#ma vie avec liberace

[surprendslejour]

Ma vie avec Liberace, de Steven Soderbergh, 2013

[unetealombre]

[detournementsmineurs]

"Ma Vie avec Liberace" biopic de Steven Soderbergh (2013) - sur la relation entre le pianiste de music-hall Liberace et Scott Thorson - avec Michael Douglas, Matt Damon, Rob Lowe et Debbie Reynolds, janvier 2018.

[meaudrer]

“ Pourquoi je t’aime ? Je t’aime non seulement pour ce que tu es, mais pour ce que je suis quand je suis avec toi. Je t’aime non seulement pour ce que tu as fais de toi-même, mais pour ce que tu fais de moi. Je t’aime parce que tu fermes les yeux sur mes égarements passagers, et parce que tu poses ton regard sur la bonté qui est en moi. Pourquoi je t’aime ? Je t’aime parce que tu fermes les yeux sur mes contradictions  et que tu embellis la musique qui est en moi par ton écoute respectueuse. Je t’aime parce que tu aides à faire de ma vie non pas une taverne, mais un temple. Je t’aime parce que tu as tant fait pour me rendre heureux. Tu l’as fait sans un mot. L’air de rien. Sans un signe. Tu l’as fais simplement en étant toi même. Peut être est-ce après tout, ce que veux dire aimer. Et c’est pour cela que je t’aime.” - Liberace

Paris, Hotel Dieu. Janvier 2019 

[taz-temporaryautonomouszone]

Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh

[jeanpascalmattei]

http://lemiroirdesfantomes.blogspot.fr/2018/01/ma-vie-avec-liberace-le-pianiste.html?view=magazine

[lecinemadaud]

Ma vie avec Liberace / Behind the Candelabra

"Ne t'arrête pas de m'aimer."

Un petit mot sur le film "Ma vie avec Liberace" que j'ai récemment vu. Je ne connais pas du tout Liberace mais ce film est une réussite de bout en bout.

Réalisé par Steven Soderbergh, le film retrace une partie de la vie du fantasque pianiste, notamment les cinq années où il a vécu avec le jeune Scott Thorson. Il se concentre sur sa personnalité à la fois exubérante et complexe et sur sa vie sentimentale tumultueuse. Le film est lui-même une adaptation du livre "Behind the Candelabra" de Scott Thorson et Alex Thorleifson.

Cette biographie lève le voile sur le personnage fantasque et flamboyant qu'était Liberace, aussi talentueux et torturé qu'il put être. Michael Douglas et Matt Damon sont méconnaissable et incroyable dans leur rôle respectif. Le casting est bien pensé et la réalisation simplement irréprochable. Il serait difficile d'espérer mieux. La fin est à la fois très émouvante et spectaculaire. C'est définitivement un film à voir.

Pour en savoir plus: Le film sur Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_vie_avec_Liberace Sur Allociné: http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=139160.html La bande annonce: http://www.youtube.com/watch?v=rzeuEe1d19w Un très bel article: http://leplus.nouvelobs.com/contribution/938962-ma-vie-avec-liberace-avec-michael-douglas-5-raisons-d-aimer-a-nouveau-soderbergh.html

[parispsychose]

[chroniques2013]

Cet unième long-métrage de Steven Soderbergh, normalement le dernier, ne fait qu'affirmer ma conviction que les critiques accordent trop d'importance à ce réalisateur inégal. Soyons clair : oui tous ses films sont regardables, non ils ne sont pas tous géniaux. C'est une conception erronée du cinéma de penser que parce qu'on ne s'ennuie pas durant la projection, le film est bon. Soderbergh s'inscrit dans la lignée des réalisateurs, tels que Spielberg ou PT Anderson, qui ont séduit à un moment donné par des mises en scène tactiques et dont on arrive plus à se débarrasser par la suite. Mais pour l'heure contentons-nous de critiquer Ma vie avec Liberace qui fait beaucoup parler de lui.

