#micronouvelles
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❝ Crucify me, unknown love, known emotion, grimacing saraband of unknown feelings.
Slide over my days, distraught lips, in the ruin of my greying roots. Fearful flesh under the absolute sacrifice of abandonment. ❞
❝ Crucifie moi, amour inconnu, émotion connu, sarabande grimaçante de sentiments méconnus.
Glisse sur mes jours, lèvres éperdues, dans la ruine de mes racines grisonnantes. Chair craintive sous l'absolue sacrifice de l'abandon. ❞
Words : Paracelsia Le Saigné
Pic : Unknow
Playlist : The Irrepressibles - In the shirt
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Un réveil parmi d'autres (micronouvelle) - Ludovic Richard
-Il pleuvait pas hier soir tu sais.-Ah bon ?-Oui.-Et donc ?-On est sorti. Tu te souviens pas ?-Vaguement…-Faut dire que t’as pas fait semblant. On n’était pas sorti depuis longtemps. Il pleut presque tout le temps. Puis t’avais envie d’écrire je crois.-Peut-être. Ce qui est sûr, c’est que j’ai un mal de crâne intergalactique. Du coup ?-Quoi ?-J’ai écrit ?-Pas vraiment, non.-Tu sais pourquoi…
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Ceci n'est pas une mandragore. Micronouvelle en cours pour Les Deux Zeppelins....
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#microshort#nano fiction#micronouvelles#caça-androides#science fiction#sci fi & fantasy#fantasy#android#flash fiction
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#microrrelato#rei sol#micro short story#sudden#lightning#flash fiction#micronouvelles#nano#short#microconto
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Dernière lettre de Vincent
Cher Théo,
J’ai laissé tomber mes pinceaux, ma chambre était pleine de toiles. Elles prenaient trop de place. J’en avais vendu aucune. J’ai essayé de les écouler, mais personne n’en voulait. Théo, je suis perdu, tous me croient fou et cinglé. Hier, j’ai avalé mon tube de peinture et me suis coupé l’oreille avec mon rasoir. J’ai eu peur, ça saignait beaucoup. J’ai pensé mourir, j’aurais peut-être aimé, mais je m’accroche. J’ai le cœur à bonne place et le révolver sur la tempe. Théo, j’ai besoin d’aide…
Ton frère Vincent 29 juillet 1890
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Le cercueil de la dernière fuite.
Les premiers réfugiés fuient la planète bleue.
La Terre est malade, agonise, se meure. La seule issue, la conquête de l'univers.
Mais un dernier regard vers la Terre mère révèle sa beauté sinistre, déchirante.
Tout à coup, le bleu devient rouge incandescent, le silence comme seul écho de l'expansion.
L'obscurité fait naître un murmure grave.
Tout s'est éteint comme un souffle sur une bougie.
Plus d'air, plus de fuite, la mort est parmi eux.
L'humanité s'endort dans sa dernière demeure, dérivant pour l'éternité dans le néant oublié par le fantôme de leur planète.
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Un repas en ville.
Il était jour. Malgré l’absence persistante de rayons, toujours cachés derrière l’épaisse couche de nuages qui éblouissait les rues endormies du dimanche, au sud-ouest, une grande emprunte lumineuse perçait le haut du ciel. Quatorze heures et quarante-neuf minutes. Le bruit métallique des couverts traversait les vitres de la salle à manger. Fourchettes et couteaux qui se croisaient, cuillères qui attendaient leur part, verres bourrés de vin et de lard, aucun hôte ne parlait. Julien regardait les bouches gonflées, qui ruminaient concentrées pour ne point se vider. À peine leurs mâchoires ralentissaient le rythme, un nouveau morceau de chair bien onctueuse approchait. On approuvait d’un clin d’œil, un regard jeté çà et là, un petit son timide, tout en mangeant. Pas question de prendre une pause. En aucun cas, il ne fallait oser s’étirer, même pas reposer le dos courbé, plié aux tourments d’un masque qui s’ennuyait dans une poche, quelque part. Dehors, les suivants faisaient semblant d’attendre dans le calme. Trois groupes étaient déjà passés. Un petit message à la porte disait : « Ouverts à midi. Non plus de dix personnes à la fois, non plus de quatre par table. Établi par le règlement. Merci de collaborer. ».
