#magie noir pour faire tomber amoureux

[rituelsdamourpuissant]

Envoûtement Amoureux Efficace, Rapide et Sans Danger.

Envoûtement Amoureux Efficace, Rapide et Sans Danger. Diagnotic Gratuit de votre situation pour vous dire si un rituel est possible et le délai de résultat attendu.

Comment et pourquoi je peux faire revenir votre Ex ou empêcher une séparation ? Grâce à mon Envoûtement Vaudou, influencez la Personne Aimée et Récupérez la en qqs jours.

Pourquoi ? Parce qu’elle va éprouver un tel Manque et Besoin de vous que le seul moyen de les combler sera… DE SE RAPPROCHER DE VOUS !

VOTRE ENVOÛTEMENT AMOUREUX

Vous vous demandez si votre Ex ou la personne que vous aimez s’intéresse encore à vous ?

Vous souhaitez savoir comment malgré les colères, les disputes passées et actuelles il serait possible de reformer votre couple ?

Remplissez le Formulaire ci-dessous et je vous expliquerai pourquoi et comment nous allons vous aider à Récupérer votre Ex ou à sauver votre Couple.

Récupérer Mon Ex - Agissez pour recuperer ex

Le retour affectif par magie blanche s’oppose à l’envoûtement de magie noire. Le rituel de magie noire oblige l’envoûté à penser à la personne qui a fait l’influence énergétique. Cette contrainte est inévitable, l’envoûté n’a pas le choix dans le cas de la magie noire. Le rituel de magie blanche, au contraire, fait appel à l’amour . Le retour affectif par magie blanche est une harmonisation des relations, similaire au processus qu’on appelle «faire tomber amoureux». Les rituels de magie blanche sont utilisés quand il fait donner un coup de pouce afin que les relations puissent évoluer progressivement. Le retour affectif est une pratique de magie blanche, consistant à effectuer un ou plusieurs rituels sur une ou plusieurs personnes pour envoûter quelqu’un, afin de parvenir à son retour. Ne restez pas dans la peine et dans la souffrance sans rien faire ! Sachez que de nombreuses personnes comme vous ont réussir à retrouver l’amour , elles ont aussi retrouvé la joie de partager des moments de bonheur dans leur relation avec leur partenaire. De nos jours, il ne faut pas avoir peur d’avoir recours un jour à une aide extérieur. Tout le monde a le droit à un moment donné de provoquer son destin. Pourquoi prendre le risque de passer à côté d’une grande histoire d’amour ? Alors que le magnétisme, la radiophonique et la radiesthésie peuvent vous aider à vous donner le coup de pouce qu’il vous manque. Mon travail consiste à vous conseiller, vous aider et vous accompagner dans cette démarche. Si des personnes sollicitent mes services et me font confiance depuis plusieurs années, c’est parce que je suis une personne sérieuse et à votre écoute. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des interrogations, je serai la pour vous répondre. plus de peine a vous faire un retour affectif en 72h j ‘en suis capable et je ferai aussi de vous une un de mes témoins.

[maraboutkadili]

GRAND MARABOUT SPECIALISTE EN RITUEL D'AMOUR RAPIDE.

Le retour affectif par magie blanche s’oppose à l’envoûtement de magie noire. Le rituel de magie noire oblige l’envoûté à penser à la personne qui a fait l’influence énergétique. Cette contrainte est inévitable, l’envoûté n’a pas le choix dans le cas de la magie noire. Le rituel de magie blanche, au contraire, fait appel à l’amour . Le retour affectif par magie blanche est une harmonisation des relations, similaire au processus qu’on appelle «faire tomber amoureux». Les rituels de magie blanche sont utilisés quand il fait donner un coup de pouce afin que les relations puissent évoluer progressivement.

Les rituels de la magie blanche se font lorsque la lune est croissante, comme n’importe quelle influence énergétique dont le but est la création, la progression et l’évolution. Le jour de la semaine est de préférence vendredi, qui est sous le contrôle de la planète Vénus. Le mois de préférence est septembre. Mais un mage professionnel n’a pas besoin de suivre les instructions à la lettre, car l’entraînement quotidien permet d’augmenter la force de sa parole, de ses mots et de ses pensées. vous pouvez trouver toute l’info nécessaire pour pouvoir faire gratuitement sans aide de spécialistes un retour affectif efficace et rapide.

MAIL: magiekadili@gmail.com APPEL/ WHATSAPP: +229 60205969

[betteporter28]

Les dix romans préférés

Règle : Donnez le titre de vos dix romans préférés ( pas nécessairement dans l’ordre.) Vous pouvez expliquer pourquoi vous les aimez, même si ce n’est pas obligatoire.

merci @tot-le-matin de m'avoir taggée !

Je vais être obligée de tricher un peu pour ce tag parce que je me suis rendue compte que je ne lisais vraiment pas assez de romans, donc il y aura un peu de tout

1. Moi, Tituba sorcière noire de Salem - Maryse Condé

C’est un roman de 300 pages que j’ai dévoré en 3 jours (oui, c’est exceptionnel pour moi) dans lequel l’auteure ré-invente une vie à Tituba, une femme jugée lors du procès de Salem, et que l’Histoire ne mentionne que par quelques mots. Ça parle des femmes dans la société, de celles qu’on appelle sorcières, de oppression de tous les côtés, et des relations des femmes dans tout ça. 

2. La mécanique du cœur - Mathias Malzieu

Qui ne connait pas l’histoire ? Un garçon qui a une horloge a la place du cœur et qui ne doit surtout pas tomber amoureux, et de son hamster Cunnilingus. Et le film est super beau aussi

3. Beloved - Toni Morisson

On avait étudié des extraits au lycée et ma prof m’a offert le livre à la fin de l’année alors forcément il a une valeur particulière. Ça parle des choses qu’on peut faire par amour, pour protéger les gens qu’on aime, et ce que ça reflète de l’horreur de la situation dans laquelle on est

4. Written on the body - Jeannette Winterson

  Un peu cliché, surtout sur Tumblr, mais le style est fou. Le genre de livre impossible à traduire, la magie de l’anglais

5. Incendies -Wajdi Mouawad

C’est une pièce de théâtre qui ne tient absolument pas compte des conventions donc bonne chance pour la jouer. C’est ma meilleure amie qui me l’a fait découvrir donc encore une fois, valeur émotionnelle. C’est l’histoire d’un frère et d’une sœur qui partent sur les traces du passé de leur mère à la recherche de leur frère et de leur père. 

6. Sorcières : La puissance invaincue des femmes - Mona Chollet

Juste un des meilleurs essais du monde (objectivité qui ça?). Mona Chollet parle de la condition des femmes et des injonctions, en en profitant pour nous rappeler que la chasse aux sorcières qu’on prend souvent à la légère est quand même le seul génocide qu’on traite comme ça.

7. Le regard féminin, une révolution à l’écran - Iris Brey

 Un essai sur le cinéma qui aide à ouvrir les yeux sur les codes qui ont bien été intériorisés grâce à des décennies de male gaze à grande dose. Portrait de la jeune fille en feu est très souvent pris en référence alors forcément j’adore 

8. L’origine du Monde - Liv Strömquist

C’est une bande dessinée qui se charge de retracer de manière très drôle l’histoire de la vulve et de ses représentations. Franchement c’est beaucoup trop drôle, il faut le lire (et super instructif aussi, évidemment)

Voilà, je m’arrête à 8 parce que c’est ceux que j’aime vraiment beaucoup, et oui j’ai incrusté du théâtre, des essais et une BD, oops

Je tag à mon tour @portraitof28pages et @seasonalsoup si ça vous dit de parler de vos romans préférés

[mikanskey]

Chronique fleuve : Cyrano de Bergerac sur une mise en scène de Jamie Lloyd avec dans le rôle-titre James McAvoy.

SPOILERS ALERT ! Ne lisez pas cette chronique si vous comptez voir la pièce !!! Ne vous gâchez pas la surprise ! ça serait vraiment dommage.

 19h15. Playhouse theatre, une salle prestigieuse et un lieu ancien qui fleure bon le 19ème siècle avec balcons néo-rococo, lustres dorés et coupole. Nous sommes en avance. On s'assoie dans la salle, 5ème rang au centre. Très bonne places. Le rideau est levé même si la scène est encore vide.

Le décor est un cube creux de simili béton. Du blanc peint à la truelle, des chaises en plastiques orange, quelques micros de concert sur pied avec leurs longs fils qui traînent au sol. L'impression de débarquer dans un squat d'artistes caché dans un sous-sol de banlieue.

Juste le temps de réaliser qu'on est bien là en vrai, à quelques instants d'assister à cet événement et la pièce commence. Les lumières s'allument, crues, blanches. Ils sont sur scène, lui n'est pas visible. Une douzaine d'actrices et d'acteurs de tous âges, aux looks bigarrés, punk, sportifs, sweat à capuche, baskets, salopettes et pantalons treillis. Quand ils parlent c'est à nous, les spectateurs. C'est un jeu de scène très original et au départ déroutant, rares seront les fois où les acteurs auront une conversation en se regardant dans les yeux. On va vite se rendre compte que cette étrange manière de tourner les dialogues a un pouvoir étonnant, celui de nous hypnotiser. Celui qui parle s'adresse à nous, qu'il soit agressif ou qu'il déclame la plus belle des déclaration d'amour, c'est à nous et à nous seul qu'il l'offre. L’impact est immédiat.

Le ton est tout de suite urbain, tout de suite provocateur. Il ne reste rien du texte d'Edmond Rostand, rien et tout puisque c'est l'âme à vif qui seule perdure, d'une stupéfiante modernité. Les joutes verbales commencent, on entend des bribes de beatbox.

Cyrano rentre en scène. Il n'a pas son nez. Aussi surprenant que cela puisse paraître : non, Cyrano n'a pas son nez, ce long nez, ce grand nez, cette péninsule que l'on attendait, n'est pas. Non Cyrano n'a pas son nez, mais il en porte néanmoins le poids et derrière les premières passe d'armes à coup de mots c'est bien l'ombre de ce nez que l'on sent roder. Le début est drôle, léger, on se moque, des uns, des autres, Cyrano est amoureux, il s'empare du micro et de la scène. Il frime, il fait tomber le blouson et reste en t-shirt noir, jeans et Caterpillar à gros lacets pour affronter à coup de mimes et de vers le ridicule Vavert. Il se pourlèche les babines, il anticipe les répliques, il s'amuse. Il sort victorieux, mais semble peu sûr de lui derrière sa bravade de guignol. Son ami le Bret l'interroge : - Tu es amoureux? - Oui de la belle Roxanne, mais je suis si laid, je n'ai aucune chance ! À le voir si charismatique on a, comme Le Bret, bien envie de le détromper. Survient un messager un peu benêt en survêtement, une bonne nouvelle : Roxanne l'a peut être remarqué, elle veut un rendez-vous. Cyrano est transporté de joie, on dirait un gosse, son sourire découvre toutes ses dents. Il soulève à pleins bras Le Bret, qui tente en vain de la calmer.

Rapidement Cyrano angoisse, il va voir Roxanne, il va lui dire... Lui dire quoi ? Il bafouille et tente de composer une lettre pendant que s’agite les autres acteurs autour de lui, que la boutique de Ragueneau s’emplit, que la scène continue. Nous  sommes curieux, mais ne voyons pas cette lettre car quand on dit "lettre" c'est le micro dont il se saisit et il s'agenouille sur scène et cherche les mots en parlant à ce micro dont le fil s'enroule sur le sol.

Roxanne apparaît peu de temps après. Elle a d'autres choses à lui dire, mais lui hélas ne sait prédire son désespoir prochain. Ils sont assis sur les marches de la scène, ils parlent des temps anciens où ils n'étaient que deux enfants. Il est ému de ses souvenirs. Il pose ses mains sur les siennes, il ose y croire, la regarde dans les yeux, sourit timidement lorsqu'elle lui dit que l'homme qu'elle aime est un soldat comme lui. Lorsqu'elle avoue que cet homme est très beau, lui a le regard qui se fige. Il semble vide soudain, sans émotion. Elle lui demande de protéger Christian, de l'aimer comme un frère, car c'est le beau Christian qu'elle a remarqué bien sûr et pas l'hideux Cyrano. Il accepte, dépité, blessé.

Les cadets débarquent sur scènes, le héros du jour est à fêter. Ils braillent, chantent, ôtent leurs t-shirt, se saisissent de Cyrano et le dévêtissent. Parmi ces grands gaillards taillés comme des armoires il est de loin le plus petit, le moins musclé, mais certes il gueule le plus fort. Ils le soulèvent, le portent littéralement aux nues. Lui retrouve le sourire, l'impertinence, Roxanne est partie. Un énorme camarade l'attrape et il finit pratiquement sur ses épaules, dans ses bras, les jambes nouées autour de son torse. Entre De Guiche, homme sec aux répliques acerbes. Tout le monde se calme. Il propose à Cyrano de financer ses textes au prix de sa servilité. Lui refuse. Il se moque, il fanfaronne. Les hommes ricanent. De Guiche s'en va.

Restent les cadets, tous debouts , tous à gauche de la scène, lui se vautre sur une chaise, épuisé, seul à droite.  - Pourquoi as tu refusé une telle proposition ?, disent ils. Lui commence par répondre avec lassitude, puis avec effronterie, puis avec colère, hargne, il s'emporte. On le sent acculé, comme s'il devait se justifier devant un tribunal. Que croient-ils tous ? Qu'il va vendre son âme, qu'il va donner en esclavage la seule chose dont il soit fier ! Sans sa liberté et son impertinence il n'est rien qu'un monstre grotesque. Cette tirade a viré violemment en cri de rage et un sanglot étouffe la fin de sa diatribe. Il se recroqueville sur sa chaise et s'est avec l'estomac noué que l'on assiste impuissant à ce désespoir ravalé, à cette extrême fragilité. Il sanglote et c'est poignant. Ragueneau s'approche de lui, elle hésite à le réconforter, on voudrait que quelqu'un le fasse, l'étreigne et le protège. Il semble près de se briser. 

La scène change, la pièce progresse, Christian le jeune fougueux imbécile rencontre Cyrano. Leur différence de charisme est si forte que l'on ne peut que se demander où Roxanne a vu dans ce grand idiot fanfaron un prince charmant qui s'ignore. Les deux hommes font un deal, l'un sera la beauté, l'autre sera les mots pour ensorceler la belle. Le moment est léger, Cyrano est bienveillant, il semble croire encore que ce simple marché sera suffisant pour lui. Roxanne à la langue bien pendue, elle n'hésite pas à jurer, et à se jouer du sombre De Guiche. Ce n'est pas une Roxane naïve et pure, c'est une jeune femme au caractère de feu, son manque de compassion est assez refroidissant. Il est difficile de prendre le parti de cette femme qui semble si détachée de tout et qui joue avec les hommes comme une gamine capricieuse.

