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#le royaume sans pluie
adelakilina-capture · 2 years
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WONDERLAND, LE ROYAUME SANS PLUIE
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kilfeur · 4 months
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Ok déjà les deux premières images, pourrait être leur séparation ou bien justement solidifier leur union. Et vu que Janai brûle les racines, ça pourrait être la mort d'Amaya ou bien le fait que quelque chose arrive à la graine et du coup ça se répercute à l'endroit où elle l'avait gardé. Et n'a d'autres choix que de brûler les racines signifiant la perte de l'avenir de son royaume .
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Les prochaines images sont Callum et une créature, Callum semble être seule mais vu qu'on voit justement Rayla sur la dernière image. Je suppose qu'elle finit par le rejoindre pour l'aider. Par contre j'ai l'impression qu'elle porte un collier de lune cette créature, ça me fait un peu penser à Ava. Peut être que cette créature garde la tour céleste !
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Ezran qui réconforte justement Zym qui sont sans nouvelles de Zubeia. J'imagine que Soren et Corvus sont justement partis à sa recherche. Et la deuxième image où Ezran est sous la pluie avec Opeli, ça pourrait être à propos de ces fameux principes défiés. Donc curieuse de voir ça, concernant Ezran .
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La tour céleste semblait plus petite en largeur après j'imagine que c'est plus petit à l'extérieur, grand à l'intérieur. Avec pas mal d'elfes célestes, par contre ce que tient Stella, c'est la prison d'Aaravos ou c'est autre chose ? Et la dernière image fait très cérémonie, soit c'est la couronne ou bien la lame de nova (voir même les deux). Soit c'est autre chose peut être lié à l'arcanum de l'étoiles.
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Et Karim qui a la couronne même si je la trouve différente par rapport à celle de Janai. Et la graine semble subir quelque chose, Karim a du sang sur les mains. Donc soit celui de sa soeur, Pharos, Miyana mais le plus possible serait Amaya. Et c'est peut être ça qui cloche justement avec la graine !
Okay, the first two images could be their separation, or they could be solidifying their union. And given that Janai burns the roots, it could be Amaya's death or the fact that something has happened to the seed and it's affecting the place where she kept it. And she has no choice but to burn the roots, meaning the loss of her kingdom's future.
The next images are Callum and a creature. Callum seems to be alone, but Rayla is seen in the last image. I suppose she eventually joins him to help him. On the other hand, I have the impression that this creature is wearing a moon necklace, which reminds me a little of Ava. Maybe this creature is guarding the celestial tower!
Ezran comforting Zym, who has no news of Zubeia. I imagine Soren and Corvus are out looking for her. And the second image, where Ezran is in the rain with Opeli, could be about those famous defied principles. So I'm curious to see what this means for Ezran.
The celestial tower seemed smaller in terms of width, but I imagine it's smaller on the outside and bigger on the inside. With lots of celestial elves, but is what Stella's holding the prison of Aaravos or something else? And the last image is very ceremonial: it's either the crown or the nova blade (or even both). Or something else, perhaps linked to the star's arcanum.
And Karim has the crown, although I find it different from Janai's. And the seed seems to be undergoing something, Karim has blood on his hands. So either his sister's, Pharos, Miyana, but the most possible would be Amaya. And maybe that's exactly what's wrong with the seed!
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davidheulin · 14 days
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Mon livre de la nature
Aujourd'hui, j'ai décidé d'ouvrir une nouvelle page de mon livre de la nature et de vous en offrir quelques lignes. Enfant, je passais des heures en forêt, à jouer à cache-cache, à construire des cabanes avec mes amis, entouré par la magie des arbres et du chant du vent. Aujourd'hui, ce lien profond avec la nature me rappelle à elle. Je me suis promis de rouvrir cet ouvrage ancien et d'en partager les secrets avec vous.
Le jour s’annonce radieux, baigné par une douce lumière dorée. Mon affût est installé à quelques centaines de mètres d'un point d’eau où les animaux sauvages viennent souvent se désaltérer. Depuis plusieurs semaines, je parcours cette forêt avec une curiosité presque enfantine, tentant de décrypter les traces laissées par ses habitants : empreintes furtives, souilles humides, écorces grattées... Je ne suis qu'un humble observateur, un apprenti face aux mystères de ce royaume, mais peu à peu, je me fonds dans leur monde, apprenant à respecter leurs lois silencieuses.
Le vent souffle dans la bonne direction, me protégeant de leur flair redoutable. Une biche ou un cerf pourraient me percevoir à plus de 300 mètres si je ne fais pas attention. Pas de parfum, pas de faux pas, juste la discrétion absolue. Les minutes passent, puis soudain, le silence se brise : le brame majestueux du cerf résonne dans l'air. Ils sont deux, quelque part entre les arbres. Je perçois le craquement des branches sous leurs sabots, mais aucun d'eux ne se montre.
La pluie, douce et imprévisible, fait son apparition, devançant l’ami qui devait me rejoindre. Deux heures que je guette, immobile. Mon compagnon finit par arriver, et ensemble, nous partageons ce moment sous les larmes du ciel. Le brame s'estompe, laissant place à une inquiétude silencieuse. Malgré nos vêtements trempés, notre patience nous habite encore, car la forêt enseigne à attendre.
Nous décidons de changer d’endroit avant que la nuit ne vienne tout effacer. Et puis, dans un souffle, l’espoir renaît : un chevreuil et un brocard surgissent, espiègles et gracieux, jouant dans l'ombre des arbres. Mais toujours pas de roi en vue. Derrière nous, des biches profitent des jeunes pousses, reprenant des forces pour les jours à venir.
Je ne veux pas refermer cette page du 8 septembre sans avoir vu le roi de la forêt. Notre détermination finit par être récompensée. Une biche apparaît enfin, et dans son sillage, il est là... majestueux, fier, guidé par l'instinct qui le pousse à suivre sa future reine. Nos cœurs battent à l’unisson, comme ceux d'enfants fascinés par ce spectacle offert par la nature.
Nous les observons s’enfoncer dans le bois, préservant leur mystère, leur liberté. Ce royaume n'est pas le nôtre, et nous respectons le rythme de la forêt, son souffle, ses sonorités, ses joutes et ses jeux. Nous quittons les lieux en silence, reconnaissants pour cette parenthèse d’émerveillement qui, dans quelques mois, portera de nouveaux fruits.
Merci, à toi, nature et Tony Tranel
#cerf #normandietourisme #normandie #seinemaritime #seinemaritimetourisme #seinemaritimenormandie #franquevillesaintpierre #biche #nature #naturephotography #officenationaldesforets
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douceconstellation · 1 year
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Åtte år senere.
Tu disais que je t'aimais d'un amour sans défaut,
Pourquoi ne plus être mon alter égo ?
Tu disais te demander si la pluie saurait effacer tes regrets une fois que tu m'auras perdu,
Pourquoi ne comprends-tu pas que de toi je suis éperdu ?
Tu disais que l'amour porte mon prénom,
Pourquoi ne nous aimons-nous pas à nouveau sous les néons ?
Tu disais vouloir m'aimer dans tous les lieux du monde,
Pourquoi ne pas croire que de chance, nous en méritons une seconde ?
Tu disais que les battements pressés de ton cœur semblait faire écho à mon prénom,
Pourquoi ne pas continuer à me guider, moi jeune marin en détresse, à l'instar de Palémon ?
Tu disais qu'une statue de moi érigeait le royaume de ton cœur,
Pourquoi ne pas me relaisser devenir ivre de ton odeur ?
Tu disais te demander combien de fois dans une vie tu pouvais tomber amoureux de moi,
Pourquoi quant à moi, dans tes yeux encore après tout ce temps je me noie ?
Tu disais en vouloir à la vie de nous avoir arraché l'un à l'autre,
Pourquoi ne pas affronter main dans la main la marée haute ?
Tu disais m'en vouloir pour la façon dont un avenir commun dansait de façon idyllique dans mes yeux,
Pourquoi tout me ramène à toi lorsqu'il pleut ?
Tu disais te damner de me vouloir,
Pourquoi ton visage hante-t-il encore mes jours, et ce, même en plein brouillard ?
Tu disais que notre histoire était inachevée et incomplète,
Pourquoi est-ce que je t'aime encore plus les soirs de tempête ?
Tu disais que nous devions connaître la fin de notre histoire,
Pourquoi nos ambitions doivent-elles être si contradictoires ?
Tu disais que ton idée du bonheur était de voir le monde près de moi,
Pourquoi suis-je encore capable de me remémorer le son de ta voix ?
Tu disais que je te manquais tant que tu parvenais à effleurer ma peau dans ton esprit,
Pourquoi m'aimes-tu uniquement dans mes rêveries ?
Tu disais que j'étais ta mélodie préférée qui était toujours dans ta tête,
Pourquoi mon âme continue à t'associer à la plus belle des comètes ?
Tu disais oublier que je t'aime lorsque je n'étais pas là pour te le montrer,
Pourquoi ne me laisses-tu pas la chance de te combler ?
Tu disais préférer subir ma rage que de supporter mon oubli,
Pourquoi ne pas être capable de t'avouer qu'il n'y a qu'avec toi que je me sentais épanoui ?
Tu disais savoir être foutu et condamné à l'instant où mes lèvres ont touché les tiennes,
Pourquoi ne pas comprendre qu'il n'y a qu'à toi à qui, depuis ce jour, elles appartiennent ?
Tu disais croire que tout n'était pas perdu mais plutôt à refaire,
Pourquoi ne pas chérir à deux ton petit prince couronné des enfers ?
Tu disais que tout était bleu tout comme la nuance de mes yeux,
Pourquoi sans toi le ciel paraît si nébuleux ?
Tu disais que j'étais ton plus grand bonheur,
Pourquoi ne pas envoyer en l'air tout leur déshonneur ?
Tu disais que l'univers était grand et qu'il tenait pourtant en entier dans le creux de ma main,
Pourquoi es-tu devenu le plus addictif des venins ?
Tu disais vouloir m'aimer une fraction de seconde de plus,
Pourquoi ne pas vivre à tes côtés sous le regard jaloux des cirrocumulus ?
Tu disais que je colorais ta vie grâce à mes yeux et que mon bleu était la seule couleur à atteindre ton cœur,
Pourquoi ne pas laisser s'envoler les peurs ?
Tu disais vouloir m'aimer comme si nous avions toute l'éternité devant nous,
Pourquoi ne plus croire en un avenir doux ?
Tu disais me lire dans tous les poèmes du monde,
Pourquoi te vois-je au travers de toutes ces âmes vagabondes ?
Tu disais que ton amour à toi avait les yeux bleus, d'un bleu indéfinissable entre le ciel et la tristesse,
Pourquoi es-tu devenu mon ivresse ?
Tu disais que tu étais condamné à aimer mon reflet dans chaque personne que tu rencontres afin de retrouver l'ivresse que je t'apportais,
Pourquoi avoir tant voulu trouver une explication quant à mon cœur qui auprès de toi s'affolait ?
Tu disais me chercher partout, tant dans les silences que dans les mots,
Pourquoi le fais-je pour ma part toujours, surtout lorsque mes doigts courent sur les touches d'un piano ?
Tu disais rêver de partir loin avec moi et de disparaître ailleurs pour que la réalité ne nous rattrape pas,
Pourquoi encore aujourd'hui dans ma poitrine, ce fichu muscle pour toi bât ?
Tu disais que le choc de nos cœurs aurait pu créer un brasier,
Pourquoi ne pas tenter de faire fondre les plus hauts glaciers ?
Tu disais que dans mes yeux le ciel n'était pas si grand,
Pourquoi n'ai-je jamais réussi à te dire que dans les tiens, aucun astre ne me semblait être plus vibrant ?
Tu disais que chaque tâche d'encre sur le papier me ressemble,
Pourquoi ne pas croire en l'univers qui nous rassemble ?
Tu disais que tu n'oublierais jamais notre date, à 02:02 le dix mai,
Pourquoi ne pas gravir à nouveau, ensemble, les plus beaux sommets, faire disparaître de notre vocabulaire le mot "jamais" ?
Pourquoi mon âme t'aime,
Pourquoi mon cœur te dédie tous ses poèmes,
Pourquoi fais-tu écho au plus beau requiem ?
Pourquoi ne pas fêter ensemble ce huitième ?
Pourquoi ne pas souhaiter que tout cela ne soit qu'un unième ?
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𝐡 𝐞 𝐫 𝐬 𝐭 𝐨 𝐫 𝐲 ;
Lila, c'est la jeune fille née littéralement avec une cuillère en argent dans la bouche. Tout le monde connaît sa famille à Andong, entre un père investisseur et une mère femme au foyer qui règne sur les quartiers riches comme une charmante reine sur son royaume. Et Lila connaît le grand luxe, enfant. Il n'y a pas un été où elle ne voyage pas, pas une seule période de vacances où elle n'est pas à l'étranger, et tout ce qu'elle veut, toujours, elle l'obtient. Evidemment, ça n'est pas forcément une bonne façon d'élever son enfant, faisant d'elle une petite capricieuse, qui râle dès qu'elle n'a pas ce qu'elle veut, et qui est persuadée que le monde tourne autour d'elle.
Forcément, à côté des villas italiennes et des soirées japonaises, le climat d'Andong fait beaucoup moins rêver, et jeune, déjà, Lila cultive le rêve de se barrer de là. Elle a des rêves de grandeur, la petite, souhaite devenir actrice, et déjà à huit ans, elle sait qu'elle est prête à tout pour y arriver, et que rien ne l'arrêtera, pas même Yejun, qui tire tout le temps sur ses couettes avec ses mains sales, et qui l'appelle "princesse" en permanence.
Oui, elle est une princesse, et elle est bien déterminée à le montrer au monde entier.
