#mon coup de cœur
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Ha le dernier Julia Deck dans la sélection pour le prix Décembre
#c'est mon coup de ❤ de la rentrée littéraire#bon c'est pas vraiment niche mais j'étais quand même déçue qu'elle ne soit nominnée pour rien#par contre mon autre coup de cœur 'les vérités parallèles'#de marie mangez personne n'en parle 🥲
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Mon appart dont je suis la propriétaire est trop beau genre *gagged* il est vide pour l’instant mais le charme de mon appart purée, en plus il est super bien isolé. Meilleur appart de ma vie entière, et j’en suis la propriétaire
#text#personal#en fait quand je me sens mal il faut que j’aille dans mon appart genre#coup de cœur à chaque fois que j’entre et sort de mon 2 pièces
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Bon je ne pensais pas regarder la cérémonie d'ouverture des JO mais j'ai été honteusement achetée (soirée pizza) et ça va, c'était pas si mal même si un peu longuet ! Le cheval sur la Seine c'était grave impressionnant...
#Philippe Katerine en grand schtroumpf c'était inattendu je dois avouer#J'ai pris des photos pour envoyer à mes amis quand la délégation de mon pays de cœur est passée <3#ps scribit#Mais cela valait-il le coup de bloquer Paris et de prendre des risques en termes d'organisation et de sécurité ? No comment hein
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Et oui......j'ai attrappé un coup de cœur....un coup de boum boum...un un coup de café....prestige de l'amour....au goût du bonheur...je ne peux plus m'en passer...oui...oui...ça fait boum boum à tout heure !!!
#au-jardin-de-mon-coeur ✒️
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Autrefois, j’étais belle, j’attirais les regards, Sur mon glorieux passage, les hommes se retournaient, Le monde et ses égards, oui, tout m’appartenait ! À présent, je suis vieille, j’ai perdu mon pouvoir. J’ai reçu bien des roses ; leurs épines m’ont blessée, Après les jours heureux suivaient les nuits glaciales, J’ai affronté déserts, tempêtes, et chacals, Et sans jamais plier, j’ai lutté, supporté. Mais tous ces coups du sort, reçus en pleine face, En laissant sur ma peau, d’indélébiles traces, Ont fortifié mon âme, comme un muscle qui travaille. Elle devenait plus belle, après chaque bataille ! Et vous tous qui pensez, sa beauté s’est fanée, Emportée par le temps, eh bien vous vous trompez, Car de cette sombre pierre qu’était mon cœur, avant, Les intempéries de la vie en ont fait un diamant. Derrière mes yeux, délavés par tant de larmes versées, Et mes paupières ridées, usées par les tourments, Se cache mon âme... Regardez-la, et vous verrez, Comme je suis belle, bien plus belle… qu’à vingt ans !
Martine Hadjedj
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Et oui, j'ai attrappé un coup de Cœur, un coup de Boum Boum, un un coup de Café, prestige de l'Amour, au goût du Bonheur, je ne peux plus m'en passer ! 🤎
#au-jardin-de-mon-coeur ✒️
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Autrefois, j’étais belle, j’attirais les regards, Sur mon glorieux passage, les hommes se retournaient, Le monde et ses égards, oui, tout m’appartenait !
À présent, je suis vieille, j’ai perdu mon pouvoir. J’ai reçu bien des roses ; leurs épines m’ont blessée, Après les jours heureux suivaient les nuits glaciales, J’ai affronté déserts, tempêtes, et chacals, Et sans jamais plier, j’ai lutté, supporté.
Mais tous ces coups du sort, reçus en pleine face, En laissant sur ma peau, d’indélébiles traces, Ont fortifié mon âme, comme un muscle qui travaille.
Elle devenait plus belle, après chaque bataille ! Et vous tous qui pensez, sa beauté s’est fanée, Emportée par le temps, eh bien vous vous trompez, Car de cette sombre pierre qu’était mon cœur, avant, Les intempéries de la vie en ont fait un diamant.
Derrière mes yeux, délavés par tant de larmes versées, Et mes paupières ridées, usées par les tourments, Se cache mon âme… Regardez-la, et vous verrez, Comme je suis belle, bien plus belle… qu’à vingt ans !