Mais voici la fameuse scène du balcon. Pas de balcon sur scène. À la place : quatre chaises. Roxanne, Christian, De Guiche et Cyrano sont assis. Lorsque les personnages dialoguent, ils sont tournés vers nous, nous parlent les yeux dans les yeux, lorsqu'ils sont muets ils nous tournent le dos. C'est un jeu de chaises non musicales mais poétiques. Christian commence, ridiculement mauvais, son parlé de petite frappe butte sur les rimes. Roxanne se détourne de lui avec humeur. Cyrano en chuchotant aux côtés du soupirant peu inspiré commence à lui souffler des répliques. C’est laborieux. Soudain Cyrano, pris dans le feu des mots, il parle tout haut et se lève pour répondre à la place Christian. Les deux hommes se figent, les yeux ronds comme un lapin sous les phares d'une voiture. Roxanne se doute que quelque chose a changé, mais se laisse bluffer. Cyrano prend la main, Christian se met en retrait. De léger et drôle, l'échange prend soudain une toute autre tonalité. Cyrano s'assoit, d’abord à peine maître de ses émotions, le dialogue reprend avec Roxanne. Elle le pousse dans ses retranchements, hautaine, rieuse. Lui s'amuse d'abord, réplique avec tendresse, puis écartant définitivement Christian qui tentait de reprendre la parole, Cyrano baisse la voix jusqu'à n'être plus qu'un murmure, chaud, ensorcelant. Dans la salle, plus un bruit, plus un souffle. C'est vers nous qu'il est tourné, c'est à nous qu'il s'adresse, les yeux plein d'une passion calme, c'est une confession, ce sont des aveux, c'est d'une telle sensualité qu'il est difficile de ne pas soupirer. " Roxanne, I love you.." commence t-il. Sa voix entre par tous les pores de notre peau. "I want you...I need you". Les mots qui suivent sont un flot, une succession de vagues, douces, enveloppantes, érotiques. Roxanne l'interrompt à peine et , comme elle, on voudrait que cette manière enivrante de faire l'amour sans se toucher, uniquement avec le frôlement  de cette voix envoûtante, n'ai jamais de fin. Lorsque la magie s'interrompt c'est Christian qui se lève et enlace une Roxanne pâmée. Il profite sans vergogne du baiser si magnifiquement gagné par Cyrano et nous sommes encore trop sonnés pour réaliser que ce dernier vient ici de sacrifier son cœur sur l'autel de sa loyauté. Il se met de côté, les tourtereaux s'embrassent.

Vient le prêtre, puis De Guiche. Cyrano fait le clown, il gagne du temps, les amants doivent se marier. Pour faire distraction, Cyrano raconte les yeux fermés, comme en songe, les aventures du royaume de la lune. Il est amusant de constater que lorsqu'il a les yeux clos, l'effet d'hypnose qu'impose cette drôle de mise en scène où nous sommes les interlocuteurs forcés a moins d'impact.

L'action se bouscule, De Guiche découvre l'intrigue, Roxanne insolente le provoque. Éconduit, humilié en public, il envoie Cyrano et Christian au front. Roxanne reste seule face à nous tandis que les deux hommes quittent la scène en marchant vers le fond devenu noir. Elle demande à Cyrano de protéger Christian : "I'll try" dit-il, elle demande à ce que Christian lui écrive de longues lettres " I'll do what  I can " promet Cyrano qui n'est plus qu'une voix qu'on entend des loges. La salle s'éteint.

Entracte.

La lumière se rallume sur des marches d'escaliers. Des hommes sont allongés sur chacune d'elles. On dirait des gisants. Le Bret discute avec un autre soldat. Surgit entre eux deux Cyrano, qui vient d'escalader l'envers de l'escalier. Il est emmitouflé dans un blouson noir, il porte son éternel jean noir, on remarque alors que pour être le plus impétueux et flamboyant personnage de cette pièce il n'en est pas moins celui qui est vêtu le plus modestement.

La scène suivante est légère malgré son pitoyable sujet, les soldats ont faim et soif, Cyrano cabotine, survient De Guiche qui envoie par dépit tout le régiment à la mort. Les effets de la bataille sont suggérés par une beatboxeuse qui ponctue les tirades de bruits secs imitant  les canons et la mitraille. Après un drôle de chaos où tous courent en tous sens, ce sont cette fois Ragueneau et Roxanne qui paraissent, inconscientes du danger. La réaction de Christian est virulente, il ne veut pas d'elle sur un champ de bataille, Roxanne ne se gêne pas pour l'envoyer paître. Elle est venue pour lui pourtant, pour lui et surtout pour ses lettres. Cyrano lui apprend que son mari sera bientôt envoyé à la mort. Elle hurle et se jette sur De Guiche. Cyrano n'a que le temps de la saisir à la taille pour empêcher l'esclandre. Dans la scène suivante, étrangement désincarnée, elle couvre Christian, qu'elle croit l'auteur d'une correspondance fleuve, de compliments comme une adolescente énamourée, lui récite même le texte des  lettres qu'elle a appris par cœur. Christian se r'enferme, s'écarte d'elle, il est bien près de verser des larmes lorsqu'elle lui avoue que c'est de ces mots dont elle est amoureuse et qu'elle pourrait bien l'aimer même s'il était défiguré. Il sait qu'il a perdu. Il trouve une excuse pour qu'elle aille au fond de la scène. Il se saisit de Cyrano qui jusqu'à ce moment était resté très en retrait comme un gamin qui sait qu'il a fait une grosse bêtise. On peut croire un instant que leur échange va être violent, Christian est désespéré il a toutes les raisons d'en vouloir à Cyrano. Il lui crache tout d'abord combien ce dernier a outrepassé son rôle, combien il le déteste pour cela. Mais Cyrano ne cherche pas l'affrontement, il baisse les yeux, s'excuse, il ne veut pas croire un instant que Roxanne puisse aimer un autre que Christian. Il fait assoir le jeune homme, devenu plus perdu qu'excédé. Il lui répète tant et plus qu'il ne veut que son bonheur. Christian cherche ses mots, il s'embrouille, il écoute, il se rapproche, il avoue qu’il ne sait plus où il en est. Il se rapproche encore. La tension monte d’un cran.  " Y aurait-il une version de cette vie où deux hommes puissent vivre en ne faisant qu'un ?", demande Christian. Cyrano est mutique, désemparé.

Christian l'embrasse. Et dans la salle nous sommes tous paralysés. C'est un baiser presque timide auquel Cyrano ne répond pas. Pas tout de suite. Car ce premier baiser hésitant est suivi d'un second plus décidé, plus passionné. Un drôle de frisson parcourt la salle. On retient notre souffle. Pendant une fraction de seconde c'est un baiser partagé et les deux hommes sont seuls au monde. Mais survient Roxanne qui surgit sur scène du haut des escaliers et les deux amants se repoussent violemment comme s'ils avaient été électrocutés.

L'action se précipite. Encore sous le choc, nous avons bien du mal à suivre la séquence. Une bataille, les lumières s'éteignent, ne restent que les voix de Roxanne et Cyrano. Ils sont de chaque côtés de la scène, débout dans l'ombre. Au centre Christian est découpé par une langue de lumière blanche, les voix se disputent, autour de la mort de Christian.  Les soldats défunts arrachent leurs micros. Tout s'éteint.

Dernier acte. Le principe des chaises face au public est repris. Seule bizarrerie, Christian, mutique et assis en tailleur, se tient sur l'avant-scène. Drôle de spectre qui nous fixe de ses yeux ronds. Troublant fantôme qui vient hanter les survivants.

Deux personnages secondaires  dialoguent et nous plantent le décor. Ainsi Roxanne est devenue une femme indépendante qui vit seule, Cyrano vient la voir chaque jour, en ami. Il a été attaqué ce matin, paraît il : un coup de couteau, on l'aurait vu à l'hôpital. Les deux personnages disparaissent et laissent place aux deux protagonistes principaux qui viennent s'assoir au centre. Christian, figé dans sa position de gosse sage, est entre eux deux. Roxanne toujours aussi précieuse et inconsciente se moque sans vergogne du retard de Cyrano, elle le taquine en suggérant qu'il a passé la nuit dans les bras d'une femme. Pour la faire rire, il lui dit en des termes crus que oui. Il lui a apporté un livre qu'il vient de publier, elle propose avec une certaine ironie cruelle qu'il lui en fasse la dédicace. Lui a le regard étrangement brillant, serré dans un blouson fermé jusqu'au col, il se tient le côté. Il prend de bonnes grâces les boutades de la jeune femme. Le sujet arrive soudainement sur les lettres de Christian. Cyrano demande à les lire. Elle refuse. Il demande à nouveau. Sa voix est suppliante. Elle accepte. Aucun papier n'est échangé entre eux, c'est le micro qui passe de main en main. Mais avant qu'il n'ait eu le temps de lire cette fameuse dernière lettre. Il lui avoue tout, d'un ton désespéré. "Roxanne je suis l'auteur de toutes ces lettres". Elle ne le croit pas. Elle se vexe presque. Pour lui prouver, il lui récite le début. Elle se braque carrément et cette réaction est d'autant plus choquante qu'il est en larmes et vient de poser son cœur à ses pieds. Mais elle fait parler son orgueil, elle se lève, l'insulte, c'est un menteur, il s'est joué d'elle. Lui, fou de douleur et probablement à l’agonie, recommence à la supplier de lui pardonner. Elle a cette phrase terrible et si pitoyablement contemporaine "ok so  what now ?".  L'humeur change radicalement.  Peut-être un peu vite car on s’y perd. Les mots deviennent plus doux, le ton vire, ils sont à nouveau assis, leur visage se rapprochent, ils se murmurent des paroles noyés de larmes et front contre front sont prêt à s'embrasser. Aura-t-on un happy end à cette pièce ? C'est sans compter l'intervention de De Guiche venu arrêter Cyrano, celui-ci perd connaissance il s'écroule de sa chaise et tombe dans les bras de Roxanne. On découvre qu’il est mourant. Comme dans le texte original, il a un sursaut de lucidité, bondit sur ses pieds et se prend à raconter une drôle d'histoire à propos de deux hommes amoureux d'une même femme qui rencontrent un tavernier moqueur.

Cyrano agonise, il perd ses forces et répète la même phrase comme un pantin cassé mais il reste droit. Il lâche son micro, on comprend qu'il est mort. 

Quand la scène se termine et la pièce avec elle, on ne sait pas vraiment que signifie cette étrange conclusion. Qu'importe la salle est debout, c'est un tonnerre d'applaudissements et de bravo. On vient de se prendre une claque phénoménale. 

[retouraffectifrapide]

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Pour lancer un sort pour séparer un couple, il ne suffit pas de simplement vouloir que le couple se sépare. Il ne suffit pas de dire le sort et d’allumer des bougies. Pourtant, un sort ne peut pas être lancé sans ces choses non plus. Tous les lanceurs de sorts savent que les sorts pour séparer un couple…

[jackiedebelle-blog]

Un Noël Sans Gluten, Partie 3

IX.

Là, c’est le chapitre où on remet un peu les choses dans leur contexte pour le téléspectateur débile qui, jusque là, à surtout fait semblant de comprendre. Pour peu qu’il ai des souvenirs masturbatoires avec Mariah, on a un peu perdu son attention à un moment donné, logique.

Parce qu’elle est gluten-free, et que (comme si on l’avait pas assez dit), Mandy se chie dessus dans des torrents infinis de diarrhée si elle voit du gluten, elle ne s’intéresse au Plus Grand Concours de Pâtisserie de New York de Tous Les Temps que de très loin et laisse Marlène, sa secrétaire, s’occuper du reste.

C’est à cause de ça que Tristan ne l’a pas vu depuis bien trop longtemps maintenant.

Il faut qu’il lui dise.

Dans le doute, il passe dès qu’il le peut au NYP, La cantine burger où il faut être vu avec de la sauce BBQ maison au coin de la bouche et une frite collée sur la joue, en espérant tomber sur elle par le plus grand des hasards, comme l’autre fois…

Là, dans le film, on ferait des plans de Tristan qui attend devant le restaurant avec l’automne qui laisse sa place à l’hiver, un zoom sur son petit pull qu’il troc pour un manteau, de la neige qui recouvre peu à peu le trottoir, et surtout, SURTOUT, les décorations de Noël qui envahissent peu à peu la rue et les commerce.

Le concours commence demain.

Tiens, cette femme qui passe à coté de Tristan et qui lui fait un sourire… On dirait Mariah Carey !

Non, c’est impossible… et pourtant…

Quand Tristan se tourne pour vérifier, il tombe nez à nez avec Mandy.

« Salut Tristan ! A mon tour de t’offrir un burger ! »

Quelle femme.

Assis au chaud à l‘intérieur, Tristan se jette à l’eau avant que le serveur n’ai pris leur commande.

« Mandy, je suis…

Le téléphone de Mandy sonne.

« Excuse moi, il faut absolument que je prenne cet appel… On remet ça pour le burger ? Et bonne chance pour le concours ! Contente que tu participes ! »

Elle se précipite vers la sortie du restaurant, sans que Tristan, mou comme un genou, n’est le temps de réagir….

Mandy, dehors, respire enfin.

« Non, non et non ! Jaime ma vie comme elle est ! Pourquoi est-ce que tout devrait toujours changer ? »

Elle sent alors le doigt délicat de Mariah sur son épaule fébrile…

« Wow ! mais calme toi ! Respire… Je ne pensais pas que l’Amour, le vrai, te ferait paniquer à ce point là ! Tu veux que j’appelle une ambulance ? Ou alors… J’ai une meilleure idée… »

X.

C’est enfin le soir de la Grande Finale.

Tristan est, bien sûr, toujours en lisse.

« - Tristan, mon fils. Quoi qu’il se passe ce soir, je te confie le nouveau département sans gluten de notre biscuiterie multinationale tentaculaire. J’ai compris que tu avais du talent, et que tu faisais ça avec amour. Moi qui suis totalement dénué de chacune de ces qualités, je dois combler ce vide avec un collaborateur tel que toi.

-Papa… C’est sympa, mais… Non pas que ça me regarde bien sûr… Que fait Marlène accrochée à ton bras ?

-Fiston. C’est ta nouvelle Maman. On s‘envoie en l’air depuis le chapitre…

-Depuis le septième chapitre mon gros loukoum dégoulinant hihi !

-Et mariés depuis hier soir. La vie est trop courte fiston… »

Sacrée Marlène ! La voilà pour moitié héritière d’une entreprise internationale ! Peut-être pas si conne que ça la petite secrétaire !

Pendant ce temps, devant le plus grand hôtel de la ville où se déroule la grande finale du plus Grand Concours de Pâtisserie de New York de Tous Les Temps, Mandy descend de son taxi.

Elle est très angoissée : et si le truc de Mariah ne marchait pas ? Elle essaie de se rassurer « Allez ma grande. C’est quand même Mariah Carey ! S’il y en a bien une qui s’y connaît en trucs de Noël, c’est bien elle ! »

Une fois son long manteau de fausse fourrure déposé au vestiaire, elle pénètre dans la salle de réception.

Alors, tous les regards se tournent vers elle.

Merde ! Le dress-code !

Mandy attrape un poinsettia parmi le milliard qui décore la porte d’entrée et l’épingle, comme par magie, au décolleté plongeant de sa robe fourreau de velours noir.

Bravo Mandy ! On l’a échappé belle !

La salle est somptueuse. Enfin, faut aimer Noël et son folklore.

Tout est rouge, vert et blanc. Les murs, le mobilier, les invités…

David Hasselhoff, qui présente la soirée (on vous avez dit qu’il y aurait des guests) est même déguisé en petit bonhomme d’épices !

Il ouvre les festivités en chantant « Santa Claus Is Coming To Town », accompagné par les Hanson et Stevie Wonder, ça swing !

