#neige tombant
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Gently falling snow ❄️⛄️❄️⛄️❄️ through winter sunshine.
(via GIFER)
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OFELIA
I
Sobre la linfa negra en que los astros duermen, flota la blanca Ofelia como una azucena; solevada en sus velos, flota muy despacio. En los bosques resuena una lejana cuerna.
Son ya más de mil años que la triste Ofelia discurre, blanco espectro, por el negro río. Son ya más de mil años que su tierna insania murmura su romance al viento vespertino.
Besa el aura sus pechos y en cáliz distiende vastos velos que mece laciamente el agua. El sauce estremecido sobre su hombro llora, la soñadora sien se inclina a espiar la caña.
Suspíranle en redor las rozadas ninfeas. Y tal vez sobresalta en un aliso quieto un nido del que escapa un parvo repeluzno. Los astros de oro vierten su cantar secreto.
II
¡Pálida Ofelia, ay, como un ampo de nieve, niña fuiste a morir, raptada por un río! Un viento que caló de montes de Noruega de aceda libertad te suspiró al oído.
Desconocido soplo, azotando tu pelo, tu genio soñador llenó de extrañas voces; tu atento corazón la Natura escuchaba si el árbol se quejaba, espiraba la noche.
Como inmenso estertor, la voz de los océanos, tu pecho niño hendía, humano y vulnerable; y tal alba de abril un trasojado príncipe, fue a sentarse a tus pies… y calló, pobre orate.
Cielo, Amor, Libertad: ¡fueron sueños de loca! Te fundías en él como nieve en el fuego. Ligaban tu garganta visiones grandiosas… y espantó tu ojo azul el Infinito horrendo.
III
Y refiere el cantor que a la luz de los astros, flores de tu corona vas buscando a tientas… y que ha visto en el agua, acostada en sus velos, flotar la blanca Ofelia, igual que una azucena.
*
OPHÉLIE
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… — On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir ; Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ; Elle éveille parfois, dans un aune qui dort, Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile : — Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
II
Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige ! Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté ! C'est que les vents tombant des grand monts de Norwège T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté ;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure, À ton esprit rêveur portait d'étranges bruits ; Que ton cœur écoutait le chant de la Nature Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;
C'est que la voix des mers folles, immense râle, Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux ; C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle, Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! Tu te fondais à lui comme une neige au feu : Tes grandes visions étranglaient ta parole — Et l'Infini terrible effara ton œil bleu !
III
— Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ; Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Arthur Rimbaud
di-versión©ochoislas
#Arthur Rimbaud#literatura francesa#poesía simbolista#aparición#Ofelia#demencia#visiones#espanto#di-versiones©ochoislas
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17 janvier
m. est rentrée d'espagne un peu avant minuit et la vie qu'elle a fait entrer dans l'appart m'a fait réaliser à quel point c'était une mauvaise idée, la pire idée de venir passer une semaine ici toute seule sans voir personne parce que la solitude me laisse vriller sans limite. je me demande aussi si mon anxiété diffuse et ma non-envie de sortir de la maison sont liées à mon dérèglement hormonal. je sais pas pourquoi l'idée me rassure, que ce soit mon cors qui est cause et pas moi, ma tête, la partie qui a le contrôle. c'est pas MA faute. très bon moment de la journée sinon: quand j'ai sorti les draps chauds du sèche-linge et que je les ai serrés contre moi sous les yeux du coloc qui attendait que je sorte de la salle de bain et à qui j'ai murmuré bonsoir. j'adore cette salle de bain, le plafond est en bois et il est très bas et je regardais la neige tomber par la fenêtre en contrebas et puis je me suis prise en photo en me souriant dans le miroir parce que je me trouvais jolie avec mes cheveux courts et pour me dire que j'allais m'en remettre. je m'aime je m'aime je m'aime et un jour on va m'aimer aussi mais en attendant moi je m'aime. autre très bon moment de la journée: tout le reste de la journée passée à regarder la neige tomber à gros flocons sur les saules pleureurs en écoutant des chansons douces.
18 janvier
cet après-midi en longeant le parc quand je suis tombée sur un morceau de chris weisman dans ma playlist j'ai dit non et j'ai mis avril lavigne et je me suis dit que j'aurais du faire ça depuis le début. j'ai aussi écouté une playlist de l'été 2022 et en tombant sur un morceau de danitsa que j'avais entendu dans la voiture de c. un jour en allant aux répèts à lasauvage je me suis dit et si la solution pour oublier r. était de me mettre à écouter uniquement du hip-hop féminin? j'ai presque envie de demander à c. de me faire une playlist antidote. il a passé le mois de décembre en grèce à travailler dans une pépinière et maintenant je crois qu'il est à budapest. moi aussi je veux partir. en attendant cet après-midi je suis sortie dehors et les trottoirs étaient pas salés et je marchais tellement précautionneusement que je me faisais dépasser par tous les vieux parce que j'ai zéro confiance en mes jambes mais j'ai pas fait demi-tour parce que j'étais concentrée sur mes objectifs: voir la grosse pomme gonflable sur le toit du musée magritte et ramener des mochis frais de la confiserie japonaise à m. qu'on a finalement oublié de manger parce que j'ai fait des gnocchis de patate douces et elles ont volé la vedette.
20 janvier
hier en allant à esch pour la sortie de résidence d'une autrice de théâtre j'ai mis sexy sushi parce que ça faisait longtemps et j'avais l'impression de me retrouver, comme si je m'étais perdue avec r. et sa mélancolie douce. parce qu'avant qu'il s'immisce je voulais faire des trucs électroniques, au printemps avec ru. et s. on parlait midi controler et ableton live et sampler avec des carrés qui clignotent et pas guitares enregistreurs quatre pistes et beatles. mais je l'avais un peu oublié ça.
j'ai vu f. et n. et celui qui faisait le bourreau à la soirée wip en juin et je me demandais qui d'autre dans la salle était dans le comité de sélection, s'ils avaient déjà lu mon dossier et s'ils étaient embarrassés pour moi à cause de la médiocrité de mes idées et du degré de vulnérabilité dont j'ai fait preuve dans ma note d'intention. j'avais l'impression que tout le monde savait qui j'étais. mais j'ai bien aimé la pièce qu'a présentée l'autrice avec les deux comédiens, ça se passait dans un institut un peu vague de santé mentale et ça m'a donné envie d'écrire sur la clinique. j'ai failli pleurer quand une des personnages se met à parler de sa jeunesse qui lui a été volée par son mari qu'elle a rencontré à 19 ans alors qu'il était plus vieux en listant toutes les expériences dont elle a été privée, comme être frivole avec les garçons et s'amuser et être légère. je me suis pas mariée à 19 ans moi mais c'est un peu comme si. à la fin l'autrice m'a fait un sourire appuyé comme si elle avait deviné et puis j'ai dit bonjour à f. mais j'ai pas osé aborder les autres alors j'ai mangé un mini sandwich triangle au jambon cru pour me donner une contenance et je suis partie.
21 janvier
ce soir je suis allée voir poor things au cinéma et j'ai complètement reconsidéré mon plan d'écrire un roman d'autofiction pour écrire un livre de science fiction à la place. un poor things contemporain et à ma sauce. j'ai réservé le livre à la bibliothèque dès que je suis rentrée du cinéma. je veux écrire un personnage hilarant et cru qui se comporte de façon non encombrée par son égo, qui a un gros désir de savoir et de connaissance et qui soulève le voile sur le monde. le seul truc que j'ai pas aimé: les scènes de sexe qui m'ont mise mal à l'aise. je sais pas si c'est à cause de mon traumatisme du sexe non expliqué, ou si c'est parce que c'était trop douloureux de voir cette fille qui découvre le monde découvrir le sexe avec joie, un truc que je suis censée connaitre mais que je connais pas, ou alors si c'est juste une histoire de male gaze. mais à part ça ce film m'a apporté beaucoup de joie et d'exaltation et j'aime tellement quand le cinéma fait ça.
après le film je suis allée manger une pizza avec maman et d. et n. et pendant qu'il me parlait de rognons et de pattes de poule je voyais l'écran de mon téléphone qui arrêtait pas de s'illuminer avec des notifs de r. qui répondait à mes messages et j'étais contente d'avoir une distraction, même si c'était juste une pizza et le père de a. qui me parlait d'abats. je lui ai raconté mon épopée du weekend dernier avec chris weisman (à r. pas au père de a.) et il me disait qu'il le trouvait un peu agaçant parce qu'il exagérait trop et je me suis dit merde est-ce que je l'ai idéalisé comme j'idéalise r.? mais je crois pas que j'idéalise r. je lui ai pas répondu, j'essaie de le traiter comme le commun des mortels de mes autres amis, c'est-à-dire: mettre trois plombes à répondre.
