#monument ordinaire
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glukheia · 9 months ago
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Listen/purchase: Tempête by Mansfield.TYA
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5oclockcoffees · 7 months ago
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Au loin, les souvenirs.
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versinalia · 2 months ago
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"Auf Wiedersehen" by French band Mansfield.TYA, off their 2021 album Monument Ordinaire
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keemeekaal · 2 years ago
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💙 ME&MO 22 +
+14▪ni morte ni connue by Mansfield.TYA & @standby59
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requested by unfashionably-late
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the-caveman-in-the-cloud · 1 year ago
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Plus de citations ou points clés du merveilleux livre de Thucydide... dont le titre est "Histoire de la guerre du Péloponnèse"
▪ Ce n’est pas l’oppresseur qui est le vrai coupable, c’est celui qui peut faire cesser l’oppression et qui la dissimule, surtout lorsqu’il s’enorgueillit de sa vertu, et se donne pour le libérateur.
▪ On mérite des éloges quand on est moins injuste qu’on n’aurait le pouvoir de l’être.
▪ Il ne faut pas croire que l’homme diffère beaucoup de l’homme ; mais que celui-là doit l’emporter, qui a reçu de son éducation le courage de lutter contre la nécessité même.
▪︎Le meilleur moyen de vivre en sécurité c'est d'éviter autant que possible d'avoir à se repentir de ses complaisances envers ses ennemis.
▪ N’abandonnons pas ces maximes que nous ont laissées nos pères, et que nous nous sommes bien trouvés de suivre. Follement empressés, ne décidons pas, dans la courte durée d’un jour, du sort de tant d’hommes, de tant de richesses, de tant de villes, enfin de notre gloire ; mais donnons-nous le temps de délibérer.
▪ Il est dans le caractère que vous ont transmis vos ancêtres d’acquérir des vertus au milieu des fatigues : ne changez point de mœurs, quoique vous jouissiez aujourd’hui d’un peu plus de fortune et de puissance. Il n’est pas juste de perdre par la richesse ce qu’on a gagné par la pauvreté.
▪ Il n’est honteux à personne d’avouer qu’il est pauvre ; mais ne pas chasser la pauvreté par le travail, voilà ce qui est honteux.
▪︎Du fait que l'État chez nous est administré dans l'intérêt de la masse et non d'une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie.
▪︎Un homme qui ne se mêle pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile.
▪ La tombe des grands hommes est l’univers entier : elle ne se fait pas remarquer par quelques inscriptions gravées sur des colonnes, dans une sépulture privée, mais jusque dans les contrées étrangères, et sans inscription leur mémoire est bien mieux dans les esprits que sur des monuments fastueux.
▪ La douleur n’est pas dans l’absence d’un bien qu’on n’a point éprouvé, mais dans la privation de celui dont on avait contracté l’habitude.
▪ Où les plus belles récompenses sont offertes à la vertu, là se trouvent les meilleurs citoyens.
▪ Il faut supporter avec résignation les maux que nous envoient les dieux, avec courage ceux que nous font les ennemis.
▪ Connaissez ce qui sera beau pour la postérité ; ce qui, pour le présent, n’a rien de honteux : tels doivent être les deux objets de votre zèle.
▪ L’ignorance modeste vaut mieux que l’habileté présomptueuse, et les hommes les plus ordinaires gouvernent généralement mieux les états que les plus habiles.
▪ La colère de l’offensé contre l’offenseur finit par s’émousser, mais, quand la vengeance suit l’injure de près, elle en est une représaille, et lui inflige une punition plus rigoureuse.
▪ Il est naturel à l’homme de mépriser ceux qui le caressent, et de respecter ceux qui ne lui cèdent pas.
▪ Le bon citoyen ne doit pas effrayer ceux qui défendent une opinion contraire à la sienne ; mais en leur laissant la faculté de parler, il doit montrer lui-même, par la parole, que la raison est de son côté.
▪ Il est de la nature de l’homme de faire des fautes et dans les affaires privées et dans les affaires publiques ; c’est ce qu’aucune loi ne sera capable d’empêcher.
▪ La misère donne une audace qu’inspire la nécessité ; la richesse conduit à l’ambition par l’insolence et l’orgueil ; dans toute situation, les passions des hommes les portent toujours à se hasarder, tous entraînés par quelque penchant invincible.
▪ Je crois que, pour maintenir votre domination, il vous est bien plus avantageux de supporter de bonne grâce une offense, que de punir justement ceux que vous devez épargner.
▪ Il est moins honteux de ne pas reconnaître un bienfait, que de marquer à ses bienfaiteurs, par une injustice, la reconnaissance qu’on leur doit justement.
▪ Ceux qui conduisent pèchent plus que ceux qui suivent.
▪ C’est quand on souffre injustement qu’on est digne de pitié.
▪ N’écoutez pas un faux point d’honneur ; il perd souvent les hommes au milieu de périls manifestes, qu’ils doivent rougir de n’avoir pas évités.
▪ Considérons que pour accroître nos avantages, il faut les aller chercher.
▪ S’ils en ont la volonté, ils en ont aussi mieux que personne le pouvoir.
▪ Sachez que l’absolue nécessité vous impose d’avoir du courage, parce qu’il n’est près de vous aucun asile où vous puissiee vous sauver si vous manquez de vigueur.
▪︎ L'épaisseur d'une muraille compte moins que la volonté de la franchir.
▪ Ce sont les hommes qui constituent les villes, et non des murailles et des vaisseaux vides.
