#maquillées
Explore tagged Tumblr posts
Text
Cœur maquillé - Cédric Étienne
Tu t'es remaquillée Sur tes larmes d'amour Pour effacer le jour Où il t'a embrassée Tu dessines un sourire Sur tes lèvres blessées Rouge à lèvres maquillé Masquant le souvenir Tu habilles ton regard Cachant la mascarade De son amour si fade Mascaras d'un trait noir Tu colores tes cheveux Pour effacer le temps Où vous étiez à deux Glissant sa main dedans Ta robe de princesse Déchirée de tristesse Pour ce faux prince charmant Voleur de sentiments Il t'a chanté louange T'a charmé comme un ange T'a joué la musique D'un compte féerique Il ne voulait qu'une chose Voler ta première fois Et sans t'offrir de rose S'envoler loin de toi Aujourd'hui tu maquilles Le fond de tes pupilles Que ton cœur fait briller A tout jamais blessé Read the full article
0 notes
Text
Soit belle, désirable, baisses les yeux, t’es trop baisable. Regardes devant toi, souris. Tu te prends pour qui, t’es bien trop fière, qu’est ce que t’es hautaine. T’as l’air fatiguée, tu t’es pas maquillée? T’es négligée. Quelle vulgarité, on est pas chez les putes, restes pure, tu l’as bien cherché. Profites de la vie, on en a qu’une. Ne laisses pas n’importe qui te toucher, prends garde chez qui tu mets les pieds. Suis ton instinct. Réfléchis un peu. Soit sportive, tu sais faire la cuisine? On s’en fou soit indépendante, t’es pas leur mère. Le pauvre, sa femme ne s’occupe même pas de lui. Elle a l’air triste, t’façon elle est jamais contente. C’est une michto elle profite des hommes. Elle sort jamais, quel ennui. Elle était dehors à minuit, elle cherche les ennuis. Aimes toi. Soit exigeante avec toi même. Aies confiance en toi. Ne prends rien pour acquis. Rien n’est joué. Tentes tout. Relève toi, c’est bien fait, ça n’a pas marché, t’es bonne à rien. Soit assez, mais pas trop. Soit parfaite
29 notes
·
View notes
Text
2024 (20)
1. j'ai fait un bilan de compétence, c'était long et fastidieux, mais je crois que ça m'a fait du bien 2. j’ai vu une psy 3. je me suis syndiquée 4. j’ai changé une ampoule pour la 1ere fois de ma vie 5. je me suis promenée dans la montagne 6. je suis partie en vacance avec mes ami.e.s, c'était intense 7. je me suis baignée dans la mer 8. j’ai eu pleins de soirées géniales avec mes ami.e.s 9. je me suis remise à fumer puis j'ai arrêté puis j'ai repris 10. j'ai pris un abonnement à la piscine municipale 11. j’ai lu pleins de livres, et j'ai participé à des cercles de lectures 12. j'ai participé à un enterrement de vie de jeune fille 13. j’ai participé à 2 mariages 14. je me suis maquillée et j'ai porté des robes 15. je suis allée voté plusieurs fois 16. j’ai visité un appartement, et l'ai acheté 17. j'ai fait un prêt à la banque, organisé des travaux de rénovation, acheté du carrelage, fait des plans 18. j’ai mis fin a une relation très importante pour moi, mais j'ai renvoyé un mail 19. j'ai fait des lego, de la peinture et des puzzles 20. j’ai fait rire pleins de gens
7 notes
·
View notes
Text
J'interromps les posts sur mon voyage en Sicile avec Christine:
Hier lundi 25 Novembre, l'Atelier du Tigre (dont je fais partie) joua "Les Femmes Savantes" de Molière au Théâtre Municipal de Douai.
Dans les loges et au maquillage : Alain en vampir..., en Trissotin !, maquillé par Audrey. Puis Laurent et Julien. Enfin Aurélien qui reçoit des fleurs, non pas de Benji (le maître de la technique) comme on pourrait le penser sur ces 2 photos !
#atelier du tigre#théâtre#théâtre municipal de douai#douai#les femmes savantes#molière#alain#trissotin#aurélien#laurent#julien#audrey#benji
6 notes
·
View notes
Text
Alors j’ai hurlé que tu me manquais, j’ai hurlé corps et âme la colère que j’avais envers tes mensonges et ton égoïsme. Mais en vain.
