#limoniad
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Me and the ninja went through the inter-dimensional door. We jumped over the floating islands and hid in the basement of this house. There were enemies on the next level, and we were trapped. Jay and I were thirsty, but Nya wasn’t there.
Kai and Zane worked together to make water, but it looked strange, like lava mixed with ice but the consistency of water. Nobody trusted it, but Jay and I drank anyway. Immediately, Jay shuddered and one of his eyes turned a robotic green, and a sort of robot metal harness sprouted into existence. The same happened to me, but mine looked more fragile.
At that moment, the enemies got tired of waiting and threatened to charge, so we all ran. We hopped over islands, but stopped and hid in a tree just before the exit. Weird snow creatures were nearby, and they were throwing snowballs at the tree. Nobody was sure how to get by without getting hit, before I suggested just going around the other side. The snow things were only on the left.
Zane congratulated my intelligence, and I led the way. I snuck around and leapt to the last island, dodging the snowballs tossed my way. But as I landed, Douaa ran past me, and told me I wasn’t getting home before smugly shutting the door in my face. This changed the destination to somewhere random.
I didn’t have much of a choice. I opened the door again and went through. The other side was a huge white mansion with earth-coloured accents.
I was about to go back through the door again when I noticed a peculiar creature. She seemed to be made of softly glowing water. She wore no clothes, except for heavy chains on her wrists that dragged a huge metal ball. She was struggling to move quickly, and looked scared.
Immediately, I grabbed her arm and dragged her into a room as someone called “she is escaping! Should I sound the alarm?”
As we hid in what looked like an empty ballroom, who would enter but Chris, from middle school. He said hi to me, and I told him we’d be talking about this at school on Monday. He spoke quickly to the creature, who turned out to be a water limoniad. They seemed to already be allies.
Chris told us that he knew a safe place, and led us back outside. The person from before spotted us, and more people started to chase us.
Chris led us behind the staircase, and I lagged behind for a second. When I looked back, I didn’t see him, but then I realized that what looked like a white wall was actually an optical illusion, and was a secret set of stairs. I ran up and went through the door, chasing after Chris and the limoniad. Chris shouted at me to shut the door, and I ran back and did, taking another second to lock it.
I ran back to them, and helped them open a huge garage door. Inside was a swirling vortex. We all jumped in.
On the other side, our bodies had changed. We were shorter, rounder, and resembled Lego people. Chris was disgusted at the thought of being stuck in Minecraft, but I told him that this was actually my world, Lego, and we got lucky.
I found Nya, and she told me that the other ninja hadn’t arrived yet. But just as she said that, they all fell through the door. I immediately gave Zane a hug, and introduced everyone to Chris and the limoniad.
#dusky’s dreams#dream journal#lego ninjago#ninjago#kai ninjago#zane ninjago#jay ninjago#nya ninjago#limoniad
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Cycle 1 - Les Glycines Pourpres
✴︎ Chapitre 2
Mitski - Washing Machine Heart
Le Coven, dont Hortense et Sophie appartiennent, fut créé dans les années 40 par Mona. Une sorcière grecque qui suivit son mari pour la France pour des raisons un peu troublantes. Elle devint veuve après la seconde guerre et décida de s’établir dans la capitale dans les vestiges d’un ancien petit hôtel particulier qu’elle transforma en une petit château dont une de ses anciennes occupantes était intéressé par l’ésotérisme. Son acquisition fut obscure, on ignore encore les conditions dans lesquelles Mona s’est accaparé la demeure. Par la suite, elle ouvrit une sorte de refuge pour les sorcières victimes de la guerre : traitresses, conspiratrices, collaboratrices, le noms auxquels on les appelait à tort étaient nombreux. Au fur et à mesure des années, ce la bâtisse devint celui des sorcières seules et persécutées. Il se transforma en un foyer accueillant où Mona s’érigea comme guide. Pour structuré le tout et faire prévaloir la bienveillance et la solidarité, elle demanda à ce que les unes veillent sur les autres et que certaines fassent bénéficier leurs dons aux autres, aussi bien vivantes que décédées. Ainsi, des rangs se créa selon les spécificités de chacun.
En commençant par les Eosyades, présente à l’aube de la vie, responsables de la petites enfances et l’accompagnement des jeunes mères. Arrive ensuite les Hémérides qui forment les jeunes sorciers à la magie magie primordiale et à leur inculquer les connaissances nécessaires pour évoluer dans ce monde. Puis se différentes branches émergent : les Hespérides protégeant le coven, experte dans la magie offensive, elles éteignent toutes vies pouvant nuire à la sororité. Les corps — s’il y en a — sont emmenés auprès des thanatopractrice du coven : les Thanatoïades. Bien que les Hespérides soient craintes par leur férocité, les Thanatoîades ne sont pas très bien vu non plus. Médium pouvant communiquer avec les défunts, elles peuvent aussi maîtriser les ossements. Elles offrent une défense pour le coven grâce à leur soldats squelettes. Mais quand la mort n’a pas encore frappé mais que les maux rongent l’assemblée, les Limoniades interviennent grâce à leur médecine magique et par les plantes et leur maîtrise des potions. Pour renforcer le tout, les Oréades travaillent les pierres fSophie ou précieuses afin d’en faire des objets amplificateurs ou de protections. Enfin, elles sont presque aussi rare qu’une éclipse lunaire totale : les Ouranies. Elles comprennent les étoiles et interagir avec la météo faisant la pluie et le beau temps quand c’est nécessaire. Mais comme elles ne sont pas nombreuses, leur présence au sein d’une assemblée n’est pas quelque chose de commun. C’est une spécialité regroupant d’autre classe car certaines peuvent jouer avec la lumière (les Héliades), provoqué la pluie (les Hyades) ou même encore voler (les Néphélées).
Le coven vivait en parfaite harmonie et chacune avait sa place. Toutes semblaient s’épanouir dans leur classe respective, dans leur choix de vie qu’elles avaient envie de mener. Mona était fière de ce qu’elle avait construit. Malgré toutes ses années passées, le temps n’avait d’emprise sur son corps qui vieillissait lentement. Une sorcière particulièrement puissante disait-on. Mais hélas, la mort commençait à la rattraper.
Après la rencontre de Marjorie, Hortense resta devant la fenêtre. Elle ne bougea pas de là jusqu’à ce que les lueurs de l’aube apparurent dans le ciel. Hortense décida de repasser dans la chambre en toute discrétion pour faire un brin de toilette et camoufler les signes de fatigue qui creusaient son visage ovoïde. Sophie dormait encore bien profondément et le passage d’Hortense ne la perturba pas plus que ça. Ses réveils sonneraient d’ici une heure ou deux et pendant ce temps, la rouquine retourna à l’infirmerie. Là-bas, elle s’occupa des plantes en pleine croissance, commença à préparer un plateau avec les remèdes concoctés la veille. Elle mit des chaudrons d’eau à bouillir et prépara les plans de travail pour ses consœurs, histoire de leur donner un coup de main et les avancer dans leur préparatif. Hortense observa un instant le plateau sur lequel reposaient les fioles et hésita à les amener auprès de Mona. Elle se saisit d’un bout de papier pour griffonner dessus et le laissa à la place du plateau qu’elle porta délicatement contre elle. La jeune femme monta jusqu’aux appartement de Mona où elle fut accueillie par deux Hespérides qui montaient la garde devant sa chambre. De part et d’autres commençaient à s’amonceler des petits tas de présents : portes bonheur, talisman, sigils etc. Mona était vraiment considérée et aimée. Hortense confia les remèdes à l’un de ses sœurs Hespérides en leur indiquant la démarche à suivre. Elle fut remerciée et la Limoniade retourna à l’infirmerie pour récupérer ses affaires. Sur le trajet, son ventre commençait à gargouiller. Elle se hâta de reprendre son sac et sa veste, de fermer la pièce et elle fila jusqu’au réfectoire : il était temps de se remplir l’estomac.
La sorcière dévala les escaliers jusqu’à la grande salle à manger où elle s’installa après avoir récupérer son bol de porridge aux poires et son verre de jus de fruit. Assise à la table, elle sortit son carnet et écrivit ce qu’il lui manquait à l’infirmerie, une liste assez conséquente pour le coup car elle essayait de se projeter. Après avoir envoyer un message à Sophie, elle prit son petit déjeuner en l’attendant tout en gribouillant dans son carnet.
Sophie arriva quelques minutes plus tard avec son petit-déjeuner dans les mains. Alors qu’Hortense se contentait de son bol, Sophie était un brin plus excessive avec ses viennoiseries, tranches de brioches, bol de chocolat chaud, jus d’orange et confiture.
— Coucou toi, comment tu te sens ? S’enquit de demander Sophie.
