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journalduneprof · 6 years ago

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L’heure du bilan

26/07/18

L’année scolaire terminée depuis quelques temps déjà, c’est le moment de mettre par écrit des bribes de ces dernières semaines chargées en émotions avant de me lancer pour de bon dans les (grandes) vacances.

Rester ou partir ?

« Rester ou partir ? », c’était le sujet de rédaction de fin de la séquence « Ile et naufrage » de mes 5èmes il y a quelques mois. Après avoir tenu un carnet de bord du naufragé, ils devaient écrire une lettre à leur famille pour leur expliquer leur décision de rester sur ou partir de l’île déserte sur laquelle ils avaient échoué. C’est également la question qui s’est posée à moi à propos de mon collège, sans que je n’aie de prise dessus. Comme beaucoup de mes collègues contractuels, je souhaitais rester dans mon établissement à la rentrée 2018. Pour suivre mes latinistes et quelques élèves en français. Pour retrouver mes collègues avec qui j’ai pu nouer de beaux liens au fur et à mesure de l’année. Pour pouvoir lancer des projets dès septembre, sans les semaines d’acclimatation à un nouvel endroit, de nouveaux collègues, une nouvelle direction, de nouveaux élèves. Et aussi pour m’épargner une nouvelle rentrée en terre inconnue, avec une réputation à se faire. A ma grande tristesse, une collègue (voyez comme je m’insère au sein de la corporation) a demandé mon poste, et j’ai donc dû lui céder la place. Pas de surprise, je savais, et tous mes amis contractuels le savent aussi, qu’on ne peut pas prétendre à beaucoup de stabilité quand on revêt ce statut. J’en ai simplement fait les frais un peu douloureusement en juin. Mais à quelque chose malheur est bon : qui dit départ dit pot de départ (malin hein) et les témoignages de certains collègues et élèves m’ont beaucoup touchée. C’est donc la larme à l’œil et une coupe de champagne à la main que j’ai fait mes adieux à ma chère banlieue.

L’université d’été

Comme l’été dernier, un petit passage par Noisy-le-Grand pour l’université du Choix de l’Ecole (roulement de tambour, nouveau nom de Teach For France) était prévu. Pas un mois cette fois-ci mais une semaine, pour se retrouver entre copains, faire le bilan de cette expérience incroyablement riche et la connaissance de la nouvelle promotion de profs. Personnellement, j’avais grand besoin de ce sas avant les vacances pour faire le point sur l’année écoulée. Sans savoir le formuler précisément, je sentais bien sûr que cette première année d’enseignement m’avait énormément apporté. Mais je l’ai tellement vécue au jour le jour que je n’étais pas encore bien capable de discerner tout ce que j’avais appris sur les plans personnel et professionnel – à part la capacité à se lever très tôt, à retenir tout un tas de prénoms et à réapprendre la troisième déclinaison. J’étais donc mûre pour un petit moment d’introspection, qui m’a permis de commencer à prendre conscience du chemin parcouru. Cette année, j’étais, sans que cela ne soit une souffrance, dans la remise en cause et dans l’adaptation permanente, et je n’avais pas vraiment de temps de cerveau disponible pour réaliser les progrès que je faisais. Ce temps, je l’ai finalement pris pour mettre des mots sur quelques accomplissements personnels ou collectifs, et au bonheur de m’être lancée dans ce métier si trépidant s’est ajouté une certaine sérénité.

Bilan et objectifs

Pas évident de vous livrer les enseignements principaux sans recopier l’intégralité de mes notes, mais en vrac, voici ce que je retiens de cette année :

L’entraide entre collègues est fondamentale, j’en ai bénéficié tant au sein de mon collège que de l’asso. Pouvoir partager mes difficultés a été salvateur et m’a parfois aidée à trouver des solutions ; et à mon tour réconforter les copains ou partager quelques réussites a été une belle occasion de faire profiter de mon énergie aux autres.

Cette année, je me suis souvent sentie responsable des situations difficiles en classe. Je me blâmais vite – « mes cours ne sont pas assez carrés, je n’ai pas assez d’autorité, je suis trop fatiguée pour faire face au bordel, je n’arrive pas à récupérer tel élève, je ne leur fais pas faire assez de contrôles » et j’en passe. Je persiste à penser que c’est une très bonne chose de savoir se remettre en question… mais je pense aussi qu’il faut que j’apprenne à me mettre à distance de certaines situations compliquées et de ne pas les imputer à ma seule petite personne. Après l’apprentissage de la remise en cause permanente, il va falloir que j’inocule l’art de relativiser afin de ne pas m’exposer trop personnellement en classe. On le sait, on le dit, une heure de cours ratée ce n’est rien dans la vie d’un élève, mais il n’empêche, cela peut peser lourd dans une journée de prof.