Personne n’en a quelque chose à faire que j’ai pu t’aimer, ou même que j’ai pu être la personne qui t’as sauvé de toi même.
C’est pour cela que j’ai hurlé tout cela en silence, maquillé mes cernes, pris un anxiolytique et que j’ai finalement affiché un sourire sur mon visage.
10 notes
·
View notes
Text
Vulgaire
Trois vieilles dames partant à la messe, s’arrêtèrent devant une affiche du film « Emmanuelle ». Elles étaient éberluées par ce qu’elles découvrirent.
La première : C’est un film,
La seconde : Un film ? Mais pourquoi est-elle à poil ?
La troisième : C’est un film cochon. Ça c’est sûr, c’est un film cochon.
La seconde : Et ils vont le passer au cinéma ?
La première : Oui, c’est prévu dans quinze jours.
La seconde : C’est scandaleux ! Tous les hommes vont aller le voir. En plus, elle fait vulgaire assise comme ça, cette trainée.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une petite trainée. Oui, c’est vraiment une petite trainée.
La seconde : Une pute, oui ! Comment s’appelle-t-elle ?
La première lit l’affiche et répondit lentement: Sylvia Kristel.
La seconde : Avec un nom pareil, c’est une étrangère en plus !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une étrangère. Il n’y a pas de trainée par chez nous.
La seconde : A tous les coups, c’est une allemande. Il n’y a que les allemandes pour se foutre à poil comme ça en photo. On a bien fait d’avoir gagné la guerre. Ça ne m’aurait pas plu d’être à poil en photo.
La première : Ou de Paris. Ma sœur a visité Paris et m’a dit qu’il y avait beaucoup de femmes de mauvaise vie dans Paris.
La seconde : C’est pareil. C’est pas de chez nous !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est pas de chez nous.
Un homme passe derrière eux. Il les salue en baissant sa casquette et continue de marcher en les regardant.
La seconde : A tous les coups, il va revenir mater l’affiche.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est un cochon.
La première : C’est parce qu’il boit. Il ne va pas à l’église. Il va jouer au tiercé en face. Il va boire et va rentrer saoul comme une bourrique.
La seconde : Elle va être contente sa femme ! Et ce film parle de quoi ?
La première : Je ne sais pas.
La troisième : Ça ne peut être qu’un film grossier. Elle fait tellement vulgaire sur l’affiche. Ça c’est sûr, c’est un film grossier.
La seconde : C’est la faute à Giscard. Depuis qu’il est président, la France fout le camp. Ça ne se serait pas passé comme ça avec Pompidou ni avec le Général.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est la faute à Giscard. Je n’aurais pas dû voter pour lui. Et c’est aussi la faute aux beatniks, ces jeunes mal-habillés qui traversent le village avec leurs motos.
La première : Tu as voté Giscard ?
La troisième : Oui, mon mari m’a dit de voter pour lui.
La seconde observe encore l’affiche : Et elle est maquillée comme une poufiasse.
La troisième : Ça c’est sûr, il n’y a que les poufiasses qui se maquillent. Ca fait vraiment vulgaire !
La première : Et ses seins sont tout petits. Elle n’a pas d’enfants.
La seconde : Encore heureux ! A sa place, je n’en ferai pas. J’aurais trop honte qu’ils voient le film.
La troisième : Ça c’est sûr, j’aurais honte aussi.
La première et la seconde commençaient à partir lorsque la troisième demanda : On laisse l’affiche comme ça ?
La première : Oui, on le signalera au curé. Il saura faire quelque-chose contre ce genre de mauvais film.
La seconde : En tous cas, si mon Marcel va voir le film, il prendra un coup de sac à main sur la tête.
La troisième : Et je suis sûr qu’il n’y a pas Louis de Funès dans ce film. Ça c’est sûr, il n’y a pas Louis de Funès.
Elles s’entrèrent dans l’église sans voir les deux garçons qui s’arrêtèrent devant l’affiche. Ils rougirent en voyant l’actrice nue avant de se poser des questions sur la poitrine des filles.
Le mari de la seconde n’ira jamais voir ce film. En revanche, le curé ira le voir incognito. Je veux dire sans son costume de curé.
