#nez de serena
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En árboles de luz de la serena almunia la carne de las frutas suda gotas de oro, y la inmensa Bagdad dormijosa desmaya bajo el cielo asfixiante que el gran río azula.
Son las dos de la siesta. Al fondo de las salas frescas y silenciosas se sirve el almuerzo y el marino Simbad, bajo recios tapices, con gesto taciturno pasa la alcarraza.
Comen cordero asado y pasteles de almendra, dejan correr la vida, oyendo salpicar cubos que tira un negro allende el umbral blanco. Los que pasan, curiosos, a preguntar paran.
Es Simbad el marino que a almorzar convida, el prudente Simbad, de famosa opulencia, y al que todos escuchan con silencio atento. ¡Su bajel era hermoso surcando lejano!
Siempre oliendo a alcanfor y otras raras esencias. Su pelo perfumado, la aguileña nariz apuntando con sorna a su barba de lino: tiene el conocimiento y saber de las gentes.
Habla, y el sesgo sol lanza sobre Bagdad inmensa fogarada en que las palmas duermen, y, en prudente sosiego, oyen los convidados con gran circunspección los dichos de Simbad.
*
Dans le Verger o�� sont les arbres de lumière, La pulpe des fruits lourds pleure ses larmes d’or, Et l’immense Bagdad s’alanguit et s’endort Sous le ciel étouffant qui bleuit la rivière.
Il est deux heures. Les palais silencieux Ont des repas au fond des grandes salles froides Et Sindbad le marin, sous les tentures roides, Passe l’alcarazas d’un air sentencieux.
Mangeant l’agneau rôti, puis les pâtes d’amandes, Tous laissent fuir la vie en écoutant pleuvoir Les seaux d’eau qu’au seuil blanc jette un esclave noir. Les passants curieux lui posent des demandes.
C’est Sindbad le marin qui donne un grand repas C’est Sindbad, l’avisé marin dont l’opulence Est renommée et que l’on écoute en silence. Sa galère était belle et s’en allait là-bas !
Il sent très bon le camphre et les rares aromes. Sa tête est parfumée et son nez aquilin Tombe railleusement sur sa barbe de lin : Il a la connaissance et le savoir des hommes.
Il parle, et le soleil oblique sur Bagdad Jette une braise immense où s’endorment les palmes, Et les convives, tous judicieux et calmes, Écoutent gravement ce que leur dit Sindbad.
Francis Jammes
di-versión©ochoislas
#Francis Jammes#literatura francesa#poesía sentimental#orientalismo#mediodía#banquete#Simbad#relato#di-versiones©ochoislas
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CINÉ CINÉMA #culturejai #culturejaiflash 4 MARIAGES ET 1 ENTERREMENT SYNOPSIS Charles est célibataire. Seul compte son petit cercle d'amis, composé de Fiona, Gareth, Tom, Matthew et Scarlett, sa co-locataire. L'amour ne le tente pas et quand il fait la connaissance de Carrie lors d'un mariage où il officie en tant que témoin, il n'imagine en rien la passion qui va l'envahir. Car Charles tombe amoureux de Carrie. Et ses retrouvailles quelques mois plus tard avec la demoiselle, sur le point de se marier avec un riche Ecossais, ne vont que confirmer les sentiments qu'il éprouve pour elle... BANDE ANNONCE https://youtu.be/8Pcadjt7yHs DÉTAILS 27 avril 1994 en salle / 1h 57min / Comédie, Drame, Romance De Mike Newell Par Richard Curtis Avec Hugh Grant, Andie MacDowell, Kristin Scott Thomas Titre original Four Weddings and a Funeral CRITIQUE Charles, un jeune Anglais, est obnubilé par Carrie, une Américaine très attirante qu'il rencontre régulièrement lors de quatre mariages successifs et d'un enterrement en Grande-Bretagne. Le premier mariage est celui d'Angus et de Laura. Charles et son groupe d'amis sont persuadés qu'ils ne se marieront jamais eux-mêmes. À ce mariage, Charles rencontre Carrie pour la première fois et passe la nuit avec elle. Cependant, elle voit cela comme une simple aventure d'une nuit, rien de plus. Elle le quitte donc sans aucun remords, alors que lui en demeure abasourdi. Tombé sous le charme de la jeune femme, il ne s'attendait pas à ce qu'elle parte aussi vite. Le second mariage est celui de Bernard et de Lydia, un couple qui s'est formé lors du mariage précédent. La réception du soir n'est pas une partie de plaisir pour Charles, qui se retrouve à une table composée de plusieurs de ses ex-petites amies, puis qui tombe nez-à-nez avec Henriette (surnommée « Tronche de cane » par ses amis), avec qui il avait entretenu une relation compliquée. La désastreuse soirée continue quand il apprend que Carrie s'est fiancée à un riche homme politique écossais, Hamish. Pendant ce temps, David, le jeune frère sourd-muet de Charles, fait la connaissance de Serena, une belle jeune femme qui apprend à communiquer en langue des signes, et l'invite à danser https://www.instagram.com/p/Cl5xbBzswfn/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Captain Marvel (Anna Boden & Ryan Fleck – 2019)
Ou, pourquoi le féminisme ne peut et ne doit pas combattre le patriarcat « à la loyale ».
C’est dans un paysage de désolation absolue que sort en salles en 2019 (année de la meuf) Captain Marvel : les Avengers sont dans une phase d’essoufflement critique, Wonder Woman (DC Comics – Patty Jenkins, 2017) a définitivement enterré le féminisme teinté de militantisme LGBTQ de sa matrice de papier et tout le monde ne craint qu’une chose, c’est de perdre la talentueuse Brie Larson dans le marécage nauséabond du film de comics.
Et pourtant, c’est avec une vague excitation et un étrange espoir que je me rends dès la sortie en salles pour ce qui me semble pourtant être les dernières heures du Titanic (si le Titanic avait eu bien sûr une longévité de près de 15 ans avant de sombrer comme la saga Avengers). Qui sait ? Les derniers opus MCU hors Avengers ont su garder la flamme vive et assez robuste pour susciter notre engouement. Avec Spiderman : Homecoming, le premier épisode de Doctor Strange et l’incroyable Black Panther, la franchise a su se renouveler en sortant des sentiers battus pour acquérir un nouveau public et surtout gagner la bataille de l’éthique.
Et c’est précisément ce qui nous intéresse chez Captain Marvel. Petit topo sur ce personnage ressorti de derrière les fagots : le premier Captain Marvel est en réalité l’officier Kree (mâle) dénommé Mar-Vell, espion transfuge qui se prend d’affection pour la cause humaine. Pour l’adaptation de Boden et Fleck, la franchise a décidé d’adapter l’un des nombreux alias et personnages alternatifs du héros, l’une des deux versions féminines : Carol Danvers a.k.a. Miss Marvel (de 1977 à 1980, Ms. Marvel en anglais), Binaire (de 1981 à 1997), Warbird (de 1998 à 2002), puis à nouveau Miss Marvel (de 2006 à 2012) et, depuis 2012, Captain Marvel.
A l’inverse du personnage d’origine, Carol Danvers est une humaine qui acquiert les pouvoirs du premier Tesseract trouvé sur Terre. Et tandis que l’on sent venir à plein nez les thèmes réchauffés de la binarité, du déchirement des origines etc. le film prend une tournure tout à fait intéressante. La situation initiale dépeint une jeune officier Kree, en proie à des cauchemars récurrents et à des sautes d’humeur que le spectateur hâtif attribue déjà à son origine humaine, car chacun sait que ce qui différencie les humains des aliens est l’évident mauvais caractère des uns opposé au flegmatisme des autres. (Dénoncez-vous M. Macron !)
