#les danses des morts
Explore tagged Tumblr posts
Text
Dead and loving it...
Eustache-Hyacinthe Langlois & Louise Marguerite Espérance Langlois - Illustrations from 'Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts,' 1852.
source
#eustache hyacinthe langlois#louise marguerite espérance langlois#les danses des morts#dances of death#danza macabra#danse macabre#the dance of death#dance of death#horror art#skeletons#living dead#zombies#undead#engraving#art#illustration#illustrations
1K notes
·
View notes
Text
Peignot, G. (1826). Recherches historiques et littéraires sur les danses des morts et sur l'origine des cartes à jouer ... Dijon: V. Lagier.
1 note
·
View note
Text
MA FRANCE ET MOI
"C’est celle de 1789, une FRANCE qui se lève, celle qui conteste, qui refuse !
La FRANCE qui proteste qui veut savoir, c’est la FRANCE joyeuse, curieuse et érudite, la FRANCE de Molière qui tant se battit contre l’hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès !
La FRANCE de l’invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie !
La FRANCE des Lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne, la FRANCE de la Poésie, celle de Musset, d’Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d’ Aimé Césaire !
La FRANCE qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l’obscurantisme et tout manichéisme !
La FRANCE qui aime les Mots, les Mots doux, les Mots d’Amour, et aussi la Liberté de dire des gros Mots !
La FRANCE qui n’en finira jamais de détester le mot "SOUMISSION" et de choyer le Mot RÉVOLTE !
Oui ma FRANCE à moi c’est celle des Poètes, des Musiciens, celle d’Armstrong, celle de l’Accordéon, celle des Chansons douces, des Chansons graves, des Espiègles, des Humoristiques, des Moqueuses ou celle truffée de Mots qui font rêver d’un Amour que l’on n’osera jamais déclarer à celle qu’on aime.
Ma FRANCE à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin !
La FRANCE des Calembours, des "Bidochons", celle de la Paillardise aussi bien que celle du "Chant des Partisans".
Ma FRANCE c’est celle de Daumier, celle de l’ "Assiette au beurre", du "Sapeur Camembert", celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du "Canard", de "Fluide Glacial" et de "Charlie", drôles, insolents, LIBRES !
Ma FRANCE, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la FRANCE des "Enfants du Paradis" et des "Enfants du Veld ’hiv", celle de la Mode libre, celle de la Danse, des flirts et des Câlins, celle de la Musique douce et des Rocks déjantés, celle de la Gourmandise !
Ma France à moi c’est une FRANCE capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être Athée !
Eh oui ! Ma FRANCE est une FRANCE LIBRE, FRATERNELLE et éternellement INSOUMISE aux dictats de la "bien-pensance" !
Il n’est qu’en respectant toutes ces diversités qu’on arrive un jour à vivre la "DOUCE FRANCE" de Trenet.
Celle qui m’a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.
Figure révolutionnaire, emblématique, durant "La Commune", le "Père Duchêne" écrivait au frontispice du Journal qu’il publiait en 1793 ,
"LA RÉPUBLIQUE OU LA MORT !"
Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent !"
Pierre Perret
C'était aussi ma FRANCE...
20 notes
·
View notes
Text
Liste de titres pour des créations.
en français :
Je ne sais jamais quoi mettre sur mes avatars. Vous aviez partager des listes fr mais je les trouves plus.. Je me fais un petit post it ici. Si vous avez des listes, on partage? il y a des doublons
Regards ténébreux Les Secrets enfouis L'Ombre silencieuse Échos de minuit Les Traces de l'oubli Les Feux éteints Morsure d'hiver Au-delà du brouillard Lueur interdite Le Masque déchiré Encre noire Les Jardins abandonnés La Voix du silence Sous les étoiles sombres Étreinte de la nuit La Cité des murmures Le Reflet brisé Les Chemins interdits L'Envol de l'ombre L'Innocence perdue Frissons d'obsidienne Les Fantômes du passé Les Roses noires Le Souffle des ténèbres Le Cœur englouti L'Écho des cendres Le Parfum de l'oubli Les Portes interdites La Malédiction d'argent Les Yeux sans visage Dans l'ombre des corbeaux La Morsure du destin Au creux de l'abîme Les Larmes de l'oubli L'Enfer en héritage L'Éveil des démons La Peur écarlate Les Ames égarées Les Passages interdits Le Silence des sépultures Les Vents funestes Le Destin trahi Les Murmures de la nuit L'Envol des chimères Les Lueurs sombres La Morsure du passé Les Larmes de l'ombre La Légende des corbeaux Les Ténèbres intérieures Les Chemins de la peur L'Effroi suspendu Les Mains sanglantes Les Rires éteints Le Labyrinthe obscur L'Orage éternel Le Regard sans âme Les Ombres profondes La Danse des spectres Les Anges déchus Le Souffle des damnés Les Secrets du passé La Voix des tourments Les Ruines oubliées La Nuit sans fin Les Flammes éternelles La Toile de l'araignée Les Vestiges du mal Le Mystère envoûtant Les Larmes de sang La Malédiction du corbeau Les Visages sans visage L'Étreinte de l'enfer Les Portes de la folie Les Murmures du destin Le Regard perdu Les Ténèbres profondes L'Effroi enfoui Les Portes de l'obscurité L'Écho des tourments Le Regard ténébreux Les Flammes de l'oubli Le Voile ensanglanté La Marque maudite Les Rêves interdits La Lueur sinistre Les Murmures envoûtants Le Sentier des ombres Le Reflet démoniaque Les Secrets perdus La Prison des âmes Les Ténèbres dévorantes L'Ombre silencieuse Les Chemins interdits Le Chant des damnés La Lame du désespoir Les Voix de l'au-delà L'Éclipse du destin Les Frissons funestes La Danse des démons Les Souvenirs maudits Le Regard perdu Les Vestiges de la nuit La Marque de la terreur Les Flammes éternelles Le Voile de l'agonie Les Murmures mortels L'Ombre enchaînée Les Chemins maudits La Vengeance démoniaque Le Masque de la folie Les Lueurs éteintes La Danse des esprits Les Soupirs funèbres Les Secrets ensanglantés La Prison de la folie Les Ténèbres écarlates Le Regard ténébreux Les Vestiges de la peur L'Écho du cauchemar Le Baiser de la mort Les Flammes damnées La Chute éternelle Les Chemins ensorcelés Le Reflet brisé Les Lueurs de l'ombre La Malédiction ensorcelée Le Voile des regrets Les Murmures hantés L'Étreinte des ténèbres Le Regard perdu Les Flammes éternelles Le Voile de l'oubli La Marque de la peur Les Secrets enfouis La Prison des cauchemars Les Ténèbres abyssales Le Reflet macabre Les Vestiges ensanglantés L'Ombre déchue Les Chemins de la perdition La Vengeance éternelle Le Masque des tourments Les Lueurs mourantes La Danse macabre Les Soupirs éternels Les Secrets interdits La Prison des illusions Les Ténèbres éternelles Le Regard funeste Les Vestiges du désespoir L'Écho des âmes perdues Le Souffle de la mort Les Flammes enragées Le Voile des illusions Les Murmures obsédants L'Ombre envoûtante Les Chemins désolés La Malédiction éternelle Le Reflet perdu Les Lueurs nocturnes La Chute funeste Les Souvenirs ensanglantés Les Secrets enfouis La Prison des ombres Les Ténèbres déchirées Le Regard brisé Les Vestiges maudits L'Écho des tourments Le Baiser de l'oubli Les Flammes sombres La Danse éternelle Les Soupirs tourmentés Les Secrets voilés La Prison des tourments Les Ténèbres éthérées Le Reflet ensanglanté Les Lueurs évanouies Les Frissons déchus Les Reflets perdus Les Reflets effacés L'Éclat mirifique des ruines oubliées Les Secrets de la nébuleuse déchue Les Vestiges d'une beauté évanouie L'Étoile solitaire, guide des cieux Le Pendu suspendu, mystère dans les cieux La Lune argentée, gardienne des rêves Le Soleil flamboyant, éclat de lumière La Justice équitable, balance des destins Le Jugement vibrant, réveil de l'âme Le Monde infini, danse de l'univers La Roue tourbillonnante, destin en mouvement La Force indomptable, puissance intérieure Le Chariot triomphant, victoire en marche La Tempérance sereine, harmonie des éléments La Papesse mystérieuse, gardienne des secrets L'Empereur solide, fondation de l'ordre L'Impératrice fertile, source de créativité Le Diable séducteur, tentation ardente La Mort silencieuse, transformation inéluctable Le Magicien énigmatique, maître des arts occultes La Peste dévastatrice, fléau implacable Le Fou insouciant, voyageur des mondes La Tour déchue, chute de l'illusion Le Hierophant sacré, gardien des enseignements Le Huit de coupes, départ mélancolique L'As de deniers, promesse d'abondance La Reine d'épées, sagesse tranchante Le Roi de bâtons, leader enflammé La Page de coupes, messager des émotions Le Neuf de deniers, richesse accomplie Le Deux de bâtons, choix et potentiel Le Six d'épées, voyage vers la paix Le Trois de coupes, célébration joyeuse Le Sept de deniers, patience récompensée L'As de bâtons, étincelle créatrice La Reine de deniers, générosité fertile Le Roi d'épées, autorité mentale La Page de bâtons, passion émergente Le Dix d'épées, fin d'un cycle Le Quatre de coupes, désillusion intérieure Le Sept de coupes, rêverie envoûtante L'As de coupes, source d'amour Le Roi de deniers, prospérité terrestre La Reine de bâtons, énergie inspirante La Page d'épées, esprit vif et curieux Le Six de coupes, nostalgie douce Le Deux de deniers, jonglerie de choix Le Huit de épées, prisons mentales Le Dix de deniers, héritage matériel L'As d'épées, puissance de la pensée La Reine de coupes, intuition profonde La Marée des songes Les Visions perdues La Lueur furtive L'Errance silencieuse Le Voile d'argent Les Rêves brisés La Brume éternelle L'Encre des mystères Les Silences enfouis Le Chant des