#miroir sous le lit amour
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Rituel de retour de l’être aimé,retour de l’être aimé: voyant
Médium voyant marabout sérieux paiement après résultat va vous aider : les rituels de magie vaudou africaine et autres sont les charmes que je pratique afin d’essayer de résoudre vos problèmes sentimentaux. Vous voulez récupérer votre ex ? Comment reconquérir l’autre ? L’être aimé est indécis ou s’éloigne de vous… Vous souhaitez éviter la séparation ou le divorce ? On vous a volé l’être aimé !…
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Andrew Wieth et Helga Testorf
"It was, for me, an education … [Wyeth] was being himself like I wanted to be myself, and then sharing it with me." Helga Testorf
En 1986, une nouvelle fit le tour des rédactions américaines et du monde de l’art : pendant 15 ans, de 1971 à 1985, le célèbre peintre Andrew Wyeth avait réalisé une série d’environ 250 aquarelles et peintures à partir d’une seule et unique modèle, Helga Testorf, souvent dénudée dans les toiles, ce à l’abri des regards de sa femme. Et cette collection, tenue secrète quinze durant, allait enfin être exposée. C’était le début d’un durable intérêt pour cette collection. Était-ce par pur amour de l’art ? Voire... L’histoire se présentait sous des atours bien attrayants, où se matérialisait ce fantasme d’une "relation" privilégiée avec une modèle, cachée à sa femme pendant 15 ans, avec le soupçon fatal, inexorable, que Wyeth avait forcément "consommé" au lit cette collaboration avec sa muse aux nattes blondes, avec pour progéniture cette grande collection sur toile. C’était la Fornarina revenue. Toutefois, comme il s’agissait d’une affaire contemporaine et non pas d’un épisode ancien de l’histoire de l’art dont les faits réels seraient rendus invérifiables par le passage des siècles, les journalistes purent enquêter et, au cours de l’écriture même de leurs articles pour Time ou Newsweek, réaliserent que l’histoire était moins prometteuse qu’escompté.
Helga Testorf, la modèle, était mariée et mère de quatre enfants. Cette vie rangée éloignait déjà le personnage de l’archétype de la muse libre et séductrice. En outre, le mari d’Helga Testorf savait que Wyeth la prenait pour modèle puisqu’il lui avait demandé de ne pas la faire poser nue, un contrat moral que le peintre ne respecta cependant pas. Quant à Mme Testorf elle-même, elle refusa tout entretien avec les journalistes. Restait la femme d’Andrew Wyeth. Il s’avéra qu’elle avait mis en place un arrangement avec son mari, qui consistait à ce qu’il ait un atelier hors de l’huis familial, de manière à qu’il pût y accueillir des modèles sans qu’elle en soit informée de trop près. Elle n’était donc pas complètement aveugle aux collaborations de son mari avec ses modèles. Pire que cela, Wyeth lui fit cadeau dès 1976 d’un tableau représentant Helga Testorf. Seulement, elle y était peinte avec la peau noire ! Alors, Betsy Wyeth était-elle consciente de l’identité réelle de la modèle et de l’intensité de sa collaboration avec son mari ? On se perdra en conjectures. Toujours est-il que, lorsque la collection fut révélée, en bonne gestionnaire de la carrière de son mari, Betsy Wyeth n’eut pas un mot polémique et alla jusqu'à dire que cet ensemble de peintures relevait de "l’amour"’, une déclaration propre à titiller l’imaginaire de monsieur-tout-le-monde, et aussi à mettre en miroir avec celle d’Helga Testorf, des années plus tard : "Il y a de nombreuses manières de faire l’amour, savez-vous. " Il apparaît en effet que la collaboration entre Wyeth et sa modèle fut d’une humaine intensité, au-delà de tout fantasme déplacé. Toute cette histoire fera dire à certains que Mme Testorf fut le dernier modèle célèbre de la modernité.
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LO QUE DICE EL BRACERO SIEMPRE ESTÁ FUERA DE LUGAR
Un invierno todo ramas duro como un cadáver un hombre sobre un banco de calle sin gentío rebosante de soledad sitio a la banal pompa de la desesperanza a su azogue de plomo a sus baños de guijas a sus estatuas estantías sitio al olvido del bien a la verdad recordada a jirones luz negra antiguo incendio a cabellos perdidos en un dédalo un hombre que marró el piso la puerta la llave por entender mejor y por amar mejor
Dónde empieza el paisaje y a qué hora y la mujer entonces dónde acaba se posa en la ciudad la tarde busca en la cama al paseante paseante desnudo menos glotón de pecho virgen que de la estrella amorfa que la noche ceba
Hay derribos más tristes que una perra chica inenarrables y con todo el sol los elude cantando mientras el cielo baila obrando su miel hay muros yermos con su flor de idilio donde el revoque se descose arrulla sombras confusas fuego tenaz fuego de venas bajo onda única de labios tomad las manos ved los ojos acometed la vista tras los palacios tras las escombreras tras los humeros y los aljibes frente al hombre sobre el ejido que despliega un capote de polvo rastro de fiebre hete la invasión de los días buenos un plantío de espadas azules bajo pálpebra abierta en multitud de frondas es la grave cosecha del placer la flor de lino rompe las caretas los rostros son lavados por el color que sabe la extensión
Los claros días del pasado sus leones en banda águilas de agua pura su tormenta de orgullo hinchiendo las horas con sangre de albas en cadena de un cabo a otro del cielo su encrespada diadema sobre el bulto de un solo espejo de un solo corazón
Pero mas hondo ahora en la profunda red de anuladas derrotas tal canto sostiene la noche tal canto que se finge sordo ciego que ofrece el brazo a los fantasmas tal amor renegón que relucha en las congojas con lágrimas bien empapadas tal sueño desgarrado menesteroso avieso irrisorio esta armonía en barbecho esta horda que mendiga
porque no deseó más que el oro toda su vida intacta y la perfección del amor.
*
CE QUE DIT L'HOMME DE PEINE EST TOUJOURS HORS DE PROPOS
Un hiver tout en branches et dur comme un cadavre Un homme sur un banc dans une rue qui fuit la foule Et que la solitude comble Place à l'appareil banal du désespoir A ses miroirs de plomb A ses bains de cailloux A ses statues croupissantes Place à l'oubli du bien Aux souvenirs en loques de la vérité Lumière noire vieil incendie Aux cheveux perdus dans un labyrinthe Un homme qui s'est trompé d'étage de porte de clé Pour mieux connaître pour mieux aimer
Où commence le paysage A quelle heure Où donc se termine la femme Le soir se pose sur la ville Le soir rejoint le promeneur dans son lit Le promeneur nu Moins gourmand d'un sein vierge Que de l'étoile informe qui nourrit la nuit
Il y a des démolitions plus tristes qu'un sou Indescriptibles et pourtant le soleil s'en évade en chantant Pendant que le ciel danse et fait son miel Il y a des murs déserts où l'idylle fleurit Où le plâtre qui se découd Berce des ombres confondues Un feu rebelle un feu de veines Sous la vague unique des lèvres Prenez les mains voyez les yeux Prenez d'assaut la vue Derrière les palais derrière les décombres Derrière les cheminées et les citernes Devant l'homme Sur l'esplanade qui déroule un manteau de poussière Traîne de fièvre C'est l'invasion des beaux jours Une plantation d'épées bleues Sous des paupières écloses dans la foule des feuilles C'est la récolte grave du plaisir La fleur de lin brise les masques Les visages sont lavés Par la couleur qui connaît l'étendue
Les jours clairs du passé Leurs lions en barre et leurs aigles d'eau pure Leur tonnerre d'orgueil gonflant les heures Du sang des aubes enchaînées Tout au travers du ciel Leur diadème crispé sur la masse d'un seul miroir D'un seul cœur
Mais plus bas maintenant profondément parmi les routes abolies Ce chant qui tient la nuit Ce chant qui fait le sourd l'aveugle Qui donne le bras à des fantômes Cet amour négateur Qui se débat dans les soucis Avec des larmes bien trempées Ce rêve déchiré désemparé tordu ridicule Cette harmonie en friche Cette peuplade qui mendie
Parce qu'elle n'a voulu que de l'or Toute sa vie intacte Et la perfection de l'amour.
Paul Éluard
di-versión©ochoislas
#Paul Éluard#literatura francesa#poesía surrealista#desesperanza#malogro#sueño#ideal#di-versiones©ochoislas
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Beauté du désir qui s’essouffle dans un mirage. Effroi des garçons mourant dans des images. Amour de ce qui s’éternise dans une carte postale. Honte du gras, qui déborde de partout. Fierté du gris se faisant matière à l’intérieur de moi. Terreur à peine le rouge s’immisce sous mon crâne.
Recherche de ce qui me fera du bien. Un sou, un mot, un rien. Bisous chastes dans le cou quand je suis allongée sur le côté. Pudeur lorsque le silence soupèse la médisance de l’envie. Cheveux en éventail sur l’oreiller, une main sur le sein gauche sans jamais s’approcher du cœur. Assourdissante révélation annonçant la pénétration. Le noir des étoiles qui s’éloignent. Le sexe qui se lit comme une partition. Émerveillement soudain dès que je ressens quelque chose pulser en moi.
Tremblements dès qu’un corps me réchauffe. Angoisse d’à nouveau me donner donc besoin de me vendre, d’être désirable plutôt qu’aimable. Gentillesse contre preuve d’achat. Sournoiserie visant à déformer ce joli minois, à braver les lois du physique.
Laideur suprême quand vient la réalisation, l’accomplissement des tâches. Questionnement : ne suis-je donc qu’une femme ? Destruction de mon identité, rafistolée par des traits maladroitement tracés. Ne plus savoir à qui appartiennent ces lèvres, ni pour quoi elles sont faites. Je me retire le droit à la parole, peut-être mieux vaut-il être belle. Plus la force de débattre. Expression tue.
Inspiration échappée. Mort aux rêves et chasse aux démons. Consolation dans l’illusion de posséder ce que je n’ai jamais eu – une autre paire de mains, une autre paire de pieds. Fondre dans un homme, me persuader que je peux encore aimer. Sentir mon cœur battre pendant que la tension s’accroît, y croire, même un tout petit peu.
Me faire allumer pour me ranimer. Un nouveau souffle à travers chaque baiser.
Faire mes adieux à la poésie, l’infidèle rêverie. Me refuser au vagabondage, à la distraction spatiale. Souffrir du manque se logeant sur des sentiers un peu vides. Craindre le mystère de ce nouveau visage désormais impavide. Voir la tristesse déferler dans le noir de mes yeux. Reposer mon mascara, reporter la mascarade. Me déshabiller pour éviter de me mettre à nu. Montrer toute la peau que j’ai histoire de cacher la vulnérabilité de mon âme. Me réduire à de la chair, aux os qui un jour m’effaceront du ciel des mémoires. Accepter que je ne comprendrai jamais les hommes, que je ne suis qu’un animal. Me blottir dans la froideur de ma tombe, me complaire dans la blancheur d’une colombe. M’ouvrir à deux, mourir à Dieu.
