mit les mains dans ses poches, et commença à siffler.
« Ne fais pas ça, Jo. On dirait un garçon !
—  C'est pour ça que je le fais.
—  Je déteste les filles vulgaires et sans manières !
—  Je hais les gamines affectées et gnan-gnan !
—  Les petits oiseaux dans leurs petits nids sont bons amis, » chanta Beth, la conciliatrice, avec une figure si drôle que la discussion se finit dans les rires, et la chamaillerie prit fin pour cette fois
« Vraiment, vous êtes toutes les deux à blâmer, » dit Meg, commençant à les sermonner en sa qualité de grande sœur. « Tu es assez âgée pour abandonner ces manières de garçon et mieux te conduire, Joséphine. Cela n'importait pas autant quand tu étais une petite fille, mais maintenant que tu es si grande et que tu relèves tes cheveux, tu devrais te rappeler que tu es une jeune dame.
—  Ça non ! Et si relever mes cheveux fait de moi une dame, je les coifferai en queues jusqu'à ce que j'ai vingt ans, » s'écria Jo en arrachant sa résille, et secouant sa crinière de cheveux châtains. « Je déteste penser que je dois grandir, et être Miss March, et porter des robes longues, et me tenir aussi raide qu'une reine-marguerite ! C'est déjà assez pénible d'être une fille, quand je n'aime que les jeux et les travaux et les manières des garçons ! Je ne cesserai jamais d'être déçue de ne pas être un garçon. Et c'est pire que jamais maintenant, car je meurs d'envie de partir et me battre avec Papa. Et je ne peux que rester à la maison et tricoter, comme une ennuyeuse vieille femme ! »
Et Jo secoua la chaussette de l'armée jusqu'à ce que les aiguilles cliquettent comme des castagnettes, et que sa pelote bleue bondisse à travers la pièce.
« Pauvre Jo ! C'est dommage, mais l'on n'y peut rien. Aussi tu dois essayer de te contenter de raccourcir ton nom, et de jouer le rôle de notre frère, à nous les filles, » dit Beth, caressant les cheveux en bataille d'une main restée douce en dépit de toutes les tâches ménagères.
« Quant à toi, Amy, continua Meg, tu es à la fois trop prétentieuse et guindée. Tes grands airs sont amusants pour l'instant, mais tu deviendras une petite oie affectée si tu n'y prends pas garde. J'aime tes jolies manières et ta façon raffinée de parler, quand tu n'essaies pas de paraître élégante. Mais tes mots absurdes ne valent pas mieux que l'argot de Jo.
—  Si Jo est un garçon manqué et Amy une oie, que suis-je, alors ? » demanda Beth, toute prête à partager les réprimandes.
« Tu es notre petite chérie, et rien d'autre, » répondit chaleureusement Meg, et personne ne la contredit, car la « Souris » était l'enfant préférée de la famille.
Comme les jeunes lecteurs aiment à savoir « de quoi les gens ont l'air », nous prendrons un moment pour leur esquisser un portrait des quatre sœurs, qui étaient assises en train de tricoter en cette fin d'après-midi, tandis que la neige de décembre tombait tranquillement au dehors et que le feu craquait joyeusement. C'était une pièce agréable, malgré le tapis délavé et le mobilier ordinaire, car il y avait quelques jolis tableaux au mur, des livres garnissaient tous les recoins, des chrysanthèmes et des roses de Noël fleurissaient aux fenêtres, et une atmosphère plaisante de paix domestique régnait.
Margaret, l'aînée des quatre, avait seize ans et était très jolie ; elle avait les joues rondes et la peau claire, avec de grands yeux, une masse de doux cheveux bruns, une bouche tendre et de blanches mains dont elle était un peu trop fière. À quinze ans Jo était très grande, mince et brune, et rappelait un poulain, toujours gênée par ses longs membres dont elle ne semblait pas savoir que faire. Elle avait une bouche bien dessinée, un nez cocasse, et des yeux gris perçants qui semblaient ne rien laisser passer, et pouvaient être tour à tour farouches, amusés ou pensifs. Ses longs cheveux épais étaient son unique beauté, mais ils étaient généralement ramassés dans un filet pour ne pas la gêner. Elle avait des épaules rondes, de grandes mains et de grands pieds ; ses vêtements avaient toujours l'air en désordre et elle avait l'allure mal à l'aise d'une fille qui allait rapidement devenir une femme et n'en était pas ravie le moins du monde. Elisabeth - ou Beth, ainsi que tout le monde l'appelait - était une jeune fille de treize ans aux yeux lumineux, aux joues roses et aux cheveux soyeux, avec des manières timides, une petite voix, et une expression paisible dont elle se départait rarement. Son père l'appelait sa « Petite Demoiselle Tranquillité », et le nom lui convenait parfaitement, car elle semblait vivre dans un heureux monde bien à elle, n'en sortant que pour aller au devant des quelques personnes qu'elle aimait et en qui elle avait confiance. Quoique la plus jeune, Amy était, de son opinion, une personne très importante. Une véritable poupée de porcelaine, avec des yeux bleus et des cheveux blonds qui tombaient en boucles sur ses épaules, pâle et élancée, et qui se tenait toujours comme une jeune dame soucieuse de ses manières. Quant aux caractères des quatres sœurs, nous laissons aux lecteurs le soin d'en juger.
La pendule sonna six heures. Ayant balayé l'âtre, Beth y plaça une paire de pantoufles pour les chauffer. D'une façon ou d'une autre, la vue des vieilles chaussures produisit bon effet sur les filles, car Mère allait rentrer, et chacune se dérida pour l'accueillir. Meg cessa son sermon et alluma la lampe, Amy quitta le fauteuil sans qu'on le lui ait demandé, et Jo oublia sa fatigue pour venir tenir les pantoufles plus près du feu.
« Elles sont bien usées. Il faut que Marmee en ait une nouvelle paire.
—  Je pensais lui en acheter une avec mon dollar, dit Beth.
—  Non, je le ferai ! cria Amy.
—  Je suis la plus âgée, » commença Meg, mais Jo l'interrompit d'un ton décidé : « Je suis l'homme de la famille maintenant que Papa est parti, et j'achèterai les pantoufles, car il m'a dit de prendre tout spécialement soin de Mère en son absence.
—  Je vais vous dire ce qu'on va faire, dit Beth, achetons-lui chacune quelque chose pour Noël, et rien pour nous-mêmes.
—  C'est bien de toi, ma chérie ! Que lui offrirons-nous ? » s'exclama Jo.
Chacune réfléchit en silence pendant une minute, puis Meg annonça, comme si l'idée lui était venue à la vue de ses jolies mains, « Je vais lui offrir une belle paire de gants.
—  Des chaussures de l'armée, les meilleures qui soient, s'écria Jo.
—  Quelques mouchoirs, tout ourlés, dit Beth.
—  Je lui offrirai une petite bouteille d'eau de Cologne. Elle l'apprécie, et ça ne coûtera pas très cher, aussi il me restera assez pour acheter mes crayons, ajouta Amy.
—  Comment lui donnerons-nous nos présents ? demanda Meg.
—  Nous les poserons sur la table, puis nous la ferons entrer et la regarderons ouvrir les paquets. Ne te rappelles-tu pas comment nous faisions pour nos anniversaires ? répondit Jo.
—  J'étais si nerveuse quand c'était mon tour de m'asseoir dans le fauteuil avec la couronne sur la tête, et de vous regarder venir à moi pour me donner les présents et m'embrasser. J'aimais les cadeaux et les baisers, mais c'était terrible de voir tout le monde assis en train de me regarder ouvrir mes présents, » dit Beth, qui était en train de rôtir sa figure en même temps que le pain pour le thé.
« Laissons Marmee croire que nous achetons des cadeaux pour nous-mêmes, et faisons-lui la surprise. Nous devons aller faire nos achats demain après-midi, Meg. Il y a encore tant à faire pour la pièce du soir de Noël, » dit Jo en faisant les cent pas, les mains derrière le dos et le nez en l'air.
« Je ne pense pas jouer encore après cette fois. Je me fais trop vieille pour ce genre de choses, » fit observer Meg, qui était toujours aussi enfant quand il s'agissait de facéties en costumes.
« Tu ne cesseras pas, je le sais, tant que tu pourras parader dans une longue robe blanche avec les cheveux défaits et des bijoux en papier doré. Tu es la meilleure actrice que nous ayons, et ce sera la fin de tout si tu quittes les planches, dit Jo. Nous devrions répéter ce soir. Viens ici, Amy, et répète la scène de l'évanouissement, tu es aussi raide qu'un tisonnier.
—  Je ne peux pas m'en empêcher. Je n'ai jamais vu personne s'évanouir, et je refuse de me couvrir de bleus en tombant de tout mon long comme tu le fais. Si je peux glisser en douceur, je le ferai ; sinon, je me laisserai tomber gracieusement dans un fauteuil. Je me moque qu'Hugo me menace avec un pistolet, » répliqua Amy, qui n'était pas douée de talent dramatique, mais avait été choisie pour le rôle parce qu'elle était assez petite pour être emmenée en criant par le vilain de la pièce.
« Fais comme ceci. Joins tes mains de cette façon, et titube à travers la pièce, en appelant frénétiquement "Rodrigo ! Sauve-moi ! Sauve-moi !" » Et Jo se lança, avec un cri mélodramatique à glacer le sang.
Amy suivit les instructions, mais elle tendait les mains raidement devant elle et se déplaçait avec les mouvements saccadés d'un automate, et son « Oh ! » suggérait moins la peur et l'angoisse qu'une piqûre d'épingle. Jo poussa un grognement désespéré, et Meg rit tout de bon, tandis que Beth laissa brûler le pain en regardant la scène avec intérêt. « Il n'y a rien à faire ! Fais du mieux que tu pourras le moment venu, et si le public rit, ne me blâme pas. Allons, Meg. »
Puis les choses se déroulèrent sans accroc, et Don Pedro défia le monde dans un monologue de deux pages sans une seule pause. Hagar, la sorcière, chanta une terrible incantation au dessus de sa bouilloire de crapauds bouillonnants avec un effet des plus inquiétants. Rodrigo brisa virilement ses chaînes, et Hugo mourut dans les remords et l'agonie de l'arsenic avec un « Ha ! Ha ! » féroce.
« C'est la meilleure pièce que nous ayons jouée, » dit Meg, tandis que le vilain décédé s'asseyait et se frottait les coudes.
« Je ne sais pas comment tu peux écrire et jouer des choses aussi magnifiques, Jo. Tu es un vrai Shakespeare ! » s'exclama Beth, qui croyait dur comme fer que ses sœurs étaient dotées de génie dans tous les domaines.
« Pas tout à fait, répondit modestement Jo. Je pense que La Malédiction de la Sorcière, une Tragédie Lyrique est assez réussie, mais j'aimerais essayer de monter Macbeth, si seulement nous avions une trappe pour Banquo. J'ai toujours eu envie de jouer les meurtres. "Est-ce un poignard, que je vois devant moi ?" » marmonna Jo, en roulant des yeux et en brassant l'air devant elle, comme elle l'avait vu faire à un célèbre tragédien.
« Non, c'est la fourchette à rôtir, avec la pantoufle de Mère piquée dessus au lieu d'une tranche de pain. Beth est fascinée par le théâtre ! » s'écria Meg, et la répétition se termina dans un éclat de rire général.