La cuisine avait les fours chauffés au rouge. Tout le monde, cuisiniers et garçons, courait de tous côtés, avec des assiettes en main qui se faisaient remplir à mesure qu’elles approchaient de la salle. On assistait à des allées et venues continues de rôtis et de soupes, d’omelettes et de légumes, de fromages et de compotes qui garnissaient avec de nombreuses bouteilles de vin les tables, où l’on patientait avec du pain et de l’eau. De temps en temps, une voix en cuisine parvenait aux oreilles des hôtes ; on la faisait arriver à propos, en tant qu’annoncement. La commande de la table numéro cinq, s’il vous plaît ! Sans trop tarder, un garçon franchissait alors la porte, avec un grand plat fumant de lapin au four à la moutarde. Tous les yeux, souriants et bien ouverts, se félicitaient par le choix, qui ne voulaient absolument pas laisser rafraîchir. Rien n’aurait changé le bienheureux cours du repas, n’était-ce que les désirs se retrouvassent par erreur entre un chien et les caresses d’une chatte qui, d’un coup félin, fit sauter en l’air la perruque de son maître et, de conséquence, tout le reste. Julien regardait encore. Fourchettes et couteaux qui volaient dans la salle, cuillères qui tournaient sur place, morceaux de verre éparpillés parmi les tâches, aucun hôte ne restait à table. Le moment était arrivé de se faufiler par-dessous les cris des corps déconcertés, qui papillonnaient confondus dans un espace collant et étroit, prendre le grand plat de lapin et s’assoir manger au coin, par terre, pendant que personne ne regardait.
Le quatrième groupe, affamé, bataillait à vide à l’entrée. Désormais, la salle était fermée.
Mofred
Historias para un Instante de Amor - poesía m on premier livre en papier (à la vente)
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#mofred#micronouvelle#repas#hiver#solitude#chat. chien. Têtards en l'Air#https://mofredar.blogspot.com/
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100 jours d’écriture
20 - Seul
Mot du jour : pièce
Longueur imposée : Nanofiction (280 caractères)
Il faut rendre à césar ce qui est à césar, l’histoire du jour est inspiré d’un scénario trouvé sur le compte facebook de Writing Prompts.
Leo se sentait seul depuis qu’il était le dernier homme sur terre. Il s’était mis à collectionner les mannequins de magasins qu’il habillait et entreposait dans les pièces de sa maison. Un jour qu’il se trouvait à côté de l’un d’eux, une voix plaintive se fit entendre. « -Aidez-moi. »
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#51 Dragons chronophages
« Ils sont immatériels, évanescents.
Ils se nourrissent de notre temps.
Mais ils ont besoin de consentement.
Jamais ils ne peuvent le drainer, le subtiliser ou l’aspirer.
Nous devons leur offrir notre temps.
Manifestation : copeaux de lumière cuivrée. »
La jeune sorcière se redressa, le nez froncé, et posa l’encyclopédie sur le bureau.
— Qui ferait une chose pareille ?
La Sœur aînée émit un rire léger et malicieux.
— Ils ont besoin de consentement, mais rien ne les empêche d’user le subterfuge.
Sceptique, l’apprentie croisa les bras, regardant l’illustration de biais.
— Le temps est notre bien le plus précieux. Je ne vois pas comment ils pourraient convaincre qui que ce soit de s’en départir.
La sorcière expérimentée se releva et traversa le petit bureau mansardé, jetant un regard au-dehors. Le halo doré d’un lampadaire se reflétait sur son visage fin tandis que quelques flocons scintillaient de l’autre côté de la vitre.
— L’alcool est l’une de leurs armes les plus anciennes et répandues. Nous avons eu affaire à une véritable invasion voilà près de deux siècles avec l’arrivée de l’opium en Europe. On avait à peu près réussi à endiguer leur expansion malgré la quantité de nouvelles drogues disponibles sur le marché. Mais là…
L’apprentie jeta un œil inquiet sur la page.
— Je commence à comprendre…
— Ça ne marche guère avec les livres, et pas du tout avec les activités créatives, poursuivit la Sœur aînée. Parce que le temps se transforme en énergie créative. Elle leur brûle les ailes. Mais ces dernières années, ils sont passés en catégorie noire.
— Priorité maximale ? C’est si grave que ça ?
— Malheureusement, oui. Ils touchent toutes les catégories de la population à présent.
