#les traîtres à la lanterne !
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Sourire
Les jours se succèdent, comme on traîne derrière un wagon sans lanterne, marmonnant des discours discrets, peinés d’être au fond tous les mêmes, malgré la lutte surhumaine d’être enfin soi-même. De nourrissons joyeux et traîtres en septuplés à comparaître, les jours pestent contre l’ennui; et si quelques minutes nous allaitent, chacune de leurs heures nous affrètent vers les rivages de l’oubli.
Ils campent différents personnages, mais nous font tourner tant de pages qu’on tousse d’embarras clandestins: la peine difficile à comprendre, la joie impossible à suspendre, l’espoir qu’on décale à demain. Jamais ne culpabilisent, ces jumeaux sans cœur martyrisent tout pugilat contre le temps; les jours sont des engins futiles qui brûlent campagnes et villes, puis s’évanouissent en riant.
Pauvres soldats de l’amertume! Complices d’un bourreau sans enclume! Bien des mages ont tenté en vain, de vous combattre à perdre haleine pour outrepasser votre règne, mais tout finit et tout s’éteint. Parfois certains de nous s’agrippent à quelque décor de Magritte, et d’autres à des phrases de Camus, mais toujours on se laisse à tout prendre avoir au jeu, de haine tendre; on veut tout voir sans être vu.
Au fond, reste une certitude: vous comme nous, dès le prélude, que le temps fasse sourire ou souffrir, charmez ces secondes tranchantes, pour peu qu’un Tocsin se contente, au matin, de vous assourdir.
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Dimanche 28 avril 2024
Celui qui le livrait leur avait donné un signe : Celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui ; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Je te salue, Rabbi ; et avec empressement, il lui donna un baiser. Jésus lui dit : Ami, c’est pour cela que tu es venu !
Matthieu 26. 48-50
Quatre signes (2) : le baiser
Le deuxième signe dans les évangiles au sujet de Jésus Christ a été donné par son disciple Judas. Depuis deux jours, il cherche une “occasion favorable” pour trahir son maître et le livrer aux autorités (Matthieu 26. 16).
Judas et les autres disciples partagent avec Jésus le repas de la Pâque dans une chambre qu’on leur a prêtée, à Jérusalem. Jésus démasque le traître, qui quitte le souper en début de nuit (Jean 13. 30). Il se rend chez les chefs religieux, puis se retrouve à la tête d’une foule nombreuse, armée et menaçante, avec une compagnie de soldats et les principaux responsables religieux.
Judas mène cette foule dans un jardin où Jésus s’était souvent retrouvé avec ses disciples. Dans la nuit, malgré les lanternes et flambeaux brandis par les soldats, il n’est pas facile de reconnaître le visage de Jésus au milieu d’un groupe d’hommes. Pour désigner Jésus, Judas choisit un signe d’amitié : il l’embrasse. Quel geste honteux pour trahir le Fils de Dieu ! Jésus l’interpelle : “Judas, tu livres le Fils de l’homme par un baiser ?” (Luc 22. 48). Il lui adresse cette parole si tendre qui aurait dû frapper la conscience du traître : “Ami, c’est pour cela que tu es venu !” Jésus montre ainsi, jusqu’à la dernière limite possible, qu’il aimait Judas.
Cet amour de Jésus, c’est l’amour divin qui s’adresse à tous les humains, à moi, à vous. C’est le même amour qui, quelques heures plus tard, lui a fait prononcer cette prière extraordinaire, sur la croix : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34).
la bonne semence
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Dimanche 28 avril 2024
Celui qui le livrait leur avait donné un signe : Celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui ; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Je te salue, Rabbi ; et avec empressement, il lui donna un baiser. Jésus lui dit : Ami, c’est pour cela que tu es venu !
Matthieu 26. 48-50
Quatre signes (2) : le baiser
Le deuxième signe dans les évangiles au sujet de Jésus Christ a été donné par son disciple Judas. Depuis deux jours, il cherche une “occasion favorable” pour trahir son maître et le livrer aux autorités (Matthieu 26. 16).
Judas et les autres disciples partagent avec Jésus le repas de la Pâque dans une chambre qu’on leur a prêtée, à Jérusalem. Jésus démasque le traître, qui quitte le souper en début de nuit (Jean 13. 30). Il se rend chez les chefs religieux, puis se retrouve à la tête d’une foule nombreuse, armée et menaçante, avec une compagnie de soldats et les principaux responsables religieux.
Judas mène cette foule dans un jardin où Jésus s’était souvent retrouvé avec ses disciples. Dans la nuit, malgré les lanternes et flambeaux brandis par les soldats, il n’est pas facile de reconnaître le visage de Jésus au milieu d’un groupe d’hommes. Pour désigner Jésus, Judas choisit un signe d’amitié : il l’embrasse. Quel geste honteux pour trahir le Fils de Dieu ! Jésus l’interpelle : “Judas, tu livres le Fils de l’homme par un baiser ?” (Luc 22. 48). Il lui adresse cette parole si tendre qui aurait dû frapper la conscience du traître : “Ami, c’est pour cela que tu es venu !” Jésus montre ainsi, jusqu’à la dernière limite possible, qu’il aimait Judas.
Cet amour de Jésus, c’est l’amour divin qui s’adresse à tous les humains, à moi, à vous. C’est le même amour qui, quelques heures plus tard, lui a fait prononcer cette prière extraordinaire, sur la croix : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34).
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Rumble in the opposite of a Jungle
The Junot-Lanusse duel. From « Le Général Junot en Égypte » by Dubief. My translation after the French.
Au sein de l'armée se trouvait un noyau de frondeurs qui grondaient contre Bonaparte. Kléber, Murat et Lanusse étaient les plus enragés. Junot, lui, au contraire, demeurait fidèle à son chef et lui gardait une entière confiance. Il souffrait beaucoup de ces dissensions, mais restait neutre.
Pourtant, il était un général qu'il ne supportait pas, et qui le lui rendait bien : c'était Lanusse. Celui-ci montrait un caractère très dur, parfois jusqu'à la férocité ce qui ne pouvait qu'irriter Junot.
Tout le quartier-général subissait les éclats de cette vive haine. Alors, Murat, dans une bonne intention, comme cela lui arrivait parfois, invita les deux antagonistes à un dîner de réconciliation avec d'autres officiers, dont Bessières et Lannes. Le repas se déroula dans une atmosphère plutôt détendue. Puis ils entamèrent une partie de bouillotte. Malheureusement, la conversation, qui jusqu'à présent était restée dans une vague neutralité, aborda le délicat sujet de la situation de l'armée sur les terres d'Égypte. Bessières, prudent, prêchait la patience.
