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Les Paradis Sont Artificiels
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Charles Baudelaire, a dancer in Les Cirque Des Désenchantés's troupe.
He has doll joints tattooed across his body. He views himself as a marionette who cut his strings and dance is what gives him new life. His gift is called Les Paradis Artificiels, by sucking on his pipe then blowing out smoke, he creates a haze in which anybody who inhales it becomes incapacitated by intense euphoric bliss, sapping their vitality.
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2150 : L’Ère des Cendres
Le ciel n’a plus de couleur. Juste un voile jaune, sale, épais, qui crache du poison sur ce qu’il reste de vivant.
On appelle ça l’ère des Cendres.
Il fut un temps où l’Homme rêvait d’immortalité, de fusion avec la machine, de lendemains radieux programmés au nanomètre près. Mais il n’avait pas prévu l’effondrement.
Une guerre. Un virus. Une panne générale des systèmes. Peu importe la cause, le résultat est là : plus d’États, plus de lois, juste des clans qui s’entretuent pour un bidon d’essence, une puce encore fonctionnelle, un os à ronger.
Les cités ne sont plus que des carcasses d’acier, rongées par le sable et la rouille.
Ceux qui y vivent encore, les Charognards, se greffent des membres mécaniques, bricolent des exosquelettes rouillés pour arracher à la terre ce qu’elle ne veut plus donner.
La 5G, la 6G, la 7G ? Évanouies dans le vent, comme les promesses d’un avenir radieux.
Là où la civilisation s’accroche encore, des Technomanciens règnent. Des élites barricadées dans d’anciennes forteresses de verre et de titane, connectées aux dernières IA survivantes.
Leurs corps sont lisses, parfaits, artificiels.
Ils prétendent être l’évolution de l’Homme, mais ce ne sont plus que des ombres froides derrière leurs interfaces, à peine humaines.
Et puis il y a les Nomades, ceux qui refusent de s’agenouiller devant la Machine ou de crever comme des rats.
Ils traversent le désert sur des véhicules rafistolés, carburant à la haine et à la liberté.
Ils ne croient plus aux utopies, seulement aux balles qu’ils tirent et aux routes qu’ils dévorent.
Les handicapés, les faibles, les inadaptés ?
Ils n’ont pas disparu. Ils ont trouvé un autre moyen de survivre.
Certains dirigent des clans par leur intelligence, d’autres lisent l’avenir dans les circuits brûlés, d’autres encore sont devenus des légendes, parce que dans un monde où tout n’est que force brute, la vraie force est ailleurs.
2150 : Plus de paradis technologique, plus de rêve transhumaniste. Juste des cendres, du sang et la rage de ne pas disparaître.
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THE HAITIAN POET ROUSSAN CAMILLE. (French below)
ASSAUT À LA NUIT
Il existe des livres qui sont plus contemporains que le meilleur des auteurs à la mode. La poésie est l’enfant pauvre des temps modernes. Ses détracteurs sont nombreux et ils la disqualifient au nom de la rapidité, de l’imminence du propos qui est pourtant dans la poésie.
Ici, je dis quelques mots sur un poète fringant, beau dans ses vers et dans son allure. Il se pavane dans les soirées mondaines, verre d’alcool en main et note la détresse des damnés de la terre avec une maturité précoce; lui qui sort une plaquette de poésie époustouflante à 28 ans.
Le recueil de Roussan Camille, poète haïtien, s’intitule « Assaut à la nuit », publié en 1940. Il est mort en 1961. Une vie au pas de charge, pleines d’événements. Diplomate, il dût quitter Paris à l’approche de l’invasion allemande en 1940. Il vécut également à Cuba et rencontra Fidel Castro et côtoya le poète cubain Nicolas Guillen. Son livre publié il y a plus de quatre-vingts ans brûlent de la réalité qu’on connaît aujourd’hui. Prenez le premier poème
Vague :
Au fond des mers tropicales,
parmi les cadavres ensablés des caravelles
les fleurs d’argile
et l’or inutile
des galions perdus
dorment d’étranges peuples.
Le poète fait références aux esclaves qui ont sauté en mer (ou qu’on a poussé) alors que les négriers les emmenaient de force vers l’Amérique. Mais si vous lisez attentivement vous constatez que cela s’applique aussi aux milliers de morts africains et autres qui tentent de traverser l’Atlantique à bord de petites embarcations et finissent au fond de l’océan. C’est ça, la force de la poésie. Quand vous tentez de la saisir, elle vous éblouit et s’immisce dans l’inattendu.
