#les causes de la faiblesse
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Dans ma relation aux et avec les hommes, j'ai toujours ressenti certaines difficultés. Je pourrais écrire des tartines sur ce sujet mais moi, ce soir, ce qui m'intéresse c'est les émotions. Loin de moi l'idée de vouloir genrer la réponse et l'expression sentimentales car on l'a déjà fait à ma place. En effet, je croise des injonctions sociétales sexistes toxiques dans chaque homme que je et j'ai rencontré. Allant du simple manque d'expression, en passant par l'incapacité à nommer l'émotion, jusqu'à s'interdire de pleurer. Ce schéma, on le doit à toutes les générations d'avant qui ont toujours mis un point d'honneur à assimiler les femmes à la sentimentalité, et par opposition, les homme à l'a-sentimentalité. Faiblesse, égo, honte, peur, dégoût, jugement, protection et tutti quanti sont des affects que la plupart développe lorsqu'il s'agit d'exprimer ce qu'ils ressentent et qu'est ce que ça me navre. Je ne casserai pas ce cercle vicieux de privation du ressenti, je peux aider à la prise de conscience mais je ne pourrai pas détricoter certaines croyances enracinées. Ça me rend triste quand je vois un homme autant se retenir de pleurer, autant souffrir de leur propre méconnaissance psychique, autant réprimer et laisser le vase déborder. Je suis quelqu'un d'extrêmement expressif et j'ai toujours trouvé ça essentiel de savoir ce que je ressens, ce que je ne ressens pas et pourquoi les choses sont comme ça. Poussé à l'extrême, évidemment, ce n'est pas sain mais j'ai toujours eu ce besoin de purifier toutes mes émotions négatives, leur trouver des causes, des solutions. Ne pas être passive en somme. Là où je vois tant de garçons se faire ronger par ça parce qu'on leur a appris à ne rien faire, ou faire comme si ça n'existait pas, ou attendre que ça passe. Tout ne passera pas tout seul. J'essaie de bouleverser la vision des hommes que je côtoie, leur donner une sphère pour s'exprimer mais c'est difficile. Si difficile que je me sens frustrée parce que pour moi c'est si intuitif et légitime. Parler, pleurer, s'exprimer, avouer, dire, discuter, introspecter, conscientiser, savoir, sont des notions que je place dans mon fondement identitaire. J'aimerais qu'on n'ait jamais sacralisé les émotions pour les hommes, j'aimerais que ce soit plus sain de souffrir pour eux, j'aimerais que ce soit remis dans le contexte, j'aimerais que le curseur de gravité soit déplacé. Cette rupture de communication vient souvent de là, et, qu'il est délicat de tout reconstruire. Quelle intolérance a pu un jour mener à juger et trancher du genre d'une larme, d'une émotion, d'un besoin.
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Ayhalo : une analyse des obstacles à.
Et me revoilà. ^^ Vous aviez hâte ? (Non). Et j'avais oublié un point pour la première partie. Heureusement que ce n'est pas une dissertation notée, c'eût été compliqué, sinon. Un point très court. Q!Bad est maso,au moins un peu, Q!Aypierre, sadique. Complémentarité <3 Bon, maintenant, on embraye, après cet oubli malencontreux dont je m'excuse.
La seconde partie, les enfants. Qui a l'air attendue, on dirait XD Et on continue en français, vu qu'on a commencé en francais.
Et ils en ont, des obstacles. Croyez moi. Allons y donc. Et visiblement la musique a décidé de venir accompagner mon discours. Donc on l'accueille bien fort, elle aussi. Merci.
II ) Les obstacles.
A) Le problème de clarté.
Si le Furryduo avait des soucis de communication, de manière générale, eux.....C'est tout particulièrement la clarté. Je m'explique. Ils vont se faire des allusions.....et l'autre va pas du tout comprendre les allusions. Un exemple : Q!Bad, parlant des crushing wheels comme un câlin....Comme s'il en voulait un. La réponse ? Ben....rien. il bossait sur ses machines. Et c'est QUE des trucs comme ça. Des allusions que l'autre relève pas ou peu, surtout du coté de Q!Bad (le "i'm available " qui est passé au travers des mailles du filet probablement par un soucis de trad pour le double sens ).
Ou va pas comprendre que y a des allusions du tout. Q!Bad, si on regarde par le passé, a jamais été très doué pour déceler les allusions sentimentales comme elles le sont habituellement. XD
En d'autres termes, si aucun des deux à un moment donné ne va voir l'autre en mode "Je te veux", (pas cette phrase exacte mais en mode clair sur ce qu'ils veulent ), ça bougera pas.
Et y a plus de chance que ça vienne de Q!Bad que de Q!Aypierre. Tout simplement parce que Q!Aypierre considérerait ça comme un aveu de faiblesse, d'autant plus après Q!Max. Et Q!Bad comme un jeu en mode "oh, could it be funny, let me see if you can make me fall " et Q!Aypierre détesterait s'abaisser à se montrer faible et dépendant. Ça lui ferait redoubler d'ardeur dans le jeu, mais absolument cacher ses sentiments.
Par contre, dans l'autre sens (soit Q!Bad venant à lui et le jeu ) là ça marche xD Bon, dans ma configuration Q!Aypierre finirait par perdre à terme, après un très très très très long jeu (qui finirait limite par devenir comme leur jeu de chamailleries capitalistes mais constant en redoublant d'efforts pour pas laisser l'autre indifférent ou obtenir de l'attention ) et Q!Bad triompher mais voilà. Bien aidé par visiblement la nature un peu maso et très joueuse et manipulatrice avec en même temps de l'ego de Q!Bad, et celle sadique et malgré tout empreinte de gentillesse de Q!Aypierre, mais aussi également compliqué à cause de leurs égos qui ont du mal à accepter de se laisser à leurs émotions face à quelqu'un d'autre (Q!Aypierre ) ou d'être simplement dépendant d'autres et accepter ses propres désirs et laisser quelqu'un en prendre soin (on rappelle qu'avant il était parti vivre loin de tous XD ) (Q!Bad ).
En d'autres termes, si ça devient clair, ça deviendra une bataille d'egos emplie de jeu et le jeu finira par les consumer au point de plus pouvoir se cacher derrière XD
Niveau musical, un mix entre Power and Control de Marina and the Diamonds et Jamais je n'avouerai dans Hercule XD
B) "Fuis moi, je te suis ".
J'imagine déjà vos questions avec cette phrase. Pour le coup, très lié à Q!Bad. Il cherche de l'attention, des gens pour s'entourer. Mais en même temps.....Comprend JAMAIS les allusions à ça quand elles sont réellement intéressées. (Et ça continue avec la baignoire par exemple ). Et......poursuit quand ça ne l'est plus. Donc si intéresser....Ben il le voit pas XD
Pour le coup encore une ref musicale : Il aurait suffi de la comédie musicale le Rouge et le Noir.
Q!Aypierre de son côté, laisse venir à lui, quand bien même il ait des inclinaisons. Il ne se livre et encore que sous des formes incomplètes et en se cachant derrière des blagues pour minimiser l'emprise, comme ce qu'il a fait avec le début de relation avec Q!Max, de manière à garder le contrôle sur ses émotions. Contrôle qui s'est clairement renforcé. Donc ça être long pour venir à bout du truc. Ça finira par venir, si ça se fait, car l'amour ne se contrôle pas, mais derrière va falloir continuer de prouver que l'histoire ne se répétera pas, chemin déjà à moitié fait cependant, simplement à décliner dans ce cas là ("I know you will always be there, unlike Maximus") et que c'est ok d'aimer. De l'autre coté, apprendre à voir les signaux et qu'il en a bel et bien le droit (le lore du Fallen Angel de @awdee, pour le coup melangée à la fameuse théorie déjà partagée ici qui explique sa manière d'aimer ). Mais si vous vous attendez à des fleurs (sauf pour Q!Bad qui les exigera à grand cris, et Q!Aypierre qui le fera marner avec ça, avant de les laisser chez lui discrètement ) ....Nope. attendez vous à des pranks en série, des allusions sur son goût potentiel, le jeu encore et toujours, de quoi toujours avoir et demander de l'attention, encore plus de plans machiavéliques, parce que ça fait partie de la manière d"aimer" de Q!Bad et Q!Aypierre va s'y adapter ultra vite comme il s'adapte toujours à ce que fait Q!Bad et dans le plus privé possible, après un très long moment un début de pansage de plaies et une introduction à la tendresse comme on a pu en voir vers la fin du Furryduo. En public ? Possible. Mais je doute que Q!Bad accepte facilement XD Ca aussi ça va vite tourner au jeu XD
C) Leurs blessures.