échos Les Voix errantes La Flamme solitaire Les Secrets du silence Le Regard de l'ombre Les Passages éphémères L'Éclat d'ambre Les Souvenirs fanés La Lueur crépusculaire Les Murmures nocturnes Le Reflet évanoui La Danse des illusions L'Horizon suspendu Les Échos lointains La Brume éthérée Le Souffle fugace Les Soupirs évanescents La Mélodie oubliée Les Flammes vacillantes Le Voile de minuit Les Regards perdus La Clairière ensorcelée Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre La Brume solitaire La Plume d'argent Les Silences évanouis Le Regard lointain Les Secrets fugaces L'Étincelle perdue Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire Les Murmures d'ailleurs La Mélodie évanouie Les Flammes éphémères Le Voile d'éternité Les Regards éteints La Clairière envoûtante Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre La Brume solitaire La Plume d'argent Les Silences évanouis Le Regard lointain Les Secrets fugaces L'Étincelle perdue Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire La Lueur enchantée Le Reflet d'azur La Mélodie évanouie Les Flammes éphémères Le Voile d'éternité Les Regards éteints La Clairière envoûtante Les Murmures d'antan L'Encre des destins Les Chemins d'écume La Lueur évanouie Les Frissons éthérés Le Reflet d'opale La Chanson des étoiles Les Ombres vagabondes Le Silence oublié Les Pas évanescents La Danse des reflets L'Instant suspendu Les Échos d'ambre Les Brumes fugitives Le Regard d'or Les Secrets du crépuscule L'Écho de l'oubli La Lueur éternelle Les Soupirs de l'aube Le Voile de l'âme Les Murmures éthérés La Danse des éphémères Les Frissons de l'aurore Le Reflet d'émeraude La Chanson des échos Les Ombres envoûtantes Le Silence éternel Les Pas suspendus La Lueur du songe Les Secrets enchantés L'Éclat du mystère Les Souvenirs d'argent Le Rayonnement obscur Les Murmures d'opale La Brume lointaine Le Regard fugace Les Passages évanouis L'Écho des étoiles La Lueur d'azur Les Frissons ensorcelés Le Reflet solitaire La Danse des chimères La Clairière éthérée Les Silences éternels Le Voile de l'horizon Les Regards évanescents La Plume d'éternité Les Secrets d'ambre L'Encre des illusions Les Souvenirs d'opale Le Rayonnement crépusculaire Par les ciels noués aux ciels Brefs Déluges Rhapsodie rouge Une rhétorique des nuages Éléphantesque Les Échos des Étoiles Scintillantes Les Secrets d'Émeraude et de Brume Le Songe des Illusions Éternelles Les Murmures du Jardin Enchanté Les Ailes de la Nuit Éternelle L'Éclat de l'Âme Étoilée Les Énigmes du Temps Suspendu Les Larmes d'Opale et de Lumière Le Chant des Étoiles Captives La Danse des Papillons d'Ébène L'Écho du Silence Éternel Les Étoiles Éphémères de l'Infini Les Portes de l'Aube Céleste Le Voyage des Rêves Oubliés Les Lueurs de l'Aurore Éternelle La Symphonie des Âmes Endormies Le Soupir des Fleurs de Cristal Éthéré Chrysalide Évanescence Sélénite Élytres Nostalgie Émeraude Zéphyr Mélancolie Orée Azur Délire Céleste Rêverie Ether Féerie Lueur Harmonie Sublime Odyssée Envol Alchimie Arcane Incantation Illusion Éclipse Astrale Éternité Ombre Sérénade Élévation Enchantement Mystère Palimpseste Euphorie Ensorcelle Sirène Perséphone Avalon Zénith Aube Valhalla Chimère Solstice Zodiaque Épiphanie Mnémosyne Myriade Magie Nébuleuse Vagabond Astre Labyrinth Aurora Équinoxe Élixir Silhouette Évanescent Opale Chant Somnambule Eurydice Écho Vertige Sélène Métamorphose Brume Écume Enigme Ethéré Illume Incarnat Mélodie Zéphyre Songe Mythe Ténèbres Nymphe Envoûtement Ailée Enchantée Émulsion Égérie Lumière Palais Améthyste Éclisse Doux Éphémère Sérénité Illusoire Magistral Éclipse Enfer Ressusciter Élémentaire Mystique Aérien Mirifique Évocation Invraisemblable Envoûtant Serment Absolu Exquis Extase Errance L'Élixir Éternel Les Voiles d'Argent Le Souffle d'Améthyste Les Secrets d'Ébène L'Ombre Enchantée Le Chant des Sirènes Les Larmes d'Opale La Lueur d'Émeraude Le Sortilège d'Or La Plume d'Ivoire L'Écho du Temps Les Brumes d'Onyx La Rose d'Amarante Les Murmures de Jade Le Feu Sacré La Voie des Étoiles Le Mystère d'Obsidienne Les Secrets d'Abyss L'Essence d'Argent Le Rêve d'Azur La Prophétie d'Orphée Le Voile de Saphir Les Illusions d'Ébène La Clarté d'Opale Le Cri du Corbeau Les Enchantements d'Émeraude La Prison d'Améthyste Le Portail d'Ivoire Les Chimères de Minuit La Magie d'Ébène Le Soupir du Vent Les Échos du Passé La Brume d'Argent Le Regard d'Onyx Les Lueurs d'Améthyste La Danse des Ombres Le Secret d'Émeraude Les Volutes d'Opale L'Aube d'Azur Le Chant des Mages La Quête d'Or Les Voiles d'Ébène Le Silence d'Opale La Plume d'Améthyste Les Larmes de Jade Le Feu d'Argent Regards ténébreux Les Secrets enfouis L'Ombre silencieuse Échos de minuit Les Traces de l'oubli Les Feux éteints Morsure d'hiver Au-delà du brouillard Lueur interdite Le Masque déchiré Encre noire Les Jardins abandonnés La Voix du silence Sous les étoiles sombres Étreinte de la nuit La Cité des murmures Le Reflet brisé Les Chemins interdits L'Envol de l'ombre L'Innocence perdue Frissons d'obsidienne Les Fantômes du passé Les Roses noires Le Souffle des ténèbres Le Cœur englouti L'Écho des cendres Le Parfum de l'oubli Les Portes interdites La Malédiction d'argent Les Yeux sans visage Dans l'ombre des corbeaux La Morsure du destin Au creux de l'abîme Les Larmes de l'oubli L'Enfer en héritage L'Éveil des démons La Peur écarlate Les Ames égarées Les Passages interdits Le Silence des sépultures Les Vents funestes Le Destin trahi Les Murmures de la nuit L'Envol des chimères Les Lueurs sombres La Morsure du passé Les Larmes de l'ombre La Légende des corbeaux Les Ténèbres intérieures Les Chemins de la peur L'Effroi suspendu Les Mains sanglantes Les Rires éteints Le Labyrinthe obscur L'Orage éternel Le Regard sans âme Les Ombres profondes La Danse des spectres Les Anges déchus Le Souffle des damnés Les Secrets du passé La Voix des tourments Les Ruines oubliées La Nuit sans fin Les Flammes éternelles La Toile de l'araignée Les Vestiges du mal Le Mystère envoûtant Les Larmes de sang La Malédiction du corbeau Les Visages sans visage L'Étreinte de l'enfer Les Portes de la folie Les Murmures du destin Le Regard perdu Les Ténèbres profondes L'Effroi enfoui Les Portes de l'obscurité L'Écho des tourments Le Regard ténébreux Les Flammes de l'oubli Le Voile ensanglanté La Marque maudite Les Rêves interdits La Lueur sinistre Les Murmures envoûtants Le Sentier des ombres Le Reflet démoniaque Les Secrets perdus La Prison des âmes Les Ténèbres dévorantes Le Reflet macabre Les Vestiges de la peur L'Écho du cauchemar Le Baiser de la mort Les Flammes damnées La Chute éternelle Les Chemins ensorcelés
Anglais
Buried Secrets The Silent Shadow Echoes of Midnight Traces of Oblivion Extinguished Fires Winter's Bite Beyond the Mist Forbidden Gleam Torn Mask Black Ink Abandoned Gardens Voice of Silence Under Dark Stars Embrace of the Night City of Whispers Broken Reflection Forbidden Paths Flight of Shadows Lost Innocence Obsidian Shivers Ghosts of the Past Black Roses Breath of Darkness Swallowed Heart Echo of Ashes Scent of Oblivion Forbidden Gates Silver Curse Eyes Without a Face In the Shadow of Crows Bite of Destiny In the Depths of the Abyss Tears of Oblivion Inheritance of Hell Awakening of Demons Scarlet Fear Lost Souls Forbidden Passages Silence of Graves Fatal Winds Betrayed Destiny Whispers of the Night Flight of Chimeras Dark Glows Bite of the Past Tears of Shadows Legend of Crows Inner Darkness Paths of Fear Suspended Dread Bloody Hands Extinguished Laughter Obscure Labyrinth Eternal Storm Soulless Gaze Deep Shadows Dance of Specters Fallen Angels Breath of the Damned Secrets of the Past Voice of Torments Forgotten Ruins Endless Night Eternal Flames Web of the Spider Remnants of Evil Enchanting Mystery Blood Tears Curse of the Raven Faceless Visages Embrace of Hell Gates of Madness Whispers of Destiny Lost Gaze Profound Darkness Buried Dread Gates of Darkness Echo of Torments Dusky Gaze Bloodstained Veil Cursed Mark Forbidden Dreams Sinister Glare Enchanted Whispers Path of Shadows Demonic Reflection Lost Secrets Prison of Souls Devouring Darkness Silent Shadow Dance of the Damned Blade of Despair Voices from Beyond Eclipse of Destiny Ominous Shivers Dance of Demons Cursed Memories Nightfall Vestiges Mark of Terror Prison of Nightmares Abyssal Darkness Macabre Reflection Bloodstained Remnants Fallen Shadow Paths of Perdition Eternal Vengeance Mask of Torments Faded Glows Dance of Spirits Funereal Whispers Bloodstained Secrets Prison of Madness Scarlet Darkness Remnants of Fear Echo of Nightmare Kiss of Death Damned Flames Eternal Fall Enchanted Paths Faded Glows of Shadow Cursed Enchantment Veil of Regrets Haunted Whispers Embrace of Darkness Veil of Oblivion Mark of Fear Prison of Shadows Paths of Desolation Mask of Madness Extinguished Glows Dance of Illusions Eternal Horizon Distant Echoes Ethereal Mist Fleeting Breath Vanishing Whispers Forgotten Melody Fleeting Flames Midnight Veil Lost Gazes Enchanting Clearing Whispers of Yesteryear Ink of Destinies The Quest for Gold The Ebony Veils The Opal Silence The Amethyst Feather The Tears of Jade The Silver Fire Dark Gazes The Buried Secrets Midnight Echoes Beyond the Fog Forbidden Glow The Torn Mask The Voice of Silence The City of Whispers The Broken Reflection The Breath of Darkness The Engulfed Heart The Echo of Ashes The Scent of Oblivion