Mais, l'impétueux Lanusse, ne laissa pas passer l'occasion de critiquer vivement et en termes crus la politique menée par Bonaparte. Junot, muet, sentait la colère battre à ses tempes. Lanusse, l'observant, lui demanda alors brusquement :
- Junot, prête-moi dix louis : je suis décavé ! - Je n'ai pas d'argent devant moi. Et il jouait du bout des doigts avec une pile de pièces d'or. - Comment dois-je prendre ta réponse ! - Comme il te plaira. - Je t'ai demandé si tu voulais me prêter dix louis de l'argent que tu as devant toi. - Et moi, je te réponds que j'ai bien de l'argent devant moi mais qu'il n'y en a pas pour un traître comme toi. - Il n'y a qu'un … qui puisse se servir d'un pareil mot.
Les chaises renversées, tout le monde se leva. Brouhaha, bousculades, on s'interposa, le silence revint et Junot reprit :
- Ecoute, Lanusse, je t'ai dit que tu étais un traître je n'en crois rien. Tu m'as dit que j'étais un …, tu n'en crois rien non plus, car nous sommes tous deux de braves gens. Mais, vois-tu, il faut que nous nous battions. Il faut que l'un de nous y reste. Je te hais parce que tu hais l'homme que j'aime et que j'admire à l'égal de Dieu même, si ce n'est plus. Battons-nous et tout de suite. Je jure de ne me coucher ce soir qu'après avoir vidé cette affaire.
Le duel, bien qu'il fut en honneur à l'armée, avait été strictement interdit par Bonaparte. Il fallait donc se cacher. Rien de plus facile: le jardin de Murat s'étendait jusqu'au bord du Nil. Neuf heures du soir. On alluma des torches.
- Quelle arme prendrons-nous ? demanda Junot. - Belle question, le pistolet ! » répondit Lanusse.
Tous les officiers pâlirent, l'adresse de Junot au pistolet était pourtant célèbre: il transperçait, à vingt-cinq pas, un as en plein milieu.
- Je ne me battrai pas au pistolet avec toi, répondit-il, tu ne sais pas tirer. Tu ne mettrais pas dans une porte cochère. La partie doit être égale entre nous. Nous avons nos sabres. Marchons.
Ils descendirent vers le fleuve, à la lueur tremblante des torches. Bessières s'approcha de Junot et lui murmura à l'oreille : Tu as fait une sottise ! Lanusse est très fort à l'espadon !.
Et Murat, oubliant l'objet de ce repas, de dire : Songe donc que lorsqu'on se bat c'est au fait pour tuer son homme !
Quant à Lanusse, il ne cessait d'outrager le nom du général en chef, si bien que Junot lui cria : On dirait que tu veux te monter la tête !.
- [LANNES à LANUSSE] Tais– toi. C'est fini, que diable ! Vous allez vous couper la gorge, qu'est-ce que tu veux de plus ? Tout ce que tu lui diras à présent, c'est du luxe ! « .
L'inondation du Nil avait rendu le terrain inégal : mauvaises conditions pour un duel.
- Si c'était de jour encore ! s'écria Murat, mais vous ne pouvez vous battre là ! - Allons donc ! répliqua Junot. C'est un enfantillage !
Ils jetèrent leurs habits, tirèrent leurs sabres.
A quelques pas, attentifs, les témoins discutaient des chances des adversaires. Junot attaqua et d'un coup trancha le haut du chapeau de Lanusse, le bouton d'uniforme qui attachait la ganse. Sans ce providentiel chapeau, Lanusse qui a senti sur sa joue le froid de la lame, serait mort, prompt à la riposte et profitant de l'instant où Junot s'était découvert, il lui porta un coup de revers qui lui fendit le ventre. Junot tomba. Ses camarades se saisirent de lui et le transportèrent dans la salle à manger, parmi les bouteilles, les cartes à jouer, les pièces d'or.
Quand Bonaparte apprit la nouvelle, il entra dans une vive colère :
- Quoi ? ils vont s'égorger entre eux ! disait-il à Desgenettes. N'ont-ils pas assez des Arabes, de la peste et des Mamelucks ! Ce Junot, il mériterait les arrêts pendant un mois !
Et, tandis que Junot se morfondait au lit, attendant que sa plaie se cicatrisât (longue de huit pouces !) Bonaparte refusait d'aller le visiter, tout en avouant :
- Mon pauvre Junot, blessé pour moi ! Aussi l'imbécile, pourquoi ne s'est-il pas battu au pistolet ?
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At the heart of the Army was a pit of rebels who railed constantly against Bonaparte. Kléber, Murat, and Lanusse were the most fervent. On the contrary, Junot, for his part, remained loyal to his commander, and maintained the most perfect faith in him. He tolerated the grumbles, but remained neutral.
That being said, there was one general up with whom he could no longer put ??? he really couldn’t stand, and who returned the sentiment : Lanusse. Lanusse had a firm character, to the point of cruel ferocity, which could do nothing but irritate Junot.
The general staff indulged his outbursts of insistent hatred. And so Murat - in one of his well-intentioned gestures - invited the two antagonists to a conciliatory dinner with some of the other officers, among them Bessières and Lannes. The meal passed more or less calmly, but then moved on to a game of cards, at which point the conversation - nice enough up to now - broached the delicate subject of the army’s presence in Egypt. Bessières, prudently, suggested a certain patience. But Lanusse, impetuous as he was, wouldn’t leave the opportunity to critique Bonaparte’s politics, and in no uncertain terms. Junot, mute before him, could feel rage throbbing at his temples. Lanusse, seeing him, demanded brusquely :
- Junot, lend me 10 Louis : I’m fresh out ! - I haven’t got any money, he replied, running the tips of his fingers over a pile of gold coins. - And how should I take your response ? - However you like. - I asked if you might lend me 10 Louis from that pile you’ve got there. - And I’ll tell you that I have got some money before me, but not for a traitor like you. - Nobody but a *#$%@ would use a word like that.
Chairs were overturned, everybody was on their feet. Mayhem, a sort fo free-for-all, and then someone came between them. Calm returned and then Junot was back at it.