Mais précisément, ce n’est pas en tant qu’humaine que Danvers peine à trouver sa place. C’est en tant que femme. Rebaptisée Vers par son mentor Yon-Rogg, le colonel Kree en charge de son intégration, son nom lui a été tronqué et dissimulé au même titre que les réelles mesures de son pouvoir. Cette espèce de babysitter de l’armée Kree lui interdit par ailleurs de l’utiliser, rabâchant à qui mieux-mieux qu’elle n’est que dépositaire de ce pouvoir, celui-ci pouvant lui être retiré à tout moment, et que sa véritable force est justement de se passer de son usage, mais surtout quand il s’agit de lui mettre une volée de bois-vert à l’entraînement…
A ce stade, on comprend déjà que le type est louche.
Ce n’est que lâchée en pleine nature avec sa chatte et son couteau que Vers se révèle à elle-même. Celle-là même à qui on avait rabâché qu’elle n’était pas prête au combat, qu’elle ne pouvait se passer ni du tutorat d’un homme ni d’un dispositif d’entrave, débarque en milieu hostile et se débrouille très bien toute seule ! Combattante aguerrie et esprit acéré, Vers évolue sur Terre en faisant fi des consignes émanant de sa hiérarchie. C’est bel et bien seule qu’elle fait avancer sa mission aussi bien que son introspection personnelle.
Car s’il est un personnage irrésistible, le jeune agent Nick Fury qu’elle rencontre sur Terre et qui l’accompagne dans sa quête, notre Samuel L. Jackson lifté pour l’occasion, reste sagement à sa juste place d’adjudant. Il sait être drôle sans être lourd, utile sans s’accaparer le leadership, compréhensif sans man-splaining. Bref, étonnement, Nick Fury est ce que les féministes peuvent appeler un allié. L’intrigue avance, et c’est là toute la singularité de Captain Marvel, sans l’intervention d’un héros masculin. Soudainement, on commence à desserrer les mâchoires, état critique dans lequel nous avait laissé Wonder Woman, où toute une chacune avait assisté – atterrée – au revirement d’intrigue dans lequel Diana Prince, reine des Amazones, demi-déesse invincible, malgré sa puissance héritée des divinités grecques, avait EVIDEMMENT besoin d’un homme ! Une espèce d’insignifiant mortel, vantard et ignorant, qu’elle avait littéralement tiré du caniveau, devait être son héros et son salut.
Ici au contraire, Boden & Fleck ont pris soin d’écarter toute ambigüité quant à l’indépendance de Danvers. Et à commencer par son indépendance sentimentale. Fait assez rare pour être souligné, le film se passe savamment d’une intrigue amoureuse qui aurait été de toute façon maladroite, mal amenée et malvenue. Qu’on se le dise, Captain Marvel n’a besoin de personne et encore moins d’un homme collé à ses basques. Et plus précisément, il n’y a dans cette galaxie aucun homme qui égale ou surpasse ce personnage. Son mentor est une femme, le Docteur Wendy Lawson, géniale inventrice du moteur supralumique exploitant le Tesseract à l’origine des pouvoirs de Captain Marvel et militante en faveur des droits des réfugiés. Elle puise également ses forces dans sa relation à Monica Rambeau, mère-célibataire et pilote, sa coéquipière de l’armée de l’air et alter-ego (Monica Rambeau est l’autre alias féminin de Captain Marvel dans l’une des versions du comic). Trois figures de femmes fortes qui se renforcent mutuellement et offrent à voir une superbe manifestation de la vraie sororité.
Autre fait encore plus rare : il n’y a dans Captain Marvel, aucune scène de nudité ou angle ambigu. A aucun moment n’est fait étalage d’un centimètre de peau racoleur et gratuit. Bien que je ne condamne en aucun cas la nudité, il y avait toujours chez le Wonder Woman de Patty Jenkins un quelque chose de dérangeant dans la façon d’exposer le corps de Gal Gadot. Je dis bien « dans la façon » et non « dans le fait », car la tenue étoilée emblématique imaginée par Charles Moulton est pour moi symbolique de l’émancipation féminine. Courte, peu couvrante, composée de bottes et d’un fouet, elle s’inspirait directement du triangle amoureux BDSM que Moulton composait avec sa femme Elizabeth et leur amante Olive. La blessure est d’autant plus profonde que Patty Jenkins est pourtant une icône du cinéma féministe avec son film Monster. Ici, elle se laisse aspirer par la franchise DC et se retrouve à « faire du Snyder même plus Snyder que Snyder » délaissant son style et son talent pour en plus livrer une icône féministe LGBTQ à la satisfaction du public masculin. Et Moulton de se retourner dans sa tombe « Même les filles ne voudront pas être des filles tant que nos archétypes féminins manqueront de force, de vigueur et de puissance. »
Ce sont tous ces torts que vient corriger Captain Marvel. Elle est l’archétype de ce personnage puissant et indocile que l’on attendait précisément dans Wonder Woman. Carol Danvers emprunte avec nous et pour nous ce chemin tortueux de l’émancipation. D’abord entravée et soumise à la dictature du corps masculiniste, elle se laisse physiquement et psychologiquement maîtriser par Yon-Rogg et l’Intelligence Suprême, la plus haute autorité Kree, à qui elle croît devoir son pouvoir. Le tour de force du patriarcat est de nous faire croire que notre liberté est celle qu’on nous laisse. Or précisément, il ne peut y avoir de liberté dans un espace d’expression créé par et pour le patriarcat. Les règles du jeu elles-mêmes sont biaisées et formulées dans l’intention d’auto-préserver celui-ci. Le message du film est que la femme la plus puissante et la plus crainte est celle qui n’attend aucune validation d’un homme.
Ainsi, l’extrême jubilation vient je crois du combat final, tant attendu, entre Captain Marvel et son ex-supérieur Yon-Rogg. Toute une tension est bâtie entre ces deux antagonistes, d’abord alliés, éternels concurrents puis ennemis déclarés. A ce moment de l’intrigue, le doute est complètement levé sur la supériorité manifeste de Captain Marvel. Elle vient d’envoyer par le fonds 3 navires amiraux Kree et retourner à l’expéditeur une quinzaine d’ogives nucléaires… Là-dessus, cet impertinent et mesquin petit mâle vient encore lui faire l’affront de la défier en combat singulier et « à armes égales ». Et là est tout l’enjeu de Captain Marvel mais aussi de toutes les femmes.
Pourquoi sommes-nous toujours sommées de cette injonction de jouer « à la loyale » alors que cette politesse ne nous a jamais été faite ? Est-ce que Serena Williams combat à armes égales quand un arbitre lui impose pénalité sur pénalité quand elle ose contester un arbitrage ? Est-ce que Cécile Duflot combat à armes égales quand elle s’empêche de dénoncer l’agression qu’elle a subi de Denis Baupin pour ne pas être accusée de vouloir le déstabiliser alors qu’ils sont en compétition pour la tête d’EELV ? Est-ce que tu combats à armes égales contre ton collègue dans la course aux promotions quand tu sais qu’après tes heures de bureau tu commences une deuxième journée de courses, de cuisine et de ménage ? Non, nous n’avons jamais combattu à armes égales. Nous avons toutes toujours combattu avec un bras attaché dans le dos.
Il est donc extrêmement jubilatoire même si, je le conçois, purement fictionnel, d’assister à ce dernier combat. La meuf est vener, elle a eu une rude journée et elle doit encore se taper son CONNARD d’ancien patron qui sait qu’il ne peut absolument pas gagner ce combat mais fait encore le fier et a l’audace d’insinuer qu’elle ne pourrait rien contre lui « à armes égales ». Et vous savez ce qui arrive à ce genre de types ? Un blast de la puissance d’un Tesseract dans le bide.