Je n’avais pas joué avec les mots depuis longtemps. N’avais pas ressenti un tel plaisir, qui finalement n’est autre que la concrète formulation de ma tristesse. L’expiation d’un soupir dans l’écho du miroir.
Je suis rongée par mes abnégations. Moi qui peinais tant à écrire, je marque aujourd’hui le début d’un futur que je choisis, jetant les lambeaux de ma personne au feu – je veux brûler.
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FACE au maître Trompeur
Les faussaires, les imitateurs de tableaux, les faux-monnayeurs, etc. ont un motif très lucratif d'encourir à la fois l'opposition de l'État et celle de leur propre conscience. Bien qu'ils ne paraissent pas dangereux, ils sont une menace pour la société.
Il en est de même du prince des faussaires, mais assez étrangement ce brillant imposteur semble travailler pratiquement sans opposition. Il n'y a aucune loi contre lui et personne ne dénonce ses activités. Peut-être parce qu'il prétend être un grand bienfaiteur, promettant le pouvoir, le bonheur, l'amour, la santé... à ceux qui veulent bien entrer dans son jeu.
Mais Jésus-Christ l'appelle : « le père du mensonge », ( voir Jean 8:44 ), la Bible le nomme : « le diable, Satan, celui qui séduit la terre habitée toute entière » ( voir Apocalypse 12:9 ).
Il est assez subtil pour se déguiser en « ange de lumière » ( voir 2 Corinthiens 11:14 ), entraînant avec lui sous la malédiction éternelle, ceux qui se laissent prendre par ses tromperies. Tout ce qu'il propose semble plaisant et beau mais il s'agit en fait de pièges splendidement décorés et terriblement efficaces.
SON BUT
Ce maître trompeur a une passion dévorante : substituer son influence à celle de Dieu et attirer à lui le plus grand nombre possible. Des foules répondent complaisamment à son désir. On refuse de se confier en Dieu, et l'on entre dans le jeu de celui qui est le Trompeur.
SES MÉTHODES
La prédiction de l'avenir par des voyants, cartomanciens, diseurs de bonne aventure, les horoscopes, la lecture des lignes de la main, la baguette divinatoire, le pendule sidéral, le miroir magique, la boule de cristal... Ces pratiques et bien d'autres ne sont souvent que des attrape-nigauds mais aussi le fruit de l'activité spirituelle du diable à travers ceux qui les pratiquent.
La magie blanche se présente ordinairement sous un manteau "naturel" ou "pieux", tandis que la magie noire travaille consciemment et directement avec le diable. Elle inclut le pouvoir de donner ou de guérir des maladies, le pouvoir de jeter des sorts ...
Le spiritisme, la prétendue communication avec les esprits des morts par le moyen des médiums, ( ces esprits sont des démons qui endossent la personnalité des personnes décédées et imitant leur voix ).
N'est-il pas tragique que tant de personnes bravent le juste jugement de Dieu pour quelques moments de puissance, de plaisir, de délivrance ou de soulagement trompeurs venant du diable ?
Nombreux sont les adeptes de l'occultisme qui prétendent que leur pouvoir vient de Dieu et qu'il sert à faire du bien à leur prochain ( même s'ils en retirent une très large source de profit ! ). Mais quiconque connaît le vrai Dieu, lit et obéit à Sa Parole, sait qu'il n'en est rien car Dieu n'accorde pas Sa puissance à ceux qui ne Lui appartiennent pas et qui ne gardent pas Sa Parole.
QUE DIT LA BIBLE ?
La Bible est le Livre de la Révélation divine et elle seule étant La Parole de Dieu peut parler avec autorité.
Son enseignement est très clair en ce qui concerne l'exercice des pouvoirs surnaturels ; ces pouvoirs ne sont pas niés mais l'exercice en est formellement interdit : « Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel ; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. » Deutéronome 18:10-12
L'ACTIVITÉ DE SATAN
Satan et ses démons ignorent l'amour : « le diable a été meurtrier dès le commencement » ( voir Jean 8:44 ), mais « Dieu est amour » ( voir 1 Jean 4:8 ).
Dieu aime ; et Il nous a prouvé cet amour en envoyant Son Fils unique ici-bas pour mourir pour des pécheurs, ( voir Romains 5:8 ). Le Christ a prouvé Son Amour en acceptant de venir dans ce monde de péché et de rébellion contre Dieu pour offrir le salut et la guérison à une humanité malade du péché.
Satan et son armée de démons sont des experts de la déception. Que la curiosité envers leurs promesses alléchantes ne vous entraîne pas à partager leur sort ! « Ensuite il ( le Seigneur ) dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. » Matthieu 25:41
LE CHOIX
Vous avez un choix à faire car : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » Matthieu 6:24
« Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir » ( voir Josué 24:15 ).
Remettez votre être tout entier entre les mains du Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui « a été manifesté pour qu'Il détruise les œuvres du diable », ( voir 1 Jean 3:8 ).
Confessez-Lui vos péchés et Il vous pardonnera. Il fera de vous un enfant de Dieu. Alors vous jouirez aussitôt d'une vie nouvelle : la Vie Éternelle.
C'est la seule protection réelle contre le prince des faussaires, contre le maître trompeur !
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, afin de vaincre ce trompeur qu’est le tentateur, donne-moi par Ton Esprit Saint de marcher pleinement dans Ta Parole, que chacun de mes choix, de mes gestes et de mes paroles soient guidés par Ton Esprit. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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je l'aime je l'aime je l'aime comme les nuits d'été et les matins d'hiver. je l'aime car il est le jour et la nuit, le vent, le froid et la pluie, la chaleur, la brise et le beau temps des îles. je l'aime car il est comme moi, tellement comme moi qu'il s'oppose à moi, comme je le suis à moi. lui il est mon contraire et son différent, il est mon miroir comme la maladie est mon ennemi. mais lui il est le meilleur ami de qui je suis et ma souffrance est celle de ce que je suis. mon amour de ma vie est le meilleur ami de la profondeur de mon esprit, tandis que ma souffrance est la meilleure amie de ma maladie. je l'aime tant, et je m'aime un peu ce soir. mes yeux se ferment, épuisée ma fatigue l'emporte. douce nuit aux affreux monstres sous mon lit...
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𝐃𝐞𝐦𝐨𝐧 𝐒𝐥𝐚𝐲𝐞𝐫 | Obanai Iguro
ᵈʳᵃʷⁱⁿᵍ ᵐᵃᵈᵉ ᵇʸ ᵏᵒʸᵒʰᵃʳᵘ ᵍᵒᵗᵒᵘᵍᵉ
𝐇𝐀𝐎𝐑𝐈
Obanai Iguro x Reader
Warnings : aucun
Mots : 487
Masterlist
❝ yoku mieru.❞
TON PETIT-AMI, OBANAI, était enfin rentré de sa mission et tu n'espérais qu'une chose, le revoir. Lorsque tu rentras dans ses appartements, tu le vis en train de ranger ses affaires. Il se tourna vers toi et ouvrit ses bras pour que tu t'y réfugies. Tu fonças vers lui et collas ta tête contre son torse. Tu te sentais vraiment en sécurité dans ses étreintes.
❝━ Tu m'as manqué... Avouas-tu.
━ Toi aussi.❞
Vous restâtes comme ça quelques minutes durant lesquelles tu profitais de cette proximité avec ton copain.
❝━ Il faut que j'aille me doucher.❞
Tu gémis de mécontentement. Après tout, tu venais de le retrouver et tu ne voulais pas te séparer de lui aussi tôt. Il rit légèrement de ton attitude enfantine et plaça un baiser sur ton front.
❝━ Dès que j'aurai terminé, je t'emmènerai en ville.❞
Tu souris largement, heureuse de pouvoir passer du temps avec lui et te séparas, à contre cœur, de lui. Il posa son haori sur le lit et prit ses affaires de rechange. Au bout de quelques minutes, tu entendis l'eau couler et décidas de te coucher sur le lit d'Obanai. Très rapidement, tu finis par t'ennuyer et en tournant la tête, une idée te vint. Obanai avait laissé son haori dans la chambre et tu t'étais toujours demandé, à quoi est-ce que tu ressemblerais avec ?
Tu te redressas et pris le haori de ton copain dans tes mains. Tu t'approchas du miroir et l'enfilas. Son haori était à rayures noir et blanc. Il t'allait un peu grand et couvrait totalement tes mains. Il avait son odeur et tu te sentais vraiment bien dedans.
❝━ C'est tellement confortable ! Dis-tu en le serrant contre toi.❞
Tu commenças à fixer ton reflet dans le miroir et à t'admirer sous ton les angles, heureuse. Sincèrement et sans prétention, tu trouvais qu'il t'allait bien.
❝━ (T/P) ?❞
Sa voix résonna dans la chambre. Tu sursautas et te figeas clairement embarrassé d'avoir été pris en flagrant délit. Tu te tournas lentement vers la source du bruit et croisas le regard de pilier du serpent.
❝━ J-je suis désolé ! T'excusas-tu rapidement.❞
Tu couvris ton visage avec tes mains dans l'espoir de cacher tes rougeurs et te dépêchas d'essayer d'enlever son haori. Cependant, une grande main se posa sur ton épaule et arrêta tes mouvements. Obanai passa ses mains autour de toi et posa sa tête sur ton crâne.
❝━ Tu es vraiment mignonne avec mon haori. Commenta-t-il avec une légère rougeur.
━ M-merci beaucoup.❞
Tu te tournas vers lui, ses bras toujours autour de toi, et lui souris chaleureusement.
❝━ Garde-le, que je puisse montrer à tout le monde que tu es à moi. Ajouta Obanai.❞
Tu acceptas et pressas tes lèvres contre les siennes avec amour.
