#les noces pourpres
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Les noces pourpres version abrégé
The red wedding in a nutshell
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Game of Thrones saison 4
Rassurés par le massacre des Noces Pourpres qui a anéanti la plupart de leurs ennemis chez les Stark, l’emprise des Lannister sur le Trône de fer reste totale… mais peuvent-ils survivre à leur propre ego, comme aux nouvelles menaces émanant du sud, du nord et de l’est ? Alors que Stannis Baratheon, invaincu, continue de reconstruire son armée à Peyredragon, un danger plus immédiat arrive du sud,…
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Hier soir à PARIS Place de la Concorde ou le roi Louis 16 et la Reine ont été décapités e leur sang versé se dresse l'Obélisque Symbole de la Pyramide d'Egypte et du dieu Pharaon.
Un multitude sont venues acclamer et se prosterner devant le nouveau dieu du sport avec ses idoles vénérées comme nouveau dieux. Tout comme le culte au Veau d'Or ou le ballon d'Or remplaçant l'ARCHE D'OR !!! l'Idolatrie A amené ces gens à PROCLAMER devant ces nouveaux dieux méme s'il y a un croyant parmi EUX/ VOICI les dieux que nous VOULONS Servir et NON HELOHIM!!!
Ezeckiel c 23. MENtionne que DIEU avait 2 femmes; qui à leur naissance ont été lavées de leurs souillures par de l'eau et frottées avec le sel. Elles lui appartenaient et il les avait habillées de pourpre et de cramoisi ,leur avait donné des vétements de fin lin retors brodés avec des fils d'Or certies de pierres précieuses et avait mit sur leur téte un diadéme garni de rubis.
L'une "appellait Ohola ( Ma Gloire ) et l'autre s'appellait Oholibath, dont le Nom est Ma Gloire Habite en Elle.
Toutes deux en nos jours représentent Israel et l'autre l'Eglise !
Toutes deux sont retournées en Egypte pour commettre l'adultère et en méprisant son Mari qui les avait TANT Aimé. SI DIEU Est Amour il est également un DIEU redoutable qui dans sa fureur ne peut accepter de RIVAL ni l'adultère .!
l'Une a voulu se justifier par ses oeuvres rejettant le don de la Grace et de la Justice de Dieu.
L'autre s'est détournée de DIEU pour mettre sa Foi dans les hommes impies et se condamnant elle méme.
S'il n'y a PAS REPENTANCE des deux ,alors DIEU leur envoie un esprit et puissance d'égarement afin qu'elles recoivent le juste salaire de leur oeuvre.
Les Anges dans le ciel Déclarent: OUI Seigneur !!!elles sont dignes de RECEVOIR et Boire la coupe de ta juste colère et de la boire jusqu'à la LIE .Car elles ont méprisés le Sang de l'Alliance de ton Fils versé pour ELLES par Amour !!!
Mais dans ton Amour et dans ton Alliance de Grace SOUVIENTS Toi de ceux qui auront prit GARDE à SUIVRE ton enseignement et qui auront REMPLIS leur lampes d'huile pour le jour des noces de l'Agneau.
AMEN AMEN AMEN Maranatha.
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Throwback Thursday #5
Pour ce Throwback, on doit choisir le livre le plus marquant de 2016. N’hésitez pas à faire un petit tour sur le blog de Bettie qui organise ce rendez-vous pour plus de détails ! Le choix fut très dur ! Mais je dirais sans vraiment hésiter que la saga Trône de Fer a été ma saga préférée de l’année, et mon livre préféré, les Noces Pourpres. Tout cela écrit par George R. R. Martin bien sûr. Pour…
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#avis#conseils#critique#game of thrones#george r r martin#les noces pourpres#Livre#livre 2016#recommandation#Throwback Thursday#trone de fer
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L'énigme me mange.
Je ne serai pas une reine.
J'ai une énigme à résoudre et qui me rendra la sensation de voir – sans doutes.
Je laisse mon enfant pleurer c'est pareil que s'il ne pleurait pas et ce n'est pas le mien non plus.
Mes seins sont des pyramides aux pointes pourpres où les époux se perdent au moment du voyage de noces.
J'ai un cahier de peau que tu laves tous les jours et que tu rases pourquoi mon amour.
J'écris des chansons pour comprendre ce que ça fait de chanter.
J'ai maquillé ma langue elle m'étouffe – son boa et ses perles.
Mon enfant pleure je le regarde je le vois pas.
Le sable et le lait se mélangent sur mon torse j'y vois la trace de tes semelles.
C'est une boue crème.
Je la lèche.
Je bois mes seins.
Ma langue se perd dans ses plumes.
Mon cahier a des bleus.
Je ne serai pas une reine.
Je suis trop sage pour parler de mes entrailles.
Il y a un mort sur mon frigo.
Mes entrailles se saisissent elles entendent mon petit pleurer.
Je me sens une énigme.
Je ne me suis pas résolue.
Mes côtes n'ont pas révélé leur trésor.
Elles n'ont pas ouvert leur coffre éclairé les pirates autour.
Je suis un vieux galion.
Quand l'extérieur de mon corps craque je me mets à trembler.
Mon ventre dit que c'est mon fils à moi qui pleure.
Mes tétons brûlent au frottement du sel sur l'eau.
J'avance vite je le fais pas exprès.
Ma langue travestie transpire des aisselles et chaude se colle à mon palais.
Elle gonfle.
Je m'accouple aux coquillages sur ma coque et je n'ai pas d'enfant.
Je chante pour m'endormir mais je ne sais pas si c'est vrai.
Il n'y a aucun indice.
Pas même un petit qui se calmerait.
L'alarme est là depuis le début qui clignote mais l'incendie ne se déclenche pas.
Et personne ne rentre.
Plusieurs nœuds me séparent de la côte.
Je préfère écrire des poèmes que de nourrir mon enfant.
Mais pourvu qu'il se taise.
Je ne chanterai pas pour l'endormir.
Mes mains sont remplies de sang je ne les ouvre pas je le garde.
Il n'y a pas de preuves.
Hormis les vibrations.
C'est moi qui chante ou c'est lui qui pleure ou bien c'est le courant.
Et mes côtes qui se nouent.
Elles ne libèrent rien.
Les insectes m'ont déjà trouvée.
Ils boivent le lait pâle sur mes seins.
Je suis une corde tressée.
Je suis toute nue.
Je ne sais pas si je suis habillée ou non.
Je ne fais pas exprès d'avancer.
C'est le courant ou c'est l'air qui sort de mon cul.
Je n'ai pas mis pied à terre depuis cinq ou peut-être sept ans.
On m'a roulée hors de mon lit.
Et les mains qui se sont posées sur moi ont collé à ma peau et en ont arraché des bouts.
Quand j'aurai soixante ans tout pourra commencer.