« Je suis contente de vous voir si joyeuses, mes filles, » dit une voix enjouée à la porte, et acteurs comme audience se tournèrent pour accueillir une grande dame à l'allure maternelle,  avec une expression bienveillante qui faisait plaisir à voir. Elle n'était pas élégamment vêtue, mais avait cependant un air de noblesse, et les filles trouvaient que la cape grise et le bonnet démodé habillaient la plus splendide des mères au monde.
« Eh bien, mes chéries, comment s'est passée votre journée ? Il y avait tant à faire, pour préparer les colis pour demain, que je ne suis pas rentrée pour le dîner. Y a-t-il eu des visites, Beth ? Comment va ton rhume, Meg ? Jo, tu as l'air horriblement fatiguée. Viens m'embrasser, mon bébé. »
Tout en questionnant ses filles Mrs. March retira ses vêtements humides, enfila ses pantoufles chaudes, et attira Amy sur ses genoux en s'asseyant dans le fauteuil, se préparant à apprécier l'heure la plus heureuse de sa dure journée. Les filles s'affairèrent, chacune essayant à sa façon de rendre les choses confortables. Meg arrangea la table du thé, Jo apporta du bois et installa des chaises tout en faisant tomber, en renversant et en cognant tout ce qu'elle touchait. Beth allait et venait entre la cuisine et le parloir, active et silencieuse, tandis qu'Amy, assise avec les mains sur les genoux, donnait des instructions à tout le monde.
Quand elles s'installèrent autour de la table, Mrs. March dit, avec un visage particulièrement joyeux, « J'ai un cadeau pour vous, après le souper. » Aussitôt les visages alentour s'illuminèrent d'un sourire éclatant. Beth battit des mains, sans tenir compte du petit pain qu'elle tenait, et Jo jeta sa serviette en l'air en criant, « Une lettre ! Une lettre ! Trois hourras pour Père !
—  Oui, une belle et longue lettre. Il va bien, et pense pouvoir passer l'hiver mieux que nous ne le craignions. Il envoie toutes sortes de vœux de bonheur pour Noël, et un message spécial pour vous, les filles, » dit Mrs. March en tapotant sa poche comme s'il s'y trouvait un trésor.
« Dépêchons nous de finir ! Ne t'arrête pas pour relever ton petit doigt et minauder au dessus de ton assiette, Amy, » s'écria Jo, qui, dans sa hâte, s'étouffa avec son thé et fit tomber sa tartine, côté beurré sur le tapis.
Beth cessa de manger, mais se glissa dans son coin à l'écart pour s'asseoir et méditer sur ce bonheur à venir, en attendant que les autres soient prêtes.
« Je pense que c'était remarquable de la part de Père, de partir comme aumônier alors qu'il était trop vieux pour être mobilisé, et pas assez fort pour être soldat, dit chaleureusement Meg.
—  Comme j'aimerais pouvoir y aller comme tambour, comme vivan- quel est ce mot déjà ? - ou comme infirmière, pour pouvoir être près de lui et l'aider, s'exclama Jo avec un grognement.
—  Ce doit être très désagréable de dormir dans une tente, et de manger toutes sortes de mauvaises choses, et de boire dans une tasse en étain, soupira Amy.
—  Quand rentrera-t-il, Marmee ? demanda Beth, d'une voix légèrement tremblante.
—  Pas avant de nombreux mois, ma chérie, à moins qu'il ne soit malade. Il restera et accomplira consciencieusement son devoir aussi longtemps que possible, et nous ne lui demanderons pas de rentrer une minute plus tôt qu'il ne le doit. Maintenant venez, je vais vous lire cette lettre. »
Toutes se rapprochèrent du feu, Mère dans le grand fauteuil avec Beth à ses pieds, Meg et Amy perchées sur chaque accoudoir, et Jo penchée sur le dossier, où personne ne la verrait manifester d'émotion si la lettre devait être touchante. C'était le cas de la plupart des lettres écrites en ces temps difficiles, en particulier celles que les pères envoyaient chez eux. Celle-ci disait peu de choses sur les épreuves endurées, les dangers affrontés ou le mal du pays. C'était une lettre gaie, pleine d'espoir et de descriptions vivaces de la vie au campement, des marches, et des nouvelles militaires, et ce n'est qu'à la fin que l'amour paternel de l'auteur et son désir de revoir ses petites filles débordaient de son cœur sur la page.
« Donne-leur à toutes mon amour et un baiser. Dis-leur que je pense à elles la journée, prie pour elles la nuit, et trouve en tout temps réconfort dans leur affection. Il semble bien long de devoir attendre une année pour les revoir, mais rappelle-leur que nous devons tous travailler durant cette attente, afin que ces journées difficiles ne soient pas perdues. Je sais qu'elles se souviendront  de tout ce que je leur dis, qu'elles seront des enfants aimantes, accompliront fidèlement leur devoir, combattront bravement leurs ennemis intérieurs, et se domineront si magnifiquement que quand je rentrerai je ne les en aimerai que davantage, et serai plus fier que jamais de mes petites femmes. » Tout le monde reniflait en arrivant à ce passage. Jo n'avait pas honte de la grosse larme qui tomba du bout de son nez, et Amy ne se préoccupait guère de décoiffer ses boucles quand elle enfouit son visage contre l'épaule de sa mère en sanglotant, « Je suis une fille égoïste ! Mais je vais vraiment essayer de m'améliorer, pour ne pas finir par le décevoir.
—  Comme nous toutes, s'écria Meg. Je me soucie trop de mon apparence et déteste travailler, mais cela n'arrivera plus, si je peux l'en empêcher.
—  Je vais essayer d'être "une petite femme", comme il aime à m'appeler. De ne pas être si rude et si sauvage, mais de faire mon devoir ici au lieu de souhaiter être ailleurs, » dit Jo, qui se disait que modérer son tempérament était une tâche bien plus difficile qu'affronter un ou deux rebelles dans le sud.
Beth ne dit rien, mais essuya ses larmes avec la chaussette bleue et commença à tricoter de toutes ses forces, se consacrant sans perdre de temps à la tâche à portée de main ; déterminée, dans sa petite âme tranquille, à être tout ce que Père espérait quand viendrait le temps des joyeuses retrouvailles.
Mrs. March brisa le silence qui suivit les mots de Jo en disant d'une voix joyeuse, « Vous souvenez-vous que vous aviez l'habitude de jouer au Voyage du Pèlerin quand vous étiez petites ? Vous n'étiez jamais si heureuses que quand je vous attachais mes sacs de chutes de tissu sur le dos comme fardeaux, vous donnais des chapeaux et des bâtons et des rouleaux de papier, et vous laissais voyager dans toute la maison depuis le cellier, qui était la Cité des Destructions, jusque tout en haut sur le toit, où vous aviez rassemblé toutes les jolies choses que vous pouviez collecter pour faire une Cité Céleste.
—  Comme c'était amusant, surtout passer devant les lions, combattre Apollyon, et traverser la vallée où se trouvaient les gobelins, dit Jo.
—  J'aimais le moment où nos fardeaux tombaient dans les escaliers, dit Meg.   
—  Je ne me rappelle pas grand chose, sauf que j'avais peur du cellier et de l'entrée sombre, et que j'aimais toujours le gâteau et le lait que nous prenions tout en haut. Si je n'étais pas trop vieille pour de telles choses, j'aimerais bien y rejouer, » dit Amy, qui, à l'âge de douze ans, commençait à parler de renoncer aux enfantillages.
« Nous ne sommes jamais trop vieux pour ceci, ma chérie, car c'est un jeu auquel nous jouons tout le temps, d'une manière ou d'une autre... Nos fardeaux sont ici, la route est devant nous, et notre recherche de la vertu et du bonheur est le guide qui nous mène à travers de nombreuses difficultés et erreurs jusqu'à la paix qui est une vraie Cité Céleste. Maintenant, mes petits pèlerins, et si vous recommenciez ? Non pour jouer, mais pour de vrai, et voyez jusqu'où vous pouvez aller avant que Père rentre à la maison.
—  Vraiment, Mère ? Où sont nos paquets ? demanda Amy, qui était une jeune fille à l'esprit très littéral.
—  Chacune de vous vient juste de dire ce qu'était son fardeau, à l'exception de Beth. J'aime à penser qu'elle n'en a aucun, dit sa mère.
—  Si, j'en ai un. Le mien est d'avoir de la vaisselle à nettoyer, de la poussière à faire, d'envier les filles qui ont de beaux pianos, et d'avoir peur des gens.»
Le fardeau de Beth était si amusant que tout le monde eut envie de rire, mais personne ne le fit, car cela l'aurait bien chagrinée.
« Faisons cela, dit pensivement Meg. Ce n'est qu'une autre façon de dire que l'on essaie de s'améliorer, et l'histoire pourrait nous aider, car même si nous voulons être bonnes, c'est beaucoup de travail, et nous oublions et ne faisons pas de notre mieux.
—  Nous étions dans les Marais de la Tristesse ce soir, et Mère est venue et nous en a tirées, comme l'Aide dans le livre. Nous devrions avoir notre parchemin d'indications, comme Christian. Comment pouvons nous faire pour cela ? » demanda Jo, ravie de la fantaisie venue ajouter un peu de romance à la morne tâche qu'était l'accomplissement de son devoir.
« Regardez sous votre oreiller au matin de Noël, et vous trouverez votre guide, » répondit Mrs. March.
Elles discutèrent du nouveau plan tandis que la vieille Hannah débarrassait la table, puis les quatre petits paniers à ouvrages firent leur apparition, et les aiguilles filèrent tandis que les filles cousaient des draps pour Tante March. C'était une tâche inintéressante, mais ce soir personne ne se plaignit. Elles adoptèrent le plan de Jo : diviser les longues coutures en quatre parties appelées Europe, Asie, Afrique et Amérique, et de cette façon elles avancèrent drastiquement, en particulier quand elles parlèrent des différents pays qu'elles traversaient dans leur progression.
À neuf heures elles cessèrent le travail, et chantèrent, comme à l'accoutumée, avant d'aller au lit. Personne d'autre que Beth ne pouvait tirer beaucoup de musique du vieux piano, mais elle savait comment effleurer les touches jaunies pour jouer un agréable accompagnement à leurs simples chansons. La voix de Meg était pareille à une flûte, et elle menait leur petite chorale avec sa mère. Amy stridulait comme un grillon, et Jo allait et venait dans la gamme comme bon lui semblait, se faisant toujours entendre au mauvais moment avec un couac ou un trémolo qui gâchait la chanson la plus émouvante. Elles avaient toujours fait cela, depuis l'époque où elles avaient pu gazouiller : « B'ille, b'ille, 'tite 'toile », et c'était devenu une coutume de la maisonnée, car leur mère était une chanteuse née. Le premier son qui se faisait entendre le matin était celui de sa voix tandis qu'elle s'affairait dans la maison, chantant comme une alouette, et c'était ce même son gai qui finissait la journée, car les filles ne devinrent jamais trop grandes pour cette berceuse familière.
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norellenilia · 4 years
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Eldarya épisode 18
Originellement publié ici le 15 décembre 2017.
