#meurtre mystérieux à manhattan
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SAMEDI 30 SEPTEMBRE 2023 (Billet 3/3)
Et dans l’après-midi, avec Marina cette fois, nous avons vu le dernier Woody Allen :
« COUP DE CHANCE » (1h 33min)
Un film de Woody Allen, avec Lou de Laâge, Melvil Poupaud, Niels Schneider, Valérie Lemercier…
L’article ci-dessous décrit bien les points positifs que nous avons retenus du film par contre il y a une ENORME invraisemblance qu’aucun critique n’a relevée et nous en sommes plus qu’étonnés : la chasse au cerf est une chasse hyper-réglementée en France, la fin du film, sans vouloir rien vous révéler, à ce sujet, est donc complètement farfelue. Nous sommes d’ailleurs sidérés qu’aucune personne de la Production ne l’ait signalé au réalisateur qui, en tant qu’Américain, pouvait ne pas savoir.
Autre point gênant : Melvil Poupaud joue dans ce film EXACTEMENT comme dans « L’amour et les forêts ». On aurait dû conseiller à Woody Allen de choisir un autre comédien qui aurait interprété ce rôle d’une autre façon. Et puis Melvil Poupaud n’est pas la tasse de thé de Marina.
En revanche, Lou de Laâge est CHARMANTISSIME ! Après ce film, nous ne la verrons plus jamais de la même façon.
Nous donnons tous les deux à ce film ❤️❤️,8 sur 5.
____________________________
Résumé
Fanny et Jean ont tout du couple idéal : épanouis dans leur vie professionnelle, ils habitent un magnifique appartement dans les beaux quartiers de Paris et semblent amoureux comme au premier jour. Mais lorsque Fanny croise, par hasard, Alain, ancien camarade de lycée, elle est aussitôt chavirée. Ils se revoient très vite et se rapprochent de plus en plus…
Critique
Mineur, « Coup de chance » l’est sans doute, comparativement à des œuvres magistrales de Woody Allen, telles que « Annie Hall », « La rose pourpre du Caire » ou « Match Point ». C’est oublier que le réalisateur, qui a beaucoup tourné, s’est souvent octroyé des digressions secondaires, en alternance avec de véritables pépites. « Coup de chance » est en tout cas beaucoup plus réussi que le précédent opus, « Rifkin’s Festival, » et permet de retrouver des constantes de l’univers d’Allen, tant dans le récit, moins minimaliste qu’il n’en a l’air, que la mise en scène, toujours élégante et fluide. Le premier quart d’heure est très (trop) classique, avec ses clichés sur les quartiers parisiens (les retrouvailles d’anciens lycéens sur l’avenue Montaigne) et des dialogues faisant craindre le déroulement d’une comédie romantique et conjugale vieillotte avec du réchauffé sur les tourments et hésitations des couples, constante des névroses du personnage allénien.
Mais cette superficialité de surface finit par donner un charme décalé au métrage, d’autant plus que le Paris de W. Allen est fantasmé (le réalisateur l’avait déjà filmé dans « Tout le monde dit I Love You » et « Minuit à Paris »). Surtout, « Coup de chance » parvient à capter l’attention quand la légèreté fait place au drame, puis au suspense policier.
En gendre idéal cachant un époux pervers et machiavélique, Melvil Poupaud prolonge son personnage de « L’amour et les forêts » (c’est ce que nous avons le moins aimé, les 2 rôles étant tellement similaires qu’il aurait fallu choisir un autre acteur – NDLR du Blog). Et l’enquête en amateur menée par la belle-mère (Valérie Lemercier) suscite (presque) la même jubilation que celle entreprise naguère par Allen et Keaton dans « Meurtre mystérieux à Manhattan ». Pour continuer sur les personnages et leurs interprètes, Lou de Laâge dévoile une réelle grâce avec ce rôle de bourgeoise hésitante (c’est son personnage et son interprétation que nous avons le mieux appréciés dans le film – NDLR du Blog). « Coup de chance » est donc recommandable, le relatif tiède accueil d’une partie de la presse semblant surprenant, surtout eu égard aux écrits dithyrambiques réservés à des œuvrettes comme « Barbie », pour ne citer qu’elle.
(Source : « avoir-alire.com »)
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Étude de board de « Meurtre Mystérieux à Manhattan »; format A4; crayon à papier, feutres aquarellables, crayons de couleur.
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#diane keaton#elevator#manhattan murder mystery#meurtre mystérieux à manhattan#mime#scared#woody allen
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L'aventure de madame Muir, Joseph L. Mankiewicz 1947 Une histoire d'amour entre une femme et un fantôme, une vieille maison sur une falaise. Incontournable.
Mon oncle, Jacques Tati 1958 La rencontre poétique de deux mondes, l'ancien et le moderne. Des personnages attachants. Cela pourrait être un poème de Prévert, mais c'est un film de Tati.
L'année dernière à Marienbad, Alain Resnais 1961 Un immense jardin à la française, un colossal escalier, Delphine Seyrig et Giorgio Albertazzi qui ne cessent de rejouer la scène d'un rendez-vous manqué. Un chef-d'oeuvre qui gardera son mystère à jamais.
Judex, Georges Franju, 1963 Digne des romans feuilletons du XIXe siècle, un justicier mystérieux qui s'attaque au banquier malhonnête. Des combinaisons noires, des intrigues, des masques en forme d'oiseau.
Les lèvres rouges, Harry Kümel, 1971 La suite vampirique de Marienbad, Delphine Seyrig en comtesse immortelle buvant le sang des pensionnaires d'un hôtel d'Ostende.
La montagne sacrée, Alejandro Jodorowsky, 1973 Délire hypnotique et fou, conte alchimique dans lequel les maîtres des neufs planètes devront gravir la montagne sacrée pour trouver la réponse savoureuse au grand mystère de l'existence.
Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette, 1974 Deux sorcières solaires errant dans le Paris des années 70. Une maison mystérieuse, des numéros de magie. Un film à regarder à l'endroit ou à l'envers, éveillé ou endormi.