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Fast falling snow ❄️⛄️❄️⛄️❄️ in winter
#fast falling snow#schneien#winter#snowfall#Schneefall#быстро падающий снег#зима#интенсивный снегопад#сильный снег#neige tombant rapidement#hiver#chutes de neige intenses#il neige fortement#animation
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Les îlots de liberté
Depuis que la neige tombe, c'est un allègement. Tout le monde panique, je reste calme. Le monde s'arrête de tourner, j'ai la place pour exister.
Ces dernières 48 heures j'ai pu exploiter la "catastrophe naturelle" qu'est cette petite chute de neige pour me créer un îlot de liberté. D'habitude ces moments sont bien plus courts et consistent souvent en un simple détour sur le chemin du travail.
Ici j'ai pu marcher avec ma fille puis suis encore ressorti (seul cette fois) pour aller faire les courses au lieu de prendre la voiture. Pas que je ne sois pas capable de conduire sur la neige, mais parce que c'était le meilleur prétexte dont j'avais besoin. J'ai embarqué l'appareil photo et ai pris le temps, tout en ne le perdant pas de vue.
(En passant, je n'avais jamais vu de super-marchés si vides, même au début de Covid il y avait plus de monde, j'avais le magasin pour moi tout seul, c'était très appaisant).
Rebelotte ce matin, trente minutes sur un sentier aux abords d'un champs. Un 4x4 est venu vers moi, le fermier. On a parlé de la neige et du beau temps et il m'a invité à descendre sur ses terres pour continuer à prendre des clichés. Je l'ai remercié et ai photographié quelques arbres enneigés.
Les îlots de liberté ces deux derniers jours ça aura été le froid sur mes joues, le vide dans les rues, le léger crépitement de la fine neige tombant sur les feuilles mortes des haies et le scintillement des flocons à la lueur des réverbères. Cela aura été le bruit de la neige qui se tasse sous mes pieds. Crotch, crotch, crotch.
Mon pays a pris des airs de Scandinavie.
Il me faut plus de ces moments. Quand le cirque du quotidien ne s'arrête pas de tourner et que le temps vient à manquer, je n'arrive plus à rien contempler, alors qu'à chaque fois que je m'octroie un îlot de liberté, c'est tout ce qui semble vraiment compter.
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Character: Sakamaki Reiji
CD: とある預言者の、運命 Seiyuu : Katsuyuki Konishi Mai : Le fait que cette chanson inclut littéralement une licorne et de l'allemand, est la raison pour laquelle son adaptation a été une torture pour moi. J'ai beau avoir de la famille Allemande, je ne comprends pas un mot d'allemand, alors, entendre Reiji parler Allemand fut... Compliqué, pour dire. Mais en outre, même si Mr Butterfly Mask reste ma favorite, celle-ci est la seconde. Lien de la chanson: ici.
A certain Prophet’s Fate
鬱蒼とした黒い森(シュヴァルトヴァルト)
処女を溺愛(うやま)う、ユニコーンの背に乗り
皓皓(こうこう)と光る月、風が戦(そよ)ぎ、
妖精たちの祈祷(ざわめき)に、心躍らせて疾駆する
Au sein de la dense foret noir de Schwarzward,
En seinte adoration de la vierge, chevauchant un cheval à corne,
Une lune lumineuse, une brise fraîche,
Accompagnée des turbulents rituels, les coeurs s’emballent davantage
契約した『悪魔』の追撃が あるとも知らずに──
Inconsciente que la “calamité” contracter s’avance—
あゝ、愚かなる少女(もの)よ(零落(おちぶ)れて)
その硝子の仮面は(罅(ひび)割れて)
決して 振り返らぬ約束を反故(ほご)した罪
Ah, mais quelle petite chose insensée es-tu, jeune fille (tombant en ruine)
Ce masque de verre qui t’appartient (commence à se craqueler)
Décidant, sans jeter un regard vers les promesses déchirées par tes péchés.
「貴女にはあれほど、きつく言ったというのに」
“Tu n’en fais qu’à ta tête, même si je t’ai prévenue fermement.”
猛り狂った一本角、天高々突き上げられ
乱れ咲く薔薇(ヴィ・ローゼ) 顔に飛び散った
真紅の呪詛(ジュソ)は 我が眷属の運命(シックザール)
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
Une solitaire corne pleine de rage, décidée à s’orienter vers les Septièmes Ciels
Comme une rose à l’éclosion chaotique, éparpillée sur ton doux visage
Le carmin profond, la nature de la malédiction née du destin même de notre famille
Une âme damnée, qui ne-...
「逃げられないと知れ!!」
“Tu sais que tu ne peux t’échapper !!”
失踪してく知識体系(ヴィァセンシャフト)
秩序(ゲフュール)を毀(こわ)した、恥知らぬ拳(て)により
罪々(SinSin)と積もる雪、贖(あがな)えなく
城壁すらも凌駕し、神に祈っても手遅れで
Une science mourante,
Tes apparences démolies, sous l’emprise d’un poing désinvolte,
Tandis que ces péchés s’empilent tels de la neige, il n’y a plus d’espoir pour la rédemption,
Leurs grandeurs surpassant les murs de ton château, il est trop tard pour prier Dieu lui-même
永遠の代償、その、『虚無』を受け止められず──
Incapable de saisir ce rien absolu, ce prix éternel—
あゝ、夢を見た罰よ(なぜ、見るか)
この螺旋の迷路は(続いてく)
断じて 吸血(す)い尽さぬ、規則(りせい)を保てなく
「クククッ……それとも、今すぐ、逝きたいと?」
Ah, cette punition dont tu rêvais. (Pourquoi l’ai-je aperçu ?)
Ce labyrinthe circulaire ne (possède aucune fin)
La seule issue, à moins que ne t’assèche, les lois de la logique n’y survivront pas.
“Hmhmhm… Ou alors, préfères-tu mourir d’ores et déjà?”
欲に狂った疾風(シュトゥルム) 、野原(のうり)を凪ぎ、刈り獲られ
霧散した薔薇(ヴィ・ローゼ) 脳を横切った
真紅の���存理念(ゲデヒトニス)は 我が眷属の運命(シックザ-ル)
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
Dans cet ouragan mené par le désir, mon esprit atteint l’accalmie, tout sens de la pensée se tarissant.
Comme une rose volant à l’éclat, tranchant mon esprit même
Ce seul souvenir étant le destin de notre famille
Une âme damnée, qui ne-...
「……──離れては、いけません」
「クククッ……もう、理解して頂けたでしょうか?」
「貴方は私に吸血(す)われ続ける運命(さだめ)なのです」
「……──この予言は、絶対です」
「……だから、目覚めなさい……」
「我が眷族(いちぞく)となって覚醒するのです」
「暗闇(やみ)の中(あと)でしか視えない何かを、貴方と……」
「……──感じたい」
“Je ne te laisserai jamais partir… ”
“Hhm, tu devrais avoir compris désormais, n’est-ce pas ?”
“Il en va de ton destin, que ton sang devienne mien.”
“Cette prédiction est absolue.”
“Alors… Réveille-toi.”
“Éveille-toi et devient une partie de notre famille.”