Bien l’bonjour, bien l’bonsoir à tou-te-s ! J’ai perdu mes notes sur l’épisode pour la rédaction de cet avis lors d’un redémarrage imprévu de la machine infernale qui me sert de PC, mais qu’à cela ne tienne, il n’est pas dit que Nore ne rédigera pas son avis sur l’épisode 18 ! :D Je remercie d’ailleurs Eirlisya pour ses let’s play sur YouTube dont je me suis servi x) Je voudrais aussi plussoyer l’avis de Nelsha >ici< Et surtout je voudrais que vous lisiez celui de Niddy qui est extrêmement important, >ici<
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Alors juste, pour la mise en contexte visuelle de ce post… J’aime pas les bidouillages qui ont été faits au BBCode, parce que la balise [title1*] ainsi que la balise [center*] réduisent à présent l’interligne de tout le texte qui les suivent, à l’instar des spoilers et des citations, ce que ma maniaquerie n’admet pas. Donc mes titres seront des images faites en 10 secondes sur Gimp parce qu’à Nore Corp, on fait pas les choses à moitié (sauf quand on a la flemme). Désolée aussi pour le positionnement possiblement aléatoire de mes gifs. Mais comme vous êtes ici pour lire ce que j’ai pensé de l’épisode, attaquons-nous à la bête. Je n’ai pas du tout aimé. Voilà fin allez salut. Ahem ! Des précisions sont de mise, évidemment. « Mais Nore, de toute façon tu sais faire que ça, descendre les épisodes… » Certes, voix off sortie de nulle part ! Mais j’essaie de faire en sorte d’expliquer et d’argumenter autant que faire se peut, et puis c’est pas vrai, je trouve aussi des trucs positifs ! x) J’avais déjà évoqué dans une précédente chronique (pour l’épisode 16, si je ne m’abuse) que dans mon expérience personnelle du jeu, les épisodes pairs sont moins bons que les impairs. Alors est-ce que c’est un biais de confirmation, je ne sais pas, mais cet épisode est pour moi le plus mauvais sorti à ce jour. Pas mauvais genre le 14, mais genre je l’ai trouvé aussi creux que l’espace entre les deux oreilles d’Erika. Et c’est même pas une histoire de suite à l’épisode 17, parce que l’épisode 17 ne m’a largement pas autant plu qu’à la majorité de la communauté, tant il était trop long et plongeait dans le pathos inutilement, j’avais qu’une hâte c’était de le finir. Déso pas déso :’) Ce qui ne m’a pas aidée à avaler la pilule des 4100 maanas engloutis dans cet épisode, surtout quand je sais que j’aurais pu en économiser plusieurs centaines si j’avais eu UNE petite indication à un certain moment de l’épisode. Bon, ben quand faut y aller, faut y aller.
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Je demande le résumé comme d’habitude, juste pour voir ce qu’il va nous servir. Alors que les choses soient claires : un résumé, c’est censé être utile pour l’épisode en cours. Je sais pas, ça me semble évident, mais on dirait qu’il faut qu’on discute ensemble de ce qui fait un bon résumé. Quand on regarde une série qui propose un résumé des épisodes précédents, ce qui compose le résumé est censé reprendre des éléments qui nous permettent de nous plonger pleinement dans l’intrigue qui aura lieu dans l’épisode, histoire de comprendre ce qui se passe si on a oublié des trucs. Genre ouais ok, ici on a Naytili et le principe de possession, j’ai bien compris. Sauf que Naytili on la voit au début et c’est marre, et la possession ça n’arrive qu’à la toute fin. Bon, à la limite, la présence de ces éléments est justifiée. Mais c’est tout. La présence d’Yvoni ? On s’en fout. Les cristaux dans la grotte ? On s’en fout. Ce que ressent Erika quand Naytili l’a possédée ? On s’en fout. Tout ça, ça se case dans une ligne de dialogue dans l’épisode et c’est bon, si vous vouliez vraiment y faire référence. On a ensuite la scène qui m’a complètement retourné l’esprit. Pourquoi, comment, dans quelles circonstances je me retrouve à embrasser ce pervers de Nevra ?! Ma seule explication à ce moment-là, c’est que c’est un rêve, car j’ai un LoM négatif avec cet abruti, et en plus les dialogues semblent sortis d’un mauvais film romantique. Fort heureusement, ma bibliothèque ne sera pas encombrée d’une nouvelle image de baiser que je ne voulais pas. Bon, ensuite, on revient sur les méchants, Ashkore qui s’en va avec Naytili et Leiftan qui fait son gros méchant en butant PNJ n°1 que tout le monde va pleurer pendant 1000 ans. Leiftan se blesse même pour parfaire la scène, va jouer son rôle de faux-gentil et va prévenir Miiko. Il s’étonne que tout le monde avale toutes les salades qu’il sort…
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T’es censé être un gentil, évidemment que tout le monde te croit, dugland !!
Après je tiens à dire qu’on a Eweleïn qui semble bien trop ravie d’annoncer que le sang sur Leiftan n’est pas le sien mais celui de PNJ n°1 (oui je sais c’est Anya). Puis, en discutant avec Ewe, Miiko nous confie qu’elle a très peur qu’il arrive quelque autre malheur au cristal, après qu’Ashkore l’ait brisé… M e u f, t’as consciemment remis dedans un morceau de cristal corrompu sans prendre le temps de l’analyser avant de le remettre, arrête de parler. Bref, après ça débat parce que mdr, « les gars, on a merdé. » Merci, Captain Obvious. Ça fait 18 épisodes que vous merdez. Miiko acquiesce, puis elle fait semblant d’être une bonne cheffe en prenant la responsabilité sur elle, parce SSSSPOILERSSSSS, elle a pris des mauvaises décisions. Classique Miiko. Et de ce fait, une personne est morte. Alors qu’elle annonce qu’elle va assumer ses torts devant tout le monde, Valkyon lui demande si elle n’a pas « peur que cela remette en question [son] autorité et [ses] compétences. »
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Pardon, j’ai eu un fou rire.
Bref, ça discute parce que « oh non ma Miiko adorée tu ne peux pas tout assumer toute seule c triste    » ; « Si, mes ami-e-s, car il est de mon devoir de tout prendre sur moi… S’il vous plaît, admirez mon abnégation ! Admirez-la !! » Et on revient au point de vue d’Erika. Je vais pas m’attarder 10 ans sur cette partie puisqu’on se contente de traînasser dans le QG pour savoir si c’est Leiftan qui est mort, alors qu’honnêtement, on s’en fout de passer autant de temps à ça, puisque nous on sait qu’il n’est pas mort. C’est juste du remplissage inutile de la faire courir partout, ça servait à rien, on aurait pu avoir la réunion de crise directement. Le seul avantage c’est qu’on apprend qu’Alajéa cherchait Leiftan pour un « truc privé. » Serait-elle dans le coup ? On a quand même une péripétie de ouf avec Erika qui se blesse en cognant contre une colonne de marbre, waouh. Sinon on fait encore une montagne inutile et en plus on plaint cette pauvre Miiko qui doit en avoir gros sur la patate bouhouh. Miiko annonce la mort d’Anya, on fait la veillée où on nous somme de célébrer sa vie plutôt que de pleurer sa mort parce les personnages pleins de vie qui meurent tragiquement ça n’est pas du vu et du revu.
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Bon allez, c’est pas grave, la suite sera mieux… ?
Donc on va se coucher. Après on se lève. Après on regarde son emploi du temps à géométrie variable (un coup on finit vers midi, et deux répliques après on finit à 14h parce que quelqu’un a mal relu son script). Après on va manger. Après on va travailler. Le prochain objectif ça va être « Rends-toi aux latrines » ou bien ? En ce qui me concerne, Erika a fait du tri dans les rapports, et on voit Ykhar paniquer alors qu’on zieute le rapport de mission de Leiftan concernant « l’évasion » de Naytili, affublé d’un post-it avec un point d’interrogation dessus… Etrange. Quand soudain, un faux-choix sauvage apparaît. Voulons-nous aider Chrome à faire son boulot ? Non, mais on le fera quand même lololol. Bon j’ai pas vu tout de suite les fissures à cliquer sur les murs donc bien sûr j’ai perdu des maanas, mais passons. Et arrive le moment avec la bague. Alors perso j’ai trouvé ça vachement suspect. Surtout le fait que Chrome se barre avec. J’imagine que c’est censé être expliqué par le fait qu’il la propose à Karenn, mais je trouve ça bizarre que comme par hasard ce soit Chrome qui nous fasse trouver la bague. A voir…
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Nous faisons donc la connaissance de Yêu, une chimère avec un avant-bras gauche deux fois trop petit. C’est également la voisine de chambre d’Erika. Le fait que nous ne l’ayons jamais croisée auparavant aurait dû me mettre la puce à l’oreille, mais entre nous, avec les légendaires « capacités de déduction » d’Erika ça ne m’étonnait qu’à moitié. Je me suis juste dit qu’elle était cruche et j’ai pas cherché plus loin. On accroche tout de suite avec elle et elle devient notre BFF en deux répliques. Là encore j’ai pas cherché plus loin parce que ce n’est guère différent de ce qu’on a pu voir avec d’autres personnages, même si un peu après le fait qu’on soit autant en confiance avec elle et qu’on insiste autant dessus m’a vite indiqué qu’il y avait baleine sous gravillon. Nous discutons donc ensemble, et elle nous explique l’origine de ses tatouages. Et c’est là que le bât blesse. On aurait pu avoir une intrigue super intéressante, sur comment elle s’est rebellée contre le destin (j’ai une sainte horreur de ces histoires de destin et de karma IRL, mais étant dans une contexte de fantasy avec Eldarya, j’admets ici qu’une histoire de destin puisse effectivement exister), sur comment elle aurait pu tomber amoureuse de quelqu’un d’autre, même, et surtout, une personne de même sexe (ça ne sera pas transgressif pour elle en tant que chimère visiblement, mais pour nous, joueurs/euses, c’est hyper important), sur comment elle a décidé de vivre sa vie comme elle l’entend, sans être brimée par quelque chose qu’elle n’a pas choisi… Et à côté de ça, on se retrouve sans réel étonnement avec une histoire conventionnelle à souhait, où en fait gnagnagna elle l’avait juste mal jugé, « son idiotie c’était juste de la maladresse » (ok seulement l’idiotie et la maladresse ça n’a rien à voir ?????), et ils sont heureux et ils s’aiment et oh mon dieu est-ce qu’elle raconte comment elle est partie de chez elle pour fuir le gars qui lui a été « attribué » et ces histoires débiles de destinée amoureuse et qu’il l’a suivie ???
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Le mec c’est Christian Grey ou quoi ?!