Et ils sont blessés. Très blessés. Tout les deux avec une peur de l'abandon qui leur fait faire tout et n'importe quoi. S'attacher, c'est prendre le risque d'être un jour abandonné. Encore. L'un a vu mourir toutes les personnes dont il a emmené les âmes, l'autre est littéralement dans le corps de la création qu'il a abandonné et s'est fait à son tour abandonné par l'homme qu'il aimait. Et Q!Bad ne sait PAS que théoriquement, Q!Aypierre est aussi immortel qu'il l'est.
S'attacher à un humain, qu'il pourrait perdre ? Comme le perso auquel il s'était attaché et qui est mort ? Hmm....
Et pour Q!Aypierre, se livrer, prendre le risque de se faire encore briser, se montrer vulnérable.....Hmm..
Pour Q!Bad, aimer à l'humaine, accepter qu'il puisse éprouver éventuellement certaines choses, vouloir laisser le contrôle éventuellement à quelqu'un d'autre, laisser l'autre prendre soin de lui et le voir vulnérable, être accepté tel qu'il est, ainsi que ses envies.....
Pour que ça tienne, ce sont les plaies qui devront être pansées.
D) Leurs sentiments.
Avant toute chose : il est très clair qu'ils ont une inclinaison l'un vers l'autre. Ils passeraient pas leur temps à se regarder dans les yeux, se faire des allusions, se chercher. Mais de là à sauter le grand pas....
Et quel grand pas. Il y a un spectre entre eux. Un mort qu'on refuse de voir mort. Un mort qu'on sait potentiellement capable de revenir. Un mort qu'on attend, de plus en plus silencieusement et auquel on rend hommage, presque sans s'en rendre compte quand on construit sa centrale, dans lequel on tend à attacher ses pas, comme s'il avait ouvert une voie et qu'on essaye de tout faire pour suivre ses traces, le retenir un peu avec soi. Un mort qui hante le narratif, quand bien même leur relation est morte. Un espoir de pouvoir reconstruire ce qui a été, à terme, même si cet espoir est très probablement vain.
Et ça Q!Bad en a conscience et le respecte. Il serait exactement pareil, dans le même cas, et il l'était avant la disparition totale du perso vers lequel il tendait vers une relation, avant. Le poursuivre revient à lui faire accepter qu'une page se tourne, qu'une nouvelle histoire se construit, accepter ces inclinaisons naissantes. Pas impossible, mais lent. Et un hurt and comfort quand il se rendra compte qu'il pense de moins en moins à lui, qu'il commence à oublier des détails physiques à son propos ou sa manière de rire.....
Pour Q!Bad, c'est accepter de ressentir des choses plus terriennes. Vouloir comme un humain veut et ne pas essayer de tout faire pour faire plaisir et garder avec soi. Se reposer enfin, en réalisant qu'être lui peut suffire à quelqu'un. Accepter le calme après tout ce paraitre. Accepter qu'il puisse vouloir, égoïstement, des choses et que l'autre les lui offre. Accepter d'être accepté comme il est par quelqu'un d'autre que son Père. Pour reprendre une citation d'un manga, "The Gentlemen Alliance Cross" ,"L'enfant est un ange. Dieu veille sur lui . Mais Dieu n'est pas visible, alors l'Homme se sent seul. C'est pourquoi un jour, il quitte Dieu. Pour pouvoir vivre avec d'autres humains, il renonce au paradis pour se faire aimer de la personne qu'il aime ". (Ou if I'm englufied with tenderness dans Kiki la petite sorcière - ref fournie par la mangaka à propos de la citation dans une note de début de chapitre, je cite mes sources XD ) Et c'est de ça dont il s'agira. Déjà fait une fois pour les oeufs et j'avais ressorti à l'occasion cette citation pour, mais une fois, et si la deuxième fois veut dire ne plus jamais vraiment le revoir ? Vivre avec cette peur et estimer que cet amour en vaille la peine.
Et, dans une optique très terre à terre....Accepter que Cucurucho se contente de jouer avec lui et se soucie de lui uniquement en son statut d'invité spécial et en voyant ce qu'il peut en tirer s'il le met sous son joug (désolée, pas oublier que c'est un manipulateur, et que ça doit totalement en faire partie, de son plan, le rendre dépendant de lui en profitant de sa solitude, pour en faire ce qu'il veut et son bras armé,encore une fois, je prends appui sur un post de @issialoua ).
Pour conclure, ce sera long, empli de jeux, de petites manipulations, un jeu à la "Kaguya : Love is War ", même si j'ai pas du tout lu le manga mais je connais un peu le pitch, empli de blessures à panser, de hurt and comfort et accepter d'être beaucoup plus clair. Pas impossible mais clairement pas de tout repos avec énormément de moments WTF, et drôles et des moments très doux. On n'est absolument pas dans du Fit x Pac, doux, tendre et timide, mais à l'image de leur relation actuelle.
Ça swingerait, et violent. Si ça devait se faire, préparez vous. Ça bougerait sec XD
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« Si la pensée de certains est de faire une Europe antifasciste et apatride, qui serait pour ainsi dire télécommandée de New-York ou de Tel-Aviv, cette Europe colonisée ne nous intéresse pas du tout […]. Transporter l’antifascisme du plan national sur le plan européen, c’est tout simplement étendre à l’échelon continental les causes de faiblesse et de ruine, c’est condamner à mort l’Europe que nous voulons créer. »
Maurice Bardèche, L’Œuf de Christophe Colomb. Lettre à un sénateur d’Amérique (1951)
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Vivre avec son siècle... si on peut !
Les lecteurs réguliers de ce Blog connaissent la petite faiblesse que j'ai pour les textes publicitaires, et ils ne sont pas étonnés, de temps en temps, de trouver une ''pub'' ou une autre, copieusement ridiculisée. Mais il coule de source que si leurs auteurs ne voulaient pas l'être (ridiculisés, bien sûr !), il leur suffisait de ne pas prêter le flan à la raillerie et au persiflage : ils me font penser à ces femmes islamisées qui s'habillent ''comme on ne se vêt pas, par chez nous''... et qui font semblant de se sentir outragées lorsqu'on les regarde, pour ça, comme quelque chose d'un peu... spécial...
Aujourd'hui, je vais m'en prendre à un texte d'une indigence rare, d'une prétention jargonnisante exceptionnelle et d'une bêtise rarement rencontrée, même dans ce milieu assez ''spécial'' --que j'ai fréquenté intensément lorsque, Directeur général des 187 grands magasins ''Aux Nouvelles Galeries'' (alors leader incontesté de la distribution en France), je diffusais dans les provinces les recommandations de quelques ''gourous'' de la mode, dont le ''volapük'' n'était ni meilleur ni pire que celui que leurs successeurs utilisent de nos jours.
Pour aujourd'hui, ma victime expiatoire va être le magazine hebdomadaire ''Elle'', de belle réputation puisqu'il a été créé en 1945 par les Lazareff, d'illustre mémoire. Je l'ai lu dans une salle d'attente. Et ''Elle'', qui nous impressionne depuis toujours par l'à-propos des questions qu'Elle pose à ses quelque 350 000 lectrices, s'est littéralement surpassée, défoncée, éclatée dans ce numéro-là. En effet, ses journalistes se et nous posent la question (angoissante) suivante : ''Quelles chaussures à talons confortables convient-il de porter, ce printemps ?'' (qui, en théorie, devrait nous réchauffer depuis le 21 mars. Greta Thunberg aura oublié de lui rappeler ''son'' réchauffement !).
