#le chant de l'amour sublime
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christophe76460 · 2 years ago
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INDEX ALPHABÉTISÉ DES CHANTS : (* = ʺA capellaʺ)
2023-03-02 Mise à jour de 10 nouveaux chants
10 NOUVEAUX CHANTS : 135 Quand le temps passe ; 281 Roi sur le trône ; 282 Pèlerins sur cette terre ; 283 Notre Père dans les cieux ; 284 Nos jours se changent ; 285 Le ciel éclate en sublimes louanges ; 286 Jésus, nom adoré ; 287 Jésus, mon Rédempteur ; 288 Je vois sa peine ; 289 Christ d'amour
À CELUI QUI NOUS A LAVÉS No. 022 (Réf. 057)
À DIEU SOIT LA GLOIRE No. 099 (Réf. 022)
À JAMAIS SON AMOUR No. 237 (Réf. 026)
À L'AGNEAU SUR LE TRÔNE No. 026 Réf. 059)
À TES PIEDS, Ô DIVIN MAÎTRE No.163 (Réf. 347)
À TOI LA GLOIRE No. 170 (Réf. 185) (*)
À TOI, SEIGNEUR No. 180 (Réf. 365)
À TON APPEL No.101 (Réf. 276)
ACCLAMEZ L'ÉTERNEL No. 241 (Réf. 034)
ADORONS LE ROI No. 192 (Réf. 040)
AH! DONNE À MON ÂME No. 077 (Réf. 369)
AH! QU'IL EST DOUX ! No. 276 (Réf. 512) (*)
ALLÉLUIA ! CHRIST EST VIVANT No. 202 (Réf. 064)
ALLÉLUIA ! LOUANGE À DIEU ! No. 050 (Réf. 093)
AMI SUPRÊME No. 213 (Réf. 126)
AMOUR INSONDABLE No. 220 (Réf. 075)
AMOUR, Ô PAROLE INSONDABLE No. 237 (Réf. 028)
ANGES DU TRÈS HAUT No. 009 (Réf. 007)
APPRENDS-MOI, SEIGNEUR No. 178 (Réf. 361)
AU FORT DE MA DÉTRESSE No. 103 (Réf. 280)
AU SÉJOUR DE LA LUMIÈRE No. 048 (Réf. 091)
AUX JOURS DE MON ENFANCE No, 174 (Réf. 357)
AUX MATINS QUI CHANTENT No. 195 (Réf. 044)
AVEC ÉCLAT No. 215 (Réf. 070)
BÉNI SOIT DIEU No. 201 (Réf. 058)
BÉNI SOIT LE LIEN No. 249 (Réf. 436) (*)
BÉNISSONS DIEU No. 189 (Réf. 036)
BIENHEUREUX QUI T'AIME No. 064 (Réf. 115)
BON SAUVEUR, BERGER FIDÈLE No. 058 (Réf. 105)
BRILLANTE ÉTOILE DU MATIN No. 067 (Réf. 119)
BRISANT SES LIENS FUNÈBRES No. 168 (Réf. 191) (*)
CELUI QUI ME SAUVE No. 146 (*)
CELUI QUI MET EN JÉSUS No. 109 (Réf. 286)
C'EST DANS LA PAIX QUE TU DOIS VIVRE No. 273 (Réf. 397)
C'EST JÉSUS QUI PASSE No. 228 (Réf. 129)
C'EST LE COEUR PLEIN No. 162 (Réf. 345)
C'EST PAR LA TENTATION No. 094 (Réf. 264)
C'EST UN REMPART QUE NOTRE DIEU 013 (Réf. 029)
CHANTONS DU SEIGNEUR LA BONTÉ No. 056 (Réf.101)
CHANTONS, CHANTONS SANS CESSE 012 (Réf. 023)
CHAQUE JOUR DE MA VIE No. 093 (Réf. 263)
CHRIST D'AMOUR (*) No. 289 (Réf. 496)
COMME UN CERF ALTÉRÉ BRAME No. 102 (réf. 278)
COMME UN FLEUVE IMMENSE No. 104 (Réf. 282)
COMME UN PHARE No. 006 (Réf. 279)
CONNAIS-TU CETTE CITÉ ? No. 082 (Réf. 517)