Trouver sa posture de prof est un subtil équilibre. On m’a beaucoup répété : « tu joues un rôle quand tu es en classe, quand tu te mets en colère il faut que ce soit feint, tu dois avoir un ‘clown de prof’ ». Certes, et cela rejoint le point précédent, sur le fait de se mettre à distance. Mais parfois, s’adresser aux élèves avec sincérité sur des sujets qui nous touchent est le meilleur moyen de faire entendre notre voix – et de prendre du plaisir avec eux. A chacun de trouver sa formule, la mienne est encore en cours d’élaboration !

Plus rapidement, mes objectifs pour l’année prochaine :

Devenir une meilleure prof de français et de latin (rien moins que ça)

Etre plus calme en classe, pour m’économiser et pour que les élèves le soient aussi

M’investir à fond dès le Jour 1 dans mon nouveau collège, pour contrebalancer un potentiel effet stage - l’année prochaine, ayant passé (et obtenu) mon CAPES, je serai à mi-temps devant élèves, et à mi-temps à l’ESPE (Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education). Je suis heureuse de bénéficier d’une nouvelle formation, mais j’ai un peu peur d’être dans une dynamique moins stimulante du fait d’une présence plus légère au collège.

Préparer des cours au format plus systématisé pour que mes élèves aient davantage de repères.

Faire plus de petites évaluations pour que les élèves travaillent régulièrement.

Avoir un « grand » projet avec ma classe de français avec pour objectif de stimuler la créativité et la capacité d’organisation des élèves.

Les copains d’abord

Et puis l’université d’été c’est surtout les copains ! Ceux que j’avais beaucoup côtoyés, tantôt pour travailler, tantôt pour profiter de nos nombreuses vacances, mais aussi ceux que j’avais moins vus. Par discipline ou tous réunis, nous avons mis en commun nos meilleures pratiques, partagé nos difficultés communes, rassemblé quelques conseils à donner aux nouveaux. C’était super satisfaisant de formaliser ensemble les apprentissages de cette année, de glaner à leur contact des bonnes idées pour la rentrée, et d’envisager une nouvelle manière de nous engager dans l’association l’année prochaine.

Clap de fin… avant la suite

Il est désormais temps de quitter mon clavier et de profiter des mes six semaines de vacances, période de l’année où les « t’as trop de chance, moi j’ai 10 jours en août » viennent remplacer les « chapeau, moi je tiendrais pas face à tous ces ados ». Je ne vais pas bouder mon plaisir et je vous retrouverai à la rentrée pour le chapitre 2 ! Merci de m’avoir lue jusqu’ici 😊

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kiro-anarka · 6 years ago

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Jean Delphy (1887-1961). Nació el 29 de enero de 1887 en Noisy-le-Sec, Isla de Francia, (Francia) y Murio el 14 de julio de 1961 en Mugron, Landas, Aquitania, (Francia).

Fue zoólogo, entomólogo, especialista en vida marina francesa y anarquista individualista .

Biografía.

Procedente de una familia de campesinos catalanes, de Latour-de-France, su padre, líder de la brigada de la calle, emigró a París y abandonó temprano (antes de 1900) la casa familiar. Sin embargo, el joven Jean Delphy, el tercer hijo de una familia de cinco, realizará estudios secundarios y universitarios. Para vivir, paso el certificado de capacidad de educación primaria en 1906, que le permite ser maestro.

Sin embargo, él persigue estudios de postgrado. Bachelor of Science, en 1908, es becario doctoral en el Museo Nacional de Historia Natural entre 1912 y 1914, y brevemente profesor en el Fesch College de Ajaccio en 1913.

El 6 de abril de 1914, se casó en Valognes, Manche, (Francia) con Germaine Lesauvage, una maestra que lo estimulará en su investigación, y el 18 de abril de 1914, obtuvo el puesto de Jefe de trabajo práctico del laboratorio marítimo Tatihou (en Saint-Vaast-la-Hougue), dependiente del Museo. Él será, un poco más tarde, director de este laboratorio, de 1915 a 1924. Elegido miembro de la Sociedad Zoológica de Francia, el 14 de marzo de 1916, publicará allí muchas contribuciones.

Reformado porque es demasiado pequeño, Jean Delphy escapa de la Gran Guerra. Una oportunidad para él que nunca ha ocultado su simpatía por los ideales anarquistas, pero demasiado individualista para participar en acciones militantes. La guerra continúa y le permite continuar su trabajo. Después de la guerra, reanudó y terminó su tesis doctoral en ciencias naturales, defendida el 26 de noviembre de 1921 en la Facultad de Ciencias de París. Al año siguiente fue nombrado jefe de obras en la Ecole des Hautes-Etudes, anexo de la cátedra de zoología. Fue en este momento que por su maestria en zoologia, se hizo amigo de los hermanos, Edmond Perrier y especialmente de Rémy Perrier.