Et, pour rester fidèle à sa réputation d'efficacité, de rapidité, de précision et de refus de toute pratique procrastinatrice, la réponse à cette question existentielle fuse, vive comme l'éclair (enfin... peut-être. Mais... pas pour tout le monde !) : Premièrement, les escarpins Slingback qui, précise le texte, ''ont su conquérir le cœur de la parisienne'' (je jure que je n'invente rien, ni ici, ni ensuite). Qui dit ''reconquérir'' sous entend que la belle leur a été infidèle, ce qui est très mal : on nous avait caché le drame affreux qu'a été cet abandon. Question suivante : ''pourquoi et comment l'a-t-elle reconquis, ce cœur ?'' Eh ! Bien, c'est tout simple : ''Grâce à l'essor minimaliste façon nineties –ça, je pense que c'est de l'anglais, et ça doit vouloir dire ''90'', ce qui va entraîner mon adhésion massive : c'est juste mon âge ! Je souscris et, comme dirait Macron sans savoir ce que ça veut dire : ''j'assume'' !).
Deuxièmement : ''les mules à talons''. Vous n'en pouvez plus de savoir pourquoi ? C'est simple : ''A cause de leur designs classiques mais tout de même twistés''... argument devant lequel je ne peux que m'incliner : si les mules sont twistées, qui suis-je, moi, pour ne pas être d'accord ?Troisièmement : les salomés. Et là, je sais que je viens de vous en boucher un coin, et que vous êtes impressionnés. Rassurez-vous : il ne s'agit que, si j'ose dire, de ''ces souliers à petits talons délicieusement rétro qui font partie du vestiaire de la parisienne depuis belle lurette'' (je ne fais que citer !). Et en y réfléchissant bien, c'est exact : fouillez bien n'importe quel vestiaire de n'importe quelle parisienne et je vous fiche mon billet que vous trouverez là un fond de salomés qui attend depuis des lurettes que vous les dénichiez. (NB et si vous n'en trouvez pas, une seule explication : votre fille (ou ''!'une de vos --'') vous les a piquées. Pas d'autre explication possible.
Quatrièmement : le ''babies''.(NB : si vous êtes comme moi, vous devriez être assez surpris (es) que les lectrices de Elle s'intéressent aux 'babies'' pour autre chose que les exfiltrer de leur ventre, qui est, chacun sait ça, ''à elles''. Mais là, ''no souçaille'' : il s'agit de chaussures).''Elle'' est formelle sur ce sujet fondamental : ''Les parisiennes raffolent de leur côté rétro et preppy, sans avoir pour autant un look premier degré''... ce qui calme une partie de mes angoisses, elles aussi existentielles : je redoutais plus que tout que leur look, ni assez rétro ni assez preppy, ne soit déjà plus assez premier degré. Me voilà tranquillisé.
Cinquièmement ! Les sandales kitten heels Le choix de ces sandales pas comme des sandales tient à ce qu'elles ''assurent une allure grand chic en soirée'', au point de ''décoincer une tenue en pantalon de costume et veston'' . (Vous remarquerez que le jargon est si partagé ''entre soi'' que jamais aucun guillemet n'est nécessaire : on se comprend, dans ce bon français made in Villers-Cautterêts mais revu et corrigé... et macronisé. Est-ce ça qu'on désigne par ''décadence'' ? Je ne peux pas m'empêcher de penser que... oui !).
Je vais être hélas obligé d'interrompre ici cette intéressante suite de réponses à une non moins intéressante question : pas moyen de pousser plus loin cette puissante étude, et le combat cessa donc, faute de combattants. Je dois reconnaître que, n'étant pas drag queen, je n'ai pas totalement trouvé la réponse à ''Dans quoi et sur quoi vais-je marcher, ce printemps ?''. Une autre remarque récurrente a trait au salaire et aux émoluments des gens qui non seulement osent ''pondre'' de telles stupidités (et encore... pour une fois, il n'y a ni incitation à la débauche ni pousse au crime ! C'est presque ''moins pire'' que la plupart du temps ! Merci, Elle !), mais ont le courage (?) physique et social de le laisser publier. Tout de même... qu'elle est triste, notre époque !
H-Cl.
PS important -- Les lecteurs de ce Blog savent beaucoup de choses sur ma vie ; c'est le signe et la preuve de leur importance à mes yeux. Parmi ces informations partagées, le fait que j'ai la chance d'avoir un nombre respectable de petits enfants et d'arrière-petits enfants, d'une part, et le coup terrible qu'a été le départ de ma chère épouse, il va y avoir un an de ça, d'autre part.
Il se trouve que les 3 semaines qui viennent vont correspondre à un téléscopage d'obligations (baptême d'un arrière petit fils, mariage d'un petit fils, commémoration familiale, et premier anniversaire du départ d'Evelyne) qui me font aller aux célèbres ''quatre coins de l'hexagone'' (de la Mayenne au Haut -Doubs et de Paris au Loiret, pour se terminer à Mougins...), avec certains endroits hors de toute ''couverture'' informatique). Vous me voyez venir : sortant, en plus, d'une lourde maladie, il ne va pas m'être possible d'assurer une régularité parfaite de notre blog, et je n'aurai même pas toujours la possibilité de vous prévenir de mes défaillances.
Je vous en demande pardon. Je ferai de mon mieux... qui risque de ne pas être très performant.
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Sieste
18.08.2023
Je me suis levé du lit par cette fraîche matinée d'automne et, dans un coupe-vent imperméable, je me suis dirigé vers le laboratoire à côté de la maison. Trois tubes de sang ont été prélevés sur moi et envoyés avec des instructions pour revenir pour les résultats dans quelques jours.
J'ai acheté du lait, fait des flocons d'avoine car avant cela je ne faisais que mijoter des préparations à chauffer au micro-ondes , j'ai même rangé l'appartement. Suit une lecture soporifique sur les passions dans les rues couvertes de smog de Londres au 19e siècle , je me suis évanouie pour une sieste l'après-midi, mais ce somme ne m'a pas apporté de force.
Et maintenant, imaginez ma surprise quand, après avoir lavé la vaisselle dans une cuisine remplie de lumière chaude jouant sur les murs confortables, j'ai levé les yeux et j'ai vu comment les nuages se dispersaient dans le ciel crépusculaire et dans leur cadre sombre, quelque chose semblait de plus en plus clair après deux jours de grisaille. Oui, je comprends que ce sont les conséquences du mouvement du front froid, la masse nuageuse qui nous couvrait samedi se déplace plus à l'Est. Mais miraculeusement, une apathie et une faiblesse étranges sont parties avec elle, laissant place à l'inspiration et au sentiment de sa force.
Il y a de telles soirées, surtout en automne, lorsque vous ressentez la nature du soir plus clairement et plus près. Des soirées d'été remplies de chaleur et de l'odeur des fleurs chauffées par le soleil brûlant, des rues d'hiver rougeoyantes d'un reflet froid avec des flocons de neige tourbillonnant à la lumière des lanternes, un ciel de printemps bleu clair transparent et froid avant le coucher du soleil sur des congères saturées d'humidité, cédant à la chaleur et la vie vivifiante, sont trop différentes des soirées automnales, lorsque le soleil couchant s'estompe, et que la nature, se préparant au sommeil, tend avec émotion et soin aux spectateurs involontaires son dernier crépuscule clair avant un hiver nuageux et froid, et la luminosité du jour se dissipe sur les parcs et les allées couvertes de feuilles d'or - comme une immersion douce dans l'obscurité de la salle de théâtre avant la représentation, et dans les rues sortent accidentellement d'une boîte lointaine, qui n'a vu la lumière qu'à cause de l'automne, parsemée de pluie, nettoyage, créatures mystérieuses d'Halloween. Et puis, l'hiver, la première neige, en attendant un miracle, le carillon, les fêtes de fin d'année, le goût et la couleur des feutres sont différents.
