#morts sans sépulture
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Posters from this week's episode.
Even if they are only visible for a second (this time), it would be a shame if they were completely overlooked.
I love you, Mara!
More about some of them.
Morts sans sépulture – a Jean-Paul Sartre's play (1946). The play caused a scandal, with reports of female spectators fainting at the premiere.
Le Café du Cadran – a 1947 French drama. A young couple from Auvergne, Julien and Louise Couturier buy a café in the heart of Paris. The capital soon has a detrimental effect on them as Julien falls in with bad company and Louise flirts with violinist Luigi and develops a taste for expensive things.
Les Frères Jacques – a French vocal quartet active from 1946. The band was famous for combining singing and mime.
Quai des Orfèvres – a 1947 French police procedural drama about a theatre actress (lots of jealousy involved). It's also the name of the waterfront in Paris close to where S2 was filmed.
La Kermesse rouge – a 1947 French historical drama. It's about a rivalry between two painters that concludes with an incident based on a real-life 1897 fire in Paris.
Les Enfants du Paradis – a 1945 two-part French romantic drama set in the theatrical world of Paris. Lots of jealousy here too.
Les Armes de la Femme – a Louvre exhibition (1935).
Trio Raisner – if you want some contemporary harmonica music.
*There were also a lot of political posters, which makes sense given the end of the war and the French elections in November 1946.
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Liste de titres pour des créations.
en français :
Je ne sais jamais quoi mettre sur mes avatars. Vous aviez partager des listes fr mais je les trouves plus.. Je me fais un petit post it ici. Si vous avez des listes, on partage? il y a des doublons
Regards ténébreux Les Secrets enfouis L'Ombre silencieuse Échos de minuit Les Traces de l'oubli Les Feux éteints Morsure d'hiver Au-delà du brouillard Lueur interdite Le Masque déchiré Encre noire Les Jardins abandonnés La Voix du silence Sous les étoiles sombres Étreinte de la nuit La Cité des murmures Le Reflet brisé Les Chemins interdits L'Envol de l'ombre L'Innocence perdue Frissons d'obsidienne Les Fantômes du passé Les Roses noires Le Souffle des ténèbres Le Cœur englouti L'Écho des cendres Le Parfum de l'oubli Les Portes interdites La Malédiction d'argent Les Yeux sans visage Dans l'ombre des corbeaux La Morsure du destin Au creux de l'abîme Les Larmes de l'oubli L'Enfer en héritage L'Éveil des démons La Peur écarlate Les Ames égarées Les Passages interdits Le Silence des sépultures Les Vents funestes Le Destin trahi Les Murmures de la nuit L'Envol des chimères Les Lueurs sombres La Morsure du passé Les Larmes de l'ombre La Légende des corbeaux Les Ténèbres intérieures Les Chemins de la peur L'Effroi suspendu Les Mains sanglantes Les Rires éteints Le Labyrinthe obscur L'Orage éternel Le Regard sans âme Les Ombres profondes La Danse des spectres Les Anges déchus Le Souffle des damnés Les Secrets du passé La Voix des tourments Les Ruines oubliées La Nuit sans fin Les Flammes éternelles La Toile de l'araignée Les Vestiges du mal Le Mystère envoûtant Les Larmes de sang La Malédiction du corbeau Les Visages sans visage L'Étreinte de l'enfer Les Portes de la folie Les Murmures du destin Le Regard perdu Les Ténèbres profondes L'Effroi enfoui Les Portes de l'obscurité L'Écho des tourments Le Regard ténébreux Les Flammes de l'oubli Le Voile ensanglanté La Marque maudite Les Rêves interdits La Lueur sinistre Les Murmures envoûtants Le Sentier des ombres Le Reflet démoniaque Les Secrets perdus La Prison des âmes Les Ténèbres dévorantes L'Ombre silencieuse Les Chemins interdits Le Chant des damnés La Lame du désespoir Les Voix de l'au-delà L'Éclipse du destin Les Frissons funestes La Danse des démons Les Souvenirs maudits Le Regard perdu Les Vestiges de la nuit La Marque de la terreur Les Flammes éternelles Le Voile de l'agonie Les Murmures mortels L'Ombre enchaînée Les Chemins maudits La Vengeance démoniaque Le Masque de la folie Les Lueurs éteintes La Danse des esprits Les Soupirs funèbres Les Secrets ensanglantés La Prison de la folie Les Ténèbres écarlates Le Regard ténébreux Les Vestiges de la peur L'Écho du cauchemar Le Baiser de la mort Les Flammes damnées La Chute éternelle Les Chemins ensorcelés Le Reflet brisé Les Lueurs de l'ombre La Malédiction ensorcelée Le Voile des regrets Les Murmures hantés L'Étreinte des ténèbres Le Regard perdu Les Flammes éternelles Le Voile de l'oubli La Marque de la peur Les Secrets enfouis La Prison des cauchemars Les Ténèbres abyssales Le Reflet macabre Les Vestiges ensanglantés L'Ombre déchue Les Chemins de la perdition La Vengeance éternelle Le Masque des tourments Les Lueurs mourantes La Danse macabre Les Soupirs éternels Les Secrets interdits La Prison des illusions Les Ténèbres éternelles Le Regard funeste Les Vestiges du désespoir L'Écho des âmes perdues Le Souffle de la mort Les Flammes enragées Le Voile des illusions Les Murmures obsédants L'Ombre envoûtante Les Chemins désolés La Malédiction éternelle Le Reflet perdu Les Lueurs nocturnes La Chute funeste Les Souvenirs ensanglantés Les Secrets enfouis La Prison des ombres Les Ténèbres déchirées Le Regard brisé Les Vestiges maudits L'Écho des tourments Le Baiser de l'oubli Les Flammes sombres La Danse éternelle Les Soupirs tourmentés Les Secrets voilés La Prison des tourments Les Ténèbres éthérées Le Reflet ensanglanté Les Lueurs évanouies Les Frissons déchus Les Reflets perdus Les Reflets effacés L'Éclat mirifique des ruines oubliées Les Secrets de la nébuleuse déchue Les Vestiges d'une beauté évanouie L'Étoile solitaire, guide des cieux Le Pendu suspendu, mystère dans les cieux La Lune argentée, gardienne des rêves Le Soleil flamboyant, éclat de lumière La Justice équitable, balance des destins Le Jugement vibrant, réveil de l'âme Le Monde infini, danse de l'univers La Roue tourbillonnante, destin en mouvement La Force indomptable, puissance intérieure Le Chariot triomphant, victoire en marche La Tempérance sereine, harmonie des éléments La Papesse mystérieuse, gardienne des secrets L'Empereur solide, fondation de l'ordre L'Impératrice fertile, source de créativité Le Diable séducteur, tentation ardente La Mort silencieuse, transformation inéluctable Le Magicien énigmatique, maître des arts occultes La Peste dévastatrice, fléau implacable Le Fou insouciant, voyageur des mondes La Tour déchue, chute de l'illusion Le Hierophant sacré, gardien des enseignements Le Huit de coupes, départ mélancolique L'As de deniers, promesse d'abondance La Reine d'épées, sagesse tranchante Le Roi de bâtons, leader enflammé La Page de coupes, messager des émotions Le Neuf de deniers, richesse accomplie Le Deux de bâtons, choix et potentiel Le Six d'épées, voyage vers la paix Le Trois de coupes, célébration joyeuse Le Sept de deniers, patience récompensée L'As de bâtons, étincelle créatrice La Reine de deniers, générosité fertile Le Roi d'épées, autorité mentale La Page de bâtons, passion émergente Le Dix d'épées, fin d'un cycle Le Quatre de coupes, désillusion intérieure Le Sept de coupes, rêverie envoûtante L'As de coupes, source d'amour Le Roi de deniers, prospérité terrestre La Reine de bâtons, énergie inspirante La Page d'épées, esprit vif et curieux Le Six de coupes, nostalgie douce Le Deux de deniers, jonglerie de choix Le Huit de épées, prisons mentales Le Dix de deniers, héritage matériel L'As d'épées, puissance de la pensée La Reine de coupes, intuition profonde La Marée des songes Les Visions perdues La Lueur furtive L'Errance silencieuse Le Voile d'argent Les Rêves brisés La Brume éternelle L'Encre des mystères Les Silences enfouis Le Chant des échos Les Voix errantes La Flamme solitaire Les Secrets du silence Le Regard de l'ombre Les Passages éphémères L'Éclat d'ambre Les Souvenirs fanés La Lueur crépusculaire Les Murmures nocturnes Le Reflet évanoui La Danse des illusions L'Horizon suspendu Les Échos lointains La Brume éthérée Le Souffle fugace Les Soupirs évanescents La Mélodie oubliée Les Flammes vacillantes Le Voile de minuit Les Regards perdus La Clairière ensorcelée Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre La Brume solitaire La Plume d'argent Les Silences évanouis Le Regard lointain Les Secrets fugaces L'Étincelle perdue Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire Les Murmures d'ailleurs La Mélodie évanouie Les Flammes éphémères Le Voile d'éternité Les Regards éteints La Clairière envoûtante Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre La Brume solitaire La Plume d'argent Les Silences évanouis Le Regard lointain Les Secrets fugaces L'Étincelle perdue Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire La Lueur enchantée Le Reflet d'azur La Mélodie évanouie Les Flammes éphémères Le Voile d'éternité Les Regards éteints La Clairière envoûtante Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre Les Brumes fugitives Le Regard d'or Les Secrets du crépuscule L'Écho de l'oubli La Lueur éternelle Les Soupirs de l'aube Le Voile de l'âme Les Murmures éthérés La Danse des éphémères Les Frissons de l'aurore Le Reflet d'émeraude La Chanson des échos Les Ombres envoûtantes Le Silence éternel Les Pas suspendus La Lueur du songe Les Secrets enchantés L'Éclat du mystère Les Souvenirs d'argent Le Rayonnement obscur Les Murmures d'opale La Brume lointaine Le Regard fugace Les Passages évanouis L'Écho des étoiles La Lueur d'azur Les Frissons ensorcelés Le Reflet solitaire La Danse des chimères La Clairière éthérée Les Silences éternels Le Voile de l'horizon Les Regards évanescents La Plume d'éternité Les Secrets d'ambre L'Encre des illusions Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire Par les ciels noués aux ciels Brefs Déluges Rhapsodie rouge Une rhétorique des nuages Éléphantesque Les Échos des Étoiles Scintillantes Les Secrets d'Émeraude et de Brume Le Songe des Illusions Éternelles Les Murmures du Jardin Enchanté Les Ailes de la Nuit Éternelle L'Éclat de l'Âme Étoilée Les Énigmes du Temps Suspendu Les Larmes d'Opale et de Lumière Le Chant des Étoiles Captives La Danse des Papillons d'Ébène L'Écho du Silence Éternel Les Étoiles Éphémères de l'Infini Les Portes de l'Aube Céleste Le Voyage des Rêves Oubliés Les Lueurs de l'Aurore Éternelle La Symphonie des Âmes Endormies Le Soupir des Fleurs de Cristal Éthéré Chrysalide Évanescence Sélénite Élytres Nostalgie Émeraude Zéphyr Mélancolie Orée Azur Délire Céleste Rêverie Ether Féerie Lueur Harmonie Sublime Odyssée Envol Alchimie Arcane Incantation Illusion Éclipse Astrale Éternité Ombre Sérénade Élévation Enchantement Mystère Palimpseste Euphorie Ensorcelle Sirène Perséphone Avalon Zénith Aube Valhalla Chimère Solstice Zodiaque Épiphanie Mnémosyne Myriade Magie Nébuleuse Vagabond Astre Labyrinth Aurora Équinoxe Élixir Silhouette Évanescent Opale Chant Somnambule Eurydice Écho Vertige Sélène Métamorphose Brume Écume Enigme Ethéré Illume Incarnat Mélodie Zéphyre Songe Mythe Ténèbres Nymphe Envoûtement Ailée Enchantée Émulsion Égérie Lumière Palais Améthyste Éclisse Doux Éphémère Sérénité Illusoire Magistral Éclipse Enfer Ressusciter Élémentaire Mystique Aérien Mirifique Évocation Invraisemblable Envoûtant Serment Absolu Exquis Extase Errance L'Élixir Éternel Les Voiles d'Argent Le Souffle d'Améthyste Les Secrets d'Ébène L'Ombre Enchantée Le Chant des Sirènes Les Larmes d'Opale La Lueur d'Émeraude Le Sortilège d'Or La Plume d'Ivoire L'Écho du Temps Les Brumes d'Onyx La Rose d'Amarante Les Murmures de Jade Le Feu Sacré La Voie des Étoiles Le Mystère d'Obsidienne Les Secrets d'Abyss L'Essence d'Argent Le Rêve d'Azur La Prophétie d'Orphée Le Voile de Saphir Les Illusions d'Ébène La Clarté d'Opale