#marché mondial de la banane
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savoir-entreprendre · 20 days ago
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Classement des 10 Plus Grands Producteurs de Bananes au Monde
La banane, fruit tropical par excellence, occupe une place centrale dans l’économie agricole mondiale. En 2024, plusieurs pays se démarquent par leur production exceptionnelle, jouant un rôle clé dans l’approvisionnement des marchés locaux et internationaux. Découvrez le classement des 10 plus grands producteurs de bananes au monde et leur contribution à ce secteur vital. 1. Inde : Leader…
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adalidda · 3 months ago
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Libérer le potentiel d'exportation des fruits frais d'Afrique de l'Ouest et de l'Est : Un guide complet pour les coopératives agricoles      
14 octobre 2024
Les terres fertiles et variées de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est offrent des conditions idéales pour la production de fruits frais, dotés d’un potentiel d’exportation immense. En saisissant ces opportunités, les coopératives agricoles de ces régions peuvent non seulement accéder à des marchés mondiaux lucratifs, mais aussi stimuler la croissance économique locale, promouvoir un développement durable et améliorer la prospérité de leurs communautés rurales. Pour transformer ce potentiel en réalité, il est crucial de maîtriser les dynamiques du marché mondial des fruits frais, d'assurer une production régulière, et de mettre en place une chaîne de valeur orientée vers la qualité et la fiabilité.
Les Fruits frais à fort potentiel d’exportation
Afrique de l'Ouest : 
1. Mangues (avril à septembre) 
   • Pays : Mali, Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana, Burkina Faso 
   • Variétés : Kent, Keitt, Tommy Atkins, Amélie 
2. Ananas (toute l’année, pics en décembre-avril et juin-août) 
   • Pays : Côte d'Ivoire, Ghana, Bénin 
   • Variétés : Cayenne Lisse, MD2 (Golden) 
3. Bananes et Plantains (toute l’année) 
   • Pays : Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria, Cameroun 
   • Variétés : Cavendish, Bananes rouges, Plantain français 
4. Papayes (toute l’année) 
   • Pays : Nigeria, Côte d'Ivoire, Ghana 
   • Variétés : Red Lady, Solo 
5. Agrumes (octobre à avril) 
   • Pays : Sénégal, Nigeria, Ghana 
   • Variétés : Valencia, Washington Navel, Citron vert de Tahiti 
Afrique de l'Est : 
1. Avocats (mars-septembre pour Hass, octobre-mars pour Fuerte) 
   • Pays : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Éthiopie 
   • Variétés : Hass, Fuerte 
2. Fruits de la passion (toute l’année, pics mars-août) 
   • Pays : Kenya, Ouganda, Rwanda 
   • Variétés : Pourpre, Jaune 
3. Ananas (toute l’année, pics en décembre-avril) 
   • Pays : Kenya, Ouganda 
   • Variétés : Cayenne Lisse, MD2 
4. Mangues (novembre-avril) 
   • Pays : Kenya, Tanzanie, Ouganda 
   • Variétés : Mangue pomme, Ngowe, Kent 
5. Bananes (toute l’année) 
   • Pays : Ouganda, Tanzanie, Rwanda 
   • Variétés : Cavendish, Matoke (bananes des hautes terres) 
6. Papayes (toute l’année) 
   • Pays : Kenya, Tanzanie 
   • Variétés : Solo, Sunrise 
Stratégies pour assurer une offre continue tout au long de l’année
Pour construire une activité durable d’exportation de fruits frais, les coopératives doivent adopter une planification stratégique et des innovations, axées sur : 
1. Diversification des cultures et des cycles de plantation 
   • Sélectionner des variétés de fruits précoces, mi-saison et tardives afin de prolonger les périodes de récolte et garantir une offre ininterrompue. 
   • Pratiquer des plantations échelonnées pour assurer une production régulière, minimisant ainsi les interruptions. 
2. Pratiques agricoles modernes 
   • Utiliser des systèmes d’irrigation efficaces (goutte-à-goutte, aspersion) pour maintenir les rendements même en période de sécheresse. 
   • Effectuer des contrôles réguliers de la qualité des sols et privilégier les engrais biologiques pour stimuler une croissance optimale des cultures. 
3. Investissements dans la manutention post-récolte et le stockage 
   • Développer une infrastructure de chaîne du froid pour conserver la fraîcheur et la qualité des fruits, de la récolte jusqu’aux marchés. 
   • Opter pour des emballages avancés qui protègent les fruits pendant le transport, en particulier pour le fret aérien, afin de préserver leur attrait visuel et leur valeur marchande. 
Construire une chaîne de valeur fiable et orientée qualité
Pour réussir sur les marchés internationaux, il est indispensable de créer une chaîne de valeur transparente, fiable, et axée sur la livraison de produits de haute qualité. Les coopératives devraient se concentrer sur : 
1. Certification et normes de qualité 
   • Obtenir des certifications biologiques et se conformer aux normes GlobalGAP pour accéder aux marchés exigeants. 
2. Partenariats solides et Agriculture contractuelle 
   • Nouer des partenariats à long terme avec les acheteurs et fournisseurs pour garantir une stabilité des prix et un marché sécurisé. 
3. Technologie et innovation 
   • Utiliser des systèmes de suivi en temps réel et des plateformes de commerce électronique pour une gestion plus efficace de la chaîne d'approvisionnement et un accès direct aux marchés. 
4. Renforcement des capacités et formation des agriculteurs 
   • Offrir une formation continue sur les pratiques agricoles modernes pour améliorer les rendements et la qualité des produits. 
5. Traçabilité et transparence 
   • Mettre en place des systèmes de traçabilité pour renforcer la confiance avec les acheteurs et établir des relations à long terme. 
Recommandations pour améliorer la qualité et la fiabilité
1. Contrôles stricts de la qualité 
   • Appliquer des contrôles rigoureux à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement pour s’assurer que seuls les fruits de première qualité sont exportés, réduisant ainsi les taux de rejet. 
2. Fiabilité de la chaîne d'approvisionnement 
   • Élaborer des plans de gestion des risques et établir des contrats logistiques à long terme pour garantir des livraisons ponctuelles vers les marchés d'exportation. 
3. Pratiques durables 
   • Intégrer des techniques agricoles respectueuses de l'environnement telles que la rotation des cultures et l’utilisation de compost biologique pour améliorer la durabilité et la santé des sols. 
Conclusion
Le potentiel d’exportation des fruits frais d’Afrique de l’Ouest et de l’Est est immense, avec la capacité de transformer les communautés rurales et d’offrir des opportunités économiques durables. En misant sur la qualité, la durabilité, et une chaîne de valeur fiable, les coopératives peuvent se positionner avantageusement sur les marchés internationaux. En investissant dans la certification biologique, les pratiques agricoles modernes, et une gestion transparente, les fruits africains peuvent briller sur la scène mondiale. Il est temps de libérer tout le potentiel de l’agriculture africaine et de positionner le continent comme un leader incontournable de l’exportation de fruits frais.
J’espère que vous avez apprécié cet article et appris quelque chose de nouveau et d'utile. Si c’est le cas, partagez-le avec vos amis et collègues intéressés par l'agriculture et l'agrobusiness.
M. Kosona Chriv 
Directeur Commercial et Marketing 
Groupe Solina / Sahel Agri-Sol
SOLINA GROUPE CÔTE D’IVOIRE
Cocody, Riviera Bonoumin
Lot 738 Ilot 56 Section ZT parcelle 67
11 BP 1085 Abidjan 11
Côte d'Ivoire
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Sahel Agri-Sol, un groupe agroalimentaire basé à Abidjan, en Côte d'Ivoire, avec des opérations couvrant l'Afrique de l'Ouest et de l'Est, s'engage à apporter les meilleurs produits agricoles du Sahel et des régions environnantes au marché mondial.
Notre mission repose sur la promotion d'une croissance économique inclusive, le développement durable des communautés agricoles et la préservation de leur patrimoine culturel et environnemental.
En collaborant étroitement avec les coopératives agricoles et les producteurs locaux à travers le Sahel, l'Afrique de l'Ouest et de l'Est, nous garantissons une juste rémunération pour leurs cultures de qualité, favorisant ainsi la prospérité et la résilience dans les zones rurales.
Photo: Avocats frais. Origine Tanzanie (crédit : Sahel Agri-Sol / Domaine public)
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maudguyane · 5 years ago
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Un atterrissage en douceur.
31 octobre – 14 novembre
 Me voilà partie de métropole (et non pas de France attention !!) pour la Guyane.  Un poste de 6 mois dans la maternité de Saint Laurent du Maroni m’attend ! C’est le CHOG (centre hospitalier de l’Ouest Guyanais). Seule pour le moment, c’est une expérience inédite pour moi (je suis l’exemple de ma sœur !!!). Heureusement j’ai été bien équipé par Constant (ordi, enceinte, casque) et bien aiguillé avant mon arrivée. Ce qui m’a permis de trouver une coloc depuis la métropole et d’être donc attendue et accueillie à Saint Laurent. Dans la coloc nous sommes 7 dont 2 couples. Je suis arrivée le 31 octobre en fin d’aprem à l’aéroport de Cayenne où un taxi m’attendait. Dans le mini bus, ma voisine arrivait pour un poste d’infirmière au CHOG! Elle a reçu son billet d’avion la veille ; comme quoi je n’avais pas à me plaindre d’avoir reçu le mien 1 semaine avant le départ ! Très sympa, nous roulons 3 heures jusqu’à St Laurent. Le chauffeur va très vite, je me dis qu’il doit être au dessus de la vitesse réglementaire sur une départementale : en effet 130km/h. Au moins c’est plus rapide.
La coloc
Les styles et les métiers sont variés à la coloc : électricien, infirmière, instit, assistante sociale, interne et sage-femme (moi-même). Ils sont là depuis 2, 6, 12 mois, ici les métropolitains arrivent pour une certaine durée puis prolongent d’autant. Pour ma part ça ne se prolongera pas même d’un jour, la Roberto dictature me l’interdit. Notre coloc se trouve à côté du quartier haïtien sur la route principale qui vient de Cayenne ; on prend une piste pour quitter la grande route et le long de cette piste se trouvent plusieurs maisons alignées. La notre est accolée à une autre coloc de 6 métro et ensuite une maison avec pleins d’enfants. Juste en face des maisons se trouve la forêt, c’est agréable ! Le soir de mon arrivée les coloc m’expliquent qu’il faut faire attention et bien fermer la maison la nuit et quand on est pas là, d’autant plus en ce moment car ce sont les vacances et du coup y a plus de vol. « Les mecs viennent de la forêt et rodent, quand le chien aboie c’est que y a quelqu’un qu’il ne connait pas qui rode. L’autre jour il aboyait, David est allé voir chez les voisins qui étaient absent, il a délogé un mec qui rodait avec sa machette » okayyyy bienvenu !! Tout ça après une arrivée de nuit et une chambre petite et vide, j’étais pas rassurée ! Mais une fois le jour se levé, tout m’a paru moins hostile !!
Ce qui me réjouit dans cette coloc et dans cette ville : on ne pourra plus me dire que je n’ai jamais été en coloc, mes colocs cuisinent super bien, on joue au combo/ dutsh, il y a une piscine pour se rafraichir quand on est en sueur parcequ’on a lavé un verre, il n’y a pas d’araignée que des cafards parfois, je peux acheter des yagourts, tout est accessible en vélo, les enfants qui viennent souvent nous voir, les soirées jeux et les discussions écologie/ nature et excursions en Guyane (autant dire qu’entre les uns qui sont végétariens, les autres qui font leur propre lessive et liquide vaisselle … je ne semble pas à la page !!), il fait moins chaud qu’aux Philippines la nuit et j’ai un ventilateur pour moi toute seule, une coloc a rapporté son vidéo projecteur et son appareil à raclette de métropole, aller nager dans le Maroni, avoir réservé un vol en ULM pour le 15 décembre pour 20euros … partir le week-end en carbet !
 Les activités
De nombreuses choses à faire à St Laurent et en Guyane (mais ça sera pour plus tard!)