Les rideaux s’ouvrent.

Derrière David Hasselhoff, deux établis de cuisine.

Derrière les deux établis de cuisine, deux finalistes totalement en stress.

Entre les deux, une cloison les empêche de se voir et de se mélanger les ingrédients.

La Grande Finale commence.

Marlene aperçoit Mandy dans la foule.

« -Mandy ? Mais qu’est-ce que tu fous là ? Tu vas te chier dessus !!!

-Pas ce soir Marlene. Pas ce soir… »

Là, y a une scène un peu chiante mais obligatoire dans laquelle on voit les deux concurrents faire leur épreuve de merde dans des nuages d’ingrédients diverses, la sueur au front… Qu’est-ce qu’on s’en fout... Enfin, vous pouvez en profiter pour aller uriner, ou vous chercher un truc à grignoter dans la cuisine. Si, si, allez y ! c’est vraiment long comme scène !

Au pire vous ratez : Tristan qui stress mais qui assure, son père et Mandy qui le regardent inquiets, Marlène qui sert fort la main de son Sugar Daddy de Monsieur Gihayla, et ces fameux ingrédients diverses qui virevoltent dans tous les sens.

C’est bon vous êtes de retour ? Nickel, on enchaîne !

XI.

Tristan termine second.

Y a pas de justice. C’est comme ça la vie : c’est de la merde. Et on en a marre de toutes ces niaiseries de conte de Noël de merde ! Ça vous fait vraiment rêver ces conneries ? Vous pensez vraiment que Mariah Carey et David Hasselhoff ils ont que ça à foutre ???

Ok. On se calme… Pardon.

On reprend.

Mandy retrouve Tristan qui descend de scène.

« - Mandy ? Mais ! Qu’est-ce que tu fous là ? Ne risques tu pas de te… Enfin… De t’abandonner dans ton slip ? Tout ça pour me voir échouer…

-Échouer ? Oh, Tristan… Tu n’as pas échoué.

-Je suis arrivé second ! J’ai perdu ! J’eus tant aimé que le sans gluten conquiert le monde, afin que je conquiers ton cœur…

-C’est quand je t’ai vu dégouliner de souffrance et de malheur la première fois dans mon bureau que tu m’as conquises, andouille. Tout ce mal être, cette frustration… Ça m’a touché. Allez, roule moi une pelle.

-Oh Mandy… Slurp, slurp… Sluuuuurp… Mandy ! Pas ici !

-Tu as raison. Partons vite avant que le sort de Mariah ne fasse plus effet ! »

Grâce à Mariah, ou à la schizophrénie latente de Mandy, elle pu se déplacer dans les nuages de farine de blé sans que cela ne l’atteigne. Mais le charme pouvait se rompre à tout moment, surtout maintenant que Mandy avait obtenu ce qu’elle voulait : l’Amour.

Alors que nos deux amoureux s’échappent de la soirée dans de grands éclats de rires à moitié hystériques, le père de Tristan les intercepte.. »

Embrassade de bonhommes viriles.

« Comme promis, nous allons, toi et moi, ouvrir un département sans gluten affilié à notre biscuiterie multinationale tentaculaire, pour que rien n’empêche les êtres faibles gastriquement comme Mandy de vivre leur vie normalement. »

Tristan, l’œil humide et le zizi tout dur remercie son petit Papounet d’amour.

Tout est si mielleux que même les yeux de Mandy brillent de mille feux.

Ils quittent enfin la réception et trouvent rapidement un endroit pour s’aimer physiquement.

« Monte là dedans ma mie (de pain), c’est la limousine de Papounet d’amour ! »

XII.

Quelques mois plus tard, nous retrouvons nos héros pour un épilogue enchanteur.

Mandy est chez elle.

Un dossier rouge traîne sur son bureau.

« Chérie ! Viens manger ! »

Nous suivons Mandy dans la cuisine.

Tristan l’attend avec un super petit déjeuner de ouf. Il y en a plein la table.

« Goûte moi ça, c’est la nouvelle recette que je dois soumettre aujourd’hui au département sans gluten qu’on a monté avec Papounet d’amour au sein de la biscuiterie multinationale tentaculaire familiale qu’avait crée Grand-Père Cookie… »

Mandy englouti son pancake…

« Hum… C’est… Hum… c’est parfait… » dit elle amoureusement.

On klaxonne à la porte.

Par la fenêtre, on aperçoit une limousine et une Marlène totalement déformée par l’attente d’un heureux événement.

Elle est enceinte jusqu’au coude.

« Allez Mandy, c’est Papounet qui nous amène au bureau ! »

Marlène crie dans la rue, toujours aussi conne.

« Tiens ma chérie, je t’ai fait un petit-déjeuner, un déjeuner et un encas. Tu vas pouvoir bosser à fond, et le ventre plein, sur ton nouveau dossier ! »

En lui disant ces mots, Tristan tient sa bien aimée dans ses bras et l’embrasse tendrement. Il lui tend un sac de papier kraft plein de bouffe sur lequel il a pris soin de dessiner un petit cœur discret, dans un coin, au feutre rose.

Mandy monte dans la limousine que l’on voit s’éloigner au loin.

Une femme de dos suit la voiture du regard.

Elle se retourne pour faire un clin d’œil face caméra : c’est Mariah Carey.

THE END.

Nota Bene : Les symptômes de l’intolérance au gluten n’ont absolument rien à voir avec ce qui est décrit ici et sont beaucoup moins rigolos. En cas de doute, consultez votre médecin pour une coloscopie. Bisous

[blogblogblog2021-22]

Le film d'une génération

En 1986 sortait en salle Mauvais Sang, film culte de Leos Carax. Il paru deux ans après Boys Meets Girls qui révéla les talents de cet auteur encore très jeune. Bien que cinéma d’auteur•ice n’était alors que très rarement adressé au grand public, Leos Carax avec Mauvais sang, su parler à toute une génération.

On y retrouve les quelques acteurs fétiches du réalisateur comme le mystérieux Denis Lavant, la talentueuse Juliette Binoche ou l’étonnant Michel Piccoli. Mauvais Sang raconte l’histoire de Marc et Hans, deux vieux gangsters qui pour rembourser une dette due à une dangereuse Américaine, comptent sur Alex pour voler le vaccin soignant une nouvelle maladie qui tue les personnes faisant l’amour sans s’aimer. Ce jeune acrobate ventriloque tombera amoureux de Anna, une jeune femme aperçue entre deux reflets de l’une des plus belles scènes de coup de foudre de l’histoire du cinéma.

Si Mauvais Sang est le film d’une génération (avec 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix sorti la même année), c’est premièrement pour sa beauté, accessible par une jeunesse en manque. C’est simple : tout est beau dans Mauvais Sang. Carax parvient à nous transporter dans un véritable univers graphique. Les jeux d’ombres, de contrastes et de flous cachent et dévoilent en même temps. Ils vont nous faire désirer ce qui est dissimulé. J’en reviens à cette scène, dans ce bus bondé, où Alex aperçoit Anna pour la première fois. Nous sommes témoins de son regard ébahi, lorsqu’il observe rien que quelques secondes la jeune femme, le temps qu’il faut pour en tomber éperdument amoureux. Elle apparait à la caméra peu de temps après, en contre jour. Puis s’en suit un long jeu d’apparitions partielles qui feront monter en nous une agréable frustration. Elle est dissimulée par une ombre, par la foule ou par les éclairages de la ville. Sinon, elle apparait le visage plongé dans l’obscurité ou par une suite de reflets. Nous ne voyons que sa nuque, ses cheveux, la couleur de sa robe… mais elle n’apparaît jamais en entier, ce qui fait grandir le désir de la voir réellement.

La présence des couleurs primaires, dans un monde en noir et blanc, nous rappelle les expérimentations cinématographiques de Jean Luc Godard dans Pierrot le Fou. Leos Carax continue de citer Godard en se permettant quelques audaces graphiques. Il n’a pas peur d’utiliser de la géométrie, de la symétrie, de nombreuses lignes de forces, des rayures, les plans surprenants, et de nombreux X : sur le dos de Hugo Pratt, bombé sur le torse de Denis Lavant ou en rayon laser. Cette forme prévient le danger et la passion amoureuse.

Mauvais Sang parle à toute une génération car comporte de nombreuses citations cinématographiques. Une Juliette Binoche à la Anna Karina dans Vivre sa Vie, les longs silences dans les dialogues, les nombreux plans fixes sur de la typographie et les murmures du jeune ventriloque vont également rappeler les films de Godard. Les revolvers, les voitures, les braquages, le sang, la peur et le suspens, aux films noirs. Les quelques tours de magie, les acrobaties à la Buster Keaton (dans La Croisière du Navigator) et les scènes muettes à la Charlie Chaplin font référence au cinéma burlesque. Enfin, les déclarations, les triangles amoureux et relations impossibles font de Mauvais Sang un film à l’essence romantique.

De nombreuses références à la littérature y figurent également, ce qui nourrit ce film en beauté et en poésie. Il commence avec une phrases, presque chantée, en voix-off :

« Il le lui a dit, il lui a dit veux-tu. Elle n’a dit, ni oui, ni non, c’est une fille avec un garçon. »

De plus, le titre du film fait référence au poème d’Arthur Rimbaud Mauvais Sang tiré du recueil de poèmes en prose Une saison en enfer. Enfin, Anna et Alex citent Jean Cocteau lorsqu’ils semblent l’apercevoir, au loin.

De plus, Leos Carax place les citations musicales au coeur de son œuvre. Vont être cités Benjamin Britten, Serges Prokofiev, Charlie Chaplin, Serge Reggiani et enfin, retenti Modern Love de David Bowie, accompagnée de l’une des courses les plus prenantes du film. Car Leos Carax nous régalera avec ses célébrissimes séquences de courses, si singulières.

Mauvais Sang n’est pas un film politique contrairement aux films de Godard, mais un film profondément sensible. Leos Carax fait de son oeuvre un véritable hommage au cinéma.

▲ Scène du Bus, dans Mauvais Sang de Leos Carax (1986).

[itsgrandfeticheurmaraboutcosme]

LE PLUS GRAND MAITRE MARABOUT COSME Chapitre 1: Les rituels d'amour J'aurais voulu pouvoir vous dire: bon choix, mais je ne peux guère. Les rituels d'amour, qui sont en passant les plus utilisés, sont à double tranchant. Car il faut bien choisir son rituel, sous peine de tomber dans la loi du triple retour d'une façon négative. On est ici dans un des chapitres les plus visités, sur l'un des domaines les plus difficiles à cerner, l'amour. Il y a parmis ces recettes, deux types de rituels, bien caractéristiques et définissable, mais malheureusement souvent confondus. Il y a les rituels de magie blanche amour et les rituels de magie rouge, car on appelle effectivement souvent les rituels d'amours comme des rituels de magie rouge, hors il y a une petite différence légère. Tous les rituels d'amour ne sont pas de la magie blanche, certains ayant pour objectifs de contrôler les sentiments des autres. On est alors quand même dans de la magie d'amour, mais pas inoffensive. On me demande souvent pourquoi je propose quand même des rituels dangereux, pour la même raison que celle qui me poussera un jour à présenter aussi des rituels de magie noire: Tout simplement parce que je préfère que les gens les regarde sur mon site qui lui, contrairement à d'autres, précisera les dangers d'utilisation de cette magie plutôt que de laisser dans le flou le plus total comme beaucoup de sites/livres sur le domaine Liste des rituels: Attirer l'amour ( facile ) Amulette d’agrimoine contre les peines d'amour ( facile ) Corail, attractif d’amour ( facile ) Susciter l'amitié ( facile ) Pour des sorties réussites ( facile ) Bain torride ( facile ) Annuler un sort d’amour ( facile ) Conserver un amour inconditionnel ( facile ) Argent pour unir ( facile ) Chasser une rupture ( facile ) Éloigner les jaloux ( facile ) Attirer l’amour avec l’herbe à chat ( facile ) Devenir attractif ( facile ) Se faire aimer pour l'éternité ( facile ) ( danger) Faire revenir un partenaire ( facile ) ( danger) Contre les peines d'amour ( facile ) Bouteille rose d'amour ( facile ) Aventurine passionnée ( facile ) ( danger) Baume de Gilead pour les peines d’amour ( facile ) Éloigner un prétendant malintentionné ( facile ) Attirer l'être aimé ( facile ) Escarboucle de séduction ( facile ) ( danger) Croiser son amour par l’aimant Bain pour guérir le coeur ( facile ) La rose dans la cire pour attirer l’amour ( facile ) La recherche des cerises (facile) La pomme de la déesse pour attirer l'amour ( facile ) Éloigner un rival ( facile ) Guérir d’un chagrin d’amour ( facile ) Infusion de coriandre amoureuse ( facile ) Détruire un charme d’amour ( facile ) La moitié de pomme ( facile ) ( danger) La bougie de l’attraction ( facile ) Huile d'amour ( intermédiaire) Être contacté ( intermédiaire) Hâter la rencontre de son âme soeur ( intermédiaire) Harmonie du couple ( intermédiaire) Faire revenir l’amour au sein du couple ( intermédiaire) ( risque ) Éloigner un prétendant malintentionné ( variante ) ( intermédiaire) Fidélité émeraude ( intermédiaire) Forcer l’amour ( intermédiaire) ( danger) Faire revenir la passion ( intermédiaire) Connaître son prochain amoureux ( intermédiaire) Attirer l'amour 2 ( intermédiaire) Attirer l'amour 3 ( intermédiaire) Guérison du coeur par les herbes ( intermédiaire) Bougies de l’amour ( intermédiaire) Charme de beauté ( intermédiaire) Attirer l'amour, en bouteille ( intermédiaire) Devenir irrésistible ( intermédiaire) Guérir l'impotence ( intermédiaire) Cuivre pour séduire ( intermédiaire) ( danger) Amour Lunaire ( intermédiaire) Bain d’attraction ( intermédiaire) Conserver son amoureux par la jacinthe ( intermédiaire) ( risque ) Guérir un coeur brisé ( intermédiaire) Bouteille pour éloigner les peines d'amour ( intermédiaire) Recevoir des nouvelles de l'être aimé ( intermédiaire) Augmenter le charme ( intermédiaire) Séduire quelqu'un ( intermédiaire) ( danger) Séduire quelqu'un 2 ( intermédiaire) ( danger) Éveiller le désir ( intermédiaire) ( danger) S'assurer la fidélité ( difficile ) ( danger) Thé d'amour ( difficile ) ( danger) GRAND FÉTICHEUR MARABOUT COSME contact whatssap 0022968279187 suivez moi sur ma page #GRANDMaitreMaraboutCOSME QUE LES BÉNÉDICTION SOIENT

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J'ÉCRIS POUR MANON

JE SAIS CE QUE JE SAIS

J'ÉCRIS CHEZ DAGMAR

JE FAIS ÇA SÉRIEUSEMENT 

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Objectif humour

J'ai des périodes (couleur), moi aussi. Période bleue : Période rouge et verte : Période jaune : Période rouge :

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Ich liebe Lichtketten! Es ist wie Winter in Frühling.

Magda

*

Objectif humour

Eglise habitée par curés en famille. Porte à clés. On toque, c'est qui, réfugié 

Le pays complet passe au braille

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220419

Couper l'Afrique pour couper le cordon

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230419

L'allergique et les fleurs

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260419

Peur de la misère qui dépasse les bornes.

