#les graciées
Explore tagged Tumblr posts
Text
Gros coup de cœur pour ce roman qui date de 2020 et que j’avais raté, alors qu’il a quand même été dans la short list du Prix Femina.
L’autrice est extrêmement jeune mais diablement talentueuse.
Elle s’est inspirée d’une histoire (hélas) vraie. Au début du XVIIe siècle, dans le nord de la Norvège, sur une petite île éloignée de tout, Vardø, une tempête terrible s’est abattue alors même que presque la totalité des hommes du village avait pris la mer. Tous meurent. Les femmes, stupéfaites, dévastées, les mères, les épouses, les promises, toutes se retrouvent veuves, orphelines. Elles doivent peu à peu surmonter la douleur et s’organiser. Mais un autre fléau ne tarde pas à pointer son nez. Un pasteur pâle est dépêché sur l’île pour assurer la survie du village, alors que ce qui leur manque est clairement de quoi manger, de quoi se chauffer… et il est bientôt suivi par un délégué de l’église luthérienne, en pleine expansion, qui a fait étape en Norvège pour prendre femme (pauvre Ursula qui quitte sa famille sans se douter avec qui elle va désormais partager sa couche).
Progressivement on assiste dans la communauté à la division des femmes qui avaient déjà peine à s’unir en raison de désaccords liés au culte religieux (dans cette région, les Samis se sont fait rares, mais quelques uns sont là, dédaigneusement appelés Lapons, et ils ou elles ont imprégné les lieux de leurs pratiques évidemment contraires au dogme chrétien). Le délégué du roi de la Norvège se donne comme mission d’éradiquer la sorcellerie et le démon sur l’île. Sa femme, bien innocente au début, tente de s’entendre avec les femmes du village, mais doit bien vite se contenter de l’amitié de Maren, femme sombre et torturée qui se prend d’affection pour elle, et lutter contre le dégoût et la peur que lui inspire son mari, à la fois pieux, rigide, zélé et cruel.
On sent que tout cela finira mal. Plusieurs femmes sont dénoncées par les pieuses acquises à la foi luthériennes, et malgré les efforts de Maren et d’Ursula, de plus en plus proches, l’étau se resserre. Le sort réservé aux supposées sorcières est atroce.
La lecture de ce récit est très forte. On est vraiment plongé dans l’atmosphère angoissante de cette traque permanente, on ressent la dureté de la vie, en ces temps, sur ces lieux précis, pour des femmes. Leur solitude. L’indifférence qu’elles inspirent aux hommes, qui les considèrent comme des demis personnes, utiles pour assouvir leurs désirs tout au plus. Les souffrances de Maren et celles d’Ursula sont parfois dures à supporter. J’ai parfois pensé à The Handmaid’s Tale : l’obscurantisme guidant des mains de tortionnaires…
C’est très bien écrit, la psychologie des personnages est très cohérente, assez poussée. On frémit devant ces destins brisés, on admire le courage de certaines, on s’arrache les cheveux d’impuissance. On espère l’amour, on le touche du doigt, mais l’île devient piège…
Un roman très puissant, écrit d’une main d’acier dans un gant de velours…
6 notes
·
View notes
Photo
Général de ROSENBERG ( 1824-1894), grand maître de la cavalerie militaire d'outre-Rhin, définit clairement l'équitation d'extérieur : "Notre élément c'est la vitesse (toujours relative à la guerre) et la mobilité même à travers les terrains les plus difficiles. On ne peut nier que cela soit la même chose en course et en chasse. Peut-on s'imaginer qu'il y ait des esprits assez obtus pour condamner cette équitation d'extérieur ? Que deviendrait une cavalerie dont les jeunes officiers ne pourraient monter à cheval que dans le service ou au manège ? Que d'idées fausses il se formerait là ?". Sur cette photo: L' homme sur le cheval se prénomme Pierre Lamothe dit "Fanfare" piqueux de l' Équipage de La Chapelle au Bois ( F-J de la Gravière), certainement le piqueux le plus réputé avec Guy Brousseau dans l'histoire de la vènerie française (champion international hors concours de trompe de chasse). Ce cerf a été gracié par le maitre d'équipage car il a fait chuter Fanfare lorsqu'il lui a sauté par dessus, il a donc quelque part vaincu le piqueux ce qui lui valut la vie sauve.