“Au sein de ses ténèbres, aveuglé par la noirceur, à tes côtés…”
“Je veux pouvoir le ressentir !”
猛り狂った一本角、天高々突き上げられ
乱れ咲く薔薇(ヴィ・ローゼ) 顔に飛び散った
真紅の呪詛(ジュソ)は 我が眷属の運命(シックザール)
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
Une solitaire corne pleine de rage, décidée à s’orienter vers les Septièmes Ciels
Comme une rose à l’éclosion chaotique, éparpillée sur ton doux visage
Le carmin profond, la nature de la malédiction née du destin même de notre famille
Une âme damnée, qui ne-...
「……──わかりましたか?
よろしい、それでは永遠(とわ)に、私のものになりなさい」
“L’as-tu désormais compris ?
Très bien, dans ce cas, devient mienne pour l’éternité.”
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les poèmes des autres sont beaux
par exemple
En ce temps-là le charbon
était devenu aussi précieux
et rare que des pépites d’or
et j’écrivais dans un grenier
où la neige, en tombant par
les fentes du toit, devenait
bleue.
c'est Pierre Reverdy
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Apoc . 1...A celui qui nous AIME qui nous a délivrés de Nos péchés par son SANG.
Moi Jean votre Frère qui ai part avec Vous à la tribulation, au Royaume et à la persévérance en JESUS.... Je Fus SAISI par l'ESPRIT au Jour du SEIGNEUR et ENTENDIS une VOIX Forte, comme le Son d'une Trompette qui DISAIT/ Ce que tu Vois, ECRIS le dans un livre et envoie le aux 7 églises....
Je me Retournai pour Savoir quelle était la Voix qui me PARLAIT.et je Vis 7chandeliers d'OR et au milieu du chandelier ,quelqu'un qui ressemblait à un Fils d'homme , Vétu d'une longue Robe, et Ayant une Ceinture d'Or sur sa Poitrine.
Sa Téte et ses cheveux étaient Blancs comme de la neige, ses Yeux étaient comme une Flamme de FEU, ses Pieds semblable à de l'Airin Ardent , comme s'il avait été embrasé dans une Fournaise , et sa VOIX était comme le Bruit de Grandes Eaux.
Il avait dans sa Main Droite 7 étoiles. De sa Bouche SORTAIT une EPEE à 2 tranchants , et Son VISAGE était comme le SOLEIL lorsqu'il Brille dans Sa FORCE....Tombant à ses pieds comme mort IL Posa sur Moi sa Main Droite et DIT/ Ne Crains Pas..Je SUIS le Premier et le Dernier. Et le VIVANT.J'étais mort et Voici je SUIS Vivant aux siècles des siècles.Je Tiens les clés de la mort et du Séjour des morts;
Ecris à l'Eglise (actuelle ) 2024.)d'Ephése......Je Connais tes oeuvres, ton travail et ta persévérance, que tu ne peux supporter les méchants ,que tu As EPROUVE ceux qui se disent Apotres et qui ne le sont Pas et que tu les as trouvés menteurs.
Que tu as souffert à cause de mon NOM et que tu ne t'es pas lassé.
Mais ce que j'Ai CONRE TOI...C'est que Tuas ABANDONNE Ton Premier AMOUR.
Souviens toi d'où Tu es tombé REPENS Toi et PRATIQUE tes premières oeuvres SINON Je Viendrai à Toi et j'Oterai ton CHANDELIER de sa Place, à moins que tu ne te REPENTES !!!!!
QUE PERSONNE NE PRENNE TA COURONNE...
Amen...
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Entre brumes et neige - épisode 20
Episode précédent
___
Nos quatre héros sont dans les Limbes et suivent le chemin devant eux. Tandis qu'ils marchent, une pluie dense commence à tomber sur eux, impossible de voir très loin, mais au loin des scintillements attirent leur attention, puis une forte odeur d'épices.
Devant eux se dresse une colline dominée par une sculpture de dragon en cristal vert. Une odeur entêtante de cannelle passe au travers des gouttes pour monter jusqu'à eux. Orvasa cherche l'origine de ce fumet et trouve une ouverture qui s'enfonce dans les entrailles de la colline. Il agrandit le trou assez pour pouvoir se faufiler à l'intérieur et découvre une tanière éclairée par une fleur délicate tombant du plafond. Une fleur faite elle aussi de ce cristal étrange.
Sur le sol de cette tanière, quelques copeaux d'argent. Un argent qu'on aurait gratté, usé. Mis à part ces signes, rien qui ne puisse prouver un passage récent. Cette tanière a l'air abandonnée depuis bien longtemps. Quand Orvasa remonte à la surface pour voir de plus près le dragon, il entend murmurer son nom, puis le silence et la pluie qui tombe en continu succèdent à ce moment étrange. A l'intérieur, Cynthia, Anthemos et Andhiir essaient tant bien que mal de recoller les morceaux épars des mythes sur les Limbes qu'elles connaissent. Il leur paraît évident que le retour ne sera pas aussi facile, d'autant plus qu'une voix spectrale annonce dans la tanière que les "sans-reflets" ne se retournent pas. Heureusement, tous peuvent apercevoir un reflet dans les flaques, même si ce n'est qu'une ombre floue plutôt qu'un reflet à proprement parler.
Sans plus d'indices, le groupe décide de continuer son chemin. C'est en marchant sous la pluie qu'ils constatent qu'aucun d'entre eux ne laisse de trace au sol. La boue est pleine de pistes de cerfs et aussi marquée par de lourdes bottes. Les pistes se rejoignent, se mélangent et peu à peu les flaques d'eau se transforment en flaque d'un rouge sang que la pluie ne dilue jamais. Les nuages se dissipent et révèlent un pont de bois blanc où tous les pas, les sabots convergent. Le pont, hélas, sert de gibet sinistre à des corps de cerfs décapités. Cynthia voit bien qu'aucun de ces cerfs n'est aussi massif que Celunomos, mais tous saignent abondamment de ce sang argenté et épais qui se déverse dans une rivière faite du même liquide.
Prenant son courage à deux mains, Cynthia débute la traversée du pont. Elle voit sur chaque planche des noms gravés, dont les premiers sont ceux d'Adilé et des cinq fondateurs des Clans : Ascleios, Febraré, Yngtuos, Grennilé et Valtilé. Lorsqu'elle a fini la traversée, elle se retourne et ne voit plus qu'un pont se prolongeant à l'infini, pourtant ses compagnons l'aperçoivent bien sur l'autre rive et décident de la rejoindre. Là, ils voient un autel de pierre sur lequel trône des offrandes de houx, de plumes et un masque en or avec une larme unique en argent. Rassemblés tout autour de cet autel, des ombres presque transparentes. Leur langage ancien est tout juste compréhensible mais avec quelques efforts, les héros parviennent à établir le contact et apprennent qu'il faut détruire le cœur du tyran, qu'ils portent sur eux, selon les règles. Règles qui d'ailleurs, se trouvent au plus profond des Limbes, dans le Royaume des Morts.
Les ombres continuent de psalmodier et prier autour de l'autel et répondent à quelques questions supplémentaires. Le roi couronné d'argent, dernièrement, a laissé de nombreuses traces de son passage. Pour le rejoindre au Royaume des Morts, il faut suivre les ombres jusqu'au sommet lorsqu'un son retentira. Là-bas, dominant le Royaume, il suffira de plonger pour pouvoir mettre fin au cœur.
Les ombres s'abandonnant à leurs prières et la pluie revenant, les héros décident de continuer leur route. Non pas en suivant la piste des sabots et des bottes, mais en longeant la rivière vers là où aucune piste ne va. Ils arrivent devant un ancien champ de bataille couvert d'armes rouillées, sauf que lorsqu'ils avancent, l'image se craquèle et se brise révélant un paysage totalement différent. Une plaine avec une statue de quatre mètres couchée sur le côté. Un humain sans traits animaux aux yeux d'un bleu luisant est illuminé dans toute la blanche splendeur de la pierre par une grosse lanterne qui projette sur lui des dessins racontant une étrange histoire. Ce n'est pas cela qui attire l'attention de nos héros. Cynthia sent courir en elle une sensation étrange. Parmi les lumières qui dansent autour d'elle, elle perçoit que certaines sont liées intimement à la mort. Appelant les pouvoirs de Celunomos, elle interroge ces créatures.