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270419

Il y avait deux villes dont cet oiselle aimait la nature : Kobe et Berlin. C'était l'histoire de sa vie que d'avoir réuni ses deux lieux par son vol, par sa présence.  

Il semble important de savoir comment elle a connu ses deux endroits : est-ce, pour au moins l'un deux, par sa naissance? Et s'était-elle une année grandiosement perdue, pour aller aérer "à l'autre bout du monde"? Aucune de ses idées lancées n'atteint la vérité. Regardez l'oiselle, cette vérité se voit : elle suivait, suit et suivra ce garçon, ce girl qui marche en se redressant de temps en temps parce qu'il oublie souvent qu'il est grand. Elle est grande, l'oiselle, aussi, et elle se fait le contraire de l'ombre du petit point d'en bas.

Un jour à Osaka, elle a vu l'homme Adrien le tirer hors du métro, elle l'a vu de faiblesse tomber à terre, entendu s'entendre dire qu'il s'écoutait trop, et depuis ce jour, elle le survole et se montre à lui parfois pour lui éviter les rechutes. 

Première rencontre un soir à Kobe Okamoto, Sur les pierres de la rivière. Le girl ne bougeait pas, regardait le ciel et c'est vrai qu'il était beau, ce ciel de soirée, bleu blanc et rosé... De cœur de grue en cœur de grue, on sait que les humains, (qui s'appellent Hommes, peut-être parce que les mâles de leur espèce sont ceux que l'on voit le plus souvent désœuvrés) aiment les rencontres avec les animaux. Il y a ceux aux yeux plissés qui les tuent, et ceux aux yeux grands ouverts, qui voient de la magie. La grue avait tracé un cercle en l'air autour du garçon et, voyant poindre l'émerveillement sur son visage, en avait fait un second. Charmé, le petit s'était présenté par le murmure de son prénom, "Grégory ", entouré de quelques mots en japonais. Ce petit accent, cette mignonne politesse ! La grue, s'en allant pour ne pas alourdir l'instant, s'était sentie enchantée et instantanément attachée au petit point jaune désormais mobile qui remontait lui aussi la rivière. Elle avait viré et reviré pendant qu'au dessus d'eux s'étendait le bleu de la nuit, vu la maison qu'il habitait, reviendrait.

Un coup dur sur ses ailes la blessa un  long moment durant lequel elle ne vit plus l'enfant que par son sens le plus mouvant, le cœur que l'on ne situe pas et qui fait des va-et-vient comme le radar de ces chauve-souris amies, mais sur lequel les humains n'ont encore écrit que de la poésie, qui est leur science la plus floue et la plus exacte. 

Elle avait guéri mais dans l'entre-temps Grégory était parti bien loin du petit continent. La grue, qui n'avait plus de parents ni n'avait d'enfants, s'était mise en vol vers les retrouvailles secrètes d'avec son espèce de point d'ancrage. C'est ce qu'elle trouvait chouette, chez le petit girl ( elle l'appelait ainsi en elle depuis qu'elle avait entendu dire que le mot anglais avait par le passé signifié et fille, et garçon, elle aimait le bleu et le jaune du mot, qui allait bien à Grégory), elle trouvait agréable cette base mobile qu'il représentait pour elle, restant assez longtemps quelque part pour être reposant, mais prompt aux départs qui le rendait passionnant.

Elle l'avait retrouvé à Berlin, un peu perdu dans un personnage que son passé s'amusait à lui forger autour du cœur, et le petit respirait mal et de travers l'air qui pouvait pourtant lui changer les humeurs. Le Tiergarten ! Tous deux le trouvaient merveilleux avec ses spots précis où, si l'on s'assoit, apparaît la lumière de la vie (la lumière qu'elle avait vu Grégory voir à chaque rare soir de printemps ou d'été qu'il était assis à la terrasse d'un café riant en bonne compagnie).Elle avait retrouvé son rôle choisi de cerf-volant-parachute pour que le petit pense régulièrement à se redresser parce qu'il est grand. Quelques jours après son retour au dessus de Grégory, alors que celui-ci marchait dans le Tiergarten, elle s'était montrée survolant un tout petit lac, en forme de grand ptérodactyle dans une scène de chasse à l'oiseau, et avait ainsi ravivé la poésie du petit. 

La poésie de Grégory lui importait. Elle l'avait vu sur un banc lire Lichtenberg et se réjouissait depuis lors des notes qu'il écrivait très-souvent, qu'elle trouvait puissantes, ouvertes, fleurissantes sans arrêt. La grue se sentait gardienne de la science que le petit offrait au monde.

Un jour, Grégory repartit vers le Japon. La grue le suivit, mais à l'instant du départ, consciente du défi, elle s'était sentie vieille. À la côte de l'Europe, fatiguée, elle s'arrêta et observa l'avion s'éloigner. Le petit reviendrait, il ne partait que pour un mois revoir ses vieux amis japonais avant qu'ils ne meurent. Ah, cette mignonne politesse qu'il n'avait pas quittée ! 

*

280419

Les oiseaux qui passent et les ombres qu'ils font, rien ne les remplace dans le cœur du garçon.

*

Rien d'étonnant à ce que le soja plaise aux allemands : son nom contient les deux mots vides qu'ils disent le plus souvent !

*

300419

Je ne suis pas seul : dans le monde avec moi j'ai Manon, Manon. Lui dire que quand je compte les amis je la sauve d'office des non.

*

010519

Lécher l'assiette, comme un récapitulatif de ce qu’on a mangé.

*

Je regarde tant vers le bas que regarder vers le haut me donne le vertige !

*

030519

Je veux habiter au numéro 1, un bâtiment jaune et brillant, d'une rue de plus en plus belle au fil des maisons et que je découvrirai de plus en plus au fil des années. J'habiterai au premier étage en face d'une immortelle vieille dame farceuse. 

* Für mich gleich den Nachttisch.

*

040519

Serait-il utile à notre manière de médecine de savoir garder une mémoire des douleurs passées ?

*

Schlossstrasse, les deux rangées d'arbres mènent la vue au château. Sur un banc, vu de loin deux amoureux enlacés, de près un homme endormi sur un sac, sa vie.

*

J'ai rencontré cette femme au bar qui ne m'aime pas et que je donne à manger au pariât du monde de trop sans honneur et sans peur figure-toi qu'hier à l'heure dite j'ai rencontré une femme qui ne m'aime pas et que j'honore une fois sur deux c'est survivant, ça, c'est bon, c'est tempéré! Je serai vivant droit et là du sarrasin au sapin demain dans l'après-midi aujourd'hui c'est fini. Ce n'est pas la première fois du regard comme ça je suinte l'oignon de l'horreur tu sens ton esprit farceur qui tombe et se contracte qui tombe qui tombe, nul ne peut s'empêcher de tout casser entre nous. Drôle, drôle le couloir un jour le couloir un soir de l'Ivan du divan capable d'été comme d'automne d'hiver et de printemps, tu m'étonnes et tu chantes maintenant qui l'honore des casque de la grande maîtresse , et donne la limite, donne et reste à ce stade-là.

*

Après deux ou trois vidéos, on commence à être bien chaud. Il en faudra encore une dizaine pour finir.

Je pense bien que beaucoup d'autres font comme moi, et pourtant je voudrais ajouter que je ne voudrais pas généraliser… Mais comment faire? Je me sens lié à mes prochains, qui viennent comme moi de nos ancêtres. Je crois donc, oui, que nous avons la faiblesse commune de constamment chercher mieux que ce que nous avons. Que ce qui ne l'ont pas sont les forts caractères qui ont vaincu l'hésitation ou qui n'y ont jamais eu à faire. Ou dans d'autres domaines, peut-être.

Parfois cette quête semble raisonnable : je me suis toujours cherché de meilleurs parents et ça m'a sauvé… Ou ai-je quitté le navire alors que j'aurais pu sauver les meubles?

050519

Nous allons voir des humains mourir sur Mars.

*

La science-fiction à réaliser.

*

Une sorte de bonheur des années 90 : avoir sur une cassette un enregistrement un peu défectueux et aimer l'écouter comme ça. 

*

060519

Ensoleillée ensommeillée 

*

La table du fond, les habituées : beaucoup de bruit pour rien, l'explosion durable du sentiment de sécurité que l'on a lorsqu'on est entouré des siens. La tentation est grande de dire que je me sentais misérable, assis seul à la première table à gauche de l'entrée. Non, avec mon air le plus détaché et, à chaque cri de joie, levant les yeux des pages du livre dont je ne faisais que relire le même début de phrase pour envoyer un sourire participatif dans sa direction, je jouais à me sentir part de ce qui faisait l'ambiance, et par jeu je l'étais donc.

*

Ces deux vieilles personnes glissant à faible allure dans la rue du château sur leurs vélos éclairés et que je laisse passer, un vrai petit ballet...

*

Avant tout, s'embrasser!

*

080519

Cet arbuste chez moi pousse une fleur de temps en temps (blanche en hiver, rouge au printemps) qui s'ouvre grand, s'assèche en peu de jours et tombe... Kerman à la gym m'entraîne à connaître ma force...  Si je trouvais avec quelle part de mon corps faire des fleurs, ce pourrait être libération sur libération... Sont-ce nos pets, nos fleurs?

*

Des lèvres et la barbe autour, tout similaire à Howe Gelb. L'air endormi aussi. Le casque sur les oreilles, devant les cheveux à Howe pareils. Est-ce la musique qui lui donne ce regard?  D'une extrême fatigue ou d'une profondeur de concentration le même résultat, le noir et le rouge et le blanc des yeux devenus solides pyramides au crépuscule brûlant, pas de vent. Tu pourrais t'y asseoir si tu n'étais pas la ligne de mire de l'iris.

*

Il y a des phrases où le mot "pas" va bien...

*

Aller à la ligne en tant que poète peut-être par peur que les mots importants soient mal distingués, ne soient pas lus comme tels? Par peur? Trouver le premier poète allé à la ligne.

*

090519

La fleur s'ouvre enfin - l'enfant pousse en hauteur.

* Cecil incendiaire dans X-files, hot crush!

*

Histoires de syntaxe !

Structure classique (s pr v c)

Intervention de "de" ! Boom ! Umweg ! Ne pas y ... / infinitif... !

*

Madame Bovary : à chaque passage, plus misérable que le précédent, m'étonne l'épaisseur des pages restant à lire! Infinie souffrance de la pauvre Emmartyre...

*

Illustration : gestes quotidiens fait par tout le monde à la fois: façade d'immeuble vue du trottoir d'en face en marchant, à chaque fenêtre de laquelle des bras époussettent un tapis, une serviette!

*

100519

Embrasser, embrasserrer

T'enlévrer la bouche

Pinçaimer

Effleurer 

*

110519

Il mourut déprimé par le bulletin météo la veille d'un jour radieux.

* 

130519

Il a appelé l'ascenseur, à l'intérieur, s'est affaissé contre le miroir, plus flou que son double, en faisant de petits bruits timides, les yeux fermés, sang... lottant... L'ascenseur s'est ouvert, the show was over.

*

Je suis, je crois savoir quoi mais je ne sais pas pourquoi.

*

Gedjub! Band.

*

Le saganisme est la version assurément chic du sassy. 

*

140519

Lourdeur des souvenirs

Lourdeur des paupières 

Lourdeur de mon corps allongé 

Impossible d'aller au lit... 

*

The gay pride of not staring at girls' asses.

*

150519

Si c'était chose plus commune de dessiner, on ajouterait un module de dessin propre à chaque fenêtre de conversation pour éviter les faux pas en matière de drague dessinée.

*

La terre autour de l'arbre, avec le pollen amassé, tout ça était plus gros, pour mes petites mains, et mes plus petits yeux ne voyaient pas plus loin que ces trésors à ma portée.

*

Oublierai-je la maison de bois et nos enfants jaunes et poilus, à Laurie Regnier et à moi?

*

Un grand thème : ce moment où l'on ne sait pas encore que l'on meurt (flèche dans la tête, Battle Royale, le présentateur de mon rêve) ; ou la conscience de ce fait et la destruction insouciante et désabusée de soi-même (vidéo de Jeff Buckley "Hallelujah"). 

*

160519

Concerto pour intestins.

*

170519

Les fleurs des champs se meurent sous le langage des gens, qui n'est pas parlé disparaît.

*

180519

Quelle plante résiste le mieux à l'abus d'alcool? *

190519

Vision de méditation: un endroit qui est dedans et rouge comme dans un corps derrière les paupières et qui est dehors et vert comme dans la forêt et des nuages y glissent dans tous les sens...

* Tous les soirs on se retrouvait sur cette part de monde noire et brillante de toute couleur à la nuit tombée, alors on se sentait assis à l'intérieur de la Terre.

*

Sur le tronc des arbres, ce sont bien des yeux. Nous pensons la vue comme un phénomène immédiat, nous croyons en connaître les ficelles. Mais ils voient lentement, en accord avec le corps de la Terre.

Hauptsache sie spüren. *

Triste rencontre 

Avec la nature

Nous humains

*

210519

Gegjoz

*

260519

Des fleurs des champs quand il y a des champs, de la lumière quand il y a du soleil, tête quasi-toutes maghrébines, la mienne importe peu qui voit.

*

Tabucchi, et enfin septembre vint

Lui trouve du courage dans l'élévation du langage loin des bassesses du corps. En réaction j'imagine le courage de vivre bête en tant que telle, en soi, dans le poids du corps et sous la gravité de la terre.

*

Kurz vor Selbstmord in März (Tina Brenneisen)

* 

270519

Peut-on rendre honteux les animaux ?

*

280519

Le mortel tue le mortel, en allemand das Tödliche tötet das Sterbliche.

*

Hautbahnhof 16:47

Leistungswasser

*

S'il te plaît vois-moi comme un ami, et comme un ami je te dis : 

*

290519

Les fumeurs représentent un bon exemple de respectabilité mêlée de ridicule.

020619

Désormais, je pénètre les hommes de l'esprit.

*

030619

C'est un vrai chat cette mouche qui demande à sortir et qui, quand j'ouvre la porte, zigzague vers le lit pour finalement, et après m'avoir laissé râler, passer par la fenêtre.

*

060619

Le fou droit ment. 

[tailspinfr]

You'll think I'm dead, but I sail away

Est-ce qu'on a fait le tour de toutes les humeurs possibles quand on se retrouve un matin à ne plus pouvoir rien faire d'autre que d'écouter Wave of Mutilation des Pixies en boucle ? Est-ce qu'on est arrivé au bout de la yellow brick road pour se rendre compte, comme Dorothy, que tout n'était qu'une terrible illusion ? Il y a quelque chose de magique dans cette chanson (la version lente, toujours ma préférée), dans la manière dont on visualise la voiture s'abîmant, au ralenti, dans l'océan.

J'ai commencé 2017 dans un monde sans queue ni tête avec l'envie de ne rien comprendre. Ensuite j'ai écouté en boucle Whassup de Yoni et Geti dont je n'identifie pas une seule parole. Il y a eu Southland Tales de Richard Kelly, qui a mis des sensations incompréhensibles sur un monde incompréhensible et qui finalement, dans une scène baroque, m'a ouvert une porte. 2017 : du chaos sur du chaos.