Alex@r60 – août 2023
63 notes
·
View notes
Text
✨Seuls les yeux ne vieillissent jamais
L'âge passe et ne touche pas le regard.
_Tahar Ben Jelloun
L'auberge des pauvres -1997
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage, et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus C'est pas la peine d'aller chercher plus loin Faut laisser faire, et c'est très bien
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie L'autre qu'on devinait au détour d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Avec le temps, tout s'évanouit
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules À la galerie, j'farfouille dans les rayons d'la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard Et l'on se sent tout seul peut-être, mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment Avec le temps on n'aime plus
youtube
35 notes
·
View notes
Text
US Vogue February 15, 1961
Pia Kazan wears a small checkered organza hat wrapped with white bouvardia and pink ribbon. Below, soft makeup, the result of Coverfluid, a new cosmetic that can be used as a foundation as well as a powder - the Tendre Beige shade; palest eyeshadow in French blue; on the lips, Shell Coral. Earrings, faux coral droplets, rhinestones and faux pearl; by Scaasi. Hat by Lilly Daché. Everything is made up by Helena Rubinstein.
Pia Kazan porte un petit chapeau en organdi à carreaux enroulé de bouvardia blanche et de ruban rose. En dessous, un maquillage doux, fruit de Coverfluid, un nouveau cosmétique qui peut aussi bien servir de fond de teint que de poudre - la teinte Beige Tendre ; fard à paupières le plus pâle du bleu français; sur les lèvres, Shell Coral. Boucles d'oreilles, fausses gouttelettes de corail, strass et fausse perle ; par Scaasi. Chapeau par Lilly Daché. Tout est maquillé par Helena Rubinstein.
Photo Bruce Davidson vogue archive
#us vogue#february 1961#fashion 60s#spring/summer#printemps/été#lilly daché#scaasi#helena rubinstein#pia kazan#pia kazan rossilli#bruce davidson#vogue cover#couverture de vogue#vintage fashion#vintage vogue
13 notes
·
View notes
Text
me maquillé lindo hoy <3 🦂🍷⚡️
10 notes
·
View notes
Text
youtube
"Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage, et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus C'est pas la peine d'aller chercher plus loin Faut laisser faire, et c'est très bien
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie L'autre qu'on devinait au détour d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Avec le temps, tout s'évanouit
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules À la galerie, j'farfouille dans les rayons d'la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard Et l'on se sent tout seul peut-être, mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment Avec le temps on n'aime plus"
Léo Ferré
9 notes
·
View notes
Text
Opération Chariot : le HMS Campbeltown encastré dans la porte de la forme Joubert du port et de la cale sèche de Saint-Nazaire et sabordé par les marins britanniques - Bataille de l’Atlantique - Saint-Nazaire - France - 28 mars 1942
Photo : Kramer
©Bundesarchiv - 101II-MW-3722-03
Opération Chariot : le HMS Campbeltown encastré dans la porte de la forme Joubert du port de Saint-Nazaire avant son explosion - Bataille de l’Atlantique - 28 mars 1942
Photo : Schaaf
©Bundesarchiv - 101II-MW-3724-02
Dès 1939, la domination militaire de l'Atlantique est un enjeu stratégique déterminant du conflit mondial. Après la défaite de la France, la Grande-Bretagne est tributaire des convois de ravitaillement pour soutenir son économie et son effort de guerre. Quant à l'Allemagne elle impose un blocus maritime pour vaincre son dernier adversaire en Europe. Une stratégie d’attaque en meutes de sous-marins est alors mise en place par l’Amiral Dönitz complété par le déploiement de navires de surfaces lourdement armés et cuirassés.
Pour sa première sortie opérationnelle, le cuirassé Bismarck, a pour mission de déstabiliser la route des convois transatlantiques et coulera le croiseur de bataille HMS Hood, fleuron de la Royal Navy. La marine britannique a dû déployer d’énormes ressources navales et des efforts considérables pour venir à bout du Bismarck avant qu’il ne rejoigne le port de Brest pour réparations.
Dans ce contexte, le sister-ship du Bismarck, le cuirassé Tirpitz, plus grand cuirassée d’Europe à flot stationné en Norvège devient une menace incontournable pour la marine britannique et la sécurité des convois de ravitaillement.