YASS.SLAY.QUEEN !
#captain marvel#movie#review#2019#feminism#feminist#strongwomen#inspiration#womeninspo#cinema#feminist movie#feminist cinema#brie larson#marvel
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CYRANO au Théâtre le Funambule
Trois comédiennes incarnent tous les personnages du plus que classique “Cyrano de Bergerac” d’Edmond Rostand façon commedia dell’arte. La scène et la salle sont éclairées à la bougie. On pense avoir vu toutes les mises en scène possibles et imaginables… et pourtant ! La tirade du nez est des plus originales. Avec une grande agilité, les personnages qui passent de comédiennes en comédiennes prennent vie : un masque, un élément de costume, un accent et le tour est joué. C’est convainquant et très créatif ! Une version pétillante et inventive à partager avec des ados.
> Cyrano Texte // d’après Edmond Rostand Mise en scène // Bastien Ossart avec Iana-Serena de Freitas, Macha Isakova et Mathilde Guêtré-Rguieg Photo // Fabienne Rappeneau À partir du 28 janvier 2020 du mercredi au samedi à 19h ou 21h (en alternance) dimanche à 15h30 Durée // 1h50
> Théâtre Le Funambule 53 rue des Saules - 75018 Paris Métro : Lamark-Caulaincourt ou Jules Joffrin www.funambule-montmartre.com
#theatre#theatreetplus#paris#Edmond Rostand#cyrano#spectacle#spectateur#public#Actualités et sorties#art#culture#litterature
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Photos : Dents de stars : Kylie Jenner, Blake Lively, Miley Cyrus... les avant/après les plus spectaculaires !
Après avoir eu recours à la chirurgie esthétique pour augmenter la taille de leur poitrine, pour effacer une bosse sur le nez ou pour avoir un fessier volumineux, les stars passent bien-sûr par la case dentiste. Et encore une fois, il ne s'agit pas d'une simple visite de routine, puisque la plupart ont choisi de refaire intégralement leur dentition. Tour d'horizon des stars qui n'ont pas obtenu leur sourire ultra bright naturellement. Il y a quelques semaines, l'American Society for Aesthetic Plastic Surgery, une assemblée américaine de chirurgiens influents a publié une étude qui montre qu'entre 2011 et 2016, l'usage de toxine botulique (l'élément qui permet d'effacer les rides du visage) a augmenté de 87% ! En France, depuis 2010, le nombre d'opérations relatives aux implants fessiers a été multiplié par trois... Des chiffres alarmants sur l'augmentation soudaine des opérations de chirurgie esthétique à travers le monde. Selon le docteur Simon Ourian, un célèbre chirurgien de Beverly Hills qui a déjà exercé sur Kim Kardashian, les principales raisons de cette hausse des demandes précoces sont les selfies et les Kardashian/Jenner : "À part elles, je ne vois pas d'autres célébrités qui ont autant ou plus d'impact sur les réseaux sociaux et sur la culture. À elles cinq (Kim, Kourtney, Khloe, Kendall et Kylie), elles comptabilisent un demi-milliard de followers sur les réseaux sociaux... C'est presque le double du nombre total d'habitants aux Etats-Unis !"Et si refaire ses fesses, ses seins, ou son nez est devenu un indispensable pour se sentir belle et épanouie, s'offrir une nouvelle dentition est également un él... Retrouvez cet article sur Public
Blake Lively : L'actrice recadre séchement un journaliste
Photos : Met Gala 2017 : Blake Lively, Jennifer Lopez, Serena Williams... une soirée placée sous le signe de l'amour !
Photos : Blake Lively & Ryan Reynolds vs Ashley Graham & Justin Ervin : Quel couple remporte la palme du plus mignon à la soirée Time 100 ?
MET GALA 2017 : Blake Lively, Hailey Baldwin, Kim Kardashian... toutes les plus belles tenues de la cérémonie !
Photos : Kendall Jenner VS Kylie Jenner : Les deux soeurs dévoilent subtilement leurs seins
Il y a quelques semaines, l'American Society for Aesthetic Plastic Surgery, une assemblée américaine de chirurgiens influents a publié une étude qui montre qu'entre 2011 et 2016, l'usage de toxine botulique (l'élément qui permet d'effacer les rides du visage) a augmenté de 87% ! En France, depuis 2010, le nombre d'opérations relatives aux implants fessiers a été multiplié par trois... Des chiffres alarmants sur l'augmentation soudaine des opérations de chirurgie esthétique à travers le monde. Selon le docteur Simon Ourian, un célèbre chirurgien de Beverly Hills qui a déjà exercé sur Kim Kardashian, les principales raisons de cette hausse des demandes précoces sont les selfies et les Kardashian/Jenner : "À part elles, je ne vois pas d'autres célébrités qui ont autant ou plus d'impact sur les réseaux sociaux et sur la culture. À elles cinq (Kim, Kourtney, Khloe, Kendall et Kylie), elles comptabilisent un demi-milliard de followers sur les réseaux sociaux... C'est presque le double du nombre total d'habitants aux Etats-Unis !"Et si refaire ses fesses, ses seins, ou son nez est devenu un indispensable pour se sentir belle et épanouie, s'offrir une nouvelle dentition est également un él Plus d'images sur Public.fr !
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Après avoir eu recours à la chirurgie esthétique pour augmenter la taille de leur poitrine, pour effacer une bosse sur le nez ou pour avoir un fessier volumineux, les stars passent bien-sûr par la case dentiste. Et encore une fois, il ne s'agit pas d'une simple visite de routine, puisque la plupart ont choisi de refaire intégralement leur dentition. Tour d'horizon des stars qui n'ont pas obtenu leur sourire ultra bright naturellement. Plus d'images sur Public.fr !
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Schillaci 1990, la fête à Toto
Salvatore Schillaci est un homme à l’image du milieu dans lequel il a grandi: modeste. Au-delà de ses six buts au cours de la Coupe du monde 1990, ses qualités de simplicité, d’humilité et de candeur ont probablement fait de lui l’idole de l’Italie. Tout au long de la compétition, celui que l’on surnomme “Toto” rappelle sa joie, celle qu’il procure à tout un pays. Sans jamais oublier d’où il vient, ni qui il est: “Je suis simplement quelqu’un de discret, qui cherche à donner le meilleur de lui-même.” Et l’aventure exceptionnelle qu’il est en train d’écrire: “Je vis un rêve extraordinaire. Surtout ne me réveillez pas…” [1] Un rêve qui a pris forme de manière inattendue.
Premier rendez-vous réussi
La saison 1989/90 est la première de Schillaci dans l’élite italienne. Après avoir écrémé les échelons inférieurs et claqué un nombre important de buts en équipes de jeunes, il est recruté par la Juventus Turin au sortir d’un exercice qui l’a vu marquer à vingt-trois reprises avec Messine en Serie B, sous les ordres d’un certain Zdenek Zeman. “Je voudrais voir ce que je peux donner en Division 1. Au moins un an. Après, je retournerai à Messine.” L’objectif est plutôt modeste, loin de l’idée de devenir le meilleur joueur de la Coupe du monde domestique qui pointe le bout de son nez. Mais Toto claque quinze buts avec la Vieille Dame en championnat, est un acteur important de la conquête de la C3 et le sélectionneur Azeglio Vicini l’appelle dans le groupe pour le Mondiale. Il n’a encore jamais porté le maillot de la Nazionale.