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moi j’aurais voulu connaître chacune de tes cicatrices et leur histoire
j’aurais voulu connaître la substance qui animait tes veines
j’aurais voulu connaître tes contours
tes virages serrés
et les montagnes que tu gravissais
j’aurais voulu voir en détails chacune de tes fresques intérieures
j’aurais voulu apprendre par cœur ton histoire et m’y ajouter à un moment ou un autre
j’aurais voulu savoir comment tu avais pu briser tes chaînes et les assembler autour de ton cou tel un guerrier d’antan porterait les dents de ses ennemis
j’aurais voulu connaître chaque crevasse
chaque gouffre
et chaque fissure de ton âme
chacune des flaques qui l’ornaient.
j’aurais voulu être l’ange qui convertit tes démons en sucre d’orge comme tu l’as fait avec moi
j’aurais voulu tenir les branches sauvages de chaque arbre des forêts interdites qui peuplaient ton cœur
pour qu’aucune ne t’effleure le visage
j’aurais voulu que tes yeux brillent d’étoiles
plutôt que d’un feu dévastateur ou encore de larmes
et pour ça j’étais prête à faire de toi mon soleil, mon univers.
je t’aurais emmené sur la Lune
et bien au-delà
j’aurais disséqué tes miroirs si ton reflet t’avais dégoûté
j’aurais chéri chacune de tes inspirations jusqu’à que je disparaisse avec la mienne je t’aurais sculpté un nouveau cœur -je m’y serais mise corps et âme- si le tien venait à fondre un après-midi d’août
je crois bien que j’aurais embrasé la terre si tu me l’avais demandé
j’y aurais mis feu et calciné cette dernière jusqu’au noyau
je me serais attachée moi-même au bûcher si j’avais pu te sauver la vie en agissant ainsi
j’étais de toutes façons brûlée vive par l’amour ardent que je te portais, tu sais?
j’aurais voulu être celle sur qui tu t’effondrais et tu t’appuyais pour te remettre sur pieds
j’aurais voulu être celle qui ramassait les morceaux
celle qui rendait tout plus beau
celle qui dépoussiérait
tes moindres recoins et chassait l’ombre de tes corridors les plus sordides
celle qui dessinait des fleurs sur tes paumes de mains pour y entretenir ton jardin secret.
j’aurais voulu envelopper ton cœur de verre dans du papier bulle,
et on se serait amusés à l’éclater sans jamais abîmer ce qu’il protégeait
les doigts ensanglantés par un amour tué dans l’œuf.
j’aurais voulu partager chaque moment de mon existence avec ta présence, j’aurais voulu que tu ne t’absentes jamais de ma vie.
je voulais me presser contre tes épaules lorsque celles-ci s’effondreraient sous leur poids et t’aider à l’alléger de la façon dont tu m’as aidée à prendre mon envol.
j’aurais voulu partager tes peurs et tes chutes
tes éclaboussures et tes pertes d’équilibre
j’aurais voulu briser le sablier qui te condamnait en le serrant dans mes mains
à en faire blanchir mes jointures
à en ébrécher ma chair pour te prouver à quel point tu m’étais cher
j’aurais pu te donner tout ce que j’avais et même ce que je n’avais pas
je sais à quel point c’est cliché
mais y a-t-il des mots plus justes pour exprimer cela ?
j’aurais voulu connaître l’histoire de chacun des autocollants qui sont collés autour de ton miroir
et de la chaîne rouge et blanche sur le mur près de ton lit
j’aurais voulu passer ma main dans tes cheveux d’hérisson
et faire tourner le ventilateur pour dire qu’il était plus frais que toi
j’aurais voulu un énième câlin
une énième réplique improbable qui m’aurait fait rire jusqu’au petit matin
j’aurais voulu que tu me parles de tes plus belles chute en skate
de la raison qui t’a poussé à vouloir des murs verts
j’aurais voulu que tu me dises à partir de quel nombre ton pourcentage de batterie t’inquiétais
j’aurais voulu qu’on parle des chansons qu’on ne peut écouter que de 3 :02 à 3 :53
j’aurais voulu savoir le titre des tiennes j’aurais voulu que tu me dépeignes tes rêves jusqu’à l’aube et que cela dure pour toujours -même la nuit-
j’aurais voulu qu’on joue sur les mots, quitte à les perdre
j’aurais voulu te raconter la fois où je me suis retrouvée avec du Schweppes Agrumes sur la clavicule
j’aurais voulu te piquer tes pulls à rayures et tes chemises à carreaux
et tes bobs
et puis tes bras tant qu’à faire
j’aurais voulu m’imprégner
de la nuit noire uniquement troublée par les étoiles et ceci juste en ta présence
tu aurais sûrement mis une musique pas très romantique et l’on se serait disputés pour choisir entre the night we met et on verra
j’aurais voulu que tu me dises encore une fois que j’avais de drôles de métaphores
j’aurais voulu tes cliques et tes claques autour de moi
autour de nous
et ton absence c’est pire qu’une gifle
ça me tiraille et j’ai mal comme si j’avais fait des abdominaux avec le cœur.
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Pour le ask intimacy 17 pour Uinda et Galessin
Le duc d'Orcanie poussa la porte de sa chambre avec un grognement agacé. Le climat des îles orcaniennes n'était pas le plus clément du royaume de Logres et les habitants devaient se couvrir de fourrures pendant la plus grande partie de l'année. Pourtant aujourd'hui le doublet du chevalier lui tenait beaucoup trop chaud. Il entra dans sa chambre, prêt à changer sa tenue du jour. Sa compagne était assise devant le miroir et tressait ses cheveux avec application. Elle se tourna vers son amant et voulut lui sourire mais son regard fut immédiatement attiré par un morceau de parchemin jauni qui dépassait du doublet de Galessin.
« Qu'est-ce que tu caches dans ton doublet ? Demanda l'enchanteresse intriguée.
-Rien ?
-Ne me mens pas. » Elle riait en lui parlant. Galessin aimait son rire, son timbre cristallin, son sous-ton narquois et moqueur. « Je vois un bout de parchemin qui dépasse de ta poche, qu'est-ce que c'est ? »
Le duc ne répondit pas, préférant retirer le doublet pour passer une tunique à la place. Profitant de l'occasion, Uinda se jeta sur le morceau de tissu pour attraper l'objet que le duc cachait. Celui-ci n'eut que le temps d'apercevoir la forme de sa femme saisissant le parchemin.
« Rends-moi ça Uinda ! S'exclama son amant.
-Non je veux voir ce que c'est ! Minauda la duchesse.
-C'est rien d'important je te dis !
-Ah ah ! » Elle secoua le papier devant le nez de son amant mais le retira juste à temps pour qu'il ne puisse pas l'attraper. « Si ce n'était pas important tu n'insisterais pas pour le récupérer. »
Les yeux sombres du chevalier croisèrent le regard brillant de la magicienne. Un éclair passa dans les deux regards et un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Galessin. Il se précipita en avant, attrapa la duchesse par la taille et la souleva pour renverser leurs corps sur le lit. Avec un cri amusé Uinda lâcha la lettre et s'accrocha au dos de son amant. Les mains du duc se mirent à descendre le long de son ventre, ses doigts chatouillant tout ce qu'ils pouvaient. Uinda riait aux éclats, les doigts de Galessin ne s'arrêtaient plus.
« Vous aller me rendre ça madame. Murmura-t-il à son oreille.
-Non monsieur » Parvint à articuler Uinda entre deux rires.
Une des mains du chevalier descendit le long de sa jambe, les rires de la magicienne s’amplifièrent mais elle ne comptait pas laisser son amant impuni. Uinda glissa ses mains jusqu'au ventre de son amant pour venir le chatouiller à son tour, le duc ne pouvait pas résister. Dès que les doigts de son amante effleurèrent son ventre le duc fut perdu. Il n'avait jamais pu supporter les chatouilles. Uinda prit rapidement le dessus, parvenant à immobiliser son amant contre le lit.
« Vous avez perdu seigneur Galessin ! Murmura-t-elle contre ses lèvres.
-La défaite est bien douce... »
Ils restèrent de longs instants ainsi. Galessin allongé sur le lit, le dos contre le matelas, ses poignets immobilisés entre les mains de l'enchanteresse. Celle-ci le chevauchait et l'empêchait de faire le moindre mouvement. Elle se pencha légèrement laissant leurs lèvres s'effleurer mais elle recula tout aussi vite.
« Avant tout. » Elle lâcha les poignets de son mari et s'installa à ses cotés. « Je veux voir ce que tu cachais dans ton doublet. »
Elle se pencha pour attraper le parchemin qui gisait sur le sol de la chambre. Elle le déplia et voulut lire ce qui était écrit mais elle se pétrifia en reconnaissant l'écriture.
« C'est la lettre que-
-Que tu m'avais envoyé quand j'étais au camp de Lancelot. »
Les yeux de la duchesse parcoururent rapidement la lettre, ses joues rougirent alors qu'elle relisait les mots qu'elle avait couchés sur le papier.
« Mon amour, pourquoi tu voulais pas me montrer ça ? Demanda la duchesse.
-Je pensais que tu allais te moquer de moi... Marmonna le chevalier.
-Non. Non. Pas pour ça. Au contraire, c'est adorable.
-Tu trouves ? Vraiment ?
-Oui, même... Ça me touche.
-J'aime bien l'avoir avec moi. Murmura Galessin en lui prenant la main.
-Tu sais, moi aussi j'ai quelque chose dans le même genre sur moi...
-Ah oui ? » Demanda-t-il, soudainement intéressé.
La magicienne plongea sa main dans son corsage pour en sortir un bout de parchemin qu'elle tendit à son amant.
« Regarde.
-C'est mon écriture.. Bégaya le chevalier.
-Oui, c'est la lettre que tu m'as envoyée pendant que tu cavalais dans tout le royaume avec ta bande de bras cassés.
-Tu l'as gardée sur toi tout ce temps ? Pourquoi ? »
Elle explosa de rire, Galessin sourit à son tour trop heureux de l'entendre aussi joyeuse. Uinda chevaucha ses cuisses, passant ses bras autour du cou de son amant et murmura :
« T'es bête...
-Trop tard, tu m'as déjà épousé. Il fallait lire le contrat avant. »
ask game
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@characterfromthebook, je suis désolée, j'ai mis un temps fou à faire ce tag, pardon ! (À mi-chemin, je me rendue compte que c'était "romans", donc j'ai dû enlever la moitié.) Et en plus, j'ai passé une éternité à tergiverser pour savoir où était la différence entre "aimer bien" et "préférer aux autres".
Dix (de mes) romans préférés
Dans l'ordre chronologique :
(Bonus : Le Contre l'Inculte de Lucien. Parce que je l'aime d'amour, ce texte.) On n'est pas sur de la grande littérature et mes justifications sont un peu nulles.
Yvain ou Le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes :
Cliché, mais : amour pour la légende athurienne + souvenirs d'agreg + passer deux mois à le relire et à l'apprendre en ancien français...
Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
J'ai l'impression que c'est encore un peu cliché. Mais ce roman épistolaire est à l'origine de ma passion pour les personnages qui complotent et l'exposé de ces manigances.
Les Mystères de Paris, Eugène Sue
À nouveau, on est sur une justification sentimentale : c'est encore à ce jour le livre le plus long que j'aie jamais lu. Un roman feuilleton tout ce qu'il y a de traditionnel, avec des rebondissements, une myriade de personnages dans les bas-fonds de Paris. Je me souviens que l'été où je l'ai lu, je me suis retrouvée clouée au lit une journée et que j'avais passé mon temps à lire pour m'occuper.
Les Misérables, Victor Hugo
Je sais, c'est cliché. Jugez-moi autant que les membres de ma famille m'ont jugée l'année où j'ai été hyper contente et émue de recevoir le Pléiade pour Noël.
Les Piliers de terre, Ken Follett
L'histoire s'étale durant toute la construction de la cathédrale de Kingsbride dans l'Angleterre du XIIe siècle. Je ne m'y connais pas assez en histoire de l'Angleterre médiévale pour repérer les inexactitudes. On se laisse emporter par l'histoire et la galerie de personnages. Mais je regretterai toujours que la fin soit aussi précipitée. La Colonne de feu est peut-être l'un des rares romans de Ken Follett où ce n'est pas le cas.
La série Artemis Fowl d'Eoin Colfer
Je ne parle pas assez de cette série arrivée après Harry Potter mais avant Percy Jackson. C'est la série de mon collège. Dans le premier tome, Artemis, 12 ans, est un petit génie du crime qui kidnappe une elfe afin d'obtenir l'or des Fées. Encore une fois, on voit mon goût prononcé pour les personnages à la malveillante brillance.