Complot de famille, Alfred Hitchcock, 1976 Le dernier film d'Hitchcock, une fausse voyante et un chauffeur de taxi à la recherche d'un diamant volé. Un film du dimanche soir.
Stalker, Andreï Tarkovski, 1979 Un voyage à travers des paysages de science fiction délabrés porté par une musique sublime. Une sorte de rêve.
The Fog, John Carpenter, 1980 Une malédiction s'abat sur une ville de Nouvelle-Angleterre. Un brouillard vert fluorescent duquel émerge des fantômes. Une animatrice de radio tente de sauver les habitants depuis un phare isolé. Un film glacial et génial.
Fitzcarraldo, Werner Herzog, 1982 Un homme passionné d'opéra entreprend de faire passer un bateau par dessus une montagne en pleine jungle amazonienne. On ne saurait le décrire autrement.
Et vogue le navire, Federico Fellini, 1983 Un film comme un roman, au début du XXe siècle, des personnages hauts en couleurs embarquent à bord d'un paquebot afin de rendre hommage à une célèbre cantatrice.
Paris, Texas, Wim Wenders 1984 Un homme qu'on croyait mort sort du désert et retrouve peu à peu les vestiges de sa vie passée. Une sorte de mirage porté par une musique sublime.
Phenomena, Dario Argento, 1985 Un film d'horreur comme on n'en fait plus. Un adolescente qui parle aux insectes sur les traces d'un tueur en série. Jennifer Connelly invoquant une nuée de mouches, scène culte.
Les ailes du désir, Wim Wenders 1987 Un très grand film de Wim Wenders. Un ange tombe amoureux d'une acrobate de cirque et décide de devenir mortel. Une promenade dans le Berlin des années 80. Peter Falk se frottant les mains dans la brume matinale. Incontournable.
Prince des ténèbres, John Carpenter, 1987 Le film d'horreur le plus terrifiant. Un groupe de scientifiques découvre que l'Eglise a caché au monde le fait que Dieu n'existe pas. A sa place, une entité ténébreuse qui va bientôt se libérer. Vous ne vous regarderez plus jamais dans un miroir sans penser à ce qui vous attend de l'autre côté...
Drugstore Cowboy, Gus Van Sant, 1989 Une petite bande de camés braque des pharmacies pour se défoncer. Leur chef décide de se ranger mais le passé ne s'oublie pas facilement. Un conte étonnamment léger. Une apparition de William Burroughs dans toute sa majesté.
Meurtre mystérieux à Manhattan, Woody Allen, 1993 Un couple farfelu mène l'enquête sur la mort de leur voisine de palier. Le New York des années 90, des rebondissements, et Anjelica Huston au faîte de sa gloire en auteur de romans policiers.
La cité des enfants perdus, Jean-Pierre Jeunet, 1995 Dans une cité portuaire verdâtre, des enfants disparaissent. Un savant fou tente vainement de voler leurs rêves. Un film génial, complètement glauque et immersif. Des costumes incroyables de Jean-Paul Gaultier. Un monde en soi.
Dead Man, Jim Jarmush, 1995 William Blake tue un homme par erreur et prend la fuite, accompagné de l'indien Nobody, qui le prend pour l'esprit du célèbre poète anglais. Un récit initiatique tout bonnement génial, bercé par les improvisations de Neil Young à la guitare. Le meilleur rôle de Johnny Depp. Une apparition éclair de Robert Mitchum dans son dernier rôle.
The pillow book, Peter Greenaway, 1996 La fille d'un célèbre calligraphe, devenue mannequin, recherche un homme capable de lui écrire un compliment sur toute la peau. Elle finit par devenir elle-même calligraphe et décide d'écrire un livre sur le corps de son amant. Un film sublime.
La légende du pianiste sur l'océan, Giuseppe Tornatore, 1998 Un bébé est retrouvé dans la cale d'un paquebot. Devenu adulte, ainsi qu'un pianiste légendaire, il se mesure aux plus grands musiciens de son temps mais n'a jamais posé le pied à terre. Un conte magistral et bouleversant.
Mulholland Drive, David Lynch, 2001 Un rêve, un cauchemar. Une femme amnésique, aidée par une actrice en herbe, part à la recherche de son identité. Un film porteur d'un mystère insondable. A voir et à revoir à l'infini.
La famille Tenenbaum, Wes Anderson, 2001 Une famille de génies, disloquée par des querelles intestines, tente de se retrouver. Un vrai poème visuel, drôle et touchant. On aimerait vivre dedans.
Kill Bill, Quentin Tarantino, 2003 Un chef d'oeuvre absolu. Le personnage d'Uma Thurman en guerrière vengeresse que rien ne pourra arrêter, figure allégorique mue par une force supérieure. Les cinq points et la paume qui font exploser le coeur.
The Fall, Tarsem Singh, 2006 Un homme alité dans un hôpital raconte une histoire à une petite fille. En échange, elle dérobe pour lui des ampoules de morphine. Et le conte se mêle à la réalité. Visuellement grandiose et éblouissant. Une scène d'ouverture mémorable.
The Fountain, Darren Aronovsky, 2006 Trois histoires entremêlées pour n'en former qu'une seule, celle de la recherche de la vie éternelle. Des scènes se déroulant dans le plan astral, toutes d'or en fusion et d'extase mystique. A couper le souffle.
Melancholia, Lars Von Trier, 2011 Une planète s'approche dangereusement de la terre et s'apprête à l'engloutir. Deux soeurs, deux entités contraires, se dirigent en silence vers la fin du monde. Une expérience totale portée par des symphonies sublimes et des tableaux de Bruegel.
Only Lovers Left Alive, Jim Jarmush, 2013 Un couple de vampires sublimes portent sur le monde un regard désabusé. Sur fond de rock indé lancinant, à travers Détroit ou Tanger, la décadence d'une communauté en train de disparaitre.