La concurrence devant est rude, avec notamment Roberto Mancini, Gianluca Vialli et Aldo Serena. Schillaci est a priori le dernier choix de Vicini, mais sa bonne préparation convainc son coach de l’intégrer à la feuille de match pour la rencontre initiale face à l’Autriche. L’Italie bute encore et encore sur son adversaire, et il reste un quart d’heure à jouer. Schillaci est incrédule quand Vicini lui demande de s’échauffer: “Tu parles de moi?” Son coéquipier à la Juve, Stefano Tacconi, lui glisse alors: “Tiens-toi prêt, parce que tu vas bientôt entrer et marquer… Une tête comme John Charles.” Toto est terrifié. Mais deux minutes après son entrée en jeu, il reprend aux six mètres d’une magnifique tête un centre de Vialli. Le Stade Olympique de Rome et Toto explosent d’une “joie intense”.
Chouchou de tout un pays
Schillaci n’en demande pas pour autant une place de titulaire pour le prochain match, face aux États-Unis: “Être l’homme du dernier quart d’heure, cela me convient très bien.” Cependant, sous la pression populaire, Vicini l’aligne contre la Tchécoslovaquie. Il faut moins de dix minutes à Toto pour marquer encore une fois de la tête. Alors qu’il n’avait inscrit aucun pion de cette manière durant la saison. Le doute laisse la place à l’optimisme dans tout le pays. L’Italie s’entiche de ce bonhomme volontaire à la gueule ingrate, aux “yeux sauvages”, à l’attitude candide, qui vit intensément ses matches. “Avec mes buts, j’ai réunifié l’Italie”, s’amuse-t-il à dire, lui le Sicilien.
youtube
Le phénomène se propage (“Beaucoup de gens en Italie ont appelé leur chien ‘Toto’ durant cette période”) et la belle histoire continue. Même s’il s’en défend, il se transforme en homme providentiel de l’Italie. Il trouve l’ouverture en huitièmes face à l’Uruguay d’une lourde frappe du gauche à l’entrée de la surface. Il est l’unique buteur du quart contre l’Irlande en reprenant un ballon relâché par Packie Bonner. Toto, qui vient d’avoir un deuxième enfant durant le Mondiale, reste tout de même lucide et vit son rêve. “C’est un garçon humble. Je suis certain que l’enthousiasme qu’il suscite ne lui est pas monté à la tête”, confie son père Domenico. Paolo Rossi, avec qui on n’hésite pas à comparer Schillaci, déclare: “Dès qu’il arrive quelque part, il porte bonheur.”
Trois semaines pour une vie
Il marque encore un but de renard en demi-finale contre l’Argentine de Maradona. Insuffisant, puisque l’Italie est éliminée aux tirs au but. Dans les vestiaires, il ne fait que fumer et pleurer. Son histoire avec ce Mondiale n’est pas tout à fait finie, Roberto Baggio lui laissant la faveur du penalty en match de classement face à l’Angleterre, lui permettant de finir meilleur buteur. Cette idylle est même plus que cela; elle est pour lui indélébile: “Il y a eu certaines fois où des gens ont juste fondu en larmes en me rencontrant. C’est super quand je vois un gros sourire sur leurs visages, ils sont si heureux. J’aurai toujours avec moi, pour le reste de ma vie, les souvenirs merveilleux de Italia ‘90.”
La suite de la carrière de Schillaci est bien plus délicate. Il marque peu avec la Juve puis l’Inter Milan, qu’il rejoint en 1992. En Lombardie, il vit des moments très difficiles, certains tifosi lui rappelant à travers une banderole qu’il est un “terrone”, un sudiste, avec le sens péjoratif que revêt cette question en Italie. Toto rebondit au Japon, où il inscrit une soixantaine de buts et devient le premier joueur transalpin à tenter l’aventure au pays d’Olive et Tom. Il a en fait “toujours été un émigré… Un Palermitain à Messine, un Sicilien dans le Nord, un Italien au Japon.” Tout comme il ne cessera de faire voyager avec lui ces trois semaines inoubliables et irremplaçables qui ont signé sa carrière. Et qui font de lui l’une des meilleures raisons d’apprécier un tournoi si mal aimé.
[1] Lire “Schillaci rend folle l’Italie”, Patrick Urbini, France Football
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Quinzième édition de ce rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
Aujourd’hui, 1er avril, j’ai 3 mois de retard dans mon bilan, aussi, préparez-vous pour le
SUPER FAT BANCO
Pour vous uniquement aujourd’hui, offre spéciale, un bon gros “3 pour 1” digne du Black friday.
Sur ces 3 mois, j’ai lu 56 livresn dont plusieurs qui se lisaient en 10-20 minutes et viennent donc gonfler ces stats de façon tout à fait malhonnête, mais who cares ?
Dans le lot, nous avons ces 23 BD :
Ces 28 romans :
Et ces 5 ouvrages de poésie :
Je ne vais ÉVIDEMMENT pas pouvoir entrer autant dans le détail qu’à l’ordinaire. Aussi, si je passe trop vite sur un titre qui vous interpelle, n’hésitez pas à me demander des précisions en commentaire, ici ou sur Facebook — ou par message privé pour ceux d’entre vous qui on été traumatisés par le système scolaire et ont peur de poser des questions en public (ceci n’est pas une blague). C’est parti pour les…
1) TOP & FLOP !
Trois mois, ça permet de prendre un peu de recul. Gardé-je des coups de cœur absolu parmi cette éclectique sélection ci-dessus ? Oui !
TOP (6)
Ceux-ci sont des lectures vraiment marquantes, puissantes, qui m’habitent encore et m’ont non seulement offert une superbe expérience de lecture mais, au-delà, ont chacun à leur façon bousculé affiné, questionné mon rapport à la littérature (et j’aime bien ça).
Je vais comme à mon habitude procéder à la remise des prix par catégorie, car nous sommes des animaux d’habitudes, et je ne voudrais pas vous dérouter, surtout si, comme moi, vous aimez lire en diagonale, zioum, en rebondissant ici et là sur un mot en gras ou un gif marrant qui vous fait remonter trois lignes plus haut pour comprendre la blague — c’est plus facile de diagonaliser sereinement quand on connaît déjà le chemin, et donc, place aux catégories.
Catégorie « Météore » (Aussi connue sous le nom de « Épique, puissant, inéluctable »)
Lauréat :
Challengers :
Martin Eden, de Jack London (VO 1909)
Martin Eden prend à rebrousse-poil les attentes de l’époque, et donc les miennes. Il est, dans le fond, d’une modernité exténuante ; j’ai la sensation de m’être battue contre la société avec le personnage principal, et ce pendant 500 pages : j’en suis ressortie lessivée, bleuie, sonnée, avec des oiseaux format toons qui me voletaient autour de la tête.
C’est l’histoire d’un jeune marin bourru aux larges épaules qui, tout à fait par hasard se retrouve un jour dans un salon cossu et délicat, où il tombe amoureux d’une bourgeoise qui lui parle littérature.
Tout est joué. Car ce n’est pas tant elle qui l’a ému que la culture dont elle est nourrie, à vrai dire : Martin est tombé amoureux de l’art. Prenant bientôt conscience de sa rusticité, de la violence de son langage, de sa grammaire décousue, de ses pantalons pochés, de sa démarche chaloupée, il entreprend de s’éduquer afin de pouvoir prétendre à la beauté. Roman entièrement construit sur les fossés culturels de l’époque (faciles à transposer en d’autres temps, d’autres lieux) et la fascination presque physique que le protagoniste entretient pour la littérature, Martin Eden est un long et intime combat, une épopée sociale à la trajectoire de météore, une passion violente à la Million Dollar Baby.