Saint Laurent borde le Maroni, de nombreuses criques/ plages permettent de s’y baigner ! Ne nous emballons pas, quand je dis criques et plages on parle d’eau marron et de sol vaseux mais d’une eau douce à 27 degrés je pense ! Bérénice (une coloc) fait du kayak sur le fleuve et en connait donc les courants. Elle va y nager parfois, samedi dernier je lui ai demandé de m’y emmener. Nous sommes parties avec sa voiture se garer à côté de la base de kayak et de la Goelette (bateau de pêche en bois échoué, dont un gars a décidé d’en faire un restaurant) et hope dans l’eau ! Pas beaucoup de fond et beaucoup de vase puis du fond et du courant, heureusement Béré connaît très bien les courants, je n’ai qu’à suivre. Nous remontons le rivage à contre-courant (un peu lent du coup), je peux admirer ce qui nous entoure : les hauts arbres dans le ciel bleu mais surtout les racines géantes sur lesquelles les arbres semblent marcher. Ca ressemble à la mangrove pour ceux qui connaissent. Je n’ose imaginer toutes les bêtes qui m’entourent, Bérénice m’a dit que je n’avais rien à craindre, ne réfléchissons pas trop ! Au bout de 30-45min (qui passent beaucoup plus vite que les AR dans la piscine de Levallois) nous arrivons au terrain de polo de kayak, à marée basse un étang se forme dans la végétation et 2 paniers sont suspendus pour le jeu. Bérénice m’explique la différence entre les punks à chien et les skined, elle m’explique qu’elle ne supporte pas quand dans la rue les gens la traite de rasta à cause de ses dread. Elle n’est pas rasta pour un sou me dit-elle, elle aime juste coiffer ses cheveux ainsi. Nous reprenons notre nage, direction l’île au Lépreux avec quelques consignes avant :
« on va devoir viser beaucoup plus haut que l’ile parce que juste la y a une marmite, si tu es prise par son courant et qu’il t’amène en son centre, tu ne peux plus rien faire, ça sert à rien de se débattre de toute façon tu ne sauras pas où est le haut et où est le bas, tu te laisses couler et quand tu touches le fond tu te dégages sur le côté »
« … okayyyyy man je te suis … »     
La traversée était rapide mais j’ai eu temps de flipper avec le courant qui tirait bien fort dans un sens puis dans l’autre, Bérénice paraissait bien détendue, je suivais. Comme vous l’aurez compris il s’agit d’une île dans laquelle on parquait les lépreux et cette île est voisine de l’île de la quarantaine ! L’île aux lépreux est petite, on y trouve des cabanes (4 poteaux et un toit) où vivaient les lépreux, aujourd’hui on peut venir y dormir avec son hamac mais ça n’est pas très conseillé. Les gens viennent plutôt y faire un tour en canoë. Bref, une très belle excursion ! Nous rentrons après 2h de balade/nage à la Goélette.
Lundi, le gars qui m’a refilé sa chambre dans la coloc m’a proposé de m’emmener en voiture acheter un ventilo et voir pour un vélo …trop sympa !! Il m’a expliqué les différentes ethnies de la Guyane mais ça sera pour une prochaine lettre! Puis nous sommes repassés à la coloc récupérer Camille et 2 enfants pour se baigner à la crique de Terre Rouge. C’était au coucher du soleil, marée basse, les arbres penchés au dessus de l’eau, magnifique !! (photos ci-dessous). Le ciel flamboyant, la forêt Amazonienne (pas la primaire bien sur) et le calme, un délice. Maxime va souvent à cette crique, tous les jours ou tous les 2 jours « quand t’as envie d’y aller tu m’appelle et je viens te chercher ! ». Yes cimer !! Lundi aprem avec les coloc on a tenté une autre crique « la crique Tatoue » qui n’a vraiment rien d’une crique pour le coup ! 15 min de caisse puis 15km de piste, Mahé (une voisine) s’est éclatée au volant elle se croyait au Paris/ Dakar. La crique se trouvait au milieu de la forêt : de la terre rouge, de l’eau douce qui s’écoule de bassin en bassin, on a fait trempette puis des jeux de cartes, tranquille quoi !!
Sinon niveau activité y a aussi un club de voile qui propose des cours de planche/dériveur/multi activités sur le Maroni mais vu le prix je vais peut-être plus m’inscrire au cours de salsa batchata ou de cirque !
Boire un jus de fruit frais. Au marché (2 fois/ semaine) on peut s’installer à une petite table entre le boucher et le resto de pho, et autres délice d’Asie, pour déguster un délicieux jus de fruit frais (pastèque, gingembre-citron, maracuya, banane …) et laisser son esprit flâner ! Camille (une coloc) m’y a emmenée le lendemain de mon arrivée, un délice. Un délice une fois les courses de fruits et légumes terminées au marché. On peut aussi y déjeuner : nems, rouleaux de printemps and co. Dimanche soir, nous sommes allés boire un jus de fruit à « Point couleur », une buvette sur une pelouse le long du Maroni. La buvette se trouve à côté de la piscine qui a fermé lundi pour 5 mois...dommage ! En sirotant son jus et en grignotant de cochoneries frites du Brésil on peut voir une petite île recouverte d’arbres qui est en fait un bateau échoué lors de la 2nd guerre mondiale et sur lequel la végétation s’est installée… Pas de déchetterie à St Laurent du coup les ��paves de bateaux ou les carcasses de voitures sont laissées sur le lieu du naufrage/accident.. Je reviendrais à cette buvette car ils y vendent des churros !!!!! Je suis venue en moto avec le voisin et pour le retour nous sommes passé par « Paddock », le village amériendien. C’était génial, ça me rappellait les Philippines quand on louait des motos. Il faisait nuit, les habitations étaient éclairées, les gens nous regardaient passer.
Hier, comme je travaillais la nuit, et que c’était jour de marché je voulais aller y déjeuner … mais tous mes colocs travaillaient. Alors que je me baignais en musique sur l’Aziza, Max et Max les anciens colocs sont arrivés pour récupérer leurs affaires, je leur ai proposé un dej sur le marché (ne pas perdre son but de vue bien sur !!).  Max et sa sœur circacienne (qui fait du cirque, de la roue de cyr plus précisément) sont venus me chercher à l’heure du dej. Un pho et un rouleau de printemps puis nous sommes allés déguster ça sur le bord du Maroni avec un jus frai pastèque citron ! Comme beaucoup de gens ici j’ai l’impression, ils ont des vies un peu décousues/ difficiles psychologiquement. J’écoute, je pose des questions. Dépression, hospitalisation, crise de panique, père bipolaire, frère dépressif … je vous fais un condensé la mais heureusement ça n’est pas la majorité des gens non plus ! Des niveaux de vie différents de ceux qui nous entoure en région parisienne.
Les nuits en carbet.
C’est mon deuxième week-end en Guyane et me voilà déjà partie en carbet ! Merci à Adèle, une sage-femme de Louis Mourier venue en Guyane également et à Camille ma coloc. Un carbet c’est une cabane dans la forêt, souvent sur le bord d’une rivière, constitué de 4 poteaux et un toit en tôle où tu poses ton hamac pour dormir. Il y a une table et un coin feu pour le barbeuc également. Parfois des toilettes dans la nature parfois, parfois non. C’est roots. J’ai débuté par le fameux carbet de Mr Li. Samedi soir j’étais prévu avec Adèle et ses amis (des infirmiers du Chog) et dimanche avec Camille et ses collègues (des instit de 35-40 ans). Je pensais qu’il fallait marcher en forêt pour y accéder mais en fait pas du tout ! Les instit avaient prévus le matos du coup ! Les glacières étaient pleines (bières, gâteaux apéros, viandes, conserves en tout genre, brioches, céréales, nutos …de quoi nourrir un régiment). On a beaucoup trop mangé ! Le fils de Mr Li nous a emmené en pirogue à moteur jusqu’aux carbets. 20 minutes de pirogue sur la Mana (le fleuve), au milieu de la forêt si verte et si dense. J’étais déjà surexcitée. Les carbets étaient au nombre de 3 + celui des proprios. Nous sommes partis à 14h, une balade guidée dans la forêt était organisée le dimanche matin…tout ceci pour la modique somme de 35 euros (pirogue + carbet + balade), ils se font pas chier les chinois !! Quoiqu’il en soit c’était top !
Ce qui était ouf c’est surtout qu’il y avait un ponton de bric et de broc avec une tyrolienne (qui avançait très mal) … de quoi passer des après-midi à faire des saltos et autres conneries ! Deux des collègues de Camille étaient complètement tarés, c’était génial ! Surtout un, il doit peser plus de 100kg mais alors rien de l’arrête ! Je ne calculerai pas le nombre de plat qu’il a fait depuis la tyrolienne ou en tentant des figures mais le mec n’a peur de rien ! J’admire ! Il a tenté en 2 seconde son 1er salto arrière, du haut du ponton de 3 mètres je pense et il a réussit. Quand il a voulu tenter le double salto avant en partant en courant …ça a finit en ¾ de salto avec un plat final sur le dos, le fou rire qu’on a eu, magique. Nous avons tenté des prouesse avec Camille sur la tyrolienne à 2, plus ou moins concluantes mais très drôles. J’ai réussi mon 1er salto arrière demi vrille (trop saucéeeee) et avec un des mecs on a tenté le  salto avant suivi d’un plongeon …un plat chacun, la tête ou les cuisses au choix ! Martin j’ai fait ça pour toi !!! Tu m’aurais dit « mais vas y t’es nulle faut essayer ;) J’ai beau être plus jeune, ils sont beaucoup plus tête brûlée que moi ! C’était vraiment ouf, on s’est trop marré ! Objectif avec le collègue : réussir cette figure avant de rentrer en métropole ! Je vous mets des vidéos plus loin !
Samedi soir j’étais donc avec Adèle et ses potes, très sympa, puis ils m’ont un peu perdu quand ils étaient tous défoncés le soir (ça fume beaucoup la bas), du coup j’étais pas mécontente de passer la 2ème soirée avec les instits qui sont plus branchés bières ! Dimanche matin, le fils de Mr Li nous a emmené faire la balade en forêt. On y a vu un serpent chasseur, il n’est pas venimeux, se déplace à 45km/h sur 10sec puis s’arrête, si vous en voyez un il faut courir vite et ne pas de retourner ! Quelques singes sont passés haut dans les arbres mais on a surtout senti la démarcation de leur territoire, waouh on ne peut pas la louper. Nous avons vu le terrier d’une mygale squelette mais le monstre s’était caché ! Ma 1ère araignée fut pour mardi 12 novembre à la mater : une mygale bien poilue dans le poste de soin ! L’autre sage-femme et moi avons juste crié (d’une utilité incontestable) et les aides soignantes habituées sans doute l’ont mise dans une pelle à l’aide d’un balais puis dans un sac poubelle car il ne faut pas l’écraser sinon elle pond ses œufs ! Elles t’chipaient c’était énorme ! Revenons à Mr Li qui après nous avoir montré un caméléon (non je ne l’ai pas vu changer de couleur) nous a fait une démonstration de tous les pièges qu’utilisaient ses ancêtres (les Mongues) pour la chasse. Juste avec du bois, des encoches et de la ficelle. On y attrape des rongeurs comme des félins ... comme des hommes (le genou flingué ou mort tout simplement), attention aux fils tendus dans la forêt quoi !!
Le CHOG
C’est une autre paire de manche ! RDV le vendredi, lendemain de mon arrivée pour rencontrer les cadres. Dans le taxi ma voisine me dit que son RDV est annulé puisque c’est férié…ah ok merci de prévenir. Lundi j’ai rdv pour la journée de formation, pas d’heure, pas de lieu de rdv et quand je trouve la cadre dans les couloirs « en fait Maud on va faire la journée demain car aujourd’hui vous êtes toute seule mais attendez moi ici et on se voit après le staff ». Okay merci, je suis à votre entière disponibilité bien sur, demain était un jour off mais pas de souciiiis. Bref mardi journée de formation, j’ai fini en PLS quand j’ai vu toutes les taches que les sages-femmes ont à accomplir et la tête des dossiers (mazette le bordel). La formation était intéressante, présentation de la Guyane, ses populations, ses spécificités, les pathologies de grossesse, visites des services et pause déj au resto. En sortant de cette journée je n’arrivais plus à réfléchir.
A partir d’ici, les novices en obstétrique pourront avoir une petite idée de l’activité d’une maternité et les plus confirmés pourront se marrer un peu. Constant je ne parlerai pas de GHR mais t’inquiète y aura des mots techniques à réutiliser. Du coup le service de salle de naissance est constitué  de 6 salles de naissances et 4 salles de prétravail toutes nouvellement équipées (l’hôpital a été construit il y a 1 an), 2 salles de réa bébé (1 avec 3 tables et une autre pour les césariennes avec 2 tables). 3 sages femmes en salle le jour et 2 la nuit (avec une sage-femme tournante sur tous les services la nuit pour aider en cas de rush car y a de l’activité en ce moment.). Pas d’infirmière, seulement des aides-soignantes … sur qui ont peu plus ou moins compter car ici on ne se presse paaaaas. L’urgence ? C’est quoi ? Toutes les sages femmes viennent de métropole (pas d’école de sage-femme ici ni de fac de médecine …pas le niveau ?), la plus part ont peu d’année de diplôme donc c’est cool on est entre potes en fait ! Toutes les aides soignantes sont de Guyane. En gros l’hôpital tourne avec des métro pour les sages-femmes et les internes, un peu pour les médecins (les autres viennent d’Afrique et n’ont pas un très bon niveau, c’est pas évident) et les infirmiers aussi. Les locaux c’est plus les AS et la sécu.
Pour les urgences, 2 sages-femmes sont affectées jour comme nuit. L’activité est très intense le jour, beaucoup moins la nuit !! Les jours de marché y a moins de monde (forcément Madame) et dans l’ancien hôpital comme il était à côté du centre ville, quand on laissait les dames aller marcher 1h, elles revenaient 4h après les bras chargés de bouffes : « Madame tu es allé au marché ? », elles baissent les yeux comme un enfant pris la main dans le sac « non », « si Madame, me mens pas tu es allée au marché », tranquille la nana avec sa perf sur la main (pas avec le pied et la poche hein) qui va faire ses courses. J’adore.
On tourne en 12h30 ( 6h40-19h10, ce qui permet d’avoir une vraie soirée après la garde c’est cool !)
