#mythes musculation
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fitnessmith · 2 months ago
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57 croyances sur la perte de graisse
NOUVEAU 👉 57 croyances sur la perte de graisse. Un audio de 2h18 pour dĂ©mystifier les croyances sur la perte de graisse en musculation avec 57 thĂšmes, basĂ©es sur la science et l'expĂ©rience. Pour voir ça, rendez-vous en bio @fitnessmith, cliquez sur le lien, fitnessmith.fr/news puis dans « les nouveautĂ©s » ou rendez-vous dans votre boite mail. #pertegraisse #musculation #rĂ©gime #nutrition #fitness #sĂ©chage #brĂ»leurgraisse #glucides #complĂ©mentsalimentaires #produitslight #santĂ© #bienĂȘtre #fitnessfrance #nutritionfitness #mythesmusculation #objectifsechage #perdredugras #alimentation #coachingfitness #bodybuilding #entraĂźnement #perdredupoids #fitnessaddict #regimesaine #pertesaine #mangersain #coachingnutrition #sciencefitness #fitnessmotivation #musclesechage #transformationsfitness
DĂ©couvre la vĂ©ritĂ© sur la perte de graisse en musculation.  Tu voudrais perdre de la graisse, mais tu galĂšres un peu ? Peut-ĂȘtre as-tu dĂ©jĂ  essayĂ© de rĂ©duire tes calories, de sauter des repas ou de suivre des rĂ©gimes restrictifs, mais sans obtenir les rĂ©sultats attendus. Chaque conseil que tu entends te semble ĂȘtre un nouvel espoir, mais qui te prend un temps fou, sans parler de la frustration

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marcelrichards1379 · 6 months ago
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Transformez votre corps : 10 mouvements de musculation de base à maßtriser pour les débutants.
TrĂšs bien, passons aux choses sĂ©rieuses ! Si vous souhaitez passer Ă  la vitesse supĂ©rieure en matiĂšre d’entraĂźnement, vous ĂȘtes au bon endroit. Que vous souhaitiez prendre du volume, mincir ou simplement vous sentir comme un dur Ă  cuire, il est trĂšs important de maĂźtriser la musculation. Et si la salle de sport vous semble ĂȘtre un pays Ă©tranger avec tous ces poids et ces machines, ne vous inquiĂ©tez pas : nous sommes lĂ  pour vous guider.
Vous avez donc dĂ©cidĂ© de sauter dans le train de la musculation. Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler de toutes les bonnes choses Ă  ce sujet : plus de muscles, un mĂ©tabolisme plus rapide et la sensation de pouvoir tout affronter. Mais par oĂč commencer ? Quels mouvements sont les meilleurs pour mettre en valeur ces gains ? C’est de cela que nous sommes ici pour parler aujourd’hui.
Une chose qui fait trĂ©bucher beaucoup de gens lorsqu’ils dĂ©butent est le fait de ne pas vouloir devenir trop volumineux. DĂ©mystifions ce mythe dĂšs maintenant : la musculation ne consiste pas seulement Ă  ressembler Ă  un bodybuilder. Il s’agit de dĂ©velopper des muscles maigres, ce qui est excellent pour votre mĂ©tabolisme et vous permet de faire des tĂąches quotidiennes comme porter des courses ou jouer avec vos enfants en un clin d’Ɠil. De plus, c’est trĂšs important pour garder vos os et vos articulations en pleine forme.
Maintenant, passons aux choses sĂ©rieuses avec 10 mouvements de musculation avec lesquels tout dĂ©butant devrait se sentir Ă  l’aise. Nous les dĂ©composerons pour que vous puissiez commencer fort et vous sentir comme un pro, que vous vous entraĂźniez Ă  la maison ou Ă  la salle de sport.
Squats : Ces bĂ©bĂ©s sont les OG du jour des jambes. Ils font travailler vos quadriceps, vos ischio-jambiers et vos fesses comme rien d’autre.
Soulevés de terre : Le mouvement ultime pour tout le corps qui vous fera sentir comme un patron. Il fait travailler le bas du dos, les ischio-jambiers et plus encore.
Pompes : le mouvement classique du haut du corps qui est excellent pour votre poitrine, vos épaules et vos triceps, avec un peu d'action abdominale sur le cÎté.
Cliquez ici pour vous mettre en forme plus rapidement avec les meilleurs équipements de fitness de 2024. 4. Tractions ou tractions assistées : c'est comme grimper aux barres de singe, mais pour les adultes. Elles sont mortelles pour votre dos et vos bras. 5. Rowing avec haltÚres : elles vous permettront d'avoir une belle apparence de dos avec un haut du dos et des bras plus forts. 6. Développé couché : parfait pour la journée de la poitrine, mais n'oubliez pas aussi les épaules et les triceps ! 7. Fentes : c'est comme marcher mais plus dur, et elles vont rendre vos jambes si fortes et stables.
Cliquez ici pour voir nos 10 meilleurs produits de fitness. 8. Planches : considĂ©rez-les comme le dĂ©fi ultime du tronc. Elles sont simples mais tellement efficaces. 9. DĂ©veloppĂ© des Ă©paules : vous voulez avoir fiĂšre allure dans un dĂ©bardeur ? Ce mouvement est votre ticket pour la force et la dĂ©finition des Ă©paules. 10. Hip Thrusts : fessiers, fessiers, fessiers — peu importe comment vous l'appelez, ce mouvement a pour but de faire ressortir ce derriĂšre.
Ne vous inquiétez pas si vous ne pouvez pas faire tout cela tout de suite. Il existe des tonnes de façons de les rendre plus faciles ou plus difficiles, afin que vous puissiez progresser au rythme. L'important est d'intégrer ces mouvements à votre routine au moins deux fois par semaine et de continuer à vous dépasser.
Alors, soyons motivés ! Il est temps de commencer votre voyage vers une personne plus forte et plus confiante. Tenez-vous-en à cela et vous écraserez ces poids et vous vous sentirez fantastique en un rien de temps. Et n'oubliez pas que nous sommes tous des débutants à un moment donné, alors profitez du voyage et soyez fier de chaque petite victoire en cours de route. Bon levage !
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lukasmbbb05 · 1 year ago
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Les bienfaits du yoga
Les bienfaits du yoga
Le yoga, et les bienfaits du yoga, sont généralement définis comme une self-control hindoue qui aide à unir le corps et l'esprit. Visant à atteindre un état de parfaite perspicacité spirituelle et de tranquillité, il est pratiqué en Occident le furthermore souvent comme un exercice physique pratiqué dans le cadre de la self-control.
Le bénéfice de la pratique du yoga n'est pas nouveau. Il est reconnu depuis de nombreuses années comme la self-control parfaite pour aider à atteindre la tranquillité, une meilleure santé et une vie additionally longue.
Beaucoup de gens considÚhire les avantages du yoga comme une self-control étrange https://pharm-sure.com/ qui implique des yogi contorsionnés dans des positions non naturelles, faisant des actes corporels étranges et vivant au sommet d'une montagne quelque element en Inde. Je me souviens personnellement d'un documentaire télévisé il y a de nombreuses années mettant en vedette un yogi qui avait la langue fendue, l'utilisant pour nettoyer ses cavités sinusales ! Quiconque s'intéresse au yoga a probablement aussi vu des photos de yogis soutenant un poids essential avec leurs organes génitaux.
À l'Ăšre moderne, over a beaucoup appris sur les bienfaits du yoga. Les pratiquants de yoga atteignent une furthermore grande mobilitĂ©, une vie moreover longue et un bonheur intĂ©rieur grĂące Ă  leur pratique de l'artwork. Le yoga tel que nous le connaissons aujourd'hui vise Ă  unir l'esprit, le corps et l'esprit. Le mysticisme de la self-control hindoue n'est in addition un mythe et est accessible Ă  tous ceux qui souhaitent apprendre.
La pratique du yoga est grossiÚrement regroupée en trois catégories : les postures de yoga (asanas), la respiration du yoga (pranayama) et la méditation. Ces catégories englobent les effets physiologiques, psychologiques et biochimiques. De plus, les cliniciens ont comparé ces résultats aux pratiques occidentales de jogging, d'exercices aérobiques et de musculation, et ont trouvé des résultats comparables.
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Le fashion de yoga le plus populaire en Occident aujourd'hui est le Hatha Yoga. Il est conçu pour se concentrer sur le bien-ĂȘtre physique d'une personne et les croyants en la pratique considĂšrent le corps comme le vĂ©hicule de l'esprit.
Ananda Yoga, un type classique de Hatha Yoga, utilise Asana et Pranayama pour éveiller, expérimenter et prendre le contrÎle des énergies subtiles du corps, et se concentre sur les énergies des sept Chakras.
youtube
Le yoga Anusara (a-nu-SAR-a) est dĂ©fini comme "entrer dans le courant de la volontĂ© divine", "suivre votre cƓur" et "se dĂ©placer avec le courant de la volontĂ© divine". Ce nouveau type, dĂ©veloppĂ© par John Good friend, est dĂ©fini comme « des positions de yoga qui viennent du cƓur ». Il est axĂ© sur le cƓur, inspirant spirituellement et est basĂ© sur une connaissance approfondie de l'alignement du corps extĂ©rieur et intĂ©rieur. Il est basĂ© sur les principes du Hatha Yoga et des pratiques biochimiques. Les Ă©tudiants de cette discipline basent leur pratique sur l'Frame of mind, l'motion et l'alignement.
L'ashtanga yoga pourrait ĂȘtre le yoga parfait pour ceux qui recherchent un entraĂźnement sĂ©rieux. Ashtanga a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par K. Pattabhi Jois et est trĂšs exigeant physiquement. Une sĂ©rie de flux, passant rapidement d'une posture Ă  une autre, est utilisĂ©e pour dĂ©velopper la force, la flexibilitĂ© et l'endurance. Ce fashion n'est pas bon pour le pratiquant dĂ©butant, car or truck il nĂ©cessite 6 sĂ©ri
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andersonykno36 · 1 year ago
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Les bienfaits du yoga
Les bienfaits du yoga Le yoga, et les bienfaits du yoga, sont généralement définis comme une self-discipline hindoue qui aide à unir le corps et l'esprit. Visant à atteindre un état de parfaite perspicacité spirituelle et de tranquillité, il est pratiqué en Occident le additionally souvent comme un exercice physique pratiqué dans le cadre de la self-discipline.