#lestoïcisme
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swedesinstockholm · 2 years ago
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19 février
ça a fini par exploser un bon coup hier soir, une grosse éruption géologique avec des pics et des répliques qui s’est prolongée jusqu’à ce matin, où j’ai laissé partir les quelques larmes qui me restaient en stock. j’en ai plus en réserve, je dois les commander, pas avant une bonne semaine oui, dix jours maximum. je regardais borgen dans le salon jusqu’à ce que je l’arrête parce que les voisins parlaient trop fort avec leurs invités en bas ils parlaient tellement fort que je pouvais plus regarder borgen parce que j’étais trop énervée alors j’ai éteint la télé et je me suis lavé les dents et j’ai commencé à pleurer en me regardant dans la glace, je pleurais en continuant à me laver les dents et les larmes se mélangeaient à la bave et au dentifrice et les sanglots étaient de plus en plus gros. je me demandais s’ils m’entendaient en bas. la voisine est une pleureuse aussi, je crois qu’elle pleure encore plus fort que moi, je me suis dit qu’elle comprendrait. je me suis assise sur le carrelage pour pleurer avec ma brosse à dents dans la bouche puis je me suis agenouillée au lavabo pour cracher, je crachais et je pleurais en même temps, trop de choses à sortir, je coulais de partout. j’ai pris mon lithium et je suis montée dans ma chambre pour mettre mansfield tya très fort et pleurer sur mon lit encore plus fort. tout était fort. j’avais envie de noyer mon chagrin dans le bruit.
je pleurais à cause des voisins, à cause de mon oeil qui me fait mal et me défigure, à cause de m. qui va à une rave avec son copain vendredi, aller à une rave c’est ce qui me ferait le plus de bien au monde là mais elle veut être seule avec son copain. j’ai l’impression que mon corps entier le réclame et que seule la techno pourra me sauver ou un truc débile comme ça. j’aimerais aller à une soirée amor à mort de warrior records mais j’ai pas envie d’aller seule à paris. 300 ans d’accumulation de tensions dans le sous-sol, on attend un séisme à tout moment. j’en peux tellement plus que le moindre petit accroc me fait exploser, me fait tourner en vrille comme hier soir.
en arrivant aux morceaux de monument ordinaire mes larmes de monument ordinaire se sont mélangées aux larmes de la crise et c’est devenu encore plus cathartique, j’étais plus seule dans mon chagrin, si un peu, mais il s’est un peu dissous dans le reste, jusqu’à ce que les sanglots se calment et que je sorte de ma couette pour danser devant mon armoire et chanter ni morte ni connue comme une aliénée en regardant les paroles en italien sur mon téléphone. je me passais de la crème sur les mains en me regardant dans la glace et je me disais que je pourrais me servir de mon mouvement de mains si jamais je dois incorporer une chorégraphie dans ma performance la semaine prochaine. j’ai encore chanté quelques chansons en me promenant dans ma chambre jusqu’à ce que je m’effondre sur mon lit et que je me remette à sangloter comme si j’étais possédée et je me suis demandé si c’était ça être bipolaire. mais on m’a jamais diagnostiquée bipolaire.
au tout début de permafrost, eva baltasar dit: “les médicaments: le seul remède. mais pas pour moi. mieux vaut aller, sauvagement, jusqu’à l’extrême limite et décider. au bout d’un certain temps, tu finis par découvrir que l’extrême limite est vivable, plus verticale que jamais, tout près du néant, que non seulement on peut y habiter mais aussi qu’on peut y grandir de plusieurs façons. si c’est de survivre qu’il s’agit, la résistance est peut être la seule manière de vivre intensément. c’est maintenant, dans cette extrême limite, que je me sens vivante, vivante comme jamais.”
est-ce que je me sens vivante quand je pleure comme ça? oui. c’est peut être pour ça que, malgré la douleur, j’aime autant ça. au bout d’un moment j’ai fermé les yeux et j’ai laissé défiler les albums de mansfield, parfois je glissais dans le sommeil et puis le début de la chanson d’après me réveillait, jusqu’à ce que je m’endorme vers deux heures du matin. j’ai l’impression d’être liée au groupe par quelque chose d’encore plus fort qu’avant maintenant. on a traversé quelque chose ensemble. elles étaient là pour moi hier soir. j’ai passé l’après-midi à regarder des anciens lives sur youtube, je suis fascinée par la manière de bouger saccadée et sauvage de rebeka w, mais timide aussi, avec ses épaules voûtées et ses omoplates qui se dessinent sous son tshirt, les gestes qu’elle fait avec ses mains, ses grands yeux de grenouille, elle a une tête d’ange innocent, elle me bouleverse, comme cybille, elles me font pleurer, les filles existent et moi je pleure.
j’ai regardé des lives de 2011, l’année où je suis devenue lesbienne, je me demande comment j’aurais réagi si je l’avais croisée dans le métro comme la fille de la station laumière avec la besace eastpack noire que je porte gravée dans ma chair. j’ai toujours pas tout à fait réussi à faire le deuil du fait que je ressemblerai jamais à une fille comme ça, que j’aurai toujours mes rondeurs de fille et que je suis moche avec les cheveux courts. dans une interview elle parle de sa coupe de cheveux moche de quand elle était ado et que dès qu’elle avait compris qu’elle était lesbienne elle les avait coupés et c’est devenue une bombe. et puis elle se corrige et elle dit: pas compris mais accepté plutôt. j’ai entendu ça tellement souvent et j’aurais tellement aimé que ça se passe comme ça pour moi aussi, que ça fasse un déclic et que ça apaise mon mal-être. mais non, ç’a fait qu’empirer les choses. en plus j’étais bi donc c’était pas vraiment un déclic, je continuais d’être à moitié hétéro, tout en élargissant ma palette de choix et ainsi les occasions se souffrir, puisque n’importe qui, fille comme garçon, me semblait totalement inaccessible.