Petite particularité ici : la trappe a bébé. Habituellement lors d’une césarienne, la sage-femme s’habille en habits de bloc et va récupérer le bébé auprès du médecin dès que le ventre est incisé (on l’a fendu dit on dans notre jargon). Ici, pas besoin d’aller au bloc, on attend dans la salle de réa bébé que l’infirmière du bloc nous amène le bébé à bout de bras. La trappe donne direct dans la salle opératoire. Autant dire qu’au niveau de la relation maman bébé à la naissance…. . Habituellement si le bébé va bien on le montre à sa maman, on le met sur son ventre au chaud quelques minutes le temps de le voir et de lui faire des bisous. Là, pas de câlin, pas de bisous, juste les mains de la sage-femme puis la table d’examen avec la rampe chauffante au dessus de sa tête …. Bienvenu !!! La relation avec le nouveau-né n’est pas la même qu’en métropole, sans faire de généralité, les mamans ne sont pas autant dans le lien avec le bébé, bref ça n’a pas l’air de choquer les mamans, pour les bébés reste à voir … !
Les femmes parlent peu français ou parfois quelques mots, il faut apprendre des mots en taki-taki ou srananga (un créole) pour pouvoir poser les questions de base. C’est trop drôle comme langue, un mix de français, anglais et espagnol :
-          You fili pain ? Tu as mal ?
-          You lashi watraa ? bloudou ? Tu as perdu de l’eau ? du sang ?
-          You fili pikin seke bon ? Tu sens bien ton bébé bouger ?
-          You fili crampou ? Tu sens de contractions ?
-          You pishi bon ? Tu fais bien pipi ?
Et puis un mot omniprésent : tchiper !
Attention avec les patientes, y en a pas mal qui comprennent plus ou moins le français mais qui te disent que non elles ne comprennent pas ... pck elles ont pas envie de faire l’effort. Au début je ne le savais pas, du coup parfois je me retrouvais avec des dames qui arrivaient aux urgences : Tu comprends le français ? Elle te tchipe en disant non, j’essaie le taki avec mon anti sèche et la elle se marre en mode « pff je comprend rien », j’essaie de mimer et elle me regarde même pas. Okay meuf on va pas s’en sortir là, si tu fais aucun effort je risque pas de pouvoir t’aider. J’étais un peu désorientée du coup. Puis les sages-femmes m’ont dit : ah mais tkt elles comprennent très bien, si elles veulent pas faire d’effort tant pis pour elles. Bon du coup les interrogatoires sont assez succin ! Crampou ? oui/non, bloudou ? oui/non, watra ? oui/non. Les pathologies sont plus cognées qu’en métropole. Il n’est pas rare qu’une femme éclampse en salle ou en suite de couche. L’éclamspie c’est une aggravation d’une pathologie de grossesse liée à de l’hypertension et à une fatigue au niveau du rein. Quand une patiente éclampse elle convulse. Du coup y a un peu partout le matos pour la prendre en charge et on a tous une note plastifiée avec les médicaments à lui administrer et les dosages. Du coup si ça arrive, il faut vite lui mettre une canule dans la bouche avant que sa machoire ne se crispe. Je n’en ai pas vu encore mais on m’en a raconté pas mal. Il ne faut pas pas compter sur les médecins mais plutôt sur ses collègues sages-femmes. En effet, la dernière fois, le médecin est arrivé et est resté tétanisé devant la patiente qui convulsait ainsi que l’anesth…allô allô c’est le moment d’agir la ! On verra comment je réagis quand ca sera pour moi ahah. Pas mal d’hémorragies de la délivrance (c’est quand une patiente saigne après son accouchement, normalement on perd entre 50 et 200 cc, quand on  dépasse 500cc on parle d’hémorragie). Les hémorragies arrivent le plus souvent quand la patiente a déjà accouché pas mal de fois. Comme ici il n’est pas rare que ça soit le 7ème ou le 13ème bébé…bah forcément elles saignent plus qu’en métropole ! Hier soir j’ai reccupéré une dame qui avait accouché le matin et saigné plus d’1L, on a dû lui transfuser un 2ème culot de sang…ma 1ère transfusion !!
Parfois le service est calme mais très souvent ça peut péter d’un coup ! Mardi la journée a commencé calmement puis c’est parti en live. Un dame qui saigne, ma collègue qui demande une safe-femme en renfort, je viens l’aider, puis je ressors je retourne à mes dossiers et la mon autre collègue qui appelle de l’aide pour s’occuper du bébé qui vient de naitre et qui a du mal à atterrir et elle ne peut pas s’en occuper car sa patiente saigne un peu « coucou bébé t’es qui ? et bien on va t’aider un peu ». Et quelques minutes plus tard « une 6ème pare à 9cm qui accouche on vous la passe !!! », la dame arrive sur sa chaise, on l’allonge, ma collègue la perfuse pendant ce temps la poche des eaux se rompt et la tête arrive, j’ai juste le temps de mettre mes gants. Mes chères amies sage femmes (#safepoufsbranleuses) me liront en se disant « oui bah nous aussi on a ça parfois », sauf que là c’est pas parfois c’est tout le temps ! ;) Mais du coup j’apprend beaucoup de choses ! J’ai surtout appris à ne pas vouloir faire comme en métropole, à accepter de ne pas être aussi rigoureuse, heureusement que je l’ai vite compris sinon je me serais arrachée les cheveux et j’aurais été frustrée !
Ici les femmes accouchent sans péridurale, soit elles en ont peur soit c’est culturel. Du coup c’est bien plus rapide qu’en métropole. Parfois elles les pondent. Mais ça donne parfois lieu à des scènes absurdes. Une dame qui contracte douloureusement depuis 2 jours mais son col ne bouge pas. Elle a mal, elle hurle, de toute la journée son col n’a pas bougé (court, 1 doigt), je lui propose la douche, le ballon, le gaz (nubain impossible car rythme micro oscillant), rien n’y fait. La péri ? « non ma mère ne veut pas » « c’est-à-dire … ? elle a des contractions elle aussi ? ». Je ne veux pas juger mais c’est vrai que se retrouver devant une dame en pleure toute la journée qui se tort dans tous les sens et qu’on ne peut pas soulager parceque sa mère ne veut pas qu’elle mette de péri…c’est … inattendu. Mais bon parfois c’est la dame elle-même qui ne veut pas car elle en a peur ou "qu‘il ne faut pas ». Cette nuit je me suis occupée d’une dame toute la nuit qui ne voulait pas de péri, qui en chiait depuis plusieurs jours avec un col qui ne bougeait pas (3cm depuis 3 jours). Pareil elle ne voulait pas de péri, elle se tordait de douleur, elle était à poil dans sa chambre, elle faisait pipi dans un bassin par terre, le liquide amniotique coulait partout et elle marchait dedans…mais à ce stade de douleur on s’en fou un peu de tout ça nan ? Compliqué de la calmer quand on ne parle pas la même langue… .
A côté de ça y a aussi la patiente qui accouche sans un bruit ... ça me fascine ! Trop bien tous ces accouchements en tout cas !
Voilà voilà j’ai surement oublié pleins de choses mais c’est déjà un bon aperçu !
Ps : heureusement que je me suis coupée les cheveux avec cette chaleur !! Pas de clim dans la maison, c’est hard pour dormir la journée après mes gardes !
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lesagriculteursdafrique · 3 years ago
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La Russie est l'un des principaux acteurs des marchés agricoles mondiaux.
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👩🏿‍💼 La Russie est l'un des principaux acteurs des marchés agricoles mondiaux.
Le pays est un important exportateur de céréales, et également intégré dans l'agriculture mondiale en tant que fournisseur d'intrants, en particulier d'engrais. Il est donc important de suivre l'impact de l'invasion russe de l'Ukraine sur les différents canaux de transmission, et les retombées qu'ils pourraient avoir sur les marchés agricoles africains. Jusqu'à présent, l'accent a été mis sur l'offre et le prix des céréales et des oléagineux.
La guerre présente des risques à la hausse pour les deux, car la Russie et l'Ukraine contribuent de manière significative aux exportations mondiales de blé, de maïs et d'huile de tournesol. Il y a aussi des risques pour les pays qui exportent vers la Russie.
À l'échelle mondiale, le pays est le 13e plus grand importateur de produits agricoles en termes de valeur.
Les principaux produits importés par la Russie sont les agrumes, le fromage, les bananes, les vins, le soja, les pommes, les poires, le bœuf et l'huile de palme. Ceux-ci proviennent principalement de divers pays tels que la Biélorussie, la Turquie, le Brésil, l'Allemagne, la Chine, l'Équateur, l'Italie, l'Indonésie, la France et l'Allemagne. Dans le cas de l'Afrique du Sud, la Russie représentait 7 % de ses exportations d'agrumes en valeur en 2020.
Et c'est le deuxième marché d'Afrique du Sud pour les exportations de pommes et de poires. Mais il y a beaucoup plus en jeu.
La Russie est le premier exportateur mondial d'engrais en termes de valeur, suivie par la Chine, le Canada, les États-Unis, le Maroc et la Biélorussie. Les engrais constituent une part importante de la croissance des produits agricoles et des cultures dans le monde, ainsi qu'une part substantielle des coûts des intrants.
En Afrique du Sud, les engrais représentent environ 35 % des coûts des intrants des producteurs de céréales en Afrique du Sud.
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fafoulevoyageur · 3 years ago
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Fin de soirée un peu galère et rythme très lent aujourd'hui... Hier finalement mon hôte était très en retard et du coup j'ai du aller dans un hôtel au dernier moment vers minuit soit un petit trou de 40 euros dans mon budget entre le taxi et l'hôtel.
Bon dans le prix le petit déjeuner est compris et je le déguste avec plaisir ce matin après une bonne nuit de sommeil. Il y a de la papaye fraîche, des bananes, une omelette jambon fromage, des toasts, de la bonne confiture et du thé limpton.
Je prends mon temps et je pars à pied avec l'employé qui m'a servi le petit déjeuner, après avoir posé mon sac à l'accueil. Il m'accompagne et je prends un taxi pour Sucupira.
Je m'installe dans un Aluguer, ou collectivo, le taxi brousse d'ici. Il faudra plus d'une heure pour qu'il se remplisse et atteigne son total de 11 personnes, un volume de de marchandises impressionnant et même une brouette dans le coffre.
J'en profite pour faire plein de photos de personnes du petit bout de marché frais qu'il y a dans le virage avec mon téléobjectif. Le trajet est assez rapide et je suis sur place un peu avant 13h.
La ville est inscrite au Patrimoine mondial de L'UNESCO depuis 2009 pour ses vestiges datant du XVe siècle. C'était la ville d'installation des colons et des esclaves qui par leur mixité ont créé l'essence même de l'actuelle ethnie capverdienne.
Je passe par la place où se trouve le pilori, témoin de l'époque de la traite des esclaves puis par le petit centre culturel où sont vendus des produits locaux souvent faits par des coopératives de villageois.
Je remonte ensuite la Rua Banana, célèbre, avec ses belles petites maisons peintes et leurs murs de soutainement peints en blancs.
Plus haut il y a l'église notre Dame de Rosario XVe siècle. Les murs sont blancs et les plafonds en bois sombres. Plus haut la vallée s'élargit et devient très fertile.
Je retourne vers le front de mer et m'installe pour déjeuner sur une terrasse chez Kaza Antù. Je commande un plat de poisson cuit au barbecue, du txitxarro, prononcez "tchitcharo" servi avec des légumes à la vapeur des frites et du riz. Le tout arrosé d'une caipirinha.
C'était délicieux et copieux et j'ai maintenant l'énergie pour monter tout au dessus du village jusqu'à la forteresse construite elle aussi au XVe siècle dès l'arrivée des colons pour se protéger des pirates anglais.
Je longe le port puis traverse la vieille cathédrale, en ruine, premier lieu de culte construit dès l'arrivée des colons. Il y a quelques belles pierres et quelques murs encore bien debouts.