CONTEMPLEZ MON DIEU No. 010 (Réf. 018)
CONTRE LES AFFRES DE LA MORT No. 118 (Réf. 299)
DANS LE DÉSERT OÙ JE POURSUIS MA ROUTE No. 164 (Réf. 349)
DANS LES CHAMPS LE BERGER VEILLE No. 052 (Réf. 095)
DANS LES CIEUX ET SUR LA TERRE No. 024 (Réf. 065)
DANS MON ÂME UN BEAU SOLEIL BRILLE No. 106 (Réf. 284)
DANS MON COEUR CHANTE UNE MÉLODIE (Il est un nom) No. 091 (Réf. 054)
DANS TON AMOUR No. 207 (Réf. 077)
DAVID N'AVAIT QUE SA FRONDE No. 107 (Réf. 285)
DE DIEU L'AMOUR ÉTERNEL No. 051 (Réf. 094)
DE QUOI T'ALARMES-TU MON COEUR ? No. 111 (Réf. 289)
DE TA SAGESSE No. 193 (Réf. 041)
DÉJÀ LA NUIT TOMBE No. 277 (Réf. 450) (*)
DEMEURE PAR TA GRÂCE No. 181 (Réf. 366
DÈS LE PRINTEMPS DE MA VIE No. 098 (Réf. 270)
DÈS QUE JE ME REVEILLE No. 166 (Réf. 351)
DIEU CRÉATEUR ! No. 198 (Réf. 049)
DIEU FORTIFIE No. 244 371
DIEU MONTRE SA LARGESSE No. 238 (Réf. 021)
DIEU SEUL EST MA RESSOURCE No. 240 (Réf. 033)
DIEU SUPRÊME No. 191 (Réf. 039)
DONNEZ GLOIRE No. 233 (Réf. 017)
DOUCE CLARTÉ No. 113 (Réf. 291)
DU BERCAIL VERS TON HERBAGE No. 209 (Réf. 106)
DU HAUT DES CIEUX No. 208 (Réf. 096)
DU LIEU TRÈS SAINT No. 212 (Réf. 124)
ÉCOUTEZ ! JÉSUS LUI-MÊME No. 110 (Réf. 288)
ÉCOUTEZ UN SAINT CANTIQUE No. 054 (Réf. 098)
ELLE EST DOUCE, ELLE EST BÉNIE No. 097 (Réf. 269)
EN EXPIRANT, LE RÉDEMPTEUR No. 122 (Réf. 305)
EN TOI JE PUIS MOURIR No. 112 (Réf. 290)
ENTENDS MON COEUR No. 145 (*)
ENTONNONS L'HYMNE DE VICTOIRE No. 030 (Réf. 053)
EST-IL DIGNE ? No. 131 (*)
ÉTOILE SPLENDIDE No. 114 (Réf. 292)
FLOTS MUGISSANTS, FLOTS EN FURIE No. 115 (Réf. 293)
GLOIRE ! GLOIRE ! No. 188 (Réf. 027)
GLOIRE À DIEU, NOTRE CRÉATEUR No. 045 (Réf. 088)
GLOIRE D'ÂGE EN ÂGE No. 199 (Réf. 050)
GRAND DIEU, NOUS TE BÉNISSONS No. 042 (Réf. 085)
GRANDIS EN MOI, SEIGNEUR No. 167 (Réf. 352)
HOMME DE DOULEURS No. 142 (Réf. 164)
HONNEUR, GLOIRE No. 049 (Réf. 092)
IL EST NÉ, LE ROI DU MONDE No. 053 (Réf. 097)
IL EST UN AMI FIDÈLE No. 061 (Réf. 110)
IL EST UN NOM (Dans mon coeur chante une mélodie) No. 091 (Réf. 054)
IL EST UN ROC SÉCULAIRE No. 032 (Réf. 069)
IL FAUT, DIEU, POUR BIEN TE SERVIR No. 096 (Réf. 267)
IL ME CONDUIT No. 001 (*)
IL ME FAUT TA PRÉSENCE No. 169 (Réf. 353)
J'AI FAIM, J'AI SOIF DE SAINTETÉ No. 172 (Réf. 355)
J'AI REVU MON MAÎTRE No. 005
J'AI SOIF DE TA PRÉSENCE No. 173 (Réf. 356)
J'AI SUIVI JÉSUS No. 069 (Réf. 121)
JAMAIS DIEU NE DÉLAISSE (a) No. 117 (Réf. 296)
JAMAIS DIEU NE DÉLAISSE (b) No. 117
