#même dans un rêve il reste un gros con
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If we didn't had a Beth fake scene in the beginning I could believe it was real….fortunatly we had this very funny fake scene^^
#Yeahhhhhhhhhhhh#^^#oof#comme si trashman lui laisserait des fleurs et un petit mot doux#lmao#junaowatchggs4forthefirsttime#même dans un rêve il reste un gros con#gg rewatch 2022#gg rewatch#ggrewatch2022#ggrewatch#4x16#the end#nbc good girls
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Le monde actuel est un immense bordel...
Chaque fois que viennent sous ma plume (qui est un clavier) un gros mot ou une expression vulgaire, j'en demande pardon : mon amour pour notre belle langue (ce qu'elle était, avant que le progressisme ne lui impose une chute qui risque d'être finale !) n'aimait pas trop ces vocabulaires provenant de registres dits ''familiers''. Cependant, je dois vous avouer que les excuses que je vous fais sont de moins en moins sincères : le monde, tel que je le vois évoluer autour de moi, ressemble à ''un méga-bordel''... et ce n'est pas une bonne nouvelle.
Avant même la réélection quasi-triomphale de Trump, les ''migrations de masse'', la guerre en Ukraine et les événements tragiques du 7 octobre avaient fait, au pied de la lettre, basculer le siècle, dans un temps incroyablement court à l'échelle de l'Histoire. Mais contrairement à tout ce que tout le monde attendait, les cauchemars liés à notre folie de ''mondialisation'' ont laissé la place non pas à la félicité universelle espérée par les naïfs et les cons, mais à une juxtaposition de conflits locaux, qui semble sans fin et ne demandent qu'à s'étendre. Le rêve absurde d'une ''mondialisation heureuse'' a fait long feu... et le fait que de plus en plus de gens s'en rendent compte est la seule bonne nouvelle du moment.
Les stratèges du genre ''La Voix de son maître'' nous affirment que la nouvelle problématique se résumerait à une confrontation ou à une sorte de querelle à mort (dont ils oublient de dire qu'elle est factice, car fabriquée par eux et leurs maîtres à ne pas penser), entre les démocraties libérales et des puissances autoritaires, dans un ''remake'' de la lutte millénaire entre le Bien (eux) et le Mal (les autres). Une telle représentation leur facilite certainement la vie... mais elle n'apporte rien à la nôtre, puisque nos démocraties n'en sont plus (il s'en faut de beaucoup !), et que les soi-disant ''autocraties'' semblent se multiplier à chaque vote... démocratique qui a lieu, un peu partout.
Ce qui ne peut plus faire de doute, c'est que les solutions qui nous ont été présentées depuis 30 ou 40 ans ont toutes fait long feu (mais les irresponsables continuent à raconter qu'elles seraient les seules --ce qui est faux, bien sûr, comme tout le reste de leur discours pourri) : après 3 ou 4 décennies de soumission à ces idées absurdes, nous nous réveillons brutalement devant une montée des tensions internationales qui réveille dans nos mémoires les pires heures du XX ème siècle --pourtant riche en folies. Après l'onirique ''plus jamais ça'' des européistes, nous revoilà face à des conflits dits ''de haute intensité'' à notre porte... et ce n'est pas une bonne nouvelle, non plus : la fameuse horloge dite ''de l'Apocalypse'' ne nous laisserait plus que 90 secondes avant le déclenchement d'une conflagration nucléaire : il serait, selon ses inventeurs, 23h 58Mn 30s. Et à minuit, tout pète...
Et en plus des pénuries de matières premières et de graves problèmes d'alimentation ressuscitant les grandes famines d'antan, la course à l'énergie et aux énergies risque de nous entraîner vers un ''pire'', au moment où même les ''données'' et les informations, la science et ses découvertes, l'eau, le sable, la terre, l'air et l'atmosphère... se transforment, presqu'en même temps, en sujets de discorde... dans un monde où ''discorde'' est devenu synonyme de ''tuerie au couteau''...
De plus en plus souvent, la force ignore le Droit, la violence oublie les règles et les institutions, tout conflit devient existentiel, le moindre objet contondant devient une arme qui va servir à tuer, un stupide ''Moi, je...'' remplace toute autorité, toute morale et toute moralité, les groupes de terroristes dament le pion aux Etats les plus structurés et les mieux armés où le terrorisme et le trafic de drogues sales s'imposent comme des modes de vie, de nouvelles références de ''gagne pain'' (en France seule, 200 000 personnes vivent sur ou du trafic de drogues. C'est énorme !)... La police n'est plus considérée comme ''le bras armé de la Justice'' (qui s'est noyée corps et âmes en ''se pacsant'' avec les idéologies les plus indéfendables), mais comme une bande rivale avec qui on va en découdre...
Le vieil ''ordre du monde'' dont les lignes avaient été tracées en 1945 par les vainqueurs (maintenant en pleine débâcle !) de la Guerre de 39-45, prend l'eau de partout, craque, se fissure et n'est même plus contesté : il est, simplement, ignoré. Il n'existe plus. La civilisation occidentale, qui en était le grand, le seul inspirateur, se débat en pleine décadence, entre un effondrement démographique jamais vu depuis la fin des royaumes amérindiens au XVI ème siècle, une catastrophe économique d'une dimension inenvisageable il y a seulement cinq ans, et une paralysie de toutes ses institutions dont les responsables sont l'aveuglement --et, osons le dire, la bêtise incommensurable-- des dirigeants que nous nous sommes librement choisis --tous incultes, pervers, masochistes, immatures, et, pour beaucoup, corrompus et intrinsèquement malfaisants !
Le résultat était presque prévisible, au fur et à mesure que se découvrait une telle accumulation de fautes impardonnables, d'erreurs ''XXL'' dans tous les domaines, et de persistance dans l'absurdité. C'est une poussée suicidaire ne peut déboucher sur rien qui ne soit effroyable, terrifiant, et mortel. L'Occident, cet ancien phare de la pensée, qui a, pratiquement seul, illuminé le monde entier de sa puissance et de ses réussites, risque de disparaître tel que nous l'avons connu, sans rien pour le remplacer... et les fous s'en frottent les mains. Un miracle peut-il encore nous sauver ? Si ''Oui'', on le cherche, on l'espère, mais il n'est vraiment pas en vue...
H-Cl.
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Relations humaines
C’est marrant, en y repensant, ceux qui me lisent ne me connaissent pas et ceux qui me connaissent ne savent pas que j’écris. Très peu de gens dans mon entourage savent que je tiens un blog (trois, quatre personnes tout au plus). Les autres, je ne leur en parle même pas. Je vis ma vie. Parfois, je m’évade à cause d’une idée qui trotte dans la tête. D’autres fois, l’idée ne fait que passer et une suivante prend sa place. Il m’arrive aussi d’avoir deux idées d’un coup en voyant une photo artistique ou un titre comme je l’ai constaté récemment.
Même si on réalise que j’étais ailleurs, très souvent, on me laisse tranquille parce qu’on sait que je suis un rêveur et j’ai besoin d’être seul pour rêver. J’ai essayé de rêver à deux, ce n’est pas facile. Mes ex ont très, très rarement rêvé en même temps, il y a toujours eu un décalage. C’est plus dur que la jouissance. On peut jouir en même temps que l’autre, mais rêver simultanément, c’est pratiquement impossible ! Pourtant j’ai essayé à plusieurs reprises. On restait étendus, lovés en somnolant. Mais il y avait toujours une petite touche qui ramenait sur terre, comme une main, un soupir trop proche, un éternuement, ou tout simplement un mouvement trop vif. Alors, je rêvais dans mon coin et elle dans le sien.
Si je ne parle à personne de mon blog, c’est certainement, au-delà de la timidité, l’envie de ne pas me faire chambrer. Je suis conscient de la puissance de certains écrits et mon entourage n’est pas littéraire. Ce sont surtout des manuels, gros bourrins qui jouent au rugby et qui se mettent des coups de tête quand ils ont trop bu. Je critique, mais je fais comme eux. Et mes amies filles, me direz-vous ? Elles sont plus intelligentes certes, mais je n’ai pas envie qu’elles me voient différemment. C’est très bien comme ça…pour l’instant !
Autrement, quand je pense à « relations humaines », je pense immédiatement aux DRH et je crie : Vive la CGT ! Voilà comme ça, c’est fait ! En dehors de ça, le monde part en vrille. L’écologie, on s’en fout, la preuve avec l’approbation des pesticides tueurs d’abeilles. En politique, les plus cons l’emportent, pareil en économie. Et pendant ce temps-là on nous parle de nous serrer la ceinture pour combattre la crise à défaut d’avoir été capable de vaincre un virus. Mais, préparez-vous à en combattre d’autres et des pires ! Des biens gras qui dorment gentiment dans les jungles qu’on déboise ou dans la calotte glaciaire qui fond. Ceux-là seront surement terribles parce qu’ils sont congelés depuis plusieurs milliers d’années et ils auront très faim. Un petit virus de dinosaure, ça va en faire des cons gelés d’un coup !
Alors, en attendant, ben, je reste dans mon coin à rêver et je rêve d’elle qui rêve de moi rêvant d’elle en train de rêver de moi en espérant qu’un jour ou une nuit, on arrivera à rêver ensemble. Mais ce n’est pas gagné parce qu’au moment où j’écris ces quelques mots, elle vit une jolie romance dans les bras d’un gars qui est apparu du jour au lendemain en claquant des doigts tout en chantant Dario Moreno. Oui, je suis jaloux mais si elle est heureuse avec lui, c’est le principal.
Pour la fin de ce court texte, je vous invite à faire un tour de manège. Ce kiosque était à Nantes il y a deux ans pour l’événement annuel, « le voyage à Nantes ». C’est une sorte de grosse randonnée avec des passages dans des lieux culturels ou insolites. On peut y voir des inventions, des œuvres d’arts, un peu de tout. C’est sympa et je vous le conseille, il suffit de suivre la ligne verte. Donc, ce manège était situé au Transfert, un lieu aux faux airs du “Burning Man”, et qui a remplacé les anciens abattoirs de Rezé. Il est très écologique puisqu’il a la particularité de fonctionner à l’énergie des mollets. En effet, les enfants sont dans les petites voitures au milieu et quatre parents assis sur des vélos, pédalent pour le plaisir de leur progéniture. Un gars avec un sifflet signale quand il faut démarrer ou s’arrêter. Voici donc un bel exemple de relations humaines en coopération...Et une belle leçon de vie aux enfants : Prendre plaisir pendant que les autres triment…. Non, sérieusement, j’ai trouvé l’idée géniale!