Sa popularité ne fait que grimper, doucement mais sûrement, pour atteindre son pic au lycée. Lila, c'est la jeune adolescente que tout le monde regarde, qui fait la pluie et le beau temps dans son établissement scolaire, la première de sa classe à avoir une voiture, et européenne en plus de ça - une success story comme on en rêve. Sauf que voilà. Lila n'est pas l'idiote écervelée qu'elle pense être. ça n'est pas parce qu'elle glousse, ou parce qu'elle s'accroche au bras du premier sportif qui passe qu'elle est complètement idiote. Lila sait qu'elle n'a pas véritablement d'amis, que tout ça n'est qu'artifice, et que ça peut disparaître bien trop vite. Si on se plie en quatre pour elle, c'est parce qu'on a peur d'elle. Pas parce qu'on l'aime véritablement. Et même si ça fait mal, évidemment, elle préfère se dire que c'est son monde, et que tout le monde vit dedans, pour obéir à ses petits caprices.
L'entrée à l'université la rattrape bien vite - ça ne fait qu'un semestre qu'elle a intégré sa license d'histoire, maintenant l'allure de la fille parfaite, quand sa maison familiale est saisie. ça, et puis les biens de la famille, évidemment, y compris sa voiture. La fortune de son père reposait en réalité sur de la fraude, purement et simplement - et il a suffi que les huissiers mettent leur nez là-dedans pour qu'ils perdent tout. Et ça, Lila ne peut pas le permettre - elle n'a rien de concret dans la vie, hormis sa fortune. Alors elle n'en parle pas, de la saisie, pas plus que de l'aller simple de papa en prison. Elle glousse, toujours aussi fort, joue les idiotes, avec deux fois plus de conviction - et nul doute qu'elle serait donc une excellente actrice, parce que personne ne doit se douter qu'elle vit désormais dans un appartement miteux qu'elle partage avec deux autres filles dont l'hygiène est clairement douteuse, et qu'elle travaille, tous les week-ends, dans une ville à proximité, pour continuer à payer sa part du loyer.
La princesse a bien vite fait de cesser de briller, donc.
Et puis, Mandy arrive à Andong. Sans vouloir la blâmer entièrement, Lila est presque persuadée que tout ce qui se produit dans leur ville est de sa faute - alors forcément, elle ne s'entend pas spécialement avec elle. Peut-être que c'est parce qu'elle est jalouse, dans le fond, de voir qu'une autre peut s'en sortir là où elle a échoué. Ou alors c'est peut-être parce que la première fois qu'elles ont eu une altercation, Mandy a failli lui foutre un pieu en plein cœur. Un putain de pieu. Parce que selon elle, les vampires, les démons, tout ça, ça existe - et dieu sait que Lila en a passé, des heures, à rigoler à ce sujet. Lila doit bien l'admettre, elle pense Mandy complètement folle.
Mais y'en a un qu'elle veut bien croire plus facilement, et c'est Hyunjae, l'observateur de Mandy. Il attire son regard, évidemment, et si pour beaucoup, Hyunjae semble la nouvelle cible sur laquelle Lila a jeté son dévolu, il n'en n'est rien. Bien sûr qu'elle flirte ouvertement, bien sûr qu'elle ne cache absolument pas le fait qu'il lui plaît, même s'il semble la prendre pour une crétine un jour sur deux. Mais il est plus que ça, pour elle. Pas juste un flirt - mais plutôt le prince charmant dont elle avait toujours rêvé.
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𝐡 𝐞 𝐫 𝐭 𝐫 𝐢 𝐯 𝐢 𝐚 ;
⁕ Malgré ses airs de greluche qui court après l'affection masculine, en réalité, Lila méprise très largement les hommes en général. Elle les trouve stupide, faciles à manipuler, et preuve en était le nombre d'hommes qu'elle avait séduit juste en portant une robe un peu courte et en gloussant un peu fort.
⁕ Si on la pense globalement stupide, Lila est en réalité une excellente élève - elle sait juste bien faire semblant, mais a constamment été considérée comme tête de classe. ça ne semble pas changer à l'université, même si ses camarades pensent qu'elle couche avec ses professeurs pour avoir des bonnes notes.
⁕ Lila fait tout son possible pour ne pas rester chez elle, quitte à traîner longtemps dehors, ou à trouver le moyen de s'incruster dans n'importe quelle soirée étudiante - elle n'apprécie ni son appartement ni ses colocataires et cherche toujours à les éviter au maximum.
⁕ Lila s'est définitivement retrouvée embrigadée malgré elle dans les affaires surnaturelles, et bien qu'elle apporte son aide en râlant systématiquement, et en donnant l'impression qu'elle ne le fait pas de bon cœur, c'est en réalité sa peur qui la motive toujours. Elle participe principalement aux recherches, compte tenu de ses connaissances historiques, ce qui l'arrange bien, car ça lui permet de passer plus de temps avec Hyunjae.
𝐚 𝐩 𝐩 𝐞 𝐚 𝐫 𝐚 𝐧 𝐜 𝐞 ;
Lila est une jeune brune assez élancée, et plutôt grande par rapport aux autres femmes. Elle prend grandement soin d'elle, et semble donc toujours apprêtée, que ce soit les cheveux, la tenue vestimentaire, jusqu'aux bouts des ongles - son apparence est excessivement importante pour elle pour pouvoir maintenir l'illusion de sa richesse. Elle est particulièrement remarquée pour ses traits félins, ou bien la longueur de ses jupes en fonction des jours - mais Lila sait construire son apparence comme elle construit chacun de ses mensonges. Lila a un tatouage sur l'épaule gauche, un lotus rouge.
𝐩 𝐞 𝐫 𝐬 𝐨 𝐧 𝐚 𝐥 𝐢 𝐭 𝐲 ;
Lila, au premier abord, semble être une garce totale. Si on se fie uniquement aux apparences, elle paraît être un peu limitée, excessivement superficielle, avec un intérêt unique pour sa propre personne. En réalité, la jeune femme a juste toujours appris à bien cacher ses émotions - ainsi, bien qu'ambitieuse, elle est beaucoup plus sensible et empathique qu'il n'y paraît. Elle est aussi sacrément cultivée, et on peut remercier les nombreux voyages de son enfance pour ça.
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shalomelohim · 24 days
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La Parachah « Rééh » (vois)
Pensée
“Mais lorsque vous aurez passé le Jourdain, et que vous habiterez dans le pays que YHWH, votre Élohim, vous fait hériter, et qu’il vous aura donné du repos à l’égard de tous vos ennemis, à l’entour, et que vous habiterez en sécurité.” (Deutéronome 12:10)
“Car si Yéhoshoua leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé à ce sujet après ces choses d’un autre jour. À cause de cela donc, il reste la garde shabbatique pour le peuple d’Élohim.” (Hébreux 4:8-9)
Effectivement le Royaume ne fut pas établi à partir de la mission de Yéhoshoua (Josué) le Royaume est encore à venir, nonobstant le repos intérieur, le septième jour est encore en devenir, ce qui justifie encore et encore sa célébration hebdomadaire, laissée à la garde du peuple d’Élohim en Yéshoua.
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Lectures Parachah : Dévariym / Deutéronome 11:26 à 16:17 Haftarah : YéshaYahou / Isaïe 54:11 à 55:5 Bériyth Hadachah : Hizzayon / Apocalypse 21:9-27  
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Résumé de la parachah  Moshéh poursuit son long discours de restitution qu’il adresse à Israël. L’accent est d’abord mis sur l’aspect de la bénédiction ou de la malédiction, conséquentes ou non de l’obéissance. 
L’annonce qu’Élohim choisira un lieu en Israël pour invoquer son Nom est accompagnée de prescriptions concernant la nourriture carnée et de la mise en garde contre l’imitation des nations idolâtres. 
Cette mise en garde se prolonge d’avertissements drastiques à l’encontre de tous ceux qui tenteraient d’entrainer Israël à l’adoration d’autres dieux. 
Quelques précisions sur la définition des animaux propres à la consommation précèdent la règle sur les dîmes et la remise des années shabbatiques. Puis le texte explique comment agir au regard des pauvres et de ceux qui sont contraints à se vendre comme esclaves. 
La parachah s’achève sur le rappel de trois des fêtes de YHWH à caractère de pèlerinage.
« Vois »
Écoute est déjà une bénédiction, si toutefois nous écoutons la Parole pour nous y conformer, mais « vois » ?
Du verbe voir… comme s’il fallait dépasser le seul « Shéma » c'est-à-dire : écoute pour obéir ! 
Car après avoir écouté, il faut bien passer à l’acte et : « voir le résultat ». 
Le résultat de l’écoute obéissante ou non, tu le constateras, tu le verras, tu analyseras, tu comprendras. Tu évolueras à l’appel d’Élohim, car la bénédiction ne s’arrête pas au confort physique, elle est sans limite.
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La bénédiction ou la malédiction, vous y gouterez et constaterez que les Paroles d’Élohim ne sont pas de la philosophie ou des promesses d’hommes politiques sans lendemain, mais des paroles de vérité et de puissance : elles sont efficaces. La Parole d’Élohim ne Lui revient jamais sans avoir accompli ce pourquoi elle est envoyée. Alors nous pourrons apprendre, par l’expérience bien concrète, que notre Père des cieux tient ce qu’IL promet, et nous pourrons vivre de l’adhérence (foi) à sa Parole, Parole vivante qui est Yéshoua le Fils.
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« Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. » (Isaïe 55:10-11)
Écouter, obéir… être mis en situation d’épreuve, puis voir, cette démarche nous relie à la dramatique mais glorieuse histoire de Yov (Job).
Yov (Job) a pu dire : 
« j’avais entendu parler de Toi, maintenant mon œil t’a vu… »
Job, le scrupuleux, n’omettait pas de présenter ses sacrifices : Job dont la vie devait être un exemple de sanctification.  Les opulentes bénédictions de Job n’étaient-elles pas le résultat de son « obéissance » ? Nous pouvons le penser, cela serait tout-à-fait logique au regard de la condition de l’obéissance. Ne présentait-il pas des sacrifices pour les autres ? 
Cependant, malgré cet aboutissement tout-à-fait remarquable, Job n’avait pas « vu » complètement ce qu’il fallait voir, comme s’il s’était arrêté en bon chemin ! 
Il a vu les bénédictions, certes, mais comme une première étape ; étape peut-être teintée de légalisme : « je fais l’œuvre demandée pour obtenir le mieux », comme un excellent serviteur dans la maison de son maître. 
Job, par la grâce d’Élohim, avait encore à grandir pour accomplir sa vie en Élohim comme un fils, car seul le Fils voit dans sa nature intime le Père pour Le servir comme héritier dans sa Maison. 
Devenir « enfants du Élohim d’Israël » est la « véritable bénédiction ». Telle était en puissance et en devenir la bénédiction offerte à Israël dès la déclaration de Moshéh.
Avons-nous expérimenté pour nous-mêmes l’acte de « voir » ce que le Seigneur a fait dans nos vies, selon l’obéissance ou le contraire ? « Voyons-nous » par le Fils ou avons-nous seulement « entendu parler » ?
« Béni soit le Élohim et Père de notre Seigneur Yéshoua Messie, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes dans le Messie ! En lui Élohim nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui ; il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Yéshoua Messie, selon le bon plaisir de sa volonté. » (Ephésiens 1:3-5)
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Être au bénéfice des bénédictions conséquentes de l’obéissance est un apport indéniable favorisant notre relation au Seigneur. Mais être « en présence » du Seigneur relève d’une grâce plus excellente.
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Har Gériziym, har Eyval (mont Garizim, mont Ebal)
L’avis de bénédiction (bérakhah) et de malédiction (qélalah) fut prononcé respectivement sur les deux monts qui encadrent la ville de Shékhem (Sichem-Naplouse) – voir Josué 8:30-35.
Le mont Eyval signifierait : pierre ou montagne nue.
Cet endroit est dénudé, caillouteux, au Nord de Shékhem. Il domine le paysage de sa hauteur, environ 940 mètres. Il est supérieur de 59 mètres au mont Gériziym, situé au Sud de la ville et de nature plus verdoyante. 
Ce sont, peut-être, ces aspects qui ont déterminé la désignation des lieux de la bénédiction et de la malédiction : 
hauteur prétentieuse, mais sécheresse pour le mont Eyval, affecté de la malédiction ;
humble hauteur, mais fertilité pour le mont Gériziym, affecté de la bénédiction.
Il est possible, au regard de la hauteur du mont Eyval, que les peuples occupant la place avant Israël aient utilisé cet endroit comme lieu de culte. Cette pratique était commune à l’époque, les sommets et les grands arbres étaient des lieux privilégiés pour les cultes. 
Sur ordre de Moshéh, Yéhoshouah (Josué) y fit élever les pierres écrites de la Torah et un autel. Cet acte signifiait bien la prise de pouvoir sur les puissances maléfiques des peuples étrangers qui avaient investi le pays (voir Deutéronome 27 et Josué 8).
Entre les deux monts est la ville de Shékhem où se trouve le tombeau de Yossef-Joseph (voir Josué 24:32), Shékhem était aussi désignée pour ville de refuge destinée aux meurtriers involontaires.  Cette ville était un lieu de résidence des Lévites (Josué 21:21).
Ces éléments sont intéressants : 
- Yossef : est une figure de Yéshoua Messie, Prince de haut rang qui rassemble et sauve ses frères (voir Genèse 45).
- Situation symbolique : Yossef figure messianique se retrouve entre les monts « du choix », choix pour l’homme entre la bénédiction et la malédiction, comme un juge !
Nous faisons la relation aux paroles prononcées par Yéshoua qui sont encore ici en conformité avec ce qu’annonce Moshéh dans la Torah.
« Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui–là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. » (Jean 14:21)
C’est la bénédiction supérieure liée à l’amour de la vérité et à l’observation des Paroles du Seigneur. 
Mais :
« Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » (Jean 14:24)
Celui qui ne prend pas garde aux Paroles du Seigneur, qui agit avec « légèreté », rejette les paroles de vie. 
Telle est aussi la raison de la Torah : la vie ou la mort.