La triologie Mistborn de Brandon Sanderson
Y a un peu tout ce que j'aime dedans (même si on aimerait avoir plus qu'un seul personnage féminin correctement traité). Le tome deux réussit à être aussi bien que le premier, ce qui est rare. Le système de magie est réfléchi, cohérent, justifié dans le récit. Il y a de l'intrigue, du complot politique, des retournements de situation. En un mot : une trilogie vraiment très chouette que je recommande régulièrement. Pour la petite histoire, le premier tome a longtemps traîné sur ma PAL avant que Le Moment de la lecture vienne, cette rencontre un peu magique avec un livre.
Le Cœur cousu de Carole Martinez
Je trouve ce roman très poétique. On suit le personnage de Frasquita, dont l'histoire nous est racontée par l'une de ses filles. Les vêtements que coud Frasquita semblent avoir des propriétés magiques, tous ses enfants, des dons surnaturels. Attention, ce roman s'inscrit plus dans le magical realism que dans la fantasy.
Le Chardonneret, Donna Tartt
J'ai longtemps hésité sur le dixième livre à mettre. J'ai beaucoup aimé le principe du début in medias res et le fait que le roman soit une longue enquête pour essayer de comprendre comment Theo se retrouve caché dans cette chambre d'hôtel à Amsterdam. C'est un roman d'éducation, j'aime ce genre de romans. (Middlesex de Jeffrey Eugenides m'a aussi beaucoup touchée.)
La Passe-Miroir de Christelle Dabos
Je ne pouvais pas finir sans enfoncer encore le clou avec La Passe-Miroir. J'ai commencé la lecture en étant très sceptique car tout le monde semblait adorer l'histoire d'Ophélie, des arches et des Esprits de famille. La série a pris mon cerveau et mon petit cœur, les ont secoués, retournés dans tous les sens. Contrairement à la plupart des gens, mes romans préférés de tétralogie sont plutôt les deux derniers, parce qu'on touche au mystère qui sous-tend la série. Même s'il y a quelques trucs qui sortent de nulle part dans le quatrième tome, l'architecture de cette série est impressionnante.
Je tagge @sans-rancune-sans-regrets, @jasministheb, @street-light-phenomenology, @nessajana, @crocordile, @theborhapboysawakenedmywhatever and @thattheodoranbadassery (the game is selecting 10 of your favourite novels and explaining why in a few words). Et comme d'hab', si j'ai oublié des gens et que vous voulez nous partager vos lectures...
(Note : Au fur et à mesure que j'écris les justifications, plein d'autres romans me viennent en tête, je suis tout bonnement insupportable.)
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Préquel Noël - spécial Dan & Martin
(Désolé, gros silence, j’ai été à Prague et malgré le fait que j’avais un max de posts en avance, j’avais seulement mon capricieux portable qui refusait que je poste quoi que ce soit sur ce tumblr. Pour me faire pardonner, vous allez avoir 3 préquels en rapport avec Noël dans les jours à venir)
A la base, je voulais écrire ce passage pour un regroupement de préquels sur le Noël de chaque personnage durant leur année de seconde. Mais j’ai préféré le séparer, j’écrirais un autre passage sur Dan finalement. Voilà donc un petit préquel qui se déroule au mois de décembre, durant l’année de seconde, entre Dan et Martin, après leurs retrouvailles (pour savoir de quoi je parles, voilà un préquel dessus).
Rappel : Si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez voir les Personnages & leurs Relations.
youtube
TW : amour non réciproque / adolescent qui se dénigre / préjugés d’ados
La foule d’élèves se pressaient hors du lycée, Dan maugréait un peu à cause du froid. Il avait hâte de rentrer chez lui. Enfin les vacances. Depuis la Toussaint, tout était une vraie galère. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés avec Martin. Merde. Il avait vraiment merdé. Mais, ils se parlaient tout le temps. Et puis avec son look, c’était dur de prévoir que… C’était trop tard maintenant, Martin avait finit par comprendre ses sous entendus et à lui mettre un énorme stop. Il aurait pu juste être déçu, mais clairement ça ne se limitait pas à ça. C’était comme un trou énorme dans sa poitrine, il avait envie de pleurer tout le temps quand il le voyait. C’est pour ça qu’il arrêtait pas de l’éviter, même si en vérité il n’avait envie que de rester avec lui. Et de parler avec lui durant des nuits entières, de l’embrasser, se sentir son corps contre le sien. C’était horrible de devoir affronter son regard. Et voilà qu’il venait de se planter devant lui. Il ne manquait plus que ça.
“Désolé… Je sais qu’on se voit plus trop en ce moment, mais j’ai un truc pour toi. Pour Noël.”
Quand son ami lui tendit un paquet de papier argenté mal scotché, Dan fit des yeux ronds, avant de bredouiller un remerciement.
“Je vais te laisser, faut que je prennes mon bus. Bonnes vacances !”
En voyant Martin s’éloigner, Dan eut un moment de lucidité, et se précipita vers lui et attrapa son épaule. L’autre se retourna, un peu étonné.
“Merci. Désolé si j’étais un peu froid ces derniers temps… C’était con. J’ai vraiment envie qu’on reparle comme avant.”
Un sourire illumina le visage de Martin. Dan sentit son corps se liquéfier. Si seulement il pouvait toujours le faire sourire comme ça.
“Moi aussi ! J’ai eut tellement peur que tu veuilles qu’on soit plus potes.”
Le garçon lui sauta dans les bras. Dan, nez contre son cou, retenait presque sa respiration. Il pouvait presque entendre le cœur de Martin. En tout cas le sien battait la chamade. Il ne devait rien s’imaginer, ça ne voulait rien dire d’autre que ce qui avait été dit. Rien que ça était si précieux et en même temps déchirant. L’adolescent au sidecut relâcha son étreinte, partant pour son bus, en lui souhaitant une dernière fois des vœux. Dan resta planté là, devant les bus faisant leur habituelle ronde et des élèves s’activant bruyamment, paquet cadeau à la main. Il rentra mécaniquement chez lui, se repassant sans cesse les derniers instants passés avec Martin. Pourquoi c’était aussi fort ? Pourquoi Martin ne pouvait-il pas juste être son pote ? Pourquoi tout était si compliqué et ambiguë tout le temps ? Et pourquoi il était le seul d’eux deux à ressentir ça ? L’affection de son ami était sans prix, mais il voulait autre chose. Il était tellement égoïste. Pourquoi il voulait forcément plus ? Il était incapable d’avoir une relation correcte avec quelqu’un sans foutre la merde. C’était injuste. Et il était trop con.
Assis sur son lit, Daniel déballa délicatement le paquet cadeau maladroit. A l’intérieur se trouvait un bonnet bleu perle assez doux. Le jeune homme sourit doucement, regardant le cadeau avec tendresse, avant de l’essayer devant le miroir de la salle de bain. Il s’était souvenu. Un truc idiot, ils devaient avoir 8 ans, Martin & lui. Le grand frère de Léa, l’amie de Martin avait un bonnet bleu comme ça. Dan détestait Léa, par pure jalousie évidement, mais sa fratrie était sympa, et l’aîné avait de super fringues. Dan avait dit au détour d’une conversation qu’il aimait bien son bonnet bleu. Apparemment c’était resté. Une espèce de madeleine de Proust, un cadeau venu du passé. Il avait envie de pleurer. Merde, Martin était tellement formidable. Il n’avait pas le droit de tout gâcher.
#martin#dan & martin#martin & dan#dan#préquel#projet#Projet Europa#projet correspondants#writing#wrtiting#écrit#écriture#noel#chrismas
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Histoire Post épisode 11 (2ème partie)
Mes pensées sont interrompues quand je vois une silhouette assise sur le sable un peu plus loin. Je suis encore à bonne distance mais mon cœur s'emballe car je suis sûr que c'est elle. J'accélère le pas et arrivé à quelques mètres je ralentis pour qu'elle ne m'aperçoive pas encore.
Elle a l'air si calme et tranquille que je me demande si je fais bien de venir la déranger. Je la détaille un peu plus et quelque chose me frappe... Elle porte un grand pull, trop grand pour elle... Un pull bleu marine... Ma mâchoire manque de tomber au sol alors que je réalise que je connais bien ce pull dont j'avais quasiment oublié l'existence... Ce pull que je lui ai donné lors du bal de fin d'année et qu'elle me disait porter régulièrement...
Quelques années plus tôt...
-Allô Nath? C'était pour confirmer pour demain, on essaie d'aller à la plage en soirée?
-Oui bien sûr. Tu vas te coucher, là?
-Oui, j'ai mis mon pull super confortable et je suis prête à passer une bonne nuit...
-Content que ce pull te plaise.
-J'ai un peu l'impression que tu es à mes côtés, j'adore...
-Je préférerais être dans ton lit à la place du pull cela dit.
-Moi aussi mais en attendant c'est pas mal.
-Tu n'as pas trop chaud avec?
-Ça va, je n'ai rien en dessous.
-...
-Haha! A demain?
-... A demain...
J'avais passé un bon moment cette nuit-là à l'imaginer vêtue de ce pull...
J'ai dû faire en sorte de mettre le passé de côté pour aller de l'avant et voilà que tout ça me rattrape. Le masque que je me suis forgé n'a pas tenu face à elle. Elle regarde devant elle, ses cheveux malmenés par le vent et j'ai l'envie folle de lui dire qu'on oublie ces années loin l'un de l'autre et qu'on s'en va loin pour tout recommencer. La voix de la raison chuchote encore que je suis fou de m'approcher d'elle mais... je ne reculerai plus. Je fais quelques pas pour me rapprocher d'elle et elle tourne la tête. Elle sursaute en me voyant.
-Nath? Mais qu'est-ce que... Comment tu...
-J'avais besoin de te voir et... avec quelques indices et beaucoup de chance j'ai pu te trouver.
Elle ne dit rien et se met de nouveau à fixer l'horizon. Je prends place à côté d'elle.
-Sympa ton pull...
-Hein?
Elle me regarde avant de réaliser ce que j'ai dit et de rougir violemment
-Oui c'est mon pull préféré!
-Après toutes ces années...
-Pourquoi en aurais-je changé?
-Des tas de raisons auraient pu te faire jeter ce morceau de notre passé.
Elle passe sa main sur ses yeux et soupire.
-Je sais que tu m'avais dit à mon retour que tu ne voulais pas parler du passé mais je pense que c'est nécessaire.
-Je t'écoute.
-Je te préviens, ça ne va pas être facile mais bon... Quand nous avons rompu, j'ai été complètement dévastée. J'ai pleuré, arrêté de mangé, j'ai eu de nombreuses disputes avec mes parents qui du coup s'en voulaient de m'avoir fait partir loin de toi... J'ai tenté de faire comme si tout allait bien au bout d'un moment mais comment faire pour me dire que les plus beaux moments de ma vie appartenaient définitivement au passé? Je me disais que si d'autres étaient passés par là et avaient tourné la page, pourquoi pas moi?
Ses yeux étaient remplis d'émotion et mes mains se resserrèrent sur le sable.