— J’ai dormi. Pas assez mais je pense que je ne pouvais pas dormir plus. Et toi ?
— J’ai fait un rêve très étrange. Je n’arrive pas trop à m’en souvenir mais globalement ça va.
— Chanceuse, plaisanta Hortense.
— Allons, quand la situation s’apaisera tu trouveras mieux le sommeil. Mais tu devrais pendre un somnifère non ?
— Ce n’est pas tant que j’ai des difficultés à m’endormir … le problème est après, je me réveille trop tôt pour ce que c’est à cause de mon organisme en stress, soupire la rouquine.
— Prends un anxiolytique alors ?
Hortense fit une moue, peu convaincue par le conseil de son amie.
— Tu serai prête à le conseiller aux autres mais pas à toi ? S’étonna Sophie.
— Autant, le suggérer à d’autre ne me pose pas de problème parce que ça ne me touche pas. Mais tu sais que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés.
— Autrement dit, faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Mais pense aussi que plus tu seras en forme, plus tu seras en mesure d’aider les autres … notamment Mona.
— Mais je SUIS en forme.
Sophie la dévisagea avec une air encore moins convaincue par les propos d’Hortense et prit une bouchée de sa tartine briochée.
— En parlant de Mona, rebondit la Limoniade, tu as donné ton cadeau à son intention ? Il y en avait déjà pas mal sur le seuil de sa chambre.
— Je l’ai déposé parmi les autres. Mon pauvre talisman va se perdre au milieu de tout ce foutoir. Et pourquoi les filles ne veulent rien faire rentrer dans la chambre ?
— Normal, je comprends leur réticence à l’idée de faire rentrer un objet potentiellement mortel. Elle a déjà été victime d’un empoissonnement, une malédiction ou que sais-je.
— À mon avis, ça devrait faire du bien à Mona de voir qu’elle est soutenue par l’ensemble de la sororité, affirma Sophie.
— Oui, mais il faudrait vérifier et désamorcer tous les présents … et c’est un travail considérable autant par le nombre d’objets mais aussi parce que ça demande beaucoup d’énergie.
Sophie hocha la tête. Elle engloutit le reste de son petit-déjeuné et d’un roulement de poignet, demanda à ce que leur place soient débarrassée. Les verres, bols et couverts flottèrent dans les airs et traversèrent la pièce à vive allure pour disparaître derrière les portes des cuisines. Sophie bondit du banc et fixa Hortense.
— Un saut à la chambre et on y va ?
Son amie acquiesça en souriant et suivit l’Oréade pour un dernier récapitulatif, un tour aux toilettes et brossage de dents.
L’air était doux, le temps commençait à se rafraîchir avec l’arrivée de l’automne. Écharpe légère autour du cou, veste en jean sur le dos par-dessus un petit pull noir, jean et Dr Martens noire, Hortense était parée pour son expédition. Un tote bag magique reposait sur son épaule et ce fut avec Sophie qu’elle franchirent les portes du manoir. Elles longèrent l’avenue Foch dépeuplée pour retrouver la bouche de métro « Porte Dauphine ». Sophie indiqua qu’elles devaient rejoindre l’Ile de la Cité pour trouver leur bonheur. Une vague d’air chaud ébouriffèrent les filles, elles filèrent sur les quais en prenant soin de ne pas se tromper de direction. Hortense s’accrochait au bras de Sophie qui se frayait un chemin aisément entre la foule. La Limoniade sortait de temps à autre mais elle ne prenait que très rarement le métro car les mouvements de foules dans des endroits aussi étroits l’angoissaient. De plus être entourée par tant d’humain était intimidant. Elle repensait aux propos de Marjorie … il n’y avait peut-être pas que des humains après tout ? Elles changèrent de ligne pour récupérer la première et se diriger vers Châtelet. Une fois dans la rame, Hortense sortit son carnet pour passer en revu sa liste afin de focaliser son attention sur autre chose. La tache fut ardue et le stress ainsi que la proximité des passagers du métro fit monter la température et Hortense sentit une bouffée de chaleur. Elle s’éventa avec son carnet et se reposa contre Sophie qui la rassura et lui indiqua qu’elle sortait d’ici quatre minutes.
— Surtout tu ne me lâches pas. Châtelet est un enfer pour ça.
— Je déteste prendre le métro …
Arrivée à Châtelet, une vague humaine se déferla sur le quai. Les deux sorcières se retrouvèrent emporter par la foule vers les escaliers. Hortense serra la main de Sophie aussi fort qu’elle le pouvait, motivée par la peur de se perdre à jamais dans les méandres d’une telle station. Une fois qu’il y eut plus d’espace, les gens commencèrent à prendre leur distance des uns des autres et filèrent de tous les côtés. Des chenilles humaines allaient dans toutes les directions, certains courraient après le temps qu’ils ne rattraperont jamais quand d’autres s’attardaient sur les plans pour retrouver leur chemin et certains regardaient les panneaux au plafond, essayant d’en comprendre les indications. Hortense regardait absolument partout, il y avait trop d’individus et d’informations qui lui parvenaient d’un coup qu’elle se sentait défaillir. Sophie chercha la sortie donnant sur le rue Rivoli et dès qu’elle vit le panneau, entraîna sa semblable vers les escaliers qu’elle gravirent en un rien de temps. Hortense soupira de soulagement.
— Mais quel enfer cette station.
— Allez respire, c’est fini. On fera le reste à pied car nous ne sommes plus très loin.
— Merci … la foule dans un endroit pareil, sous terre … ça confirme que je n’aime vraiment pas le métro, conclut Hortense.
Elles remontèrent la rue Rivoli pour atteindre la tour Saint-Jacques. Au loin, on pouvait apercevoir la cathédrale Notre-Dame s’élevant fièrement qui capta l’intention de la Limoniade. Elle ne l’avait jamais visité. Hortense ne sortait pas souvent hormis pour chercher des fournitures pour peindre ou pour l’infirmerie donc elle connaissait assez mal la ville comparer à Sophie. Outre le fait que ce soit un édifice religieux, et par conséquent, une représentation de leurs oppresseurs historique, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain attrait pour ce lieu. Elle était curieuse parce qu’elle ne savait pas comment était l’intérieur d’une église et que, même si la religion avait moins de place au sein de la société actuelle, la cathédrale recevait toujours énormément de visiteur venant des quatre coins du globe. De voir l’immense édifice religieux lui procura une sensation étrange au fond de son estomac. De l’excitation ? À sa connaissance, peu des sorcières du coven ne s’était aventurée dans une église, même pas Sophie.
Après la tour, elles allèrent en direction du sud pour tomber sur la place du Châtelet pour continuer sur le Pont du Change et apercevoir la Conciergerie qu’elles longèrent pour suivre le boulevard du Palais. Elle passe de nouveau sur un pont, le pont Saint-Michel. Elles tournèrent à gauche pour suivre la Seine et trouver déjà une première boutique mais qui n’avait rien à voir avec la sorcellerie.
— Passons d’abord ici. Je prends juste de quoi faire mes bijoux et je t’emmène dans LE magasin, précisa Sophie.
Hortense acquiesça en silence et préféra attendre l’Oréade dehors. Mais finalement, elle décida autre chose.
— Sophie ! Attends … euh … ça ne te dérange pas si je passe à Notre-Dame ?
— Notre-Dame ? Qu’est-ce-que tu veux faire là bas ?
— Prendre des références et je suis curieuse.
Sophie leva les yeux vers la bâtisse gothique.
— Si tu veux mais soit prudente … que tu ne prennes pas feu quand tu entreras dedans. Je t’attendrais sur la place.
Hortense sourit et se mit en route pour la cathédrale. Elle fila comme une flèche. Elle traversa de nouveau la Seine sur le pont au Double et se trouva en un rien de temps sur la grande place. C’était l’effervescence de la réouverture de l’édifice après le terrible incendie. Une queue immense attendait devant les porte en bois massif, ce qui découragea un peu la sorcière. Elle leur tourna le dos et pensa « un petit tour de magie ne fera de mal à personne. » et ferma les yeux un instant. Elle récita une incantation à mi-mots et une violente bourrasque balaya la place. Elle se retourna et tout ce qui l’entourait était au ralenti, personne ne s’en rendait compte. Ce sort affectait la perception des humains : ils ne repéraient rien, même la chose la moins insignifiante. Du coup Hortense pouvait se diriger vers la tête de fil et se faufila dans l’entrée de Notre-Dame. Elle jeta un œil derrière elle afin de vérifier que personne ne l’avait remarqué.
La sorcière franchit le pas de la porte et se trouva dans une sorte de petit sasse. Elle songea aux mots de Sophie « fais attention de ne pas prendre feu en entrant. » et sourit en y repensant. Pas d’odeur de chair brûlée, pas d’étincelles, pas de flammèche. Hortense secoua la tête.
