Tumgik
#lois de la mécanique classique
physikcollege · 1 year
Text
0 notes
poesiecritique · 6 months
Text
Les hommes dénaturés, Nancy Kress, Paris, Flammarion, 2001 (1998), trad. J.-M. Chambon
Tumblr media
Maximum Light, pour titre original. Comme sous les feux de la rampe. D'abord ceux de ballets, puis du scandale. Pourtant le scandale est dévoilé dès les premières pages : dans une cage aux barreaux si fins qu'ils laissent entièrement voir des singes dont les visages sont identiques, trois fois le même visage humain. Et puis ça explose. Trois fois le même visage, puis trois voix qui se tissent, l'une après l'autre, chapitre après l'autre, brin après l'autre, à la langue singulière pour traduire trois personnages, les trois personnages principaux : Nick Clementi, Cameron Atuli et Shana Walders. Respectivement une langue posée d'un vieux médecin habitué à la politique, une langue obsédée par la danse d'un danseur homosexuel, la langue gouailleuse et prolo d'une jeune soldate.
Le propos du livre est, à mes yeux, double.
La dystopie questionne, un peu comme Carola Dibbel dans The only Ones, les enjeux reproductifs de l'espèce humaine à l'aune d'une décroissance de la fertilité. Ici, celle des hommes davantage que celle des femmes, mais l'accent est surtout mis sur l'omniprésence de perturbateurs endocriniens dans l'environnement, conséquents de la surproduction pétrochimique. Les animaux sont régulièrement scrutés pour dire leurs malformations, tout autant que celles humaines, qui conduit à des fausses-couches ou à la naissance d'enfants dont les facultés cognitives sont altérées (manque de concentration, fragilité émotionnelle) dès la grossesse. A l'autre bout du spectre d'un monde sans enfants, il y a la description d'un monde de vieillards d'où les questions sociales ne sont pas absentes (ou plutôt, surtout présentes dans les premières pages du livre) : qui paye pour les retraites ?, qui touche encore une retraite ? Mais la question de la reproduction est aussi posée à travers les deux jeunes personnages : Cameron Atuli et Shana Walders. La position de Kress paraît un peu caricaturale et essentialiste quand elle figure Cameron qui, en résumant brutalement est pédé danseur classique ne voulant/"pouvant"pas avoir d'enfants (alors qu'un des enjeux du livre est la haute fertilité de son sperme). Mais, Kress me semble moins essentialiste quand elle dresse le personnage de Walders. La jeune femme ne veut pas d'enfants alors qu'elle est fertile ; elle est travailleuse du sexe à l'occasion, et ça ne l'embarrasse pas. La questionne davantage, cette jeune femme, sa place dans la société, à la croisée d'un désir transclasse et d'un désir qui, depuis notre société actuelle, se dégenre dans la mesure où son lieu de carrière, expliqué par sa socialisation primaire (son père militaire, etc.), est celui de l'armée.
L'autre pendant du livre est une enquête sur le scandale - Maximum Light. Sa mécanique est exposée dans l'intrigue que Kress noue autour du taire, à l'échelle des U.S.A., depuis une critique acerbe de l'investissement étatique dans la recherche, articulant son pendant académique et celui privé (à ce sujet, concernant la recherche française, on pourra lire le dossier intitulé Penser le capitalisme académique par la production de ses marges, coordonné par Natacha Chetcuti-Osorovitz & Cynthia Colmellere pour la revue SociologieS). Kress souligne le paradoxe du laissez-faire étatique sur les activités illégales financées par des ressources privées. Ainsi, l’État, des Hommes dénaturés, régule les lois éthiques de la recherche académique comme les financements qui y sont alloués, mais ces lois éthiques sont définies afin de ne pas remettre en question les implications écosystémiques des multinationales pétrochimiques dans la crise sanitaire. Pour décrire la strate officielle, les premières pages figurent un conseil où ne siègent que des personnes âgées. Puis, entre officiel et officieux, s'y greffe un rendez-vous entre Nick Clementi, le vieux médecin, et un politicien, du même âge. Mais la strate que décrit le plus Kress est bien celle officieuse, celle expérimentale et criminelle. Se développant par un manque d'espace officiel, de soutien académique et financier, et d_s lors hors-cadre éthique la régulant. Ainsi, il me semble moins ici que Kress travaille sur les possibles que la science offre, malgré les inventions que l'autrice produit (par exemple la vivifacture, permettant la création de ces singes à tête d'enfants) que sur le cadre sociologique de la production scientifique.
2 notes · View notes
La France ou l’inefficacité majestueuse des OQTF
Tumblr media
Une fois de plus, la machine à distribuer des OQTF fait des siennes, pendant que la France pleure et les politiques s'enlacent dans la valse du laxisme. Bienvenue France, ce grand pays des droits de l’homme, des lumières, des grands principes. Mais aussi, ce pays où l’administration est tellement efficace que les OQTF (vous savez, ces fameuses "Obligations de Quitter le Territoire Français") font profiter les criminelles. Taha O., déjà sous OQTF, se permettait de déambuler tranquille en attendant sa prochaine convocation, sans jamais vraiment s’inquiéter de l’idée de quitter la France. Une fiction administrative, un "vous devez partir" qui ressemble davantage à "restez tant que vous voulez, on verra plus tard". Les fameuses OQTF, qui ont autant d'effet qu’un post-it sur la porte du frigo. Et pourtant, nous voilà une fois de plus face à un drame, celui de Philippine, une jeune femme de 19 ans, victime d’un homme qui aurait dû être loin, très loin. Mais non, il était là. Et la question nous brûle les lèvres : à quoi servent ces fameuses OQTF si personne ne les applique vraiment ? Peut-être qu’avec une carte de fidélité, on pourrait obtenir une expulsion gratuite au bout de la dixième OQTF ? Vous avez peut-être déjà entendu cette mélodie répétitive, celle du gouvernement qui promet des expulsions, la justice qui distribue des OQTF comme des cartes au Monopoly, et des individus concernés qui se baladent encore en France, comme s’ils avaient tiré une carte "Sortez de prison gratuitement". Si vous la fredonnez en ce moment, c’est que vous connaissez déjà le refrain. Taha O. ou l’inefficacité majestueuse des OQTF, un vrai chef-d’œuvre bureaucratique. Il y a une sorte de nonchalance dans la manière dont ces injonctions sont émises, comme des invitations à une fête dont on sait que personne ne viendra jamais. La France, ce grand pays de droit, reste fascinée par sa propre indulgence, telle une mère qui répète à son enfant "cette fois c’est la dernière", tout en sachant pertinemment qu’il ne l’écoute plus depuis longtemps. Mais bon, rassurez-vous, les politiques sont là, micro à la main et prêts à réciter leur litanie habituelle. Ah, qu’ils sont bons pour nous promettre monts et merveilles quand ils ont besoin des voix ! "Nous allons renforcer les contrôles", disent-ils, les yeux remplis de cette conviction d’un vendeur de tapis. Mais qu’y a-t-il derrière cette belle promesse ? Du vide, mes amis, du vide !
Philippine, elle est morte.
- Mais ne vous inquiétez pas, la mécanique de l'État continue de ronronner. Pendant que ses proches pleurent, que le pays est sous le choc, les OQTF restent une formalité administrative que même les concernés doivent trouver comique. Imaginez, c’est presque un jeu : combien d’OQTF peut-on collectionner avant de finir par quitter le pays ? Le record est-il de deux ? Trois ? Quatre ? À ce rythme, on pourrait bientôt avoir une émission télé pour suivre l’exploit ! - Oui, la vie d’une jeune femme de 19 ans a été arrachée à la vie. Et pendant ce temps, la grande République française continue de croire en ses institutions, ses lois, ses processus. Des lois dont l’efficacité semble se mesurer en souffrances évitables et en vies brisées. Peut-être qu’en réalité, la France adore ces drames. Ça lui permet de recommencer son spectacle préféré : "Nous devons renforcer la sécurité." Ah, ce grand classique. Ils le jouent à chaque fois avec la même conviction usée, comme si cette fois-ci, ils allaient vraiment faire quelque chose. Quand il s'agit de sécurité, on est plus proche du cabaret que de l'action Il est temps, chers lecteurs, de reconnaître l'évidence : la France a un problème avec son laxisme. La sécurité de ses citoyens passe après la belle image humaniste qu’elle veut afficher à l’international. On parle toujours de droits pour les uns, mais qui parle des droits des victimes ? Ah, ça, c’est un débat que l’on évite soigneusement, parce que c’est un peu moins glamour sur la scène internationale. Après tout, qui aurait besoin de résultats concrets quand on peut simplement faire semblant d’agir ? Les OQTF sont distribuées comme des flyers pour une soirée techno : on les donne à tout le monde, mais personne n’y prête vraiment attention. Tout est spectacle, tout est façade. Alors, quand un meurtre vient rappeler à quel point tout ce système est défaillant, on passe rapidement à l’acte deux : la parade médiatique. Vous savez, cette chorégraphie bien huilée où chacun des politiciens arrive sur scène pour dire que "cette fois, on va faire quelque chose". Spoiler alert : non, on ne fera rien, comme d’habitude. Rien, parce que c’est bien plus simple de ne rien faire. Et puis, tant qu’il ne s’agit que de la vie des autres, où est le problème ? Et bien sûr, quand quelqu’un finit par mourir, on fait mine de s’étonner. "Ah bon ? Il était encore là ?" comme si c’était une surprise. Non, mes chers politiciens, ce n’est pas une surprise, c’est simplement le résultat inévitable d’un laxisme profondément enraciné, d’une incapacité à faire respecter des décisions de justice que personne ne prend au sérieux. Taha O., c’est le symptôme d’une France qui refuse de voir la réalité en face. On préfère discuter de grands principes, laisser entrer ceux qu’on n’expulse jamais, et prier pour que tout se passe bien. Le résultat ? Des OQTF qui ne sont appliquées qu’une fois sur dix, des criminels en liberté, et des victimes qui paient de leur vie pour le laxisme généralisé. Mais ne vous inquiétez pas, les prochaines élections sont dans peu de temps, et là, promis, ils recommenceront avec leurs discours sur la sécurité. Parce qu’en France, c’est bien connu : tout change pour que rien ne change. En conclusion, chers amis, il est grand temps de faire un choix : ou bien on continue à danser sur cette musique d’OQTF fantôme, ou bien on arrête les frais et on décide d’appliquer les lois avec sérieux et extrême rigueur. Parce que si la France continue de jouer à ce petit jeu du "vous devez partir, mais en fait vous restez", c’est le petit peuple qui en paiera le prix. Et là, croyez-moi, ce ne sera plus du tout une question de laxisme administratif, mais de vies brisées, de haine contre les dirigeant et une fronde populaire qui grandit chaque jour. Alors, la prochaine fois qu’on vous parlera de sécurité, rappelez-vous simplement que derrière chaque OQTF non respectée, il y a une histoire comme celle de Philippine. Combien de drames faudra-t-il avant que l’on comprenne qu’un bout de papier ne suffit pas pour protéger les citoyens ?  Il faut mettre une fin à la valse des OQTF et point ! Fin du bal, aux armes citoyens ! David SCHMIDT Read the full article
0 notes
movaglobe · 8 months
Text
Les Secrets de la Mécanique Quantique Au-delà de l'Imaginable
Tumblr media
La mécanique quantique se dresse comme un pilier central de la physique moderne, déchiffrant les mystères de l'univers à l'échelle la plus infime. Cette science explore le comportement des particules subatomiques, là où les lois de la mécanique classique perdent leur emprise. Ainsi, elle ouvre une fenêtre sur un monde où règnent l'incertitude et les probabilités, plutôt que la certitude absolue. Au début du XXe siècle, des scientifiques de renom tels que Max Planck et Albert Einstein ont posé les premières pierres de ce qui deviendrait la théorie quantique. Planck, avec son concept révolutionnaire de quanta d'énergie, et Einstein, avec sa description de l'effet photoélectrique, ont montré que la lumière et la matière exhibent des comportements à la fois ondulatoires et particulaires. Ces découvertes ont bouleversé notre compréhension de l'univers, révélant que à l'échelle atomique, les particules peuvent exister dans plusieurs états simultanément, phénomène connu sous le nom de superposition quantique. La mécanique quantique ne se contente pas de proposer une nouvelle vision du monde subatomique. Elle est aussi la base de technologies révolutionnaires, comme les ordinateurs quantiques, les lasers et les IRM, qui ont un impact direct sur notre quotidien. Elle défie notre intuition, avec des phénomènes tels que l'intrication quantique, où des particules peuvent être instantanément connectées, peu importe la distance les séparant. Cet univers, gouverné par la mécanique quantique, est non seulement fascinant mais aussi fondamental pour avancer notre compréhension de la nature. Les principes quantiques nous invitent à repenser ce que nous savions sur l'énergie, la matière et même l'information elle-même.