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frank-et-steph-en-utah · 1 month ago
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16 octobre
Monument Valley
Nous avions une visite de groupe avec un guide Navajo ce qui permet d'accéder à des secteurs qui ne peuvent être atteints en véhicule ordinaire. La visite était en fin d'après-midi pour nous permettre d'assister au coucher du soleil.
Avant la visite guidée nous avons eu le temps de faire à pied la Wildcat Trail qui nous permet d'approcher d'un peu plus près ces énormes "Mesa" et "butte".
Plusieurs films ont été tournés ici.
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Bobby, notre guide jouant de la flûte traditionnelle Navajo.
Le guide donne beaucoup d'informations sur la culture, les coutumes ainsi que sur la formation géologique de la région. Super intéressant !
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christophe76460 · 7 months ago
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LA BIBLE EN ANGLAIS
Beaucoup d’entre nous sont gâtés. Nous vivons probablement à proximité d'une librairie, ou sinon, nous ne sommes qu'à un clic de souris d'une source de livres en ligne qui mettrait à notre disposition un certain nombre de traductions de la Bible en anglais dans tout type de reliure et de toutes formes et tailles. , et les couleurs. Cet embarras de richesse n’a cependant pas toujours été le cas. Pendant des siècles, les copies écrites de la Bible en anglais, c’est-à-dire en vieil anglais, n’existaient tout simplement pas. Les copies étaient extrêmement coûteuses et peu distribuées. La vaste sélection de Bibles anglaises dont nous bénéficions aujourd’hui est le produit final d’une histoire longue et sinueuse, une histoire marquée par le sacrifice et le sang, l’intrigue et la politique. C'est l'histoire de la Bible anglaise.
On peut dire que la version King James est la plus grandiose des traductions anglaises de la Bible. Il a été qualifié de monument de la traduction littéraire, considéré comme un texte sublime. Certes, pour le public contemporain, la prose sublime peut parfois être déroutante, plus obscurante qu’utile. Cependant, étant donné qu’il a près de quatre cents ans, il est clairement durable. La version King James constitue également un bon point d’ancrage pour l’histoire de la Bible anglaise. C’est le résultat de près de quatre siècles de travail qui y ont conduit et qui, pendant encore quatre siècles, n’a cessé de projeter son ombre. Nous pouvons cadrer notre histoire de la Bible anglaise autour d’elle, en nous tournant vers l’époque qui y a conduit, l’époque de sa naissance et l’époque qui a suivi.
La Bible anglaise avant la version King James
Le christianisme est arrivé aux Anglo-Saxons au VIe siècle par saint Augustin (et non par l'Augustin des Confessions). Il a apporté avec lui une Bible latine. Ainsi, la Bible, non lue et incapable d’être comprise, n’était pas au centre de la vie de l’Église en Angleterre au cours de ces premiers siècles. Cette place serait plutôt accordée aux rituels de l’église. Bede, l’historien de ce premier christianisme anglais, note cependant comment cela a commencé à changer lorsque Caedmon, originaire d’un agriculteur de Whitby, a composé des chansons pour raconter l’histoire de la Bible. Ce furent les premières tentatives visant à avoir la Bible en langue saxonne. Le contemporain de Caedmon, Aldhelm, abbé de Malmsbury puis évêque, composa également des chants avec de généreuses citations de l’Écriture. En 706, Aldhelm était allé jusqu'à traduire le Psautier en saxon. Les visiteurs de la Bibliothèque royale de Paris pouvaient en constater eux-mêmes un exemplaire. Le travail de traduction anglaise avait commencé. Il faudra cependant des siècles avant que la Bible complète soit disponible. Le latin était la langue officielle de l'Église. Selon l’establishment religieux, les gens ordinaires étaient mieux lotis sans accès direct à la Parole de Dieu. Il faudra le concile de Toulouse en 1229 pour interdire toute Écriture en « langue vulgaire », mais ce sentiment régnait bien avant le décret officiel.
Malgré ce décret, les efforts de traduction ont persisté. Au milieu des années 1300, John Wycliffe, érudit et prêtre d'Oxford, fut le fer de lance de la tentative de traduction de la Bible entière. Wycliffe a dénoncé les « agissements sacerdotaux » et les abus qu'il a vus dans l'Église dans son livre Sur la domination divine, disant une ou deux choses sur les abus de pouvoir du côté politique du Saint Empire romain germanique dans son autre livre, Sur la domination civile. Cependant, aucune de ces œuvres ne lui assurera une place dans l’histoire. Cela proviendrait de son autre ouvrage, qui était en grande partie celui de ses étudiants mais qui lui est néanmoins attribué, la Bible de Wycliffe. Pour ces efforts, Wycliffe serait exilé et serait finalement reconnu hérétique. Mais, hélas, le verdict est tombé bien après sa mort. Sans se laisser décourager, l'église a exhumé son corps et brûlé ses os. La traduction de Wycliffe était à la fois un manuscrit, qui devait être minutieusement copié à la main, et une traduction. Wycliffe et son équipe d'étudiants et de collègues travaillaient depuis la Vulgate. Trois développements ultérieurs allaient changer à jamais la Bible anglaise.