J'ai bientôt soixante ans.
Je n'ai rien d'autre à faire.
Je n'ai rien à me mettre à part mon corps.
Je pose mes mains sur des visages.
Ils disent que je les ai posées.
Je m'en souviens comme si c'était hier alors que c'était aujourd'hui.
Je craque.
J'ai des trous dans le plancher.
Les coquillages sur ma coque sucent mes seins et je fuis.
Je laisse des traces blanches dans l'eau c'est mon sillage.
Je n'en peux plus de tout ce sel.
J'ai déjà presque soixante ans.
Je grince entre l'air et l'eau.
Des requins suivent ils sont déçus.
Je ne me noie pas ni ne saigne.
Je garde la ligne.
Je reste nouée.
Je voudrais me faire dévorer.
Et d'un coup résoudre l'énigme.
Et passer au niveau suivant.
Mes côtes s'ouvriront.
Portes d'or pixels jaunes un message surgit comme un arc-en-ciel au fond des yeux.
Les requins chantent.
Ils m'accompagnent.
L'île apparaît.
La pyramide.
Un frigo pend entre les lianes.
Il n'y a plus d'enfant ni de mouches.
Ni plus d'époux.
Je me glisse dans la plage.
Je suis une paisible croûte de sel.
Mes entrailles fondent avec l'extérieur.
Je ne suis pas une reine.
Je suis un banc de sable.
Les grains dedans et dehors ce sont les mêmes que ma peau.
Je n'ai plus besoin de bercer personne.
Je peux enfin chanter.
J'écris des chansons par frissonnements dans le sable.
Elles sont des prophéties.
Elles se réaliseront.
Je dors contre le ciel.
Je dors contre ta peau.
Je dors sur mon carnet.
Et je grince.
En bas.
En haut.
Je n'ai pas soixante ans.
Je n'ai ni le droit du feu ni celui des entrailles.
Je vomis dans mes mains.
Je perds un peu de sang.
Et personne ne le lèche.
Et l'énigme me mange.
– c'est elle qui me suce.
Teeth - Marlene Dumas, 2018.
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The Beautiful French Paperback Covers for the A Song of Ice and Fire Novels
Le Trône de Fer (The Iron Throne)
Le Donjon Rouge (The Red Keep)
La Bataille des Rois (The Battle of the Kings)
L’Ombre Maléfique (The Evil Shadow)
L’Invincible Forteresse (The Invincible Fortress)
Intrigues à Port-Réal (Intrigues of King’s Landing)
L'Épée de Feu (The Sword of Fire)
Les Noces Pourpres (The Purple Wedding)
La Loi du Régicide (The Law of Regicide)
Le Chaos (The Chaos)
Les Sables de Dorne (The Sands of Dorne)
Un Festin Pour Le Corbeaux (A Feast for Crows)
Le Bûcher d'un Roi (The Pyre of a King)
Les Dragons de Meereen (The Dragons of Meereen)
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Le P.C. et le B.P.
Le printemps venu, de nouveaux loisirs devinrent à la mode, et les journées plus longues offrirent de longs après-midi pour le travail, ou pour des jeux de toutes sortes. Le jardin devait être remis en ordre, et chaque sœur avait à sa disposition un quart de la petite parcelle pour y faire ce qui lui chantait. Hannah avait coutume de dire, « Je saurais à qui est chaque jardin, même si je les voyais en Chine » ; ce qui aurait bien été possible, car les goûts des filles étaient aussi différents que l'étaient leurs caractères. Meg avait dans sa parcelle des roses, de l'héliotrope, du myrte et un petit oranger. Le lopin de Jo n'était jamais le même d'une année sur l'autre, car elle était toujours en train de faire des expériences ; cette année ce serait une plantation de tournesols, plante gaie et ambitieuse dont les graines nourriraient « Tante Cot-Cot » et sa famille. Beth avait dans son jardin des fleurs odorantes et désuètes ; pois de senteur et réséda, pieds d'alouette, œillets, pensées, et de la citronnelle, ainsi que du mouron pour son oiseau et de l'herbe à chats pour les minets. Amy avait un pandoréa jasmin - plutôt petit et truffé de perce-oreilles, mais très joli à regarder - ainsi que du chèvrefeuille et des belles-de-jour qui laissaient pendre leurs cornes et leurs corolles colorées en arabesques gracieuses ; de grands lys blancs, des fougères délicates, et le plus grand nombre possible de fleurs éclatantes et pittoresques qui consentaient à éclore dans son jardin.
Jardinage, promenades, canotage sur la rivière, et cueillette de fleurs occupaient les belles journées ; et pour les jours pluvieux, elles avaient des jeux à la maison -certains anciens, d'autres nouveaux - tous plus ou moins originaux. L'un de ces jeux était le « P.C. », car, les sociétés secrètes étant à la mode, il était considéré de bon ton d'en avoir une ; et, comme toutes les filles admiraient Dickens, elle se nommèrent le Pickwick Club. En dépit de quelques interruptions, elles y jouaient depuis maintenant un an, et se réunissaient chaque samedi dans le grand grenier. En ces occasions, les cérémonies se déroulaient ainsi : Trois chaises étaient arrangées en rang devant une table, sur laquelle se trouvait une lampe, ainsi que quatre bandeaux blancs sur lesquels se lisait, en quatre couleurs différentes, « P.C. », et le journal hebdomadaire, le « Pickwick Portfolio», auquel toutes contribuaient à leur façon. Jo, qui adorait les plumes et l'encre, en était l'éditeur. À sept heures du soir, les quatre membres montaient dans la salle du club, nouaient leur bandeau autour de leur tête, et prenaient place solennellement. Meg, en tant qu'aînée, était Samuel Picwick ; Jo, vu ses tendances littéraires, Augustus Snodgrass ; Beth, pour sa rondeur et ses joues roses, était Tracy Tupman ; et Amy, qui essayait toujours de faire ce qu'elle ne pouvait pas faire, était Nathaniel Winkle. Pickwick, le Président, lisait le journal, qui était plein d'histoires originales, de poèmes, de nouvelles locales, réclames amusantes, et de suggestions, dans lesquelles elles se rappelaient les unes les autres leurs défauts avec bonne humeur. En une occasion, Mr. Pickwick mit une paire de lunettes sans verre, tambourina sur la table, s'éclaircit la gorge, et, après avoir jeté un regard noir à Mr. Snodgrass, qui se balançait sur sa chaise, jusqu'à ce qu'il s'asseye proprement, commença à lire -
"The Pickwick Portfolio"
10 MAI 18-
Le Coin des Poètes
ODE ANNIVERSAIRE
Nous nous retrouvons avec solennité
et nos bandeaux, pour célébrer
Notre cinquante-deuxième anniversaire,
Ce soir à Pickwick Hall.