Non, quelqu’un qui vous suit à l’autre bout du monde parce qu’il vous aime trop alors que vous, vous le fuyez, ce n’est pas mignon, omg. Et ce qu’il dit après à Yêu mais ça change rien !! Ok il veut que son bonheur blabla bah écoute quand on veut le bonheur de quelqu’un on le stalke pas ??? J’imagine qu’on me rétorquera également que Yêu ne pouvait pas avoir une âme sœur du même sexe étant donné cette affaire de baiser, parce que les trois crushes sont des hommes. Ben ‘scusez-moi, mais c’est bien ça le problème. On est déjà un certain nombre à réclamer depuis un certain temps la possibilité d’avoir des femmes en crush officiel, parce que SPOILERS, y’a pas que des hétéros dans la vie. On est plein de gens à être attiré-e-s, exclusivement ou non, par les personnes du même sexe que nous. Et on ne nous voit pas. Ou vite fait, un peu caché-e-s, faudrait pas qu’on soit trop mis-e-s en avant dans les histoires. Vous comprenez, on pourrait croire qu’on est des personnes normales, ça s’fait trop pas. On en est quand même encore à supprimer des descriptions sur d’autres jeux de cette plate-forme en les qualifiant de « propagande » quand elles démontent des arguments homophobes N’EST-CE PAS. Alors oui, pouvoir draguer un perso féminin, ça devient quelque chose d’essentiel à mettre enfin en place dans des otome qui visent un public tel que le vôtre. Quant aux personnes qui seraient choquées ou gênées qu’on puisse avoir la possibilité de draguer une femme… J’en ai rien à carrer de vos états d’âme. Cessez de voir nos relations comme quelque chose qui doit être caché des yeux chastes de ces pauvres petits enfants (qui en ont tellement rien à faire, contrairement à vous), arrêtez de pleurer qu’on vous « impooose » quelque chose, parce que la seule orientation sexuelle qui s’impose, c’est l’hétérosexualité. Donc achetez-vous du respect et fermez vos mouilles sur ce sujet. Qu’est-ce que je disais, déjà ? Ah oui, Yêu. Bon bah on cause et on l’aime bien, blabliblou. Le lendemain, on décide soudainement de s’inquiéter pour ce boulet de Nevra, c’est pourtant pas faute d’avoir -8000 de LoM avec lui. Et là, faut le chercher. Partout. Il n’est nulle part. Quand soudain, en désespoir de cause, je quitte l’enceinte du QG, ce que je ne fais jamais puisque je n’ai jamais besoin de chercher des personnages là-bas, sauf si on me le demande expressément. Je vais naturellement à la plage, parce que je ne veux pas aller me perdre en forêt, et là on m’apprend que « Mon instinct m’a poussée à marcher jusqu’à la plage isolée, près de là où nous avions eu notre rendez-vous et pour le coup, il ne m’avait pas trompée. » Attends, quoi ? Comment j’aurais pu savoir que je devais aller à la plage ? Y’avait absolument RIEN qui me l’indiquait !! D’où j’aurais dû avoir l’idée d’aller là-bas ?? Et… Que… Quel rendez-vous ??? ‘Tendez… Le rendez-vous de l’épisode précédent juste avant la première apparition de Naytili ?! MAIS J’AI EU CE RENDEZ-VOUS AVEC EZAREL ???!!?!!??!!! Vous êtes en train de me dire que, étant donné que j’ai mis « quelqu’un » en CDC, mon nouvel amoureux transi a été choisi au hasard parmi les trois glandus de chefs de garde, et que le hasard m’a en plus choisi celui que je déteste le plus ? Mais… Mais… Ça n’aurait même pas dû être choisi au hasard, puisqu’on parle de ce rendez-vous ??? Ça aurait dû automatiquement être le gars avec qui on a eu ce rendez-vous, point barre ??? Vous avez vraiment réfléchi à la mise en place de cette épisode ou vous l’avez vraiment sorti à l’arrache, histoire de dire que vous sortiez un épisode deux mois après le dernier ?? Le Destins Croisés du titre c’est pour nous dire que nous aussi on va se faire attribuer une âme sœur sans avoir notre mot à dire ?? Le temps que je rédige cet avis, la modification a été apportée… Sauf que je sais pas en quoi elle consiste. On nous donne le choix ? On nous prévient de fiche 100 maanas de plus en l’air avant de continuer ? Il se passe quoi ? Et j’ai envie de dire, comme d’habitude, fallait y réfléchir avant… Vous êtes au courant qu’un épisode ça se prépare ou bien ? Bref, se passe ensuite une scène sur laquelle je n’ai pas envie de m’attarder, puisqu’elle n’a absolument aucun sens dans ce plan de l’existence étant donné que ma gardienne envoie bouler Nevra depuis l’épisode 1.
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D’ailleurs, vous avez perdu. On recroise Yêu qui est triste parce qu’elle trouve plus son mec. Et à partir du moment où bizarrement, personne ne voit qui c’est, on SAIT qu’il se passe un truc louche. Au début j’ai pensé à la fameuse potion d’oubli. En tout cas, c’était évident que ça n’était pas normal que personne ne sache à quoi il ressemble. On notera que hihi normal que le groupe de femmes ait ignoré Yêu, les bijoux c’est tellement passionnant ! Tout d’un coup on enguirlande Nevra en le traitant, lui et la Garde, de gros incapables. Et on passera tout le reste de l’épisode à se dire que quand même, je ne suis pas moi-même, j’ai exagéré, bouhouh. Pardon mais à quel moment c’était exagéré de lui rappeler qu’une fois de plus, la Garde avait complètement foiré ? Erika avait parfaitement raison de s’énerver comme ça. Cette Garde, elle aurait dû être dissoute depuis longtemps, elle est juste dangereuse. Après j’ai pas compris pourquoi Erika s’est sentie vexée que Yêu soit gênée que quelqu’un d’autre soit plus à fond qu’elle sur les recherches de Tinh. ‘Fin j’sais pas, ça peut se comprendre quand même, qu’elle soit embarrassée… Bref ça m’a saoulée, on s’enguirlande encore avec Nevra et on se barre au rocher rose, où on retrouve une Yêu qui pleure parce qu’elle a entendu des gens dire que Tinh était mort. Une fois de plus, on change de POV (vous vous souvenez qu’on est censé-e-s suivre l’histoire du point de vue d’Erika ou pas ?), on revoit la scène « du repas des plus… mouvementés » du point de vue du mec… Qui ne voit pas Yêu.
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TINTINTIIIIIIIIIIIIIIIIN !!
C’est donc là que j’ai compris que cette nouvelle amie que je trouvais cool et jolie et qui en plus avait le mérite de ne pas être maigre comme un clou était un fantôme et que, comme Yvoni, j’allais la voir disparaître alors que je l’aimais bien. RIP. On finit par conclure que Yêu est une âme perdue. Alors pourquoi les âmes perdues ne se manifestent que près des femmes, ça, par contre… J’espère juste que c’est pas encore un truc débile et sexiste du style « euh oui euh les fâââmes elles sont plus sensibles et plus proches de leurs émotions du coup voilà » et qu’il y a une explication plus poussée… Il nous faut donc réunir les âmes des deux défunt-e-s afin d’éviter que Yêu ne se suicide par l’intermédiaire d’Erika. … Je vous vois, tou-te-s autant que vous êtes. Vous aussi, vous vous êtes dit que ce n’était pas une si mauvaise idée. DONC, il faut aussi contacter l’âme de Tinh. Et pour ça, il faut un objet lui ayant appartenu. OH MAIS DITES DONC, on avait pas trouvé une bague chelou, plus tôt dans l’épisode ? Ce serait-y pas lié ?? On change encore une foiiiiiis de point de vue, où on assiste à la scène dans laquelle Yêu a surpris la conversation concernant la mort de Tinh, tout ça, tout ça. Erika essaie de la convaincre de ne pas se suicider, ce qui m’amène à un point de détail qui m’énerve dans ce dialogue : pourquoi Erika ne pourrait pas comprendre le chagrin de Yêu parce qu’elle n’a jamais été amoureuse avant ? Elle a très bien pu perdre un être qu’elle aimait énormément sans en avoir été amoureuse ??? J’sais pas des fois j’ai l’impression que les gens pensent que le sentiment amoureux c’est le sentiment le plus fort qui existe au monde mais euh, ça marche pas comme ça, perdre un être cher, ça reste perdre un être cher. Elle aurait pu dire qu’elle ne comprenait pas la douleur de Yêu parce qu’elle n’avait jamais perdu d’être cher (encore que… On peut se poser la question, même si techniquement, ses proches ne sont pas mort-e-s). Yêu se rend compte qu’elle est morte, et décide de posséder Erika pour pouvoir rejoindre l’esprit de Tinh. Punaise, Erika risque d’avoir de sacrés problèmes d’identité, à force de se faire posséder :’) On change ENCORE UNE FOIIIIIIS de point de vue, où on incarne Nevra qui doit retrouver l’objet de Tinh qui traîne encore magiquement dans le QG pour d’obscures raisons commençant probablement par TG et finissant par CM. Alors on me dit de me laisser guider par la lueur mais si la lueur m’avait effectivement laissé des signes pertinents pour que je sache où aller au lieu d’errer comme l’âme de Yêu ça m’aurait arrangée. Nous faisons donc la connaissance de Tinh et de sa tête riquiqui par rapport à son corps (qui n’a pas de tétons ?), et il doit posséder quelqu’un pour aller retrouver Yêu. Il préfère que ce soit un homme, parce que sinon Yêu serait jalouse, et en plus, on pourrait pas donner aux joueurs/euses une illu d’un baiser qui n’est encore une fois pas réellement un baiser entre la gardienne et un homme (ah bah oui en plus hein pas une femme eh ho). Est-ce que la pauvre Erika aura un jour le droit d’embrasser quelqu’un en le voulant vraiment ou pas ? Bref, blabla, ça se fait, on découvre que la scène du début était une prolepse (c’est le mot savant pour « flash forward, » tout comme analepse est celui pour « flashback. » Idéal pour se la péter en société), et que c’était en fait Yêu et Tinh qui s’embrassaient par l’intermédiaire d’Erika et du gus imposé/CDC. Yay.
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Mon niveau d’implication émotionnelle est proche de zéro.
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Une fois les âmes apaisées, il est temps de rentrer, et surtout d’expliquer à Erika pourquoi elle s’est retrouvée à embrasser un type sans trop comprendre ce qui se passait. Y’a notamment ce moment où Erika demande pourquoi Yêu ne reconnaissait personne alors qu’elle est morte y’a cinquante ans. Alors je me doute bien que c’était pour parer à cette interrogation et y donner une explication, sauf que c’est très maladroitement amené, on dirait une ligne de dialogue qu’on a casée là parce qu’on savait pas où la mettre. Bref, ça n’est pas du tout naturel. Surtout avec le « Merci de ta réponse, en tout cas ! » Non, c’est très mal dit. Alors après on a la scène du rêve érotique. J’ai lu la plupart des avis, mais surtout en diagonal, et l’un d’eux dit que plusieurs personnes auraient apparemment trouvé cette scène déplacée ? Euh bon, je respecte la pudeur, hein, tout ça, mais euh les rêves érotiques c’est pas rare d’en faire dès 12-13 ans, hein, c’est la puberté c’est une réaction normale, donc je vois pas en quoi c’est choquant sur un jeu qui vise les ados :’) La sexualité et le plaisir féminins sont déjà assez tabous comme ça, c’est bien de rappeler que bah oui, les femmes aussi ont du désir. C’est pas sale. En ce qui me concerne, la question c’est surtout de savoir d’où sort le désir de ma gardienne pour Nevra, en fait. Et après tout ça, Miiko décide qu’Erika mérite un jour de congé après cette horrible possession. Bon ça ne me semble pas pire que la possession par Yvoni ou Naytili et qui ne lui avaient pas valu de jour de congé, mais bon. J’imagine que c’était pour introduire la scène suivante, où Miiko nous explique qu’elle ne veut pas être jugée par rapport à son passé, mais quand même viens là que je t’explique à quel point ma vie est triste, tu te souviens comme ma vie elle est triste ?
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Je ne t’aime pas et je voudrais que tu arrêtes de me parler pour toujours.
Et aussi l’insistance avec laquelle elle affirme que Lance est mort ne fait que confirmer qu’il n’est pas mort mdr. Si vous mettez trop l’accent sur un truc et si vous insistez trop pour l’infirmer, ça ressemble à une réaction de défense, donc on risque d’automatiquement supposer que c’est le contraire qui se passe. On change ENCORE UNE FOIIIIIIS de point de vue, où nous voyons une brève discussion entre Chrome et Leiftan, puis nous revenons à Erika qui veut absolument parler à Nevra. Ils réalisent que les alliances de Tinh et de Yêu sont complémentaires, et on nous invite à les garder et à les porter. Alors tout cela c’est très bien, mais… Y’a que moi qui trouve ça super glauque de porter autour du cou les alliances d’un couple mort il y a des années et qu’on ne connaissait pas ? Nous retournons dans notre chambre, et l’épisode se termine sur une belle note d’espoir avec ce tremblement de terre qui pourrait potentiellement ravager le QG. Je dis ça sans ironie.