C'est quoi la mécanique quantique ?
La mécanique quantique, pierre angulaire de la physique moderne, révolutionne notre compréhension de l'univers à l'échelle atomique et subatomique. Elle transcende les frontières de la physique classique, inapte à expliquer les phénomènes observés à cette échelle minuscule. Au cœur de la mécanique quantique réside l'étude des particules élémentaires. Elle dévoile un monde où règnent l'incertitude et les probabilités, défiant notre perception traditionnelle de la réalité. Origines et Nécessité Née au début du XXe siècle, la mécanique quantique visait à combler les lacunes de la physique classique. Les scientifiques se heurtaient à des anomalies inexplicables, comme le rayonnement du corps noir ou l'effet photoélectrique, qui résistaient à toute explication dans le cadre classique. Principes Fondamentaux La mécanique quantique repose sur plusieurs piliers : - Quantification de l'énergie : L'énergie n'est pas continue, mais se manifeste en quantités discrètes, ou "quanta". - Dualité onde-particule : Les particules peuvent se comporter comme des ondes et vice versa, selon le contexte. - Superposition d'états : Une particule peut exister simultanément dans plusieurs états, jusqu'à ce qu'une observation force sa "choix". - Intrication quantique : Des particules peuvent être liées de manière que l'état de l'une affecte instantanément l'autre, peu importe la distance. Développements Clés Des figures emblématiques ont pavé la voie : - Max Planck a introduit la notion de quanta d'énergie. - Albert Einstein a proposé l'existence des photons pour expliquer l'effet photoélectrique. - Niels Bohr a conceptualisé le modèle atomique quantique, où les électrons orbitent à des niveaux d'énergie fixes. - Erwin Schrödinger, Werner Heisenberg, et Paul Dirac ont formulé des théories mathématiques élaborées, consolidant la structure de la mécanique quantique. Ces pionniers ont non seulement décodé les mystères de l'atome mais ont aussi jeté les bases des technologies futures. La mécanique quantique, bien que contre-intuitive, est essentielle pour comprendre la nature profonde de l'univers.
Les concepts fondamentales de la mécanique quantique
La mécanique quantique révèle un univers où l'infiniment petit suit des règles déroutantes. Elle repose sur des concepts et expériences clés qui remodèlent notre compréhension de la nature. Quantification de l'Énergie Max Planck brise les conventions en 1900. Il propose que l'énergie n'est pas continue, mais divisée en unités discrètes, ou quanta. Cette idée résout le dilemme du rayonnement du corps noir, montrant que l'énergie émise par un objet chauffé suit des paliers quantifiés. Effet Photoélectrique Albert Einstein avance en 1905. Il explique l'effet photoélectrique par l'existence des photons. Cette découverte prouve que la lumière, bien que souvent décrite comme une onde, se comporte aussi comme un ensemble de particules. Einstein montre que l'énergie lumineuse est elle aussi quantifiée. Modèle Atomique de Bohr Niels Bohr propose en 1913 un modèle où les électrons gravitent en orbites fixes autour du noyau. Chaque orbite correspond à un niveau d'énergie spécifique. Les sauts d'électrons entre ces orbites expliquent l'émission ou l'absorption d'énergie sous forme de lumière. Ce modèle offre une explication de la structure atomique et des spectres d'émission. Dualité Onde-Particule La dualité onde-particule émerge comme concept fondamental. Louis de Broglie suggère que toutes les particules possèdent des propriétés ondulatoires. L'expérience des fentes de Young, réalisée avec des électrons, illustre ce principe. Les électrons montrent des motifs d'interférence, preuve de leur nature ondulatoire, tout en impactant l'écran comme des particules. Mécanique Ondulatoire et Matricielle Erwin Schrödinger et Werner Heisenberg ouvrent de nouvelles voies. Schrödinger, avec son équation d'onde, et Heisenberg, avec la mécanique matricielle, fournissent des outils mathématiques pour décrire le comportement des systèmes quantiques. Ces formalismes permettent de prédire la probabilité de trouver une particule dans un état donné, révolutionnant notre capacité à décrire le monde quantique.
À quoi sert la mécanique quantique ?
La mécanique quantique, bien au-delà de son cadre académique, imprègne notre vie quotidienne et façonne l'avenir technologique. Technologie et Quotidien Les lasers, omniprésents dans la lecture de codes-barres ou la chirurgie, découlent directement de principes quantiques. Les transistors, pierres angulaires des ordinateurs et de l'électronique, opèrent grâce à la manipulation des états quantiques dans les semi-conducteurs. L'IRM, essentielle en médecine, utilise le comportement quantique des protons pour créer des images du corps humain. Compréhension de la Matière La mécanique quantique explique les liaisons chimiques, la conductivité électrique, et même la couleur des matériaux. Elle clarifie le comportement des particules élémentaires, permettant de prédire les réactions chimiques et les états de la matière avec une précision inégalée. Nouveaux Horizons L'informatique quantique promet de révolutionner le traitement de données, avec des capacités de calcul bien supérieures aux machines classiques. La cryptographie quantique propose des méthodes de communication inviolables, basées sur les principes d'incertitude et d'intrication. En télécommunication, la mécanique quantique pourrait mener à des réseaux ultra-sécurisés et à une efficacité accrue.
Les défis et les perspectives de la mécanique quantique
La mécanique quantique, malgré ses avancées révolutionnaires, se heurte encore à des défis majeurs. Ces énigmes stimulent la recherche et ouvrent des perspectives fascinantes. Questions Ouvertes La décohérence quantique défie notre compréhension de la transition entre le comportement quantique et classique. L'unification de la mécanique quantique avec la relativité générale reste un objectif insaisissable, cherchant à créer une théorie tout-en-un de la physique. L'intrication quantique, bien que prouvée, interroge encore sur ses limites et implications. Évolution de la Théorie Les chercheurs s'emploient à dépasser ces obstacles. Ils visent à élargir notre compréhension des phénomènes quantiques, explorant de nouvelles applications, de l'informatique quantique à la métrologie. La quête pour une théorie du tout mobilise les esprits les plus brillants, promettant une ère de découvertes sans précédent. Ces défis ne sont pas des impasses, mais des catalyseurs pour l'innovation. Ils encouragent une exploration audacieuse de l'univers, à la recherche de réponses aux questions les plus fondamentales de la physique.
Le dernier mot
En conclusion, la mécanique quantique s'impose non seulement comme un domaine fascinant de la physique, mais aussi comme une voie vers l'avenir de la science et de la technologie. Elle invite chacun à plonger dans un univers où les règles habituelles n'ont plus cours, offrant une nouvelle perspective sur le monde qui nous entoure. Cet univers quantique, avec ses phénomènes énigmatiques et ses applications révolutionnaires, est au cœur des avancées qui façonneront notre futur. De la technologie de l'information à la médecine, en passant par l'ingénierie des matériaux, les principes quantiques ouvrent des horizons illimités. S'immerger dans la mécanique quantique, c'est donc s'ouvrir à une compréhension plus profonde de l'univers et participer à l'aventure qui définira les innovations de demain. Les mystères qu'elle renferme ne demandent qu'à être explorés, promettant des découvertes qui, une fois de plus, redéfiniront ce que nous pensons possible. À tous ceux fascinés par les secrets de l'univers, la mécanique quantique offre une invitation à découvrir, à questionner et à innover. Elle représente une frontière de la connaissance, prête à être repoussée par la curiosité et l'ingéniosité humaines. Embrasser cette aventure, c'est marcher sur les traces des plus grands esprits de la science et contribuer à bâtir l'avenir. La mécanique quantique n'est pas seulement l'étude de l'infiniment petit ; elle est une porte vers les vastes possibilités de demain. Read the full article
0 notes
Text
La mécanique classique s’est construite en opposition à la mécanique d’Aristote : parce qu’il postulait des natures propres aux objets, Aristote était devenu totalement dépassé au siècle de Spinoza. Je vais d’abord te donner un exemple de sa mécanique en langage courant puis une définition générale en langage philosophique.
Exemple en langage courant : puisqu’un boulet de canon, c’est lourd, ça va en bas. Si je le lance, il retombe à cause de son poids.
En langage philosophique :
1.      LA NATURE PROPRE d’un objet est le repos. Son mouvement est dû à des CONTRAINTES EXTERIEURES ponctuelles
2.      les contraintes disparues, l’objet tend à nouveau au repos vers un lieu déterminé PAR SA NATURE PROPRE : léger en haut, lourd en bas
Or, à la Renaissance, il n’y a plus de repos, la Terre est en perpétuelle rotation. On finit par se rendre compte que le boulet ne retombe pas à cause de sa tendance au repos mais à cause de la gravité (il ne reste plus QUE des CONTRAINTES EXTERIEURES : ma force et celle de la Terre). Il faut trouve une nouvelle théorie.
Descartes imagine une expérience un peu géométrique : un billard français avec une bille blanche et deux rouges. Pour qu’une des billes rouges soit en mouvement, il faut la frapper avec la blanche. Sinon il ne se passe rien. Et si la bille rouge ralentit, c’est à cause du frottement de la table. Il en conclue l’exact inverse des propositions d’Aristote :
1.      en l’absence de contraintes extérieures, les objets conservent leur état, mouvement ou repos (sans le frottement du tapis, une fois lancée la bille rouge rebondirait sur les bords du billard à l’infini)
2.      ce sont uniquement des CONTRAINTES EXTERIEURES qui déterminent le changement d’état d’un objet (la bille rouge reste immobile si elle n’est pas impulsée par la blanche)
C’est la loi d’inertie. Descartes dit : « chaque chose en particulier continue d’être en même état autant qu’il se peut »
Spinoza dit : « Chaque chose (…) s’efforce de persévérer dans son être ». Le mouvement s’apparente à un effort (conatus en latin) infini. Cet effort, pour Spinoza, c’est l’effort d’ETRE, c’est-à-dire, si tu me suis, l’effort d’existence, ou pour le dire encore autrement, l’effort de DIEU. Cet effort ne vient pas de la chose en propre mais a toujours une autre cause.
La loi d’inertie bouleverse la vision du monde : aucune chose ne « décide » où elle va. Ça semble être une mauvais nouvelle (adieu la liberté) mais c’en est en réalité une excellente car (bonjour la connaissance) grâce à ça, nous pouvons prévoir le mouvement des objets, la météo, construire des machines, des canaux, acheminer l’eau courante jusqu’aux derniers étages des immeubles, prévenir les éruptions volcaniques, les séismes…
Bon, les boulets de canon et les billes de billard semblent entièrement passifs. Mais les animaux et les hommes, eux, ils semblent se mettre en mouvement d’eux-mêmes, non ? Alors est-ce que la loi d’inertie est valable pour eux aussi ?
1 note · View note
filmfilmmagazine · 3 years
Text
Vanité que la peinture par Eric Rohmer (Cahiers du cinéma 3, 1951)
« Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on n'admire pas les originaux ». PASCAL.
L'Art ne change pas la nature. Naguère Cézanne, Picasso ou Matisse nous firent des yeux tout neufs. Vanité certes que la peinture qui renonce à dicter au monde d'être selon ses lois, mais vérité combien plus profonde que les choses sont ce qu'elles sont et se passent de nos regards. En même temps qu'ils se rangent sur nos murs, le cube, le cylindre, la sphère disparaissent de notre espace. Ainsi l'art rend-il à la nature son bien. Il fait de la laideur beauté, mais la beauté serait-elle vérité, si elle n'existait malgré et presque contre nous ?