The Silver Curse In the Shadow of Ravens The Bite of Destiny The Awakening of Demons The Silence of Tombs Fateful Winds Dark Gleams The Bite of the Past The Legend of Crows Suspended Terror The Obscure Labyrinth The Breath of the Damned The Voice of Torment The Spider's Web Tears of Blood The Raven's Curse Faceless Faces The Grasp of Hell The Gates of Madness The Lost Gaze Doors of Darkness The Echo of Torment The Dark Gaze Flames of Oblivion The Bloodstained Veil The Cursed Mark Sinister Gleam Enchanting Whispers The Demonic Reflection Echo of Nightmares The Kiss of Death Dream Tide Lost Visions The Fleeting Glow Silent Wandering The Silver Veil Broken Dreams Eternal Mist Ink of Mysteries Buried Silences Song of Echoes Wandering Voices Solitary Flame Secrets of Silence Gaze of Shadow Ephemeral Passages Amber Radiance Faded Memories Twilight Glow Nocturnal Whispers Faded Reflection Suspended Horizon Etherial Mist Flickering Flames Enchanted Glade Whispers of Yesteryears Paths of Foam Faded Gleam Etherial Shivers Opalescent Reflection Star's Song Wandering Shadows Forgotten Silence Vanishing Steps Dance of Reflections Suspended Moment Amber Echoes Solitary Mist Silver Feather Vanished Silences Distant Gaze Fleeting Secrets Lost Spark Opal Memories Twilight Radiance Whispers from Elsewhere Faded Melody Ephemeral Flames Veil of Eternity Extinct Gazes Enchanting Glade Enchanted Glow Azure Reflection Vanished Melody Grove Azure Delirium Celestial Reverie Ether Fairy Glimmer Harmony Sublime Odyssey Soar Alchemy Arcane Incantation Illusion Eclipse Astral Eternity Shadow Serenade Elevation Enchantment Mystery Palimpsest Euphoria Enchantress Siren Persephone Avalon Zenith Dawn Valhalla Chimera Solstice Zodiac Epiphany Mnemosyne Myriad Magic Nebula Vagabond Star Labyrinth Aurora Equinox Elixir Silhouette Evanescent Opal Chant Somnambulist Eurydice Echo Vertigo Selene Metamorphosis Mist Foam Enigma Etheric Illuminate Incarnate Melody Zephyr Dream Myth Darkness Gleam Nymph Winged Enchanted Emulsion Egeria Light Palace Amethyst Gentle Ephemeral Caress Fleeting Serenity Illusory Persian Magical Majestic Fade Inferno Resurrect Elemental Mystical Aerial Supernatural Precious Poetry Marvelous Evocation Unbelievable Enchanting Oath Absolute Exquisite Shadows Ecstasy Wandering Erudite Brush The Eternal Elixir Silver Veils Breath of Amethyst Ebony Secrets Enchanted Shadow The Siren's Song Opal Tears Emerald Gleam Spell of Gold Ivory Feather Echo of Time Onyx Mists Rose of Amaranth Jade Whispers Sacred Fire Path of Stars Obsidian Mystery Abyss Secrets Silver Essence Azure Dream Orpheus' Prophecy Sapphire Veil Ebony Illusions Opalescent Clarity The Raven's Cry Emerald Enchantments Amethyst Prison Ivory Portal Midnight Chimeras Ebony Magic Whisper of the Wind Echoes of the Past Silver Mist Onyx Gaze Amethyst Gleams Dance of Shadows Emerald Secret Opalescent Spirals Azure Dawn Mage's Chant The Golden Quest Ebony Veils Silence of Opal Amethyst Feather
173 notes
·
View notes
Text
Annette Funicello, 1950s
Annette Funicello était une actrice et chanteuse américaine, surtout connue pour son travail avec Disney dans les années 1950 et pour ses films de plage dans les années 1960. Née le 22 octobre 1942 à Utica, New York, elle est décédée le 8 avril 2013.
Elle a débuté sa carrière en tant que « Mouseketeer » dans l'émission pour enfants « The Mickey Mouse Club » de Disney, où elle est rapidement devenue l'une des membres les plus populaires grâce à son charme et à son talent. Elle a été découverte par Walt Disney lui-même à l'âge de 12 ans, alors qu'elle se produisait dans un spectacle de danse à Los Angeles.
Après son succès sur « The Mickey Mouse Club », elle a poursuivi sa carrière avec Disney, apparaissant dans plusieurs films comme « The Shaggy Dog » (1959) et « Babes in Toyland » (1961). Cependant, elle est peut-être mieux connue pour ses rôles dans les films de plage des années 1960, notamment « Beach Party » (1963) et ses nombreuses suites, où elle jouait aux côtés de Frankie Avalon. Ces films, souvent centrés sur des thèmes légers de romance et de divertissement à la plage, sont devenus des classiques de la culture pop américaine.
En plus de sa carrière d'actrice, elle a également eu une carrière musicale réussie. Elle a sorti plusieurs albums et singles, dont « Tall Paul » et « Pineapple Princess », qui ont été bien accueillis à l'époque. Elle est restée une figure bien-aimée de la culture américaine, connue pour son image positive.
Elle a vécu avec la sclérose en plaques pendant plusieurs années, une maladie qu'elle a rendue publique en 1992 et elle est devenue une défenseuse des personnes atteintes de cette maladie jusqu'à sa mort en 2013.
14 notes
·
View notes
Text
Swing Macabre day 11
(English readers, you know where it is, just scroll down after the pciture)
Urgh, je ne pensais pas que ce serais aussi dur de redesigner la Jeune Fille.
Bon, voilà ou en est ma réflexion à ce sujet.
Je vois à peu près trois orientations pour le personnage.
1 : La robe moderne pseudo médiévale.
Une espèce de référence aux danses macabres et l’inspiration de François qui est aussi médiévale (ou pseudo en tout cas). En gros, de longues jupes, un bustier plutôt étroit, des manches plus ou moins longues et serrée ou à poignets larges.
2 : La robe ou les vêtements de deuils.
Du noir, du noir et encore du noir, pour rester dans le coté monochrome. Couplé avec le thème, ça peut vite virer au goth à la Tim Burton, mais la Jeune Fille m’a aimablement informée qu’elle n’avait pas la silhouette pour les robes de Morticia ou Elvira, donc j’ai intérêt à ne pas aller trop du coté gothique de la Force.
3 : Aller à fond dans le délire Swing et regarder ce qui se fait coté fashion.
Éventuellement 4 ?
Et pourquoi pas juste une robe blanche, à coupe simple, fluide et ample, qui évoquerait les linceuls que portent certains des squelettes et surtout la Dame Blanche ?
Ca pourrait être une indice sur le fait que la Jeune Fille est déprimée, pense à la mort et se sent plus proche des mort que des vivants ?
Bon, en attendant que j’ai conceptualisé tout ça sur papier (c’était plus facile d’habiller François, Sacré Bonsoir !) voici la première fournée : Les robes et tenues pseudo-médiévales.
Vous noterez que j’en profite aussi pour chercher son visage et ses cheveux. Tant qu’à faire.
Swing Macabre day 11
Urgh, I didn’t think it would be that hard to redesign the Maiden.
So, here is where I am right now.
I can see three directions for the character.
1 : The modern pseudo medieval dress.
Some kind of nod to the dance macabre and François’ inspiration, also medieval (more or less at least). So, longs skirts, tight bustier, more or less longs sleeves, skintight or with wide cuff.
2: The mourning dress or clothes.
Black, black and more black, to stay in the monochromatic theme. With the theme of the story, it can quickly go goth a-la-Burton, but the Maiden informed me kindly she doesn’t have the silhouette for Morticia or Elvira’s dresses, so I must try and not overdo the gothic side of the Force.
3 : Go boldly into the Swing theme and see what is going on fashion wise on this scene.
Possibly 4 ?
And why not a white wide simple fluid dress, which could look like the shroud some of the skeletons are wearing, especially the White Lady?
It could be a nod to the fact that the Maiden is depressed, thinking of death and feel closer to the dead than of the living?
Well, while I’m putting all that on paper (it was easier to dress François, holy heck!) here is the first part: The pseudo medieval dresses and outfits!
And while I’m at it, I’m searching for her face and hairstyles.
#clip studio paint#digital art#character design#drawloween#inktober#The Maiden of the death#please she need a name#I ain't going to call her Maiden forever?!
10 notes
·
View notes
Text
Tu es celle qui glisse et chante à fleur d’eau De musique et d’eau ta voix qui me parle
En beauté tu danses comme la nuit De ce pays – obscure et scintillante Et en tes gestes en tes yeux se conjuguent Ce qu’il y a de plus sombre de plus brillant
Sophia de Mello Breyner Andresen, Malgré les ruines et la mort.
*
Famke Janssen
14 notes
·
View notes
Text
Le Dernier Rire
Je sens le souffle du vent qui s’éteint, Comme une caresse légère, un adieu subtil, La nuit s’installe, et pourtant je souris enfin, Le silence me berce d’un murmure fragile.
Le temps a couru, mais je ne fuis plus, Je vois l’horizon, là où tout s’achève, Chaque seconde s’égrène comme une pluie d’étoiles, Et je ris, doucement, devant l’éternité brève.
Je n’ai plus peur, l’ombre m’enveloppe, Le froid me frôle, mais il n’a pas d’emprise, Car en moi brûle encore une flamme, Celle d’un rire, d’une vie que rien ne brise.
C’est étrange, tu sais, cette paix qui m’envahit, Comme si j’avais dansé au bord du vide, Et qu’au lieu de tomber, je m’étais envolé, Porté par ce dernier souffle, mon cœur lucide.
Alors je ris, dans ce dernier instant, Car je suis prêt, prêt à m’effacer, La mort n’est qu’une danse, un doux tourment, Et moi, je choisis de partir avec légèreté.
Le monde disparaît dans un rêve infini, Je ferme les yeux, mon sourire gravé, Et dans ce soupir, je m’évanouis, Le rire sur mes lèvres, éternel, enchanté.
Un sourire pour l’inconnu, un rire pour l’instant, Je quitte ce monde, léger, sans regret, Et dans mon dernier souffle, je me rends, Le cœur en paix, vers l’immensité.