Les lumières répondent aux cinq questions permises par les pouvoirs du dieu cerf. Tout d'abord, elles précisent que la voie qui amène au sommet du Royaume des Morts est dangereuse et que toute personne s'y engageant risque fort de perdre quelque chose qui lui est cher. Les lueurs ajoutent que le tyran qui règne sur le Royaume des Morts ne peut être tué que dans son domaine et qu'il a pris la tête du royaume après avoir asservi le cerf aux bois d'argent. Leur dernière information précieuse est qu'il est possible de libérer le cerf sans avoir à combattre et qu'il pourra alors réclamer son trône...
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La fièvre adolescente ne meurt pas, brassant l'air au point de marteler mes tempes. C'est le printemps et dans ton cœur, il fait froid comme en janvier. La givre s'y est glissée partout. En toi, la neige d'il y a deux ou trois mois s'amoncèle encore sur les trottoirs, et mes semelles sont mouillées à force d'y ramper. Ce n'est que récemment que tu as rompu avec ta copine, alors tu as besoin de panser tes plaies avec quelqu'un de simple et affable. Un corps silencieux, une oreille attentive, des yeux de biche. J'ai un sourire presque commercial dès que je te regarde, me bornant à te plaire, à ne pas considérer le fossé que tu refuses de franchir en ma présence. Au café, avant même de te rejoindre, j'ai su que tu portais les Rangers t'ayant bousillé les chevilles. Tu as trente-trois ans et tu continues de porter les blousons des jours que tu m'as vendu comme étant les plus beaux de ta vie. C'est peut-être parce que tu as douze ans de plus que moi que j'ai l'impression de ne jamais t'avoir vraiment rencontré ; que chaque rendez-vous nous ramène à celui qui précède le vrai premier. Pourtant, il y a ce je-ne-sais-quoi chez toi qui me ranime chaque fois que l'on se voit.
Lorsque nous nous rendons au bar, tu ne bois jamais d'alcool tandis qu'à côté, c'est à toute vitesse que je souhaite consommer ma jeunesse. Je veux te montrer que je n'ai pas de limites, que je suis différent de tous ceux que tu as connus mais, la vérité, c'est que je suis pareil qu'eux : jeune, impressionnable, candide. Il se peut que je boive pour oublier qu'une fois que nous l'aurons fait, tu attendras que je dorme pour t'en aller, et qu'il me faudra ensuite compter deux semaines avant de recevoir un appel de ta personne. Je l'aurai raté parce que tu ne veux pas m'appeler sur mon cellulaire et que tu te bornes à composer mon fixe. C'est exaspérant car je sais que tu sais que je ne suis que rarement chez moi, trop souvent quémandé par les bancs de la fac ; exaspérant car je sais que tu ne veux pas te confronter à ma voix du téléphone, ma voix d'endormi, pleine de larmes et incapable de sourire. Tu es un hypocrite.
Nous ne nous laissons que des messages vocaux, ne faisons que des choses n'ayant pas de sens. Tes sentiments, tu les rejettes. Un jour, je t'ai montré une dissertation dont j'étais fier et tu as poussé un soupir amer.
Ce que j'aime à tes côtés, c'est sans doute le fait de passer pour le plus réussi des idiots à tes yeux. Je me suis vu sous un angle que l'on ne m'avait jamais montré. En tombant amoureux de toi, j'ai cru te voir me tendre une photo prise en secret puis me souffler : "regarde comme tu peux être".
Tu me fais prendre part à des jeux vicieux — ceux où l'on doit faire semblant d'hésiter quand bien même on souhaiterait hurler oui. Des jeux dont l'unique règle est de te suivre.
Je déteste la boucle infernale que nos nuits m'empêchent de rompre. Nous ne nous voyons jamais le jour, si bien que j'ai fini par me dire que c'est pour toi une question de principe alors qu'au fond, tu ne supportes probablement pas l'idée que le soleil puisse aussi se lever à ma fenêtre.
Tu es de ceux qui prennent et ne veulent rien céder.
À deux, nous pénétrons dans l'antre de nos désirs. Tu m'y pousses, le palier de mon appartement métamorphosé en précipice, et le lit se situant à quelques pas, en cercueil où mon corps se laissera brûler. Tes doigts sont comme des jets de lave venus répandre les flammes du péché. Tu es un homme tandis que je n'en suis qu'une moitié.
Tout semble facile comme ça. La baise est rapide, servant de traversée transitoire à mes insomniaques pensées. Tu mets dans ma bouche les phalanges sur lesquelles réside encore l'odeur du tabac froid. Parfois, tu me craches dessus ou me gifles, et je ressens toute ta haine, la cueillant, l'accueillant désespérément. C'est tout ce que je peux recevoir de ta part.
Aucune tendresse, aucune poésie. Tu ne me laisses que peu de matière pour écrire, m'abandonnant à la contemplation de mon corps après ton passage. Rien n'est beau dans une pareille froideur. On dirait que tu me baises tard le soir simplement parce que ce n'est que dans ces heures-là que je perds de mes couleurs, que tout vire au monochrome.
Je fais semblant de dormir, les yeux grands ouverts, allongé sur le côté. Il faut que je fasse semblant d'être mort pour que tu t'en ailles. Je t'entends remettre ton pantalon, la ceinture que tu as serrée autour de mon cou, le col roulé que je t'ai enlevé, dans un excès de désir, puis enfin ta veste. Avant d'atteindre la porte d'entrée, comme d'habitude tu bloques à la frontière de ma chambre, tes pas se figent durant deux secondes, deux secondes où j'imagine tout se passer dans ta tête, et alors tu t'en vas. Sans rien ajouter, sans dire un mot, sans même respirer.
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OPHELIE
I
Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
– On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
– Un chant mystérieux tombe des astres d’or.
II
Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
– C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté;
C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d’étranges bruits;
Que ton cœur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits;
C’est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ;
C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux !
Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
– Et l’infini terrible effara ton oeil bleu !
III
– Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Arthur Rimbaud, Recueil de Douai
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Water, Le Pouvoir Secret de l'Eau // Extrait 20min Officiel (HD) - VF
Voici les 20 premières minutes de ce passionnant documentaire alors que le climat se dérègle alternant sécheresse et pluies débordantes.
Entre raréfaction, difficultés pour y avoir accès, pollutions ou inondations, guerres, la population mondiale ne profite pas équitablement de cette richesse naturelle pourtant abondante sur la terre.
(Documentaire complet à la fin de ce post)
=====
Le livre de la Genèse commence par le récit de la création du monde. Mais avant de décrire comment sont apparus tous les éléments de l’univers : le soleil, la lune, les étoiles, la végétation, les animaux et l’homme, Moïse écrit une phrase qui ne peut être interprétée qu’à la lumière de la Science initiatique.
« Et l’esprit d’Elohim se mouvait au-dessus des eaux » (Genèse 1:2)
Pourquoi au-dessus des eaux ?
Parce que ces eaux représentent le chaos, la matière originelle informe que l’esprit d’Elohim, le feu primordial, a pénétrée pour la fertiliser.
L’eau est la matrice de la vie : la vie est sortie de l’eau, mais grâce au feu. Elle est donc le symbole de la matière première sur laquelle l’Esprit travaille pour qu’elle produise des formes, car la première caractéristique de l’eau est son adaptabilité.
Lien entre les propriétés de l’eau, la foi, les pensées, les miracles.
Plusieurs références bibliques abordées qui sont autant de pistes de réflexions / confirmations.
Le tout est très intéressant et permet de faire la connexion avec ce qui suit :
S’hydrater en lisant La Parole (Yahshua / Jésus, la Torah accomplie), notre eau pure spirituelle qui désaltère notre âme et fortifie notre Esprit.