— Les idées reçues … à moins que le pouvoir de la religion s’estompe au fur et à mesure qu’elle perd des fidèles ?
Elle haussa les épaules à cette pensée, elle n’était pas spécialement convaincue. La jeune femme pénétra enfin dans la cathédrale et fut ébahie par la grandeur et la beauté de l’architecture. La nef était spectaculaire avec ses couleurs allant du orange des bougies au violet par les éclairages au niveau supérieur. Les colonnes finement travaillées supportait une impressionnante voûte.
— C’est quand même dingue de voir ce que l’Homme est capable de faire pour prouver sa foi.
Hortense devait l’admettre : ils savaient faire de belles choses. Est-ce que c’était pour compenser les atrocités faites ? Ou du moins les justifier ? Probablement. La sorcière commença par faire le tour de la nef en passant par les collatéraux et plus tard les déambulatoires. Dans presque chaque renfoncement se trouvait une sorte de petite chapelle voué à un Saint ou une Sainte. Les vitraux resplendissaient de mille couleurs vibrantes qui enchantaient l’artiste en Hortense. Durant son tour, elle prit des photos d’ici et là, et elle s’arrêta devant une des représentations de la Vierge Marie. Elle trouvait que la statue rayonnait de beauté, ce qu’Hortense trouva étrange : ressentir ce genre de sentiment alors qu’elle est une des créature abjecte que l’on tenta d’éliminer. La jeune femme s’approcha d’elle et l’observa sous toutes les coutures avec la distance nécessaire et autorisée. Elle s’assit dans la nef, non loin d’elle et sortit son carnet et un crayon. Elle commença à tracer des traits un peu grossier pour la structure et les précisa pour y dévoiler des détails. Hortense se concentrait pour rester le plus fidèle possible au modèle, autant par satisfaction personnelle que pour froisser la divine figure — si toutefois la Sainte Vierge pouvait se sentir offenser —. Hortense y passa de longues minutes, repassait encore et encore sur chaque trait afin de perfectionner son dessin. Elle en dégagea le principal et elle eut une pensée pour Sophie qui devait sûrement l’attendre à l’extérieur. Elle ferma son carnet dans un CLAC qui résonna dans la bâtisse. La sorcière rougit de honte et fila au plus vite dans le collatéral pour poursuivre sa visite. Quelques pas plus loin, elle se trouva devant une des immenses rosaces. Elle scintillait malgré le temps maussade dehors. Les couleurs se reflétait pâlement sur les dalles de l’église, jusqu’à ce qu’un rayon de soleil réussit à percer les nuages parisien. Il traversa la rose et les milles nuances gagnèrent en intensité, gagnèrent de l’éclat et vibraient sur le sol. Hortense se trouva parmi ce bal de teintes et profita un instant de ce bain de lumière en fermant les yeux. Sans vraiment savoir comment l’expliquer, cet endroit l’apaisait. Elle rouvrit ses yeux et quitta le cercle lumineux et cette danse des couleurs. En le passant, le rayon de soleil disparut et sa chaude lumière avec. Ce fut un étrange phénomène. Hortense continua d’arpenter la cathédrale et se concentra sur un des nombreux renfoncement abritant les petites chapelles. Des étals avec des bougies de toutes tailles s’étendaient devant presque toutes les chapelles. Au dessus de ces étals, un Saint ou une Sainte veillaient sur ces petites chandelles dédiées à ceux qui ne sont plus là ou pour renforcer une prière auprès de ce Saint. Hortense observait les gens faire. Ils déposaient leurs espoirs et leurs pensées les plus profondes dans ces petites flammes. Des femmes et des hommes pleuraient, d’autres se contentaient d’allumer leur bougie et filèrent aussitôt. Hortense s’approcha d’un des étals et cherchait à quel Saint se vouer. Elle voulait tester, voir quel sentiment cela procurait. Machinalement, elle trouva un petit culte dédié à la fameuse Vierge Marie. Elle vit qu’il fallait faire une offrande, ce qui la fit sourire. Elle se moqua un peu du clergé dans ses pensées et fouilla dans son sac pour en sortir son porte-monnaie et glisser dans l’urne quelques pièces. La sorcière fit alors comme les autres et se saisit d’un cierge qu’elle alluma pour le déposer aux pieds de la Vierge. Ses premières pensées furent pour Mona, elle souhaitait qu’elle se rétablisse ou qu’elle trouve au moins la paix dans son calvaire, même si le fait d’y penser lui retourna l’estomac.
— Tu devrais comprendre … toi qui est comme une mère pour tant de tes fidèles, s’adressa-t-elle à la statue.
Hortense fixa les bougies dont leur lumière se reflétait dans ses yeux. À travers cet acte, elle comprit que pour certains, c’était une parole adressée directement à leur Dieu et à ses Représentants. Une dernière carte à jouer pour leur donner du courage. Elle fut touchée et attendrie par ce que les humains mettaient dans ce geste. Quand Hortense allumait ses cierges, ce n’était pas dans une quête de mémoire ou de vœux formulés. Mais plus un amplificateur, un représentant du feu, un guide pour les âmes égarés lors de Samhain. Elle trouvait des similitudes dans cette pratique car c’était une sorte d’offrande faite. Hortense pris une grande inspiration et quitta ce sanctuaire en songeant que son peuple et les humains n’étaient pas si différents que ça. C’est juste qu’ils priaient d’autres entités et qui sait, peut-être était-ce les mêmes ? Hortense balaya cette dernière question qu’elle trouva un peu stupide.
La jeune Limoniade sortit de la cathédrale et fut éblouie par la lumière du jour. Elle retrouva Sophie qui l’attendait assise sur un bloc de marbre posé sur le parvis.
— Alors ? Demanda Sophie.
— Très inspirant. Quelques part, les humains sont plutôt fascinants …
— ll n’y a que toi pour penser un truc pareil, se moqua l’Oréade.
Hortense tira la langue.
— C’est vrai qu’ils sont capables du meilleur comme du pire. On aurait tendance à penser que le pire l’emporte sur tout le reste mais … j’ai la sensation que c’est plus par incompréhension et ignorance qu’ils agissent de cette manière.
— Et par peur, renchérit Sophie.
— Après avoir vu ce qu’il se passait à l’intérieur, je pense que les humains ne sont pas mauvais. Du moins pour la plupart, se défendit Hortense.
— Oui comme partout … er il restera toujours des connards arriérés pour nous pourrir la vie !
Elles rirent de bons cœurs. Sophie prit Hortense par le bras et l’emmena derrière l’édifice religieux.
— Pendant que tu flânais, je voulais m’assurer que le magasin où je voulais t’emmener soit ouvert. Tu verras, c’est vraiment une pépite. Le propriétaire te déniche toujours des trouvailles insoupçonnées. Donc tu devrais trouver ce qu’il te manque.
Hortense jeta un œil dans à son carnet et le serra contre elle. Elle espérait que Sophie disait vrai. Les deux sorcières passèrent sur le pont de l’Archevêché et traversèrent le Quai de la Tournelle pour s’engouffrer dans la rue Maître Albert. Une façade se démarquait de toutes les autres. C’était une devanture vert sapin aux lettrages doré où l’on pouvait y lire « Legatum ».
— Pas trop tape à l’œil …, ironisa Hortense.
— On en se moque pas, Sophie poussa la Limoniade à l’intérieur.
La porte s’ouvrit et une clochette retentit. L’odeur d’encens et de vieux livres emplissait les lieux. C’était quelque peu rassurant pour Hortense qui se détendit légèrement. Il y avait des étalages, des commodes, des bibliothèques, des vitrines et même de vieux meubles d’apothicaires. Tout était rempli à excès, ça débordait à chaque coin d’une pièce. Au plafond flottait des attrapes rêves, des attrape-soleils dansant avec le peu de lumière disponible, des carillons qui chantaient au moindre courant d’air. En s’avançant un peu plus dans la boutique, elles pénétrèrent dans un couloir. Sophie lui indiquait de lever la tête en sortant de ce dernier. Hortense s’exécuta et vit un très haut plafond où une bibliothèque, faisant office de mur, était remplie d’ouvrage en tout genre. Au centre, d’autre tables exposaient des pierres, des artefact tous aussi étrange les uns que les autres.
— Incroyable, dit simplement la rouquine dans un soupir.
Pour éclairer le tout, un lustre d’inspiration art déco veillait sur l’ensemble de la marchandise. Alors qu’Hortense regardait toujours en l’air, Sophie la dépassa pour saluer un vieil homme derrière qui apparut dans l’encadrement d’une des portes.
— Mademoiselle Sophie ! S’exclama-t-il en la voyant.