Le front plissé d’inquiétude, la Sœur aînée laissa son regard se perdre dans les rues brumeuses en contrebas. Quelques courageux fumeurs s’entassaient devant le bar à l’angle de la rue, cigarette dans une main, téléphone dans l’autre. Elle commença à expliquer les sortilèges concoctés par les Aînées pour contrer l’appel des dragons chronophages. L’apprentie allait devoir les apprendre vite, et les répéter souvent. Mais seul le silence répondit à son injonction. La Sœur aînée se retourna. Au centre de la pièce, debout devant l’Encyclopédie des monstres, esprits et incarnations, la jeune sorcière tenait son téléphone entre les mains, les pouces fusant à toute vitesse sur l’écran virtuel, les yeux dans le vague. Autour d’elle virevoltaient de légers copeaux de lumière cuivrée.
(52 micronouvelles en 2018 – 51/52 – série : microfables )
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« Sœur Ève m'accueilla avec ses mots : 'En ce lieu saint... c'est le Diable qui nous influence. Mais c'est seul Dieu qui nous infligera les conséquences de nos péchés dans l'au-delà. Ici...c'est le monde que tu as tenté de fuir, dans lequel tu es entré. Mais en bien pire. Et maintenant, tu ne vas plus t'en sortir. Bienvenue chez les Bovines, comme on nous surnomme, Soeur Ruth. »
Et après cela, au bout de quelques jours suite à mon arrivée, un drame se passa.
Comme cet enfantin dessin de nonne, les secrets se déroulant en ce lieu furent couverts par les Mères supérieures derrière ses murs. Les viols, les baisers impudents entre sœurs, les proses érotiques...Tout au couvent des Bovines s'étouffait dans son calme religieux.
« À mon Père qui est au cieux,
Je ne me laisserai point pervertir en ce lieu,
Pour vous, je me ferai sage,
Comme les rois Mages.
À mon Père qui est au cieux,
Ne me laissez point mourir en ce lieu
Pour vous, j'ai souhaité la chasteté
De votre miséricorde, j'implore sa Majesté.
𝐴𝑚𝑒𝑛. »
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Le chant de l’ignorance
Note : Habituellement mes micronouvelles comptent 500 mots. Celle-ci est un format double, 1000 mots.
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Malgré la guerre qui a décimé des peuples entiers, malgré la mer qui a noyé des continents, malgré la faim qui a emporté des millions de personnes, les derniers humains de la planète s’entêtent à s’enraciner dans le sol et à s’élever dans les airs.
Comme des termites inépuisables, ils réparent, remplacent ou, au pire, relocalisent leurs villages plus loin, plus haut. Et partout, dans les quelques communautés qui subsistent, chacun se conforme au Premier Commandement : « Multipliez-vous et remplissez la Terre. » Pour les humains, cette ordonnance est devenue la dernière stratégie de survie et la vertu cardinale qui a supplanté toutes les autres.
Chaque année, au solstice d’été, les survivants se rassemblent dans les quelques endroits qu’ils peuplent encore, généralement une vallée ombragée à l’abri des tempêtes les plus destructrices et des vagues de chaleur les plus intenses.
Exactement vingt-et-un jours avant le solstice, tout s’arrête dans les villages. Les hommes prennent congé de leur travail. Les couples se séparent. Hommes et femmes vivent chacun de leur côté, dans une abstinence rigoureuse.
Seuls les jardins d’enfants restent en activité. On confie alors les petits aux femmes enceintes, à celles qui allaitaient et aux vieilles qui ne sont plus en âge de procréer.
Au cours des dernières semaines qui précèdent le solstice, les hommes se consacrent à la confection de leur tenue nuptiale et à la pratique de leurs mouvements de danse. Ils les perfectionnent et en affinent l’exécution en vue de la parade par laquelle ils s’offriront aux femmes. À la toute veille de l’évènement, ils se parent de couleurs flamboyantes et revêtent leur livrée toute neuve en prenant soin de laisser paraitre leur poitrine musclée et leurs jambes puissantes.
Tous les danseurs sont nerveux, même les plus forts, les plus grands et les plus habiles. Bien sûr, ils seront choisis, mais ils ne peuvent savoir par qui. Les plus vieux, tentent le coup, peut-être pour une dernière fois. Les novices tremblent, autant par nervosité que par excitation. Une première reste toujours une première.
Réunies autour d’eux au soir du solstice, les femmes admirent les danseurs et commentent leurs mouvements. Toutes connaissent déjà les succès de reproduction inscrits à leur fiche personnelle. C’est là le plus important. Mais elles s’intéressent quand même à l’art qu’ils mettent dans l’acte de reproduction et à l’harmonie de leur corps.