Alex@r60 – août 2020
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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’échappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 3]
[Lire les épisodes 1, 2] Le jour 3 fut le deuxième premier jour. Un jour 1 bis. Il avait loupé la télé mais il apprit facilement qu’un hôpital de campagne du service de santé des armées serait déployé en Alsace, et qu’il était question de guerre. « Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable ». Bon. Restons calme. Il décida de chanter. Rien ne sortait. Même pas un petit sifflet. Il ouvrit la fenêtre et regarda les boutiques fermées. Il y avait des gens dans les rues malgré tout alors que c’était quand même clair. Il eut envie de se faire beau. Puis il eut la flemme. Il se lava quand même, et deux fois les mains. Ce qui est dur quand on est tout seul, c’est de n’être avec personne. Oh bien sûr, depuis le divorce, il s’était fait à la solitude, et il la cultivait même, comme se cultive une qualité rare, une mentalité d’exception, une audace du rang de celles qui sont le propre des êtres d’élite ; mais seul tout le temps, tout de même, ça faisait beaucoup – quinze jours, peut-être quarante-cinq, on ne savait pas vraiment, pourquoi pas deux cent douze, ou huit mois, huit ans, autant dire même une vie… Seul quand on le décide passe encore, mais poussé et forcé, c’est autre chose. Seul « confiné » chez soi, entre quatre murs, dans un trois-pièces cuisine et cinquante mètres carrés, si ça durait ça ne serait pas tellement pire entre quatre planches !… Il déchiffra sa montre, une Omega soit dit en passant, cadeau de son père, il n’y avait pas deux heures que la proclamation était faite, c’était vraiment trop juste pour commencer de s’ennuyer, ou prendre effroi. Il se raisonna, donc. Relut un coup le bel arrêté du 14 mars, avec sa prose d’État réconfortante, et prit connaissance du SMS gouvernemental. Il alla vérifier qu’il possédait bien de quoi écrire. L’imprimante ne fonctionnait plus depuis lurette, mais d’après ce que racontaient les exégètes télévisuels de la parole présidentielle, on aurait le droit de rédiger à la main ses propres permissions de sortie. Ça tombait bien, lui aussi avait une belle plume, on le lui confirmait toujours, avec une écriture un peu comme un médecin, mais en moins médicale, plus raffinée, plus loyale. Il rédigerait le papier dans des formules notariales fleuries comme il savait en employer, le tout ornementé de pleins subtils et d’élégants déliés à l'ancienne mode, du genre que lui prescrivait sa grand-mère quand il était microbe, ça impressionnerait les municipaux en cas de contrôle. Sa grand-mère. Sa regrettée grand-mère. Enfin au moins là où elle était elle ne serait pas infectée, bref. « Eh, Gugusse ! » – Gustave entendait une voix mais ne savait pas d’où elle venait. Ce devait être dans sa tête car la porte molletonnée (par-dessus le blindage) de son appartement ne laissait rien passer ; et puis le vieux du dessus avait beau être sourd, ces temps-ci c’était lui qu’on n'entendait plus ; sa fille avait dû trouver à l’occuper ailleurs. En fait, Gustave avait somnolé et un rêve à moitié éveillé l’avait conduit dans une campagne où il se rendait parfois. Se mettre au vert, arpenter la forêt et s’asseoir sur les gros rochers qui lui rappelaient ceux de la forêt de Fontainebleau, ou bien cheminer avec son pote Rodolphe (un chaud lapin, celui-là), faire un brin de causette avec le pharmacien, il aimait ça. Il se sentait alors en plein accord avec les gens, dans le pays profond, le pays réel ; on lui avait bien dit un jour, il ne savait plus qui, encore un coupeur de cheveux en quatre, un loustic sans doute, on lui avait dit que le pays réel, ça n’existait pas, que c'était un fantasme de vieux nostalgique, n’empêche : quand il était dans le village, il les voyait, les gens, tous les matins les mêmes, surtout des vieux, un peu plus inclinés chaque année, mais les mêmes bérets d’antan, et tous, rien qu’à les voir, il les entendait lui clamer : « Ah, le beau pays ! Tu parles ! » Bref, toujours dans sa torpeur, Gustave rêvassait à ce que ce serait, s’il avait quitté la ville à temps ces jours-ci, dans ce bled (un bled mais pas un seul Arabe, quand bien même trente-trois pour cent tenaient à les foutre dehors). Sûr qu’en allant prendre son pain le matin, en voiture car c’était trop loin pour venir à pied avant le café du matin (ses amis citadins le plaisantaient toujours en brandissant un doigt sévère : « La voiture, le matin, pour aller chercher une baguette, mais où va-t-on à ce train-là, Gustave, pense à la planète, allons, sois écoresponsable, trois kilomètres à pied, ça requinque son homme ! »), sûr qu'il tomberait sur elle ��� il n'avait jamais su son nom, mais il la voyait presque tous les matins, et, la clope au bec, elle était la seule du village à acheter l'un des deux exemplaires de l’unique quotidien extrarégional que le buraliste, vendeur de journaux, de Morpion, Astro Illiko, Bingo, Banco et autre jeux de prurit, commandait obstinément pour donner au village un air national. Ce serait peut-être l’occasion de tailler une bavette. Enfin, tailler une bavette, n’exagérons rien. Était-ce bien le moment pour échanger ses humeurs avec des inconnus ou des inconnues ? Disons qu’à bonne distance, par-dessus le toit de la voiture (ça faisait moins de deux mètres, mais en se reculant encore un peu, on pourrait éviter de se rafraîchir par de mutuels postillons), il lui lancerait : « Dites, on se croise tout temps ; mais j'ai entendu hier soir à la télé que je n’ai pas regardée, mais je l’ai vu quand même après sur Youtube, j'ai vu qu'il fallait inventer des solidarités nouvelles, qu'il fallait retrouver les vraies valeurs, garder le lien ». Gustave se disait qu’en esprit au moins, il pourrait ainsi s'autocongratuler par de fortes félicitations républicaines, ça faisait du bien, dans une époque pareille. Alors il lui dirait : « Quand même, on n’est pas des bêtes, on va se dire bonjour ; on est confiné, alors si au moins on voit quelqu’un dans une rue, on va pas faire son indifférent, on va faire connaissance, ça porte pas à conséquence puisqu'on reste poli, enfin, je veux dire, puisqu’on garde la distanciation sociale ». Et là-dessus elle, la gueule d’intello avec la clope, à coup sûr elle lui lancerait : « Confiné, confiné – con fini, oui ! », avant de tourner les talons et de laisser Gustave planté là comme un con, en effet. Pendant que les Parisiens défaisaient leurs valises sur l’île de Ré et dans le sud de la France où les femmes de ménage étaient appelées en urgence pour laver avant leur arrivée, la France se disait prête à nationaliser les entreprises si nécessaire, la police empêchait l’installation de migrants dans des abris à Paris, l’ONU recommandait aux États de ne pas abuser des mesures d’urgence et de respecter les droits humains dans la mesure du possible, une médecin à domicile testée positive se couvrait de sacs-poubelle troués à la tête et aux bras pour ne pas contaminer ses patients, l’Inde interdisait l’accès au Taj Mahal, l’Église orthodoxe suspendait les offices en Grèce, Amazon.com annonçait l’embauche de 100 000 employés d’entrepôt et de livraison aux États-Unis pour faire face à une forte augmentation des commandes en ligne, San Francisco et cinq autres comtés de la région de la baie de Californie ordonnaient à tous les résidents de s’abriter, Trump demandait aux Américains d’éviter tout rassemblement de plus de 10 personnes au cours des 15 prochains jours et conseillait à tous les États ayant des preuves de transmission de fermer les bars, les restaurants, les gymnases et d’autres installations, quelque 1 000 détenus s’étaient évadés des prisons de São Paulo, une mutinerie était en cours à la prison de Grasse, dans les usines PSA, Toyota, Bombardier et Mercedes, les débrayages et droits de retrait forçaient les directions d’entreprises à revenir sur leur volonté de maintenir l’activité, Volkswagen s'apprêtait à fermer la plupart de ses usines européennes. Aux Chantiers de l’Atlantique, des centaines d’ouvriers, rejoints par les salariés des bureaux d’études, avaient débrayé pour exiger l’arrêt de la production, au Maroc on annonçait la fermeture des cafés, restaurants, cinémas, théâtres, salles de banquet, clubs, salles de sport, bains, salles de jeux et terrains de jeux de proximité, en Sardaigne les dauphins profitaient de l'absence de ferries pour revenir dans le port, à Paris le préfet Lallement annonçait devant les caméras : « Fous me connaissez, che fais faire gomprendre assez fite les konzignes », la police descendait sur les marchés, 7000 soldats de l’opération Sentinelle pourraient être mis rapidement à contribution pour se substituer aux policiers et gendarmes appelés à contrôler les restrictions de circulation, à Calais la chasse aux migrants continuait et les observateurs étaient priés de rentrer chez eux, aux États-Unis la Maison Blanche prévoyait d’envoyer des chèques aux Américains pour soutenir l'économie. Sans compter l’effondrement des cours et les fermetures des bourses un peu partout. Après avoir arrosé son yucca, Gustave sentit qu’un peu de beauté lui était nécessaire. Il opta pour un documentaire sur Arte+7, La Russie vue du ciel, c’était très apaisant, la musique était calme, Dans l’extrême sud de la fédération de Russie, l’eau est rare et précieuse, le barrage de Tchierkiezk, sur le fleuve Soulak, alimente une centrale électrique de mille mégawatts, le Daghestan présente une aussi grande variété ethnique que les républiques du Caucase. Ses trois millions d’habitants réunissent quelque quarante peuples, parlant une trentaine de langues et quatre-vingts dialectes, on ne compte plus le nombre de villages abandonnés dans cette région, l’exode rural a commencé dès l’époque de l’Union soviétique… Paysage montagneux, splendeur terrestre et ciel bleu, paysage sublime, le monde est beau se dit Gustave. Surtout quand il est loin. Ensuite il s’endormit et rêva d’un Ehpad comme d’une île menacée par la montée des eaux. (A suivre).
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TOP FILMS 2019: 20 films
1/ PARASITE. Bong Joon-ho
De film en film, le coréen s’affirme comme le plus grand raconteur d’histoire de son époque. A la fois auteurisant et grand public, politique et burlesque, gore et esthétique, Parasite est un film comme les américains ne savent (ne peuvent, ne veulent) plus en faire. Succès critique et public mérité et encourageant !
2/ MARRIAGE STORY Noah Baumbach
Réalisateur culte depuis Les Berkman se Séparent et Frances Ha, Baumbach doit cependant lui aussi se réfugier sur Netflix pour sortir ses films. Après Roma en 2018, l’opérateur prouve qu’on peut lui faire confiance pour créer encore du cinéma noble et délicat. Le duo Driver/Johansson est fascinant, le récit de leur séparation filmé avec justesse et force. Du grand art.
3/ MIDSOMMAR. Ari Aster
En 2 films le réalisateur américain s’impose dans la cour des grands avec 2 expériences dont on ne ressort pas indemne. Midsommar, sur un sujet casse gueule (et qui rappelle The Wicker Man) reste longtemps dans les esprits et prouve que l’on peut encore surprendre et fasciner à Hollywood en 2019. La version de 3h sortie en Blu Ray en remet une couche. On attend la suite avec impatience.
4/ Il ETAIT UNE FOIS A HOLLYWOOD. Quentin Tarantino
Hollywood justement, dont l’un de ses fervents admirateurs se plait à réécrire l’histoire avec son talent de conteur hors-pair. Depuis Les 8 Salopards, son cinéma est moins pop, plus adulte et l’on ne peut pas penser une seconde qu’il arrêtera après le prochain. S’il est depuis 25 ans l’un des réalisateurs les plus fascinants, il dirige ici de main de maitre les 2 derniers géants d’Hollywood: Di Caprio et Pitt. La concurrence est très loin derrière.
5/ BORDER Ali Abbasi
Un des plus gros chocs visuels et sensoriels de cette année. Border mélange les genres, contes de fées, thriller, fantastique et film naturaliste avec une force et une grâce qui vous poursuivent longtemps. Un hymne à la différence et une réflexion sur notre rapport à la nature. Inspiré par une nouvelle de John Lindqvist, qui avait écrit Morse...
6/ THE LIGHTHOUSE Robert Eggers
Après la claque The Witch, Eggers continue et creuse le sillon d’un cinéma horrifique, tordu et sans concession. Noir et blanc, format carré et bande son obsédante pour une descente (ou une montée) vers la folie, magnifiquement mise en scène. Pattinson confirme son statut de nouveau grand, Dafoe est toujours parfait dans un conte gothique qui cherche la lumière et tangue comme une chanson des Pogues.
7/ SORRY TO BOTHER YOU. Boots Riley
Une petite claque par le leader du groupe rap The Coup. Le film dynamite la mondialisation et le racisme ordinaire dans une charge punk et pop contre l’exploitation humaine et la blanchisation de la société américaine. On pense à Gondry, Spike Jonze, Idiocracy ou à l’Arme Fatale...Jouissif et culte.
8/ AD ASTRA James Gray
On aime tellement James Gray qu'on lui pardonne ici les facilités du scénario, parce qu’on se laisse quand même emporter dans son trip SF, élégant et fragile. Au-delà de certains passages un peu légers (donc curieux de la part de son réal), Gray film Brad Pitt comme jamais, tout en retenue, donnant là une 2e interprétation majeure sur l’année...Le cinéma moderne américain a besoin de James Gray et de son classicisme.
9/ LE TRAITRE Marco Bellocchio
On attendait plus grand chose du vieux Bellocchio, et plus grand chose aussi du film de mafia italienne depuis que Gomorra (le film et la série) avait redistribué les cartes ( Suburra, Piranhas, A Ciambra, Les Ames Noires...). Mais le film remet au coeur de l’actualité l’histoire du juge Falcone et d’un traitre qui su renverser la Pieuvre en bravant l’Omerta. Grande performance de Pierfranceso Favino.