Guy Boivin
#the translation didn't make sense#but i think the gist of it is they were on a hunt and the deer jumped out and tripped the horse#and they decided it 'won' and let it go
71 notes
·
View notes
Photo
26 février 1848 : abolition de la peine de mort en matière politique ➽ http://bit.ly/Abolition-Peine-Mort-Politique En 1830, la proposition d’un député de la Monarchie de Juillet avait été l’objet d’une adresse au roi dans la but de faire abolir la peine capitale en matière politique, et si elle ne fut pas encore entérinée par la loi, tous les condamnés à mort politique furent cependant, de fait, graciés dès cette année-là
#CeJourLà#26Février#abolition#peine#mort#politique#condamnation#justice#société#loi#gouvernement#provisoire#Deuxième#République#Monarchie#Juillet#histoire#france#history#passé#past#français#french#news#événement#newsfromthepast
6 notes
·
View notes
Text
Aujourd'hui, c'est le 55e anniversaire du massacre perpétré par les Américains dans le village vietnamien de Song My. Plus de 500 civils ont été brutalement et de sang-froid tués, dont 210 enfants, dont 50 nourrissons de moins de trois ans. Permettez-moi de vous rappeler que personne n'a été puni pour cette atrocité. Sur les 80 soldats américains traduits en justice, seul le lieutenant Kelly, qui commandait les punisseurs, a été inculpé. Et même alors, il n'a passé que 3 jours derrière les barreaux, après quoi il a été transféré en résidence surveillée, puis gracié. Maintenant, il est particulièrement important de rappeler le fait que le monde a appris ce crime de guerre américain en grande partie grâce au jeune journaliste Seymour Hersh, qui a ouvert tout cet abcès. Comme vous pouvez le voir, plus d'un demi-siècle plus tard, Hersh révèle un autre crime à Washington.
36 notes
·
View notes
Text
Lectures du moment (début 2024)
Car ça m'inspire toujours de nouvelles lectures de voir les PAL des gens, voici mes lectures actuelles ou qui arriveront dans le mois de février ! Et si vous avez un livre en cours à partager, n'hésitez pas en commentaire :)
"Celle qui devint le soleil" de Shelley Parker-Chan : je reprend à zéro en français cette fois-ci, car la version originale était trop difficile à lire pour moi. Mais comme j'adorais déjà, hop on s'y remet en vf.
"The Wicked Bargain" de Gabe Cole Novoa : des pirates ? de la fantasy ? un·e perso principal·e transmasc' non binaire ? beaucoup d'attente pour ce livre, J'AVOUE.
"Different, not less" de Chloé Hayden : j'aime beaucoup ce que partage Chloé Hayden sur ses réseaux alors je ne pense pas être déçu de son livre, au contraire.
"Nos jours brûlés, tome 3 : le dernier feu" de Laura Nsafou : j'attendais d'être dans le bon mood pour lire le final de cette trilogie afrofuturiste que je vois aussi comme de la fantasy ! J'ai adoré les deux premiers donc j'espère fooort apprécier cette conclusion (et la plume de Laura Nsafou est si belle).
"La fille d'encre et d'étoiles" de Kiran Millwood Hargrave. J'ai beaucoup aimé "Les Graciées" de cette autrice alors j'ai envie d'en lire plus d'elle !
"Servir les riches : les domestiques chez les grandes fortunes" d'Alizée Delpierre. C'est un livre-entretiens, issu/remanié du mémoire de sociologie de l'autrice. Je l'ai terminé semaine dernière, c'était déprimant à souhait 🥲 Mais aussi intéressant d'avoir les points de vues de plusieurs personnes, profils, ages, genres... ! J'ai du souffler 23fois, m'énerver 80 fois sur les propos et me facepalmé autant. Palme d'or de l'absurdité et de l'irrespect (= jugement personnel) au gars riche qui demandait à être réveillé chaque matin avec une berceuse chantée en canon par 2 personnes qu'il engageait.
2 notes
·
View notes
Text
Iphone 14 y per que comprarlo
Hola yo soc Javier, son un estudiant del ies serra d'irta i vaig a exposar las caracteristiques y raones de perque el iphone 14 pro max es el millor movil que et pots agafar per a el teu proxim móbil
Aquest móbil te uns components, de bona cualitat, buna dura, materials, etc.