~Martine Hadjedj
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Transcript of the French dialogue in IWTV S2 Ep6 - Like the Light by Which God Made the World Before He Made Light
Attack at Madeleine’s shop:
[The song the attackers are singing here is the "Chant des Girondins", which was the short-lived French national anthem under the Second Republic (1848-1852). Here are the lyrics sung in this portion of the show:
"La France appelle ses enfants, – Allons dit le soldat, aux armes ! C’est ma mère, je la défends.
Mourir pour la Patrie"
Which translates to:
"France calls to its children,
- Come, says the soldier, to arms!
She is my mother, so I shall defend her.
To die for the motherland"]
Woman attacker: Bonsoir, Madame Éparvier !
Madeleine: Allez-y ! Faites vos dessins très ingénieux !
Bald attacker: Arrête de les laver et on arrête de revenir, hein !
Woman attacker: On l’a ! On l’a, la pute !... Madeleine est pas bien, elle a attaqué, t’as vu ?... Crie tout ce que tu veux, hein. Tes voisins s’en fichent.
Madeleine: Arrête ! Non !
Bald attacker: On va voir ce qu’elle a donné à l’Allemand !
Madeleine: Tu suces du sang… T’es un v…
Armand and Madeleine discuss her turning:
Armand: Tu aimerais être l’une des nôtres ?
Madeleine: Non, je veux être avec elle. Et toi, tu peux aller te faire foutre.
Armand: They always think they’re different. Stronger. Superior. Jusqu’à ce que la solitude arrive.
Madeleine: Monsieur, ça fait longtemps que je suis toute seule.
Armand: Tu seras un monstre.
Madeleine: Si tu fais de moi un monstre, tu feras que me transformer en ce que je suis déjà.
Armand: Tu vas manger des humains comme tu manges ta pomme ? Un par nuit, aucune pitié pour l’enfant, la mère, l’invalide ?
Madeleine: Je suis un humain et j’aime ma nourriture. Quand je serai un vampire, est-ce que j’aimerai ma nourriture ?
Armand: Comment choisiras-tu qui tuer ?
Madeleine: Je tuerai sur les bords. Les faibles d’abord, et occasionnellement je me livrerai à mes appétits.
Armand: Et quand les derniers vestiges de ton époque auront disparu ? Les voitures, les coiffures, les croyances ? Comment continueras-tu ?
Madeleine: Jeune homme… There’s been a war. Claudia! He thinks there’s something left of my era!... Mais quel con ! [not captioned, but she’s basically calling Armand a dumbass.]
Armand: Comment vas-tu survivre à l’éternité ?
Madeleine: L’homme qui vivait en face… La Gestapo est venue le chercher. On a entendu un coup de feu quand la voiture a tourné au coin de la rue. Et la femme qui habitait plus bas, elle est morte de faim dans sa chambre. Elle portait des vêtements très chics. Elle devenait de plus en plus maigre jusqu’à ce qu’un jour, je regarde par sa porte et elle était là, un squelette dans des vêtements chics. Parfois, je le voyais dans leurs yeux, quand ils étaient sur le point d’abandonner. Et moi, j’ai survécu. Moi, j’ai suivi mes instincts. J’ai trouvé l’amour dont j’avais besoin, même quand c’était un amour dangereux. And I have again.
Armand: Et que feras-tu dans quelques décennies quand elle se jettera dans le feu ? Parce qu’elle le fera.
Madeleine: Peut-être qu’elle le fera pas. T’en sais rien. Peut-être que je suis ce dont elle a besoin pour survivre.
Louis and Armand at the Sacré-Cœur:
Okay, this is a subtle one.
While Loumand kiss on the steps of the Sacré-Cœur, you can hear a man taunting them in the background.
He says: "Hé ! Mais vas-y hé ! Mais suce-le, tant que t’y es ! Sale pédé !"
Which translates to: "Hey! Well go on then! Why don’t you suck him off while you’re at it! Fucking faggots!"
This explains why Louis turns his head around for a second after kissing Armand...
Madeleine’s turning:
Madeleine: J’arrive pas à croire que mon dernier verre de vin soit un Chardonnay. J’aurais d�� en prévoir plus.