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markettrendus · 3 years ago
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Connaître le scénario actuel et les perspectives du marché Banane IQF - Uren Food Group, Dirafrost Frozen Fruit Industry NV., Inventure Foods, SunOpta
Connaître le scénario actuel et les perspectives du marché Banane IQF – Uren Food Group, Dirafrost Frozen Fruit Industry NV., Inventure Foods, SunOpta
Le rapport intitulé mondial Banane IQF marché présente les facteurs de boom des entreprises ainsi que l’environnement actuel et les tendances de destin en attente du marché, principalement sur la base d’études approfondies. Le rapport donne en détail la longueur, le pourcentage et les prévisions du marché pour la durée 2022 -2027. Le rapport inclut en outre les moteurs et la modération du marché…
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skishop · 3 years ago
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Il offre également jusqu'à 256 Ko de mémoire sur puce qui enregistre à la fois la puissance et le coût du système de ski paris en réduisant le besoin de mémoire externe et une tension dynamique et la fréquence mise à l'échelle qui permet de maximiser la vie de la batterie dans les applications portables. Je ne suis pas gros sur les tendances, mais je fais des boutique ski amour de Céline, dit-elle. ski spain sont disponibles sur le marché mondial dans chaque style, le design, la taille et la forme. ski vente en ligne Clarke a mentionné le blâme. parlons en ce qui concerne les emballages facilement disponibles via. Je sais que je Sous-Vêtements Thermiques Homme suis chanceux de faire ce travail, dit-elle. Et si vous ne me croyez pas, je dois une preuve. La marque a été assez aimable pour poster ce sneak peek sur Instagram. Voilà pour ce mythe Matériel De Ski à propos de modèle durée de vie. Le nombre total des options peut vous embêter. Alexander peau autour de la manteaux ski période de temps sur supérieure. Je adore le fait que ses regards sont toujours chic. which allons-nous vous voir porter le plus cet automne Kourtney: Je suis aimerla tendance de camouflage. ski solde manteau si vous achetez dans le magasin, il aurait coûté.besides ski online shop, d'autres articles sur les NFLs nouvelle liste interdits comprennent: les ski à couches, soldes manteaux ski à dos, cartables, des coussins avec fermeture éclair, thermos, glacières, et des cas de la caméra, et ski collection banane. À partir de maintenant, les fans présents matchs de la NFL sont barrées d'apporter des manteau ski promo dans les stades à la place, ils auront à faire comme la sécurité de l'aéroport et de transporter leurs effets personnels dans des site ski autour et / ou ziplocks claires. Photo: getty images Victoria Beckham est une femme de la chance, et aujourd'hui, nous avons la chance aussi parce que David Beckham est une fois de plus dépouillant ses sous-vêtements pour une nouvelle campagne publicitaire ski. Andrew Evans, le nomade numérique publications désigné qui envoie continuellement des dépêches de partout où il est sur la terre à un moment donné, rapporte que parmi tous les modes de vie et architecturaux artefacts exposés au musée ski nancy Glenbow, à Calgary, au Canada, l'un article, il a été plus prise par était une paire de victorias queen ski.
www.skisoldes.com/
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paroissedumont · 3 years ago
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ENCOURAGEONS LA RELÈVE DE LA PRODUCTION AGRICOLE À DUMONT…
L’amélioration des conditions socio-économiques des habitants de la collectivité de Dumont doit passer par un développement endogène. À notre humble avis, ce sont les gens locaux qui doivent s’organiser pour identifier leurs besoins prioritaires et s’arrangent à trouver des solutions durables pour leur milieu de vie en travaillant de concert avec la diaspora de cette communauté. Il faut chercher à combattre la dépendance des habitants au transfert de fond de la diaspora et à l’assistance gouvernementale. Il est inacceptable que les habitants se croisent les bras et refusent d’assumer leurs responsabilités en s’impliquant dans le développement de leur environnement immédiat. Il est inadmissible que les habitants de cette collectivité attendent qu’une organisation non gouvernementale de l’extérieur vienne identifier leurs problèmes locaux. À notre avis, les gens doivent s’engager, s’impliquer, participer et contribuer au développement de leur milieu de vie.
Par : Jean-Marie Mondésir
La collectivité de Dumont est une communauté à vocation agricole qui est reliée à la commune de Port-Salut. C’est un endroit où l’on cultive de petit-mil, de la manioc, de la banane, de la patate, des haricots, du maïs, des arbres véritables et des cachimans et bien d’autres productions vivrières.
On y cultive aussi des racines de vétiver, on pratique l’élevage des animaux (moutons, chèvres, bœufs, chevaux, ânes et porcs), la pêche et l’artisanat. Bien avant l’abattage des porcs durant les années 80, l’élevage des animaux, la pêche et la culture des racines de vétiver constituent les principales activités économiques très lucratives pour les habitants de cette collectivité.
Il est important de souligner que Dumont constituait le grenier de cette commune à cause de l’abondance de ses plaines et de ses terres agricoles.
De nos jours, on constate que les jeunes de ce milieu refusent de travailler les terres fertiles pour augmenter la production agricole afin d’assurer la relève de leurs parents. Ils abandonnent leurs lopins de terre cultivables sous prétexte de la sécheresse et de l’érosion. Cependant, ils continuent d’abattre les arbres fruitiers ( mangues, acajous, abricots, campêches, etc) pour fabriquer des planches de construction et du charbon de bois pour préparer la cuisson. Ils n’envisagent pas de protéger leur environnement en plantant des arbres fruitiers tels que : manguiers, abricotiers, orangiers, citronniers, avocatiers, cocotiers, arbres à pain, etc qui pourraient les aider à survivre pendant les saisons sèches. Ils se concentrent sur la culture des racines de vétiver qui prend près d’une année avant d’être cultivable. Bien que Haiti soit un producteur mondial des racines de vétiver pour la production de l’huile essentielle, le marché de cette culture est en baisse sur la scène internationale à cause de la pandémie de coronavirus qui affecte considérablement l’économie mondiale.
Au lieu de planter du maïs, des haricots, de petit-mil, de la patate et du manioc qui ne prennent pas beaucoup de temps à récolter, ils se confinent derrière leur écran de téléphone à jaser sur les réseaux sociaux en critiquant les autres, partageant des images ensanglantées et en consommant des informations erronées des gens oisifs qui attisent la haine et le mépris des autorités. Chaque jour, ils passent des heures à faire ressortir leurs frustrations contre les autorités gouvernementales qui ignorent leur existence dans le milieu rural.
Cependant, ils préfèrent demeurer oisifs en abusant de l’alcool qui détruisent leur système nerveux. Les notables ne sont pas conscients de cette réalité qui accentue la pauvreté des familles dans cette collectivité. Les acteurs communautaires (prêtres, pasteurs, houngans, mambos, directeurs d’école, notables et grands propriétaires terriens) doivent jouer leur rôle en conscientisant les jeunes du milieu sur leurs responsabilités.
La majorité des jeunes de Dumont préfèrent vendre les lopins de terre de leurs parents pour acheter des motos-taxis lorsqu’ils ne décident pas de quitter leur milieu de vie pour se réfugier dans les grands centres urbains sans profession à la recherche d’un mieux-être. Sinon, ils attendent le transfert de fond d’un membre de la famille qui vit en terre étrangère pour se nourrir, se faire soigner ou s’éduquer, etc. Ils refusent de se prendre en main en cherchant �� cultiver la terre pour se nourrir ou obtenir leur autonomie financière.
Chaque jour, ils se lèvent avec un téléphone intelligent qui exige de trouver les moyens financiers d’avoir un plan téléphonique de la journée non pas pour apprendre une langue ou s’informer de l’actualité internationale, mais ils passent des heures à critiquer sur les réseaux sociaux les autorités du gouvernement central qui ignorent leur existence dans le milieu paysan. Au lieu de s’organiser pour prendre conscience des ressources existantes au niveau local, ils font de la politique partisane en attisant la haine, le mépris, le rejet et l’abandon des valeurs fondamentales héritées de leurs parents.
Il y a un constat dans cette collectivité, la solidarité, le partage, l’entraide communautaire, l’esprit d’équipe ne sont plus de mise. Chacun pour soi et on ignore la souffrance de l’autre. C’est l’individualisme qui prédomine dans la communauté de Dumont. Les autorités publiques locales sont dépourvues de moyens financiers pour entreprendre des projets communautaires susceptibles d’améliorer le sort des plus démunis.
On ne ressent pas la volonté des gens de cette communauté pour s’organiser afin de défendre leurs intérêts socio-économiques au niveau départemental ou central. Pour eux, ce sont les autorités de la capitale qui sont responsables de leurs conditions socio-économiques misérables. Ils attendent tout de l’Etat gratuitement, mais ils ne sont pas prêts à faire du bénévolat pour réaliser un projet collectif dans leur milieu de vie.
À notre avis, une prise de conscience s’impose à Dumont pour sensibiliser les jeunes sur leurs responsabilités afin d’assurer la relève de leurs parents qui cultivaient les champs agricoles pour nourrir la famille et faire de l’économie pour les imprévus : décès, mariage, voyage, éducation etc.
À suivre sur La voix de Dumont
Lavoixdumont.Port-Salut.info
Jean-Marie Mondésir est un citoyen engagé de la collectivité de Dumont. Il est éditeur-rédacteur en chef des journaux de cette communauté « La voix de Dumont » et « Solidarité paysanne ». Il est aussi animateur d’une émission radiophonique dénommée « La voix de Dumont » qui vise à sensibiliser la diaspora sur les réalités socio-économiques de la collectivité de Dumont.
Pour Me Mondésir, le développement des collectivités locales doivent nécessairement passer par la prise de conscience de leur diaspora. Les citoyens qui vivent à l’extérieur du pays ont intérêt à ce que les conditions socio-économiques des habitants s’améliorent en vue d’augmenter leur pouvoir d’achat et d’inciter à la création de richesse dans leur milieu de vie. Il suffit de s’organiser pour s’engager à participer et à contribuer aux efforts collectifs afin de doter les collectivités locales des infrastructures de base (école, bibliothèque, centre culturel, place publique, terrain de jeux, etc).
Me Jean-Marie Mondésir est un vecteur des idées, un acteur communautaire passionné, un citoyen solidaire qui pense constamment au développement socio-économique de son patelin depuis les années 90. Il est membre fondateur et ancien coordonnateur général de l’Association pour de développement de Dumont (ASDED). Dumont.port-salut.info |journal.port-salut.info | portsalutmagazine.ca et président directeur-général de Dumont Inter 103.1 FM stéréo
Radio-Dumont.com | radiodumontinter.com
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port-salut · 3 years ago
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ENCOURAGEONS LA RELÈVE DE NOS PRODUCTIONS AGRICOLES À DUMONT…
L’amélioration des conditions socio-économiques des habitants de la collectivité de Dumont doit passer par un développement endogène. À notre humble avis, ce sont les gens locaux qui doivent s’organiser pour identifier leurs besoins prioritaires et s’arrangent à trouver des solutions durables pour leur milieu de vie en travaillant de concert avec la diaspora de cette communauté. Il faut chercher à combattre la dépendance des habitants au transfert de fond de la diaspora et à l’assistance gouvernementale. Il est inacceptable que les habitants se croisent les bras et refusent d’assumer leurs responsabilités en s’impliquant dans le développement de leur environnement immédiat. Il est inadmissible que les habitants de cette collectivité attendent qu’une organisation non gouvernementale de l’extérieur vienne identifier leurs problèmes locaux. À notre avis, les gens doivent s’engager, s’impliquer, participer et contribuer au développement de leur milieu de vie.
Par Jean-Marie Mondésir
La collectivité de Dumont est une communauté à vocation agricole qui est reliée à la commune de Port-Salut. C’est un endroit où l’on cultive de petit-mil, de la manioc, de la banane, de la patate, des haricots, du maïs, des arbres véritables et des cachimans et bien d’autres productions vivrières.
On y cultive aussi des racines de vétiver, on pratique l’élevage des animaux (moutons, chèvres, bœufs, chevaux, ânes et porcs), la pêche et l’artisanat. Bien avant l’abattage des porcs durant les années 80, l’élevage des animaux, la pêche et la culture des racines de vétiver constituent les principales activités économiques très lucratives pour les habitants de cette collectivité.
Il est important de souligner que Dumont constituait le grenier de cette commune à cause de l’abondance de ses plaines et de ses terres agricoles.
De nos jours, on constate que les jeunes de ce milieu refusent de travailler les terres fertiles pour augmenter la production agricole afin d’assurer la relève de leurs parents. Ils abandonnent leurs lopins de terre cultivables sous prétexte de la sécheresse et de l’érosion. Cependant, ils continuent d’abattre les arbres fruitiers ( mangues, acajous, abricots, campêches, etc) pour fabriquer des planches de construction et du charbon de bois pour préparer la cuisson. Ils n’envisagent pas de protéger leur environnement en plantant des arbres fruitiers tels que : manguiers, abricotiers, orangiers, citronniers, avocatiers, cocotiers, arbres à pain, etc qui pourraient les aider à survivre pendant les saisons sèches. Ils se concentrent sur la culture des racines de vétiver qui prend près d’une année avant d’être cultivable. Bien que Haiti soit un producteur mondial des racines de vétiver pour la production de l’huile essentielle, le marché de cette culture est en baisse sur la scène internationale à cause de la pandémie de coronavirus qui affecte considérablement l’économie mondiale.
Au lieu de planter du maïs, des haricots, de petit-mil, de la patate et de la manioc qui ne prennent pas beaucoup de temps à récolter, ils se confinent derrière leur écran de téléphone à jaser sur les réseaux sociaux en critiquant les autres, partageant des images ensanglantées et en consommant des informations erronées des gens oisifs qui attisent la haine et le mépris des autorités. Chaque jour, ils passent des heures à faire ressortir leurs frustrations contre les autorités gouvernementales qui ignorent leur existence dans le milieu rural.
Cependant, ils préfèrent demeurer oisifs en abusant de l’alcool qui détruisent leur système nerveux. Les notables ne sont pas conscients de cette réalité qui accentue la pauvreté des familles dans cette collectivité. Les acteurs communautaires (prêtres, pasteurs, houngans, mambos, directeurs d’école, notables et grands propriétaires terriens) doivent jouer leur rôle en conscientisant les jeunes du milieu sur leurs responsabilités.
La majorité des jeunes de Dumont préfèrent vendre les lopins de terre de leurs parents pour acheter des motos-taxis lorsqu’ils ne décident pas de quitter leur milieu de vie pour se réfugier dans les grands urbains sans profession à la recherche d’un mieux-être. Sinon, ils attendent le transfert de fond d’un membre de la famille qui vit en terre étrangère pour se nourrir, se faire soigner ou s’éduquer, etc. Ils refusent de se prendre en mains en cherchant à cultiver la terre pour se nourrir ou obtenir leur autonomie financière.
Chaque jour, ils se lèvent avec un téléphone intelligent qui exige de trouver les moyens financiers d’avoir un plan téléphonique de la journée non pas pour apprendre une langue ou s’informer de l’actualité internationale, mais ils passent des heures à critiquer sur les réseaux sociaux les autorités du gouvernement central qui ignorent leur existence dans le milieu paysan. Au lieu de s’organiser pour prendre conscience des ressources existantes au niveau local, ils font de la politique partisane en attisant la haine, le mépris, le rejet et l’abandon des valeurs fondamentales héritées de leurs parents.