L'ère de la Bible King James
Ces développements comprenaient l'imprimerie dans les années 1450, la publication du texte grec du Nouveau Testament en 1516 et la Réforme protestante lancée l'année suivante par Martin Luther. Ces trois développements ont ouvert la voie à William Tyndale. Convaincu que l’Évangile était obscur parce que les gens ordinaires n’avaient pas accès à la Bible, Tyndale a déployé ses efforts pour produire une Bible. Luther avait fait de même pour les Allemands. C'était maintenant l'heure des Anglais. Les gens qui aiment les statistiques rapportent que près de quatre-vingt-dix pour cent de la version King James est Tyndale. Compte tenu de la place que le KJV occupe parmi les Bibles anglaises, il n’est pas exagéré de dire que l’empreinte digitale de Tyndale se trouve sur chaque page de chaque Bible anglaise. Pour son rôle dans tout cela, Tyndale était considéré comme un hors-la-loi de l'Église. Pourchassé à travers l'Europe, Tyndale fut finalement martyrisé en 1536. Il avait achevé la traduction du Nouveau Testament, publié pour la première fois en 1525, et jeté les bases de la majeure partie de la traduction de l'Ancien Testament, publiée en 1537. Lorsque le roi Henri publia son Grand Bible en 1539, c'était en grande partie l'œuvre de Tyndale, une ironie providentielle en effet. Cette décennie des années 1530 a également vu la publication de la Bible de Coverdale en 1535 et de la Bible de Matthews en 1537, toutes deux fortement basées sur le travail de Tyndale.
La vaste sélection de Bibles anglaises dont nous bénéficions aujourd’hui est le produit final d’une histoire longue et sinueuse, une histoire marquée par le sacrifice et le sang, l’intrigue et la politique.
Le prochain jalon dans l’histoire de la Bible anglaise survint en 1560 avec la publication de la Bible de Genève. Sous Bloody Mary, un certain nombre de protestants anglais ont fui vers les refuges de Genève pour étudier sous Calvin. Là-bas, ils ont produit non seulement une nouvelle traduction, mais aussi la première Bible avec de nombreuses notes d’étude. William Whittington, un parent de John Calvin, est reconnu pour avoir dirigé cette équipe d’érudits. En 1568, et avec le changement de régime de Marie à Elizabeth I, la Bible de Genève fut légèrement modifiée et produite sous le nom de Bible de l'évêque, la version officielle de l'Église d'Angleterre. Mais ce ne sera pas la version officielle pour longtemps.
En 1604, le roi Jacques Ier convoqua une conférence à Hampton Court, commandant notamment une nouvelle traduction de la Bible. Sept ans plus tard, une équipe d'une cinquantaine d'érudits envoya leurs travaux à l'imprimeur, ce qui aboutit à la version King James de 1611. La Bible était publiée sous forme de Bible in-folio, avec des feuilles assez grandes, et contenait les Apocryphes pour un total de quatre-vingts livres. Il était généralement relié en deux volumes. Ce n’était certainement pas un format de poche. Finalement, des éditions au format résumé (appelées « octavo ») sortiraient des presses. Au début, le KJV ne pouvait pas dépasser son rival la Bible de Genève. La Bible de Genève est restée la préférée des puritains. Ils emportèrent avec eux la Bible de Genève lorsqu’ils embarquèrent pour le Nouveau Monde. Quant au reste de l’Angleterre, le KJV l’emporta bientôt et régnera pendant des siècles comme la Bible anglaise suprême.
Bien sûr, il y avait quelques problèmes de temps en temps dans l’impression de la version KJV. Il y avait la « He Bible », ayant par erreur « il » au lieu de « elle » dans Ruth 3 :15. Et il y a le bien le plus précieux des collectionneurs de Bibles, la soi-disant « Bible méchante ». Cette impression de 1631 a omis le « non » dans Exode 20 : 14, ce qui donne « Tu commettras l’adultère ». En plus de ces erreurs d’impression évidentes, de véritables erreurs de traduction ont été continuellement affinées tout au long de l’impression de la version King James. Des siècles plus tard, il continue de tenir bon.
L'ère depuis la version KJV
Aujourd’hui, les anglophones ont de nombreux choix en matière de Bible en raison de la prolifération des traductions et des paraphrases au XXe et maintenant au XXIe siècle. La langue change de génération en génération. Les expressions idiomatiques et même les règles de grammaire et les structures grammaticales changent. En outre, le domaine de l’érudition biblique élargit continuellement sa compréhension de certains mots et constructions grammaticales hébreux et grecs, sans parler de la découverte d’un plus grand nombre de manuscrits de livres bibliques au siècle dernier. Tous ces facteurs combinés ont abouti à la production de nombreuses traductions et paraphrases en anglais, un éventail presque vertigineux.
L'un des jalons de cette activité est la version anglaise révisée de 1881, plus communément appelée simplement la version révisée, le produit d'une grande équipe d'érudits issus de diverses confessions. Cette version a été légèrement modifiée en 1901 sous le nom de version American Standard. Après d'autres révisions, le RV a été supplanté en 1952 et de nouveau en 1971 en tant que version standard révisée. Le RSV a subi une autre transformation sous la direction d'une autre équipe de chercheurs et a été publié en 2001 sous le nom de version standard anglaise. Ces versions s'en tiennent à une approche « essentiellement littérale » de la traduction du texte, conservant un texte anglais à la fois lisible et éloquent. Un autre jalon est la Nouvelle version internationale, parue pour la première fois en 1973. La philosophie de cette version met l’accent sur la lisibilité et préconise une approche « d’équivalence dynamique » qui relève davantage d’une réflexion plutôt que d’une traduction essentiellement littérale.
L’histoire de la Bible anglaise est longue et tortueuse et a donné naissance à un trésor de richesses pour nous qui vivons en aval. Grâce aux sacrifices de personnes comme John Wycliffe et William Tyndale, ainsi qu'à l'énergie d'innombrables érudits dont les noms ont été perdus pour nous, nous avons non seulement la Parole de Dieu en anglais, mais nous avons la Parole de Dieu en anglais à plusieurs reprises.