J'ai marché dans des sens opposés. J'ai eu des envies contraires. Le reste du temps j'ai écouté la BO de Jackie en boucle. Je ne comprends pas pourquoi ses sons sinueux, ses violons qui semblent tomber dans un trou infini, ont exercé sur moi cette fascination qui me donne envie d'y revenir sans cesse, souvent à 18h pile. Peut-être que, dans l'idée de ne faire aucun sens, je dirais que la BO de Jackie est en elle-même une wave of mutilation.

Et c'est comme ça que, sans y voir beaucoup plus de sens, j'ai voulu revenir ici et raconter mes lectures de l'année.

La Montagne Magique de Thomas Mann

Pour mes trente ans on m'a offert La Montagne Magique, qui raconte le long séjour d'un jeune homme dans un sanatorium. Il pense y rester trois semaines, il y passe sept ans. Un peu comme moi avec la lecture de ce roman : je pensais que ça allait me prendre deux semaines, ça m'a pris presque deux mois. Parfois je me sentais presque fiévreuse dans ses pages, comme s'il me donnait des maladies étranges.

Il me reste de La Montagne Magique un chapelet d'impressions, vives et moins vives, parfois presque léthargiques. L'impression d'avoir perdu le goût avec Hans. L'impression d'avoir été perdue dans les méandres de l'esprit de Settembrini et d'avoir dû remonter les pages dans mon lit jusqu'à mon dernier moment de conscience. L'impression d'avoir observé les clavicules de Claudia Chauchat à travers sa robe.

Dans la structure répétitive de la cure, où chaque jour ressemble au précédent, Mann intègre mille subtilités, mille réflexions, comme si on ne pouvait s'injecter le nectar le plus brut de la vie qu'en haut d'une montagne, enroulé sous un plaid, sur le balcon. Et encore, nous montre Mann, même à l'issue de cette longue contre-initiation, nous n'avons toujours rien compris. Quand on descend de la montagne, rien ne nous attend sauf la guerre et les tranchées.

C'est un roman sur le corps, aussi. On tombe amoureux et on observe le corps de l'autre en l'autopsiant, en gardant dans sa poche sa radiographie. On prend sa température chaque jour et on ignore ce qui fait monter et descendre le mercure. Des maladies imaginaires ? On sent le poids de ces cellules qui peuvent partir en vrille à tout moment. On mange beaucoup aussi, on se remplit. Les larmes y contiennent des mucines et des protéines. On croise des fantômes. On écoute du Schubert. On aime une femme parce qu'elle nous rappelle les traits d'un garçon connu très jeune. On pense beaucoup au temps. Thomas Mann lui-même s'arrête parfois pour nous montrer depuis combien de temps on lit son roman. "Peut-on raconter le temps ?" Et bien non, nous dit-il à la page 560.

Je suis restée bloqu��e des heures sur cette formule géniale. Thomas Mann nous parle de son héros, de son obstination et de ce ""Bah" qu'il avait au fond de l'âme". W.o.w. [Si vous voulez lire quelqu'un de beaucoup plus intelligent que moi à ce sujet, Philippe Lançon a écrit un très beau texte dans les pages de Libération]

The Year Of Magical Thinking de Joan Didion

J'ai menti, je n'ai pas commencé l'année avec Thomas Mann, mais avec Joan Didion. Encore une histoire de magie.

J'avais vu une photo de Joan Didion et de sa silhouette perdue dans les volutes de cigarettes. Je me suis rappelée que je ne l'avais jamais lue et j'ai choisi The Year of Magical Thinking au hasard. Quand je l'ai commencé, ça faisait 15 mois que je m'étais moi-même mariée.

The Year of Magical Thinking s'ouvre sur la crise cardiaque de son mari. Puis s'enchaîne sur la pneumonie de sa fille. Il y a beaucoup de couches à creuser dans ce roman. C'est une autoficiton toute en paradoxes, en contrastes, où l'on sent que l'auteure se ment autant qu'elle se dit la vérité, fait voler ses phrases autant qu'elle les laisse atterrir sur le papier avec un énorme fracas...

C'est avant tout un roman sur le mariage. Pendant près de 40 ans, Didion a été mariée avec John Dunne. Un jour, à la table du salon, il tombe. Il est absent. Comment le supporter ? Didion a justement une approche fascinante d'auteure et de journaliste, de femme qui a vécu dans les livres. D'abord, elle va chercher de l'aide dans des romans, dans des témoignages, dans des livres médicaux et des clés pour comprendre le deuil. Elle comprend douloureusement que le processus va être long. Pendant qu'elle vit tout cela, elle se regarde le vivre et se rend compte des absurdités de son comportement. Pourquoi garde-t-elle les chaussures de John à proximité, comme s'il allait revenir ? Elle voit aussi cela comme une journaliste, interrogeant médecins et spécialistes sans relâche pour essayer d'analyser comment cet instant a pu emporter son mari. Elle le ressasse, sans relâche, dans une chronologie entêtante dont l'étude n'arrive pas à percer le secret de la mort. Impossible pour Didion d'arrêter ce moment où nos vies basculent.

Le roman fonctionne sur une structure répétitive, où chaque chapitre revit les faits et enchaîne avec des souvenirs. Sans cesse happée par les moments heureux qu'elle a vécu avec son mari et sa fille, Didion propose aussi en creux une réflexion vraiment passionnante sur le mariage. J'ai envie de dire, brutally honest. Bien sûr, elle était heureuse avec John. Pendant 40 ans ils ont travaillé ensemble, chacun à son bureau, à écrire articles et romans. Mais plus elle repasse l'histoire, plus elle brosse un portrait complexe de cette union. Elle se souvient de la fois terrible où John lui a expliqué calmement qu'il voudrait vivre une vie plus aventureuse. Elle revoit les couples qu'il enviait parfois. Elle se demande si les regrets l'ont emporté. Elle montre que la vie avec une personne est un immense puzzle.

En définitive, tous ces doutes et ces souffrances sont balayés par un souvenir de Didion qui se déroule quelques semaines avant la mort de son mari. Le soir de l'anniversaire de sa femme, John est assis au coin du feu. Il lui lit tout fort un extrait de l'un des romans qu'elle a écrit. Puis il laisse un silence, et il lui dit "maintenant, je ne te laisserai plus jamais me dire que tu ne sais pas écrire. Voilà mon cadeau". Le mariage, c'est aussi vivre avec la personne qui peut toujours dire ce qu'il fait du bien d'entendre.

Zadie Smith, Swing Time

Après Joan Didion, je suis partie à Londres avec Zadie Smith. Swing Time réunit à peu près tout ce que j'aime. C'est un roman d'initiation sur fond d'amitié féminine avec une réflexion sociale et politique, une écriture fluide et pleine d'âme, de la danse, de la rage et featuring mon héros Fred Astaire.

La narratrice est une fan de claquettes, capable de revoir les classiques de la comédie musicale en boucle. Sur son temps libre, elle reproduit les pas de Ginger et Fred avec son amie Tracey. Le roman la suit sur de longues années, avec des allers retours incessants entre présent et passé. Swing Time décortique sa relation conflictuelle avec sa meilleure amie, la vie dans son quartier pourri de Londres, ce que cela signifie de grandir avec une mère noire et un père blanc, sa relation compliquée avec sa mère, pionnière de l'afroféminisme... Puis le roman raconte son job d'assistante pour Aimee, une pop star privilégiée qui se donne pour mission de sauver l'Afrique. En Gambie, elle rencontre des personnes qui lui font réfléchir à l'appropriation culturelle, au sens de la danse. C'est une narratrice pleine de limites, qui est remise en question à chaque chapitre et Zadie Smith se plaît à éviter tous les écueils du roman d'initiation. Quand on pense que son personnage va évoluer, elle se dérobe. Puis elle a une épiphanie, quand on s'y attend le moins. Un peu comme dans la vie, finalement. Autant dire que l'intelligence de Zadie Smith fait sacrément du bien en ce moment. Vous devriez essayer.

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Rituels de retour affectif gratuit sans intervention du maîtreLe retour affectif par magie blanche s’oppose à l’envoûtement de magie noire. Le rituel de magie noire oblige l’envoûté à penser à la personne qui a fait l’influence énergétique. Cette contrainte est inévitable, l’envoûté n’a pas le choix dans le cas de la magie noire. Le rituel de magie blanche, au contraire, fait appel à l’amour . Le retour affectif par magie blanche est une harmonisation des relations, similaire au processus qu’on appelle «faire tomber amoureux». Les rituels de magie blanche sont utilisés quand il fait donner un coup de pouce afin que les relations puissent évoluer progressivement.

Dans cet article, je vais vous expliquer comment réaliser le retour affectif efficace et rapide par rituel de magie blanche. Si vous souhaitez faire le travail tout seul et gratuitement, vous devez apprendre à vous concentrer d'Ur l’énergie d’amour qui est en vous, ensuite vous devez bien visualiser le processus d’envoi de l’énergie d’amour dans le cœur et dans l’esprit de votre chéri. L’image de votre chéri doit être nette et claire (si vous aimez vraiment, cela ne doit pas poser un problème).

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LE PUISSANT MEDIUM DU RETOUR AFFECTIF