La tâche de l'art n'est pas de nous enfermer dans un monde clos. Né des choses, il nous ramène aux choses. Il se propose moins de purifier c'est-à-dire d'extraire d'elles ce qui se plie à nos canons que de réhabiliter et nous conduire sans cesse à réformer ceux-ci. Déjà ce lent travail est bien près d'aboutir. La veulerie et l'abjection sont la matière de nos romans, nos peintres se complaisent dans l'uniforme ou le criard. On entrevoit qu'il ne restera plus bientôt qu'à redonner à la noblesse et a l'ordre cette dignité qu'ils ont perdue. Je crains toutefois qu'on n'attribue à cette faillite commune à l'art de dire et de l'art de peindre des causes toutes contraires. Car l'un, s'interdisant de chanter ne veut plus que simplement montrer et la dignité d'exister ne nous semble pas exiger d'autre parure. « Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple », depuis près de cent ans, quelle œuvre écrite ne justifierait cette exergue ? Le peintre, en revanche, a voulu faire du chant sa matière, c'est-à-dire, ici, de sa vision. Nul objet n'entre dans son espace qui ne s'ajuste d'abord aux dimensions de celui-ci et c'est la règle, à l'avance choisie, qui porte en elle l'infinité de ses applications. Mais, ici comme là, je vois un même désir de saper le prestige de l'être. N'admettre que l'insolite ou réformer l'habituel sont choses, on le conçoit, toutes semblables. Si notre époque fut celle des arts plastiques c'est qu'en eux seuls notre lyrisme a pu trouver sa mesure : l'évidence y défie le chant. On dira que ce point de vue est celui du sens commun le plus grossier. C'est précisément là que je voulais en venir.
La perspective une fois découverte, nous reconnûmes aux objets les dimensions respectives qu'ils prenaient sur notre rétine. Nous apprîmes ensuite qu'il n'existait pas de lignes et que tout n'était que jeu de l'ombre et de la lumière, puisque la lumière elle-même était couleur et que la couleur la plus simple naissait de la juxtaposition de plusieurs tons. Notre vision en fut-elle changée ? Montrez à un enfant un tableau de Picasso ; il y reconnaîtra un visage qu'un adulte aura peine a découvrir. Un tableau ancien maintenant montré, il donnera à ce dernier sa préférence. Si Raphaël n'avait pas existé, nous aurions le droit de nommer le cubisme folie ou gribouillage. Guernica ne réfute pas la Belle Jardinière ni celle-ci celle-là, mais je ne crois pas trop hasarder en affirmant que l'une de ces œuvres a été, est et sera toujours plus conforme que l'autre a notre vision ordinaire des objets. « La pomme que je mange n'est pas celle que je vois », ce mot de Matisse ne définit que l'art moderne, non le tout de l'art. On appelle précisément classiques les périodes ou beauté selon l'art et beauté selon la nature semblaient ne faire qu'un. Libre a nous d'exagérer leurs différences. Je doute que le pouvoir de l'art sur la nature en soit accru. 
Un art est ce qui maintenant nous dispense de célébrer la beauté et la faire nôtre par notre chant. Rien que le cinéma ne démontre mieux la vanité du réalisme, mais, tout en même temps, guérit l'artiste de cet amour de soi dont partout il meurt. Une longue familiarité avec l'art ne nous a rendus que plus sensibles à la beauté fruste des choses ; une irrésistible envie nous prend de regarder le monde avec nos yeux de tous les jours, de conserver pour nous cet arbre, cette eau courante, ce visage altéré par le rire ou l'angoisse, tels qu'ils sont, en dépit de nous.
Je voudrais dissiper un sophisme. Où il n 'y a pas intervention de l'homme, dit-on, il n'y a pas art. Soit, mais c'est sur l'objet peint que l'amateur porte d'abord son œil et s'il considère l'œuvre et le créateur, ce n'est que par réflexion seconde. Ainsi le but premier de l'art est-il de reproduire, non l'objet sans doute, mais sa beauté ; ce qu'on appelle réalisme n'est qu'une recherche plus scrupuleuse de cette beauté. La critique moderne nous a tout au contraire habitues à cette idée que nous ne goûtions des choses que ce qui est prétexte à œuvre d'art : si l'artiste dirige notre attention sur des objets que le commun juge encore indignes, c'est qu'il aurait ici plus a faire pour nous séduire. La beauté d'un chantier ou d'un terrain vague naîtrait de l'angle sous lequel il nous force a les découvrir. Reste, que cette beauté n'est autre que celle du terrain vague et que l'œuvre même est belle non parce qu'elle nous révèle qu'on peut faire du beau avec de l'informe, mais que ce que nous jugions informe est beau. J'en viens donc à ce paradoxe qu'un moyen de reproduction mécanique comme la photographie est en général exclu de l'art, non parce qu'il ne sait que reproduire, mais parce que précisément il défigure plus encore que le crayon ou le pinceau. Que reste-t-il d'un visage sur l'instantané d'un album de famille, sinon une insolite grimace qui n'est pas lui ? Figeant le mobile, la pellicule trahit jusqu'à la ressemblance même.
Rendons donc à la caméra ce qui n’appartient qu’a elle. Mais ce n’est pas assez de dire que le cinéma est l’art du mouvement. De la mobilité lui seul fait une fin, non la quête d’un équilibre perdu. Contemplez deux danseurs : notre regard n’est satisfait qu’autant que le jeu des forces s’annule. Tout l’art du ballet n’est que de composer des figures et le mouvement même y est simple effet du principe d’inertie. Songez maintenant à Harold Lloyd gesticulant du haut de son échafaudage, au gangster guettant l'instant ou une faute d’attention du policier lui permettra de s ’emparer de l’arme qui le menace. Stabilité, mouvement perpétuel, autant de violences faites à la nature. Le plus réaliste des arts, tout naïvement, les ignore. 
Nanouk l'Esquimau est le plus beau des films. Il fallait un tragique qui fût à notre mesure, non du destin, mais de la dimension même du temps. Je sais que l'effort du cinéaste tend, depuis cinquante ans, à faire éclater les bornes de ce présent où il nous enferme d'emblée. Reste que sa destination première est de donner à l'instant ce poids que les autres arts lui refusent. Le pathétique de l'attente, partout ailleurs ressort grossier, nous jette mystérieusement au cœur de la compréhension même des choses. Car nul artifice, ici, n'est possible pour dilater ou rétrécir la durée et tous les procédés que le cinéaste s'est cru trop souvent en devoir d'employer — celui par exemple du « montage parallèle » ont tôt fait de se retourner contre lui. Mais Nanouk nous fait grâce de ces tricheries. Je ne citerai que le passage où l'on voit l'esquimau blotti dans l'angle du cadre, à l'affût du troupeau de phoques endormi sur la plage. D'où vient la beauté de ce plan, sinon du fait que le point de vue que la camera nous impose n'est ni celui des acteurs du drame, ni même d'un œil humain dont un élément à l'exclusion des autres eût accaparé l'attention ? Citez un romancier qui ait décrit l'attente sans, en quelque manière, exiger notre participation. Plus que le pathétique de l'action, c'est le mystère même du temps qui compose ici notre angoisse.
Au contraire des autres arts qui vont de l'abstrait au concret et, faisant de cette recherche du concret leur but, nous cachent que leur fin dernière n'est pas d'imiter mais de signifier, le cinéma nous jette aux yeux un tout dont il sera loisible de dégager l'une des multiples significations possibles. Ce sens c'est de l'apparence même qu'il nous faut l'extraire, non d'un au-delà imaginaire dont elle ne serait que le signe. On conçoit que le réel soit ici matière privilégiée car il tire sa nécessite de la contingence même de son apparition, ayant pu ne pas être, mais ne pouvant plus qu'être, maintenant, puisqu'il a été. Pour la première fois, en même temps qu'au pouvoir d'exprimer, le document accède à la dignité de l'art. On entrevoit l'une des conséquences de cette condition, périlleuse entre toutes : que le cinéma n'excelle à peindre les sentiments qu'autant qu'ils naissent de nos rapports incessants avec les choses et, choses eux-mêmes, ne sont rien d'autre que le mouvement ou la mimique qu'à chaque instant ils nous dictent. Et quel meilleur juge ici de l'authenticité du geste que son efficacité ? Ce n'est plus la passion, mais le travail, c'est-à-dire l'action de l'homme, que le cinéma s'est choisi pour thème.
Nanouk construit sa maison, chasse, pêche, nourrit sa famille. Il importe que nous le suivions dans les vicissitudes de sa tâche dont nous apprenons lentement à découvrir la beauté. Beauté qui épuise la description et même le chant. Car, à l'inverse des héros épiques, c'est au cours de la lutte que notre homme est grand, non dans la victoire chose acquise. Quel art, jusqu'ici, sut peindre l'action abstraite à ce point de l'intention qui lui donne un sens ou du résultat qui la justifie ? J'ai pris à dessein pour exemple un documentaire, mais la plupart des films, les plus grands comme les pires, ne traitent-ils pas, en leurs meilleurs moments, de ce qui est en train de se faire, non des velléités, du triomphe ou des regrets ? Charlot brocanteur, Buster cuisinier ou mécanicien, Zorro, Scarface, Kane, Marlowe, le séducteur ou la femme jalouse, autant d'artisans, habiles ou maladroits, que nous jugeons a l'ouvrage. 
A l'inverse exact de Flaherty, je situerai Murnau. Qu'ils aient autrefois collaboré a la même œuvre Tabou n’apparaît point comme le fait d'un malicieux hasard. On sait qu'avant de tourner L'Aurore, Murnau prit soin de construire tout un monde dont son film n'est que le document. La volonté de truquage naît d'un besoin plus exigeant d'authentique. Dès qu'il s'agit d'exprimer quelque trouble intérieur, non plus de faire, l'acteur se trahit, libère de la contrainte des choses et son masque est à modeler dans la masse d'une nouvelle matière. Pauvre apparence d'un visage si l'on ne sent tout l'espace peser sur chacune de ses rides. Que signifieraient l'éclat du rire ou la crispation de l'angoisse, s'ils ne trouvaient leur écho visible dans l'univers ?
Avec la métaphore, sans doute retrouvons-nous le chant. Tout l'art, si l'on veut, consiste à nommer chaque chose d'un nom qui n'est pas le sien. Mais, délivrés du truchement des mots, savourons l'étrange jouissance de faire au même, instant d'Achille guerrier et torrent, dieu et cataclysme. A quoi bon accoupler deux termes que seule l'imperfection du langage nous oblige d'isoler ? Pâtre-promontoire, soleils mouillés, terre bleue comme une orange, l'effort de la poésie moderne fut de secouer l'inertie primitive du mot ; mais, pourvus maintenant du droit de tout dire de tout, que nous sert-il de plus d'en user ? Vive donc le cinéma qui, ne prétendant que montrer, nous dispense de la fraude de dire ! Poème cinématographique, poésie descriptive, un même non-sens. Il n'importe plus de chanter les choses, mais bien de faire en sorte que d'elles-mêmes elles chantent. 
Au cours de Nosferatu, nous quittons un instant le pays des fantômes pour suivre la leçon d'un biologiste expliquant à ses élèves le terrifiant pouvoir d'une de ces plantes à figure d'hydre faites pour se nourrir d'insectes. On pardonnera au plus grand des cinéastes d'avoir, par cet artifice, indiscrètement livré la clef de sa symbolique. Assimiler l'idée à l'idée ou même la forme à la forme, comme le voulait Eisenstein, répugne à l'art du mobile et la figure qui nous fascine sur la toile ou la pierre épuise ici notre regard, si elle dure. Le mouvement est l'être de chaque chose, le condamnant à sa fonction, absorbante ou rayonnante, sordide ou noble et, comme dans la Bouche d’Ombre impliquant un jugement moral. Deux directions privilégiées centripète ou centrifuge se partagent le monde et à chaque espèce assignent son aptitude. La mort est dissolution, le mal emprise, la vie croissance, la pureté épanouissement. L'idée jaillit du signe et, comme la tendance, l'acte, du même coup le fonde. Quelle rhétorique de nos poètes fut-elle jamais plus convaincante ? Sollicité par notre chant, l'univers, jusqu'ici muet, s'avise enfin de répondre.