Nous sommes tous en parfaite santé,
La petite bande est au complet ;
Nous retrouvons chaque visage familier,
Et serrons chaque main avec amitié.
Nous le saluons avec révérence,
Fidèle au poste, notre Pickwick,
Tandis qu'il lit, lunettes sur le nez,
Notre gazette bien remplie.
Bien qu'il soit enrhumé,
Nous nous réjouissons de l'entendre,
Car toujours ses paroles sont sages
En dépit de son ton nasillard.
Du haut de son mètre quatre-vingt,
Avec une grâce peu banale,
Snodgrass éclaire la compagnie
De son visage brun et jovial.
Le feu poétique brille dans son œil
Il lutte contre sa destinée ;
L'ambition se lit son front,
Et il a une tache sur le nez !
Puis vient notre paisible Tupman,
Si rose, et rond et tendre,
Qui s'étouffe de rire aux bons mots,
Et en tombe de son siège.
Le petit Winkle est là aussi,
Guindé, chaque cheveu en place,
Un modèle de convenance,
Bien qu'il ne se lave pas la face.
L'année passée, nous nous réunissons encore
Pour plaisanter et rire et lire,
Et suivre la voie littéraire
Qui conduit à la gloire.
Longue et belle vie à notre journal,
Que notre club reste uni,
Et que l'avenir soit propice
À l'utile, au joyeux "P.C."
A. SNODGRASS
LE MARIAGE MASQUÉ
Un Conte Vénitien
Gondoles après gondoles glissaient jusqu'au perron de marbre, et laissaient leurs charges ravissantes gonfler la foule brillante qui emplissait les halls majestueux du Comte d'Adelon. Chevaliers et gentes dames, elfes et pages, moines et marchandes de fleurs, tous se mêlaient gaiement à la danse. De douces voix et de riches mélodies emplissaient l'air, ainsi en joie et en musique se déroulait la mascarade.
« Votre Altesse a-t-elle vu Lady Viola ce soir ? » demanda un galant troubadour à la reine des fées à son bras.
« Oui, n'est-elle pas charmante, mais si triste ! Et sa robe est bien choisie, car dans une semaine elle épouse le Comte Antonio, qu'elle déteste.
— Ma foi je l'envie. Le voici venir, en atours de marié, si ce n'est pour son masque noir. Quand il l'enlèvera nous pourrons voir comment il regarde la jeune fille dont il ne peut gagner le cœur, bien que son père lui ait accordé sa main, répondit le troubadour.
— L'on chuchote qu'elle aime le jeune artiste anglais qui hante son parvis, et que le vieux comte a éconduit, » dit la dame tandis qu'ils se joignaient à la danse.
Les réjouissances étaient à leur comble quand un prêtre apparut, et, attirant le jeune couple dans une alcôve tendue de velours pourpre, leur fit signe de s'agenouiller. Le silence tomba instantanément sur la joyeuse assemblée, et pas un son, hormis le gazouillis des fontaines ou le bruissement des orangers endormis dans le clair de lune, ne se fit entendre, lorsque parla le Comte d'Adelon :
« Mes seigneurs et gentes dames ; pardonnez la ruse par laquelle je vous ai réunis pour assister au mariage de ma fille. Mon père, veuillez officier. »
Tous les yeux se tournèrent vers la noce, et un murmure d'étonnement parcourut la foule, car ni la mariée ni le marié ne retirèrent leurs masques. Curiosité et interrogations emplissaient les cœurs, mais le respect lia toutes les langues jusqu'à la fin du rite sacré. Alors les spectateurs s'empressèrent autour du comte, demandant une explication.
« Je vous la procurerais volontiers si je le pouvais, mais je sais seulement que c'était le caprice de ma timide Viola, et je m'y suis plié. Maintenant, mes enfants, assez de cette mascarade. Démasquez-vous, et recevez ma bénédiction. »
Mais aucun des deux ne plia le genou ; car le jeune marié, alors que le masque tombait, révélant le noble visage de Ferdinand Devereux, l'artiste amoureux, et que s'appuyait sur sa poitrine, ornée maintenant de l'étoile d'un duc anglais, la charmante Viola, rayonnante de joie et de beauté, répondit sur un ton qui surprit toute l'audience :
« Mon Seigneur, avec mépris vous m'avez commandé de prétendre à votre fille quand je pourrais me targuer propriétaire d'un titre égal et d'une fortune aussi vaste que le Comte Antonio. Je peux faire mieux, car même votre âme ambitieuse ne peut refuser le Duc de Devereux et De Vere, quand il offre son ancien nom et sa richesse sans limite contre la main bien-aimée de cette gente dame, à présent ma femme. »
Le comte resta stupéfait, comme changé en pierre, et, se tournant vers la foule en délire, Ferdinand ajouta avec un gai sourire de triomphe, « À vous, mes galants amis, je ne peux que souhaiter que vos amours prospèrent aussi bien que les miens, et que vous trouviez femme aussi belle que celle que j'ai gagnée, par ce mariage masqué. »
S. PICKWICK
En quoi le P.C. est-il comme la Tour de Babel ? Il est plein de membres indisciplinés.
L'HISTOIRE D'UNE COURGE
Il était une fois un fermier qui planta une petite graine dans son jardin, et après un moment elle germa et devint une plante, porteuse de nombreuses courges. Un jour d'octobre, quand elles furent mûres, il en choisit une et la porta au marché. Un épicier l'acheta et la mit dans son magasin. Le même jour, une petite fille, avec un chapeau brun et une robe bleue, avec un visage rond et un nez retroussé, vint et l'acheta pour sa mère. Elle la porta jusqu'à la maison, la coupa, et la fit bouillir dans le grand pot ; en écrasa une partie, avec du sel et du beurre, pour dîner ; et au reste elle ajouta une pinte de lait, deux œufs, quatre cuillerées de sucre, de la muscade et quelques biscuits ; versa le tout dans un grand plat, et le fit cuire jusqu'à ce qu'il soit bien doré ; et le jour suivant ce plat fut mangé par la famille March.
T. TUPMAN
Mr. Pickwick, Sir,
Je m'adresse à vous au sujet du péché et du pécheur je veux dire il y a un homme nommé Winkle qui cause des problèmes dans son club en riant et parfois n'écrit pas sa part pour ce bon journal j'espère que vous lui pardonnerez sa mauvaise conduite et le laisserez envoyer une fable en français parce qu'il ne peut pas figurer quoi écrire parce qu'il a tant de leçons à apprendre et pas d'esprit à l'avenir j'essaierai de sauter sur location et de préparer un travail qui sera tout commy la fo* - ça veut dire très bien - je suis pressé il est bientôt l'heure de l'école
Respectablement vôtre, N. Winkle
[Ci-dessus une belle et virile reconnaissance d'incartades passées. Si notre jeune ami étudiait la ponctuation, ce serait très bien.]