10/ JOKER Todd Philips
Un film qui divise autant les critiques et forcément intéressant. Au-delà des débats sur ses propos soi-disants nauséabonds , le film dérange surtout parce qu’il met en avant un pauvre type largué, prêt à tout pour se faire remarquer, dans un pays où l’accès aux armes est un jeu d’enfants, et dans une société où les laissés pour compte se réveillent. La figure du clown est brillante, le jeu de Phoenix captivant et il ressort de cette expérience quelque chose de désespéré et fortement actuel. Que Batman et DC soit dans les parages importe finalement assez peu, que le public ait adhéré à un film aussi noir et éloigné des codes du film Marvel plus que rassurant. Pour plein de raisons, Joker est un film important.
11/ SPIDER-MAN NEW GENERATION. P.Ramsey & B.Persichetti
Si les reboot en tous genres et les films DC/Marvel ne m’intéressent plus vraiment depuis Logan, la claque reçue ici est proportionnelle à mon désintérêt pour le genre ! Ou comment dynamiter, dynamiser et redonner de l’intérêt à une franchise réchauffée ? En injectant des persos peu mis en avant (latinos et blacks), plusieurs super héros, une musique pop et rap, et mille idées d’animations à la minute, mélangeant les styles avec bonheur et intelligence. Du divertissement 4 étoiles, qui ne prend pas les spectateurs pour des cons.
12/ EL REINO. Rodrigo Sorogoyen
Après le magistral Que Dios Nos Perdone, le réal espagnol rebondit avec cette affaire de corruption au sein de la classe politique espagnole, bien malade. Ou comment suivre un ripou tout le long du film sans le rendre attachant. Une prouesse filmée caméra à l’épaule, de loin, comme pour mieux faire monter ce sentiment d’oppression et de paranoïa permanente.
13/ COMPANEROS. Alvaro Rechner
Un autre film (Uruguay/ Espagne), porté par Antonio de la Torre. Le film revient sur les années 70 et la torture des opposants politiques en Uruguay. On y suit le parcours de 3 d’entre eux, enfermés pendant 12 ans...Fort et captivant, à rapprocher de Buenos Aires 77...
14/ TRAINE SUR LE BITUME. S.Craig Zahler
Réalisateur culte depuis Bone Tomahawk, Zahler poursuit son parcours discret, tous ses films sortant en DVD chez nous. Auteur, scénariste, compositeur, il signe un cinéma personnel et percutant, posant le décor pendant la première heure avant de faire basculer ses histoires dans une déflagration de violence crue et inédite. Ici une histoire de braquage foireux et d’âmes brisées, portée par un Mel Gibson ténébreux à souhait et un Vince Vaughn déjà à l’oeuvre dans Section 99. Un film froid, implacable et hors-normes qui a tout pour devenir culte.
15/ UNE VIE CACHEE. Terrence Malick
Parce qu’on espérait un éclair après les exercices de styles et les purges précédentes, parce qu’il y a souvent plus de cinéma dans un plan de Malick que dans tous les derniers Marvel, parce que cet homme reste un des plus grands filmeurs de la nature, parce que sur 3h il y en a au moins 2 de magnifiques...Oui, c’est répétitif, oui c’est trop long, mais Malick est revenu déjà à quelque chose qu’il semblait avoir perdu depuis la Ligne Rouge : faire un film, pas juste une succession de plans, fussent-ils réussis...
16/ THE OLD MAN & THE GUN. David Lowery
Après Ghost Story, le réal américain change de style et embarque Robert Redford dans un film touchant et gracile qui confirme la facilité du réalisateur pour raconter des histoires sensibles et à fleur de peau. Redford, en braqueur sénile, tiré d’une histoire vraie, assume son âge, se revoie à la grande époque de The Chase et signe là une des ses dernières apparitions.
17/ BROOKLYN AFFAIRS. Edward Norton
Norton aura mis 20 ans à faire son film, dans la grande tradition du film noir américain. Mais là où De Palma (Le Dahlia Noir) ou Ben Affleck ( Live By Night), se sont plantés en beauté, il tire un film sérieux et personnel, porté par une bande son jazz du meilleur effet. On y entend aussi Thom Yorke. Norton joue également le rôle principal, un privé atteint du Syndrome de la Tourette, et Dieu si l’on n’a pas l’habitude de voir de tels personnages au cinéma. Mention spéciale à Alec Baldwin en méchant de service contrôlant les biens immobiliers de la ville. Belle réussite.
18/ MARWEN. Robert Zemeckis
Grand faiseur d’images et amoureux des effets techniques novateurs (Roger Rabbit), Zemeckis adapte la vie de Mark Hogancamp, amnésique depuis une agression qui recrée chez lui une ville de la 2e guerre mondiale qu’il peuple de jouets et de poupées...Porté par une technologie incroyable et un Steve Carrell rarement aussi touchant, le film aborde des sujets éprouvants (le nazisme, les agressions homophobes, la maladie mentale...) dans un divertissement adulte qui ne pouvait décemment guère plaire au grand public...
19/ UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT. Bi Gan
A 30 ans, le cinéaste chinois signe son 2e film, et une prouesse visuelle impressionnante. Après une première heure esthétiquement incroyable, le film bascule dans un plan séquence d’1 heure, en 3D...Réflexion sur les rêves, les souvenirs, l’amour et le cinéma, le film de Bi Gan ne laisse pas insensible et confire la naissance d’une grand réalisateur dans une année forte pour le cinéma chinois ( Le Lac aux oies sauvages, Le Eternels, So Long My Son, Face à la nuit, An Elephant Sitting Still...)
20/ MEURS MONSTRE MEURS. Alejandro Fadel
Le cinéma argentin a souvent donné de merveilleux ovnis, mais celui-ci aura pu en dérouter certains. Entre polar et film fantastique ( on n’est pas loin du mexicain Amat Escalante et sa Région Sauvage). On n’y parle de femmes décapitées, de sexualité, de voix intérieures...Un film curieux et déstabilisant, mais qui marque les esprits. Sans la fin grotesque, le film aurait pu espérer mieux en terme de classement...
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Le fils du lac, partie 1
c’est en ouvrant cet énième roman sur une “amitié particulière” entre garçons que je me suis persuadée qu’un réseau d’écrivains et d’éditeurs avait infiltré Signe de Piste pour publier les romans les plus ambigus et exceptionnellement gays de l’histoire de la littérature jeunesse, fut-elle de ce siècle ou du dernier.
Je n’ai pas de preuves, mais aucune autre explication plausible.
Si vous ne voulez pas suivre cette affaire, vous pouvez blacklister #la petite sirène chez les scouts .
Chapitre 1
Notre personnage principal, Axel, vient de se disputer avec son CP et n’arrive pas à dormir. Il est soudain pris d’une inhabituelle et violente envie de boire et quitte sa tente pour se rendre près du lac bordant leur campement. Sur place, il entend chanter.
Une voix argentine, si claire, si jeune…
— Ah, le coeur de la rose, ah le parfum du lys blanc,
Ah, le narcisse éclos, le colchique des champs !
Axel panique, se demandant qui peut chanter “avec une aussi émouvante pureté”. Il appelle mais personne ne lui répond.
Je serai, pour ma part, repartie en courant, mais lui s’allonge près de l’eau parce qu’il n’a manifestement aucun instinct de survie. Ce que la suite de ce chapitre s’empresse de confirmer.
Tandis qu’il se regarde dans l’eau, il voit une silhouette se superposer à son reflet, puis émerger. C’est un garçon blond, torse nu, avec un morceau de corail en collier autour du cou. Etrangement, Axel n’est pas surpris, même lorsque le garçon affirme être un prince et ne pas pouvoir mentir, même s’il le souhaite.
Loll, le garçon qui vient d’émerger, prétend l’avoir appelé par une chanson.
(Un prince… une belle voix… ça doit être un cousin d’Eric….)
Après avoir observé les scouts pendant quelques jours, il lui a pris l’envie de devenir ami avec eux et a donc appris l’une de leurs chansons en pénétrant leur rêve afin de les attirer.
C’est un rien louche…
D’ailleurs, Axel prend plutôt bien l’idée qu’on ait infiltré ses pensées et ne semble pas particulièrement étonné. Il ne doit pas être bien réveillé, à moins que ce ne soient les charmes de la sirène qui l’envoutent.
Quoi qu’il en soit, Loll est plutôt satisfait qu’Axel soit venu seul car il ne voulait pas attirer tout le camp.
Et ça ne va pas en s’am��liorant… Il raconte, à cette occasion, qu’il a déjà voulu devenir ami avec un humain, mais que ceux qui vivent “plus bas” étaient jaloux et l’ont tué.
Bon. Je me retiens de dire quoi que ce soit depuis le début, mais si Axel avait écouté ses cours de français ou d’Histoire en sixième, ou s’il avait assez de culture pour connaître L’Odyssée, il aurait déjà crapahuté ventre à terre jusqu’au camp scout et ne serait plus retourné près du lac. J’en connais plus d’un qui est mort pour ne pas avoir écouté les légendes.
Axel, d’ailleurs, est tout de même prudent. Il prend la parole et raconte que, quelques jours plus tôt, un être inconnu l’a blessé à hauteur de ceinture tandis qu’il nageait dans le lac (une sirène essayait-elle de l’émasculer ou…). Il lui demande donc s’il risque quelque chose.
— Non, répondit-il enfin avec la sensation de commettre un mensonge, il ne te feront pas de mal.
Mais je croyais qu’il ne pouvait pas mentir ? Que tout ceci est louche…
Loll explique qu’il règne sur tout ce qui se trouve sous l’eau qu’il a une petite amie…
Attendez… Quoi ?
Ah ! Attendez : c’est une étoile de mer, c’est une “petite amie” au sens propre, et je crois que c’est une mauvaise imitation de la rose du Petit prince de Saint-Exupery. Axel n’est pas prêt d’avoir de la concurrence…
De plus, le garçon veut vivre parmi les humains et demande à Axel ne nouer une promesse avec lui. Sans quoi, “les autres” ne croiront jamais qu’il s’est rendu chez les hommes, comme l’ont fait tous siens avant lui, semble-t-il.
Bien évidemment, Axel refuse et s’enfuit en courant.
…
Hélas…
Naïf, pour ne pas dire “complètement con”, Axel accepte instantanément. Ce n’est pas comme si Loll avait avoué lui-même qu’il avait des pouvoirs de persuasion très forts (puisqu’il peut attirer les hommes jusqu’à l’eau en les persuadant qu’ils meurent de soif) et que ses semblables noyaient les humains, surtout ceux qui se liaient d’amitié avec leur prince !
Et puis bon, ça m’a pas l’air très catholique, de faire un pacte avec une créature païenne !
Axel jure malgré tout :
À la face de tout ce qui meurt dans les eaux, je jure — il regarda le garçon — je jure de ne t’abandonner ni te trahir jamais !
Une brusque fureur fit explosion à la surface du lac, une rumeur s’étendit d’une rive à l’autre, la lune se voila brusquement, et le lac ne fut plus qu’une abîme sombre, angoissant, convulsé de colère, ouvert presque sous les pieds du scouts qui poursuivait d’une voix claire.
— Ta cause sera ma cause, ton royaume ma Patrie, j’appellerai tes frères mes frères…
Un sourd gémissement courut sur le lac, des voix implorantes s’élevèrent, pathétiques dans la nuit : on eût dit que des milliers de plaintes habitaient l’ombre hostile, cependant que des vagues furieuses venaient se briser à la base du promontoire.
— Je jure, redit Axel.
Ah ! Je l’avais bien dit que papa lac ne serait pas content ! Mais en plus, cet idiot d’Axel lui a fait une promesse d’épousailles !
Promesse qui s’avère d’autant plus valable que, sans le savoir, Axel a prononcé les mots officiels et qu’elle est donc magiquement valide.
— Maintenant, il faut la sceller.
— Et cela ne peut se faire sur terre, tu sais.
Donc les garçons s’approchent du bord du lac et s’apprête à se “jeter à l’eau”, ensemble.
— Oui ?
— Oui.
J’ai mille chose à dire sur la symbolique de cette scène, sur le fait de “se jeter à l’eau avec quelqu’un” après avoir échangé un “oui” symbolique, sur la dimension érotique de l’eau dans Gaston Bachelard, mais ma vie est trop courte et ce roman est trop gay. En gros, j’interprète cette scène de “promesse scellée” comme une chaste métaphore de “mariage consommé”.
Ainsi, dans la tiède nuit de septembre, fut scellée la promesse entre Loll et Axel.