Le thème du désir est cinématographiquement l'un des plus riches ; car il exige qu'à nos yeux soit étalée l'entière distance qui dans le temps ou l'espace, sépare le guetteur de sa proie. L'attente jouit d'elle-même et l'éclat tendre d'une gorge ou, comme dans les Rapaces, de Stroheim, le miroitement de l'or, pour le désir impuissant se colorent d'une séduction toujours nouvelle. Chose que, spectateurs, nous ne cessons de ressentir devant ces images impalpables et fugitives qui fixent notre regard, à la fois comblé et déçu. Toutefois le cinéma n'a-t-il d'autre ambition que de bercer la délectation morose d'une humanité à qui la nature ouvrit trop tôt ses secrets ? Il est d'autres rapports que l'art de l'écran se révèle d'emblée moins apte à peindre. Non plus ceux des corps, mais de chaque volonté l'une à l'autre. Plus de place pour Créon ou Antigone prenant l’hémicycle à témoin de leur sincérité. Le mensonge plutôt nous sollicite ; mais ce n'est pas assez que de la tromperie l'événement seul soit juge, c'est de l'hypocrisie même qu'il porte sur son masque que le fourbe tire son pouvoir. Tartuffe n'abuse qu'Orgon et peut-être sa fascination n'est elle si puissante que parce qu'il ne le dupe pas tout à fait. Quel plus bel hommage à Molière que le hideux visage de Jannings suant la fausseté par tous les pores : Onuphre, la mesquine réponse d'un critique jaloux. 
Mais pourquoi, dira-t-on, refuser de pénétrer au cœur de l'homme ? Le trouble de notre visage n'est-il pas signe de quelque émoi intérieur qu'il trahit ? Signe oui, mais combien arbitraire puisqu'il nie la puissance de feindre et rétrécit à l'extrême les bornes de ce monde invisible où il se flatte de nous renvoyer. Remonter de chacun de nos gestes à l'intention qu'il suppose équivaut à réduire le tout de la pensée à quelques opérations toujours identiques et le romancier aurait droit de sourire devant les prétentions de son puîné baptisant du nom de langage cette élémentaire algèbre. Aller de l'extérieur à l'intérieur, du comportement à l'âme, telle est sans doute la condition de notre art ; mais j'aime, qu'en ce nécessaire détour, loin de ternir l'éclat de ce qu'il donne aux yeux, il l'avive et, qu'ainsi libérée, l'apparence d'elle-même nous éclaire.
Avec Le Dernier des Hommes Murnau aborde un sujet ingrat entre tous, un pur rapport de soi à soi qui est l'importance que chacun attache à ses échecs ou ses triomphes et je ne sais quelle fausse honte nous retient toujours de compatir à la souffrance morale lorsqu'elle altère jusqu'au masque même. Sachons donc que le dessein de l'auteur n'a pas de provoquer notre pitié, mais, la supposant suffisamment vive en nous, de l'épuiser en la comblant, comme il ferait de quelque penchant mauvais, cruauté ou désir. Ainsi l'art nous libère-t-il de tous nos sentiments, même bons, et justifie son immoralisme en rendant a l'éthique son bien. J'admets que notre plaisir soit condamnable s'il naît de notre attendrissement ou de nos sarcasmes, mais ces deux sentiments trop humains n'ont point de part à la fascination qu'exerce sur nous le destin tragi-comique de notre portier. Me citera-t-on une œuvre, roman, peinture, ou film, qui ait plus délibérément négligé de nous prendre aux entrailles tout en n'usant que du seul prestige des effets les plus tangibles de l'émotion ? J'ajoute pour ceux qui blâmeraient dans le jeu de Jannings un certain parti-pris de statisme que l'immobilité traduit ici un état de tension douloureuse, non d'équilibre. Une trop longue accoutumance aux arts plastiques nous avait conduit à assimiler la joie au repos, le malheur au trouble. Ce que le peintre ou le sculpteur n'obtiennent que par ruse ou violence, « l'expression », est donné au cinéma comme le fruit de sa condition même. Il appartiendra pour la rendre plus intense non toujours d'en accélérer le rythme, mais de le ralentir jusqu'à la limite de l'insolite fixité. 
L'Aurore nous entraîne un degré plus loin au cœur de ce monde intime ou les sentiments, amour et haine, joie et tristesse, désir et renoncement se nourrissent d'eux-mêmes et meurent de leur propre excès. Et pourtant nulle concession aux facilites de l'ellipse et du symbole, une sorte d'harmonie préétablie semble assigner à leurs vicissitudes le rythme des modifications du ciel. A l'ultime détour de notre quête intérieure, nous nous trouvons de nouveau face au monde. Le décor participe au jeu ; s'il ne consent que rarement a s'animer, il n'en règle pas moins toujours de quelque manière les déplacements des personnages. A la tyrannie des limites du « cadre », il substitue ses lois. Ne cédons que prudemment aux séductions du nombre d'or et de la belle image. Quelle photographie égalera jamais la moindre phrase ? Mais, en revanche, quel plus beau vers de nos poètes se flatte-t-il d'épuiser la magnificence de ce monde sensible que le cinéma seul a le privilège d'offrir intact a nos yeux ? 
Les images de Tabou brillent de tout l'éclat de cette beauté qu'elles nous livrent sans intermédiaire et le soin du photographe est, par l'excès d'art, de mieux masquer ses ruses. Il ne triche que pour parfaire un décalque qui, terne, eut trahi. Mais nul besoin ici de céder au fantastique facile des ombres, de cerner d'un même nimbe ces objets — palmes, vagues, coquilles ou roseaux — que les rayons du soleil ont marques de leurs stries inaltérables. Vêtus d'un jour qui ne vient que d'eux, ils s'éclairent de leurs dissemblances et, sous leur multiple écorce, postulent une pulpe commune. Fascine par son modèle, l'artiste oublie l'ordre qu'il se flattait de lui imposer et, du même coup, révèle l'harmonie de la nature, son essentielle unité. Le chant devient hymne et prière ; la chair transfigurée découvre cet au-delà d'où elle puise vie. Je ne crains pas d'appeler sublime celle fusion spontanée des sentiments religieux et poétiques. 
Et, de ce royaume des fins ou nous voici maintenant installés, plein droit nous est de condamner la folle ambition de notre temps, trop impatient de maîtriser l'univers pour connaître de lui autre chose qu'une abstraite et malléable substance, dont il croit rassurer son inquiétude. Rompant avec la nature, l'art moderne abaisse l'homme qu'il se proposait d'élever. Évitons ses chemins, même s'il nous séduit d'un lointain et problématique salut. Le cinéma, d'instinct, répugne à tout périlleux détour et nous dévoile une beauté que nous avions cessé de croire éternelle et à tous immédiatement accessible. Dans le bonheur et la paix, il installe ce que nous faisions fruit de la révolte et du déchirement. Il nous découvre de nouveau sensibles à la splendeur de la mer et du ciel, à l'image la plus banale des grands sentiments humains. Miraculeusement il scelle l'accord de la forme et de l'idée et baigne nos yeux encore neufs de l'égale et pure lumière du classicisme. 
L'art évolue par l'effet d'une poussée interne, non de l'histoire. Tout au plus, sans nous changer, nous entraîne-t-il loin de nous-mêmes, et il se perd en nous perdant. Savourons donc ici notre chance ; retenons jalousement dans nos mains un instrument que nous savons encore apte à nous peindre tels que nous nous voyons. Que cette certitude, toute simple, nous rassure et nous garde d'oiseuses entreprises. Si quelque cinéaste lit ces ligne, peut-être s'étonnera-t-il que je loue dans son art ce qu'il doit plus au hasard et privilège de sa condition qu'au fruit de patientes recherches. Mais à quoi bon redire que le cinéma est bien un art c'est-à-dire choix et perpétuelle invention, non utilisation aveugle de la puissance d'une machine ? Des œuvres sont là qui, d'elles-mêmes, le prouvent. Aussi mon dessein n'était-il pas de montrer que le cinéma n'a rien à envier aux autres arts ses rivaux, mais de dire ce qu'à leur tour ceux-ci pourraient lui envier.
Il s’agit du premier article d’Eric Rohmer publié initialement dans les Cahiers du Cinéma n°3 de juin 1951 en tant que Maurice Scherer.
Pour lire cet article avec ses multiples annotations, il existe des fac- similés compilant d’anciens numéros des Cahiers du cinéma.
Si l’un des ayants droits souhaite voir le contenu de cet article retiré de filmfilm, nous nous soumettrons à son choix (ask). Tous les documents sur filmfilm sont publiés à des fins éducatives et non-commerciales. Les droits appartiennent aux auteurs.
3 notes · View notes
gwendolynlerman · 5 years
Text
French vocabulary
La physique - physics
l'accélération (f) - acceleration
l'aiment (m) - magnet
la chaleur - heat
le champ electrique - electric field
le champ magnétique - magnetic field
le conducteur - conductor
le courant - current
le courant alternatif - alternative current (AC)
le courant continu - direct current (DC)
la croissance - expansion
l'elan (m)/la quantité de mouvement - momentum
l'électricité (f) - electricity
la fission - fission
la force - force
la fusion - fusion
la friction - friction
la gravité/le pesanteur - gravity
la loi de Coulomb - Coulomb’s law
la loi de Faraday - Faraday’s law
la lumière - light
le magnétisme - magnetism
la mécanique - mechanics
le mouvement - motion
la nature - nature
l'optique (f) - optics
la physique appliquée - applied physics
la physique chimique - chemical physics
la physique classique gclassical physics
la physique des semi-conducteurs - semiconductor physics
la physique moderne - modern physics
la physique moléculaire - molecular physics
la physique nucléaire - nuclear physics
la physique quantique - quantum physics
le professeur/la professeure de physique - physics teacher
la radiation électromagnétique - electromagnetic radiation
la radioactivité - radioactivity
la réfraction - refraction
la résistance - resistance
la réverbération - reflection
la science naturelle - natural science
la température gtemperature
le transfert d'énergie - energy transfer
la thermodynamique - thermodynamics
le vecteur - vector
la vélocité - velocity
6 notes · View notes
Text
Les meilleurs investissements de voitures classiques que vous pouvez faire.
Avec le Brexit Trac dit d'être à l'origine des investisseurs à accrocher à leur argent, le récent marché super-chauffé pour les voitures classiques a refroidi, estime Paul Michaels de Londres Hexagon Classics concessionnaire. Cela ne rend pas les voitures à puce bleu mauvais endroits pour mettre votre argent. Upbeat US et Hong Kong fans de voitures sont encore l'achat, mais: «le marché est dans une humeur appréhensive», estime Michaels.
Les valeurs ont été sur le régulateur de vitesse ou retombé légèrement cette année. Si vous vendez, il pourrait prendre plus de temps, et c'est maintenant plus du marché d'un acheteur, mais les voitures classiques à long et moyen terme restent une catégorie d’actifs alternatifs convaincants. Plus encore, lorsque vous considérez qu'ils ont toujours fourni de meilleurs rendements que d'autres classes d'actifs traditionnels, ainsi que des investissements plus inhabituels. Selon le Knight Frank Luxury Investment index, en 2017, le vin offrait aux investisseurs un rendement de trois pour cent sur 12 mois. Montres, 4 pour cent. Pièces, 10 pour cent. Des voitures classiques? 28 pour cent.
Vous pouvez aussi joindre dans un autre site concernant «/poste radio voiture/» 
Porsche Boxster 986
Tumblr media
«Lancé en 1996, le Boxster original devient désormais un classique moderne à part entière. Avec cette mise en page à mi-moteur, c'est une pêche à conduire et une bonne valeur. Vous paierez environ £5 000 pour quelque chose avec des miles élevés-mais un grand projet de loi de réparation pourrait égaler cela. Les moteurs ne sont pas sans leurs problèmes, donc toujours obtenir une inspection et aller pour les plus tard, plus rapide 2,7 ou 3,2 litres unités. £12-£ 15000 est une bonne zone de prix, argent, gris ou noir peinture fonctionne mieux et toujours aller manuel pas Tiptronic. Ne vous attendez pas à une appréciation majeure-Porsche fait des centaines de milliers-mais acheter un faible kilométrage, aimé voiture et il ne sera certainement pas perdre de l'argent.
Alfa araignée
Tumblr media
"Comme la Fiat 500, les valeurs de ceux-ci ont accéléré. En 2015, vous auriez payé £10 000 pour un exemple de conduite à gauche légèrement moyenne, mais maintenant la même voiture est plus comme £15 000, et il m'étonne juste comment sous-évalué ces voitures sont.