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J’avais noté deux ou trois petites erreurs, mais je ne les ai plus et j’ai eu la flemme de les renoter en regardant le let’s play x) Il y a eu quelques guillemets en trop, cependant. En fait, arrêtez d’en mettre tout court, ça sera plus simple pour tout le monde :’) Les dialogues restent lourds. Les « jeune femme » à tout bout de champ sont mal utilisés, surtout quand on parle de Naytili… Arrêtez avec les « ma belle » et les « miss, » c’est insupportable. Et par pitié, que quelqu’un euthanasie la voix off. Elle pas drôle, pas pertinente, pas utile.
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J’étais la première à demander un épisode de transition, notamment après le mastodonte qu’était le 17. Cependant, il y a une différence entre un épisode de transition et un épisode vide. Il n’y a rien, c’est prévisible à souhait, on ne fait que gambader joyeusement sans savoir où on doit aller. Je n’ai ressenti absolument aucune émotion, l’histoire d’amour ne m’a absolument pas touchée. Surtout alors que j’étais forcée de voir mon personnage à fond sur Nevra alors qu’elle est censée le détester autant que moi. Il y aurait eu des dizaines de façons de faire un épisode de transition intéressant : une petite mission avec un perso secondaire en particulier, histoire de le/la découvrir, des entraînements, des leçons au refuge… La kermesse aussi, tiens :’) Les changements de points de vue à répétition, stop. Le jeu, il se passe du point de vue d’Erika, on n’a pas à passer à un autre personnage toutes les cinq minutes. Que ça se fasse de temps en temps, bien sûr, mais un tel abus c’est juste relou. Je ne vais pas répéter ce que mes camarades ont mieux dit que moi plus tôt, mais cette histoire de CDC c’est scandaleux. Vous pensiez à quoi quand vous avez fait cet épisode ? Quant à votre annonce rapide… Pardon mais ce que je lis, c’est « vous avez cru à un bug mais non c’est vous qui avez juste rien compris à notre schéma pour cet épisode. » Evidemment qu’on n’avait rien compris, c’était pas préparé ! Vous avez sorti un épisode fait à l’arrache. Probablement juste pour pouvoir dire que vous en avez sorti un deux mois après le dernier. Vous auriez mieux fait de vous abstenir. Noël arrive la semaine prochaine, on avait largement de quoi s’occuper et attendre quelques semaines le temps que vous sortiez un épisode convenable, et que vous preniez le temps de réfléchir à cette affaire de mec. J’espère sincèrement que cet attachement soudain à un type que nous n’avons, pour une bonne partie, pas choisi, n’est lié qu’à cette possession temporaire et qu’on va pouvoir choisir par la suite. Vous avez un sérieux problème avec le consentement. Et avec la cohérence aussi avec cette histoire de rendez-vous à la plage. De même que certain-e-s joueurs/euses ont eu des bugs avec l’homme qui a agressé Erika, qui n’était pas le bon dans les épisodes suivants. Je suis quand même outrée de voir que j’ai dépensé plus de maanas dans cet épisode que dans le 17, que j’ai pourtant fait en presque deux fois plus de temps et qui était dix fois plus dense. J’en suis à seconder les demandes de remboursement (utopiques, je sais…) que j’ai vues passer. Pour le fait qu’il n’y ait pas deux nouveaux lieux d’explo comme d’habitude, en vérité je trouve ça bien, ça permet d’alléger et de ne pas se retrouver avec un familier à trouver et des objets d’alchimie à farmer pour les baluchons alors que Noël arrive. Mais entre nous, je suis aussi un peu déçue, parce que cet épisode m’a tellement gavée que la seule chose dont j’avais hâte, c’était de visiter les nouveaux lieux. Je n’ai pas vraiment d’autres choses à rajouter, je conclus donc ce post. Merci pour votre lecture et à la prochaine.
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boris-dalmatien · 6 years
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Tu as une oreille tendre et amicale, qui, alors que je ne l'ai pas encore rencontré, a l'intelligence d'attendre cette rencontre. J'habille avec extravagance, mais il y a de la sincérité, tu le sens bien. Merci d'être bienveillante, j'espère que tu apprécies ce coup d'oeil, glance, sur ce non-tombeau à ciel ouvert ! Trouve ton sens : et j'expire en un « pfiouh »  poétique. C'est un plaisir d'être soi en quelqu'un d'autre Si je n'étais pas un coquillage, je n'irais pas dans la mer Ça c'était par contre jet��, mais je conçois que la norme de mon interpellation soit floue. C'est l'interpellation qui n'interpelle pas, qui exprime sans vouloir être intelligible. L'important c'est que ça vienne à l'être par tes yeux. Tu le regarderas, voilà ce qui compte. Que tu le comprennes ou pas, ce n’est pas si grave car ce n'est pas la norme de ma parole, de ma parole face à toi. La norme de ma parole est : venez yeux pour lire Le grand secret sera que la moitié était vraie, l'autre visait peut-être aussi à te décontenancer. Le virus de la parole qui exhibe ses extravagances, et en rajoute encore. En ajoute pour que la sincérité soit un épouvantail africain : repoussant les oiseaux, attirant les hommes. Dommage que l'on m'ait prédestiné à être une colombe. La gorge demi-entrouverte pendant vingt ans, j'ai tout de même pu construire des tas de bateaux et faire venir des tas de colombes épouvantées, alors je ne me plains pas. Parfois j'ai tant envie de dire adieu, parce-que là, à chaque fois, c'est fini. Je n'écrirai plus ainsi et ne serai plus le même, plus tard et demain, encore, encore, encore, encore ! Mais je suis content d'en être encore, de cette partie, belle partie. Alors adieu, le moment est venu. J'aimerais que l'expression le "chant de Jonas" produise la même sensation que celle qui écrit "le chant des oiseaux", qu'on ait l'impression d'humaniser Jonas comme on humanise l'oiseau, de saupoudrer Jonas de la frontière du néant de l'oiseau, qui ne chantera jamais ! Et là je prends encore une fois conscience du besoin que j'ai de m'adresser, de m'adresser. "On est riche d'adresse à l'autre" ou l'on n'est rien, soi pour soi, non-approfondi et non-créatif, incrédule, je te l'enverrais mon oreille et mon nombril (dis donc ça y va) !
Je suis une performance, une réduction, une incarnation, et que tu le comprennes ou pas, je te demande pardon, et plus je te décontenance, plus je te demande pardon. Et je dois demander pardon pour me survivre. Et crois-moi je te rends service en me rendant service, grâce à moi tes oreilles n’auront pas de fantômes qui ne s’en iraient pas quand bien même tu leurs crierais « Va t’en » de toute la folle lubie que tu sauras mettre dans ta voix défoncée, tu sauras pardonner, tu sauras être avec les autres, accueillir les dépouillés, les sans écailles. Sauf que je me contredis car je pense que tu t'en irais haha Respire / décuple l'ours / respire / découple l'ours
Oui
Mmh j’ai envie de mourir, je ne garantis rien je veux pas être égoïste je suis moi… Je vais pleurer et rire sur ton épaule, tu veux découvrir cela  ? Lorsque je t’ai cru je me suis vécu en mer Tu penses qu’un Jonas comme moi dure longtemps Ou bien finit-il par mordre à son propre hameçon ? Et sommes-nous amis mon amie ? Non, non si nous étions amis tu m’adresserais la parole, tu battrais à mon oreille comme un papillon, et je te sauverais pour que tu ne sois pas égale à ton destin. Ah si nous étions amis, c’est dommage, ne prétendons pas. On aura vécu de bons moments, jusqu’à ce qu’on croit devenir amis. Ou que je sucre tes ailes. Tu m’es plus étranger que le paradis. Tu es alors une pensée cueillie trop tôt, tenue dans le bras qui descend.
-Je me demande si tu as une fin
J’ai des droits sur ton inconcevable Je ne suis pas celui que tu croyais que je croyais être, mon animal carnassier Je te retiens et ne me retiens pas Je suis plus triste que ne le proclame la tristesse. J’ai envie de tout essayer avec toi. Pourquoi suis-je là et pourquoi je t’écris ?
-Tu as commencé à jouer ?
-Je n’y pensais pas. Si tu y vois le début de notre jeu, alors commençons à jouer, tant que nous ne voulons pas le faire. Si tu vois le début d’un tronc, prends moi pour un homme Je ne tiens à rien Je ne sais pas où je suis parmi les décombres qui me tombent dessus je ne sais où, tiens j’ai perdu un bras, tiens j’ai perdu cela, tiens j’étais là l’autre jour, et je n’y suis plus, tiens aujourd’hui je manque J’ai envie de vin, je sais que mon ventre aime cela Si je pouvais y creuser un petit trou, pour qu’il n’ait plus besoin de passer par moi Puis pourquoi pas un autre, un peu plus grand, qu’il puisse y faufiler ses bras. Puis sinon, un très grand, qu’il sorte mener une fois pour toute sa vie, comment sera-t’elle sa vie ? Qui des deux reviendra vers l’autre ? Mets-toi dans un nid Avant j’étais dans un ventre Maintenant dans un nid, tout le monde sait que la mère construit son nid pour abandonner ses enfants : je vais te nourrir, te vivifier, ce sera mieux de vous rassembler ici Peut-être pourrez vous y survivre, je pars Sais-tu pourquoi je soigne des jeunes ?
-Non
-Tu n’es pas fou, sommes-nous d’accord ? Je ne veux plus te voir pas parce-que j’ai eu envie de mourir hier. Mais parce-qu’hier, quand tu es partie, quelque chose pouvait mourrir en moi. Pourquoi face à toi je me comporte comme une glace floue dans la terre floue ? Pourquoi je suis cymbale : À la fin qu’on se rencontre Qu’on se rencontre
-Il pleut beaucoup ici. J’aime bien
-Ici aussi J’ai pensé à toi aujourd’hui
-Moi je pense à toi souvent
-Je me trouve moche ici de la meilleure manière. Je pourrais être ton assembleur
-Tu l’as trop longtemps été J’espère à mon tour que tu accepteras ce soir là de voler dans mon vent pour être seule ou ne pas l’être
-C’est conciliable
-T’as raison, là je ne suis pas seul, je ne me dissous pas contre vous, mais quelque chose peut mourir en moi, je suis inhumain car je ne maîtrise plus ma mort Dans ton vent, je suis seul, oui, c’est ma solitude, et je suis un peu plus homme. Je ne sais pas, ton vent se bat contre mon vent, et je suis plus vent que toi
-Donc tu m'épargnes ton écrasement envisagé et tu m'épargnes aussi d'être écrasée
-Raconte Pourquoi le feu?
-Tout a brûlé C'est à Dawson dans le Klondike
-Sa maison?
-C’est un Saloon ils s'affrontent ils s'aiment
-Mais il ne faut pas dire que tout a brûlé, alors !
-Et ils sont trop des durs pour aimer ils ne s'embrasseront jamais
-Un victorieux dans ces flammes?
-tu comprends rien tu vois pas que le coeur lui coule par la bouche vraiment
-Tu expliques mal
-Aujourd’hui je t'ai trouvé vivante, j'aimais ton rire qui clôturait chaque phrase devenue insouciante. J’aurais aimé te procurer deux bras, mais je n'en avais pas pour moi Je crois que parmi toutes les possibilités celle là est quand même extraordinaire J'admets ressentir de la pitié à mon égard Mais vraiment je me passerais de la tienne Je sais pas si je dois rire Elle a toujours su les choses Mieux que moi Moi qui les égare
-Je comprends mal ce que tu dis
-Je ne peux pas t'exprimer et m'exprimer En même temps
-Ça te plait?