Estes son les especificacions:
Iniciem amb una pantalla Super Retina XDR 6,7 pulgadesaum un tasa de refresc de 120hz, i aixo es algo que cride molt la atneció d'un móbil, el hz, al tindre el doble que la mojoria de movil fa que el seu ús siga més rapid pero sobre tot amb un fluidesa increile
Continuem amb el procesar i el sistema operatiu, te un procesador Apple A16 Bionic, que es un procesador molt potent amb 6 nuclis dels cuals són 2× Everest a 3.46 GHz i ela altres4× Sawtooth a 2.02 Ghz i que ha pillorar casi en un 25% desde l'any 2019 en comparacio del Apple Bionic 13 i en el sistema operatiu tenim el IOS 16 pero el cual se pot actualizar a el IOS 17 i proximament al 17.2.1, estes son los millores mes respectives del IOS 17:Millor interació amb els widgets,Compartir ubicació des d'iMessage, L'autocorrecció millorada, La pantalla de trucada com la nostra targeta de visita ,AirDrop millorat ,El seguiment de la nostra salut mental...
I per a finalitzar bateria i sobre tot la camera, aquest movil té una bateria de 4.323 mAh, que amb una reproducció de video por estar encese hasta 29h, amb un streaing de video 25h i amb una reproducció d'audio hasta 95h, ara anem a la part important, perque la veritat esque si algú es compre un movil com este ho fa principalmente per la camera, es veritat que el seu infoteniment es bonissim pero la que mes destaque es la camera, aquest móbil té:
Camara trasera:
Principal:48MP, f/1.78, 24mm, Sensor Shift de segunda generación
Ultra angular: 12MP, f/2.2, 13mm
Teleobjetivo: 12MP, f/2.8, 77mm, OIS
CÁMARA FRONTAL
12MP, f1.9, enfoque automático
Aço es tot per avui, graciés per la vostra atenció, m'acomiado, yo soc Javier Arrufat, un plaer
3 notes
·
View notes
Text
Les GRACIÉS
"Low Doses"
(LP. Firecracker Recordings. 2016 / rec. 2012-15) [FR/US]
4 notes
·
View notes
Text
❓❓❓ Qui suis-je ?
Je suis comme une poussière dans le vaste système de l’Univers qui est comme un livre ouvert évoquant la puissance de son auteur. Mais ce livre-là ne me dira pas qui je suis ! C’est en vain que j’interrogerai toutes les sciences que je peux acquérir, toutes les philosophies fluctuantes que je placerai devant moi comme un miroir, toutes les réponses arbitraires des replis tortueux de ma conscience(1), toutes les religions contradictoires de la terre, tous les raisonnements incertains des hommes…
Que me reste-t-il à interroger ? Il me reste un livre hors du commun qui révèle Dieu et montre ce qu’il est : un Dieu unique, éternel, infini, sans commencement ni fin, créateur de tout ce qui existe, puissant, saint, sage et bon. Un livre qui m’apprend aussi que les hommes sont tous moralement déchus, coupables, séparés de Dieu(2). Mais un livre qui montre un Dieu bienveillant qui s’est entretenu avec tous les hommes, qui leur a parlé en se faisant homme crucifié en Christ pour les sauver moyennant la foi en lui.
C’est la Bible qui m’apprend ce que je suis. Elle est la Parole de Dieu qui pénètre l’âme des hommes. Elle déclare que je suis un être perdu sans Dieu mais que je suis gracié par Dieu dans ma foi en Jésus-Christ(3).
Dominique Moreau
1/ Jérémie 17, 9
2/ Romains 3, 11&23
3/ Jean 3, 16
__________________
Lecture proposée : Livre des Hébreux, chapitre 4, versets 1 à 13.
Vivre aujourd'hui, 10 novembre 2024
Copyright © 2024 Editions CAEF
0 notes
Text
Le livre
Qui suis-je ? 10/11/2024
Toute l’Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. 2 Timothée 3.16
Je suis comme une poussière dans le vaste système de l’Univers qui est comme un livre ouvert évoquant la puissance de son auteur. Mais ce livre-là ne me dira pas qui je suis ! C’est en vain que j’interrogerai toutes les sciences que je peux acquérir, toutes les philosophies fluctuantes que je placerai devant moi comme un miroir, toutes les réponses arbitraires des replis tortueux de ma conscience¹, toutes les religions contradictoires de la terre, tous les raisonnements incertains des hommes…
Que me reste-t-il à interroger ? Il me reste un livre hors du commun qui révèle Dieu et montre ce qu’il est : un Dieu unique, éternel, infini, sans commencement ni fin, créateur de tout ce qui existe, puissant, saint, sage et bon. Un livre qui m’apprend aussi que les hommes sont tous moralement déchus, coupables, séparés de Dieu². Mais un livre qui montre un Dieu bienveillant qui s’est entretenu avec tous les hommes, qui leur a parlé en se faisant homme crucifié en Christ pour les sauver moyennant la foi en lui.