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Le bĂ©nĂ©fice de la pratique du yoga n'est pas nouveau. Il est reconnu depuis de nombreuses annĂ©es comme la self-discipline parfaite pour aider Ă  atteindre la tranquillitĂ©, une meilleure santĂ© et une vie moreover longue. Beaucoup de gens considĂšlease les avantages du yoga comme une self-control Ă©trange qui implique des yogi contorsionnĂ©s dans des positions non naturelles, faisant des actes corporels Ă©tranges et vivant au sommet d'une montagne quelque section en Inde. Je me souviens personnellement d'un documentaire tĂ©lĂ©visĂ© il y a de nombreuses annĂ©es mettant en vedette un yogi qui avait la langue fendue, l'utilisant pour nettoyer ses cavitĂ©s sinusales ! Quiconque s'intĂ©resse au yoga a probablement aussi vu des illustrations or photos de yogis soutenant un poids significant avec leurs organes gĂ©nitaux. À l'Ăšre moderne, on a beaucoup appris sur les bienfaits du yoga. Les pratiquants de yoga atteignent une additionally grande mobilitĂ©, une vie moreover longue et un bonheur intĂ©rieur grĂące Ă  leur pratique de l'artwork. Le yoga tel que nous le connaissons aujourd'hui vise Ă  unir l'esprit, le corps et l'esprit. Le mysticisme de la discipline hindoue n'est plus un mythe et est accessible Ă  tous ceux qui souhaitent apprendre. La pratique du yoga est grossiĂšrement regroupĂ©e en trois catĂ©gories : les postures de yoga (asanas), la respiration du yoga (pranayama) et la mĂ©ditation. Ces catĂ©gories englobent les effets physiologiques, psychologiques et biochimiques. De furthermore, les cliniciens ont comparĂ© ces rĂ©sultats aux pratiques occidentales de jogging, d'exercices aĂ©robiques et de musculation, et ont trouvĂ© des rĂ©sultats comparables. Le style de yoga le furthermore populaire en Occident aujourd'hui est le Hatha Yoga. Il est conçu pour se concentrer sur le bien-ĂȘtre physique d'une personne et les croyants en la pratique considĂšlease le corps comme le vĂ©hicule de l'esprit. Ananda Yoga, un design and style classique de Hatha Yoga, utilise Asana et Pranayama pour Ă©veiller, expĂ©rimenter et prendre le contrĂŽle des Ă©nergies subtiles du corps, et se concentre sur les Ă©nergies des sept Chakras.
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Le yoga Anusara (a-nu-SAR-a) est dĂ©fini comme "entrer dans le courant de la volontĂ© divine", "suivre votre cƓur" et "se dĂ©placer avec le courant de la volontĂ© divine". Ce nouveau type, dĂ©veloppĂ© par John Buddy, est dĂ©fini comme « des positions de yoga qui viennent du cƓur ». Il est axĂ© sur le cƓur, inspirant spirituellement et est basĂ© sur une connaissance approfondie de l'alignement du corps extĂ©rieur et intĂ©rieur. Il est basĂ© sur les principes du Hatha Yoga et des pratiques biochimiques. Les Ă©tudiants de cette self-discipline basent leur pratique sur l'attitude, l'action et l'alignement. L'ashtanga yoga pourrait ĂȘtre le yoga parfait pour ceux save delivery qui recherchent un entraĂźnement sĂ©rieux. Ashtanga a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par K. Pattabhi Jois et est trĂšs exigeant physiquement. Une sĂ©rie de flux, passant rapidement d'une posture Ă  une autre, est utilisĂ©e pour dĂ©velopper la drive, la flexibilitĂ© et l'endurance. Ce fashion n'est pas bon pour le pratiquant dĂ©butant, automobile il n
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ketodietvideos · 5 years ago
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8 mythes sur la diĂšte cĂ©togĂšne en Musculation UtilisĂ©e par de nombreux culturistes, la diĂšte cĂ©togĂšne, encore peu connue, peut ĂȘtre redoutable pour vous aider Ă  faire fondre le tissu adipeux et atteindre vos objectifs
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christian-dubuis-santini · 4 years ago
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– Papa, qu’est-ce qu’une dictature?
– C’est quand une personne commande sans tenir compte de l’avis des autres

– Comme la mamma?
– Non, quand mĂȘme pas jusqu’à ce point

"PÚre ne vois-tu pas que je brûle?" Big Mother is back...
Le glissement vers une sociĂ©tĂ© de contrĂŽle "totalitaire" que la crise dite sanitaire de la covid-19 a brusquement mise Ă  jour en mars 2020 a commencĂ© en vĂ©ritĂ© il y a une cinquantaine d’annĂ©es, avec l’élimination dans le code civil de la notion de droit paternel remplacĂ© par celle de "droit parental" – dĂ©niant le rĂ©el de la diffĂ©rence sexuelle – et annonçant le retour, vingt-sept siĂšcles aprĂšs l’Orestie d’Eschyle, du matriarcat mino-mycĂ©en, sous la forme du fantasme d’une Big Mother postmoderne, encadrĂ©e de ses saucisses idĂ©ologiques: lgbt-fĂ©minisme, antiracisme, Ă©cologisme, technologisme 
comme autant de Denkverbot (interdit de penser) empĂȘchant la confrontation avec le RĂ©el de la castration.
Pourquoi le matriarcat qui s’annonce est-il bien pire que le patriarcat qu’il dĂ©nonce? C’est une question de surmoi.
L'injonction Ă  la jouissance de nos sociĂ©tĂ©s contemporaines conduit les hommes Ă  consacrer leur temps Ă  une quĂȘte effrĂ©nĂ©e des plaisirs, certains sont dĂ©sormais si obnubilĂ©s par leur allure, bronzage, musculation, massages, jogging, applications de crĂšmes, de lotions... que leur but premier qui Ă©tait de vivre des expĂ©riences sexuelles intenses a fini par disparaĂźtre, non pas en regard d'un quelconque dispositif rĂ©pressif liĂ© Ă  des prohibitions sociales, mais parce que le souci narcissique de Soi est devenu un but en soi.
L'utopie d'une subjectivitĂ© post-psychanalytique investie dans la conquĂȘte de nouveaux plaisirs et de nouvelles sensations corporelles a donc tournĂ© en son contraire: le dĂ©sintĂ©rĂȘt d'un ennui sidĂ©ral, et il semble bien que dĂ©sormais seule l'apparition de la douleur (les pratiques sexuelles sado-masochistes "hard") puisse encore ouvrir au sujet postmoderne la promesse d'intenses expĂ©riences de jouissance...
En ces temps de "fĂ©minisme" exacerbĂ© oĂč de soi-disant "psychanalystes" pris dans le discours dominant (sans rien vouloir en savoir) fustigent la notion du pĂšre, croyant attaquer le "patriarcat" (que Marx lui-mĂȘme considĂ©rait depuis longtemps disparu...), rappelons que la "fonction paternelle" est une des inventions fondamentales de la psychanalyse, pour saisir le rĂ©el qui en sous-tend la notion, il suffit de relire le livre-testament de Freud: MoĂŻse et le monothĂ©isme...
"...copuler avec une femme, qu'elle porte ensuite quelque chose pendant un certain temps dans son ventre, que ce produit finisse par ĂȘtre Ă©jectĂ© - n’aboutira jamais Ă  constituer la notion de ce que c’est ĂȘtre pĂšre au sens de procrĂ©er." (Lacan - Les psychoses)
Pour Lacan, le nom du pĂšre est ce qui permet au sujet d’articuler le dĂ©sir et la loi, un enfant privĂ© de ce qui s’appelle «fonction paternelle» (Ă  ne pas confondre avec l’identitĂ© symbolique du gĂ©niteur) se trouvera dans les plus grandes difficultĂ©s de ne pas savoir faire la diffĂ©rence entre l’autre menaçant et l’autre protecteur...
L'effondrement des noms-du-pÚre n'a-t-il pas comme conséquence logique le surgissement d'une loi beaucoup plus folle et féroce, un "surmoi maternel" qui n'interdit pas mais inflige la jouissance, l'obligation de jouir, en punissant l'échec social?
Ce surmoi maternel, par-delĂ  toute identification possible, est ce qu'il y a de plus rĂ©gressif, et Lacan lui-mĂȘme l'Ă©voque dans le sĂ©minaire sur les formations de l'inconscient comme "le surmoi maternel plus archaĂŻque que le surmoi classique dĂ©crit Ă  la fin de l'ƒdipe": «Est-ce qu'il n'y a pas derriĂšre le surmoi paternel, ce surmoi maternel, encore plus exigeant, encore plus ravageant, encore plus insistant dans la nĂ©vrose que le surmoi paternel?»
"Un pĂšre n’a droit au respect, sinon Ă  l’amour, que si le dit respect, le dit amour, est, vous n’allez pas en croire vos oreilles, pĂšre-versement orientĂ©, c’est Ă  dire fait d’une femme, objet a qui cause son dĂ©sir." (Les non-dupes-errent, sĂ©ance du 21 janvier 1975)
Lacan Ă©voque trois conditions permettant Ă  un homme d’ĂȘtre digne du mĂ©rite d'ĂȘtre "pĂšre"; avoir fait d’une femme la cause de son dĂ©sir, une femme qui lui fasse des enfants, et de ceux-ci qu'il prenne soin paternel.
Dans la derniĂšre leçon du sĂ©minaire L’angoisse, Lacan Ă©nonce son programme consistant Ă  passer du Nom-du-PĂšre aux noms du pĂšre... Il questionne alors le dĂ©sir du pĂšre: "Dans la manifestation de son dĂ©sir, le pĂšre, lui, sait Ă  quel "a" ce dĂ©sir se rĂ©fĂšre. Contrairement Ă  ce qu’énonce le mythe religieux, le pĂšre n’est pas causa sui, mais sujet qui a Ă©tĂ© assez loin dans la rĂ©alisation de son dĂ©sir pour le rĂ©intĂ©grer Ă  sa cause." (Jacques Lacan, Le sĂ©minaire, Livre X, L’angoisse)
Le pÚre qui parvient à réintégrer le désir à sa cause se trouve en position de transmettre le Nom-du-PÚre ; ayant réuni les conditions de possibilité de la transmission.
Cela met en Ă©vidence que l’effectuation de la mĂ©taphore paternelle n’est pas une opĂ©ration dĂ©pendant uniquement du dĂ©sir maternel...