UN TRISTE ACCIDENT
Vendredi dernier, nous fûmes alertés par un choc violent dans notre cave, suivi de cris de détresse. En nous précipitant comme un seul homme dans le cellier, nous découvrîmes notre Président prostré sur le sol, ayant glissé et étant tombé en allant chercher du bois à des fins domestiques. Une parfaite scène de désolation s'offrit à nos yeux ; car dans sa chute Mr. Pickwick avait plongé la tête et les épaules dans un baquet d'eau, renversé un bidon de savon liquide sur ses formes masculines, et vilainement déchiré ses vêtements. Une fois secouru de cette périlleuse situation, il apparut qu'il ne souffrait d'aucune blessure à l'exception de plusieurs bleus ; et, nous sommes heureux d'ajouter qu'il se porte maintenant bien.
ED
AVIS DE DISPARITION
Il est de notre pénible devoir de reporter la soudaine et mystérieuse disparition de notre chère amie, Mrs. Boule-de-Neige Pattounette. Cette chatte charmante et aimée était la chérie d'un cercle d'amis chaleureux et admirateurs ; car sa beauté attirait tous les yeux, ses qualités et ses vertus la rendaient chère à tous les cœurs, et sa perte affecte profondément la communauté toute entière.
Elle a été vue pour la dernière fois assise devant la porte, en train de surveiller le chariot du boucher ; et il est à craindre que quelque vilain, tenté par ses charmes, l'ait bassement volée. Les semaines ont passé, mais nulle trace d'elle n'a été découverte ; et nous abandonnons tout espoir, nouons un ruban noir à son panier, rangeons son assiette, et la pleurons comme perdue à jamais.
Un ami compatissant nous envoie la gemme suivante :
LAMENTATION
POUR B.N. PATTOUNETTE
Nous pleurons la perte de notre petite chérie,
Et déplorons son triste destin,
Car plus jamais elle ne se tiendra près du feu
Ni ne jouera près de la porte verte.
La petite tombe où dort son enfant
Est près du châtaignier,
Mais sur sa tombe nous ne pouvons pleurer,
Nous ne savons pas où elle est
Son lit vide, sa balle immobile,
Plus jamais ne la reverront ;
Ni bruit de pattes, ni doux ronron,
Ne se font entendre à l'entrée du parloir
Une autre chatte chasse ses souris,
Son vilain museau d'un noir de suie,
Mais elle ne chasse pas comme notre chérie
Ni ne joue avec sa grâce aérienne.
Ses pattes discrètes parcourent le même hall
Où Boule-de-Neige souvent jouait,
Mais elle ne fait que cracher sur les chiens
Que notre chérie si vaillamment chassait
Elle est utile et docile, et fait de son mieux,
Mais n'est pas belle à voir ;
Et nous ne pouvons lui donner ta place, amour,
Ou l'adorer comme nous t'adorons.
A.S.
ANNONCES
MISS ORANTHY BLUGGAGE, l'oratrice accomplie à l'esprit fort, donnera sa fameuse conférence sur « LA FEMME ET SA POSITION, » à Pickwick Hall, samedi soir, après la séance habituelle.
UNE RÉUNION HEBDOMADAIRE se tiendra Place de la Cuisine, pour apprendre aux jeunes dames à cuisiner. Hannah Brown présidera, et tous sont conviés à y assister.
LA SOCIÉTÉ DE LA PELLE À POUSSIÈRE se réunira mercredi prochain, et paradera à l'étage du Club-House. Tous les membres doivent se présenter en uniforme et le balai sur l'épaule à neuf heures précises.
MRS. BETH BOUNCER présentera son nouvel assortiment de Chapellerie pour Poupées la semaine prochaine. Les dernières modes de Paris sont arrivées, et des commandes sont respectueusement sollicitées.
UNE NOUVELLE PIÈCE se jouera au Théâtre de la Grange, pour quelques semaines, qui surpassera tout ce qui a jamais été vu sur la scène américaine. « L'ESCLAVE GREC, ou Constantine le vengeur, » est le nom de ce drame passionnant !!!
SUGGESTIONS.
Si S.P. n'utilisait pas tant de savon pour se laver les mains, il ne serait pas toujours en retard pour le petit-déjeuner. Il est demandé à A.S. de ne pas siffler dans la rue. T.T. s'il vous plaît n'oubliez pas la serviette d'Amy. N.W. ne doit pas se tracasser parce que sa robe n'a pas neuf plis.
RAPPORT HEBDOMADAIRE
Meg - Bien
Jo - Mauvais
Beth - Très bien
Amy - Moyen
Quand le Président eut fini de lire le journal (qui est, je vous prie de me croire, une copie authentique d'un journal écrit par d'authentiques jeunes filles il y a bien longtemps), des applaudissements retentirent, et puis Mr. Snodgrass se leva pour faire une proposition.
« Monsieur le Président et gentlemen, » commença-t-il en adoptant une attitude et un ton parlementaire, « je souhaite proposer l'admission d'un nouveau membre ; quelqu'un de hautement méritant de cet honneur, qui en serait profondément reconnaissant, et ajouterait énormément à l'esprit du club, à la valeur littéraire de son journal, et serait infiniment gai et gentil. Je propose Mr. Theodore Laurence comme membre honoraire du P.C. Allez, prenons-le. »
Le changement de ton soudain de Jo fit rire les filles, mais elles avaient toutes l'air plutôt anxieuses, et aucune ne dit mot, tandis que Snodgrass se rasseyait.
« Nous allons mettre ce projet aux voix, dit le Président. Tous ceux en faveur de la motion sont priés de se manifester en disant "Oui." »
Un oui retentissant de Snodgrass, suivi, à la surprise de tout le monde, par un timide oui de Beth.
« Ceux qui s'y opposent disent "Non." »
Meg et Amy s'y opposaient ; et Mr. Winkle se leva pour dire, avec une grande élégance, « Nous ne souhaitons pas de garçons ; ils ne font que plaisanter et chahuter. C'est un club de dames, et nous voulons rester entre nous, et être convenables.
— J'ai peur qu'il ne rie de notre journal, et se moque de nous après, » observa Pickwick, en tiraillant la petite boucle qui tombait sur son front, comme elle le faisait toujours quand elle se trouvait dans le doute.
Snodgrass bondit sur ses pieds, avec beaucoup de sérieux. « Sir ! Je vous donne ma parole de gentleman que Laurie ne fera rien de la sorte. Il aime écrire, et il donnera un ton à nos contributions, et nous empêchera de faire dans le sentimental, ne voyez-vous pas ? Nous pouvons faire si peu pour lui, je pense que le moins que nous puissions faire est de lui offrir une place ici, et bien l'accueillir, s'il vient. »
Cette ingénieuse allusion aux avantages conférés fit se lever Tupman, l'air bien décidé.