“ Tu observeras les commandements de YHWH, ton Elohim, pour marcher dans ses voies et pour le craindre. Car YHWH, ton Elohim, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d'eau, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes “ (Deutéronome 8:6-7)
Une des merveilles de la création se trouve tout autour de nous – elle est souvent prise pour acquise et passe inaperçue.
Bien qu’elle soit abondamment présente sur notre planète, c’est une des substances les plus remarquables de toute la Création aux capacités insoupçonnées.
Cette merveille s’appelle L’EAU, et ses caractéristiques incroyables sont une indication fascinante de l’intelligence et de la prévoyance de notre Créateur.
Elle serait en effet capable de garder en mémoire les propriétés des molécules avec lesquelles elle a été en contact, même lorsqu'elles ne s'y trouvent plus.
Les scientifiques s’accordent généralement à dire que l’eau est un élément indispensable à la vie.
Une molécule d’eau est très simple et sa formule chimique est : H2O – deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène.
Ses propriétés thermodynamiques sont multiples : liquide, glace, vapeur, gazeux, etc…
L’une de ses capacités joue un rôle essentiel dans la préservation de la vie sur notre planète.
Pendant les mois d’été, les océans et les lacs absorbent une immense quantité de chaleur dégagée par le soleil, ils la stockent et ils régulent les températures du globe.
Puis, en hiver, cette énergie est relâchée dans la nature, créant l’effet inverse – elle réchauffe alors l’air en empêchant l’hiver d’être trop froid pour permettre à la vie de subsister.
À peu près tout ce qui touche au « climat » est en lien avec la vapeur d’eau dans l’atmosphère :
. condensée sous forme de nuage ou de brouillard, . tombant sous forme de pluie, de grêle ou de neige.
“ La pluie a-t-elle un père ? Qui donc fait naître les gouttes de rosée ? De quel ventre est sortie la glace et qui a donné naissance au givre, pour que l'eau se déguise en pierre et que la surface du gouffre reste figée ? “ (Job 38:28-30)
En considérant ce que nous connaissons sur le rôle vital de l’eau dans notre vie physique, est-ce vraiment surprenant que Yahshua ait choisi l’eau pour symboliser la merveilleuse Parole de Dieu qui donne la vie ?
“ Celui qui boira l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle ”. (Jean 4:14)
Sans oublier le lien intime entre l’eau et la lumière au moment de la création :
“ Le terre n’était que chaos et vide. Il y avait des ténèbres à la surface de l’abime et l’Esprit de Dieu planait au-dessus de l’eau. Dieu dit : Qu’il y ait de la lumière ! et il y eut de la lumière. Dieu vit que la lumière était bonne et il sépara la lumière des ténèbres.”
Puis après le déluge par les lois physiques créées par l’Eternel utilisant le soleil et le jeu des processus de diffusion, d’absorption, de réflexion et de réfraction par l’apparition du noir, du blanc et des différentes couleurs de l’arc-en-ciel.
“ Et Dieu dit : C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : j'ai placé mon arc dans la nuée, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre. Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nuée ; et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L'arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre. “ (Genèse 9:12-16)
Quand l’arc-en-ciel apparait, c’est souvent après la pluie.
Yahshua / Jésus est la Lumière du monde, La Source de vie :
“ Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ! Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant. “ (Apocalypse 1:7-8)
Plus l’eau est claire et plus la lumière descend en profondeur :
“ Eternel, ta bonté s’élève jusqu’au ciel, ta fidélité atteint les nuages. Ta justice est aussi haute que les montagnes de Dieu, Tes jugements sont profonds comme le grand océan. Eternel, tu secours les hommes et les bêtes. Combien ta bonté est précieuse, O Dieu ! A l’ombre de tes ailes les hommes cherchent un refuge. Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, Et tu les fais boire au torrent de tes délices Car c’est auprès de toi qu’est la source de la vie Et c’est par la lumière que nous voyons la lumière. “ (Psaume 36:6-10)
Remercions Elohim pour la sagesse avec laquelle Il a conçu notre monde, pour en faire un habitat parfait pour l’être humain – où même la substance la plus commune - l’eau - déclare Sa Gloire en silence ou avec le son majestueux des cascades !
“ Tu me réjouis par tes oeuvres, ô Eternel ! Et je chante avec allégresse l'ouvrage de tes mains. Que tes oeuvres sont grandes, ô Eternel ! Que tes pensées sont profondes ! “ (Psaume 92:4-5)
La mémoire de l’eau (51 mn) fut également étudiée par Jacques Benveniste, chercheur à l'Inserm, puis ses travaux furent repris par Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine pour la découverte du VIH, qui a appliqué cette théorie à ses propres recherches de l'eau pouvant remettre en cause l’approche médicale actuelle autant sur le plan du diagnostic que sur celui de la thérapie – le corps humain étant composé à 70 % d'eau – ce nouveau domaine de la médecine faisant peur à l’industrie pharmaceutique.
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Water, Le Pouvoir Secret de l'Eau - Documentaire complet (1h21)
La mémoire de l'eau, selon la science avec notamment la participation de Masaru Emoto, mais également selon les religions (Judaïsme, Christianisme, Islam, Bouddhisme).
Plusieurs sujets sont évoqués :
- la mémoire de l'eau - la structure de l'eau - ce qui impacte l'eau - les capacités de l'eau - l'eau et la science - l'eau et les religions - l'eau dynamisée et énergisée - l'eau et l'Homme - la conscience collective - l'eau et l'environnement - les catastrophes naturelles - les conséquences de l'activité humaine
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The Master's lantern / La lanterne du Maître
The Master's lantern
It was a misty morning. The day had not yet dawned and the mist, coming from the valley, went up the mountain to reach the sky. At the top, a temple plunged in the fog. Its pointed roof stood like a snowdrop in the middle of the clouds. The moon was slowly waning behind the terraced Zen garden.
A Japanese lantern illuminated the darkness. Its light reflected on the Master's leaves. As the papers fell, they splashed on the ground, like small impressionistic touches. The Master was there, resting on the ground, smiling forever at the stars.
The lantern watched over him and observed the surroundings. Was she the only one who was aware of what was happening? Some birds came to warm up next to her and heard the news. They immediately went to warn those who were preening their feathers on the Japanese steps.
The Master's presence radiated in everything, even the gently rising mist was permeated with it. Soon the whole garden began to whisper. The stones whispered to each other. Only the lantern could push back the darkness and see what was hidden from others. The lantern knew the truth, and the news of the Master's death spread quickly through the garden, the mountain, the valley.
A long silence followed, not even a rustle of leaves. Then a few birds came to gather in front of the Master, until the sunrise. The temple came to life. One heard the sound of hurried footsteps, then nothing more, a complaint, some crying. For the common man the garden was as usual. Everything was in its place.
The younger monk picked up the Master's leaves and saw the lantern still lit. He bowed to the lantern that still reflected the light of the Master, as the moon did with the sun.
Teri Nour
Note: I had translated my own text entitled "La lanterne du Maître" below in french. I apologize for this appoximative translation. I used https://www.deepl.com/translator
La lanterne du Maître
C’était un matin vaporeux. Le jour ne s’était pas encore levé et la brume, venue de la vallée, remontait la montagne pour rejoindre le ciel. Tout en haut, un temple plongé dans le brouillard. Son toit pointu se dressait tel un perce-neige au milieu des nuages. La lune déclinait lentement derrière le jardin zen en terrasse.
Une lanterne japonaise éclairait les ténèbres. Sa lumière se réfléchissait sur les feuilles du Maître. En tombant, les papiers avaient éclaboussés le sol, comme de petites touches impressionnistes. Le Maître était là, reposant sur le sol, souriant à jamais aux étoiles.
La lanterne veillait sur lui et observait les alentours. Etait-elle la seule à se rendre compte de ce qui se passait ? Des oiseaux vinrent se réchauffer auprès d’elle et apprirent la nouvelle. Ils allèrent aussitôt prévenir ceux qui lissaient leurs plumes sur les pas japonais.