Le Cri du Corbeau Les Enchantements d'Émeraude La Prison d'Améthyste Le Portail d'Ivoire Les Chimères de Minuit La Magie d'Ébène Le Soupir du Vent Les Échos du Passé La Brume d'Argent Le Regard d'Onyx Les Lueurs d'Améthyste La Danse des Ombres Le Secret d'Émeraude Les Volutes d'Opale L'Aube d'Azur Le Chant des Mages La Quête d'Or Les Voiles d'Ébène Le Silence d'Opale La Plume d'Améthyste Les Larmes de Jade Le Feu d'Argent Regards ténébreux Les Secrets enfouis L'Ombre silencieuse Échos de minuit Les Traces de l'oubli Les Feux éteints Morsure d'hiver Au-delà du brouillard Lueur interdite Le Masque déchiré Encre noire Les Jardins abandonnés La Voix du silence Sous les étoiles sombres Étreinte de la nuit La Cité des murmures Le Reflet brisé Les Chemins interdits L'Envol de l'ombre L'Innocence perdue Frissons d'obsidienne Les Fantômes du passé Les Roses noires Le Souffle des ténèbres Le Cœur englouti L'Écho des cendres Le Parfum de l'oubli Les Portes interdites La Malédiction d'argent Les Yeux sans visage Dans l'ombre des corbeaux La Morsure du destin Au creux de l'abîme Les Larmes de l'oubli L'Enfer en héritage L'Éveil des démons La Peur écarlate Les Ames égarées Les Passages interdits Le Silence des sépultures Les Vents funestes Le Destin trahi Les Murmures de la nuit L'Envol des chimères Les Lueurs sombres La Morsure du passé Les Larmes de l'ombre La Légende des corbeaux Les Ténèbres intérieures Les Chemins de la peur L'Effroi suspendu Les Mains sanglantes Les Rires éteints Le Labyrinthe obscur L'Orage éternel Le Regard sans âme Les Ombres profondes La Danse des spectres Les Anges déchus Le Souffle des damnés Les Secrets du passé La Voix des tourments Les Ruines oubliées La Nuit sans fin Les Flammes éternelles La Toile de l'araignée Les Vestiges du mal Le Mystère envoûtant Les Larmes de sang La Malédiction du corbeau Les Visages sans visage L'Étreinte de l'enfer Les Portes de la folie Les Murmures du destin Le Regard perdu Les Ténèbres profondes L'Effroi enfoui Les Portes de l'obscurité L'Écho des tourments Le Regard ténébreux Les Flammes de l'oubli Le Voile ensanglanté La Marque maudite Les Rêves interdits La Lueur sinistre Les Murmures envoûtants Le Sentier des ombres Le Reflet démoniaque Les Secrets perdus La Prison des âmes Les Ténèbres dévorantes Le Reflet macabre Les Vestiges de la peur L'Écho du cauchemar Le Baiser de la mort Les Flammes damnées La Chute éternelle Les Chemins ensorcelés
Anglais
Buried Secrets The Silent Shadow Echoes of Midnight Traces of Oblivion Extinguished Fires Winter's Bite Beyond the Mist Forbidden Gleam Torn Mask Black Ink Abandoned Gardens Voice of Silence Under Dark Stars Embrace of the Night City of Whispers Broken Reflection Forbidden Paths Flight of Shadows Lost Innocence Obsidian Shivers Ghosts of the Past Black Roses Breath of Darkness Swallowed Heart Echo of Ashes Scent of Oblivion Forbidden Gates Silver Curse Eyes Without a Face In the Shadow of Crows Bite of Destiny In the Depths of the Abyss Tears of Oblivion Inheritance of Hell Awakening of Demons Scarlet Fear Lost Souls Forbidden Passages Silence of Graves Fatal Winds Betrayed Destiny Whispers of the Night Flight of Chimeras Dark Glows Bite of the Past Tears of Shadows Legend of Crows Inner Darkness Paths of Fear Suspended Dread Bloody Hands Extinguished Laughter Obscure Labyrinth Eternal Storm Soulless Gaze Deep Shadows Dance of Specters Fallen Angels Breath of the Damned Secrets of the Past Voice of Torments Forgotten Ruins Endless Night Eternal Flames Web of the Spider Remnants of Evil Enchanting Mystery Blood Tears Curse of the Raven Faceless Visages Embrace of Hell Gates of Madness Whispers of Destiny Lost Gaze Profound Darkness Buried Dread Gates of Darkness Echo of Torments Dusky Gaze Bloodstained Veil Cursed Mark Forbidden Dreams Sinister Glare Enchanted Whispers Path of Shadows Demonic Reflection Lost Secrets Prison of Souls Devouring Darkness Silent Shadow Dance of the Damned Blade of Despair Voices from Beyond Eclipse of Destiny Ominous Shivers Dance of Demons Cursed Memories Nightfall Vestiges Mark of Terror Prison of Nightmares Abyssal Darkness Macabre Reflection Bloodstained Remnants Fallen Shadow Paths of Perdition Eternal Vengeance Mask of Torments Faded Glows Dance of Spirits Funereal Whispers Bloodstained Secrets Prison of Madness Scarlet Darkness Remnants of Fear Echo of Nightmare Kiss of Death Damned Flames Eternal Fall Enchanted Paths Faded Glows of Shadow Cursed Enchantment Veil of Regrets Haunted Whispers Embrace of Darkness Veil of Oblivion Mark of Fear Prison of Shadows Paths of Desolation Mask of Madness Extinguished Glows Dance of Illusions Eternal Horizon Distant Echoes Ethereal Mist Fleeting Breath Vanishing Whispers Forgotten Melody Fleeting Flames Midnight Veil Lost Gazes Enchanting Clearing Whispers of Yesteryear Ink of Destinies The Quest for Gold The Ebony Veils The Opal Silence The Amethyst Feather The Tears of Jade The Silver Fire Dark Gazes The Buried Secrets Midnight Echoes Beyond the Fog Forbidden Glow The Torn Mask The Voice of Silence The City of Whispers The Broken Reflection The Breath of Darkness The Engulfed Heart The Echo of Ashes The Scent of Oblivion The Silver Curse In the Shadow of Ravens The Bite of Destiny The Awakening of Demons The Silence of Tombs Fateful Winds Dark Gleams The Bite of the Past The Legend of Crows Suspended Terror The Obscure Labyrinth The Breath of the Damned The Voice of Torment The Spider's Web Tears of Blood The Raven's Curse Faceless Faces The Grasp of Hell The Gates of Madness The Lost Gaze Doors of Darkness The Echo of Torment The Dark Gaze Flames of Oblivion The Bloodstained Veil The Cursed Mark Sinister Gleam Enchanting Whispers The Demonic Reflection Echo of Nightmares The Kiss of Death Dream Tide Lost Visions The Fleeting Glow Silent Wandering The Silver Veil Broken Dreams Eternal Mist Ink of Mysteries Buried Silences Song of Echoes Wandering Voices Solitary Flame Secrets of Silence Gaze of Shadow Ephemeral Passages Amber Radiance Faded Memories Twilight Glow Nocturnal Whispers Faded Reflection Suspended Horizon Etherial Mist Flickering Flames Enchanted Glade Whispers of Yesteryears Paths of Foam Faded Gleam Etherial Shivers Opalescent Reflection Star's Song Wandering Shadows Forgotten Silence Vanishing Steps Dance of Reflections Suspended Moment Amber Echoes Solitary Mist Silver Feather Vanished Silences Distant Gaze Fleeting Secrets Lost Spark Opal Memories Twilight Radiance Whispers from Elsewhere Faded Melody Ephemeral Flames Veil of Eternity Extinct Gazes Enchanting Glade Enchanted Glow Azure Reflection Vanished Melody Grove Azure Delirium Celestial Reverie Ether Fairy Glimmer Harmony Sublime Odyssey Soar Alchemy Arcane Incantation Illusion Eclipse Astral Eternity Shadow Serenade Elevation Enchantment Mystery Palimpsest Euphoria Enchantress Siren Persephone Avalon Zenith Dawn Valhalla Chimera Solstice Zodiac Epiphany Mnemosyne Myriad Magic Nebula Vagabond Star Labyrinth Aurora Equinox Elixir Silhouette Evanescent Opal Chant Somnambulist Eurydice Echo Vertigo Selene Metamorphosis Mist Foam Enigma Etheric Illuminate Incarnate Melody Zephyr Dream Myth Darkness Gleam Nymph Winged Enchanted Emulsion Egeria Light Palace Amethyst Gentle Ephemeral Caress Fleeting Serenity Illusory Persian Magical Majestic Fade Inferno Resurrect Elemental Mystical Aerial Supernatural Precious Poetry Marvelous Evocation Unbelievable Enchanting Oath Absolute Exquisite Shadows Ecstasy Wandering Erudite Brush The Eternal Elixir Silver Veils Breath of Amethyst Ebony Secrets Enchanted Shadow The Siren's Song Opal Tears Emerald Gleam Spell of Gold Ivory Feather Echo of Time Onyx Mists Rose of Amaranth Jade Whispers Sacred Fire Path of Stars Obsidian Mystery Abyss Secrets Silver Essence Azure Dream Orpheus' Prophecy Sapphire Veil Ebony Illusions Opalescent Clarity The Raven's Cry Emerald Enchantments Amethyst Prison Ivory Portal Midnight Chimeras Ebony Magic Whisper of the Wind Echoes of the Past Silver Mist Onyx Gaze Amethyst Gleams Dance of Shadows Emerald Secret Opalescent Spirals Azure Dawn Mage's Chant The Golden Quest Ebony Veils Silence of Opal Amethyst Feather
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"L’absence de réaction de l’Occident face aux actions israéliennes et aux dizaines de milliers de civils tués se situe au-delà du double standard dénoncé depuis des mois. Il s’agit bien de complicité active de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par un État voyou.
La rapidité et la violence des bombardements sur Beyrouth créent une forme de sidération, au Liban comme ici. Et la litanie des morts sans nom et sans sépulture, souvent civils, qui s’amoncèlent sous les frappes prétendument ciblées de l’armée israélienne, possède désormais un effet anesthésiant.
Comme le notait l’historien Vincent Lemire le 4 septembre au micro de France Inter, quelques jours avant l’offensive sur le Sud-Liban et Beyrouth : « On ne connaît pas les histoires et les visages des morts à Gaza. Au moins 40 000 morts, dont au moins 30 000 femmes et enfants à Gaza, innocents par définition… Ces chiffres ont pratiquement une capacité anesthésiante sur nous. Il y a quelques mois, on programmait des émissions parce qu’on parlait de 30 000 morts et non plus de 20 000. Mais aujourd’hui ces chiffres ne nous disent plus rien. On est obligé de les rapporter à une réalité française pour qu’ils continuent de nous frapper. »
Un mois après les massacres du 7 octobre, nous écrivions que « rapportés à la population israélienne, il a été dit que les massacres du 7 octobre ayant fait plus de 1 300 victimes équivalaient, en France, à un Bataclan qui aurait coûté la vie à 9 500 personnes. Si l’on prolonge ces calculs sordides, et qu’on rapporte les 9 000 morts de Gaza à une population totale d’environ 2,3 millions d’habitant·es, c’est comme si, en quatre semaines, la France avait perdu 264 000 habitants, dont plus de 100 000 enfants ».
Si l’on poursuit encore l’extrapolation macabre et que l’on se base sur un chiffre de désormais 41 000 morts à Gaza, la population palestinienne gazaouie engloutie depuis un an équivaut donc à 1,2 million de tués rapportés à la population française, soit à peine moins que le nombre de Français tués pendant la boucherie de la Première Guerre mondiale.
Guerre de vengeance
Mais puisqu’il n’est pas certain que même cette comparaison suffise à frapper les esprits, sans doute faut-il oser un autre parallèle. Si on se base sur les chiffres donnés par les ministères de la santé à Gaza et au Liban et qu’on ajoute une estimation basse des victimes sans nom ni sépulture qui se trouvent encore sous les décombres, on atteint au moins 60 000 morts directes dans les frappes de l’artillerie et de l’aviation israélienne.
Ce qui revient à dire qu’Israël a commis, depuis un an, l’équivalent d’un massacre du 7 octobre chaque semaine. Pourtant, aucun dirigeant occidental ne s’est précipité à Ramallah ou à Beyrouth pour exprimer son horreur devant le carnage. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’a assuré les peuples palestinien et libanais de son soutien total face aux agressions. [...]
Cette guerre menée par Israël – guerre de représailles et de dissuasion mais aussi de vengeance – fait couler des rivières de sang dont les mains des dirigeants occidentaux – et avant tout étatsunien, c’est-à-dire Joe Biden mais aussi Kamala Harris en tête – sont entachées, tant ils partagent de responsabilités avec les criminels qui gouvernent Israël.
L’effacement des civils
Dans le monde post-7 octobre, bien préparé par le monde post-11 septembre et les centaines de milliers de morts d’Irak ou d’Afghanistan, c’est ainsi la notion même de population civile qui s’efface, en tout cas si ces civils ont le malheur d’être arabes ou musulmans.