Conclusion : quand on est un scout qui ne croit pas au darwinisme, soit meurt jeune, soit on vit assez longtemps pour se trouver un petit blondinet pour âme-soeur, potentiellement un prince, et manquer de mourir par sa faute (Eric, je te regarde).
Chapitre 2
Ellipse. On ne saura pas ce qu’ont fait les garçons dans l’eau. Axel revient sous la surface et son étoile de mer lui fait la tête (tu m’étonnes !) et il s’endort dans sa grotte.
Le lendemain, Axel se réveille avant tout le monde. Il a autour du cou le collier que lui a offert le garçon.
— Je te donne cette chose blanche que maman mit à mon cou quand j’étais petit, elle commande à beaucoup de magies, elle ferme ma Promesse à moi…
Donc Loll lui a donné en cadeau de mariage son bien le plus précieux, qui s’avère être un artéfact magique et lui avait été offert par sa mère, la reine des eaux.
On nous précise d’ailleurs que les eaux du lacs étaient comme “atterré”.
Elles devaient certainement se dire que leur Prince était un crétin fini pour donner un aussi grand pouvoir à un scout qu’il connaissait depuis cinq minutes.
M’enfin, il est beau, c’est déjà ça.
Et nous sommes partis pour une page de “Oh, ma vie était tellement triste avant que je ne le rencontre. Mais quel est donc ce sentiment que j’éprouve ? Je n’ai jamais rien ressenti de pareil…”
Il y avait, oui, cette amitié, si curieusement et si franchement offerte, mais aussi quelque chose de plus, qu’il eût été bien incapable de démêler avec netteté.[…]
Et voici que pour la première fois il se sentait comblé… Quelqu’un était venu, les mains ouvertes, avec les mots qu’il attendait, des exigences pareilles aux siennes…
Je vous épargne le reste, vous avez compris l’idée.
Que diraient les autres s’il leur contait cette nuit fantastique où il avait promis loyauté et fidélité à un garçon inconnu qui prétendait habiter le fond du lac où il possédait un palais !
Oh, j’aimerais bien le savoir…
Les scouts : Axel ? Tu as fais quoi, après la prière la nuit dernière ?
Axel : Je me suis marié au prince des sirènes après avoir effectué un rituel satanique.
Le CP : Scouts ! Apportez l’eau bénite ! Vite !
Mais comme Axel n’est pas trop stupide non plus, il ne dit rien aux autres et regarde dormir ses camarades…
Mais c’est une manie ma parole !
On apprend ainsi que le CP, Michel, est plus craint qu’aimé, que son second, Thierry, est en rébellion contre lui et on nous présente brièvement les autres scouts : Dominique, Jacky, Ralph et Antoine, dit “Tony”.
Pendant ce temps, Loll se réveille. Son père, quelque peu fâché, est venu lui rendre visite et, très fils-à-papa, Loll se jette dans ses bras. Le vieil homme lui demande pourquoi “avoir fait ça” et le garçon répond qu’ “ils” se sont tous rendu chez les hommes. Il prétend, de plus, être malade depuis qu’il a vu les hommes.
— Ah ! Je ne peux plus vivre si je ne les vois plus !
Mais non, mon petit. Tu es juste un peu gay et un peu mélodramatique…
Papa lui explique que tous ses frères et soeurs sont morts à cause des hommes et qu’il est son dernier fils. Aussi, il n’acceptera pas qu’ils lui fassent du mal et promet une terrible vengeance s’il lui arrive quoi que ce soit. Il lui donne trois nuits pour y réfléchir. Le garçon accepte et rejoint la surface.
Axel l’y attend, et profite de la vue.
Il regardait le petit prince : il portait toujours le short marron un peu décousu à la couture, de chaque côté. Torse nu, il paraissait admirablement hâlé dans la lumière un peu impitoyable du milieu du jour. Avançant le doigt, Loll toucha légèrement le corail blanc qui se détachait sur la poitrine du scout :
Loll lui dit qu’en lui donnant ce collier, il a “scellé des choses qui ne seront plus jamais détruites” et demande à Axel s’il le lui reproche.
— Non, répondit Axel, au contraire.
— Alors, Axel, tu te lèves et tu me prends par la main […] Quand nous arriverons, le grand dira : “Qui nous amènes-tu, Axel ?” Et toi tu répondras : “C’est mon petit ami du lac !”
La bonne nouvelle, c’est qu’ils semblent bien le prendre.
Mon pessimisme, mes études de narratologie et le résumé au dos du livre m’incitent cependant à penser que ça ne va pas durer…
Partie 2
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Pourquoi je déteste Carrie Bradshaw
Récemment, je me suis remise à regarder Sex and the City. J’ai découvert la série sur le tard, vers 20 ans, et je l’ai dévorée. Je ne me souviens plus très bien ce que j’en pensais à l’époque, mais entre temps, bon, je suis devenue féministe. Ce sont des choses qui arrivent. (D’ailleurs ça fait franchement du bien, je le conseille à toutes, le plus tôt possible.)
Et à peu près 5 ans plus tard, me voilà donc à l’aube de ma vie professionnelle, ou plus précisément au chômage, vivant en couple et apprenant donc à concilier mon féminisme avec la réalité de la répartition des tâches ménagères - entre autres. Puisque c’est à peu près le moment où on doit lutter contre notre socialisation pour maintenir un partage des tâches à peu près égalitaire. J’y reviendrai surement dans un autre post. Le point est que j’étais dans un moment de crise existentielle, comme l’a vécu absolument tout mon entourage qui s’est retrouvé au chômage. J’avais donc un grand besoin de réconfort, et je me suis dit hé, si je mangeais mes nouilles en regardant Carrie et ses copines manger tous les midis au resto en portant des chaussures hors de prix.
A peu près 4 saisons plus tard, j’ai complètement changé de regard sur la série et surtout, sur ses personnages. Quand je l’ai regardée pour la première fois, je me souviens que j’ai été prise d’envies compulsives d’acheter des vêtements et des chaussures (quelle personnalité), et que je trouvais Carrie vraiment chouette, belle, élégante, audacieuse, charmante... Charlotte me paraissait vraiment cruche, Miranda ennuyeuse, Samantha... Avec un gros problème.
Avec quelques années de plus dans les pattes et de nouvelles problématiques dans ma vie, je me suis rendue compte que Carrie est complètement vide. En fait, elle est carrément insupportable. Et c’est problématique parce que le reste des personnages de la série ne semblent pas s’en rendre compte.
1) Elle ne parle que de mecs.
Mais littéralement. Son travail consiste à écrire sur les relations amoureuses; avec pour résultat, une existence tournée de manière obsessionnelle vers les hommes, et un personnage principal pathologiquement cœur d’artichaut, qui oscille entre tomber amoureuse du premier gros lourd venu (coucou Jack Burger, dans le palmarès de ses amants les plus lame), et parfois se reprendre en affirmant l’importance de son indépendance et de ses envies (comme lorsqu’elle refuse de se marier, ne se sentant pas prête). Et dans le deuxième cas de figure, elle est vraiment cool! Là on tient un message plus que positif en ce qui concerne l’épanouissement personnel! Mais tout ça pour, 5 minutes plus tard, rabâcher qu’elle est seule, que l’obscur vieux type qu’elle a essayé de draguer ne veut pas d’elle... Meuf, arrête, qu’est-ce que tu en as à foutre. Et on s’en fout de New York et de tes chaussures, ou plus précisemment, on a compris ton point. Voilà ce que je lui dirais si j’étais tous les midis en face d’elle au resto. Mais à la place:
2) Elle coupe la parole à ses potes pour parler d’ELLE
En général, quand elle parle de mecs (ou de New York, ou de chaussures, l’un ou l’autre de toute manière), elle s’arrange pour parler d’elle. C’est à dire que lorsque ses amies parlent de leurs propres histoires de mecs, elle semble attendre le moment propice pour tirer à nouveau la couverture à elle, alors que les trois quarts du temps ses problèmes sont dérisoires quand ses amies traversent des trucs un peu plus conséquents, comme: divorcer, avoir un enfant. Au hasard. La meuf a un gros problème d’égocentrisme. Mais ses potes la supportent, voire en redemandent (en même temps elles cherchent peut-être à comprendre comment on peut vivre à New York en claquant 400 dollars par paires de pompes et en mangeant tellement jamais chez soi que son four sert de placard; tout ça en n’en branlant pas une. Moi aussi, je veux savoir). Et elles ont toutes des vies dix fois plus intéressantes:
A ma deuxième découverte de la série, j’ai plutôt vu en Charlotte une éternelle romantique et optimiste (avec quand même un petit côté ridicule, complètement niais quand Samantha parle de cul), une femme avec une carrière et une sacré force malgré des problématiques personnelles compliquées (divorce + stérilité... pas évident). Miranda est une femme indépendante, qui pèse au boulot, et qui arrive à mener de front une vie de famille toute seule (avec quand même l’aide de Magda qu’elle ne traite pas super bien...). Et pour finir, j’ai complètement changé d’avis sur Samantha: elle aime le cul, elle l’assume. Pleinement. Et rien n’est plus précieux que son indépendance. Elle a quand même un petit soucis d’attachement émotionnel, mais ça la série l’explore assez bien. Et juste pour cette phrase, une de mes préférées du monde: “Je t’aime, mais je m’aime plus.”
Au fond, il ne s’agit que de personnages fictifs, d’un scénario qui tourne pas mal en rond et de dialogues parfois complètement cons (”S’il y a une chose à savoir quand on est célibataire à New York...” jusqu’à épuisement). Mais une chose me dérange, et je le sens va me déranger de plus en plus: on mérite de meilleurs modèles féminins. Je veux voir un mix de Charlotte, Miranda et Samantha: fortes, boss au bureau, confiantes en elles et dans leur sexualité. Avec l’amour propre le plus grand possible. Personnellement, c’est ce que je trouve le plus dur à construire, alors que c’est essentiel.
Vraiment, je rêve d’une comédie romantique où on verrait une femme se démener pour réussir au travail. Où éventuellement elle prendrait conscience que sa relation ne suscite plus de joie en elle et où elle dégagerait son gros macho/ou alors on la verrait essayer d’instaurer des relations de couple pas trop genrées et galérer, si vraiment on tient à montrer un mec dans sa vie (mais vraiment, juste pour la beauté du geste, on n’est même pas obligées). Je ne sais pas, en fait, j'en ai marre que les mecs soient montrés comme la problématique n°1 dans la vie d’une femme. Et je déteste Carrie Bradshaw parce que ce personnage en est exactement la caricature.
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Salut toi
Je viens te parler de nous
te dire comment ça va être plus tard
Alors on va y aller par étape
Déjà le plus simple, à quoi t’attendre d’un point de vue physique . Alors tu peux faire une croix sur ton mètre 75 tant espéré, tu ne grandiras plus, on va rester à notre mètre 65, et papa va nous chambrer sur ça. Je sais plus si il nous appelle déjà la tortue. Fais une croix aussi sur la taille 36, on arrivera jamais à y rester, on va plutôt s’épanouir dans un joli 40 mais c’est pas si grave, on est pulpeuse quoi , avec des gros seins et des petits bourrelets. On s’y fait
Pour les trucs pas cool, c’est qu’on a les genoux pourris depuis l’âge de 16 ans , profite encore un peu de pouvoir courir sans avoir envie de t’arracher les jambes ma poule. On en chie quand il fait humide et quand on est fatiguée et ça , tu vas pas t’y habituée mais tu vas te passer des médocs .
Sinon d’un point de vue capillaire, t’as fait le pire avec ta frange à la Jeanne d’Arc, après on va varier les couleurs, en restant dans le spectre des roux/rouges. Ta peau va s’arranger, la pilule va aider même si on bronze toujours pas .
On va faire de notre corps l’étendard de notre féminisme, on va arrêter de lui enlever ses poils et tu sais quoi , on le trouve pas mal comme ça, ça gène que les cons en fait ..
Je pense que je vais ranger notre expérience de la mode ici aussi… On est toujours pas douée pour ça, on va passer par des phases chelous, avec des atebas pleins la tête et des sarouels haut en couleurs mais on va s’en lasser et essayer d’autre trucs, je te redirais plus tard, je suis encore en plein dans une tentative de féminisation de nous, et franchement on aime ça …
Passons aux études tiens !!!
Alors la seconde t’as commencé déjà peut être, bah ça va être pas bien terrible, on va faire deux mois en S et aller en STAV, on va passer le bac, l’avoir sans rien foutre mais sans éclat.