Que le pĂšre soit digne de respect sinon de l’amour n’est pourtant pas une condition unique, et parfois certaines conditions Ă©nigmatiques de discours permettent l’accĂšs Ă  ce signifiant.
Cela relùve de l’insondable dans la structure du sujet, et lui appartient en propre.
La psychanalyse, la vraie, qui est topo-logique et qui n’a rien Ă  voir avec les institutions psychanalytiques qui prĂ©tendent parler en son nom et qui en trahissent non seulement l’esprit mais aussi la lettre, n’a jamais Ă©tĂ© plus actuelle ni plus pertinente qu’aujourd’hui...
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salon-du-salon · 5 years ago
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SDS #25 Je vais me faire appeler Arthur – Arthur Gillet. Une proposition de CĂ©dric Aurelle
Du 22 août au 15 septembre 2020 Ouvert du jeudi au samedi de 15 h à 18 h et sur rdv Réception dimanche 30 août à 12h
Salon du Salon 21 avenue du Prado 13006 Marseille [email protected]  +33 6 50 00 34 51 
Je vais me faire appeler Arthur - Arthur Gillet.
Comme bon nombre de pĂ©dĂ©s connectĂ©s, j’ai rencontrĂ© Arthur Gillet par la mĂ©diation de ses images : celles qu’il avait produites et diffusĂ©es de lui sur les rĂ©seaux sociaux, celles qui avaient Ă©tĂ© partagĂ©es, likĂ©es et commentĂ©es par la foule amoureuse/hargneuse de ses lovers/haters numĂ©riques. Ces produits d’un imaginaire d’icĂŽne/de conne instagramable, qui semblaient se conformer Ă  des constructions archĂ©typales homosexuelles, situaient d’emblĂ©e pour moi ses premiĂšres apparitions digitales Ă  l’opposĂ© de toute production artistique recevable. DĂ©pourvues en apparence d’une lĂ©gitimitĂ© que lui aurait confĂ©rĂ© un engagement social/critique, celles-ci ne s’adressaient bien au contraire qu’à mon dĂ©sir et Ă  son inclination normative (impossible Ă  assumer politiquement), ce dĂ©sir pour des corps façonnĂ©s par les heures de musculation, inspirĂ©s par les canons de l’acadĂ©mie de l’art occidental et recyclĂ©s dans le kitsch de l’iconographie « gay ».
Ce n’est qu’aprĂšs ĂȘtre parvenu Ă  mes fins inavouables, c’est-Ă -dire aprĂšs avoir couchĂ© en loucedĂ© avec Arthur, que mon regard finit par se dĂ©ciller des liens par lesquels mon fascinus l’enfermait dans le registre de la contemplation Ă©rectile. Ce dernier l’empĂȘchait en effet de penser son objet autrement que par ce mĂȘme mĂ©pris de classe pour la chose triviale que partageaient mes alter ego pour la petite prolĂ©taire du cul Ă  laquelle Ă©tait rĂ©duit Arthur Gillet ou par la violente condescendance des « sachant.e.s. » Pour celles.ceux-ci, sa dĂ©marche Ă©tait pour le mieux saluĂ©e d’un haussement de sourcil accompagnĂ© d’un trait d’esprit analytique que l’on pourrait restituer ainsi : « encore un mec qui s’inscrit dans un rĂ©gime de la domination masculine blanche ignorant les conditions d’oppression systĂ©miques opĂ©rant sur les corps et les identitĂ©s des travailleurs de l’art/du sexe ». Ce que d’autres auraient exprimĂ© avec la spontanĂ©itĂ© transparente de termes plus profanes : « encore une bodybuildeuse dont il n’y a rien Ă  tirer d’autre que son cul
 » et dont je partageais pleinement l’approche critique. C’était ne pas voir la force d’un projet d’émancipation sexuelle et sociale au cƓur duquel l’amour joue un rĂŽle de transformation de soi par la rĂ©invention infinie de sa propre image, non pas en se conformant Ă  des stĂ©rĂ©otypes mais en les utilisant Ă  son avantage pour mieux les dĂ©sactiver.
En septembre 2013, pour sa premiĂšre apparition parisienne, le jeune provincial fraĂźchement dĂ©barquĂ© de sa Bretagne natale Ă  Paris se distingue au MusĂ©e d’Orsay lors du vernissage de l’exposition Masculin/Masculin. Il s’y livre nu aux regards Ă©moustillĂ©s d’huiles extraites des milieux culturels parisiens les plus distinguĂ©s, conservateurs, directeurs d’institutions et autres personnalitĂ©s gays influentes que la plastique du jeune homme semblant prĂ©levĂ©e des Ɠuvres de l’exposition ne sait laisser indiffĂ©rents. DerriĂšre ce qui peut paraĂźtre alors comme une provocation potache de jeune diplĂŽmĂ© d’école d’art ou une stratĂ©gie d’auto-promotion rastignacienne en version post-porn, Arthur Gillet renvoie les voyeurs Ă  leur responsabilitĂ© de regardeurs. Le corps dĂ©nudĂ© ne saurait en effet ici ĂȘtre une offrande qui leur est faite. Les habits, soulignant la condition sociale supĂ©rieure des regardeurs, ne leur confĂšrent aucun droit sur le nu regardĂ© dont d’aucuns pourraient s’imaginer qu’il est mis Ă  leur disposition. De mĂȘme, le dĂ©sir formulĂ© depuis un regard socialement dominant ne saurait lĂ©gitimer la prĂ©dation sexuelle du corps dĂ©nudĂ©.
Cette attitude rĂ©solument affirmative et pleine d’assurance est alors formulĂ©e comme une Ă©tape dans un lent processus de mĂ©tamorphose de la vie/du travail d’Arthur Gillet dont La Lessive, un ensemble de vĂȘtements peints sur soie, reprend le principe autobiographique Ă  la maniĂšre d’un cycle illustrĂ©. NĂ© dans l’indiffĂ©rence de genre d’une enfance placĂ©e sous la tutelle angĂ©lique de sa grand-mĂšre, Arthur Gillet s’invente une adolescence de jeune fille chĂ©tive aux cheveux longs et robes de princesse manga, comme un dessein fictionnel permettant de s’abstraire de la misĂšre sociale de la ZUP rennaise oĂč il grandit. Entre projet de transition sexuelle impossible pour des raisons Ă©conomiques et violence de l’injure faite au travesti, l’artiste tire parti d’une subite pilositĂ© de pĂątre grec pour faire le choix de se rĂ©incarner en Hercule FarnĂšse Ă  l’aube de ses 20 ans. Cette figure, dont il ne cesse depuis son adolescence de reproduire fiĂ©vreusement le dessin dans ses carnets d’écoliĂšre aprĂšs en avoir rencontrĂ© la reproduction au Jardin des Tuileries, travaille son imaginaire comme le lieu de ses premiers Ă©mois Ă©rotiques. De l’imaginaire, il passe Ă  la matĂ©rialitĂ© du corps dans un processus de transformation aussi radical que libĂ©rateur : au corps fĂ©minin ambigu, stigmatisĂ© et malmenĂ© il substitue un objet masculin qui en impose par sa signification sociale, par son encombrement spatial et par sa plastique photogĂ©nique.
La Lessive est produite Ă  la suite d’une invitation faite en novembre 2018 par l’historien de l’art Pascal Rousseau de performer un projet illustrant une confĂ©rence au Palais de Tokyo portant sur la maniĂšre dont l’Ɠuvre fait le regardeur (prenant de fait Ă  rebours l’assertion duchampienne selon laquelle c’est le regardeur qui fait l’Ɠuvre). A cet Ă©gard, une consultation des carnets de l’artiste remplis alors qu’il Ă©tait encore une petite fille aux cheveux longs frappent par la rĂ©currence de ces figures de costauds mĂąles Ă  barbes ressemblant de maniĂšre troublante, comme par anticipation, Ă  la figure de l’artiste aujourd’hui. Au cours de la performance, Arthur Gillet lave et Ă©tend les uns aprĂšs les autres ses vĂȘtements autobiographiques devant l’auditoire. Il convoque ainsi son linge sale comme autant de parties intimes qu’il expose au public dans un portrait au travers duquel son identitĂ© se manifeste de maniĂšre aussi fluide qu’un voile de soie sur lequel ses reprĂ©sentations multiples et antagonistes apparaissent au travers d’un kalĂ©idoscope.
Le projet intitulĂ© Les Mythomanes reflĂšte Ă  la maniĂšre d’un miroir dĂ©formant les diffĂ©rentes identitĂ©s et Ă©tapes de transformation de l’artiste. InspirĂ© d’un aspect peu connu du mythe dionysiaque, on y voit sur cinq panneaux peints sur soie Dyonisos en figure fĂ©minine ressemblant Ă  l’artiste adolescente et Prosymnos dans sa version adulte. Le mythe veut que Dyonisos ait consultĂ© Prosymnos afin qu’il lui livre le secret lui permettant de retrouver sa mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e, en Ă©change de quoi il se donnerait physiquement Ă  lui. A son retour du monde des morts, Dyonisos apprend que Prosymnos a rejoint l’au-delĂ . Pour tenir sa promesse, il se rend sur sa tombe et y plante une branche de figuier sur laquelle il s’assied pour se laisser pĂ©nĂ©trer par elle. L’iconographie joue sur l’interchangeabilitĂ© des phĂ©notypes des deux personnages dont les transformations successives reflĂštent celles de lïżœïżœïżœartiste.