« Oui, nous devons le faire, même si nous avons peur. Je dis qu'il peut venir, et son grand-père aussi, s'il le veut. »
Cette tirade fougueuse de Beth électrifia le club, et Jo quitta son siège pour lui serrer la main avec approbation. « Maintenant, votons à nouveau. Souvenez-vous qu'il s'agit de notre Laurie, et dites "Oui" !
— Oui ! Oui ! Oui ! répondirent trois voix en même temps.
— Bien ! Soyez bénies ! Maintenant, comme il n'y a rien tel que "saisir location" ainsi que le fait remarquer Winkle, permettez-moi de vous présenter le nouveau membre, » et, au désarroi du reste du club, Jo ouvrit en grand la porte du placard, et découvrit Laurie assis sur un sac de chiffons, les joues rouges et les yeux brillants d'un rire réprimé.
« Canaille ! Traître ! Jo, comment as-tu pu ? » s'écrièrent les trois filles, tandis que Snodgrass faisait triomphalement avancer son ami, et, faisant apparaître une chaise et un bandeau, l'installait en un tour de main.
« Vous ne manquez pas de toupet, vous deux, » commença Meg en essayant d'afficher une moue réprobatrice, et ne réussissant qu'à produire un aimable sourire. Mais le nouveau membre se montra à la hauteur de la situation ; et, se levant avec un salut reconnaissant envers la Présidence, dit de la manière la plus engageante, « Monsieur le Président et mesdames - je vous demande pardon, gentlemen - permettez-moi de me présenter en tant que Sam Weller, le très humble serviteur du club.
— Bien, bien ! » s'écria Jo en martelant le plancher avec le manche de la vieille bassinoire, sur laquelle elle s'appuyait.
« Mon fidèle ami et noble parrain, » poursuivit Laurie, avec un geste de la main, « qui m'a présenté de manière si flatteuse, n'est pas à blâmer pour le stratagème de ce soir. Je l'ai planifié, et elle n'a accepté qu'après bien des taquineries.
— Allez, ne prends pas tout sur toi ; tu sais que j'ai proposé le placard, » intervint Snodgrass, qui s'amusait immensément de la plaisanterie.
« N'écoutez pas ce qu'elle dit. Je suis le seul coupable, sir, » dit le nouveau membre avec un hochement de tête Welleresque à l'intention de Pickwick. « Mais sur mon honneur, je ne le referai jamais, et me déwoue dorénavant aux intérêts de ce club immortel.
— Bien parlé ! Bien parlé ! » s'écria Jon en faisant claquer le couvercle de la bassinoire comme une cymbale.
« Poursuivez, poursuivez ! » ajoutèrent Winkle et Tupman, tandis que le Président saluait avec bienveillance.
« Je souhaite seulement dire, qu'en gage de ma gratitude pour l'honneur qui m'est fait, et afin de promouvoir les relations amicales entre nations voisines, j'ai installé un bureau de poste dans la haie au fond du jardin ; un bel et grand édifice, aux portes cadenassées, et tout ce qu'il faut pour le courrier. C'est le vieux nichoir des hirondelles, mais j'ai bloqué la porte, et fait en sorte que le toit s'ouvre, pour qu'elle puisse contenir toutes sortes de choses et nous faire gagner un temps précieux. Lettres, manuscrits, livres et paquets peuvent y loger ; et, comme chaque nation a sa clef, ce sera extraordinairement agréable, je gage. Permettez-moi de vous présenter la clef du club ; et, avec bien des remerciements pour votre faveur, de prendre mon siège. »
Un tonnerre d'applaudissements retentit quand Mr. Weller déposa la petite clef sur la table, et se prolongea ; la bassinoire fit un tapage de tous les diables, et il s'écoula quelque temps avant que le calme ne revienne. Une longue discussion suivit, et toutes furent étonnamment ouvertes, car toutes firent de leur mieux ; aussi ce fut une réunion exceptionnellement agitée, qui ne se termina qu'à une heure tardive, sur trois hourras pour le nouveau membre.
Personne ne regretta jamais l'admission de Sam Weller, car aucun club n'aurait pu avoir de membre plus dévoué, mieux élevé et plus jovial. Il ajouta en effet de « l'esprit » aux réunions, et un « ton » au journal, car ses discours tordaient de rire son audience et ses contributions étaient excellentes, patriotiques, classiques, comiques, ou dramatiques, mais jamais sentimentales. Jo les estimait dignes de Bacon, Milton ou Shakespeare, et retravailla ses propres œuvres, avec de bons résultats, pensait-elle.
Le B.P. était une petite institution épatante, et prospéra merveilleusement, car il y passa presque autant de choses étranges que dans un vrai bureau de poste. Tragédies et écharpes, poésies et légumes marinés, graines et longues lettres, partitions et pain d'épices, gommes, invitations, remontrances et chiots. Le vieux gentleman s'en amusait lui-même en envoyant d'étranges paquets, de mystérieux messages et d'amusants télégrammes ; et son jardinier, qui était tombé sous le charme d'Hannah, envoya une lettre d'amour aux bons soins de Jo. Comme elles rirent quand le secret fut éventé, sans imaginer le nombre de lettres d'amour que ce petit bureau de poste abriterait dans les années à venir !
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Sentiment (en écoutant La Jérôme)
Sentiment pourpre d’être au monde. Sentiment de tenir une liane directe vers le ciel, vers Saturne, vers Orion. De voir les escargots naître de mon cœur et voler vers la pluie de la plus belle lenteur du monde. Sentiment de tenir dans mes yeux un oiseau vivant grand comme un immeuble. La vie a pris du temps pour se reconnaître en moi. Maintenant elle ne s’oublie plus. Ne perd plus son propre reflet, chérit son illusion, embrasse profond et goulue sa texture. Je suis là plein du sentiment d’être au monde, la lune me décoche un sourire en pleine rue et en plein jour. Ce sont des noces, bien sûr, la peur aura ses nouvelles danses dans mon squelette et dans ma langue pleine de feuillages. Je vois des bassins où nager près de toi. Je vois des ciels pleins d’oxygène, de ventres beaux comme des tambours maoris, de traînées d’or rose.
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De la Reine Margot à la Libération, Notre-Dame ou l’église de la nation
RÉCIT Par Laurent Joffrin
— 15 avril 2019 à 21:56
Devenue grâce à Victor Hugo un symbole populaire au-delà de sa dimension religieuse, la cathédrale parisienne aura connu, entre grandeur et décadence, tous les soubresauts de l’histoire de la capitale depuis le Moyen Age.