Oublie ton rêve d’être médecin/véto/Marie Curie . On va tenter un BTS Biotech’
Mon dieu qu’on va être nulle !! on va le rater …. 3 FOIS …. parce qu’on reste entêtée . Mais bon on va se réorienter, faire un autre BTS Production Horticole ( oui oui , on revient en agricole)
On l’a eu d’ailleurs , avec Mention et tout mais je vais pas m’étendre sur ça . On en vient aux trucs les plus importants
Comment on va, comment on a grandit, comment on a évolué
Première chose, on a arrêté de se faire mal, en tout cas comme tu le fais maintenant. Coup de bol, on a pas gardé de cicatrices, ça évite les questions gênantes et les explications alambiquées.
Je mens un peu, on continue de se faire du mal, mais moins, et différemment . Maintenant on boit quand ça va pas .
J’aimerais te dire qu’on a plus envie de mourir et que tout va bien, ça serait nous mentir un peu aussi. En ce moment on va bien, on a un amoureux, un taf ( un CDI meuf, genre on est une ADULTE) on ne vit plus chez les parents .
Mais on a toujours des phases affreuses où on voudrait juste disparaître, on passera jamais outre ma poule. On changera juste notre manière de le vivre. On va réapprendre à pleurer . Tellement… On va perdre des gens . Pépé et Mémé en premier, on regrette de pas avoir pu leur dit au revoir, je préfère te le dire . On va perdre un Mentor aussi, tu ne le connaît pas encore mais il va beaucoup nous aider à gérer nos émotions. Il va nous encourager à écrire aussi . Il va se tuer en moto .
On va perdre un ancien amoureux aussi, on va s’en vouloir tellement, on lui a brisé le cœur . On va donc apprendre le deuil, la tristesse et on va devoir apprendre à se relever sans eux . Ça va être dur , vraiment. On attend encore de se réveiller de ce cauchemar .
T’as déjà peut être rencontrer Gael, c’est un connard, il va nous tromper et nous dire que c’est notre faute. Et on va l’oublier parce que vraiment, il en valait pas la peine . Le lycée va vraiment pas être une période faste en terme de cœur, on va faire une collection de râteaux, je te raconte pas .. Ils ont bien des noms, bien des visages. Certains ne le sauront jamais
Mais pitié, arrête d’écrire leur nom dans un cœur, c’est vraiment de mauvais goût. On va tomber amoureuse de notre voisin de devant et de ce mec aussi, vraiment sympa et avec qui on va adorer passer du temps, on le voit toujours de loin en loin, on s’est pas perdu de vue.
Après le lycée ça va aller mieux, globalement, on aura qui on veut en un claquement de doigts. Ça va nous faire du mal, mine de rien, on va les collectionner, ils vont nous blesser autant qu’on va les blesser . Les uns vengeront les autres … Je vais quand même te mettre en garde contre quelques uns … Globalement méfie toi des musiciens à cheveux longs, ce sont eux qui vont nous en faire baver … Ils vont nous faire tellement de mal … Ils vont presque nous tuer … Vraiment …
On va les rencontrer dans des bars, en festival ou sur Internet ..
En vrai, ma puce , on est une croqueuse d’hommes, vraiment et on en est un peu fière et en même temps on va s’en vouloir de pas réussir à être stable avec quelqu’un … Ceux avec qui on se verra stable nous laisserons tomber comme on abandonne un vieux chien .. On va en chier à se relever … On va croire qu’on y arrivera pas et pourtant . Bordel on y arrive, on y arrive à chaque fois …
On a un type de mec de prédilection je crois, les bruns barbus auront souvent nos faveurs, malgré nos crushs blondinets au lycée ..
Les amours c’est bien beau tu me diras mais les potes ça dit quoi .. On a tellement bougé depuis la terminale, on a des potes dans tout le quart nord est de la France … Parce que oui, on va aller vivre à Nancy et à Colmar aussi, pour les études. On va rencontrer des gens qui vont devenir des frères, on va les faire devenir anar, eux vont nous faire devenir nerd .
Il va aussi y avoir des gosses merveilleux, qui vont nous aider à traverser une drôle de période pendant notre deuxième BTS. Ils sont merveilleux je dois le redire.
On va perdre de vue tous ceux qui sont tes meilleurs amis pour le moment , comme quoi ils étaient pas si géniaux que ça .
Je pense qu’il y a plein d’autres choses que je devrait te dire mais bon là ça me vient pas .
Alors ma puce, ma moi d’il y a 10 ans, on va aimer, s’aimer, se faire aimer.
On va haïr,se haïr et se faire haïr.
On va faire avec .
On va pas arrêter de respirer comme tu l’espères des fois . Arrêtes de vouloir mourir
Arrêtes d’en vouloir aux parents, en vrai, ils ont raison
Merde en parlant de la famille !!! faut que je te parles un peu des frangins !
Pierre va s’installer avec les parents et il a relancé la from’. Il vit avec sa chérie, ils se sont connus en licence. Ils ont l’air heureux . Charles .. ce gosse .. il a grandit genre vraiment, il est plus grand que papa.. Il a ton âge en fait .. J’espère qu’il va mieux que toi .. Qu’il est pas aussi violent que nous …
Les parents vieillissent un peu, papa procrastine et maman râle .. Ils nous manquent, on les voit moins depuis qu’on est partie dans le Jura … Le Papou et la Mémère sont toujours là, fidèles à eux même.. On a des petits cousins et cousines qui naissent, parce que Jérémy et Benjamin sont papas .. Benjamin va se marier …
On grandit plus aujourd’hui, on commence à vieillir un peu … Alors grandis encore un peu ma puce… Aimes toi .. essaye
Je te serre dans mes bras aussi forts que je peux et je te souhaite beaucoup de courage pour ce qui arrive, parce que tu vas en baver …
Mais je t’aime bordel, dans toute ta naïveté encore et ton optimisme que tu dissimules. Dans tes crises de rage et dans tes larmes de désespoir ..
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Chapitre 26
POV Maze
1 heures avant l'arrivée de Lucifer
J'en peux plus lucifer il est tellement con depuis au moins moins 10 jours je reste toute la journée dans l'appartement puisqu'il faut surveiller améthyste qui n'arrête pas de pleurer comme si elle avait tué quelqu'un.... Non enfaite je crois que même si elle avait tué quelqu'un elle ne serait pas aussi triste. non mais franchement ça aurait été un humain qu'il aurait fait pleurer ça aurait été plus amusant j'aurais pu le tuer sans oublier de le faire souffrir longtemps ou peut-être que Lucifer l'aurait fait à ma place. c'est pas possible il aime trop sa gosse j'avoue je l'aime bien aussi.
Moi : " morveuse descends tout de suite on mange. "
Améthyste : " J'arrive. "
bah dis donc ça promet ce soir encore. oh p***** j'ai une idée la meilleure de tous les temps sans doute. Avant que la marmotte daigne descendre je prépare que j'ai commandé en gros Mcdo franchement des fois les humains ils font des bons trucs et en plus la pauvre petite elle en a jamais mangé.
Moi : "Amé ses quoi cette tenue je sais que tu es déprimé mais là franchement ses moche. "

Amethyste : "Non mais arrête c'est hyper confortables. "
Vous voyez elle est tellement de désespérante pire que son père enfin bref l'idée que j'ai c'est qu'elle chante à la boîte du Lux et que Lulu l'ecoute mais soit elle chante un truc cool envers son père où sont un truc pas cool. Mais bon après c'est la faute de Lucifer donc tant pis pour lui girl power avant tout.
Moi : " manger après va te changer ce soir c'est toi qui chante j'ai ouvert la boîte spécialement pour toi et beaucoup de gens sont déjà en train d'attendre près du Lux ils ont hâte de t'entendre. "
après le dîner qui s'est passé dans un silence de mort la petite est partie se changer et moi aussi. 5 minutes plus tard elle descend oh la vache la elle est super.
Améthyste : "Bon on y va"
Moi : " souris un peu toi c'est pas genre ton plus grand rêve de chanter au Lux ?? "
Améthyste : " Ouais mais papa est fâché contre moi et il sera pas là. "
Moi : " humm dommage. "
SMS à Lucifer
ce soir j'ouvre le lux je te conseille de venir au moins pour voir ta gosse. Sa lui ferai plaisir.
Améthyste
Maze
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Petite emmerdeuse
Elle écrit : «
J'ai en permanence l'impression de me battre contre moi même.
Comme si j'avais peur de tomber dans la folie si je laissais tomber ce combats.
Pourtant, la folie à quelque chose d'attirant pour une jeune femme de 20 ans, tiraillée entre ses désirs et ses exigences. La folie... quelle belle invention de l'homme qui cherche à se libérer de ses responsabilités.
Je suis paradoxale. C'est un fait... folie/pas folie. Solitude/pas solitude. Solitude/pas solution. D'ailleurs, je suis tellement paradoxale que je n'arrive plus vraiment à dire des généralités rassurantes sur moi-même et pourtant, je le fais quand-même.
J'ai beaucoup besoin de réfléchir, de tourner et retourner les problèmes dans ma tête pour leurs trouver des solutions ( je m'invente des problèmes quand je n'en ai pas) pour finalement m'auto flageller et me dire que trouver des solutions à mes problèmes ne sert à rien. Puis ressentir de la tristesse, de la colère envers moi-même d'être dans ce processus de création de problèmes inutile.
Et cette impression que la vie est désespérée... C'est insupportable. Je ne sais pas si ce que je dis à un sens, si ce que je dis est dictée par une humeur morose, si je me créée encore un problème là où il n'y en a pas. Je sais seulement que je ne sais rien de moi, que ça me fait peur/ mal de me dire que bientôt je n'aurai plus la force de rentrer chez moi ( non, chez mes parents, enfin chez mon putain de père), que je ne lutterai plus contre l'envie de se couper, de prendre du xanax en overdose tous les soirs et finalement de mourir. Je suis tellement pessimiste tout le temps et je me déteste pour tout ça et pour tout ce que je ne suis pas. Si ça se retrouve j'arrêterai tout ça? (Où est mon Prince et son Cheval Blanc? Tu es ton propre sauveur, n'oublie pas...)
Mon combat est bientôt fini. Je le sens. Mais je ne connait pas encore le vainqueur.
Je me rattache à ma psy et aux mecs qui ont le malheur de passer par là. Je suis un vrai vampire qui chercher le bonheur éphémère. «Tu la connais toi aussi? Cette sensation d'être plus forte, la plus belle, la plus heureuse de toutes? Bah cette sensation là c'est ma drogue.C'est ma raison de vivre.» Je suis une putain de camée. Ça fait peur.
Mon père, ma mère, mon frère, mes sœurs, mes études de psychologie, mon mode de vie, mes mecs, les mecs intéressés et intéressants, mes ex, ma psy, ma psychiatre (qui sert à rien), mes camarades de classes, mes potes, mes amies et même mes meilleures amies je ne les comprends plus, je ne les connais plus. C'est l'enfer comme dirait l'autre.
Mes crises de nerfs mes crises de boulimie d'anorexie de cutter et de larmes (« t'es toujours en train de t'auto flageller et de te plaindre hein?»)
Mes chagrins d'amour tout es deux jours, mes colères, mes terreurs, mon stresse, mon serpent noir, ce tableau noir, ce voile devant les yeux, mes idées noires, mes rêves, mes pulsions et mon autojugement toujours sévère, toujours là: rien ne lui échappe à cette enflure...
J'ai l'impression d'être 10 milliards dans ma tête et que chacun s'entre tue pour prendre le contrôle. D'ailleurs en parlant de contrôle j'ai développé une part de moi, comme une deuxième personnalité (ou peu être que c'est la première?) qui aime avoir le pouvoir sur l'autre et bien sur qu'aimer avoir du pouvoir est la seconde nature de l'homme mais je ne me suis jamais vu comme ça auparavant... Utilisant des jeux de séduction, de déni, de vampiration qui sont certainement des mécanismes de défense bien orchestrées et surtout bien ancrée dans ma petite tête. Ça me vaut d'ailleurs un peu plus de culpabilité chaque jour: «la culpabilité ça n'existe pas» «nianiania. Ferme ta gueule et reste à ta place au lieu de me donner des leçons de vie qui sont même pas applicables. Tu la connais toi? La putain de vraies vie?»