Ce qui est vrai pour le peuple d’Israël de l’antiquité s’applique aux nations, à celles qui ont entendu :
« Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, et … toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres ; et il mettra les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite, venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé dès la fondation du monde… Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche, allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges. » (Matthieu 25:31-46)
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Le jugement pèse les oeuvres de chacun. Les oeuvres trouvées « légères » déterminent le poids spirituel d’un homme trouvé « léger ». En hébreu le mot léger est : « qal ». C’est ce mot qui est la racine du mot « qélalah » c'est-à-dire « malédiction ».
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Dans le lieu que YHWH votre Élohim choisira
Avec le texte du chapitre 12 verset 5, Moshéh annonce que YHWH ne demeurera ni sur Gériziym, ni sur Eybal, car ces deux « sommets » représentent ce qu’Élohim donne en choix aux hommes. 
« Vois Je donne à vos faces aujourd’hui bénédiction et malédiction… » (mot à mot), mais Il choisira de faire résider son Nom, en un autre lieu, un autre endroit.
Ce lieu, de prime abord géographique, sera choisi « parmi toutes vos tribus ».  Pendant la période des Juges, environ 400 ans, la Tente de la rencontre (Mishkan) fut érigée à Shiloh (Silo) dans le territoire d’Éphraïm, la tribu de Yéhoshouah (Josué). 
Puis un Temple de pierres fut construit par Salomon à Jérusalem dans le territoire de Benyamin, au Mont Moriyah.  Ce Temple fut suivi d’un second et enfin de son embellissement par Hérode.
Le lieu géographique choisi de YHWH fut délaissé en 70. Plus de Temple de toile, ni de pierre depuis presque 2000 ans.  Nous savons qu’Élohim le Père ne peut se rencontrer qu’en son lieu, car sa Parole est irrévocable, même si désormais on Le prie en souffle et en vérité en divers lieux géographiques. 
Le lieu transcendé qui s’impose aujourd’hui n’est autre que le Corps du Mashiah, véritable Temple fait de pierres vivantes.
« vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Élohim par Yéshoua Messie. » (1 Pierre 2:5)
« Ne savez–vous pas que vous êtes le temple d’Élohim et que le Souffle d’Élohim habite en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple d’Élohim, Élohim le détruira, car le temple d’Élohim est saint, et tels vous êtes. » (1 Corinthiens 3:16-17)
Ceux qui constituent le « Corps du Messie » sont le Temple véritable et en puissance. 
Cela n’exclut pas pour autant que les nations aient encore besoin, dans le Royaume, d’un point bien précis de rencontre qui, par la présence de leurs délégations, attestera de leur adhésion à la Parole du Élohim d’Israël (Voir Zacharie 14:16 et suite).
En évoquant la notion de lieu, nous y associons l’histoire de Moshéh qui voulait voir la gloire d’Élohim :
« Et YHWH dit, Voici un lieu près de Moi, et tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera, quand ma gloire passera, que je te mettrai dans la fente du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que je sois passé. » (Exode 33:21-22)
Quel est donc cet « endroit-lieu » près d’Élohim, ce rocher qui permet la présence d’Élohim tout en en étant protégé ? Quelle est cette main qui protège Moshéh ? 
Le Mashiah Lui-même : Il est le lieu pour nous de la présence du Père. Il est auprès du Père.
Là-bas demeure son Nom
Une demeure-bâtisse pour Élohim ! Salomon avait bien compris la faiblesse d’une telle pensée :
« Mais Élohim habitera-t-il vraiment sur la terre ? Voici, les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent te contenir, combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:27)
Bien sûr nous nous réunissons dans nos maisons ou dans un bâtiment dédié aux saintes rencontres, pour prier, pour nous édifier dans la connaissance et la louange. 
Toutefois, le véritable sanctuaire ou la demeure sanctifiée par la présence d’Élohim reste le cœur de l’homme, son intériorité. 
A cette condition, celle de sa présence dans les cœurs, l’assemblée est Temple pour le Seigneur, l’assemblée est sainte, elle est vivante du Souffle, elle est un sanctuaire fait de pierres vivantes.
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« ils Me feront un sanctuaire, et Je demeurerai en leur sein. » (Ex. 25:8) « en leur sein : de béthokh-am= dedans, dans eux, dans intérieur d’eux »
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Nous pourrions presque dire : « Ils me feront un sanctuaire-bâtisse, mais c’est en eux que Je demeurerai ».
« Yéshoua répondit et lui dit, Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jean 14:23)
Si la présence nous est acquise car le Père et le Fils font résidence sacrée en notre cœur, alors c’est Lui, Yéshoua, qui assemble les pierres vivantes pour en faire un sanctuaire ! 
Effectivement et pour plagier Salomon : quel bâtiment fait de main d’homme et de matière inerte pourrait-il contenir notre Grand Élohim ? Son Nom YHWH est immense.
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Un peu d’hébreu : le mot Shékhiynah = présence divine, n’apparaît pas dans la Bible. Il fut formé plus tard par les religieux. La racine Shin-khaf-noun donne les mots : shakhan=demeurer, shakhen=voisin, shékhénouth=voisinage, mishkan=demeure sacrée.
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Les faux prophètes (chapitre 13:1-6)
Voici une définition du faux prophète qui nous semble à priori intéressante. 
Si un prédicateur ou un prophète annonce un signe ou un prodige qui se réalise, que ce dernier soit vrai ou qu’il soit une supercherie, mais que ce prophète te dise d’aller vers un autre Élohim que YHWH, tu ne l’écouteras pas. Car l’objet est de savoir si tu aimes le Seigneur de tout ton cœur ou si tu es prédisposé à te laisser séduire.
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Si un prophète, tout en se présentant hypocritement au Nom du Seigneur t’enseigne à ne pas respecter les enseignements (Torah) d’Élohim et t’entraîne ainsi hors de « la voie dans laquelle le Seigneur t’a ordonné de marcher… », fais attention c’est un faux prophète, c’est un loup ravisseur ! Il suffit déjà que de faux-prophètes au nom de religions de mensonge et de faux dieux réussissent à voler les brebis du Seigneur. Que penser alors de ceux qui se disent berger du Seigneur et qui enseignent des doctrines étrangères à la Parole d’Élohim ? Ne sont-ils pas des faux-prophètes ? Et ne sont-ils pas aujourd’hui légion ?
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« Or soyez en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? » (Matthieu 7:15-16)
« Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction ; et plusieurs suivront leurs excès, et à cause d’eux la voie de la vérité sera blasphémée. » (2 Pierre 2:1-2)
Faisons un bilan courageux et cessons de nous mettre la tête dans le sable pour nous cacher la réalité. La question est grave. 
Pourquoi le peuple dit de « chrétiens », qui devrait rendre jaloux les amis juifs, est-il au contraire traité d’idolâtre par ces derniers, de telle façon que l’annonce de leur « Jésus » reste lettre morte et au contraire attire la colère des Juifs ?
Réponse : à cause du texte de notre parachah sur les faux-prophètes ! Soyons réalistes :
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Comment les Juifs qui voient le « Jésus » à travers le prisme déformant du christianisme de Nicée pourraient-ils en toute candeur accepter un Élohim à trois faces, le rejet du Shabbat au profit du dimanche, l’acceptation de la doctrine du remplacement, l’abandon des fêtes de YHWH, l’abandon de la nourriture pure, l’abandon des mitsvoth (commandements) et tout cela au nom d’un Messie juif, nom détourné et sali par des hommes haineux à l’égard des juifs, allant des hordes de croisés aux groupes nazis… argument fallacieux brandi iniquement et par lequel des millions de Juifs ont été assassinés, de même ils s’agenouillent devant Marie déifiée et autres ? Dans ce cadre, nous ne pouvons pas les critiquer. Ils ont une bonne raison de résister et de décréter faux-prophètes ceux qui se présentent à eux en ces termes. Si les « chrétiens » veulent parler humblement à leurs frères juifs alors, ces « chrétiens » doivent apprendre à revenir à la source de la Parole telle que Yéshoua l’a présentée, vécue et confirmée, sans rien ajouter ni rien retrancher, mais en la rendant parfaite, c'est-à-dire en l’accomplissant.
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« Toutes les choses que je vous commande, vous prendrez garde à les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien. » (Deutéronome 12:32)
« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (Jean 15:10)
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Évidemment ce qui vaut pour les pagano-chrétiens vaut aussi pour les Juifs, y compris pour une certaine sensibilité de Juifs dits messianiques qui, malgré leur reconnaissance de Yéshoua, restent attachés aux traditions pharisiennes talmudiques et autres, ajoutées à la Torah. Le dommage réside en ce que ces éléments soient intégrés aux enseignements comme autant de vérités qui s’imposent à la foi et au culte. Les croyants des nations, juste libérés de leur théologie pagano-chrétienne, se retrouvent, incidemment et par simplicité, récupérés par une autre théologie faite d'ajouts d’origine humaine.
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La vérité se trouve dans la Parole, et le Souffle d’Elohim nous y conduit sans débordement. 
La vérité est dans le Messie Yéshoua, IL est l’Aleph et le Tav, l’objet de toutes nos attentions : 
« Je suis : le chemin et la vérité et la vie ». 
Tout ce qui contribue à dire : a-t-il vraiment dit ? N’a-t-il pas plutôt voulu dire ? ou : nous devons ajouter, voire supprimer … doit nous mettre sur nos gardes et interpeller une saine réflexion par un examen sérieux de toutes choses, à l’exemple des Juifs de Bérée (Actes 17:11).
« Que l’Élohim de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l’alliance éternelle, notre Seigneur Yéshoua, vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant Lui, par Yéshoua Messie, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (Hébreux 13:20-21)
Shabbat shalom vé shavoua tov.
Source : Juda & Ephraïm
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christophe76460 · 1 month
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LA PORTE EST ÉTROITE, JÉSUS NOUS DEMANDE DE TOUT FAIRE POUR Y ENTRER AVANT SON RETOUR
LUC 13:24-28 efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! il vous répondra : je ne sais d’où vous êtes. Alors vous vous mettrez à dire : nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues. Et il répondra : je vous le dis, je ne sais d’où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité. C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
IL NOUS INDIQUE CE QU’IL FAUT FAIRE POUR Y RENTRER
MATTHIEU 7:24-27 Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet.
IL AJOUTE
MATTHIEU 11:15 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende
SOYEZ REMPLIS DU SAINT ESPRIT ET ALLEZ DANS LA PAIX 🌿 DU CHRIST! ✝️ ALLEZ POUR LA PAIX, 📖 ALLEZ FAIRE LA PAIX 🤝
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yes-bernie-stuff · 3 months
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Psaumes 105
Fidélité de Dieu envers Israël
1 Louez l’Éternel, invoquez son nom ! Faites connaître parmi les peuples ses hauts faits ! 2 Chantez, chantez en son honneur ! Parlez de toutes ses merveilles ! 3 Glorifiez-vous de son saint nom ! Que le cœur de ceux qui cherchent l’Éternel se réjouisse ! 4 Ayez recours à l’Éternel et à son appui, Cherchez continuellement sa face ! 5 Souvenez-vous des prodiges qu’il a faits, De ses miracles et des jugements de sa bouche, 6 Postérité d’Abraham, son serviteur, Enfants de Jacob, ses élus ! 7 L’Éternel est notre Dieu ; Ses jugements s’exercent sur toute la terre. 8 Il se rappelle à toujours son alliance, Ses promesses pour mille générations, 9 L’alliance qu’il a traitée avec Abraham, Et le serment qu’il a fait à Isaac ; 10 Il l’a érigée pour Jacob en loi, Pour Israël en alliance éternelle, 11 Disant : Je te donnerai le pays de Canaan Comme héritage qui vous est échu. 12 Ils étaient alors peu nombreux, Très peu nombreux, et étrangers dans le pays, 13 Et ils allaient d’une nation à l’autre Et d’un royaume vers un autre peuple ; 14 Mais il ne permit à personne de les opprimer, Et il châtia des rois à cause d’eux : 15 Ne touchez pas à mes oints, Et ne faites pas de mal à mes prophètes ! 16 Il appela sur le pays la famine, Il coupa tout moyen de subsistance. 17 Il envoya devant eux un homme : Joseph fut vendu comme esclave. 18 On serra ses pieds dans des liens, On le mit aux fers, 19 Jusqu’au temps où arriva ce qu’il avait annoncé, Et où la parole de l’Éternel l’éprouva. 20 Le roi fit ôter ses liens, Le dominateur des peuples le délivra. 21 Il l’établit seigneur sur sa maison, Et gouverneur de tous ses biens, 22 Afin qu’il puisse à son gré enchaîner ses princes, Et qu’il enseigne la sagesse à ses anciens. 23 Alors Israël vint en Égypte, Et Jacob séjourna dans le pays de Cham. 24 Il rendit son peuple très fécond, Et plus puissant que ses adversaires. 25 Il changea leur cœur, au point qu’ils haïrent son peuple Et qu’ils traitèrent ses serviteurs avec perfidie. 26 Il envoya Moïse, son serviteur, Et Aaron, qu’il avait choisi. 27 Ils accomplirent par son pouvoir des prodiges au milieu d’eux, Ils firent des miracles dans le pays de Cham. 28 Il envoya des ténèbres et amena l’obscurité, Et ils ne furent pas rebelles à sa parole. 29 Il changea leurs eaux en sang, Et fit périr leurs poissons. 30 Le pays fourmilla de grenouilles, Jusque dans les chambres de leurs rois. 31 Il dit, et parurent les mouches venimeuses, Les poux sur tout leur territoire. 32 Il leur donna pour pluie de la grêle, Des flammes de feu dans leur pays. 33 Il frappa leurs vignes et leurs figuiers, Et brisa les arbres de leur contrée. 34 Il dit, et parurent les sauterelles, Des sauterelles sans nombre, 35 Qui dévorèrent toute l’herbe du pays, Qui dévorèrent les fruits de leurs champs. 36 Il frappa tous les premiers-nés dans leur pays, Toutes les prémices de leur force. 37 Il fit sortir son peuple avec de l’argent et de l’or, Et nul ne chancela parmi ses tribus. 38 Les Égyptiens se réjouirent de leur départ, Car la terreur qu’ils avaient d’eux les saisissait. 39 Il étendit la nuée pour les couvrir, Et le feu pour éclairer la nuit. 40 À leur demande, il fit venir des cailles, Et il les rassasia du pain du ciel. 41 Il ouvrit le rocher, et des eaux coulèrent ; Elles se répandirent comme un fleuve dans les lieux arides. 42 Car il se souvint de sa parole sainte, Et d’Abraham, son serviteur. 43 Il fit sortir son peuple dans l’allégresse, Ses élus au milieu des cris de joie. 44 Il leur donna les terres des nations, Et ils possédèrent le fruit du travail des peuples, 45 Afin qu’ils gardent ses ordonnances, Et qu’ils observent ses lois. Louez l’Éternel !