Il y a un constat dans cette collectivité, la solidarité, le partage, l’entraide communautaire, l’esprit d’équipe ne sont plus de mise. Chacun pour soi et on ignore la souffrance de l’autre. C’est l’individualisme qui prédomine dans la communauté de Dumont. Les autorités publiques locales sont dépourvues de moyens financiers pour entreprendre des projets communautaires susceptibles d’améliorer le sort des plus démunis.
On ne ressent pas la volonté des gens de cette communauté pour s’organiser afin de défendre leurs intérêts socio-économiques au niveau départemental ou central. Pour eux, ce sont les autorités de la capitale qui sont responsables de leurs conditions socio-économiques misérables. Ils attendent tout de l’Etat gratuitement, mais ils ne sont pas prêts à faire du bénévolat pour réaliser un projet collectif dans leur milieu de vie.
À notre avis, une prise de conscience s’impose à Dumont pour sensibiliser les jeunes sur leurs responsabilités afin d’assurer la relève de leurs parents qui cultivaient les champs agricoles pour nourrir la famille et faire de l’économie pour les imprévus : décès, mariage, voyage, éducation etc.
À suivre sur La voix de Dumont
Solidaritepaysanne.wordpress.com
Jean-Marie Mondésir est un citoyen engagé de la collectivité de Dumont. Il est éditeur du journal La voix de Dumont et de Solidarité paysanne. Il est un animateur de l’émission La voix de Dumont qui vise à sensibiliser la diaspora sur les réalités socio-économiques de la collectivité de Dumont. Me Jean-Marie Mondésir est un acteur de développement
Dumont.port-salut.info |journal.port-salut.info | portsalutmagazine.ca et président directeur-général de Radiodumontinter.com
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vozorganica · 7 years ago
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JUANJUI, PEROU
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Les producteurs de cacao cultivent l’avenir de la planète
#Reportage
4 août 2017 | Pullcallpillo
7h00, départ de Juanjui dans la région de San Martin au Pérou. Nous partons pour une semaine en immersion complète au sein des communautés productrices de cacao du ‘Bosque Modelo Rio Huyabamba-Abiseo’ aux abords de la forêt amazonienne. ‘Bosque Modelo’ ? Littéralement, une « forêt modèle ». Plus explicitement, un modèle forestier novateur constitué d’usages différents de la terre et reposant sur l’organisation et la valorisation d’acteurs partageant une vision commune de durabilité. Place au récit…
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Après plus de trois heures à naviguer sur le fleuve Huyabamba, nous voilà arrivés au sein de notre première communauté : Pullcallpillo.
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Nous sommes instantanément plongés dans une autre réalité. Pullcapillo est une petite communauté composée d’une cinquantaine de « socios », comprenez, un producteur et sa famille. Ici, aucun réseau cellulaire et une seule ligne téléphonique est disponible pour l’ensemble du village. La télévision, bien présente, ouvre l’unique fenêtre donnant sur le reste du monde, quand l’électricité et l’éclairage public sont installés depuis un an seulement. Et pourtant, si nous rencontrons encore quelques femmes lavant leur linge dans la rivière, Pullcapillo possède également son propre système écologique de traitement des eaux.
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La communauté évolue chaque jour entre tradition, modernité, et auto-durabilité. Nous aimons la résumer par tranquillité. Et si c’est bien ce qui caractérise aujourd’hui Pullcallpillo et toutes les autres communautés du fleuve, celles-ci n’en ont pas toujours bénéficié. Rencontre avec Cristian, 30 ans, et le moment de nous plonger dans le vif du sujet…
Années 80. La région de San Martin est la zone principale de production de coca et base de cocaïne du Pérou. Entre mafias et cartels, trafic de drogue, guérilla, terrorisme, et abandon de la région, les producteurs de coca vivent chaque jour dans la peur des conflits animés du territoire. Puis les années 90 arrivent, les État-Unis avec elles – premier consommateur mondial de cocaïne – marquant alors l’éradication progressive de la coca au profit de cultures alternatives. Aujourd’hui, le « modèle San Martin » fait figure d’une transition remarquable de la culture de coca à celle du cacao, aujourd’hui la principale économie de la région.
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Somos une comunidad saludable : nous sommes une communauté saine. Voilà le leitmotiv de la transformation de Pullcallpillo. Alors, nous voulons en savoir un peu plus sur ce qui anime aujourd’hui et chaque jour cette petite communauté. Réunion générale, en hamac…
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La réunion, c’est l’histoire d’une marque de chocolat suisse. En 2008, Éric et Quentin, tous deux impliqués le commerce équitable, rencontrent les producteurs de Pullcallpillo et de Santa Rosa, autre communauté du fleuve. Quelques années et des liens d’amitié plus tard, les règles du commerce de cacao vont changer. Ensemble, ils créent une entreprise et une marque de chocolat : Choba Choba. Bien plus que de simples fournisseurs de cacao, 36 socios se consacrent à une production directe et sans intermédiaire, deviennent actionnaires et prennent directement part aux décisions et aux bénéfices de l’entreprise. Un modèle économique alternatif. 
Quand les prix d’achat du cacao sont toujours plus bas, l’industrie du chocolat, elle, génère chaque année des profits démesurés. Le travail, les connaissances et le savoir-faire des producteurs sont souvent loin d’être valorisés. Pourtant, une graine est plantée. L’empowerment des producteurs par l’entrepreneuriat constitue bel et bien une première piste à la valorisation de ceux qui cultivent au Pérou des variétés exceptionnelles de cacao. Mais pas seulement. À Pullcapillo, comme dans les autres communautés du fleuve Huayabamba, des milliers d’autres graines sont elles aussi en train d’être plantées…
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7 août 2017 | Nuevo Chimbote
Une heure de bateau et deux heures de marche plus tard, nous voilà arrivés au sein de notre seconde communauté : Nuevo Chimbote.
Ici, les producteurs y cultivent le cacao mais aussi la banane, le « yucca » (variété de manioc), le café, la noix de coco ou encore l’arachide. Au delà des cultures, nous parlons cette fois de la forêt. Capirona, Estoraque, Cedro Nativo, Omasho, Huairo, Caoba, Quillo Sisa… Sous l’impulsion de l’association de préservation des producteurs de la communauté, ce sont des dizaines d’espèces d’arbres qui sont replantées et associées aux parcelles de culture, selon des vertus complémentaires (ombre, rétention d’eau, enrichissement des sols, etc.). Nous voilà plongés dans les systèmes agroforestiers…
Retour aux années 80. La production de coca est aussi synonyme d’une déforestation massive de la région. Alors que la transition vers le cacao s’opère, la coopérative ACOPAGRO, aujourd’hui l’une des plus importante de la région, est créée. Son objectif ? Valoriser la filière entre commerce équitable et agriculture biologique. En 2008, avec l’accompagnement de l’entreprise sociale française PUR Projet, le projet Alto Huayabamba vient renforcer sa démarche en soutenant la mise en place par les producteurs de systèmes agroforestiers, permettant alors de combiner la préservation de la forêt et de sa biodiversité avec le développement de cultures agricoles.
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C’est l’opportunité pour ces communautés isolées de donner un nouveau visage à leur travail : celui d’une agriculture synonyme de reforestation. Et de la reforestation à la préservation, il n’y a qu’un pas…
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9 août 2017 | Dos de Mayo
Ultime étape, ultime communauté : Dos de Mayo. Accompagnés de Winston, ingénieur en systèmes agroforestiers et gérant de l’association de protection des forêts communales Dos de Mayo-Alto Huayabamba (APROBOC), nous prenons la direction du poste de contrôle Pillco.
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À l’entrée, quelques mots nous accueillent : “prenons soin du poumon de l’humanité”. Avec l’appui de surveillances satellites, des rondes sont organisées pour empêcher toute activité illégale dans la forêt, en premier lieu le braconnage et la déforestation destinée au marché du bois. Les producteurs de Dos de Mayo effectuent ainsi un roulement pour la protection de plus de 100 000 hectares de forêt.
Si l’objectif initial du projet Alto Huyabamba était de faire de la région un modèle de développement socio-économique durable basé sur la mise en place de systèmes agroforestiers, depuis 2010, les producteurs de cacao ont également démarré un programme de conservation de plus de 300 000 hectares de forêt primaire. Et sous le financement de Pur Projet, les communautés se sont progressivement organisées en une fondation de droit local, La Fondation Amazonia Viva, pour coordonner la gestion durable de la zone. En 2014, celle-ci est certifiée projet de conservation forestière REDD+ Biocorredor Martin Sagrado, répartie en trois concessions : Martin Sagrado (Pulcapillo et Nuevo Chimbote), Montecristo et El Breo (Dos de Mayo) gérées respectivement par les coopératives ACOPAGRO et APAHUI, et l’association APROBOC.
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Et en 2016, c’est l’aboutissement. L’UNESCO annonce l’enregistrement d’une zone de 2,4 millions d’hectares comme Réserve de Biosphère « Gran Pajatén » venant englober le projet REDD+. La reconnaissance officielle d’un projet global et communautaire de préservation de la forêt aux travers de modèles économiques alternatifs. Entre production de cacao, coopératives et associations, entrepreneuriat, agroforesterie, et conservation, le ‘Bosque Modelo Rio Huyabamba-Abiseo’ représente pour ses communautés l’opportunité d’inventer de nouvelles voies de durabilité et de valorisation de leur métier.
Producteurs et gardiens.
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adalidda · 1 year ago
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L'apprentissage automatique : un levier pour l'Efficacité et la Productivité Agricoles et Agroalimentaires
L'agriculture et l'industrie agroalimentaire sont des secteurs essentiels de l'économie mondiale. Elles représentent un emploi direct pour près de 2 milliards de personnes et contribuent à la sécurité alimentaire de la planète.
Dans un contexte de croissance démographique, de changement climatique et de concurrence accrue, il est plus important que jamais de trouver des moyens d'améliorer l'efficacité et la productivité de ces secteurs.
L'apprentissage automatique, une branche de l'intelligence artificielle, offre un potentiel considérable pour relever ce défi.
Détection et diagnostic des maladies des cultures L’apprentissage automatique peut aider les agriculteurs à identifier et à diagnostiquer les maladies des cultures à partir d’images capturées par des appareils mobiles ou des drones. Par exemple, Plant Village est une application qui utilise l’apprentissage automatique pour détecter plus de 30 maladies courantes de cultures telles que le manioc, le maïs, le riz, le blé et la pomme de terre. Mobinet est une autre application qui utilise l'apprentissage automatique pour diagnostiquer les maladies de cultures telles que la banane, le café, le poivre et le caoutchouc. Ces applications peuvent aider les agriculteurs à prendre des mesures opportunes et appropriées pour prévenir les pertes de récoltes et améliorer la qualité des récoltes.
Prédiction et optimisation du rendement L'apprentissage automatique peut aider les agriculteurs à estimer et à optimiser le rendement de leurs cultures en fonction de divers facteurs tels que le type de sol, le niveau d'irrigation, l'application d'engrais, les prévisions météorologiques et la variété des cultures. Par exemple, Hugging Face est une plate-forme qui fournit des modèles d'apprentissage automatique pour le traitement du langage naturel (NLP). L'un des modèles disponibles sur Hugging Face est la prévision du rendement des cultures, qui peut prédire le rendement de cultures telles que le blé, le maïs, le soja et le riz sur la base de données historiques et des conditions actuelles. Ce modèle peut aider les agriculteurs à planifier leur récolte et à optimiser leur allocation des ressources.
Conseils sur les cultures agricoles et diversification L’apprentissage automatique peut aider les agriculteurs à choisir les meilleures cultures à cultiver en fonction de leur emplacement, de leur climat, du type de sol, de la demande du marché et de leur rentabilité. Par exemple, CropNet est un outil Web qui utilise l’apprentissage automatique pour recommander des cultures pour différentes régions de l’Inde en fonction de facteurs biophysiques et socio-économiques. CropNet fournit également des informations sur les stratégies de diversification des cultures pour réduire les risques et augmenter les revenus.
Comptage automatique des éléments sur le tapis roulant L’apprentissage automatique peut aider à surveiller l’inventaire et à suivre les expéditions des produits. Un modèle d'apprentissage automatique peut être entraîné pour détecter et compter les éléments sur le tapis roulant à l'aide de captage d'images ou de vidéos en temps réel. Cela peut réduire les erreurs humaines et augmenter l’efficacité.
Identifier les impuretés dans les céréales (soja, riz, etc.) L’apprentissage automatique peut contribuer à garantir la qualité et la sécurité des produits. Un modèle d'apprentissage automatique peut être entraîné pour classer les grains en différentes catégories en fonction de leur apparence, comme la couleur, la forme, la taille, la texture, etc. Cela peut aider à détecter et à éliminer toute impureté ou défaut dans les grains.
Évaluation automatique des stocks via drone L’apprentissage automatique peut aider à optimiser le stockage et la distribution des produits. Un modèle d’ apprentissage automatique peut être entraîné pour analyser les images ou vidéos capturées par un drone survolant l’entrepôt. Cela peut aider à estimer le niveau de stock, à identifier l’emplacement et l’état des produits et à planifier le meilleur itinéraire de livraison.