- Listen, Lanusse, I told you you were a traitor, and I don’t believe it. And you called me a *#$%@ … and you don’t really mean that either ; we’re both brave fellows. But, don’t you see, we have to fight. Only one of us can remain standing. I hate you because you hate the man I love and admire as much as God himself, if not more. Let’s get to it, then. I swear not to go to bed tonight until I’ve dealt with this affair, one way or another.
The duel - as a practice - had been forbidden by Bonaparte (even in the good name of the Army). They would have to go about it in secret. Nothing could be easier - Murat’s garden backed up to the Nile. Nine in the evening. They lit the lanterns.
- The weapon ? asked Junot. - Good question. Pistols ! answered Lanusse.
The assembled officers paled - Junot was famously good with a pistol, a crack-shot ; he could hit an ace in the middle of the card at 25 paces.
- I won’t fight with pistols against you, he countered, you don’t know how to shoot. Don’t get yourself into something you can only regret. It’s got to be equal between us. We have our sabres. Now march.
They made their way down to the river, in the quivering light of the torches. Bessières came up to Junot and whispered in his ear : You’re making a mistake! Lanusse is devilishly good with a blade !
And Murat, forgetting the point of the dinner, added : Remember that, when you fight, it’s to put an end to your man !
As for Lanusse, he never ceased to spit on the name of Bonaparte, to the point that Junot cried,
- Now you’re just getting worked up ! - [LANNES to LANUSSE] Shut up. It’s over, by God ! You’re already going to slit each others’ throats, what more do you want ? Anything more you have to say to him is just thrown away.
The flooding of the Nile had made the terrain irregular underfoot : poor conditions for a duel.
- If there were still some daylight, cried Murat, but you can’t fight here ! - Come on ! replied Junot, this is childishness !
They took off their coats, drew their swords.
A few paces back, apprehensive, the seconds discussed the chances of the two adversaries. Junot attacked, landing a blow to the top of Lanusse’s hat, cutting the button which attached the braid. Without this God-sent hat, Lanusse - who had felt the cold of steel across his cheek - would be dead, but as it was, he was quick to riposte, and taking advantage of the moment which had left Junot unguarded, he countered with a back-cut that slit open his opponent’s abdomen. Junot fell. His comrades gathered him up and brought him into the dining room, among the bottles, the playing cards, and the gold coins.
When Bonaparte heard the news, he flew into a rage :
- What ?? Are they really going to gut each other ? he asked Desgenettes, Haven’t they had enough of the Arabs, the plague, and the Mameluks ? This Junot deserves to be put away for a month !
And while Junot, bored and confined to his bed, waited for the wound to heal (eight inches long !) Bonaparte refused to visit him, even as he confessed :
- My poor Junot, hurt like this for me ! Also, what an idiot, why would he refuse the pistols ?
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Si c’était la dernière - Diam’s
A l’approche de la trentaine j’appréhende la cinquantaine Mais seul Dieu sait si je passerai la vingtaine Mon avenir et mes rêves sont donc entre parenthèses A l’heure actuelle, j’ai mis mes cicatrices en quarantaine J’écris ce titre comme une fin de carrière Je suis venue, j’ai vu, j’ai vaincu, puis j’ai fait marche arrière S’il était mon dernier morceau, j’aimerai qu’on se souvienne Que derrière mes balafres, se cachait une reine Voici mon mea-culpa, mon "Mel ne coule pas, non !" Et si le Rimmel coule, sache que mon cœur ne doute pas Je suis entière et passionnée, rêve d’amour passionnel Et toi mon cœur, S.O.S., Est-ce Ô est-ce que tu m’aimes ? J’ai vu le monde sous toutes ses coutures, avide de points de sutures A l’usure elles m’ont eu, ouais mes putains de blessures Je vis en marge de ce monde depuis que j’ai goûté l’enfer Qu’il fait sombre tout en bas, quand t’es perdu sans lanterne J’ai posé un genou à terre en fin d’année 2007 On m’a dit: "Mel, soit on t’interne soit on t’enterre" Qui l’aurait cru ? Moi la guerrière j’ai pris une balle En pleine tête, une balle dans le moral, il paraît que j’ai peté un câble Paraît que j’ai fait dix pas vers Dieu depuis que j’ai sombré Paraîtrait même que je vais mieux depuis qu’on m’a laissé tomber Car c’est comme ça dans la vie: quand tout va bien t’as plein d’amis Puis quand t'éteins, t’entends une voix qui t'dit : "T’es seule Mélanie !" Relève-toi pour ta mère ! Au moins fais-le pour elle Relève-toi pour tes frères et sœurs qui aiment tes poèmes et font (Hoyo) Le soir dans les salles (Hoyoyoyo) Quand tu chantes "Petite Banlieusarde" T’entends une voix qui te dis: "bats-toi au moins pour lui C’est peut-être l’homme de ta vie, peut-être le père de ta fille" Et puis la voix se fait rare et tu t’écroules Y’a plus de MTV-Award à l’hôpital pour t’aider quand tu coules Car je l’avoue, ouais c’est vrai, j’ai fait un tour chez les dingues Là où le bonheur se trouve dans des cachetons ou des seringues Là où t’es rien qu’un malade, rien qu’une putain d’ordonnance Au Vesinet, à Sainte Anne, t’as peut-être croisé mon ambulance J’ai vu des psys se prendre pour Dieu, prétendants lire dans mon cœur Là-bas, là où les yeux se révulsent après 21 heures Seule dans ta chambre, quand faut se battre tu déchantes Ces putains de médocs sont venus me couper les jambes Au fil du temps sont venus me griller les neurones Ces charlatans de psys ont bien vu briller mes euros Tous des menteurs, tous des trafiquants d’espoir C’est juste que j’avais un trop grand cœur pour un avenir trop illusoire Prenez ce titre comme un pavé dans la gueule ou dans la mare Vous n’arrêterez pas mes coups de cœur avec du Loxapac Anti-psychotiques, antidépresseurs, anti-anti "Normal que vous soyez folle, vous êtes trop gentille-gentille" En vrai, je suis comme tout le monde, mi-sagesse, mi-colère Eux m’ont dit "Vous êtes malade à vie, vous êtes bipolaire" Moi j’y ai cru comme une conne alors j’ai gobé Vu de quoi calmer mon cœur au fond d’un gobelet Le visage