Les-portes-du-sud
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Toronto, 1er février 2049+ L'inspecteur de police regardait les quatre cadavres sur les tables d'autopsie : une étudiante, un cuisinier, une avocate et un peintre en bâtiment. Quatre personnes que rien, en apparence, ne semblait relier. Toustes originaires de milieux différents, mais toustes mort·te·s d'un arrêt cardiaque à la même heure alors qu'iels étaient chez elleux, un casque de réalité virtuelle, très à la mode depuis des années, sur la tête. Les expert·te·s informatiques venaient tout juste de l'informer de la découverte récente d'un lien entre les défunts : un jeu indépendant baptisé "One For All". Connu pour offrir une expérience de vie virtuelle unique en son genre et permettant à ses utilisateur·ice·s d'éprouver toutes sortes de sensations plus vraies que nature telles que la douleur, la faim, le plaisir ou encore la peur pour sa vie, One For All, semblait avoir intégré une fonctionnalité supplémentaire que personne n'avait jusqu'à maintenant découverte. Derrière l'offre alléchante et bien réelle d'un monde dans lequel tout est possible, un monde dans lequel la seconde chance est permise, se cachait en réalité une règle gardée secrète : si le personnage incarné venait à perdre toutes ses vies, alors, saon joueur·se périrait aussi. Ainsi, les quatre personnes étendues face à l'inspecteur étaient pareilles à quelque Icar moderne, à avoir voulu voler trop près du soleil, iels en avaient payé le prix fort.
Le détective lisait maintenant le descriptif du jeu sur l'une des nombreuses plateformes le proposant au téléchargement. "Êtes-vous prêt à découvrir qui vous êtes vraiment ? One For All vous offre la chance d'être qui vous désirez, sans limites. Gloire et pouvoir aux plus fort·e·s, les restes et la mort pour les plus faibles." Dans ce jeu, pas d'offre premium risquant de favoriser les plus riches, chacun·e devrait faire ses preuves comme les autres. Son rapport finalement terminé, l'inspecteur le fit remonter jusqu'au chef du département de la Police, qui avec un sourire, lui annonça qu'il délirait, qu'un simple jeu vidéo ne pouvait pas être la cause du décès. L'affaire fut classée. Du moins officiellement, car ces quatre mort·te·s qui n'étaient pas les premier·ère·s, ne furent pas non plus les dernier·ère·s et si tout avait commencé sur des bêta-testeur·se·s sur les premières versions, de plus en plus de joueur·se·s lambdas étaient concerné·e·s. Aujourd'hui One For All est sous surveillance et si son aspect meurtrier en est la cause principale, ce n'est pas la seule car l'addiction générée par le jeu, souvent démesurée, est également particulièrement inquiétante voir elle-même mortelle.
Alors, allez-vous télécharger le jeu, mettre votre casque et vous joindre à l'aventure ?
Petite Chronologie : 2019 - Première Pandémie mondiale. Elle dure 2 ans et montre les faiblesses des différents systèmes politiques. 2030 - Seconde Pandémie mondiale. Elle dure 2 ans et prouve que les gouvernements n'ont pas appris de leurs erreurs. Les citoyen·ne·s, au contraire, semblent rapidement prendre les bonnes décisions pour endiguer l'épidémie par elleux-mêmes. 2034 - Création du HUB, évolution d'internet, permettant de vivre une expérience immersive grâce à la réalité virtuelle. 2041 - Troisième Pandémie mondiale. Elle dure une seule année, mais est excessivement meurtrière, emportant 30% de la population mondiale. Elle créer un gouffre entre les pays et les peuples. 2047 - Lancement de la version Alpha du jeu One For All. Les joueur·se·s sont bloqué·e·s dans le jeu et ne peuvent pas en sortir. Celleux qui meurent à l'intérieur meurent également IRL. Les survivant·e·s sont déconnecté·e·s de force un an après, juste avant l'ouverture du OFA pour toustes. Les joueur·se·s ayant été déplacé·e·s par les développeur·se·s et ayant été porté·e·s disparu·e·s reviennent d'entre les morts. Décembre 2048 - Lancement de OFA. Accessible à toustes, en téléchargement sur bien des plateformes. L'engouement est présent et le jeu prend vite de l'ampleur ! Février 2049 - Mois actuel du forum.
#rpg francophone#french rpg#forumactif#rpg français#projet rpg#alternate universe#fantasy#scifi#science fiction#survival#réalité virtuelle
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Si l'on s'intéresse aux causes lointaines, la guerre d'Indochine n'a pas commencé en 1945, mais trois siècles plus tôt, en 1625, quand débarque au Vietnam un jésuite français, le R.P. Alexandre de Rhodes. À sa façon, cet homme remarquable est un conquérant, comme ses confrères qui entreprennent à la même époque une tâche analogue au Japon et en Chine. S'emparer des esprits n'est pas la moindre des conquêtes. Ces missionnaires s'inscrivent dans le grand mouvement d'expansion occidentale qui a commencé au siècle précédent. La propagation d'une religion radicalement étrangère à la tradition d'un pays de très ancienne civilisation, provoquera au fil du temps des réactions de défense immunitaire. Elles seront d'autant plus vives que, dans le sillage des missionnaires, accostent des commerçants aux dents longues, des marins et des soldats. En dehors d'exceptions, les colonisateurs sont aussi universalistes dans leurs desseins que les Américains d'aujourd'hui, convaincus qu'ils sont d'apporter “la civilisation et le progrès” pour le bien de tous. Ainsi débute l'histoire équivoque de la colonisation qui, pour l'Indochine, ne devient effective qu'à partir de 1858.
Après coup, quand viendra l'énorme lame de fond du reflux européen, il sera facile de juger le passé avec sévérité et de se livrer aux délices de l'auto-culpabilisation. L'anticolonialisme dressera le tableau le plus noir du passé, provoquant des ripostes qui flatteront les réussites en masquant les ombres. Polémiques stériles. En Indochine et ailleurs, l'aventure coloniale de la France n'avait été qu'un moment particulier du grand mouvement d'expansion qui jeta les Européens sur toutes les routes du monde, véritable mouvement tellurique, au même titre que les grandes invasions, les changements climatiques ou les effets des révolutions techniques. La faiblesse attire la force comme le vide attire le plein, et personne n'y peut rien.
Au XIXe siècle, face à l'envahissante supériorité technique et matérielle de l'Europe et des États-Unis, si elles voulaient survivre sans être dominées, les autres nations, notamment en Asie, étaient contraintes de s'occidentaliser, donc de se renier. Défi gigantesque et souvent mortel auquel le Japon a été le seul à répondre par ses propres moyens. Ce fut une formidable révolution que celle de l'ère Meiji, conduite par la caste militaire des samouraïs, mais révolution réussie puisqu'elle est parvenue à préserver une part réelle de la tradition japonaise au sein de la modernité. L'Inde constitue un cas à part dans la mesure où la colonisation britannique, n'ayant pas eu un effet de “table rase”, a laissé subsister une part notable de la tradition hindoue enracinée dans le système des castes. Pour la Chine et le Vietnam, il n'en fut pas de même. La modernité leur fut imposée de l'extérieur, par l'adoption de systèmes spirituels étrangers, destructeurs de leur tradition spécifique. En Chine, ce fut le rôle du communisme, système mental et social issu des pathologies européennes. Quant au Vietnam, il subit d'abord l'acculturation de la colonisation française, et fut laminé ensuite, comme la Chine, par le communisme qui sut exploiter à son profit un puissant éveil nationaliste.
Après 1945, le reflux fut plus ou moins intelligemment conduit. Les Britanniques, dont l'empire était beaucoup plus vaste que celui de la France, ont su réaliser leur retrait le moins mal possible pour eux-mêmes. On ne peut en dire autant des Français. Au Vietnam, l'aveuglement de tous les gouvernements, depuis 1945, a conduit à une guerre cruelle que le pouvoir politique refusait d'assumer tout en s'y soumettant. Ne furent grands que les combattants. Alors que la société politique de l'époque n'inspire que mépris et dégoût, les soldats furent souvent admirables. C'est en eux que se maintenait l'âme d'un pays veule et assoupi.