La doctrine maritime de l'époque exigeant la présence d'un port pour effectuer les réparations à proximité des navires qui s’engagent en opération, le seul port de la façade atlantique capable de recevoir le cuirassé est celui de Saint-Nazaire avec sa forme Joubert (Porte-écluse pour accéder au port et cale sèche).
Cet ouvrage a une telle importance stratégique que Winston Churchill décide, au début de l’année 1942, d’en confier la neutralisation aux commandos britanniques sur la base de renseignements fournis par le réseau de résistance « La Confrérie Notre-Dame », commandé par le Colonel Rémy.
Le plan consiste à utiliser un navire-bélier bourré d’explosifs, le destroyer HMS Campbeltdown maquillé en destroyer allemand, contre les portes de l'écluse-caisson et de neutraliser 24 cibles techniques par des commandos à terre. Pour cela une opération de bombardement aérien a pour objectif de distraire les défenses allemandes tandis que le destroyer, 16 vedettes rapides, 1 vedette lance-torpilles et 1 canonnière foncent sur leurs objectifs profitant de l’effet de surprise.
Le destroyer encastré dans la porte de la forme Joubert à 1 h 34 du matin explose quelques heures plus tard à 10 h 30 avec à son bord de nombreux soldats allemands venus l’inspecter.
L’opération fut un succès et la forme Joubert resta inutilisable jusqu’à la fin de la guerre.
#WWII#bataille de l'atlantique#battle of atlantic#opérations commando#commando operations#opération chariot#operation chariot#raid de saint nazaire#st nazaire raid#marine britannique#royal navy#destroyer#hms campbeltown#saint-nazaire#st nazaire#france#28/03/1942#03/1942#1942
9 notes
·
View notes
Text
La nuit vient de tomber, la mémoire (…) laisse remonter à la surface ces vers de Sylvia Plath : La poésie ne sauve pas, / La poésie ne sauve rien. / Mais il y a la poésie. Un sourire se dessine sur ses lèvres maquillées : (elle) n’est pas d’accord. C’est par la poésie qu’elle a été sauvée.
Chloé Delaume. Pauvre folle. 2023
22 notes
·
View notes
Text
9 octobre
ce matin je suis rentrée dans la cuisine et j'ai dit à n. i don't want it to be a day today. ou i don't want to day today. je sais plus, ça sonnait poétique. elle m'a dit so stay in bed et j'ai crié no! ce qui veut dire que je suis pas complètement dépressive? à la maison j'adore me lever, enfin ça me dérange pas, j'adore le matin, même quand j'ai envie de mourir, rien ne m'enlève mon envie de déjeuner le matin. ici non. j'ai jamais envie de me lever alors je me lève à dix heures et je mange mon porridge à midi et j'aime pas. j'ai ramené mon ordi dans la cuisine pour écrire pendant qu'elle faisait du pain et puis d. m'a fait fuir avec sa mega boombox à fond les ballons alors j'en ai profité pour enfin aller faire les courses, j'ai acheté un million de fruits et de légumes pour treize euros et puis je suis partie me promener sur la karl-marx-allee, très impressionnante et soviétique. j'ai pris le tram à frankfurter tor et ça m'a rappelé l'existence de tout un pan de la ville où j'avais l'habitude d'aller à chaque fois que je venais à berlin mais où je suis pas encore retournée depuis que je suis ici. cette ville est trop grande, j'arriverai jamais à l'avaler.