Si vous voulez plonger dans l'extrémité inférieure du marché d'araignée, la conduite de gauche signifiera la baisse de prix-mais pas par beaucoup. Des exemples vraiment gentils sont £20 000 et plus, précoce, vierges de l'ère diplômée Duetto araignées avec des corps à queue ronde peut aller chercher £40 000 avec de bonnes histoires. La finale (1990-93) S4 araignées sont à moitié que et vous obtenez l'injection de carburant, vitres électriques, Direction assistée et différentiels à glissement limité. Ils sont toujours des voitures très utilisables.
BMW E46 m3 CS, CSL, E60 m3 et 2002 Turbo
Tumblr media
"Édition spéciale E46 BMW M3s sont la propriété chaude. Prenez le super-rare CSL, qui est livré avec un toit en carbone et un prix de £70 000 à £80 000 de nos jours. Trois ans en arrière, vous auriez payé £50 000, donc certaines personnes ont fait de très bons investissements. Abaisser la fourchette de prix est le CS, qui est venu avec les mêmes grands freins, plus rapide rack de direction, les ressorts révisés et 19in alliages-sans parler d'une boîte de vitesses manuelle trop, plutôt que la CSL SMG'boîte. Il ya quelques années, ils étaient autour de £20 000, maintenant ils sont encore £ 30000 +.
Porsche 993 Carrera 2
Tumblr media
"En 2015, vous auriez payé autour de £45 000 pour un très bon faible kilométrage Carrera 2-qui achète maintenant une voiture moyenne avec des miles élevés. Les bonnes voitures sont £55 000 au moins avec une exceptionnelle faible kilométrage Carrera 2S commandant £65 000 et plus. Et nous n'avons même pas parlé des versions Turbo ou RS encore, qui ont explosé. Il n'est pas difficile de voir pourquoi-le 993 marque la fin d'une époque. C'est une Porsche compacte, magnifiquement fabriquée et brillante, dans la meilleure tradition de la marque.
Porsche 997 Gen II (2008-11)
Tumblr media
«C'est un sujet intéressant. C'est vraiment la dernière vraie Porsche. Lorsque le 996 refroidi à l'eau est devenu le 997 il avait la même mécanique qui pourrait donner des ennuis-pensez £20 000 factures-mais les voitures Gen II avait des moteurs d'injection directe plus forte. Ils étaient brillants, compacts et avaient une bonne dynamique de 911. La série 991 plus tard était une grande voiture: incroyablement rapide mais plus gros. Ça n'a pas ressenti la même chose.
1 note · View note
spiritgamer26 · 2 years
Text
[CP] Découvrez les coulisses de TMNT: Shredder’s Revenge
Tumblr media
L’éditeur Dotemu et le studio Tribute Games, en partenariat avec Nickelodeon et Paramount Consumer Products, nous offrent un aperçu des coulisses du développement de Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder’s Revenge : ils reviennent en vidéo sur la genèse de cette relecture du grand classique du dessin animé des années 90. Le beat’em up néorétro sortira cette année sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4 et Xbox One.Cette vidéo coulisses filmée dans les locaux de Tribute Games permet au co-fondateur du studio Jean-François Major et au CEO de Dotemu Cyrille Imbert d’évoquer la concrétisation de leur rêve de toujours de travailler sur un jeu Teenage Mutant Ninja Turtles. Après avoir créé différents jeux à succès avec les talents de Tribute Games (entre autres studios), Major s’est associé à Dotemu afin de sécuriser les droits pour une adaptation vidéoludique reprenant le design, intemporel, des tortues ninjas de 1987. Découvrez dans cette toute nouvelle vidéo comment ces décennies de réflexion se sont muées en vision, puis en projet concret :https://www.youtube.com/watch?v=dfSA2HrMWts Contribuer à un univers aussi légendaire que Teenage Mutant Ninja Turtles est une opportunité incroyable à tous les niveaux, mais même après avoir bouclé un projet TMNT il y a des années, j’ai toujours gardé l’espoir de créer une expérience se déroulant à l’époque qui m’a tant émerveillé étant enfant. Nous avons finalement trouvé un partenaire qui partage la passion de Tribute Games pour les tortues ninjas. Avoir l’opportunité de poursuivre l’héritage des beat’em all classiques TMNT avec lesquels les fans du monde entier ont grandi est surréaliste. Major La réputation que nous avons construite grâce à nos partenaires exceptionnels, sur la modernisation de grands classiques comme Streets of Rage 4, a été cruciale pour commencer ce voyage avec Nickelodeon et Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder’s Revenge. Tribute Games partage clairement notre passion pour l’univers de TMNT. Leur grande compréhension de l’essence même du beat’em all et leur dévotion sans faille en font l'équipe parfaite pour garantir que Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder's Revenge est bien l'évolution que les fans d’action méritent. Cyrille Imbert Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder’s Revenge est le mariage de deux experts du rétrogaming : Dotemu est un développeur et éditeur réputé pour ses portages fidèles, ses remakes impeccables et ses suites réussies de licences chéries du jeu vidéo comme Streets of Rage 4 (hit tonitruant nommé dans la catégorie Meilleur Jeu d’Action aux Games Awards 2020), Windjammers 2 ou encore le remarquable Wonder Boy: The Dragon’s Trap. Tribute Games est le studio derrière les excellents Panzer Paladin, Flinthook et Mercenary Kings, des titres qui offrent un feeling diablement rétro à des mécaniques résolument modernes. Tribute Games accueille des talents ayant notamment officié sur le beat’em up Scott Pilgrim vs. The World: The Game et le jeu Teenage Mutant Ninja Turtles, sorti sur Game Boy Advance en 2007.Pour partager une bonne part de pizza avec les tortues masquées, ne manquez pas le site officiel de Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder’s Revenge, ajoutez le jeu à votre Liste de Souhaits sur Steam et suivez @Dotemu et @TributeGames sur Twitter. Un Discord est également disponible pour aller à la rencontre d’autres passionnés de tortues ninjas qui font la loi.
Tumblr media
Suivez-nous sur les réseaux sociaux !
Facebook Twitter Youtube Instagram
Vous pouvez partager nos articles
Read the full article
0 notes
unpeudephysique · 6 years
Text
Le théorème de Noether
Amalie Emmy Noether est une mathématicienne allemande décrite par Albert Einstein comme « le génie mathématique créatif le plus considérable produit depuis que les femmes ont eu accès aux études supérieures ». Le théorème de Noether joue un rôle central en mécanique quantique.
Le théorème de Noether démontre qu’il y a équivalence entre la conservation d’une grandeur en physique classique et l’existence d’une classe de transformations qui laisse invariante les lois physiques d’un système. L’invariance des lois physiques d’un système dans une transformation porte le nom de symétrie du système.
Nous allons démontrer le théorème de Noether dans un cas particulier : l’équivalence ente l'invariance par translation dans le temps et la conservation de l'énergie.
Soit L(q,q_point) le Lagrangien d’un système quelconque. La condition de symétrie par rapport au temps induit qu’il ne doit pas dépendre explicitement du temps. Sa dérivée par rapport au temps ne doit donc pas contenir de terme en dL/dt :
Tumblr media
Combinons cette formule avec l’équation d’Euler-Lagrange :
Tumblr media
Il vient :
Tumblr media
Ceci conduit à l’équation remarquable suivante :
Tumblr media
On peut donc déduire de la seule condition de symétrie par rapport au temps que l’expression suivante :
Tumblr media
est invariante. On vérifie facilement que cette expression est celle de la conservation de l’énergie du système.
On peut démontrer de la même façon que :
l'invariance par translation dans l'espace selon une direction donnée entraîne la conservation de la quantité de mouvement dans la même direction ;
l'invariance par rotation dans l'espace entraîne la conservation du moment angulaire ;
dans la théorie de la relativité restreinte, l’invariance par transformation de Lorentz entraîne la conservation du vecteur énergie-impulsion.
Symétries en mécanique quantique
Soit une symétrie S et un opérateur A définis dans un espace de Hilbert. Par définition de la symétrie on peut écrire : 
Tumblr media
En mécanique quantique, les symétries sont souvent associées à un groupe de Lie (voir les posts consacrés aux groupes de Lie). Dans ce cas S peut être représenté par un opérateur unitaire U(g), g faisant partie d’un groupe G :
Tumblr media
Si le groupe G est continu et différentiable, on peut exprimer U en fonction d’un paramètre réel tau et d’un générateur infinitésimal du groupe de symétrie qui prend la forme d’un opérateur hermitien B :
Tumblr media
Un opérateur hermitien peut être associé à une observable, c’est-à-dire à un opérateur de mesure. Si le système est invariant, son hamiltonien est laissé inchangé par l’application de l’opérateur unitaire U. Cela se traduit par le fait que l’opérateur hamiltonien commute avec B.
Théorème d’Erhenfest
Soit Bmoy la valeur moyenne du résultat des mesures obtenues avec l’opérateur B :
Tumblr media
Nous allons nous intéresser à son évolution dans le temps :
Tumblr media
L’équation de Schrödinger nous permet d’écrire : 
Tumblr media
Comme par ailleurs :
Tumblr media
il vient :
Tumblr media
On obtient donc le résultat tout à fait fondamental suivant : non seulement B agit comme un générateur infinitésimal de la symétrie mais, en tant qu’observable, B est associé à une quantité physique conservée dans le temps. C’est la transcription en physique quantique du théorème de Noether.
On entrevoit ici le caractère particulièrement puissant du formalisme de l’algèbre de Lie en mécanique quantique. Il permet de d’associer aux opérateurs de symétrie une observable correspondant à une grandeur physique conservée au cours des évolutions du système !
Nota : Paul Erhenfest est un physicien autrichien, ami de Bohr et d’Einstein, qui contribua au développement de la mécanique quantique.