-Mais... j'ai eu un million de fois envie de t'appeler pour te dire que je ne pouvais pas t'oublier et... le temps a passé, balayant mon courage de te demander des nouvelles. J'espérais que tout se passe bien pour toi. Je t'imaginais te consacrer à tes études. J'enrageais et je pleurais en t'imaginant avec d'autres filles. J'ai dû me concentrer sur mes études et travailler jusqu'à l'épuisement. J'ai fait semblant de sortir avec joie avec d'autres hommes. Et les années ont passé. J'ai hésité avant de revenir étudier en ville mais je me suis dit que je trouverais peut-être la force de tourner la page pour de bon dans cette ville que j'avais tant aimée. Pour boucler la boucle. Pathétique, non?
Je sens que je commence à trembler. J'ai passé des moments affreux sans elle après son départ et j'avais dû me convaincre qu'elle était passée à autre chose.
-S'il y a bien quelqu'un de pathétique ici Su', c'est moi. J'ai eu beau me répéter que tout allait bien et que je n'avais besoin de personne, que le passé doit rester où il est... J'ai juste eu à te regarder une fois pour que toutes mes jolies excuses s'envolent et me laissent face à mes peurs.
Elle hésite et semble chercher ses mots.
-Nath... est-ce que tu aimes qui tu es? Est-ce que tu t'es déjà aimé toi-même?
Qu'est-ce que c'est que cette question?
-Je ne me regarde pas dans le miroir en me disant que je m'adore si c'est ce que tu veux savoir!
Elle secoue la tête et me regarde avec insistance. Un petit rire nerveux m'échappe en la voyant sérieuse.
-Voyons voir... j'ai été un sale gosse et j'ai été bien corrigé un paquet de fois à ce sujet. J'ai tenté de venir parfait pour plaire à mon père et ça n'a rien changé. Il m'a toujours regardé avec mépris et ma mère avec indifférence. J'avais peu d'amis... Je t'ai rencontrée. Je t'ai aimée plus que tout et je t'ai perdue. Je n'ai même pas été foutu de protéger ce que j'avais de plus précieux. Et ensuite comme je te l'ai raconté j'ai fait tous les mauvais choix. C'est dur de s'aimer dans ces conditions je pense... Et est-ce que ça change quelque chose?
Je dois avoir l'air bien amer mais je ne dois pas me démonter.
-Nath... On ne choisit pas sa famille. Tu aurais dû avoir des parents fiers du garçon que tu devenais. Mais ils sont toujours passés à côté de ce que tu étais. Ce sont eux qui ont un problème. Quant à ta situation actuelle... Elle est inquiétante oui, tu as fait des mauvais choix ça c'est sûr mais ça arrive à tout le monde. Quant à moi, à nous... Tu n'es pas à blâmer, nous n'avons pas supporté la distance et moi non plus je n'ai pas su sauver cette relation qui me tenait tant à cœur. Tu ne peux pas prendre la responsabilité pour les erreurs du monde entier. Et tu pourras taper sur son sac de frappe tant que tu veux pour devenir le plus fort, ça ne changera rien. Il faut que tu sois honnête avec toi et que tu arrêtes de te cacher derrière ton mur de briques pour être toi-même. Tu commençais à l'être quand on était ensemble.
Je revois la photo trouvée sur son bureau ce matin...
-Tu serais prête à recommencer une histoire avec moi? Même si celui que tu aimais c'était le gentil délégué principal aux allures parfaites? Tout en sachant que je ne suis pas vraiment ce type-là?
Elle éclate de rire.
-Tu étais parfait en apparence. Moi j'avais bien vu que c'était pas comme ça que tu étais vraiment. Je t'ai aimé avec les défauts que tu tentais de cacher, je t'ai encore plus aimé quand tu as commencé à changer après ton émancipation... Et si aujourd'hui tu es prêt pour qu'on donne une deuxième chance à notre histoire mais que tu ne t'aimes pas, moi je suis prête à t'aimer pour deux.
Elle est là à me sourire, le rouge aux joues et moi j'ai le souffle coupé. Je ne suis qu'un idiot et elle trouve la force de me faire comprendre que j'ai la clé pour m'en sortir. J'ai toujours su que j'avais besoin d'elle. Jamais personne d'autre n'a su ou même voulu me parler franchement comme elle le fait.
-Tu te rends bien compte que je ne te laisserai plus partir? Je crois bien même que je te suivrai si tu essaies de t'enfuir!
Elle me lance un petit sourire en coin.
-Je n'ai pas l'intention de repartir mais j'aime t'imaginer me courant après frénétiquement!
Si ça fait partie des choix que je dois faire, je le ferai. J'ai toujours voulu éviter les regrets et au fond je n'ai fait que regretter tout ce que j'ai fait année après année.
-Su'... ça ne sera pas facile tout le temps tu sais...
-Je sais. Mais tu veux t'en sortir et je serai là.
-Tes amis ne vont pas apprécier de te voir avec moi...
-Nath... ce sont mes amis justement. Ils doivent me soutenir dans mes choix. Tu es mon premier amour et le seul d'ailleurs... On se retrouve, les sentiments sont encore là... Je ne vais pas passer à côté de toi pour faire plaisir à mes amis. Ils finiront par comprendre. Ils ont fort à gérer de leur côté aussi de toute façon.
-Et tes parents? Vu comment ils m'ont regardé quand on s'est croisés en ville, ils n'ont pas envie que je t'approche...
Elle hausse les épaules.
-Tu sais, ma mère a été très triste de me voir si mal après notre séparation. Elle s'en voulait beaucoup et mon père aussi même s'il le montrait moins. Quand je suis revenue en ville, une des premières choses que ma mère a voulu savoir c'était si je t'avais revu. Je pense qu'elle ne sera pas surprise que je lui dise qu'on se donne une deuxième chance.
Le silence s'installe et on se regarde. Elle a l'air fragile par instants, elle a tendance à s'éparpiller et à vouloir sauver le monde même quand c'est impossible mais elle est incroyable et je compte bien la garder à mes cotés cette fois-ci. Je prends son visage entre mes mains. Ses joues sont froides et ses yeux me dévisagent. J'ai terriblement envie de la taquiner avant d'aller plus loin...
-Su'... est-ce que ça veut dire que je vais récupérer mon pull?
Son visage se décompose et elle me regarde, indignée.
-Nathaniel! C'est MON pull! J'en ai pris grand soin durant toutes ces années!
-OK je te le laisse... seulement si au lieu de dormir avec c'est moi qui partage ton lit.
-D'accord mais je peux très bien dormir avec même si tu es avec moi, non?
-Non... tu ne le garderas pas longtemps si je suis avec toi...
Elle ouvre de grands yeux et tente de me pincer mais je la prends fermement contre moi pour l'embrasser. Elle cesse de bouger instantanément et je ne perds pas de temps. Je l'embrasse et bien vite j'enfouis mes mains dans ses cheveux pendant que je dévore ses lèvres. Je dois avoir l'air d'un affamé à l'embrasser à en perdre haleine comme si ma vie en dépendait mais la plage est déserte et je compte bien profiter de ce moment. Mes mains se perdent sous son pull, cherchant la chaleur de sa peau, tandis que je mordille ses lèvres. Un léger gémissement lui échappe et je deviens fou en l'entendant... ça m'avait tellement manqué que je l'embrasse de plus belle alors qu'elle s'agrippe à moi. J'ai presque envie de l'allonger sur le sable mais il vaut mieux s'arrêter là. Nous nous regardons, essoufflés.
-Il va falloir qu'on rentre Nath, il se fait tard...
-Oui... Tu viens chez moi?
-Sérieux? Ça fait si longtemps...
-Il faut bien que je te fasse un petit repas pour te remercier pour le petit déjeuner de ce matin...
Je la prends par la main pour la relever et l'entraîne vers l'arrêt de bus le plus proche.
-Nath, tu réalises que si on avait parlé à mon retour...
Je me retourne pour lui faire face et dépose un doigt sur ses lèvres pour qu'elle n'aille pas plus loin.
-Tu veux vraiment qu'on réalise à quel point on a été stupides d'attendre pour parler sérieusement? Oui on aurait dû parler plus tôt. Je n'étais pas prêt et... je l'ai moins montré mais te savoir en ville m'a beaucoup perturbé dès le départ. Tu as bien plus d'effet sur moi que tu ne le penses sûrement.
Elle mordille le doigt posé sur ses lèvres, me faisant frissonner et apparemment elle sait très bien l'effet qu'elle me fait. Quand on était ado, elle rougissait tout le temps de façon adorable et elle manquait pas mal de confiance en elle. Aujourd'hui elle rougit encore un peu, ce qui me plait toujours autant, mais elle a plus d'assurance.
J'extirpe mon doigt d'entre ses lèvres et approche mon visage à quelques millimètres du sien.
-Tu as quelque chose à rajouter?
-Oui. Castiel est passé me voir après le boulot pour s'excuser car il a bien vu que sa proposition m'a mise mal à l'aise. J'ai accepté ses excuses, fin de l'histoire.
Je me retiens de balancer un coup de pied dans le sable et je m'accroche fort à ses mots. J’agrippe fortement sa main et on reprend notre route à vive allure.
-Nath, doucement, pas si vite, je vais pas m'envoler, je t'assure!
-On ne sait jamais avec toi... Je risque même de te garder chez moi attachée au lit!
-Ça s'appelle de la séquestration! Et... tu as des menottes peut-être?
-Non mais je dois encore avoir ma cravate bleue du lycée, ça fera l'affaire...
-Et ton tshirt avec le dessin d'une cravate? Tu l'as encore?
-Pourquoi? Tu veux me le piquer pour dormir avec celui-là aussi?
-C'est une idée!
Elle rigole alors que je monte dans le bus derrière elle.
Je me penche pour que les autres passagers n'entendent pas.
-Tu peux prendre toute ma garde-robe si tu le souhaites Su'...
Le bus démarre, nous éloignant de la plage. Nos pas laissés dans le sable s'effacent déjà mais les paroles échangées ici résonnent encore et je n'ai pas l'intention de les laisser s'envoler.
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“A desordem é a ordem menos o poder!”
Il n'y a plus rien
Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le cœur à l´heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.
Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle. C´est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps. Les amants de la mer s´en vont en Bretagne ou à Tahiti. C´est vraiment con, les amants. Il n'y a plus rien Camarade maudit, camarade misère... Misère, c'était le nom de ma chienne qui n´avait que trois pattes. L´autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu´elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture. Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens. Camarade tranquille, camarade prospère Quand tu rentreras chez toi Pourquoi chez toi? Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d´Alésia ou du Faubourg Si tu trouves quelqu'un dans ton lit Si tu y trouves quelqu´un qui dort Alors va-t'en, dans le matin clairet Seul Te marie pas Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs... Tu pourras lui dire : "Dis, t'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence? Dis, t´as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs? Espèce de conne!" Et barre-toi! Divorce-la Te marie pas! Tu peux tout faire T´empaqueter dans le désordre, pour l´honneur, pour la conservation du titre... Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir! Il n´y a plus rien Je suis un nègre blanc qui mange du cirage Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre, Il en a marre qu´on lui dise: "Sale blanc!" A Marseille, la Sardine qui bouche le port Était bourrée d'héroïne Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus... Libérez les sardines Et y aura plus de mareyeurs! Si tu savais ce que je sais On te montrerait du doigt dans la rue Alors, il vaut mieux que tu ne saches rien Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, citoyen! Tu as droit, citoyen, au minimum décent A la publicité des enzymes et du charme Au trafic des dollars et aux trafiquants d'armes Qui traînent les journaux dans la boue et le sang Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend Et si tu veux la prendre, elle te fera du charme Avec le vent au cul et des sextants d´alarme Et la mer reviendra sans toi, si tu es méchant Les mots... toujours les mots, bien sûr! Citoyens! Aux armes! Aux pépées, citoyens! A l'amour, citoyens! Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos aînés! Les préfectures sont des monuments en airain Un coup d´aile d´oiseau ne les entame même pas, c'est vous dire! Nous ne sommes même plus des Juifs allemands Nous ne sommes plus rien Il n´y a plus rien Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes! Des poitrines occupées Des ventres vacants Arrange-toi avec ça! Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle Sur les plages reconverties et démoustiquées C´est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs Dieu est une idole, aussi! Sous les pavés, il n´y a plus la plage Il y a l´enfer et la sécurité Notre vraie vie n´est pas ailleurs, elle est ici Nous sommes au monde, on nous l´a assez dit N´en déplaise à la littérature Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche A l´encyclopédie, les mots! Et nous partons avec nos cris! Et voilà! Il n'y a plus rien...plus, plus rien Je suis un chien? Perhaps! Je suis un rat Rien Avec le cœur battant jusqu´à la dernière battue Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens Apprends donc à te coucher tout nu! Fous en l'air tes pantoufles! Renverse tes chaises! Mange debout! Assois-toi sur des tonnes d´inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors Sors Marche Crève Baise Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme Lâche ces notions, si ce sont des notions Rien ne vaut la peine de rien Il n'y a plus rien...plus, plus rien Invente des formules de nuit. CLN : C'est la nuit! Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit Tu peux crever. Les gens ne retiendront même pas une de leurs inspirations Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical C´est vraiment dégueulasse! Ils te tairont, les gens Les gens taisent l'autre, toujours Regarde, à table, quand ils mangent Ils s'engouffrent dans l'innommé Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel! La ponctuation de l��absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage : on rote et on arrête le massacre Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète Où les bouchers vendaient de l´homme à la criée Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter Alors, becquetons! Côte à l´os pour deux personnes, tu connais? Heureusement il y a le lit : un parking! Tu viens, mon amour? Et puis, c'est comme à la roulette : on mise, on mise Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même D´ailleurs, c'est ce qu'on fait! Je comprends les joueurs : ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre Et ils mettent, ils mettent Le drame, dans le couple, c´est qu´on est deux Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir! Te marie pas Ne vote pas Sinon t´es coincé Elle était belle comme la révolte Nous l´avions dans les yeux Dans les bras, dans nos futals Elle s´appelait l'imagination Elle dormait comme une morte, elle était comme morte Elle sommeillait On l´enterra de mémoire Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit! Transbahutez vos idées comme de la drogue. Tu risques rien à la frontière Rien dans les mains Rien dans les poches Tout dans la tronche! - Vous n´avez rien à déclarer? - Non - Comment vous nommez-vous? - Karl Marx - Allez, passez Nous partîmes. Nous étions une poignée... Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets dans le passé Écoutez-les...écoutez-les... Ça râpe comme le vin nouveau Nous partîmes... Nous étions une poignée Bientôt ça débordera sur les trottoirs La parlote, ça n'est pas un détonateur suffisant Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule Toutes des concierges! Écoutez-les... Il n´y a plus rien Si les morts se levaient? Hein? Nous étions combien? Ça ira! La tristesse, toujours la tristesse Ils chantaient, ils chantaient Dans les rues Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan Et ceux de Mexico Bras dessus bras dessous Bien accrochés au rêve Ne vote pas Ô DC-8 des pélicans Cigognes qui partent à l´heure Labrador, lèvres des bisons J'invente en bas des rennes bleus En habit rouge du couchant Je vais à l'ouest de ma mémoire Vers la clarté, vers la clarté Je m'éclaire la nuit dans le noir de mes nerfs Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande J'imagine le téléphone dans une lande Celle où nous nous voyons moi et moi Dans cette brume obscène au crépuscule teint Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes Mes circuits déconnectent Je ne suis qu'un binaire Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte Il est tôt. Lève-toi. Prends du vin pour la route Dégaine-toi du rêve anxieux des bien-assis Roule, roule, mon fils, vers l´étoile idéale Tu te rencontreras, tu te reconnaîtras Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans La mue ça se fait à l'envers dans ce monde inventif Tu reprendras ta voix de fille et chanteras demain Retourne tes yeux au-dedans de toi Quand tu auras passé le mur du mur Quand tu auras outrepassé ta vision Alors tu verras... rien! Il n'y a plus rien Que les pères et les mères Que ceux qui t'ont fait Que ceux qui ont fait tous les autres Que les "Monsieur" Que les "Madame" Que les assis dans les velours glacés, soumis, mollasses Que ces horribles magasins roulants Qui portent tout en devanture Tous ceux à qui tu pourras dire : Monsieur! Madame! Laissez donc ces gens-là tranquilles Ces courbettes imaginées que vous leur inventez Ces désespoirs soumis Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner vos sous Avec les poumons resserrés Les mains grandies par l'outrage et les bonnes mœurs Les yeux défaits par les veilles soucieuses Et vous comptez vos sous? Pardon, leurs sous! Ce qui vous déshonore C´est la propreté administrative, écologique, dont vous tirez orgueil Dans vos salles de bains climatisées Dans vos bidets déserts En vos miroirs menteurs Vous faites mentir les miroirs! Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes Cravatés Envisonnés Empapaoutés de morgue et d´ennui dans l´eau verte qui descend des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre A un point donné A heure fixe Pour vos narcissiques partouzes Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître Tellement vous êtes beaux Et vous comptez vos sous En long En large En marge De ces salaires que vous lâchez avec précision Avec parcimonie J´allais dire "en douce", comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat Les révolutions? Parlons-en! Je veux parler des révolutions qu´on peut encore montrer Parce qu´elles vous servent Parce qu´elles vous ont toujours servis Ces révolutions qui sont de "l'Histoire" Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place Dans un palace d´exilés, dans un pays sûr, entouré du prestige des déracinés Les racines profondes de ce pays, c´est vous, paraît-il Et quand on vous transbahute d'un désordre de la rue, comme vous dites, à un ordre nouveau, vous vous faites greffer au retour et on vous salue Depuis deux cents ans, vous prenez des billets pour les révolutions. Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas? Et les vauriens qui vous amusent, ces vauriens qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les vôtres dans un drapeau Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis Vous avez le style du pouvoir Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes Comme si vous parliez à vos subordonnés De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu´on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper" Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables Seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore Vous voulez bien vous allonger, mais avec de l´allure Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres De renvois mal aiguillés De demi-sourires séchés comme des larmes Ce ruban malheureux et rouge comme la honte, dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage Je me demande pourquoi la nature met Tant d'entêtement Tant d'adresse Et tant d'indifférence biologique A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères Depuis les jupes de vos femmes matrimoniales Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire Dans votre grand monde A la coupe des bien-pensants Moi, je suis un bâtard Nous sommes tous des bâtards Ce qui nous sépare, aujourd´hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé Soyez tranquilles, vous ne risquez rien! Il n'y a plus rien Et ce rien, on vous le laisse! Foutez-vous-en jusque-là, si vous pouvez Nous, on peut pas Un jour, dans dix mille ans Quand vous ne serez plus là Nous aurons tout Rien de vous Tout de nous Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse Les larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles Les bêtes enfin détraquées La priorité à gauche, permettez! Nous ne mourrons plus de rien Nous vivrons de tout Et les microbes de la connerie que nous n´aurez pas manqué de nous léguer Montant De vos fumures De vos livres engrangés dans vos silothèques De vos documents publics De vos règlements d´administration pénitentiaire De vos décrets De vos prières, même Tous ces microbes juridico-pantoufles Soyez tranquilles! Nous avons déjà des machines pour les révoquer Nous aurons tout Dans dix mille ans
Léo Ferré
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Ce qui me fait mal avec toi, c’est le presque et la violence, et le mépris, mais surtout le presque. Je n’ai jamais été aussi proche qu’avec toi de ma vie, de moi-même, de ma langue – jamais été si près de n’avoir plus, entre mes jambes, un trou noir effroyable d’angoisse et de dégoût. Je suis passée par un drôle de chemin (qui n’était pas pour moi – je le savais depuis le début) mais je comprenais presque comment tenir debout – comment m’allonger sous un homme – comment mettre des mots sur mes lèvres – et embrasser dans la lumière. Je comprenais presque ce que tout le monde comprend et que je n’ai jamais su, comment éteindre les miroirs, et laisser les larmes couler. Presque. J’y étais presque. J’étais à quelques pas. Je ne saurai jamais de quoi et ce n’est pas ton problème. Tu te fiches de savoir qui je suis et ce que tu me fais – tu m’empêchais de parler quand j’essayais de te le dire –, ni si tu me laisses errante ou vide, et quelle partie de mes flancs tu gardes entre tes dents. Tu te fiches de me traiter comme une chose. Tu me jettes. Tu n’as pas le temps. Tu as trop de toi à t’occuper. Mais moi aussi maintenant j’ai trop de toi à m’occuper.
Tu me laisses, comme tous les autres hommes, sans aucune exception, dans un immense silence et des murs de questions et un monstre d’amour autophage en-dessous de tous les lits. Qui m’empêche de manger. Qui m’empêche de dormir. J’ai des formes de toi à m’en tourner l’œil et la tête, qui ne sont pas toi, qui y ressemblent ; certaines sont des souvenirs, beaucoup sont des suppositions, et toutes se superposent cinq centimètres au-dessus de mon cœur, c’est comme s’il y avait trop de notes de musique, ça me laisse une stridence sous les yeux (et une barre dans la tête, et mal à l’estomac), ça m’épuise et ça me bouscule et tu les dissiperais en quelques mots d’explications – si tu voulais – mais tu ne veux pas – et je ne sais même plus où tu es dans ces boucles blondes cérébrales (la peau un peu rugueuse à côté de tes yeux, virtuelle, à présent).
Mais je n’ai jamais vraiment su où et qui tu étais, c’est amer sur la langue comme le bout de tes doigts, je ne sais pas qui tu es et c’est horrible et c’est trop tard. Je ne sais pas quel homme a forcé mes bras à s’ouvrir et se fermer sur lui. Quel homme m’a forcé la main. Je me demanderai toujours. Toi, tu ne te poses pas de questions. Tu t’en poses à l’écrit, ou bien l’écrit t’en pose, mais dans ton cœur et dans ton corps tu es brut et simple et dur. Tu disais : comme une pierre. J’aurais dit : comme une bête. Et dieu sait que j’aime les bêtes et qu’on m’abandonne sans un bruit et que je saurai me faire discrète même entre les murs de ta ville, invisible, intangible à nouveau, une fille en forme de laisse et je ne tiens qu’à un fil - c’est comme si chaque homme qui me quittait emportait cinq kilos avec lui. Je n’aurai plus de quoi tenir un autre amour debout.