— Bonjour Ulysse, lui répondit-elle en lui serrant la main.
Hortense baissa la tête et vit le tenancier : un homme ayant une soixante dizaine d’années, une épaisse chevelure grisonnante, un teint légèrement hâlé faisait ressortir ses yeux verts cristallins, une barbe de quelques jours, une mâchoire saillante et pour un homme de son âge, il avait une carrure imposante et l’on pouvait deviner une musculature prononcée. La sorcière en décela une aura particulière, une présence inquiétante flottait autour de lui, il dégageait quelque chose que le commun des mortels n’avait pas spécialement. Malgré son aspect avenant envers Sophie, Hortense décida d’être sur la réserve.
— Je vous présente mon amie Hortense. Et Hortense, voici Ulysse, le gérant.
— Enchanté Hortense, le dénommé Ulysse tendit sa main vers la rouquine.
Cette dernière hésita un moment avant de répondre à son geste tout en inclinant la tête.
— Qu’avez-vous besoin ? Demanda-t-il.
Sophie donna un coup de coude à Hortense qui se précipita à ouvrir son carnet. Elle l’adressa à Ulysse qui le prit délicatement entre ses grandes mains de bûcheron. Il jeta un coup d’œil à la liste, haussa les sourcils et leva les yeux vers la propriétaire du carnet.
— Très spécifique … et en quantité considérable. Des proches auraient été empoisonnés ? Et sévèrement atteint ?
— En quelque sorte, se contenta de répondre Hortense.
Ulysse hocha la tête. Il mit le petit ruban du carnet à la page qu’il voulait retrouver et claqua le calepin. En un simple regard, il demanda à Hortense s’il pouvait garder son bloc-note le temps de réunir ce qu’il lui fallait. La sorcière répondit à l’affirmative et Ulysse fit volte face pour disparaître dans les méandre de son magasin.
— Continuez de visiter, j’en ai pour un moment. Jim ! Viens m’aider je te prie.
À son appel, les filles entendirent un vacarme venant d’au-dessus et quelqu’un dévalant les escaliers. Un jeune homme à peine plus âgé qu’elles apparut devant le grand-père. Il faisait dix centimètres de plus que lui, moins baraqué mais tout aussi imposant qu’Ulysse. Il était entièrement vêtu de noir : un tee-shirt large, un jean noir fuselé laisser deviner ses jambes à la fois fine mais musclées. Sa peau blanche était recouverte de tatouage ou du moins, ses mains, ses bras et son coup l’étaient. De la couleur, du noir et gris, il y en avait pour tous les styles. Son visage était fin, des yeux noirs rieurs, un nez pointu, la même mâchoire qu’Ulysse soulignée par sa coupe de cheveux : un undercut au longueurs allant jusqu’à la naissance de ses maxillaires supérieures, avec un effet décoiffé lui donnant un air nonchalant. « Peu commun » pensa Hortense. Ulysse montra la liste et les deux se mirent immédiatement au travail. Pendant ce temps, la Limoniade s’approcha de la bibliothèque et lisait attentivement les titres des ouvrages et manuscrits. Elle fut impressionnée par le nombre d’originaux qui se trouvait sur ces étagères. Elle feuilleta quelques herbiers, un traité sur les plantes du monde et une sorte de registre sur des malédictions connues et contractées au sein d’une sororité de l’est de la France. Hortense se disait que cela pouvait toujours servir et prit les livres feuilletés auparavant. Elle retourna près de Sophie qui sourit à la vue d’Hortense les bras chargés de livres.
— Tu as trouvé ce qu’il te fallait ?
— Je pense … si ça ne servira pas pour Mona, ça étoffera la bibliothèque et les archives de l’infirmerie. Merci de m’aider dans cette tâche d’ailleurs.
— Je t’en prie, c’est normal de se partager les bonnes adresses, se contenta de dire Sophie.
— Cet endroit est incroyable. Ulysse a une sacrée collection … il y a des manuscrits de toutes les époques ! Comment se fait-il qu’il soit en possession d’autant de ces choses ?
Sophie haussa les épaules, elle n’y avait jamais vraiment pensé. Ulysse revint de l’arrière boutique accompagné de Jim. Ils tenaient chacun un panier rempli d’herbes séchées, d’ustensiles, de mortiers, d’encens et des pierres authentique aidant dans la naturopathie magique. Quand il vit les livres dans les bras d’Hortense, il ne put s’empêcher de sourire mais n’en dit pas plus.
— Nous avons trouvé ce qu’il vous fallait, plantes, graines, pierres d’amplifications, bougies, encens … bref tout ce qui est nécessaire pour des rituels de guérisons bien spécifiques.
— Niquel ! Merci Ulysse, Hortense pourra faire des miracles avec tout ça.
— J’espère … mais au vu le rythme que prenne les évènements, vous risquez de me voir souvent Ulysse.
Ce dernier posa son panier sur le comptoir et invita Jim à faire de même.
— Je reviens mon garçon, je vais encore donner un coup de pouce à notre cliente. Hortense, déposez les livres avec le reste et suivez-moi je vous prie. Mon petit-fils s’occupe d’emballer vos achats.
L’intéressée regarda Sophie qui l’encouragea à les suivre. Avant d’emboîter le pas du gérant, elle tendis le tote bag à Jim. Ulysse l’emmena dans cette fameuse arrière boutique qui servait principalement de réserve dans laquelle il cherchait activement. Hortense l’entendait marmonner dans sa barbe naissante.
— Ah Jimmy ! Cria-t-il subitement, où sont les accélérateurs ?
— Là où tu les a laissé, la voix grave de Jim résonnait au loin.
— Ah bah non, je n’y ai pas touché, pas depuis que tu as fait l’inventaire !
Un long silence suivit puis des bruits de pas long arrivèrent dans leur direction. Jim évita soigneusement Hortense et se faufila un passage parmi ce bazar. En quelques seconde, il trouva un coffre en acajou qu’il donna à son grand-père avec un air blasé.
— Il n’était pas dans l’inventaire parce que tu avais décidé qu’il n’y figurerait pas.
— Merci mon petit. Mais tu sais, je commence à me faire vieux et je n’ai plus toute ma tête.
Jim leva les yeux au ciel et disparut de nouveau dans la boutique. Ulysse ouvrit le coffre et Hortense y découvrit trois cloches en verre avec des gravures florales.
— Ce sont des cloches qui ont la particularité d’accélérer le temps. Vous placez un objet sous la cloche et observez le temps faire son œuvre. Généralement, vos ancêtres y mettaient des plantes afin de bénéficier de leur vertus au plus vite. Au vu de ce que vous m’avez demandé en terme de plante, j’imagine que vous avez épuiser votre stock donc … ces cloches seront de meilleures utilité entre vos mains plutôt que de prendre la poussière ici.
Ulysse donna à son tour le coffre à Hortense qui avait des étoiles dans les yeux.
— Je ne savais pas que ça existait …
— Ce sont des objets extrêmement rares et je ne les mettais pas en vente en attendant de leur trouver un propriétaire digne.
— Je vois … mais je ne pense pas avoir les moyens pour me les procurer, dit la jeune femme en rendant le coffre à Ulysse.
Hortense semblait réaliser quelque chose en observant l’ensemble de la réserve. Cette présence qu’elle décela autour d’Ulysse ne venait pas uniquement de lui mais elle pesait littéralement sur l’ensemble du magasin. Quelque chose de macabre dont elle ne voulait pas être mêlé. La jeune femme fit demi tour et retourna auprès de Sophie qui tenait son totebag et les sacs d’achats. Elle fut suivit par le vieil homme qui se montrait un peu insistant.
— Si jamais vous changez d’avis, le coffre sera là à vous attendre.
— Je ne pense pas que ça arrivera mais merci quand même, dit-elle en déposant la somme indiquée par Jim sur le comptoir, à bientôt je pense et merci pour tout.
La rouquine fila aussitôt avec Sophie sur ses talons. Une fois dehors, le vent vint rafraîchir la rouquine qui fut prise d’une bouffée de chaleur. Sophie commença à s’inquiéter.
— Ça va Hortense ?
— Oui oui … je te raconterai.
Elle prit la tête afin de sortir de cette rue au plus vite. Bien qu’Ulysse fut un homme très gentil, les tripes d’Hortense ne pouvaient s’empêcher de tressaillir. Cette boutique et ce gérant avait quelque chose de louche mais elle ne savait pas quoi.
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Not Sander Sides just me answering some questions
@aromanticandaromatic said:Feather and Vanilla? :)
Feather; which mythical creature would you transform into if you could?