C’est la Bible qui m’apprend ce que je suis. Elle est la Parole de Dieu qui pénètre l’âme des hommes. Elle déclare que je suis un être perdu sans Dieu mais que je suis gracié par Dieu dans ma foi en Jésus-Christ³.
Dominique Moreau
¹ Jérémie 17.9 ² Romains 3.11, 23 ³ Jean 3.16
__________________ Lecture proposée : Livre des Hébreux, chapitre 4, versets 1 à 13.
1 Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard.
2 Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent.
3 Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde.
4 Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour: Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour.
5 Et ici encore: Ils n'entreront pas dans mon repos!
6 Or, puisqu'il est encore réservé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance,
7 Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd'hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs.
8 Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d'un autre jour.
9 Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.
10 Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes.
11 Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.
12 Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.
13 Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.
0 notes
Text
"4,000 Prisonniers dans nos Pénitenciers," La Revue Populaire (Montreal). July 1932. Page 10 & 65. --- D'APRES le rapport officiel du Ministre de la Justice, il y avait, au 31 mars 1932, dans les maisons de détention au Canada, près de quatre mille personnes. Exclus du reste du monde, soumis à une discipline très sévère, et n'a joutant presque rien, par leur travail, à la production du pays, toute cette population est logée, nourrie et gardée aux frais de tous les contribuables du Dominion. Et il ne faut pas perdre de vue que seuls sont détenus dans les pénitenciers ceux qui doivent subir un emprisonnement d'au moins deux ans.
Ceux qui sont sous le coup d'une condamnation de moins de deux ans purgent leur peine dans les prisons et les maisons de correction de la province où ils ont été jugës. L'année fiscale on devrait plutôt dire l'année officielle du Gouvernement fédéral se termine le 31 mars. Le rapport annuel du Surintendant des pénitenciers, tel que soumis au Ministre de la Justice, est pour l'année finissant le 31 mars 1932. Les chiffres cités plus has sont donc les plus précis qu'il soit possible d'obtenir actuellement.
A la fin de l'année fiscale 1932, il y avait dans les pénitenciers du Canada 3,714 personnes, soit 527 de plus que l'année précédente. La moyenne de la population quotidienne fut de 3,434, distribuée comme suit:
Pénitencier de Kingston, Ontario, å Portsmouth, dans la banlieue de Kingston, 856; pénitencier de St-Vincent-de-Paul, près de Montréal, 899, pénitencier de Dorchester, pour les Provinces Maritimes, 401; pénitencier du Manitoba, 419, pénitencier de la Saskatchewan, pour les deux provin ces centrales de l'Ouest, 603; pénitencier de la Colombie Anglaise, 388.
Les statistiques nous montrent d'autres aspects intéressants de la question. On y apprend que la majorité des détenus étaient Canadiens d'origine, soit 2,441, alors que 482 venaient des autres pays britanniques. Les étrangers étaient au nombre de 791, dont 24 des Etats-Unis.
Prés d'un tiers des prisonniers, exactement 1,279, y subissaient le minimum de deux ans et un jour: 828 pour cinq ans; 36 pour vingt à vingt-cinq ans; 17 pour vingt-cinq ans et plus; 162 à vie.
L'âge des détenus se répartissait comme suit: 484 au-dessous de vingt ans; 1,710 entre vingt et trente ans: 842 entre trente et quarante ans; 437 entre 40 et 50 ans: 173 entre 50 et 60 ans; et 60 au dessus de 60 ans.
Classification par l'état civil: 2,328 célibataires; 1,240 mariés: 139 veufs et 7 divorcés.
La population pénitencerie comprenait en fin 75 negres, 59 Indiens et 81 Mongols; le reste était de race blanche.
Le coût d'entretien des pénitenciers va naturellement en augmentant chaque année, en raison même de l'augmentation de la population. Le rapport mentionné indique que les pénitenciers ont coûté au trésor fédéral la somme de $3,034,438, soit $1.49 par jour pour chaque détenu. La subsistance d'un prisonnier à St-Vincent-de-Paul est de 13e par jour. Le travail accompli par chaque pensionnaire diminue quelque peu les frais généreux des pénitenciers.
En plus des dépenses annuelles, il fut fait l'an dernier, pour $839,094 de réparations, améliorations constructions.
Un fonctionnaire du gouvernement fédéral est chargé de la mise en liberté provisoire des prisonniers. Il a juridiction non seulement dans les pénitenciers relevant de l'autorité fédérale, mais aussi dans les prisons et les maisons de correction provinciales. Durant l'année fiscale 1930-31, 913 détenus furent graciés sur parole, dont 415 venant des pénitenciers. Sur le total des libérés provisoires, 29 seulement furent réincarcérés pour non-conformité aux conditions et 37 se rendirent coupables de nouvelles infractions avant leur complète libération.