Maintenance prédictive des équipements L’apprentissage automatique peut contribuer à réduire les temps d’arrêt et les coûts de réparation ou de remplacement de l’équipement utilisé dans le système agroalimentaire. Un modèle d'apprentissage automatique peut être formé pour surveiller les performances et l'état de l'équipement à l'aide de capteurs et de données historiques. Cela peut aider à détecter toute anomalie ou défaut dans l'équipement et fournir des alertes ou des recommandations pour les actions de maintenance.
Prévision de la demande et l’optimisation des prix L’apprentissage automatique peut aider à équilibrer l’offre et la demande de produits et à maximiser les revenus et les profits. Un modèle d'apprentissage automatique peut être formé pour prévoir la demande de produits en utilisant divers facteurs, tels que la saisonnalité, la météo, les vacances, les événements, les promotions, etc. Cela peut aider à planifier la production, l'inventaire et la distribution des produits. De plus, un modèle d'apprentissage automatique peut être formé pour optimiser la tarification des produits en fonction de la demande, de la concurrence, des coûts et des préférences des clients. Cela peut contribuer à augmenter les ventes et la satisfaction des clients.
Ce ne sont là que quelques exemples de la manière dont l’apprentissage automatique peut aider les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires à améliorer l’efficacité et la productivité de leurs chaînes de valeur. Il existe de nombreux autres modèles et applications d’apprentissage automatique à code source ouverte qui peuvent être utilisés pour divers aspects de l’agrobusiness.
Si vous souhaitez utiliser l'apprentissage automatique pour votre propre chaîne de valeur, vous souhaiterez peut-être recruter un jeune expert en mégadonnées (data scientist) qui pourra appliquer ou affiner ces modèles d'apprentissage automatique pour vos besoins spécifiques. Vous pouvez également acquérir vous-même certaines compétences de base en matière d’apprentissage automatique en suivant des cours en ligne, en lisant des livres sur le sujet ou en regardant des vidéos YouTube sur l’apprentissage automatique appliqué aux chaînes de valeur agricole.
L’apprentissage automatique est un outil puissant qui peut transformer la façon dont nous cultivons nos cultures et gérons notre chaine de valeur agricole. En utilisant l’apprentissage automatique, nous pouvons prendre de meilleures décisions basées sur les données et améliorer les performances et la rentabilité de notre entreprise agricole ou agroalimentaire.
Photo d'illustration: Analyse spectrale du sol pour aider à améliorer la santé du sol pour les cultures agricoles (crédits: USDA Photo by Lance Cheung / Public domain)
Lisez l'article entier en cliquant ici https://fr.dekoholding.com/dekoposts/Q4ZeHnkdwAmNsbkxL/l-apprentissage-automatique-un-levier-pour-l-efficacite-et/dekonews
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das-coven · 7 years ago
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Un petit post sur notre page Facebook au sujet d’un article de scriiipt.com traitant des armes a permis de démarrer une discussion passionnante sur les armes… et particulièrement la Thompson. Voici donc un article détaillé sur l’histoire de ce pistolet-mitrailleur Ô combien iconique des années 20 ou 30.
Le point de départ
Une histoire de la mitraillette Thompson
Les origines : L’inventeur
Guerre Hispano-Américaine
John T. Thompson (1860-1940)
L’inventeur de l’arme qui allait être connue sous le nom de mitraillette Thompson est John T. Thompson. Militaire de carrière, il s’est fait remarqué lors de la guerre Hispano-Américaine (1898) par sa remarquable gestion des transports de munitions.
Le Colonel Thompson a par la suite supervisé le développement du fusil Springfield 1903 et a présidé la commission d’adoption du Pistolet Automatique Colt 1911… Pour ce dernier, il a conçu des tests inhabituels consistant à tirer sur des cadavres humains (des gens qui avaient fait don de leur corps à la science ?) et du bétail vivant pour évaluer l’efficacité des munitions.
Première Guerre Mondiale
Lorsque la Première Guerre mondiale a commencé en Europe en 1914, John Thompson avait de fortes sympathies pour la cause alliée. Mais étant donné que les États-Unis n’étaient pas entrés immédiatement dans la guerre et parce qu’il reconnaissait un besoin important d’armes légères en Europe (ainsi qu’une opportunité de faire un profit substantiel), Thompson prit sa retraite de l’armée en novembre 1914 et accepta un emploi comme Ingénieur en chef de la Remington Arms Company. Avec cette société, il a supervisé la construction de l’usine Eddystone à Chester, en Pennsylvanie, alors la plus grande usine d’armes légères au monde. On y fabriquait des fusils Pattern 1914 Enfield pour les forces britanniques et des fusils Mosin-Nagant pour la Russie.
A partir de 1916, avec la guerre de tranchées qui changeait considérablement les tactiques militaires habituelles, Thompson a de nouveau expérimenté des armes légères automatiques, cette fois-ci dans le but de concevoir une arme que les troupes pouvaient utiliser pour dégager une tranchée ennemie – ce qu’il appelait un �� Balai à tranchée ” (trench broom).
John T. Thompson
Lorsque les États-Unis sont finalement entrés dans la guerre en 1917, Thompson est retourné à l’armée et a été promu au rang de brigadier général. Il a occupé le poste de directeur des arsenaux pendant toute la durée de la guerre, dans la mesure où il supervisait toute la production d’armes légères pour l’armée. Il s’est retiré à nouveau après la guerre, en décembre 1918, et il est revenu au travail en perfectionnant le “Tommy Gun”.
Entre les deux Guerres Mondiales
Thompson a décidé d’utiliser les mêmes munitions de calibre 45 dans la mitrailleuse Thompson que celles qu’il avait examiné pour être utilisées dans le Colt M1911. L’arme a été brevetée en 1920, mais la principale source de contrats s’est tarie avec l’armistice. Thompson a donc commercialisé l’arme aux forces de maintien de l’ordre, qui l’ont acheté dans des quantités respectables. Cependant, en 1928, les faibles ventes avaient conduit la société à une crise financière, et Thompson a été remplacé à la tête de la Compagnie (Auto-Ordnance Company).
Les différentes versions de la mitraillette Thompson
La Thompson M1921A
Entre 1921 et 1922, la Colt’s Firearms Manufacturing Company, à Hartford, Connecticut a fabriqué 15 000 Thompson Model  1921A pour l’Auto-Ordnance Corporation. Les crosses et les poignées étaient fabriquées par Remington U.M.C. L’arme avait une finition soignée et couteuse, et était vendue 200 $ (ce qui est très cher pour l’époque).
Thompson M1921A – calibre 45ACP – poids à vide : 4.69 kg – longueur : 83 cm – peut tirer des rafales de 10 coups – chargeurs droit de 20 ou 30 coups – chargeur à tambour de 50 ou 100 coups.
C’est cette arme qui va être rendue célèbre durant la période de la prohibition par les gangsters et les policiers.
Des publicités d’époque pour la Thompson
La Thompson m1923
En 1923, sort un second modèle sous la dénomination M1923 et il s’agit d’une tentative ratée d’accroitre la portée de l’arme en le dotant d’un canon plus long, d’un bipied et d’une munition dédiée plus puissante, le .45 Remington-Thompson. L’idée étant de concurrencer le fusil-mitrailleur BAR auprès de l’US Army… ben non, raté, l’armée n’en voudra pas.
La Thompson M1921AC
A partir de 1926 le M1921A sera suivi du M1921AC, un modèle équipé d’un frein de bouche (Cutts Compensator) afin de réduire les effets du recul et le relèvement de l’arme dans le cas de tir en rafale. L’arme est elle toujours dotée d’une crosse d’épaule amovible et d’une seconde poignée pistolet placée sous la garde. Le modèle M1921AC est désormais vendu au prix de 200 $ et le modèle M1921A à 175 $.
Thompson M1921AC avec son chargeur de 20 coups et le frein de bouche au bout du canon
La Thompson M1927
En 1927, une version semi-automatique (c’est à dire ne pouvant pas tirer en rafale !) dérivée du modèle M1921 en quelques exemplaires, sort pour alimenter le marché civil sous le nom de M1927. En fait, il s’agit d’un M1921 modifié, et il était facile de faire la modification inverse pour en faire une arme capable de tirer en automatique en changeant le mécanisme interne. La plupart des M1927 acquis par la police subirent cette modification inverse.
La Thompson M1928
Avec le modèle 1928 (M1928) il s’agit de la première fois que la Thompson sera largement utilisée par les forces militaires, avec la Marine américaine (US Navy) et le Corps des marines américain (US Marines Corp) comme acheteurs principaux dans les années 1930. Le Modèle 1928 original était un modèle 1921 avec une cadence de tir ralentie, une exigence de la marine américaine. Sur ces armes, le numéro de modèle “1921” a été mis à jour en ajoutant un “8” sur le dernier “1”. Le Navy Model 1928 a plusieurs noms parmi les collectionneurs : le “Colt Overstamp”, “1921 Overstamp”, “28 Navy”, ou juste “28N”.
Thompson M1928 avec un chargeur tambour de 50 coups
En 1928, “Federal Laboratories Inc” a repris la distribution des Thompson. Le prix à cette époque était de 225 $ par arme (équivalant à 3 138 $ en 2016), avec 5 $ par chargeur-tambour de 50 coups et 3 $ pour un chargeur de 20 coups.
Page du Catalogue n°34 de Federal Laboratories
La Thompson M1921 à l’usage
Les modèles M1921A ont été vendus en petites quantités à  l’United States Postal Inspection Service (pour protéger le courrier) et au corps des Marines. En 1926, au plus fort de la prohibition, des Marines armés de Thompson seront affectés à la protection du courrier pour éviter les vols avec violences qui se faisaient de plus en plus nombreux.
Des US Marines, dont un avec une Thompson M1921, montantla garde devant un avion de l’US Mail Express pendant que les colis sont chargés dans le Curtiss Model 40. Source : hickeysite.blogspot.com
D’autres ventes seront faites à plusieurs services de police des États-Unis et aussi des ventes internationales mineures à diverses armées et forces armées, principalement en Amérique centrale et du Sud.
Les Marines utilisaient leurs Thompsons dans les Banana Wars (Guerre des Bananes… le nom est rigolo, la réalité l’est moins) et en Chine. L’arme était populaire auprès des Marines comme une arme de défense ponctuelle pour contrer les embuscade des guérilleros nicaraguayens. Ainsi une équipe de quatre hommes avait autant de puissance de feu qu’une équipe de neuf hommes armés de fusils. Les principales plaintes contre les Thompsons étaient  : le poids excessif, l’imprécision à plus de 50 mètres et le manque de puissance de pénétration de la cartouche 45 ACP.
US Marines au Nicaragua, l’un d’entre-eux a une Thompson M1921. Image source: sandinorebellion.com
Guerre Civile Irlandaise
Certains des premiers lots de Thompsons ont été achetés en Amérique par des agents de la République d’Irlande, notamment Harry Boland. Le premier test d’une Thompson en Irlande a été effectué par le commandant de la brigade West Cork, Tom Barry, en présence du leader de l’IRA, Michael Collins. Au total, 653 armes ont été achetées, mais 495 ont été saisis par les autorités douanières américaines à New York en juin 1921. Les autres ont fait leur chemin vers l’armée républicaine irlandaise via Liverpool et ont été utilisées au cours du dernier mois de la guerre d’indépendance irlandaise ( 1919-21). Après une trêve avec les Britanniques en juillet 1921, l’IRA a importé plus de Thompsons et elles ont été utilisés dans la guerre civile irlandaise suivante (1922-23). Ces armes n’ont pas été jugées très efficaces en Irlande ; Dans seulement 32% des actions où l’arme a été utilisée, la Thompson a causé de des pertes (mort ou blessure grave).
En 1934, le FBI va acquérir des Thompson après la tuerie de Kansas City.
“Le massacre de Kansas City” : la fusillade et le meurtre de quatre agents et d’un fugitif criminel au dépôt ferroviaire de la gare de Kansas City, dans le Missouri, le matin du 17 juin 1933. Cet évènement s’est produit dans le cadre de la tentative du gang  de Vernon Miller pour libérer Frank “Jelly” Nash, un prisonnier fédéral. À l’époque, Nash était sous la garde de plusieurs policiers qui l’escortaient jusqu’au pénitencier de Leavenworth, au Kansas, d’où il s’est échappé trois ans plus tôt.
Avant cet événement, les agents de Hoover n’avaient pas le pouvoir de porter des armes à feu (bien que certains agents le faisaient de leur propre chef) et de faire des arrestations (ils pouvaient faire une «arrestation citoyenne», puis appeler un US Marshall ou un agent de la police locale), mais un an plus tard, le Congrès a donné l’autorisation légale au FBI pour le port d’arme et de faire des arrestations (en mai et juin 1934). En 1935 Le FBI a acquis ses premières mitraillettes Thompson (115) et des fusils Winchester modèle 1907.
J. Edgar Hoover, directeur du FBI qui essaye une Thompson
La célébrité des Thompson
Les Tommy Gun étaient très populaires dans les films de l’époque. Les spectateurs étaient vraiment emballés de voir chaque semaine au cinéma leurs stars préférées habillées avec des chapeaux en feutre et des costumes rayés armés de Thompsons. La même année où les agents du FBI ont commencé à porter des armes, Hollywood a adopté le Code Hays. Ces lignes directrices de l’industrie cinématographique spécifiaient, entre autres, que seuls les membres des forces de l’ordre pouvaient être présentés à l’écran avec des mitrailleuses. Les Tommy Gun allaient donc plutôt aider les G-Men que les escrocs. Depuis les années 1930, Thompson est apparu dans plus de mille films et émissions de télévision.