Soderbergh traite un sujet qui aurait dû être passionnant : l'histoire d'amour entre une star, aujourd'hui oubliée, Liberace (Michael Douglas) et son homme à tout faire John (Matt Damon). Ce dernier est un gamin simple, amoureux des bêtes, que Liberace va transformer en marionnette bling bling (ou ring comme dirait l'autre). Mais l'histoire d'amour est rapidement effacée pour laisser place à l'histoire d'un égocentrique, Liberace, qui ne nous émeut à aucun moment et qui ne cesse de nous exaspérer. Il faut bien le dire Michael Douglas interprète cette folle à merveille. Matt Damon lui, passe par tous les états possibles et inimaginables : du jeune adonis jusqu'au plouc en passant par la drogue et les liftings, tout y passe et pourtant on a du mal à croire à sa liaison avec Liberace.  Si l'histoire paraît riche la mise en scène n'en est rien. Tout comme dans ses derniers films (Magic Mike, Contagion) Sodergergh filme, filme et filme toujours avec autant de vacuité. Peut-être pense t'il qu'en nous promenant dans une maison kitsch notre regard saura s'occuper de lui-même. Qu'en nous montrant des corps maigrissant, grossissant, vieillissant, liftés, nous pourrions parlés de sa prétendue préoccupation des corps ! Soderbergh n'a pas de regard cinématographique. Tout comme dans The Bling Ring de Sofia Coppolla la mise en scène est plate, absente alors que l'image elle, est remplie de choses clinquantes. Tout cet artifice pour bien cacher le vide de leur pensée. Ma vie avec Liberace est d'une monotonie accablante reprenant tous les codes d'une histoire d'amour anormalement normale : la rencontre, la passion, l'ennui, la jalousie, la haine, le pardon. Alors oui, évidemment, les histoires gay peuvent être aussi banales que les histoires hétéro mais on était habitué à avoir du piment (Hors les murs, Homme au bain, Keep the light on, pour ne citer qu'eux). La tension qu'il y aurait dû avoir, puisque cet amour doit être caché aux fans et aux médias, est simplement inexistante, comme si Liberace était un homme qui se la coulait douce. Même Clint Eastwood avait beaucoup mieux réussi à saisir la tension entre Hoover et Thompson alors même que son film était un navet. Tout comme l'est d'ailleurs "Ma vie avec Liberace".

[docteur-no]

MOVIE MINI REVIEW : Ma Vie Avec Liberace (aka Behind The Candelabra)

De tous les musiciens américains tarés et extravagants, (Wladziu Valentino) Liberace était de loin le plus cinglé (ouais, pire que Little Richards!). Ce showman légendaire était une attraction spectaculaire et aussi le symbole, d'un Las Vegas clinquant et décadent. Et sa vie a été aussi délirante que ses innombrables costumes en strass kitchissimes qui rendent aveugles et que ses piano boules à facette avec un chandelier (candelabra en anglais) systématiquement posé dessus (le piano, pas Liberace)! Steven Soderbergh abandonne (soit-disant définitivement) le cinéma, s'associe avec la branchouille (et un peu en perte de crédibilité) HBO, et nous balance MA VIE AVEC LIBERACE, incroyable plongée dans le monde bariolé de ce pianiste fou. Milieu des 70's. Scott Thorson, jeune plouc californien beau comme un dieu (Matt Damon dans l'une de ses meilleures performances) devient l'amant, puis l'assistant, puis le fils adoptif (?!) puis le clone (vive la chirurgie esthétique) de cette grande folle tordue (qui usait de tous les stratagème pour cacher son homosexualité à son public, et avec succès en plus!!!) de Liberace! Ce truc a beau être un biopic ultra classique dans sa construction, le spectacle proposé est par moments totalement incroyable. La folie de cette relation délirante (et sincère) entre ces deux hommes est filmée avec une délicatesse et une retenue magnifiques. Soderbergh s'efface totalement (un peu trop parfois) derrière ce sujet en or. Et ses acteurs, tous fantastiques… Tour à tour grotesque, touchant, terrifiant, pathétique, Michael Douglas est proprement ��poustouflant. Son duo avec Matt Damon frise la perfection! Soderbergh signe un film plein d'amour et d'affection pour cet homme bigger than life, une espèce de WTF à paillettes vivant, un grand enfant capricieux et cruel et tellement attachant!