8 notes
·
View notes
Text
LÉGENDES DU JAZZ
JOE ZAWINUL, DE WEATHER REPORT AUX MUSIQUES DU MONDE
“My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.”
- Anthony Zawinul
Né le 7 juillet 1932 à Vienne, en Autriche, Josef Erich Zawinul était d’origine gitane (par sa grand-mère d’origine hongroise) et avait grandi dans une famille musicale. Son père, qui travaillait comme commis pour une compagnie de gas, jouait de l’harmonica pendant ses temps libres. Sa mère était chanteuse. Zawinul avait un frère jumeau, Erich, qui était mort de pneumonie à l’âge de quatre ans.
Zawinul avait d’abord appris à jouer de l’accordéon à l’âge de six ans, un instrument qu’il avait continué d’apprécier durant toute sa vie. La famille Zawinul étant trop pauvre pour avoir son propre piano, les talents de Josef étaient si remarquables que ses parents lui avaient payé des leçons de piano classique. Le Conservatoire de Vienne (Konservatorium Wien) avait été tellement impressionné par les talents de Zawinul qu’il avait accepté de lui donner des cours gratuits de piano, de clarinette, de violon et de composition. Parmi les camarades de classe de Zawinul, on remarquait le pianiste classique Friedrich Gilda. Zawinul avait également formé un duo avec le futur président autrichien Thomas Lentil.
Une des grandes découvertes de Zawinul durant sa jeunesse était le jazz américain, qui avait été interdit par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale. À la fin de la guerre, Vienne ayant été victime de nombreux bombardement alliés, Zawinul et ses vingt-huit camarades de classe avaient été évacués en Tchécoslovaquie, où ils avaient poursuivi leurs études musicales tout en étant soumis à un entraînement militaire plutôt strict sous la direction d’officiers SS blessés. C’est à cette époque que Zawinul avait entendu du jazz pour la première fois lorsqu’un de ses camarades de classe avait interprété une version improvisée du standard “Honeysuckle Rose” au piano. Parmi les premières influences de Zawinul, on remarquait les pianistes Erroll Garner et George Shearing.
Après la guerre, Zawinul était retourné à Vienne où il avait poursuivi ses études de piano classique tout en gagnant un peu d’argent en jouant de l’accordéon avec de petits groupes de danse. Après la fin des hostilités, lors de l’occupation de Vienne par les Alliés, Zawinul avait commencé à jouer sur des bases militaires américaines, ce qui lui avait permis d’avoir accès à un orgue Hammond, un instrument qui l’avait toujours fasciné.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Il n’avait pas fallu longtemps à Zawinul pour lancer sa carrière musicale. Il expliquait: “I saw what I wanted to do with my life, and that was to play with black musicians.” Après avoir travaillé comme pianiste de studio pour les disques Polydor, Zawinul avait accompagné en 1952 le saxophoniste autrichien Hans Keller. Il avait aussi joué avec les Austrian All Stars, le pianiste classique Friedrich Gulda (avec qui il avait fait ses débuts sur disque en 1953), Karl Drewo et Fatty George. Il avait également fait une tournée en Allemagne et en France avec son propre trio. Convaincu que sa carrière ne pourrait se développer davantage en Autriche, Zawinul était tellement obsédé par l’idée d’aller jouer aux États-Unis que certains de ses amis musiciens avaient arrangé un faux appel téléphonique l’invitant à se joindre au groupe d’Ella Fitzgerald en tournée ! Après avoir découvert la vérité, Zawinul avait par la suite raté une occasion en or en ignorant un autre appel (mai bien réel celui-là) du trompettiste Clark Terry.
Zawinul avait finalement obtenu sa chance après avoir vu une publicité de la Berklee School of Music dans un des rares exemplaires du magazine Down Beat à avoir réussi à se rendre jusqu’à Vienne. Après avoir remporté une bourse pour aller étudier durant un semestre à Berklee, Zawinul s’était embarqué sur un navire le 2 janvier 1959 et avait entrepris la traversée de cinq jours jusqu’aux États-Unis. Avec seulement 800$ en poche, Zawinul savait que sa tâche ne serait pas facile. Comme il l’avait précisé plus tard, “I knew that it wouldn’t be easy, because I had no relatives, didn’t know a single person in America. But when I came over on the boat, I did it with the purpose to kick asses.”
À son arrivée à New York, Zawinul avait fait un de ses premiers arrêts au célèbre club Birdland, où il était entré en contact avec la scène du jazz pour la première fois. C’est d’ailleurs au Birdland que Zawinul avait rencontré sa future épouse Maxine.
Mais les événements n’avaient pas tardé à se bousculer. Quelques semaines après avoir commencé à étudier à Berklee, un des professeurs de Zawinul lui avait proposé d’agir de remplacer un pianiste dans le cadre d’une performance avec le bassiste Gene Cherico et le batteur Jake Hanna. Impressionné par le talent de Zawinul, Hanna l’avait recommandé au trompettiste canadien Maynard Ferguson qui l’avait embauché peu après lui avoir fait passer une brève audition. Ferguson avait aussi auditionné quelques saxophonistes, car son saxophoniste régulier venait de quitter le groupe. Parmi les candidats, on remarquait un jeune saxophoniste appelé Wayne Shorter. C’est ainsi que la longue et fructueuse collaboration de Zawinul et Shorter avait débuté.
Ne pouvant laisser passer cette occasion en or, Zawinul avait fait ses adieux à Berkley et avait joué en tournée durant huit mois avec Ferguson, participant notamment à l’enregistrement de l’album live A Night at Birdland. Après avoir joué brièvement avec le tromboniste Slide Hampton, Zawinul avait accompagné la chanteuse Dinah Washington durant trois ans (1959 à 1961), ce qui lui avait permis de se familiariser avec le blues et de collaborer à l’enregistrement de l’album à succès “What A Diff’rence a Day Makes!” Washington voyageant souvent en tournée avec Ray Charles, Zawinul utilisait souvent le piano électrique Wurlitzer de ce dernier lorsque le piano acoustique des salles dans lesquels il était appelé à jouer n’était pas en parfait état. C’était la première fois de sa carrière que Zawinul se servait d’un piano électrique, mais ce ne serait sûrement pas la dernière. Mais même s’il avait apprécié de jouer avec Washington, accompagner une chanteuse n’était pas vraiment l’objectif de Zawinul dans la vie. Le rêve de Zawinul était de devenir un musicien de jazz à part entière, et il savait que pour réaliser son ambition, il devait passer à autre chose. Après avoir quitté Washington, Zawinul était parti brièvement en tournée avec Harry ‘’Sweets’’ Edison et Joe Williams.
À l’automne 1961, Zawinul avait finalement été invité à se joindre au quintet de Cannonball Adderley, qui était alors un des groupes les plus renommés du jazz. En 1961, Zawinul avait inauguré une collaboration de neuf ans avec Adderley, dont le style de jeu était très influencé par le soul et d’autres formes de musique afro-américaine. Adderley, après avoir remarqué la facilité avec laquelle Zawinul était capable d’absorber ces styles de musique, l’avait encouragé à composer. Devenu progressivement le principal compositeur du groupe, Zawinul, qui avait écrit le grand succès de 1966 “Mercy, Mercy, Mercy” ainsi que d’autres pièces à succès du saxophoniste comme ‘’Walk Tall" et "Country Preacher". C’est à la même époque que Zawinul s’était lié d’amitié avec le pianiste Herbie Hancock. Saluant la remarquable habileté de Zawinul à saisir l’esprit du peuple afro-américain, Hancock avait déclaré plus tard au sujet de Zawinul: "For a white Viennese boy to write a tune that's that black is pretty remarkable. He just captured the essence of the African-American heritage, just the statement of melody and feeling of that song. Clearly, in some past life, Joe must've been black."
Zawinul avait également composé pour Adderley des pièces plutôt innovatrices comme “74 Miles Away” et “Rumpelstiltskin”. En tout et pour tout tout, Adderley avait enregistré une cinquantaine de compositions de Zawinul.
Durant cette période, Zawinul avait également trouvé le temps d’enregistrer deux albums comme leader, Money In the Pocket (1966) et The Rise and Fall Of The Third Stream (1967).
Le solo de Zawinul sur “Mercy, Mercy, Mercy” représentait une des premières utilisations du piano électrique dans un enregistrement de jazz. Zawinul avait écrit la pièce lors de sa collaboration avec la chanteuse de gospel Esther Marrow. Peu avant la session d’enregistrement, Zawinul avait repéré un piano électrique Wurlitzer dans le studio et avait demandé à Adderley s’il pourrait l’utiliser de préférence à un piano acoustique, car il était convaincu que ce changement permettrait de connaître un grand succès. Le flair de Zawinul avait porté fruit, et la pièce s’était hissée à la onzième position du palmarès Billboard. Parallèlement à son séjour avec le groupe d’Adderley, Zawinul avait également accompagné d’autres grands noms du jazz comme le saxophoniste Ben Webster.
Les groupes multi-raciaux n’étant pas encore très nombreux dans le jazz à l’époque, Zawinul devait souvent s’allonger sur le plancher de l’autobus lorsqu’il voyageait en tournée avec le groupe d’Adderley dans les États du Sud. Comme Zawinul l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée en 1997, ‘'I often had to sit in the bottom of the car when we drove through certain parts of the South.’’ Mais, malgré tous ces obtacles, Zawinul avait refusé de se laisser intimider et n’avait jamais abandonné son rêve de devenir un musicien de jazz respecté. Il avait ajouté: ‘’Those kinds of things never fazed me; I wanted to play music with the best, and I could play on that level with the best.''
La collaboration de Zawinul avec Adderley avait été significative tant sur le plan musical que personnel. Les membres du groupe d’Adderley passaient énormément de temps ensemble lors des tournées, ce qui leur avait permis de développer de solides amitiés. Comme Zawinul l’avait raconté plus tard, “He was family. He was my best man, my witness, when I got married. He bought bicycles for my kids. He was a great friend. He was like a brother to me.” Des années après la mort d’Adderley en 1975, il était toujours très présent dans la vie de Zaminul. Comme Zawinul l’avait précisé en 2004: “I miss him every day. My wife and I, we talk about him somehow every day.”