La faillite
En 1929, Auto-Ordnance était au bord de la liquidation. La société avait vendu seulement 10 300 armes et avait plus de 2 millions de dollars de dettes. L’affaire n’a été sauvée que par le refus obstiné du fils de Thompson de fermer. L’entreprise a lutté pendant des années jusqu’à l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale, à ce moment-là, de nouvelles commandes sont arrivées.
Tommy s’en va-t-en guerre
John Thompson est décédé le 21 juin 1940. Quelques semaines plus tard, le gouvernement des États-Unis a effectué les plus grandes commandes jamais enregistrées pour l’arme. Avec l’Europe déjà en guerre et l’entrée de l’Amérique dans le conflit,  Washington avait besoin de dizaines de milliers d’armes à feu pour ses GI. Finalement, plus de 2 millions de Thompson sont sorties des chaînes de montage.
Jeu de rôle, Thompson et Appel de Cthulhu
Dans les années 20 et 30, il semble évident que la Thompson est un arme emblématique. Si l’arme n’est pas une arme courante, elle est néanmoins déjà célèbre. Les Thompson sont des armes chères, impressionnantes dans leur usage et aux mains de criminels endurcis, terriblement efficaces.
L’investigateur qui achète une Thompson est donc soit un agent des forces de l’ordre, soit un criminel… et avec des moyens financiers suffisants. Et acheter une telle arme, c’est parce que l’on pense que l’on va avoir à faire à une forte opposition.
  [Cthulhu] Thompson : La Tommy Gun durant les années 20 et 30 Un petit post sur notre page Facebook au sujet d'un article de scriiipt.com traitant des armes…
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alexandcolineontheroad · 7 years ago
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Bali côté terre...
Du dimanche 16 au jeudi 20 juillet 2017
Nous arrivons le dimanche à Bali en début d'après-midi et décidons d'aller à Ubud, ville dans les terres de Bali qui nous permettra de rayonner dans l'île. Il nous faudra tout de même 3h pour faire les quelques 50km pour rejoindre Ubud depuis l'aéroport... ici les transports sont très longs.
À notre arrivée, nous sommes accueillis très gentiment par Putu, la propriétaire de notre homestay (chambre chez l'habitant). Nous passons le reste de la journée à nous promener dans la ville. Bien que très touristique, surtout à cette période de l'année, l'ambiance est plutôt tranquille et la ville dégage un certain charme.
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Nous consacrons la journée du lendemain à continuer notre visite d'Ubud. Nous nous attardons au marché central où nous faisons marcher nos talents de négociateurs (enfin...surtout ceux d'Alex !) pour faire quelques emplettes (en espérant trouver encore un peu de place dans nos sacs pleins à craquer). L'après-midi, nous visitons la monkey forest, un écrin de verdure dans lequel les singes règnent en maîtres, en plein cœur de la ville. Ça court et saute de partout en espérant glaner quelques bananes auprès des touristes...
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Après un bon repas balinais, nous nous couchons tôt car nous partons en plein milieu de la nuit pour l'ascension du Mont Batur, un des volcans de l'île. Réveil donc à 2h du matin pour rejoindre le point de départ de l'ascension. Après 1h de route, nous déjeunons d'un banana pancake avant de commencer la grimpette en petit groupe de 6 avec notre guide Wayan. Première impression, il y a beaucoup de monde sur le chemin. L'ascension est assez facile, nous atteignons le sommet à 1717m au bout de 2h et attendons donc le lever du soleil avec un 2ème petit déjeuner. Lorsque le paysage s'éclaire petit à petit, nous avons une vue magnifique sur les environs et le lac Batur. Le ciel étant dégagé, nous voyons même le Mont Rinjani sur l'île de Lombok en face. 
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Nous faisons le tour du cratère avant d'entamer la descente. 
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Nous arrivons à notre hôtel en fin de matinée pour une sieste bien méritée. Pour se récompenser de nos efforts, nous nous accordons 1h30 de massage l'après-midi (les prix sont plus que compétitifs !). Le soir, nous retrouvons Guillaume et Vanessa, rencontrés lors de l'ascension, pour un spectacle de danse balinaise traditionnelle à l'Ubud Palace et un bon dîner.
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Le mercredi, nous retrouvons nos habitudes asiatiques en louant un scooter pour explorer en toute liberté la région. Nous décidons d'aller voir en particulier les rizières de Jatilawih, inscrites au Patrimoine mondial de l'Unesco. Il nous faudra bien 2h et une dizaine d'arrêts pour demander notre chemin avant d'y arriver mais la ballade est agréable. Nous passons l'après-midi à se balader en scooter au milieu des rizières, Alex s'amusant à emprunter les moindres chemins, même les moins accessibles. 
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Nous découvrons ainsi au coeur des rizières un temple isolé, le temple de Pura Luhur.
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De retour à Ubud en fin de journée, nous nous couchons très tôt, vers 18h30 car vu qu'on aime les ascensions nocturnes, nous remettons ça cette nuit ! Et c'est encore plus tôt que pour le mont Batur car cette fois le réveil sonne à 23h (la nuit a vraiment été courte).
2h de route pour arriver au pied du Mont Agung, notre dernier défi : le plus haut sommet de l'île de Bali culminant à 3142m. Il y a cette fois très peu de monde, nous ne sommes qu'une dizaine à tenter la grimpette. Il faut dire que l'ascension est réputée pour être très difficile... Nous rencontrons notre guide Koman et entamons rapidement l'ascension vers 1h30 coiffés de nos lampes frontales. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça grimpe non stop ! 2000m de dénivelé et 10km pour atteindre le sommet, ça ne rigole pas. Nous traversons différents paysages au cours de la montée : de la forêt humide, nous passons au dessus des nuages pour atteindre la partie la plus dure au milieu des rochers. Nous mettons environ 4h pour atteindre le sommet, il fait encore nuit et nous attendons le lever du soleil autour d'un feu de camp pour se réchauffer. 
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Nous prenons le petit déjeuner avec Diana et Tatiana, deux suisses italiennes, deux bretons et nos 3 guides respectifs. Au fur et à mesure que le jour se lève, nous découvrons une vue superbe : un aperçu de la côte et de l'île de Lombok à travers une belle mer de nuages et un lever de soleil à couper le souffle. 
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Nous entamons ensuite la longue et difficile (encore plus que la montée) descente. Même en nous aidant de nos mains, quelques chutes seront au rdv... Nous arrivons finalement vers 10h en bas, crevés mais heureux d'avoir relevé le défi. 
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De retour à l'hôtel à Ubud en début d'après-midi, Putu nous prépare un bon petit déjeuner tardif pour nous requinquer. Une bonne sieste et un massage des pieds et mollets (et oui, encore un mais on l'avait bien mérité !) finiront de nous remettre d'attaque. Nous passons une dernière soirée tranquille à Ubud, nous partons le lendemain pour rejoindre la côte.
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lerepondeurdesinsoumis · 7 years ago
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Hold-up sur la banane
Le mercredi 15 novembre, à 20 h 30, au « Bar Atteint », 25, rue de la Savoureuse : projection du film de François Cardona Hold-up sur la banane suivie d'un débat animé par AES (Amis de l'Emancipation Sociale) et FNE 90. Dans le cadre du festival Alimenterre.
Odile Mangeot | [email protected]
Synopsis et bande-annonce
La culture du fruit tropical le plus consommé au monde fait vivre des millions de personnes. Environ 900 milliards de bananes sont consommées tous les ans dans le monde et chaque français en mange plus de 7 kg par an. Réputée pour être un fruit sain recommandée par tous les diététiciens, elle est au coeur d'un marché mondial qui attise les convoitises. Sa rentabilité est telle qu'elle s'est transformée en placement financier à très haut rendement, totalement déconnectée de la réalité des plantations. Conditions de travail proches de l'esclavage, pesticides toxiques utilisés de manière intensive, enquête sur les coulisses d'une guerre commerciale impitoyable entre multinationales.
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faustuschrisriedel · 5 years ago
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Au Nord et au Sud Laos
Sabaidii ! Bienvenue en ce pays rural a la faune riche (encore quelques centaines de tigres) parlant une des langues thaïes, comptant 8 millions d’âmes de 130 ethnies, 22 variétés de riz gluant. Le cinquième président depuis la Libération en 1975.
Le passé ? 500 kilos de bombes américaines par habitant car il était sur la route du Viet Kong. Un record mondial. Notre présent ici ? Deux minis croisières aux deux bouts des 909 kilomètres de Mékong laotien. Au Nord vers Luang Prabang. Puis au Sud, à Paksé. Embarquez, c’est pesé !
2 jours à bord du Luang Sai
Le capitaine Phuy navigue depuis 35 ans, nous descendrons ensemble 150 km de Mékong en 36 heures, de la frontière thaï franchie à Houay Xai jusqu’à Luang Prabang, la plus belle ville du pays, dont le coeur et les collines sont patrimoine UNESCO. Il ne dégustera pas avec nous le whisky de riz le second jour à 11 heures. Il sourira parfois de nos échanges phatiques, sans mots.
Flotte en bouche l’arrière gout du poisson vapeur au bouquet aromatique délicat, du poisson-chat à fine chair blanche. Servi en triangle de feuille de bananier des plantations aux abords. Le fleuve charrie une eau café au lait boueuse et de magnifiques rochers sculptés, immergés durant la mousson. Des canots “longues queues” puissamment motorisés au pilote casqué nous doublent en un instant. La jungle, les radeaux, les décors naturels du passé sont les motifs des dessins du temps colonial, légendés en français sur les murs en teck des banquettes de ce bateau cigarette. Me frappe cette “Entrevue avec des esclaves amanites” d’un missionnaire attentif, aussi barbu que les trentenaires d’aujourd’hui.
Nous visitons deux villages dans leur jus, dont celui de Hou Pha Lam, vraiment authentique : la preuve ? On ne vous y vend rien ! Les visages flegmatiques, comme ceux de sculptures millénaires. Leur gentillesse, douce immobilité discutante, regroupés sous les pilotis de leurs maisons. Les croyances animistes dans les esprits des terres hautes, les bouddhistes (60% du pays) sur les terres basses du pays. On contourne pudiquement des dames battant leur linge, se shampouinant en place publique. 85 familles. Depuis 2013, une femme fait partie des trois responsables : une progression appréciable.
Nous arrivons déjà à Pakbeng, à mi-chemin de notre parcours. Lodge Luang Say, surplombant le fleuve puissamment tranquille. On l’entend couler en nocturne dans les chalets de teck bardés d’osier du joli lodge
Le second jour, on s’arrête justement aux deux grottes de l’esprit de la rivière, devenues celle des 1000 Bouddhas dans 45 postures différentes Les laotiens les apportent le troisième jour du nouvel an (à la mi-avril). Le résultat est une accumulation en clair-obscur de toute beauté.
Voilà la belle Luang Prabang
Ville coloniale du protectorat français classée Unesco en 1995. C’est une péninsule aux innombrables temples, blottis entre fleuve et rivière. Au musée du Palais royal, dont les appartements fastueux témoignent du temps (jusqu’en 1975) où le roi choisissait chaque nuit l’une de ses 15 femmes (disposant de sa propre maison en ville) se trouve le fameux Bouddha d’or de Prabang offert par un roi khmer. Il parait que l’original est caché en lieu sûr à Vientiane. Il faut dire que les Thaïs l’avaient volé au XVIIIème siècle.
Il y a en cette cité matière à un charme fou, quasi-unique en Asie. En périphérie, un bâti composite oscille entre les années dix et soixante dix. J’y ai même trouvé un pavillon à la déco soixante très proche de celui de mes grands-parents !
Il y a le cachet colonial des demeures et hôtels le long du Mékong. Comme la Villa Luang Sai (a 4 kilomètres) et surtout le restaurant Caléo, superbe bâtiment remodelé : un ancien hôtel de 1904, le Doré, à l’architecture sino-portugaise pleine de panache, Espaces de réception au premier, peintures des sites que l’on vit en croisières. L’on y dîne en terrasse d’un très fin assortiment de plats laotiens et français. Des chips d’algues du Mékong, des cuisses de grenouille vapeur au basilic thaï nous tendent la perche. Qui, elle, vient du fleuve.
Gilles, cofondateur, rapporte l’avis d’un architecte français faisant ici autorité : pour respecter le cahier du charge du classement Unesco, les promoteurs ont tendance à faire du copié-collé de bâtisses à toits en pagode… sans nuance. Il y a un appréciable Par 72 près du Mékong : http://www.luangprabanggolfclub.net
On la joue jeune à l’Utopia dont les niveaux de terrasses musicales successives dominent la rivière. Une déroutante collection de motos pend du plafond à l’entrée. On y a passé le 31, avant de guincher au Moang Swa sur des airs laotiens sucrés comme les beignets coco du marché, près du quartier hmong. Des airs parfois bizarres comme la sauce aux lamelles de peau de buffle. On en voit d’ailleurs sécher en se promenant à l’arrière d’un temple, c’est odorant.
A l’aéroport, on retombe sur Constantin du Liechtenstein, l’un de nos compagnons de bateau, qui part vers la plaine des Jarres à Oudomxay : de mystérieuses urnes funéraires bimillénaires. Constantin est allé a vélo jusqu’aux chutes d’eau de Huang Song (70 km A\R).