Les Garçons Sauvages, Bertrand Mandico, 2017 Un groupe de jeunes garçons commet un crime impardonnable. Ils sont condamnés à accompagner en mer un capitaine étrange et colérique. Un voyage vernien, totalement organique et sensuel. A la croisée de William Burroughs et de l'île au trésor, de Cronenberg et du club des cinq.
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Films vus en salle
Woody Allen (19 + 1) :
Prends l'oseille et tire-toi
(Tombe les filles et tais-toi)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans oser le demander
Annie Hall
Manhattan
La Rose pourpre du Caire
Hannah et ses sœurs
September
Meurtre mystérieux à Manhattan
Vicky Cristina Barcelona
Whatever Works
Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu
Minuit à Paris
To Rome with Love
Blue Jasmine
Magic in the Moonlight
L'Homme irrationnel
Café Society
Wonder Wheel
Un Jour de pluie à New York
Almodovar (17) :
Dans les ténèbres
Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?
Matador
La Loi du désir
Femmes au bord de la crise de nerf
Attache-moi !
Talons aiguilles
La Fleur de mon secret
En chair et en os
Tout sur ma mère
La Mauvaise éducation
Volver
Étreintes brisées
(La Conseillère anthropophage (court-métrage))
La piel que habito
Les Amants passagers
Julieta
Douleur et gloire
Hitchcock (13) :
Lifeboat
La Maison du docteur Edwardes
Les Enchaînés
Le Procès Paradine
La Corde
L'Inconnu du Nord-Express
Fenêtre sur cour
La Main au collet
Sueurs froides
La Mort aux trousses
Psychose
Les Oiseaux
Frenzy
Joel & Ethan Coen (13) :
Blood Simple
Arizona Junior
Barton Fink
Le Grand saut
Fargo
The Big Lebowski
O' Brother where art thou?
No Countty for Old Men
Burn After Reading
A Serious Man
True Grit
Inside Llewyn Davis
Ave, César !
Johnnie To (9) :
The Mission
Election 1
Election 2
Triangle
Mad Detective
Sparrow
Vengeance
Life Without Principle
Office
Tarantino (8 + 1) :
Reservoir Dogs
(True Romance)
Pulp Fiction
Jackie Brown
Deathproof
Inglourious Basterds
Django Unchained
The Hateful Eight
One Upon A Time In Hollywood
Scorsese (6) :
Who's That Knocking at my Door
Mean Streets
Taxi Driver
Casino
Shine a Light
Shutter Island
David Fincher (6) :
Seven
Fight Club
Zodiac
L'Étrange histoire de Benjamin Button
The Social Network
Millenium : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes
James Bond (5) :
James Bond contre Docteur No
Casino Royale
Quantum of Solace
Skyfall
Spectre
Steven Spielberg (5) :
Duel
Les Dents de la mer
Les Aventuriers de l'arche perdue
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal
Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne
Jacques Tati (5) :
Jour de fête
Les Vacances de Monsieur Hulot
Mon Oncle
Playtime
Trafic
James Gray (5) :
Little Odessa
La Nuit nous appartient
Two Lovers
The Immigrant
The Lost City of Z
John Carpenter (5) :
Fog
New York 1997
The Thing
Christine
Prince des ténèbres
Robert Rodriguez (4) :
Une Nuit en enfer
Planète Terreur
Machete
Machete Kills Again
Jean-Pierre Mocky (4) :
La Cité de l'indicible peur
Les Insomniaques
Dors mon lapin
Le Renard jaune
Roman Polanski (4) :
Répulsion
Le Bal des vampires
Rosemary's Baby
The Ghost Writer
Stanley Kubrick (4) :
Fear and Desire
Orange mécanique
Shining
Eyes Wide Shut
Ridley Scott (4) :
Alien
Blade Runner
Thelma et Louise
Mensonges d'État
David Cronenberg (4) :
Scanners
Les Promesses de l'ombre
Cosmopolis
Maps to the Stars
Dario Argento (4) :
L'Oiseau au plumage de cristal
Le Chat à neuf queues
Suspiria
Opéra
Brian De Palma (3) :
Obsession
Blow Out
Scarface
Coppola (3) :
Le Parrain
Conversation secrète
Tetro
Fritz Lang (3) :
House by the River
Le Tigre du Bengale
Le Tombeau hindou
David Lynch (3) :
Sailor et Lula
Lost Highway
Mullholland Drive
Sidney Lumet (3) :
Le Gang Anderson
Serpico
À bout de course
Lucio Fulci (3) :
Perversion Story
Le Venin de la peur
L'Emmurée vivante
Hiroshi Inagaki (3) :
La Légende de Musashi
Duel à IchijojiLa Voie de la lumière
Kurosawa (2) :
La Forteresse cachée
Sanjuro
Satyajit Ray (2) :
Tonnerres lointains
Le Dieu éléphant
Mario Bava (2) :
Les Trois visages de la peur
Six femmes pour l'assassin
John Boorman (2) :
Le Point de non-retour
Zardoz
Alan J. Pakula (2) :
Klute
À cause d'un assassinat
Leos Carax (4) :
Les Amants du Pont Neuf
Tokyo
Holy Motors
Annette
Tsui Hark (3) :
Le Festin chinois
Triangle
Detective Dee - Le mystère des balles fantômes
Park Chan-wook (3) :
Old Boy
Thirst
Stoker
Kim Jee-won (3) :
A Bittersweet Life
Le Bon, la brute et le cinglé
J'ai rencontré le diable
Bong Joon-ho (2) :
Mother
Parasite
Na Hong-jin (2) :
The Chaser
The Murderer
Billy Wilder (2) :
Ariane
La Vie privée de Sherlock Holmes
Ozu (2) :
Fin d'automne
Le Goût du saké
Spike Lee (2) :
Do the Right Thing
BlacKkKlansman
Monty Python (1) :
La Première folie des Monty Python
Louis De Funès (1) :
Les Aventures de Rabbi Jacob
Charlie Chaplin (1) :
Les Temps modernes
John Woo (1) :
Les Trois royaumes
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Meurtre mystérieux à Manhattan (1993, Woody Allen) #Cinema https://www.instagram.com/p/CF8WdDRjQOK/?igshid=zhobpct2an4s
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Romans et nouvelles : nos nouveautés de novembre.