Dans ce recueil, on peut y lire aussi un des chefs d’œuvre de l’auteur, Nedje.
Tu n’avais pas seize ans
toi qui disais venir du Danakil
et que des blancs pervers
gavaient d’anis et de whisky,
en ce dancing fumeux
de Casablanca
Ces lignes font appel à un souvenir du poète en visite à Casablanca. Une jeune Éthiopienne dansait dans un bar et lui, malgré l’atmosphère surchauffée des lieux de vices et de libation, vit au-delà de la jeune danseuse lascive, l’être jeté en pâture à l’appétit d’ivrognes à la recherche de paradis artificiels. Encore une fois, Roussan Camille peut très bien parler des touristes de Manille, de Mombassa ou de Kuala Lumpur qui, aujourd’hui, dansent dans un
« dancing fumeux », leurs mains sur les hanches d’une donzelle à l’affût de leur argent.
Voilà la poésie qui donne une leçon à la vitesse. Voilà le poète qui, d’un coup de plume, envoie se rhabiller la vélocité des réseaux sociaux. Roussan Camille fait un pied de nez aux détracteurs de la poésie qui croient aller plus vite qu’elle à coups de textes à la syntaxe mal alambiquée.
Roussan Camille n’a pas besoin d’être parmi nous pour exister. Le poète monte à l’assaut de la nuit pour nous dire que toute vérité se trouve dans le propos du poète, toute modernité est au bout de sa plume. Roussan Camille existe.
Didier Leclair, écrivain
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Les mers du Sud :
Paradis artificiels pour photos instagrammables d'occidentaux
Eaux transparentes, sable blanc et chaud
Rêve de Resort :
alcool et nourriture à Gogo.
Transats en rang d'oignons sur la plage.
Décor pour touristes fortunés
Derrière les murailles, sont parqués les habitants de ses pays cauchemardement paradisiaques.
"Allez, chéri, faisons cette sortie dans le village d'à côté !"
Et ils assitent au carnaval de masques souriants :
"Ces enfants sont mignons, ils jouent avec un rien !"
" Ils ont l'air si heureux et nonchalants !"
"L'argent ne fait pas le bonheur, vraiment !"
Préjugés raciaux et post-coloniaux :
Nous sagageons leurs terres, leurs ressources, leurs âmes et leurs corps.
Nous prenons pour quelques instants de pseudo-bonheur, des clichés qui enrichiront nos réseaux sociaux.
Ces enfants, pour eux, le paradis, c'est ici, chez nous :
un eldorado d'argent et d'opulence.
Dans les bas fonds de notre Mare Nostrum aux eaux couleurs mer du Sud gisent leurs corps par milliers dans les sépultures fantomatiques de notre indifférence.
#mers du sud#misère#tristesse#racisme#pollution#porntravel#tourisme#30jourspourécrire#texte court#texte libre#texte français#douleur#conscience#politique
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Brigitte - Opium
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Dans le port de Saïgon
Est une jonque chinoise
Mystérieuse et sournoise
Qu'on ne connaît pas de nom
Mais le soir dans l'entrepont
Quand la nuit se fait complice
Les Européens se glissent
Cherchant des coussins profonds
Opium, poison de rêve
Fumée qui monte au ciel
C'est toi qui nous élève
Aux paradis artificiels
Je vois le doux visage
Les yeux de mon aimée
Par toi j'ai son image
Dans ton nuage, fumée
À l'abri du demi-jour
Les lanternes qui se voilent
Sont de petites étoiles
Et qui pâlissent tour à tour
Mais le soir au parfum lourd
Au gré de la fumée lente
Le fumeur se représente
Les plus beaux rêves d'amour
Opium, poison de rêve
Fumée qui monte au ciel
C'est toi qui nous élève
Aux paradis artificiels
Je vois le doux visage
Les yeux de mon aimée
Par toi j'ai son image
Dans ton nuage, fumée
Puisqu'on dit que le bonheur
N'existe pas sur la terre
Que l'aile de mes chimères
Puisse nous conduire ailleurs
Au paradis enchanteur
Plein de merveilleux mensonges
Dans l'ivresse de mes songes
J'ai laissé prendre mon cœur
Opium, poison de rêve
Fumée qui monte au ciel
C'est toi qui nous élève
Aux paradis artificiels
Je vois le doux visage
Les yeux de mon aimée
Par toi j'ai son image
Dans ton nuage, fumée
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Il pleut des cordes et j’étouffe, Étranglée par les nuits bleues, Expirant dans des larmes aseptisées, Dans des flaques aux yeux aveuglés Par une lumière artificielle
Ici, ni même le vrai n’est réel…
La Terre est une toupie qui tourne Comme ma tête en rotation désaxée Mon cœur est un pendule qui bascule Entre désir et ennui, jamais Au bon moment, au bon endroit Dans ce monde à l’envers