Le truc contrariant ?
Pour lire d’autres avis sur Martin Eden, je vous recommande les chroniques passionnées de Nina se livre (sur son blog) et de Lemon June (en vidéo).
C’est toujours étonnant et drôle quand, par un hasard fait de bouche à oreille et de circonstances croisées et improbables, tout le monde se retrouve à lire le même livre en même temps et à en parler sur la toile. Surtout quand le livre en question date de 1909.
Peut-être y a-t-il une explication toute simple du type “Mais siii tu sais y a la star là qu’a fait un tweet sur Martin Eden !” (auquel cas j’ai raté ça) mais je crois aussi que cette redécouverte amoureuse de Jack London révèle, en filigrane, des petites choses pas anodines sur notre génération, comme :
une volonté de “vrai”,
un vif intérêt pour les écarts sociaux qui se traduit par un attrait pour les histoires mettant en scène la classe ouvrière ou les outsiders,
un attrait pour les narrations puissantes, les aventures à l’ancienne, les grands espaces et la campagne,
une tendance au “retour à la terre”…
“No shit, Sherlock.”, me direz-vous.
Pas de shit, mon gros Watson, je sors de désintox.
Serena, d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (adapté du roman de Ron Rash) (Sarbacane, 2018)
J’ai déjà parlé du roman Serena, lu il y a quelques mois. C’est une histoire de dingue ; celle d’une femme puissante, froide et fascinante, qui impose sa loi dans les exploitations forestières des Smoky Mountains dans les années 30, dévorant la forêt comme un feu fou, et emportant impitoyablement un grand nombre d’hommes dans sa folie dévastatrice. Un thriller presque intime et pourtant vaste et tendu comme un ciel d’orage, superbement adapté en roman graphique par Pandolfo (au texte) et Risbjerg (au dessin).
Les enfants du temps qui vient, de Gaia Guasti (Thierry Magnier, 2018)
Les enfants du temps qui vient, c’est le nouveau Petite Poche de Gaia Guasti, après Lettres d’un mauvais élève, dont je vous ai déjà parlé le mois précédent (ET dans ce TOP 5 “Petits mais costauds“). C’est un texte très court au style épatant, situé à la préhistoire, qui :
m’a rappelé l’époque où je dévorais les Jean M. Auel ; (Question : est-ce que c’était horriblement mauvais, cette série ? j’en garde un souvenir ravi, mais j’avais 11 ans, et l’héroïne était totalement une Mary Sue. Je crois que je n’oserai jamais remettre le nez dedans.)
m’a fait noter dans mon carnet : Lire tous les Gaia Guasti.
Parce que ça fait plusieurs fois d’affilée qu’elle m’impressionne, en fait. Donc allons-y gaiement ! Voici les titres de sa bibliographie qui me font de l’œil, et que j’ai déjà commencé à attaquer :
*
Catégorie « J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal » (Aussi connue sous le nom de « Joli et badant, mais plus joli que badant »)
Lauréat :
Challengers (PURE SÉLECTION DE QUALITÉ CE MOIS-CI ATTENTION, hot hot recommandations) :
Louis parmi les spectres, d’Isabelle Arsenault et Fanny Britt (La Pastèque, 2013)
Oh la la comme c’est BEAU !! J’avais déjà partagé mon coup de cœur lacrymal et intersidéral pour Jane le renard et moi (dans le “C’est le premier” de novembre) mais j’ai été à nouveau saisie par le texte de Fanny Britt, si émouvant par sa voix d’enfant (à la fois admirablement sentie mais jamais tout à fait authentique non plus, heurtée et travaillée), si original par son style (pétri de décalages poétiques et de québéquismes délicieux), et surtout, je trouve son mariage avec les illustrations lumineuses et faussement brouillonnes d’Isabelle Arsenault PARFAIT. D’une délicatesse et d’une sensibilité poignante.
Ces deux autrice-illustratrice parviennent chaque fois à prendre mon cœur entre leurs petits doigts et à le pincer doucement, jusqu’à ce point rupture, tu sais, où tu as juste un peu mal et un filet de larmes s’écoule en toi — ce point de bascule où tu n’as plus qu’à serrer le livre contre ta poitrine parce que les mots manquent et que rien d’autre n’exprime réellement cette émotion de satisfaction un tantinet maso d’avoir ressenti une belle douleur.
# Le feeling à la lecture.
Excusez-moi de vous déranger, de Killian Provost (Éditions Fatrasies, 2018)
Nouvelle versifiée percutante au format minus de Matin Brun, Excusez-moi de vous déranger a une résonance sociale aussi vaste, bien que plus intime, plus cruciale. Le style trouve le parfait équilibre entre rythmique poétique et authenticité d’une oralité hésitante, touchante, heurtée. La nouvelle s’ouvre sur :
Sobre et émouvant, c’est un texte que j’ai plusieurs fois entendu lu à voix haute et qui chaque fois a soulevé les poitrines, creusé les cœurs et brouillé les regards — une fois même, une dame a pleuré. La vérité.
Publié chez un tout petit éditeur, ce texte vaut vraiment le détour, parce qu’en plus de vous humidifier la pupille, il vous offre la possibilité précieuse de soutenir la poésie indépendante (à peu de frais, puisqu’il est à 2,50€).
Je, d’un accident ou d’amour, de Loïc Demey (Cheyne, 2014)
Je, d’un accident ou d’amour est un poème narratif de quelques pages, découpé en 16 minuscules chapitres à déguster. Il ne contient aucun verbe, comme si ceux-ci avaient explosé suite à une frappe chirurgicale, et que la langue avait dû se réorganiser sans eux.
C’est l’histoire d’une rencontre amoureuse et de la tête à l’envers que ça fait.
J’ai tellement adoré cette lecture. Ça m’a papillons dans le ventre, ça m’a frissons douillets.
Ça m’a donné envie de lire et écrire de la poésie encore.
We Come Apart, de Sarah Crossan et Brian Conaghan (VO 2017)
J’avais déjà lu Apple and Rain, The Weight of Water et Inséparables ; We Come Appart réconcilie ce que j’ai préféré de The Weight of Water et Apple and Rain, c’est à dire :
des thèmes forts et chers à l’autrice :
celui de l’immigration, avec un ado venu d’Europe de l’Est qui cherche à trouver sa place dans ce nouveau pays et craint de devoir retourner dans ce qui est de moins en moins “chez lui” ;
l’esquisse arrachée d’une vie de famille impossible à maîtriser ;
la drôle de tension qui existe au collège-lycée british dans ces amitiés toujours un peu concurrentielles et au bord du harcèlement ;
un style poétique juste et tenu, plus travaillé à mes yeux que dans Inséparables (qui m’avait un peu déçue à cet égard) ; il apporte véritablement un ton et un rythme au roman, qui servent son propos. Ici, on alterne les voix des deux héros, une jeune anglaise rebelle qui vit des trucs pas cool à la maison, et un jeune immigré à l’optimisme indémontable qui vit ses propres batailles.
Mais le bonus de ce roman-ci, c’est que c’est une histoire d’amour. Elle semble toute écrite toute tracée et je préfère vous avertir que non, pas. Sa trajectoire attendue de roman YA décolle soudain vers la fin comme si on lui avait greffé un moteur de fusée, et certes, ce n’est pas parfaitement équilibré en termes de construction narrative, mais c’est très réussi en termes d’investissement du lecteur, et j’adore ce que ça raconte.