-Je ne peux pas répondre je ne sais pas quoi répondre à ça déjà, pour te répondre à toi ensuite
-Dans l'océan et dans la jungle on ne répond pas
-Très bleu
-Ca va
-Ca va ?
-Mieux qu'un mort
-Mieux qu'un vivant ?
-Comme un baobab desséché C’est un arbre sans feuilles, sans sèves, un trône, un métal fondu, la course d'un homme rendu imperméable et sévère par l'arrêt du temps. Desséché ? il est déjà le séché, la corne du paysage !
-Je ne les connaissais pas
-Qu’est-ce que tu ne connaissais pas
-Tes affaires sont dans des cartons ?
-Non j'étais mort aujourd'hui, j'ai fais des cadeaux et je vais terminer demain je suis triste de m’appartenir Mourir ???????????? NON AH AH j'ai mal AHHHHHHHHHHHH Pardon pas pardon bonnes vacances À jamais 14 juillet au lit JE TRAVAILLE BIEN JE SUIS EXCEPTIONNEL JE SUIS EXCEPTIONNEL JE SUIS EXCEPTIONNEL JE PLEURE DE M'ADORER JE SUIS l'ADORATION DE JONAS JE SUIS MON ENFANT NÉ DANS LE BAS VENTRE mort
-Très vivant À quoi tu ressembles ?
-J’ai mangé africain
-Moi j'y suis habitué et c'est peu risqué (peu risqué quand tu peux faire confiance à quelqu'un) C'est connu ce que je te dis là Et ce qui est intéressant, c'est que toi tu ne le connaisses pas
-Pas question de risque ici Question de se donner à un autre bref je bosse
-Mais ça implique quoi pour toi "se donner à un autre" ?
-Qu'il me pousse à faire des choses quand je le rencontre et sans qu'il l’imagine Je pourrais combattre sur tous les fronts si je le voulais, mais il n'y a en a qu'un que je veux occuper, il se plonge la main dans le chaud, il se chaud la main dans le plonge, pardon : tu gardes ta main sur le front le front est l'envers de ton poignet ? j’aurais aimé faire cette découverte ton troisième terme est ton menton... toujours disponible mon premier terme positif : les cheveux négatif : l'arrête des pectoraux troisième terme : le visage putain je suis parti encore sur ces fronts désolé pardon ça me fait peur maintenant que je sais que je ne veux pas me jeter par la fenêtre même tes mains ont des écorces c'était l'histoire d'un homme incroyable jusqu'au bout des pieds mais la fenêtre était ouverte c'est là sans couleur même tes pieds ont deux visages
-Tu peux être dans d'autres couleurs
-Pour mon miroir la non-couleur please
-T‘as le sang froid? T’es pas avec ton amie
-Je serais plutôt énervée contre moi s'il fallait l'être car étant d'accord sur le principe avec toi, il est dommage d'avoir écrit cette phrase elle vient de disparaitre
-Puis tout n'est pas toujours illuminé C’est deux regards qui se rencontrent, il n'y a pas de place forcément pour du compliment entre nous. Tu choisis de dire, tu dis, tu choisis de te taire, tu te tais. Un compliment ça essaye de diriger un couple de mots vers la politesse que tu serais censé me devoir Et je suis ouvert comme un parasol à toutes objections Très beau compliment hier j’étais touché Mais n'en donne pas trop de choses comme ça, car je les glisse sous la langue et les laisse fondre mais trop et ma langue sera rêche et mon orgueil très zèbre happy day oui oui .. je suis exceptionnel... aujourd'hui je le sais, je suis ami avec moi ce matin, je m'aime, me chéris, me précieux, me chante, me danse, me savoure, que c'est bon d'être moi
-un gros crapaud
-On appelle ça la capacité de puissance. Ne me donne rien, je suis néant sur l'infini, l'infini sur le néant. Donne moi un nombre N, aussi grand soit-il, je pourrai rajouter N +1, toujours, inlassablement. La plupart des jours, c'est Jonas ou la chronique de l'être en retard, Jonas sous le mode de la racine. Et parfois, Jonas sous le mode de la puissance, Jonas²
-AHHH des nouveaux moyens je ris c'est très mignon
-Hein ?
-Tu es déjà enfermé dans un ventre c'est ça? Attendrissant si tu préfères
-C’est beau j'ai envie de pleurer dans mon ventre, ça me correspond bien là un ventre est enfermé en moi je veux être mignon attendrissant c'est atroce attendrissant c'est j'ai pitié, mais tellement pitié que je dis attendrissant
-ok attends je reformule pour être exact et que tu comprennes "Devenir moins dur, moins coriace, plus facile à manger" La gelée attendrit les choux. Il faut battre ce gigot pour l'attendrir avoir pitié, c'est grave pour toi donc
-hahah tu me brûles les yeux
-maintenant que tu m'as dis ça j'ai une image de toi à la montagne, avec la montagne, avec la nature qui s'est fixée en moi parce-que j'ai toujours trouvé fascinant ton rapport à la nature, qui va avec (je pense) ton rapport si intime que tu entretiens avec toi même dans la nature je t’ai toujours vu unie, complètement une et seule personne tu me manques ah c'est nul et dommage qu'on ait disparu comme ça de la vie l'un de l'autre tu étais si importante, et tu as disparu ensuite je sais que c'est moi, et je ne sais pas si je peux changer mais bon, je pense à toi, ton absence ne disparait pas elle ! J'espère que tout va super bien pour toi je t'embrasse fort
-Je vais bien je développe mes sensibilités je me comprends mieux je vais bien
-je pense à toi, tu es génial, profondément géniale
-Hey merci tu es aussi génial pourquoi je mérite ce compliment ?
-Je suis pas très bien placé pour le faire, à mon avis, ton copain serait déjà bien mieux placé que moi tant ma mémoire est brouillée et confuse, et elle a, semble-t'il, les cils emmêlées comme quand on pleure sans le côté tragique de l'image mais je veux bien essayer
-Bah si c'est triste putain si tu savais comment ça m’attriste
-C’est juste la manière dont je fonctionne pas besoin d'être triste
-Je veux travailler avec une personne âgée Lui donner du temps tous les vendredi et la rencontrer Je trouve que juste parce qu'une vie se termine bientôt elle n'est pas moins importante qu'une qui se développe Et parce que je n'aime pas que quelqu'un se sente seul Oublie
-Je ne peux pas écrire oui
-Pas du tout
-Mais désolé de quoi
-De faire avec
-Je ne comprends pas pourquoi tu t'excuses
-On a disparu de la vie de l'autre
-Pas toi de la mienne
-Donc je m'excuse
je n'arrive pas
-À quoi
-À faire avec toi
-Faire quoi avec moi mon Jonas
-Vivre avec toi
-Donc tu veux m'éliminer
-Je ne veux rien
-C‘est comme ça je suis contraint de vivre
-Mais Jonas Ça te fais du mal quand on s'écrit ? Tu ne veux pas m'avoir dans ta vie?
-Mais on ne s'écrit pas, on ne parle pas pourquoi ? parce-que je n'arrive pas pas question de vouloir
-Je comprends
-Tu fais quoi
-J’écris Et toi
-Pas du tout j'ai aimé j'ai aimé en amour
-Je te trouve brutal
-C‘est parce que je ne t'ai pas vu depuis longtemps VENT QUI ME TRANSPORTES CONTRE LA RUE CONTRE LA FENETRE ET JE MEURS JE MEURS JE MEURS JE MEURS JE MEURS JE MEURS PAR MIRACLE OUIIIIIIIIIIIIIIIIII DACCORD DACCORD TROP FATIGUE POUR MOURIR AUJOURD’HUI
-Quand je voyageais au brésil, j'ai été dans un désert Que ces photos t'emportent dans le soufflement du vent que tu lèvres Moi je vais partir bientôt dans un long voyage d'où l'on aime Si je n'habitais pas là où j'habite dans ce Jonas, je pense que je me serais tuer mais il y a ce petit habitant qui m'en empêche son nom est Antonio je sais aimer je sais faire ça j'en suis fier plus besoin d'apprendre à siffler pas de chance de connaitre ça t'as pas de chance je suis sincèrement désolé je regrette un moine sur une terrasse ombragée et entourée de pins bleus, m'a demandé ce que je préférai entre le regret et le remord Je regrette que tu sois en prise avec moi car c'est vraiment dommage, et tu sais ce qu'il y a d'encore plus dommage, c'est d'écrire cela, et de savoir qu'on l'écrit et de ne pas vouloir l'écrire, et pourtant de continuer car la falaise du ventre parle C'est la fin Tout a été absorbé par mon ventre J'ai encore faim Mais cette fois ce sera seul je me torture je mange un bras oups pas du tout je ressens de la tendresse avec toi je suis pas certain de pouvoir l'exprimer physiquement comme un Dieu qui décide de coucher une plage entre une falaise et la mer suis-je maladroit "Je n’ai pas réussi à surprendre un bout de ton intimité et tant pis, elle était à toi. Et si j'étais empaillé ?" non je rigole je blague je joue je hais ce mot bon bon bon bon que faire faut que je dorme je pense excuse je suis perdu en ce moment, je dois trouver une nouvelle pendule et un chameau parce-que les bosses m'attirent tu sais tu dis je t'aime parfois ? rien de tout ça n'est sérieux tu connais le 45 ème degré et bien c'est au dessus D'accord, j'accepte ta volonté de ne plus être vu à travers quelqu’un Être vu tout court, pas à travers, comme si je traversais un plasma visqueux d'une personne et en ressortais tout recouvert, plasma qui changerait selon les gens je suis moi, et je veux pas être vu Situation où il aurait fallu couper mains où yeux bien plus tôt Il n'y a que du moi ici : en amont moi, il n'y a pas de rencontre possible C'est la première fois que j'ai envie de dire a quelqu'un appelle-moi et ne m'appelle pas tout seul ? UN GEANT seul ?
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culturegayfr · 8 years
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V.D. Prin, romancière sentimentale
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CG : Bonjour V.D. PRIN, pouvez-vous vous présenter en un seul Tweet ?
VDP : Je suis une femme (dans la petite cinquantaine), 49 ans, ce n’est pas 50. Je suis mariée depuis 25 ans et nous avons trois enfants. J’habite et je travaille sur la région parisienne.
CG : Comment vous est venue votre passion pour l’écriture ?