Dans les derniers jours de la bataille de Dien Bien Phu, alors que tout était perdu, 1.520 volontaires dont 680 non parachutistes se présentèrent pour sauter dans la fournaise. Parmi eux, des plantons et des secrétaires. Pourquoi ont-ils fait cela ? Pour les copains, par enthousiasme sacrificiel, par une sorte d'espérance tragique. Dans les heures noires comme dans les autres, souvenez-vous de ceux-là. Ils incitent à se tenir debout.
Dominique Venner
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Sénèque 🗣️
• Toute cruauté naît de la faiblesse.
• L'ignorance est la cause de la peur.
• Nous souffrons plus en imagination qu'en réalité.
• Aucun homme n'a jamais été sage par hasard.
• On ne vit pas, on attend la vie, on la recule en toute chose.
• On jouit le plus des richesses quand on est le moins dépendant des richesses.
• La vraie joie est chose sévère.
• Le prix d’une bonne action, c’est de l’avoir faite.
• N'est pas heureux celui qui ne croit pas l'être.
• Exhortez au bien la jeunesse.
• Prenez aussi un peu de temps pour vous.
• Rien n’est plus beau que la reconnaissance.
• Toute l’humanité incline pour la douceur.
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Coeur d'enfant
Pour retrouver son coeur d'enfant,
Il faut savoir quitter des choses:
Quitter ses rêves, quitter ses roses
Qui embaumaient tous nos printemps.
Pour retrouver son coeur d'enfant,
Il faut savoir pleurer des choses:
Pleurer les pertes que la vie cause,
Pleurer et rire en même temps.
Pour retrouver son coeur d'enfant,
Il faut savoir briser des choses:
Ces carapaces que l'on pose
Pour protéger nos sentiments
Pour retrouver son coeur d'enfant,
Il faut surtout être soi-même:
Tel que l'on vit, tel que l'on sent,
Dessous nos masques de ciment.
Pour retrouver son coeur d'enfant,
Il faut mourir tout doucement:
Mourir à soi, mourir au temps
Qui passe et passe, en s'en allant.
Pour retrouver son coeur d'enfant,
Il faut étreindre sa faiblesse
Et l'embrasser bien tendrement
Et pardonnant nos manquements,
Ouvrir ses bras et sa tendresse
A ce qu'on est tout simplement.
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Le salut par la foi !
Quand il viendra (le Saint-Esprit), il prouvera aux gens de ce monde leur erreur au sujet du péché, de la justice et du jugement de Dieu.
Pour ce qui est du péché, il réside en ceci : ils ne croient pas en moi ; pour ce qui est de la justice, elle se révèle en ceci : je vais auprès du Père et vous ne me verrez plus (donc vous aurez besoin de vivre par la foi, en restant en communion avec le Saint-Esprit.)
Pour ce qui est du jugement, il consiste en ceci : celui qui domine ce monde est déjà jugé (en conséquence, lorsque L’accusateur viendra devant le trône de Dieu, il ne pourra plus vous accuser, et cela, à cause de votre foi). Jean 16:8-11 NFC
Donc : maintenant, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui [appartiennent] à Jésus-Christ.
Si nous sommes unis à lui, nous n’avons donc à redouter aucune sentence contraire, car nous vivons à présent sous un nouveau régime : celui du Saint-Esprit.
Cet Esprit nous donne la vie qui était dans le Christ Jésus et nous introduit dans la communion avec lui.
Cette puissance vivifiante de l’Esprit me soulève hors du cercle vicieux du péché et de la mort ; cet ordre nouveau me permet d’échapper au régime du mal qui me menait à la ruine.
Car ce que la loi s’est révélé incapable de réaliser, Dieu lui-même l’a fait.
Les commandements, en effet, n’ont pu produire en nous une vie sainte : la résistance de notre être instinctif les paralysait.
L’impuissance de la loi est due à la faiblesse humaine : ma volonté égoïste est plus forte que les préceptes, mon désir de jouissance leur ôte toute force.
Voilà pourquoi Dieu a envoyé son propre Fils sous la forme d’un simple homme, revêtu d’un corps semblable à notre corps accessible au péché.
Dans cette chair pareille à la nôtre, Jésus a triomphé du péché, et notre nature pécheresse s’est vue condamnée et désarmée.
En offrant sa vie en sacrifice pour le péché, il a brisé le joug du mal.
Désormais, une vie juste, conforme aux exigences de la loi, devient possible à condition de ne plus mener notre existence d’après les normes usuelles, suivant les impulsions de l’homme livré à lui-même, mais de placer toute notre conduite sous le contrôle de l’Esprit de Dieu.
Aussi longtemps que l’homme veut disposer seul de sa vie, il ne parvient pas à se détacher de lui-même : tous ses désirs, ses intérêts et ses plans tournent autour de sa personne.
Livré à lui-même, il tend vers ce qui est conforme à la nature de l’homme non régénéré.
Mais ceux qui suivent les suggestions de l’Esprit se préoccupent de ce que Dieu désire et concentrent leur recherche sur les richesses spirituelles.
Or, suivre la pente de l’homme livré à lui-même, se laisser mener par ses instincts, c’est aller à la mort, mais rechercher la pensée de l’Esprit, obéir à ses directives, voilà ce qui nous conduit à la vie et à la paix.
La vieille nature de l’homme livré à lui-même est opposée à Dieu.
L’homme qui la suit ne se soucie guère d’accomplir la volonté de Dieu exprimée dans sa loi ; il ne veut ni ne peut s’y soumettre.
C’est pourquoi, aussi longtemps que l’homme vit pour lui-même, pour la satisfaction des désirs de son être naturel, il ne peut être approuvé de Dieu.
Ceux qui suivent leurs tendances instinctives ne sauraient lui plaire.
Mais vous, vous n’êtes plus au service de vos penchants naturels.
Vous vivez sous le contrôle de l’Esprit de Dieu, vous suivez ses injonctions, si du moins il a fait sa demeure en vous. Évidemment, si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ en lui, il ne fait pas partie des siens, ce n’est pas un vrai chrétien.
Si, par contre, le Christ vit en vous (par son Esprit), vous êtes devenus des hommes nouveaux, votre corps a beau rester mortel à cause du péché, votre être intérieur est vivifié par l’Esprit parce que vous avez été déclarés justes.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, alors celui qui a donné à Jésus une vie nouvelle fera aussi revivre vos corps mortels par son Esprit qui demeure maintenant en vous.
Voilà pourquoi, chers frères, nous ne sommes plus tributaires de nos instincts. Si nous avons des obligations, ce n’est plus envers l’homme livré à lui-même : nous ne sommes plus obligés d’accomplir ce qu’il exige de nous.
Si vous continuez à suivre ses impulsions et à le laisser régner en vous, vous marchez vers la mort.
Par contre, si, par la puissance du Saint-Esprit, vous livrez à la mort les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps charnel, vous vivrez réellement.
Car ceux qui se laissent diriger par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Romains 8: 1-14 POV
Conclusion : Saint-Esprit, prend le contrôle de tout mon être, mon âme, mon esprit, et mes pensées.
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À quoi bon se venger ? (extraits émission France Culture, Avec philosophie, jeudi 27 février 2025)
Agression : pas réparable. Vengeance est dans l'excès. Vengeance générée par la souffrance, tentative d'étourdir sa souffrance en faisant souffrir l'autre. Explication, cause, agent à sa souffrance. Un coupable susceptible de souffrance. En le faisant souffrir, procuration de plaisir, instant de cruauté procure du plaisir, plaisir doit faire concurrence à la souffrance de manière à la chasser de la conscience. Vengeance est une forme de narcotique. Pas un remède.
Réaction affective, rancune, rancoeur, va se satisfaire de manière imaginaire.
Vengeance est passion, donc droit est troublé. Vengeance n'a pas la forme du droit mais celle de l'arbitraire. La partie lésée agit toujours par sentiment ou selon un mobile subjectif. (Hegel, Propédeutique philosophique, paragraphe 151)
Vengeance est quelque chose dont on ne sort pas.
L'oubli pour Nietzsche est la faculté de digérer ses expériences. Chez l'homme affaibli, la capacité d'oubli est entravée. Ne pas accorder d'importance excessive aux torts qui lui ont été faits.