L’intime et le domestique constituent par ailleurs la structure de l’Ɠuvre d’Arthur Gillet dont le corps puissamment construit n’est que le phĂ©nomĂšne social en forme de masque trompeur. Dans la sĂ©rie de 12 assiettes en faĂŻence The twelve Labors of Mansfield Park, il s’inspire du livre Mansfield Park de Jane Austen. Dans les mĂ©daillons de ses assiettes qui reprennent douze situations du livre, l’artiste substitue Ă  la frĂȘle hĂ©roĂŻne de l’ouvrage la figure massive d’Hercule, crĂ©ant un parallĂšle entre les deux personnages que tout semble a priori opposer, la pĂąle servante oubliĂ©e des annales de l’Histoire d’un cĂŽtĂ© et le demi-dieu portĂ© par son souffle Ă©pique de l’autre. NĂ©anmoins, le projet d’Arthur Gillet s’adosse Ă  cet aspect du mythe herculĂ©en qui veut que le hĂ©ros ait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  la domesticitĂ© suite Ă  sa crise de folie l’ayant conduit Ă  tuer sa femme et ses enfants, assignĂ© en consĂ©quence Ă  rĂ©sidence chez la reine Omphale dont il conquerra le cƓur en faisant preuve de douceur et docilitĂ©, et partant, sa libertĂ©. A la puissance d’action de celui qui nettoya les Ă©curies d’Augias, l’artiste prĂ©fĂšre l’inaction favorable Ă  l’épanchement des sentiments et leurs vertus sociales autrement plus efficientes. De mĂȘme que dans le livre, le pivot central qu’est la jeune fille semble constituer un maillon faible de la trame du rĂ©cit mais s’avĂšre en fin de compte en ĂȘtre son principe intĂ©grateur. Cette force « vĂ©gĂ©tative » a par ailleurs conduit l’artiste Ă  effectuer un rapprochement avec les plantes, lesquelles fleurissent tous ses travaux au mĂȘme titre que son univers domestique. A travers le parallĂšle inattendu des douze travaux, Arthur Gillet met l’accent sur une piĂšce fondamentale de son Ă©difice conceptuel qui au vu de ses images de bodybuilder peut paraĂźtre contre-intuitive, Ă  savoir l’éloge de la passivitĂ© et le parallĂšle mĂ©taphorique qu’il tire entre sa version sociale et sa version sexuelle. SurdĂ©terminant chez les « gays », le clivage actif/passif des pratiques sexuelles assigne le passif Ă  un rĂŽle de dominĂ© et l’actif Ă  un rĂŽle de dominant, reprenant Ă  bon compte les schĂ©mas d’interprĂ©tation sociale patriarcale de la sexualitĂ© hĂ©tĂ©ronormative par un clivage masculin/actif et fĂ©minin/passif reflĂ©tant les stĂ©rĂ©otypes sociaux genrĂ©s et leur position hiĂ©rarchisĂ©e. Dans cette optique, la passivitĂ© demeure aujourd’hui mĂȘme chez les « gays » une pratique dĂ©valorisante, soulignĂ©e par un usage du genre fĂ©minin dans les dĂ©signations y affĂ©rent. La bodybuildeuse sus-mentionnĂ©e par exemple.
Les Ɠuvres d’Arthur Gillet soulignent le crĂ©dit qu’il apporte au genre mineur dĂ©coratif et ses supports de prĂ©dilection, notamment les vĂȘtements et les cĂ©ramiques, ainsi que leur cadre d’épanouissement privilĂ©giĂ©, l’intĂ©rieur domestique auquel rĂ©pond parfaitement le project space Salon du Salon.
A cet intĂ©rĂȘt qui fĂ©dĂšre des Ă©lĂ©ments que l’on rapporte habituellement au « fĂ©minin », s’ajoute celui pour le rĂ©gionalisme, et plus particuliĂšrement les productions iconographiques de la Bretagne qui marquent son projet Feeliger. Cet ensemble de vĂȘtements peints sur soie est rĂ©alisĂ© en hommage au peintre symboliste Filliger marquĂ© par son attachement pour le folklore breton. Proche de Gauguin en son temps, adepte du cloisonnisme dont il livre une interprĂ©tation particuliĂšrement sensible, l’auteur d’une Ɠuvre pourtant remarquable semble avoir Ă©tĂ© remisĂ© aux oubliettes d’une Histoire de l’Art hĂ©gĂ©monique peu encline Ă  considĂ©rer les Ă©motions d’un personnage aux « mƓurs singuliĂšres », en l’occurrence homosexuelles. La couture dans la doublure des vĂȘtements d’extraits de quelques restes de sa correspondance souligne le voile jetĂ© sur une Ɠuvre en mĂȘme temps que l’opprobre sur son auteur et la nĂ©cessitĂ© d’en ressusciter l’histoire par l’exploration de ses revers.
Cet hommage Ă  Filliger dessine une forme d’amitiĂ© transtemporelle qui lie Arthur Gillet Ă  un artiste d’une autre Ă©poque par ce que l’on pourrait qualifier d’affinitĂ©s trans l’arrimant Ă  une histoire qu’il se construit et une famille qu’il s’invente. Aussi ne verra-t’on pas dans l’ancrage fictionnel et l’intĂ©rĂȘt pour la mythologie et les grands rĂ©cits manifestĂ©s par l’artiste une maniĂšre d’effacer ses conditions sociales et historiques de production de subjectivitĂ© mais bien au contraire de leur donner une amplification dans des narrations le transcendant. Le projet intitulĂ© RĂ©publique ramĂšne d’ailleurs son Ɠuvre dans l’intense proximitĂ© de la banalitĂ© de son quotidien et des rencontres affectueuses qui l’embellissent. Lhivers 2019-2020, Arthur Gillet est en effet serveur au CafĂ© Fluctuat, Place de la RĂ©publique Ă  Paris. Ce lieu de brassage de populations sert notamment de refuge Ă  nombre de journaliers de l’économie 2.0, chauffeurs Uber, livreurs Deliveroo et autres travailleurs prĂ©carisĂ©s, originaires du bled pour les uns, gilets jaunes pour les autres. De cafĂ©s offerts en paroles Ă©changĂ©es, une complicitĂ© et une confiance s’établissent au fil des jours entre le serveur et ses clients rĂ©guliers, dont l’artiste brosse les portraits en peinture sur tissus, pensĂ©s dans la transparence diaphane de vitraux dĂ©coratifs pour le CafĂ© Fluctuat et constituant un hymne Ă  la solidaritĂ© contemporaine par-delĂ  les clivages de genre, de classe et de race. Comme par un retournement de l’histoire et de son miroir, l’observateur des luttes amies se retrouve le 13 juin soixante heures en garde Ă  vue pour avoir participĂ© pacifiquement Ă  la manifestation Black Lives Matter et Justice pour Adama, Place de la RĂ©publique, justement. TombĂ© dans un coup de filet alĂ©atoire avec 15 jeunes gens tous racisĂ©s, le seul blanc se retrouve dans l’objectif rĂ©pressif de l’appareil policier clairement en raison de cet avatar social protecteur qu’il s’est inventĂ©, son corps puissant et sa longue barbe, qui le rĂ©assignent au camp des suspects sociaux. Aux manifestations performatives de la colĂšre, aux brĂ»lots mĂ©diatiques assourdissants, l’artiste substitue ce doux feu purificateur que l’on voit rougeoyer dans l’horizon des luttes de son panorama de soie, favorisant les formes de rĂ©silience sociale devant les manifestations traumatisantes des formes de la rĂ©pression, ainsi que le ferait une culture sur brulis.
J’ai longtemps gardĂ© en tĂȘte la premiĂšre phrase de la La JetĂ©e de Chris Marker, qui me revient en pensant au travail d’Arthur Gillet : « Ceci est l’histoire d’un homme marquĂ© par une image d’enfance ». En introduisant ainsi son roman-photo cinĂ©matographique, Chris Marker dĂ©crit les processus fictionnels mettant en jeu une histoire de l’humanitĂ© au cƓur de laquelle se manifeste la question de l’amour. Celui-ci y apparaĂźt Ă  la maniĂšre d’un puits de mĂ©moire inversĂ©e permettant de plonger dans le futur afin d’y trouver des solutions pour surmonter les impasses du prĂ©sent. Le travail/la vie d’Arthur Gillet procĂšde/nt d’enjeux similaires, dans lesquels la fiction de soi et l’amour se croisent dans une perspective Ă©mancipatrice, reprenant toutefois de maniĂšre retroussĂ©e l’assertion de Chris Marker que l’on pourrait alors formuler ainsi : « ceci est l’histoire d’un.e enfant, marquĂ©.e par l’image d’un soi adulte. » Et cette Ă©mancipation s’accompagne d’affirmations fortes luttant contre l’invisibilisation et l’insulte, avec la conscience d’une nĂ©cessitĂ© pĂ©ripatĂ©ticienne liĂ©e Ă  l’apparition de l’artiste et la mĂ©diation de son Ɠuvre. Au risque de « se faire appeler Arthur », avec l’exigence nĂ©anmoins de s’imposer comme « Arthur Gillet. »
Cédric Aurelle, février/juin 2020
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Like a good number of connected fags, I first met Arthur Gillet through the mediation of his images: those he‘d produced and posted on social media, those that had been shared, liked and commented on by the adoring/deploring crowd of his digital lovers/haters. These products of an instagrammable icon/icunt fantasy, appearing to conform to homosexual archetypal constructs, placed his digital manifestations, upon my first gazing at them, on the opposite end of any admissible artistic production. Seemingly devoid of the legitimacy that a social/critical commitment would have conferred on him, they were on the contrary, narrowly addressing my lust and its normative inclination (politically inadmissible), the desire for bodies shaped by hours of bodybuilding, inspired by the canons of the academy of Western Art and recycled into the kitsch of “gay” iconography.
It was only after achieving my shame-infused objective, that is to say after having slept with Arthur, that my eye was finally detached from the bonds of my fascinus which confined him to the register of erectile contemplation. Previous to this detachment, my vision was prevented from seeing its object distinct from the class contempt shared by my alter egos for that trivial thing, the little proletarian ass, to which Arthur Gillet was reduced, nor could it escape the violent condescension of the “knowers”. For “them”, his approach was greeted with a raised eyebrow accompanied by an analytical wit, which could best be so described: “Yet another guy who is part of a regime of white male domination ignoring the systemic conditions of oppression operating on the bodies and identities of art/sex workers”. Or what others would have expressed with the transparent spontaneity of more profane terms: «another gym queen from whom there is nothing to gain but her ass...» I fully shared this critical approach. It was a failure on my part to see the strength of a project of sexual and social emancipation at the heart of which love plays a role of self-transformation through the infinite reinvention of one’s own image, not by conforming to stereotypes but by using them to one’s advantage in order to better deactivate them.
In September 2013, for his first Parisian appearance, the young provincial freshly arrived from his native Brittany attains distinction at the MusĂ©e d’Orsay at the opening of the Masculin/Masculin exhibition. Uninvited, he delivers himself naked, titillating the A-listers of the most distinguished milieux, curators, directors of institutions and other influential gay personalities, whose eyes feast on the sculptural nude which seemingly stepped from the exhibition itself, leaving no one indifferent. What appears to be the juvenile provocation of a young art school graduate or a Rastignacian self-promotion strategy post-porn version, is in fact Arthur Gillet shoving the voyeurs back to their responsibility as viewers. The nude body isn’t an offering made to them. The clothes, which underline the superior social condition of the onlookers, give them no rights to the naked body they look at, which some may imagine is placed at their disposal. Likewise, the desire expressed from a socially dominant perspective doesn’t legitimize the sexual predation on the nude.