La montre avance ou recule Selon le changement de malheur Je jette des morceaux de cadran brisé Dans la valse des aspirations infinies, Des rêves aux ailes brûlées par le temps, De l’éternelle accalmie
Et l’instant présent s’immobilise : je vois Le paradis perdu me dérober les cieux, Voilant la lune à la peau grise et rugueuse, Crachant des étoiles ternes sur mon dos, Couvrant mes paupières de nuages d’argent, Faisant pleuvoir dans l’âme du mercure
Là-haut, ni même le réel ne dit vrai…
-Poésie: "Ici et là-haut", à lire dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Image: ''Rainy Day'', Liubov Kuptsova
#poesie#poetry#french literature#raindrops#rainyday#spilled tears#flaque#truth#truth be told#my truth#spinning#pendulum#time passing#dream#watch#paradise lost#moon#starry sky#mercury#mercure#marine mariposa
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" Il fallait Gaël Brustier pour dépeindre la réalité de notre monde déboussolé. Il fallait Gaël Brustier pour établir le véritable bilan des confinements pandémiques, des périls écologiques, des trucages politiques, des oppressions économiques, des violences gratuites, des attentats terroristes, des conflits mortifères, des abîmes du vide spirituel, des enfers des paradis artificiels. Il fallait Gaël Brustier pour démasquer un à un les faux prophètes de malheur. Il fallait Gaël Brustier pour nous montrer combien la seule urgence qui sauve est de renouer avec la sagesse des Anciens. Prenant à juste hauteur l'histoire, ce livre nous donne enfin de l'air. "
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THE PATH TO VALHALLA
written by
Juan Antonio García Martín
Here Vigour failed the towering Fantasy: But yet the Will rolled onward, like a Wheel in even motion, by the Love impelled, that moves the Sun in Heaven and all the Stars.
Paradise, Chant XXXIII
Dante Alighieri, - The Divine Comedy
Introduction
Where Nothing is narrated
Dear Reader,
We have all seen in our Life several Scenes of Horror and Heartbreak. We have seen Nothing.
It is a Wonder of God, providing us with the Nothingness.
Luminous, tender, blessed as both Words and Enchantments.
How so? - you may ask, my dear Reader...
Well... Here begins the Nothingness.
In the beginning there was only Darkness.
Only the Kingdom of God made up what we now call the Universe.
One day, walking in the Garden of the 7 Virgins, God had an Idea.
The Idea to Create.
Perhaps the Reader, in all Reason, wonders why it had not occurred to him before.
I will not be the one to venture to answer that Question. It is in the Hands of the Reader, after passing through these Pages, to find the Answer to such an inaccessible Question.
After years of incessant Searching, I myself have not found it, but it is in my Power, and in these Pages, to attempt what Juan Ramón called an “aprojimacion” to that Question.
Dear Reader,
In these pages I seek to shed some Light on the Human Condition, its Passions, Fears, its Sorrows, and its Sadness. I hope you enjoy as much as I do this magical Moment after my Arrival in the Valhalla.
These Pages will slowly be filled with Symbols as God guides my Hand. I do not yet have the Answer, but Valhalla is the first Step in my Future Encounter with God, whom I will be grateful to have noticed me, and with whom I will have the Pleasure of conversing, and perhaps glimpsing some Light in the Face of such a convoluted Dilemma.
The Creation.
1.- Childhood's Paradise
Creation rails, wrote Aleixandre. There is no one like him to
to initiate us into this Childhood's Paradise.
The boundless Blue of the Sea and the Sky of Malaga, the loving Waves, the tranquil Bliss... A City that dwells in Heaven, infinite in the Airs, like a Bird of Paradise in the Garden of the Afternoon.
2.- Hell of Excess
Oh, Youth! Ephemeral and wild...
Although my Family always thought it would be a Paradise for me, two adorable Friends showed me new Ways to face my Youth. Baudelaire showed me the way to Les Paradis Artificiels, and my beloved Arthur, a descent into Hell.
As we have already agreed, God guides my Hand and these libertine Pages, therefore my Blood is shed in each Symbol that you, my dear Reader, will encounter.
The naked Truth, the constant Lie, the infinite Craving for Excess.