Même s’il avait remporté énormément de succès comme musicien, Zawinul craignait d’être considéré comme un simple imitateur du style des autres plutôt qu’un véritable créateur. Les choses avaient atteint un point de rupture lorsque le pianiste Barry Harris lui avait fait remarquer que le son style de jeu ressemblait à s’y méprendre au sien. Flatté au début, Zawinul avait finalement décidé de ranger sa collection de disques de jazz dans une boîte afin de pouvoir prendre une nouvelle direction. En 1966, Zawinul avait pris de nouveaux cours de piano classique avec Raymond Leventhal. Après sept mois de cours, Leventhal avait déclaré qu’il n’avait plus rien à apprendre à Zawinul et lui avait offert un clavier de pratique en cadeau.
À la fin des années 1960, après s’être marié à Maxine, le premier mannequin afro-américain de l’histoire du magazine Playboy, avec qui il avait eu trois enfants, Zawinul avait reçu une offre tentante du producteur Norman Granz, qui lui aurait permis de réaliser son vieux rêve de jouer avec Ella Fitzgerald. Granz avait proposé à Zawinul un salaire de 1400$ par semaine, ce qui représentait une augmentation de 300$ comparativement à ce qu’il gagnait avec Adderley. Mais à l’époque, Zawinul avait déjà commencé à suivre les traces de Miles Davis et tentait de réaliser une sorte de fusion du rock et du jazz, ce qui lui avait enfin permis de trouver son propre son. Après avoir demandé cinq minutes à Granz pour réfléchir, Zawinul était allé consulter son épouse Maxine qui avait répondu: “No. You do what you have to do. I can make do with $300 and I have time to wait until you have your thing.” Zawinul, qui adorait sa femme, lui avait un jour fait le plus beau compliment qu’un homme pouvait faire à son épouse en déclarant : "I have a great wife. And I believe it takes a great wife to become a great man."
Zawinul avait donc décliné l’offre de Granz et avait commencé à travailler sur une nouvelle série de compositions qui témoignaient de son intérêt pour le jazz-fusion. Quant à Davis, il avait été tellement impressionné par le solo de Zawinul sur la pièce “Mercy, Mercy, Mercy” qu’il allait souvent le voir jouer avec le groupe d’Adderley. Il lui avait même proposé de se joindre à son propre groupe. Lorsque Zawinul avait refusé, Davis avait demandé à son pianiste Herbie Hancock de laisser tomber le piano acoustique en faveur du piano électrique. Fasciné par les compositions de Zawinul, Davis avait également invité ce dernier à participer aux sessions qui allaient donner naissance à l’album In A Silent Way (1960), d’après le titre de la composition du même nom de Zawinul. Au cours de l’année suivante, Zawinul avait continué d’enregistrer avec Davis à de nombreuses reprises. D’autres compositions de Zawinul, dont ‘’Pharaoh's Dance” et “Double Image”, avaient aussi été incluses sur des albums de Davis comme Bitches Brew (1970), Live–Evil (1971) et Big Fun (1974).
Zawinul avait d’ailleurs lui-même fait des apparitions sur ces trois albums même s’il ne s’était jamais joint officiellement au groupe de Davis. Lorsque Zawinul avait publié son premier album solo simplement intitulé ‘’Zawinul’’ en 1970, il avait décliné la proposition de Davis de participer à l’enregistrement sous prétexte que la présence du trompettiste ne pouvait que lui faire de l’ombre. Zawinul avait répondu à Davis: "If you're on the record, your presence will be so powerful I cannot find out what I am worth."
Finalement, Davis avait rédigé les notes de pochette de l’album qui avait été décrit par un critique du magazine Down Beat comme ‘’the work of a complete musician who has transcended categories and is certain to have a profound influence on the direction music will take in the ‘70s.” Zawinul avait joué en public avec Davis seulement une fois, peu avant la mort du trompettiste. Le concert avait eu lieu à Paris le 10 juillet 1991. Wayne Shorter participait également au concert.
WEATHER REPORT
À l’époque de sa collaboration avec Miles Davis, le principal saxophoniste du groupe était Wayne Shorter, que Zawinul connaissait depuis sa collaboration avec le trompettiste Maynard Ferguson en 1959. C’est à cette époque que Zawinul et Shorter avaient commencé à parler de la fondation d’un éventuel groupe. Le contrebassiste d’origine tchèque Miroslav Vitous était également impliqué dans le projet. Zawinul avait expliqué plus tard qu’il envisageait de former un groupe aver Shorter depuis qu’il l’avait entendu jouer sur l’album Nefertiti de Miles Davis en 1968.
Connu sous le nom de Weather Report, le groupe avait été officiellement fondé en décembre 1970 et avait enregistré son premier album éponyme l’année suivante. Très influencée par l’Afrique, l’Amérique latine et le Moyen-Orient, la musique du groupe avait été décrite par Jonathan Herrera du magazine Bass Player comme "a free jazz experiment, a world music pioneer, a jazz-pop blockbuster, and a seriously grooving funk band." Sous contrat avec les disques Columbia, le groupe avait remporté un grand succès dès le départ tant auprès des amateurs de jazz que de la critique, même si l’importance accordée aux instruments électroniques avait irrité certain puristes. Décrivant le premier album du groupe, le critique Dan Morgenstern écrivait dans le magazine Down Beat: ‘’The music of Weather Report is beyond category… music unlike any other I’ve heard, music that is very contemporary but also very warm, very human, and very beautiful… The forecast, if there is justice, must be clear skies and sunny days for these four creative men and their associates.” Rapidement devenu le plus populaire groupe de jazz de son époque, Weather Report avait remporté tous les sondages des lecteurs du magazine Down Beat comme meilleur groupe de jazz durant chacune de ses années d’existence (1970 à 1985).
Il faut dire que le groupe était arrivé au bon moment. À l’époque, les progrès technologiques de l’époque avaient grandement favorisé le développement du groupe, notamment en réduisant la taille de synthétiseurs qui étaient devenus plus faciles à transporter, ce qui les avaient rendus accessibles au plus grand nombre, permettant ainsi de les utiliser dans les sessions d’enregistrement et les performances sur scène.
Zawinul avait acquis son premier synthétiseur en 1971, un Arp 2600 qui lui avait été offert par le fabricant de synthétiseurs Arp afin d’augmenter la crédibilité de la compagnie face à la compétition de son puissant compétiteur Moog Music. Zawinul avait utilisé le Arp 2600 pour la première fois sur le second album du groupe intitulé I Sing the Body Electric, un enregistrement d’un concert au Japon en 1972. Une des pièces de l’album était une composition ambitieuse de Zawinul appelée “Unknown Soldier’’, qui relatait sa jeunesse en Autriche durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, le rôle du synthétiseur Arp était encore très réduit , et se limitait à produire certains effets sonores. Fasciné par la nouvelle technologie, Zawinul avait commencé à enregistrer ses improvisations sur cassette (et plus tard sur MIDI dans son propre studio maison que son épouse avait surnommé “the Music Room”), qu’il utilisait par la suite comme base de ses compositions (comme sur les pièces “Nubian Sundance” et “Jungle Book” tirées de l’album Mysterious Traveler) ou transcrivait note par note afin que le groupe puisse les exécuter de la façon dont il les avait écrites à l’origine. Zawinul avait utilisé cette méthode tout au long de sa carrière. Décrivant son style de composition, Zawinul avait expliqué: “It is all improvisation. All my tunes are improvisations. I’m a formal improviser. Even my symphony I improvised.”
Au cours de ses deux premières années d’existence, le groupe s’était surtout fait connaître par la qualité de ses improvisations. Même si au début le groupe jouait une musique très apparentée à celle de Miles Davis (mais avec une sonorité un peu plus rock), il avait rapidement commencé à bâtir son propre son.
À partir de la publication de l’album Sweetnighter en 1973, le rôle de Zawinul avec le groupe était devenu de plus en plus important. Après être passé progressivement du piano électrique au synthétiseur, Zawinul avait commencé à exploiter pleinement le potentiel d’un instrument qui avait été jusque-là la chasse-gardée de la musique pop. Il avait aussi ajouté des éléments funk en ajoutant des instruments comme la basse électrique et la pédale wah-wah, ce qui avait permis d’introduire de nouvelles couleurs dans le son du groupe. L’ajout d’un bassiste et d’un batteur spécialisés dans le funk avaient également contribué à atteindre cet objectif.
À la suite de la parution du quatrième album du groupe, Mysterious Traveller, en 1974, le virage du groupe vers une sonorité plus funk s’était encore accentué. L’ajout d’éléments inspirés par la musique classique avait également ajouté de nouvelles couleurs sonores. L’addition du bassiste Alphonso Johnson avait aussi favorisé la transition du groupe vers un son qui intégrait des éléments de jazz et de rock de façon très originale. La combinaison des harmonies du jazz et des éléments funk des années 1970 avait également aidé le groupe à connaître sa période la plus lucrative sur le plan commercial. Pour l’album Black Market en 1976, Zawinul avait recruté le phénomène de la basse électrique Jaco Pastorius. Très sûr de ses moyens, Pastorius s’était présenté lui-même à Zawinul comme “the world’s greatest bass player.” Même s’il est toujours considéré de nos jour comme le plus grand innovateur de l’histoire de la basse électrique, Pastorius avait de nombreux problèmes personnels qui l’avaient éventuellement conduit à sa perte.
Avec Pastorius dans l’alignement, Weather Report avait connu le plus grand succès de sa carrière avec l’album Heavy Weather (1977), qui comprenait la plus célèbre composition de Zawinul, ‘’Birdland’’, écrite en hommage au club du même nom sur la 52e rue de New York. La pièce avait remporté un si grand succès qu’elle s’était hissée jusqu’à la 30e position du palmarès Billboard. Le groupe vocal Manhattan Transfer avait par la suite ajouté des paroles sur la pièce, ce qui avait encore accru sa popularité. Zawinul a d’ailleurs ouvert son propre club Birdland dans sa ville natale de Vienne en Autriche en 2004.
Devenue une des compositions de jazz les plus connues des années 1970, la pièce avait permis à Zawinul de remporter trois prix Grammy et avait été reprise par la suite par de nombreux artistes dont Quincy Jones, Maynard Ferguson, le big band de Buddy Rich et même le groupe rock Jefferson Starship. Décrivant l’album Heavy Weather en 2001 dans le cadre de sa rétrospective de l’histoire du groupe, le critique Jossef Woodard écrivait dans le magazine Down Beat: “In 2000, Heavy Weather still sounds like a milestone in the cultural unconscious of jazz history. By some accounts, the album is the crowning achievement of the band’s recorded output, and therefore, by extension, a towering landmark of fusion.”