A nymph! But more specifically a limoniad. They are ancient Greek nymphs that protect meadows and fields of flowers. I’d love to just chill out in a meadow all day and be like “Yeah, this is my job.” That be amazing, nymphs have it so easy dude. I bet they don’t even pay bills.
Vanilla; do you believe in ghosts?
I am so gonna lynched for this but yes I do believe in ghosts! The paranormal just intrigues me and I want to know more, anybody want to come ghost hunting with me? Maybe we’ll see a spooky ghostttt!
Leave some more questions in my inbox and I’ll answer them real fast!
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Limoniad 🌸🌺🌹🌷 Now to let her dry for a few months before I can sell her 🙂 #shadowsofsaturn #space #glaxay #universe #oilpainting #creatingspace #spacepaint #spacepainting #oilpaint #miamiartist #spacecadet #portrait #portraitpainting #universeofartists #portraitpainter #timeforcreativesouls #portraitcommission #artsdistrict #wynwoodart #postingartworks #visualart #iamwynwood #limoniad #portraitcommunity #commissionsopen #commissonartist #emergingartist #detailart
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limoniad hawm by Jared Haer Saint Joseph MO | tb004 40F Overcast Friday March 16 - 02:32PM
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The Undines
By shirleytwofeathers
Undines are water elementals, and as such, spirits of the water world. First named in the alchemical writings of Paracelsus. Undines are almost invariably depicted as being female. They are said to protect our water. As a water elemental, the Undines’ domain are the oceans, seas, rivers, lakes, ponds, water and all it encompasses. There are theories that say undines are present in every drop of water. We could say an Undine is a personification of water, that they are the energies of water. Many schools of thought liken Undines to sprites, nymphs and mermaids.
There are many groups of undines. Some inhabit waterfalls, where they can be seen in the spray; others are indigenous to swiftly moving rivers; some have their habitat in dripping, oozing fens or marshes; while other groups dwell in clear mountain lakes. According to the philosophers of antiquity, every fountain had its nymph; every ocean wave its oceanid. The water spirits were known under such names as oreades, nereides, limoniades, naiades, water sprites, sea maids, mermaids, and potamides. Often the water nymphs derived their names from the streams, lakes, or seas in which they dwelt.
In describing them, the ancients agreed on certain salient features. In general, nearly all the undines closely resembled human beings in appearance and size, though the ones inhabiting small streams and fountains were of correspondingly lesser proportions. It was believed that these water spirits were occasionally capable of assuming the appearance of normal human beings and actually associating with men and women.
There are many legends about these spirits and their adoption by the families of fishermen, but in nearly every case the undines heard the call of the waters and returned to the realm of Neptune, the King of the Sea.
Practically nothing is known concerning the male undines. The water spirits did not establish homes in the same way that the gnomes did, but lived in coral caves under the ocean or among the reeds growing on the banks of rivers or the shores of lakes.
Among the Celts there is a legend to the effect that Ireland was peopled, before the coming of its present inhabitants, by a strange race of semi-divine creatures; with the coming of the modem Celts they retired into the marshes and fens, where they remain even to this day. Diminutive undines lived under lily pads and in little houses of moss sprayed by waterfalls.
The undines worked with the vital essences and liquids in plants, animals, and human beings, and were present in everything containing water. When seen, the undines generally resembled the goddesses of Greek statuary. They rose from the water draped in mist and could not exist very long apart from it.
There are many families of undines, each with its peculiar limitations, it is impossible to consider them here in detail. Their ruler, Necksa, they love and honour, and serve untiringly. Their temperament is said to be vital, and to them has been given as their throne the western corner of creation.
They are rather emotional beings, friendly to human life and fond of serving mankind. They are sometimes pictured riding on dolphins or other great fish and seem to have a special love of flowers and plants, which they serve almost as devotedly and intelligently as the gnomes. Ancient poets have said that the songs of the undines were heard in the West Wind and that their lives were consecrated to the beautifying of the material earth.”
In medieval times the conjuration and exorcism of elementary spirits was practised extensively, the crystal being a preferred mean of evoking them. In every instance, a special consecration of the four elements was a principal and essential part of the ceremonial procedures.
Undine origins may be best traced back to ancient Greece wherein mythology cites a clan of nymphs called Oceanides who claimed the waters of the world as their home. These beings were the daughters of Titan and his wife Tethys. Their presence in the oceans was legendary among seafarers. Mostly beneficent, Oceanides would aid water-travellers in navigation and provide safe sea-ways.
A Short Summary:
The term Undine comes from the Latin root unda which means “wave.”
As they are entities united with water, Undines are governed by the Moon.
Undines are also associated with the directional domain of the West.
As water lovers, Undines will speak most freely to water signs (Cancer, Pisces, and Scorpio)
The realm of cups in the Tarot are connected to Undines and study of this Tarot suit may augment our concept of their temperament.
In European lore, Undines are fabled to be the wandering spirits of love-lorn women. I imagine their tears of sorrow composed the salty seas as they wept, having lost at love. Tales indicate these female spirits are enchantingly beautiful. They are reputed to be relatively benign, but like any decent spirit they’ve got a temper when crossed.
Undines, (like their elemental kin: Salamanders, Sylphs and Gnomes) unite within their medium to form a impenetrable energetic bond. Thusly, nature-based belief systems may pay homage to the Undine as the embodiment of water itself. When we hear the term “Guardians of the Watchtowers” Undines would be the guardians of the water, and so communication in this arena would be directed to their kind.
A German Folktale
The undine, or undine-like creatures, are not limited to just one mythology. They are found in Greek, Irish, Scottish, Russian, Norse, and German stories.
Although resembling humans in form, they lack a human soul, so to achieve immortality they must acquire one by marrying a human. Such a union is not without risk for the man, because if he is unfaithful, then he is fated to die.
One German folktale tells the story of a young man who is caught in a storm and seeking shelter. He finds the cottage of a sweet elderly couple who live by the river. They have a beautiful daughter who is wild and tempestuous — and incredibly enticing for this young man. She is an Undine, though the human man does not yet know it, and her elderly father is King of the Watery Realm.
The old man gives the traveller permission to marry his daughter and take her to his kingdom, but on the condition that he treat her well. Should he forget that promise, he would lose his wife forever.
They marry and the Undine gives birth to a son soon thereafter. Now in possession of a human soul, the nymph loses her wildness and becomes a demure, polite housewife — which, in turn, causes her husband to be bored of her. Not even her devastating beauty keeps her husband from straying.
Once her husband betrays her, the Undine returns to her watery kingdom and warns him that if he should ever fall asleep, she would steal his breath. And of course, unable to stay awake, the man ultimately pays for cheating.
There are many different versions of this story, some of which have made their way to operas, novels, and films.
Something To Think About
“We never know the worth of water till the well is dry.” ~Thomas Fuller
I’m of a mind to say these beings intertwine their energy in mass to actually produce the element of water. Just as molecules cling and weave together to form bodies of mass – so too might the Undines unite their energies in a grand matrix that IS water.
Would that mean when we drink a glass of water, we are actually consuming Undines? Would we be more aware and honourable in our use of water if we knew we were interacting with beings possessing real feelings, thoughts and human-like aspects? I don’t know, but it’s something to consider.
Indeed, when these concepts came to me, I became more mindful about water and my consumption of it. This perspective put an actual face on water. Water ceased to be some object at my disposal. Rather, water became a community of personalities and intelligence to which my respect is due.
Give this thought process a try for yourself. Consider your interaction with water as you would interact with a close friend. Doing this really opened up floodgates of tremendous insights and poignant discoveries for me. I wonder if you will have similar experiences of psychic cleansing and breakthrough.
A resource for your consideration as you swim in the energy of the Undine might be Masaru Emoto’s book, The Hidden Messages in Water. Emoto’s research visually captured the structure of water at the moment of freezing, and through high-speed photography he shows the direct consequences of destructive thoughts and the thoughts of love and appreciation of the formation of water crystals. The revelation that our thoughts can influence water has profound implications for our health and the well-being of the planet.
Masaru Emoto contends (and indeed, has evidence) that water responds to external influence such as human suggestion. His research supports the idea of personality and intelligence indwelling water.
Are Undines responding to suggestion?
Are they the ones behind the scenes creating those magnificent crystal formations Mr. Emoto has captured on film? You be the judge.
Sources:
Wikipedia
What’s Your Sign
The Secret Teachings of All Ages
Amino
https://shirleytwofeathers.com/The_Blog/powers-that-be/tag/water/
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PRIORITY ONE: The Music of TRON by Stemage
via Game Music 4 All
Stemage pays tribute to the classic soundtrack of TRON. Enjoy some ambient, foreboding space rock thanks to Stemage and the TRON choir.