Decadence begins to fly over these light Letters.
3.- The Hell of the 3 Days
Dear Reader,
We find ourselves in the most ominous of all Hells, even though it is the most ephemeral of all. The deafening Screams of tortured Souls, the absence of Water, everything is Absence, all is Chaos.
You will be judged as you enter, with no Benevolence, you are condemned beforehand.
You burn in the most undesirable Darkness. Bodies rot in the filthy Mire of their Misery. The Screams are deafening.
Satan’s servants spit on your purulent Sores.
The prelude to Hell on Earth.
This Hell of the 3 Days is where Satan dwells.
Here you are all by yourself. Darkness floods the Souls. Bodies slumber on the cold Ice that inhabits this Hell. Dead and yet alive at the same time.
3 Walls and a Grate are the Rooms where the Souls are tortured. Here, the Light does not reach. Eternal darkness.
We can only hear the Screams of Silence.
The thunderous Silence never stops screaming.
4.- Hell on Earth
The few Souls that have survived the Hell of the 3 Days, wander absent, silent, lost, in this Hell of the 3 Days.
No Direction, No Destiny, just waiting for a Sign to awaken them and bring them out of their Lethargy, their Suffering, their infinite Sorrow, perhaps a Spark that will bring them back to Life, on their tortuous Road to Valhalla.
Books of old Legends will accompany us in this Hell.
Dear reader,
We will spend quite some Time on this Hell on Earth, but that does not prevent us from enjoying certain worldly Pleasures.
After all, we are on Earth.
As Tolstoy rightly said, Time and Patience are the two mightiest warriors
5.- Ocean's Paradise
Here we embark in a descent into the Maelstromm.
Not as Poe wrote it, but a Whirlwind of Thunderstorms for the Souls who arrive here.
The Master takes us back to the City of Paradise, where the Ocean proudly dominates the Earth.
"There Heaven was you, City that in it, you dwelt, City that in it, you flew with your Wings wide open".
Dear reader,
This Paradise is a deception to the Eyes of innocent Souls.
The Arrival is but Coldness.
The Port offers us Wines and Fruits of the Ocean, but Bread is not easy to find in this multitude of blind Spirits. Their Looks freeze the Blood.
Be warned, my dear Reader, for Misery, Disenchantment and Chaos inhabit this Paradise.
We are still far from our Destiny.
Here the Master spoke, and with his eternal Despair brought us marvellous Verses.
6.- Mountains´ Paradise
The prettiest of all Paradises, even though we are absolutely exhausted at our Arrival.
Black Wolves welcome us with sweet Howls of Joy.
The Murmur of Waters in cobalt blue Cascades.
Here the Gods introduce themselves to us, even without manifesting themselves in their Entirety.
Athom, Guardian of this Paradise, shelters us and provides us with Warmth. He gives us new Names, and procures Miracles for us.
Dear reader,
If you have come this far, the Glory of Valhalla awaits you.
Only a small Step separates us from our Destiny.
This Paradise is flooded with Peace and Calmness.
7.- Arrival in the Valhalla
How many Doubts and Questions will you, my dear Reader, have about our Arrival in the Valhalla?
In these Letters, the Master will guide us to our last, but not the most important Station on our Path.
Valhalla is a new Beginning of the Universe, here, all the Gods hold pleasant Gatherings where they discuss future Simulations, you may also call them, my dear Reader, Creations, with which they entertain us Mortals.
This is the favourite Game of the Gods.
The Creation of infinite Simulations where Mortals dream they are free. But the Universe, this Simulation, is written by the Gods, and free Will is only an implant in the Memory of us Mortals.
Do not give up, dear Reader...
This has only just begun, and I fear our Paths will soon cross again.
SIN FIN
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A demie nue,a demi consciente,je plonge sans retenue dans les délices de paradis artificiels, tandis que dans la fente de mes yeux mi-clos, je te vois approcher...
Tu t'assoies près de moi,je sens ta main puissante et chaude sur ma cheville,elle glisse et remonte le long de mon bas, jusqu'à l'echancrure de ma cuisse nue... Dans les vapeurs de pavot,je soupire de plaisir, je sens ton désir ...et tes mains me saisir et m'écarteler...
Ouvrant bien mes cuisses, tu caresses mes pétales délicats,ils rougissent et se trempent de rosée...
Observant avec satisfaction l'état de langueur où tu as mis ma fleur, ta langue ne sait plus attendre et plonge dans la corolle ...