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newsaboutmavie · 6 months
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#discoveringaragón No. 13: Third time's the charm
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Parfois, l'univers nous met littéralement des bâtons dans les roues, mais leur signification n'est pas très claire...
Lors de notre première tentative, il y a quelques années, pour visiter le monastère de San Juan de la Peña, nous sommes arrivés en dehors des heures d'ouverture. Bon, ça peut arriver, nous nous y étions de toute façon rendus sur un coup de tête et n'avions fait aucune recherche, l'univers ne voulait sans doute pas. Une pandémie est arrivée et est répartie (plus ou moins) et après quelques années, nous avons décidé en janvier dernier de prendre les choses au sérieux, nous avons réservé un logement très sympa à proximité, planifié la randonnée que nous allions faire le lendemain, loué une voiture. Il nous manquait à peine 15 minutes pour arriver au monastère lorsqu'une pierre tombée sur la chaussée cahoteuse nous a joué un mauvais tour et que le pneu avant s'est retrouvé complètement dégonflé après quelques mètres. Un signe assez clair de l'univers (dans ce cas pas de bâton mais une pierre, en allemand c’est plus drôle…). C'était dimanche, personne ne répondait à la petite agence de location de voitures où nous avions réservé. La voiture n'avait pas de pneu de secours, mais seulement un kit de réparation qui ne nous aurait fait avancer que de quelques kilomètres. Nous étions au milieu de nulle part. Au moins, le soleil brillait et nous avions du réseau tout le temps (en Allemagne, par exemple, cela n'aurait pas été le cas...). Après quelques heures, la dépanneuse est finalement venue chercher la voiture et un peu plus tard encore, un taxi est venu nous chercher pour nous emmener directement à l'hôtel. Le village était charmant, mais bien sûr déserté en raison de la basse saison, et tous les restaurants étaient fermés. Nous avions prévu d'aller à Jaca en voiture pour le dîner, mais cela n'a pas été le cas. Le lendemain, un autre taxi nous a ramenés tout droit à Huesca - quelle excursion réussie !
Pour notre troisième tentative, nous n'avons donc rien laissé au hasard. Avec la voiture des parents de Miguel, vieille de 20 ans et qui aurait pu aller jusqu'à la lune, nous avons parcouru toute la route de montagne en restant au milieu de la chaussée. Nous n'avions pas à nous soucier de la circulation en sens inverse - le temps était plus mauvais qu'il ne l'avait été depuis des semaines, le vent fouettait la pluie glaciale et les nuages devant lui - que voulait donc nous dire l'univers ? 
Dans le "nouveau" monastère, qui est maintenant également vide depuis 200 ans, se trouve un immense musée qui explique en détail l'histoire des deux monastères. C'est probablement l'un des lieux les plus chargés d'histoire de la région, puisque les premiers vestiges du monastère datent du 11e siècle et que certains rois du royaume d'Aragon y ont été enterrés. Le Saint Graal y a également été conservé pendant quelques années avant d'être transféré à Valence. De plus, il se trouve sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et a donc toujours été très visité. Plusieurs incendies dévastateurs ont conduit à l'abandon de l'ancien monastère et à la construction du nouveau, de style baroque, un peu plus haut. Après sa destruction par les soldats de Napoléon au début du 19e siècle et l'expropriation des moines quelques décennies plus tard, ce monastère fut lui aussi définitivement abandonné.
Une partie très intéressante de l'exposition était la "redécouverte" du monastère au 20e siècle, comment le mythe a été construit pendant la dictature de Franco. Une route asphaltée a été construite et la publicité a été violemment mise en place afin d'attirer des touristes de toute l'Espagne. Environ 100.000 personnes visitent ce minuscule monastère chaque année. 
Mais lorsque nous arrivons enfin à l'ancien monastère, nous sommes les seuls à y être. Ce n'est qu'à la toute fin qu'un autre groupe de touristes égarés par mauvais temps arrive. Le froid nous pénètre jusqu'aux os. Hormis le chant des oiseaux et le clapotis de la pluie, le silence est absolu, on se sent étrangement en sécurité sous le rocher. Parfois, la lumière s'éteint, et dans les parties du monastère qui ont encore un toit, il fait alors nuit noire. On comprend pourquoi les moines déprimaient ici en hiver et préféraient vivre ailleurs (et se faisaient souvent gronder pour cela par l'abbé - incroyable que tout cela ait été consigné par écrit). Ah, et: Au fait, l'univers n'a plus donné signe de vie. 
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Details from the old monastery
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The main façade of the new monastery - this picture is from summer 2018 though
Manchmal legt uns das Universum wortwörtlich Steine in den Weg, deren Bedeutung aber nicht ganz klar zu deuten ist…
Beim ersten Anlauf, den wir vor einigen Jahren starteten, um das Kloster von San Juan de la Peña zu besichtigen, kamen wir außerhalb der Öffnungszeiten an. Na gut, kann passieren, wir waren eh spontan dorthin gefahren und hatten null recherchiert, das Universum wollte wohl nicht. Eine Pandemie kam und ging (mehr oder weniger) und nach einigen Jahren entschlossen wir uns letzten Januar dazu, die Sache ernsthaft anzugehen, buchten eine sehr nette Unterkunft ganz in der Nähe, planten die Wandertour, die wir am Tag darauf machen würden, leihten uns ein Auto aus. Uns fehlten knapp 15 Minuten bis zum Kloster, als ein Stein, der auf die holprige Fahrbahn gefallen war, uns einen Strich durch die Rechnung machte und der Vorderreifen nach wenigen Metern komplett ohne Luft war. Ein ziemlich klares Zeichen des Universums. Es war Sonntag, beim kleinen Autoverleih, wo wir gebucht hatten, ging keiner ran. Das Auto hatte keinen Reservereifen, sondern nur ein Reparaturkit, das uns nur ein paar Kilometer weitergebracht hätte. Wir standen mitten im absoluten Nirgendwo. Wenigstens schien die Sonne und wir hatten die ganze Zeit Netz (in Deutschland wäre das zB nicht der Fall gewesen…). Nach einigen Stunden kam endlich der Abschleppwagen, der das Auto mitnahm, und noch etwas später kam uns ein Taxi holen, das uns auf direktem Weg ins Hotel brachte. Das Dorf war ganz charmant, aber wegen der Nebensaison natürlich gottverlassen, auch alle Restaurants waren geschlossen. Unser Plan war gewesen, fürs Abendessen mit dem Auto nach Jaca zu fahren, aber aus dem wurde dann auch nichts. Am nächsten Tag brachte uns ein weiteres Taxi schnurstracks wieder nach Huesca - was für ein gelungener Ausflug!
Beim dritten Anlauf ließen wir also nichts mehr den Zufall über. Mit dem 20 Jahre alten Auto von Miguel's Eltern, das womöglich bis zum Mond fahren könnte, fuhren wir die ganze Bergstrasse entlang in der Fahrbahnmitte. Wegen Gegenverkehr mussten wir uns keine Sorgen machen - das Wetter war so schlecht wie seit Wochen nicht mehr, der Wind peitschte den eiskalten Regen und die Wolken vor sich her - was uns das Universum wohl wieder sagen wollte?? 
Im “neuen” Kloster, das jetzt auch schon seit 200 Jahren leer steht, befindet sich ein riesiges Museum, das die Geschichte beider Klöster ausführlich erklärt. Es ist wohl einer der geschichtsträchtigsten Orte der Region, da die ersten Reste des Klosters aus dem 11. Jahrhundert stammen und einige Könige des Aragonesischen Reiches dort begraben wurden. Auch wurde dort einige Jahre lang der heilige Gral aufbewahrt, bis er nach Valencia übersiedelte. Außerdem liegt er am Jakobsweg und war auch deswegen immer gut besucht. Mehrere verheerende Brände führten dazu, dass das alte Kloster verlassen wurde und das neue, barocke Kloster etwas weiter oben gebaut wurde. Nachdem die Soldaten Napoleons dieses am Anfang des 19. Jahrhunderts zerstörten und die Mönche weniger Jahrzehnte später enteignet wurden, wurde aber auch dieses Kloster endgültig verlassen.
Ein sehr interessanter Teil der Ausstellung war die “Wiederentdeckung” des Klosters im 20. Jahrhundert, wie der Mythos während der Franco-Diktatur konstruiert wurde. Die asphaltierte Straße wurde gebaut und die Werbetrommel heftig gerührt, um Touristen aus ganz Spanien anzulocken. Etwa 100.000 Personen besuchen dieses winzige Kloster Jahr für Jahr. 
Als wir endlich beim alten Kloster ankommen, sind wir aber die einzigen, die dort sind. Erst ganz zum Schluss kommt eine weitere Gruppe verirrter Schlechtwettertouristen an. Die Kälte ist uns bis in die Knochen rein. Abgesehen von Vogelgezwitscher und dem Plätschern des Regens ist es absolut still, man fühlt sich auf eine merkwürdige Art geborgen unter dem Felsen. Manchmal fällt das Licht aus, und in den Teilen des Klosters, die noch ein Dach haben, ist es dann stockfinster. Man versteht, warum die Mönche hier im Winter depressiv wurden und lieber woanders wohnten (und deswegen öfter mal vom Abt geschimpft wurden - unglaublich, dass das alles schriftlich erfasst wurde). Achja: Das Universum ließ nichts mehr von sich hören. 
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The old monastery is nestled under the mountain, so much so that the roof of the church is the mountain itself
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A veces el universo pone literalmente piedras en nuestro camino, pero su significado no está del todo claro...
La primera vez que intentamos visitar el monasterio de San Juan de la Peña, hace unos años, llegamos fuera del horario de apertura. Bueno, puede pasar, de todas formas habíamos viajado allí espontáneamente y no habíamos investigado nada, el universo no quiso. Una pandemia vino y se fue (más o menos) y después de unos años decidimos tomarnos las cosas en serio el pasado enero, reservamos un alojamiento muy agradable cerca, planeamos la ruta de senderismo que haríamos al día siguiente y alquilamos un coche. Estábamos a menos de 15 minutos del monasterio cuando una piedra que había caído en la carretera llena de baches nos dio un disgusto y la rueda delantera se desinfló por completo a los pocos metros. Una señal bastante clara del universo. Era domingo y la pequeña empresa de alquiler de coches donde habíamos reservado el coche no contestaba al teléfono. El coche no tenía rueda de repuesto, sólo un kit de reparación que sólo nos habría llevado unos kilómetros más allá. Estábamos en medio de la nada. Al menos brillaba el sol y teníamos red todo el tiempo (no habría sido el caso en Alemania, por ejemplo...). Al cabo de unas horas, por fin llegó la grúa para llevarse el coche, y un poco más tarde vino un taxi a recogernos y llevarnos directamente al hotel. El pueblo era bastante encantador, pero debido a la temporada baja, por supuesto, abandonadisimo, y todos los restaurantes estaban cerrados. Nuestro plan era ir a Jaca a cenar, pero no pudo ser. Al día siguiente, otro taxi nos llevó directamente de vuelta a Huesca - ¡todo un éxito la excursión!
Así que en nuestro tercer intento, no dejamos nada al azar. En el coche de 20 años de los padres de Miguel, que probablemente podría conducir hasta la luna, recorrimos toda la carretera de montaña por el centro de la calzada. No tuvimos que preocuparnos por el tráfico en sentido contrario: no había hecho tan mal tiempo desde hace semanas, el viento azotaba la lluvia helada y las nubes... ¿¿Me pregunto qué intentaba decirnos el universo otra vez??
En el "nuevo" monasterio, vacío desde hace 200 años, hay un enorme museo que explica con detalle la historia de ambos monasterios. Es probablemente uno de los lugares con más historia de la región, ya que los primeros restos del monasterio datan del siglo XI y en él fueron enterrados varios reyes del Imperio aragonés. También se guardó allí el Santo Grial durante varios años, hasta que fue trasladado a Valencia. Además, está situado en el Camino de Santiago, por lo que siempre fue muy visitado. Varios incendios devastadores provocaron el abandono del antiguo monasterio y la construcción del nuevo, barroco, un poco más arriba. Sin embargo, después de que los soldados de Napoleón lo destruyeran a principios del siglo XIX y los monjes fueran expropiados unas décadas más tarde, este monasterio también fue abandonado definitivamente.
Una parte muy interesante de la exposición fue el "redescubrimiento" del monasterio en el siglo XX, cómo se construyó el mito durante la dictadura franquista. Se construyó la carretera asfaltada y se tocó con fuerza el tambor publicitario para atraer a turistas de toda España. Alrededor de 100.000 personas visitan cada año este minúsculo monasterio. 
Sin embargo, cuando por fin llegamos al antiguo monasterio, somos los únicos que estamos allí. Sólo al final llega otro grupo de turistas perdidos. El frío nos cala hasta los huesos. Aparte del trinar de los pájaros y el chapoteo de la lluvia, el silencio es absoluto y uno se siente extrañamente seguro bajo la roca. A veces, las luces se apagan y en las partes del monasterio que aún tienen tejado, la oscuridad es total. Se puede entender por qué los monjes se deprimían aquí en invierno y preferían vivir en otro lugar (y a menudo eran regañados por el abad por ello; increíble que todo quedara registrado por escrito). Ah, por cierto: el universo no dio más señales. 