C'est l'enfer comme dirait l'autre. Putain faut que j'arrête d'utiliser les expressions de ce con . On jouait le jeux du «tu me fuit je te suis je te fuis tu me suis» quelle belle connerie ça encore, bien sûr que ça a mal fini.« Mais t'inquiète pas pour moi... jouer avec les autres m'est devenu habituel... Je ne serai pas la plus blessée dans cette histoire...» (hélas?) (En fait c'est plutôt le jeux de «qui va finir le plus en miettes?»).
Et puis toujours cette égo surdimensionné hein, «j'ai toujours besoin de marché la tête haute car au fond c'est tout ce qu'il me reste: un visage muet et un sourire qui t'encule. Quoi? quoi? quoi? Je te fais peur maintenant? Oh... tu a vu ma tête et tu t'ai dis que j'étais une personne gentille, douce, intelligente, humble, mignonne et même un peu sexy. Une fille bien en gros!/gros con je te déteste pour n'avoir vu en moi que ce que je veux monter aux gens insignifiants. Tu mérites d'être baiser et jetter (Hop poubelle. Ahahaha).
Monologue de folle dans un monde de fou sur cette plateforme chelou qu'est tumbler où tu peux voir des gens dépressifs comme du porno. Putain putain putain. Putain, mon cerveau tourne à mille à l'heure et je dois surtout apprendre à fermer ma gueule.
»
Elle a enfin fini de cracher sa colère alors elle la post et elle attend de voir...
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Pâques 2021 : Hécatombe pour les uns, Résurrection pour les autres... Allez comprendre !
Que l'on soit croyant ou ''athée-mais-pas-borné'', Pâques devrait être un moment privilégié : dans la filiation des ides de Mars, ces festivités “judéo-chrétiennes” annoncent le retour des beaux jours, même si c’est avec giboulées, d'habitude : aucune nouvelle n’est aussi prometteuse que cet espoir d'une “résurrection”., et ces jours précédents nous ont donné une jolie ambiance de printemps, gestes-barrière ou pas... La science envisage de vaincre la mort, un jour ? Il y a plus de 2000 ans que les chrétiens l'ont vaincue : ils sont en avance sur elle. D’une éternité, au moins
Malheureusement, la réalité nous repousse, sans ménagements, très loin de ces visions euphorisantes. Pâques 2021 aurait dû ou pu être une fête de la vie et de l'espérance, et c’est un moment de stupeur et d'effroi ! Nous avons retrouvé ce que les avatars de l'humanité, du destin et de la civilisation avaient enfoui au tréfonds de nos âmes : la bêtise, la méchanceté, la perversité, la contrainte sans limites et la peur aussi, hélas. En une courte année... très longue, l'accélération ressentie du rythme de l'histoire a été pénible. Et encore... ''on n'a sans doute pas tout vu'' !
A tout ''saigneur'', tout déshonneur : il faut, bien sûr, commencer par les errements multiples de la pandémie dite ''du covid 19'', en Europe particulièrement, puisque il semblerait que nous serions plutôt moins doués que d'autres pays, asiatiques à l'exception du Maroc et d'Israël, ce qui fait réfléchir à une problématique qui est interdite, autour du concept de ''race'' : ''et si la génétique expliquait la bonne ou la mauvaise ''tenue'' de tel ou tel groupe humain par rapport à ce phénomène et la faiblesse --relative-- du nombre de morts en Afrique sub-saharienne ou en Asie ?’’ (en français non-correct, ça se dit ''race''. Mais chut... ce gros mot est interdit).
Mais il n'y a pas que là que la réalité est vraiment antipathique : certains, sans en mourir de honte, osent employer les mêmes mots pour d'une part raconter le génocide des chrétiens qui est de fait en terre d’islam ou en Inde ou parler de la vente comme esclaves sexuelles de leurs filles dans les pays soumis à la Charia'a, et d'autre part, dans nos pays dits ‘’blancs’’, parler de vagues impressions montées en épingle, petites humiliations ressenties plus que démontrées, venant, s’il y en a, de quelques idiots chroniques, qu’alimentent des officines vétilleuses animées par un syndrome de chien de garde et qu'ils ont le culot d'appeler ‘’islamophobie’’. La haine atteint des sommets depuis peu, et rend le monde complètement fou !
Le format de ce blog, une page au format ''A4'', ne permettant pas de couvrir toute la laideur du monde actuel, il faut donc, comme souvent, ne parler que de notre pauvre pays, humilié par une atmosphère délétère (avec complotiste, conservateur et populiste, c'est un des mot préférés de la ''Bobosphère'', qui croit qu'il fait “perdre la face” à celui qui en est affublé --à l'opposé de ce qui se passe. Nombreux sont ceux --dont je suis-- qui revendiquent ce titre avec fierté et gourmandise !). La caste gaucho-progressiste au pouvoir s'imagine sans raisons valables que tout ce qui n'est pas conforme à son catéchisme mortifère et à sa “doxa” ringarde devrait disparaître de la surface de la Terre. Le seul fait de se rendre compte de cet état de fait est d'ailleurs équivalent à gravir la première marche dans l'ascension vers le titre (de plus en plus envié et recherché par les gens normaux) de ''complotiste''.
La caste des dystopistes au pouvoir semble poursuivre un rêve fou : puisqu'elle a échoué à étatiser le divin, elle rêve de diviniser l’Etat... ce qui autoriserait, à les en croire, leurs provocations délibérées ou détournées, leur lois contre-productives, les dissolutions de mouvements innocents, le mépris officiel et l'arrogante insolence de ceux qui n'ont rien à dire, la justice à deux vitesses, la stupide ”décréchisation” de la France, la déchristianisation de tout ce qui peut l'être et la désacralisation systématique du reste, les tombereaux d'imbécillités balancées par des ministres à la cuistrerie triomphante et de députés en mal d'intelligence (qui salissent surtout ceux qui les profèrent), les folies de l'islamo-gauchisme, du décolonialisme, de la haine de l'homme blanc en tant qu'homme et en tant que blanc (au nom de l'anti-racisme et de l'égalité ! Ah ! Les cons !), et la condamnation sans appel de continents entiers (Europe, Australie, Nord-Amérique, par hasard) et des siècles passés. Ces manifestations déraisonnables anoblissent ceux qu’elles visent.
Depuis quatre ans, la France officielle brandit son masochisme ringard, que l’immensité de son échec entraîne plus loin dans ce qui pourrait ressembler à un désir de maintenir les français dans l’enfermement : tant qu'ils sont ''iso-confinés'', ils sont tout de même plus faciles à diriger vers les abîmes où souhaite les voir aller une sorte de conjuration mondiale (Georges Soros, Bill Gates et les Gafam, Attali et les théoriciens dystopiques d'un terrifiant ''Gouvernement mondial'' qui affirme au grand jour ses rêves / nos cauchemars) -mais dont il est complotiste de dire qu’il existe. Il n’est pas trop tard, mais comme dit le bon peuple : il est moins une !
Dans leur insondable inculture, nos lamentables dirigeants n'oublient qu'une seule chose : la nature, on sait ça depuis Aristote, a horreur du vide. Alors, pendant que le christianisme voit ses territoires être officiellement grignotés par des actions gouvernementales qui ne tendent qu'à la destruction de notre civilisation (donc de tout ce qu'est véritablement la France), une autre religion prend logiquement la place ainsi laissée vacante. Mais si les sonorités in-harmoniques des “Muezzins électroniques” devaient un jour remplacer les joyeux carillons de nos églises, si un jour les femmes et les filles de France devaient être confinées-à-vie sous des linceuls noirs, ou si tous les animaux ”de boucherie” devaient avoir à souffrir mille horreurs avant d’arriver dans nos assiettes devenues ”hallal”, il serait trop tard pour les thuriféraires maniaques de l’anti-christianisme compulsif de se mettre à regretter ”le bon vieux temps” ! ‘’Après l’heure, c’est plus l’heure’’, et larmes et grincements de dents seront donc inutiles, comme le sera le désespoir de tous nos irresponsables à courte vue, si prompts à se répandre en ”Joyeux Ramadan” mais incapables d’écrire Joyeuses Pâques : la France reste le seul pays au monde où des ukrainiennes à poil sont ”timbrées” en Marianne sur tout notre courrier, avec l’onction présidentielle, comme pour les remercier de blasphémer dans les églises.
Comment ne voient-ils pas que si leur athéisme de combat devait déboucher un jour sur une islamisation, tous nos théoclastes de salon (= ‘’destructeurs de Dieu’’, en grec) comprendraient vite à quel point Allah serait intraitable avec leur monoïdéisme laïciste obsessionnel, et avec quelle violence il refuserait de se laisser malmener comme ils maltraitent la chrétienté, bien trop brave, en vérité. Elle se réveille enfin ? C’est la meilleure nouvelle depuis fort longtemps : mieux vaut tard que jamais ! Car, de même que la liberté de refuser de croire en Dieu ne saurait être mise en question, de même devraient avoir droit au même respect ceux qui pensent que l’homme a un besoin essentiel de transcendance pour être pleinement Homme (physique et métaphysique, esprit et âme, raison et foi, mêlés dans ce merveilleux point d'aboutissement qu'on appelle ''Humanité'')… Nietzsche disait qu'une vraie liberté de pensée porte en elle le futur de l’Homme. A fortiori sa résurrection ? Le monde entier sait encore fêter Pâques. Deux exceptions : la Corée du nord et la France officielle, fidèles à leur persévérance dans la nullité !
Rien que pour ça, malgré le confinement qui a sans doute empêché les cloches d'aller à Rome (la frontière est fermée, à Menton) et même avec une très légère avance, je vous souhaite de JOYEUSES FETES DE PAQUES à tous ! Χριστός Ανέστη (Christos anesti !)… Al-Masih-Qam…, Christus ist auferstanden… Kristus het opgestaan…Христос Воскресе (Christos Voskrese ! )… ハリストス復活!実に復活 (Harisutosu fukkatsu !)… Car ''en vérité, Il est ressuscité'' ! Aleïthos anesti, Voistinu Voskrese, Jitsu ni fukkatsu ! Et bonne Pessah à mes amis juifs. Shabbat shalom aiemen, שַׁבָּת שָׁלוֹם ! Les beaux jours vont revenir ! A mardi prochain...
H-Cl.
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L’autre dans l’ombre
Dès mon réveil, je m’élançais les yeux encore mi-clos vers la cuisine pour préparer un café et un petit-déjeuner classique avec ses toasts, son beurre et sa confiture. J’étais en train de boire ce nectar qui me réveillait lorsque le soleil pointa son nez. Dès lors, j’observai par la fenêtre sa luminosité et le jeu de lumière qu’il dégageait doucement. C’était un bel orange qui illuminait le ciel petit-à-petit. « Il fera beau, aujourd’hui » me dis-je.
Soudain, je ne sais pas comment expliquer cette situation extraordinaire, je me retrouvai placardé contre un mur comme une vulgaire affiche publicitaire. Le soleil était déjà à son zénith, le temps avait passé sans que je me rende compte. Mais le pire, je n’étais plus maitre de mes propres mouvements. Je me dirigeai ailleurs, suivant quelqu’un comme son ombre et j’étais incapable de pouvoir appeler de l’aide, incapable de parler. Je me sentis brutalement inutile caché par cette silhouette qui me faisait de l’ombre.
Là où elle allait, j’y allais. C’était étrange, on peut dire carrément glauque. Elle marchait comme une personne que je connaissais, défilant lentement sur le trottoir. Quand elle tourna la tête, je la reconnus. C’était elle, celle qui m’attire autant, celle qui vit dans mes rêves, celle qui fait battre mon cœur, c’était elle et je ne pouvais pas lui parler. Sans comprendre comment cela put arriver, j’étais dans son ombre ou peut-être, j’étais devenu son ombre !
Qu’il est difficile d’être si proche d’une personne qu’on aime et à qui on ne peut pas exprimer son amour. Mon dieu, qu’elle est terrible cette sensation de vouloir engager la conversation et de ne pouvoir parler. Elle entra dans son lieu de travail, parla avec une collègue et but un café d’un distributeur avec elle juste avant d’entrer dans son bureau. Je lézardais les murs sur son passage. J’étais à chaque fois visible même quand le soleil disparaissait, toutefois, elle ne me voyait jamais faire de grands gestes pour qu’elle puisse enfin me voir et me sortir de ce pétrin.