This resolutely assertive and self-assured attitude is formulated as a step in a long process of metamorphosis in the life/work of Arthur Gillet, whose La Lessive is a series of hand-painted silk garments, each illustrating an autobiographical moment. Born in the gender indifference of a childhood under the angelic tutelage of his grandmother, Arthur Gillet constructs himself an adolescent persona of a long-haired, frail girl in manga princess dresses, a fiction designed to abstract himself from the social hardship of the urban development zone in Rennes where he grew up. Positioned between an economically unfeasible project of gender transition and the violence of aggressions towards gender ambiguity, the artist, in his early twenties, taking advantage of the sudden growth of a Greek shepherd’s thick curly beard, chooses to reincarnate himself as The Farnese Hercules. This figure, which he had produced feverishly in his schoolgirl notebooks after first encountering the sculpture in the Jardin de Tuileries, was also the imaginative provocation for his first sexual excitements. From the imaginary, he moves on to the materiality of the body in a process of transformation that is as radical as it is liberating: for the ambiguous, stigmatized and abused female body, he substitutes a male object that asserts itself through its social meaning, its spatial imposition and its photogenic sculptural features. La Lessive was produced in response to an invitation in November 2018 by art historian Pascal Rousseau as a performance illustrating the principle explored at the conference at the Palais de Tokyo, that the artwork makes the viewer (reversing the Duchampian assertion that it is the viewer who makes the artwork). In light of this principle, an exploration of the artist’s notebooks from when he was still a little girl with long hair, is striking because of the recurrence of these figures of strong, bearded males which disturbingly resemble, as if by anticipation, the figure of the artist today. During the performance, Arthur Gillet washes and lays out his autobiographical clothes one after the other in front of the audience. In this way, he summons up his dirty laundry as if it were intimate parts, exposed to the audience as a portrait manifesting his identity as fluidly as a silk veil on which multiple and contradictory representations appear kaleidoscopically.
The project entitled Les Mythomanes reflects the different identities and stages of transformation of the artist like a distorting mirror. Inspired by a lesser-known aspect of the Dionysian myth, five panels painted on silk depict Dionysos as a female figure resembling the adolescent artist and Prosymnos as the artist as an adult. In the myth, Dionysos consulted Prosymnos in order to give him the secret of finding his dead mother, and in exchange he would physically give himself to him. Upon his return from the world of the dead, Dionysos learns that Prosymnos has reached the afterlife. To keep his promise, Dionysos goes to Prosymnos’ grave and plants a fig tree branch on which he sits to allow himself to be penetrated. The iconography plays on the interchangeability of the phenotypes of the two characters whose successive transformations reflect those of the artist.
The intimate and the domestic constitute the structure of Arthur Gillet’s work, whose powerfully constructed body is merely a social phenomenon in the form of a deceptive mask. In the 12 earthenware plates series The Twelve Labors of Mansfield Park, he takes his inspiration from the book Mansfield Park by Jane Austen. The images in the wells of the plates illustrate twelve situations from the book in which the artist substitutes the frail heroine with the massive figure of Hercules, creating a parallel between the two characters in which everything seems a priori oppositional, the pale servant forgotten from the annals of history on one side and the demigod carried by his epic sweep on the other. Nevertheless, Arthur Gillet’s project is based on the point in the Herculean myth when the hero has been condemned to domesticity following his fit of madness which led him to kill his wife and children and consequently be placed under house arrest at the home of Queen Omphale, whose heart he will conquer with gentleness and docility, and thus be granted his freedom. In contrast to the power of action of the hero who cleaned the stables of Augeias, the artist prefers inaction, more favourable to the effusion of sentiments and their efficient social virtues. As in the book, the young girl, who functions as a central pivot, seems to be a weak link in the narrative, but in the end proves to be its foundational strength. This “vegetative” force has moreover driven the artist to develop a closeness with plants, which pervade his work to the same extent they do his domestic life. By using the twelve labors to create an unexpected parallel, Arthur Gillet emphasizes a fundamental part of his conceptual framework which, when contrasted with his bodybuilder images, seems contradictory, namely the praise of passivity and the metaphorical parallel drawn between its social and sexual versions. Over-determined among «gays», the active/passive cleavage of sexual practices assigns the passive to the role of the dominated and the active to the dominant, replicating the patterns of socio-patriarchal interpretations of heteronormative sexuality through a male/active and female/passive schism reflecting gendered social stereotypes and their hierarchical positions. From this perspective, passivity remains today even among “gays” a devaluing practice, marked by the use of the feminine gender in relational designations. The aforementioned gym queen, for example.
Arthur Gillet’s works highlight the credit he gives to the decorative minor genre and its traditional mediums, notably textiles and ceramics, as well as their privileged setting, the domestic interior, which the Salon du Salon perfectly enacts. In addition to his interest in merging elements usually associated with the «feminine», is his keen focus on regionalism, and more particularly in the iconographic productions of Brittany which mark his project Feeliger. This series of hand-painted silk garments is made in homage to the symbolist painter Filiger, whose work expresses his attachment to Breton folklore. A contemporary and friend of Gauguin and a follower of Cloisonnism of which he was a particularly sensitive practitioner, Filiger, the creator of a remarkable body of work, seems to have been consigned to the dungeons of an Art History hegemonically disinclined to acknowledge the emotions of a character with “singular mores”, in this case homosexuality. The stitching in the garment linings, extracted from remnants of Filiger’s correspondence, are hidden, much as the artist’s life and work are hidden within the past, underlining the necessity to re-explore history by turning it inside out.
This homage to Filiger draws a form of trans-temporal friendship that links Arthur Gillet to an artist from another era, through what might be called trans-affinities, embedding him in a history he constructs and a family he invents. Also, we shouldn’t see the artist’s proclivity to anchor works in fictions of epic scale as a way to conceal the social and historical conditions of his production of subjectivity, but on the contrary as a way to amplify them through stories that transcend him. In contrast, the project entitled RĂ©publique pulls his work toward the intimacy inherent in the banality of daily life, expressed through the tender encounters of everyday interactions. In the winter of 2019/20 Arthur Gillet is a waiter at CafĂ© Fluctuat, Place de la RĂ©publique in Paris, a place where populations intermix, and which is a refuge most notably for the day laborers of the 2.0 economy: Uber drivers, Deliveroo drudges, precarious workers, some originally from le bled , others the yellow vest type. Over the course of time, from coffees being served to exchanged words, complicity and trust are established between the waiter and his regular customers whose portraits he then paints on textiles. Imagined as diaphanous transparencies like decorative stained glass windows for CafĂ© Fluctuat, they become a testament to contemporary solidarity across the divisions of gender, class and race. As if through a reversal of the story and its mirror, the observer of these struggles finds himself, on the 13th of June, held in police custody for having peacefully participated in the Black Lives Matter and Justice for Adama demonstration, in no place other than the Place de la RĂ©publique. Swept up in a random crackdown with 15 racially targeted young men, the only white man arrested has ended up in the repressive lens of the police apparatus clearly because of the protective social avatar he has invented for himself, his powerful body and long beard, which visually mark him as suspect. For the performative demonstrations of anger and deafening media frenzy, the artist substitutes a soft purifying fire glowing on the horizon of the struggles we see on the silk panorama, thereby foregrounding social resilience over traumatic forms of repression as would a slash-and-burn.
For a long time I held onto the first sentence of Chris Marker’s La JetĂ©e, which resonates when I think of Arthur Gillet’s work: “This is the story of a man marked by a childhood image”. By introducing his cinematographic photo-novel in this way, Chris Marker describes the fictional processes that bring into play a history of humanity at the heart of which emerges the question of love. It appears there as a well of inverted memory, allowing us to plunge into the future in order to find solutions to overcome the impasses of the present. The work/life of Arthur Gillet is/are similarly rooted in these` issues, in which the fiction of the self and love intersect to create  an emancipatory vision, in a way that flips Chris Marker’s assertion, which would then be: “This is the story of a child, marked by the image of an adult self.” With this emancipation come strong affirmations fighting against invisibilization and insult, though the artist remains aware of the whorish necessity of using his own appearance and of the visibility of his work. Though at risk of “se faire appeler Arthur”  there nevertheless remains the exigence to impose himself as Arthur Gillet.
CĂ©dric Aurelle, February/June 2020
Translated by Louis-Philippe Scoufaras
and R. Armstrong
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evilblackcat13 · 7 years ago
Text
Nurcing Leon’s Wounds
Leon is no stranger to getting severly injured. But what would each injury mean to his body realisticly. Before i get annoying by repeating myself, in most cases of injury, it would have been too dangerous and too lethal to even survive any of it. With that out of the way, Let’s begin!
1998: Shot in the chest.
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In one of the most infamous sacrifice Leon has done, He takes a bullet to his chest to protect Ada. So what would this injury translate in reality? First of all let’s look at his uniform.
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However, unlike what would most people think, a “bulletproof jacket” isn’t exactly bullet proof but more “bullet resistant”. According to the National Institute of Justice’s Ranking of armors, his RPD unifrom should be a level 2 soft amour bullet proof vest. If we assume it’s an 2A level, it should normally be able to stop 9mm ammo heighting at max 124grams for 1225fps. It also includes a shot of a .40 Smith and Wesson bullet at 180grams going at 1155fps.
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Looking closer at Annette’s gun, it seems to be a desert eagle.
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So, that would mean that Annette’s weapon could be a .50 Action Express ammo magnum. So if it’s truly the case, the ammo should be able to pierce Leon’s armour.
If we compare Leon’s chest to an anatomy dummy :
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That would mean the bullet fractured his shoulder blade and could have pierced his lungs. At worst, even ribs can be fractured. Plus, an injury like that is prone to hemorrhage and infection.  At the moment of the injury, he’d have chest pain, problem breathing and it be reduced as well.
However , if we apply Ada’s bandaging to a real life situation, that wound would have not worked in the slithest! In an emergency, it is a prirority to bandage the wound to aid breathing since blood and mucus can be inhaled. So, the bandages needs to be closer to the body and be sterile.