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Views of the small village where we had booked our hotel the second time. Inside the church lived some very important women of the kingdom of Aragón.
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lunaokami30 · 6 months
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Prénom : Lorna Surnom : Lolo, Lornette. Age : Enfant 11 ans/ Adulte 25 ans Sexe : Femme Taille : 1m68 Poids : 60 kg Relation : En Couple avec Noctis ( voir selon le Rp) Village d'origine : Altissia Affiliation : Elle est la futur suveraine de son royaume. Emploi : Aucun. Armes : Elle a Deux Epée une en couleur lumière et l’autre couleur sombre. Objets : aucun.
Ami(e)s : Noctis, Prompto, Ignis, Gladio, Lunafreya, Cindy. Ennemis : tout les ennemis de ses amis.
Aime : La nature, aidez le peuple, protéger, être avec Noctis, rigoler avec Prompto, cuisiner avec Ignis et s'entraîner avec Gladio. Aime pas : les abruties, qu’on s’en prend à ses proches, la pluie, qu’on lui donne des ordre. Caractère : Elle est de nature curieuse, folle, patiente, jalouse, maline, douce et gentille, peut s'enerver à tout moment.
Physique : Elle porte un haut noir gris, un pentalon gris, des botte noir à talon, une veste rouge, elle est pas trop grande avec les cheveux châtain foncée et yeux turquoise.
Histoire : Lorna à perdu son père a l'âge de 3 ans et ne l'a pas assez bien connu, elle a vécu toute sa vie avec sa mère, plus tard elle devait ce rendre au village pour voir son peuple, mais elle a fuis toute responsabilité pour pouvoir sortir une fois seule sans personne, donc du coup elle est toute seule en danger, non pas en danger, elle a des arme pour ce défendre qui ont était fait par son père qui était dans un coffre et elle les a pris, depuis elle ère dehors à suivre son propre destin.
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mysteresurterre · 1 year
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Entre brumes et neige - épisode 20
Episode précédent
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Nos quatre héros sont dans les Limbes et suivent le chemin devant eux. Tandis qu'ils marchent, une pluie dense commence à tomber sur eux, impossible de voir très loin, mais au loin des scintillements attirent leur attention, puis une forte odeur d'épices.
Devant eux se dresse une colline dominée par une sculpture de dragon en cristal vert. Une odeur entêtante de cannelle passe au travers des gouttes pour monter jusqu'à eux. Orvasa cherche l'origine de ce fumet et trouve une ouverture qui s'enfonce dans les entrailles de la colline. Il agrandit le trou assez pour pouvoir se faufiler à l'intérieur et découvre une tanière éclairée par une fleur délicate tombant du plafond. Une fleur faite elle aussi de ce cristal étrange.
Sur le sol de cette tanière, quelques copeaux d'argent. Un argent qu'on aurait gratté, usé. Mis à part ces signes, rien qui ne puisse prouver un passage récent. Cette tanière a l'air abandonnée depuis bien longtemps. Quand Orvasa remonte à la surface pour voir de plus près le dragon, il entend murmurer son nom, puis le silence et la pluie qui tombe en continu succèdent à ce moment étrange. A l'intérieur, Cynthia, Anthemos et Andhiir essaient tant bien que mal de recoller les morceaux épars des mythes sur les Limbes qu'elles connaissent. Il leur paraît évident que le retour ne sera pas aussi facile, d'autant plus qu'une voix spectrale annonce dans la tanière que les "sans-reflets" ne se retournent pas. Heureusement, tous peuvent apercevoir un reflet dans les flaques, même si ce n'est qu'une ombre floue plutôt qu'un reflet à proprement parler.
Sans plus d'indices, le groupe décide de continuer son chemin. C'est en marchant sous la pluie qu'ils constatent qu'aucun d'entre eux ne laisse de trace au sol. La boue est pleine de pistes de cerfs et aussi marquée par de lourdes bottes. Les pistes se rejoignent, se mélangent et peu à peu les flaques d'eau se transforment en flaque d'un rouge sang que la pluie ne dilue jamais. Les nuages se dissipent et révèlent un pont de bois blanc où tous les pas, les sabots convergent. Le pont, hélas, sert de gibet sinistre à des corps de cerfs décapités. Cynthia voit bien qu'aucun de ces cerfs n'est aussi massif que Celunomos, mais tous saignent abondamment de ce sang argenté et épais qui se déverse dans une rivière faite du même liquide.
Prenant son courage à deux mains, Cynthia débute la traversée du pont. Elle voit sur chaque planche des noms gravés, dont les premiers sont ceux d'Adilé et des cinq fondateurs des Clans : Ascleios, Febraré, Yngtuos, Grennilé et Valtilé. Lorsqu'elle a fini la traversée, elle se retourne et ne voit plus qu'un pont se prolongeant à l'infini, pourtant ses compagnons l'aperçoivent bien sur l'autre rive et décident de la rejoindre. Là, ils voient un autel de pierre sur lequel trône des offrandes de houx, de plumes et un masque en or avec une larme unique en argent. Rassemblés tout autour de cet autel, des ombres presque transparentes. Leur langage ancien est tout juste compréhensible mais avec quelques efforts, les héros parviennent à établir le contact et apprennent qu'il faut détruire le cœur du tyran, qu'ils portent sur eux, selon les règles. Règles qui d'ailleurs, se trouvent au plus profond des Limbes, dans le Royaume des Morts.
Les ombres continuent de psalmodier et prier autour de l'autel et répondent à quelques questions supplémentaires. Le roi couronné d'argent, dernièrement, a laissé de nombreuses traces de son passage. Pour le rejoindre au Royaume des Morts, il faut suivre les ombres jusqu'au sommet lorsqu'un son retentira. Là-bas, dominant le Royaume, il suffira de plonger pour pouvoir mettre fin au cœur.
Les ombres s'abandonnant à leurs prières et la pluie revenant, les héros décident de continuer leur route. Non pas en suivant la piste des sabots et des bottes, mais en longeant la rivière vers là où aucune piste ne va. Ils arrivent devant un ancien champ de bataille couvert d'armes rouillées, sauf que lorsqu'ils avancent, l'image se craquèle et se brise révélant un paysage totalement différent. Une plaine avec une statue de quatre mètres couchée sur le côté. Un humain sans traits animaux aux yeux d'un bleu luisant est illuminé dans toute la blanche splendeur de la pierre par une grosse lanterne qui projette sur lui des dessins racontant une étrange histoire. Ce n'est pas cela qui attire l'attention de nos héros. Cynthia sent courir en elle une sensation étrange. Parmi les lumières qui dansent autour d'elle, elle perçoit que certaines sont liées intimement à la mort. Appelant les pouvoirs de Celunomos, elle interroge ces créatures.
Les lumières répondent aux cinq questions permises par les pouvoirs du dieu cerf. Tout d'abord, elles précisent que la voie qui amène au sommet du Royaume des Morts est dangereuse et que toute personne s'y engageant risque fort de perdre quelque chose qui lui est cher. Les lueurs ajoutent que le tyran qui règne sur le Royaume des Morts ne peut être tué que dans son domaine et qu'il a pris la tête du royaume après avoir asservi le cerf aux bois d'argent. Leur dernière information précieuse est qu'il est possible de libérer le cerf sans avoir à combattre et qu'il pourra alors réclamer son trône...
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omagazineparis · 1 year
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Les festivals de musique incontournables de l'été : votre guide ultime
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Vous rêvez d'évasion, de découverte et de moments inoubliables? Les festivals de musique sont l'occasion idéale pour vivre une expérience unique et vibrer au rythme de vos artistes préférés. Plongez au cœur de l'été en découvrant notre sélection des festivals de musique à ne pas manquer cette saison! Le top des festivals de musique pour un été mémorable Coachella : l'expérience californienne Situé à Indio, en Californie, Coachella est sans conteste l'un des festivals de musique les plus prisés au monde. Avec une programmation variée et éclectique, ce rendez-vous incontournable vous fera découvrir les meilleures tendances musicales du moment. Entre palmiers et coucher de soleil, laissez-vous emporter par la magie de ce lieu mythique. Tomorrowland : la référence électro Amatrices de musique électronique, ne manquez pas Tomorrowland! Ce festival belge vous invitera dans un univers féérique et déjanté, où vous pourrez danser jusqu'au bout de la nuit. Tomorrowland est l'occasion de voir en live les DJ les plus talentueux et de partager des moments inoubliables avec des festivalières du monde entier. Glastonbury : l'icône britannique Rendez-vous au Royaume-Uni pour vivre l'expérience Glastonbury, l'un des plus grands et des plus célèbres festivals de musique au monde. Avec une programmation allant du rock à la pop, en passant par l'électro, Glastonbury propose une ambiance unique et une expérience inégalée. Préparez vos bottes en caoutchouc et laissez-vous emporter par l'énergie contagieuse de ce festival légendaire. Les astuces pour profiter pleinement des festivals de musique Soyez prête pour toute éventualité Même si les festivals de musique sont synonymes de fête et de joie, il est important de bien se préparer. N'oubliez pas d'emporter un chapeau, de la crème solaire, des lunettes de soleil, des vêtements de pluie et des chaussures adaptées. Ainsi, vous serez parée pour profiter sereinement de chaque instant. Organisez-vous à l'avance Pour vous assurer de ne rien manquer, prenez le temps de bien étudier le programme des festivals de musique et de noter les artistes que vous souhaitez voir. Pensez également à vous renseigner sur les horaires, les lieux de concert et les moyens de transport pour éviter les mauvaises surprises. Faites de nouvelles rencontres Les festivals de musique sont l'occasion idéale pour rencontrer de nouvelles personnes et élargir votre cercle d'amis. N'hésitez pas à échanger avec les autres festivalières, à partager vos coups de cœur musicaux et à vivre des moments forts ensemble. Lisez aussi : L’art qui sort des sentiers battus : quand les artistes défient les conventions Un été placé sous le signe de la musique Vous l'aurez compris, les festivals de musique sont une expérience incontournable pour celles qui souhaitent profiter pleinement de leur été. En suivant nos conseils et en choisissant l'un de ces événements phares, vous vous garantissez des souvenirs inoubliables et des émotions à fleur de peau. Alors, n'attendez plus! Choisissez le festival de musique qui vous fait rêver, préparez vos valises et lancez-vous à l'aventure. Et surtout, n'hésitez pas à partager vos expériences et vos plus belles découvertes avec nous! Read the full article
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spiritgamer26 · 1 year
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Master Detective Archives : RAIN CODE
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Dans une étrange ville contrôlée par une mégacorporation où la pluie ne cesse jamais de tomber et où les mystères ne sont jamais résolus, des Maîtres Détectives du monde entier, chacun possédant des pouvoirs uniques, relèvent le défi de découvrir la vérité. Avec Shinigami à ses côtés, Yuma rejoint l'enquête en tant qu'apprenti dans une agence de détectives. Voyagez librement dans l'environnement entièrement en 3D de la ville pour recueillir des preuves et des témoignages. Faites progresser l'enquête pour qu'un royaume connu sous le nom de « Labyrinthe des mystères » fasse son apparition, créant ainsi un chemin vers la vérité. Cependant, une fois à l'intérieur de ce royaume, les mystères qui entourent l'affaire se matérialisent sous forme de gadgets et de pièges attendant de consumer Yuma. Les règles du monde réel ne s'appliquent pas ici : plongez dans le labyrinthe en constante évolution et allez jusqu'au cœur des choses. Bienvenue sur Master Detective Archives : RAIN CODE. https://youtu.be/cuLtUvRF5Ic Lorsqu'un nouveau produit signé Kazutaka Kodaka entre sur le marché, c'est toujours un petit moment de réjouissance, mais d'une importance majeure pour l'industrie vidéoludique. Cette arrivée suscite souvent des questionnements sur les différences entre les visions orientale et occidentale du jeu vidéo, ainsi que sur ce que signifie développer des jeux au Japon et comment cette nouvelle ère influence les rares auteurs japonais qui persistent. Kodaka, pour sa part, se distingue non seulement par la manière dont il développe ses jeux, mais surtout par l'expression unique de son art. Master Detective Archives: RAIN CODE s'inscrit parfaitement dans le style distinctif de Kodaka pour les jeux d'investigation. Le rythme y est délibérément lent, ponctué par des quantités généreuses de texte. Les personnages excentriques émergent dans un décor empreint d'une atmosphère sombre, créant un équilibre curieux entre exubérance et obscurité. Pour les connaisseurs de cet auteur, l'un des esprits les plus stimulants et influents dans le domaine des romans graphiques japonais, la précommande de ce titre est probablement déjà une évidence. Cependant, ce texte s'adresse aux novices qui n'ont que peu entendu parler du génie audacieux de Kodaka.