Ce jour-là, Dorothée est heureuse comme une reine.
Dorothée a toujours été ronde. Et depuis sa puberté, elle a toujours été grosse. Enceinte pour la première fois à treize ans, elle a multiplié les grossesses. En fait, elle ne se souvient pas d’une année où elle n’aurait pas été gestante. Elle-même se vante d’avoir consacré sa vie à la donner. Les plus malignes disent qu’elle l’a bien plus gagnée que donnée.
En effet, chaque naissance accroit sa richesse. Ses nombreux enfantements lui ont tellement rapporté qu’elle vit dans une opulence que beaucoup lui jalousent. Et elle continue à engendrer des marmots aussi souvent qu’elle le peut, parce qu’elle tient plus à sa prospérité qu’à sa postérité.
Une fois nés, les petits qui survivent sont confiés au service public qui les mène à la vie adulte. Mais ils ne sont pas si nombreux à y parvenir. Ceux de Dorothée réussissent mieux que d’autres. Et cela rapporte davantage.
Au cours des trois dernières décennies, elle a mis tant de bébés au monde qu’elle n’en a retenu ni le nombre exact ni la liste des prénoms. Cependant, elle a su comptabiliser la rente qu’ils lui rapportent. Et, fait tout aussi important à ses yeux, les six couples de jumeaux qu’elle a menés à terme lui ont mérité la première place au tableau national de la fécondité.
Comme les autres femmes, elle est venue choisir celui qui la fécondera et lui permettra de livrer un nouvel enfant à la communauté. Son statut de reproductrice la plus prolifique lui assure le privilège du premier choix parmi les danseurs.
Une fois la sélection de Dorothée connue, la suivante dans l’ordre des procréatrices pourra choisir un mâle à son tour. Et ainsi de suite, jusqu’à la plus jeune fille en état de procréer.
Toutes disposent de onze mois pour réussir ou, plus précisément jusqu’à vingt-et-un jours avant le prochain solstice d’été, sans quoi, elles seront repoussées dans la hiérarchie des génitrices.
Aussi, bien que les femmes puissent choisir l’homme avec qui elles viennent de passer l’année, peu le font. Car si celui-là ne leur a pas donné d’enfant, elles préfèreront chercher un géniteur plus performant.
Pour Dorothée, encore plus que pour les autres, il importe que le sien produise rapidement. Quand viendra le prochain solstice, et qu’on refera la hiérarchie, Dorothée entend tenir la première place, une fois encore.
Toutefois, à quarante-six ans, elle sait que sa principale source de revenus va bientôt se tarir. Aussi, c’est avec beaucoup d’attentes qu’elle évalue les étalons.
Bien avant ce jour, elle a repéré un grand costaud à la peau mate. À trente ans, il a l’âge que pourrait avoir un de ses rejetons. Mais, ce bellâtre a déjà engendré quatre garçons et trois filles, c’est cela qui importe. Même si peu ont survécu, les autorités garantissent sa fertilité.
À l’ouverture de la cérémonie, Dorothée le sélectionne sans attendre et l’amène dans son logis. Elle le met au travail le jour même. Dans tous les logements du village, les autres femmes agissent ainsi.
Pendant les mois qui vont suivre, toutes et tous se consacreront à peupler le monde, sans savoir que malgré leurs efforts, rien n’empêchera les éléments de se dégrader.
Hors de la vallée, les tempêtes continueront à se gonfler, les vents rageront de plus en plus, la température s’élèvera encore. De moins en moins de lieux resteront habitables, et de moins en moins d’humains les habiteront.
Eux n’y croient pas. Tout reste comme avant dans la vallée. Femmes et hommes poursuivent leur mission de se multiplier jusqu’à remplir la Terre et à dominer le monde.
Et, au soir du solstice d’été, chacune et chacun entonnent avec ivresse le chant de l’ignorance.
Benoit Bolduc/avril 2022
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Les deux Zeppelins
Recueil de micronouvelles (saison 4).
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DES IDEES POUR REENCHANTER LA DEMOCRATIE
Lors de la soirée Bright Mirror spéciale présidentielle, organisée avec Bluenove le 11 mars aux « Echos », plusieurs dizaines de personnes se sont projetées dans le futur de la démocratie. En 45 minutes chrono, ils ont écrit des micronouvelles positives dont nous avons extrait quelques concepts… à cogiter ! ARTICLE Les 8 idées venues du futur pour réenchanter la démocratie FICTION // 6 mai…
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