PRIORITY ONE: The Music of TRON by Stemage
***MORE INFO: http://ift.tt/2fyFUM2 *** Welcome to PRIORITY ONE: The Music of TRON - a tribute/cover album featuring the music of TRON from 1982 - the Wendy Carlos masterpiece.
— Stemage
Thanks for reading! Support my work by subscribing to me on Patreon and follow me on Twitter @genoboost!
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Currently obsessed with @misshayleypaige s new show. I’ve always secretly thought she was a magical meadow limoniad nymph. I’m now pretty sure she is. #weddingdress #weddingstyle #weddingstyle #nycweddings #nycweddingphotographer #realweddings #kimberlycoccagniaweddings #weddingphotography #hayleypaige #hayleypaigebride (at The Harold Pratt House)
#nycweddings#weddingstyle#hayleypaigebride#weddingdress#weddingphotography#realweddings#nycweddingphotographer#kimberlycoccagniaweddings#hayleypaige
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Cycle 1 - Les Glycines Pourpres
✴︎ Chapitre 1
MS MR - Dark Doo Wop
Les rayons de la lune éclairaient à eux seuls le paysage urbain parisien. Outre les lumière des néons et des lampadaires, il nʼy avait quʼeux pour percer lʼobscurité de cette nuit pour la rendre mystique et y dévoiler le jardin de l’énorme manoir d’inspiration normand de l’avenue Foch. Ses colombages contrastaient avec le béton et la pierre des ses voisSophie. C’était un quartier chic, un quartier que la matriarche du coven avait toujours connu. Et elles voulaient que ses filles en bénéficie aussi. Tout semblait calme, il ne fallait pas déranger cette quiétude. Hortense se baladait dans le petit cimetière du coven qui se trouvait dans un renfoncement au fond de ce jardin. Il se délimitait par quelques colonnes en ruines. Les stèles étaient naturellement fleuries de belles amarantes qui retombaient en cascade, fournissant un abri à la demeures des morts. La jeune femme encapuchonnée rendit un dernier hommage à ses aînées décédées avant de tourner les talons et se diriger vers l’entrée de l’espace vert. Là, son amie Sophie l’attendait sous une arche séparant l’intérieur du petit château et la promenade.
— On y va ? Sophie invita son amie à la suivre.
Hortense garda le silence et emboita le pas de sa sœur jusqu’à arriver à sa hauteur. Les deux amies se rendirent dans la grande salle où elles retrouvèrent leurs semblables en âge de participer à cette réunion. Elles s’installèrent sur l’un des bancs pas encore bondé et regardèrent autour d’elles. Beaucoup d’entre elles, ainsi qu’Sophie, se demandaient quelle était la raison de cette convocation . La présence massive des Hespérides - chargées de la sécurité du coven - indiquait que la situation était grave et inquiétante. Hortense se sentait oppressée par cette ambiance particulière et le regard d’Sophie posé sur elle.
— Tu te sens bien Hortense ?
— C’est un peu stressant.
Et pas seulement. Hortense savait quelle était l’objet de cette assemblée. Quelques jours auparavant, elle fut convoquée par la supérieures des Hespérides : Camille. Hortense était une Limoniade : les guérisseuses du coven. Ce sont des sorcières spécialisées dans la botanique, la médecine par les potions et les plantes qu’elles pouvaient contrôler. Dans la citadelle, elles étaient trois — Hortense, Marjorie et Laurène — et la Grande Hespéride demanda à toutes de venir. Les Limoniades se retrouvèrent dans une antichambre quand la porte s’ouvrit brusquement sur Camille et son bureau. Cette dernière les invita à entrer et referma aussitôt la porte derrière la dernière.
— Je vais vous demander de faire preuve de la plus grande discrétion. Il ne faut pas que la nouvelle s’ébruite pour le moment car la matriarche ne veut pas inquiéter nos soeurs. Et nous ignorons comment vont évoluer les choses.
Hortense, Marjorie et Laurène se regardèrent avec interrogation et hochèrent la tête en guise de réponse, toujours dans un silence des plus religieux.
— Mona est malade ? Se risqua de demander Marjorie.
— Hélas. J’imagine que vous avez remarqué ses absences répétées cet été.
— Oui. Son absence lors des des célébrations de Lughnasadh ne passa pas inaperçue, remarqua Laurène.
Camille hocha la tête.
— Au début, on pensait que c’était bénin mais son état se dégrada. Elle fut hospitalisée un temps pour écarter une atteinte somatique.
— C’était si flagrant que ça pour qu’elle passe directement à la médecine moderne ? S’étonna Laurène.
— Oui je sais, ce n’est pas quelque chose de très conventionnel notamment venant de Mona. Qu’elle me pardonne mais vue son âge avancé, elle voulait s’assurer que son corps ne la lâchait pas. Personnellement, je pensais à un empoisonnement mais aucune trace d’un quelconque poison dans son organisme.
— Au final ? Intervint Hortense.
— Ils ont trouvé une insuffisance rénale qu’ils ont traité lors du séjour et elle semblait tirée d’affaire mais de retour ici, son état s’est dégradé. On surveille tout et ses prises de sang sont plus ou moins normales … sauf sa fonction rénale.
Un long silence s’installa. Hortense fixa le vide et réfléchissait aux propos de sa consœur.
— Ce n’est pas improbable que ce soit un empoisonnement notamment s’il y a de la magie derrière, conclut Hortense.
— D’où votre présence ici, termina Camille.
— Et quels sont ses symptômes actuellement ? Interrogea Marjorie.
— Extrême pâleurs, des sueurs nocturnes, des nausées et des vomissement. Se rajoutent à ça maintenant une photosensibilité accrue, de violentes céphalées, faiblesse dans les jambes …
Plus la liste s’allongeait, plus les Limoniades palissaient à leur tour.
— Ça fait beaucoup …, s’inquiéta Hortense.
— Nombreux sont les poisons et les plantes donnant un ou plusieurs de ces symptômes mais là … ça me dépasse.
— Tu peux toutes nous inclure Marjorie. Tu parlais de sueurs nocturnes mais avait-elle de la fièvre à ce moment ? Demanda Laurène.
— Pas à notre connaissance.
— Bon, j’imagine qu’il nous faut la voir pour que nous puissions l’ausculter, conclue à son tour Hortense.
À ces mots, Camille se leva et se dirigea vers une porte au fond de son bureau. Elle posa la main sur la poignet en récitant une incantation. D’un geste de la main, elle incita les trois Limoniades à venir la rejoindre. Ensemble, elles franchirent la porte pour se trouver instantanément dans les appartements de la Matriarche Mona. Les volets étaient fermés et ne laissait passer uniquement des filets de lumière. Au fond de son lit, Mona semblait à moitié endormie. Quand elle entendit ses petites soeurs arriver, elle ouvrit les yeux et essaya de se relever. Camille accéléra le pas pour vite arriver au chevet de celle qu’elle protège afin de l’aider à faire face. Hortense, Laurène et Marjorie s’avancèrent lentement et présentèrent leurs respects. Il leur fallut un temps avant que leurs yeux ne s’habituèrent à l’obscurité de la pièce. Quand elles purent distinguer plus clairement leur aînée, la stupeur les saisit. En effet, la pâleur marquée, ses yeux vitreux et le visage creuser par la fatigue indiquaient que Mona était au plus mal. Hortense sentit une bouffée de stress s’emparer de son corps, son estomac se noua et lui fit mal. Voir la fondatrice dans cet état donna un coup de massue sur les trois sorcières car Mona était le pilier centrale du coven depuis son élection. Une matriarche est élue par l’entièreté de la sororité et reste à sa tête jusqu’à la fin de sa vie. Cette femme marqua profondément Hortense, entre autre, car ce fut grâce à Mona qu’elle put trouver dans le coven une seconde famille.
Par la suite, les filles commencèrent à l’examiner sous toutes les coutures sans que la matriarche n’ouvrit la bouche. En sortant de là, les jeunes sorcières s’échangèrent des regards et se disaient qu’il fallait travailler d’arrache pied pour trouver un remède au mal qui sévissait dans les entrailles de leur Mona. Hortense voulait partir sur la base du poison mais ce n’était pas un empoisonnement banal avec des plantes et des incantations magiques. Camille les rejoignit peu de temps après.
— Alors, qu’en pensez-vous ?
— Difficile à dire. Ce n’est pas si simple, si les médecins n’ont rien trouvé …
— On va déjà se pencher sur ce que nous connaissons et traiter les différents symptômes. On va concocter différents remèdes mais certaines plantes mettront du temps à pousser malgré nos aptitudes, intervint Hortense.
— Même si nous n’avons pas de notion du temps, j’imagine qu’il nous en manque …, Camille semblait sceptique.