Master Detective Archives: RAIN CODE - Enquêtes, Mystères et Évolution Stylée
Après Danganronpa et World's End Club, avec une touche d'un autre projet entre les deux, Too Kyo Games, bien qu'agissant en tant que consultant de Spike Chunsoft, laisse sa marque incontestable sur le projet RAIN CODE. Le poids technique et stylistique est évident, probablement grâce à l'engagement d'une équipe exceptionnelle. Il ne serait pas surprenant que Kodaka choisisse à nouveau une console Nintendo pour la publication de son produit. Et il est difficile de nier que ce type de jeu offre bien plus que de simples sessions canapé, grâce à sa portabilité. La possibilité de profiter d'une aventure narrative de cette envergure n'importe où, sans contraintes, ajoute énormément à l'expérience, d'autant plus que l'essence même du jeu invite à des enquêtes rapides, avec des sessions de jeu variées. Notre voyage nous mène au Japon, où l'histoire suit Yuma Kokohead, un protagoniste attachant et amical, mais amnésique. Après avoir émergé d'un sommeil dans une gare, il se découvre rapidement membre du club d'élite mondial des génies de l'enquête, devenant le "Master Detective". Master Detective Archives: RAIN CODE démarre sur les chapeaux de roue, le tutoriel initial servant d'amuse-bouche à l'aventure qui attend Yuma. Pourtant, il n'est pas seul. Il est accompagné par Shinigami, une déesse de la mort qui l'assiste sous la forme d'un esprit et d'une jeune femme. Un pacte secret lie ces deux personnages à un passé mystérieux. Le premier cas annonce la folie caractéristique de Kodaka, avec des meurtres, des pouvoirs surnaturels, des scènes de crime, des indices, des suppositions et une touche surréaliste. Une invitation à se rendre dans le quartier Kanai le propulse dans une métropole hors du temps, plongeant Yuma dans un complot complexe de crimes, de mensonges, de déductions et de redoutables ennemis. Tout cela, avec peu d'alliés à ses côtés. Quels secrets cachent son passé ? Pourquoi Shinigami est-elle liée à lui ? Qui sont les Master Detectives ? Et qui se cache derrière Amaterasu, la mégacorporation aux actes ambigus dans le Kanai Ward ? Découvrir ces réponses est un plaisir captivant. Too Kyo Games et Spike Chunsoft transforment leur vision des romans graphiques en une évolution stylée et majeure. Un changement qui évoque le niveau de style et d'originalité que Persona 5 a apporté au genre JRPG. Tous les éléments attendus sont présents, mais présentés avec une meilleure exécution. L'interface est fluide, l'esthétique globale est captivante, et la créativité se déploie avec audace, marquant un départ net du passé.
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Une Exploration Conceptuelle et Sociale
Bien que Kanai Ward soit le cœur de l'expérience, avec ses quartiers, rues, personnages, dialogues et indices enrichissant notre compréhension, le décor frappe par son aspect quasi conceptuel plutôt que purement physique. Une ambiance onirique et sombre, des couleurs vives mais exagérées, une aura de tristesse et de mélancolie omniprésente, une pluie incessante, six secteurs distincts et la résignation de ses habitants : Kodaka reste fidèle à son style tout en imprégnant l'environnement de l'essence caractéristique du jeu vidéo japonais. Une hyperbole élégante du pessimisme social où la méfiance règne en maître. Et au milieu de ce tourbillon de corruption et de meurtres, se tient Yuma, rayonnant de sa simplicité juvénile, une lueur d'honnêteté et de valeurs positives en contrepoint. Des heures de jeu seront nécessaires pour démêler l'intrigue complexe. Dès les premières interactions avec Kanada et Amaterasu, la relation perverse d'Amaterasu avec Kanai Ward, l'inefficacité du gouvernement local, l'atmosphère isolée de la métropole et les comportements burlesques, une critique sociale intelligente émerge. Elle dénonce les machinations, la corruption et les tromperies que le système absorbe avec une apparence de simplicité. Errer dans la ville, interroger les habitants, collecter des indices et bénéficier de l'aide d'autres Maîtres Détectives avec leurs pouvoirs uniques – déguisement, mémoire, évoquer des esprits, communication avec les animaux et remontée dans le temps – font partie intégrante de l'expérience. Le style de Master Detective Archives: RAIN CODE est indéniable. Le monde fantastique de RAIN CODE intègre divers éléments, allant des plus communs aux plus inhabituels, élargissant les opportunités de résolution des cas. Les indices et les déductions tentent de guider le joueur, montrant clairement la voie pour compléter les éléments dans une pièce. En outre, Kodaka introduit une nouveauté : à mesure que l'enquête progresse, Shinigami ouvre le Labyrinthe des Mystères, une dimension alternative en constante évolution. À l'intérieur, le génie de l'équipe de Too Kyo Games s'exprime pleinement : le labyrinthe est une série de choix, d'idées, de situations et de déductions, renouvelant continuellement le gameplay. S'y ajoutent des combats à la manière JRPG, mais avec une approche radicalement différente. Quelques moments délicats surviennent, comme dans toute aventure graphique, qu'elle soit japonaise ou occidentale.
Une Expérience de Déductions Dynamiques
RAIN CODE propose un système de jeu unique pour progresser dans le labyrinthe et dévoiler la vérité derrière les cas. Too Kyo Games et Spike Chunsoft ont développé un système de combat en temps réel basé sur des déductions, où les phrases sont les attaques à esquiver, sauter, éviter et parfois combattre. Il s'agit d'un mécanisme véritablement JRPG, avec des statistiques et des points de vie, mais où les attaques de l'antagoniste sont des phrases, des hypothèses et des déclarations. L'objectif est de contrer les contradictions en utilisant toutes les informations en lien avec l'affaire, parfois même avec l'aide d'alliés, pour vaincre le méchant – souvent une représentation de la volonté de dissimuler la vérité. Le système est solide, avec un arbre de caractéristiques à débloquer pour améliorer les réflexes, les temps de réaction et bien plus encore. Toutefois, il pourrait perdre de sa nouveauté à moyen et long terme, mais cela dépend des préférences individuelles. Kodaka's désir de donner une dimension physique à l'élément déductif se manifeste également dans l'exploration du labyrinthe, où des choix rapides doivent être faits (comme sur les chariots de mine) ou au moment de décider quel chemin emprunter à un carrefour. Le système de jeu de RAIN CODE est riche en substance et en style, possédant sa propre identité marquée, offrant divertissement, engagement et stimulant véritablement les joueurs à réfléchir aux solutions des cas. Bien entendu, l'aspect JRPG sous-jacent n'est pas limité aux grands cas ; RAIN CODE propose également des quêtes déductives typiques et des moments de narration perspicace, enrichissant davantage l'expérience ludique. D'un point de vue technique, la somme des éléments permet une expérience artistique passionnante, marquée par une créativité exceptionnelle, l'utilisation judicieuse de la palette de couleurs, des combinaisons ingénieuses et même des prouesses techniques impressionnantes réalisées apparemment avec aisance grâce à l'Unreal Engine qui alimente le jeu. L'utilisation de la palette de couleurs est particulièrement magistrale, ajoutant une dimension visuelle captivante à l'ensemble. Il faudra plusieurs heures pour savourer pleinement Master Detective Archives: RAIN CODE, mais la distribution pittoresque des acteurs de soutien conçue par Rui Komatsuzaki et les compositions musicales de Masafumi Takada, une figure emblématique de la composition musicale japonaise et collaborateur de longue date de Kodaka, accompagneront parfaitement l'expérience. Read the full article
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linsaad · 1 year
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Les Yeux
Ces yeux, où la prunelle monte la garde
pour protéger le visage contre l'indiscrétion
malveillante et la curiosité qui s'agriffe..
Ces flots mouvants qui ondulent
entre le bord des paupières
et l'extrémité des cils,
comme ceux des étangs qui s'expriment
par le murmure des vagues
et des peupliers alentour
Les yeux.. Ne sont-ils pas pour toi
un objet de stupéfaction?
Les yeux couleur de cendre, avec leurs rêves
les yeux couleur de ciel,
avec leurs illuminations
les yeux couleur de miel, avec leurs friandises,
les yeux couleur du café,
avec leur force attirante,
les yeux qui recueillent avec soin la force
et la douceur contenues
dans tout ce qui les entoure
Tous les yeux,
ceux qui te rappellent
la limpidité du ciel,
et ceux où fait halte et se repose
la profondeur des mers
ceux qui te montrent en eux
les déserts et leurs mirages,
ceux qui transportent en rêve
dans un royaume éthéré
fait tout entier de beauté,
ceux dans lesquels passent des nuages
zébrés d'éclairs, chargés de pluie,
ceux dont ton regard ne peut se détacher
sans chercher aussitôt où se trouve
le grain beauté sur la joue,
les yeux étroits, arrondis, les yeux
en forme d'amande allongée,
ceux qui s'enfoncent dans leur orbite
à force d'approfondir les mots
et de réfléchir leur sens,
ceux dont la vision est vaste
et le mouvement retenu
ceux dont les paupières couvent la flamme
d'un mouvement calme
comme dénloient leurs ailes
les oiseaux blancs des Lacs du Nord,
ceux dont les langues de feu vertes
tournoient comme autant de vrilles
prêtes à s'enfoncer
dans les coeurs fascinés,
et d'autres, d'autres, d'autres encore
Les yeux qui s'émeuvent,
les yeux qui méditent,
les yeux qui savourent,
les yeux qui cèdent à la pitié,
les yeux où établissent leur camp de guerre
haines secrètes et colères
et ceux dont les eaux troubles
multiplient les secrets..
Lève-toi, va vers ton miroir,
penche-toi sur ces deux lacs pleins de sortilèges.
Les avais-tu seulement étudiés
avant ce jour ?..
Si tu veux me connaître
moi, l'inconnue
observe donc mieux tes prunelles.
Ton regard me retrouvera, malgré toi,
dans ton regard.
Mayy ZIYADA, poétesse palestinienne (1895-1941)
("Les yeux" extrait de "L'Efflorescence
contemporaine") - pp. 376-378
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corinneecrivaine · 1 year
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Willow - Fanfic part 6 Révélations
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Part 6
Révélations
Galladoorn était un magnifique royaume, prospère, connu pour sa culture et sa Shining Legion. Terre d’accueil, lieu de paix et d’une grande diversité culturelle. Toute personne qui cherchait refuge, pouvait rester à Galladoorn tout en conservant ses traditions et ses coutumes. Il était donc possible d’y trouver des produits de tout horizon ainsi que des vêtements aussi différents les uns des autres et d’avoir un grand enrichissement de récits et de savoir-faire de chaque voyageurs.
L’ordre était maintenu par la Shining Legion. Mais, malheureusement, il y avait un côté sombre à cette magnifique existence. Galladoorn possédait des esclaves. Qui se retournèrent contre leurs maîtres en rejoignant l’armée de Bavmorda en échange de leur liberté.
Lors de leur dernier combat entre la Shining Legion et les hordes de Bavmorda, Galladoorn fut entièrement détruit.
Lorsque Bavmorda fut vaincue, le château fut reconstruit et Zivian Hastur fut proclamé roi de Galladoorn. La reconstruction se fit de façon à protéger la famille royale ainsi que le peuple.
Un somptueux château, aux murs de pierres blanches, surplombant une colline entourée d’eau. Après la défaite face à Bavmorda, la protection fut renforcée. Ainsi, pour pénétrer dans le château, il fallait passer par une passerelle et un pont-levis. L’entrée était protégée par une immense herse. Entouré d’une courtine et d’un chemin de ronde sur lequel des sentinelles circulaient jour et nuit. Quatre tours de garde situées aux quatre coins du château habitées par des gardiens. Ainsi qu’une tour, la plus haute du domaine, dans lequel des gardes pouvaient scruter l’horizon aussi loin que possible. Des meurtrières le long des murailles par lesquelles les archers pouvaient tirer à l’arc ou verser de la chaux-vive sur les assaillants.
Zivian Hastur se trouvait seul, dans le donjon, les bras croisés dans le dos, regardant à travers la fenêtre, les yeux rivés sur l’horizon. Il avait perdu ses deux fils. Son projet d’avoir un héritier à Tir Asleen n’était plus.
Soudain, l’atmosphère s’assombrit, une épaisse fumée noire surgit de l’âtre de la cheminée et envahit la pièce entière. La fumée prenait la forme d’une ombre anthropomorphe, hideuse et effrayante. Un torse humain aux bras minces et déformés, aux mains aux griffes lacérantes, dans le dos, deux ailes biscornues qui pouvaient entailler n’importe quel ennemi d’un coup sec et violent.
Zivian se retourna, nullement effrayé par cette entité diabolique en son domaine et ces deux iris rouges qui le fixaient de façon repoussante et menaçante.
Il s’adressa à cette créature sur le ton de la fureur : J’ai sacrifié pour vous mes 2 fils. Par le pacte qui nous unis, vous m’aviez promis Tir Asleen !!!
La créature s’approcha au plus près du visage du roi Hastur on poussant un féroce cri qui ne le fit ni sursauter ni bouger.
Elle s’exprima avec une voix d’outre tombe : The Wyrm honore ses loyalistes. Tir Asleen vous sera donnée. Apportez-nous le fille et le sorcier.
Le démon disparut, la fumée se dissipa et la lumière éclaira de nouveau la salle du donjon.
*******
Le combat était rude et violent. La pluie tombait en trombe, l’orage éclata violemment, de ces orages menaçants. Le tonnerre grondait à déchirer le ciel et les éclairs fissuraient le sol. Willow était épuisé, agenouillé à terre, il ne trouvait plus aucune force de se relever, ni de combattre. Il fixait son adversaire, Celle pour qui il avait tout donné, sacrifié ceux qu’il aimait et sa vie pour la protéger. Elora. Elle le dévisageait, mais son regard ne reflétait plus aucun sentiment d’amour ni de compassion, seuls une terrible noirceur et animosité s’exprimaient dans ses yeux. Sans un mot, la jeune impératrice foudroya son ami d’un coup sec de sa magie. Un éclair rouge sang surgit de ses mains et frappa le sorcier en plein cœur qui s’écroula, sans vie.
Elora se réveilla en sursaut et en sueur, apeurée par le cauchemar qu’elle venait d’avoir. Un cauchemar ou une vision ? Effrayée par ces images, le souffle coupé, elle accourut chercher Willow. Où était-il ? L’espace d’un instant, elle crut l’avoir réellement perdu, lorsqu’elle croisa le chemin de Mims.
Elora : Où est Willow ?
Mims : Dans son jardin. Que se passe t-il Elora ?
La jeune fille ne répondit pas mais courut vers les jardins.
Lorsqu’elle vit Willow, un soulagement s’empara d’elle. Tous deux se regardèrent, quelques secondes avant que la jeune impératrice n’entame la conversation.
Elora : Je… Je viens d’avoir une terrible vision ou cauchemar.
Willow l’écoutait sans mots dire.
Elora : Willow, Je…
Willow : Tu me tuais.
Elora resta silencieuse.
Willow : J’ai eu la même vision.
La jeune fille s’approcha du sorcier.
Elora : Comment est-ce possible.
Willow : The Wyrm grandit en puissance.
Elora : Et… Et si c’était le cas… Si je m’en prenais à ceux que j’aime.