Le ressentiment agit à travers la négation, a besoin de nier, déprécier, qqch qui existe déjà pour pouvoir s'affirmer. Pour l'homme réactif ne peut s'affirmer lui-même que par une double négation "tu n'es pas bon, tu es méchant, je ne suis pas méchant, je ne suis pas comme toi, donc je suis bon". Pour l'homme actif, "je suis bon, tu es mauvais" va être une conséquence secondaire. Ressentiment : pulsion qui ne peuvent intensifier leurs puissances que par la haine de leur ennemi.
Valorisation de la douleur dans le ressentiment. Élaboration autour de la douleur et que ressentiment ne cesse de faire fonctionner.
L'homme du ressentiment est un être souffrant, il souffre de lui-même (pas seulement de qqch qu'il a subi). État de faiblesse, faiblesse va faire naître spontanément ressentiment. Homme affaiblit ne parvient plus à oublier, plus la force d'oublier. Donc tout l'agresse, tout l'offense, tout le touche trop profondément.
Drame du ressentiment va aggraver l'état de souffrance. Chez Nietzsche, ressentiment naît de la faiblesse, qui va générer un affaiblissement encore plus grand. Se traduit par une dépense énorme de force nerveuse, qui va conduire à un affaiblissement encore plus grand -> décadence. Se tourner spontanément vers ce qui va aggraver mon mal.
Le ressentiment est souvent religieux. "Le christianisme a besoin de la maladie. (...) Rendre malade est la véritable intention (...) du système thérapeutique de Salut de l'Église. (...) Tout ce qui est bien réussi, fier, pétulant, la beauté lui blesse les oreilles et les yeux." (Nietzsche, Antéchrist)
Judéo-christianisme va inventer une nouvelle équivalence : bon = misérable, faible, souffrant, laid.
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◀ 22 FÉVRIER ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Arrêtez, et sachez que moi, je suis Dieu ! Psaume 46:11
La ténacité spirituelle La ténacité, c'est plus que l'endurance. C'est l'endurance combinée avec la certitude absolue que ce que nous attendons va se produire. La ténacité n'est pas seulement le fait de s'accrocher ou de se suspendre à quelqu'un ou à quelque chose, ce qui peut n'être que la crainte de se laisser tomber par faiblesse. La ténacité, c'est l'effort intense d'un soldat qui n'admet pas que son chef puisse être vaincu. Un disciple de Jésus-Christ n'est pas dominé par la crainte d'aller en enfer. Ce qu'il craint par-dessus tout c'est que son Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté : pardon, justice, concorde, amour, ne parviennent pas à l'emporter à la fin; on dirait tellement, à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux follets ! C'est le moment de faire appel à la ténacité. Au lieu de nous accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution, avec la certitude que Dieu ne sera pas vaincu. Si nos espérances ne sont pas encore, à l'heure qu'il est, accomplies, cela prouve qu'elles sont en train d'être purifiées. Aucun idéal conçu par l'esprit humain qui ne doive s'accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles que nous ayons à faire en cette vie est l'effort pour attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons. "Parce que tu as observé la loi de ma patience." (Apocalypse 3:10) - Lire plus ici :
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Sclérose en plaques (SEP)
Qu'est-ce que la sclérose en plaques ?
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune chronique du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Dans la SEP, le système immunitaire attaque la myéline, la gaine protectrice qui entoure les fibres nerveuses, ce qui entraîne une inflammation et des lésions. Ces lésions, appelées plaques, peuvent perturber ou bloquer la transmission des signaux nerveux, provoquant une variété de symptômes neurologiques.
Causes de la sclérose en plaques
La cause exacte de la SEP est inconnue, mais on pense qu'elle résulte d'une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux.
Facteurs génétiques: Certaines personnes peuvent être plus susceptibles de développer la SEP en raison de leurs gènes, mais la maladie n'est pas directement héréditaire.
Facteurs environnementaux: Plusieurs facteurs environnementaux sont étudiés, tels que le manque de vitamine D, le tabagisme, certaines infections virales et l'exposition à des climats froids.
Apparition et évolution de la sclérose en plaques
La SEP est généralement diagnostiquée chez les jeunes adultes, entre 20 et 40 ans, mais elle peut survenir à tout âge. L'évolution de la maladie est variable et imprévisible. On distingue différentes formes de SEP :
Forme poussées-rémissions: La forme la plus courante, caractérisée par des périodes de poussées (aggravation des symptômes) suivies de rémissions (amélioration ou disparition des symptômes).
Forme progressive secondaire: Commence par une forme poussées-rémissions, puis évolue vers une progression continue des symptômes, avec ou sans poussées occasionnelles.
Forme progressive primaire: Caractérisée par une progression lente et continue des symptômes dès le début, sans poussées ni rémissions distinctes.
Gravité de la sclérose en plaques
La gravité de la SEP varie considérablement d'une personne à l'autre. Certaines personnes peuvent ne présenter que des symptômes légers et occasionnels, tandis que d'autres peuvent développer un handicap important. Les symptômes de la SEP peuvent inclure :
Fatigue: Un épuisement intense et persistant, souvent le symptôme le plus invalidant.
Troubles de la vision: Vision floue, double ou perte de la vision.
Troubles moteurs: Faiblesse musculaire, spasticité (raideur musculaire), troubles de l'équilibre et de la coordination.
Troubles sensitifs: Engourdissements, fourmillements, douleurs.
Troubles cognitifs: Problèmes de mémoire, de concentration et de raisonnement.
Troubles de l'élocution: Difficulté à parler clairement.
Troubles urinaires et intestinaux: Incontinence, rétention urinaire, constipation.
Troubles sexuels: Dysfonction érectile, baisse de la libido.
Retentissement sur la marche et l'appareil ostéo-ligamentaire
La SEP peut avoir un impact significatif sur la marche et l'appareil ostéo-ligamentaire. Les troubles moteurs, tels que la faiblesse musculaire, la spasticité et les troubles de l'équilibre, peuvent rendre la marche difficile, voire impossible. La fatigue peut également aggraver ces problèmes.
Au fil du temps, le manque d'activité physique et les troubles de la marche peuvent entraîner une faiblesse musculaire, une raideur articulaire et une perte de densité osseuse (ostéoporose). Ces problèmes peuvent augmenter le risque de chutes et de fractures.
Prise en charge de la sclérose en plaques
Il n'existe actuellement aucun remède contre la SEP, mais des traitements sont disponibles pour soulager les symptômes, ralentir la progression de la maladie et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Ces traitements peuvent inclure :
Médicaments: Pour modifier le cours de la maladie (immunomodulateurs, immunosuppresseurs), traiter les poussées (corticostéroïdes) et soulager les symptômes (antispastiques, analgésiques).
Rééducation: Kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie pour améliorer la mobilité, la force musculaire, la coordination et la communication.
Soutien psychologique: Pour aider les personnes atteintes de SEP à faire face aux défis émotionnels et sociaux de la maladie.
Conclusion La sclérose en plaques est une maladie complexe et imprévisible qui peut avoir un impact significatif sur la vie des personnes atteintes. Cependant, grâce aux progrès de la recherche et des traitements, il est possible de mieux gérer la maladie et d'améliorer la qualité de vie des patients.