Madeleine: La pièce tourne…
That's it for this episode! See you in a week for the next one!
Ep. 2 here
Ep. 3 here
Ep. 4 here
#interview with the vampire#iwtv#iwtv season 2#iwtv spoilers#amc interview with the vampire#amc iwtv#french dialogue
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Il m'a dit ce qu'il estimait le mieux à faire pour nous, notre relation, durant mon voyage. Il m'a dit son point de vue de manière si neutre, sans émotion. Je n'ai pas compris, ça m'a donné envie de pleurer. J'ai arrêté de le regarder, j'avais besoin d'accuser le coup. Je lui ai dit que j'avais l'impression qu'il s'en foutait totalement. Ça l'a choqué. En fait, il ne voulait pas penser à tout ça. Il a été froid pour prendre de la distance avec ses émotions et ne pas se laisser submerger. Je commence à le comprendre. Il a horreur d'être dans les émotions, il essaye toujours d'être objectif et factuel. Quoiqu'il en soit, quand je lui ai dit que j'avais l'impression qu'il s'en foutait, je l'ai vu réfléchir. Puis les larmes lui sont montées aux yeux. J'ai embrassé délicatement ses joues et il s'est effondré. À partir du moment où il a commencé à pleurer, il n'arrivait plus à s'arrêter. Ça m'a vraiment choqué et brisé le cœur. J'arrête pas de me refaire la scène. On s'est pris tellement de fois dans les bras. J'avais envie de le serrer tellement fort, c'était jamais assez. Puis il m'a dit "viens on y pense plus, on profite tant qu'on est là à 2". Il a voulu me jouer "Blackbird" des Beatles et dès les premières notes, c'est moi qui me suis effondrée en larmes cette fois. J'avais réussi à ne pas craquer jusque là mais ça a été le déclencheur. On s'est fait des câlins en pleurant tous les 2 cette fois. Puis je lui ai demandé de recommencer à la jouer. Mes larmes ne s'arrêtaient pas mais c'était super beau.
(30/08/2024)
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Je viens de finir "La clarté de la Lune", le Tome 3 du "Clan des Otori" et je referme en même temps cette brique de 1000 pages (les 3 premiers tomes), au travers desquelles je me suis sentie si bien que je n'ai pas voulu les terminer. Dix ans que j'ai commencé cette série, et que je lis et relis certaines pages, que je m'inonde de la poésie des paysages, de la stratégie des combats et que je retrouve, quand j'ai un coup de mou, les personnages et les lieux qui sont devenus importants pour moi au fil des ans. C'est un peu bizarre à dire en fait mais ce livre est devenu ma safe place.
Je ne saurais pas le résumer avec l'intensité suffisante. Ça parle de Japon féodal, d'amour, des guerres de territoires, des mariages arrangés, de malédictions, de trahisons de certains, de la loyauté des autres, des descriptions incroyablement immersives, une poésie douce à lire, des personnages complexes, sur fond de spiritualité et tellement - tellement - d'émotions, je ne compte pas le nombre de fois où j'ai eu les larmes aux yeux, où mon cœur s'est emballé en lisant très vite, où j'ai refermé le livre sur mes genoux pour prendre une pause et apprécier en silence ce que je venais de lire.
❤️❤️❤️❤️❤️
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C'est le jour des langues aujourd'hui donc vous avez droit à un poste en français
Et je vais continuer à parler de Koisenu Futari (une série japonaise centrée sur deux personnages AroAce, mon premier poste ici) parce que cette série est mon coup de cœur du moment. <3
Je ne suis généralement pas très bonne à repérer les éléments de language visuel - mais il y a un détail de cette série qui me fait sourire à chaque fois qu'il est dans le plan.
Quand Sakuko se prépare à s'installer avec sa meilleure amie, elle achète une lampe colorée très fun.
Et c'est évident dès l'épisode 1 qu'elle va bien s'entendre avec Takahashi, parce qu'au delà d'être tous deux AroAce, ils partagent un amour des lampes colorées.