*
Catégorie « Je ne voulais pas les quitter, et leurs voix résonnent encore »
Lauréat :
Challengers :
Quand j’avais cinq ans je m’ai tué, de Howard Buten (Seuil, 1981)
J’ai lu ce roman pour la première fois quand j’avais onze ou douze ans, parce qu’il y avait un enfant sur la couverture et qu’à l’époque, ça me semblait évident que c’était forcément un livre pour enfants.
En fait, non.
Après avoir un peu bataillé pour m’adapter…
… j’ai plongé corps et âme dans ce roman et en ai gardé un souvenir si intense que presque vingt ans plus tard, il m’en restait des pans entiers. Mais lorsque j’ai voulu le recommander à mon copain récemment, bizarrement, il n’a pas été séduit par mon pitch pourtant habile :
“C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font l’amour un peu par accident, et il va à l’hôpital pour enfants, jugé coupable comme sa copine et jugée victime. Le petit gars, on l’accuse de viol et c’est une vaste arnaque, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Comment a-t-il pu refuser de se lancer dans une histoire de viol prépubère, ça me dépasse ; ce garçon manque cruellement de fantaisie.
Mais du coup, j’ai voulu le relire pour :
vérifier que c’était bien (parce qu’après tout, j’avais onze ans) ;
pouvoir le pitcher mieux.
Résultat :
C’est incroyable. C’est THE exemple littéraire de la voix d’enfant réussie, qui mélange naïveté attendue et vocabulaire adulte incongru (comme font les vrais enfants qui répètent les mots entendus), qui saute du coq à l’âne dans la narration (comme font les vrais enfants qui te racontent leur journée d’école en dents de scie, sponsorisées par la schizophrénie), qui se saisit d’images et d’histoires inventées et les vit en direct sur le chemin de l’école, dans sa chambre à coucher, ou en attendant son copain sur le palier, sans avoir besoin de t’introduire la séquence de ciné intérieur par “Je me mis à rêvasser”, non, BIM, un singe saute du platane et se perche sur ton épaule et te dit que les gangsters sont arrivés.
Du coup j’ai retravaillé mon résumé : “C’est un petit garçon de huit ans qui est amoureux très fort d’une petite fille de huit ans, ils font un truc répréhensible, ce qui crée un drama compliqué, mais je te jure, c’est pas le sujet. Le sujet, c’est l’enfance. Et, genre, l’imagination.”
Voilà, hop. Ni vu ni connu j’t’embrouille. Où ça des zizi et des zézettes ? Pas chez moi, ouhlà non.
Shorba, l’appel de la révolte, de Gaspard Flamant (Sarbacane, 2018)
Shorba est le surnom du héros et narrateur du roman, un clampin ces cités qui zone à l’entrée du centre commercial avec ses poto — pas un vrai caïd, pas un demi-thug, pas même un demi-quoi que ce soit, juste un gamin qui a décroché le brevet et a le vague sentiment qu’il ne décrochera plus rien. Quand un jour débaroule un hippie bouseux aux larges épaules et au sourire contagieux qui va prendre Shorba et ses copains sous son aile et leur faire prendre conscience de leur place dans le monde. Son éveil politique, social, et personnel, Shorba va tout vers en même temps, dans un vrac sincère et souvent hilarant.
Histoire d’un gamin qui sort de son quartier et s’ouvre au monde ; Shorba est un roman d’apprentissage porté par un souffle, un élan heureux et généreux comme une course pour sauter dans l’étang. Aucune dimension didactique dans ce parcours d’aventure. Et, surtout, une narration tissée d’or qui m’a instantanément rendu le héros 100% attachant : sa voix bitumée matinée d’arabe et d’anglais, blindée de verlan de guingois, de dialecte de lycée, de jokes pas si private et ce ton à la fois candide et moqueur nous collent un sourire qui ne nous lâche jamais.
SHORBA (# l’odieuse stratégie du sourire irrésistible)
Les quatre gars, de Claire Renaud (Sarbacane, 2018)
La famille des Quatre gars, c’est d’abord le père, un taiseux grognon qui embrasse comme une armoire normande (pas souvent, et quand tu essaies, tu te fais des bleus), un Jean-Pierre Bacri qui aboie entre le fromage et le dessert et quitte la cuisine en claquant la porte. Le deuxième larron, qui lui aussi en tient une couche, c’est le grand-frère, Yves, un kéké des plages qui soulève de la fonte pour emballer les filles, pas si bête, mais pas très fin, et aux bras trop musclés, aux mots trop moqueurs, pour la douceur. Le troisième gars, c’est le papy, un petit vieux malin rempli d’un chagrin qui s’est allégé avec le temps, un romantique qui se dit en regardant ses butors avaler la pitance sans un mot au petit-déjeuner, que les choses peuvent encore changer. Et les quatre gars, enfin, c’est Louis, le kid, le narrateur. Un môme de dix ans un peu trop sensible pour ce champ de mines familial, un gamin qui au fond, ne rêve que d’un peu de tendresse.
Je ne vous pitche pas l’histoire car elle est finalement commune à celle de toutes ces familles cassées qui se recollent malhabilement dans les téléfilms : on rit, on espère, on pleure, on soupire… La vraie force des Quatre gars, c’est :
La voix du petit Louis — ça se joue sur le fil, sur un rien, une vraie voix de gamin ;
Ce microcosme de personnages si branques, malfoutus, têtes-à-claques, qu’ils en deviennent terriblement attachants.
Porté par une plume habile et joyeuse, c’est un roman cocon, de ceux qu’on n’a pas envie de quitter à la fin.
Ma reine, de Jean-Baptiste Andréa (L’inconoclaste, 2017)
Ma reine, c’est la caution Forrest Gump. Vous avez un gamin attardé dont on dit que “son cerveau est trop petit pour sa tête” mais pour qui au contraire c’est le monde qui est trop vaste pour s’y déverser sans s’embouteiller. Shell, le narrateur, est un kid à la voix unique, attachante. Il vit au milieu de rien dans la station essence de ses parents, et fugue un jour pour prouver sa valeur à on ne sait qui. Dans sa fuite, il rencontre une gamine, une vacancière. Celle qui devient sa reine.
Ça m’a tellement rappelé les scènes d’enfance de Forrest Gump !
Instantané aux teintes brûlées d’un été intense figé dans le temps, Ma reine est en équilibre au bord de l’enfance.
Le mini-hic : quelque part, c’est sans surprise. J’entends par là que le ton est juste, le personnage terriblement bien campé, le décor évocateur, mais dès le premier tableau, en un sens, on a vu toute la pièce. You feel me ? Génial dès le début, et bien tenu, mais un peu lisse.
Toutes les BD de Max de Radiguès mais notamment Frangins et Simon & Louise
Max de Radiguès est un spécialiste de la BD ado — cet âge où les lecteurs se mettent au manga, MÉCHANT DOBBY, reviens ici !! La BD c’est bien aussi — que disais-je avant cet accès de violence orale dirigée contre mon hallogène ? Les mangas, ah oui, j’ai bien connu ça, dans ma jeunesse. Mais pourquoi délaisser ainsi la gentille BD en couleurs ? Spèce d’idiote. (Elle parle à son moi du passé.)
Max de Radiguès est très fin sur les émotions adolescentes (celles, donc, que toi et moi qui sommes adultes, connaissons encore, par picotis, souvent, et par vertiges, parfois) : il sait mettre le trait parfait sur un geste, une moue, et brosser avec justesse et tendresse les émois et tensions d’adolescents. Sans jamais les diminuer ni les sublimer — il y met juste ce qu’il faut.