La présence du Maître rayonnait en chaque chose, même la brume qui s’élevait doucement en était imprégnée. Bientôt tout le jardin se mit à murmurer. Les pierres, entre elles, chuchotaient. Seule la lanterne pouvait repousser l’obscurité et voir ce qui était caché aux autres. La lanterne connaissait la vérité et la l’annonce de la mort du Maître se répandit rapidement dans le jardin, la montagne, la vallée.
Un long silence s’en suivit, pas même un bruissement de feuille. Alors quelques oiseaux vinrent se recueillir devant le Maître, jusqu’au levé du soleil. Le temple s’anima. On entendit des bruits de pas précipités puis plus rien, une plainte, des pleurs. Pour le commun des mortels le jardin était tel qu’à l’accoutumée. Chaque chose était à sa place.
Le plus jeune moine ramassa les feuilles du Maître et vit la lanterne, toujours éclairée. Il s’inclina devant celle qui renvoyait encore la lumière du Maître, comme la lune le faisait avec le soleil.
Le 16 octobre 2021
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Cold snowy day.
PREMIÈRE PARTIE : 17 DÉCEMBRE 2046 Cleo et Aislinn ont 13 ans.
Les flocons de neige tourbillonnaient dans le ciel immaculé, tombant sur le village sorcier de Pré-au-Lard. Les échoppes diffusaient une odeur de pain d'épice et de chocolat, et dans les rues, des élèves de Poudlard, de la troisième à la septième année, marchaient, couraient, riaient et faisaient leurs courses. C'était le dernier week-end avant les vacances de Noël, et une douce sensation de légèreté enveloppait l'air, faisant oublier les tragiques événements qui se déroulaient à l'extérieur.
Depuis déjà deux ans, une menace invisible planait sur la Grande-Bretagne. Presque personne n'en avait connaissance, car cette affaire était gardée secrète par les Aurors et le Département des Mystères. Deux ans auparavant, d'étranges phénomènes s'étaient déroulés dans la banlieue de Londres, mettant en lumière une femme inquiétante. Elle faisait penser aux témoins à Juliette Fillius, la mage noire qui avait mis le pays à feu et à sang une vingtaine d'années auparavant. En tout cas, pour presque tous les élèves de l'école, cette Juliette n'existait pas. Ce qui n'était pas le cas pour le jeune garçon assis sur un banc à l'entrée du village. Il était emmitouflé dans une grosse doudoune noire, une écharpe et des gants aux couleurs de la maison Poufsouffle, et un bonnet duquel une touffe de cheveux bruns ressortait. Cleo Abraxas était quelqu'un d'extrêmement frileux. Ses joues étaient rougies à cause du froid, ses yeux gris brillaient en regardant la neige se déposer sur l'herbe sous ses pieds. Une petite buée sortait de sa bouche, au rythme de sa respiration, et il se frottait les mains pour se réchauffer un peu plus. Perdu dans ses pensées, le regard de Cleo dériva vers Pré-au-Lard. Un trio remontait la rue en courant et en riant aux éclats.
Le Poufsouffle reconnut le rire d'Aislinn Ruewen, une de ses meilleures amies. La petite blonde avait entamé une bataille de boules de neige avec Lycorys et Ella. Ils n'avaient cependant pas l'avantage sur Aislinn, qui utilisait plein de sortilèges pour les mitrailler de neige.
Aislinn aimait toutes les saisons, mais l'hiver en particulier la mettait de bonne humeur. Le froid, la neige, l'ambiance la fascinaient. Noël approchait, et l'âme d'enfant de la jeune fille, qui ne la quittait jamais, était très impatiente. Elle avait fait apparaître un sapin dans la salle commune de Gryffondor, en utilisant un sortilège de Transfert seulement accessible aux sixième année d'habitude. Entre deux éclats de rire, la petite blonde aperçut au loin son ami Cleo Abraxas. Un sourire machiavélique se dessina sur son visage. Elle forma une grosse boule de neige entre ses mains et, fermant un oeil, visa la tête du Poufsouffle. La Gryffondor lâcha son missile, qui toucha sa cible. Aislinn éclata de rire, fière d'elle. La boule de neige atterrit sur le visage de Cleo, lui arrachant un cri de surprise, et il frissonna lorsqu'elle se nicha à l'intérieur de sa doudoune. Le jeune brun se leva instantanément et retira son gros manteau, se retrouvant avec un épais pull jaune, sur lequel était inscrit en noir « Hufflepuff and proud to be ». Ses joues s'embrasèrent, et il tenta de retirer la neige de son visage. Il s'arrêta en entendant un gloussement familier, et se retourna vers Aislinn, bouillonnant d'une fausse colère.
Il attrapa sa baguette magique, et d'un geste parfaitement exécuté, de la neige se mit à bombarder la petite blonde de tous les côtés. Elle se retrouva rapidement enseveli sous une grosse couche de neige.
Bah alors, Ruewen, on aime faire joujou avec la neige ? la taquina Cleo en riant, s'approchant de la jeune fille. Fais attention, la neige peut être tellement froide qu'elle risque de te brûler !
Aislinn cria et rit en même temps.
Tu l'auras voulu !
Elle sortit à son tour sa baguette magique et convoqua un sortilège qui anima la neige. Cleo se mit à courir, et ses lèvres de Cleo formèrent un - o - en se rendant compte que la neige le poursuivait où qu'il aille. Il tenta des "Finite Incantatem", mais rien n'y fit. La neige détrempa son pull, sous les rires intarissables d'Aislinn.
PITIÉ RUEWEN ARRÊTE, hurla Cleo en riant, les côtes poignardées par un point de côté.
En voyant que la jeune fille n'en ferait rien, il se mit à courir vers elle et l'attrapa dans ses bras. La Gryffondor, comprenant ce qu'il voulait faire, hurla, et essaya de chatouiller Cleo pour le faire lâcher prise - mais sans succès vu les couches de vêtements qu'il portait. La neige, qui ne pouvait plus dissocier les deux adolescents, tourbillonna autour d'eux, les mouillant des pieds à la tête. Aislinn lâcha un cri de surprise. Elle agita sa baguette et récita une formule compliquée, l'inverse de celle qu'elle avait utilisée pour lancer le sort. Toute essoufflée, glacée et hilare, elle hocha la tête.
C'EST GELE BORDEL ! J'TE DETESTE !
On est quittes je pense ! déclara le Poufsouffle avec un sourire taquin, qui creusait ses fossettes.
Aislinn ne pouvait plus s'arrêter de rire. Les mimiques de Cleo étaient vraiment attachantes.
Oui ! Mais tu m'écrases !
Ah oui, c'est vrai, répondit simplement Cleo. Pardon !
Il éclata de rire puis se releva et tendit sa main à Aislinn afin de l'aider à se relever. Lorsqu'elle l'attrapa, il tira de toutes ses forces et en même temps, agita discrètement sa baguette. Une jolie boule de neige vint à toute vitesse s'écraser dans le visage de la blonde. Cleo éclata de rire et la lâcha, puis s'enfuit à toute vitesse de la scène de crime.
Aislinn cracha la neige et se précipita à sa poursuite. Elle le rattrapa vite, et lui lança un sortilège de Chatouilles.
Traître ! Tu vas subir ma colère !
Cleo tomba à genoux en éclatant de rire.
Arrê.. arr… arrête !
Essoufflé, il parvint à articuler « Tarentallegra » à l'encontre de la jeune fille, qui se mit à danser sans s'arrêter un rythme endiablé de salsa. Aislinn attrapa la main de Cleo pour le forcer à danser avec elle, lui lançant le même sortilège. Cleo s'amusa de ce retournement de situation, et attrapa avec plaisir la main de la jeune fille. Il remarqua avec plaisir qu'avec ce simple sort, sa maladresse dans les pas de danse disparaissait. Des élèves les regardaient bizarrement, mais les deux adolescents n'en avaient cure.