Comme un frère, David Treuer :
Minneapolis, 1981: Simon, jeune Indien de trente ans, sort de prison où il a purgé dix ans pour le meurtre accidentel de son frère cadet, Lester. La première personne qu'il va voir, c'est sa mère, Betty, même si elle n'est jamais venue lui rendre visite. C'est là que Simon découvre qu'il a un neveu âgé de dix ans et qui ignore tout du drame familial qui s'est joué avant sa naissance. Pour Betty qui l'a élevé, Lincoln compte plus que tout au monde et pour le protéger, elle lui a toujours caché l'existence de son oncle comme l'identité de sa mère. Plus tard, Simon retrouvera cette dernière, Vera, qui s'est trouvée au cœur du drame. Mais celle-ci ne veut plus entendre parler de cette période de sa vie, pas davantage de l'enfant qu'elle a abandonné dès sa venue au monde. C'est finalement auprès de One-Two, ce vétéran indien de la guerre de Corée qui fut autrefois son mentor, que Simon trouve un peu de chaleur. C'est lui qui l'a initié des années auparavant sur les chantiers de construction de gratte-ciel à Minneapolis. Mais comment retrouver sa place après dix années d'absence et d'isolement ? Comment vivre avec la mort de son frère sur la conscience ? Simon rêve de réconcilier le passé et le présent. Sa quête d'une rédemption impossible met inexorablement en place les éléments d'une nouvelle tragédie…
La Mort de Vishnou, Manil Suri :
Étendu sur le palier qui lui tient lieu de logis, Vishnou l'homme à tout faire agonise. Des vagues de souvenirs lui parviennent, suscitées par les voix et les odeurs qu'il perçoit. Et si son corps ne lui obéit plus, un pouvoir soudain lui donne la capacité de se mouvoir et d'observer ce qui l'entoure. Serait-il le dieu dont il porte le nom ? Un à un, il gravit les étages qui le séparent du toit, réticent à laisser derrière lui ses joies et sa sensualité. Le palier est un lieu de rencontre, l'escalier une voie de passage, mais dans l'immeuble, microcosme d'un monde instable, miné par les conflits latents et l'intolérance, des rivalités et des affrontements tour à tour loufoques et tragiques opposent quatre familles. La mort de Vishnou exacerbe les hostilités, provoquant les vraies fractures fondées sur la caste et la religion. Et quand la jeune Kavita, qui voit la vie comme un film hindi, s'enfuit avec son amoureux musulman, la violence se déchaîne.
Le Temps désarticulé, Philip K. Dick :
Dans cette bourgade aux airs de rêve américain, Ragle Gumm est une petite célébrité : il cumule plus de victoires que n'importe qui au jeu Où Sera Le Petit Homme Vert La Prochaine Fois ?, proposé quotidiennement par le journal local. Une occupation qui lui assure des revenus modestes, mais qui lui laisse aussi beaucoup de temps libre, qu'il meuble en flânant de-ci de-là, toujours à la recherche d'objets insolites. C'est ainsi qu'il tombera un jour sur un annuaire falsifié, puis plus tard sur une revue populaire à la gloire d'une certaine Marylin Monroe dont personne n'a jamais entendu parler…
Cent portes battant aux quatre vents, Steinunn Sigurðardóttir :
Plus de vingt ans se sont déroulés depuis que Brynhildur a quitté Paris où elle a été étudiante à la Sorbonne. Mais un court séjour dans la capitale ainsi qu'une aventure inattendue et sans lendemain la projettent malgré elle face à ses souvenirs de jeunesse, parmi lesquels, celui du grand amour à côté duquel elle est passée. Pourquoi ne saisit-on pas le bonheur lorsqu'il passe ? Pourquoi tous ces tourments et ces attirances non réciproques ?
Le Chardonneret, Donna Tartt :
C'est un minuscule tableau de maître. Un oiseau fascinant. Inestimable. La raison pour laquelle Theo Decker, 13 ans, s'est retrouvé en possession de ce chef-d'œuvre de l'art flamand est une longue histoire... Un hasard qui, huit ans après ce jour tragique de pluie et de cendres à New York, l'obsède toujours autant. Des salons huppés de Manhattan aux bas-fonds mafieux d'Amsterdam ou de Las Vegas, Le Chardonneret surveille l'effroyable descente aux enfers de Theo et préside à son étrange destin...
Le Manuscrit du Docteur Apelle, David Treuer :
A mi-chemin entre la quête métaphysique et la légende initiatique, ce nouveau roman est une œuvre rare et ambitieuse. Le Docteur Apelle, spécialiste en langues anciennes, s'est pour ainsi dire retiré du monde et se consacre à l'étude lorsqu'il découvre parmi les rayonnages d'une bibliothèque un vieux manuscrit qui bouleverse son existence : ce conte étrange, dont il entreprend la traduction, retrace le destin de deux jeunes Indiens au début du XIXe siècle. Et, pour la première fois de sa vie, cet homme prend conscience qu'il n'a jamais connu le véritable amour... Tantôt enchanteur, tantôt mystérieux, Le manuscrit du Docteur Apelle nous plonge au cœur de deux histoires : l'une nous entraîne dans les profondeurs de la forêt mythologique, l'autre nous invite à parcourir les labyrinthes de la littérature. Et à nous interroger sur la seule chose qui puisse encore surprendre l'homme : ses sentiments.