- Stephen Nichols
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omagazineparis · 10 months ago
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Une journée à Compiègne en passant par Pierrefonds
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Ça y est, les vacances sont arrivées ! Manque de chance, vous n’avez aucune idée de destinations et le Covid vous empêche de prendre quelques jours au soleil ! Ne vous inquiétez pas, Ô Magazine a tout prévu ! Aujourd’hui, nous vous emmenons faire un tour à Compiègne et à Pierrefonds ! Alors, prêts à partir à l’aventure ? Pierrefonds et son château grandiose Vous avez toujours rêvé de vous retrouver dans un décor de conte de fées ou de vous balader dans une forteresse où vivait une princesse ? À Pierrefonds, c’est possible ! Petite ville située à quinze minutes de Compiègne, Pierrefonds abrite un magnifique château qui pourrait sortir tout droit d’un conte de fées. En effet, avec son architecture de style gothique alliée à celle du Moyen Âge, ce château n’a rien d’un château ordinaire ! Construit, déconstruit puis reconstruit, le château n’a cessé de connaître des améliorations, ce qui fait de lui un château insolite. Tout commence en 1396 avec Louis Ier d’Orléans qui le reçoit du comte de Valois. Le nouveau propriétaire décide donc de le rénover et confie les travaux à l’architecte Raymond du Temple. Servant pendant de nombreux siècles à la surveillance des échanges entre les Flandres et la Bourgogne, le château fut abandonné au XVIIIème siècle. Il faudra attendre un siècle pour que le couple impérial Eugénie et Napoléon III confie sa restauration à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc pour en faire leur résidence impériale. Viollet-le-Duc met alors tout en œuvre pour allier authenticité et technologie. En effet, il va utiliser les meilleurs matériaux et les plus innovants pour faire du château de Pierrefonds la résidence impériale idéale. Malheureusement, Eugénie et Napoléon n’habiteront jamais ce château. En vous baladant à l’intérieur de ce somptueux édifice, n’hésitez pas à lever les yeux pour admirer les petits détails qui se cachent. Pierrefonds saura vous séduire par sa grandeur, son histoire et son architecture ! Si vous aimez les châteaux, n’hésitez pas à vous rendre à celui de Compiègne ! Celui-ci vous en mettra plein la vue ! À lire aussi : Passez un week-end de charme en Normandie Compiègne et le petit Versailles Compiègne et son château impérial Eh oui ! Bien que Napoléon III et Eugénie ne se soient pas installés à Pierrefonds, ils ont bel et bien habité le somptueux palais au centre de Compiègne. Bâti par Louis XV et Louis XVI, ce château est tout à fait semblable au château de Versailles en plus petit. Il saura vous éblouir par son raffinement, sa beauté et son côté grandiose. De plus, vous aurez la chance de découvrir la garde-robe d’Eugénie et d’admirer la délicatesse et l’élégance de ses tenues. Enfin, abritant le musée de l’automobile, vous pourrez découvrir les voitures du XVIIIème siècle à celles de nos jours ! Le château possédant également un jardin, vous pourrez apprécier cet endroit rempli de senteurs et de mille couleurs ! Le wagon de l'armistice Enfin, si vous êtes également intéressés par les événements de la Première et Seconde Guerre mondiale, vous trouverez votre bonheur à la clairière de l’armistice. Cette clairière est spécialement dédiée au wagon où l’Armistice a été signé le 11 novembre 1918. Vous y trouverez également de nombreuses reconstitutions mais aussi des objets tels que des obus, des vêtements mais aussi des photos datant de cette époque. Visite incontournable pour petits et grands afin de commémorer cet événement qui fait partie de notre Histoire. Ainsi s'achève notre petite escapade dans l'Oise ! Si vous désirez en savoir davantage à propos de ces monuments, n'hésitez pas à aller les visiter ! Vous ne le regretterez absolument pas ! Alors prêts et prêtes à rencontrer ces lieux mythiques ? Read the full article
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yes-bernie-stuff · 1 year ago
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Mercredi 29 novembre 2023
Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement… descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu.
1 Thessaloniciens 4. 16
Je vis un grand trône blanc, et celui qui y siégeait… Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône.
Apocalypse 20. 11, 12
Au cimetière du Père-Lachaise
Le “Père-Lachaise”, à Paris, est le cimetière le plus visité au monde. C’est un immense lieu de recueillement, mais aussi de culture et d’histoire, car de nombreuses célébrités y sont enterrées : écrivains, artistes, hommes d’État, résistants, etc. Monuments funéraires somptueux, bustes ou épitaphes élogieuses, rappellent leur grandeur passée. Certaines tombes deux fois centenaires sont couvertes de fleurs fraîches, témoignant de l’admiration que ces artistes suscitent encore. Mais on trouve aussi de simples pierres tombales de gens ordinaires oubliés depuis longtemps.
La Bible nous apprend que les cimetières contiennent les corps de deux catégories de défunts, et seulement deux :
– Les “morts en Christ” (1er verset du jour). Ils ont accepté Jésus Christ comme leur Sauveur, leurs péchés sont pardonnés. La voix puissante du Seigneur fera bientôt sortir leur corps de la tombe, et ils vivront éternellement avec Jésus dans le ciel.
– Les autres, ceux qui ont refusé le message de l’amour et de la grâce de Dieu, ou qui ont été indifférents, ressusciteront plus tard pour comparaître devant le “grand trône blanc” (2e verset du jour). Ils devront répondre de leurs péchés devant Dieu. Qu’ils soient “grands ou petits”, riches ou pauvres, célèbres ou anonymes, ils seront condamnés sans appel possible.
Ce qui compte pour Dieu, ce n’est pas la notoriété publique, mais la foi au Fils de Dieu, “livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification” (Romains 4. 25).
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navettesaeroports · 1 year ago
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Profitez de votre visite de ville avec Navette Magique à Paris
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Il est indéniable que Paris est la « Ville Lumière », connue pour son charme inégalé, sa riche histoire et ses monuments emblématiques qui ont conquis le cœur des voyageurs pendant des siècles. Bien que la ville elle-même soit un chef-d'œuvre fascinant, il existe une manière unique et enchanteresse de découvrir sa magie : la Navette Magique. Cet excellent service de transport offre un voyage captivant qui allie commodité et touche de fantaisie. La Navette Magique n'est pas votre mode de transport habituel.