Aller plus loin
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Luna Daherys
I. Identité
Prénom : Luna
Surnom : Lu (se prononce « lou »)
Nom : Daherys
Genre : Femme
Rôle dans son histoire : Puissante à voir
Pronom : Elle
Orientation sexuelle : Biromantique
Orientation romantique : Bisexuelle
Personnalité : Déterminée, ambitieuse, froide et méfiante lorsqu’elle ne connaît pas la personne, mais peut être protectrice, intrépide, minutieuse
Goûts : Art, la musique, la lecture, les animaux, la nature
Age : 35 ans
Race : Elfe
Phobie : Abandon,
Faiblesse : Fer
II. Apparence
Cheveux : Mi-longs (jusque par-dessus les épaules) et brun
Yeux : Marrons
Taille : 1m78
Style vestimentaire : Elfique
III. Entourage :
Parents : Pandora et Olawenys
Cousin : Linca Daherys
Compagne : Sunny Daherys
IV. Pouvoirs
Pouvoir originel : Peut faire créer des protections autour (comme des boucliers)
Psychiques / Mentaux : Télépathie, guérison, connexion profonde à la nature
Physique : Vitesse sur-développé ainsi que la force
Arme principale : Arc
V. Histoire
Luna Daherys est née au sein d’une famille puissante, dans l’académie des Dragons, Pyrrhalis. Contrairement à Sunny, Luna avait l’affection de ses parents. Elle a toujours été loyale envers cette école, et s’entraînait très souvent sous l’encouragement de ses parents. Mais la famille de Sunny savant que Luna était puissante aussi, car elle s’était lié à Ayra, le roi des Dragons. Elles ne voulaient pas qu’elle prenne la place de leur fille Sunny. Les parents de Sunny décident alors de tuer ses parents en signe d’avertissement. À partir de ce moment-là, Luna perdit toutes compassions envers les autres devenant distante et froide, et ressentant une haine sans pitié envers les parents de Sunny, ainsi que cette dernière, se promettant de se venger.
Lorsqu’elle fait la connaissance de Sunny durant la cérémonie, elle ressent une haine montée en elle. Mais elle ressent une sensation profonde en elle qu’elle n’aime pas, qui l’empêche de la détester.
Elle apprend ensuite que Sunny se lie à Filancia, la Reine des Dragons et la femme de son dragon. Cela veut dire qu’elle devra la protéger pour éviter qu’elle ne meure au risque de mourir elle aussi. Elle ressent une rage, et en même temps, elle en est heureuse, mais elle dénie cette sensation. Notamment qu’elle peut lui parler en télépathie grâce ou à cause du lien. Elle voit ensuite Linca parler à Sunny, et c’est la première fois qu’elle remarque chez Sunny, un air autre que celle qu’elle emploie venant de ses parentes, de la compassion. Lorsque la bataille arrive, elle est obligée de se battre au côté de Sunny. Mais lors de cette bataille, Sunny perd son ami d’enfance et elle va découvrir un énorme chagrin chez Sunny. C’est alors qu’elle prend conscience que Sunny n’est pas comme ses parents, et qu’elles se sont servie d’elle. Elle se bat donc avec beaucoup plus de détermination à ses côtés, et va lui parler à la fin pour rétablir la paix entre elles et aider Sunny dans la Révolution de l’école. Plus le temps passe, et plus elles s’approchent, et deviennent un couple comme deux âmes-sœurs.

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Changement, ou progrès ?
Oouuppss ! un ''machin-truc'' inconnu de moi a bloqué la parution de l'édotorial de ce jour. Une lectrice avisée, qui vit en Catalogne, me le signale, bientôt suivie d'autres... . Merci à elle et à eux tous..
Ces deux vocables ont ceci de bien pratique qu'on y met ce qu'on veut. Tout ''distinguo'' entre eux échappe à la plupart des gens, et c'est sur ce flou recherché que sont nés la plupart des malentendus qui expliquent le désenchantement du monde, notre désarroi actuel, et la violence par laquelle s'exprime le mal-être contemporain. Et, en plus, les français sont si désabusés que personne ne va avoir le courage de dire : ''Mais c'est tout faux, ce que tu racontes !''. Un més-usage de concepts indéfinis nous a mis dans notre situation actuelle, celle des ''Grenouilles qui voulaient un roi'' de la fable de la Fontaine...
Le refus de faire l'amalgame entre deux vocables si mal utilisés peut seul nous faire entrevoir la vérité --à l'opposé, souvent, de tout le discours ambiant, qui n'est que mensonges, lui. Pour montrer combien un concept peut en cacher un autre (ou plusieurs), et fausser des pans entiers de l'histoire du monde, un seul exemple suffira : le devenir écologique de la planète. Montesquieu, déjà, avait eu l’intuition que le climat avait une influence sur l’histoire, mais on sait maintenant, comme Jared Diamond l’a démontré dans son célèbre essai Effondrements, que plusieurs civilisations ont disparu à la suite de catastrophes écologiques : les Khmers d’Angkor, les Vikings, les Mayas… et bientôt, disent certains, nous-mêmes et la nôtre... si on a la faiblesse de croire le GIEC, l'affreuse Greta, et Macron... ce qu'il est sage et prudent de ne jamais faire...
Car chaque jour, des éruptions, des raz-de-marée, des tremblements de terre ou des incendies immenses nous font frôler un risque de chamboulement ''XXL''. Chaque jour, des espèces animales disparaissent, épuisées ou étouffées, et des forêts entières meurent, brûlées ou transformées en échangeurs auto-routiers, en ZAC ou en ZAD… Dans tous ces cas, ce sont des ''changements'' dont aucun n'est un ''progrès'', et notre intervention éventuelle se résume à la prière, à des discours incantatoires du genre ''plus jamais ça'', et à des ''marches blanches'', depuis peu. A ma connaissance, notre ''science'' (qui, dans ce cas, ne sait pas grand chose), ne peut pas prévoir avec certitude certaines catégories d’événements, ni dans leurs dates, ni dans leur dimension, ni dans les dévastations qu’ils sont susceptibles d’entraîner, hélas ! Il est arrivé, sans explication, que certains de ces changements révèlent ''progrès'', mais ce cas est loin d'être le plus fréquent..
Un exemple, d'actualité, hélas, de la relation ''trouble'' qui réunit ou sépare le changement du progrès : la guerre dépendit, plus qu’on ne le croit généralement, des progrès de la technologie aux différentes époques de l’histoire : le remplacement du bois par le cuivre, puis par le bronze, puis par le fer, puis par l’acier dans les armements a été la cause majeure du sort des batailles entre, suivant les époques, les sumériens, les égyptiens, les macédoniens, les perses, les grecs ou les romains, ce qui a dessiné la carte du monde antique et, au-delà, du nôtre… Cette remarque a continué à se vérifier, pour notre malheur, dans les temps modernes, où les piqués des ''Stukas'' de Goering et les ruées des chars Panthers II de Guderian ont vite écrabouillé l’Armée française, moins bien préparée, technologiquement, et dépendant, elle, des ''40 heures'' et des ''congés payés''.
La même constatation s'est appliquée, à la fin de la seconde guerre mondiale, à la rupture que fut la première bombe ''atomique'' larguée par la Forteresse Volante B-29 ''Enola Gay'' sur Hiroshima : par une immense ironie du destin, une violence technologique absolue s’avérait être le chemin le plus rapide vers la Paix, ce qui pose la question : ces changements techniques furent-ils autant de progrès ? En tout cas, il est indéniable que la géographie politique du monde actuel est bel et bien un reflet de ces divers ''changements'' dont certains devinrent des ''progrès'' : bien des crises actuelles trouvent là leur origine (cf. le respect convenu –sans raison réelle-- des frontières de '45).
Le changement, qu’on le veuille ou non, s’est donc imposé comme un facteur fondamental de l’évolution de la société, et par conséquent, des rapports de l’Homme avec son environnement, avec son présent et, donc son devenir dont il est à la fois le signe –la vie et la mort n’ont d’autre facteur séparateur que le changement, et non le progrès !– et la preuve, une évolution n’existant que s’il y a présence de changements ! Un changement est perceptible dès lors qu’il se manifeste, alors qu’un progrès peut mettre des années à devenir simplement perceptible (au hasard : la boussole -plusieurs siècles, les principes de Babbage -un siècle, ou l'intelligence artificielle -25 ans et plus).
Un ''changement'' se définit comme le passage d’un état A à un état B, sans autre conséquence que la création d’une différence perceptible, qu’elle soit positive, négative ou nulle quant à ses résultats et à ses conséquences, ou, plus simplement, comme le passage à quelque chose de différent… Au contraire, un progrès est un changement qui marque une amélioration mesurable par rapport à une situation précédente. Un changement n’engage à rien, alors qu’un progrès, comme son nom l’indique, (du latin pro-gressio = pas vers l’avant) constitue une amélioration identifiable, quel que soit le domaine dans lequel il s’est exercé.