Voilà la première lampe que Takahashi allume la première fois qu'on découvre sa maison :
Il allume cette lampe en premier, avant même le plafonnier. Je vous jure que c'est fait exprès ! Elle est parfaitement centrée dans le cadre !
Je pense qu'elle sert aussi à annoncer le côté... disons maximaliste, de la maison. Il y a beaucoup de choses, partout, tout le temps, mais ça donne un côté très chaleureux au décor.
(en opposition à l'appart moderne et lumineux mais entièrement vide que Sakuko a visité avec sa meilleure amie quelques scènes plus tôt)
(Oui je tire beaucoup d'un unique arrêt-sur-image, et alors. Quand la cinématographie est bien faite il y a beaucoup a interpréter.)
Et comme elle est installée en plein milieu de la pièce à vivre, cette lampe est régulièrement à l'écran, et elle me fait sourire à chaque fois.
La revoilà dans l'épisode 4 :
Même éteinte elle est souvent présente :
Et finalement au premier plan dans la dernière scène de l'épisode :
Cette lampe est clairement un choix de décore délibéré et je l'adore ! C'est quasiment un personnage à ce stade.
D'ailleurs ce n'est pas la seule lampe à fleurs de la maison, il y en a plusieurs rien que dans le salon, et au moins une dans la chambre de Sakuko.
#speak your language day#spyld#koisenu futari#it's really weird to write on Tumblr in French because Tumblr has its own writing conventions that I cannot transpose in French#so not only am I writing in another language but I feel like the register isn't right either#j'ai envie d'acheter une lampe à fleurs maintenant#je suis à peu près sûre qu'il y a plus à dire sur cette lampe#mais j'y reviendrai quand j'aurai fini la série#aroace media#aroace#asexual#aromantic#aspec mafia#acespec mafia#arospec mafia
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Tout a commencé avec un papillon noir et un cauchemar. Il s’est envolé devant moi, hors de ma portée, et alors j’ai réalisé que rien de tout cela n’était la réalité. Et pourtant je jurais de l’avoir vu, il était sombre, hypnotisant, mal venu. En un battement d’ailes je revoyais tes prunelles. Je t’ai couru après, dans un rêve bien trop réel. Et il s’est volatilisé, comme s’il n’avait jamais existé, fruit d’un fantasme refoulé. Il a disparu et le goût amer de l’échec m’ait apparu. Comme notre union, c’était un fantasme, un peu fantasque, une pauvre idée saugrenue.
Les sourcils froncés, le cœur lourd et l’esprit préoccupé, je suis retournée d’un pas ferme dans le jardin. Le cauchemar m’avait eu, mais ce n’était pas un signe du destin, une simple coïncidence d’un cauchemar et d’un papillon noir. Les abeilles butinaient, les oiseaux s’envolaient, les fleurs fleurissaient. Tout était normal, je n’étais pas folle, pas plus que cette nature frivole. Et le revoilà. D’un coup d’œil, je l’ai aperçu, posé sur le muret. D’un noir profond, comme un mauvais présage.
Il ne volait pas, comme pour m’apprendre une leçon, attendant toute mon attention. Puis d’un battement d’ailes, il s’est envolé, et j’en suis restée hébétée. Un sourire idiot a fendu mon visage : ses ailes étaient d’un noir sans espoir à l’extérieur, et resplendissantes de couleurs à l’intérieur.
Comme une métaphore, j’ai compris que l’amour ne pouvait être compris des autres. Qu’ils ne voyaient pas ce que je te trouvais. Mais que nos cœurs s’étaient envolés, et que pour moi, tu les avaient déployés. Ces ailes multicolores, ces humeurs, ces douleurs. J’ai vu la complexité de tes ailes, sous la pluie et sous le soleil. J’ai eu accès à ton intimité, à ton rire et à ton toucher. Et j’espère de tout mon cœur que malgré les ailes sombres que tu me montres désormais, tu caches quelques part des ailes bien plus élaborées, et que tu les montres à celles et ceux qui sauront les respecter.