marqué par mes démons, ouais j’ai pété les plombs C’est fou comme y’a du monde qui t'aime quand tu vas taper le fond Ils sont heureux quand tu t’écroules, car tout à coup ils se sentent forts Mais quand je faisais jumper les foules, eux, ils étaient morts Ouais ils étaient morts de jalousie, donc heureux que Diam’s crève Et quand bien même ce fut vrai, Mélanie se relève Aujourd’hui Mélanie plane, j’appelle ça ma renaissance Quand mon ventre est plein, j’ai le cœur plein de reconnaissance Au final, c’est toujours les mêmes, toujours les vrais qui me soutiennent Ceux-la même qui m’aiment, que je pleure de rire ou de peine J’écris ce titre comme si c’était le dernier de ma vie Besoin de cracher ce que j’ai à dire, besoin de te raconter ma crise À l’heure qu’il est, ici-bas, si je jure que je vais bien C’est que tout le temps, derrière moi, tu peux croiser Sébastien Laisse-moi rendre hommage à ceux et celles qui m’encouragent Les seuls qui peuvent prétendre faire partie de mon entourage Un jour, j’ai changé de phone, sans prévenir personne Et là j’ai vu ceux qui ont cherché des nouvelles de ma pomme Souvent je me dis, à ma place, qu’est-ce que t’aurais fait si t’étais Diam’s ? T’aurais fait péter le champagne, ou tenté de t’acheter des larmes ? T’aurais profité de ta gloire pour snober ton public Ou comprendre qu’avec ta gouaille tu pouvais aider l’Afrique ? Dis moi, t’aurais fais quoi si t’étais moi ? Est-ce que t’aurais tout claqué dans la soie, ou vaqué dans le noir, dis-moi ? Qu’est ce que t’aurais fait hein, qu’est ce que t’aurais fait ? Quand pour un simple crochet tout le monde t’intente un procès Qu’est ce que t’aurais fait, acheté un plus grand plasma ? Impossible, vu que chez moi, j’ai déjà un cinéma Ils sont mignons, à les entendre, faudrait ressembler à tout le monde Je t’explique je ne suis pas aux normes, tu le sais, je suis trop ronde T’aurais fait quoi si t’étais moi ? T’aurais arrêté le rap ? Faut avouer que dans ce milieu y’a peu de relations durables T’aurais fait quoi si c’était ton dernier show ? Réclamer des millions d’euros, ou réclamer des-des, des (Hoyoo) ? Moi c’est ce que je réclame (Hoyoyo) Pas que le public m’acclame Mais qu’il chante avec moi nos douleurs communes On est pareil vous et moi on fait péter le volume J’entends rien, je suis sourde quand les connards jactent Quand les médias me traquent pour savoir ce que je cache Je leur ai donné ma plume ; ils ont voulu ma main Je leur en ai tendu une puis ils ont connu mon poing Je suis rappeuse, pas chanteuse, hé, qu’on s’entende bien Je suis hargneuse, pas chanceuse, donc je ne vous dois rien Je suis gentille moi, je m’énerve rarement Mais "Respecte-toi, et on te respectera" m’a dit ma maman Je les regarde qui bataillent pour sortir du noir Ils ne connaissent pas la taille des problèmes que t’apporte la gloire Une épée de Damoclès au-dessus de la tête On ne sort jamais indemne de la réussite ou de la tess' Pire encore quand t'as pas de frère, de père, et que t’es seule À calmer ton seum pour éviter de sortir un gun Plus je connais les hommes, plus je risque de faire de la taule Donc moins je côtoie de monde et moins je compte d’hématomes J’aspire à être une femme exemplaire, je l’avoue Pas pour autant que si tu me tapes je tendrais l’autre joue Non j’ai le sang chaud sans substance caribéenne J’ai juste un ego et une rage méditerranéenne Je suis juste la progéniture d’une sacrée guerrière Je suis la fille d’une armure, la grand mère du rap français Aujourd’hui je suis en paix, donc je peux aider Plaider coupable si toutefois, j’ai engrainé des gens dans le pêché Quand je parlais de suicide ou de mes soucis C’est comme si je n’avais pas saisi pourquoi on s’acharnait à vivre Ouais je sais ce que c’est que d’être vide, rien que des rides Plus de larmes, plus de rire, plus de rage au bide Plus rien qui ne puisse de booster, tu gobes pour te débloquer Mais ton mal-être n’est pas guéri, t’es juste droguée Solidaire envers les dépressifs Solidaire car aucun être humain sur Terre ne pourra vous porter secours Cherche la paix au fond de toi-même, je sais que t’aimerais qu’on te libère Qu’on te comprenne quand tu saignes et que la vie n’a plus de goût Faut savoir qu’à l'hôpital, j’ai comme perdu la mémoire Donc du passé, je ne garde que ce qui m’a donné espoir Je comprends le Monde, maintenant, je comprends les cons En fin de compte, on aura tous à rendre des comptes Alors je m’empresse d’être une fille aimante Envers celle qui m’a porté plus de 8 mois dans son ventre Elle qui a souffert le martyr le jour de l’accouchement Mérite bien que je la couvre de bisous et de diamants Ouais je m’empresse d’être une adulte pour aider mes petites sœurs Même si dans le tourbus je ressemble plus a Peter J’aime le speed et l’attente, la droiture et la pente Car je suis le gun et la tempe Rien que je rappe car je ne parle plus trop Voici un égotrip très gros, ouais, voici mon plus beau titre J’ai pris la locomotive en pleine course Émotive, j’ai pris la connerie humaine en pleine bouche Je suis trop fragile pour ce monde, donc parfois je me barre Et sitoutefois je tombe, ben je me relève et je me bats Il n’y a pas de place pour les faibles, la vie est une lutte Tu veux devenir célèbre ? Saches que la vie de star est une pute : Elle te sucre ta thune, te sucre tes valeurs T’éloigne de la Lune dans des soirées V.I.P. sans saveur Considère-moi comme une traître ; j’ai infiltré le système Aujourd’hui je suis prête à ne me défendre que sur scène Et peu importe si je vends beaucoup moins de disques Ouais, je prends le risque de m’éloigner de ce biz' Ouais ouais, je veux redevenir quelqu’un de normal Qui se balade sans avoir 10 000 flashs dans la ganache Je suis trop simple pour eux, j’aime pas les strass moi Tu veux savoir qui j’embrasse ? Mais vas-y casse toi Laisse-moi vivre pépère, laisse-moi rester simple Laisse, pas besoin de devenir célèbre pour rester humble En manque d’amour, j’ai couru après la reconnaissance Puis moi, le petit bijou, j’ai côtoyé l’indécence J’écris ce titre comme si j’étais toujours en bas Besoin de cracher mes tripes, ouais, besoin de te conter mes combats Je suis guérie, grâce à Dieu j’ai recouvré la vue J’ai péri mais j’ai