Vengeance du traducteur, Brice Matthieussent :
Traduire, c'est faire se rencontrer deux langues. Dans tous les sens du terme, y compris l'érotique. Entre Paris et New York, 1937 et 2007, sous cette couverture, les langues s'agitent, se délient et délirent, s'enroulent, bien pendues. Un traducteur français multiplie les notes en bas de page dans le roman américain qu'il traduit : ces (N. d. T.) excentriques tirent le livre vers le bas, en déplacent le centre de gravité, soutiennent une statue absente, celle du père sans doute. Puis un auteur vieillissant tente d'imposer à son traducteur des changements de décor inacceptables. Enfin, Dolores Haze - la Lolita de Nabokov - apparaît au seuil d'un passage secret parisien, tandis qu'une autre femme, sans lieu ni vergogne, vagabonde entre les langues. Vols et emprunts se multiplient, ainsi que caviardages et coups fourrés, jusqu'à l'envol final du traducteur, son apothéose et sa vengeance. Ceci est un livre d'images. Ceci est un roman…
La Cité et les astres, Arthur C. Clarke :
Selon la légende, les hommes auraient jadis conquis les étoiles.Jadis, d'immenses villes auraient fleuri à la surface de la Terre. Puis les Envahisseurs sont venus, laissant l'Humanité exsangue, confinée sur sa planète natale. Pendant des millénaires, la cité de Diaspar a servi de refuge aux rares rescapés. Une prison dorée, close sur elle-même, sagement gérée par un ordinateur omnipotent. Dix millions d'habitants y naissent et y renaissent artificiellement, sans jamais vraiment mourir... Jusqu'à l'apparition d'un être unique, Alvin, qui refuse cette existence pétrifiée et sans but. Bravant les lois de Diaspar, il va entamer un fantastique voyage parmi les mondes morts, qui le mènera aux confins de la galaxie. Un space opera flamboyant, empreint de poésie et d'aventure.
L’Homme brûlant et autres nouvelles, Ray Bradbury :
Par un après-midi caniculaire, Neva et Doug font une inquiétante rencontre; Mich organise pour sa petite fille un goûter d'enfants un peu particulier; un brave type un peu benêt se révèle moins bête et moins gentil qu'on le pensait; quant à William Acton, sans doute réfléchit-il trop pour commettre le crime parfait…A mi-chemin entre le fantastique et le policier, l'auteur des Chroniques martiennes invente ici quatre façons de jouer avec le crime et l'angoisse, de transformer, non sans une bonne dose d'humour, la réalité quotidienne en cauchemar.
Total Recall, Philip K. Dick :
Douglas Quail rêve depuis toujours d'aller sur Mars, mais la planète rouge est réservée aux agents du gouvernement et aux personnalités haut placées. Il lui reste toutefois la possibilité de s'acheter des souvenirs. Et pourquoi pas celui d'être allé en visite sur Mars ? Ce ne serait pas la réalité, certes. mais qui sait ?
Le Maître des illusions, Donna Tartt :
Fuyant sa Californie natale bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret. Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...
Les Gouffres de la lune, Arthur C. Clarke :
Au 21e siècle, la Lune a été colonisée et les touristes les plus aisés peuvent se payer le luxe d'une croisière sur la mer de la Soif. Pour cela, ils prennent place à bord du vaisseau Séléné, spécialement conçu pour glisser à la surface de la poussière - aux propriétés étonnantes - qui recouvre cette « mer ». Mais cette fois-ci, un tremblement du sol entraîne l'engloutissement du Séléné, désormais incapable d'émerger à la surface ou de transmettre la moindre information sur sa position. Tandis que les voyageurs se trouvent emprisonnés dans ce qui pourrait bien devenir leur tombeau, à l'extérieur les secours s'organisent...
L’Appât, Morgan Sportès :
Elle s'appelle Valérie. Elle a dix-huit ans. Elle est brune et belle, peut-être, et rêve d'être mannequin, actrice. Vêtue de noir, elle hante les boîtes de nuit des Champs-Elysées. C'est l'hiver 1984... Les messieurs d'un certain âge lui glissent des mots doux et des rendez-vous, sans savoir que ce n'est pas le septième ciel qui les attend mais l'enfer. La sage, timide jeune fille a deux complices. Ils se chargent d'assassiner de la manière la plus atroce les conquêtes de leur amie. En dix jours, le "trio infernal" se livre à sept tentatives de meurtres et commet deux assassinats. Morgan Sportès s'est lancé pendant plusieurs années dans une minutieuse enquête journalistique et a reconstitué cette histoire vraie, une histoire de meurtres pour rien, de meurtres de notre temps.
Mother India, Manil Suri :
1955 : la jeune République indienne a tout juste cinq ans. Mîra, dix-sept ans, se met en tête de séduire Dev, afin d’entrer en compétition avec sa sœur aînée, la belle Roopa. Mais, surprise dans une situation compromettante, elle se voit contrainte de l’épouser, bien qu’il soit d'un rang social très inférieur à celui de son père. Élevée dans un milieu où l'on prône l'athéisme et l'émancipation des femmes, Mîra se retrouve plongée dans une famille hindouiste et conservatrice, où l'intimité sexuelle n'a pas droit de cité, faute de place. Déchirée entre un père tyrannique et un mari qu'elle ne désire plus, elle se réfugie dans l'amour qu'elle porte à son fils. Un amour exclusif, passionné. L’écriture somptueuse de Manil Suri le place d’emblée aux côtés de Vikram Seth et de Rohinton Mistry.
La Couleur des sentiments, Kathryn Stockett :
Jackson, Mississippi, 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s'apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.
Le Village de l’Allemand, ou Le Journal des frères Schiller :
Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Ce deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid... Ce roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, dans un abandon croissant de la République.
2001 : L’Odyssée de l’espace, Arthur C. Clarke :
Le vaisseau Explorateur 1 est en route vers Saturne. A son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu, CARL 9000. Cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune, la première preuve d’une existence extraterrestre. Et bien longtemps avant, à l'aube de l'humanité, un objet similaire s'était posé sur terre et avait parlé aux premiers hommes. Un nouveau signe de cette présence a été détecté aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message doivent-elles délivrer ? Nous sommes en 2001. L'humanité a rendez-vous avec la porte des étoiles, aux confins du cosmos...