Cambrée et frémissante sous tes assauts,je colle mon sexe contre ta bouche dans un indécent baiser, où lèvres contre lèvres tu récolte le miel de ma tendre chair.

Brian Bolland, from The Invisibles
www.artsytoad.tumblr.com
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Réinventer l'Ame
La philosophie, de nos jours, n'a plus comme finalité de rechercher la Vérité (''Philosophie : du grec ancien φιλέω / philéô (= aimer), et de σοφία / sophía (= sagesse, savoir) : ''Viser la recherche de la vérité par une réflexion rationnelle et critique'')... mais de ''créer des concepts''. Elle est donc devenue pour une grande partie ''un art reposant sur des jugements esthétiques'', et la Vérité, remplacée par l'indifférentisme et le relativisme, a perdu son ancien souci prioritaire pour l'Ame... qui a disparu des livres de ''philo'' comme de la cité et de la société.
Il n'y a pas si longtemps, je m'en souviens fort bien, le mot ''âme'' avait une place importante dans le langage courant que dans les rapports entre les hommes, et un sens fort, un poids; à la hauteur de ce qu'il représentait : un élément constitutif fondamental de l'humanité, au point que la seule formule mondiale de désespoir, le terrifiant SOS, ne pouvait pas ne pas se référer à elle (SOS = Save Our S; ouls = sauvez nos âmes'' !). Or non seulement il a disparu très rapidement, mais pratiquement personne --dont moi, n'a remarqué cette disparition avant qu'elle ne soit quasi-totale. Devant le refoulement dans la vie publique et privée de tout ce qui vient du catholicisme et qui prend des allures soit pathologiques, soir névrotiques, je ne peux pas m'empêcher de penser que cette disparition organisée ne soit pas un reflet de notre époque.
Ce que ''nos-ancêtres-les-gaulois'' redoutaient le plus, ''que le ciel leur tombe sur la tête'', a été réalisé par leur descendance et les conséquences en sont si dramatiques qu'on est obligé de rendre hommage à leur sagesse et à leur ''vista''. La Renaissance --qui n'a pas été que picturale et statuaire mais a bouleversé les esprits-- a vite fait de flanquer par terre les qualités mystiques de l'âme (que Pascal avait mis en exergue) au profit du ''cogito, ergo sum'' de Descartes : la pensée se substituait à l'esprit ! Le terme de cet assassinat vient avec les théories trans-humanistes : on ne peut abolir l'homme qu'après avoir détruit con corps --et cons le veuillent ou non, son corps, tant qu'on y est; et la dernière chose qui le distingue des autres animaux, l'âme, justement, dont l'abolition précède et conditionne celle de l'Homme, en commençant par faire de lui un ''moi''qui n'a cessé de s'hypertrophier depuis le XVII ème siècle
Au temps où ''croire'' signifiait encore autre chose que ''affirmer qu'on croit'', Saint Augustin établissait un lien entre âme et mémoire, faisant de cette dernière le lieu de résidence et d'habitation de Dieu en l'Homme, alors que le siècle, qui oblitérait les demandes de l'âme (soumission, modestie, obéissance sévérité envers soi-même, ascèse, ou humilité) encourageait l'orgueil et la vanité, le doute, et le désir de l'homme d'être l'alpha et l'oméga de sa propre existence, de ne dépendre de rien d'autre que de lui-même.
Enivrant comme perspective ? Certes. Mais ne pouvant conduire qu'à la folie (nous y sommes), à l'ivresse (des paradis artificiels. Nous y sommes aussi), a ou au fantasme de l'auto-création ( nous y arrivons). C'est l'utopie dystopique du ''Je ne dois rien à personne, ni au passé, ni à la société, ni à la nation, ni aux morts, ni aux vivants :''ni dieu, ni maître'' (Auguste Bianchi) et ''mon corps est à moi'' (Marie Tranchant ''immonde traité de ''philosophie de la prostitution'').
Une volonté farouche ''d'en finir avec l'Occident par la subversion, la révolution ou sa dissolution dans les cultures du monde'' --tout cela, vérifiable car déjà bien avancé-- s'est vu affublé du nom de ''Ecole anti-essentialiste'', escortée par le relativisme (= tout se vaut) et l'indifférentisme (= rien ne vaut) servent de justification et de lettre de noblesse ( ? ) au transhumanisme, à l'homme technologique qui n'est (ou : ne serait) plus le produit de Dieu (les monothéismes) ou de la nature (Darwin), mais le produit de lui-même, devenant un premier homo ni naturel ni surnaturel, mais artificiel. Et voila que... patatrac ! nous sommes déjà tombés, à la première escarmouche, dans les pièges chatoyants d'une autre forme d'intelligence, dite artificielle --alors qu'elle n'est ni l'un, ni l'autre... On va en avoir, des choses à se raconter !