Leon should have been dead.  ( Good Job , Ada. )
2004: Falling into Wooden Forein bodies
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This one instance could have given serious damage to Leon. First of all, the fall would have hurt like hell. Second, that throw was enough to break the closet. There is no doubt that there could have been splinters entering anywhere on his body. I can’t imagine how hard must have it been for Luis to not only be knocked onto the closet by that blow AND be crushed by 78.2 kg or 172.4 lbs (Leon’s weight) on top of that.
2004 : Cut To The Face
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Here’s is the BIGGEST mistake Leon as done at that moment: wipping off the blood off his face.
Keep in mind that Leon as contracted loads of stuff that could have contaminated to wound such as anything in the village, las plagas , mud, contaminated water, shattered glass, ect. Not to mention that LEON HIMSELF commented on how vile and dirty the place was :
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Seriously, there is too many things that could have infected that cut with this one swipe.
Not only did he never washed to wound properly (like with ointment cream or rubbing alcohol) but it never accured to to him to even bandage it up! According to specialists "New cells have to migrate to the appropriate areas to help with healing. Keeping your scrape covered and moist facilitates this process. Exposing wounds to air does not."
Sure he could have gotten worst injuries from any of the weapons held by a Ganado since, unlike Krauser’s knife, most weapon could have rust. Ence there’s more chance is chance of an infection. But there is an equal chance of infection if the cut was deep.
Here’s what could happen to his wound if it is infected :
The Redness could persist
The Pain wouldn’t subside
The Pus could turn green or get smelly
The wound could get swollen
Leon would feel sick afterwards
2013: Walking on Metro Railways
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It should come as no surprise but it is extremely dangerous to walk on a metro’s railway. Doesn’t help that some metros around the world, like the Montreal’s Metro, pretty much showcases that the rails are 750 volts.
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Around 10 and 1000 volts would generate around 15-20 amps which means extreme pain and contraction of muscules. Namely he wouldn’t be able to let go of the rails.  At 100 to 10000 volts, the amps would be between 100 and 300. Which means ventricula fibrilation ( disturbance to the cardiac rhythym) that could cause his heart to stop, burns, permanent damages or death could happen.
There could be a chance that he could have evaded it because of his dress shoes.
Looking closer at the shoes, they appear to be some Oxford shoes. The likely materials of those shoes is leather and rubber which are poor conductors of elecetricity.
However, keep in mind that, before he reached to metro rails, he walked in the sewers. Unfortunately, it turns out that dirty water could be a good conductor of electricity. Also, running around would cause him to sweat. Since sweat is relatively salty, salty water is also a good conductor of electricity.
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Leon would have died even before reaching the Tall Oaks Catherdral.
2013: The Bus Crash
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There is many factors , minor or major, that could have injured him! For example, glass, metal and rock chards could have been lodged or scrape him.
The fall itself could have been enough to cause many factures and even concussions.
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With this brightened image of the bus, we could have a good idea of how tall was the cliff. First of all, i need to find which bus it is. Thank god there is not much of models for school buses. From looking at multiple references, IC Bus  of the BE-Series. We can estimate that the bus is 102 inches wide (2591 mm),and overall weight to be around 10000-36000 lbs (4536-16329 kg).
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According to this screen shot, the bus would fit around 7 times. So that would mean that the hill is around 59â€Č5″ or around 18.14 meters tall.
Now that we have the approximate height of the cliff, now we can move on the the impact of the 18 wheeler.
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According to my research, i can estimate that the max speed of this truck is 120mhp and it’s minimum weight is 80000 lbs :
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So to calculate the force of impact , i need to do 2( mass (36287.39 kg) times velocity ( 53.6448 m/s) ) divided by time of impact ( 0.5 seconds). The impact should be at 3893259.56 newtons of force.
Now to look at the fall! I’ve timed the fall to be 5 seconds ( and 3-4 seconds is slow-mo -ed ). To calculate the velocity of the fall, i need to calculate the distance divided by the time. Which means 18.14 meters divided by 5 equals a velosity of 3.628 m/s. For the kinetic energy, i need to calculate 0.5 x m 3.6282. To make it fair, let’s say it is the average weight of a school bus ( 23000 lbs or 10432.5 kg ). That would mean the fall was of 68658,29 joules of force.
That would mean Leon’s bones would likely shatter if not fracturing his skull. Sorry to say this but i don’t think i’d survive that!
BUT WAIT! THERE’S MORE!
Now to cover the bus exploding!
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Unfortunately, the bus crashing and exploding is just an hollywood myth and has been debunked. Or should i say... BUSTED! I remember clearly from my favorite show of all time , Mythbusters , they tested the myth and the car only crashed and nothing more as shown bellow :
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The way they made it explode was with their favorite explosive : C4.
However, let’s assest was would it mean to be so close to an explosion like this one even if it would NEVER HAPPEN. To be safe from an explosion like this one, you’d have to be around 3,750 feets away or 1,143 km. But Leon is too close to the explosion. He’d fall around the 1m  to 2.7m from the blast of the following chart :
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He’d be super dead if a car exploding was a thing. Nevertheless, in a realistic setting, the bus would have NEVER exploded in the first place. You would think people would have pointed that out in quality control and especialy with school busses of all things.
2013 : Flashbang
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Sure it looks like nothing but let me asure you that there IS some damage related to a simple flashbang grenade.
Although described as a non-lethal weapon, there is some major downside to those on the recieving end. Namely, 170 decibels at detonation. That is louder than firecrackers at 140 to 150 dB. This would lead to pain and ear injuries. At worst , it could lead to a permanent hearing loss. Not to mention fragmentation of the grenade itself and probably dangerous smoke inhalation is part of the dangers of a stun grenade.
2013: Shot by Derek C. Simmons
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First of all, let’s estimate what is the projectile thrown by Simmons. From the shape of it, it seems to be ribs. Here’s the overall range of lenght of any human ribs :
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Let’s say Simmon’s ribs are as fast as an M16A1 rifle. The M16A1 fires around 800 round per minute. That would mean around 13.333 rounds per second. I’ve timed the shots to last 2 seconds. So at least 26 ribs as been fired towards Leon. I’m looking frame by frame how many hit him and it seems to have only missed Leon 5 times. So he could have been hit 19 times.
The biggest projectiles would be equivalent of anti aircraft / anti-tank artilery rail gun such as the 8.8 cm Flak 18-36. The smaller projectiles would be equivalent to an anti-aircraft/multi-purpose autocannon such as the Bofors 40 mm gun. Such projectiles could cause pronctures and rips to vital organs and internal bleeding, factures of bones and skul and massive hemorrhaging. That would mean Leon could have died by either the shards hitting his skull, punctered any vital organs or the ribs hitting so hard that it could have severed any celebral nerves.
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There is no doubt that Leon took one hell of a beatting that in most situation could have killed him. And i’ve only touched the games and there’s probably some i’ve missed but for now that’s what i’ve been able to muster up into this digital forensic morge. I’ll probably touch on the films as well. NOT THE LIVE ACTION ONES! THE REAL GCI ONES ( so Degeneration, Damnation and Vendetta). But for now, i feel like i ranted for too long and here’s what i’ve been able to come up with.
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richieibarra · 2 years ago
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Zeus, el todopoderoso, el señor "oye bĂĄjate de mi nube"; ahora tiene un... - bello bobo bebĂ©, saaabemos!!! Jajajajaja amo esa PelĂ­cula đŸŽŹđŸ“œ #Hercules #Disney #MovieTime #MovieNight #HerculesDisney #1997 #Cartoons #Movie #Myth #Mithology #Happiness #Blessed #Grateful #Pagan #Wicca #Witchcraft #Gods #Monsters #Childhood #Hunk #Muscules https://www.instagram.com/p/Chq6a3ZOJeO/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Core Issues - Dispelling Myths and Misconceptions of Abdominal Training
number abdominal exercises, and actually old crunches and sit-ups, none of those abdominal workouts may burn up the fat in your stomach. All they will do is help make your stomach muscles tougher, and support construct them, and it's causing compression on the spine enabling the backbone to curl up at some point. If you want to produce your abs as powerful as you want, and construct them as nice as you want, but provided that you still have fat, even only a little amount of fat in your stomach, your abs will not be visible. They'll stay covered by that fat except whenever a perfect diet and probably some cardio with abdominal exercises may be done. That is how you lose from your belly which means that your abs could be seen. Furthermore, in around you wish to do excellent abdominal workouts successfully, you have to make sure you can work it 3-5 times regular for 30 minutes. When the workouts achieve their maximum, hold it for 1-2 seconds. You also have to perform abdominal crunches on different angles. Only small rest is required to keep musculation abdos haltĂšres Part Bends Stay straight with feet aside and knees somewhat bent. Hold the dumbbell on your own proper; position left hand in your head and slowly extend sideways to your proper where the dumbbell is being held. Go back to an straight position and repeat the exercise on the basis of the quantity of reps you desired. Dumbbell Sit Advantages Lay on your own straight back on a floor with a cushion by placing your feet level on the floor together with your knees bent. Hold a dumbbell (choose a 5 pound dumbbell) to your chest and have someone stay at your feet for a control. Force your back in to the ground as you are ready to do the sit-up. As increase up from a floor, provide the dumbbell to your partner. Contain the crisis as your spouse gets the dumbbell and provides it back again to you. Get the dumbbell and slowly return to the starting position. Suggestion: shoulders must be no more than 6 inches down the ground when beginning to do a repetition again. Measured Curls with a dumbbell Sit in your right back along with your legs curved and feet flat on the floor. Hold a dumbbell to your chest (start usually with 5 pounds). Push your lower back into the floor. Flake out in order to raise equally your shoulders off the ground for just a couple of inches. Maintain for a rely of 2 and go back to the starting position. Cable Crisis This exercise requires a triceps pushdown device with a string attachment. Leg down facing the machine holding the rope only above your head. Gradually crunch right down to your hips and maintain for just two moments as you breathe out. Come back to the beginning position and repeat. Leg Wiggles Maintain your neck up somewhat on the entire exercise. Your pumps of the base should really be far away from the body as possible. Sit smooth on the ground, with knees curved with legs level on ground and legs minor remote to the body. Slightly increase your shoulder 5 inches from the floor and maintain in to that place while the stops of one's fingertips are reaching the back o
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fitnessmith · 4 months ago
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FAQ 29 : Yakult, rapport de force, prot' vegan vs classique, etc.