prié, donc j’ai retrouvé ma plume Moi qui ai passé 2008 sans écrire un texte J’ai retrouvé mon équipe et l’amour de Kilomaitre J’ai sombré tu l’auras compris, donc tout s’explique Le pourquoi de mon repli, de mes voyages en Afrique Oui j’ai compris que j’avais un cœur, mais pas que pour mourir Que là-bas, j’avais des frères et sœurs, des enfants à nourrir Que toute cette gloire est utile si elle peut servir À sortir du noir tout pleins de petits qui rêvent de grandir Ma plus grande fierté n’est pas d’être française résidente Mais d’être à la base d’un projet dont je suis présidente C’est maintenant que ça commence, maintenant que ça tourne Je joue un rôle de contenance, du Sénégal au Cameroun En 2009 j’ai fait un tour en Algérie, au Mali Au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Tunisie.. J’espère bien qu’avec le temps, on aidera des hommes À prendre soin des enfants, de Madagascar aux Comores C’est parti pour toute la vie -si Dieu me le permet- Elle était terne cette fille, elle était triste et fermée T’en sauras plus si tu guettes les news sur internet Avant la Big up' Foundation et le Big up' Project Si c’était mon dernier album, j’aimerais que l’on sache Que mon public est bénévole quand il l’achète dans les bacs Moi, avec l’argent du peuple, je veux devenir sauveur Donc s'il faut donner l’exemple, je suis le premier donateur Si c’était mon dernier concert, j’aimerais que la scène Me permette de véhiculer un message personnel Oui j’aimerai que mon public sache que je l’aime Perdue dans mes problèmes, comme j’ai eu peur de vous perdre Et si c’était mon dernier titre, j’aimerais que l’on garde de moi L’image d’une fille qui rêvait d’être reine auprès du roi Si c’était mon dernier coup de gueule, j’accuserais la France Elle qui paiera sa répression quand elle perdra ses enfants Si c’était ma dernière rime, je rapperais comme personne Car aujourd’hui je préfère vivre et donner du courage aux hommes Si c’était ma dernière soirée, je verrai mes amis Ferai un gâteau tout foiré pour qu’ils me vannent toute la nuit Si c’était mon dernier "Je t’aime", je te dirai "S.O.S., Trouveras-tu la bouteille que j’ai jeté dans la Seine ?" Si c’était mon dernier câlin, je le donnerai à ma mère Et lui dirai que j’étais bien, que c’était aussi bien sans père Si c’était mon dernier regard, il viserait la lune Elle qui a éclairé ma plume, éclairé mes lectures Et si la mort venait me dire "Il ne te reste que 20 minutes." Bah j’aurais souhaité la paix... Et j’aurais rappé 10 minutes
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La seule chose que l’Homme noir a hérité dignement de la colonisation arabe et européenne, c’est la religion qu’il pratique exactement comme le colon l’a voulu. Le reste, tant mieux, est un pur désastre, L’éducation est une catastrophe, l’administration est corrompue, la santé est précaire, mais la religion se porte merveilleusement bien.
Les Africains se révoltent contre tout sauf contre la religion. Ils se croient même plus doués en théologie islamique et chrétienne que ceux qui leur ont apporté ces notions. Très croyants, ils se disent même que les Arabes ne sont pas de bons musulmans, que les Européens ne sont pas de bons chrétiens. D’ailleurs ils revendiquent même les origines noires de Jésus.
VOILÀ JUSQU’OÙ LA BÊTISE PEUT ALLER CHEZ L’HOMME NOIR,
C’EST DU « ALL INCLUSIVE NO LIMIT ! »
Si tu veux dominer un peuple , il faut lui donner un DIEU qu’il doit adorer. Voilà une triste réalité qui blesse tant des africains, endoctriner par des églises. L’incendie de la cathédrale notre dame, vient ce jour éclairé les lanternes et mettre à nu les duperies de l’Occident.
Aucun africain qui connaît son histoire ne devait jamais croire en ces églises. En titre de rappel, c’est le PAPE NICOLAS 5 QUI EN 1454, le 8 janvier, ordonna et signa pour la traître négrière. Voilà aujourd’hui une incendie qui vient mettre tout haut ce que les uns pensaient si bas.
Si non comment RETROUVER des symboles mystérieux et mystiques dans la cathédrale notre dame de Paris ? Ces effigies ont-elles lieu et place ? C’EST à chacun de faire ses analyses pour enfin comprendre cette simple vérité.
Dans nos recherches approfondies, les rosicruciens nous font savoir que l’église catholique est née de leur ordre. Les francs maçons dirons presque la même chose, et ceci n’est pas surprenant puisque dans la plupart des églises en général (même les églises dites « éveillées ») nous trouvons des symboles des cercles exotériques tel que les Franc-maçons, rosicrucien, rose croix d’or, l’ordre de malte, ekancar etc…
Nous trouvons des symboles identiques, représentés par une colombe blanche: la pédophilie et l’homosexualité est le propre de ces groupes exothermiques. Vous comprenez pourquoi les abus sexuels, homosexualité, la pédophilie ont toujours été le propre des églises catholiques: c’est une valeur traditionnelle et ancestrale dans ces églises, c’est par là qu’ils tiennent le monde sous l’ordre des démons. Soyez curieux d’observer un dollar américain: vous y trouverez les mêmes symboles de la Franc- maçonnerie, groupe auquel appartient le président Macron et le plupart de nos dirigeants africains.
Si Jésus est blanc, c’est uniquement par racisme.
Nous vivons une culture qui nous à été imposés, il est temps de reprendre conscience: les Chinois, Japonais, Indiens, Indonésiens, ont leurs religions et sont développés. Nous devons retourner aux sources ancestrales.
Bravo aux fils du rois behanzin (les béninois) qui ont compris et se retourne vers le vaudou. Le 26 février 1885 prend fin la conférence de Berlin sur l’Afrique. Considérée par les Européens comme une terre sans maître, l’immense continent noir est partagé comme une vulgaire tarte aux pommes… sans que les habitants, pas plus que les pommes, aient leur mot à dire.
Celui qui oublie l’histoire, est condamné à la revivre. C’est pour pouvoir mieux nous dominer et nous diriger, que le colon a créé des frontières entre les peuples d’une même race et d’une même ethnie pour fonder des États, souvent même des micro-États. Alors, pour réussir à nous émanciper, nous devrons d’abord construire des bases d’unités solides au delà de nos frontières, avant de faire face à l’occident.