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Un archive des parfums

Ermanno Scervino est l'une des maisons de mode les plus en vogue du monde, et avec les podiums du monde fraîchement pavés, nous avons voulu rendre hommage à la maison qui épate également le monde du parfum, avec leur premier parfum tout juste lancé… «En tant que garçon, j'ai été immédiatement attiré par le monde de la beauté et de l'esthétique», admet Ermanno Daelli, et même son enfance était pleine de fantasmes de mode, alors qu'il se souvient de passer l'été »… à Forte dei Marmi et sur la Côte d'Azur et l'hiver à Cortina. Ces endroits étaient toujours bondés de grandes divas de films italiens et hollywoodiens, comme Monica Vitti, Sophia Loren, Elizabeth Taylor ou Kim Novak. Plutôt plus fabuleux que nos propres souvenirs de vacances d'enfance de week-ends humides à Bognor, nous devons dire! Parmi ces icônes glamour, il «… rêvait, un jour, d'être celui qui habille des femmes aussi belles, talentueuses et inimitables». Ce rêve s'est réalisé à merveille, car ses vêtements ont été portés par Amal Clooney, Nicole Kidman, Angelina Jolie pour n'en nommer que trois. Il y a une légèreté dans les matériaux que le créateur privilégie dans ses collections et une insouciance dans leur style: des robes délicieusement vaporeuses portées avec une couture italienne précise (mais si décontractée). Désormais, cette esthétique raffinée mais ludique se traduit parfaitement dans le premier parfum de la maison. Et avec son amour des femmes fortes et brillantes, Ermanno a choisi un trio de parfumeuses - Julie Massé, Véronique Nyberg et Mathilde Bijaouo - pour le composer. Ermanno Scervino for Women incarne la frivolité mousseuse d'une robe couture, s'ouvrant sur un irrésistible accord gourmand Giaduia (chocolat et noisette) traversé par le soleil de néroli et la netteté de la mandarine verte, contrebalancé par un pelage de fleurs blanches. Le trio de parfumeurs a visité la boutique Ermanno Scervino pour se rapprocher de la couture tout en créant le parfum ensemble, et vous pouvez voir une vidéo de ce voyage, ci-dessous… Julie Massé note que «… composer un parfum, c'est comme adapter: mélanger et assortir les matières premières, réajuster la formule, jusqu'à ce qu'elle soit la bonne». Véronique Nyberg ajoute que la juxtaposition de tissus d'Ermanno «nous a inspiré pour créer un parfum multi-texturé». D'accord Mathilde Bijaoui: «Donner de la texture à un parfum est la clé», expliquant: «Dans cette création, nous l'avons créée de haut en bas». Ce cœur blanc déborde simplement d'absolu de tubéreuse feutrée et veloutée, d'un jasmin transparent et de l'extraction de l'eau de coco comme Jungle Essence - une formule exclusive de la maison de parfum MANE. Sur fond de vanille crémeuse, de bois de cachemire et de musc blanc de la base, l'effet global est de tulle blanc sur fond de soleil: pétillant, raffiné et tout simplement magnifique. Il y a TREIZE parfums à goûter à la maison, du chic et exaltant Banana Republic Neroli Woods à l'éblouissant Oscar de la Renta Extraordinary Pétale en passant par les créations des nouvelles marques de niche Mihan Aromatics et Les Eaux Primordiales. Il y a un parfum pour chaque look avec Michael Kors, ce fabuleux Ermanno Scervino, Kenzo - et bien d'autres encore ... La boîte comprend également un clic à lèvres semi-mat FULL SIZE INC (d'une valeur de 10 £) et une invitation à se détendre dans les nuits plus froides avec le nouveau gel de bain et douche Molton Brown Muddled Plum miroitant et décadent. La boîte entière ne coûte que £ 19 + P&P (£ 15 pour les membres du VIP Club), donc si vous voulez être au premier rang pour être au courant - et assurez-vous que vous êtes habillé du meilleur que le parfum a à offrir - vous pouvez mettez la main sur la boîte ici… Par Suzy Nightingale Les bougies parfumées ne chauffent pas beaucoup plus que celles de Jonathan Ward… métaphoriquement, bien sûr, mais nous avons été impressionnés dès la première fois que nous les avons senties. Vous voyez, le fabricant britannique de bougies et auter parfumé, Jonathan Ward, aime faire les choses différemment. Après avoir commencé dans le monde de la mode et créé des parfums pour d'autres, Ward a enfin traversé le côté de la lumière avec sa propre maison de bougies parfumées, et a maintenant des parfumeurs remplissant leurs propres maisons de ses parfums. Comme vous pouvez l'imaginer, nous avons eu le nez sur quelques bougies parfumées à notre époque. Les bureaux de la Perfume Society sont constamment embrasés (la lumière des bougies est tellement flatteuse pour les fonctionnalités, ne pensez-vous pas? Surtout quand vous avez perdu cette lueur d'après-vacances!) Et actuellement, nous avons Halcyonic qui exhale sa magie. Inspirés par les Bright Young Things des «années folles», nous avons pensé que c'était juste la chose à brûler après avoir vu le film de Downton Abbey. Et comme vous le verrez, ci-dessous, même la façon dont il décrit les notes ressemble à un monde entier et à un casting de personnages, capturés en parfum… Haut Cœur Base Ambre noir, sel noir, muscs de smoking L'expert en parfumerie Stephan Matthews cite régulièrement les créations de Ward parmi ses préférées dans le monde entier (et comme nous le savons, il y a beaucoup de bougies!) Et a récemment rencontré ce plus cool des fabricants de bougies pour découvrir son héritage parfumé. We Wear Perfume, quant à lui, est tombé fou des inspirations littéraires et mythologiques derrière la marque, devenant lyrique (désolé, ne pouvait pas résister) à propos des `` histoires complexes et captivantes pour sa collection de bougies parfumées astucieuses qui s'apparentent à des romans miniatures ''. En effet, ce ne sont pas des bougies ordinaires - Ward crée des espaces parfumés dans lesquels nous pouvons nous échapper en un clin d'œil. Il aime «… enflammer l'héritage olfactif légué par les artistes, les visionnaires, les prophètes et les poètes - apportant une lumière nouvelle à leurs pensées et à leurs idées». Là où nous pensons que ces bougies excellent, c'est que les parfums ont autant de complexité (et de temps consacré à eux) qu'une bouteille de parfum personnel. En fait, Ward a admis à We Wear Perfume qu'il tamponne parfois un peu des huiles parfumées qu'il compose pour les bougies derrière ses oreilles, apparemment même en peignant un peu sa barbe! Mais ne doutez pas: voici un homme qui prend les compositions de ces parfums très au sérieux. Un autre point de différence est l'avantage supplémentaire des bougies qui brûlent complètement propre - Ward est l'un des fondateurs de la promotion des cires naturelles, avec les mèches attachées en utilisant une technique de bougie artisanale qui les fixe sans utiliser de colle ou de résine. Nous ne parlons pas de verser un peu de parfum déjà créé dans de la cire et d'ajouter une mèche, ici. Nous voulons dire mélanger votre propre parfum personnalisé en utilisant les accords d'un parfumeur professionnel, puis pratiquer la fabrication de votre propre bougie; du mélange des huiles à la coulée de cire, ce sera une expérience pratique (et une nouvelle compétence de vie). L'atelier sera dirigé par le talentueux Jonathan Ward lui-même, qui partagera sans aucun doute des connaissances inestimables sur les bougies tout au long de la journée. Ce sera un atelier inoubliable où les invités profiteront de rafraîchissements et ramèneront leur bougie Jonathan Ward parfumée personnellement, en plus de se voir offrir une remise incroyablement généreuse et exclusive de 15% sur les produits Jonathan Ward le jour. Les billets pour le cours de bougie personnalisé de cette journée unique sont de 65 £ et peuvent être achetés ici: Samedi 5 octobre 2019 Horaires: 11h00 - 14h00 Lieu: Johnathan Ward Candle Studio, Regent Studios, 8 Andrews Rd, Londres E8 4QN Par Suzy Nightingale Pouvez-vous repérer Thomas Dunkley (alias The Candy Perfume Boy)…? Pitti se tient dans un immense bâtiment ancien qui était autrefois une gare, un événement annuel qui fête maintenant ses 17 ans. Si vous pouvez imaginer un espace rempli de centaines de marques qui rivalisent toutes pour attirer l'attention et des milliers de parfums vaporisés dans cet espace, vous aurez une idée de la fragrance de la situation. Ajoutez à cela plusieurs milliers de visiteurs, y compris la presse, les distributeurs, les acheteurs et les gérants de magasins du monde entier, et l'étrange parfumeur errant dans l'exposition - nous avons repéré Betrand Duchafour, Cecile Zarokian et Pia Long - en train d'avoir de bonnes conversations de rattrapage avec ceux les deux derniers - et vous comprendrez aussi à quel point l'expérience peut être écrasante! Lorsque vous entrez dans l'espace d'exposition, la question est: par où commencer? Et la seule réponse est d'errer autour et autour, de revenir avec une plus grande concentration pendant plusieurs heures sur trois jours et de se concentrer sur les choses qui ont le plus attiré votre attention (et votre nez). Nous avons été ravis de voir autant de maisons que nous connaissons si bien montrer fièrement leurs produits parfumés, et nous avons découvert d'autres marques vraiment excitantes qui, nous l'espérons, arriveront bientôt au Royaume-Uni… Le stand Miller Harris était certainement le plus vibrant de tout le spectacle - si vous avez déjà visité l'une de leurs boutiques, vous saurez comment ces gars excellent dans le merchandising visuel qui rend le parfum artistiquement excitant et accessible pour tout le monde. Ici, ils montraient les lancements récents de la collection `` Brighton Rock '' (y compris notre préférée, Violet Ida (baisers de rouge à lèvres en poudre douce), la charmante Blousy (toutes les fraises succulentes et la rose), et un aperçu du lancement prochain de Secret Gardenia (pensez voluptueux bouquets de fleurs blanches rosées). En parlant de bougies, nous ne pouvions pas nous empêcher de tomber amoureux de toute l'esthétique de Coreterno - qui signifie `` cœur éternel '' en italien - une marque de style de vie `` conçue à Rome et née dans les rues de New York '' par les designers Francilla Ronchi et Michelangelo Brancato. S'inspirant des rock stars et des rebelles à travers l'histoire, ils ont commencé avec des bougies et montraient maintenant leurs parfums pour la première fois. Nous avons adoré la bougie The Wild Passion et le parfum Catharsis, qui sentait à la fois épicé et apaisant, avec des dérives de cardamome et de boisé transcendantal. Nous sommes tombés sur la directrice Olfiction et parfumeuse Pia Long au moment même où elle a vu pour la première fois le parfum qu'elle avait créé pour BeauFort London. Compte tenu d'un dossier difficile pour Terror & Magnificence pour évoquer les structures et la vie imposantes de l'architecte notoire Hawksmoor, avec tous les espaces de couvaison associés et les atmosphères obscurément mystérieuses, Pia l'a absolument cloué. Nous avons vaporisé et senti un frisson de dalles froides, d'échos de voix étouffées, d'anciens bancs d'église imprégnés d'encens et d'un cuir souple incroyablement agréable à porter. Il y a beaucoup plus de magnificence que de terreur, et elle avait l'air à juste titre fière (bien qu'un peu dépassée) de tenir cette bouteille en l'air. Un nouveau nom qui nous a enthousiasmés est la maison de niche française de la Maison Rebatchi, fondée l'an dernier par Mohamed Rebatchi, en collaboration avec une excellente gamme de parfumeurs, dont Bertrand Duchaufour, Alienor Massenet et Maurice Roucel. Les sept parfums sont remarquablement beaux, avec une assurance et une élégance reflétées dans le nez qui les a fabriqués, et la fraîcheur de cette Rose Rebatchi nous a vraiment époustouflés - exactement comme se tenir dans les champs de roses de Grasse en mai. Nous n'avons aucun doute que cette maison sera bientôt récupérée par un revendeur britannique, et nous formerons une file d'attente ordonnée… Un événement marquant devait être la Rétrospective Jean-Claude Ellena - choisissant quinze de ses compositions parfumées et discutant comment et pourquoi elles ont été créées. Collationné par Chandler Burr, et comprenant une interview fascinante avec le grand parfumeur lui-même, vous pouvez écouter la traduction anglaise en entier, ici c'est un must pour tout amateur de parfum, pour vous donner une meilleure idée du travail d'Ellena, et sans aucun doute (comme nous avons fait) se précipitant pour trouver vos propres favoris de ses collections, les sentant à nouveau avec une nouvelle compréhension. Nous pourrions continuer encore et encore (et encore) sur les points forts que nous avons vus et sentis à Pitti cette année, mais nous continuons à traiter mentalement les centaines de parfums et de personnes, pour être parfaitement honnête! Nous espérons cependant que nous vous avons donné un avant-goût de la foire aux parfums de cette année et une idée de ce que vous voulez sentir ensuite… Par Suzy Nightingale Le parfum et l'art vont souvent de pair avec des gants gantés de peinture, mais à la Dorothy Circus Gallery de Londres, vous pouvez obtenir votre dose des deux. Maintenant il faut avouer un penchant pour la visite des boutiques de cadeaux des différentes galeries, mais rajoutez du parfum et bon, on y va d'abord, franchement! Un rêve d'ouvrir une galerie a été réalisé par une passionnée d'art, Alexandra Mazzanti - une nièce de la princesse Alexandra Hercolani de Bologne, qui a eu la chance d'hériter de belles œuvres d'art de sa grand-mère. Un début heureux qui a été encouragé et imprégné de l'esprit de collection de sa mère, une pianiste classique avec un goût pour les peintures du XIXe siècle remportée lors des nombreuses ventes aux enchères qu'ils ont visitées ensemble. Une galerie indépendante consacrée à l'art du surréalisme, l'espace Dorothy Circus est un endroit inhabituellement intrigant pour mettre sur votre carte fragrfant de la capitale, parfum Grasse avec un projecteur sur le mouvement pop surréalisme qui signifie que les installations sont en constante évolution et valent toujours un Regardez. À l'origine, Mazzanti a ouvert la première galerie à Rome en 2007, affirmant l'espace comme un centre incontournable de tout ce qui se passe sur la scène artistique et culturelle italienne. Sautez dix ans en avant, à la date anniversaire de leur ouverture, et une charmante petite branche de cette fenêtre culturelle sur le monde de l'art est arrivée en tant que pop-up à Notting Hill, avant de déménager plus tard dans un emplacement permanent à Marble Arch en 2018. Alexandra a clairement une passion pour le parfum, ainsi que pour l'art - collaborant à l'origine avec le maître parfumeur Lorenzo Dante Ferro pour un parfum inspiré d'une œuvre d'art, mais maintenant leur boutique propose une petite sélection de parfums de niche, de bougies et de vaporisateurs de chambre par des luminaires parfumés tels que les brillantes (et souvent extrêmement difficiles à trouver) Maria Candida Gentile et Oriza L. Legrand. Avec des parfums souvent affichés sur des socles, il est certain qu'Alexandra les considère comme des œuvres d'art à part entière (un débat qui fait souvent rage dans la communauté des parfums), mais quelle que soit votre opinion, c'est merveilleux de flairer de nouveaux parfums dans un cadre aussi inattendu ... Galerie Dorothy Circus, 35 Connaught Street, Londres, W2 2AZ Heures d'ouverture: du lundi au samedi de 10h30 à 18h30 Comment nous aimons un pop-up, surtout quand il y a de la beauté et des parfums à emporter! Quelle excitation, alors, pour la durée de la London Beauty Week, un Beauty Playground apparaîtra sur la Piazza East de Covent Garden, invitant les visiteurs à découvrir et à découvrir le meilleur de l'industrie de la beauté et des parfums. «Weleda Skin Food apportera son Nice Cream Van au Beauty Playground, en dégustant de délicieuses glaces lors de discussions sur l'éthique éthique et durable de la marque. Miller Harris servira des néons lumineux, des illustrations sur mesure - et de la crème glacée via leur pop-up exclusif - et révélera deux nouveaux parfums vibrants: Blousy et Brighton Rock. Floral Street Fragrance apportera de la magie à The Beauty Playground avec une roue tournante, où les visiteurs pourront faire tourner la roue pour découvrir leur personnage de parfum. Présentant leur nouvelle gamme d'Eau du Parfum, Molton Brown offrira des consultations de parfums et un Beauty Bar sur mesure sera également sur place avec l'aimable autorisation de Miami export Buns & Buns, servant des cocktails Beauty en bouteille conçus en partenariat avec Molton Brown, inspirés des parfums classiques de la marque et présentés dans leurs flacons signatures. La marque de beauté sur abonnement Glossybox ravira les amateurs de beauté avec une chasse au trésor de beauté exclusive dans le domaine. Ceux qui trouveront les billets d'or cachés sur la Piazza le mercredi 11 septembre et le jeudi 12 septembre seront emmenés dans un magasin de beauté du quartier de la beauté de Covent Garden pour récupérer l'un des dix prix passionnants. Les prix seront d'une valeur de 100 £ ou plus de marques telles que NARS, Miller Harris, Atelier Cologne et plus encore. La London Beauty Week a pour mission de découvrir Next British Beauty Brand et organise un concours pour offrir aux start-ups de la beauté la chance de gagner un mentorat expert en beauté et un espace de vente au centre de Londres. Le jury comprend certains des noms les plus influents de l'industrie britannique de la beauté, notamment des cadres supérieurs du British Beauty Council, de Covent Garden, de WGSN, de Harvey Nichols et de Felix Capital. Le gagnant recevra un mentorat de deux administrateurs du British Beauty Council, un pop-up store à Covent Garden - London's Beauty Quarter, une liste dans Harvey Nichols Beyond Beauty, un mentorat financier de Felix Capital et un abonnement d'un an à WGSN Beauty - le leader mondial de la prévision des tendances. . Les participants peuvent visiter pour s'inscrire, avant le jury qui aura lieu le vendredi 13 septembre. Les marques de Covent Garden se joindront aux célébrations et proposeront des achats tard le soir et des événements exclusifs aux Londoniens et aux visiteurs pendant la durée de la London Beauty Week. Les amoureux de la beauté peuvent faire un saut dans le magnifique magasin King Street d'Esop, qui sera orné d'arrangements de fleurs fraîches, pour une consultation de soin sur mesure, ou visiter Chanel le vendredi 13 septembre ou le samedi 14 septembre où l'illustratrice Melissa Bailey sera sur place pour capturer les résultats de les incroyables services express de la marque. Jo Malone Londres organisera une soirée cocktail exclusive le jeudi 12 septembre et une masterclass spéciale d'arrangement de fleurs de pavot et d'orge, dirigée par le fleuriste expert Wild Things, pendant le week-end de la London Beauty Week. Ceux qui aiment le glamour de la piste devraient réserver un espace chez Tom Ford qui servira des cocktails inspirés de Metallique à un groupe intime et fournira une démonstration sur la façon de réaliser des looks de défilé Tom Ford. D'autres événements, expériences et installations en magasin peuvent être appréciés parmi les favoris de la marque de beauté Covent Garden, notamment Atelier Cologne, Miller Harris, Molton Brown, Ted Baker et Trevor Sorbie et The Alkemistry. Covent Garden abrite les meilleures marques et expériences de beauté de Londres, y compris Dior, NARS, Deciem, Penhaligon's, Aesop et plus, ce qui en fait la destination idéale pour accueillir la toute première London Beauty Week de Londres. '' Soyez toujours nos cœurs battants. Crème glacée et parfum et prix, dites-vous? Nous serons là plus vite que vous ne pourrez secouer un bâton (de roche!) Rapporté par Suzy Nightingale Nous aimons une solution parfumée sans effort, et surtout quand ils sont aussi attrayants que les nouveaux diffuseurs floraux d'Anthropologie Oubliez toutes les images de vieux bâtons poussiéreux dans un vase, car ce seront des diffuseurs que vous afficherez volontiers, à l'avant et au centre… Anthropologie a collaboré avec une société appelée Herb Family pour cette gamme de superbes présentoirs parfumés, la maison a commencé sa vie en tant que ferme d'herbes DongSung Herb Farm en Corée en 1987, qui est maintenant devenue un fabricant leader de produits de parfumerie d'intérieur. Anthropologie dit: «Inspirés par un bouquet floral, nous avons développé 5 bouquet floral en 4 parfums qui vous permet de mélanger et d'associer l'un des quatre parfums avec le bouquet floral de votre choix. Et après avoir jeté un coup d'œil, il faut le dire, très chic pour chaque chambre, vraiment. Choisissez parmi les gousses de saule, de blé rouge, de souffle de bébé, de blé classique ou d'eucalyptus, selon ce que vous voulez, nous pensons que cela ferait de grands cadeaux pour tout amateur de parfum d'ambiance et d'intérieur - ou pour tout ami qui n'a pas les doigts verts, et parvient en quelque sorte à tuer toute plante vivante dans un rayon de dix mètres. Nous pensons également que c'est une option fabuleuse pour votre bureau au travail - aucun entretien, sans tracas et ils dégagent vraiment le parfum dans toute la maison. Ces diffuseurs floraux sont vendus séparément des huiles parfumées - disponibles dans les options suivantes… Bouquet de coupes fraîches: mélange de fleurs fraîches avec des notes douces d'agrumes et de bois de santal Cidre chaud: Mélange de pomme croquante, d'épices fraîches et d'une touche d'orange et de musc Bois d'ambre: Mélange de notes de bois avec du cèdre blanc, de l'ambre et du bois de santal enveloppé d'une touche de vanille douce Épice d'automne: mélange de citrouille sucrée, de cassonade, de cannelle et de vanille crémeuse Mais nous pensons que c'est un peu un bonus, car cela signifie que vous pouvez utiliser n'importe quelle huile de parfum d'ambiance que vous avez actuellement, ou remplir avec autre chose entièrement de votre choix! Aimez-le ou détestez-le, la vanille est partout. Présentée comme l'arôme le plus universellement agréable, il y en a beaucoup qui sont révoltés par la simple mention de l'ingrédient. Mais la vanille ne sent pas seulement comme une explosion dans une pâtisserie: c'est une sorte de magie, en termes de saveurs et de parfums. Lorsque nous sentons ou goûtons quelque chose, nos «récepteurs» essuient constamment ces rencontres éphémères pour se préparer à la saveur ou à l'odeur suivante. Mais lorsque la vanille est ajoutée à la nourriture ou au parfum, la vanilline naturellement présente (et d'autres vanilloïdes, dont nous parlerons dans un instant) travaille à `` maintenir ouverts '' nos récepteurs vanilloïdes, ralentissant ce processus d'essuyage - qui à son tour nous donne plus de temps pour percevoir, expérimenter et apprécier les parfums et les saveurs. (Les vanilloïdes se trouvent également dans le cacao, le piment de la Jamaïque, la cannelle, le clou de girofle, le gingembre et les piments forts - ce qui explique en partie pourquoi ils sont tous de telles «sensations gustatives».) La vanille provient des graines d'une gousse séchée d'une plante grimpante ressemblant à une orchidée qui fleurit particulièrement bien à Madagascar; la meilleure qualité de vanille provient de l'Île Bourbon, aujourd'hui connue sous le nom de Réunion. Il tire son nom du mot espagnol «vaina» (qui signifie gaine ou gousse, et se traduit simplement par «petite gousse». (Étrangement, la fleur elle-même est sans parfum). Peut-être parce que la vanille est la deuxième épice la plus chère au monde, après le safran, la vanille que vous sentez dans de nombreux parfums aujourd'hui est la vanilline synthétique: des chimistes intelligents ont travaillé pour imiter la vraie chose - bien que les nez les plus doués vous diront probablement que la vraie vanille est plus terreux, avec des touches de mélasse et une touche de «booziness». Nous adorons cette légende de la vanille que nous avons trouvée sur l'excellent blog Perfume Shrine.