Chaque établissement pénitentiaire a sa propre vie industrielle. Les détenus travaillent dans des ateliers ou sur des fermes; tous contribuent de quelque façon à l'entretien de l'institution. Il y a des cordonniers, des tailleurs, des forgerons, des mécaniciens; d'autres s'occupent des différents travaux sur de vastes fermes admirablement bien entretenues.
Top right: La prison de Bordeaux, dans la banlieue de Montréal,
Bottom left: La prison de Québec, qu'on appelle familièrement is "Pension Carbonneau".
Bottom right: Le pénitencier de Kingston, Ontario.
#middlebrow magazine#newspaper investigation#dominion penitentiaries#prison statistics#kingston penitentiary#st vincent de paul penitentiary#montreal jail#dorchester penitentiary#manitoba penitentiary#prince albert penitentiary#british columbia penitentiary#prisoner population#prison overcrowding#great depression in canada#crime and punishment in canada#history of crime and punishment in canada#montreal
0 notes
Text
𝐡 𝐞 𝐫 𝐬 𝐭 𝐨 𝐫 𝐲 ;
L’histoire de Jade ne commence pas dans une famille aimante, ni dans une famille qui se déchire. Elle commence dans une chambre d’hôpital, froide, où elle sera laissée, après un pauvre document signé. Jade n’est qu’une enfant parmi les autres, un numéro sur un document officiel. Elle est née sous X, et ce X la hante toute sa vie, parce que ses parents n’ont jamais reconnu son existence - ce n’est pas eux qui ont choisi son nom, juste la sage-femme qui l’a vu naître. Et Jade a simplement été confiée aux mains des infirmières, comme un vulgaire déchet dont on veut se débarrasser. Elle ne le sait pas, la petite, qu’elle est le fruit d’une agression sexuelle, que son existence était trop lourde à porter pour sa mère. Peu importe pour Jade - dès son enfance, elle est pleine de ressentiment envers celle qui ne lui a jamais laissé une chance, et qui lui a gâché sa vie dès le départ. L’enfance de Jade se déroule uniquement entre les quatre murs de l’orphelinat. Elle est en colère contre sa propre situation et surtout, elle est moquée à l’école pour son statut d’orpheline - naturellement, elle s’enferme dans un mutisme qui ne donne pas envie aux parents adoptants de la recueillir. Et pourtant, Jade n’a rien pour déplaire. Elle est plutôt sage, discrète, et sait se montrer disciplinée. Mais les parents qui viennent adopter des enfants se comportent comme s’il s’agissait d’animaux : personne ne veut d’un chat sauvage, tout le monde préfère un bon chaton.
Avec le temps, Jade devient trop vieille pour qu’on considère une adoption pour elle. Alors, son attachement et son affection, elle les reporte sur les éducateurs de l’orphelinat, qui sont ses seules figures parentales. Et elle est triste de les quitter, quand elle part de l’orphelinat pour rejoindre le foyer, à l’âge de douze ans. Elle sait qu’elle ne sera pas plus adoptée au sein du foyer qu’à l’orphelinat. De plus, sa situation l’empêche tout de même de se faire des amis - à l’école, elle est toujours vue comme une pestiférée, la gamine qui n’a pas de parents, pas de maison. Ses seuls modèles d’autorité sont encore une fois ses éducateurs, et de nouveau, elle reporte son affection sur eux. Réservée, elle ne cause jamais aucun problème, se contente de ramener des bonnes notes, et se réjouit de savoir qu’au moins quelque part, même si c’est dans un foyer, elle est la préférée de quelqu’un.
Et puis, Kyungsu arrive au foyer. Il est aussi réservé qu’elle, et Jade ne se fait aucune illusion sur les traumatismes qui l’ont amené ici. Il se voit refuser les adoptions, comme elle, et Jade y voit une opportunité de le garder près d’elle, égoïstement. Rapidement, les deux deviennent inséparables, et Jade sait que si elle doit s’en sortir dans la vie, ça sera uniquement pour rendre Kyungsu fier d’elle. Ça crève les yeux, la façon dont elle est amoureuse du garçon. C’est évidemment pour tout le monde, sauf pour les deux concernés. Elle a trop peur de perdre Kyungsu pour parler, et pense pouvoir se contenter de l’amitié du garçon. Mais Kyungsu la fait rêver à un avenir heureux, et elle se prend à imaginer que l’amour qu’elle n’a pas reçu quand elle était petite, elle peut essayer de le donner aux autres.