Juste une pincée de sel
*
Catégorie « Girafe » (Aussi connue sous le nom de « Beau et perché »)
Lauréat :
Challenger :
Si une nuit d’hiver un voyageur, d’Italo Calvino (VO 1979, VF Seuil 1981)
Je me relance cette année le Défi 12 mois, 12 amis, 12 livres que je m’étais lancée l’an dernier et que je vais tenir cette année, nom didiou (je reviendrai vous en parler), et Si une nuit d’hiver un voyageur a été ma lecture de janvier.
Lorsque j’ai acheté ce livre, le libraire a secoué la tête d’un air flou en posant la main sur son cœur, puis sur le comptoir, puis à nouveau sur son cœur, et m’a zieutée sans oser croiser mon regard.
Lui : Ah, Calvino… Moi : Vous aimez ? (No shit, Sherlock *bis*) Lui : Vous savez, (Il a dit “Vous savez,” avec une virgule, mais n’a pas continué. C’est très différent des points de suspension.) Lui : Disons qu’il y a certains livres qui vous font penser… « Ah, la littérature peut faire ça. »
On me vend rarement aussi bien un livre ; autant te dire que sitôt sortie :
Que dire ? C’est tout à fait surprenant. Durant les premières pages, je pensais même « C’est incroyable » et j’avais envie de lire le texte à mon voisin de métro — « Non mais lis ça ! Mais lis ça ! » — mais comme je n’aime pas que des inconnus m’incluent dans leurs délires pendant que je fais usage des transports publics, pour des raisons cumulables de promiscuité, d’haleine, de danger et de gêne, j’ai rongé mon frein jusqu’à retrouver mon compagnon de canapé qui, lui, a signé pour être la victime consentante de mes délires ad vitam, cet ingénu, et lui ai tenu à peu de choses près le discours suivant, que je remets dans l’ordre pour vous parce que je suis sympa :
C’est inattendu, drôle, faussement naïf, et surtout d’une habileté époustouflante dans la gestion du méta et la complicité établie avec le lecteur. Pour le plaisir de raconter, Calvino développe un vrai jeu narratif, où chaque chapitre constitue le début d’un nouveau roman, interrompu juste au moment où tu te hang au bord du cliff nespa, et tu es constamment en train de retenir un éclat de rire d’être si bien retourné comme une crêpe par cet auteur qui se joue, non pas de toi, mais avec toi, de tes attentes littéraires. Alors oui, comme disait le libraire, un tel livre, si libre, te donne la sensation que tout est possible.
J’ajouterais que ça fait plaisir de lire des gens érudits qui s’amusent avec la littérature sans être pour autant dans un entre-soi moisi.
Proxima du Centaure, de Claire Castillon (Flammarion Jeunesse, 2018)
Ce livre est inracontable, et quand je tente de le pitcher, je fais fuir mon auditoire comme si j’annonçais un meeting politique sur le cours de la passoire.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un roman de science-fiction, contrairement à ce que le titre ET le visuel de couverture laissent présager, ne me lancez pas sur le sujet, le packaging est complètement raté. BAD, BAD COVER, va au coin et réfléchis à ce que tu as fait.
Mais alors, si c’est pas un livre de SF…
Non plus, enfin, pas vraiment. Arf.
C’est l’histoire d’un garçon (Wilco) qui est amoureux (très), et tombe de sa fenêtre (fort) jusque dans un lit d’hôpital (froid). Il y reste tétra. Et il reste amoureux. Je ne peux vous dire que ça.
Proxima du Centaure est porté par un style laxe, poétique et élégant, qui fait péter les verrous de plusieurs conventions narratives de façon libérale et jolie, flirte avec le réaliste magique, et propose une esquisse intime et romantique du petit bout d’humanité satellitaire à Wilco, garçons et filles, famille et amis. C’est TRÈS beau, je suis TRÈS incomprise quand j’en échange avec des amis ; de l’aide SVP.
*
Catégorie « Du pur fun en Petits Filous tub’s » (Aussi connue sous le nom de « Quand je lis certains livres j’aimerais tellement avoir à nouveau 9 ans »)
Lauréat
Challengers :
Les fantômes d’Achille Plume, de Katherine et Florian Ferrier (Sarbacane, 2018)
Les fantômes d’Achille Plume, c’est un roman d’aventure à la fois survolté et minutieux, tête-brûlée et ouvragé. C’est l’histoire d’Achille, petit gars à lunettes maigrichon mais courageux, qui a le don singulier de voir les fantômes (et donc de parler tout seul, ce qui n’aide pas pour se faire des copains, surtout quand on est déjà roux et binoclard). Il s’est lancé dans la grande entreprise de libérer les fantômes prisonniers d’objets, et arpente pour cela les brocantes et vide-greniers, armé de son détecteur de fantôme façon Ghost busters. L’univers des fantômes ainsi déployé donne lieu à une fantaisie charmante et drôle, et à une invention langagière vraiment croustillante, que je ne peux que vous laisser découvrir. Tout va pour le mieux, JUSQU’AU MOMENT OÙ un méchant fantôme apparaît, et Achille doit plonger dans le monde souterrain des fantômes, véritable univers parallèle.
C’est là que le roman bascule véritablement dans l’imaginaire enfantin dans tout ce qu’il a de plus jouissif, et suscite les grands sourires qui me viennent quand je relis Harry Potter ou revois Jumanji . Pourquoi c’est si chouette ? Parce que que c’est excitant, énorme, invraisemblable, dingue, démesuré : ce n’est pas Poudlard mais presque, il n’y a pas d’escaliers magiques mais des ascenseurs ; c’est Roald Dahl meets JK Rowling.
– T’en fait pas un peu trop, là ? – NON. Et je vais te dire pourquoi.
Quand on est grands, on se regarde vivre, parler, marcher — on se mesure, on se retient — tandis qu’enfant, on courrait partout, parce qu’on était encore excités parce qui nous attendait au coin de la rue.
La bonne littérature jeunesse, c’est celle qui sait te faire ressentir à nouveau cette excitation démesurée.
Je dis bien joué.
L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde et L’île au trésor, de Robert Louis Stevenson (VO 1886 et 1883 respectivement)
Prise d’une vibe “aventure”, j’ai recommencé à grignoter du Jack London et du Stevenson. Je me suis alors rendu compte avec stupeur que j’étais tout à fait passé à côté de leurs romans quand j’avais 8 ans, que c’était vraiment de la confiture aux cochons que de donner ça à des enfants, et qu’il faudrait entamer une campagne de propagande littéraire “De bons livres d’aventure pour les grandes personnes” tellement ça vaut le coup de les lire quand on est grand et intelligent.
Bref, relisez London et Stevenson. Leçon d’art romanesque & pur plaisir de grand huit.
*
DU CÔTÉ DES MEH
Shangri-La, de Mathieu Bablet (Ankama, 2016) : graphiquement sublime, mais alors vraiment poussif et répétitif ; à la page 25 on n’en peut déjà plus du pamphlet discursif, et la BD est interminable. Mais sublime, par contre.
La tendresse des crocodiles, de Fred Bernard (Casterman, 2012) : boh, rien à lui reprocher si ce n’est que j’ai l’impression d’avoir lu ça 100 fois. Genre d’autofiction d’aventurière en Afrique au dessin jeté et léger.
Genuine Fraud (Trouble Vérité), de E. Lockhart (VO 2017, Gallimard Jeunesse 2018) : pas mal dans le genre thriller psychologique mais 1) on a un gros problème de rythme et de construction, ça ne devient véritablement intéressant et haletant que dans le dernier tiers ; 2) presque tous les personnages sont antipathiques ; 3) il ne faut pas être à cheval sur les détails, c’est blindé de petites incohérences.