[songedunenuitdete]

Bonjour à tous ! Nous revoilà pour le second rendez-vous des Coups de coeur des Songeuses #2019 ! Choix difficiles mais quels choix ! De l’humour, de l’amour, du suspense et des rebondissements à gogo, une belle année qui nous aura donné des papillons dans le ventre, qui nous aura fait rêver (ou au contraire un peu stresser). Fantasy, romance contemporaine, la magie de la lecture a été renversante en 2019 ! Allez c’est parti, et surtout ne nous remerciez pas pour votre PAL…

On commence par nos coups de cœur en commun !

La magnifique saga du palais de Sarah J. Maas

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Éditeur : La Martinière Jeunesse Date de sortie : 9 février 2017 Collection : Fantasy Langue : Français Prix éditeur : 18,90 € Disponible sur liseuse : oui – 13,99 €

Chronique : Tome 1 / Tome 2

De quoi ça parle ?

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l’irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels. Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n’a rien d’un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse. Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s’étendre à celui des mortels ? A l’évidence, Feyre n’est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d’origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ? Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.[/box]

L’avis de Coleen : J’avais longtemps hésité à me lancer dans cette saga… J’avais vu beaucoup de messages enthousiastes mais bizarrement… Je tortillais d’envie sans me lancer… Et puis, entre deux livres, je me suis lancée… ET BIM ! Une bonne grosse claque dans la figure ! Je ne m’attendais clairement pas à ça ! Et j’ai adoré ! Impossible de décrocher, de lâcher ma liseuse. J’ai enchaîné les quatre tomes, sans pause ! Je me suis retrouvée happé par Feyre, par ses sœurs, par chacun des personnages que j’ai tous aimés !Tous sont travaillés suffisamment pour nous faire comprendre que rien n’est blanc, rien n’est noir et que tous ont eu des choix à faire pour “le plus grand bien”. J’ai beaucoup aimé le premier tome qui reprenait le conte de la Belle et la Bête mais les tomes 2 et 3 ont finalement été mes préférés pour l’action, l’angoisse, les découvertes… Et j’ai énormément aimé cette plongée dans de la Fantasy de l’univers du Merveilleux, chose assez rare mais addictif ! (⚠spoiler) le couple de Rhys et Feyre, mon autre couple coup de cœur ? Cassian et la sœur de Feyre 😉 !

L’avis de Bookyneuse : J’ai eu un énorme coup de cœur pour cette saga ! J’avoue que j’ai mis du temps à la commencer, mais dès que je l’ai fait, c’est comme le chocolat impossible d’y résister, j’ai enchaîné les tomes… J’ai pris un plaisir fou à les dévorer. L’intrigue est palpitante du début jusqu’à la fin. Oh, mon cœur a bien dû défaillir des dizaines de fois ! Les personnages sont plus qu’intéressants, Feyre, est l’héroïne badass par excellence, je m’y suis vite attachée aussi et puis certains personnages secondaires m’ont particulièrement plu tel que, Cassian ou d’autres, par contre m’ont beaucoup déçus.  Et que dire de l’univers imaginé par l’auteure ?! Sarah J.Maas prend son temps pour nous décrire la terre des mortels et celles des immortelles, c’est tellement bien décrit que l’on ne peine pas à l’imaginer nous même, on plonge littéralement dans ce monde des faes. L’intrigue est mêlée de romance, de suspense, d’actions et de moments touchants. Rien n’est laissé au hasard pour notre bon plaisir, la plume de l’auteure est agréable et renversante, le livre se lit facilement, c’est merveilleusement bien structuré. Fan ou amateur de fantasy, je ne peux que vous la conseiller, n’hésitez plus… Foncez ! 

La captivante saga des contes de Verania de T.J. Klune

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Éditeur : MxM Bookmark Date de sortie : 16 septembre 2019 Collection : MXM Imaginaire Langue : Français Prix éditeur : 20 € Disponible sur liseuse : oui – 5,99 € 

Chronique : Tome 1

De quoi ça parle ?

Il était une fois, dans une ruelle des quartiers pauvres de la Ville de Lockes, un jeune homme plutôt solitaire, du nom de Sam Haversford. Quand celui-ci transforme – tout à fait accidentellement – un groupe d’adolescents débiles en pierre, il attire bien malgré lui l’attention d’une puissance supérieure qui l’arrache au seul monde qu’il connaît pour devenir l’apprenti du plus important sorcier du royaume, Morgan of Shadows. À l’âge de quatorze ans, il pénètre dans la forêt de Dark Woods d’où il revient avec Gary, la licorne gay sans corne et un semi-géant du nom de Tiggy, ce qui lui vaut le surnom de Sam of Wilds. À l’âge de quinze ans, il comprend ce qu’est vraiment l’amour quand un nouveau chevalier arrive au château. Sir Ryan Foxheart l’incarnation du plus beau rêve qu’on puisse imaginer. Mais tout tombe à l’eau quand, au fil des ans, Ryan s’éprends du répréhensible prince Justin, que Sam ne peut pas contrôler sa magie, qu’un dragon sexuellement agressif kidnappe le prince, que le roi les envoie à son secours, et que Sam tombe de plus en plus amoureux de la seule personne qu’il ne pourra jamais avoir. Enfin, ça c’est ce qu’il croit.[/box]

L’avis de Coleen : Alors… Je ne connaissais pas la plume de l’auteur, et je me lance peu à peu dans la romance entre hommes. C’est sur les conseils de plusieurs Songeuses qui m’ont parlé de ce livre. Je me lance, assez dubitative avec cette quatrième de couverture un peu folle et cette couverture psychédélique ! Et là, c’est LE gros coup de cœur ! Celui qui surprend tellement il est surprise ! Gary, Sam, Tiggy et le chevalier au beau visage m’ont complètement conquise, fait hallucinée, fatiguée… Tout le coté décalé de ce livre est à mourir de rire ! J’ai eu des crises de fou rire dans les transports, en en parlant à d’autres personnes, dans les toilettes… Nous avons toutes cette petite voix ironique, bourrée d’humour mais qu’on ne laisse jamais s’exprimer… Hé bien dans ce livre, c’est sans filtre, et complètement dingue ! Abandonnez vos préjugés, votre filtre et votre correct-attitude et rigolez un bon coup avec cette fantasy atypique, un peu trop portée sur le sexe et des personnages unis par l’amour ! (je ne parle pas de Gary, Mady et Angie ont déjà suffisamment parlé de cette licorne mais sans corne 😉 )

L’avis de Bookyneuse : je suis une fan incontestable de la plume de T.J Klune, aucun de ses livres ne me résistent ! Je craque pour ses romans à chaque sortie et quand j’ai vu que cette saga avait commencé à être traduite, je ne vous dit pas les éclats de joie que j’ai eu (ça fais peur vraiment !) Je n’étais que joie quand j’ai enfin pu le mettre dans ma liseuse ! Une licorne sans corne, un demi-géant, un sorcier carrément barré et un chevalier au visage exquis, qui pourrait y résister ?! Cette saga est dingue, mais attention, ce n’est pas juste un genre de “oh ! Lalala qu’est ce qu’on rigole !” NON !!!! C’est l’éclat de rire à chaque page, du second degré à l’état brut, il y aurait dû avoir des consignes de sécurité pour ce livre : 

1. Ne pas boire en le lisant 2. Ne pas manger non plus 3. Ne pas le lire en public 4. Et surtout avoir beaucoup d’humour (5. Aimer les licornes ! Mais qui ne les aiment pas voyons ?! 🦄) 

Bref, J’ai plongé, avec plaisir dans cet univers fantasque, remplis de personnages aussi farfelus les uns que les autres. On va de rebondissements en rebondissements et T.J Klune nous transporte avec sa plume tantôt dans l’humour frivole tantôt dans des émotions qui bouleversent. On ne s’ennuie pas une seule seconde ! J’attends le troisième tome avec impatience ! #TeamGaryForEver 💜💚💙💛

Coups de cœur #2019 de Coleen

J’ai eu beaucoup de très beau coup de cœur pour l’année 2019… Mais il a fallut éviter de vous inonder de recommandations en tout genre 😉 Alors il a fallut faire deux choix 😉 ! Les voici !

Too Young de Margot D. Bortoli 

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Editeur : Addictives Collection : Luv Date de sortie : 2 septembre 2019 Langue : Français Prix éditeur : 4,99€ Disponible sur liseuse : Uniquement sur liseuse

Chronique ici

De quoi ça parle ?

Les différences ne font pas le poids face à la passion !

Entre Mia et Tobias, rien n’était prévu et tout semble interdit, hors de portée. Craquer pour le gamin qu’elle gardait autrefois, ce n’est pas envisageable pour Mia. Mais Tobias est désormais un homme viril et sûr de lui… et il entend bien prouver à Mia que ce ne sont pas leurs 8 ans de différence qui vont les séparer, pas plus que le regard des autres. Tobias est joueur, Mia est têtue… qui va céder le premier ?[/box]

Mon avis : Comme pour chacun de mes plus grands coups de cœur de l’année 2019, je ne connaissais pas la plume de Margot D. Bortoli. Et c’est avec ce livre que j’ai enfin compris que J’ADORE les romances bourrées d’humour. Et alors celle-ci m’a comblé. Mia et Tobias font un couple magnifique, malgré l’écart d’âge et surtout le passif qu’ils ont. Mais le personnage phare de ce livre, c’est Calista ! C’est une jeune femme géniale, déjantée, comme beaucoup de femmes pourraient se permettre d’être. Sans filtre, honnête, drôle, vivante : elle dit ce qu’elle a dire, ce qu’elle a à faire, et les gens en font ce qu’ils veulent. J’ai vraiment eu le plus gros fou rire inattendu en lisant un livre avec sa petite métaphore sur les pompes à essence. De l’humour fin, moins fin, mais surtout des blagues qu’on se voit faire à nos amies, nos copines, nos sœurs... Qui s’inscrit complètement dans la réalité. Et en plus de ça, ce livre apporte également une profondeur inattendue, un drame, qui fait qu’il a répondu à toutes mes attentes, en me faisant rire, pleurer, vibrer, tomber amoureuse... 

The Haunting of Hill House

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Année de sortie : 2018 Créée par : Mike Flanagan Avec : Henry Thomas, Carla Gugino, Elizabeth Reaser… Nationalité : Canadienne (Québec) Genre : Horreur Nombre de saison : 1 Nombre d’épisode : 10  Inspiration : “La maison hantée” de Shirley Jackson Chronique : Chronique

De quoi ça parle ?

Plusieurs frères et sœurs qui, enfants, ont grandi dans la demeure qui allait devenir la maison hantée la plus célèbre des États-Unis sont contraints de se retrouver pour faire face à cette tragédie ensemble. La famille doit enfin affronter les fantômes de son passé, dont certains sont encore bien présents dans leurs esprits alors que d’autres continuent de traquer Hill House.[/box]

Mon avis : Ce coup-ci, on change clairement de registre avec mes autres coups de cœur ! Mais il me semblait important de parler de cette série qui m’a rendu addict et j’ai regardé les 10 épisodes en un week end en ayant peur de rester seule dans une pièce 😉 ! The Haunting of hill house, c’est avant tous une maison magnifique ! Je ne sais pas si cette maison existe en vrai mais wahou ! Baroque, moderne, décrépie, je me suis complètement projetée dans cette maison. Tous les personnages sont bien travaillés et le découpage de la série nous offre un moment avec chacun des enfants de la fratrie et petit à petit, nous divulgue le drame qui a secoué cette famille dans la maison. Par contre, pour certains, l’horreur de leur vie est vraiment effrayante. Je repense à l’homme au chapeau, qui suit Luke et le fait sombrer dans la drogue par exemple. J’ai trouvé la série glauque, angoissante, effrayante et très peu gore ! Et ne pas savoir, sur tout le long de la série, si c’est une folie héréditaire ou vraiment la maison le problème est vraiment percutant ! J’ai vraiment adoré et elle m’a donné envie de lire le livre de Shirley Jackson. 

Coups de cœur #2019 de Bookyneuse

J’ai eu de nombreux coups de cœur cette année, mais il a fallu faire un choix (pour ne pas trop remplir votre PAL), alors je vais commencer par :

Les chroniques d’un shinigami ordinaire de Rohan Lockhart

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Éditeur : MxM Bookmark Date de sortie : 10 juillet 2019 Collection : MXM Imaginaire Langue : Français Prix éditeur : 20 € Disponible sur liseuse : oui – 5,99 €

Chronique : Tome 1

De quoi ça parle ? 

“Il existe un monde caché aux yeux de tous.”

Kaoru vit un quotidien des plus rangé. Entre sa dernière année de Lycée, son amitié fusionnelle avec Shiro et ses petits problèmes de sommeil, tout se passe pour le mieux. Et ce Tanuki devant les grilles du lycée ? Une simple hallucination. Rien qui ne pourrait bouleverser sa petite vie tranquille. Enfin, ça, c’était avant que sa route ne croise celle d’un énigmatique étranger en kimono. Alors quand ce dernier lui annonce qu’il est un Shinigami, sa vie bascule. Un Dieu de la mort. Rien que ça. À partir de maintenant, son quotidien sera rythmé par sa formation de futur Shinigami. Yokai, monstre à chasser, mystère à élucider… Rien ne sera plus jamais pareil.