Pour en savoir plus :
posts sur la mécanique quantique 
post sur le formalisme quantique
post sur les espaces vectoriels et les groupes de Lie
post sur les algèbres de Lie
formalisme quantique
groupes et algèbre de Lie
index
4 notes · View notes
nicolae · 4 years
Text
Première loi du mouvement de Newton: Principe d'inertie
Première loi du mouvement de Newton: Principe d’inertie
En mécanique classique, les lois du mouvement de Newton sont trois lois qui décrivent la relation entre le mouvement d’un objet et les forces agissant sur lui. La première loi stipule qu’un objet reste au repos ou continue de se déplacer à une vitesse constante, à moins qu’il ne soit agi par une force extérieure. La deuxième loi stipule que le taux de changement de quantité de mouvement d’un…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
fredericdelanghe · 4 years
Text
L’image et le sens
notes de lecture: “Vingt leçons sur l’image et le sens” de Guy Gauthier Finalement on peut dire que l’auteur projette sa créativité par un système parfaitement structuré de traces sur une surface bidimentionnelle. L’espace
1- Une fenêtre ouverte sur le mondeChamp et hors champs : ce qui est dans le récit.Cadre et hors cadre : la limite du support ou du viseur. Le rectangle comme fait culturel :  c’est le cas en peinture occidentale, mais pas dans d’autres civilisations : Égypte, Préhistoire, Chine. Le rectangle n’est même pas le champ  de vision naturel.  Plutôt une contrainte pour utiliser la perspective.C’est aussi le symbole des ouvertures dans l’architecture (fenêtre)Cadres et champs supposent un observateur unique situé en un point fixe. C’est aussi la contrainte du cinéma et de l’illustration.Enfin, la bande dessinée arrive  comme une contestation du cadre rectangulaire. 2- La profondeur, un enjeu: L’image est vue comme une simulation de l’espace extérieur. Contre-exemple : donner une taille aux personnages en fonction de leur importance, possibilité de formes conventionnelles.Dans la peinture chinoise voir la notion de vide et de plein (François Cheng) La profondeur fut travaillée dès les fresques de Giotto au XIIIe siècle.La perspective étudié par Uccello au XVe siècle (1456 bataille de San Romano) rationalise le traitement de la profondeur. Elle est considérée comme une composante et un enjeu de l’esthétique réaliste: Soit traiter l’image avec des surfaces planes et ses règles de composition (Nu dans la salle de bain de Bonnard)rSoit restituer l’illusion d’une troisième dimension qui tente de faire oublier l’image en deux dimensions..En photographie la focale de 50 mm s’approche des images obtenues par application de la perspective linéaire.Cependant le grand-angle présente plusieurs avantages :- Une netteté  du plus proche à l’infini,- La possibilité d’un recadrage- Le discours idéologique du grand-angle : l’espace de la scène se creuse mécaniquement d’une profondeur dramatique. 3- L’image figurative et le vide:- Au début, la photographie est utilisée conjointement avec la gravure sur bois pour l’impression d’une image.- La définition de l’image photo ne résiste pas à un agrandissement: ce n’est pas tout le réel.- L’opposition vide / plein peut avoir une signification profonde, par exemple le traits de pinceau dans la calligraphie chinoise vu comme un trait d’union entre l’homme et le surnaturel. - Règle d’un tiers de plein et deux tiers de vide - L’estampe a besoin du vide.- Par exception, la BD et l’affiche sont à l’aise avec le vide. 4-  jeux de lumière: - Dans le tableau 12, les ombres et les lumières ne sont pas figurées. En effet, dans le religieux comme dans le fantastique, c’est l’image qui suggère le réel et non l’inverse.- Dans le tableau 13, une scène de genre est régie par des conventions sur la lumière: quelques symboles comme la lune et les étoiles.- Léonard de Vinci disait qu’aucune matière ne peut être intelligible sans ombres et lumières, exemple des natures mortes.- Tout portrait comporte un message culturel. 5-  Récapitulation sur l’espace, l’image comme un espace autonome: Le champ, l’espace perçu, a trois caractéristiques :- la profondeur (perspective ou plans)- la compacité (absence de blanc dans la nature)- le travail de la lumière. Le visible a longtemps été méprisé: en Occident l’image est conçue comme le reflet du divin. L’art du XXe siècle, inspiré par d’autres cultures (Chine, Japon, Afrique...) a profondément renouvelé le rapport au visible. Le réalisme exige la vraisemblance par comparaison à d’autres images de référence et non pas par comparaison au réel. C’est l’image qui régit l’image.L’image est du domaine du signifiant. Selon la vraisemblance du sujet, la figuration de l’espace et la relation au temps, l’image pénètre différemment l’univers des sens.   Le temps: 6- Tableau, scène et plan: La relation variable de l’image à l’espace est bien admise. - L’image fige le temps (photo instantanée), la photo sportive recompose le temps qui semblait aboli. La photographie n’arrête pas le temps, elle le recompose.- Une vignette de BD a un avant et un après qui s’appuient sur le temps artificiel du récit. Pourtant chaque vignette proposée au lecteur contient des informations sur sa place dans le récit, elle peut se suffire à elle-même, sauf dans les récits d’action où le hors champs fait régulièrement irruption. 7-  une narration dans l’espace de l’image:- Avant la photographie, l’illustration de l’actualité en images supposait des indices sur l’avant et l’après, tout en évitant les artifices. En quelque sorte il y avait une mis en scène d’une scène immobile. - Des événements successifs peuvent figurer sur la même image (massacres en Chine), ils doivent respecter le point de vue de l’échelle, sans élément extérieur. C’est comme une scène de théâtre mais on ne montre pas, on incarne un message par des symboles. 8-  Nouvelle pratique, la revanche de l’instant:- Fin 19e début 20e il y a une remise en cause de la conception picturale représentative dans le cercle des artistes et amateurs d’art.- En revanche le grand public découvre de nouvelles techniques de production d’images : photographie mais aussi affiche, journal puis magazine et télévision, toutes influencées par le modèle de la peinture classique. - Évolution de la photographie : 1860: La photo l’emporte sur la peinture pour les portraits.1877: On décompose le mouvement, à cette date il existe des plaques sensibles au 1/25e qui permettent l’appareil photo portatif.1888: films souples de soixante-dix millimètres. Fin 19e : la photo documentariste (Atget)- La photographie restera un genre subalterne jusque dans les années 20. 1969: Premier appareil photo numérique et premier appareil compact avec écran LCD. - Une photo éloquente doit ressembler, permettre une appropriation. - Une photo inédite sans grille de lecture est comme dépourvue de signification.- Dans la photo de presse, opposition entre la pose pour Paris-Match et l’instantané pour France-Soir. 9- Sens et représentation: On parle souvent du message de l’artiste.- En fait il faut distinguer entre la forme et la substance du message.La forme est codée et transmissible,  ce sont des traces sur un support à deux dimensions. Si le codage n’est pas connu (art asiatique ou africain) c’est le rejet.La substance c’est l’information recueillie.- L’image ne peut fonctionner que par le codage établi à la faveur des relations sociales.- Toutefois les ruptures  se multiplient et s’illustrent par un débat : la destruction d’un «espace plastique » entraîne la destruction du « temps plastique » - Les œuvres non-figuratives sont le fait d’un microcosme, le figuratif anecdotique continue de régenter l’image de masse : cinéma, affiches, télévision. 10- Le réalisme socialiste ou le sens sollicité 11- De l’emblématique au sémiotique: Exemple d’emblématique : la femme qui sort de l’eau, image de la naissance d’Aphrodite, utilisée dans la pub pour les vacances.Sémiotique: analyse des variations sur l’archétype gréco-judéo-chrétien, une promesse de sexualité et de recommencement.- Dans la photo de presse, opposition entre la pose pour Paris-Match et l’instantané pour France-Soir. .- Toute image tient du fantasme, de l’emblème et de la structure. Il s’agit de saisir la relation dynamique entre les trois. Exemple : Lucky Luke et Charlot.La difficulté est donc de repérer les grandes configuration initiales. Références : comprendrelapeinture.com (Lire une photo)latoilescoute.net 12- La photo de mode ou la rigueur du code  En référence, Roland Barthes : le système de la mode 1967. Photo de mode 1911:  la mise en scène ne vise pas à simuler mais à signifierPhoto de mode 1981 :   Le modelé, la profondeur, l’éclairage sont différents. En revanche, le même hiératisme tout en manifestant une vraie liberté: les mains dans les poches.Le code de la pause est clair dans ses grandes lignes, sous-tendue par des motivations fantasmatiques et leurs prolongements emblématiques.Chaque geste, posture ou attitude a une variante sensuelle qui valorise la représentation, une variante intellectuelle qui valorise la signification. 13-  Des signes organisés dans l’espace de l’image :Le dessin de presse en dit plus et plus vite que l’éditorial. Une démonstration demande de la linéarité. L’évocation s’accommode de la parcellisation du temps et de la représentation. 14- L’espace du dedans: Voir ce que l’on croitFace a l’image l’esprit humain se projette.Comment ? Par quel trajet ?L’image photographique supposée objective est lue au travers de nos schémas mentaux, (cf l’interprétation des rêves) est les paysages intérieurs.Citation d’André Breton : l’œuvre plastique se référera à un modèle intérieur de l’artiste. Il ne s’agit pas d’une peinture, celle-ci fait tout au plus partie du sillage de nos vies. Au-delà des objets, les formes La Renaissance peut ostulait un sujet différent de l’objet, un œil et des lois de l’optique. L’image est considérée au travers du signifié (paysage, nature morte...), non au travers du signifiant : (le matériau mise en œuvre: huile, gouache, pastel, tirage laser…) 15-  la valeur expressive du trait Il est impossible d’ignorer le signifiant qui est autre que le signifié. Dans la peinture occidentale il y a comme un refus de la ligne, seulement la juxtaposition de couleurs, de hachures (en noir et blanc) Jusqu’au début du XXe siècle, le trait à seulement valeur d’esquisse.  Puis vint Gauguin, Picasso.  Puis vint la ligne pour les illustrations, les affiches les images d’Épinal, les caricatures et la bande dessinée. Gauguin est le peintre du XIXe siècle qui a le plus délibérément rompu avec le modelé comme technique de représentation du monde sensible.La Chine a suivi une toute autre voix : à la fois écrire et exprimer. 16-  la ligne est un signe  Exemple de deux publicités de 1897 et 1927: Pourtant on peut relever des oppositions entre la forme art déco de Mucha et la voie ferrée de Cassandre :– sinueux / droit– profusion / sobriété– ornemental / FonctionnelCitation de Le Corbusier : la ligne courbe et pour les ânes  la ligne droite et pour les hommes. 17-  les idéogrammes, des lignes à vocation non-figurativeExemple de la bande dessinée : à côté des personnages on trouve du texte entouré de flèches.Un standard et des variantes :Bulle arrondi ou rectangulaire /  bulle ronde ou déchiquetée,Police et taille de caractères de référence /  police et taille exceptionnel,Découpage en bande régulière /  format exceptionnel,Ces différences correspondent à différents moments du récit ( qui ? Quand ? Quoi ? )C’est-à-dire coïncidence du signifiant et du signifié. En même temps une forme peut avoir un sens en elle-même : courbe ou droite.En 1919 : création du Bauhaus, initiateur de l’objet fonctionnel.Une question : l’esthétique peut-elle avoir un sens sans être en rapport avec un signifié? 18-  structure et histoire- L’impressionnisme décrit encore la réalité physique- Le fauvisme 1903-1910 apporte une simplification des formes et des couleurs- L’expressionnisme au début du XXe siècle Apparaît en Europe du Nord, en particulier en Allemagne (art dégénéré)« La structure du visible immédiat n’est que l’affleurement d’un inconscient historique »C’est en fait la projection d’une subjectivité. 19- Lois figurales et significations acquises L’image est donc essentiellement un ensemble structuré de traces sur un support à deux dimensions.En face de l’image, faire la part entre:-  la perception-  la schématisation rationnelle- L’aptitude à produire du sens.Il existe un seuil de lisibilité. Selon Humberto Eco, le signe recherche une identification avec le modèle perceptif de l’objet. Ce sont comme les opérations mentales que nous effectuons pour construire le perçu indépendamment de la matière observée.N’ayant que rarement à effectuer ces opérations puisque nous avons à notre disposition des figures presque codifiées, l’image se compare à ces figures. 20- Le travail de l’image: une logique  L’image peut-elle tenir un discours ?Autant est-ce possible pour une succession d’images en séquence (bande dessinée) autant l’image unique,  représentative, fantasmatique, emblématique, forte d’empreintes historiques ou ethniques, décourage de lui trouver un sens. Une approche linguistique:  au minimum l’image est un énoncé avec une structure directement perçu : les objets, leurs dispositions par rapport à l’observateur, leurs expositions à la lumière, ceci par rapport à un espace autonome en deux dimensions, souvent rectangle. Du point de vue linguistique, cette image est un énoncé constatatatif.  Exceptionnellement elle peut induire une action : photo d’identité pour la police, panneau d’interdiction routière. Au-delà au-delà de l’énoncé constatatif faible, l’image vise le plus souvent des changements à plus long terme et en profondeur: La femme sortant de l’eau invite aux vacances, le travail épuisant du laboureur invite à rejoindre les rangs de la révolution. Dans notre civilisation, à de rares exceptions près, toute image est destiné à convaincre (publicité) ou à rapporter argent et gloire à son auteur, c’est-à-dire des images prescriptives.L’image isolée est une description qui ignore la négation ou une alternative. Parfois l’image peut inclure la cause comme par exemple un roman photo. Cette image fige le temps, elle peut appeler une description ou un commentaire.  Elle appelle l’usage du présent de l’indicatif. Cependant le présent de l’image n’est pas le présent du commentaire.  Jusqu’au XVIIe siècle l’image est vu comme le reflet du divin ; ensuite comme le reflet du réel. Comme analysé dans le chapitre 11, l’image pour produire du sens a dû passer de l’emblématique au sémiotique.C’est le rôle de la métaphore qui s’introduit dans l’image à la place définie par l’artiste. Quand l’objet est récusé pour participer à la composition picturale (art abstrait) il ne reste que l’expressivité des formes.Fernand Léger en 1920 :« L’erreur picturale c’est le sujet, l’erreur du cinéma c’est le scénario » Pour la plupart des auteurs, on ne peut se passer de la médiation de l’objet mais en se donnant la mission de le faire oublier.  Les formes, les couleurs, les contrastes reprennent ici tout leur sens.On retrouve ainsi les oppositions suivantes : - Figuratif /  abstrait - Fonctionnel / ornemental- Sémantique / esthétique- Contenu / forme Finalement on peut dire que l’auteur projette sa créativité par un système parfaitement structuré de traces sur une surface bidimentionnelle.