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Saison 1
« La croyance en une origine surnaturelle du mal n’est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités. » (=Joseph Conrad.=) / « Si vous regardez longtemps au fond des abysse, les abysses voient au fond de vous. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « Tout est mystère, et la clé d’un mystère est un autre mystère. » (=Ralph Waldo Emerson.=) / « Plus loin on regarde vers le passé, plus loin on voit vers l’avenir. » (=Winston Churchill.=) / « Essaye encore, échoue encore : échec profitable. » (=Samuel Beckett.=) / « N’essaie rien : fais-le ou ne le fais pas. » (=Maître Yoda.=)
« Sur les lieux d’un crime, il y a des éléments qui de par leur nature ne pourront jamais être répertoriés ou examinés. Des éléments comme l’amour, la rage, la haine et la peur. » (=James Reese.=) / « L’imagination est plus importante que la connaissance, car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier. » (=Albert Einstein.=) / « Ne vous souciez pas d’être meilleur que vos contemporains ou vos prédécesseurs, essayez d’être meilleur que vous-même. » (=William Faulkner.=)
« Presque toute l’absurdité du comportement émane du désir d’imiter ceux à qui l’on peut ressembler. » (=Samuel Johnson.=)
« N’oubliez pas que je ne peux pas voir qui je suis, et que mon rôle se limite à être celui qui regarde dans le miroir. » (=Jacques Rigaut.=) / « Les oiseaux chantent après la tempête. Pourquoi les gens ne seraient-ils pas eux aussi libre de se délecter des jours ensoleillées qu’ils leur restent à vivre. » (=Rose Kennedy.=)
« Lorsqu’un grand homme est blessé, tous ceux qui prétendent être grands doivent souffrir avec lui. » (=Euripide.=) / « Les amours, quand ils fondent sur eux avec trop de violence, n’apportent ni bon renom, ni vertu aux hommes. » (=Euripide.=)
« L’absurdité d’une chose n’est pas une raison contre son existence, c’en est plutôt une condition. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « Rien n’est plus commun que le désir d’être remarquable. » (=William Shakespeare.=)
« Il faut prendre les renards à leur propre jeu. » (=Thomas Fuller.=)
« Aucune chasse ne vaut la chasse à l’homme, et ceux qui ont longtemps chassé des hommes armés, qui ont aimé ça... ne trouvent plus jamais saveur à autre chose. » (=Ernest Hemingway.=) / « Un homme sain ne torture pas ses semblables, en général ce sont les victimes qui se changent en bourreaux. » (=Carl Gustav Jung.=)
« Une croyance n’est pas seulement une idée que l’esprit possède, c’est une idée qui possède l’esprit. » (=Robert Bolt.=) / « Une question parfois me laisse perplexe : est-ce moi ou les autres qui sont fous ? » (=Albert Einstein.=)
« Une surabondance de rêves s’accompagne malheureusement d’un nombre croissant de cauchemars. » (=Peter Ustinov.=) / « Les idéologies nous séparent, rêves et angoisses nous rapprochent. » (=Eugène Ionesco.=)
« Les larmes les plus amères que l’on verse sur les tombes, viennent des mots que l’on n’a pas dits et des choses que l’on n’a pas faites. » (=Harriet Beecher Stowe.=)
« Le mal n’est jamais spectaculaire. Il a toujours forme humaine. Il partage notre lit et mange à notre table. » (=W.H. Auden.=) / « Ne mesurez le travail qu’une fois la journée terminée, et l’ouvrage accompli. » (=Elizabeth Barrett Browning.=)
« Ce qui est chez es uns nourriture, se révèle pour d’autres un amer poison. » (=Lucrèce.=) / « Celui qui recherche la vengeance devrait commencer... par creuser deux tombes. » (=Confucius.=)
« Quel que soit celui qui verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé. » (=La Génèse, chapitre IX, verset 6.=) / « Ce que nous faisons pour nous même disparaît avec nous. Ce que nous faisons pour les autres et le monde est immortel et demeure. » (=Albert Pike.=)
« Ce sont ceux avec qui nous vivons, que nous aimons et que nous devrions connaître, qui nous échappent. » (=Norman MacLean.=) / « À la fin ce ne sont pas les années écoulées dans votre vie qui comptent, mais la vie qui a inondé vos années. » (=Abraham Lincoln.=)
« L'individu a toujours dû lutter pour ne pas se faire écraser par les membres de la tribu. » (=Friedrich Nietzsche.=) / « De nombreux chemins mènent en haut de la montagne. »
« Le meurtre est unique parce qu’il supprime la personne qu’il touche. C’est donc à la société de prendre la place de la victime pour demander en son nom que justice soit faite ou que le pardon soit accordé. » (=W.H. Auden.=) / « Mieux vaut être violent, lorsque la violence emplit notre cœur, que de revêtir le manteau de la non-violence pour dissimuler notre impuissance. » (=Gandhi.=) / « Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble engendrer le bien, le bien qui en résulte n’est que transitoire tandis que le mal produit est permanent. » (=Gandhi.=)
« Une photographie est un secret sur un secret. Plus elle vous en dit, moins vous en savez. » (=Diane Arbus.=) / « L’Américain n’a aucun sens de la vie privé, il ne sait pas ce que ça veut dire. C’est quelque chose qui n’existe pas dans ce pays. » (=George Bernard Shaw.=)
« D’autres choses peuvent nous changer, mais nous commençons et finissons avec la famille. » (=Anthony Brandt.=) / « La maison ne repose pas sur le sol, mais sur une femme. »
« Certains n’emploient les paroles que pour déguiser leurs pensées. » (=Voltaire.=) / « Nous sommes si accoutumés à nous déguiser aux autres qu’à la fin, nous nous déguisons à nous même. » (=François de La Rochefoucauld.=)
« Quiconque prétend s’ériger en juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des dieux. » (=Albert Einstein.=) / « Dans ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » (=George Orwell.=)
« Personne n’a autant besoin de vacances que celui qui vient d’en prendre. » (=Elbert Hubbard.=)
Saison 2
« Les défauts de l’âme sont comme les blessures du corps. Quelque soin qu’on prenne de les guérir, les cicatrices paraissent toujours et elles sont à tout moment en danger de se rouvrir. » (=François de La Rochefoucault.=) / « On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d’accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle ne disparaît jamais. » (=Rose Kennedy.=)
« Pour tester les valeurs morales d’une société, il suffit de regarder comment elle traite ses enfants. » (=Dietrich Bonhoeffer.=)
« L'Homme est le plus cruel de tous les animaux, il est le seul capable d’infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir. » (=Mark Twain.=) / « Les souffrances ont donné vie aux plus grandes âmes, les personnages les plus éminents portent en eux des cicatrices. » (=Gibran Khalil Gibran.=)
« C’est lorsqu’il parle en son nom que l’Homme est le moins lui-même, donnez-lui un masque et il vous dira la vérité. » (=Oscar Wilde.=) / « La honte n’a pas pour fondement une faute que nous aurions commise, mais la sensation insupportable que cette humiliation est visible par tous. » (=Milan Kundera.=)
« Bien que le monde soit plein de souffrances, il est aussi plein de victoires. » (=Helen Keller.=)
« On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité ; la vraie tragédie de la vie c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière. » (=Platon.=)
« Le plus important n’est pas qui commence le match, mais qui le finit. » (=John Wooden.=) / « Le choix ultime pour un Homme, pour autant qu’il lui soit donnée de se transcender, est : créer ou détruire, aimer ou haïr. » (=Erich Fromm.=)
« Le crime égorge l’innocence pour mieux régner et l’innocence se débat de toute force dans les mains du crime. » (=Robespierre.=)
« Si seulement les Hommes pouvaient se connaître les uns les autres, il n’y aurait ni idolâtrie ni haine. » (=Elbert Green Hubbard.=) / « Rappelez-vous qu’à travers l’histoire, il y a eu des tyrans et des meurtriers qui pour un temps semblèrent invincibles. Mais à la fin ils sont toujours tombés, toujours. » (=Gandhi.=)
« Les meilleures leçons proviennent des erreurs du passé. C’est en commettant des erreurs qu’on atteint un jour la sagesse. » (=Dale Turner.=) / « Celui qui veut tirer les enseignements de ses erreurs doit chaque jour apprendre à surmonter ses craintes. » (=Ralph Waldo Emerson.=)
« Entre l’idée et la réalité, entre l’esquisse du geste et l’acte, se glisse l’ombre. » (=T.S Eliot.=) / « Entre le désir et la spasme, entre la puissance et l’existence, entre l’essence et la décence se glisse l’ombre. C’est ainsi que finit le monde. » (=T.S. Eliot.=)
« Les secrets sont insondables. Les secrets sont noirs. C’est la nature même des secrets. » (=Cory Doctorow.=)
« Le mal réunit les hommes. » (=Aristote.=)
« Je n’avais rien contre eux, ils ne m’ont jamais fait le moindre mal, contrairement à ce que d’autres m’ont fait subir toute ma vie. Peut être qu’ils étaient ceux qui devaient payer pour mes souffrances. » (=Perry Smith.=)
« Il n’est pas un juste sur Terre qui toujours fit le bien, et jamais n’eut pêché. » (=L’Ecclésiaste, chapitre 7, verset 20.=)
« Des plus profonds désirs, naissent souvent les haines les plus mortelles. » (=Socrate.=) / « La vie des morts consiste à survivre dans l’esprit des vivants. » (=Cicéron.=)
« Nous faisons notre vie de la mort d’autrui. » (=Léonard de Vinci.=) / « S’il doit y avoir la guerre, qu’elle ait lieu de mon temps, afin que mon enfant puisse connaître la paix. » (=Thomas Paine.=)
« La tragédie doit nous permettre d’atteindre la sagesse. Elle ne doit pas nous servir de guide. » (=Robert Francis Kennedy.=)
« La torture d’une mauvaise conscience est l’enfer des vivants. » (=Jean Calvin.=) / « Vivez comme si vous deviez mourir demain. Apprenez comme si vous deviez vivre éternellement. » (=Gandhi.=)
« On ne fait pas de bien sans mal. » / « Toutes les familles heureuses le sont de la même manière. Les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. » (=Léon Tolstoï.=)
« La nature sauvage d’un Homme est le terrain de jeu d’un autre. » / « Les animaux sauvages ne tuent jamais par sport, l’Homme est la seule créature pour qu la torture et la mort de ses semblables est une distraction. » (=James Anthony Froude.=)
« De toutes les idées préconçues véhiculées par l’humanité, aucune ne surpasse en ridicule les critiques émises par les habitudes des pauvres par les bien-logés, les bien-chauffés et les bien-nourris. » (=Herman Melville.=) / « Rien ne dure dans ce monde cruel, pas mêmes nos souffrances. » (=Charles Chaplin.=)
« Je choisis mes amis pour leur bonne présentation, mes connaissances pour leur bon caractère, mes ennemis pour leur bonne intelligence. » (=Oscar Wilde.=)
Saison 3
« Toute scène de crime est un lieu répugnant. Mais lorsque la victime est très jeune, lorsqu’elle se retrouve fauchée dans la fleur de l’âge, c’est encore plus atroce. »