On s’envole en ATR-72 de Lao Airlines vers Paksé, seconde ville du pays. Un tremplin pour une belle excursion. A la journée vers le Plateau des Bolaven et son café. L’obtention d’une IGP pour le robusta, poussant a 1000 mètres au lieu de 600 selon la norme, est en cours.
Il y a trois sublimes cascades et chutes d’eau sur le Mékong, dont l’une me rappelle celles du Rhin.
3 jours à bord du Vat Phou
De Paksé (où l’on passera au http://www.paksegolf.com/) après un café glaçé laotien au café Sinouk, lieu des rendez-vous chics en ville, nous partons à bord d’un 33 mètres qui convoyait du teck. Puis fut remodelé en élégant double pont par Jérôme, fondateur français de “Croisières du Mékong”.
On nous accueille dans douze cabines, pour 170 kilomètres de douce dérive, jusqu’aux 4000 îles, la où le fleuve se divise en multiples bras et innombrables ilôts au sud de Champassak.
Via les ruines du temple hindouiste préangkorien du Wat Phou, construit par les Chams, revu par les khmers, au pied d’un mont sacré à source d’eau précieuse et sommet en lingam (un cône phallique). Et son beau petit musée au parfum d’aventure.
Le lendemain, mini exploration sur la terre ferme (rouge et molle après la pluie) vers le mystérieux petit temple khmer de Oum Muong du neuvième siècle. Dédié au roi Ridani, onzième réincarnation du dieu Shiva. Abordé dans sa petite jungle, parmi des fromagers centenaires quasi pétrifiés, il semble inexploré. Comme sur notre bateau de Luang Prabang, on se rêve réincarné en Lajonquière, l’archéologue français qui le découvrit. Petites attentions fruitées en revenant à bord. Mais je rate le moment du cake à la banane !
On y prendrait goût, au fil et au lit de ce fleuve, le dixième du monde, (s’écoulant sur 909 kilomètres au Laos). Il s’élargira bientôt jusqu’à un kilomètre !
Abritant alors en son sein une île géante, des dauphins d’eau douce, hélas disparaissant.
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The Vat Phou, a ruined Khmer Hindu temple located in Champasak provence in southern Laos.
Puis les chutes d’eaux de Khone Phapheng : une corniche de 20 mètres, large de… mille. Puissante ligne de séparation entre le haut et bas Mékong : deux histoires de navigation différentes.
Variés sont les arrêts villageois où les oies traversent la piste, des enfants souriant tendant des fleurs de frangipanier sans rien réclamer. Ce Laos au régime inamovible (où l’opium se cultive encore secrètement dans deux des onze provinces) permettra ensuite des extensions maritimes vers les pays voisins. En Thaïlande, on en fit de belles : on vous en parlera.
Renseignements
http://secret-retreats.com/luangsay
https://www.secret-retreats.com/vatphou
Sur un lit de Mékong laotien Au Nord et au Sud Laos Sabaidii ! Bienvenue en ce pays rural a la faune riche (encore quelques centaines de tigres) parlant une des langues thaïes, comptant 8 millions d'âmes de 130 ethnies, 22 variétés de riz gluant.
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toutelathailande · 5 years ago
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Fête des lumières en Thaïlande : où fêter Loy Krathong 2019 ?
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La fête des lumières ou Loy Krathong est certainement la plus belles fêtes bouddhistes célébrée en Thaïlande.   Le soir du Loy Kratong, les thaïlandais se rendent près de cours d'eau pour y déposer de magnifique Krathon (petit radeau décoré en général avec des fleurs et des bougies) et allument des lanternes volantes thaïlandaises. Les cours d'eau et le ciel s'illuminent alors, c'est un moment magique. Pour en savoir plus sur cette fête voir notre article : Loy Kratong, La fête des Lumières ou festival des lanternes en Thaïlande
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Date du Loy Krathong 2019
Elle a lieu lors de la pleine lune du 12e mois du calendrier thaï lunaire. Comme la fête attire beaucoup de touristes, c'est devenu une célébration sur plusieurs jours avec des dates différentes selon les villes. Le prochain Loy Krathong aura lieu du 11 au 13 novembre 2019
Où fêter le Loy Krathong 2019
Toutes les grandes villes du pays vont célébrer Loy Krathong, voici quelques places, événements à découvrir : Bangkok The Delightful Colours of the River, Festival Loi Krathong, Bangkok 9-11 novembre 2019, de 16h00 à 24h00, au parc public Santi Chai Prakan, Bangkok. Activités culturelles thaïlandaises qui reflètent les traditions et les modes de vie uniques de la Thaïlande tout en faisant la promotion des pratiques distinctives de Loi Krathong dans les différentes destinations du pays. Les activités et les ateliers incluent la fabrication de Krathong en utilisant des matériaux naturels, la cuisine thaïlandaise, la fabrication de guirlandes florales, la sculpture de fruits, la sculpture de tiges de bananes, la fabrication de masques Khon, et beaucoup plus. Il y a aussi des spectacles culturels. Les meilleurs endroits de Bangkok pour le festival Loy Krathong Asiatique (Riverside) Wat Saket (Riverside/Old City) Phra Athit Pier (Riverside/ Old City) Maharaj Lifestyle Mall (Riverside/Old City) Parc Lumpini (Silom) Parc Benjasiri (Sukhumvit) Parc Benjakiti (Sukhumvit) Chiang Mai Festival Chiang Mai Yi Peng du 9 au 12 novembre 2019 pour célébrer les traditions et les activités qui sont uniques au peuple Lanna et à sa culture. Activités : "Tam Phang Patit Song Song Fa Haksa Mueang" (Allumez les lanternes pour garder la ville), 9-12 novembre 2019, de 18.00-23.00 heures, au Three Kings Monument. Yi Peng Colourful Lanterns Show, 9-12 novembre 2019, de 19h00 à 22h00, autour des douves et des portes de la ville. Cérémonie d'ouverture du Festival Yi Peng 2019, 10 novembre 2019, à 18h00, dans la zone en face de la Porte de Tha Phae. Concours Yi Peng Little Boys and Girls, 10 novembre 2019, à 19h00, au bureau municipal de Chiang Mai. Concours Yi Peng Mister and Miss (Thephi-Thepphabut), 10-11 novembre 2019, de 19h00 à 23h00, dans la zone devant la porte Tha Phae. Spirit House et la cérémonie d'adoration de Chedi Khao, ainsi que demander pardon à la déesse de la rivière Ping, le 11 novembre 2019, de 08.09 à 10.30 heures, au bureau municipal de Chiang Mai, quai Wat Si Khong. Concours Krathong Made of Banana Leaves and Fresh Flowers, 11 novembre 2019, de 9h00 à 15h00, au bureau municipal de Chiang Mai. Spectacles culturels, 11-12 novembre 2019, de 19h00 à 22h00, au bureau municipal de Chiang Mai. Libération de Krathong Sai de style Lanna, 11 novembre 2019, de 19h00 à 22h00, au Ping Riverside, devant le bureau municipal de Chiang Mai. Concours de défilé géant de Krathong, 12 novembre 2019, de 19h00 à 23h00, de la zone en face de la porte Tha Phae au bureau de la municipalité de Chiang Mai. Feux d'artifice, le 12 novembre 2019, de 19h30 à 21h30, au bord de la rivière Ping, devant le bureau municipal de Chiang Mai. Sukhothai Sukhothai Loy Krathong and Candle Festival 2-11 novembre 2019 commémorent l'époque glorieuse de la période Sukhothai avec le magnifique parc historique de Sukhothai, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, comme cadre pour les activités du festival. Activités quotidiennes : Cérémonie de bienvenue à l'aube du bonheur - offrande de nourriture aux moines bouddhistes, à 05h55, au Saphan Bun, Wat Traphang Thong. Exposition à Lan Pho, au fond du Wat Chana Songkhram. Lan Thet Lan Tham (Sermon de la Grande Naissance), à 13h00, à Dong Tan. Talat Laek Bia (l'ancien marché de l'ère Sukhothai), spectacle de sports folkloriques, spectacle de combat à l'épée et à l'état-major, spectacle de boxe thaïlandaise à 16h00, à Sala Si Lang (les quatre pavillons). Spectacle de musique traditionnelle thaïlandaise, à 17h00, au Wat Chana Songkhram (sur la scène Khon). Khao Khwan Wan Wan Len Fai (dîner de gala de Sukhothai), à 17h30, dans la zone en face du Wat Maha That, parc historique de Sukhothai. Performance son et lumière, à 19h30, au Wat Maha That. Khon Performance, Joe Louis Traditional Thai Puppet Show, Lakhon Nok (pièce jouée par des hommes) et Lakhon Nai (pièce jouée par des femmes), à 20 h 30, au Wat Chana Songkhram. Feu d'artifice, à 20h30, à l'étang de Wat Sa Si (Traphang Trakuan). La légende de Thao Si Chulalak Performance, à 22h30, à l'étang de Wat Sa Si (Traphang Trakuan). Feu d'artifice, à 23h00, à l'étang de Wat Sa Si (Traphang Trakuan). Le 11 novembre 2019 (Journée de la Loi Krathong), d'autres activités sont disponibles : Procession autour de la ville de Sukhothai pour inviter la flamme royale d'inauguration et les lanternes, à 20h00, (la procession se rassemble à 14h00). Procession Royale, Processions de la Tradition et de la Culture de 9 districts, et une Procession de Nang Nopphamat. Lanterne et Krathong Royaux flottants par le Président de la Cérémonie pour marquer l'occasion propice, à 23h00, à l'étang de Wat Sa Si (Traphang Trakuan). Tak Tak Loy Krathong Sai Festival 9-13 Novembre 2019. Célèbre pour le "Loi Krathong Sai" ou le flottage d'une longue ligne de krathongs en coquille de noix de coco. Activités : Préparation de l'invitation à l'inauguration royale de Krathong, la procession de Krathong Sai et sept fils des processions de Krathong Sai, à 17h00, dans la zone devant le sanctuaire du roi Taksin le Grand. Lâcher des neuf Krathongs et lanternes de l'inauguration royale, chacun de Sa Majesté le roi Vajiralongkorn et des huit autres membres de la famille royale, la procession en bateau Krathong Sai, et des 7 fils des processions Krathong Sai, à 18h30, dans la zone devant le Sanctuaire du roi Taksin le Grand Cérémonie pour inviter les Krathongs et les Lanternes de l'Inauguration Royale à être logés sur la scène au milieu de la rivière Ping, le 9 novembre 2019, à 21.00 Hrs. Cérémonie d'ouverture et flottement du Festival Loi Krathong Sai et un millier de lanternes flottantes 2019, le 9 novembre 2019, à Lan Krathong Sai au bord de la rivière Ping, au pied du pont Somphot Krung Rattanakosin Song Roi Pi. Faites l'expérience de la nourriture traditionnelle pour le dîner, du 10 au 13 novembre, à partir de 18h30, à Lan Krathong Sai au bord de la rivière Ping, au pied du pont Somphot Krung Rattanakosin Song Roi Pi Pi. Ratchaburi Ratchaburi Loy Krathong Si Festival à Wat Sai Ari Rak, célèbre les traditions et les activités qui sont uniques au peuple Mon vivant le long de la rivière Mae Klong, y compris les tasses flottantes de krathong en papier couleur écologique et la participation à des cérémonies bouddhistes pour rendre hommage au Bouddha. Ayutthaya Ayutthaya Loy Krathong Festival au King Naresuan the Great Monument près de Thung Phu Khao Thong, accueille plusieurs activités dont un concours de fabrication de krathon, concours de beauté, spectacles culturels et un rituel de bain de lune pour porter bonheur. Loi Krathong Tam Prathip 2019 (Phra Nakhon Si Ayutthaya Loi Krathong Festival 2019), le 11 novembre 2019, au Bang Sai Royal Folk Arts and Crafts Centre, Ayutthaya. Activités : krathongs flottants sur la rivière Chao Phraya. Loi Krathong Krung Kao Festival, le 11 novembre 2019, aux quatre coins de l'île de la ville d'Ayutthaya - sous le pont Pridi-Thamrong, Chedi Si Suriyothai devant le palais de Chankrasem, Pomphet et le monument du roi Naresuan le Grand dans la zone de Thung Phu Khao Thong. Activités : Concours de Krathong, concours de beauté de Nopphamat et performances sur scène. Loi Krathong Talapat Festival qui se jette dans le passé pour participer à la cérémonie de la pleine lune, le 11 novembre 2019, au bureau de l'organisation administrative du sous-district de Sam Ruean, district de Bang Pa-in. Activités : atelier de fabrication de krathong, distribution de Krathong Talapat et cérémonie du bain de pleine lune. Samut Songkhram Loi Krathong Kap Kluai Mae Klong Festival 2019, Samut Songkhram 11-12 novembre 2019 : le 11 novembre 2019 au Wat Phummarin Kudi Thong et le 12 novembre 2019 au King Rama II Memorial Park. Activités : Flottage de 200 000 Krathongs Kap Kluai (krathongs à gaine et feuille de bananier), Concours Krathongs et bateaux illuminés pour le Trophée royal du Roi, Concours de beauté mère-fille Noppamat, spectacles culturels et atelier sur la fabrication de Krathong Kap Kluai, sculpture de tige de banane, pliage des feuilles de pandan, tissage des feuilles de cocotiers, et plus.   Read the full article
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