Navette Magique – Quelque chose au-delà du transfert ordinaire
Cela va au-delà des transferts ordinaires d’un endroit à un autre ; il offre une expérience immersive et enchanteresse dès l’instant où vous montez à bord. Imaginez entrer dans un royaume où les contes et légendes parisiens prennent vie à travers des éléments de narration, de décoration intérieure et de divertissement soigneusement sélectionnés. L’une des caractéristiques remarquables du Magic Shuttle est sa conception thématique. Chaque navette est méticuleusement décorée pour évoquer une époque ou un thème spécifique de l'histoire parisienne.
Obtenez tous les détails sur la ville pendant votre temps de voyage
Qu'il s'agisse de l'opulente période baroque ou de l'ambiance bohème de la Belle Époque, chaque détail est conçu pour transporter les passagers dans une époque et un lieu différents. Les intérieurs sont ornés de détails complexes, d'un mobilier d'époque et d'un éclairage d'ambiance, garantissant que le voyage lui-même fasse partie de votre aventure parisienne. Mais l'enchantement ne s'arrête pas à l'esthétique.
Un guide et un chauffeur professionnel – Tout pour rendre votre temps de trajet pratique
Navette Magique est composée d'une équipe d'hôtes compétents et charismatiques qui servent de guides et de conteurs. Ils régalent les passagers d'anecdotes captivantes, de souvenirs historiques et de légendes locales qui ajoutent de la profondeur à l'expérience. En parcourant les rues de Paris, vous vous retrouverez plongé dans les récits d'artistes, d'écrivains et de visionnaires qui ont façonné l'identité de la ville. Navette Magique propose plusieurs itinéraires, chacun avec son récit et sa destination uniques.
Mode de transport sans tracas
Que vous vous dirigiez vers des monuments emblématiques comme la Tour Eiffel, le Louvre ou Montmartre, ou que vous exploriez des joyaux cachés hors des sentiers battus, les itinéraires de la navette sont soigneusement sélectionnés pour garantir une aventure diversifiée et enchanteresse. Outre sa conception thématique et sa narration, le Magic Shuttle offre également des avantages pratiques. Il offre un mode de transport sans tracas, s'adressant aussi bien aux voyageurs seuls qu'aux groupes. Le service de navette fonctionne selon un horaire pratique, ce qui facilite son intégration dans votre itinéraire. De plus, les itinéraires de la navette sont stratégiquement conçus pour couvrir les principaux points d'intérêt, vous aidant ainsi à optimiser votre exploration de la ville.
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finaguide · 2 years ago
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Après la chute de l'Empire romain, la ville est devenue une partie de Byzance et le christianisme est devenu la religion officielle
Au Moyen Âge, Athènes a perdu sa position et s'est transformée en une ville provinciale ordinaire.  En 1458, la ville est incluse dans l'Empire ottoman.  Aux XVIIe-XIXe siècles, Athènes était au carrefour de conflits militaires entre l'Empire ottoman et d'autres pays.  De nombreux monuments anciens et quartiers historiques ont été détruits pendant les guerres.  En 1687, l'artillerie de la République de Venise endommagea le Parthénon.
En 1833, Athènes est déclarée capitale du Royaume de Grèce.  A la fin du XIXe siècle, les fouilles et les recherches archéologiques s'intensifient.  Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée par l'Allemagne.
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L'attraction la plus célèbre d'Athènes est la colline sacrée de l'Acropole.  D'étonnantes ruines antiques de temples antiques se trouvent ici, qui symbolisent l'épanouissement de la civilisation grecque.
L'Acropole a une hauteur de 156 mètres et est visible de presque partout.  Dans les temps anciens, il y avait un palais royal, des temples majestueux aux dieux, des objets de culte et de nombreuses sculptures.  La plupart des structures principales de l'Acropole ont été construites sous le règne de Périclès (5ème siècle avant JC) à l'apogée d'Athènes.
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frakyeahfrenchmusic2 · 4 years ago
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MANSFIELD.TYA x ODEZENNE UNE DANSE DE MAUVAIS GOUT (2021, MONUMENT ORDINAIRE) Pour te dire que tes mains Que tes gestes et que tes yeux Pour te dire que tes seins Ton sourire et tes cheveux Sont les choses que je veux Ici et dans ma tombe Quand tes silences se font trop longs Je me languis de tes paroles Et quand bien même j'ai raison C'est le silеnce qui résonne Tes silеnces, je les veux Ici et dans ma tombe C'est garanti sans style Un paquet dans ma poche J'arriverai bien à temps Où sont passés mes proches J'traîne mes pompes en avant À gauche, ils baratinent À droite, ils ont plus d'cœur On dirait un bal de morts Une danse de mauvais goût Des bouches sur une tétine Le dollar les rend fou J'veux pas jouer dans cette cou Funambule dans l'arène Accroche-toi si tu l'peux Demande pas d'rendez-vous Pour te dire que tes mains Que tes gestes et que tes yeux Pour te dire que tes seins Ton sourire et tes cheveux Sont les choses que je veux J'sais bien qu'tu trouves ça triste Mais moi j'vois dans tes yeux (ici et dans ma tombe) La roue tourne dans le vide Quand tes silences se font trop longs Je me languis de tes paroles (le vide tourne comme une roue) Et quand bien même j'ai raison C'est le silence qui résonne (accroche toi si tu l'peux) Tes silences je les veux (des rêves un peu voyous) Plus vite qu'une Ferrari Plus loin qu'une belle villa Un jour on s'dira tout Et on verra qu'c'est rien La vie pour rendez-vous Un beau cœur clarifié Et c'est à peu près tout Quand tes silences se font trop longs Je me languis de tes paroles Et quand bien même j'ai raison C'est le silence qui résonne Tes silences, je les veux Ici et dans ma tombe Les routes s'emmêlent Où sont passés les fleuves Un jour, une trêve Sans un doute, sans un rêve La vie s'achève Où sont passés les vœux Tes rires sont chers Ils valent plus que mes bleus Quand tes silences se font trop longs Je me languis de tes paroles Et quand bien même j'ai raison C'est le silence qui résonne Tes silences, je les veux Ici et dans ma tombe Je sais ce que je veux Dans le fond, c'est vivre encore Je choisis les précieux Pour éloigner un peu la mort Aujourd'hui, j'ai ce que je veux Que la mort vienne quand je dors
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mmepastel · 4 years ago
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Bon, le disque vient d’apparaître sur Spotify donc aucun morceau ne se présente ici encore. Du coup je remets le single.