Ce n’est pas seulement que les morts et les prisonniers israéliens ont des noms, des visages et des histoires, contrairement aux corps pourrissant dans les fosses communes de Gaza, enfouis dans les décombres de la banlieue sud de Beyrouth ou retenus dans les geôles inaccessibles du Néguev.
C’est qu’un corps palestinien ou chiite ne vaut plus rien aux yeux des Israéliens en particulier, et des Occidentaux en général, comme le manifeste la démesure des chiffres que l’on peut aujourd’hui mettre en regard.
Si l’on mesure non seulement les morts provoquées directement par les bombardements israéliens à Gaza, mais aussi toutes les victimes indirectes, notamment du fait des maladies et du manque d’accès aux soins, on peut sans doute facilement doubler le chiffre de 60 000 victimes, sans aller jusqu’aux 186 000 victimes comptabilisées par une publication récente du Lancet.
Ce qui signifierait qu’avec une estimation plausible de 120 000 morts à Gaza, on aurait déjà une centaine de morts palestiniens, pour un mort israélien le 7 octobre. Des chiffres effarants, à comparer avec un rapport de 7 à 1 pendant la première Intifada et de 3 à 1 pendant la seconde.
Autre exemple du décalage profond entre l’importance des corps et des vies d’un côté à l’autre de la barrière de Gaza ou du fleuve Litani : l’offensive israélienne au Liban a été justifiée par son gouvernement par la nécessité de permettre aux 60 000 déplacés du nord d’Israël de retourner dans leurs maisons.
Sans sous-estimer la vie devenue invivable de ses populations, que nous avions d’ailleurs documentée dans un reportage récent, comment est-il possible d’accepter une telle justification alors qu’elle se paye de l’exil forcé de déjà plus d’un million de Libanais ?
Les complicités occidentales
De cet effacement des civils libanais et palestiniens, l’Occident est comptable à plus d’un titre. D’abord en fournissant les armes et les devises nécessaires à ce carnage. Au moment même où il frappait Beyrouth et où les États-Unis affirmaient n’avoir pas été mis au courant, le gouvernement israélien se faisait un malin plaisir d’annoncer une nouvelle aide de 8,7 milliards de dollars en provenance de l’allié américain.
Dans quel monde peut-on trouver logique, comme ce fut le cas en avril dernier avec la levée du véto républicain au Congrès, de débloquer une « aide » comparable pour l’Ukraine attaquée par le régime de Poutine ; pour Taïwan sous la pression du régime chinois et pour Israël capable de détruire en quelques jours la menace du Hezbollah libanais après avoir réduit en miettes les infrastructures du Hamas ?
Ensuite, en refusant de reconnaître un État palestinien, à quelques rares exceptions près, telles la Norvège, l’Irlande et l’Espagne. Le Moyen-Orient est de fait bouleversé par la décapitation du Hezbollah – une action en passe de prouver que la menace iranienne sur Israël demeure circonscrite, tant le régime des mollahs est contesté en interne et incapable de rivaliser militairement avec un État hébreu soutenu par les États-Unis.
Dans ce moment majeur de redistribution des cartes, l’urgence est pourtant à une action diplomatique imposant la création d’un État palestinien sans lequel les logiques meurtrières et génocidaires à l’œuvre ne pourront que difficilement connaître de répit. [...]"
#french#israel#long post#palestine#iran#lebanon#europe#usa#colonialism#zionism#genocide#bee tries to talk#upthebaguette
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Poignardé, la tête éclatée et incinéré, un idiot de Blanc meurt après avoir tenté de sauver la pute blanche d’Abdelkader.
Et le prix Darwin est attribué à:
Les lois de l’évolution sont claires : sauver les putes à bougnoules n’est pas une bonne stratégie de survie.
Le JDD :
C’est une histoire d’une barbarie sans nom. Le 16 juin 2021, Abdelkader Belarbia et son ami d’origine russe, David Malioukof, garent leur voiture dans un sous-bois près de la petite commune de Nexon, en Haute-Vienne. Les deux hommes n’ont qu’une idée en tête : venger Abdelkader, récemment quitté par son ex-compagne, Cécilia Peroux, 33 ans. Ils se rendent à son domicile, parviennent à entrer de force et commencent à la brutaliser. Pierrick, un voisin de Cécilia, est alerté par les bruits. Faisant preuve d’un immense courage, il intervient pour tenter de défendre la jeune femme, risquant sa propre vie.
Abdelkader et David, pris d’une rage meurtrière, s’acharnent sur Pierrick pendant de longues minutes, lui infligeant 26 coups de couteau. Cécilia Peroux, elle aussi, est froidement assassinée. Les deux meurtriers décident ensuite d’incendier la maison pour effacer les preuves, malgré la présence des trois jeunes enfants de Cécilia à l’étage. Ces derniers échapperont de justesse à la mort.
Abdelkader n’a pas aimé être largué par la mère de ses trois crépus.
Cette société matriarcale protégeant odieusement les garces délurées, il a décidé de se venger légitimement en réaffirmant son droit de propriété, lequel comprend le droit de vie ou de mort sur sa femme (comme à Rome).
Tout se serait passé sans aucun problème avec la mort des quatre bouches inutiles si cet idiot de Blanc matrixé par l’éducation féministe n’avait pas décidé d’intervenir. Mais quand on se frotte à un homme possédé par une juste colère, il faut s’attendre à des surprises.
Résultat, le contribuable gagne trois demi-bicots à nourrir.
« Ils ont explosé la tête de mon enfant avec des pieds de table ! Qu’est-ce qui peut justifier une telle barbarie ? » Hélène Berthier, la mère de Pierrick, sort à peine de l’audience. Sa voix est encore tremblante au téléphone. « Aujourd’hui, on a parlé de l’autopsie. Même le médecin légiste n’en revenait pas, il a dit qu’il n’avait jamais vu une telle violence… » Assister au procès des assassins de son fils est une épreuve insoutenable pour Hélène, d’autant plus que les accusés refusent de reconnaître leur culpabilité. « Ils sont soudainement frappés d’amnésie ! L’un dit avoir tout oublié, l’autre affirme n’avoir porté ‘que’ quelques coups… », raconte-t-elle, désabusée. Pourtant, Abdelkader Belarbia et David Malioukof n’en sont pas à leur premier méfait. Les deux hommes se sont rencontrés en prison. Le premier avait été condamné en 2019 pour avoir menacé de mort son ancienne compagne. Le second, « au corps recouvert de tatouages en cyrillique », selon les mots d’Hélène Berthier, est lui aussi connu de la justice française, notamment pour des faits de vol. À la barre, les deux complices se renvoient la responsabilité, hésitent, et nient en bloc les faits qui leur sont reprochés. « Quand les photographies du cadavre de mon fils ont été montrées à l’audience, Abdelkader a baissé les yeux, il n’a pas eu le courage de regarder une seule fois mon enfant. A-t-il honte ? », s’interroge la mère de Pierrick, mêlant tristesse et colère.
La honte n’est pas un sentiment connu en Afrique du Nord.
Le procès, qui a débuté lundi, devrait s’achever jeudi prochain. C’est l’aboutissement de trois ans d’enquête et de procédures judiciaires. Mais c’est aussi le moment où la famille de Pierrick pourra enfin lui dire au revoir, le jeune homme n’ayant pas encore de véritable sépulture, sa dépouille étant restée accessible aux médecins légistes dans le cadre de l’enquête. « J’attends de la justice qu’elle reconnaisse la gravité des faits, l’horreur absolue qu’ont subie Pierrick et Cécilia », explique Hélène Berthier, consciente, cependant, « qu’ils feront sûrement appel de la décision des juges ». Après l’incendie volontaire de la maison de Cécilia, les deux corps ont été carbonisés. « Je n’ai pas pu le serrer dans mes bras, je n’ai pas pu lui dire au revoir. Il a fallu que je donne mon ADN pour qu’ils identifient son corps ! », raconte la mère de Pierrick, encore bouleversée. « Je veux que les gens sachent qui sont ces criminels, qu’ils voient leurs visages. Et j’espère qu’ils passeront leur vie en prison ! »
Pour mieux surmonter cette épreuve, Hélène Berthier a créé une association, « Stop Agression », afin de sensibiliser les jeunes à la violence qui gangrène la France. C’est aussi une manière, pour elle, de se souvenir chaque jour du courage héroïque de son fils, qui a tenté de sauver sa voisine Cécilia d’une mort certaine. « Pierrick était un garçon généreux. Je me souviens que parfois, il rentrait à la maison et nous demandait un peu d’argent pour faire le plein d’essence. Non pas parce qu’il avait gaspillé son salaire, mais parce qu’il avait prêté de l’argent à des amis qui en avaient plus besoin que lui… »
La pente fatale de l’empathie pathologique.
On commence par donner du cash à des cassos, on finit la tête éclatée par le bougne en furie d’une pute blanche.
Il va sans dire que l’éducation féministe qu’il a reçu prédisposait ce jeune Blanc à mourir dans les plus effroyables conditions. Et le bot qui lui sert de mère ne gompran ba.
Ce soir, les familles des victimes pourront s’exprimer devant les jurés. Hélène espère « ne pas craquer », mais elle déplore l’absence d’Abdelkader Belarbia, qui a refusé de se présenter à l’audience, conscient des nombreux témoignages qui l’accablent. Les deux hommes, jugés pour les mêmes faits, risquent la prison à perpétuité. Mais ni Pierrick ni Cécilia ne reviendront auprès de leurs proches. Loin d’être un simple fait divers voué à l’oubli, leur histoire révèle un symptôme plus profond : celui d’une France qui, chaque jour, s’enfonce un peu plus dans une hyperviolence quotidienne.
Le lecteur avisé en retirera une précieuse leçon de vie.
Il méprisera souverainement les traînées blanches qui auront fait un mauvais choix reproductif en se commettant avec un métèque du tiers-monde et veillera à s’en tenir méthodiquement éloigné, en toutes circonstances.
Appliquant avec stoïcisme ce rapport aux déchets biologiques de sa propre race, il passera à travers les épreuves du Fatum avec succès, épargnant son énergie vitale qu’il mettra à profit pour renforcer les éléments de qualité de son peuple.
Charité sans racisme n’est que misanthropie.
Démocratie Participative
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Ma chère Tilly, que penses-tu de la relation assez répandue dans maintes spiritualités posée entre la sépulture et le repos de l'âme - je pense au fait qu'il est statistiquement très difficile de n'en pas avoir une de nos jours, sauf à être soldat ou victime d'un meurtre et pourtant tu rapportes des rencontres avec des âmes en peine, sinon souvent du moins régulièrement.
Oui en fait c'est moins la sépulture -bien que ça aide- que la manière dont les gens sont décédés ou les choses qu'ils n'ont pas pu régler.
Je pense que c'est très important d'accompagner les mourants et de prier pour eux, même après l'enterrement, même si c'est juste pour leur dire qu'ils peuvent partir tranquilles. Il faut aussi autant que possible à mon avis ranger leurs affaires après la période de deuil, ne pas transformer leur chambre / lieu de vie en espèce d'autel, ce qui risque de les pousser à rester.
Certaines personnes ne vont pas partir tout simplement parce qu'elles s'inquiètent pour leurs proches et veulent rester près d'eux. J'ai aussi croisé plusieurs personnes avec une peur panique de l'enfer, qui ne veulent pas partir parce qu'elles sont terrorisées. Il y a aussi les personnes mortes de mort violente et qui sont coincées dans le moment de leur mort. Et puis d'autres avaient des choses à dire, à faire, à réparer, et n'arrivent pas à avancer.
Le fait d'accompagner les gens dans leur passage, par le deuil, la prière, des rituels, ça existe dans toutes les cultures, je suppose en partie pour cette raison. Ceux qui restent ont besoin d'une longue période pour intégrer le décès de leur proche et lui dire au-revoir, ceux qui partent ont besoin de savoir qu'ils peuvent partir sans crainte.
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🔵 Ô Dieu, tu es mon Dieu.
Je te loue de ce que tu as fait de moi une créature si merveilleuse.
Accorde moi la grâce de reconnaître à chaque instant de ma vie que je n'y suis pour rien mais que tout vient de toi qui es le Créateur infiniment merveilleusement extraordinaire.
Merci de me garder entre tes divines mains.
(Lire les Psaumes 63 et 139)
🤔 Étude biblique :
Le mot “potier” se trouve 18 fois dans la Bible.