C’est ainsi qu’elle commence à cultiver le rêve de devenir médecin. Elle veut sauver le monde, la petite Jade, et aider tous les enfants, toutes les personnes comme elle qui n’ont pas connu la main tendue. A sa majorité, graciée d’une bourse de l’Etat parce qu’elle est pupille de la nation, elle rejoint l’école de médecine. Et elle se sent en sécurité, puisqu’elle a Kyungsu �� ses côtés.
En parallèle de ses études, Jade travaille dans un café pour s’assurer des fins de mois tranquilles. Une routine s’installe alors : le café, les études, et Kyungsu. Néanmoins, Jade est de plus en plus en quête d’identité, et elle commence à s’investir dans la recherche de l’identité de sa mère. Cela lui semble infructueux, au début, avant qu’elle ne découvre l’existence de Bambi. Jade a enfin trouvé un morceau de sa famille. Bambi, sa cousine, devient rapidement une partie importante de sa vie, un ajout nécessaire mais naturel dans sa routine. Jade navigue difficilement, avec ses sentiments pour Kyungsu, qui ne cessent de s’intensifier, et ça ne s’arrange pas lorsque ce dernier rejoint Halazia, un gang de la ville. Jade n’a pas toute l’histoire, ne sait pas pourquoi il est avec eux, mais il sait qu’il est coincé là, et peu importe à quel point elle peut froncer les sourcils, ça ne change rien à la situation.
Alors, Jade essaye de refouler ses sentiments, quitte à se mêler dans les draps des autres étudiants, des relations stériles, parce que son coeur appartient à Kyungsu. Et peu importe la réputation qu’elle se traîne, si au moins, son meilleur ami ne se rend pas compte de ses sentiments.
Évidemment, son attitude génère plus d’une fois des disputes avec Kyungsu - mais elle sait qu’elle peut aussi mettre ça sur le dos de son mécontentement face à son implication dans un gang. Jade n’a eu la malchance de rencontrer Set qu’une seule fois, mais ça a été suffisant pour l’écoeurer pour toute une vie. Entre mains baladeuses, et paroles déplacées, Set essaye de profiter de la réputation de Jade pour la mettre dans son lit, sans son consentement. Mais ça, c’est un secret qu’elle est prête à emporter dans la tombe.
Cependant, jour après jour, elle voit l’avenir qu’elle avait rêvé aux côtés de Kyungsu s’enfuir - alors c’est peut-être pour ça que, contrairement à lui, Jade se réjouit de l’arrivée de Junseo dans la vie de Bambi. Ça ouvre une porte de sortie pour les deux meilleurs amis. Il faudra une énième crise de jalousie pour que leur secret éclate au grand jour : l’un et l’autre s’aiment, et il apparaît stupide de ne pas être ensemble. Après la trahison de Kyungsu auprès de Set, et son intégration parmi les Serpents, Jade se sent étonnamment plus apaisée - probablement parce que cette fois, personne n’essaye de la mettre de force dans son lit. Et puis, pour une fois, Jade trouve sa place, car elle est une vraie plus value pour les Serpents, grâce à ses connaissances médicales, agissant comme l’infirmière du gang.
𝐡 𝐞 𝐫 𝐭 𝐫 𝐢 𝐯 𝐢 𝐚 ;
⁕ Jade a pris l’habitude de toujours préparer une tasse de café supplémentaire pour les matins où Kyungsu et elle se rejoignent à l’université - mais à ce stade, de toute façon, ils vivent presque déjà ensemble, et elle lui a désigné une tasse attitrée. Elle lui a aussi laissée un étage dans son armoire, et il a tout l’espace qu’il lui faut dans la salle de bains.
⁕ Jade n’est pas connue comme celle qui prend le plus soin de son apparence. Souvent dépassée par le rythme de ses études, suivies des gardes et de son travail au café, on dirait souvent qu’elle porte le poids du monde sur ses épaules. Elle fait au moins attention à ses cheveux, et elle a toujours une tresse dans les cheveux, faite par elle ou par Kyungsu.
⁕ Jade est déterminée à réussir ses études de médecine - et elle s’en sortira à peu près. Bien qu’elle n'atteigne pas ses rêves de chirurgienne, elle deviendra médecin urgentiste, et travaillera à l’hôpital général de Séoul, là où son histoire a commencé.