je devais aller à la soirée de poésie à laquelle j'aurais du participer s'ils m'avaient choisie, au moins j'ai eu droit à une invit gratuite, y avait une fille qui chantait des chansons avec des paroles toutes bêtes et des accords de piano tout simples mais c'était drôle et efficace et je me suis dit voilà c'est ça que je dois faire. elle jouait un personnage, très minimaliste mais elle s'y tenait. je crois qu'on a un peu la même vibe. j'aurais aimé que quelqu'un soit avec moi pour me le confirmer. elle a fait une école d'art en islande. je me demande si c'est l'air islandais qui nous a insufflé quelque chose en commun. je lisais toutes les biographies dans le programme en attendant que ça commence, elles disaient des trucs comme she currently lives in the thuringian village of oberbösa where she translates friederike mayröcker, à chaque fois que je lis des bios d'artiste ça me renvoie l'échec de ma vingtaine en pleine figure, celle où tous les autres étaient occupés à obtenir des diplômes faire des stages gagner des prix demander des bourses faire des résidences et des collaborations et des expos, publier des recueils, commencer une carrière, construire un réseau, etc. à chaque fois je me dis what the fuck lara? t'étais où? pas là. et une fois de plus, je fuis. je dis que je dois m'en aller parce que je suis dépressive mais tout le monde est dépressive à berlin, c'est moi qui suis une petite chochotte, c'est moi qui n'y mets pas du mien, c'est ma faute si j'arrive à rien. à la grande librairie tout à l'heure mona chollet parlait de la culpabilité féminine, est-ce que c'est de la culpabilité féminine? est-ce que je devrais arrêter de me sentir coupable de sans arrêt rater ma vie? c'est ma faute ou c'est pas ma faute?
10 octobre
on avance on avance on arrive aux jours à deux chiffres bientôt la moitié du mois! la psy me répond plus j'espère qu'elle va pas me laisser tomber comme celle de l'année dernière sinon je suis obligée d'en chercher une autre ou alors je déménage directement à bruxelles et je vais chez le psy de r. hahahaha il y a déjà envoyé une de ses amies (la fille qui a réalisé son clip) donc il doit avoir des dispos. hier soir y avait une psy sur scène. elle était psy et poète. peut être que c'est elle qu'il me faudrait. elle avait l'air légèrement mal à l'aise sur scène, pas très sûre d'elle. c'est la seule qui a fait une lecture simple, sans accompagnement musical. c'était en allemand et j'ai pas trop compris de quoi ça parlait mais après sa lecture j'ai noté bonne maison fil doré et maison dorée sur mon téléphone. y avait aussi une performance en portugais, c'était un couple de femmes butch dont une qui me perturbait beaucoup parce qu'elle me faisait penser à liliane avec son visage gentil maquillé comme une dame, j'avais même l'impression de sentir son parfum, mais au lieu des cheveux blonds de liliane elle avait une coupe mullet brune avec le dessus coupé en brosse très années 80. c'était liliane dans une autre vie. elle était musicienne et sa compagne était poète. elle tournait le bouton d'une radio en faisant semblant de changer de fréquence pour faire une bande son de grésillements et de morceaux de chansons et d'infos pendant que l'autre lisait ses poèmes. j'ai beaucoup aimé le moment où y avait une chanson pop très dansante catchy pendant qu'elle disait suddenly you think: i've never been here before this life is entirely new the faces, laws, streets you can love it all while navigating the situation (c'est la traduction du programme) c'était un moment très beau, même si je comprenais pas le portugais.
11 octobre
j'ai rêvé d'un orque dans une chambre d'hôtel. y avait de l'eau et on voulait l'aider à retourner vers le large mais l'orque ne voulait pas, il voulait venir sur terre, il voulait être avec nous, il voulait essayer des chaussures à talons, je sais plus, le rêve me glisse entre les mains comme ce que j'imagine être la peau d'un orque mouillé. peut être que ça a un lien avec le livre de n. que j'ai commencé hier soir où la narratrice dit qu'être hétéro c'est comme vouloir se contenter de vivre sur terre alors qu'il existe LA MER et ses profondeurs et son intensité, ce que je trouve un peu bizarre comme métaphore. mais moi je voyais bien la bisexualité sous forme de royaumes. l'autre jour dans le tram je me suis rendu compte que depuis r. y avait plus de royaumes. il les a fait disparaitre petit à petit. enfin c'est pas lui c'est moi. je fais plus de séparation entre la moi homo et la moi hétéro, je suis les deux en même temps tout le temps. j'ai enfin fait la paix avec ma bisexualité. en théorie, la pratique restant encore et toujours la grande inconnue. r. était dans mon rêve aussi. non associé à l'orque. je pense moins à lui ces derniers temps. sauf hier soir où j'ai fait l'erreur d'aller voir son instagram et je suis tombée sur une photo de lui avec sa guitare autour du cou, il regarde quelque chose hors cadre avec son regard doux là et ses cheveux bouclés et son grand corps d'homme rassurant wtf daddy issues depuis quand un corps d'homme est rassurant?? je regardais son visage et j'arrivais pas à croire que j'étais même juste amie avec lui. c'est quoi cette méga mise sur piédestal giga dévaluation de moi-même là? en plus la photo est en noir et blanc, ce qui en fait encore plus une idéalisation. une fiction.