⚠️ Le mot évoque d’abord le Créateur, le divin artiste, qui choisit ce qu’il veut faire sur son tour avec l’argile qu’il a malaxé :
🔸«Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ?» (Romains 9, 21)
🔸«Quelle perversité est la vôtre ! Le potier doit-il être considéré comme de l’argile, Pour que l’ouvrage dise de l’ouvrier : Il ne m’a point fait ? Pour que le vase dise du potier : Il n’a point d’intelligence ?» (Ésaïe 29, 16)
🔸«Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; Là, je te ferai entendre mes paroles. Je descendis dans la maison du potier, Et voici, il travaillait sur un tour. Le vase qu’il faisait ne réussit pas, Comme il arrive à l’argile dans la main du potier; Il en refit un autre vase, Tel qu’il trouva bon de le faire. Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d’Israël ? Dit l’Éternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël !» (Jérémie 18, 2 à 6)
🔸«Ainsi a parlé l’Éternel : Va, achète d’un potier un vase de terre, et prends avec toi des anciens du peuple et des anciens des sacrificateurs. Et tu leur diras : Ainsi parle l’Éternel des armées : C’est ainsi que je briserai ce peuple et cette ville, Comme on brise un vase de potier, Sans qu’il puisse être rétabli. Et l’on enterrera les morts à Topheth par défaut de place pour enterrer.» (Jérémie 19, 1 & 11)
🔸«Les nobles fils de Sion, Estimés à l’égal de l’or pur, Sont regardés, hélas ! comme des vases de terre, Ouvrage des mains du potier !» (Lamentations de Jérémie 4, 2)
⚠️ Le mot évoque aussi le jugement de Dieu qui détruit le vase qu’il estime être raté :
🔸«Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile.» (Daniel 2, 41)
🔸«Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d’un potier.» (Psaume 2, 9)
🔸«Je l’ai suscité du septentrion, et il est venu ; De l’orient, il invoque mon nom ; Il foule les puissants comme de la boue, Comme de l’argile que foule un potier.» (Ésaïe 41, 25)
⚠️ Deux références sont prophétiques et concernent l’argent que Judas avait reçu pour le prix de sa trahison. Argent qu’il a jeté dans le temple avant d’aller se pendre :
🔸«L’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m’ont estimé ! Et je pris les trente sicles d’argent, et je les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier.» (Zacharie 11, 13)
🔸«Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers... et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.» (Matthieu 27, 7 & 10)
Image trouvée sur la page de Hélène Grenier
Jean-Marc Tartar, 27 octobre 2024
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La Parachah « Kiy Thétsé » (quand tu sortiras à la guerre)
Pensée
“ La femme ne portera pas un habit d’homme, et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme. ” “ Tu ne sèmeras pas ta vigne de deux espèces de semence. ” “ Tu ne laboureras pas avec un bœuf et un âne attelés ensemble. ” “ Tu ne te vêtiras pas d’une étoffe mélangée, de laine et de lin tissés ensemble. ” (Deutéronome 22:5-11)
Qu’il n’y ait pas de mélange de genre dans tout ce que tu entreprendras, car le résultat sera vain, voire mauvais.
Associer les incompatibles de nature, de pensée, de civilisation, ou échanger les caractéristiques naturelles de deux espèces distinctes, ne générera que déboire et destruction.
L’homme en révolte contre Élohim ne le sait pas, et dans la déraison ne veut pas le savoir.
Lectures Parachah : Dévariym / Deutéronome 21:10 à 25 fin Haftarah : YéshaYahou / Isaïe 54:1-10 Bérith Hadachah : Romiyiyim / Romains 9:1-28
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Préambule et résumé de la parachah Dans la lecture de cette semaine, Moshéh prescrit aux b’neï Israël / enfants d'Israël diverses restrictions dont le « fil rouge » n’est pas aisé à établir a priori.
Sur les 613 mitsvoth (commandements) retenues par la tradition, Kiy Thétsé en regroupe près de 74, soit plus de 12% du corpus sur une seule parachah ! Ces commandements numérotés de 532 à 605 se répartissent en 27 prescriptions positives et 47 négatives.
Nous ne pouvons bien évidemment étudier tous ces commandements dans le cadre de notre présent commentaire.
Citons toutefois pêle-mêle pour baliser notre réflexion et notre lecture guidée :
- respect des prescriptions relatives à la femme captive, interdiction de la vendre en esclavage et interdiction d'en faire son esclave après avoir eu des relations avec elle (Deutéronome 21:14)
- obligation de donner une sépulture aux morts ou exécutés le jour même sans reporter au lendemain (Deutéronome 21:23)
- obligation de restituer un objet perdu à son propriétaire sans s’en détourner (Deutéronome 22:1 et 3)
- Il est interdit de laisser la bête de son prochain ployer sous une charge excessive (Deutéronome 22:4) et donc prescrit de l’aider à relever la charge.
- Il est interdit aux femmes de porter des vêtements d'homme et aux hommes de porter des vêtements de femme (Deutéronome 22:5)
- Il est obligatoire de construire un parapet et interdit de laisser traîner une pierre d'achoppement (Deutéronome 22:8)
- Il est interdit d'ensemencer et de consommer des graines hétérogènes plantées dans un vignoble (Deutéronome 22:9)
- Il est interdit de faire travailler à la même charrue deux types d'animaux différents, de porter un tissu de laine et lin mélangés (Deutéronome 22:11)
- Il est interdit au calomniateur de répudier ou de divorcer de sa femme (Deutéronome 22:19), celui qui viole une fille vierge a pour obligation de l'épouser ou de payer un dédommagement à son père (Deutéronome 22:29) et celui qui a épousé une femme qu'il avait violée ne peut la répudier (Deutéronome 22:29)
- Il est interdit d'entretenir des relations pacifiques avec les peuples de Moab ou Ammon (Deutéronome 23:7) mais il est interdit d'exclure le cousin Edomite-Iduméen converti à la foi d'Israël à la troisième génération de l'assemblée d'Israël, c'est-à-dire de l'empêcher d'épouser une fille d'Israël (Deutéronome 23:8- 9). La même règle s'applique au bénéfice d’un Égyptien converti depuis 3 générations (Deutéronome 23:8-9).
- Il est interdit d'opprimer un esclave qui est venu se réfugier en terre d'Israël (Deutéronome 23:17).
- Il faut préparer une bêche dans l'équipement du guerrier lorsqu'il souhaitera vaquer à ses besoins (Deutéronome 23:14)
- Il est interdit de prêter à usure à un enfant d'Israël (Deutéronome 23:20) mais autorisé, lorsqu'on prête à un étranger, de le faire avec un intérêt (Deutéronome 23:21)
- Il est interdit de tarder dans l'accomplissement d'un vœu et d’une parole sortie de ses lèvres (Deutéronome 23:24)
- Il est interdit au jeune marié de quitter sa femme pour un engagement militaire pendant un an, idem pour celui qui a construit une nouvelle maison ou planté un vignoble (Deutéronome 24:5)
- Il est interdit au créditeur de saisir par la force le gage d'un débiteur en difficulté et il est interdit au créditeur de retenir le gage au moment où le débiteur en a besoin, mais obligatoire de le restituer (Deutéronome 24:13)
- Il est obligatoire de payer les salaires de l'ouvrier le jour de son travail (Deutéronome 24:15)
- Il est interdit à un juge de fausser le droit de l'étranger et de l'orphelin, et interdit de témoigner aux parents de l'une des parties d'un procès (Deutéronome 24:17)
- Les gerbes oubliées dans le champ doivent être laissées aux indigents et il est interdit de reprendre la gerbe oubliée (Deutéronome 24:19)
- Il est obligatoire de porter secours à une personne poursuivie par un tueur, fût-ce en prenant la vie de l'agresseur et interdit d'éprouver de la pitié pour cet agresseur (Deutéronome 25:12)
- Il est interdit de posséder des poids et balances faussés ou défectueux (Deutéronome 25:13)
- Il faut se rappeler ce qu'Amaleq fit aux enfants d'Israël dans le désert, il faut effacer la descendance d'Amaleq et il est interdit d'oublier ce qu'a fait Amaleq (Deutéronome 25:19)
Le premier commandement de cette parachah – annoncé dès le titre – est relatif à la guerre. Le dernier commandement est aussi relatif à la guerre. Tout ce qui est prescrit entre les deux reste donc intimement relié à cet état de « sortie en guerre ».
L’enjeu du discours de Moshéh est de garantir la présence de YHWH au milieu du peuple qui doit se considérer constamment comme « sorti en guerre ». Seul le strict respect des commandements permettra alors la victoire éclatante de ceux qui combattent au nom de YHWH.
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Remarque de guématrie : Pour appuyer ce fait, le premier verset (Dévarim/Deutéronome 21:10) dans sa version hébraïque commence et se termine par les lettres khaf et vav, (qui ont respectivement les valeurs numériques de 20 et 6) qui forment le chiffre 26, valeur numérique du Nom de YHWH (10+5+6+5). Les versets 11 à 14 suivants commencent et se terminent tous par les deux dernières lettres du tétragramme (vav hé), en invitant le fidèle à rechercher la pleine présence sacrée de YHWH.
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La guerre ne sera dès lors gagnée que si Élohim Lui-même YHWH est présent au milieu de l’armée des enfants d’Israël. Or, YHWH ne sera présent que si les soldats sont sanctifiés par le respect des commandements.
« La vie est une guerre… »
Nous l’avons déjà établi, le thème transversal qui relie cette parachah à la précédente, et lui donne une cohérence, est le thème de la guerre, qui implique des règles morales liées à l’état de guerre.
Cette parachah s’adresse dès lors aux soldats – aux Hayalim – et semble dire : « la Vie est une guerre ».
Ainsi, la lecture nous apprend qu'il faut agir et « partir en guerre » pour réaliser la même tâche qu'ont réalisée toutes les générations et qu’il est demandé à chacun de la réaliser de son vivant : faire résider le Nom d’Élohim sur le champ de bataille pour s’assurer la victoire. Cela doit et ne peut se faire que selon les règles de la Torah.
Il est ici question au premier degré de la guerre militaire, il est également question de la guerre morale que chaque être affronte avec son mauvais penchant.
Pour relier ces deux réalités, qui n’en sont qu’une, la Torah enseigne que les guerriers, menés au front par YHWH Tsévaoth (Seigneur des armées) et « préparés » psychologiquement par le Kohen (sacrificateur) la veille du combat, sont des “tsaddiqim”, des justes selon la Torah.
Ce ne sont pas des grognards enrôlés de force, des soudards, des repris de justice ni une jeunesse sacrifiée issue de la conscription populaire obligatoire.
La guerre biblique ou le conflit issu de la prescription divine est une guerre réfléchie, préparée.
C’est surtout une guerre qui exige une ascèse, une pureté personnelle stricte, un état de sanctification non négociable. Seuls les tsaddiqim sont dignes de combattre sur le terrain où les attend YHWH.
C’est seulement sous cet angle de vision que, malgré leur disparité apparente, les mitsvoth (commandements) présentes dans cette parachah ont un lien entre elles.
Nous devons être des soldats (Hayalim) qui vont d'action courageuse en action courageuse (mi'hayil lé'hayil), et non des « roch qatan » (petite tête, petite cervelle comme on dit en Israël, un idiot que la discipline militaire a réussi à former comme une machine à exécuter des ordres sans penser).
Au contraire, le soldat selon la Torah est « équipé pour le combat » dans le sens « ayant un équipement complet de Torah ».
Cette expertise fait écho avec le discours de Shaoul de Tarse (Paul) lorsque l’apôtre disserte sur l’équipement du croyant : casque, épée (La Parole), bouclier…
La guerre physique de l'Ancien Testament se transforme en guerre spirituelle dans le Nouveau Testament. Le champ de bataille a changé.
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De tels combattants spirituels, ces tsaddiyqim chers à tout Israël, viennent de toutes les tribus. Apprenons donc à voir chaque communauté d'Israël (Juda et Ephraïm) à égalité dans cette capacité et cet appel à servir comme soldat spirituel dans l’armée du Très-Haut.
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Un des signes de la qualité de soldat est de pratiquer toutes les règles de la pureté dans la relation avec son épouse. Cette sainteté / sanctification dans la relation de couple est le summum de la qualité humaine et une condition sine qua non de survie au combat.
Yéhoshoua (Josué) fut le premier de ces combattants selon le cœur d’Élohim :
« Et tout Israël a servi YHWH pendant tout le cours de la vie de Yéhoshoua » (Josué 24: 31)
un épisode exceptionnel de l'Histoire d’Israël.
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« Toute votre vie sera un état de guerre » semble nous dire Moshéh.
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En effet, les premiers versets de notre parachah constituent la fin d'un long passage consacré à la guerre qui commence dans la parachah précédente par le verset :
« Lorsque tu partiras en guerre contre ton ennemi » (ch 20).
Ce passage détaille alors les différentes phases du conflit.
Première phase : « Lorsque tu partiras en guerre » Seconde phase : « lorsque vous approcherez de la bataille » Phase suivante : « lorsque tu feras le siège d'une ville » Et enfin : « lorsque tu feras des prisonniers ».
Nous assistons là aux différentes étapes de la guerre.
Question : pourquoi est-il écrit “ Lorsque tu partiras en guerre” au singulier et non au pluriel ?
Il est vrai que les Ecritures utilisent souvent le singulier pour s'adresser à l'assemblée, au peuple tout entier ; mais le texte continue et passe soudain au pluriel “ Lorsque vous approcherez de la bataille, ne frémissez pas ”.
Moshéh savait qu'Israël resterait toujours un peuple de petite taille, comme le précise d'ailleurs la Torah :
« Car vous êtes peu nombreux au milieu des nations » mais que la victoire miraculeuse était acquise dans la mesure où « Élohim les livrera entre tes mains ».