Décidément, on est ''mal barrés''. Mais on pouvait s'y attendre : le 9 octobre 2017, ici même, j'écrivais : ''Et, qui plus est, ce serait son soi-disant ''Maître'', l’Homme, c’est-à-dire vous et moi, qui porterait la lourde responsabilité de cet état de fait, qui serait en train de détruire la planète après l'humanité ? Et tout ça parce qu’un manque de vision à long terme aurait empêché (mais qui ?) de deviner à l’avance toutes les conséquences négatives de chacun de ces mieux-être ? Au fou ! Y a-t-il une voie de sortie, un ''Plan B'', une solution intelligente ?''. Et plus sérieusement, Dieu n'avait-il pas prévenu sa Créature (Genèse; livre 2 , 16-17) : ''et YHWH donna à l'homme cet ordre : "Tu peux manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement." Nous avons organisé des orgies du fruits défendus... et nous osons nous plaindre de les trouver immangeables ? Nous étions prévenus !
Dans le même éditorial --''c'est pas hier''-- j'écrivais aussi : ''Autrement dit, notre situation pourrait se décrire de la façon suivante : notre amie la Science, responsable de tant d'améliorations dans notre existence quotidienne, dans nos niveaux de vie, notre espérance de vie à la naissance, notre confort, nos performances sportives, notre santé et celle de nos enfants et les soins que cela implique, nos loisirs et nos vacances, nos si longues retraites, nos ''belles bagnoles'' (plaisir démodé, pour certains), la beauté des étals de fruits et légumes sur nos marchés remplis de tentations... serait également responsable de presque autant de points négatifs affectant la même vie quotidienne, dans pratiquement autant de secteurs et de domaines. Conclusion : ''Nihil novi sub sole''... Mais ce n'est pas rassurant quand on voit les résutats ''en cours d'étape'. Nous en aurons, des choses, à nous raconter !'
H-Cl.
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Techno-optimisme écosocialiste : Pourquoi l’utopie post-super IA est à portée de main (si on s’en donne les moyens)
Réflexions adaptés de la vidéo de 'The Flares' nommée 'Quand la superintelligence matérialisera l'utopie' Introduction Pendant que certain·es polémiquent sur Gabriel Attal et ses représentations ChatGPT façon Miyazaki, moi, je préfère regarder plus loin. 🌱✊ La culture populaire adore les récits apocalyptiques sur l’IA (Terminator, je vous vois), mais cette obsession dystopique nous empêche-t-elle de rêver un futur désirable ? Et si, au lieu de craindre une super intelligence artificielle, nous imaginions ensemble comment elle pourrait servir une utopie écosocialiste, anticapitaliste et abolitionniste ?
Le biais dystopique : quand la SF conditionne notre imaginaire Films, séries, livres… L’apocalypse IA est partout. Pourtant, la vraie menace n’est pas un robot tueur, mais notre incapacité à envisager un futur où la technologie libère plutôt qu’elle n’écrase. La super IA est quasi inévitable : sauf découverte de lois physiques inconnues, effondrement de l’humanité ou renoncement collectif à la recherche (trois scénarios peu probables), elle émergera. Alors, plutôt que de subir cette évolution, reprenons la main.
Utopie post-super IA : un idéal collectif, pas un paradis figé Comme le souligne Luc Muelhauser dans Facing Intelligence Explosion, l’utopie n’est pas un « monde parfait », mais un ensemble de traits désirables vers lesquels tendre. Imaginez :
Une économie de l’abondance : nanotechnologies, fusion nucléaire 🌞, impression moléculaire. Finie la rareté : diamants, nourriture, objets imprimés chez soi. Plus d’usines polluantes, plus d’exploitation minière.
La santé repensée : fin du vieillissement (merci la méduse Turritopsis), maladies éradiquées, douleur remplacée par un « bip bip » réglable (si, si !).
Transport orbital : traverser la planète en 1h. Mondes virtuels enrichissant l’expérience humaine. Fin de la souffrance animale.
Mais attention : cette abondance ne sera juste que si on combat les logiques capitalistes. 🌱 L’écosocialisme n’est pas un bonus, c’est la condition sine qua non.