Un exemple concret ? La perte d’un organe sensoriel spécifique (suite à un accident ou au simple vieillissement) est un changement, et non des plus drôles, annonciateur d'autres problèmes à venir... On ne peut dire en aucun cas que cela puisse être catalogué comme ''progrès''. En revanche, l’acquisition d’une orthèse –une paire de lunettes dans le cas de la vision– représente indéniablement un progrès dans le processus de vision. Si une prothèse est possible –une main artificielle, par exemple– le progrès est encore plus visible.
Une remarque connexe sur cette opposition entre Changement et Progrès, qui n’a peut-être pas directement sa place ici, mais que je ne peux m’empêcher de faire : sans doute est-ce pour cette raison que c’est devenu une habitude uniformément monomaniaque chez la plupart des hommes politiques de tous les pays que de proposer ''le changement'' comme seul programme… laissant, un peu plus tard, tous leurs électeurs profondément déçus – à tort, car s’ils attendaient des ''progrès'' là où on ne leur avait promis que le ''changement'', ils ne doivent s’en prendre qu’à eux seuls ! Cette erreur de langage permet d'expliquer le gouffre qui sépare tout discours politique (qui propose des changements) des besoins réels des populations (qui ne veulent que des progrès).
Ce mauvais usage systématique – je n’ose pas écrire ''volontaire'' – de deux concepts que l’on fait croire synonymes alors qu’ils sont antagonistes, est certainement largement responsable du désamour que nous constatons depuis quelques années pour la politique et les politiciens, la démocratie et, plus généralement, la res publica. Depuis Giscard, qui a vu (sic !) dans les yeux de la France ''un désir de changement'' (il était fortiche, le gars ! il disait, d'ailleurs, ''la Fronche'' et ''un déjir de chongemont'', ce qui est nettement mieux !), tous les candidats à l'élection présidentielle nous ont promis ''le'' (pas ''des'', ce qui serait ''moins pire'') changement. Même Obama, qui n'était pas à ça près, l'a fait ! Mais pour un ''politique'', le sens exclusif du mot changement est : ''Ote-toi de là que je m'y mette'' … et cela aide à comprendre leurs gros mensonges, devenus chez certains une seconde nature..
Résumons : d'un côté, des professionnels du flou, de l'à-peu-près et du mensonge, qui promettent ''le changement'' (dont, au fond des choses, personne ne veut : il vient déjà tout seul, plus que nécessaire !). En face, des électeurs qui croient entendre des promesses de ''progrès'' (cette sorte de Graal espéré par tous) et qui se révoltent, bonne foi contre mauvaise foi, lorsqu'ils se rendent compte qu'il a eu plein de changements (par exemple, toutes les lois ''sociétales'', perverses à en mourir, ou la sanctification d'un soi-disant ''droit à l'avortement'' qui est une redéfinition des ''principes'' relatifs à la vie et à la mort) qui sont terribles dans leurs conséquences (NDLR : c'est la dernière fois que je le dis sans courir de risques disproportionnés),. Et certains s'étonnent de cet état de fait ! N'allons pas chercher plus loin : avec le diptyque ''changement-progrès'', nous tenons une des causes majeures de nos dérives actuelles, immenses. Et de notre malheur profond...
H–Cl.
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Lettre perdue
Chère Madame, cher Monsieur, si chère inconnue, si cher inconnu,
Assassin, innocente, coquette, ingénu,
Jardinier, conseillère, professeure, ignorant
Chère mère, sœur, fils, fille,
Cher père, frère, étranger, amie
À vous passante ou passant,
Voisine, voisin, ou égaré sans patrie,
À vous ennemie, à vous chéri, à vous qui avez à perdre un moment.
Que vous importe qui je fus. Que vous importe qui je suis.
Que vous importe mon nom. Que vous importe qui vous écrit.
Je ne suis que quelques mots sur quelque papier.
Je ne puis être pour vous que quelques mots sur un papier.
Je veux emprunter votre voix, vous la voler, parler un court moment dans vos pensées.
Je veux vous prendre au piège, vous arrêter, vous capturer,
Avec de l’encre tendre et des entrelacs sages.
Je veux éblouir vos yeux du blanc de ma page.
Je veux vous imposer cette fragile présence. Je veux soutenir ce siège. Je veux être cet ange.
Pardonnez l’égoïsme qui me fait disparaître.
Pardonnez que je ne puisse n’être.
Pardonnez le renoncement. Pardonnez l’adieu.
Pardonnez ce geste silencieux.
Pardonnez que je vous laisse seul dans ce matin étrange.
Pardonnez que je vous condamne à être le dernier blessé de ma vendange.
Il fallait au moins cette forme très décriée de courage,
Ce si vilain défaut qui manque aux fabuleux imbéciles,
Pour ouvrir cette lettre écrite par la faiblesse sans âge et facile.
Je vous félicite, le pire est fait.
Quand j'étais enfant, il m'arrivait de me brûler les yeux.
Je regardais le soleil jusqu'à ce qu'il devienne bleu.
Aujourd'hui, mes yeux sont verts, ils ont pourri.
L’ennui m’a vidé le cœur et rien ne me venge.
Nos savoirs se sont perdus dans les mauvaises louanges.
Nos corps sont vendus à des affections imaginaires, livrés à de fausses lumières,
Mangés sans faim par les causes de l’ère.
Nos yeux ne sont que bile de verre. Nos visages sont laids.
Nos mains ne peuvent plus apprendre à caresser.
Nos voix servent de vidange.
L’insomnie goudronne nos rêves, le sommeil est notre dernière grâce.
Nos peaux dégouttent, sont fatiguées par trop d’atours.
Nous ne dansons plus, nos jambes sont impotentes et grasses.
La maladie nous frappe par détours.
De la nuit sont sorties, vivantes, fascinantes, les montres de la guerre.
L’air d’aujourd’hui est de la poussière mordue où a séché le sang.
Les bombes ont détruit les remparts romantiques du printemps.
Et les morts rampent – on les entend – depuis le fond de la mer et des plaines d’hiver.
Notre monde est un mythe rongé par l’ignorance saine,
Il agonisait hier dans une brume sereine.
Tous ses matins n’auront pas suffi.
Vous lisez ces mots. Vous savez les maux.
Vous savez la mollesse, l’abattement, la paresse.
Vous savez ce qui les fait vivre. Vous savez l’impossible jeunesse.
Vous savez pourquoi elle est toujours ivre.
Vous savez au fond pourquoi j’ai écrit, vous savez pourquoi à vous.
Vous savez, vous savez, vous savez tout,
Vous aussi.
Je vous félicite, le pire est fait.
Dans ces immenses villes vidées que secoue ce matin la lumière
Les derniers morceaux de ces étés sont venus se briser et disparaître.
Je n’avais qu’à vivre pour vivre,
Avant.
Je vous félicite, le pire est passé.
Ainsi je m’évade, ainsi je m’évapore.
Ainsi je me délie de notre sort.
Ainsi je vous abandonne, ainsi je vous délaisse.
Ainsi je renonce sans retard à ma vieillesse.
Ainsi je m’envole, feuille de papier furieuse, souriante et folle.
Gardez cette lettre pressée en votre cœur.
Gardez le souvenir de ce petit morceau d’heure.
Gardez la chaleur du feu où vous l’aurez jeté,
Gardez la fraîcheur de l’eau où vous l’aurez noyée.
Gardez toute la tendresse que je vous laisse.
Gardez la vapeur de mes songes, mon insolence, mon indélicatesse.
Gardez-vous des empires, des rois, de l’avenir.
Gardez-vous des promesses, des espoirs, des messes.
Gardez-vous des amours, des prières, des toujours.
Gardez-vous de me croire, surtout.
Recevez, Madame, Monsieur, mon salut distingué :
Ce poème dissolu, ces vers avariés.
Recevez toute ma chance, toute ma reconnaissance.
Recevez mon débattement désabusé, mon dernier souffle d’écœurée.
Recevez tous mes lendemains, mes années jetées.
Recevez ma fin.
Je vous félicite, le pire est sans effet.
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