De la Reine Margot à la Libération, Notre-Dame ou l’église de la nation
Heures terribles et symboliques, fait divers historique, spectacle effrayant pour quiconque aime un tant soit peu l’histoire de France. C’est le cœur d’un pays qui brûle sous les yeux de millions et de millions de terriens qui ont déambulé dans la nef, touristes impressionnés par l’aérienne solennité des lieux, sous les ogives nerveuses, les vitraux en technicolor, parmi les piliers vénérables et les chapelles aux innombrables mystères. Paris brûle-t-il ? Métaphoriquement, oui. Une épaisse fumée couronne un théâtre aussi tourmenté que cet incendie implacable, si difficile à contenir.
A LIRE AUSSINotre diaporama : Notre-Dame-de-Paris en flammes
Cette charpente en flammes soutenait une toiture hiératique et une flèche altière, mais aussi une bonne part de l’identité française, où se bousculent les souvenirs d’école et de légende, ceux de Charles VII et de Jeanne d’Arc, d’Henri IV et de Bossuet, de la Révolution et des deux Bonaparte, de la Libération, de Claudel, du Maréchal et du Général et surtout, dans la culture populaire, de Quasimodo, de Frollo et d’Esmeralda, les h��ros du roman de Hugo, monument de papier qui a décuplé la gloire du monument de pierre.
Le mariage de Henri de Navarre, futur Henri IV, et de Marguerite de Valois, la «reine Margot», en août 1572, sur une gravure du XIXe siècle. (Tallandier. BRIDGEMAN)
Douter du Ciel
Notre-Dame de Paris, comme chez le grand Victor, c’est d’abord le Moyen Age cruel et foisonnant, injustement méprisé, réhabilité par les historiens, plébiscité par le public, avec sa foi impérieuse jusqu’au fanatisme, ses intrigues sanglantes à la Game of Thrones, sa misère et ses massacres qui faisaient douter du Ciel. La renommée du vaisseau de pierre en fit le grand centre populaire de la capitale. Sur l’île de la Cité où se dressait Lutèce, les hiérarques de l’Eglise au pouvoir sans limite font élever cette offrande de pierre à leur Dieu qui règne sur l’Europe. D’Ouest en Est, tournée vers Jérusalem comme tant de cathédrales, deux tours massives, une nef colossale, un transept aux rosaces de lumière, un chœur comme une proue dans la Seine, et une flèche qui gratte les nuages dominent le Paris chrétien et incarnent la force sans réplique du catholicisme. Tout autour se serrent des masures fragiles et un peuple habitué au malheur qui vit durement à l’ombre des gargouilles et des saints statufiés, protégés par des reliques aux pouvoirs magiques, dont la couronne d’épines du Christ déposée là par Saint-Louis. La cathédrale accueille les croyants, les bourgeois, les seigneurs, mais aussi les réprouvés, les exclus, les miséreux, entre ses murs qu’on croit livides parce que les fresques d’origine, aux couleurs rutilantes et dorées, ont été effacées par le temps et jamais restaurées dans une époque où l’on croit que la religion était par nature austère.
Dans ce musée vivant, les grands événements se sont succédé en rangs serrés, ponctuant l’histoire des manuels de la République. En guerre avec le Pape, Philippe le Bel y tient les premiers Etats généraux du royaume ; pendant la guerre de Cent Ans, on y couronne Charles VI, enfant-roi de France et d’Angleterre, comme on le fera pour Marie Stuart. Récupérant son royaume envahi, Charles VII célèbre la reprise de sa capitale aux Anglais et aux Bourguignons, par un Te Deum, le premier d’une longue série. Il réunit aussi le tribunal ecclésiastique chargé de réhabiliter Jeanne d’Arc brûlée à Rouen. La reine Margot y épouse Henri de Navarre, le chef des huguenots qui reste sur le parvis pendant la cérémonie, six jours avant que ces noces de réconciliation ne deviennent des noces pourpres avec le massacre de la Saint-Barthélémy. Encore un Te Deum pour le mariage de Louis XIV, et une péroraison majestueuse de Bossuet pour la mort du Grand Condé.
Napoléon se sacre empereur au même endroit, immortalisé par David, prenant des mains du pape la couronne pour se la poser sur la tête, puis pour couronner à son tour Joséphine. Son neveu Napoléon III se marie avec l’impératrice, puis y fait baptiser le prince impérial. Entre-temps, la Révolution a transformé la cathédrale en «temple de la Raison» à l’éphémère histoire, dans une vaine tentative de déchristianisation, quand on changeait les églises en greniers et qu’on fondait les cloches pour faire des canons.
Photo parue dans le journal Excelsior pour la célébration du Te Deum, le 17 novembre 1918. (Photo Roger-Viollet)
Sombres émotions de la foi
Pendant l’Occupation, heures sombres : le maréchal Pétain, acclamé par les Parisiens en avril 1944, est solennellement accueilli par le cardinal Suhard. Heures lumineuses : la libération de Paris commence près du parvis avec la révolte de la préfecture de police, continue avec l’arrivée à un jet de pierre, devant l’Hôtel de Ville, le 24 août 1944, des blindés du capitaine Dronne montés par des républicains espagnols, et trouve son apothéose avec le Te Deum et la Marseillaise jouée plein jeu par l’orgue de la cathédrale en présence du général de Gaulle entouré des chefs de la France libre et de la Résistance. Au moment d’entrer, des tireurs des toits prennent la foule pour cible et, dit-on, le Général est l’un des seuls à rester debout, avant de pénétrer d’un pas lent sous la nef.
C’est encore à Notre-Dame, derrière un pilier, dit-il, que Claudel embrasse la foi, qu’on célèbre les hommages nationaux à Charles de Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterrand, qui préférait pourtant Saint-Denis et ses gisants. C’est encore là qu’on honore l’abbé Pierre, sœur Emmanuelle, que se suicide l’écrivain d’extrême droite Dominique Venner, et qu’on se recueille après les attentats de novembre 2015.
Notre-Dame pour l’histoire, donc, la plus imposante et la plus traditionnelle. Mais aussi Notre-Dame pour le peuple. Victor Hugo décrit les sombres émotions de la foi, mais surtout l’exubérance populaire qui animait le parvis et même la nef, où se pressaient les artisans, les tire-laine, les portefaix et les prostituées, où dansait la Rom Esmeralda, où souffrait Quasimodo, qui habitait dans les hauteurs obscures de la charpente qui vient de brûler. Avant lui, Eugène Sue avait fait commencer dans l’île de la Cité, à l’époque le quartier le plus pauvre de la capitale, ses Mystères de Paris, premier grand reportage romancé sur la misère des oubliés, leur humanité et leur dignité. Et enfin, une comédie musicale en stuc, tissée de mélodies faciles, allait porter partout dans le monde la gloire de ce monument qui concentre en lui les grandeurs d’un passé mythique mais aussi les très humaines épreuves d’un peuple dévot ou révolté.