Plongé dans un monde qu’il n’aurait pas soupçonné, et épaulé par son meilleur ami et son nouveau mentor, Kaoru se surprend à découvrir un nouvel univers, empli de magie et de beauté.

Suivez les aventures (pas si) catastrophiques de Kaoru, apprenti Shinigami, et de ses premiers pas dans le monde surprenant des Yokais.[/box]

Mon avis : Une saga qui a fait chavirer mon petit cœur, et ce, dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans l’univers captivant des shinigamis et des Yokais, en compagnie du vaillant, mais maladroit Kaoru, du ténébreux Onmyôji Mikio, et puis de l’énigmatique Shiro. Des personnages que j’aime énormément, qui sont unis par lien qui me touche particulièrement. Et puis les intrigues sont distrayantes à souhait, ce sont des romans boy’s love certes, mais on plonge dans de belles aventures, on va de surprises en surprises. Comme toujours la plume de Rohan Lockhart me ravit, il sait manier les mots, les émotions, bref, c’est un coup de cœur phénoménal ! J’ai hâte de lire la suite et d’en découvrir davantage sur ce monde au combien mystérieux. Un conseil ? Laissez moi réfléchir… Qu’attendez-vous pour lire la saga ? 

****

Pray for me de Marie H.J.

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Éditeur : Auto-édition Date de sortie : 05 décembre 2019 Collection : MXM romance Langue : Français Prix éditeur : 18 € Disponible sur liseuse : oui – 4,99 €

Chronique : version intégrale

De quoi ça parle ?

Jude est membre de la fervente communauté religieuse de Littlewood, un petit village perdu dans la forêt. Saul, lui, vient de Boston, est issu de parents divorcés et ne connait que la liberté. Malgré leurs différences, le miracle se produit. Les deux enfants se découvrent complémentaires et liés par une étrange alchimie. Au fil des années qui passent, leurs liens se resserrent et se transforment. Arrivés à l’âge adulte, ils ne parlent plus d’amitié, mais d’amour… Et sans se poser de questions, ils se laissent glisser dans les sentiments les plus beaux et purs qu’ils n’ont jamais ressentis…Tout aurait pu se passer sans heurts ni troubles. Mais au cœur de LittleWood, il existe des règles. Des devoirs et des interdits… Une religion, un chef charismatique, des adeptes… Et beaucoup trop de certitudes. Dont une en particulier : L’homosexualité est une abomination. Une maladie qu’il faut à tout prix combattre. Homoromance comportant des scènes explicites destinées à un public averti.Une version « Soft », proposant un récit sans scènes explicites est également disponible. (Pray For Me, Version Soft)Avertissement commun aux deux versions : Certaines scènes peuvent heurter les âmes les plus sensibles.[/box]

Mon avis : Un roman qui m’a littéralement bouleversée, j’ai eu du mal à me plonger pleinement dans de nouvelles lectures après celle-ci. Saul et Jude m’ont marquée, ces deux personnages, on est obligé de s’y attacher, leur histoire est magnifiquement belle et douloureuse à la fois. C’est un roman qui transmet un somptueux message de tolérance, de respect et d’amour. La plume d’Erin Graham me plaît toujours autant, elle excelle dans tous les genres, elle reste parmi mes favorites. Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement dans sa version soft ou intégrale, peu importe…

Voilà, chers amis lecteurs, comme on vous l’a dit,  les choix ont été à la fois simples et compliqués. Comprenez nous, on avait tellement de coups de cœur, mais impossible de tous vous en parler… Et comme dirait Gary: “Je n’ai pas besoin de te dire à quel point c’est injuste !” Mais si vous avez juste encore quelques petites secondes, allez vite lire : la saga d’Ivy Wilde d’Helen Harper, The boy next room d’Emma Green, Les gardiens d’Apophis de R.B. Devaux ou bien la série Whispered Reviews de Mary Matthews & Amélie C. Astier !!! Et on en a encore d’autres en stock, craignez pour votre PAL ! Bonne lecture les amis !

[Les coups de Cœur des Songeuses #2019 - Coleen & Bookyneuse] Une année riche en coup de cœur en 2019, on vous en parle aujourd'hui ! Bonjour à tous ! Nous revoilà pour le second rendez-vous des Coups de coeur des Songeuses #2019…

[maitrelalune-blog]

RITUELS VAUDOU

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I didn’t need to fall in love with you.

Johnny n'avait pas réfléchit. Ça faisait deux semaines qu'il attendait une réponse de Zhen. Oh quel idiot il avait été d'enlacer Zhen après leurs dîner. Ils allaient se quitter assez froidement, comme habituellement, mais il n'avait pas pu se résoudre a cette facilité. Il n'avait pas pu se résoudre a quitter l'homme qu'il avait découvert passionné et passionnant sans le toucher. Alors il l'avait enlacer avant de rentrer dans son dortoir. Son regard se posa sur l'immeuble devant lui et il monta à l'étage. Il savait que Zhen était en colère. Autrement il lui aurait parler. Zhen répondait toujours dans la minute. Il aimait ça. Il aimait Zhen tout court. Johnny s'en était rendu compte stupidement en tenant tête a Mark et Henry qui dépeignait Zhen comme quelqu'un dénué de talent. Il avait pu assister a un petit concerto du chinois dans son appartement. Mais ce câlin, il avait peut-être tout ruiner. Même si son beau et mystérieux amour inatteignable avait avoué qu'il lui avait manquer, il avait peut-être ruiner toutes ses chances. Tremblant il appuya sur la sonnerie et la porte s'ouvrit instantanément.

Devant Johnny se trouvait Zhen. Pas le Zhen habituel. Pas le Zhen en costume trois-pièces. Pas le Zhen aux cheveux gominer. C'était un autre Zhen beaucoup plus humain tout à coup. Il portait un simple pantalon noir et une chemise ouverte jusqu'à son diaphragme dévoilant sa peau blanche, ses clavicules bien dessiner, et le haut d'un torse qui semblait assez musclé. Ses manches replié jusqu'à ses coudes montraient des avant-bras tout aussi en forme que ce torse. Son regard remonta a son visage, ou de petites lunettes de lectures étaient poser sur son nez, ses cheveux semblaient fraîchement lavés et tombaient naturellement... C'était la première fois qu'il voyait Zhen non coiffé. Ses cheveux noirs de jais semblaient briller et semblaient si soyeux.A cet instant précis, Johnny tenta de garder son calme. Il n'était pas du tout  question qu'il le touche. Non. Même si il en mourrait d'envie. Passer sa main dans ces cheveux, caresser sa peau... Juste pouvoir le prendre dans ses bras. Zhen s'écarta et le laissa entrer. Le chinois ferma la porte et traversa son salon pour s'asseoir à son piano. Il faisait toujours ça. À ce demander pourquoi il avait un canapé. Johnny resta immobile dans l'entrée et fixa Zhen, son regard hasardeux et effrayé par ce qu'avait bien à lui dire, l'homme dont il était tomber raide dingue.

« You're gonna stay there ? » demanda Zhen.

« Euh... je... » marmonna Johnny

Zhen se leva de son banc et retourna se poster devant Johnny en soupirant longuement. Il eut a se mettre su la pointe des pieds pour regarder Johnny dans les yeux. Ce-dernier fuit presque instantanément le regard inquisiteur de cet homme beaucoup trop fermé pour qu'il puisse lire quoi que se soit dans ses yeux. Zhen redescendit et vint poser sa main si douce sur sa joue. Cette main glissa avec un douceur insoupçonner vers son menton pour le relever et quand Johnny fixa Zhen, la surprise traversa son visage au point d'en entrouvrir les lèvres. Zhen souriait.

« Je n'aime pas perdre le contrôle sur ma vie, jeune homme. Je n'aime pas ne pas contrôler mes sentiments. Voilà pourquoi je me suis fermer a tout, voilà pourquoi je suis froid. Aimer et se laisser aimer c'est donner une porte à la douleur et je ne peux me permettre de souffrir. Trop de gens compte sur mes textes et mes compositions pour que je me laisse aller à cette chose futile qu'on appelle l'amour. Ce n'était pas mon intention de te blesser. » commença Zhen

« Je comprends tu.. » Zhen le fit taire en posant son index sur ses lèvres.

« Il n'était pas dans mon intention de te blesser et de ne pas te répondre pendant deux semaines, mais après que tu m’aie enlacer, j'ai eu une certaine réflexion qui m'a effrayé. J'ai du m’éloigner de toi pour faire une introspection profonde sur la nature de cette réflexion. Plus je recevais tes suppliques, plus la réflexion s'est avérée et j'ai du me résoudre à l'inévitable constations. » Zhen soupira en souriant « Je n'avais pas besoin de tomber amoureux de toi tu sais ? Ce n'est pas très sympathique de ta part de prendre mon cœur en otage. »

« Quoi... ? What ? » Johnny cligna des yeux

« I, Zhen Nan, fell terribly in love with you. To make it simple, I love you. » dit Zhen en reculant.

« You love me... » souffla Johnny

« Bien évidemment je n'attend pas la réciprocité mais le cas présent ou tu ne saurais pas intéress-.... »

Johnny avait fait taire Zhen en plaquant ses lèvres sans douceur contre celle de cet homme qui venait de lui déclaré ses sentiments. Avec un immense joie, il sentait Zhen lui répondre. Les bras de Zhen se nouait autour de son cou et son baiser était réciproqué avec passion. Johnny embrassait le beau chinois avant de se reculer du baiser pour le regarder .

« Je peux te toucher ? » demanda-t-il avec une innocence presque enfantine.

« Suis moi. » ordonna Zhen assez simplement

Johnny se plia a l'ordre et suivit le beau chinois dans le couloir. Zhen ouvrit une porte, dans la pénombre il distinguait un lit, il entra et Zhen ferma la porte derrière lui, à clef. Johnny avala sa salive en voyant le chinois enlever sa chemise, les fins rayons  du soleil se reflétant sur la surface de la lune donnait a la peau de ce musicien de talent une allure de soie argenté. Zhen fit demi-tour et Johnny pouvait observer ce dragon qui descendait le long de son dos. Encore une fois le jeune américano-coréen avala sa salive. Avait-on idée d'être aussi sexy.... voir bandant. Car clairement quand le pantalon et le boxer de Zhen tombaient eux aussi au sol, Johnny se sentit très très très a l'étroit. Le chinois déposa ses lunettes sur sa table de nuit et s'approcha ensuite de Johnny.

« Tu n'as pas besoin de ça. » la veste de Johnny tomba au sol « Ni de ça. » exit le sweat-shirt « Certainement pas de ça. » dit Zhen en enlevant le t-shirt du jeune idole « Très appréciable vue. » souffla Zhen en caressant le torse de Johnny glissant sa main le long de ses abdominaux pour attaquer son pantalon « C'est surfait ça. »   Le pantalon tomba au sol «  Et ça... voyons voir ce que ça me cache. » dit Zhen en glissant sa main dans le boxer, Johnny lui saisit alors le poignet...

« Zhen... Tu sais ce que tu fais ? » souffla Johnny

« Yongso. Je vais avoir 30 ans en juin de l'année qui vient. Je sais très bien ce que je fais. » souffla Zhen «  A moins que tu ne souhaites pas poursuivre, je compte bien libéré ton membre qui semble,lui, très heureux de me voir. »

« Bordel Zhen... » siffla Johnny

Doucement le boxer tomba lui aussi au sol et Zhen se recula d'un pas, observant le jeune homme d'un regard plus appréciateur, emmenant le plus jeune vers le lit, le chinois l'y poussa sans ménagement et s'assit sur se cuisses. Les mains plongés dans ses cheveux, l'aîné sourit encore en voyant Yongso afficher un sourire un peu timide.

« Timide ? Je crois que j'ai le remède contre ça. » Zhen se pencha alors contre l'oreille de Johnny et vint doucement lui murmurer « Je suis à toi. » puis en mordillant le lobe « Tu comptes me le prouver ? »

Et comme par magie ce semblant de retenue du plus jeune s'évapora comme la neige en été. Il plaqua Zhen dans le matelas moelleux et vint le surplomber. Un premier baiser vorace arracha a l'aîné un gémissement, un premier sourire carnassier se dessina sur les lèvres du plus jeune et Zhen sut qu'il venait de libérer un monstre. Les dents de Johnny rencontrèrent sa peau pour laisser une marque facilement caché avec un col roulé. Ses mains avides de toucher parcouraient les corps de son aîné alors que celles de Zhen se baladaient sur le dos musclé de Johnny. Les corps se tendant. Si Johnny glissa un bras sous les reins de Zhens, il leva les yeux vers le chinois.

« Je peux te marquer comme mien ? » demanda-t-il

« Cesse donc de demander permission. » souffla Zhen « Tu es bien le seul qui fait ce qu'il veut avec mon corps. » dit Zhen « Je suis à toi, tu fais ce que tu veux de moi »

Il n'en fallut pas plus a John John, pour retourner Zhen le ventre contre le matelas, pour gentiment lui remonter le bassin et pour venir embrasser son intimité. L'embrasser, le lècher. Yongso allait le rendre dingue. Et si les gémissement de Zhen étaient étouffé par le coussin, le sourire de Johnny ne fit que grandir. Après de longues minutes à le préparer, le plus jeune retourna Zhen pour voir son visage alors qu'il le faisait sien. Zhen se mordait la lèvre en sentant toute sa longueur le remplir, gémissant avec délice. C'était tellement bon, il en avait presque oublié la sensation, mais cette fois c'était différent. Tellement différent. Parce qu'il aimait. Il l'aimait. Johnny lui fit l'amour avec passion, voir parfois brutalement, le faisant presque hurler de plaisir a chaque coup de rein de ce jeune amant trop fougueux pour sa propre santé mentale. La jouissance fut explosive et assoma presque instantanément les deux amants.

La nuit fut assez courte... Johnny sortit du lit vers cinq heures du matin, il embrassa l'omoplate de Zhen a moitié endormi a ses côtés et tenta de fuir en douce. Quand le chinois se redressa douloureusement dans son lit. Son regard se posa sur Johnny puis il se leva en gémissant...

« Bon dieu quel bête. » souffla Zhen en se tenant les reins

« Merci!~ » chantonna Johnny en venant embrasser Zhen avec le sourire « Mais je dois rejoindre les autres, on a un entraînement de prévu. »

« Ce n'est pas une heure... » marmonna Zhen en s'habillant

« Tu fais quoi sunshine ? » souffla Johnny interloqué

« Je t'accompagne. » dit Zhen

« Je t'aime. » dit Johnny en souriant

« Moi aussi. Maintenant, bouge de la, il me faut un col roulé. » nota Zhen

« Why ? » demanda Johnny en souriant

« You dare asking... » siffla Zhen en contemplant ses suçons dans son cou..  « Bloodsucker. »

« I didn't only suck your blood. » souffla Johnny en riant

« Get dressed. » siffla Zhen en s'habillant, le rouge aux joues

Johnny sourit doucement. Il avait brisé le mur de glace et découvrait un Zhen beaucoup plus sentimentale et sensible que certains. Et en plus c'était son copain à lui. Ah il était né sous une bonne étoile.