Lune de miel en enfer, Fredric Brown :
En 1962, l'humanité est au bord du gouffre. La guerre froide tend sérieusement vers le chaud, et voilà que ne naissent plus que des filles. Ray Carmody va devoir accepter une mission sur la Lune d'un genre un peu particulier, mais si c'est pour sauver l'espèce humaine... Al Hanley, alcoolique invétéré, va, lui aussi, mais sans le faire exprès, sauver la Terre d'un bien funeste destin… Les extraterrestres de la planète Dar n'en reviennent toujours pas ! Le professeur Braden est enfermé, seul, depuis trente ans, à l'intérieur du dôme antiatomique qu'il a inventé. Osera-t-il enfin en sortir ? L'humanité aura-t-elle survécu à l'apocalypse ? Il aimerait tant ne pas mourir seul… En une vingtaine de nouvelles, Fredric Brown parvient à faire rimer science-fiction et humour, prouvant une fois de plus, qu'il est un maître de la forme courte.
Odette Toulemonde et autres histoires, Eric-Emmanuel Schmitt :
La vie a tout offert à l'écrivain Balthazar Balsan et rien à Odette Toulemonde. Pourtant, c'est elle qui est heureuse. Lui pas. Leur rencontre fortuite va bouleverser leur existence. Huit récits, huit femmes, huit histoires d'amour. De la petite vendeuse à la milliardaire implacable, de la trentenaire désabusée à une mystérieuse princesse aux pieds nus en passant par des maris ambigus, des amants lâches et des mères en mal de filles, c'est une galerie de personnages inoubliables qu'Eric- Emmanuel Schmitt poursuit avec tendresse dans leur quête du bonheur.
La Femme au miroir, Eric-Emmanuel Schmitt :
Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques. Trois femmes. Et si c'était la même ?
Tout, tout de suite, Morgan Sportès :
En 2006, dans la banlieue parisienne, un jeune homme est enlevé. Ses agresseurs l’ont choisi parce qu’il est juif et donc, pensent-ils, riche. Séquestré pendant vingt-quatre jours, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce crime sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants… Leur bande est soudée par une obsession morbide : « Tout, tout de suite ». Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s'autoriser le moindre jugement, il s'est attaché à restituer leurs dialogues, à retracer leur parcours. Ce livre est une autopsie, celle de nos sociétés saisies par la barbarie.
Tous à Zanzibar, John Brunner :
Le XXIème siècle comme si vous y étiez. Ses Villes où les gens dorment légalement dans les rues, où le terrorisme est un sport et les émeutes urbaines un spectacle. Surpeuplé, démentiel, tout proche. Un monde où l'on s'interroge sur la conscience de Shalmeneser, l'oracle électronique, et où un sociologue brillant, Chad Mulligan, prêche dans le désert. Avec ce livre-univers, John Brunner a battu sur leur propre terrain les meilleurs spécialistes de la futurologie.
Le Poète de Gaza, Yishaï Sarid :
Un agent des services secrets israéliens spécialisé dans la mise en échec des attentats suicide se voit confier une mission particulière. Il doit entrer en contact avec Dafna, une romancière israélienne, en se faisant passer pour un jeune auteur en quête de conseils. Il nouera progressivement des liens d’amitié avec elle et lui proposera d’exfiltrer de Gaza son ami Hani, un poète palestinien atteint d’un cancer en phase terminale, afin de le faire soigner en Israël. Sa cible : le fils de Hani, chef d’un réseau terroriste. Mais à mesure qu’il pénètre les vies de Dafna et de Hani, ses certitudes s’effritent. Les écrivains rallument en lui des sentiments étouffés par des années d’interrogatoires, de tortures et d’assassinats. Il poursuit néanmoins sa mission, tenu par un sens du devoir et des réflexes de soldat profondément enracinés. Pour combien de temps encore ? Thriller captivant, Le Poète de Gaza est une véritable opération à cœur ouvert sur la société israélienne. Sans anesthésie et sans concession.
World War Z, Max Brooks :
La guerre des zombies a eu lieu et elle a failli éradiquer l'ensemble de l'humanité. L'auteur, en mission pour l'ONU - ou ce qu'il en reste - et poussé par l'urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d'âmes jusqu'aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Jamais auparavant nous n'avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l'existence - de la survivance - humaine au cours de ces années maudites. Prendre connaissance de ces comptes rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur. Mais l'effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Zè Guerre mondiale sera la dernière…
Juste à temps, Philippe Curval :
Parvenu à l'âge des bilans, Simon Cadique, réalisateur de séries télé, décide de se lancer dans la réalisation d'un film dont le sujet lui tient à cœur : rendre hommage à des figures injustement oubliées par l’histoire. Les frères Caudron, deux fils de la paysannerie picarde, furent à l’aube du XXe siècle des pionniers de l’aviation. Les machines volantes qu’ils fabriquaient prenaient leur envol au-dessus des plages de la baie de Somme. Lorsque Simon retourne dans ces lieux imprégnés des souvenirs de sa jeunesse, un phénomène étrange se produit : de mystérieuses marées du temps surgissent, brassant les années, contaminant le passé, le présent, le futur. Amitiés, richesses, amours, filiations : toutes les cartes sont en passe d'être rebattues…
Ubik, Philip K. Dick :
Entre la régression du temps et l'instabilité du monde des morts, Ubik est le piège final des réalités. Dans ce roman culte qui réunit tous les thèmes de la S.F., Philip K. Dick peint le portrait d'une humanité à l'agonie, dominée par la technologie. Pour Joe Chip, le héros spécialisé dans la traque des télépathes, la paranoïa et le doute sont les seules certitudes...