« L’utopie est subjective » : débattons-en ! Ce que je trouve désirable (immortalité biologique, mondes virtuels) peut heurter d’autres visions. C’est normal. L’enjeu ? Une conversation collective :
Qui veut d’une douleur « télécommandée » ?
Qui accepte de repenser le travail dans un monde sans pénurie ?
Comment redistribuer le pouvoir quand la tech défie les rapports de domination ?
La SF dystopique nous a appris à craindre. Mais l’humain a toujours repoussé ses limites : écriture, médecine, révolutions industrielles… La super IA n’est que la prochaine étape.
Techno-optimisme critique : ni naïveté, ni résignation Oui, les risques existent : une IA mal alignée avec nos valeurs (féministes, antiracistes, abolitionnistes) serait un désastre. Mais la réponse n’est pas la peur, c’est l’action politique.
Alignement éthique : coder les valeurs anticapitalistes et écosocialistes dans les systèmes d’IA.
Lutte contre les inégalités : l’abondance technologique captée par une élite ? Jamais sans nous. ✊
Réinventer la démocratie : qui décide des « traits utopiques » à prioriser ?
Conclusion : Allumons des fusées éclairantes dans la nuit du futur L’avenir est une toile noire. Mais au lieu de trembler devant les ombres, projetons-y nos lumières. 🚀 Les utopies d’hier — accès au savoir pour tou·tes, transports rapides, santé publique — sont nos réalités. Alors, rêvons plus grand :
Une civilisation post-carbone, libérée de l’exploitation.
Des corps et esprits émancipés des limites biologiques.
Un progrès technologique au service du collectif, pas du profit.
L’humanité mérite mieux que des dystopies. À nous d’écrire le prochain chapitre — avec audace, lucidité, et la radicalité de celles et ceux qui croient qu’un autre monde est possible.
🌍✨ Et vous, quel trait utopique ajouteriez-vous en premier ? 💡 SOURCES & RÉFÉRENCES 💡 ➡ Wikipedia Turritopsis nutricula ➡ Wikipedia nanotechnologie moléculaire ➡ Livre 'Facing the Intelligence Explosion' de Luke Muehlhauser
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#Hommage à #Maman, entre #miséricorde et #pardons d’#Allah (SWT), une #âme #éternelle vit en #moi
Ce jour, ni le numérique ni l’intelligence artificielle m’animent, mais des mots trempés de larmes pour rendre hommage à celle qui m’a donné la vie : ma #Mère.
En ce 10ᵉ jour du #Ramadan, période bénie de miséricorde divine , je me remémore avec émotion qu’il y a deux ans, en 2023, ma mère bien-aimée nous a quittés pour l’au-delà, emportant avec elle mon refuge, mon amour inconditionnel et mon pilier.
Le 11ᵉ jour, premier jour du pardon, nous l’avons conduite au cimetière de Darou Salam, dans un silence accablant qui déchirait nos cœurs, où chaque pas était une prière et chaque larme un adieu.
Perdre sa Mère, c’est perdre celle qui nous a aimés avant même notre naissance, dont la voix, la main et les prières étaient notre refuge.
#Maman n’était pas seulement une femme, elle était un trésor, une sagesse sacrée, une lumière éternelle qui guidait notre chemin. Sans elle, tout s’effondre, tout devient obscur.
Elle m’a appris à aimer sans condition, à croire sans jamais faiblir, à me taire pour mieux écouter, et à m’incliner devant Allah dans la joie comme dans la douleu. Elle m’a aimé plus qu’elle-même et m’a pardonné avant même que je ne réalise mes erreurs.
Depuis l’enfance, elle nous a appris à vivre avec Allah, à respirer avec le #Prophète #Mohamed (PSL) et à marcher avec #Serigne #Touba, nous rappelant que la vie n’est qu’un passage et que la foi est notre véritable demeure.
La maison est vide de sa présence, mais pleine de son essence. Chaque mur garde son parfum, chaque objet raconte son histoire, chaque silence crie son absence. Ce vide ne se comble pas, il s’accepte et se porte, jour après jour.
Le Prophète Mohamed (PSL) nous a enseigné que le Paradis se trouve sous les pieds des mères.
Aujourd’hui, bien que ses pieds ne foulent plus la terre, je dépose mes prières à ses pieds, des prières éternelles qui traverseront le temps jusqu’à mon dernier souffle.
La douleur de perdre une mère est indescriptible, mais elle nous enseigne à transformer chaque épreuve en prière, chaque larme en invocation, chaque souffrance en amour pour Allah.