L’alignement du groupe ayant souvent fluctué avec les années, Zawinul et Shorter étaient progressivement devenus les deux principaux piliers de la formation. Considérés comme de véritables happenings, les concerts du groupe, tels qu’on peut le constater sur l’album live 8:30 (1979), étaient souvent imprévisibles. Les albums I Sing the Body Electric (1971), Mysterious Traveller (1974) et Night Passage (1980) avaient aussi été très populaires sur la radio FM et auprès des amateurs de jazz, de rhythm & blues et de musique pop.
DERNIÈRES ANNÉES
Même si Weather Report avait continué de publier régulièrement des albums au milieu des années 1980, Zawinul et Shorter avaient commencé à s’orienter vers de nouvelles directions musicales après la publication de l’album Sportin' Life en 1984. Zawinul et Shorter se préparaient à mettre fin aux activités du groupe lorsqu’ils s’étaient aperçus qu’il leur restait encore un album à livrer sur leur contrat avec CBS. Le groupe avait finalement été démantelé en 1985 après la publication de l’album This Is This! Le groupe avait publié quinze albums au cours de son histoire, dont le double album live 8:30 qui avait remporté un prix Grammy en 1979.
Après la dissolution du groupe, Zawinul, qui avait commencé à s’intéresser de plus en plus aux musiques du monde, s’était consacré à certains projets personnels qu’il avait longtemps dû remettre à plus tard en raison de son emploi du temps plutôt chargé avec Weather Report. En 1986, Zawinul avait publié son premier album comme leader en quinze ans, Dialects, qu’il avait enregistré pratiquement seul dans son studio-maison de Pasadena, en Californie. Le chanteur virtuose Bobby McFerrin avait également participé à l’album. Dans le cadre de ses albums solo, Zawinul avait continué d’explorer les énormes possibilités des synthétiseurs. Zawinul avait également fait équipe avec son vieil ami, le grand pianiste classisque Friedrich Gulda dans le cadre d’une série de performances en duo. Il avait aussi fait une tournée avec le percussionniste indien Trilok Gurtu.
En 1988, Zawinul avait fondé un nouveau groupe, le Zawinul Syndicate, une formation qui était très influencée par les musiques du monde, et plus particulièrement par la musique autochtone, africaine, asiatique et latino-américaine. Le groupe avait également fait de nombreuses tournées. C’était une période difficile pour le jazz, qui était en train de se redéfinir. Comme l’écrivait le critique John L. Walters, "jazz was about to enter an acoustic neo-classical phase that has dominated the genre for nearly two decades {…} a whole turbulent era seemed to be shutting down."
Un peu comme avec Weather Group, l’alignement du nouveau groupe de Zawinul avait connu de nombreux changements de personnel. Zawinul avait expliqué plus tard qu’il avait appelé le groupe ‘’syndicate’’ parce qu’il ressemblait davantage à une véritable famille qu’à un simple groupe. Zawinul avait déclaré: “When you are in the Syndicate, you are not just in a band, you are in a family.” La première édition du groupe, qui comprenait Gerald Veasley à la basse et Scott Henderson à la guitare, avait enregistré trois albums: The Immigrants (1988), Black Water (1989) et Lost Tribes (1992).
Les membres du groupe provenaient souvent de pays non occidentaux, ce qui réflétait l’intérêt croissant de Zawinul pour la musique d’autres continents. L’influence s’était d’ailleurs faite dans les deux sens. Un jour, Zawinul avait découvert que le pièce “Black Market” de Weather Report avait été utilisée comme musique-thème par Radio Dakar au Sénégal durant vingt ans. Il expliquait: “‘Black Market’ was for 20 years the theme song of the Radio Dakaur jazz hour. They grew up with ‘Black Market,’ ‘Nubian Sundance’ from Mysterious Traveller, all the Weather Report songs.”
Les événements n’avaient pas tardé à se précipiter. En 1991, Zawinul avait produit l’album Amen du célèbre chanteur malien Salif Keita, connu sous le nom de ‘’the Golden Voice of Africa.’’ Wayne Shorter et Carlos Santana participaient également à l’enregistrement. L’album, qui était devenu l’album de world music le plus vendu en 1991, avait éventuellement obtenu une nomination au gala des prix Grammy. Excellent résumé de la carrière de Zawinul, l’album avait été décrit ainsi par le principal intéressé: “I improvised the arrangements from the lead tracks that Salif sent, and then I went to Paris to rehearse it with the band. They loved the music immediately. We had so much fun. That was, for me, the most personal and nicest experience of all the records I’ve made. They were the kindest, the most open people. And I was struck by how well they played the rhythms, because I put my own things in there.’’ Keita avait éventuellement retourné la politesse à Zawinul en participant en 1996 à l’enregistrement de l’album My People, qui comprenait comme musiciens invités le percusionniste arménien Arto Tuncboyaciyan, le Turc Burhan Ocal, le Camerounais Richard Bona et des choristes originaires du Pérou, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire.
Par la suite, Zawinul avait recruté des musiciens aux origines aussi diversifiées que les percussionnistes Manolo Badrena et Bobby Thomas Jr., les guitaristes Amit Chatterjee, Gary Poulson et Scott Henderson, les bassistes Linley Marthe, Victor Bailey et Richard Bona, les batteurs Paco Sery et Nathaniel Townsley, et les vocalistes Thania Sanchez et Sabine Kabongo. L’univers de la World Music, qui mettait en vedette différents styles de musique ethnique combinés avec des textures électroniques plutôt complexes, en était alors à ses débuts et Zawinul était à l’avant-garde de ce mouvement, car il avait continué d’expérimenter en tentant de fusionner la musique de différentes cultures.
Parallèlement à son travail avec le groupe, Zawinul avait continué d’être actif dans différents contextes musicaux. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Zawinul s’était produit avec son vieil ami le pianiste classique Friedrich Gulda. Il était aussi retourné vers la musique classique sur une vaste échelle avec la composition symphonique Stories of the Danube en 1993. L’oeuvre était une commande du festival de Brucknerhaus, de Linz, en Autriche. La composition avait été d’abord présentée lors du spectacle d’ouverture du festival en 1993. Oeuvre en six mouvements, la symphonie d’une durée de 63 minutes évoquait le parcours du Danube à travers différents pays et différentes périodes historiques. Enregistrée en 1995 par le Czech State Philharmonic Orchestra de Brno sous la direction de Caspar Richter, la pièce avait été publiée sous forme de CD l’année suivante. L’oeuvre comprenait également une version de la pièce "Unknown Soldier" tirée de l’album I Sing the Body Electric (1972).
En 1994, Zawinul s’était installé à New York, ce qui l’avait contraint à faire de nombreux voyages-éclair en Europe, où il avait conservé de précieux contacts musicaux durant toute sa carrière aux États-Unis. En 1996, Zawinul et son groupe avaient enregistré My People, un album qui avait nécessité plusieurs années de travail et dans lequel Zawinul avait continué de démontrer une remarquable capacité à fusionner ses propres sensibilités musicales avec celles d’autres cultures. Conssidéré comme un des points culminants de la carrière de Zawinul, l’album avait marqué le début sur disque de la nouvelle édition du groupe. Lorsque Richard Bona était devenu le bassiste du groupe en 1997, l’intensité de la formation avait atteint un autre niveau, ce qui avait donné lieu à la publication du double album live World Tour, qui avait également obtenu une nomination au gala des prix Grammy.
Parallèlement à sa collaboration avec le groupe, Zawinul avait continué de travailler sur plussieurs de ses projets personnels. En 1998, il avait notamment été chargé de composer un mémorial musical en hommage aux victimes de la Shoah. Zawinul avait même interprété l’oeuvre lui-même sur la site de l’ancien camp de concentration de Mauthausen dans le cadre du 60e anniversaire de sa construction près de Linz, en Autriche.
Au début des années 2000, Zawinul avait publié d’autres albums solo comme Faces & Places (2002), Midnight Jam (2005) et Brown Street (2007). En 2006, Zawinul avait collaboré avec Vince Mendoza et le WDR Big Band dans le cadre d’une série de performances dans lesquelles il avait revisité les grands classiques du répertoire de Weather Report. La tournée avait éventuellement donné lieu à la publication d’un CD double intitulé Brown Street. L’album avait été enregistré au club Birdland de Vienne.
Le dernier album de Zawinul, 75, avait été enregistré en concert en juillet 2007 à Luzano, en Suisse, à l’occasion de son 75e anniversaire de naissance.
Zawinul complétait une tournée de cinq semaines avec son groupe en 2007 dans le cadre du 20e anniversaire de la formation lorsqu’il avait dû être hospitalisé le 7 août au Wilhelmina Hospital de Vienne. Atteint du carcinome Merkel, une forme plutôt rare du cancer de la peau, Zawinul est décédé dans ce même hôpital le 11 septembre. Il était âgé de soixante-quinze ans. Les cendres de Zawinul ont été enterrées au Vienna Central Cemetery. L’épouse de Zawinul, Maxine, étant décédée un peu plus tôt la même année, ils laissaient comme seuls descendants leurs fils Erich, Ivan et Anthony.
Le Zawinul Syndicate avait présenté son dernier concert à Güssing, en Autriche, le 3 août, six semaines avant la mort de Zawinul.
Considéré comme un des rares prophètes musicaux du 20e siècle, Zawinul avait joué un grand rôle dans la naissance et le développement du jazz-fusion au début des années 1970. Il avait également contribué à faire connaître le jazz auprès d’un nouveau public traditionnellement peu friand de ce genre musical. Pionnier de l’utilisation des instruments électroniques, Zawinul avait été un des musiciens et compositeurs de jazz les plus influents du 20e siècle. Saluant les talents d’innovateur de Zawinul, le critique John L. Walters écrivait: “Many current forms of music, and the myriad sounds, samples and beats that inform them, were influenced or predicted by Zawinul, the grand old man of electronic world jazz fusion.”
Zawinul, qui avait toujours eu un style très personnel, avait inspiré le commentaire suivant à son fils Anthony après sa mort: “My dad raised the bar in the music world as a true artist to his profession. As a bandleader, he was able to pull out performances from his bandmates and take them to heights they never knew existed. He never compromised his art. You either liked it or you didn’t. One thing is for sure, though, you always knew it was Joe Zawinul.” En 2013, Anthony a fondé la Zawinul Foundation for Achievement afin d’honorer la mémoire de son père et d’encourager la carrière de jeunes musiciens prometteurs.