— Nous allons déjà traiter les symptômes. Mais il faudrait que l’ensemble de nos sœurs soient au courant, il est important qu’elle se sente soutenue dans ce genre d’épreuve, même si ça lui coûte qu’on la voit ainsi, continua Hortense
— Je vais lui en parler, j’espère la convaincre, finit Camille après avoir hocher la tête.
Cela lui prit plusieurs jours afin de convaincre Mona d’admettre que ses cadettes étaient en droit de connaître la situation et de rédiger une sorte de communiquer pour les rassurer. De plus, il avait été décidé de ne rien dire sur la possible intoxication car s’il y a envie de nuire, il ne fallait pas que ça se sache. Du moins, feindre l’ignorance était capitale pour mener l’enquête. Pendant ces quelques jours, Hortense et ses acolytes avait déjà commencé à travailler sur quelques remèdes pouvant soigner ses symptômes. Mais la durée d’effet était limitée, si elle ne les prenait pas régulièrement, sa santé déclinait aussitôt et si la situation continuait ainsi, Mona aurait une accoutumance au potion. En d’autre terme, plus rien n’aurait d’effets sur la matriarche.
De retour à l’instant présent, Hortense observa Camille montant sur l’estrade et fit face à l’assemblée. Elle s’éclaircit la voix et commença à lire le message de Mona. Tout le monde commençait à s’agiter et des chuchotements s’élevèrent dans la salle. Camille invita ses soeurs à se calmer et les rassura comme elle le pouvait. Hortense se dandinait sur le banc ce qui interpella Sophie.
— Tu savais ce qu’il se passait avoue.
Hortense se tourna vers elle et se sentait un peu soulager que Sophie découvrit seule le pot aux roses.
— Ne m’en veux pas, on devait garder ça secret. On a été convoquée avec les filles et … c’est préoccupant.
Sophie se mit debout un instant et balaya l’immense pièce du regard.
— Je ne vois pas Marjorie.
— On se relaye … je t’expliquerai quand on sera dans un endroit plus tranquille.
Sophie ne posa pas plus de questions et se doutait que la situation inquiétait pas mal Hortense. Cette dernière réalisait que quelque chose de louche se passait. Pour que Mona se retrouvait empoissonnée volontairement, quelqu’un voulait prendre sa place ? Était-ce une tentative des chasseurs ? Hortense balaya ces questions de son esprits car bien qu’elle aimerait avoir des réponses à ces questions, ce n’était pas son rôle d’enquêter et elle le laissait volontiers aux Hespérides. Quelque temps plus tard, les sorcières se dispersèrent, encore secouer par l’annonce de Camille. Hortense et Sophie regagnèrent leur chambre afin de discuter de la situation et histoire d’être tranquille.
Les deux amies pénétrèrent dans le couloir principal. Elles se faisaient aussi discrète que possible afin d’éviter à Hortense de répondre à des questions indiscrètes. Les sorcières se contentaient dʼun simple signe de tête en guise de salutation dès quʼelles croisaient le regard d’une de leur sœur. Ne pas attirer lʼattention était leur mot dʼordre jusquʼà ce quʼelles soient dans leur antre. Même si Hortense nʼétait pas du genre à faire parler dʼelle, cette nouvelle eut l’effet d’une bombe. Plus elle se fondait dans les murs, mieux cʼétait. L’ambiance du coven avait bien changé depuis cette réunion. La plupart de ses soeurs n’étaient pas plus crédules qu’une autre, elles trouvaient bien que quelque chose clochait. Pourquoi s’en prendre à Mona maintenant alors que la vie était si douce et respirait la tranquillité ? Les temps tranquille perduraient depuis quelques siècles maintenant bien que les femmes étaient toujours oppressées. Humaine, chasseuse, vampire, louve-garou ou sorcière, les hommes ne savaient pas vraiment faire la différence. Les chasseuses ne vivait que pour perdurer les lignées. Rares étaient ceux qui arrivaient à les croire toute aussi compétente qu���eux. Concernant les sorcières, les lycanthropes et les vampires, il suffisait de regarder l’Histoire et bon nombre d’humaSophie avaient payé la peur des hommes. À partir du moment où nous appartenons au « sexe faible », les différences ne sont pas qu’infimes et elles se transforment en ravin infranchissable. Mais Hortense s’estimait heureuse : elle vivait dans une ère de paix … mais pour combien de temps encore ?
Ressassant les derniers évènement en tête pour ne rien omettre à Sophie, elles regagnèrent leur chambre dans lʼaile ouest. Instinctivement elles se faufilèrent dans les couloirs, monta les escaliers en prenant soin de ne croiser personne. Cʼétait plus simple dʼéviter les regards dans le château quʼà lʼextérieur car il était plus difficile de se mettre à couvert. Une fois devant la porte de la chambre, Hortense jeta un coup dʼœil derrière elle. Sa main virevolta devant la serrure et un cliquetis se fit entendre. La porte sʼouvrit sur une chambre suffisamment spacieuse et haute de plafond pour deux jeunes étudiantes en magie.
Des tapisseries épiques mettant en scène des chevaliers et dʼautres personnages fantaisistes recouvraient les murs pour garder la chaleur émanant de la cheminée. En face du foyer reposait un tapis persan au ton chaud sur lequel étaient déposés deux voltaires avec une petite table en bois de chêne entre les deux. Une lampe art nouveau trônait sur cette dernière. Entre cette cheminée et ces voltaires se trouvait une petite table basse dans le même bois noble où étaient exposés quelques livres et babioles les aidant pour lʼapprentissage de la magie : un petit chaudron, des fioles, un kit de potion, des ustensiles, un herbier, une vitrine pour les gemmes d’Sophie, etc. Non loin de ce petit coin tranquille, contre le mur et à côté de la grande fenêtre en vitrail donnant sur la ville, une imposante bibliothèque fait de chêne également, se dressait au fond de la chambre. Elle était remplie de livres et de carnets. De lʼautre côté du grand vitrail, des lits superposés épousant parfaitement le coin de la chambre, dont les draps étaient paré de végétation grimpante. Au dessus de la couette, une couverture patchwork était pliée. Une descente de lit toute molletonné accueillait les pieds des jeunes sorcières lors de leurs réveils très matinaux. Tout comme les autres meubles, la table de nuit était fait du même bois. Dessus se trouver une petite lampe de chevet champignon. Un tiroir fermé où se trouvait des effets personnels complétait le meuble. Au pied de ces lits douillets se trouvait un grand et large bureau sur lequel traînaient des fournitures de peinture, de dessin, de calligraphie, un nécessaire de création de bijou, des gemmes qui traînaient etc. Hortense avait un goût plutôt prononcer pour les arts et elle aimait sʼy retrouver. Cʼétait son échappatoire. Pour Sophie, elle était une Oréade. Ce sont les minéralogues du coven. Spécialisées dans la lithothérapie, elles étudient et notent les effets que les pierres peuvent avoir sur les sorcières. Elles fabriquent les talismans, chargent les pierres de protections et elle savent contrôler la roche. D’où la présence de gemmes un peu partout dans la chambre. Le bureau était plutôt commun. Rien de particulier en soit et il était fonctionnel : des tiroirs, du rangement, une lampe de bureau éclairant suffisamment les travaux des jeunes femmes quand elles sʼacharnaient dessus chacune leur tour. Hormis les tapisseries massives, quelques unes des œuvres d’Hortense était placardé sur le peu dʼespace libre. Sinon des épaisses ficelles et des guirlandes traversaient la chambre. Des bougies se trouvait ici et là, procurant une ambiance tamisée quand Hortense et Sophie méditaient.
Les lattes de parquet brillaient grâce aux flammes dansantes du foyer. Cet endroit, la jeune femme lʼaimait bien. Cʼétait son cocon, sa bulle de protection. Ici, elle était tranquille, apaiser quand ça devenait tendu. Les filles s’installèrent l’une en face de l’autre. Hortense prit un grande inspiration et dévoila les récents évènements.
— Camille nous a convoqué pour nous parler de Mona. Tu sais déjà les grandes lignes : Mona est souffrante. Et bien que nous, Limoniades, sommes à son chevet pour lui prodiguer les soins nécessaires … l’état de notre Mère est grave.
Sophie fixait Hortense avec attention.
— Avant tout ça, elle a fait un séjour à l’hôpital, ils n’ont rien découvert hormis un affection des reins et le fait qu’elle vieillissait. Camille espérait un empoisonnement mais rien ne se vérifiait sur les prises de sang et avec les filles, on a affirmé cette hypothèse en soulignant que c’était peut-être induit par la magie. Ou du moins, si Mona avait avalé quelque chose, il aurait été ensorcelé mais bon.
— Difficile de le détecter, en conclut Sophie, mais vous avez trouvé quelque chose ?
Hortense hocha lentement la tête.