Rue Darwin, Boualem Sansal :
Après la mort de sa mère, Yazid, le narrateur, décide de retourner rue Darwin dans le quartier Belcourt, à Alger. “Le temps de déterrer les morts et de les regarder en face” est venu. Une figure domine cette histoire : celle de Lalla Sadia, dite Djéda, toute-puissante grand-mère dont la fortune s’est bâtie à partir du bordel jouxtant la maison familiale. C’est là que Yazid a été élevé avant de partir pour Alger. L’histoire de cette famille hors norme traverse la grande histoire tourmentée de l’Algérie, des années cinquante à aujourd’hui. Un récit truculent et rageur dont les héros sont les Algériens, déchirés entre leur patrie et une France avec qui les comptes n’ont toujours pas été soldés. Il parvient à introduire tendresse et humour jusque dans la description de la corruption, du grouillement de la misère, de la tristesse qui s’étend…
Paycheck, Philip K. Dick :
Ingénieur de réputation mondiale, Michael Jennings travaille sur des projets top secrets commandités par des sociétés de haute technologie. À l'issue de chaque mission, sa mémoire à court terme est effacée pour l'empêcher de divulguer la moindre information confidentielle. Puis un chèque substantiel lui est remis.Mais cette fois, l'enveloppe ne contient pas d'argent, juste quelques objets hétéroclites et sans valeur ; et à en croire Rethrick, son dernier employeur, Jennings aurait lui-même renoncé par avance à ses honoraires habituels. Harcelé par un ennemi sans visage, Jennings n'a que quelques heures pour recomposer le puzzle de sa vie et découvrir ce qui se cache derrière les murs de Rethrick Corporation...
Le Petit copain, Donna Tartt :
Dans une petite ville du sud des États-Unis, Harriet Cleve Dufresnes grandit dans l'ombre d'un frère décédé, retrouvé pendu à un arbre du jardin. Un meurtre non élucidé qui a anéanti sa famille. Imprégnée de la littérature d'aventures de Stevenson, Kipling et Conan Doyle, Harriet décide, l'été de ses 12 ans, de trouver l'assassin et d'exercer sa vengeance. Avec, pour unique allié, son ami Hely. Mais ce que Harriet et Hely vont découvrir est bien éloigné de leurs jeux d'enfants : un monde inconnu et menaçant, le monde des adultes...
Journal de L. (1947-1952), Christophe Tison :
Ce roman est le journal intime d'un personnage de fiction. Plus d'un demi-siècle après la publication des carnets de son ravisseur par Vladimir Nabokov, Lolita se livre enfin. L'adolescente la plus célèbre de la littérature raconte son road trip dans l'Amérique des années 50, ses ruses pour échapper à son beau-père, ses envies de vengeance, ses amours cachées, ses rêves de jeune fille.
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/the-punisher-netflix-frappe-tres-fort/
"The Punisher" : Netflix frappe (très) fort
Antagoniste de haute volée dans la deuxième saison de Daredevil, le Punisher est aujourd’hui à l’affiche de sa propre série. Nous l’avons vu pour vous
Traumatisé tant par diverses exactions commises alors qu’il était dans l’armée que du meurtre sanglant de sa femme et de ses deux enfants, Frank Castle (Jon Bernthal) n’a qu’une idée en tête : se venger. Après avoir débarrassé New York City de la plupart de ses familles mafieuses, il se rapproche dangereusement des huiles ayant commandité l’exécution de sa famille. Bien que lourdement armé, il lui faudra l’aide de frères d’armes plus ou moins subtils (Ben Barnes en tête) et d’un hacker de génie (Ebon Moss-Bachrach) pour parvenir à ses fins.
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10 avril 2015. Netflix donne un puissant coup de pied dans la fourmilière policée Marvel avec Daredevil. Quatre séries et plusieurs centaines de poches de faux sang plus tard, l’Univers Télévisuel Marvel fait sans peine la nique à son grand frère. Il ne s’était pourtant guère éloigné de l’univers fantastique des supers-héros… en tout cas jusqu’à maintenant ! Terminé les pouvoirs surnaturels – et les codes couleurs qui leur étaient associés – The Punisher fait du trop humain son meilleur fond de commerce.
Plongé non plus dans un Hell’s Kitchen mystérieux ou un Harlem hors d’âge, mais bien dans le Manhattan que nous connaissons tous, Frank Castle n’a pour lui qu’une incroyable maîtrise du combat rapproché ainsi qu’une rancœur titanesque. Bien que d’une violence difficilement égalable, cet anti-héros exemplaire remporte tous les suffrages pour une raison d’une simplicité déchirante : Castle est l’une des rares figures de proue de l’écurie Marvel dans laquelle nous pouvons nous projeter. Et si nous étions à sa place ? Et si nous avions connu l’horreur et qu’à force d’entraînement nous étions capables de réclamer vengeance, que ferions-nous ? Surhomme parmi les héros, Castle nous confronte à notre (dés)humanité avec une tendresse froide, sans concession.
Incarné à la perfection par un Jon Bernthal professionnel du volte-face émotionnel, ce Punisher revu et corrigé par un climat politique et social tumultueux fait preuve d’autant – si ce n’est plus – de cruauté que ces plus ou moins illustres prédécesseurs. Son virtuose créateur, Steve Lightfoot, a néanmoins eu l’élégance de faire transparaître à l’écran le lourd tribut que son soldat de personnage doit payer pour toute colère, sonnant ainsi le glas de la violence outrancière et gratuite – tout du moins on l’espère. Il convient en effet de rappeler que pour beaucoup de militaires et de vétérans américains, le Punisher est un héros, un frère d’armes que Marvel et Netflix se devaient de traiter avec respect.
Alors que Disney et Marvel annoncent l’ouverture prochaine de leur propre plateforme de vidéo à la demande ainsi que l’arrêt de leur collaboration avec Netflix, nous tenons sans aucun doute ce que les deux géants rouge auront produits de meilleur avant de rendre les armes. Semper fi.