La condition nécessaire à ce « miracle » selon Moshéh est que le peuple soit capable de rester uni. Ce n'est que dans l’unité que notre réussite est assurée, semble nous enseigner la parachah Kiy Thétsé.
Ce verset « lorsque tu partiras en guerre » ne se contente pas de signifier un départ, mais contient un message supplémentaire.
L'emploi du singulier « tu partiras » nous ordonne de partir ensemble, unis comme un seul homme.
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Et c'est alors que le Seigneur livrera l'ennemi dans nos mains. La paix et l'union des douze fils et tribus : voilà quelle est la volonté divine ; et plus il y a d'union dans le peuple, plus la victoire est certaine. « N’allez pas à la guerre si vous n’êtes pas unis » ! Ce qui est valable pour Israël, hier, aujourd’hui, demain, et valable pour tous ceux de la Qéhiyllah. Ne pensons même pas pouvoir aller à la guerre si nous ne sommes pas unis, ou à nos risques et périls, car YHWH ne pourra combattre pour nous. Nous allons alors au combat avec nos propres forces, assurés de la défaite !
Ce n’est donc pas en vain que Yéshoua implora le Père pour l’unité de la Qéhiyllah. La prière en Jean 17, dite sacerdotale, nous instruit sur la nécessaire unité voulue de Yéshoua, notre Roi, notre Chef. Faisons honnêtement le constat. Tous ceux qui se disent à tort ou à raison « enfants d’Élohim » sont-ils unis pour le bon combat ?
La réponse objective, oui ou non, nous laissera deviner si l’engagement dans le vrai témoignage, la guerre avec l’assurance que le Seigneur est avec nous, est établi ou pas.
Puis la Torah enchaine avec la problématique de la bigamie. Clairement, le lien entre le fils rebelle et la tendance du mâle à choisir plusieurs femmes est établi.
La rivalité entre femmes autour d’un même homme pour en arracher l’amour, la descendance, l’héritage, génère de la rébellion chez l’enfant. La Torah expose pour signes la débauche et l’ivrognerie.
Par ailleurs, l’histoire des Patriarches a prouvé aux enfants d’Israël que plusieurs femmes sous le même foyer est de nature à générer rébellion, rivalités puis guerres entre les générations futures.
C'est d'une telle famille, où ne règne pas d'amour véritable, que risque d'émerger le “fils rebelle ” de notre parachah.
Une génération révoltée ne peut être que la conséquence de la société où elle est née et où elle a été éduquée. Cette mitsvah dure et inflexible, traitant de l’enfant rebelle, renvoie donc à un questionnement sur notre propre état et nos choix. Ce point est important car la « guerre » dont traite cette parachah est un conflit qui se transmet de génération en génération.
Et la réussite du plan de salut divin passe par le relais et la prise en compte du message jusqu’à la dernière génération, qui aura à combattre et à témoigner.
Or, si un fils (fille) devient rebelle, il y a échec du plan. YHWH ira alors dans une autre maison… dans un autre camp… car le nôtre est souillé et notre autel n’est plus agréé.
« Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Yéshoua, en rendant par lui des actions de grâces à Élohim le Père. Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme il convient dans le Seigneur. Maris, que chacun aime sa femme et ne s’aigrisse pas contre elle. Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable au Seigneur. Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. » (Colossiens 3:17-21)
Voilà pourquoi cette parachah est un subtil mélange de règles relatives à la guerre et de règles relatives à la vie conjugale.
Le mauvais instinct et les pulsions humaines – qui se déchaînent plus librement dans un état de guerre – sont un obstacle à la sainteté et donc, à la présence d’Élohim dans le camp.
Or, pour sortir unis à la guerre et avec YHWH, qui seul donne la victoire, il faut un niveau conséquent de pureté et de sanctification.
« Ne vous égarez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux qui vous entraînent à l’immoralité » est-il écrit par ailleurs.
Pureté du camp
La présence d’Élohim dans le camp (rappel : cette parachah s’adresse à des soldats qui se préparent pour la guerre) est conditionnée à son niveau de purification. Le sacré ne peut côtoyer le profane, ni l’impur cohabiter avec le pur, sans qu’il y ait contamination de l’ensemble du camp.
« Lorsque tu sortiras pour camper contre tes ennemis, garde- toi de toute chose mauvaise. S’il y a chez toi un homme qui ne soit pas pur, par suite d’un accident nocturne, il sortira du camp et ne rentrera pas au milieu du camp ; sur le soir il se lavera dans l’eau, puis au coucher du soleil il pourra rentrer au milieu du camp. »
« Au coucher du soleil », c'est-à-dire le lendemain, une autre journée commence dans un nouvel état de pureté nous dit la Torah mais le soldat a perdu une journée de combat.
Nous avons noté ces dernières années comment cette « base » de stabilité et de victoire, la famille unie, est devenue une cible à détruire au nom de la liberté et de l’égalité de « relations » définies comme abominables et condamnées par la Parole.
La Torah est donnée pour prescrire au fidèle toute une série d’exercices, exercices qui viendront parfaire sa préparation physique et spirituelle susceptible de lui assurer la victoire sur le champ de bataille.
Que notre camp soit donc saint, afin que YHWH ne voie chez nous rien d’inconvenant et qu’IL ne se détourne pas de nous.
Shabbat shalom vé shavoua tov.
Source : Juda & Ephraïm
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CIVIL WAR - On en a vu des films violents, Vietnameries, MadMaxeries et autres Indestructibles … Mais n'a t-on jamais été autant agressé que dans Civil War? Difficile à dire. d'entrée de jeu, la scène d'introduction est fulgurante de brutalité et de réalisme, le ton est donné, âmes sensibles s'abstenir.
Lz réalisateur a pris le parti de nous parachuter dans une guerre civile. On n'a aucune idée de pourquoi ni comment tout a commencé. C'est une nouvelle guerre de sécession, et elle sévit sur une une grande partie des états d'Amérique. En entretenant le flou sur qui sont les bons et les méchants, et les raisons de cette guerre, le réalisateur nous plonge dans une pseudo neutralité qui vise à retirer l'enjeu moral des uns ou des autres. Mais plus encore, c'est en partie nos émotions qui sont bridées, ce qui nous permet de supporter l'insoutenable. C'est malaisant, mais surtout assez inhabituel et donc d'entrée de jeu plutôt déstabilisant.
Ne cherchez pas non plus une ressemblance particulière, ou arrière plan politique précis à ce récit. Cette Guerre Civile a possiblement lieu partout, et ce depuis le début du troisième millénaire, certainement. Le récit terrifiant qui en est fait dans ce road movie inhabituel, montre essentiellement que quand la violence est sortie de la boite, il devient impossible de revenir en arrière.
Deux reporters de guerre chevronnés montent un projet assez délirant: faire 1500 km de route jusqu'à Washington DC en traversant des zones de conflit pour aller interviewer le président.... tant qu'il est encore président, mais surtout tant qu'il est encore vivant. Il s'agit là de partir à la chasse d'un scoop imparable : le graal du journaliste.
Une cavale de la mort est donc lancée pour Joël (Wagner Moura) et Lee (Kirsten Dunst qui n'est plus une ravissante minette, mais une sacrément bonne actrice dans un rôle très intériorisé). On voit bien que la vie de ces deux là est totalement bouffée par leur passion. ils ne vivent que pour les clichés que les heures qui leurs sont comptées peuvent leur offrir. Ils embarquent avec eux Sammy (Stephen McKinley Henderson), un vieux sage de la profession, et Jessie (Cailee Spaeny), une apprentie reporter qui tape l'incruste, (contre l'avis de Lee), parce qu'elle rêve de s'engager dans le métier, auprès de celle qu'elle admire surtout, et ce quel que soit le prix à payer.
Au fil de ce périple, on traverse des zones où des morts jonchent le sol, au milieu de carcasses de voitures à demi calcinées, sans qu'il reste personne pour se préoccuper de leur sépulture. On croise également des gens qui essayaient de fuir, des camps de réfugiés et des petits coins comme miraculeusement préservés, où la population essaye de vivre en oubliant ce qui se passe à sa porte.
Sans transition, on est brutalement projetés dans les pires secteurs du conflit où des brutes sanguinaires et racistes (Jesse Plemons) ont pris le pouvoir et font régner la terreur. Au alentours, la nature est printanière, ses bois silencieux, magiques, (un moment spectaculaire et magnifique où la voiture traverse une forêt en flamme) ne font que mieux ressortir la folie destructrice des hommes.
Devant ces paradoxes et ces aberrations à n'en plus finir, on verra Jessie prendre de plus en plus d'assurance, et faire de saisissantes photos en noir et blanc, tandis qu'une sorte de dégoût gagne insidieusement Lee. Ne cherchons pas trop de cohérence dans cette dystopie. On imagine mal dans la vraie vie, des reporters sans casque, en petit gilet pare-balle, monter à l'assaut, embarqués comme depuis toujours au milieu des guerilleros; mais on les suit, aveuglément.
Ce qui est à suivre, pas à pas, c'est bien sûr en premier plan, ce thème de la photographie. Il n'est pas anodin, évidemment, et renvoie directement au cinéma et au réalisateur qui se met lui-même en scène dans cette guerre. Sa position marque bien l'enjeu de celui qui fait de la guerre un spectacle grand public: il alterne entre des images d'une violence radicale et crue, et une mise en scène très esthétisante de ces mêmes images. La bande son très singulière, finit d'accompagner ce mélange explosif d'art de la guerre, et de guerre comme art.
Le film est ainsi souvent très déroutant, dérangeant mais surtout perturbant: on navigue constamment entre ces deux points de vue. Et puis, nous sommes carrément assaillis : est-ce que ces images violentes sont belles? Avons nous le droit de les trouver belles ?
Le parallèle évident (presque too much) entre le fusil et la caméra, déjà via le verbe "to shoot" mais également parce que les deux sont considérés comme des armes, pose encore une autre question qui nous hante tout le long de ce périple auquel nous avons le sentiment d'voir pris part : jusqu'où aller pour prendre le parfait cliché ? Question à laquelle répondra le film suivant le point de vue des personnages mais surtout de leur évolution.
Acteurs, photo, son, réalisation irréprochables. La première partie met un peu de temps à nous embarquer mais la seconde est exceptionnelle, haletante, avec la séquence finale à Washington DC, du lourd. Mais ce n’est pas un divertissement, c’est un film sur la guerre et les reporters qui capturent cette violence. Un rappel des dangers de la polarisation de la société et de la facilité avec laquelle tout pourrait vriller en un instant.
NOTE 17/20 - D’un réalisme sidérant et percutant dans les scènes de combat, le film se garde de choisir son camp, mais nous embrouille à tout bout de champ. Il libère aussi une part de notre perception pour nous intéresser à ses héros, des journalistes confrontés à l’absurdité du conflit mais surtout de leur métier.
Cinéphile, Alex Garland reproduit de grandes scènes d’action - la fin de « Full Metal Jacket », la séquence du sniper de « Démineurs » -, mais en les transposant dans un décor familier, il assène un message choc : cette guerre que l’on croit réservé aux pays lointains peut s’inviter demain sur le sol américain, ou sur le notre…
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Le mythe de Sisyphe et l'Homme révolté
Sur le mythe de Sisyphe, dans l'interprétation de Camus :
« Sisyphe est surtout connu pour son châtiment, consistant à pousser une pierre au sommet d'une montagne, d'où elle finit toujours par retomber. »
« Inspiré par la mythologie grecque, Camus fait le rapprochement entre la vie comme éternel recommencement obéissant à l'absurde et Sisyphe, héros de la mythologie grecque. Pourquoi une telle punition ? Camus cite plusieurs versions du mythe, la plupart expliquant la punition de Sisyphe par une insulte faite aux dieux. Une version particulière prête à Sisyphe, mourant, la volonté d'éprouver l'amour de sa femme en lui demandant de ne pas lui donner de sépulture et de jeter son corps sur la place publique, après sa mort. Selon une autre version, Sisyphe découvre la liaison entre le maître de l'Olympe, Zeus, et Égine ; il s'en va monnayer l'information auprès du père, le fleuve Asopos. En échange de sa révélation il reçoit une fontaine pour sa citadelle. Sa trop grande perspicacité irrite les dieux qui le condamnent à pousser un rocher au sommet d'une montagne, - qui, inéluctablement, roule vers la vallée avant que le but du héros ne soit atteint.
Camus est intéressé par les pensées de Sisyphe lorsque celui-ci marche en bas de la montagne, pour recommencer de zéro son épuisante ascension. Après que la pierre est tombée en bas de la montagne, Camus affirme : « C'est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m'intéresse. Un visage qui peine si près des pierres est déjà pierre lui-même ! Je vois cet homme redescendre d'un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin ». Le moment est vraiment tragique, quand le héros prend conscience de sa condition misérable. Il n'a pas d'espoir mais « il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris ». Reconnaissant la vérité, Sisyphe, tout comme l'homme absurde, ne cesse de pousser. Camus affirme que lorsque Sisyphe reconnaît la futilité de sa tâche et la certitude de son sort, il est libre de réaliser l'absurdité de sa situation et de parvenir à un état d'acceptation. Paradoxalement c’est l’acceptation devant sa « défaite certaine » qui le délivre et le parachève. Le simple fait d’en prendre compte, et non pas de le nier, est déjà une révolte et donc une « victoire ». Le tragique deviendrait presque sublime d’où le clin d'œil au héros grec Œdipe ainsi Camus peut conclure que « tout est bien » car « il faut imaginer Sisyphe heureux ».