Au moins, ça réchauffe ! Mais c'est crevant !
Cleo ne put qu'acquiescer, essoufflé. Dans un ultime effort, il lança :
Finite Incantatem !
Et les deux élèves purent enfin s'arrêter. Ils s'écroulèrent au sol, cherchant leurs souffles, ne ressentant même plus la froideur de la neige, tout engourdis. Lorsqu'ils se furent remis de leur folle bataille, ils se relevèrent tant bien que mal, le coeur léger. Cleo courut reprendre son manteau qu'il avait abandonné, et le remit.
Bon, je pense qu'on ferait peut-être bien de rentrer au château.
Aislinn hocha la tête.
Ouais, j'suis d'accord. On va se mettre au chaud. En tout cas, c'était drôle. Même si tes sorts sont nazes ! dit-elle avec mauvaise foi.
Cleo leva les yeux au ciel.
Si tu le dis, Ruewen !
Ils reprirent tous les deux le chemin de Poudlard, amusés.
DEUXIÈME PARTIE : 14 DÉCEMBRE 2048 Aislinn et Cleo ont 16 ans.
Trois années avaient passé. Et beaucoup de choses avaient changé. Leur monde s'était assombri. Tout avait évolué. Eux-mêmes avaient grandi. Oui, en trois ans, Aislinn Ruewen avait l'impression que plus rien n'était pareil. Pourtant, en cette après-midi d'hiver, la Gryffondor, âgée de presque seize ans, avait l'impression de retrouver un peu de son innocence. Comme si celle-ci était restée enfouie sous la neige immaculée des années durant.
Aislinn portait son manteau et son écharpe, tous deux aux couleurs de sa maison, ainsi qu'un bonnet noir. Des flocons tombaient sur ses cheveux clairs. Elle se rendait à Pré-au-Lard avec Cleo Abraxas, l'un de ses meilleurs amis. A part lui, personne n'avait voulu braver le froid de décembre, même pas Lycorys et Ella ! La jeune fille atteignit l'entrée du petit village sorcier et l'aperçut, assis sur le même banc qu'il y a trois ans. Cela amusa Aislinn, qui s'en rappelait avec une précision due à sa mémoire photographique. Elle l'observa un temps ; il avait changé lui aussi. Pour commencer, il avait pris une bonne dizaine de centimètres, même s'il restait toujours assez petit par rapport aux autres garçons de son âge. Sa voix avait mué, et continuerait encore, même si cela ne s'entendrait plus autant qu'au début de sa puberté - d'ailleurs, qu'est-ce-qu'Aislinn avait pu le taquiner avec ça quand ils avaient quatorze ans ! Ses cheveux bruns s'étaient étrangement éclaircis, leur racine tirant très légèrement sur un blond quasi-imperceptible. Mais ce qui avait le plus changé chez le jeune homme, c'était ses yeux : leur couleur grise brillait de mille feux à la lumière du soleil, comme alimentés par un feu ardent, qui les rendait presque surnaturels. Rares étaient les sorciers qui savaient que ce regard, brûlant de pouvoir et de puissance, était l'un des nombreux traits caractéristiques permettant de reconnaître un Ceasy, ou un descendant de cette famille. Dennis Ceasy, premier du nom, les avait. Il en était de même pour son fils, Edern Ceasy, et son petit-fils, Thomas Ceasy. Presque deux siècles plus tard, c'était son descendant Shel Archer qui les avait hérité. Puis, à son tour, Cleo.
La jeune fille ramassa de la neige, qu'elle assembla en une boule de neige parfaitement ronde. Mais avant de la jeter, elle écouta les battements de son coeur, qui s'accéléraient et lui procuraient une drôle de sensation lorsqu'elle voyait son ami désormais. Quelque chose qu'elle ne saurait pas avouer. Et qui restait prisonnier de pensées informulées.
Pour chasser son incertitude, Aislinn ramassa une boule de neige, et la lança à la vitesse d'un boulet de canon sur Cleo. Le Poufsouffle se retourna brusquement, ayant repéré un geste rapide, et la boule de neige s'écrasa dans son cou, le glaçant sur place.
Ruewen, murmura-t-il avec exaspération et une pointe d'amusement.
Comme trois années auparavant, il se leva et retira son gros manteau, gardant seulement son pull en laine mauve pâle et ses gants noirs. Il attrapa sa baguette magique, et lança un sortilège. Des boules de neige se mirent à pleuvoir sur Aislinn de tous les côtés, tout autour d'elle. Cette fois-ci, elles atteignaient leur cible avec précision et rapidité, ne lui donnant pas le temps de se remettre d'un coup, que déjà un autre venait.
Eh ben alors, Ruewen, cria Cleo à l'encontre de la Gryffondor, sa voix teintée d'amusement. On aime jouer avec la neige, à ce que je vois !
En trois ans, Aislinn avait grandi, elle aussi, et faisait la même taille que Cleo. Ses cheveux avaient poussé, mais elle les avait coupés un peu au-dessus des épaules, en carré plongeant. Ses formes avaient évolué, et elle restait musclée grâce au Quidditch. Quant à ses yeux, ils brillaient de la même flamme mêlant audace, insouciance et intelligence. Son talent magique s'était accru, et on pouvait dire que c'était une sorcière plus puissante que son père ou son frère. Elle répliqua à l'attaque de Cleo avec le même sortilège qu'il y a trois ans, sauf que trois fois plus de neige poursuivit le Poufsouffle, et le sort était plus précis. La jeune fille sourit, pétillante, et s'exclama :
Je joue pas, moi ! Je gagne !
Un grand sourire amusé apparut sur les lèvres Cleo. Il avait l'impression d'être revenu à l'époque de ses treize ans, l'époque où aucune personne de son entourage n'était encore morte…
Le jeune homme se mit à courir en voyant le monstre de neige, tous ses sens en alerte. Son coeur battait la chamade. Il ne voyait plus Aislinn, il ne ressentait plus la neige, il n'entendait rien mis à part cet horrible bourdonnement dans ses oreilles. Faisant voltiger sa baguette, il lança tous les sorts qui lui venaient en tête par derrière lui, sa panique grandissant progressivement.
Petrificus Totalus ! Experlliarmus ! Protego !
Cleo courait sans s'arrêter, aveuglé par le monstre de neige. Aislinn s'amusa de sa panique, puis annula le sortilège.
Arrête, c'est bon ! s'exclama-t-elle alors que la neige retombait, avant d'être pétrifiée.
Le jeune homme avait lancé un Petrificius Totalus contre le monstre glacé, mais il était retombé sur son amie. En un battement de paupières, le Poufsouffle s'écroula sur Aislinn. Il se redressa rapidement, s'ébroua comme un chien mouillé, puis remarqua qu'il était assis à califourchon sur la blonde paralysée, son visage juste au dessus du sien, sa respiration rapide et hachée. A l'unission, les coeurs des deux adolescents s'arrêtèrent, puis s'emballèrent. Aislinn se libéra de sa paralysie grâce à un sortilège informulé, et éclata de rire, un rire partagé par son ami. Elle se redressa sur les coudes, le regard plongé dans celui de Cleo. Le silence retomba, et elle prit une mine plus sérieuse, ses yeux myosotis ne quittant pas ceux, gris, de Cleo. Elle était hypnotisée par son regard, qui restait immuable à travers les années. Un point de repère, en somme, une attache. Le jeune Abraxas avait été son premier ami à Poudlard.
En six ans, elle l'avait vu grandir, évoluer. Elle avait vu les malheurs s'abattre les uns à la suite des autres sur sa famille. Elle avait mis son courage, sa puissance et son intelligence au service de son ami, pour l'aider à tout prix. Elle y avait sacrifié elle aussi. Mais pas autant que Cleo. Parfois, la Gryffondor voyait le jeune homme faiblir, la lumière dans ses yeux s'éteindre, son sourire se faner. Et cela lui brisait le coeur. Aislinn adorait passer du temps avec lui, et se sentait toujours bien à ses côtés. Elle louait ses qualités. Et elle était prête à braver tous les dangers pour le sauver, lui et sa famille. Était-ce de la loyauté, de l'amitié ou de l'amour ? L'heure n'était plus aux réflexions stériles. Sous la neige qui leur brûlait la peau, cette scène faisant écho à leur troisième année, les deux adolescents se fixaient comme si le temps s'était arrêté. La neige recommença à tomber, et de doux flocons se posèrent sur les cheveux blonds de la Gryffondor.