Qui suis-je, de Thomas Gornet (Le Rouergue, 2018) : c’est l’histoire d’un ado qui tombe amoureux d’un autre garçon sans s’en rendre compte, et le point de vue interne du narrateur (le seul à ne pas comprendre ce qui se passe) est assez bien pensé, mais alors 1) ça manque de tripes et de papillons dans le ventre ; 2) j’ai trouvé le style complètement transparent. D’où un certain ennui.
Citrouille, de Sarah Turoche-Dromery (Thierry Magnier, 2018) : beaucoup plus convenu que ce à quoi la collection m’avait habituée, du coup je suis un peu déçue — mais pas forcément par le texte en soi, plutôt par le texte en tant que “Petite Poche”. Does it make sense ?
UN SEUL ÉNORME ÉPOUVANTABLE FLOP
Aïe aïe aïe… J’ai presque live-twitté ce livre à mes amis tant la lecture m’a exaspérée. J’hésite à en faire une critique constructive, mais je me suis déjà collée à l’exercice sur George sur la même question du genre, et on va finir par me prendre pour une maniaco-critique crypto-féministe à tendance snob.
Il y a pour moi plein de problèmes dans ce roman qui, outre les visions du monde un peu puantes qu’il véhicule (selon moi), est d’une incohérence narrative absolue, incarne ses personnages avec une nonchalance bipolaire qui frôle le téléfilm de 1976, et nous sert tous les topos éculés des représentations et relations ados malsaines.
Laissez-moi sortir de ces clichés sexistes !!
Je ne sais pas si je développerai. Je trouve embêtant de ne pas rencontrer sur le net de critique qui soulève les points que j’estime problématiques…
Mais en même temps, la vie est une longue suite de déceptions…
Et comme dit le sage : Si un ennemi t’a fait du mal, assied-toi au bord de la rivière, et un jour tu verras passer son cadavre.
*
Comme d’habitude, la partie TOP & FLOP a été interminable, j’espère que vous vous êtes bien hydratés pendant la lecture. J’envoie la suite :
2) CHRONIQUES D’AILLEURS
Alors, Tom de La Voix du Livre, a publié pendant tout le mois de mars des portraits de femmes créatrices rédigés par des femmes qu’il aime (et souvent aussi créatrices).
C’était un projet superbe, ambitieux et généreux, et ces nombreux portraits m’ont permis de lister de tas de romans, films, pièces de théâtres, essais et poèmes à découvrir. Je vous mets par exemple les lien du portrait de Goliardia Sapienza par Gaia Guasti, que j’aime beaucoup, et celui de Carol Ann Duffy par Julia Lupiot, alias mézigue, mais je vous invite à feuilleter les 31 portraits…
*
3) AILLEURS SUR LE WEB
Cet article étant excessivement long, je vous proposer une vidéo très courte qui a demandé à son auteur un temps et une minutie infinis pour un résultat qui semble d’une futilité démesurée et vous fera sourire quelques instants. Allégorie de ma vie.
*
4) HAPPY NOMBRIL
C’est là que je me rends compte qu’on fait beaucoup de choses en trois mois, quand même. Tellement qu’on n’a rien à dire à la fin, parce que parler d’un truc ce serait le rendre bizarrement plus important que le reste, donc je sais pas.
Attends si en fait, je sais. Je me suis sérieusement remise à l’écriture. Je consacre un maximum de temps à l’avancement d’un projet de roman, ce qui est en grande partie la raison de mon absence du royaume des internets. J’ai une tendance si naturelle au papillonnage à l’intérieur-même de l’activité d’écriture, bondissant d’une idée de texte à l’autre telle une garenne extatique, qu’il est tout à fait déconseillé de me donner accès au world wibe web si l’on veut que je ponde un jour un œuf littéraire de taille raisonnable et pas trop creux non plus. Aussi me suis-je autopunie d’internet comme quand ma mère débranchait le routeur pour m’empêcher de m’épanouir dans les RPG Harry Potter (you monster).
On espère que ça marchera mieux que quand j’étais censée faire mes devoirs.
Le référencement de tous les articles C’est le 1er se fait désormais chez ma géniale complice Charmant Petit Monstre du blog Les Lectures du Monstre. Pour quelle raison ? Pour la raison que je suis une tache, voilà. Je vous invite dans le même mouvement à vous abonner à son blog drôlissime et intelligent.
Beaucoup d’affection dans votre générale direction,
Lupiot
C’est le 1er, je balance tout (#15, avril 2018) Quinzième édition de ce rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira.
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"Get out" : 3 bonnes raisons d’aller voir le film d’horreur du moment !
Un scénario original, une intrigue novatrice… "Get out" a tout bon ! Pour son premier film, Jordan Peele a choisi d’aborder la question du racisme sous la forme d’un thriller. Pour cela, il a mêlé avec subtilité différents genres, passant de l’horreur à l’humour, du surnaturel au potentiellement réalisable. Accompagné d’acteurs discrets mais talentueux (Daniel Kaluuya, Allison Williams, Catherine Keener et Bradley Whitford), le réalisateur a créé une œuvre incroyable vouée à devenir un classique du grand écran. Vous hésitez encore à aller le voir ? Voici 3 bonnes raisons de sauter le pas !Le scénario !Chris Washington, photographe talentueux et passionné, part en week-end chez les parents de sa petite-amie, Rose. Stressé à l’idée de faire leur rencontre, mais aussi de se retrouver nez à nez avec des personnes racistes, le jeune homme concentre toute son attention sur sa bien-aimée. Mais plus le temps passe, plus il a l’impression que quelque chose cloche. Pire encore, il se fait hypnotiser à son insu par son hôte et découvre malgré lui une forme moderne et surnaturelle du commerce d’esclaves noirs.La dénonciation d’un racisme banaliséTout au long du film, le spectateur devient le témoin d’un racisme banalisé et encore très virulent. Par l’intermédiaire de Chris, le personnage principal, on relève des petites remarques déplacées, on observe des comportements gênants et totalement honteux. Grâce à Jordan Peele, on prend conscience de détails dont on ne suspecte même pas l’exis... Retrouvez cet article sur Public
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Photos : Jesse Williams, Tracee Ellis Ross et Kelsey Lu sont les nouveaux visages de Kenzo
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Nolwenn Leroy, bientôt à l'Elysée ?
Marraine depuis 2006 de la fondation Abbé Pierre, Nolwenn Leroy a elle-même failli se retrouver à la rue avec sa mère et sa petite sœur lorsque ses parents se sont séparés. Sauvée par sa grand-mère, elle est aujourd’hui particulièrement sensible à ce problème qui touche "quand même 13 millions de gens en France", comme le soulignait la belle en janvier dernier. Elle prenait lors de cet entretien touchant, la défense de ceux qui se retrouvent dans la rue, "ce n’est pas forcément qu’on a fait des mauvais choix, parce qu’on a fait des erreurs, parfois la vie bascule", et insistait pour que le problème du mal logement devienne "une grande cause nationale". Alors que l’hiver pointe déjà le bout de son nez, Nolwenn Leroy a profité d'une nouvelle interview pour lancer cette-fois un appel à Emmanuel Macron et à sa femme, Brigitte Macron : "Cela me touche encore plus et j'interpelle M. le Président Macron et sa femme pour qu'ils œuvrent en ce sens. Il y a tellement de logements inoccupés à Paris ou ailleurs ! Il faut créer des maisons d'accueil et en faire une cause nationale." A voir également : Interview de la chanteuse française Nolwenn Leroy (INA) Anne-Sophie Jilot-Guérand ... Retrouvez cet article sur Public
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