Contrairement au Sisyphe que l'on présente habituellement dans la mythologie, Camus considère qu' « il faut imaginer Sisyphe heureux », une formule de Kuki Shūzō. Sisyphe trouve son bonheur dans l'accomplissement de la tâche qu'il entreprend et non dans la signification de cette tâche. »
« Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile, ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. » Albert Camus
Sur l'absurdité de l'existence :
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde. » Albert Camus
« Camus catégorise des archétypes de l'homme face à l'absurdité :
Le héros absurde fait face à l'absurdité de la vie. Il va même jusqu'à l'apprécier, recherchant toujours la même flamme, la même passion qui l'anime, comme le fait Don Juan en recherchant toujours de femme en femme l'effet de cette première passion.
Le suicidaire ne voit plus aucun sens à sa vie et fait le « grand saut », au même titre dans un certain sens que le croyant, échappant ainsi à l'absurdité de sa condition. Le croyant se livre quant à lui à une cause et ne se préoccupe pas de l'essence existentialiste qui ronge tant les humains qui y ont fait face, ceux-ci ayant perdu la lumière et se retrouvant seuls face à leurs pensées.
Camus entend ainsi montrer que la révolte est le seul moyen de vivre sa vie dans un monde absurde. Cette révolte est plus importante dans le fait de se révolter que dans les causes défendues en elles-mêmes. Camus propose donc une théorie de l'engagement passionné et conscient qui est compatible avec le climat politique de son temps. Il poursuivra cette réflexion avec son essai L'Homme révolté. »
« Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. » D'apparence, il existe une limite à la révolte. Cependant, la révolte est un droit. La révolte naît de la perte de patience. Elle est un mouvement et se situe donc dans l'agir. Elle se définit par le « Tout ou Rien », le « Tous ou Personne ». En premier, elle soumet l'idée d'égalité : position d'égal à égal entre le maître et l'esclave. Mais le révolté finit par imposer cette égalité qui se traduit souvent par une inversion des rôles (dialectique hégélienne). Suivant le raisonnement de Scheler, l'homme révolté n'est pas l'homme du ressentiment, c'est-à-dire qu'il ne baigne ni dans la haine ni dans le mépris. La révolte enfante des valeurs. De fait, « pour être, l'homme doit se révolter ». La révolte extirpe l'homme de la solitude puisqu'elle est collective, c'est l'« aventure de tous ». Néanmoins, faire l'expérience de la révolte, c'est faire l'expérience de l'ascèse. Les mythes de Prométhée, d'Achille (avec Patrocle), d'Œdipe et d'Antigone, sont des archétypes de révoltes antiques au même titre que la révolte de Spartacus. La révolte est souvent légitime, elle est l'expression la plus pure de la liberté et semble revêtir le visage de l'espoir. De surcroît, la révolte impose une tension, elle refuse donc formellement le confort de la tyrannie ou de la servitude. Le révolutionnaire a la volonté de « transformer le monde » (Marx) alors que le révolté veut « changer la vie » (Rimbaud). »
« Dans l'épreuve quotidienne qui est la nôtre, la révolte joue le même rôle que le cogito dans l'ordre de la pensée : elle est la première évidence. Mais cette évidence tire l'individu de sa solitude. Elle est un lien commun qui fonde sur tous les hommes la première valeur. Je me révolte, donc nous sommes. (...) En un mot, plutôt mourir debout que de vivre à genoux. »
Albert Camus
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LA BRÈCHE, par Constance Ogier
Constance Ogier a intégré il y a peu la joyeuse troupe du Feu Sacré comme relectrice. Elle sera l’œil scrutateur de nos futures publications, passant au peigne fin les tapuscrits. Pour fêter son arrivée, elle a accepté de nous laisser publier son premier texte. Un conte de la crypte, au sens propre. Entre poésie, humour noir, petite et grande histoire. Entre Jules Michelet et Jorge Luis Borges. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
“Le prévenu est un vieillard sec et jaune” Gazette des Tribunaux du 11 mai 1856
Chaque passant de Paris se souvient avoir croisé, lu, parcouru un de ces panneaux brunâtres de l’histoire de Paris - autrement nommés pelles Starck - qui annoncent le monument visible ou fantôme auquel il faut s’intéresser. Cette fois-ci, en novembre dernier, j’étais plutôt interloquée par les images qui se formaient en moi après la lecture des appositions “inventeur et victime” inscrites côte à côte sur la même plaque. De là est né un désir insatiable - doublé très vite par un long travail de fouille - de connaître et comprendre cet homme.
Le 12 janvier 1856, prenant le contre-pied des vivants qui se contentent de mourir en dehors des cimetières, un homme meurt à l’intérieur même de celui de Montmartre, anciennement dénommé la Barrière Blanche. Ce cimetière citadin, situé dans le nord de Paris, est bordé par la rue Caulaincourt - ministre sous Napoléon Ier - la rue Ganneron - député et chandelier - Joseph de Maistre - fervent anti-révolutionnaire,...Tous ces noms ne nous disent trop rien quand on les découvre, ils ont pourtant leur part de chair dans le tableau imprécis de cette histoire. De nos jours, on s’y promène le dimanche, rare espace de verdure pour y déposer nos regards et nos corps broyés par les secousses et les bruits de la ville. C’est un espace où l’on fait communauté malgré nous autour des morts, comme pour être tout à fait solidaires avec eux dans un silence résilient. Pourtant, au XVIIIe et XIXe siècles, pour des raisons d’hygiène, le cimetière n’est plus accolé aux églises, mais déplacé en dehors de la ville perdant ainsi une place symbolique au sein de la communauté [1].
Depuis Philippe-Auguste jusqu’à la Révolution, des agents communaux, dits les « crieurs des morts », annonçaient à travers la ville munis de clochettes, le nom des défunts et l’horaire des funérailles aux côtés des prix des marchandises et des lieux de noces. Comme s’ils cherchaient à marchander la mort, sans toutefois y parvenir. Ils sont ensuite remplacés par des faire-part et des rubriques nécrologiques dans les journaux qui deviennent le relais de la mort, l’espace où le nom se dit en même temps qu’il se lie au moment du décès. C’est d’une étonnante violence d’inscrire un nom dans une rubrique, comme si cela actait, d’une certaine façon, l'impossibilité de ne plus l’énoncer autre part. La mort de cet homme n’a été qu’un événement isolé dit-on, le cimetière affiche malgré tout une plaque à sa mémoire en guise d’accueil, ou plutôt, reporte sur l’un de ces panneaux dédiés à l’histoire de Paris, une anecdote assez savoureuse; il clame la mort de cet homme en fanfaron :
« Officiellement ouvert le 1er janvier 1825, le Cimetière du Nord est désormais protégé contre les pilleurs de sépultures : il perd ainsi en 1856, l’un de ses conservateurs, M. de Vaulabelle, inventeur d’un système de pièges avec mise à feu, victime de son devoir pour s’être envoyé une décharge mortelle en pleine poitrine ! »
La lecture de cette plaque ne m’a pas satisfaite, je l’admets. Je suis donc allée lire tous les articles qui me décriraient l’événement plus précisément. J’espérais follement un exposé précis de ce « système de pièges avec mise à feu », et rêvais secrètement d’un nouvel homme tué par sa propre invention, un Franz Reichelt oublié de l’Histoire, un rival de l’homme en costume-parachute qui saute de la tour Eiffel. Ma conclusion fut bien autre, et en passant la déception qu’elle m'apporta, elle m’ouvrit tout un pan de l’Histoire.
Qui décida de faire monter les murs du cimetière à deux mètres ? Je n’en sais rien, mais le 20 et 21 juin 1856, lors du procès à la chambre correctionnelle de la Cour Impériale de Paris, dirigé par M. Zangiocomi, un seul mot était sur toutes les lèvres : « la brèche ». Des intrus avaient réussi à faire une trouée dans ce lieu qui n’accueille que de jour : à l’angle du mur qui sépare le cimetière de la rue des Carrières.
Sont véritablement en cause : trente centimètres de mur, trente centimètres manquants sur le pan de mur entre la 8e et 10e division. Qui donc appeler à la barre ? Il m’a semblé très vite que la culpabilité et le meurtre de cet homme se logeaient dans ce vide là, ce vide laissé par le temps, et la peur qu’il provoque chez les hommes. Ces trente centimètres sont tout juste ce qu’il faut pour former l’idée d’escalader le mur qui sépare la ville ouverte et l’espace clos du cimetière. Interrompre le grand silence de mort qui les sépare des vivants. Ce désir de grimper sur le mur, faire glisser son regard et son corps au-dedans, près des morts… qui ne l’a jamais éprouvé ? Déjà, au Moyen-Âge, le cimetière échappe à la loi : protégé par les églises, il est formellement interdit de capturer un fugitif qui se réfugie dans son enceinte. C’est cette fracture, nichée dans la dénomination du cimetière, qui m’a d’abord intéressée : on l’appelle « le cimetière de la Barrière Blanche » ; tout comme au cirque, on nomme « barrière », la petite palissade qui sépare les spectateurs de la piste.
La Barrière Blanche désignait en fait les carrières de gypse sur lesquelles était situé le cimetière, exploitées depuis l’époque gallo-romaine pour le « blanc de Paris ». Le dicton dit qu’il y a plus de Montmartre dans Paris, que de Paris dans Montmartre. Ce blanc provient du gypse, une espèce minérale qui se transforme en plâtre à 120°C et c’est en lui qu’on a coulé Paris. Au Moyen-Âge, l’espèce était tout à la fois adulée et honnie, admirée pour sa couleur où l’on croyait voir se moirer la lune, détestée pour la rouille qu’elle provoque dans les bassins selon les dires des lavandières. Cette barrière est aussi le lieu des exécutions et des fosses communes lors de la Révolution, celui d’effondrements successifs, effondrements qui parlent de frontières, de barrières naturelles ou reconstruites pas les hommes. L’histoire de ce cimetière s’est façonnée des séparations entre deux espaces qu’on a voulu définis, mais qui n’ont cessé de se frotter l’un contre l’autre: la ville et les carrières d’en-dessous, le cimetière et les rues d’à côté…
Le cimetière du Nord est inauguré en 1825. À cette époque, les pillages sont fréquents dans le cimetière, et une défaillance dans le mur d’environ trente centimètres est alors inculpée. Cette faille creuse de jours en jours une peur chez les gardiens du cimetière à qui on assène ne pas en détacher le regard. M. de Vaulabelle, le conservateur du cimetière, leur confère une charge : celle de garder de nuit cette brèche et d’empêcher tout intrus cherchant à entrer au-dedans. Très vite, ils croient apercevoir des formes étranges, bizarres se mouvoir de ce côté-là, et s’imaginent brandir leurs armes, héroïques, sauvant les possessions des disparus, défenseurs élus de la mort et de ses biens. L’interdiction de franchir les portes du cimetière de nuit est enfreinte à plusieurs reprises et durant plusieurs années.
Peu après la révolution de février, en novembre 1848, les ouvriers catalysent tous les comportements inadéquats, transgressifs et dangereux pour le gouvernement. La Revue des deux Mondes fait paraître un discours de Jean-Jacques Baude, ancien préfet sous la monarchie de Juillet, dans lequel il désigne ouvertement les ouvriers de « bandes de bêtes féroces, professant comme une religion le pillage, le viol et l’incendie » ou encore les comparant aux « hordes d’Attila ». L’association des pillages aux ouvriers est d’autant plus rapide que Maxime du Camp publie un article dans La Revue des deux Mondes où il signale, non sans mépris, la présence d’ouvriers à l’orée du cimetière: « Jadis, au temps où bruissaient les Porcherons, il y avait là une sorte de ferme doublée d'un cabaret; les ouvriers venaient s'y amuser le dimanche. [...] Le prix des concessions [...] est assez élevé pour que l'entrée d'un de nos grands cimetières [...] ne ressemble pas à un cabaret de joueurs de quilles. »
Les formes inconnues sont ainsi troquées par ces joueurs de quilles qui sautent par-dessus le mur, à l’endroit exact de la défaillance, pour y voler toutes sortes d'objets sur les sépultures. D’ailleurs, cette image est véhiculée très largement dans toute la sphère sociale. Le théâtre bourgeois s’en saisit immédiatement, et se représentent à Paris des vaudevilles où l’admirable tenue des patrons s’oppose à l’instinct grégaire des ouvriers. C’est ainsi que le frère de M. de Vaulabelle, Léonore, écrit quelques années plus tôt: La propriété c’est le vol, vaudeville satirique sous-titré « folie-socialiste en trois actes et sept tableaux » qui parodie la formule de Pierre-Joseph Proudhon. La déshumanisation des ouvriers s’accompagne d’autres figures et bientôt, des cornes leur poussent. Dans l’esprit des gardiens, la première réponse à la peur fut la nécessité d’identifier un visage, de déceler une identité et la seconde celle de l’éloigner à nouveau de soi, de faire de cette identité un spectre diabolique et par là même inhumain. Il me semble qu’il y a là bien plus qu’un bouc-émissaire. De l’ouvrier on fait un diable, du diable on fait l’ouvrier. Ils ont en commun d’être des écorcheurs. Le désir des couronnes d’épines en bronze et des vierges d’ivoire se mêle à celui du marbre des horloges et des presse-papier bourgeois chinés sur les marchés. Les objets volés sont tout à la fois objets de mémoire et marchandises. Mais quelle place occupe réellement en eux la cupidité ou le désir de propriété ? Dérober aux morts pour réconcilier les espaces : peut-être est-ce le seul trait d’identité qui nous reste de ces voleurs ?