Février 2020, Aincourt
0 notes
lesabattoirs · 6 years
Photo
Tumblr media
#repost @m12no · · · · 🏂#toulouse #skate #m12no_streetphotography #m12no_fav #lesabattoirsskatepark #lesabattoirstoulouse #raphaelzarka #rampecycloidale · · · · La "Rampe Cycloïdale" de Raphaël Zarka s'inscrit dans la continuité des recherches de l'artiste sur la culture du skateboard. Zarka propose aux skateurs de ré-expérimenter les lois de la mécanique classique à l'échelle du corps humain. @raphaelzarka https://ift.tt/2SyoIql
0 notes
movaglobe · 9 months
Text
Pendule de Newton original : La Variante Design, Lumineuse et Dynamique
Tumblr media
Au cœur des démonstrations de physique, le Pendule de Newton original offre une illustration captivante de la mécanique newtonienne. Bien que sa création soit postérieure à l'époque de Newton, son ingéniosité réside dans la simplicité avec laquelle il démontre des principes complexes. Ce dispositif, initialement conçu avec une rangée de sphères suspendues, a été le précurseur de nombreuses innovations. Aujourd'hui, les scientifiques et les passionnés de physique explorent diverses modifications de ce modèle classique. L'ajout de balanciers, l'intégration de roues, et d'autres adaptations transforment le pendule de Newton en un terrain d'expérimentation dynamique. Ces variantes ne se contentent pas d'offrir un spectacle visuel ; elles permettent une compréhension plus profonde des lois de la dynamique et de la conservation de l'énergie.
Qu'est ce que le pendule de Newton ?
Le Pendule de Newton est un dispositif qui illustre la conservation de l'énergie et de la quantité de mouvement. Composé d'une série de sphères identiques suspendues côte à côte, chaque sphère est attachée à un cadre par deux fils de longueurs égales. Lorsqu'une sphère à une extrémité est élevée et lâchée, elle heurte la suivante, transmettant sa force à travers la série. La dernière sphère s'élève alors à une hauteur presque égale à celle de la première sphère. Cette invention, souvent attribuée à tort à Isaac Newton, est en réalité une création plus moderne, inspirée de ses lois de la mécanique. Elle démontre deux principes fondamentaux : - Conservation de l'énergie : L'énergie ne se crée ni ne se détruit, mais se transforme d'une forme à une autre. Dans le cas du pendule, l'énergie potentielle gravitationnelle se convertit en énergie cinétique puis se retransforme en énergie potentielle. - Conservation de la quantité de mouvement : La quantité totale de mouvement dans un système isolé reste constante. Cela est visible lorsque la quantité de mouvement de la sphère qui frappe les autres se transfère à travers la série jusqu'à la dernière sphère. Le Pendule de Newton est quand même important dans l'étude de la mécanique. Il offre non seulement une démonstration visuelle de principes abstraits mais sert aussi d'outil pédagogique pour expliquer des concepts complexes de manière intuitive. Il incarne l'essence de la physique : la beauté dans la simplicité et la rigueur dans l'explication.
Tumblr media
Le Pendule de Newton classique
Et le pendule de Newton original ?
Le pendule de Newton original s'inspire du modèle classique pour évoluer vers des versions plus stylisées et contemporaines. Tout en gardant l'essence de la démonstration des lois de la mécanique, ces variantes réinventent la forme traditionnelle avec une touche artistique. Des sphères montées sur des supports rigides et des structures qui permettent des mouvements rotatifs ou orbitaux, ces designs innovants repoussent les limites de la décoration intérieure tout en éduquant sur les principes de la conservation de l'énergie et de la conservation de la quantité de mouvement. Ces nouvelles interprétations du Pendule de Newton allient la beauté du design à la rigueur scientifique, créant ainsi des objets fascinants qui captivent l'attention et stimulent l'imagination.
Tumblr media
Pendule de Newton avec un design original Les modèles avec balanciers Les modèles modifiés de Pendule de Newton intègrent divers balanciers. Ces ajouts transforment l'esthétique et la dynamique du dispositif. Les balanciers, souvent de formes et de poids variés, modifient l'équilibre et le mouvement des sphères. Certains modèles utilisent des balanciers légers, augmentant la fréquence des oscillations. D'autres optent pour des balanciers plus lourds, prolongeant la durée du mouvement. Ces variations influencent l'énergie transférée lors des collisions. L'ajout de balanciers affecte l'efficacité énergétique du pendule. Les modèles légers, par exemple, tendent à dissiper moins d'énergie, maintenant le mouvement plus longtemps. Inversement, les balanciers lourds peuvent réduire la perte d'énergie à chaque impact. Ces adaptations enrichissent l'étude du Pendule de Newton. Elles offrent une perspective unique sur la conservation de l'énergie et la dynamique des systèmes. Ainsi, elles rendent cet outil classique encore plus pertinent et instructif.
Tumblr media
Le balancier de Newton Les variantes en forme de roues Les variantes de roues ou sphériques introduisent un élément rotatif. Ces roues, souvent placées à une extrémité, ajoutent une dimension de rotation au mouvement linéaire classique. Leur présence transforme visuellement et fonctionnellement le dispositif. Ces roues influencent le comportement du pendule. Lorsqu'une sphère heurte les autres, la roue se met à tourner. Ce mouvement crée un effet gyroscopique, modifiant la trajectoire des sphères. Ainsi, la dynamique du pendule s'enrichit d'une composante de rotation. L'incorporation de roues affecte aussi l'efficacité énergétique. Le mouvement rotatif disperse de l'énergie, changeant la durée des oscillations. Certains modèles peuvent conserver l'énergie plus longtemps grâce à cet effet gyroscopique. Ces variantes offrent une approche pratique pour étudier le mouvement rotatif et la conservation de l'énergie. Elles permettent de mieux comprendre l'interaction entre mouvements linéaires et rotatifs, enrichissant l'expérience éducative avec le Pendule de Newton.
Tumblr media
Le Pendule sphérique Les pendules de Newton lumineux Les pendules lumineux révolutionnent l'esthétique et la fonctionnalité du Pendule de Newton. Intégrant des éléments lumineux, ces modèles mêlent science et art. Chaque sphère, équipée de LED ou de matériaux phosphorescents, s'illumine lors des collisions. Cette innovation transforme la perception du mouvement. Les trajectoires des sphères deviennent visibles dans l'obscurité, créant un spectacle captivant. L'ajout de lumières souligne la dynamique des collisions et des oscillations. Au-delà de l'esthétique, les pendules lumineux enrichissent l'analyse de la conservation de l'énergie. Les variations lumineuses reflètent les transferts d'énergie à travers les sphères. Ainsi, ces modèles offrent une dimension pédagogique supplémentaire. En combinant science et design, les pendules de newton lumineux séduisent et éduquent. Ils invitent à une exploration visuelle des lois physiques, rendant l'apprentissage à la fois intuitif et mémorable.
Tumblr media
Le pendule de Newton lumineux
Pourquoi utiliser un pendule de Newton original ?
Le Pendule de Newton excelle dans les milieux éducatifs. Il simplifie la compréhension des lois physiques. Les étudiants observent directement la conservation de l'énergie et de la quantité de mouvement. Ce dispositif rend ces concepts abstraits tangibles et intuitifs. En pratique, le Pendule de Newton sert de modèle analytique. Les ingénieurs étudient ses dynamiques pour concevoir des systèmes mécaniques plus efficaces. Les physiciens l'utilisent pour expliquer des phénomènes complexes. Son impact va au-delà des salles de classe et des laboratoires. Le Pendule de Newton stimule la curiosité et l'engagement. Il inspire une appréciation plus profonde des merveilles de la physique. En somme, ce dispositif intemporel continue d'éclairer et d'inspirer, jouant un rôle clé dans l'éducation scientifique moderne.
Où acheter le pendule de Newton ?
Pour acquérir un Pendule de Newton, plusieurs options s'offrent à vous. Les magasins spécialisés en produits scientifiques et éducatifs sont un bon point de départ. Ils proposent souvent une variété de modèles, adaptés à différents besoins éducatifs. Les plateformes en ligne comme Amazon ou eBay offrent également un large choix. Elles permettent de comparer facilement les prix et les caractéristiques. De plus, les avis des clients peuvent guider votre choix. Pour des modèles uniques, pensez aux créateurs indépendants sur Etsy ou aux boutiques de musées scientifiques. Ces sources offrent souvent des pendules de Newton avec un design original ou artisanal. Enfin, pour ceux qui privilégient l'aspect pratique, les grandes surfaces et les magasins de jouets proposent des versions plus abordables. Cependant, la qualité peut varier, donc une vérification préalable est conseillée. Peu importe votre choix, assurez-vous de vérifier la qualité et la durabilité. Un bon Pendule de Newton ne se mesure pas seulement à son apparence, mais aussi à sa capacité à démontrer fidèlement les lois de la physique.
Conclusion
En résumé, le pendule de Newton, dans sa forme originale et ses variantes innovantes, reste un outil pédagogique et esthétique incontournable. Les adaptations modernes, comme les balanciers, les roues, et les éléments lumineux, enrichissent sa fonction et sa portée. Ces évolutions ne se contentent pas de fasciner ; elles approfondissent notre compréhension des lois fondamentales de la physique. Le pendule de Newton original, au-delà d'un simple objet de curiosité, devient un vecteur d'apprentissage et d'exploration scientifique. Il symbolise la beauté de la science : la capacité à révéler des vérités universelles à travers des mécanismes simples et élégants. Read the full article
0 notes
maxcsis · 4 years
Text
SCIENCESLe propulseur EM Drive, digne de Star Trek, promet Mars en 70 jours. Une farce ? (MAJ)
ACTUALITÉClassé sous :
ASTRONAUTIQUE
,  PROPULSEUR SPATIAL ,  PROPULSEUR EM
Lire la bioJean-Luc GoudetJournaliste
Publié le 09/11/2016
Modifié le 22/11/2016
L'expérience de l'EM Drive, ce très mystérieux moteur qui exerce une poussée apparemment sans éjecter de matière, vient enfin d'être décrite dans une revue scientifique avec relecture. La méthodologie - et non pas les conclusions - est donc validée. Aucune explication scientifique n'étant connue, c'est vers les erreurs de mesure que se focalisent les analyses.
Vous aimez nos Actualités ?
Inscrivez-vous à la lettre d'information La quotidienne pour recevoir nos toutes dernières Actualités une fois par jour.
Cela vous intéressera aussi
[EN VIDÉO] Voyage vers Mars : l'Homme y survivrait-il ?   Un vol habité vers Mars comporte évidemment des enjeux techniques, mais aussi des enjeux sociaux et psychologiques auxquels on ne pense pas forcément au premier abord. Futura-Sciences a interviewé Charles Frankel, planétologue, pour qu’il nous parle des relations entre astronautes durant un vol habité de ce type.  
L'EM Drive, c'est un moteur de fusée qui n'éjecte rien. Il ne fonctionne donc pas par le principe de la réaction qui accélère les avions et les engins spatiaux et qui provoque le recul des armes à feu. L'engin se présente comme une boîte conique à l'intérieur de laquelle des micro-ondes se réfléchissent sur deux plaques circulaires de tailles différentes se faisant face. Les inventeurs expliquent qu'apparaît une poussée, telle que le petit côté serait à l'avant du mouvement. Avec un tel moteur, un vaisseau spatial n'aurait pas à emmener de matière à éjecter (le carburant et le comburant des moteurs classiques, ou le gaz des moteurs ioniques). Cette masse économisée se traduirait par un gain en accélération, donc en vitesse de croisière. Il faudrait tout de même une source d'électricité, par exemple des panneaux solaires, pour faire fonctionner ce propulseur électromagnétique (la signification littérale de EM Drive.
Le problème est qu'aucune loi physique connue ne peut expliquer comment une poussée peut être engendrée de l'intérieur, comme si un automobiliste, assis sur son siège, faisait avancer sa voiture en poussant sur son volant... Il y a en fait violation de la troisième loi de la physique de Newton, qui nous dit que l'action est toujours égale à la réaction. Les scientifiques restent donc très sceptiques, d'autant que les inventeurs, qui travaillent dans un laboratoire financé par la Nasa, n'avaient jamais rien publié sur l'EM Drive dans une peer review où, comme dans Science ou Nature, les articles sont évalués par des pairs, c'est-à-dire d'autres scientifiques.