— C’est une bonne nouvelle alors ! S’exclame l’Oréade.
— Pas vraiment. On a découvert que son organisme recèle en réalité un nombre inimaginable de substances toxiques en tout genre. Elles peuvent être sécrétées par le corps ou d’un aliment ou plante nocive. On ne soigne que les symptômes et éventuellement l’intoxication mais son état ne s’améliore pas vraiment. On en finit pas.
Hortense se laissa tomber sur son lit. Les derniers détails contés pompa l’énergie de cette dernière qui repensait au bourbier que le cas de Mona était. Sophie réfléchissait et essayait de comprendre.
— Vous soignez Mona au fur et à mesure, ça ira mieux non ?
— Le problème c’est que son corps en est imbibé. Les poisons non identifié la tuent à petit feu. Ça avance à une vitesse fulgurante. Tu l’aurais vu Sophie, elle est dans un piteux état. Son corps la lâche complètement, il ne se bas même plus, il la tue. Et on ne sait pas combien de temps il lui reste. De plus, on manque de ressources.
Sophie soupira et comprit la gravité de la situation. Elle rejoignit Hortense sur son lit et posa une main sur son genou.
— Vous allez y arriver.
— Je l’espère.
Un long silence s’en suivit. Hortense regardait le plafond, se triturant les méninges, imaginant les pires des scénarios qu’elle ne voulait pas envisager. L’anxiété la gagnait de plus en plus au fil des jours et les nuits sont courtes. Sophie le remarqua et se dit qu’elle pouvait lui donner un coup de main.
— Tu as dit qu’il te manquait des ressources … de quel genre ?
— D’ingrédients principalement … même si des ustensiles ne seraient pas de trop.
— Quoi comme ingrédient ?
— Un peu de tout. Nos plants ne sont pas encore mûr, on essaye de mettre à contribution l’entièreté de nos dons mais il y a une limite : notre énergie vitale n’est pas inépuisable. Le stock est en péril mais on a pas le temps de sortir et personne ne peut le faire à notre place.
— Il faudrait que tu demandes à Laurène et Marjorie d’assurer toutes les deux pour le moment. Je t’emmène en ville pour trouver ce qu’il te faut.
Hortense se redressa sur ses coudes et gratifia son amie d’un sourire.
— Merci, ce contenta-t-elle de répondre.
Sophie lui fit un clin d’oeil en retour et se releva. Elle décida de confectionner un anneau serti d’une obsidienne aussi noire que les ténèbres. L’Oréade voulait en faire cadeau à Mona pour encourager sa guérison. Hortense décida de se coucher même si elle se doutait que le sommeil repartira aussitôt qu’il est venu. Le reste de la soirée se poursuivit dans le calme, la prière et la méditation. Toutes les sœurs priaient pour que leur mère spirituelles et de cœur se remette au plus vite.
La nuit s’étendait sur l’entièreté de la capitale. Son effervescence atteignit son paroxysme en quelques heures mais les vitraux — adaptés au fil des époques — empêchaient les sons de parvenir à Hortense qui se trouvait là. La sorcière observait d’une des fenêtres du petit château posé à flanc de la colline Montmartre. De là, elle parvenait à distinguer une partie du jardin entouré de haut mur et derrière, l’avenue commerçante. Les néons des enseignes éclairaient son visage qui se perdait dans le vide. Elle n’avait plus sommeil, Morphée étant partit dans d’autres draps. Elle s’était éclipsée discrètement de la chambre pour ne pas réveiller Sophie. Elle marcha un peu au hasard dans les couloirs et se retrouva devant cette fenêtre. Comme un papillon hypnotisé par une source lumineuse, Hortense fut sûrement attiré par les lumières urbaSophie. Jusque là, l’endroit était silencieux et désert. Mais quand elle tendit un peu plus l’oreille, elle put distinguer des bruits de pas qui venaient dans sa direction. La jeune femme tourna la tête et tomba nez à nez avec Marjorie.
— Tu n’es pas couchée Hortense ?
— Je te renvoie la question, dit l’intéressée étonnée de voir sa sœur dans les couloirs à une heure aussi tardive.
Marjorie laissa échapper un petit rire et vint se placer à côté de sa semblable. Elles ne parlèrent pas tout de suite, le silence traduisait quelque chose qu’Hortense pensait saisir.
— Ça se présente si mal que ça ? Finit-elle par dire.
— Oui. Plutôt. J’ai terminé les derniers remèdes que l’on pouvait faire en attendant la maturation et le prochain ravitaillement. Ça va être de plus en plus compliqué car cela va nous demander beaucoup plus de temps et d’ingrédients or, nous manquons de tout. Si on ne trouve pas ce que Mona a …
— Je sais, je sais … coupa Hortense d’un ton grave.
Un autre silence s’en suivit mais il dura moins longtemps que le précédent. Hortense ne mit pas longtemps à chercher ses mots.
— J’irai en ville demain. Je trouverai ce qu’il manque pour nous donner justement plus de moyens à défaut de nous donner du temps.
— Tu sais où tu vas trouver ce genre de denrée ? s’inquiéta Marjorie.
— Sophie a ses adresses. Elle me guidera.
Marjorie grimaça un court instant et fixa de nouveau le vitrail.
— Soyez prudentes quand même. Les temps ont peut-être changé mais les rues ne sont pas spécialement sûres.
— Allons, les humains ne sont pas si terribles que ça.
— Je ne parle pas que d’eux Hortense. Même si les mentalités ont évolué, les peuples et leurs dogmes restent inchangé.
Hortense soupira. Vu de cet angle, la Limoniade n’avait pas tort. Les guerres entre les différents peuples ésotérique existaient toujours mais c’était comme une sorte de guerre froide. Les sorcières du coven sortaient peu. Non pas par interdiction mais elles n’avaient pas suffisamment confiance au monde qui s’étendait par delà les murs de la citadelle. La peur d’être catégorisée, méprisée et marginalisée les dictait. Cependant, Hortense ne pensait pas de cette façon et se terrer participait à cet isolement. Qu’on le veuille ou non, le mal était fait et il n’appartenait qu’à elles de donner le change. Mais elle le gardait pour elle car la plupart de ses soeurs pensaient comme Marjorie. Elle ne pouvait en parler qu’à Sophie qui, à côté de ses préoccupation du coven, suivait des cours dans l’école de joaillerie de Paris. Et ce, au grand damn de certaines. Cela dit, Hortense pouvait faire confiance à son amie qui connaissait la ville presque comme sa poche. Leur conversation prit fin après un échange de banalités et dans un dernier regard, Hortense observa sa collègue disparaitre dans la noirceur de la nuit.
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The Limoniad - A Nymph of flower and meadow.
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Les Misères des Revenants
Quelque chose dans la nuit s’agitait. Le troisième codex d’Hildegarde a été retrouvé, une trêve éternelle fut signée mais une lutte de pouvoir s’installait entre les peuples occultes. Des disparitions inquiétantes sévissaient dans la capitale et les rues devenaient désertes dès que la pénombre s’étendait sur la ville. Mais tout n’est que complot, ainsi Iris et Danaë seront les instruments des conspirateurs pour arriver à leur fin. La sorcière était loin de se douter qu’elle serait l’unique choix funeste de Danaë, et ce dernier pensait qu’il y trouverait sa rédemption.
Personnages
𝕴𝖗𝖎𝖘 : Une Héliade à l'image de son pouvoir, qui redonne la vie et irradie de bienveillance pour compenser sa détresse.
𝕮𝖊́𝖑𝖎𝖆 : La voix de la raison, voire la conscience d'Iris.
𝕬𝖈𝖍𝖑𝖞𝖘 : Le frère aîné soucieux et protecteur mais pouvant être destructeur.
𝕷𝖊́𝖓𝖆𝖎̈𝖈 : La Limoniade qui fait office d'ange gardien.
𝕯𝖆𝖓𝖆𝖊̈ : Un jeune homme ne sachant plus s'il vit ou survit.
𝕵𝖊𝖆𝖓𝖓𝖊 : Une mère sorcière aimante et inquiète de l'avenir des ses semblables.
𝕻𝖆𝖛𝖊𝖑 : Un père prévenant essayant d'avoir un coup d'avance
𝕬𝖓𝖙𝖔𝖓 : Le petit frère qui se veut parfait mais tout aussi fragile qu'une fleur.
𝕷𝖆𝖚𝖗𝖊𝖓𝖙 : Un chasseur, plus qu'un père, se voulant le porte drapeau de la première cause de son peuple.
𝕺𝖑𝖞𝖒𝖕𝖊 : Une mère implacable mais pouvant faire preuve d'une profonde douceur.
Écriture/parution 1ère partie : Du 20 mars 2025 au 20 juin 2025
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