En 1825 et les années qui suivirent, épier cet espace était devenu un enjeu de taille pour les gardiens. Quelques années plus tard, le cimetière est bien gardé. Le conservateur, M. de Vaulabelle, a posté des gardiens qui exécutent une ronde solitaire de nuit. D’abord, ils n’ont qu’un couteau et attendent à vingt-sept ou vingt-huit mètres de la brèche. Ils rôdent autour d’elle, et ne doivent pas en détacher le regard. Ce qui m’a surprise est la précision des distances et des mesures évoquées dans les journaux et en particulier dans la gazette des tribunaux qui retrace le procès. Deux mètres, un mètre soixante-dix; vingt-sept ou vingt-huit mètres. L’exactitude y est pour beaucoup je crois dans l’angoisse frémissante et partagée des pilleurs et des gardiens, obsédés par cette percée qu’ils brûlent de défendre en tremblant. M. de Vaulabelle décide alors d’armer ses gardiens, de les équiper d’armes à feu pour veiller sur ce coin de cimetière. Ce coin présente des traces de passage qui pointent ce pan de mur comme la voie de prédilection des voleurs. Les gardiens du cimetière de Montmartre sont donc postés là, chargés d’un devoir terrible : celui de surprendre les voleurs et de les exécuter. La seule prévenance donnée par M. de Vaulabelle est celle de prononcer le « Qui vive ? » avant de tirer, adresser une dernière interrogation à une ombre méconnaissable et sans lumière. Selon les versions, la consigne donnée est qu’il faut l’adresser trois fois au nouveau venu et attendre une réponse avant de tirer ou, il n’est question que d’une seule occurrence, d’une unique question. Décliner une identité nominale, sinon la mort.
En 1856, aux environs de cinq heures, le 12 janvier, M. de Vaulabelle est tué par un de ses gardiens à la brèche. Tir de carabine. Au « Qui vive ? » de l’homme jaune et sec, gardien ce soir-là, le conservateur du cimetière du Nord s’est tu. Aucune réponse n’a été entendue du dehors, comme de l’intérieur du cimetière. Comme si, l’homme et sa loi, celui qui professait le « Qui vive ? » à son armée, s’était entièrement remis à l’impossibilité de faire corps avec un nom, comme le cimetière lui-même qui a troqué le sien au fil des ans. Cet épisode est raconté avec un certain amusement dans le tome quatre du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle : « Ce fut en faisant lui-même, au milieu de la nuit, une ronde de surveillance, que le conservateur du cimetière de Montmartre, M. de Vaulabelle, frère de l’historien, fut tué, il y a quelques années, par suite de l’observation trop rigoureuse d’une consigne qu’il avait donnée, et dont il ne se rappelait plus les termes. » L’avocat général Barbier a dit lors du procès qu’il fumait sa pipe et marchait d’un pas lent et mesuré: sa ronde n’était qu’une balade auprès des morts. Et pour preuve : il en perd sa main ! Que doit-on entendre dans ce silence ? Une simple désinvolture, un homme évaltonné, mesurant son existence dans l’écart entre ses bouffées de fumée et ses pas ? J’entends dans ce silence un doute, une hésitation à se tenir debout dans un cimetière. J’entends un homme qui ne connaît plus son identité face à toutes ces pierres tombales où les noms sont gravés.
M. Lachaud, défenseur de Mabille lors du procès, affirma que cet événement déclencha la folie de sa femme, une folie hors du cimetière. Bien plus tard, en 1912, dans un autre cimetière parisien, un homme décède dans le secret. Le feu n’est pas vu, contrairement à ce qui est montré sur la Semaine illustrée, il n’y a aucun spectateur à cette scène spectaculaire. L’homme a franchi la barrière blanche, les murs des cimetières et leurs trente centimètres, et s’est immolé sur la pierre tombale de sa femme, encore une pierre qui le séparait du corps de la morte. Les portraits et les statuettes de plâtre ont fondu ce jour-là, ou sont-elles tombées ? Brisées ? On a donné un nom à cet homme : le mari; comme on a donné des noms aux acteurs du fait divers précédent: le conservateur et le vieillard, jaune et sec.
C’est un autre mariage qu’il a exécuté seul, sans témoins, un mariage avec la pierre, avec le gypse qui contient l’os et la peau. On nomme aussi les cimetières « champs au repos ». Le premier homme est mort de la main d’un gardien entre les tombes, « au clair de lune » dira Mabille, et le second de sa propre main sur la tombe de sa femme. Vous me direz que le lieu et le temps ne lient pas deux affaires, d’autant qu’il ne s’agit pas du même cimetière. Mais la cause du décès du premier reste inconnue, mystérieuse, la seconde a une fin. Pourquoi le vieillard jaune et sec a-t-il tiré sur le conservateur du cimetière ? Par peur, oui, par peur. Et pourtant, je veux lui donner une autre fin. Ce qui me questionne n’est pas tant la cause de l’homicide, mais l’absence de réponse du conservateur, qui connaissait la procédure qu’il avait lui-même élaborée. Son silence m’interroge et j’aimerais croire qu’il a embrassé l’identité des voleurs, sûrement sans le vouloir, qu’il s’est épris lui-même de la figure de l’ombre que lui et une grande partie de la société associait sans vergogne au premier opposant au régime impérial. Ce soir-là, M. de Vaulabelle a troqué son nom et sa particule pour redevenir un homme et son ombre.
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[1] Les cimetières étaient consacrés et réservés aux catholiques ayant reçu le dernier sacrement (l’extrême-onction). De nombreux enterrements se déroulaient alors de nuit et en cachette.
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Lève ton verre
Lève ton verre
Lève ton verre
Santé
Je porte un toast à la mort de l'industrie
Sortez les huit six on viens fêter la fin du disque
Écouter la radio c'est devenu un supplice
Sauf que j'aime pas non plus les putains de puristes
Musique rétro futuriste, la bande originale des aventures d'Ulysse
J'habiterais dans les abysses, j'aurais pas plus de pression
Tout ce que je veux, foutre le feu dans ma ville, Néron
Donner mon corps à la science inclus la dissection
Des jours entiers je récite mes leçons
Tourmentés dans une pluie de questions
Rien qu'en un an ça m'a saoulé je voulais tout plaquer, quitter le son
J'ai presque abandonné sans faire ma deuxième livraison
Han, mais bordel j'ai fais le plus dur
Autant tenter un salto avant d'échouer au pied du mur
Je suis de retour avec ma sous-culture
Ouais, sauf que c'est nous le futur, hein (c'est nous le futur)
J'viens retourner l'opinel entre les points de suture
Ils sont la censure, plus tard on aura l'usure
Plus tard on ira danser sur leur sépulture
Le chant des succubes, au bord de la luxure
Sans concessions les sentiments sont plus pures
Voilà pourquoi j'écris des chansons de rupture
J'essaye de prendre du recul, j'essaye d'avancer
Les gens murmurent, j'ai du mal à m'entendre penser
Fils d'extraterrestre, étoile céleste
J'viens féconder une femelle de chaque espèces
J'apprends à contrôler mes sales réflexes, je me fais jouir avant d'écrire
J'en ai marre de parler de sexe
J'sais que ta petite copine n'aime pas mes textes
Mais si j'écoutais toutes les juments je ferais du rap équestre
Ça m'énerve pas je respecte
J'fais comme Rocky dans la réserve, je m'en bas les steaks
J'aimerais faire parti des optimistes (optimistes)
J'aime rapporter une sorte de message positif (positif)
Comme l'héroïne dans un test d'urine (positif)
Comme le dépistage de Freddy Mercury
Je reviens faire du bruit, j'ai le son qui frappe
Skread m'a ordonné d'enfoncer le clou comme Ponce Pilate
Comme d'hab Ablaye et Gringe font les bacs on est quatre
Les cavaliers de l'apocalypse on débarque
En l'an de grâce MJ plus un
La moitié de ma jeunesse est morte le 25 juin
Je continue de faire du chemin pour devenir moi même
Dans l'amour, dans la haine, dans la moyenne
Je resterais pas bloqué dans une parodie de succès
Dans une version d'Entourage à petit budgets
Je ferais que ce qui me plaît jusqu'à ma dernière quête
Jusqu'à retourner dans l'hôtellerie plier des serviette
La peur n'existe plus dans mon dojo, eh eh, j'ai retrouvé mon Mojo (baby)
Dites à la ménagère qu'on a ressuscité CloClo
Dites aux connards d'intermittents d'allumer les projos
Appelez les Pow-wow, on va déterrer la hache de guerre
Ramener la concurrence à l'âge de pierre
Si t'as la fureur de vaincre, moi, j'ai la rage de perdre
Je prends même plus la peine de répondre à vos clashs de merde
Je prêterais ni mon buzz, ni mon temps (ni mon temps)
Je verserais ni ma sueur, ni mon sang (ni mon sang)
Tu parles de moi pour rien dans tes titres
Tu ferais même pas de buzz avec un album antisémite
Merci quand même pour le coup de pub (merci)
Merci les chiennes de garde pour le coup de pute (merci)
Merci à tout ceux qui m'ont soutenus
J'oublie trop souvent de remercier les gens qui m'ont soutenu
Faut qu'on s'offre une nouvelle vie, faut qu'on s'ouvre l'esprit
Faut que les pantins coupe les fils
Prend la route et fuis, j'ai une soucoupe en double file
Je te ramène avec oim, RaelSan
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Pirate a l’Ile Bourbon : Olivier Levasseur dit La Buse
Chasse au Trésor à La Reunion !!!!!
En 1721, en rade de St-Denis, il découvre un navire portugais en réparation, le Nossa Senhore, chargé de fabuleuses richesses accumulées à Goa et aux Moluques : rivières de diamants, bijoux, perles, lingots d'or et d'argent, soieries. Un trésor considérable. Ce sera la plus grosse prise de l'époque de la piraterie.
Toutes les grandes histoires se terminent mal en général. La Buse sera capturé puis jugé. Le procès est rapide. II est condamné a être pendu et exécuté devant l'église de St-Paul à La Reunion, en 1730. II aurait lâché à ses gardiens : "Avec ce que j’ai caché ici, je pourrais acheter toute l'île." On dit aussi que, lorsqu'il était sur l'échafaud, la corde au cou, ii aurait jeté un mystérieux cryptogramme dans la foule en s'écriant : "Ma fortune a qui saura la prendre".
Un mystérieux cryptogramme pour une chasse au trésor
Ce sera le début d'une gigantesque chasse au trésor. Même le grand-père de Le Clezio, le célèbre écrivain originaire du coin, passa 20 ans à creuser dans une ravine. Bien d'autres chercheurs de trésor tentèrent leur chance, sans succès. Ce cryptogramme, vous le trouvez sans problème sur internet. Grâce à l'invention récente de l'intelligence artificielle, vous pouvez tenter votre chance pour en casser le code secret, toujours inviolé.
À Saint-Paul, ne manquez pas le cimetière marin. Quel calme, quelle beauté, face à la mer. Là se trouve la tombe de ce célèbre pirate, Olivier Levasseur, surnommé La Buse, dont la plaque mortuaire se trouve face à l'entrée nord. Elle se signale par un petit canon en bronze et par une croix de basalte sombre, gravée d'une tête de mort, bien sûr. En fait, comme bien des pirates, La Buse n'a pas eu droit à une sépulture. D'ailleurs le cimetière fut érigé bien après sa mort, ce qui rajoute un peu de piment a ce personnage bien mystérieux.