L'EM Drive attend que l'expérience soit reproduite
L'équipe d'Harold White avait promis qu'elle le ferait. Ils l'ont fait. L'article complet (qui avait fuité auparavant et que nous avions présenté, voir ci-dessous) est disponible dans la revue Journal of Propulsion and Power. L'expérience est donc validée en tant que telle : les scientifiques qui se sont penchés sur elle n'y ont pas vu d'erreur flagrante. Reste que les résultats restent à démontrer. On se souvient notamment des neutrinos supraluminiques, dont l'observation s'expliquait finalement par des incertitudes sur la mesure.
La poussée obtenue, très faible, pourrait provenir d'effets parasites, par exemple des interactions électriques ou magnétiques entre la paroi de l'engin et le pendule de torsion qui sert à la mesure, ou un effet thermique avec ce dernier. Les auteurs passent neuf sources d'erreurs en revue, pour les écarter toutes. Pour un phénomène aussi extraordinaire, il faudra que d'autres physiciens reproduisent l'expérience avec les mêmes résultats...
----------
L'EM Drive face à l'expérience en laboratoire
Article initial paru le 9/11/2016 à 17:23
Coucou, revoilà l'EM Drive. Ce (très) mystérieux moyen de propulsion que n'explique pas la physique permettrait de voyager dans le vide de l'espace avec très peu de carburant et sans éjecter quoi que ce soit, donc en allégeant considérablement le vaisseau spatial. Il est proposé par un laboratoire indépendant mais financé par la Nasa. Les informations détaillées manquent cruellement et une publication dans une revue scientifique est promise pour décembre. Il y a eu une fuite et le texte dévoilé affirme qu'une minuscule poussée a bien été mise en évidence. Mais quel crédit accorder à ces résultats ?
L'équipe de l'Advanced Propulsion Physics Laboratory, plus connu sous le nom de laboratoire Eagleworks, est installée au Johnson Space Center de la Nasa, à Houston. Dirigée par Harold White, elle travaille librement sur des moyens de propulsion inédits. Sa trouvaille de l'« EM Drive » (drive pour propulseur et EM pour électromagnétique) est étonnante et peut enthousiasmer : une sorte de boîte se mettrait à avancer toute seule dans le vide de l'espace, sans éjecter de matière comme le fait un réacteur. Le principe éviterait donc d'emporter une grosse masse de carburant et de comburant. Il suffirait d'une source d'énergie (solaire, nucléaire, antimatière...) pour produire de l'électricité alimentant le résonateur à micro-ondes qui se trouve dans la boîte.
Comme rien ni personne ne peut expliquer cette force mystérieuse, la communauté scientifique reste sceptique. L'équipe n'a d'ailleurs pas publié de résultats dans une revue avec évaluation par les pairs, ce qui ne permet pas de juger précisément de ce qui a été fait. Le laboratoire Eagleworks promet une publication en décembre dans la revue Journal of Propulsion and Power, de l'AIAA (American Institute of Aeronautics and Astronautics). Une « fuite » vient cependant de laisser découvrir ce que pourrait être l'article soumis à ce journal. Il est téléchargeable ici.
Schéma de l'expérience, repris du fichier image PDF. Il montre l'EM Drive (le cône à gauche) installé sur un bras capable de tourner sous l'effet de l'hypothétique poussée engendrée (la flèche notée Thrust). L'ensemble est placé dans une chambre à vide. © Harold White et al.  
L'EM Drive aurait produit une petite poussée
Signé des chercheurs d'Eagleworks, il décrit une expérience ayant mesuré la poussée produite à l'aide d'une balance à torsion installée dans une chambre à vide. Les micro-ondes générées à 1.937 MHz oscillaient entre deux miroirs, un petit et un grand comme l'exige l'EM Drive, de respectivement 27,9 et 15,9 cm, séparés par 22,9 cm. Ce résonateur a été alimenté avec trois puissances électriques : 40, 60 et 80 W. Résultat : une poussée d'environ 1,2 +/- 0,1 millinewton par kW. Avec 80 W, les deux essais menés ont atteint une force de 71 et 69 millinewtons et, à 83,2 W, de 74 millinewtons (+/- 6 pour les trois mesures).
Ces valeurs sont très faibles. Les auteurs rapportent eux-mêmes que le moteur ionique à effet Hall(comme celui de la sonde européenne Smart-1) produit près de 70 millinewtons par kW. Mais ils rappellent que cette poussée est supérieure à celle des voiles solaires, qui se mesure en micronewtons par kW.
Alors faut-il y croire ? Non, tant que l'expérience n'aura pas été évaluée au moins par les relecteurs de la revue à laquelle l'article devrait avoir été proposé, et au mieux par d'autres laboratoires qui retrouveraient des résultats identiques. La question est de savoir si la précision de la méthode expérimentale est suffisante pour mettre en évidence un effet aussi faible. Aucune théorie ne prédisant un tel résultat, tout repose sur les mesures. Tout juste peut-on, le soir, en admirant les étoiles, rêver à des modes de propulsions futurs qui nous permettraient de nous promener entre les planètes du Système solaire avec les mêmes échelles de temps qu'un navire parcourant les océans terrestres...
----------
L'EM Drive fait parler de lui mais demeure incompréhensible
Article initial paru le 8/9/2016 à 18:31
Si le projet de moteur spatial EM Drive voit le jour, il sera alors possible de visiter le Système solaire en peu de temps et sans carburant. Cet énigmatique propulseur électromagnétique refait parler de lui ce jeudi 8 septembre, alors que l'on célèbre justement les 50 ans de la série Star Trek, connue pour ses impressionnants voyages spatiaux. Problème : ce projet contredit à peu près toute la physique, de Newton à Einstein en passant par la mécanique quantique...
Depuis des années, Roger Shawyer, ingénieur aéronautique britannique, travaille sur un propulseur spatial sans carburant, avec des caractéristiques qui permettraient d'explorer efficacement tout le Système solaire. Son « Q-Drive », depuis rebaptisé EM Drive (propulseur électromagnétique), puis Cannae Drive dans une autre version, mettrait par exemple Mars à 70 jours de la Terre, rendant confortables des voyages humains.
Le principe reste assez mystérieux, basé sur une physique inconnue. Des micro-ondes sont mises en résonance dans une cavité fermée, se réfléchissant sur deux faces opposées, une petite et une grande. Selon Roger Shawyer (qui l'explique, en anglais, dans une vidéo), il apparaîtrait alors une faible poussée du côté de la petite surface. Pourquoi ? Il ne semble pas y avoir d'explication claire. Cependant, le fonctionnement est révolutionnaire : dans le vide de l'espace, une boîte fermée, alimentée en électricité, se déplacerait sans éjecter de matière, comme poussée de l'intérieur.
Un prototype de propulseur EM, ou EM Drive. Les micro-ondes, à l'intérieur, font des allers-retours entre les deux faces réfléchissantes (ici à gauche et à droite), de dimensions différentes, d'où la forme conique. Une poussée serait alors créée, affirment ses inventeurs. Ici, l'engin serait accéléré vers la gauche. © Roger Shawyer, Satellite Propulsion Research Ltd  
Un défi à la physique
En somme, c'est un peu comme si, sur un voilier, un navi gateur posait un ventilateur devant la voile en espérant avancer, ou comme si le conducteur d'une voiture poussait sur le volant pour accélérer. La prouesse provoquerait un retournement tombal d'Isaac Newton, qui nous a bien expliqué le principe de l'action-réaction et de la conservation de la quantité de mouvement. Pour qu'un objet se déplace dans un sens, il faut pousser en prenant appui de l'autre côté.
Dans l'espace, le seul moyen pour un engin autonome est de lancer quelque chose dans la direction opposée à l'accélération désirée. Il en résulte une force proportionnelle à la masse éjectée par seconde et à la vitesse d'éjection. Il faut donc emporter du carburant, ce qui augmente la masse du vaisseau spatial. Et plus celle-ci est grande, plus il faut dépenser de carburant pour accélérer (ou décélérer). Changer cette vicieuse équation bouleverserait les voyages spatiaux en supprimant cette masse destinée à être éjectée.
La seule alternative connue aujourd'hui est d'utiliser une force extérieure : la lumière du Soleil pour une voile solaire, la gravité d'une planète et (ce qui reste en projet) un puissant faisceau laser émis depuis l'espace. Avec un propulseur EM, il suffirait (si l'on peut dire) d'un réacteur nucléaire, voire à antimatière, pour produire de l'électricité.
Des tests dans le vide jugés encourageants
Les différents essais de cette machine n'ont jamais été convaincants, notamment parce que la poussée ainsi générée est tellement faible que la mesure est polluée par de multiples effets. Des tests ont été réalisés dans le vide et jugés encourageants.
En effet, plusieurs équipes y croient, dont un petit laboratoire, Advanced Propulsion Physics Laboratory, plus connu sous le nom de laboratoire Eagleworks. Installé au Johnson Space Center de la Nasa, il est subventionné par elle. C'est son job : travailler sur des moyens de propulsions inédits.
Mené par Harold White, il a par exemple proposé en 2014 un procédé déjà vu dans Star Trek, le célèbre Warp Drive qui permet à l'Entreprise du capitaine Kirk de dépasser la vitesse de la lumière en contractant l'espace-temps devant le vaisseau et en le dilatant derrière. Basée sur la métrique de Miguel Alcubierre, l'idée n'est pas farfelue mais exigerait des énergies phénoménales, et la possibilité d'une application avait été réfutée, entre autres physiciens, par Alcubierre lui-même.
Une autre étude du même laboratoire Eagleworks, qui, mieux encore, permettrait de dépasser la vitesse de la lumière. Elle s'appuie sur la métrique de Miguel Alcubierre qui décrit une déformation possible de l'espace-temps, ici représenté sous forme d'une trame blanche. De part et d'autre du vaisseau, sur l'axe des x, il est déformé dans deux sens opposés, ici vers le haut et vers le bas. D'un côté, il est contracté, de l'autre dilaté. Harold White estime que la quantité d'énergie à fournir (gigantesque selon les calculs d'Alcubierre) est bien plus faible si l'on parvient à produire une « énergie négative » (un concept qui reste théorique) distribuée en un tore (en bleu) autour du vaisseau. Miguel Alcubierre n'y croit pas. © Harold White  
Bientôt, enfin, une publication ?
La Nasa ne fait que donner des subsides à cette petite équipe, comme, au poker, on « mise pour voir ». Après tout, ces voies originales pourraient déboucher sur quelque chose. Pourquoi pas ? Cela ne permet pas, cependant, d'affirmer dans certains médias que « la Nasa travaille sur un vaisseau supraluminique » ni, comme aujourd'hui, que « des chercheurs de la Nasa vont tester l'EM Drive ».
D'après des rumeurs, un article sera publié en décembre prochain dans la revue Journal of Propulsion and Power, de l'AIAA (American Institute of Aeronautics and Astronautics). Par ailleurs, Guido Fetta, président de Cannae Inc., qui veut construire un propulseur de ce genre, avait annoncé cet été le projet d'une expérience dans l'espace, menée à l'intérieur d'un nanosatellite au format CubeSat. Un ingénieur allemand, Paul Koclya, aurait réalisé un modèle réduit d'un propulseur EM qui entrerait dans ce petit volume (un litre) et a lancé une recherche de financement public en crowdfunding.
L'expectative continue donc. Rendez-vous en décembre pour en savoir davantage...
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-propulseur-em-drive-digne-star-trek-promet-mars-70-jours-farce-maj-64244/
0 notes
zeggaoui · 4 years
Text
Mécanique , terminale science
Mécanique , terminale science
Les lois du mouvement de Newton ont été énoncées dans son ouvrage Philosophiae naturalis principia mathematica en 1687. Il s’agit en fait des principes à la base de la grande théorie de Newton concernant le mouvement des corps, théorie que l’on nomme aujourd’hui mécanique newtonienne ou encore mécanique classique. Wikipédia
View On WordPress
0 notes