En ce mois de mars dédié aux femmes, je rends hommage à ces héroïnes, figures maternelles, symboles de force et de tendresse.
Je vous implore, offrez une Fatiha et 11 Ikhlas pour toutes les mères disparues, ces femmes qui ont sacrifié sans compter, sans rien attendre, et qui vivent à jamais dans nos âmes, gravées là où le temps ne pourra jamais les effacer.
Si votre mère est encore vivante, chérissez-la intensément, honorez-la profondément, et demandez-lui pardon sans délai. Exprimez-lui de tout cœur votre amour. Car une fois qu’elle s’en ira, seuls subsisteront des regrets impérissables, des larmes qui ne sèchent jamais.
Inna lillahi wa inna ilayhi raaji’oun
Qu’Allah enveloppe nos mères de Sa lumière infinie, transforme leur tombe en jardin de paix, et nous accorde la force d’accepter Sa volonté avec foi et dévouement, même lorsque celle-ci brise nos cœurs.

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Le Comptoir du Val-de-Travers revient du 2 au 11 mai à la patinoire de Fleurier avec de nombreux exposants réunis pour cette édition 2024. L’entrée est gratuite, et les visiteurs auront l’opportunité de découvrir près de 60 exposants issus de la région, qu’il s’agisse de commerçants locaux, d’artisans ou encore de professionnels venus des alentours. Plusieurs vignerons de différentes régions seront également présents pour faire déguster leurs crus. Après une absence de quelques années, le Comptoir du Val-de-Travers revient cette année à la patinoire de Fleurier, un lieu emblématique de la région. L’événement attend entre 18'000 et 25'000 visiteurs durant ces 10 jours de festivités. Le comptoir ne se limite pas à des exposants : une soirée officielle réunira plus de 300 invités pour célébrer cet événement incontournable. De nombreuses animations seront proposées pour petits et grands, permettant à chacun de profiter de l'ambiance unique de cette manifestation. Pour que tout se déroule à merveille, plus de 100 bénévoles se mobiliseront pour garantir une expérience inoubliable aux visiteurs. Les food trucks et restaurants Cette année, plusieurs food trucks seront présents pour ravir les papilles des visiteurs : Coco Tha�� Burgerland Aux Belle saveurs Délice du Canada Churros En plus des food trucks, des restaurants seront également de la partie et seront dévoilés prochainement. BlueFest : Une programmation qui s’étoffe https://youtu.be/ck6sw3BoMbk?si=pu-xuwJ_lKyu2x5R En marge du comptoir, le BlueFest, festival dédié au rap et à la musique urbaine, dévoile de nouveaux artistes qui viendront enflammer la scène les 9 et 10 mai prochains à Fleurier. Les artistes déjà annoncés : 34Murphy Unisature Jeune Hustler Relire l'article à ce sujet: BLUEFEST : UN NOUVEAU FESTIVAL DE RAP EN MARGE DU COMPTOIR DU VAL-DE-TRAVERS Les nouveaux noms qui rejoignent l’affiche : Kzco : DJ de la scène underground francophone, présent aux Ardentes et aux Paradis Artificiels. Il mixera le 9 mai. Giacomo : Artiste suisse de 23 ans, il présentera sa mixtape éponyme "GIACOMO" sur scène le 10 mai. Lalou : DJ Hardstyle montante, avec des tracks signés sur des labels hollandais prestigieux. Elle se produira le 10 mai. Myth Syzer : Beatmaker et DJ reconnu, derrière des morceaux iconiques du rap français. Son DJ set est prévu pour le 10 mai. K.SMO : DJ hip-hop neuchâteloise ayant joué au Montreux Jazz, Festi’neuch et Royal Arena. Son set est prévu le 9 mai. Kay The Prodigy : Rappeuse franco-malgache en pleine ascension, présente dans les "11 à suivre" de Booska P en 2024. Elle performera le 10 mai. La billetterie pour le BlueFest est en ligne ! Bien que l’accès au Comptoir du Val-de-Travers soit gratuit, le festival sera quant à lui payant. Ne tardez pas à prendre vos places pour assister aux concerts ! Le Comptoir du Val-de-Travers et le BlueFest promettent une édition 2024 inoubliable ! Rendez-vous du 2 au 11 mai à Fleurier.
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BLOC-NOTES
57 ans
Pamela Anderson
Véritable déesse
Sans maquillage
Elle rayonne
Dans une robe immaculée
Très glamour
Elle plus forte que les paradoxes
Elle a l'art de rendre
Les paradis artificiels écolos
Dimanche 2 mars 2025
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