El 3 de febrero de 1923, la familia abandona definitivamente la isla de Tatihou y se reincorpora a París, donde se prepara (1923-1926), entonces asistente (1927-1937) en la Sorbona . Se une o participa en muchas sociedades aprendidas en las cuales publica artículos notados. Durante la década de 1930, participó ampliamente en la obra de su amigo Rémy Perrier, director de la publicación de “La Faune de France” en tablas sinópticas ilustradas, escribiendo cuatro de los once volúmenes que componen esta enciclopedia como colaborandor. Fue ascendido a oficial de Instrucción Pública en 1932.

Al mismo tiempo, tan pronto como regresó a París, se involucró en acciones sociales con tendencias libertarias: publicó, en 1924, en “La cité nouvelle” (anteriormente “Primaria”, revista de la Fraternidad Universitaria), actuó en 1926, junto con la Unión Nacional de profesores y docentes públicos, que prestan asistencia a jóvenes profesores sin recursos que cursan estudios superiores, imparten conferencias donde establece la conexión entre ciencia y filosofía, en el marco del Grupo de Estudios Filosóficos y Científicos (1931).

Sus simpatías anarquistas, su forma de vida y su franqueza lo hacen confundir con la Universidad. Sancionado por la Sorbona (1938), fue transferido al High School de Châlons-sur-Marne, pero prefiere mudarse a Faidherbe High School en Saint-Louis de Senegal, donde impartirá clases de física.

A su regreso a París, encontró sus actividades y, en colaboración con el activista Fernand Planche, publicó un libro dedicado a la vida y las ideas de Kropotkin (París, 1948). Pero, habiendo perdido a su esposa el 30 de septiembre de 1955, se queda viudo y vive solo ahora. Algún tiempo después, víctima de un envenenamiento por gas que mantendrá importantes secuelas neurológicas, es recogido en la casa de su hija menor, muere poco después de Mugron el 14 de julio de 1961.

Obras principales de Jean Delphy.

La fauna de Francia en gráficos sinópticos ilustrados

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Esta obra maestra, de la cual Rémy Perrier es el Director de publicación, comprende 11 volúmenes que aparecen sin órdenes definidas desde 1924, en París en la editorial Delagrave. Jean Delphy es el autor, o participa activamente, en cuatro de ellos, incluidas las ilustraciones:

Volumen 1a Coelenterados, esponjas, equinodermos – Rémy Perrier , en colaboración con Jean Delphy y Protozoaires – autor Jean Delphy.

Volumen 1b Vers y Nemathelminthes – autor Jean Delphy.

Volumen 5 Coleópteros (Parte I) – La segunda edición es completamente revisada y corregida por Jean Delphy.

Volumen 6 Coleópteros (Parte II ) – autor Jean Delphy.

El trabajo fue coronado por la Academia de Ciencias (Thore Prize 1926) y por la Sociedad Entomológica de Francia (Prix Dollfus 1930). Será el tema de sucesivas reediciones en París, en 1954 y 1964 en el mismo editor.

Kropotkin [

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Fernand Planche , Jean Delphy, Kropotkin , SLIM, 1948 (reeditado en 2006, Tops-H, Trinquier).

Publicaciones científicas.

Jean Delphy, Studies 1 sobre la organización y desarrollo de aves playeras thalassophilic. Valognes, Pillu-Roland, 1921. [ Leer en línea (Archivo de Internet) [archive] ]

Jean Delphy, registro de los trabajos científicos de Jean Delphy. Rennes, The Breton imprenta, 1938. [ Leer en línea (Archivo de Internet) [archive] ]

Participación en revistas científicas entre otros:

Boletín de la sociedad zoológica de Francia (desde 1917).

Atrofia de la aleta ventral de Chabot

(1917).

[Leer en línea (Archivo de Internet)

[archive]

]

Boletín del Museo Nacional de Historia Natural (desde 1916).

El año biológico (desde 1916)

Asociación Francesa para el Avance de la Ciencia (1921)

Publicaciones filosóficas y políticas.

Revisión general de ciencias puras y aplicadas (desde 1920).

Wrestling and Mutual Aid

(1946, No. 10 en 198-200 y No. 11 en 227-229).

[ Leer en línea (Archivo de Internet)

[archive]

]

Notas y referencias.

Este estudio sirvió como disertación para el doctorado de ciencias.

Registros.

Registros de autoridad : Archivo de la Autoridad Internacional Virtual • Identificador de Nombre Estándar Internacional • Biblioteca Nacional de Francia ( datos ) • Sistema de Documentación Universitaria • Biblioteca Real de los Países Bajos

WorldCat: identidad [archive] .

Centro Internacional de Investigación sobre Anarquismo (Lausana) : registro bibliográfico [archive] .

Catálogo general de ediciones anarquistas y colecciones francófonas: registro bibliográfico [archive] .

RA.forum: registro bibliográfico [archive] .

Portal de Biología Marina

Portal de zoología

Portal de entomología

Portal de la historia de la zoología y botánica

Puerta del anarquismo

Portal de Francia

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