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Verset du jour et ses passages
Verset du jour et ses passages
Tous ceux dont le cœur était disposé à s’appliquer à ce travail. Exode 36.2
Matthieu 25.1-13
25 »Alors le royaume des cieux ressemblera à dix jeunes filles qui ont pris leurs lampes pour aller à la rencontre du marié.
2 Cinq d'entre elles étaient folles et cinq étaient sages. 3 Celles qui étaient folles ne prirent pas d'huile avec elles en emportant leurs lampes, 4 tandis que les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. 5 Comme le marié tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. 6 Au milieu de la nuit, on cria: 'Voici le marié, allez à sa rencontre!' 7 Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. 8 Les folles dirent aux sages: 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.' 9 Les sages répondirent: 'Non, il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous. Allez plutôt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous.' 10 Pendant qu'elles allaient en acheter, le marié arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et la porte fut fermée.
11 Plus tard, les autres jeunes filles vinrent et dirent: 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous!' 12 mais il répondit: 'Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas.' 13 Restez donc vigilants, puisque vous ne savez ni le jour ni l'heure [où le Fils de l'homme viendra].
Exode 35.30-36.7
30 Moïse dit aux Israélites: «Sachez que l'Eternel a choisi Betsaleel, fils d'Uri et petit-fils de Hur, de la tribu de Juda.
31 Il l'a rempli de l'Esprit de Dieu, d'habileté, d'intelligence et de savoir-faire pour toutes sortes de travaux.
32 Il l'a rendu capable de faire des inventions, de travailler l'or, l'argent et le bronze,
33 de graver les pierres à enchâsser, de travailler le bois et de réaliser toutes sortes d'oeuvres d'art. 34 Il lui a accordé aussi le don d'enseigner, de même qu'à Oholiab, fils d'Ahisamac, de la tribu de Dan.
35 Il les a remplis d'habileté pour réaliser tous les travaux de gravure et d'art, pour broder et tisser les étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi et le fin lin, pour faire toutes sortes de travaux et d'inventions.
36 »Betsaleel, Oholiab et tous les artisans en qui l'Eternel a mis de l'habileté et de l'intelligence pour savoir faire ces travaux réaliseront les objets destinés au service du sanctuaire en se conformant à tous les commandements de l'Eternel.»
2 Moïse appela Betsaleel, Oholiab et tous les artisans dans l'esprit desquels l'Eternel avait mis de l'habileté, tous ceux dont le coeur était disposé à s'appliquer à ce travail pour le réaliser.
3 Ils prirent devant Moïse toutes les offrandes qu'avaient apportées les Israélites pour faire les objets destinés au service du sanctuaire. Chaque matin, on apportait encore à Moïse des offrandes volontaires.
4 Alors tous les hommes habiles qui réalisaient tous les travaux du sanctuaire quittèrent chacun l'ouvrage auquel ils étaient occupés 5 et vinrent dire à Moïse: «Le peuple apporte beaucoup plus qu'il ne faut pour réaliser le travail que l'Eternel a ordonné de faire.» 6 Moïse fit faire cette proclamation dans le camp: «Que personne, homme ou femme, ne prépare plus d'offrandes pour le sanctuaire.» On empêcha ainsi le peuple d'en apporter.
7 Les objets préparés suffisaient pour tous les travaux à réaliser, et il y en avait même trop.
Un service proposé par UniversdelaBible.net
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Regarder Game of Thrones: Saison 6 en streaming VF
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Voir Game of Thrones: Saison 6 complet en franaçais, très bonne qualité et gratuit.
À Port-Réal, Cersei, qui a récemment effectué une Marche de la Honte particulièrement humiliante, doit faire face à la mort de sa fille Myrcella. Jaime, lui, devra affronter le groupe des Moineaux (de plus en plus influent dans la ville) afin de faire libérer la reine Margaery Tyrell ainsi que son frère Loras, toujours emprisonnés au Donjon Rouge. À Braavos, Arya, désormais aveugle, continue tant bien que mal son entrainement avec Jaqen H’ghar afin de devenir une Sans-Visage. À Meereen, Tyrion Lannister, aidé de Varys, Missandei et Ver Gris devra gérer la régence de la ville à la suite du départ de Daenerys. Quant à cette dernière, elle se retrouve à être la prisonnière d’une horde de Dothrakis menée par le Khal Moro, tandis que Jorah Mormont et Daario Naharis se lancent sur ses traces à travers le continent d’Essos afin de la délivrer. Dans les Îles de Fer, une nouvelle rébellion menée par les Greyjoy se prépare après la mort soudaine de Balon Greyjoy. Euron Greyjoy, le meurtrier de son frère Balon, évince Yara et Théon de la succession et s’autoproclame roi des Iles de Fer. Il compte construire une immense flotte dans l’espoir de s’allier avec Daenerys Targaryen pour aller conquérir l’Est. Dans le Conflans, Walder Frey, l’instigateur des Noces Pourpres, règne désormais en tant que suzerain. Mais Brynden Tully « le Silure », l’oncle de feue Catelyn Stark, reprend de droit Vivesaigues. Une coalition Frey-Lannister se forme afin d’assiéger et de reprendre le château. Dans le Nord, Sansa et Theon se retrouvent en fuite après la récente défaite de Stannis Baratheon aux portes de Winterfell. Ils devront échapper tant bien que mal aux soldats des Bolton qui les poursuivent. Ils sont alors secourus par Brienne de Torth et Podrick Payne, qui les conduisent ensuite à Châteaunoir tandis que Theon rentre chez lui dans les Iles de Fer. De son côté, Ramsay exécute froidement son père et s’autoproclame suzerain de Winterfell avec le soutien de la maison Karstark du Nord en faisant tuer sa belle mère et son demi-frère nouveau-né. Il tombe également sur les fugitifs Rickon Stark et Osha, qu’il fait prisonniers. Au Mur, Jon Snow est mort, assassiné par ses propres hommes. Alliser Thorne règne désormais sur Châteaunoir. Mais les sauvageons menés par Tormund attaquent le château pour libérer Ser Davos et les derniers partisans de Jon Snow. Ils emprisonnent Thorne. Peu après, Mélisandre réussit à ressusciter Jon. Revenu à la vie, ce dernier fait pendre ses assassins et démissionne de la Garde de Nuit. Mais l’arrivée inattendue de sa demi-sœur Sansa à Winterfell finit par le convaincre de prendre les armes afin d’affronter Ramsay Bolton à Winterfell et de libérer les terres du Nord de son joug. Il rassemble plusieurs grandes maisons du Nord parmi lesquels les Mormont, mais également les Tully de Vivesaigues, ainsi que l’armée sauvageonne et les Chevaliers du Val d’Arryn pour se constituer une immense armée. Enfin, au-delà du mur, Bran Stark a été formé par la Corneille à Trois Yeux et sa formation augmente en grande partie grâce à sa capacité à voir dans le passé et l’avenir, lui permettant plus de contrôle sur ses visions. Il découvrira aussi son rôle dans les guerres à venir. Toutefois, il se rendra compte que certaines visions du passé engendreront de lourdes conséquences sur le présent et pour le futur.