Mims intervint.
Mims : Elora, cela n’arrivera jamais. Nous sommes là. Nous t’aiderons.
Elora : Et si je devais m’éloigner de vous tous, disparaître. Peut-être est-ce la solution pour sauver vos vies.
Willow : Non. Nous devons rester ensemble. Je te protège depuis ta naissance. Ma place est à tes côtés, peu importe ce qui arrivera.
Elora : Je ne peux me permettre un tel risque.
Mims : Elora, j’ai toute confiance en toi. Je sais que tu ne nous feras jamais de mal.
Elora : Et si vous vous trompiez sur moi. Si je n’étais pas Celle que vous croyez tous. Qui suis-je vraiment ?
Le sorcier regarda sa fille qui lui fit un signe d’approbation de la tête.
Willow : Après avoir vaincu Bavmorda et t’avoir laissée auprès de Sorsha et Madmartigan, je rejoignis ma famille. Je n’ai jamais cessé de penser à toi, de m’inquiéter. Je ne comprenais toujours pas pourquoi tu m’avais choisi. Je n’étais pas un grand sorcier, juste un fermier. Les mois passèrent. Puis un soir, Cherlindrea m’apparut en songe.
Cherlindrea : Je sais que tu es triste Willow mais ne le sois pas. Elora est en sécurité désormais. Viens avec moi.
Willow : Elle me mena à Kymeria, dans une chambre où trois fées de The Grove entouraient une jeune femme, allongée sur un lit, si belle à la peau lumineuse et aux cheveux rouges, descendante de Kymeria et appartenant aux fées de The Grove.
La fée Aveline (amour) s’adressa à la jeune femme : Es-tu prête Sallyanna.
Sallyanna : Tel est mon choix pour sauver le monde des ténèbres grandissantes.
La fée Anja (espoir) : A l’issue du rituel, tu ne feras plus partie des nôtres. Tu oublieras tout de ta vie, de ton passé. Tu deviendras une Daikini.
Sallyanna : Je renonce à ma vie passée et accepte ma vie future.
La fée Aela (lumière) : Tu ignoras la véritable identité de ton enfant.
Sallyanna : J’accepte ce choix. Je chérirai l’enfant que je mettrai au monde. Je lui offrirai ma protection, ma force, mon amour.
La cérémonie débuta.
Aveline, fée de l’amour, si douce dans sa façon de s’exprimer, peau blanche aux longs cheveux et yeux roses, vêtue d’une tunique au bustier lilas et à la jupe blanche, aux ailes rosace, s’exprima la première : Sallyanna, par ma volonté, ton enfant aura la force de l’amour, la force la plus puissante de l’univers qui guidera son combat contre les ténèbres.
Elle souffla une pluie de diamants qui enveloppèrent le corps de Sallyanna.
Anja, fée de l’espoir, peau cuivrée, aux longs cheveux orangé tombant jusqu’au bas de ses reins, vêtue d’une longue robe verte, entourée d’un voile cristallin, de la même couleur que ses ailes : Sallyanna, par ma volonté, ton enfant sera porteuse d’espoir à travers chaque contrées, chaque peuple, chaque demeure lorsque le doute les submergera.
Elle commença à jouer quelques notes de musique de sa lyre. Aussitôt la mélodie se répandit sur la jeune femme tel un nuage de cristal la recouvrant comme pour la protéger.
Aela, fée de lumière, peau satinée, aux longs cheveux dorés tout comme sa robe bustier, attachée par des roses oranges, entourée d’un voile d’argent scintillant. Elle tenait dans sa main une colombe : Sallyanna, par ma volonté, ton enfant sera porteuse de lumière. Elle éclairera les âmes dans l’obscurité, les cœurs dans la pénombre. Elle apportera la lumière lorsque le monde sombrera dans les ténèbres.
La colombe se posa sur le cœur de la jeune femme, aussitôt une multitude d’étoiles enveloppa sa poitrine.
Un homme, resté dans la pénombre, son visage caché par la capuche de sa tunique châtaigne, s’avança : Sallyanna, tu nommeras ton enfant Elora Danan. Moi, Aniel, je lui fais don du courage, de la force et de la toute puissance de la magie. Elora Danan, tu seras l’arme ultime contre les ténèbres.
Il s’approcha de la jeune femme et apposa ses mains sur le front et le ventre. Aussitôt, le corps de Sallyanna fut pris de spasmes assez violents. Elle s’évanouit.
Willow : Pourquoi m’avoir montré tout cela ?
Cherlindrea : Pour que tu saches et comprennes. Elle t’a choisi parce que tu es un homme courageux au cœur pur. Nous savons tous, que tu seras toujours présent pour elle.
*******
Elora : Je suis… Je suis la magie.
Willow : Tu es née de l’amour, de l’espoir et de la lumière.
*******
Elora grandit à Tir Asleen dans le plus grand secret. Afin de la protéger des ténèbres, Sorsha, décida de lui donner un nouveau nom : Brunhilde et de lui changer sa couleur de cheveux, du roux au blond, teints avec du jus de citron et du sang de coléoptère.
Sorsha et Madmartigan firent appel à un sorcier démon du nom de Aniel afin qu’il la protège en dissimulant sa marque de naissance et interdisant toute utilisation de la magie qui fut mise en sommeil.
Fin Raziel et Cherlindrea unirent leurs forces et créèrent une barrière magique tout autour de Tir Asleen afin de protéger le royaume et Elora.
En grandissant, Elora devenait une enfant, espiègle, souriante, gentille et douce qui préférait passer son temps en cuisine avec sa nourrice Prunella que dehors où elle était souvent sujette aux moqueries des autres enfants.
Un jour, en voulant échapper aux sarcasmes des ses camarades, elle se mit à courir aussi vite qu’elle le pouvait. Elle voulait aller le plus loin possible, s’évader, disparaître. Dans sa fuite, Brunhilde croisa le chemin d’une autre petite fille, à l’écart de tout le monde, entrain de frapper un bonhomme de paille avec son épée de bois. Elle s’approcha d’elle, essoufflée, des larmes ruisselantes sur son visage.
La petite Jade s’arrêta aussitôt de s’entraîner.
Petite Jade : Hey ! Tu n’as pas le droit d’être ici !
Brunhilde : Je veux m’en aller, loin de cet endroit.
Petite Jade : Pourquoi tu veux partir ?
Brunhilde : Ils n’arrêtent pas, tous, de se moquer de moi.
Petite Jade : Pourquoi ils se moquent de toi ?
Brunhilde : A cause de mon nom.
Petite Jade : C’est quoi ton nom ?
La petite fille hésita avant de lui dire. De peur qu’elle aussi ne se moque d’elle. Mais il n’en fut rien bien au contraire, elle l’encouragea.
Petite Jade : Hooo ! Moi aussi tout le monde se moque de moi parce que je ne suis pas comme eux. Alors je reste là et je m’entraîne. Ça m’évite de tous les frapper. Faut pas avoir honte de qui tu es. Les imbéciles ce sont eux pas toi.
Brunhilde afficha un sourire : Tu es qui ?
Petite Jade : Je m’appelle Jade et je serais le plus grand chevalier de Tir Asleen.
Brunhilde : Tu me protégeras contre tous ces gens.
Petite Jade : Je te protégerai et je les combattrai tous pour toi.
Les deux petites filles se mirent à rire, lorsqu’elles entendirent au loin la voix de Prunella qui cherchait Brunhilde.
Brunhilde : Il faut que j’y aille. On se reverra Jade chevalier.
Prunella ramena l’enfant au palais : Tu sais que tu ne dois pas t’éloigner.
Sorsha était furieuse, mais une colère mélange d’inquiétude et de peur d’avoir perdu la petite.
A ce moment là, Madmartigan arriva.
Madmartigan : Sorsha, arrête. Elle est saine et sauve.
Il prit Brunhilde  dans ses bras, se dirigea vers les écuries, monta à cheval et l’emmena en dehors du château. Il s’arrêta au pied de l’arbre de vie.
Madmartigan : Tu ne dois pas t’enfuir ainsi, Sticks.
Brunhilde : Je ne veux plus rester ici. Je veux un endroit où personne ne me verra et ne pourra pas se moquer de moi.
Madmartigan : Écoute-moi Sticks. Ne laisse jamais personne te dire qui tu es, qui tu n’es pas. Sache que tu es une enfant spéciale qui un jour accomplira de grandes choses.
Il marqua un petit instant de silence.
Madmartigan : Tu sais quoi, j’ai l’endroit tout rêvé pour toi où tu pourras être toi.
Il proposa à Sorsha de la prendre comme apprentie aux cuisines sous la tutelle de Prunella.
Madmartigan se retrouvait seul à l’extérieur du palais en compagnie de Aniel qui gardait son visage dissimulé sous sa tunique à capuche châtaigne.
Madmartigan : Qu’avons-nous fait Aniel. La priver de ses pouvoirs, lui cacher sa véritable identité. Est-ce là, la solution pour la protéger et protéger ainsi le monde. Le mal reviendra. Il est là tapi dans l’ombre, attendant son heure. Sera t-elle prête ce jour venu ?
Aniel : Elle ne sera jamais seule dans son combat. Elle est la magie. Ses pouvoirs sont juste endormis. Le moment venu, elle saura les utiliser.
Madmartigan : Je vais devoir m’absenter. Je dois partir en quête de la fameuse Kymerian cuirass. Je vais devoir abandonner mes enfants, ma femme, Elora. Si c’est la seule solution pour la protéger, donner à ma famille et au monde un endroit sain où vivre et combattre les ténèbres, je me dois de le faire.
Aniel : Tu pars quand ?
Madmartigan : Demain dans la nuit je quitterai Tir Asleen. Je vais devoir partir comme un simple voleur. Je n’aurai pas la force de prendre mes enfants dans mes bras. Je sais qu’ils vont souffrir de mon absence, surtout ma fille. De toute ma vie, c’est la chose la plus difficile que je m’apprête à faire.
Aniel : Je ne peux rester à Tir Asleen, pour leur protection. Les forces du mal sentiraient ma présence. Mais n’oublie pas, je serais à tes côtés et auprès de Sorsha. Je veillerai sur tes enfants et Elora.
Madmartigan embrassa sa femme pour la dernière fois.
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shalomelohim · 1 year
Text
La Parachah Rééh (vois)
Pensée
“Mais lorsque vous aurez passé le Jourdain, et que vous habiterez dans le pays que YHWH, votre Élohim, vous fait hériter, et qu’il vous aura donné du repos à l’égard de tous vos ennemis, à l’entour, et que vous habiterez en sécurité.” (Deutéronome 12:10)
“Car si Yéhoshoua leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé à ce sujet après ces choses d’un autre jour. À cause de cela donc, il reste la garde shabbatique pour le peuple d’Élohim.” (Hébreux 4:8-9)
Effectivement le Royaume ne fut pas établi à partir de la mission de Yéhoshoua (Josué) le Royaume est encore à venir, nonobstant le repos intérieur, le septième jour est encore en devenir, ce qui justifie encore et encore sa célébration hebdomadaire, laissée à la garde du peuple d’Élohim en Yéshoua.
Lectures Parachah : Dévariym / Deutéronome 11:26 à 16:17 Haftarah : YéshaYahou / Isaïe 54:11 à 55:5 Bériyth Hadachah : Hizzayon / Apocalypse 21:9-27  
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Résumé de la parachah  Moshéh poursuit son long discours de restitution qu’il adresse à Israël. L’accent est d’abord mis sur l’aspect de la bénédiction ou de la malédiction, conséquentes ou non de l’obéissance. 
L’annonce qu’Élohim choisira un lieu en Israël pour invoquer son Nom est accompagnée de prescriptions concernant la nourriture carnée et de la mise en garde contre l’imitation des nations idolâtres. 
Cette mise en garde se prolonge d’avertissements drastiques à l’encontre de tous ceux qui tenteraient d’entrainer Israël à l’adoration d’autres dieux. 
Quelques précisions sur la définition des animaux propres à la consommation précèdent la règle sur les dîmes et la remise des années shabbatiques. Puis le texte explique comment agir au regard des pauvres et de ceux qui sont contraints à se vendre comme esclaves. 
La parachah s’achève sur le rappel de trois des fêtes de YHWH à caractère de pèlerinage.
« Vois »
Écoute est déjà une bénédiction, si toutefois nous écoutons la Parole pour nous y conformer, mais « vois » ?
Du verbe voir… comme s’il fallait dépasser le seul « Shéma » c'est-à-dire : écoute pour obéir ! 
Car après avoir écouté, il faut bien passer à l’acte et : « voir le résultat ». 
Le résultat de l’écoute obéissante ou non, tu le constateras, tu le verras, tu analyseras, tu comprendras… Tu évolueras à l’appel d’Élohim, car la bénédiction ne s’arrête pas au confort physique, elle est sans limite.
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La bénédiction ou la malédiction, vous y gouterez et constaterez que les Paroles d’Élohim ne sont pas de la philosophie ou des promesses d’hommes politiques sans lendemain, mais des paroles de vérité et de puissance : elles sont efficaces. La Parole d’Élohim ne Lui revient jamais sans avoir accompli ce pourquoi elle est envoyée. Alors nous pourrons apprendre, par l’expérience bien concrète, que notre Père des cieux tient ce qu’IL promet, et nous pourrons vivre de l’adhérence (foi) à sa Parole, Parole vivante qui est Yéshoua le Fils.
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« Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. » (Isaïe 55:10-11)
Écouter, obéir… être mis en situation d’épreuve, puis voir, cette démarche nous relie à la dramatique mais glorieuse histoire de Yov (Job).
Yov (Job) a pu dire : 
« j’avais entendu parler de Toi, maintenant mon œil t’a vu… ».
Job, le scrupuleux, n’omettait pas de présenter ses sacrifices : Job dont la vie devait être un exemple de sanctification.  Les opulentes bénédictions de Job n’étaient-elles pas le résultat de son « obéissance » ? Nous pouvons le penser, cela serait tout-à-fait logique au regard de la condition de l’obéissance. Ne présentait-il pas des sacrifices pour les autres ? 