J’écoute. Après les avoir écoutées chez Marie Richeux il y a une heure (c’était trop bien). Je vous livre les impressions EN DIRECT LIVE. C’est un album un peu « funéraire », qui évoque frontalement la mort. Avec toujours ces contrastes qui font la profondeur de la musique de Mansfield.TYA.
J’en suis là au deuxième morceau, Ni morte ni connue. Hyper new wave, très dansant. Paroles en italien. Violon rythmique et mélodique. C’est beau. Facile d’accès, entraînant.
Voici à nouveau Auf Wiedersehen. Tubesque. Avec les petits cris là.
Alors là, j’adore le clavier qui déboule. Morceau La tempête. Clavier vintage un peu clavecin cheap absolument parfait. Mélodie lancinante et rythmique un peu hypnotique.
Des notes cuivrées. Guest : le chanteur des Béruriers Noirs qui amène de la rugosité aux voix angéliques de Julia et Clara.
Oh la la... Petite Italie... délicate, tendre, voix mêlées, violon, cordes pincées, et ritournelle simple, tout simplement délicieuse.
« L’histoire est un machin plein de fleurs et de trous/Les mouchoirs nous les jetons en pleurant derrière nous ». Ces paroles... chanson minimaliste et assez bouleversante.
Superbe Soir après soir, hommage à un/e ami/e mort/e. Habité, sensible mais qui s’autorise à être un peu aérien. Lyrique sans être pesant.
Le couteau. Chanson nue avec Odezenne. Prise sur le vif.
Ouverture presque baroque... avec tout d’un coup une rythmique ultra lourde et tellurique. Contraste saisissant. Oui, car encore une fois, on s’élève, dans les airs, même si ça grince. C’est La montagne magique et ça me donne envie de le relire car je l’ai lu il y a trop longtemps, je pense que je n’y ai rien compris.
Piano. Duo avec Odezenne. Voix qui se croisent avec « la vie pour rendez-vous ». Super réussi. (La mélodie est top aussi).
Le sang dans mes veines. Electro en avant. Sonorités new wave et rythme lourd, cris et chuchotements, beaucoup de choses me font penser aux Cocteau Twins niveau sons. Mais la comparaison s’arrête là. C’est très cold wave quand même. Très cold avec les pulsations un peu flippantes.
C’est fini. Mon avis à chaud : c’est une bombe et une beauté.
J’en reparlerai.
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helshades · 3 years ago
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Je serais fort curieux d'entendre un échange entre feu Brassens et flamme Pratchett. J'ai l'idée qu'ils trouveraient en l'un et l'autre une malice toute respectivement nationale, mais commune.
Vous savez qu'il s'agit d'une idée merveilleuse ? Brassens eût sans doute aimé la lecture d'un remarquable ouvrage à quatre mains concocté par Terry Pratchett soi-même avec Jacqueline Simpson, chercheuse en littérature anglaise (aujourd'hui retraitée, j'imagine, elle est née en 1930) assez connue là-bas, spécialisée dans l'étude des contes et légendes locales, membre éminent de la Folklore Society, fondée à cet effet à la fin du XIXe siècle par des érudits victoriens attachés à la préservation de la sagesse populaire. À ce propos, c'est l'un de ses premiers participants, l'écrivain William Thoms, qui a sans doute inventé le terme de folk-lore. « Lore » désignant des savoirs et traditions transmises à travers les âges par l'éducation ou l'expérience, sachant que le mot vient du vieil anglais lār, issu d'une racine proto-germanique signifiant « enseigner », apparentée à l'anglais contemporain to learn, « apprendre ».
Terry Pratchett a rencontré le professeur Simpson à une séance de dédicace en 1997 ; il était alors en pleine rédaction de Carpe Jugulum et ce jour-là, il demandait à chaque personne parvenue à son bureau combien de vers elle connaissait pour la célèbre comptine anglaise One for Sorrow, où le chanteur compte des pies un peu comme en français on effeuille les marguerites :
One for sorrow, Two for mirth Three for a funeral, Four for birth Five for heaven Six for hell Seven for the devil, his own self (une des plus anciennes versions publiées, qui date de 1846. Il y en a énormément. On peut traduire celle-là comme suit : « Une pour du chagrin, deux pour du bonheur, trois pour un enterrement, quatre pour une naissance, cinq pour le Paradis, six pour l'Enfer, sept pour le Diable soi-même »)
Quand vint le tour de Jacqueline Simpson, la folkloriste se mit à en réciter tellement que l'écrivain la pria de rester, et ce fut le début de leur collaboration. Ils publièrent ensemble The Folklore of Discworld en 2008 chez Doubleday, ouvrage amusant et passionnant qui donne un bon aperçu de la construction d'une œuvre de fantasy non pas inspirée par des récits de chevalerie (Le Seigneur des Anneaux est une chanson de geste qui a eu bien des imitateurs) mais par la magie « ordinaire » qui abonde dans les récits traditionnels saxons et celtiques.