Jessica Saval
#Ben Barnes#Daredevil#Ebon Moss-Bachrach#Jon Bernthal#marvel#netflix#Steve Lightfoot#The Defenders#The Punisher
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Synopsis : Avec son équipe, le Marshal Samuel Gerard se lance à la poursuite d’un nouveau et mystérieux fugitif : Mark Sheridan, accusé d’un double meurtre. Très vite, il va découvrir que Sheridan est un ancien de la CIA et des Forces Spéciales et que cette chasse à l’homme s’annonce beaucoup plus difficile que prévue…
Origine du film : États-Unis Réalisateur : Stuart Baird Scénaristes : Roy Huggins, John Pogue Acteurs : Tommy Lee Jones, Wesley Snipes, Robert Downey Jr., Joe Pantoliano, Kate Nelligan, Irène Jacob, Daniel Roebuck, Tom Wood, LaTanya Richardson, Irène Jacob, Kate Nelligan, Michael Paul Chan Musique : Jerry Goldsmith Genre : Action, Policier, Thriller Durée : 2 heures 11 minutes Date de sortie : 15 avril 1998 (France) Année de production : 1998 Sociétés de production : Kopelson Entertainment Distribué par : Warner Bros. Pictures Titre original : U.S. Marshals Notre note : ��★★★☆
Notre commentaire : “U.S. Marshals” est un film d’action policier américain datant de 1998, réalisé par Stuart Baird, à qui l’on doit également “Ultime Décision” (1996). Les acteurs principaux sont Tommy Lee Jones, qu’on a pu voir dans “Mechanic: Resurrection” (2016), Wesley Snipes, qu’on a pu voir dans “L’Élite de Brooklyn” (2010), Robert Downey Jr., qu’on a pu voir dans “Zodiac” (2007), Joe Pantoliano, qu’on a pu voir dans “Run or Die” (2012), et Irène Jacob, qu’on a pu voir dans “La Sentinelle” (2014).
Ce film est une suite du film “Le Fugitif” (1993), qui était lui-même basé sur la série télévisée du même nom datant des années 1960, créée par Roy Huggins. L’histoire n’implique pas le personnage du Dr. Richard Kimble dépeint par Harrison Ford dans le premier métrage, mais l’intrigue se concentre sur le Marshal Sam Gerard, une nouvelle fois interprétée par Tommy Lee Jones.
“U.S. Marshals” est une coproduction entre les studios Warner Bros. et Kopelson Entertainment. La distribution en salles à été assurée par la société Warner Bros. La bande originale a été composée et orchestrée par Jerry Goldsmith. La première a eu lieu le 6 mars 1998 aux États-Unis. Le film a rapporté 57 millions de dollars en Amérique du Nord et 45 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale de 102 millions de dollars, contre un budget de production de 45 millions de dollars.
Le tournage s’est essentiellement effectué dans l’Illinois, à Metropolis, Bay City Shawneetown et Chicago, mais également à New-York, Benton dans le Kentucky et Reelfoot Lake dans le Tennessee. Wesley Snipes n’a guère apprécié les scènes où il se retrouve dans l’eau, car il ne sait pas nager. Pour réaliser la scène où l’on peut suivre un transfert de prisonniers par avion, le réalisateur a demandé à suivre un véritable transfert par avion, mais il a été déçu de constater qu’ils se faisaient avec des avions réguliers. Étant donné que cela n’apportait rien de particulier, il a décidé d’amener la conception de l’avion vu dans le film, l’enchaînement au sol par des chaînes aux pieds, la porte type cage, le système de verrouillage mécanique, les toilettes ouvertes, etc.
L’histoire proposée est simple mais repose sur une machination compliquée et finalement pas très bien expliquée. L’intrigue est très similaire au premier film avec un fugitif qui n’est pas coupable de ce qu’on lui reproche, et qui, en plus d’essayer d’éviter d’être capturé, tente de trouver des preuves qui l’innocenterait, ou tout du moins d’identifier celui qui lui a tendu ce piège dans lequel il est tombé. Il existe donc un réel manque dans la cohérence de l’histoire, masqué par le rythme très soutenu du métrage.
D’une manière, le Marshal Samuel Gerard (Tommy Lee Jones) a plus de difficulté pour mettre la main sur le fugitif, Mark Sheridan, incarné par un Wesley Snipes en pleine forme, que dans le premier métrage. En effet, ce dernier, est un ancien militaire des forces spéciales et un ancien agent de la CIA, qui désormais travaille en free-lance pour la fameuse agence. Les scènes d’action s’enchaînent mais restent calquées sur le même moule que le précédent film. En effet, dans “Le Fugitif” l’évasion s’effectuait après un crash de train, dans ce deuxième opus, c’est un crash d’avion qui sera l’élément déclencheur pour cette nouvelle chasse à l’homme.
Du côté de la distribution, dans l’équipe des Marshals, on retrouve l’intégralité de la même équipe, à la tête de laquelle Tommy Lee Jones trône dans le rôle d’un chef d’équipe qui n’aime pas l’échec et qui se veut sans compromission avec les fugitifs qu’il poursuit. Tommy Lee Jones est le Marshal Samuel Gerard. L’acteur est parfaitement dans le rôle et il aurait pu incarner ce personnage de nombreuses fois. Dans le rôle du fugitif on retrouve Wesley Snipes. L’acteur s’est fait une spécialité des films d’action et il est donc parfaitement à l’aise dans ce rôle. Le véritable méchant est incarné par Robert Downey Jr. qui dispose d’un personnage jouant un double jeu. Alors âgé de 33 ans, l’acteur originaire de Manhattan, apparaît un petit peu tendre pour ce rôle, moyennement crédible.
“U.S. Marshals” a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 13 janvier 1999 chez Warner Home Vidéo France. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, “U.S. Marshals” est un très bon film d’action, mais le script est un petit peu light, cela manque de substance, et cela manque d’un véritable antagoniste digne de ce nom. Le rythme est très soutenu et les scènes d’action s’enchaînent, courses-poursuites et quelques fusillades. On retiendra la scène du crash de l’avion dans la première partie, ainsi que la scène où le personnage incarné par Wesley Snipes s’échappe en sautant d’un toit pour finir sa course sur le toit d’un train. La distribution offre de bonnes prestations, mais on retiendra la performance de Tommy Lee Jones, qui livre un personnage rustre et déterminé. Un film d’action offrant un agréable divertissement sans prise de tête.
Bande-annonce :
U.S. MARSHALS (1998) ★★★★☆ Synopsis : Avec son équipe, le Marshal Samuel Gerard se lance à la poursuite d’un nouveau et mystérieux fugitif : Mark Sheridan, accusé d’un double meurtre.
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Manhattan Murder Mystery (1993)
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