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Chimère (extrait)
J'ai tant arpenté ma forêt que j'en reconnais chaque branchage. Marcher et encore marcher, avancer toujours. On pense régler des choses mais, sur le corps, on a toujours du mal à respirer. Le stress dévorant l’oxygène, la solitude engluant les bronches. Les angoisses qui sourdent et de l'acné sévère à 33 ans. Bourgeon de ma petite forêt. Tropique de mon cancer. Les cavaliers du jour et de la nuit, du soleil et de la lune passent impassiblement au-dessus de ma tête. Baba Yaga m'accueille car il y a du grain à trier, du grain à moudre. Il y en a toujours. Avec mon pilon, je les mélange à la sauge et au romarin, aux particules élémentaires. Je les saupoudre aux paupières, telle une marchande de sable toujours mouvante. Je crée mes rêves, mes images, mes visages. Tantôt homme, tantôt maquerelle, tantôt chatte. Je tente de reconstruire, non, de construire tout court, ce que je ne suis pas, donc ce qu'il me reste pour être. Self-(portrait)made woman. Baba serait fière de moi, elle rirait elle aussi de ses dents noires. Toutefois, ne pose pas trop de questions, me dirait-elle. La forêt est pudique et ne veut pas dévoiler toute son anatomie, en tout cas pas tout d'un coup. Le corps c'est autre chose. Comment expliquer qu'une enfant qui prenait sa douche en maillot de bain tant elle avait peur que quelqu'un, et surtout elle-même, voit son corps, soit devenue une femme qui fait des images où elle pose nue ? Dès que j'ai commencé la photographie, à vingt ans environ, je me suis dénudée. Je ne me demandais pas pourquoi, c'était naturel alors que j'aurais été morte de honte si quelqu'un avait pu voir ne serait-ce que mon épaule dans la "vraie vie". Mais dans ma forêt oui, j'ai toujours été nue. Et la sorcière est sûrement nue aussi, habillée seulement des rayons de sa mère la Lune. Et son corps est comme l'écorce des arbres, ancien, rugueux et beau. TU ES BELLE. C'est curieux à dire mais j'aurais aimé voir ma mère nue. J'aurais aimé la photographier. J'ai une telle tendresse pour son image. Elle sourit ou rit tout le temps sur les photos du quotidien. Petite enfant solaire. La trahison du corps, à la fin, avait affaibli son sourire mais ne l'avait pas fait disparaître. Il était triste, désolé, alors elle priait pour partir, oui.
AH ! Je sens ma colère remonter. Pas contre elle, contre la fatalité, le poison distillé. Contre la sorcière qui lui a imposé une épreuve trop dure pour elle. Contre le dragon qui l'a avalée. Ah ! Rends-la moi ! Sens ma colère monter, ma sorcière écorce, brûler, hurler, sens la Maman. Tu comprends maintenant ? Sans la maman. Il faut absolument accepter que, quoi qu'il arrive, nous perdons peu à peu ce qui nous a construit, ce qui nous relie. Que la sorcière, en nous faisant grandir, nous sépare d'eux. Que la sorcière en nous séparant d'eux, nous fait grandir. Mais ils ne m'avaient pas construite, ou en gros. Bancale et pas finie j'étais. Infinie, je veux être. Oui, je leur en veux d'avoir si peu essayé. D'avoir préféré la politesse, la surface à mon bien-être. Mais je passe ma vie à comprendre, à pardonner, à transformer. J'aime celle que je suis et c'est par leur abandon de moi que je suis celle que j'aime. Alors ci-mer chimère et père. Chacun ses pierres, je le sais. Je romps la lignée d'angoisse. Ça se termine par moi, par mon corps nu dans la forêt, sur mes images. Voilà la fin infinie de nos ancêtres consanguins. De nos gênes faibles et tristes. Je prends le tout, je porte tout sur mon dos, dans ma hotte. Aucun problème. Je vous prends tous, je vous aime tous. Mais j'arrête l'effroi. Ma forêt remplie de sépultures, de statues mousseuses serpentines. Claude et Claude, cousins de la terre. Campagne de mon enfance. Fautifs, selon ma mère, de ses problèmes d'équilibre. Le marin avec tatouée une colombe de paix sur le bras, le parfumeur bourgeois, le peintre contrarié, sa sœur aventurière restée vieille fille, le poète un autre Claude, la grand-mère de glace, celle qui tirait les cartes et croyait à l’au-delà, le frère handicapé, l'enfant mort-né, les autres nés morts. Je vous réinvente un à un, prends à chacun un bout, fais de vous mes personnages, ma créature. Tel Frankenstein. Ne m'en voulez pas. Je respecte chaque fibre en vous. Chaque forêt en vous. Je suis au sommet de l'arbre. Je vous contemple. Mon domaine, mon monde c'est tout ça. La terre, la terre. Le terreau. Je serai votre esprit tutélaire, à rebours. Mais Baba tu hurles là-bas, permets moi de transformer cette colère. Je veux voler moi aussi, je veux vivre. Au-dessus de tout ça, de ce labyrinthe de boue, y faire pousser un jardin sauvage, autonome. Prendre de la hauteur. Être la mère, à sa place. Je voudrais prendre soin d'elle et c'est trop tard. Alors je suis la mère de ces mots, les siens peut-être aussi. Elle ne peut pas ne pas le ressentir. Elle ne peut pas ne pas sentir la terre trembler. Les racines vont jusqu'à elle et lui portent mon message. Ça ne peut pas être autrement, n'est-ce pas ? Dites ?
Est-ce que quand j'aurai fait le tour, cherché dans tous les petits recoins, mâché, soigné, recouvert, enfin surtout recraché, je pourrai sortir de cette forêt ?
Cette forêt aujourd'hui pleine de neige.
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Loi et métempsycose,
Loi et métempsycose, ou la loi inscrite dans la constitution et la loi non écrite de la métempsycose. En clair accord avec l'expérience de Socrate, fidèle aux lois de la cité, et avec la métempsycose démocratique athénienne, pour laquelle « quand les lois sont écrites, les pauvres et les riches ont une justice égale, et les faibles peuvent réfuter qui est puissant, s'il est offensé» (Euripide, Supplici, vv. 438-441), Antigone, la sagesse stoïcienne et l'icône du rebelle moral, le transgresseur rationnel et le réformateur désobéissant de tout dogme - la souveraineté de la culture humaine comme première juge moral — « la figure la plus probable du Christ qui ait jamais paru sur terre moralement juste » (Brant) — est de nous rappeler qu'à côté, contre et au-dessus des lois écrites de la cité, il y a les « lois non écrites » (agrapta nomima, vv . 454 sq. ) : inébranlable, éternel, divin. Au nom de ces lois, Antigone décide de rendre les honneurs funèbres à son frère Polynice tombé dans l'expédition contre sa propre ville, Thèbes ; insouciante - elle "se légifère" (autonomos, v. 821) - du décret du roi Charon, dans la tradition égyptienne Charon selon lequel, Charon juge moral de ce monde dans lequel il établit que Polynice, un traître, gisait sans sépulture et sans larmes et sans public la mort par lapidation est tombée sur quiconque enfreint ce décret. Deux conceptions opposées du droit, de la politique amorale, de la société morale - mais aussi de la morale familiale, de la piété, de la charité et du rôle des psychopompes, des psychopompes Charon, du royaume des morts - se heurtent dans les figures extrêmes d'Antigone et Créon.
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SOL DEL TIEMPO
Niño-tallo niño igual a la furia de las hojas de los mismos sepulcros somos enemigos y la muerte nos cruza como un río cauto
Si tu sonrisa es transparente no digamos la tierra gorda que sus príncipes desconoce o aquella voz que los instaura sobre un zócalo sin reposo
Tú pantera de inocencia abeja sin virtud el nombre lo descifras y de un andrajo haces un alma suntuosa
Niño nos une una amistad lejana un sol que mata Nuestros dedos de negra arena guardan magia de voluntario exilio Mas mira la nieve adamanta el duro afán de amar la tierra
Niño ay desconfía.
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SOLEIL DU TEMPS
Enfant-tige enfant pareil à la colère des feuilles nous sommes ennemis de mêmes sépultures et la mort nous traverse comme un fleuve soigneux
Si ton sourire est transparent que dire de la terre épaisse qui ne reconnaît pas ses princes ou de la voix qui les installe sur un socle sans repos
Toi panthère d'innocence abeille sans vertu le nom tu le déchiffres et tu fais d'une loque une âme somptueuse
Enfant nous sommes d'une amitié lointaine d'un soleil qui tue Nos doigts de sable noir ont gardé la magie d'un exil volontaire Mais voici la neige diamante le dur besoin d'aimer la terre
Enfant ô méfie-toi.
Jean Sénac
di-versión©ochoislas
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En visitant les cimetières, ce que feront beaucoup cette semaine à l’occasion de la Toussaint, on peut lire sur certaines tombes : « Ci-gît … » ou « Ici repose … ». "Ci-gît" du verbe gésir, c’est-à-dire "être étendu immobile, en position de repos".
En fait, que trouverait-on en dessous de la dalle recouvrant la tombe ? Un corps sans vie dont la chair se décompose pour ne laisser qu’un squelette qui lui-même se transforme en poussière après quelques années, conformément à la Parole de Dieu qui dit à l’homme après sa désobéissance : « tu retourneras à la terre puisque c’est d’elle que tu as été tiré. Tu es poussière et tu retourneras à la poussière. » (Genèse 3 v.19)
Peut-on parler de repos pour un corps physique inerte, sans vie, qui retourne à la poussière ?
Mais l’être humain n’est pas composé que de son corps formé de son squelette et de la chair avec tous les organes vitaux. Quand « Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante. » (Genèse 2 v.7)
Contrairement aux animaux dont l’âme disparaît à leur mort, l’homme possède une âme vivante, immortelle. A sa mort, « le corps qui est poussière retourne à la terre comme elle y était, et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12 v.9)
La question capitale n’est donc pas de savoir dans quel cimetière et quelle tombe se trouve telle ou telle personne ou de connaître l’endroit où je serai enterré(e).
Une dame âgée disait un jour à son soignant :
« Je voudrais mourir… Ce serait la solution à mon mauvais état de santé.
— Mais savez-vous où vous irez après votre mort ? questionna le soignant qui était un chrétien.
Sans hésitation, la dame répondit :
— Oui, au cimetière j’ai ma place à côté de mes parents. »
Voilà une personne comme tant d’autres, sans espérance. Beaucoup n’ont qu’une vision à court terme de l’issue de leur vie. Pour eux, tout s’arrête au cimetière, lors de leur enterrement. Ils prennent même des dispositions précises pour leurs obsèques et négligent de se préparer pour l’au-delà.
La mort n’est pas la fin de tout, loin de là ! Nous avons tous une âme immortelle qui, lors de la mort, va dans un endroit invisible appelé le shéol (en hébreu) ou le hadès (en grec) en attendant la résurrection, car tous ceux qui sont morts, qu’ils soient retournés à la poussière, qu’ils soient réduits en cendres après incinération, qu’ils soient au fond des océans depuis des siècles… tous ressusciteront :
- les uns, ceux qui auront mis leur confiance en Jésus Christ et en son œuvre accomplie à la croix ressusciteront d’abord pour être introduits dans le Paradis et être pour toujours avec le Seigneur (1 Thessaloniciens 4 v.16 à 18). Il est dit des croyants morts qu’ils sont dans le repos, mais ce repos n’est pas dans tombe, il est avec leur Seigneur.
- et plus tard, ceux qui n’auront pas cru ou qui auront été indifférents, ressusciteront pour le jugement:
« Et je vis un grand trône blanc, et celui qui y siégeait […] Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert, qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d'après ce qui était écrit dans les livres, selon leurs œuvres. La mer rendit les morts qui étaient en elle ; la mort et l'hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et les morts furent jugés, chacun selon ses œuvres. Puis la mort et l'hadès furent jetés dans l'étang de feu : c'est la seconde mort, l'étang de feu. Si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu. » (Apocalypse 20 v.12 à 15)
C’est pourquoi il faut se préparer maintenant car plus tard pourrait être trop tard. Après la mort, que votre tombe soit une sépulture luxueuse avec inscriptions en lettres d’or ou un simple mont de terre, votre sort éternel sera définitivement établi.
Si quelqu’un parmi nos lecteurs pensait, comme on l’entend parfois : "personne n’est revenu de l’au-delà pour nous en parler", qu’il lise la parabole du riche et de Lazare qu’énonça le Seigneur Jésus dans l’évangile selon Luc, chap.15 v.19 à 31. Il nous révèle le lieu de repos et celui des tourments. Dans lequel voulez-vous être ?
« Prépare-toi à rencontrer ton Dieu » (Amos 4 v.12)
« Voici c’est maintenant le temps favorable, c’est maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6 v.2)
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » (Hébreux 3 v.8 et 15)
Car « c’est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant ! » (Hébreux 10 v.31)
Le seul moyen d’y échapper est de se réconcilier avec Lui. « Nous vous supplions pour Christ : soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5 v.20)
Le seul moyen de réconciliation est de reconnaître Jésus, le Fils de Dieu, comme Sauveur qui, à la croix, a subi le jugement divin à notre place.
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[http://www.la-verite-sure.fr/page856.html](http://www.la-verite-sure.fr/page856.html?fbclid=IwAR3T7j3MMInUx_C3OzdmKvIEoau2qG0d4KVAJV52Eo4cUXOa2VVdfRmDulk)
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