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Paralysée par l'angoisse, je suis incapable de faire autre chose que me réveiller, aller au travail, rentrer, me triturer la peau, attendre d'aller dormir, pas dormir. Le tout agrémenté d'innombrables clopes qui me donnent soit la nausée, soit un coup de barre, soit un dégoût de moi-même. J'aime pas le chemin que prend ma vie depuis assez longtemps pour que ça me soit douloureux d'y penser à chaque fois. Je sais que seul moi peut changer certaines choses mais la peur m'écrase les entrailles. J'ai peur de tout. De la douleur, des études, des repas, du sommeil, des relations sociales, de tout ce qui peut exister. Je me répète. Sans cesse. L'impression de ne plus évoluer me fait mal au cœur. J'enchaîne les petites douleurs psychosomatiques, les maux de tout genre, là pour me réveiller à la base, là pour me faire comprendre qu'il y a bien une chose qui cloche au minimum, mais je préfère attendre que ça passe. C'est juste une consécution. C'est bête d'attendre que ça passe quand on a aucune idée de ce qu'on attend. Ça ne partira jamais si je ne fais rien pour que ça parte. Les vacances sont passées en un clin d'oeil furtif. Je ne crois pas avoir eu le temps de rien. Mais si je l'avais eu, j'aurais rien fait pour autant. Donc j'ai peut-être eu du temps sans le savoir, j'en ai seulement tellement rien fait que ça m'a donné la sensation de ne pas en avoir eu. Ce ne sont que des impasses dans lesquelles je m'engouffre. Visiblement m'exprimer, écrire, réfléchir ne m'aident pas, peut-être que c'est parce que je me cache des choses, peut-être que je ne veux pas voir les choses en face. Je me suis connue tellement plus aventureuse et courageuse. J'ai l'impression d'être tombée mais de ne pas m'être relevée immédiatement me créant cette presque phobie de la prochaine chute. Comme si je pouvais y échapper. Le fait est que je crois qu'on n'échappe à rien dans la vie, on retarde uniquement et après on se plaint que c'est violent. Ça n'aurait pas pu en être autrement. Mon inaction est frustrante. J'attends que tout vienne de l'extérieur, que le monde me rejette pour ne pas avoir à rejeter, que le monde me blesse pour ne pas avoir à blesser, que le monde décide pour ne pas avoir à décider. L'urgence est pourtant précisément dans une prise de position. J'ai aussi peur de regretter ou peur de prendre une énergie monstrueuse à décider pour au final ne pas en voir la nuance, ni le changement, ni rien. Ce sont des excuses. Quand je me regarde j'éprouve une telle répugnance, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. J'aimerais pouvoir mettre un goût de gomme et tout retracer. J'aimerais vraiment.
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l'amour ouf - (brouillon d'état nuage)
ce soir là, c'est comme un magma de sentiment qui cédait en moi. c'était comme découvrir que le père Noël n'existait pas, que la petite souris ne passait jamais. ce soir-là, c'était comme si je découvrais la vérité sur l'amour, ou plutôt de celui qui n'est jamais arrivé à moi. peut-être que je l'ai manqué, peut-être que quelqu'un l'a pris en lui depuis toujours, peut-être qu'il est enfermé dans une boîte à double tour, peut-être qu'il faut être plus intelligente que moi pour pouvoir l'ouvrir. c'est une énigme brisante, qui éclabousse les larmes sur les pages blanches, pourquoi je ne suis jamais celle qu'on choisit ? celle qu'on aime avec volonté de tout son cœur. dis la vie, pourquoi je ne suis pas celle dont on tombe amoureux ? peut-être que cet amour est bloqué dans une vie antérieure avec un homme qui n'autorise personne à m'aimer plus que lui. finalement, c'est comme si chaque conte de fée ne m'était pas destiné. mon corps était orné de l'amour sur chacun de mes membres, mais il n'avait jamais croisé mon chemin. j'étais une amoureuse de l'amour, une amoureuse de l'espoir et j'étais destinée à une vie où l'on ne me choisirait pas, où je serais juste bien, mais pas suffisante, où on ne tomberait pas amoureux de moi, j'étais celle qu'on laisserait dans un coin, celle qui s'habituerait a une vie fade et sans saveur. que c'est déchirant, la vie d'adulte, quand toutes les merveilles qu'on me racontait enfant n'existe plus. que c'est épuisant, la vie d'adulte, quand les âmes-sœurs n'existent qu'au temps de mes parents. que c'est déprimant, la vie d'adulte, quand celle-ci devient toute tracé sans palpitation et sans émotion, que c'est triste d'être malheureux et de ne plus croire en quelque chose qui nous maintenait en vie. que c'est bouleversant d'écrire sur l'amour depuis mes quatorze ans, d'y croire chaque jour comme une lueur d'espoir, de le sentir possible autour de moi sans jamais le rencontré. ma vie depuis le début ne vivait qu'autour de l'amour, de l'état amoureux, des âmes-sœurs, des âmes de plusieurs vies, du coup de foudre de mes parents, de tous les films bouleversants, des livres, de textes hurlant ses théories, ses définitions propres à chacun, de ses insomnies, de la boule dans mon ventre. que c'est humiliant, d'avoir été une âme transparente dans ce monde qu'est l'amour. que ce serait tragique, de mourir, sans avoir goûté au fait qu'on ait été amoureux de nous. courir après l'amour ne m'a rien apporté d'autres que de l'espoir et de la perte de temps. l'espoir n'apporte que le néant. être juste bien ce n'est jamais suffisant.