FAQ 29 : Yakult, rapport de force, prot' vegan vs classique, etc. Vous avez des doutes ? DĂ©couvrez cette nouvelle FAQ dĂšs maintenant. Pour voir ça, rendez-vous en bio @fitnessmith, cliquez sur le lien fitnessmith.fr/news puis dans « les nouveautĂ©s » ou rendez-vous dans votre boĂźte mail. #musculation #nutrition #fitness #bodybuilding #entraĂźnement #santĂ© #bien-ĂȘtre #alimentation #rĂ©gime #pertedepoids #gainmusculaire #sport #fitnessmotivation #nutritiontips #workout #gym #fitnessfrance #musculationfrance #sportif #nutritionfrance #conseilsfitness #motivation #fitlife #fitnessaddict #nopainnogain #fitnessmith #fitfam #healthy #healthylifestyle #fitnessjourney
Dans cette FAQ musculation et nutrition, tu vas Ă©liminer pas mal de doutes et de fausses croyances. Il s’agit d’une vidĂ©o calme et posĂ©e, pour ceux qui souhaitent apprendre Ă  leur rythme. Le but est de gommer ce qui te freine dans ta progression, en t’apportant des informations fiables.   Ce que tu vas apprendre : Reprise Post-Chirurgicale : Les Ă©tapes pour retourner Ă  l’entraĂźnement en toute

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yannfitnesshome · 3 years ago
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MYTHE EN MUSCULATION ( LA GRAISSE SE TRANSFORME EN MUSCLE )
Peut-ĂȘtre que cette affirmation te paraĂźt ridicule, pourtant, beaucoup de personnes croient encore que le muscle et la graisse ne font qu’un. Selon ces personnes, il suffirait de commencer la musculation pour “transformer” sa graisse en muscles.
Ils affirment Ă©galement qu’une grande masse musculaire vieillit trĂšs mal dans le temps, au point de se transformer en graisse. Quelle grosse blague...
Et aprĂšs, ils prĂ©tendent que c’est pour cette raison qu’ils ne font pas de musculation.
Pour commencer, chaque cellule de ton corps dispose de ce que l’on appelle une membrane plasmique. Cette membrane est composĂ©e essentiellement de lipides. (graisse)
Tu trouves donc de la graisse sous ta peau, entre tes muscles ou encore, entre tes organes vitaux. (plus communément appelée, graisse viscérale)  
Tu l’auras compris, la graisse souvent diabolisĂ©e fait partie intĂ©grante de ton corps, que tu le veuilles, ou non.
Pour en revenir au sujet principal, les muscles sont, quant Ă  eux, des tissus contractiles, ayant un point d’insertion et un point de terminaison. Par exemple, le grand pectoral s’insĂšre sur la clavicule ainsi que le long du sternum et se termine sur l’humĂ©rus.
Comme dit prĂ©cĂ©demment, le muscle est un tissu contractile. Il est composĂ© de filaments fins d’actine et de filaments Ă©pais de myosine, qui interagissent entre eux pour raccourcir le muscle et provoquer sa contraction.
En lisant ça, tu peux facilement en conclure que la graisse et le muscle sont 2 tissus complĂštement diffĂ©rents. Si l’on reprend l'hypothĂšse selon laquelle, “la graisse se transforme en muscle, cela n’a tout bonnement aucun sens.
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planfitnesscom · 4 years ago
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8 mythes sur la diÚte cétogÚne en Musculation https://plan.fitness-diets.com/keto-diet/8-mythes-sur-la-diete-cetogene-en-musculation/
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andersonykno36 · 1 year ago
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Les bienfaits du yoga
Les bienfaits du yoga
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Le yoga, et les bienfaits du yoga, sont généralement définis comme une self-discipline hindoue qui aide à unir le corps et l'esprit. Visant à atteindre un état de parfaite perspicacité spirituelle et de tranquillité, il est pratiqué en Occident le furthermore souvent comme un exercice physique pratiqué dans le cadre de la self-control. Le bénéfice de la pratique du yoga n'est pas nouveau. Il est reconnu depuis de nombreuses années comme la self-control parfaite pour aider à atteindre la tranquillité, une meilleure santé et une vie in addition longue.
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Beaucoup de gens considĂšrent les avantages du yoga comme une self-discipline Ă©trange qui implique des yogi contorsionnĂ©s dans des positions non naturelles, faisant des actes corporels Ă©tranges et vivant au sommet d'une montagne quelque component en Inde. Je me souviens personnellement d'un documentaire tĂ©lĂ©visĂ© il y a de nombreuses annĂ©es mettant en vedette un yogi qui avait la langue fendue, l'utilisant pour nettoyer ses cavitĂ©s sinusales ! Quiconque s'intĂ©resse au yoga a probablement aussi vu des pictures de yogis soutenant un poids important avec leurs organes gĂ©nitaux. À l'Ăšre moderne, on a beaucoup appris sur les bienfaits du yoga. Les pratiquants de yoga atteignent une in addition grande mobilitĂ©, une vie in addition longue et un bonheur intĂ©rieur grĂące Ă  leur pratique de l'artwork. Le yoga tel que nous le connaissons aujourd'hui vise Ă  unir l'esprit, le corps et l'esprit. Le mysticisme de la willpower hindoue n'est in addition un mythe et est obtainable Ă  tous ceux qui souhaitent apprendre. La pratique du yoga est grossiĂšrement regroupĂ©e en trois catĂ©gories : les postures de yoga (asanas), la respiration du yoga (pranayama) et la mĂ©ditation. Ces catĂ©gories englobent les effets physiologiques, psychologiques et biochimiques. De as well as, les cliniciens ont comparĂ© ces rĂ©sultats aux pratiques occidentales de jogging, d'exercices aĂ©robiques et de musculation, et ont trouvĂ© des rĂ©sultats comparables. Le design and style de yoga le plus populaire en Occident aujourd'hui est le Hatha Yoga. Il est conçu pour se concentrer sur le bien-ĂȘtre physique d'une personne et les croyants en la pratique considĂšlease le corps comme le vĂ©hicule de l'esprit. Ananda Yoga, un model classique de Hatha Yoga, utilise Asana et Pranayama pour Ă©veiller, expĂ©rimenter et prendre le contrĂŽle des Ă©nergies subtiles du corps, et se concentre sur les Ă©nergies des sept Chakras. Le yoga Anusara (a-nu-SAR-a) est dĂ©fini comme "entrer dans le courant de la volontĂ© divine", "suivre votre cƓur" et "se dĂ©placer avec le courant de la volontĂ© divine". Ce nouveau model, dĂ©veloppĂ© par John Buddy, est dĂ©fini comme « des positions de yoga qui viennent du Belsomra en France Paris cƓur ». Il est axĂ© sur le cƓur, inspirant spirituellement et est basĂ© sur une connaissance approfondie de l'alignement du corps extĂ©rieur et intĂ©rieur. Il est basĂ© sur les principes du Hatha Yoga et des pratiques biochimiques. Les Ă©tudiants de cette self-control basent leur pratique sur l'Angle, l'action et l'alignement. L'ashtanga yoga pourrait ĂȘtre le yoga parfait pour ceux qui recherchent un entraĂźnement sĂ©rieux. Ashtanga a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par K. Pattabhi Jois et est trĂšs exigeant physiquement. Une sĂ©rie de flux, passant rapidement d'une posture Ă  une autre, est utilisĂ©e pour dĂ©velopper la drive, la flexibilitĂ© et l'endurance. Ce design n'est pas bon pour le pratiquant dĂ©butant, automobile il nĂ©cessite 6 sĂ©ries de ch
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christian-dubuis-santini · 4 years ago
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"PÚre ne vois-tu pas que je brûle?" Big Mother is back...
Le glissement vers une sociĂ©tĂ© de contrĂŽle "totalitaire" que la "crise sanitaire" dite de la covid-19 a brusquement mise Ă  jour en mars 2020 a commencĂ© en vĂ©ritĂ© il y a une cinquantaine d’annĂ©es, avec l’élimination dans le code civil de la notion de droit paternel remplacĂ© par celle de "droit parental" – dĂ©niant donc le rĂ©el de la diffĂ©rence sexuelle – et annonçant le retour, vingt-sept siĂšcles aprĂšs l’Orestie d’Eschyle, du matriarcat mino-mycĂ©en, sous la forme du fantasme d’une Big Mother postmoderne, prĂ©cĂ©dĂ©e de son cortĂšge chatoyant de bacchantes en -isme: fĂ©minisme, indigĂ©nisme, antiracisme, antifascisme, Ă©cologisme, lgbtisme, gauchisme, antispĂ©cisme, vĂ©ganisme, etc. (cf. les modalitĂ©s d’évitement du rĂ©el de la lutte des classes Ă  travers les 4 ver- (verdrĂ€ngung, verwerfung, verneinung, verleugnung) qui caractĂ©risent l’évitement du RĂ©el de la castration en psychanalyse).
L'injonction Ă  la jouissance de nos sociĂ©tĂ©s contemporaines conduit les hommes Ă  consacrer leur temps Ă  une quĂȘte effrĂ©nĂ©e des plaisirs, certains sont dĂ©sormais si obnubilĂ©s par leur allure, bronzage, musculation, massages, jogging, applications de crĂšmes, de lotions... que leur but premier qui Ă©tait de vivre des expĂ©riences sexuelles intenses a fini par disparaĂźtre, non pas en regard d'un quelconque dispositif rĂ©pressif liĂ© Ă  des prohibitions sociales, mais parce que le souci narcissique de Soi est devenu un but en soi.
L'utopie d'une subjectivitĂ© post-psychanalytique investie dans la conquĂȘte de nouveaux plaisirs et de nouvelles sensations corporelles a donc tournĂ© en son contraire: le dĂ©sintĂ©rĂȘt d'un ennui sidĂ©ral, et il semble bien que dĂ©sormais seule l'apparition de la douleur (les pratiques sexuelles sado-masochistes "hard") puisse encore ouvrir au sujet postmoderne la promesse d'intenses expĂ©riences de jouissance...
En ces temps de "fĂ©minisme" exacerbĂ© oĂč de soi-disant "psychanalystes" pris dans le discours dominant (sans rien vouloir en savoir) fustigent la notion du pĂšre, croyant attaquer le "patriarcat" (que Marx lui-mĂȘme considĂ©rait depuis longtemps disparu...), rappelons que la "fonction paternelle" est une des inventions fondamentales de la psychanalyse, pour saisir le rĂ©el qui en sous-tend la notion, il suffit de relire le livre-testament de Freud: MoĂŻse et le monothĂ©isme...