VDP : Cela m’est venu d’un ras-le-bol. Je me suis prise de passion pour la romance M/M (homme/homme) il y a cinq ans maintenant. Mais je trouvais qu’il n’y avait pas assez de publications (ici, je parle de romance, pas de roman ! Nous sommes bien d’accord ?). De plus, j’étais novice en ce qui concernait internet, Facebook, les forums et tout ça. Je ne savais pas que des auteurs publiaient sur des sites genres fictions presse ou autres. À la maison, nous avons eu notre premier ordinateur il y a dix ans peut-être et internet une année plus tard (parce que mes fils râlaient de ne pas pouvoir jouer à leurs jeux). Vous allez pleurer, mais je me croyais l’une des seules à aimer la romance M/M et je me sentais triste et frustrée. (Je vois, vous pleurez… Câlin !!!) J’ai pensé à toutes ces femmes, comme moi (qui se croyaient seules, abandonnées) et qui en avait assez de la romance M/F, (avec la jeune fille toute timide et l’homme fort qui allait la sortir de sa vie banale) et qui avaient découvert le M/M, mais qui s’impatientaient de ne pas avoir plus de publications. Alors, j’ai pris mon IPAD, et j’ai tapé. Ma première histoire « Ben et Alex : un amour inattendu » n’est pas la plus aboutie, mais elle a été certainement celle où je me suis posée le moins de questions. Quand je l’ai publiée sur Amazon (et si vous saviez le temps que cela m’a demandé... Non ! Ne pleurez pas ! Je m’en suis bien sortie finalement) j’ai pensé que je ne vendrais pas un seul exemplaire. Mon mari, mes garçons étaient prêts à s’inscrire sur Amazon juste pour me l’acheter afin que j’aie au moins trois ventes. Ils n’ont pas eu besoin ! La première journée de publication, j’en avais déjà vendu 10. Et ensuite, j’ai continué avec plus ou moins de succès, mais je suis amoureuse de « mes hommes » et je ne saurais vivre sans ! Vous pleurez encore ? Vous êtes une vraie fontaine, monsieur l’intervieweur… je vous promets que je suis très heureuse ainsi (Re-Câlin !!)
CG : Vos romans sont souvent sentimentaux, croyez-vous toujours au prince charmant ?
VDP : Non ! Je crois en l’amour ! Je sais (pas que je l’ai vécu moi-même, parce que très heureuse en ménage) que l’amour, peut-être, parfois compliqué, dur, et pas toujours ce bel étendard rose que prônent nos chanteurs et poètes. Mais je sais aussi que pour des personnes comme moi, qui sont sensibles et qui espèrent toujours une fin heureuse, quand elles se plongent dans un roman sentimental c’est pour oublier leur quotidien. Je sais que beaucoup de personnes critiquent les éditions Harlequin (vous allez comprendre pourquoi je fais référence à eux), mais si elles ont autant de succès c’est bien pour une raison. Sur Amazon ou ailleurs, on a souvent critiqué mes histoires, justement parce qu’elles étaient trop « Harlequin ». J’en suis fière parce que je sais que, quelque part, j’apporte un moment de détente, d’amour, et de bonheur à mes lecteurs. Je préfère me concentrer sur les personnes qui me disent « j’ai aimé, vous avez embelli ma journée » que sur les autres qui me disent « ce roman est pas mal (ou nul suivant le cas), on dirait un Harlequin ».
CG : Quels sont les ingrédients d’une histoire d’amour que vous aimez, en tant que lectrice ?
VDP : Je veux des personnages forts. Du drame, et de la vie. J’ai horreur des tromperies à tout va. Je veux de l’amour, du sexe… eh oui, j’avoue ça titille ma libido. Une fin heureuse.
CG : Vous avez une communauté de lecteurs. Vous font-ils part d’idées, de suggestions, ou ont-ils des attentes particulières ?
VPD : Oh, oui ! Le prochain que je vais sortir (ou qui sera sorti suivant la date de publication de l’interview) a été complètement tiré de l’imagination de l’une de mes lectrices pour les deux personnages principaux. Vous avez le temps que je vous narre l’histoire ? Donc voilà ! Béatrice, un matin, me contacte en MP (message privé sur Facebook) et me demande de regarder sa page. Elle avait publié environ deux pages d’un roman qu’elle avait commencé à écrire. Je lis et je la recontacte rapidement pour lui demander d’enlever ce qu’elle venait de mettre. Le petit texte avait beaucoup trop de fautes et de phrases mal formulées. Les gens sur Facebook ne sont pas toujours tendres et Béatrice est une jeune femme sensible. Je ne voulais pas qu’elle se fasse huer. Je lui ai demandé de me donner son texte et j’ai fait la correction en ajoutant des éléments qui me semblaient indispensables pour la bonne compréhension. Je lui renvoie et… voilà que je n’avais plus de nouvelles. Cela a duré quelques heures, et je me suis dit que je l’avais vexée et qu’elle ne voulait plus me parler. J’ignorais qu’elle était au Canada donc nous n’avions pas les mêmes horaires. Elle me recontacte quelque temps plus tard, et me demande, au vu des corrections que j’avais faites, si je voulais bien écrire cette histoire à sa place. Sur le coup, j’ai dit oui, pour lui faire plaisir, mais, franchement, je ne savais pas comment faire. Ces deux personnages n’étaient pas sortis de mon imagination, je n’accrochais pas vraiment et jamais je ne me serais risquée à faire un historique se passant au moyen âge. Mais comme j’avais accepté, je me suis lancée. Pour être honnête, j’ai eu du mal. Ce n’est qu’à partir du sixième ou septième chapitre que je me suis vraiment approprié Jacques et Keir. Ensuite, l’histoire a coulé toute seule. Je l’ai fait lire à Béatrice, qui est absolument ravie de voir « ses deux hommes » prendre vie sous mes doigts. Je dois dire que j’ai appris à les aimer et que je suis fière d’eux. J’ai plusieurs lectrices tests à qui je fais lire mes histoires une fois terminées et qui me donnent leurs avis. J’ai également mes bêtas lectrices. Elles lisent, corrigent les fautes (parce que j’en fais beaucoup), les erreurs de syntaxes, me montrent les incohérences et les passages trop flous. Entre le moment où j’ai fini une histoire et sa publication, il peut bien se passer deux bons mois. Pour « Jacques et Keir », cela fait déjà deux mois que je l’ai terminé et j’en suis toujours à la phase correction. Je les remercie toutes les cinq : Katia, ma Belge, souvent la première à avoir mon nouveau manuscrit entre ses mains, Lynda qui là-bas dans son Algérie natale doit parfois me maudire (je t’aime aussi), Emmanuelle (intraitable Manue, qui ne laisse rien passer), Yvette toujours douce, mais qui traque la moindre faute avec obstination, et enfin Aurore, qui fait une relecture générale pour traquer les dernières coquilles (je suis contente, pour mes dernières parutions elle n’en a quasiment trouvé aucune). Vous pensez que c’est trop ? Je suis auto publiée, je n’ai pas de maison d’édition derrière moi, mais, à elles cinq, elles font le travail d’un éditeur. (Pour ceux et celles qui connaissent, je pense que vous serez d’accord.) Et puis, j’ai mes amies Facebook, sur lesquelles je peux me reposer quand je suis en manque d’inspiration (merci Angélique). Je leur laisse un message pour leur parler de mes soucis et à la fin, j’ai le déclic… et c’est reparti. Dans tous les cas, mes lectrices, bêtas lectrices veulent une fin heureuse même si mes « hommes » souffrent durant l’histoire. Et honnêtement, je ne saurais leur offrir autre chose. Je les veux heureux dans leur tête et en amour.
CG : Vous semblez très prolifique, avec plus d’une vingtaine de romans en ligne ? Comment faites-vous pour tenir ce rythme ?
VDP : Une vingtaine en presque quatre ans ! Je ne sais pas si c’est beaucoup, mais, ce que je sais, c’est que lorsque je suis prise par « mes hommes », je ne peux plus les lâcher. Il faut que je sois honnête, j’ai la chance de travailler pour un patron sympa. Je suis bouchère, et je ne fais que servir. Quand il n’y a personne à la boutique, je m’amuse derrière avec « mes hommes ». Parce que je pense qu’il faut que cela reste un plaisir d’écrire, sinon, autant arrêter. D’ailleurs, le jour où je trouverais cela trop pénible, je cesserais. Donc, je dirais qu’il n’y a pas de rythme, mais de la passion !
CG : Quels conseils donneriez-vous à un jeune gay qui voudrait se lancer dans l’écriture de son premier roman ?
VDP : Il faut qu’il ait ses personnages bien dans sa tête et qu’il les aime (j’adore les miens). Il faut qu’il s’entoure de personnes qui l’aideront, pour la relecture et qu’il soit ouvert à toute critique. Parce que, parfois, les critiques font mal. Je ne parle pas des critiques que l’on appelle constructives, celles qui vous permettent d’évoluer ; je parle de celles qui ne sont écrites que pour vous donner l’impression que vous êtes la plus nulle de la terre. J’adorais quand Lena, une amie Facebook, faisait des chroniques. Elle disait toujours ce qu’elle avait aimé et ce qu’elle avait moins supporté, mais toujours avec une gentillesse et un respect que je n’ai pas forcément retrouvé depuis qu’elle a arrêté. Ensuite, il lui faut du courage… quand je me suis lancée, je ne réalisais pas qu’il en fallait. Tant mieux ou tant pis, suivant les gens… Et puis, qui ne risque rien n’a rien, n’est-ce pas ? Alors, je lui dirais Go !
CG : De tous vos romans, lequel est votre préféré ? Pourquoi ?
VDP : C’est difficile comme question, parce que je les aime tous. Je ne parle pas de la trame de l’histoire, mais de « mes hommes ». C’est comme demander à une maman lequel de ses enfants elle préfère. Je suis maman de trois enfants et je les aime tous les trois avec passion. Celui qui m’a le plus touché, c’est Hugo dans « Hugo et Arnaud : la puissance de l’amour ». Celui qui m’a fait le plus pleurer c’est Akim dans « Akim et Arthur : à la fin de la danse ». Celui qui m’a fait le plus rire, c’est Rémi dans « Rémi et Xavier : mon patron et moi ». Je pourrais continuer comme ça longtemps, mais j’ai peur de vous faire perdre patience.
CG : Si vous partiez sur une île déserte et que vous n’aviez droit qu’à trois livres, lesquels emporteriez-vous ?
VDP : Sans réfléchir pour le premier : à la croisée de nos chemins, de Cardeno. Le premier roman M/M que j’ai lu, et que j’ai adoré. Le second : les âmes vagabondes de Stephenie Meyer. Le troisième : je pourrais vous donner un titre très intello genre Balzac, Hugo… mais non. Je choisirais une BD, un Astérix… lequel… bonne question. J’ai le droit d’en prendre deux ou trois ? Un roman est plus long qu’une BD !
CG : Si vous deviez donner un nom à votre autobiographie ?
VDP : J’espère que jamais je n’aurais d’autobiographie… mon Dieu ! L’auteur n’aurait rien à se mettre sous la dent. Je suis complètement normale, et le lecteur s’ennuierait comme un rat mort si un jour il en écrivait une. 
CG : Merci beaucoup
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1/277-3925209-2251838?__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=vd+prin
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bookinetcie · 4 years
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Bonjour les Book’Ineuses & Book’Ineurs. Je suis de retour avec l’interview de Lindsay, blogueuse sur BOOK’N’COOK . Alors suivez-moi et venez à la découverte de Lili, dynamique et passionnée, également membre du Gang des Lectrices.
Présentation de notre lectrice
Blog : BOOK’N’COOK  Nom : Hardy-Mussard Prénom : Lindsay, mais tout le monde m’appelle Lili. D’ailleurs, c’est très bizarre quand on m’appelle Lindsay. lol
Trente-cinq ans au compteur, je suis une véritable passionnée. De nature plutôt solitaire, je peux passer des jours enfermée chez moi à lire et faire des gâteaux car, pour moi, lire est une gourmandise. Un livre se grignote, se déguste, se dévore.
Tomber dans la marmite depuis toute petite, j’ai découvert la lecture comme moyen d’évasion, une porte magique ouvrant sur d’autres mondes. Une révélation !
Enfant très timide, la lecture, et l’imaginaire donc, fut un moyen de me protéger du monde. En grandissant, le livre m’a permis non seulement de m’évader, mais d’apprendre, de me forger une culture générale, d’aiguiser mon esprit critique aussi.