La religion des Arabes c’est l’Islam. Pouvons nous encore travailler avec les Arabes sans regarder l’histoire des Pharaons ?
Les premiers marchands d’esclaves Africains furent les Arabes. QUI EST EN RÉALITÉ NOTRE DAME DE PARIS ? Combien d’africains savent que le nom PARIS vient de Kama (ISIS) ? tout comme sa richesse économique et culturelle? Je parie que même les racistes français l’ignorent encore.
Paris vient de « Per Isis » (la maison d’Isis) la déesse-mère de l’Égypte antique, d’où la renaissance européenne tire toute sa substance ésotérique, ce que le mauvais « maître de l’occident » a tenté de nous faire oublier durant 500 ans d’esclavage et de colonisation.
Ce n’est pas par hasard que la forme de la Tour Eiffel rappelle celle d’une Pyramide. Ça va sans dire, même le nom « Suisse » vient également de l’Égypte antique ( « Sœur Isis« ). On voit combien cette déesse kamite à influencer le monde. C’est à la montée du christianisme que le culte d’Isis périclitera puis finira par s’estomper vers le V ème et le VI ème siècles de notre ère.
Toutefois, le souvenir d’Isis ne disparaîtra pas complètement car entretenu par la scolastique monacale et universitaire, son aspect sera confondu tout d’abord avec celui d’Artemis d’Éphese et puis remplacé plus tard par celui de la Vierge Marie, un personnage anhistorique (NOTRE DAME de l’église catholique romaine). Son fils Horus deviendra l’Enfant Jésus, conçu par l’immaculée conception, puisqu’à la naissance d’Horus son père Osiris (image de Jésus adulte, trahi et sacrifié) sera déjà assassiné.
Alors quand vous dites « NOTRE DAME DE PARIS », vous ne dites rien d’autre que « la MAISON D’ISIS« . Mais ça, les noirs africains christianisés ne veulent rien savoir, et pourtant, l’une existe historiquement et l’autre est une pâle copie issue du Vatican.
MPO MUNDELE ALOBI
Yah Ali Beyah Ntumba!!! (le berceau de l’humanité signifie l’origine, le point de départ de tout « quelle grâce divine pour mon peuple kamite »). Hôtep!!!
A titre de comparaison, « Let my people Go » est un des chants préférés du Gospel. Certes chant chrétien « noir » (dévoué à l’esclavage afro-américain, chrétiens évangéliques, suivant les negro spirituals), mais ce quartet vocal spécifique fait référence, à la base, aux « premiers » juifs (‘Go Down Moses‘, ‘Cross The Rivers‘…).
Et lorsqu’on découvre, in finé, pourquoi les égyptiens ont pourchassés ces « rebels juifs »… on se dit que les gospéliens devraient changer d’hymne ! A moins, finalement, que ce soit fait exprès, mais j’en doute fort.
On les nommait « les hébreux« …ou encore, à l’époque, en ancien égyptien, se disait « habiru » ce qui, n’est pas loin de « coupeurs de gorge de l’autre côté du fleuve », bref des aliens sanguinaires, sans foi, ni loi.
Vaste sujet que l’aliénation spirituelle des négros, comme déjà dit «A trop penser par les autres, on en parvient plus à penser par soi même !»
Les pharaons, bien avant TOUT LE MONDE avaient saisi l’étendue de la menace juive…mais ça leur a coûté cher… très cher !
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BeyondFell#9 - Meilleurs amis, meilleurs ennemis
Elle avança de nouveau, et remarqua que cette fois aucune branche ne craqua derrière elle. Elle se retrouva de nouveau devant le gouffre de ses morts. Elle attendit de nouveau Sans, et se retourna juste après le dernier pas. Celui-ci la regarda bizarrement avant de s'exclamer : « Woah... J'ai à peine le temps d'arriver que tu te retournes, la discussion risque d'être ouïe-leuse mouahahah.» « Ahahah, non, je ne pense pas ! Mais j'aimerais bien te poser quelques questions sur l'Underground... » « Oh ? Je peux éclairer ta lanterne sur un sujet ou deux, je pense. Qu'est ce qu'une personne aussi florissante que toi voudrait bien savoir... » Frisk réfléchit en même temps que Sans lui parlait. Il lui fallait gagner du temps. Cependant, elle ne savait pas vraiment sur quoi le questionner. Et si elle en demandait un peu plus sur l'histoire entre les monstres et les humains ? Ou alors, devrait-elle demander comment les monstres avaient survécu ? Non, cela reviendrait à réveiller des blessures du passé, et ce n'était pas ce que Frisk voulait. Alors elle le regarda à la fin de sa phrase et posa simplement cette question. « Comment allez-vous aujourd'hui ? » dit-elle souriante comme à son habitude. Sans fut pris de court par cette question. Il l'avait tuée deux fois, et en plus cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais elle voulait savoir comment il allait ? Cette fille devait vraiment être stupide... Non ce n'était pas ça, elle avait autre chose que lui n'avait pas. Il prit alors une grande respiration, puis soupira avant de lui répondre. « Eh bien... je dirais que ça ira, comme toujours. Par contre, tu ferais la journée de mon frère Papyrus. C'est un fanatique de la chasse aux humains, moi c'est pas vraiment mon truc. » « Oh, c'est parce qu... » Elle s'interrompit au milieu de sa phrase. Flowey lui avait dit que les monstres n'étaient pas censés se rappeler les timelines. Même s'il n'était plus là, elle devait respecter cela et ne rien dire au sujet de ses précédents reset. Cependant, elle avait bien le sentiment que quelque chose clochait. Si personne ne se souvenait des anciennes timelines, alors pourquoi Toriel avait-elle eu cette réaction ? Et Sans, pourquoi faisait il craquer des branches au départ et maintenant plus ? Tout cela la troublait tant qu'elle en vint à poser une question peu commune : « Vous les monstres, connaissez vous le terme « timeline » ? » « Hum... Personne ne t'a appris comment ça se passait ici, n'est ce pas ?» « Oh, heu, si... mais j'ai l'impression qu'il s'est trompé sur certaines choses.», répondit-elle en le regardant dans les yeux. Il soupira avant de lui répondre : « Princesse, certains monstres ce souviennent des timelines et d'autre non. On ne sait pas comment c'est arrivé mais... des taches noires ont commencé à apparaître sur quelques monstres... Ceux-ci ont commencé à se remémorer certains événements, tandis que ceux qui n'en avaient pas ne remarquèrent pas ce changement. Au fait... quel est donc le monstre qui t'a donné des indications sur l'Underground ? » « Oh, c'était Flowey ! C'est une fleur qui parle. » Suite au mot de Frisk, les