Une douce chaleur lui brûla la poitrine d'une caresse. Sans attendre davantage, Aislinn attrapa le visage de Cleo entre ses paumes chaudes, et posa des lèvres sur les siennes. Celles de la jeune fille avait un goût chocolaté, et son baiser était à son image : spontané, brave, insouciant et sincère.
Les bouches des deux adolescents se rencontrèrent, et presque instantanément, Cleo ferma ses yeux. Plongé dans les ténèbres, il ne sentait que les douces mains chaudes d'Aislinn et ses lèvres contre les siennes. Sans vraiment s'en rendre compte, il répondit doucement au baiser, timide, tous ses sens en éveil, son esprit sur pause.
La jeune fille eut l'impression que son coeur explosait dans sa poitrine. Ses joues la brûlèrent, et elle sourit doucement contre les lèvres de Cleo, et passa ses bras autour de sa nuque. Le Poufsouffle, maladroit, voulut resserrer l'étreinte entre eux en prenant Aislinn dans ses bras, oubliant que c'était justement sur ses coudes qu'il se tenait. Il leva donc les bras, mais s'écroula au sol en interrompant brutalement le baiser.
Je… commença-t-il, avant d'éclater de rire.
Le rire d'Aislinn, d'abord surprise, se mêla à celui de Cleo quand elle comprit le pourquoi du comment.
T'es trop mignon, rigola-t-elle en lui pinçant ses joues glacées.
Ses lèvres effleurèrent son nez, puis elle se redressa, assise à côté de lui. Cleo rougit légèrement, mais ne dit rien et détourna le regard vers le ciel, mal à l'aise. Il ne savait pas vraiment comment réagir par rapport aux sentiments qui l'assaillaient. C'était la même chose pour Aislinn. Le Gryffondor et la Poufsouffle se redressèrent et s'assirent l'un à côté de l'autre dans la neige, leurs visages tournés vers le ciel chargé de neige.
Euh… chuchota-t-il. Il fait moche aujourd'hui, non ?
Aislinn lui dédia un sourire taquin.
Tu veux vraiment parler de la météo ?
Elle le releva, et se remit aussi sur ses pieds. Elle ramassa le blouson de Cleo et lui rendit. Il la remercia d'un sourire.
Hum… non, je ne pense pas.
Il voulut attraper la main de la jeune fille mais, peu sûr de lui, s'interrompit au dernier moment. Les deux adolescents échangèrent un regard tendre, timide pour Cleo, perçant pour Aislinn.
On devrait peut-être rentrer, non ? dit-il au bout d'un moment. Il commence à se faire tard et la neige est glacée.
Aislinn sourit en voyant que les cheveux du brun étaient totalement emmêlés et formaient des boucles étranges sur sa tête. Elle les arrangea tendrement, et n'hésita pas une seconde à enlacer ses doigts aux siens. Une fois l'adrénaline de la bataille, non, de la guerre de boules de neige, retombée, le froid glacial pétrifiait les deux sorciers.
Ouais, t'as raison.
Et, main dans la main, de plus en plus à l'aise à chaque pas, le jeune couple rentra au château.
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Ciel brouillé
On dirait ton regard d'une vapeur couvert;
Ton oeil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l'indolence et la pâleur du ciel.
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés,
Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé!
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats!
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l'implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer?
— Charles Baudelaire
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L'aire de jeux est tapissée de ce quadrillage de caoutchouc noir. Les mêmes que dans les stations de ski, pour empêcher de glisser sur la neige en prenant le télécabine. Toutes les coursives de la station en étaient jonchées, et comme on y allait aussi l'été, le soleil tapait dessus et c'est la même odeur aujourd'hui.
Juin revient avec les odeurs d'été d'il y a trente ans.
En approchant de la piscine, l'odeur était aussi forte, mais se mâtinait de chlore. Ça se différenciait donc, par l'odeur, de la piscine où j'allais avec l'école. Je me souviens de ma mère dans son maillot une pièce noir, son visage si jeune, sa peau si pâle et élastique. On prenait des sandwichs, un ballon gonflable NIVEA, la grande serviette crocodile, des madeleines industrielles fourrées à l'abricot. On mettait tout ça dans un sac aux panneaux de différentes couleurs (je me souviens de vert foncé et violet, tandis que les lanières étaient beiges).
Je ne me souviens de ma mère qu'en été. Le reste de l'année, elle me paraissait indisponible. Mais l'été, elle l'était vraiment. Mon père, qui me faisait faire mes devoirs et du vélo le reste de l'année, partait pour de longues randonnées en juillet, si bien qu'on se retrouvait en tête à tête toute la journée avec ma mère. On manquait de lien dans l'année, et on passait nos journées ensemble l'été. Je me souviens de son regard trop important, de ceux qui figent dans le temps : un regard de parent, un silence et un sourire tendre. C'était presque gênant ces journées d'été. Comme un date trop long.
Je crois que j'ai à peu près le même lien avec l'enfant aujourd'hui. Je dois lui paraître globalement indisponible, et de temps en temps, quand je le décide moi, je me fige, je lui fais comprendre avec les yeux qu'il est important pour moi, et il doit se demander quand revient son Parent 1. Et il associe ces moments à l'odeur des vapeurs de caoutchouc.
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Lire pendant qu'il dort dans la chambre. Le livre décrit une personne qui dort longtemps. On comprend pourquoi. Je projette. J'entre en empathie. Il se réveille et je l'aime un peu plus.
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Deux nouvelles personnes sont arrivées à l'apéro. Elles se sont émerveillées de la vue, c'est pas commun un trentième étage à Paris. Elles ont dit bonjour et tout, mais elles sont restées scotchées à la baie vitrée, et elles ont fait des commentaires. Mais pas des trucs qui prennent toute la place, des commentaires concis, du genre "waaah trop beau", ou "on voit tout !"
Et le mec a fait le blasé. Il a dit "je devrais faire une tirelire et faire mettre un euro à chaque fois que quelqu'un fait un commentaire sur la vue".
Et là je me suis dit qu'il fallait que je quitte Paris. On peut pas s'émerveiller des choses simples, il faut se balader comme ça avec les joues tombantes et un timbre de gueule de bois dans la gorge. On peut pas s'émerveiller des choses dont on s'est déjà émerveillé.e, il faut s'émerveiller nouveau, s'émerveiller original, il faut faire le commentaire jamais entendu, il faut une ref, un truc second degré qui dit que tu es au-dessus de ça, que tu blagues sur la blague. Là, oui, j'aurais pas penser dire ça un jour, mais j'ai eu une envie soudaine de sandwich à la merguez sous un barnum dans l'Aveyron. J'ai eu envie de rigoler premier degré avec un type qui vote pas comme moi, et de lui offrir à boire pour qu'il se dise que les Arabes sont pas tous comme on dit à la télé.
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L'enfant est monté sur une chaise et réclame un câlin. Ça me fait bizarre de l'enlacer comme ça. Sa tempe contre mon menton, j'ai l'impression qu'il a 13 ans.
On se serre fort. Il soulève ses jambes et m'entoure la taille. Ça me fait bizarre. Je le retrouve bébé. A marcher des heures comme ça. Il me stimulait tant physiquement et si peu intellectuellement que je me perdait dans mes pensées. Je me souviens de moments où je chantonnais des versions alternatives un peu folles des chansons que j'aime bien.
Aujourd'hui, j'aurais du mal à dire si à tel ou tel moment de cette époque j'étais seul·e ou avec lui.
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