En salles depuis le 18 septembre 2013. USA. Réalisé par Steven Soderbergh. Avec Michael Douglas, Matt Damon, Dan Aykroyd…

[francebleucinema]

Ma vie avec Liberace

la chronique ciné du lundi 23 septembre sur France Bleu

[perleounavet-blog]

Cannes 2013: Behind the Candelabra (Ma Vie avec Liberace)

Ca parle de quoi ? Les années 70. Un pianiste de Las Vegas, star aux USA, tombe amoureux d'un jeune homme et l'invite à vivre avec lui. C'est avec qui ? Michael Douglas, qui passe aparamment de l'homme à femme à l'homosexuel kitsch sans souci.  Matt Damon, qui nous casse son image de sex symbole mais n'en reste pas moins beau Rob Lowe, méconnaissable en chirurgien esthétique tout refait (des faux airs de Carla Bruni d'ailleurs).  C'est de qui ? Steven Soderbergh, tout jeune retraité de 50 ans. D'après lui, ce serait son dernier film. On n'y croit qu'à moitié.   Et c'est bien ? Le film est un biopic comme on les aime. Il retrace la période de vie de Liberace (prononcer "Liberatchi), pianiste vedette de Las Vegas, lorsqu'il vivait avec Scott, jeune Apollon quasi orphelin. Liberace, riche comme Crésus, adulé de tous, vivait dans le luxe le plus total. Rien ne lui était impossible. Même pas l'amour. Donc lorqu'il croise le visage d'ange de Scott, il va le vouloir, le séduire et pratiquement l'acheter. Le film est ouvertement gay. Presque à outrance. Liberace, que tout le monde pensait hétéro, profite de son métier de pianiste Végasien pour se parer des plus belles fourrures et des plus belles bagues d'apparat. Soderbergh n'a pas eu peur de montrer quelques scènes de sexe homosexuels entre deux stars mondiales du cinéma. Il fallait oser.  On voit des fesses nues, mais aussi des perruques, des strings, des boas, des costumes à paillettes.  Leur vie commune, réelle, est incroyable. Sur fond de strass et de paillettes, elle n'est bien sur que représentatives d'histoires d'amour qu'on nous a souvent raconté: la jalousie, la routine et le syndrôme de l'enfant gâté. On s'embarque avec un plaisir non dissimulé dans cette histoire cachée à une époque où le mot homosexualité était encore associé à une pathologie. (certes, à en croire les manifestations en France de ce weekend, on pourrait encore se poser la question) Grosse star aux USA, Liberace est quasi un illustre inconnu en Europe, mais son histoire est époustouflante. Soderbergh sublime, grâce à une mise en scène esthétiquement fabuleuse, l'opulence de la vie et les dérives de ses protagonistes. Il nous livre sans tabou, l'histoire cachée d'un grand pianiste. C'est bien joué ? C'est incroyable. Michael Douglas aurait largement mérité le prix d'interprétation pour ce rôle. Sa métamorphose est indéniable et sans complexe. L'acteur n'a pas hésité une seconde à mettre son image en danger, à casser les carcans, à faire vivre ce personnage excentrique et haut en couleur. Il est juste fabuleux. La même chose peut être dite de la prestation de Matt Damon, comme toujours impeccable.

BONUS: qu'est ce qu'un Candelabre ? Le titre VO signifie "Derrière le Candelabre", mais qu'est ce donc que cette chose ? J'avoue avoir du faire des recherches.  C'est simplement un chandelier à plusieurs branches posé sur un piano. Le premier à avoir eu l'idée serait Liberace.  Vous vous coucherez plus cultivé ce soir.  On y va ? SORTIE OFFICIELLE LE 18 SEPTEMBRE 2013 Dans une France encore divisée sur le mariage gay, c'est presque nécessaire, j'ai envie de dire. Eduquons nos enfants ! Et soyez heureux d'etre européens, car à cause de son caractère hautement sensible pour les puritains du nouveau monde, le film ne sortira jamais sur les écrans US, mais passera à la télé. Une honte.

Douglas et Damon sirotent du champ' dans le Jacuzzi. C'est tout mignon.  On y va avec qui ? Frigide Barjot Christiane Taubira (et on les assoit à côté l'une de l'autre et on rigole). Alors Perle ou Navet ? Sans conteste, une Perle. Un de mes coups de coeur de cette sélection 2013.  Si ce film représente le dernier de Soderbergh, le monsieur s'en sort avec les honneurs. A saluer aussi, une performance d'acteurs époustouflante. Malheureusement, le film ne pourra être présenté aux Oscars. Et pourtant, il s'agit d'un vrai film de cinéma. 

Pour le mot de la fin, c'est bien Michael Douglas sur les deux photos.

Et ça, c'est bien Matt Damon

Mais si je vous dis !

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