orbites du squelette devinrent vides, comme s'il savait quelque chose à son sujet qu'elle ne savait pas. Comme il restait comme cela un moment sans sourire, elle le toucha du bout du doigt. « Hey ! Ne me touche pas !» Sans fit un pas en arrière et lui jeta un os, apparu grâce à sa magie. Frisk l'esquiva, malgré le temps de réaction très court qu'elle avait. Sans s'attendait à ce que de la colère apparaisse sur le visage de Frisk, ou du moins de la peur. Mais ce ne fut pas le cas, elle le regarda avec incompréhension. Elle ne savait pas ce que Flowey avait bien pu faire, mais apparemment Sans lui en voulait. Elle se releva, tombée suite à son esquive, et le regarda droit dans les orbites. « Je ne sais pas le passé qu'il y a entre toi et lui.... Mais il était là pour me dire quoi faire et comment réagir face à ces nouveaux dangers... Je préfère avancer dans le présent que de ressasser le passé ! » Frisk soutint son regard rempli de détermination. Elle réussit même à effrayer un peu Sans avant qu'il ne se ressaisisse. Il soupira avant de lui répondre : « ... Tu ne pouvais pas savoir que c'était un traître ! Il s'est enfui avec la première âme humaine. Quand il est revenu, ses parents eux-même l'ont tué pour cet acte de haute trahison, surtout ASGORE... Pas de quoi briser un os, mais il l'a achevé complètement. » A ce moment là, les souvenirs de Chara refirent surface, et elle se mit à se tenir la tête en poussant des cris de douleurs. L'humaine, la première étant tombée c'était elle ! Elle se rappelait tout maintenant... Elle était venue ici car elle adorait se balader en montagne. Cependant, elle n'avait pas fait attention, et avait fini par tomber dans l'Underground. Asriel, fils de Toriel et Asgore, ainsi que prince de l'Underground, l'avait trouvée et soignée en cachette. Il n'aimait pas la façon de faire actuels des monstres, cherchant toujours à provoquer la bagarre et à se battre les uns les autres. Si ses parents trouvaient qu'il hébergeait une humaine, qui plus est sous leur toit... Malheureusement, ses parents finirent par le découvrir, alors qu'ils s'amusaient dans sa chambre. Néanmoins, ils ne réagirent pas violemment et s'occupèrent d'elle comme si c'était leur propre fille. Asriel était pourtant suspicieux à l'égard de ses parents, et enquêta de son côté, tout en devenant petit à petit quelqu'un d'important pour Chara. Elle n'avait jamais vraiment eu quelqu'un comme « ami », la plupart se servaient d'elle comme d'un objet. Asriel était le premier à se soucier d'elle. Elle finit par devenir sa meilleure amie. Tous les deux rejetés par leur propre espèce, ils ne pouvaient que se comprendre. Cependant, un destin des plus obscurs les attendait.... Asriel comprit, à force d’enquêter, que ses parents n'aimaient pas Chara, et voulaient simplement l'utiliser pour poignarder les humains dans le dos. Asriel, ne pouvant pas cacher cela plus longtemps à Chara, lui avoua tout ce que ses parents voulaient. Chara se sentit trahie... Malgré tout, elle gardait sa confiance en Asriel. Elle retourna dans les ruines seule, car elle avait une idée en tête pour sauver son ami. Elle savait aussi qu'Asriel ne voudrait pas de cette solution. Mais elle devait le faire… Elle lui avait donné rendez vous là afin de lui expliquer ce qu'elle voulait. Si un seul des deux pouvait être sauvé, elle voulait que ce soit lui. Bien sûr, Asriel, en entendant son projet, refusa de s'exécuter... Alors elle prit le couteau qu'elle avait piqué dans la cuisine, et se le planta dans le torse. Asriel n'eut pas le temps de réagir. Ne pouvant rien faire pour la sauver, il lui promit qu'il essaierait de vivre à la surface... Suite à sa mort, son âme sortit de son corps, et Asriel la récupéra. Il l’enterra dans un lieu de nostalgie, qui était celui de leur première rencontre : l'endroit où l'on tombe dans l'Underground. Son âme étant en Asriel, elle avait quelques flashback de son séjour à la surface. Il réussit à survivre une semaine, mais des humains finirent par le trouver. Elle voyait des batailles entrecoupées… Son ami se prendre de terribles blessures... Des larmes coulèrent sur ses joues fantomatiques : elle ne voulait pas en voir plus... Mais cela lui revenait, qu'elle le veuille ou non ! Elle vit Asriel retourner dans l'Underground. Blessé, il boitillait pour se déplacer. Cependant, son père l'attendait sur le trône. Il le regarda hautainement et lui dit : -Est-ce tout ce dont est capable mon propre fils ?... Pathétique ! Il l'embrocha comme un vulgaire porcin... Elle ressentit la douleur de leur deux âmes se briser, puis les souvenirs se calmèrent.... Elle parvint à se remettre de ses émotions et se redressa en repensant à tout ces souvenirs qu'elle avait perdu. Cela n'expliquait pas pourquoi elle était de nouveau là. Certes, elle n'avait plus de corps, mais elle survivait quand même dans un monde où elle n'avait plus sa place... « Pourquoi... Il aurait pu... Survivre... Si seulement... les humains n'étaient pas aussi stupides... Je voulais qu'au moins un de nous deux puisse survivre... Mais au lieu de cela, j'ai causé la mort de mon meilleur ami... Alors pourquoi suis-je encore là... Attends... Ce tas d'os ne vient-il pas de dire que Flowey était Asriel ?! Je savais que je reconnaissais sa voix ! Oh, j'espère qu'il s'en sortira... » Tout à coup, un claquement se fit entendre, interpellant Chara. Frisk venait de donner une claque à Sans, qui avait l'air surpris plus que blessé. Mais que s'était il passé pendant qu'elle revoyait son passé ??? « Je ne sais pas ce qui a pu se passer ici pendant que vous ��tiez enfermé, et je m'en fiche pas mal ! Le passé importe peu tant que la personne change au présent ! » Frisk venait de lancer ces paroles cinglantes à Sans, en soutenant son regard malgré l'animosité qu'il affichait. Elle était peut être curieuse du passé, mais elle ne changerait pas d'avis sur Flowey juste parce que Sans essayait de l'y conduire ! Elle entendit des pas de l'autre côté du précipice. C'était Papyrus, le frère de Sans, qui arrivait. Elle eut à peine le temps de réfléchir que Sans s'était téléporté de l'autre côté du précipice. Elle essaya de se cacher du mieux qu'elle le pouvait derrière un arbre, tout en écoutant attentivement les deux squelettes...