"...copuler avec une femme, qu'elle porte ensuite quelque chose pendant un certain temps dans son ventre, que ce produit finisse par ĂȘtre Ă©jectĂ© - n’aboutira jamais Ă  constituer la notion de ce que c’est ĂȘtre pĂšre au sens de procrĂ©er." (Lacan - Les psychoses)
Pour Lacan, le nom du pĂšre est ce qui permet au sujet d’articuler le dĂ©sir et la loi, un enfant privĂ© de ce qui s’appelle «fonction paternelle» (Ă  ne pas confondre avec l’identitĂ© symbolique du gĂ©niteur) se trouvera dans les plus grandes difficultĂ©s de ne pas savoir faire la diffĂ©rence entre l’autre menaçant et l’autre protecteur...
L'effondrement des noms-du-pÚre n'a-t-il pas comme conséquence logique le surgissement d'une loi beaucoup plus folle et féroce, un "surmoi maternel" qui n'interdit pas mais inflige la jouissance, l'obligation de jouir, en punissant l'échec social?
Ce surmoi maternel, par-delĂ  toute identification possible, est ce qu'il y a de plus rĂ©gressif, et Lacan lui-mĂȘme l'Ă©voque dans le sĂ©minaire sur les formations de l'inconscient comme "le surmoi maternel plus archaĂŻque que le surmoi classique dĂ©crit Ă  la fin de l'ƒdipe": «Est-ce qu'il n'y a pas derriĂšre le surmoi paternel, ce surmoi maternel, encore plus exigeant, encore plus ravageant, encore plus insistant dans la nĂ©vrose que le surmoi paternel?»
"Un pĂšre n’a droit au respect, sinon Ă  l’amour, que si le dit respect, le dit amour, est, vous n’allez pas en croire vos oreilles, pĂšre-versement orientĂ©, c’est Ă  dire fait d’une femme, objet a qui cause son dĂ©sir." (Les non-dupes-errent, sĂ©ance du 21 janvier 1975)
Lacan Ă©voque trois conditions permettant Ă  un homme d’ĂȘtre digne du mĂ©rite d'ĂȘtre "pĂšre"; avoir fait d’une femme la cause de son dĂ©sir, une femme qui lui fasse des enfants, et de ceux-ci qu'il prenne soin paternel.
Dans la derniĂšre leçon du sĂ©minaire L’angoisse, Lacan Ă©nonce son programme consistant Ă  passer du Nom-du-PĂšre aux noms du pĂšre... Il questionne alors le dĂ©sir du pĂšre: "Dans la manifestation de son dĂ©sir, le pĂšre, lui, sait Ă  quel "a" ce dĂ©sir se rĂ©fĂšre. Contrairement Ă  ce qu’énonce le mythe religieux, le pĂšre n’est pas causa sui, mais sujet qui a Ă©tĂ© assez loin dans la rĂ©alisation de son dĂ©sir pour le rĂ©intĂ©grer Ă  sa cause." (Jacques Lacan, Le sĂ©minaire, Livre X, L’angoisse)
Le pÚre qui parvient à réintégrer le désir à sa cause se trouve en position de transmettre le Nom-du-PÚre ; ayant réuni les conditions de possibilité de la transmission.
Cela met en Ă©vidence que l’effectuation de la mĂ©taphore paternelle n’est pas une opĂ©ration dĂ©pendant uniquement du dĂ©sir maternel...
Que le pĂšre soit digne de respect sinon de l’amour n’est pourtant pas une condition unique, et parfois certaines conditions Ă©nigmatiques de discours permettent l’accĂšs Ă  ce signifiant.
Cela relùve de l’insondable dans la structure du sujet, et lui appartient en propre.
La psychanalyse, la vraie, qui est topo-logique et qui n’a rien Ă  voir avec les institutions psychanalytiques qui prĂ©tendent parler en son nom et qui en trahissent non seulement l’esprit mais aussi la lettre, n’a jamais Ă©tĂ© plus actuelle ni plus pertinente qu’aujourd’hui...
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gabrielmeo-info · 5 years ago
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Cheval de Troie décapotable
        Agent infiltrĂ© dans l’art, Gabriel MĂ©o, qui a participĂ© au Salon de Montrouge en 2014, pose les cartes sur table de son entreprise de dĂ©gradation des images fond d’écran et de la cosmĂ©tique fitness, mais aussi du sabotage des mythes de l’authenticitĂ© artisanale. Ses peintures et cĂ©ramiques sont perverties par un mauvais genre : le pouvoir de la contrefaçon et le vol Ă  l’arrachĂ© des totems 2.0. Il expose dans « From trans-human to south perspectives » Ă  la galerie Rowing Ă  Londres.
Y a-t-il quelque chose de commun entre l’ego trip d’un rappeur et les manuels d’auto-coaching ? D’une certaine façon, les deux engagent une stratĂ©gie d’empowerment, mot anglais qui dĂ©signe notre capacitĂ© Ă  renforcer un pouvoir d’agir, Ă  acquĂ©rir des outils pour faire des choix et Ă  dĂ©faire les effets d’une condition socio-Ă©conomique intĂ©riorisĂ©e. Mais toute l’ambiguĂŻtĂ© est lĂ  : dans le contexte français, l’empowerment reste parfois associĂ© Ă  une vision individualiste, nĂ©olibĂ©rale et issue du management, plutĂŽt qu’à la dĂ©finition Ă©mancipatrice employĂ©e depuis quelques annĂ©es par la sociologue Marie-HĂ©lĂšne BacquĂ©, cherchant Ă  transformer les rapports de pouvoir. Ce paradoxe est d’ailleurs bien visible dans la figure du rappeur, Ă  la fois porte-parole politique d’un quartier et emblĂšme de la rĂ©ussite bling-bling sponsorisĂ©e. L’artiste Gabriel MĂ©o assume cette ambiguĂŻtĂ©, ne regardant pas cette rĂ©alitĂ© de haut mais de l’intĂ©rieur. Dans son univers, un t-shirt estampillĂ© Nike serait de contrefaçon, car l’économie de son travail est parallĂšle, Ă©voquant les marchĂ©s informels et les voitures rafistolĂ©es du sud. PlutĂŽt qu’une opposition, il y a une interdĂ©pendance entre la contrefaçon et l’industrie de la mode, l’une ringardisant l’autre et obligeant Ă  accĂ©lĂ©rer la sortie de nouveaux modĂšles. De cette accĂ©lĂ©ration, parle aussi le travail de l’artiste quand il s’intĂ©resse aux mythologies Ă  obsolescence programmĂ©e : pots de protĂ©ines pour musculation, bonbonnes d’eau d’entreprise, capsules Nespresso ou la « tech neck », cette nouvelle ride sur le cou dĂ» Ă  l’usage intensif des smartphones. Le parcours de Gabriel MĂ©o l’incite Ă  jouer des tours Ă  la biensĂ©ance picturale : il arrive Ă  la Villa Arson Ă  Nice aprĂšs une adolescence d’errance en banlieue pavillonnaire de Toulon, partagĂ©e entre les terrains de basket et le goĂ»t du hip-hop. « J’ai vu arriver par le hip-hop la culture du logo et de la marque, le rapprochement avec l’industrie de la mode. C’était aussi l’invention d’un nouveau type de sportif : les pubs Nike de Michael Jordan Ă©taient plus attendues au cinĂ©ma que les films. Ce sont des histoires d’affirmation de territoire, d’émancipation de classe, entre high et low : moins j’en ai, plus j’en montre. Bertrand Lavier disait dĂ©jĂ , qu’en grand lecteur de L’Équipe, il aimait le panache. Au fond, il s’agit de se fabriquer soi-mĂȘme, et Ă  mon sens, Warhol est le premier rappeur quand il dit que son Ă©pitaphe devrait ĂȘtre : Fiction, dĂ©clare l’artiste. L’équivalence entre l’art et la vie ne me suffit pas, en cela je me sens Ă©loignĂ© de Fluxus, pour moi l’art c’est la quatriĂšme dimension, une zone franche, j’ai besoin d’un trop pour saboter la beautĂ©. Je me reconnais plutĂŽt dans le mauvais esprit de Frank Zappa, quand il dit qu’il cherche le mĂ©diocre, le ratĂ© fantastique ». Sur l’une de ses peintures sur serviette de bain, la photo de la voiture de Karim Benzema est entourĂ©e de verres cassĂ©s, façon fil barbelĂ©, tandis que d’autres toiles sur tissu de carnaval ou provençal sont agrafĂ©es et se dĂ©tachent du mur, sorte d’étendards « rĂ©versibles » qui tombent en flambeaux. Ses cĂ©ramiques sont rĂ©alisĂ©es comme un sprint gestuel d’une minute, parfois directement sur le pain de terre avec un rouleau de pĂątissier (posĂ©s ensuite sur des tapis bon marchĂ©, faussement ethniques), ou alors en mode pastiche de bibelots de Vallauris, Ă©maillĂ©s Ă  outrance jusqu’à devenir couleur mĂ©tĂ©orite, « Ă  la fois lunaires et culinaires, rajoute-il. Je ne me laisse pas abattre par les explosions au four, les sculptures arrivent avec des gros sabots, ce n’est jamais suffisamment ratĂ© ». La raillerie se poursuit dans son mode d’accrochage, proche d’un « tumblr » mural, loin de l’esthĂ©tique lisse post-Internet. Qu’il limite sa subjectivitĂ© en employant la couleur pantone de l’annĂ©e, les fonds d’écran, la culture fitness ou l’idĂ©ologie du lifestyle, il reste toujours une dĂ©gradation, comme une dent noire peinte sur l’affiche du mĂ©tro. « J’ai envie qu’on devienne incapables d’évaluer ce qu’on voit, un peu comme les sculptures d’Isa Genzken qui sont Ă  la fois ultradesign et ultrapoubelles, affirme Gabriel MĂ©o. Je pense Ă  ces paysages de banqueroute dans le sud de l’Italie ou en GrĂšce, oĂč les maisons sont laissĂ©es inachevĂ©s pour ne pas payer d’impĂŽt. Je fais de l’art comme si c’était du stop, sans GPS, avec l’énergie du dĂ©pannage du dernier moment ».
Pedro Morais
Le Quotidien de l'Art, n°1050, vendredi 22 avril 2016
https://www.lequotidiendelart.com/articles/9007-gabriel-meo-cheval-de-troie-decapotable.html
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