Pratchett, de son propre aveu, ne parlait pas un mot d'une langue ��trangère, mais si tant est que l'on pût traduire Brassens en lui rendant justice, je pense qu'il aurait beaucoup ri et applaudi. Il y a chez eux deux un amour sincère de l'humanité qui n'en est pas moins lucide. Pratchett n'est pas seulement un formidable conteur, c'est un excellent juge de la nature humaine, tout en profondeur et jamais en apesanteur au-dessus de la mêlée. Il est évident qu'il s'intéresse aux racines des évènements, raison pour laquelle ses personnages sont si authentiques.
« Ceux qui se rangeaient dans le camp du Peuple finissaient toujours par être déçus, de toute manière. Ils trouvaient que le Peuple était rarement reconnaissant, élogieux, prévoyant ou obéissant. Le Peuple était souvent étroit d'esprit, conservateur, pas très malin et même méfiant envers l'intelligence. Les enfants de la révolution étaient ainsi confrontés au problème ancestral : on n'avait pas le mauvais type de gouvernement, c'était évident, on avait le mauvais type de peuple. »
Ronde de Nuit est probablement l'un des essais politiques les plus finement écrits sur la nature des révolutions, à compléter avec l'inénarrable Les Tribulation d'un mage en Aurient où l'on parodie la Révolution culturelle maoïste (dans une séquence hilarante, un personnage finit par demander à un paysan qui depuis le début du livre se contente de mener son bœuf paissant et bousant dans son champ boueux ce qu'il attend, vraiment, de l'existence – cependant qu'une révolution « populaire » gronde un peu plus loin – et le péquenaud de lui répondre, après délibération interne : « une corde plus longue ? ») et l'excellent Va-t-en guerre, ou dans un vrai moment de comédie vengeresse, un policier arrête deux armées.
Quant à nos trépassés, s'ils ont tous l'âme en peine, C'est pas d'être hors d'état d'mourir d'amour, cré nom de nom, Mais de ne plus pouvoir se faire occire à la prochaine. Au monument aux morts, chacun rêve d'avoir son nom.
Brassens, Les Patriotes.
Bon, je philosophe sur la guerre et ça n'est pas bien rigolo, mais faut comprendre, aussi :
« On peut pas s'amuser à bâtir un monde meilleur pour les gens. Seuls les gens eux-mêmes peuvent se faire ça. Sinon, c'est qu'une cage. »
Ce doit être de Mémé Ciredutemps, dans Mécomptes de fées. On ne peut pas se contenter de dire, il faut le lire, combien Pratchett était un écrivain féministe. Il a créé en 2003 le personnage de Tiphaine Patraque, apprentie sorcière, pour une série de cinq romans (le dernier parut à titre posthume et l'auteur se sachant proche de la mort, il contient un hommage discret mais déchirant à son œuvre) destinés à un public plus jeune que pour le principal des Annales du Disque-Monde. Tiphaine est petite fille dans Les Ch'tits hommes libres et toute jeune femme dans La Couronne du berger, mais son monde est rude, complexe, parfois injuste et frustrant, mais c'est un récit initiatique puissant, drôle et émouvant, qui parle de filiation, de transmission, de tradition, dans un contexte résolument paysan, terre-à-terre, populaire, ouvrier, artisan – parce que chez Pratchett, la magie se fabrique, se bricole, elle se tisse et se concocte. Et elle a un prix. La première et la dernière leçon, c'est que la meilleure chose qu'on ait à faire avec un pouvoir pareil, c'est de ne pas l'exercer.
Une des obsessions de Pratchett, que je partage, c'est le complexe de la rédemption chez ses héros ; très exactement, beaucoup de ses meilleurs protagonistes passent leur temps à s'imaginer que s'ils ne se surveillent pas, ils « vireront méchants », comme diraient les sorcières, qui ont toutes peur de finir au four. Le policier Vimaire lutte d'abord contre lui-même parce qu'il veut empêcher la rage accumulée devant tant d'injustice d'éclater autour de lui, et une vieille citation latine le hante : quid custodies custodiet ? Et l'ancien escroc devenu ministre (!) Moite von Lipwig doit régulièrement se rappeler qu'il peut arrêter d'être honnête quand-il-veut.
À ce sujet, je pense Pratchett moins anarchiste que Brassens, et je dirais que là où Brassens fait preuve d'un certain fatalisme latin, Pratchett est plus influencé par cette idée très anglaise de la common decency chère à George Orwell. Pratchett est un écrivain des Lumières, sans aucun doute.
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island6artscenter · 3 years ago
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"La Brique Ordinaire"
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Whether it was planned or chaotic, chaotically planned or spontaneously perfect, monumental or low-rise, multi-lane or just wide narrow just enough for a bicycle; if it’s not the abandoned future, but the futuristic not-so-still- life present, these buildings hide something we need to see. It must have started a hundred years back when the first brick was placed to form the shape, be it French or British, followed by each one arriving from the Bund through the Avenue Edouard VII, turning to the Rue des Press, being pulled on flatbed carts crossing the Blvd Montigny. La Brique Ordinaire… somewhere under the footsteps of the Shanghailanders. It was suspicious from the beginning. “What are they building?” We could have asked but were busy looking at the mesmerizing colors and listening to the rhythm of throwing them on top of each other. When it ended, it hads already been built. Now, the rest is history and it’s fair to say that setting up four walls and a roof is a legit idea if one wants to escape to a place within. But hiding to be seen is something only they could think of.
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