⁕ Jade ne fait ni partie d’Halazia, ni des Serpents à proprement parler. Concernant Halazia, la jeune femme s’en est toujours tenue bien loin - elle n’apprécie pas Set, qu’elle qualifie allégrement de “gros porc”, et Kyungsu refuse de la laisser s’en mêler. Avec les Serpents, c’est un peu différent. Une fois que Kyungsu y trouve un refuge, et parce que Bambi est en couple avec un des Serpents, elle est amenée à les fréquenter plus souvent que prévu, et bien qu’elle n’en soit pas une membre officielle, le gang profite plus d’une fois de ses compétences médicales, et elle leur sert d’infirmière officieuse.
𝐚 𝐩 𝐩 𝐞 𝐚 𝐫 𝐚 𝐧 𝐜 𝐞 ;
Physiquement, Jade est d’un petit gabarit assez fragile. Elle qui a toujours été brune envisage de plus en plus de se teindre en blonde, à l’inverse de sa cousine, qui est devenue brune à son tour. Elle a fêté ses dix-huit ans avec un tatouage, bien qu’il soit assez petit, une fleur sur le poignet, et de la même façon, elle a fêté son passage en deuxième année avec un piercing au nombril. Jade possède quelques cicatrices un peu partout, parce qu’elle est d’une maladresse légendaire, comme le montre celle à la racine de ses cheveux, symbole d’une rencontre malheureuse entre son front et une table.
𝐩 𝐞 𝐫 𝐬 𝐨 𝐧 𝐚 𝐥 𝐢 𝐭 𝐲 ;
Jade est du type extravertie, extrêmement joyeuse et dévouée, mais elle est aussi très naturellement séductrice, ce qu’elle utilise bien souvent à son avantage. Jade, bien que coopérative la plupart du temps, peut se montrer tranchée dans ses idées et sacrément butée. Elle est connue pour travailler dur, mais reste modeste à ce sujet, estimant que chaque récompense doit forcément venir d’un travail acharné. Jade peut se montrer plutôt impulsive, voire même obstinée - et Kyungsu admet parfois qu’elle peut être terrifiante. En présence de personnes qu’elle connaît bien, elle est assez bruyante, parce qu’elle refuse de se cacher.
1 note
·
View note
Text
L'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra gracié par le roi
L’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra a bénéficié d’une grâce royale raccourcissant sa libération conditionnelle de deux semaines, a déclaré son avocat samedi, un jour après l’élection de sa fille au poste de Premier ministre par le Parlement. Continue reading L’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra gracié par le roi
0 notes
Text
HENRI DECOIN : SANG ET OR
Il faut éviter avant tout de se référer à l’histoire de Mathilde Carré, dite la Chatte, agent de l’Abwehr, alias “Micheline”, alias “la dame au chapeau rouge”, alias “Victoire” selon les différents réseaux, condamnée, traînée de prison en prison, graciée finalement. Les deux films de Decoin: La Chatte et La Chatte sort ses griffes prennent toute distance à ce sujet. « Il ne peut être question de…
1 note
·
View note
Text
Je n'oriente pas mon action journalistico-littéraro-politico-philosophico etc vers un mot d'ordre de votes lors d'élections. Chacun a des yeux, un cerveau, l'accès à mes sites et à F.De Souche. N'importe quel enfant de 5 ans peut voir où se situe la barbarie en Occident, et surtout à Franceghreb. N'importe qui a accès à cette liste à défaut d'avoir une mémoire et un coeur... -Les peurs et fantasmes / et les faits sur le RN maintenant : 1. Seul parti français avec son satellite Reconquête à exiger la cessation de la barbarie raciste contre nos populations.
Cela devrait suffire à n'importe quel individu non trépané.
Passé nazi ? Bof. Passé violent ? Non. Présent violent ? Non. Appel à la haine raciale ou religieuse ? Non.
Le reste n'a aucune importance, sauf si le RN décide de "faire du Orban" contre les précaires. 2. Fantasmes : le RN "veut faire dégager "les étrangers" ou "les immigrés" de France". Absolument pas. La France est littéralement envahie de gens violents, qui pourrissent le pays. Il faut tenter d'agir.
Tous les autres partis influents sauf LR, nettement moins collabo, aggravent chaque jour la situation par : -Appel à la continuation de venue de migrants de façon incontrôlée ou peu contrôlée -Négation et masquage systémiques des faits de barbarie ou "simplement violence" contre nos populations par leurs idoles -Attaque systémique des gens qui refusent ces atrocités permanentes Tous les partis, associations, journalards, intellectuels, hommes et femmes politiques, ou "simples citoyens" qui continuent la néo-collaboration doivent être interdits de propagande par des moyens de type amendes et emprisonnement. Cela ne peut pour l'instant pas se faire. La véritable sentence est la réactivation de la loi sur l'intelligence avec l'ennemi (je vous laisse chercher).