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Celui qui le livrait leur avait donné un signe : Celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui ; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Je te salue, Rabbi ; et avec empressement, il lui donna un baiser. Jésus lui dit : Ami, c’est pour cela que tu es venu ! Matthieu 26. 48-50
Quatre signes (2) : le baiser
Le deuxième signe dans les évangiles au sujet de Jésus Christ a été donné par son disciple Judas. Depuis deux jours, il cherche une “occasion favorable” pour trahir son maître et le livrer aux autorités (Matthieu 26. 16).
Judas et les autres disciples partagent avec Jésus le repas de la Pâque dans une chambre qu’on leur a prêtée, à Jérusalem. Jésus démasque le traître, qui quitte le souper en début de nuit (Jean 13. 30). Il se rend chez les chefs religieux, puis se retrouve à la tête d’une foule nombreuse, armée et menaçante, avec une compagnie de soldats et les principaux responsables religieux.
Judas mène cette foule dans un jardin où Jésus s’était souvent retrouvé avec ses disciples. Dans la nuit, malgré les lanternes et flambeaux brandis par les soldats, il n’est pas facile de reconnaître le visage de Jésus au milieu d’un groupe d’hommes. Pour désigner Jésus, Judas choisit un signe d’amitié : il l’embrasse. Quel geste honteux pour trahir le Fils de Dieu ! Jésus l’interpelle : “Judas, tu livres le Fils de l’homme par un baiser ?” (Luc 22. 48). Il lui adresse cette parole si tendre qui aurait dû frapper la conscience du traître : “Ami, c’est pour cela que tu es venu !” Jésus montre ainsi, jusqu’à la dernière limite possible, qu’il aimait Judas.
Cet amour de Jésus, c’est l’amour divin qui s’adresse à tous les humains, à moi, à vous. C’est le même amour qui, quelques heures plus tard, lui a fait prononcer cette prière extraordinaire, sur la croix : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34).
⦁ Dimanche 28 avril 2024
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« Les rivages de l’oubli »
Les jours se succèdent
Comme on traîne
Derrière un wagon sans lanterne,
Marmonnant des discours discrets,
Peinés d’être au fond
Tous les mêmes,
Malgré la lutte surhumaine
D’être enfin soi-même en secret.
De nourrissons joyeux
Et traîtres
En septuplés à comparaître,
Les jours pestent contre l’ennui;
Et si quelques minutes
Nous allaitent,
Chacune de leurs heures
Nous affrètent
Vers les rivages de l’oubli.
Ils campent différents personnages,
Mais nous font tourner
Tant de pages
Qu’on tousse d’embarras clandestins:
La peine difficile à comprendre,
La joie impossible à suspendre,
L’espoir qu’on décale à demain.
Jamais ne culpabilisent,
Ces jumeaux sans cœur
Martyrisent
Tout pugilat contre le temps;
Les jours sont des engins
Futiles
Qui brûlent campagnes et villes,
Puis s’évanouissent en riant.
Pauvres soldats de l’amertume !
Complices d’un bourreau sans enclume !
Bien des mages ont tenté en vain,
De vous combattre
À perdre haleine
Pour outrepasser votre règne,
Mais tout finit et tout s’éteint.
Parfois certains de nous
S’agrippent
À quelque décor de Magritte,
Et d’autres à des phrases
De Camus,
Mais toujours on se laisse
À tout prendre
Avoir au jeu, de haine tendre;
On veut tout voir sans être vu.
Au fond, reste une certitude:
Vous comme nous,
Dès le prélude,
Que ça fasse rire ou souffrir,
Charmez ces secondes tranchantes,
Pour peu qu’un Tocsin se contente,
Au matin, de vous assourdir.
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Samedi 13 août 2022
(Jésus dit :) Personne ne m’ôte [la vie], mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre : j’ai reçu ce commandement de mon Père.
Jean 10. 18
Le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu.
Éphésiens 5. 2
Victime volontaire
Comme les autres évangélistes, Jean relate la trahison de Judas, le jugement et la condamnation de Jésus, puis sa crucifixion. Mais le récit de Jean a un caractère particulier : le Fils de Dieu se livre volontairement, par amour pour son Père et par obéissance (Jean 14. 31).
Quand les soldats, conduits par Judas le traître, viennent le prendre, Jésus va au-devant d’eux et leur demande : “Qui cherchez-vous ?” Lorsqu’il leur dit : “C’est moi”, ils reculent et tombent par terre. Jésus renouvelle sa question, et se laisse prendre. Le Fils de Dieu se livre lui-même, volontairement (Jean 18. 1-11).
Jésus comparaît ensuite devant le gouverneur romain Pilate. Par dérision, les soldats lui tressent une couronne d’épines, et revêtent d’un vêtement de pourpre celui qu’on accuse de s’être fait roi des Juifs. Pilate veut le montrer au peuple, affirmant qu’il ne trouve aucun crime en lui. Ainsi revêtu, Jésus sort de la présence de Pilate. Il le fait de lui-même, semble-t-il, et non sous la contrainte des soldats (Jean 19. 5).
Enfin, Pilate prononce la condamnation et le leur livre. Jésus sort, portant sa croix, pour se rendre au lieu du supplice (Jean 19. 17).
Les heures de la crucifixion s’achèvent. Jésus a pris sur lui nos péchés, et subi volontairement le châtiment de Dieu, il remet alors lui-même son esprit aux mains de son Père, ce qui démontre sa divinité.
D’un bout à l’autre de ce récit sobre et grave, Jésus se livre lui-même, volontairement, par amour pour son Père, pour son Église, pour vous et pour moi !
la bonne semence
1 Lorsqu’il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron, où se trouvait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples.
2 Judas, qui le livrait, connaissait ce lieu, parce que Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
3 Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes.
4 Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ?
5 Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux.
6 Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.
7 Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus de Nazareth.
8 Jésus répondit : Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.
9 Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite : Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés.
10 Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.
11 Jésus dit à Pierre : Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? (Jean 18)
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