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La saison 8 de Game of Thrones arrive enfin ! Et pour l’occasion, une Intelligence Artificielle a tenté de prédire quels personnages ont le plus de chances de mourir. Surprenamment, les probabilités de survie sont plutôt élevées pour Daenerys Targarien, Cersei Lannister, voire Jon Snow. Les Stark ont par contre plus de soucis à se faire.
Game of Thrones s’est fait une réputation de série dans laquelle ses personnages emblématiques peuvent mourir à tout moment. Les scènes choquantes sont légion dans la série : on pense à la mort de Ned Stark, celui qui semblait être le personnage principal du show, à la fin de la saison 1, ou encore aux Noces Pourpres (Red Wedding) de la saison 3. Et alors que la saison 8 de Game of Thrones débute dans la nuit du 14 au 15 avril 2019, on se demande qui va finalement s’asseoir sur le trône de fer, et qui va mourir.
Game of Thrones saison 8 : Daenerys Targarien a de bonnes chance de survie selon une IA
Des chercheurs de l’Université Technique de Munich ont justement mis au point une Intelligence Artificielle capable de déterminer la probabilité pour chaque personnage de ne pas terminer en vie à la fin de la série (la saison 8, composée de 6 épisodes, est la dernière). L’IA se base sur les données contenues dans les encyclopédies en ligne dédiées au livre et à la série : The Wiki of Ice and Fire et Game of Thrones Wiki, où l’histoire de plus de 2000 personnages sont répertoriés.
Lire aussi : OCS : Game of Thrones saison 8 disponible en VF et VO en même temps qu’aux États-Unis
Voici donc les prédictions de l’IA pour une sélection de personnages. Plus le pourcentage est bas, plus il a de chance de survivre :
Jon Snow : 12%
Daenerys Targarien : 1%
Tyrion Lannister : 3%
Jaime Lannister : 5%
Cersei Lannister : 5%
Sansa Stark : 73%
Arya Stark : 47%
Bran Stark : 58%
Theon Greyjoy : 10%
Jorah Mormont : 28%
Samwell Tarly : 3%
Varys : 3%
Gregor Clegane : 80%
Bronn : 94%
Davos : 45%
Brienne : 13%
On constate que l’IA donne de bonnes chances de survie aux personnages majeurs restant : Jon Snow, Daenerys Targarien, Tyrion et Cersei Lannister… Au contraire, la fatrie Stark, dont une bonne partie de la famille a déjà été décimée, devrait particulièrement s’inquiéter. Bien sûr, ce qui fait le charme de Game of Thrones est le fait que tout soit possible et qu’aucun personnage n’est à l’abri de la mort. Les prédictions de cette IA ne sont pas à prendre au pied de la lettre. On peut même imaginer un scénario fou dans lequel les Marcheurs Blancs remportent la bataille finale et parviennent à éliminer à tout le monde. Et vous, quels sont vos pronostics ?
Source: PhonAndroid.com
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Game of Thrones : les acteurs font leurs adieux à la série dans une vidéo émouvante
Dans un documentaire de dix minutes, Emilia Clarke, Sophie Turner, Kit Harington et tous les autres se remémorent tout un tas de bons souvenirs qui nous font sentir que la fin est très proche. On revoit les premiers pas de Maisie Williams (Arya) qui a bien grandi depuis la première saison. On redécouvre la très charismatique Lena Headey avec la longue chevelure blonde de Cersei, bien avant la marche de la honte. Mais aussi Jon Snow, quand il n’était pas encore roi. Vous avez dit nostalgie ?
Tous les acteurs racontent la scène qui les a le plus marqués, choqués, émues et demander beaucoup de travail. Pour Kit Harington, la mort de son personnage l’a terriblement marqué. Pour Sophie Turner aka Sansa Stark, c’est celle la décapitation de son père dans la série. De son côté, Rory McCann (Sandor) confesse avoir été touché en découvrant les noces pourpres qui s’achèvent dans un bain de sang. Plusieurs personnages importants y perdent la vie. Emilia Clarke se...
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Denerys Targaria 😍😍
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Le Grand Lion obtient toujours ce qu'il veut
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by PolinaSymphony
Joffrey n'est pas assassiné aux Noces Pourpres et Sansa n'a pas l'occasion de fuir la capitale. Elle doit faire face à Tywin, qui s'impatiente face au refus de son fils de consommer son mariage et décide de prendre les choses en main.
Words: 2052, Chapters: 1/1, Language: Français
Fandoms: Game of Thrones (TV), A Song of Ice and Fire - George R. R. Martin
Rating: Explicit
Warnings: Rape/Non-Con
Categories: F/M
Characters: Tywin Lannister, Sansa Stark
Relationships: Tywin Lannister/Sansa Stark
Additional Tags: Alternate Universe - Canon Divergence
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Au commencement, la fin ou l'étrangeté de la vie "Au commencement , la fin Étranges que nos destins Cette vie qui s'offre à nous Et qui nous laisse à genoux Fi la lumière de nos visages De pâleur d'un ténu passage Un éphémère en suspens Le sillage du temps Ubuesque que telle épopée D'une existence gondolée Des espérances à terme Des songes que l'on enferme Quelque chose d'une folie Cette étrangeté de la vie Au commencement , la fin Étranges que nos destins Cette vie qui nous regarde À l'aimer l'on s'hasarde Iconique matriarche L'idolâtrie sans attaches Mère de tous nos maux Genèse de nos sanglots Rivière au pourpre cours Jamais ne ruisselle toujours À source de nos cœurs La morsure de sa douleur Quelque chose d'un oubli Cette étrangeté de la vie Au commencement , la fin Étranges que nos destins Une naissance puis le vide Noce des âmes aux danaïdes Hurler et feindre le silence Un voyage vers l'absence Nos sangs de veinures brodés Demain seront lie d'éternité Rien n'est immortel En nos corps charnels Les vents chassant nos saisons Cortèges éculés d'oraison Quelque chose d'un mépris Cette étrangeté de la vie Au commencement , la fin Étranges que nos destins Telle cette fleur qui fleurit Que les vents ont cueillie Une corolle d'adieux Les pétales dans nos yeux Attendre autre floraison N'est que chimère tachetée de son Alors se parer de colliers d'Eden Offrandes au musc de nos chaînes Viendra l'instant lourd d'augure Le râle feutré d'un murmure Quelque chose d'un cri Cette étrangeté de la vie" ©Gisèle-Luce de Christian-James
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