Cette passion m’a permis de rencontrer des personnes extraordinaires, des auteur(e)s comme Marie Gufflet, mais aussi des chroniqueuses de France et de Navarre, comme toi et le reste de la bande du Gang des Lectrices. Le livre, ça rapproche. Ne jamais sous-estimer son pouvoir !
Présentation de ton Blog
Mon blog BOOK’N’COOK se veut éclectique et gourmand. Pour cela, je propose à chaque livre lu, la gourmandise à laquelle elle m’a fait penser. Le lundi par exemple, est consacré à la recette sucrée qui m’a rappelé un personnage ou un roman. Quand je vous dis qu’un livre est une gourmandise, ce n’est pas un hasard ! lol Je n’ai pas de genres littéraires de prédilection, mais j’avoue avoir un penchant pour la littérature de l’imaginaire, genre peu reconnu ou méprisé par le monde littéraire. Qu’à cela ne tienne, on ne met pas l’imaginaire dans un coin ! lol Rebelle dans l’âme, je suis la défenseure de la veuve et l’opprimé de la littérature imaginaire. lol En revanche, mes critiques sont toujours honnêtes et il m’est déjà arrivée (peu de fois, je te rassure) de pousser quelques coups de gueule, contre des romans ou des auteurs. Du moment que la critique est constructive, je n’y vois pas d’inconvénients. Ma devise : Un livre, une gourmandise !  Je partage mes chroniques sur mon blog BOOK’N’COOK et désormais sur une chaîne YouTube du même nom. Je suis également présente sur Babelio (lilibookncook) et sur Lecteurs.com (lili-book’n’cook). Sans oublier Instagram (lili_bookncook) où je m’amuse à mettre en scène mes lectures et mes gourmandises.
Une citation ?
[pb_blockquote author=”Jules Renard”]Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux.[/pb_blockquote] Très connue, cette citation est une profonde vérité pour tous les amoureux des mots.
Lindsay, gourmande et pétillante
Une gourmandise ?
Le chocolat noir. Je pourrais en dévorer des plaques entières. Et les cookies. C’est trop bons les cookies ! Mais attention, les faits maison, pas ces cochonneries industrielles. Et les tartelettes citron meringuées.
Sinon, je vous ai dit que j’étais gourmande ?! lol
Ton livre préféré ? 
Madame Bovary, Flaubert. Un chef d’œuvre !
Un coup de foudre littéraire survenu au lycée. Malgré tout ce qu’on peut lire à son sujet, je trouve ce roman très féministe. 
J’ai adoré aimer et détester Emma Bovary, victime de la société de son temps. Ce roman est passionnant. A chaque relecture, j’y entrevois des nuances différentes tout en me laissant, une fois de plus, surprendre par l’émotion. 
Ton (tes) auteur(s) favori(s) ?
Stephen King. Parce que quand même, c’est un un sacré monstre ! Lisez Misery ou Jessie et vous comprendrez… 
Bernard Werber, qui me fait voyager et ouvrir mes champs de possibilités ; mais aussi Carole Martinez et Véronique Ovaldé, pour leur poésie emprunte de réalisme merveilleux. Un régal !
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Tes lectures du moment ?
“Pas de pitié pour Martin”, de Karin Slaughter et “Moi, ce que j’aime, c’est les monstres”, de Emil Ferris.
Le court roman de Karin Slaughter est un polar à l’humour noir savoureux, tandis que le roman d’Emil Ferris est un bijoux d’esthétisme.
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Ton personnage préféré ?
Bohem de “Nous rêvions juste de liberté”, écrit par Henri Loevenbruck. Un personnage inoubliable pour sa soif et sa perception si juste de ce qu’est la liberté.
D’ailleurs, ce roman est pour moi un des meilleurs romans de la décennie.
Bon, et puisque je suis intarissable, il me faut également glisser le prénom Rose, personnage principal de “La cuisinière d’Himmler”, de Franz-Olivier Giesbert. J’ai tellement aimé ce personnage à la gouaille ravageuse qui me fait penser à ma grand-mère, que j’en ai pleuré de désespoir à la fermeture du roman. Oui, je suis une hypersensible.
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L’auteur(e) que tu rêverais de rencontrer ?
Stephen King ! Mais bon, ça va être difficile, il est phobique de l’avion…
Amélie Nothomb, pour son humour ravageur et Cécile Coulon, jeune auteure que j’admire énormément. Lisez “Le rire du grand blessé”, une pépite !
Le (ou les) Salon(s) que tu souhaiterais visiter ?
Je rêve de visiter le Salon du livre de Paris, mais aussi le Grésimaginaire et les Utopiales de Nantes.
Et puis le Salon du livre jeunesse de Montreuil.
Une rencontre marquante ?
Bernard Werber. Je pourrais l’écouter parler pendant des heures… Cet homme est fascinant !
Lalou, une auteure jeunesse réunionnaise rencontrée lors du dernier Salon du livre Athéna. Drôle, généreuse et disponible, elle m’a donné de précieux conseils et plusieurs pistes d’écriture. Un amour !
Marie Gufflet, une auteure réunionnaise, toujours. Une rencontre aussi décisive qu’amicale. Peu de gens croient en moi autant qu’elle (mis à part mon époux et ma mamounette d’amour évidemment). Ce petit bout de femme m’a non seulement fait pleurer avec son roman “Secondes Chances”, mais aussi me pousse à me dépasser, affronter mes peurs, mes doutes. Cela m’étonne encore que ses romans n’aient pas le succès escompté.
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Une (ou des) particularité(s) ?
Je suis trèèèèèès dynamique et très sociable, bien que je sois de nature solitaire. Oui, je suis une contradiction à moi toute seule. lol
Mon rêve ? Vivre dans une chaumière en Écosse, si possible à proximité d’un phare (surtout celui de l’île de Skye), où je pourrais lire de tout mon saoule des romans, en réchauffant mes petits petons de hobbit près d’un feu de tourbe. En fait, mon rêve c’est de vivre dans la Comté du “Seigneur des Anneaux“ ou dans “Harry Potter“. Et puis, il ne faut pas oublier mon mari, qui abattrait des bûches dans le jardin. Ah, non ça c’est “La petite maison dans la prairie”, les enfants en moins, mais avec Morris, notre chien dingo.
Tu l’auras donc compris, j’ai beaucoup d’imagination… Dans ma tête c’est une comédie musicale permanente. Quand on y pense, la vie serait carrément plus fun !
  Sur cette touche joviale, qui caractérise parfaitement notre chère Lili, je vous dis à bientôt chers Book’Ineurs.
Belle journée, France 🌺
  Retrouvez Lili sur son Blog BOOK’N’COOK. Mais également sur Youtube & Instagram Le Gang des Lectrices : Dominique & Isabelle (Les Horizons livresques d’Isa et Do), Coulsoum (Chronique lecture de Coulsoum) et Gaëlle (profil Babelio : Gaoulette) Lindsay – Le Gang des Lectrices Bonjour les Book'Ineuses & Book’Ineurs. Je suis de retour avec l'interview de Lindsay, blogueuse sur BOOK'N'COOK…
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akigab-blog · 7 years
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je t’aime, mais après les mojitos (07)
Gabriel
Lui aussi savait être clash quand il faut. La franchise, tu aimais ça et p't'être que t'allais kiffer Akira pour ça. Aucune idée, mais c'est vrai que toi-même, t'étais pas un tendre dans tes paroles. Fallait te contrôler mais vu le nombre de verres bu précédemment, t'avais loin d'avoir les idées claires. Et puis tu sentais que ça pouvait toucher Akira à tout moment, suceptible ? T'en avais bien l'impression ... Et Dieu sait que tes impressions peuvent être bonnes tout comme mauvaises, donc t'étais pas sûr de ce que tu disais. Mais c'est pas pour autant que tu vas devenir gentil si soudainement. T'es casse-couille, tu vas pas le nier. L'ironie ? Tu la comprends qu'à moitié, voire même qu'à 1/4. Dommage pour Akira, c'n'est pas de ta faute si on t'a élevé ainsi, à voir le monde dans son plus grand sérieux et sans savoir à rire du bonheur des autres. Enfin ... ça c'était avant, maintenant, tu pouvais respirer et vivre comme bon te semblait mais tu n'arrivais pas à te détacher de tes sales habitudes. Puis Akira dit vouloir te connaître d'avantage tout en t'ordonnant de commander ton orgasme sinon ... Quoi. Tu arques d'un sourcil tout en le dévisageant du regard. T'avais parfaitement compris le sens de sa phrase. " aurais-tu des tendances bisexuelles ? histoire que je me prépare mentalement. '" .... à rire ou pleurer. Non sérieusement Gabriel, ferme là un petit peu. Tu soupires une énième fois alors que le jeune albinos aux mèches noires venait à appeler le serveur. Mais voilà, il te laisse en plan face au serveur qui voulait entendre une réponse de ta propre voix. Quel connard. Il fait ça avec tous les muets qu'il croise sur sa route ? RIP Sio. Mais tu hausses les épaules et tu tends le menu en pointant la boisson que tu voulais boire. Et voilà, le garçon note et s'en va tranquillement. Pendant ce temps, tu osais poser tes yeux sur Akira avant de lui offrir un premier sourire d'une prétention aussi grosse que son égo et tu écris. " t'es trop con. '" Tu reposes la carte sur une autre table avant de passer tes deux mains sur ton visage aussi pâle que la mort. " ça t'apporterait quoi d'entendre ma voix ? " C'est vrai ça, on dirait vraiment que ça titille l'esprit à notre cher Akira, de vouloir te connaître d'avantage. " Plus sérieusement, même si j'pouvais parler, j'en serai pas capable. " Ça fait depuis des années que t'es incapable de sortir le moindre mot de ta gueule, incapable de prononcer une syllabe en anglais, t'as encore ta langue maternelle dans la tête : l'italien donc t'aurais un accent fort prononcé. Mais même avec ça, tu ne saurais parler correctement, on pourrait te prendre pour un ... "pseudo autiste". " Et qui te dit que je n'suis pas muet ? " Tu te défends, te cherche une raison pour que vous puissiez passer à autre chose. De toute manière, tu savais que t'allais être chiant en ouvrant la bouche, tout le monde te le disait. Ton existence même était une nuisance pour le monde entier. Tu tentes quand même de vivre "normalement" avec ces paroles en tête ... Tous les jours. " C'qui m'intrigue sont tes cheveux perso. J'ai jamais vu une couleur pareille donc faudra m'expliquer par quelle science ça t'es venu sur la tête. Remarque, tu ferais un modèle parfait pour mes projets photos." Tu joues avec tes doigts, Gabriel. Tu les craques et les caresses, on te sentait un peu impatient tel un enfant à l'attente de son gâteau d'anniversaire. Mais c'était pas ton anniversaire Gabriel (c'était hier bouffon) mais tu ressentais comme ... une attention particulière envers cette personne face à toi. Tu t'adosses contre ton siège avant de croiser les bras, la tête légèrement penchée sur le côté. " Me concernant, je te dirais bien la vérité si on se faisait une petite battle d'alcool mais il serait dommage de te voir torcher le jour de tes 25 ans et de devoir te porter jusqu'à chez toi. " T'écris, tu radotes, tu souris très discrètement alors que ce n'était pas ton genre. En même temps, l'alcool fait lâcher le monde ... toi y compris. Mais t'as envie de jouer, tu t'amuses déjà même si tu ne le montrais pas. Akira est une personne intéressante et elle avait réussi à attirer ton attention.
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