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Song of Autumn
Charles Baudelaire
I
Soon, we shall plunge into the shades of cold;
Farewell, bright summers too quickly passed!
I hear, falling already with funereal shocks,
The wood resounding on cobbled yards.
All of winter will enter my being anew: anger,
Hatred, shivers, horror, to hard work compelled,
And my heart will be, like the sun in its polar hell,
No more than a block of crimson ice.
I hear in trembling each crashing log;
Building a scaffold has no sound more dull.
My spirit is like the tower that falls
To the battering ram and its tireless blows.
It seems to me, lulled by these monotonous shocks,
That one nails in great haste some part of a coffin.
For whom? - Yesterday was summer; now it is autumn!
This mysterious noise announces departure.
II
I love the verdant light of your long, wide eyes,
Sweet beauty, but all today is bitter to me
And nothing, neither your love, nor your room, nor hearth,
Is worth more than the sun streaming over the sea.
And yet, love me, my tender heart. Be mother to me
Even though ungrateful, even unworthy;
Lover or sister, be the ephemeral sweetness
Of a glorious autumn or the setting sun.
Short shift! The gaping tomb awaits!
Ah! Let me rest my head upon your knee
As I deplore the loss of white, hot summers
And taste these final rays of yellow gold.
Translation: © David Paley
Chant d'automne
Charles Baudelaire
I
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts!
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
II me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui? - C'était hier l'été; voici l'automne!
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
II
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre cœur! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant;
Amante ou sœur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche! La tombe attend; elle est avide!
Ah! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux!
#charles baudelaire#les fleurs du mal#chant d'automne#poetry#autumn#autumn vibes#love#romantic poem#mine
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Magnifique poème sur le temps qui passe et laisse son empreinte sur chacun de nous...
A ma douce maman et ses 93 printemps !
“ Autrefois, j’étais belle, j’attirais les regards,
Sur mon glorieux passage, les hommes se retournaient,
Le monde et ses égards, oui, tout m’appartenait,
À présent, je suis vieille, j’ai perdu mon pouvoir.
J’ai reçu bien des roses ; leurs épines m’ont blessée,
Après les jours heureux suivaient les nuits glaciales,
J’ai affronté déserts, tempêtes, et chacals,
Et sans jamais plier, j’ai lutté, supporté.
Mais tous ces coups du sort, reçus en pleine face,
En laissant sur ma peau, d’indélébiles traces,
Ont fortifié mon âme, comme un muscle qui travaille.
Elle devenait plus belle, après chaque bataille.
Et vous tous qui pensez, sa beauté s’est fanée,
Emportée par le temps, eh bien vous vous trompez,
Car de cette sombre pierre qu’était mon cœur, avant,
Les intempéries de la vie en ont fait un diamant.
Derrière mes yeux, délavés par tant de larmes versées,
Et mes paupières ridées, usées par les tourments,
Se cache mon âme ; regardez-la, et vous verrez,
Comme je suis belle, bien plus belle… qu’à vingt ans !
Martine Hadjaj
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