Même s’il n’avait jamais terminé ses études au Berklee College of Music, l’institution lui avait décerné un doctorat honorifique en musique en 1991. Dans le cadre de la cérémonie, Zawinul s’était produit sur scène aux côtés de Matthew Garrison, Torsten de Winkel, Abe Laboriel Jr. et Melvin Butler. Zawinul avait remporté de nombreux autres prix au cours de sa carrière, dont le Hans Koller Austrian State Prize (2000), le Ring of Honor (accordé par la Ville de Vienne en 2002), le premier International Jazz Award (décerné conjointement par la Jazz Festival Organization et la International Association of Jazz Educators en 2002), le North Sea Jazz Festival Bird Award (2002), le Montreal Jazz Festival Miles Davis Award (2003) et la Silver Medal for Meritorious Service to the Republic of Austria (2003). Zawinul a aussi remporté le Amadeus Austrian Music Award à deux reprises.
Zawinul est également récipiendaire de doctorats honorifiques du Three Town College de New York et de l’Academy of Music de Graz, en Autriche. Le Service autrichien des Postes a aussi émis un timbre spécial en l’honneur de Zawinul en 2004.
En 2006, les disques Sony ont publié un coffret de trois CD intitulé Weather Report—Forecast: Tomorrow, une compilation qui retrace la carrière du groupe de 1971 à 1985. Le coffret comprend également du matériel inédit ainsi qu’un DVD documentant un concert du groupe en 1978.
Le percussionniste Alex Acuna, qui avait fait partie du groupe Weather Report lors de ses premières années d’existence, avait déclaré que Zawinul et Shorter avaient une vision très précise de la direction qu’ils désiraient donner à leur musique. Acuna avait précisé: "The vision was to make a band that makes music with all the sounds that the world generates.’’ Même s’il avait quitté le groupe, Acuna était toujours resté proche de Zawinul. Il avait même été membre de son dernier groupe, le Joe Zawinul Syndicate. Acuna avait ajouté que Zawinul était un grand amateur de sports, et plus particulièrement de boxe. Même si Zawinul avait la réputation d’avoir un caractère un peu tranchant, il était toujours honnête, sincère et très intègre.
Sur le plan musical, Zawinul détestait se répéter et cherchait continuellement à innover. Zawinul avait également été un des premiers pianistes de jazz avec Chick Corea et Herbie Hancock à utiliser le piano électrique et les premiers synthétiseurs (sur l’album Sweetnighter en 1973). Après avoir joué du piano électrique Wurlitzer, Zawinul était passé au clavier Fender-Rhodes, à qui il avait ajouté une pédale wah-wah puis un effet Mutron avec d’obtenir une sonorité plus complexe. La créativité et le souci du détail de Zawinul avait permis de concevoir un son plus contemporain et plus moderne. Zawinul avait aussi joué du kalimba sur les albums de Weather Report, Mysterious Traveller et Mr. Gone.
Plusieurs artistes ont rendu hommage à Zawinul après sa mort, dont Brian Eno (sur la pièce “Zawinul/Lava”), John McLaughlin (“Jozy”), Warren Cuccurullo (“Hey Zawinul”), Bob Baldwin (“Joe Zawinul”), Chucho Valdes (‘’Zawinul’s Mambo’’) et Biréli Lagrène (“Josef”).
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Joe Zawinul.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Joe Zawinul.’’ Wikipedia, 2023.
WALTERS, John L. ‘’Obituary: Joe Zawinul.’’ The Guardian, 13 septembre 2007.
WAS, David. ‘’A Look at the Life and Work of Joe Zawinul.’’ NPR, 12 septembre 2007.
‘’Zawinul, Joe.’’ Encyclopedia.com, 2023.
7 notes
·
View notes
Text
Tout me touche, m'atteint, m'émeut, me submerge, me gonfle. J'ai mal pour moi, pour l'autre. Je ressens. Je pleure pour un rien, je ris facilement. Je sens les odeurs, la tristesse. Je n'ai aucune limite à ressentir. Je m'énerve plus facilement, Je suis à fleur de mots, de peaux, de beaux. Je suis différente. Remplie de poésie. Quelque chose danse en moi. Une lumière me rend bizzare, intouchable, indomptable. J'en demande toujours trop. Je parle pour ne rien dire, parce ce qu'il y a toujours quelque chose à en dire. Je suis empathe. Je décèle ce qu'on ne me dit pas, Je tire les vers du nez. Je respecte le silence, car je le parle couramment. Je suis ainsi. Un peu cabossée, tendre, et émotive. J'ai un orage qui gronde, et un arc en ciel qui brille. Je ressens plus fort, tout ce qui effleure l'autre. Je peux perdre pied. Plus vite, plus violemment que quelqu'un d'une sensibilité normale. La mienne n'est jamais banale. J'ai une petite boule qui bouge en moi. Qui se coince dans ma gorge, fait mal à mes yeux, ou fout le feu dans mon ventre. Je peux ressentir très fort, m'envoler très haut et redescendre brutalement. Je peux éclater en sanglots, et rire aux éclats pour quelque chose qui me fait peur, vibrer, ou vivre. Je vis toujours accrochée à ma boule d'émotion. Elle ne saute pas aux yeux des autres, mais prend toute la place en moi. C'ést ma fragilité. Mon cœur qui bat n'est pas un muscle chez moi, C'est un lieu d'immersion, de rendez vous, de petites morts et de profondeurs inégalées. Et celui qui peut me comprendre, alors seulement celui là, peut m'aimer... Je suis hypersensible.
Cyrielle Soares
16 notes
·
View notes
Text
Peignot, G. (1826). Recherches historiques et littéraires sur les danses des morts et sur l'origine des cartes à jouer ... Dijon: V. Lagier.
1 note
·
View note
Note
Des bonbons ou un sort ? (comme j'ai pas d'idée tu a carte blanche pour le sujet ✌️)
Coucou ! Bonbons pour tout le monde alors ! 🍫🍬🍭🍪
Alors, vu que c'est carte blanche (et que tu as l'air d'aimer Annette), un petit dessin d'elle et Ashe dans une histoire... qui ressemble plus à un serpent de mer d'Halloween à ce stade ^^'
Cela vient d'une histoire où après de Delagarde ait gagné dans CF et que Byleth soit morte après avoir tué littéralement tout le monde, y a pas un rescapé dans les persos du jeu à part les alliés de Delagarde (Hubert, Doro, Jéritza, le comte Bergliez...), une Sothis furieuse arrivait à rassembler suffisamment de pouvoir pour ramener tous les morts à la vie pendant le solstice d'hiver afin qu'une chasse fantastique ait lieu afin de traquer et éliminer tous les responsables afin qu'ils payent pour leur crime, Delagarde étant notamment tué comme un sanglier lors d'une partie de chasse avec une lance par Dimitri (qu'elle a assassiné à Fhirdiad en lui coupant la tête), Marianne (qu'elle a aussi assassiné en lui ouvrant le ventre afin d'être sûre qu'elle n'était pas enceinte de Dimitri) et Ferdinand (tué à coups de lance sur son ordre car, il était un chef de la résistance à Adrestia contre son règne tyrannique) avec toute la création de Sothis qui se retourne contre elle. Ce serait vraiment une histoire très axé sur le fantastique où le monde se tord vraiment pour se venger et récupérer ce qui est sous leur protection.
Ashe et Annette font partie des ressuscités, Ashe étant un feu follet menant une patrouille adrestienne jusqu'au lieu de rassemblement de son groupe (et à leur mort au passage) et Annette est une sorte de nymphe mais, dont la peau tombe en morceaux pour découvrir ses os de bois (pour rappeler le pouvoir de Laeta qui est aussi revenu et a les crocs), qui danse autour d'un feu où elle fera danser la patrouille jusqu'à ce que mort s'en suive. J'ai essayé de donner aux cheveux d'Ashe une texture plus de flammes et de faire comme si son manteau se finissait en cendres car, son corps a été laissé à brûler dans les flammes par les impériaux, il n'a pas eu de tombe. Quant à Annette, si son habit est inspiré d'images de polka, la fleur sur son haut est une acanthe, "amour de l'art, lien éternel" pour faire référence aux faits que c'est toujours une bonne danseuse qui aime chanter, mais aussi et surtout que ces liens avec ses compagnons ont même survécu à la mort vu qu'elle est venue les retrouver à la chasse, surtout ceux avec Ashe vu qu'ils étaient en couple de leur vivant et ils peuvent de nouveau danser ensemble.
Un jour, je finirais bien cette histoire pour vous la montrer ^^'
#fe3h#jeu de questions#écriture de curieuse#dessin de curieuse#annette fantine dominic#ashe ubert#avec des tests pour les cheveux et sa cape pour les rendre plus impalpable !#la fic serpent de mer sur la chasse fantasique#un jour je la finirai ^^'#je voulais la sortir pour cet Halloween mais je ne suis pas arrivée à la finir vu que j'ai procrastiné et que j'avais pas l'énergie#j'étais plus dans le dessin et en pleine observation du combat fratricide de moblins avec une fleur de confusion dans Zelda#la technique la plus satisfaisante du jeu au passage pour moi ^^ Simple efficace et sécurisé pour raser un camp ennemi !#reste plus qu'à tuer le survivant affaibli une fois qu'il a tué tout le monde et de ramasser les matériaux !#enfin bref j'essayerai de finir cette fic un jour !