Une fois assise derrière son bureau, je m’affichai face à elle sur la porte d’entrée. Elle pouvait me voir, seulement, trop concentrée sur son travail, trop prise par les coups de téléphone ou les bruits sur le parking visible par la fenêtre dans son dos, j’étais totalement invisible. Je cherchai le contact mais au bout de deux heures, je réalisai que gesticuler ne servait à rien. Je ne pouvais pas parler, je ne pouvais pas remuer ni la toucher. Je n’étais plus qu’une ombre comme une autre dans ce monde qui me paraissait subitement absurde vu ma situation. Alors, tandis qu’elle travaillait, je cherchai à trouver l’origine de cette sorcellerie.
Etait-ce la pleine lune de cette nuit ? Ou un orage électrique ? Suis-je devenu maudit ? Je me posai tant de questions mais aucune réponse ne correspondait ou peut-être devais-je réfléchir différemment en retirant ma part critique au paranormal. J’étais devenu victime d’un phénomène extraordinaire. La matinée se passa. Vers midi, son amie collègue frappa à la porte que je me pris en pleine face car le soleil avait bougé. Elle attendit qu’elle se lève et je les suivais tel un petit chien jusqu’à cette cafétéria déjà remplie de monde.
Je détestais les cantines d’entreprise mais ce jour, je les ai injuriées. Déjà, je ne pus manger, j’entendais mon estomac gargouiller, remarquant quelques têtes se tournant dans ma direction. Mais aussi, à certains moments, j’ai été écrasé comme une merde de chien sur un trottoir. Dès que je me trouvais au sol, quelqu’un passait les pieds sur ma silhouette. C’est terrible d’être piétiné quand on est devenu l’ombre d’une autre personne.
Au cours du déjeuner, j’écoutai avec grand intérêt les discussions de ma belle et son amie. Elles parlèrent de banalités, de leurs familles, ses enfants et la fierté qu’ils aient de bonnes notes à l’école. Elles exprimèrent quelques réserves au sujet d’un dossier puis elles chuchotèrent des fantasmes concernant un nouveau directeur de service, avant de parler de leur vie sentimentale. C’est intéressant d’entendre une autre vision des choses sauf quand elle n’est pas en votre avantage. Je me serai tiré les cheveux si j’en avais. Elle en pinçait pour un abruti, un crétin des Alpes. Je sentis un mal de ventre alors que je n’en avais plus à l’idée de la savoir entre ses bras. Le pire vint après lorsqu’elle se moqua de moi. Pendant notre retour vers son bureau, je me disais que finalement, partant du principe qu’elle aime les gros cons, j’étais un mec formidable et que je perdais mon temps auprès d’elle.
Tout l’après-midi fut un temps de réflexion quant à mon intérêt pour elle. Après tout, qu’avait-elle de plus qu’une autre ? Malgré ses longs cheveux frisés, ses yeux bleus, son sourire angélique, ses petites lèvres désirables, ses joues roses et fraiches, ses doigts fins, sa voix douce, son rire contagieux, son intelligence… elle n’avait rien d’intéressant. Ma colère l’emportait poussée par ma déception, je voulais quitter cette position invisible pour retourner à la lumière quitte à fondre et disparaitre définitivement du monde surtout de sa vie.
Soudain, elle se leva et partit faire une pause devant la machine à café. Elle but dans un gobelet descendu automatiquement tout en fumant une cigarette roulée. Je restai collé au mur à la contempler, agacé par ses propos à mon sujet qui résonnaient encore en mémoire. Alors, je profitai qu’elle soit seule pour jouer avec elle. J’attendis qu’elle tournât la tête vers moi pour gesticuler. Cette fois-ci, elle remarqua son ombre en mouvement. Surprise, choquée, elle me dévisagea, restant muette et intriguée de voir sa silhouette faire des gestes différents des siens. Je dansai, fis des flexions extensions, je courus sans pouvoir me déplacer. Tout-à-coup, j’eus l’idée de faire un strip-tease. Je décoiffai le chignon de son ombre laissant tomber ses cheveux. Puis, je déboutonnais un à un son chemisier. Elle se sentit horriblement gênée et posa les mains sur sa chemise espérant qu’elle ne s’en aille pas. J’attaquai ensuite sa jupe, l’envoyant valdinguer. Je ne pensai pas réussir aussi facilement. Dès lors, je jetai chacune de ses chaussures. Mal à l’aise, elle crut être nue, elle repartit vers son bureau en courant comme si elle n’avait plus d’habit. Je suivais, heureux de ma connerie vengeresse. Elle s’assit sans comprendre ce qui venait de se passer.
Sur le mur, je m’amusai à lui faire signe de la main, prêt à recommencer. Du coup, elle baissa le store me faisant disparaitre légèrement. J’étais toujours présent mais elle ne pouvait plus me voir. Elle se remit de ses émotions en travaillant, Par moments, elle cherchait ma position en levant les yeux. J’attendais tranquillement qu’elle bouge. Le soir arriva et avec le soir, le couché de soleil. J’aperçus à travers le store l’obscurité s’imposer dans le ciel puis, la nuit tomba aussi vite que je disparus du mur. J’étais revenu dans mon appartement, rentré d’une journée compliquée. Le lendemain, les collègues racontèrent que j’étais complètement ailleurs comme l’ombre de moi-même.
Durant la soirée, elle laissa plusieurs messages sur mon portable. Elle voulait me parler d’un projet dans lequel elle souhaitait m’impliquer. Je n’ai pas répondu, je ne l’ai pas rappelée non plus. J’ai passé le reste de la semaine à faire autre chose. Etre l’ombre d’un autre n’a rien d’intéressant particulièrement le sien.
Alex@r60 –août 2020
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Pierô
Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir d'interviewer Pierô, illustrateur de grand talent qui a déjà pas mal d’illus à son actif tels que Ghost Stories chez Repos Prod, Kero, M. Jack chez Hurrican, ou encore le dernier Last Bastion chez Repo Prod. Il est aussi dans l’édition avec Kyf Editions qui ont commis les excellents TV Show et Fou Fou Fou.
Salut Pierô, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview. Hello, avec plaisir pour l’interview, j’ai parcouru les questions vite fait, ça s’annonce rigolo. Je me souviens de notre première rencontre sur le stand Hurricane Games au PEL 2018 où tu dédicaçait Kero. Tu m’avais alors raconté une anecdote intéressante sur les demande de l’éditeur sur le style graphique de ses jeux, t’en souviens tu? Peux tu nous la raconter? En ce qui concerne l’anecdote, pour le coup, j’étais persuadé qu’on s’était rencontré à Cannes pendant le festival du jeu autour d’une table de « Tv show » mais bon, j’ai une mémoire de poisson. Pour ce qui est de l’anecdote, j’imagine que tu parles des demandes de « non violence » dans un monde Post-apo. Hurrican, avec qui je travaille depuis des années, est une maison d’édition suisse dont le patron, Yves Menu a une particularité : Il déteste les représentations de violence, de sang ou tout ce qui est lié à la mort (têtes de morts, armes etc). Quand le premier jeu que tu édites, c’est un jeu basé sur le premier serial killer répertorié (Jack l’éventreur), c’est compliqué. Mais comme on avait opté pour un côté assez cartoon, ça s’est bien passé. Pour Kero, l’éditeur me parle de son projet de jeux « post apo(calyptique) » dans un univers « à la Mad Max ». Le connaissant bien, je lui demande s’il a conscience de la « violence » visuelle inhérente à ce genre d’univers. Ce à quoi il me répond : « J’aimerais un univers coloré, un mad max un peu écolo et joyeux. ». Le genre de challenge qui me plaît bien ! Dans l’absolu, ça m’allait très bien. Je suis pas fan des armes à feu et de ce genre de choses, donc c’était un projet vraiment chouette à faire. Je crois savoir que tu aimes beaucoup les dédicaces, peux tu nous dire pourquoi? Les dédicaces, c’est presque la raison pour laquelle je suis illustrateur. Une des rencontres fondamentale dans ma vie c’est ma toute première séance de dédicaces BD. J’ai 13 ans et le dessinateur du « Soleil des loups », Arthur Qwak vient dédicacer dans la librairie où je viens acheter mes BD dès que j’ai des sous. Ce gars, ce grand punk, fait tout ce que je rêve et il incarne le fait que c’est possible. Je réalise quelques années plus tard que j’oriente toute ma vie pour y arriver à partir de là, et du coup, plus tard, l’envie de rendre la pareil est là. J’ai souvent dédicacé pour des familles ou un ado me disait timidement qu’il adorait dessiner et ça me fait marrer qu’autant, il deviendra dessinateur parce qu’il a réalisé, lui aussi, que c’était possible. Les dédicaces, c’est des rencontres, des moment forcément cools parce qu’on papote, on échange, c’est tellement bien de se nourrir de ça pour retourner t’enfermer dans ton bureau le reste de l’année. Après, c’est pas toujours génial hein… Il y a toujours ce moment de creux, de fatigue… Ou cette personne pas sympathique qui croit qu’elle te rend service en te demandant un truc « original » et inattendu… Mais dans l’ensemble, j’aime ça à la folie. Peux tu nous dire ton parcours, comment tu en es venu à l’illustration de jeux? Mon parcours est un peu celui d’un autodidacte. J’ai commencé très jeune les « beaux arts » en cours du soir et à m’orienter vers le dessin et les arts plastiques. Cependant, je me suis retrouvé à faire un mauvais choix après le bac et même si je le regrette absolument pas, j’aurais été un meilleur illustrateur et surtout, je l’aurais été plus tôt… Ou pas en fait.. Difficile à dire. Pour ne pas inquiéter ma mère, j’ai essayé d’être prof d’arts plastiques pour avoir un vrai métier. Donc Fac et Capes. Ayant une formation excellente depuis tout jeune tant en pratique plastique qu’en histoire de l’art, j’ai mon deug sans jamais ouvrir un livre ni même toucher un pinceau. Je m’amusais même à présenter des travaux fait aux beaux arts quand j’avais 10-12 ans et en mettant le speech adapté genre « arti » et je m’en sortais pas mal… Une honte quand j’y pense. Parallèlement, dès ma première année de fac j’ai dû bosser pour vivre et du coup, ça a clairement pris le pas sur des études qui ne me passionnaient pas du tout. A 20 ans, j’ai arrêté mes études pour travailler (libraire BD, vendeur de jeux vidéos, tenancier de cyber café…) et ce pendant 10 ans. Pendant ces 10 années, j’essayais de continuer à dessiner, monter des projets BD… Pis finalement, je suis rentré en contact avec Bruno Cathala et pis Poupouf… Le drame. Pour le coup, je suis devenu « illustrateur de jeux » parce que je suis joueur et que je voyais des François Bruel, Franck Dion ou des Julien Delval faire des trucs de fou… J’ai voulu faire pareil très vite. Quel est l’illustration que tu as le plus kiffé? De loin et sans hésitation la couv’ de « Kero ». J’y ai passé beaaaaaucoup de temps et chaque instant était un pur bonheur. J’adore les décors rocailleux, les déserts et les univers un peu fait de bric et de broc. J’adore mon perso féminin du premier plan que tout le monde prend pour un homme… Comme quoi, dès qu’on fait pas des pinups à gros seins… C’est une illustration dans laquelle je me suis beaucoup impliqué, j’ai même pris plaisir à faire des véhicules… C’est pour dire ! Quel est ton jeu préféré ? Pourquoi ? Dans ceux que j’ai illustré ? Ou de façon générale ? En y réfléchissant un peu, de toutes façons, je pense que je répondrais « ghost stories ». J’aime les jeux coop’, j’aime les jeux qui me racontent une histoire tout en gardant une vraie mécanique. « Ghost » c’est aussi un jeu de vrai pote, Antoine Bauza et on s’est régalés à le faire ensembles. Je suis un gros joueur dans l’absolu, ma ludothèque dépasse les 500 jeux et je continue d’en acheter… A condition de donner ceux auxquels je ne joue plus. Parmi mes gros jeux de cœur, je citerais « mystères à l’abbaye », « les chevaliers de la table ronde », Le « gang of four » (et le tichu) et « Yspahan »… Ceux là, je m’en séparerais jamais.