Un certain nombre de collabos repentis seront graciés, par "un certain décret". BP.
0 notes
Text
Emeute au Camp Pénal : « Bassirou Diomaye Faye limou def.. », une erreur révélée (vidéo)
L’émeute au Camp Pénal de Liberté 6 continue de faire parler. Sur le plateau de « La Bonne Heure », Ndeye Leïla Sow a révélé une nouvelle source de frustration chez les détenus. Selon elle, le nombre de détenus graciés pour la Tabaski aurait vexé certains des prisonniers. Le président Bassirou Diomaye Faye a notamment gracié 376 détenus. Minime, selon la chroniqueuse, qui juge que c’est erreur de…
View On WordPress
0 notes
Text
L’aura intacte de Djamila Bouhired, héroïne de l’indépendance algérienne.Comment rester en vie quand on a été condamnée à mort à 22 ans et graciée à 24 ? Comment écrire son histoire quand votre nom est le titre d’un livre ? Comment se faire sa place quand un film vous a élevée au rang d’héroïne éternelle dans tout le monde arabe ? Comment porter son prénom quand il est devenu l’hommage de toute une génération ? Comment former une famille quand votre mari, le père de vos deux enfants, a disparu du jour au lendemain sans un mot d’explication pour réapparaître sept ans plus tard ? Comment ressusciter quand on vous a rendu un hommage national après l’annonce erronée de votre mort ? Comment faire deux révolutions en une seule vie ? Et, pour finir, comment échapper au mythe Djamila quand on écrit sur Mme Bouhired ?Il est des êtres dont le personnage est plus fort que la personne, des individus entrés dans l’Histoire avant même de devenir adultes. C’est très rare, c’est le cas de Djamila Bouhired, dont le nom résume à lui seul la guerre d’Algérie, la bataille d’Alger, la torture, l’infamie, l’héroïsme, la liberté. La vie, qui est injuste, n’a jamais distribué également ses bienfaits ni ses épreuves : certains en ont trop, sans avoir rien demandé.Un quart de la vie de Djamila Bouhired suffirait à remplir bien d’autres existences. Peut-être eût-elle préféré. On ne lui a pas demandé. De toute façon, elle n’a jamais été du genre à se confier ni à raconter ses souvenirs. Djamila Bouhired est en béton armé, sans faille et sans reproche. Elle est, au sens propre, une légende vivante, une énigme.
الهالة السليمة لجميلة بوحيرد، بطلة استقلال الجزائر، كيف تبقى على قيد الحياة عندما حُكم عليك بالإعدام في سن 22 وتم العفو عنك في سن 24؟ كيف تكتب قصتك عندما يكون اسمك عنوان كتاب؟ كيف تجدين مكانك بعد أن رفعك فيلم إلى مرتبة البطلة الأبدية في العالم العربي؟ كيف ترتدي اسمك الأول عندما أصبح تكريمًا لجيل كامل؟ كيف يمكنك تكوين أسرة عندما يختفي زوجك، والد طفليك، بين عشية وضحاها دون كلمة تفسير ليعود للظهور بعد سبع سنوات؟ كيف تبعث من جديد وقد دُفع لك التكريم الوطني بعد الإعلان الخاطئ عن وفاتك؟ كيف تصنع ثورتين في حياة واحدة؟ وأخيرا، كيف يمكننا الهروب من أسطورة جميلة عند الكتابة عن السيدة بوحيرد؟ هناك كائنات شخصيتها أقوى من الشخص، أفراد دخلوا التاريخ حتى قبل أن يصبحوا بالغين. وهذا نادر جدًا، هذه هي حالة جميلة بوحيرد، التي يلخص اسمها وحده حرب الجزائر، ومعركة الجزائر العاصمة، والتعذيب، والعار، والبطولة، والحرية. إن الحياة، غير العادلة، لم توزع بركاتها أو محنتها بالتساوي: البعض لديه الكثير، دون أن يطلب أي شيء. إن ربع حياة جميلة بوحيرد سيكون كافيا لملء العديد من الوجودات الأخرى. ربما كانت تفضل ذلك. لم نسأله. على أية حال، لم تكن أبدًا من النوع الذي يثق بذكرياته أو يشاركها. جميلة بوحيرد مصنوعة من الخرسانة المسلحة، خالية من العيوب وبعيدة عن الشبهات. إنها، بالمعنى الحرفي للكلمة، أسطورة حية، ولغز.
1 note
·
View note