5 notes
·
View notes
Text
ça faisait un moment que j'avais pas rêvé d'aa, là cette nuit j'ai rêvé que je passais un grand examen sous forme de plusieurs épreuves (pour qui, pourquoi c'est un mystère) et genre aa était surveillant et président du jury ?? y avait une épreuve où on s'affrontait à un contre un et c'était une battle de danse avec objet imposé, du coup j'me suis retrouvée à danser avec une balle en mousse sur un remix de joyeux anniversaire et lui était en face totalement passible en train d'évaluer si oui ou non je méritais de gagner la battle (franchement pas pour me la péter mais j'ai dead ça)
et ensuite (oui parce que c'est pas fini mdr), la dernière épreuve c'était une épreuve d'écoute et de recueil d'informations sur une vidéo qu'on nous passait, J'AI RIEN COMPRIS au concept de l'évaluation ça avait aucun sens. en tout cas la vidéo c'était une enquête sur une meuf qu'on a retrouvé morte dans la forêt, et ils nous montraient un scan de sa tête où on voyait nettement une araignée près de son cerveau puis y a eu une reconstitution du moment où elle s'est fait bouffer par une araignée géante on aurait dit un film d'horreur le truc, et donc tout le monde a eu peur et moi j'ai raté mon exam.
après c'était la fin de l'évaluation, j'ai rendu mes copies à aa qui m'a trop mal regardé, je suis retournée chercher mes affaires sous des trombes d'eau puis j'me suis arrêtée récupérer un gratin que j'avais laissé dans le four thermostat 8, et la dernière chose dont je me souviens c'est aa qui se foutait de la gueule d'un mec au loin en disant "mais strauss-khan est pas mort espèce de con !" et voilà . je m'fais très peur
38 notes
·
View notes
Text
Bagne AP - Traces-Mémoires du Bagne
Jean-Luc de Laguarigue, Patrick Chamoiseau
Ed.Gang, Ivry-sur-Seine 2011, 104 pages, 34x32,8cm, ISBN 978-2-915 784-053
euro 25,00
email if you want to buy [email protected]
De Saint-Laurent jusqu'aux îles du Salut, le bagne de Guyane n'a encore jamais fait l'objet d'un travail de photographies d'auteur. Bagne est un projet d'ouvrage d'art ayant pour ambition de " donner la parole " à ces vestiges historiques qui sont une part essentielle du patrimoine de nos régions Antilles-Guyane. Le projet sera réalisé par Jean-Luc de Laguarigue, photographe, auteur de nombreux ouvrages sur le patrimoine créole, et Patrick Chamoiseau, écrivain, prix Goncourt 1992 pour Texaco (Gallimard), dont le texte suit les photographies. L'instant de la découverte déclencha une charge émotionnelle si puissante que je fus submergé par des sentiments contradictoires : l'envie de passer rapidement tout en voulant pousser plus loin l'exploration ; l'idée d'être totalement perdu et la conviction d'être naturellement au bon endroit, au bon moment ; l'illusion de vivre un rêve éveillé et la révélation de mille formes humaines et inquiétantes dans chaque ombre ou racine, comme quand j'étais enfant ; la constatation que j'étais seul et l'intuition que des yeux invisibles m'épiaient ; et puis ces ondes du vent sur ma peau qui faisaient écho aux vibrations du lieu et de la mer... Je voyais la pierre suintant qui m'offrait toutes ses mémoires ; la couleur des arbres qui, par osmose, se décalque sur les murs ; les murs qui épousent les racines comme des corps fossilisés, formant çà et là des tumeurs et des excroissances. De partout venaient à moi le silence et le bruit, la chaleur et l'humidité, et le ressac de la vie et de la mort imbibant cette forêt de pierre et de bois de laquelle surgissait une danse de fantômes.
23/10/24
#Bagne de Guyane#JeanLuc de Laguarigue#photography books#Patrick Chamoiseau#Guiana#fashionbooksmilano
4 notes
·
View notes
Text
Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ; et la saison des roses est bien vite écoulée. Quand l’Automne, abrégeant les jours qu’elle dévore, Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore, Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu’il neige des feuilles, Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles, Comme un enfant transi qui s’approche du feu. Devant le sombre hiver de Paris qui bourdonne, Ton soleil d’orient s’éclipse, et t’abandonne, Ton beau rêve d’Asie avorte, et tu ne vois Sous tes yeux que la rue au bruit accoutumée, Brouillard à ta fenêtre, et longs flots de fumée Qui baignent en fuyant l’angle noirci des toits. Alors s’en vont en foule et sultans et sultanes, Pyramides, palmiers, galères capitanes, Et le tigre vorace et le chameau frugal, Djinns au vol furieux, danses des bayadères, L’Arabe qui se penche au cou des dromadaires, Et la fauve girafe au galop inégal ! Alors, éléphants blancs chargés de femmes brunes, Cités aux dômes d’or où les mois sont des lunes, Imans de Mahomet, mages, prêtres de Bel, Tout fuit, tout disparaît : – plus de minaret maure, Plus de sérail fleuri, plus d’ardente Gomorrhe Qui jette un reflet rouge au front noir de Babel ! C’est Paris, c’est l’hiver. – A ta chanson confuse Odalisques, émirs, pachas, tout se refuse. Dans ce vaste Paris le klephte est à l’étroit ; Le Nil déborderait ; les roses du Bengale Frissonnent dans ces champs où se tait la cigale ; A ce soleil brumeux les Péris auraient froid. Pleurant ton Orient, alors, muse ingénue, Tu viens à moi, honteuse, et seule, et presque nue. – N’as-tu pas, me dis-tu, dans ton coeur jeune encor Quelque chose à chanter, ami ? car je m’ennuie A voir ta blanche vitre où ruisselle la pluie, Moi qui dans mes vitraux avais un soleil d’or !
Puis, tu prends mes deux mains dans tes mains diaphanes ; Et nous nous asseyons, et, loin des yeux profanes, Entre mes souvenirs je t’offre les plus doux, Mon jeune âge, et ses jeux, et l’école mutine, Et les serments sans fin de la vierge enfantine, Aujourd’hui mère heureuse aux bras d’un autre époux.
Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines, Jadis tintaient pour moi les cloches argentines ; Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté, Et qu’à dix ans, parfois, resté seul à la brune, Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune, Comme la fleur qui s’ouvre aux tièdes nuits d’été.
Puis tu me vois du pied pressant l’escarpolette Qui d’un vieux marronnier fait crier le squelette, Et vole, de ma mère éternelle terreur ! Puis je te dis les noms de mes amis d’Espagne, Madrid, et son collège où l’ennui t’accompagne, Et nos combats d’enfants pour le grand Empereur !
Puis encor mon bon père, ou quelque jeune fille Morte à quinze ans, à l’âge où l’oeil s’allume et brille. Mais surtout tu te plais aux premières amours, Frais papillons dont l’aile, en fuyant rajeunie, Sous le doigt qui la fixe est si vite ternie, Essaim doré qui n’a qu’un jour dans tous nos jours.
-poésie: "Novembre", Victor Hugo -image: "The Meeting with Autumn", Vladimir Volegov
#poesie#poetry#french literature#autumn#autumn aesthetic#autumn leaves#fall vibes#autumn vibes#fall aesthetic#autumnal#fallen leaves#fall season#fall leaves#fall#november#sunlight#sunrise#oriental#arab women#ancient egypt#djinn#victor hugo
6 notes
·
View notes
Text
C'est mon meilleur ami qui m'a fait ça. C'est lui qui m'a fait ça et qui a fait en sorte que les autres m'utilisent aussi.
Je me mutilais déjà, j'avais déjà un pied dans la mort, il le savait. C'est mon meilleur ami un jour de pluie qui m'a fait ça.
Depuis je n'oublie pas. J'y penses. J'y penses tout le temps.
C'était mon meilleur ami. Et puis il y a eu tous les autres. Tant d'autres. Tous des merdes.
Et avant lui qui était ce ? C'étaient des professeurs, professionnels en humiliation et harcèlement.
Je me souviens de ce qu'il y a eu encore avant ça. Je me rappelle l'origine du mal. Au fond de mon cœur que je voulais arracher chaque jour tant j'avais mal. Mal au ventre, mal à la tête, plaques d'eczéma sur les bras, piqûre de la sueur et du sang.
Je me rappelle des bleus des coupures des ongles rongés du sang et des larmes qui coulaient. Le visage n'est pas flou. Je me rappelle le sol froid. Je me rappelle que c'étaient ceux qui voulaient que je les appelle « papa » et « maman ».
J'oublie la plupart des moments de bonheur. Je suis couverte de cicatrices, celles qui se voient et celles qui ne se voient pas.
J'ai tenté d'arracher mon cœur et de vivre sans mais je ne suis pas comme ça. Oui je me suis battue, oui j'ai la haine, oui j'ai encore des larmes, oui ça fait toujours mal et parfois j'ai peur.
Dites-leur qu'ils m'ont presque tuée. Dites-leur que j'ai essayé environ 7 fois et que des autres je ne m'en souviens pas. Dites-leur que ce sont des merdes et qu'ils ont tout intérêt à se faire soigner. Dites-leur que j'ai voulu me venger, dites-leur que je veux leur mort. Dites-leur qu'ils pourrissent en moi, dites-leur qu'ils font partie de moi. Dites-leur que je me suis mise à dire les mêmes choses qu'il me disaient, à me faire ce qu'ils me faisaient, toute seule. Dites-leur que parfois ça revient et que c'est comme un ras de marrée. Dites-leur que j'ai laissé mon corps se faire emporter par la mer un nombre incalculable de fois en plein hiver en pleine tempête. Dites-leur que j'ai perdu des années de ma vie, que je n'ai quasiment pas connu l'innocence. Dites-leur qu'ils ont bousillé une partie de ma vie et de mon enfance et de mon adolescence et de ma vie de jeune femme.
Mais dites-leur que je peux me tenir sur le toit d'un gratte-ciel sans me jeter dans le vide. Dites-leur que je me bats toujours et que je fais le bien autour de moi malgré le mal qu'on me fait encore. Dites-leur que je me suis faite ma propre famille et que je peux aussi la défaire. Dites-leur que je vis ma vie à ma guise. Dites-leur que je danse en boîte de nuit, que j'aime le vin et qu'à n'importe quelle heure j'aide les gens. Dites-leur que j'aime la pluie et que je n'ai plus peur de souffrir.
Dites-leur qu'ils aillent se faire foutre. Que mes amies tueraient pour moi et qu'on est des tarées. Dites-leur que c'est moi la plus dingue parmi mes sœurs. Dites-leur que c'est moi qui ai sauvé une vingtaine de vies du suicide en 5 ans. Dites-leur que je sors des mecs du métro et que je les tabasse. Dites-leur que s'ils s'approchent je n'ai pas renoncé à la violence, dites-leur que je ne renoncerai jamais. Dites-leur que je dois prendre des tonnes de cachets comme une droguée et que si je pouvais je les traumatiserai à mon tour, dites-leur qu'eux ne survivraient pas comme mes sœurs et moi avons pu survivre.
Ou ne leur dites rien. C'est mieux comme ça.
Si vous aussi vous les connaissez, et vous en connaissez forcément, fuyez avant qu'ils ne vous attrapent. Sinon, appelez à l'aide. Appelez moi. Racontez moi.
20 notes
·
View notes