hier soir à minuit j'ai vu la date bouger du 10 au 11 octobre et ça m'a rappelé paris quand je comptais les jours pour rentrer à la maison. mais à paris je voulais jamais être le lendemain. ici je veux juste que ça passe, quick quick next one qu'on en finisse. au moins je continue de sortir. hier je suis allée dans une librairie de ma liste, j'y ai feuilleté un livre sans titre pris au hasard et je suis tombée sur... seydisfjördur. c'était un livre d'artiste d'une fille qui avait fait une résidence là-bas, elle y parle de heima et de lunga sans les nommer en parlant de leurs partenariats avec des marques de design scandinaves (les enceintes bang & olufsen à heima, les pubs pour leurs casques avec jonatan en mannequin, les meubles bolia, etc) elle met en parallèle le discours de la marque et le bouton shop the products avec les valeurs de l'école édictées sur le site et le bouton apply here et j'étais là dans le magasin à ouvrir des grands yeux et à me dire wow wow wow quelqu'un a osé toucher à mon mythe!! j'ai jamais eu une vision toute blanche de l'école non plus, mais en lisant ses pages dénonciatrices je pensais à mon expérience de l'endroit et moi je sais que leurs valeurs c'est pas que du blabla, cette école a changé ma vie. mais c'était intéressant d'avoir son point de vue et aussi très déroutant d'ouvrir un livre au hasard et de tomber sur une artiste en train de critiquer une des expériences fondatrices de ma vie somme toute assez niche.
4 notes
·
View notes
Text
déso jpp des posts en mode "les gens comprennent enfin que Barbie est une icône féministe !!! On l'a injustement critiquée parce qu'elle était 'belle' mais elle est plus que ça !! Les gens qui détestent les Barbies sont misogynes !!!!!" ce n'est pas une vraie personne, c'est un jouet et oui, elle incarne l'indépendance féminine, elle a mille métiers, elle sait ce qu'elle veut etc mais elle se conforme aussi aux canons de beauté, toujours maquillée, bien coiffée, pas de poils, toujours ultra féminine, la Barbie type est une blonde blanche cishet ultra américaine, est-ce que c'est vraiment difficile à comprendre que pour beaucoup d'enfants, ça a été un modèle impossible à atteindre, qui leur a fait croire qu'il n'y avait qu'une seule façon d'être une vraie femme, mais que ça a aussi été une source d'inspiration, un jouet fondateur qui a peut-être effectivement donné envie à des filles d'être ce qu'elles voulaient, est-ce que l'art de la nuance existe.
Et je sais que j'ai fait un meme Barbie hier soir mais est-ce qu'on peut juste kiffer le film et apprécier une nouvelle version de Barbie sans réinventer l'histoire et ignorer l'impact positif comme négatif qu'elle a eu.
#'barbie a toujours été féministe' va dire ça à toutes les ados qui ont complexé sur leur poids et qui se sont teintes en blond#barbie#et puis même l'indépendance de barbie on reste sur un fantasme ultra capitaliste si on creuse mais breeeef#je veux pas être rabat-joie déso mais c'est le 5ème post que je vois dans ce genre jpp
42 notes
·
View notes
Text
«Ce sont vous et vos enfants qui iront faire la guerre»: quand Macron accusait Le Pen de conduire la France à la guerre
Pendant ce temps, «Madame Le Pen et ses amis, ils seront réfugiés au château de Montretout!», hurlait le candidat Macron en 2017 (un peu trop maquillé).
A toutes celles et ceux, qui aujourd'hui ont décidé d'être les somnambules du XXIᵉ siècle, honte à eux!
«Je veux autre chose avec vous, pour mon pays!», avait déclamé le candidat, créé et propulsé au pouvoir par Rothschild.
Mais aussi par des réseaux plus profonds, comme Davos ou celui d’Henry Hermand (https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/11/06/henry-hermand-mentor-de-macron-est-mort_5026284_3382.html), décédé en novembre 2016, membre fondateur de la Fondation Saint-Simon et administrateur du think tank Terra Nova.
8 notes
·
View notes