Si on sortait le jeu “ Questions de merde “ pour continuer cette interview? Je tire 3 cartes… Voici les questions de la première carte: Quel record du monde aimerais-tu battre? Alors je n’ai absolument pas l’esprit compétitif… Mais genre, absolument pas. Je ne vois aucun intérêt dans les « records ». Souvent, je les trouve cons et inutilement dangereux… Du coup, je ne saurais absolument pas quoi répondre. Comment démissionner avec classe? HmMMMmmm… démissionner, c’est un acte « classe » en soit je trouve. Quand tu es face à une situation intenable ou quand tu as une opportunité que tu imagines meilleure qui te pousse à « partir », c’est une prise de risque de tout lâcher pour aller vers du mieux ou du moins pire… Du coup, j’ai toujours trouvé que « démissionner », « partir », « envoyer chier », dire « non », c’est bien et classe… Je réalise… A des questions de merde, faut répondre avec humour ? Un peu n’importe comment ? Attends, je vais essayer de faire mieux après… Mais c’est pas trop mon truc… A quoi reconnaît-on le grand amour? HmMMmm… Quand tu rencontres quelqu’un qui te survit plus de 1 semaine au quotidien ? Voici la deuxième carte: Tu pars en lune de miel demain, où vas-tu? Québec, direct. Massif de charlevoix, dans une grande forêt entre deux lacs. Quelle taxe proposes-tu de créer pour renflouer les caisses de l’état? Heuuu… La taxe à la connerie, celle qui rapporterait le plus gros. Quel métier, désormais inenvisageable pour toi, te faisait rêver pendant ton enfance? Ben j’ai rêvé que d’une seule chose et depuis toujours et je le fait. Impossible pour moi de répondre à ça… Mais j’aurais bien aimé être parachutiste pro. Genre, travailler dans le milieu pour pouvoir sauter tout le temps et être un bon para… J’en ai pas rêvé enfant dans ces termes mais j’ai toujours voulu voler et comme j’ai pu réaliser ce rêve… J’ai qu’une seule envie, continuer… Mais j’ai découvert ça un peu tard. Et la dernière carte: Quelle est la conséquence négative de ta présence sur Terre? Bah, Brad Pitt paraît moins beau et sexy. Que faut-il faire pour profiter de sa jeunesse? Savoir ne rien faire. S’asseoir, les yeux dans le vague et s’imaginer plein de choses… Quel est l’endroit idéal pour une première rencontre? Des escaliers. Merci infiniment Pierô d’avoir répondu à ces questions! Je te souhaite beaucoup de succès avec ta maison d’édition, Kyf Editions et j’attends ta prochaine illustration avec avidité! Chers lecteurs, si vous avez aimé les questions, vous pouvez les retrouver dans le jeu “ Questions de Merde “ édité chez Le Droit De Perdre
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Les Chroniques de Livaï #31 ~ A PROPOS DU COUTEAU (mai 825) Jochem Lamprecht, un gamin des rues
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Les autres devraient plus tarder. Depuis que mon vieux est plus de ce monde, ma bicoque est devenue notre repaire. Certains y crèchent un peu trop à mon goût, mais bon, maintenant, on est une vraie famille. Plus de connard d'adulte pour nous surveiller ! Les rues sont à nous !
Je les entends arriver. Lambert est le premier, il se glisse toujours par derrière parce qu'il vient du quartier nord. Yvo ensuite, puis vient le tour de Bettina, la seule nana de la bande. Un beau brin de fille, faudra qu'elle fasse gaffe quand il lui poussera des nichons. Les autres arrivent en vrac, en gueulant, jurant et rigolant. On est là, tous les douze.
On va ratisser le quartier, faire le plus de poches possible. Même les clodos y passeront. Et si on peut voler un peu de bouffe en passant, on se gênera pas ! La garnison est pas dans le coin en ce moment, paraît qu'un meurtre a eu lieu dans un autre quartier.
On sort tous groupés, on marche sur quelques mètres, et on se déploie. Chacun à sa méthode et ses coins préférés. Je sors pas le couteau tout de suite, j'attends qu'un pigeon idéal se pointe. Ou une pigeonne, j'en vois une, là. Elle s'est arrêtée devant l'étal de pommes. Où elle cache son fric, cette conne ? Là, sur sa ceinture, contre sa hanche ; elle fait pas attention, elle regarde les pommes... Doucement, je me glisse derrière... Au moment où elle se penche pour en attraper une, je coupe le cordon de sa bourse, et elle me tombe dans les mains ! Si j'avais été un tout petit peu plus grand, elle m'aurait vu ; faudra que je trouve une autre tactique pour plus tard.
Je l'entends gueuler comme une truie qu'on égorge ! A votre bon coeur, m'dame, les gamins des bas-fonds crèvent la dalle ! Elle est pas très lourde, cette bourse... Bah, je vais me refaire avec le prochain. Je croise Wendel, encore bredouille, qui hausse les épaules en me regardant de son air benêt. Il va bien falloir qu'il serve à quelque chose un jour, celui-là, sinon on le jettera dehors. Soit tu participes, soit tu dégages ! Marre de nourrir les inutiles !
Je suis en train de suivre un autre pigeon quand je croise l'autre tache, ce nain de Livaï. Bordel, on peut dire qu'il pousse pas avec l'âge, lui ! Il attend au coin de la rue, je sais pas quoi... Non, bordel, je crois bien que c'est mon pigeon qu'il reluque ! Pas de ça, nabot ! Il est à moi ! Je lui montre mon couteau, pour qu'il comprenne, mais il a l'air de s'en foutre. Ah ouais ? T'es chez moi, le minus, t'as intérêt à dégager si tu veux pas faire connaissance avec ma lame !
Je rêve, il se met à filer ma proie ! Je cours, je lui rentre dedans, et je le mets par terre. Le nain s'étale par terre, et avec, petit bonus, ses prises de la journée ! Il a pas chômé ! Tu déconnes, c'est le fric de mes pigeons que tu embarques, là ! Cette fois, je vais te faire mal, morveux !
Il se débat un peu, se relève et sort aussi un couteau. Tu vas faire quoi avec ce cure-dent, le nain ? Tu vas te faire mal, c'est sûr ! Au pire, compte sur moi ! J'essaie de lui arracher son butin, et lui il tente de me piquer avec son jouet, mais il s'y prend mal. On t'a pas appris comment on se sert d'une lame, ou quoi ? Ton paternel va s'en mordre les doigts ! Je vais démolir ta jolie petite gueule !
Je réussis à craquer le fond de la bourse et toute la ferraille vole dans les airs. Mais il lâche pas prise ! Il reste sur place et me barre le chemin. Tu l'auras voulu ! Je balaie horizontalement avec ma lame et je l'atteins au visage. C'est que le début, morveux ! Lâche tout ou je te larde ! Des adultes se mettent à courir, des femmes à hurler, mais personne intervient ; la vue d'un couteau suffit en général. Et y a déjà un peu de sang sur le mien !
Il essaie encore de m'atteindre avec sa lame de bébé mais son bras est trop court. Je l'attrape par son petit bras et l'amène vers moi pour l'embrocher. Putain, il est rapide ! Il passe derrière moi, se pend à mon cou et essaie de me trancher la gorge ! Mais il a pas le truc ! Je tombe sur le dos et il lâche prise. Bordel de merde, Livaï, je vais te saigner comme un porc ! Je lui taillade le bras et il lâche un tout petit gémissement ; trop petit à mon goût !
Il a le souffle court, et moi aussi, je dois dire. Il a réussi à me surprendre, le couillon. Mais je vais en finir. Je veux plus te voir dans mes rues, espèce de vermine ! Il se met à reculer sur les fesses jusqu'à l'angle de la rue. Il a la trouille, c'est clair, même s'il en a pas l'air ! J'avance vers lui, et tout le monde s'écarte. Je vois les copains se ramener des autres coins de rue et ils se mettent à gueuler comme des enragés, à se marrer, à se moquer. Leur enthousiasme est contagieux ! J'ai jamais tué personne, mais il faut bien que je montre à tous ces lascars que je mérite d'être le chef.
Ni une ni deux, le nain se relève et se met à courir de l'autre côté, en laissant son butin par terre. Où tu vas, Livaï ? Viens me montrer ce que t'as dans le bide ! Je cours derrière lui, en essayant de pas le perdre de vue ; mais il va vite, très vite. J'ai jamais vu quelqu'un courir aussi vite ! Il disparaît, et je m'arrête en me tenant les côtes. C'est ça, que je te revoie plus dans le coin, sale môme ! Pourvu qu'il dise rien à son daron...
La vache, il a quand même réussi à me blesser au cou... S'il avait passé sa lame dans le bon sens, j'étais cuit...
Je retourne en arrière pour rejoindre les autres. Ils me regardent tous avec admiration. C'est bien comme ça, ça leur a suffit. Faut qu'ils s'en rappellent. Et là, y a pas un gros type qui est en train de tripoter Bettina contre le mur d'en face ? Mais il est con celui-là ! Elle a même pas de nichons !
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les animaux se rapprochent de vous
J’ai été mariée au Christ. Je repassais ses chemises. Il voulait que je m’épile la chatte chaque semaine. C’était épuisant. Heureusement il est mort jeune. À sa mort je n’ai plus coupé. J’ai pris un amant il m’appelait grosse forêt. Puis j’ai pris un autre amant il m’appelait fougère. C’était des hommes cons. Je les avais pris pour le sexe. Rapidement je les ai jeté. J’ai arrêté le sexe. Je vivais à ma convenance. J’aimais ne parler à personne. Je préparais à manger et je donnais ma nourriture. Je donnais ma nourriture aux clochards isolés aux migrants réunis. Je notais que je ne cherchais plus que la compagnie de ceux qui ne parlaient pas ma langue. Je récupérais l’eau de pluie pour les plantes. Finalement je récupérais l’eau de pluie pour la cuisson. Les plats étaient meilleurs. Je nageais dans un lac souvent. Il était à côté de ma maison. La caf payait mon loyer pour moi. Un jour le propriétaire est venu me voir et je me suis mis à lui payer le loyer en nourriture plutôt qu’en argent. Alors j’ai gardé l’argent de la caf pour moi. Je trouvais les légumes à cuisiner à la fin du marché. J’étais connue pour. Je grossissais parce que j’avais toujours des restes. Je donnais ma nourriture puis je mangeais les restes puis je donnais les restes des restes aux chats aux chiens. Il y avait toujours une quantité de restes. J’étais aussi connue des animaux. Quand on cesse le sexe les animaux se rapprochent de vous. La nuit j’écoutais les voisins d’à côté se crier des choses sexuelles. Ils parlaient une autre langue. Mais je comprenais qu’ils se parlaient dans le plaisir. Je devenais folle et j’attrapais un gros légume et je me faisais l’amour avec le gros légume. Le lendemain je cuisinais le gros légume dans l’eau de pluie. Je le cuisinais toujours à part et je ne le donnais pas je le mangeais. Il avait le goût comme quand on a trop salé. Je me lavais mais pas tout le temps. J’entendais les voisins qui me critiquaient à mon odeur. J’avais un fils mais il vivait très loin. Peut-être il travaillait peut-être il était mort. Peut-être les deux. Quand quelqu’un mourrait la famille vendait son corps à une grosse usine d’organes. On réorganisait le corps en pièces détachées. Puis la grosse usine vendait chaque organe à l’unité. C’était l’époque. Quand un cancer arrivait dans un organe on ne traitait plus le corps du malade on changeait l’organe. Simplement. Mais peut-être mon fils n’était pas mort en pièces détachées. Peut-être qu’il vivait et travaillait dans une grosse usine. J’étais trop loin de lui pour le savoir. Le réseau ne passait pas où je vivais. Je nageais au lac plutôt la nuit. Je n’aime pas qu’on me voie. Je parlais parfois à mon propriétaire. Il était de la même langue que moi. Sinon je préférais faire des gestes quand je donnais la nourriture aux clochards isolés aux migrants réunis. Avec les gestes on ne dit pas grand-chose mais la chaleur passe. La chaleur passe ou la violence passe. Ça dépend beaucoup des jours. Les jours où je passe la nuit avec le gros légume je me réveille fatiguée et je passe tout le jour fatiguée. Les jours où je dors bien la nuit je passe tout le jour tout sourire. Ça dépend si les voisins d’à côté se sont criés sur le sexe. Un jour je mourrai et on pourra venir chercher mes casseroles et toute ma fourniture. Le premier qui viendra pourra les prendre. Je dors la nuit je rêve de quelqu’un qui me regarde. Il est beau son sexe est dirigé. Je le regarde et il me regarde aussi. Alors je peux jouir dans mon sommeil sans les mains. Quand je jouis tous les hommes qui ont existé sur terre existent encore. Les clochards sont isolés et les migrants réunis.
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