Cependant, malgré cet aboutissement tout-à-fait remarquable, Job n’avait pas « vu » complètement ce qu’il fallait voir, comme s’il s’était arrêté en bon chemin ! 
Il a vu les bénédictions, certes, mais comme une première étape ; étape peut-être teintée de légalisme : « je fais l’œuvre demandée pour obtenir le mieux », comme un excellent serviteur dans la maison de son maître. 
Job, par la grâce d’Élohim, avait encore à grandir pour accomplir sa vie en Élohim comme un fils, car seul le Fils voit dans sa nature intime le Père pour Le servir comme héritier dans sa Maison. 
Devenir « enfants du Élohim d’Israël » est la « véritable bénédiction ». Telle était en puissance et en devenir la bénédiction offerte à Israël dès la déclaration de Moshéh.
Avons-nous expérimenté pour nous-mêmes l’acte de « voir » ce que le Seigneur a fait dans nos vies, selon l’obéissance ou le contraire ? « Voyons-nous » par le Fils ou avons-nous seulement « entendu parler » ?
« Béni soit le Élohim et Père de notre Seigneur Yéshoua Messie, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes dans le Messie ! En lui Élohim nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui ; il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Yéshoua Messie, selon le bon plaisir de sa volonté. » (Ephésiens 1:3-5)
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Être au bénéfice des bénédictions conséquentes de l’obéissance est un apport indéniable favorisant notre relation au Seigneur. Mais être « en présence » du Seigneur relève d’une grâce plus excellente.
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Har Gériziym, har Eyval (mont Garizim, mont Ebal)
L’avis de bénédiction (bérakhah) et de malédiction (qélalah) fut prononcé respectivement sur les deux monts qui encadrent la ville de Shékhem (Sichem-Naplouse) – voir Josué 8:30-35.
Le mont Eyval signifierait : pierre ou montagne nue.
Cet endroit est dénudé, caillouteux, au Nord de Shékhem. Il domine le paysage de sa hauteur, environ 940 mètres. Il est supérieur de 59 mètres au mont Gériziym, situé au Sud de la ville et de nature plus verdoyante. 
Ce sont, peut-être, ces aspects qui ont déterminé la désignation des lieux de la bénédiction et de la malédiction : 
hauteur prétentieuse, mais sécheresse pour le mont Eyval, affecté de la malédiction ;
humble hauteur, mais fertilité pour le mont Gériziym, affecté de la bénédiction.
Il est possible, au regard de la hauteur du mont Eyval, que les peuples occupant la place avant Israël aient utilisé cet endroit comme lieu de culte. Cette pratique était commune à l’époque, les sommets et les grands arbres étaient des lieux privilégiés pour les cultes. 
Sur ordre de Moshéh, Yéhoshouah (Josué) y fit élever les pierres écrites de la Torah et un autel. Cet acte signifiait bien la prise de pouvoir sur les puissances maléfiques des peuples étrangers qui avaient investi le pays (voir Deutéronome 27 et Josué 8).
Entre les deux monts est la ville de Shékhem où se trouve le tombeau de Yossef-Joseph (voir Josué 24:32), Shékhem était aussi désignée pour ville de refuge destinée aux meurtriers involontaires.  Cette ville était un lieu de résidence des Lévites (Josué 21:21).
Ces éléments sont intéressants : 
- Yossef : est une figure de Yéshoua Messie, Prince de haut rang qui rassemble et sauve ses frères (voir Genèse 45).
- Situation symbolique : Yossef figure messianique se retrouve entre les monts « du choix », choix pour l’homme entre la bénédiction et la malédiction, comme un juge !
Nous faisons la relation aux paroles prononcées par Yéshoua qui sont encore ici en conformité avec ce qu’annonce Moshéh dans la Torah.
« Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui–là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. » (Jean 14:21)
C’est la bénédiction supérieure liée à l’amour de la vérité et à l’observation des Paroles du Seigneur. 
Mais :
« Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » (Jean 14:24)
Celui qui ne prend pas garde aux Paroles du Seigneur, qui agit avec « légèreté », rejette les paroles de vie. 
Telle est aussi la raison de la Torah : la vie ou la mort.
Ce qui est vrai pour le peuple d’Israël de l’antiquité s’applique aux nations, à celles qui ont entendu :
« Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, et … toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres ; et il mettra les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite, venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé dès la fondation du monde… Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche, allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges. » (Matthieu 25:31-46)
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Le jugement pèse les oeuvres de chacun. Les oeuvres trouvées « légères » déterminent le poids spirituel d’un homme trouvé « léger ». En hébreu le mot léger est : « qal ». C’est ce mot qui est la racine du mot « qélalah » c'est-à-dire « malédiction ».
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Dans le lieu que YHWH votre Élohim choisira
Avec le texte du chapitre 12 verset 5, Moshéh annonce que YHWH ne demeurera ni sur Gériziym, ni sur Eybal, car ces deux « sommets » représentent ce qu’Élohim donne en choix aux hommes. 
« Vois Je donne à vos faces aujourd’hui bénédiction et malédiction… » (mot à mot), mais Il choisira de faire résider son Nom, en un autre lieu, un autre endroit.
Ce lieu, de prime abord géographique, sera choisi « parmi toutes vos tribus ».  Pendant la période des Juges, environ 400 ans, la Tente de la rencontre (Mishkan) fut érigée à Shiloh (Silo) dans le territoire d’Éphraïm, la tribu de Yéhoshouah (Josué). 
Puis un Temple de pierre fut construit par Salomon à Jérusalem dans le territoire de Benyamin, au Mont Moriyah.  Ce Temple fut suivi d’un second et enfin de son embellissement par Hérode.
Le lieu géographique choisi de YHWH fut délaissé en 70. Plus de Temple de toile, ni de pierre depuis presque 2000 ans.  Nous savons qu’Élohim le Père ne peut se rencontrer qu’en son lieu, car sa Parole est irrévocable, même si désormais on Le prie en souffle et en vérité en divers lieux géographiques. 
Le lieu transcendé qui s’impose aujourd’hui n’est autre que le Corps du Mashiah, véritable Temple fait de pierres vivantes.
« vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spirituelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Élohim par Yéshoua Messie. » (1 Pierre 2:5)
« Ne savez–vous pas que vous êtes le temple d’Élohim et que le Souffle d’Élohim habite en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple d’Élohim, Élohim le détruira, car le temple d’Élohim est saint, et tels vous êtes. » (1 Corinthiens 3:16-17)
Ceux qui constituent le « Corps du Messie » sont le Temple véritable et en puissance. 
Cela n’exclut pas pour autant que les nations aient encore besoin, dans le Royaume, d’un point bien précis de rencontre qui, par la présence de leurs délégations, attestera de leur adhésion à la Parole du Élohim d’Israël (Voir Zacharie 14:16 et suite).
En évoquant la notion de lieu, nous y associons l’histoire de Moshéh qui voulait voir la gloire d’Élohim :
« Et YHWH dit, Voici un lieu près de Moi, et tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera, quand ma gloire passera, que je te mettrai dans la fente du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que je sois passé. » (Exode 33:21-22)
Quel est donc cet « endroit-lieu » près d’Élohim, ce rocher qui permet la présence d’Élohim tout en en étant protégé ? Quelle est cette main qui protège Moshéh ? 
Le Mashiah Lui-même : Il est le lieu pour nous de la présence du Père. Il est auprès du Père.
Là-bas demeure son Nom
Une demeure-bâtisse pour Élohim ! Salomon avait bien compris la faiblesse d’une telle pensée :
« Mais Élohim habitera-t-il vraiment sur la terre ? Voici, les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent te contenir, combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:27)
Bien sûr nous nous réunissons dans nos maisons ou dans un bâtiment dédié aux saintes rencontres, pour prier, pour nous édifier dans la connaissance et la louange. 
Toutefois, le véritable sanctuaire ou la demeure sanctifiée par la présence d’Élohim reste le cœur de l’homme, son intériorité. 
A cette condition, celle de sa présence dans les cœurs, l’assemblée est Temple pour le Seigneur, l’assemblée est sainte, elle est vivante du Souffle, elle est un sanctuaire fait de pierres vivantes.
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« ils Me feront un sanctuaire, et Je demeurerai en leur sein. » (Ex. 25:8) « en leur sein : de béthokh-am= dedans, dans eux, dans intérieur d’eux »
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Nous pourrions presque dire : « Ils me feront un sanctuaire-bâtisse, mais c’est en eux que Je demeurerai ».
« Yéshoua répondit et lui dit, Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jean 14:23)
Si la présence nous est acquise car le Père et le Fils font résidence sacrée en notre cœur, alors c’est Lui, Yéshoua, qui assemble les pierres vivantes pour en faire un sanctuaire ! 
Effectivement et pour plagier Salomon : quel bâtiment fait de main d’homme et de matière inerte pourrait-il contenir notre Grand Élohim ? Son Nom YHWH est immense.
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Un peu d’hébreu : le mot Shékhiynah = présence divine, n’apparaît pas dans la Bible. Il fut formé plus tard par les religieux. La racine Shin-khaf-noun donne les mots : shakhan=demeurer, shakhen=voisin, shékhénouth=voisinage, mishkan=demeure sacrée.
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Les faux prophètes (chapitre 13:1-6)
Voici une définition du faux prophète qui nous semble à priori intéressante. 
Si un prédicateur ou un prophète annonce un signe ou un prodige qui se réalise, que ce dernier soit vrai ou qu’il soit une supercherie, mais que ce prophète te dise d’aller vers un autre Élohim que YHWH, tu ne l’écouteras pas. Car l’objet est de savoir si tu aimes le Seigneur de tout ton cœur ou si tu es prédisposé à te laisser séduire.
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Si un prophète, tout en se présentant hypocritement au Nom du Seigneur t’enseigne à ne pas respecter les enseignements (Torah) d’Élohim et t’entraîne ainsi hors de « la voie dans laquelle le Seigneur t’a ordonné de marcher… », fais attention c’est un faux prophète, c’est un loup ravisseur ! Il suffit déjà que de faux-prophètes au nom de religions de mensonge et de faux dieux réussissent à voler les brebis du Seigneur. Que penser alors de ceux qui se disent berger du Seigneur et qui enseignent des doctrines étrangères à la Parole d’Élohim ? Ne sont-ils pas des faux-prophètes ? Et ne sont-ils pas aujourd’hui légion ?
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« Or soyez en garde contre les faux prophètes qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? » (Matthieu 7:15-16)
« Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de perdition, reniant aussi le maître qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une prompte destruction ; et plusieurs suivront leurs excès, et à cause d’eux la voie de la vérité sera blasphémée. » (2 Pierre 2:1-2)
Faisons un bilan courageux et cessons de nous mettre la tête dans le sable pour nous cacher la réalité. La question est grave. 
Pourquoi le peuple dit de « chrétiens », qui devrait rendre jaloux les amis juifs, est-il au contraire traité d’idolâtre par ces derniers, de telle façon que l’annonce de leur « Jésus » reste lettre morte et au contraire attire la colère des Juifs ?
Réponse : à cause du texte de notre parachah sur les faux-prophètes ! Soyons réalistes :
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Comment les Juifs qui voient le « Jésus » à travers le prisme déformant du christianisme de Nicée pourraient-ils en toute candeur accepter un Élohim à trois faces, le rejet du Shabbat au profit du dimanche, l’acceptation de la doctrine du remplacement, l’abandon des fêtes de YHWH, l’abandon de la nourriture pure, l’abandon des mitsvoth (commandements) et tout cela au nom d’un Messie juif, nom détourné et sali par des hommes haineux à l’égard des juifs, allant des hordes de croisés aux groupes nazis… argument fallacieux brandi iniquement et par lequel des millions de Juifs ont été assassinés, de même ils s’agenouillent devant Marie déifiée et autres ? Dans ce cadre, nous ne pouvons pas les critiquer. Ils ont une bonne raison de résister et de décréter faux-prophètes ceux qui se présentent à eux en ces termes. Si les « chrétiens » veulent parler humblement à leurs frères juifs alors, ces « chrétiens » doivent apprendre à revenir à la source de la Parole telle que Yéshoua l’a présentée, vécue et confirmée, sans rien ajouter ni rien retrancher, mais en la rendant parfaite, c'est-à-dire en l’accomplissant.
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« Toutes les choses que je vous commande, vous prendrez garde à les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien. » (Deutéronome 12:32)
« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » (Jean 15:10)
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Évidemment ce qui vaut pour les pagano-chrétiens vaut aussi pour les Juifs, y compris pour une certaine sensibilité de Juifs dits messianiques qui, malgré leur reconnaissance de Yéshoua, restent attachés aux traditions pharisiennes talmudiques et autres, ajoutées à la Torah. Le dommage réside en ce que ces éléments soient intégrés aux enseignements comme autant de vérités qui s’imposent à la foi et au culte. Les croyants des nations, juste libérés de leur théologie pagano-chrétienne, se retrouvent, incidemment et par simplicité, récupérés par une autre théologie faite d'ajouts d’origine humaine.
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La vérité se trouve dans la Parole, et le Souffle d’Elohim nous y conduit sans débordement. 
La vérité est dans le Messie Yéshoua, IL est l’Aleph et le Tav, l’objet de toutes nos attentions : 
« Je suis : le chemin et la vérité et la vie ». 
Tout ce qui contribue à dire : a-t-il vraiment dit ? N’a-t-il pas plutôt voulu dire ? ou : nous devons ajouter, voire supprimer … doit nous mettre sur nos gardes et interpeller une saine réflexion par un examen sérieux de toutes choses, à l’exemple des Juifs de Bérée (Actes 17:11).
« Que l’Élohim de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans la puissance du sang de l’alliance éternelle, notre Seigneur Yéshoua, vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant Lui, par Yéshoua Messie, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » (Hébreux 13:20-21)
Shabbat shalom vé shavoua tov.
Source : Blog de la Qehila
Version PDF téléchargeable
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