« Laissez votre cœur ressentir la peine et la détresse de chacun. » (=George Washington.=)
« Celui qui excelle à contrôler les autres a du pouvoir, mais celui qui parvient à se contrôler a encore beaucoup plus de pouvoir. » (=Lao Tseu.=) / « Vous gagnez en force, courage et confiance à chaque fois que vous prenez le temps de regarder la peur dans les yeux. Faites ce que vous pensez ne pas pouvoir faire. » (=Eleanor Roosevelt.=)
« En ville, le crime est emblématique d’une classe ou d’une race. Dans les banlieues il est par essence intime, psychologique, résistant à toute généralisation, un mystère de l’âme individuelle. » (=Barbara Ehrenreich.=)
« Rien n’est plus facile que de dénoncer un être abject. Rien n’est plus difficile que de le comprendre. » (=Fiodor Dostoïevski.=) / « Les contes de fées ne révèlent pas aux enfants que les dragons existent, les enfants le savent déjà. Les contes de fées révèlent aux enfants qu’on peut tuer ces dragons. » (=G.K. Chesterton.=)
« Qu’est-ce d’autre que la vie des mortels qu’une vaste comédies, dans laquelle divers acteurs, travestis de divers costumes et masques, déambulent jouant chacun leur rôle, jusqu’à ce que le grand Ordonnateur les chasse de la scène. » (=Érasme.=)
« Un royaume digne de ce nom ne peut exister sans inégalités entre ses habitants. Certains doivent être libre, d’autres servir, certains règnent, d’autres se soumettent. » (=Martin Luther.=)
« Le fantasme abandonné par la raison produit d’impossibles monstres. » (=Francisco de Goya.=) / « Dieu nous donne la viande, et le diable les cuisiniers. » (=Thomas Deloney.=)
« Aime chacun, fie-toi à peu, ne fais de tort à personne. » (=William Shakespeare.=)
« Superman est après tout une forme de vie extraterrestre. Il est simplement le visage acceptable d’une invasion réelle. » (=Clive Barker.=) / « Le héros noir est un chevalier dans une armure de sang séché. Il est sale et à longueur de temps, il nie de toutes ses forces être un héros. » (=Frank Miller.=)
« Peu importe qui mon père a été, ce qui compte c’est le souvenir que je garde de lui. » (=Anne Sexton.=) / « Un enfant naît innocent, la soif de vie le dévore, brûlant ses désirs d’un feu étincelant, et ignore tout de la mort. » (=William Wordsworth.=)
« Aucun homme ou femme qui poursuit un idéal en empruntant sa propre route, ne peut éviter d’avoir des ennemis. » (=Daisy Bates.=) / « C’est un père sage, celui qui connait son propre enfant. » (=William Shakespeare.=)
« Je sais d’avance les crimes que je vais oser, mais ma colère est plus puissante que ma volonté, et c’est elle qui cause les plus grands maux aux mortels. » (=Euripide.=) / « Parce qu’il y a un prix à payer pour tout ce qu’on obtient dans ce bas monde, et même s’il est louable d’être ambitieux, il ne faut pas l’être à n’importe quel prix. » (=Lucy Maud Montgomery.=)
« Au fond de chacun de nous, il y a l’enfant qu’on était. L’enfant constitue le fondement de ce que nous devenons, de qui nous sommes, et de ce que nous serons. » (=Rhawn Joseph.=) / « Il n’y a pas de formule magique pour réussir, sauf peut-être une acceptation inconditionnelle de la vie et de ce qu’elle apporte. » (=Arthur Rubinstein.=)
« Il n’y a pas meilleur moyen d’échapper à la confession que le suicide, et le suicide est une confession. » (=Daniel Webster.=) / « Ce que l’Homme a de plus authentique, c’est sa capacité à créer, se dominer, endurer, se transformer, aimer et dépasser ses propres souffrances. » (=Ben Okri.=)
« Une âme triste vos tue plus vite, beaucoup plus vite qu’un germe. » (=John Steinbeck.=) / « Nous traversons nos ponts quand nous arrivons à eux, et les brûlons derrière nous. Il ne nous reste rien pour trouver le chemin parcouru à part le souvenir d’une odeur de fumée et l’idée que peut être cette fois là, nos yeux ont pleuré. » (=Tom Stoppard.=)
« Il n’y a pas de secret mieux gardé que ceux que tout le monde devine. » (=George Bernard Shaw.=) / « Si nous n’avions plus de secrets les uns pour les autres, serait-ce une source de réconfort ? » (=John Churton Collins.=)
« Aucun homme ne peut être heureux s’il n’a pas d’illusions. Les illusions sont aussi nécessaires à notre bonheur que les réalités. » (=Christian Nestell Bovee.=) / «Une femme ne doit pas dépendre de la protection d’un homme mais doit apprendre à se protéger elle-même. » (=Susan B. Anthony.=)
« Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie. Car ce que nous laissons derrière, fait partie de nous même. On doit faire le deuil de sa vie passée, avant d’entrer dans la nouvelle. » (=Anatole France.=) / « Bien que l’éclat qui était autrefois si brillant, se soit évanoui à jamais, bien que rien ne puisse ramener l’heure de cette splendeur dans l’herbe, de cette gloire dans la fleur, n’ayons point d’affliction mais cherchons plutôt la force dans ce qui reste après. » (=William Wordsworth.=)
« Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, est un enthousiaste. Celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique. » (=Voltaire.=)
Saison 4
Saison 5
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Un soir d’insomnie, à l’ère où les pleurs
Seuls comblaient le côté vide du lit,
Dans la chambre encor pleine de son odeur,
M’apparut une silhouette amie.
.
A ses traits fins, à son nez rebondi,
Au galbe de sa mâchoire barbue,
A son regard bleu azur attendri,
Je reconnus l’homme que j’avais perdu.
.
Dans l’une de ses mains aux doigts si fins,
Sous lesquels je devenais liquide,
Il tenait un sablier dont les grains
De sable étaient suspendus dans le vide.
.
Pourquoi donc le temps semble-t-il figé
Dans ton sablier, mon doux, mon amour ?
Ce temps, tu l’as pourtant récupéré
En m’abandonnant hier pour toujours.
.
Son visage s’assombrit, il se voûta,
Et puis, sans autre forme d’au revoir,
Comme on quitte une femme qu’on n’aime pas,
Il disparut au fond du long couloir.
.
Un soir d’insomnie, chambre-carrousel,
Tournent mes pensées, l’horloge, ma tête.
Ivre de paradis artificiels,
M'apparut de nouveau sa silhouette.
.
Ses traits, son nez, semblaient s’être affinés
Sa mâchoire, perdu de son attrait
Mais, à ses rétines bleues adorées
Je reconnus l’homme qui me manquait.
.
Ses doigts, plus fins encore, plus graciles,
Tenaient toujours le sablier de verre.
Il s’en écoulait un fragile fil
Sablonneux, comme un tout petit désert.
.
Ah ! Le temps semble avoir fait son oeuvre :
Sans doute déjà m’as-tu oubliée.
Mais alors, pourquoi m’imposer l’épreuve
De revenir au hasard me hanter ?
.
Un sourire malicieux traversa
Son si beau visage de bord en bord
Et, comme on quitte celle qu’on n’aime pas,
Il s’évanouit en chœur avec l’aurore.
.
Le soir de mes trente ans, soir d’insomnie,
A faire de ma vie un compte-rendu,
Même lieu, même fantasmagorie :
Sa silhouette ombrageuse m’apparut.
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Ses traits s’étaient floutés, son nez
Ne rebondissait plus et son regard
S’était rembruni, comme charbonné :
Au milieu de sa face, deux trous noirs.
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Dans son enclos de verre transparent,
Le désert entre ses mains progressait :
Le temps qui était autrefois si lent
Semblait s’être soudain accéléré.
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Tu ne te ressembles plus, mon amour.
Où est passé ton nez que j’aimais tant ?
Qu’as-tu fait de ton regard qui toujours
Ranimait en moi nos jours de printemps ?
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Le mirage, plus féminin, plus doux,
Dans un geste aérien, presque brumeux,
Caressa du bout de ses doigts mon cou,
Et partit, une perle au coin des yeux.
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Nouveau soir d’insomnie, mais celui-ci
Pas fait comme les autres : à mes côtés
Un homme m’ayant aimé, assoupi,
Délaissait mes bras pour ceux de Morphée.
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Je ne reconnus d’abord pas l’esprit
Qui me suivait pourtant depuis longtemps :
Sortant de l’ombre où il était tapi,
Il m’apparut soudain si différent.
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Ses traits, ceux d’une femme, étaient souriants
Mais son regard, rieur et facétieux,
Évoquait l’insouciance d’une enfant
Pour qui l’amour était encore un jeu.
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L’esprit me laissa le dévisager,
Immobile, son sourire figé
Comme les grains au fond du sablier.
Dis, ton visage m’est familier !
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Apparition de mes nuits d’insomnie,
Ton visage m’est tout sauf inconnu :
C’est bien celui que je portais jadis,
Le miroir de mes vingt ans révolus !
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Tu es moi il y a dix ans de ça
Quand, légère, frivole, féline,
Je pensais que l’amour se résumait à
La fièvre de quelques nuits opalines.
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Quand je n’avais pas encore découvert
Que le temps pouvait se faire assassin ;
Que, plutôt que panser les plaies d’hier,
Il tricotait les maux du lendemain.
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Mais vois donc, ombre aux traits qui sont les miens,
Comme le temps s’est soudain arrêté !
Le bas du sablier est enfin plein :
Pourquoi donc reviens-tu me visiter ?
.
Pourquoi me remémores-tu ma jeunesse ?
Qui es-tu donc, moi d’un lointain passé ?
Quel ectoplasme aux mille et un faciès,
Quel dieu es-tu, si tu ne puis parler ?
.
Alors l’esprit s’approcha de mon lit,
A pas feutrés, pour ne pas réveiller
L’homme à mes côtés toujours assoupi,
Et murmura de sa voix éraillée :
.
“On me nomme dieu, mais je n’en ai guère
Le courage, la foudre ou la grandeur.
Si je viens à toi les soirs solitaires,
C’est que tu m’as convoqué en ton cœur.
.
J’apparais à ceux qui exhortent la nuit
Leurs amants déchus, leurs amours déçues,
Et je prends la forme de l’être qui,
A cet instant-ci, leur manque le plus.
.
Je reste autant qu’il le faut, attendant
Que le temps vienne ternir leur mémoire,
Que leur chagrin se fasse moins mordant,
Que cessent enfin les nuits de cauchemars.
.
Puis je leur fais dire les au revoir
Qu’ils n’ont jamais pu faire à l’être aimé.
Amie, si je te ressemble ce soir,
C’est que tu dis adieu au toi passé.
.
Celle que tu étais avant d’aimer
N’est plus : la souffrance te l’a volée.
Son insouciance, sa naïveté
Lui ont été à toujours dérobées.
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Embrasse-la : elle ne te manquera
Que si je reviens te rendre visite.
Pour l’heure, tu n’as plus besoin de moi.
Va, vis, aime mieux : ça y est, tu es libre.”
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