JE CHANTERAI TA CÉLESTE PUISSANCE No. 186 (Réf. 013)
JE CHANTERAI TON GRAND AMOUR No. 184 (Réf. 004)
JE CONNAIS UN GUIDE INFAILLIBLE No. 116 (Réf. 294)
JE L'AI TROUVÉ No. 085 (Réf. 252)
JE LÈVE LES YEUX No. 016 (Réf. 038)
JE M'APPROCHE DE TOI No. 175 (Réf. 358)
JE RÉPANDRAI MON ÂME No. 194 (Réf. 042)
JE VEUX CHANTER, DE TOUT MON COEUR No. (Réf. 205 074)
JE VEUX CHANTER, LOUER MON DIEU No. 040 (Réf. 081)
JE VEUX T'AIMER No. 256 (Réf. 380)
JE VIS GRÂCE À TES TENDRESSES No. 179 (Réf. 363)
JE VOIS SA PEINE (*) No. 288 (Réf. 154)
JE VOUDRAIS CHANTER L'HISTOIRE No. 225 (Réf. 111) (*)
JÉHOVA, VERS TOI JE CRIE No. 177 (Réf. 360)
JÉSUS ! Ô SAINT NOM No. 203 (Réf. 066)
JÉSUS AUJOURD'HUI M'APPELLE No. 092 (Réf. 260)
JÉSUS EST AU MILIEU DE NOUS No. 060 (Réf. 109)
JÉSUS EST NÉ No. 055 (Réf. 099)
JÉSUS, AU NOM SAINT ET DOUX No. 176 (Réf. 359)
JÉSUS, DOUX MAÎTRE No. 264 (Réf. 388)
JÉSUS, JÉSUS, JÉSUS No. 204 (Réf. 067)
JÉSUS, MIS À MORT POUR MOI No. 125 (Réf. 309)
JÉSUS, MON RÉDEMPTEUR (*) No. 287 (Réf. 362)
JÉSUS, NOM ADORÉ (*) No. 286 (Réf. 214)
JÉSUS, Ô NOM QUI SURPASSE (a) No. 071 (Réf. 124)
JÉSUS, Ô NOM QUI SURPASSE (b) No. 071
JÉSUS-CHRIST EST MA SAGESSE No. 073 (Réf. 128)
JOYEUX, JOYEUX No. 229 (Réf. 001)
LA FOI RENVERSE DEVANT NOUS No. 123 (Réf. 307)
LA FOI RÉSISTE No. 274 (Réf. 298) (*)
LE BON BERGER No. 224 (Réf. 104)
LE CIEL ÉCLATE EN SUBLIMES LOUANGES (*) No. 285 (Réf. 574)
LE CIEL ENTIER EXALTE No. 216 (Réf. 060)
LE CRI DE MON ÂME No. 251 (Réf. 374)
LE FILS DE DIEU VINT SUR LA TERRE No. 072 (Réf. 127)
LE SEIGNEUR PAÎT SES AGNEAUX No. 210 (Réf. 108)
LE SEIGNEUR S'INCLINE No. 014 (Réf. 030)
LE SEIGNEUR VOUS BÉNISSE No. 108 (réf. 455) (*)
LE TOUT-PUISSANT EST MON BERGER No. 119 (Réf. 301)
LES ANGES CHANTENT L'HYMNE DU SALUT No. 002
LES CIEUX ET LA TERRE No. 018 (Réf. 045)
LES OISEAUX S'ENVOLENT No. 120 (Réf. 302)
LES PLEURS, LES PLAINTES No. 246 (Réf. 303)
L'ÉTERNEL EST MON BERGER No. 027 (Réf. 016)
L'ÉTERNEL SEUL EST LE SEIGNEUR No. 187 (Réf. 014)
L'ÉTERNEL SEUL EST MA LUMIÈRE No. 028 (Réf. 019)
LOUÉ SOIT DIEU, LE SEIGNEUR No. 029 (Réf. 025)
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SOUS-INDEX DE CHANTS ALPHABÉTISÉS : LETTRES M à Z
#INDEX_de_Chants (*) = ʺA capellaʺ
« Que la Parole du Christ habite en vous avec sa richesse, instruisez-vous et avertissez-vous réciproquement, en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels ; sous (l'inspiration de) la grâce, chantez à Dieu de tout votre cœur.
Quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par Lui à Dieu le Père. » Colossiens 3:16,17
Bonne pratique de Chants dans la mélodie de votre Voix ...
Vous permet d’imprimer l’image de la partition, (jpg), de partager les Chants sur Messenger, sur votre portail, groupes Facebook ou autre plateformes, de projeter sur un écran la partition ou le Karaoké, (sans le son, au culte d'adoration), pour chanter en harmonie et dans l'unité, à la gloire de Dieu ...
Gilles Boucher
Groupe Facebook : Chantez à Dieu de tout votre coeur
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jbgravereaux · 7 years ago
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LÉO FERRÉ - L'Amour (Léo Ferré)                                                                                                                                                                                         FRANÇOISE TRAVELET, “Dis donc, FERRÉ..” (1976), p134 à 136: ..BENJAMIN PÉRET avait écrit de L’AMOUR de LÉO FERRÉ qu'il “pourrait être le chant de l'amour sublime”.. Mais où est l'amour sublimé?                                                                                                                                                                                 LÉO FERRÉ ne voit plus que le malheur dans les larmes de VERLAINE à BRUXELLES ou, “un soir de demi-brume à LONDRES”, dans le “faux amour” d'APOLLINAIRE (: LA CHANSON DU MAL-AIMÉ)…                                                                                                                                                                             ...Les conversations avec LÉO FERRÉ sur les poètes peuvent prendre un ton très technique…Le moindre mot trouve sa référence immédiate dans une strophe qu'il récite…Le ton technique n'exclut pas la passion…                                                                                                                                                         ...LÉO FERRÉ vit de façon démultipliée la recherche de l'amour d'APOLLINAIRE, ses souvenirs, ses regrets…                                                                                                                                                                                     ...LA SOLITUDE DU MAL-AMOUR, il la recherche pour lui-même…Son oeuvre et sa vie se confondent, et il y a dans sa révolte assez de consentement au malheur pour lui permettre de sentir totalement cette fraternité et non seulement l'illustrer…
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nebuleuse-mirobolante · 3 years ago
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Ma vie est remplie , merveilleusement envahie par une obsession extrême et totalement hors norme pouvant être qualifiée de trouble ,de pathologie et de folie par les psychopathes sociaux de la normalité .
Je vis dans un monde de couleurs ,un univers totalement extravagant et parfois explosif depuis que je suis enfant .
J'ai commencer à créer pour ne pas mourir étranglée et noyée à l'acide de ma peau brûlée vive .
J'ai commencer à créer pour ne pas exploser et finir enfermé a jamais sous les bourdonnements incessants des couloirs blancs avec des couteaux à la place des dents et des flingues noirs à la place des yeux
Je transpirait des cimetières par la peau pendant des années et vomissait des cadavres ,me tordait le crâne éclaté sur les asticots morbides à travers le miroir du vide.
C'est là qu'elles sont apparus dans le chaos tortionnaire ,les couleurs ,dans l'explosion volcanique,la lumière ou la profondeur abyssale.
C'est une passion dévorante et incessante ,celle qui m'a permise de ne pas mourir en me sucidant ,de sortir de la violence et du cri qui sautait dans mon corps et saute toujours encore.
Je m'exprime par un code criard et bizarroïde de couleurs ,une fantasie que l'on pourrait qualifié d'autistique,de l'ordre de la névrose ou même de la psychose car j'en suis arrivée au fait d'entendre des voix sur les Couleurs et une Couleur en particulier dont je reviendrais plus tard.
Moi, cette extravagance je l'appelle trouble cosmique et merveilleux de l'âme .
Il y à des choses qui paraissent banal pour tout le monde mais qui me rendent absolument malade ,les vêtements gris .
Je me suis sentie à part très tôt car ma haine des vêtements gris ,bleu marine ,kaki,noir ,marron et beige est devenue profondément intense .
Porter des vêtement gris pour moi personnellement et même si je ne juge pas du tout les autres qui le font serait un déshonneur ,un déguisement ridicule ,infernale et même un signe de soumission envers ce système formaté ou l'on dois rentrer dans une case étouffante et robotique
Chaque Couleur selon moi est une personne ,une messagère mystique .
Chacune à une identité très forte ,une âme ,un cri bien à elle ,une musique ,une forme ,une odeur voir même un animal ,une saveur ou un chiffre.
Les Couleurs dans leur ardeur m'apportent chacune quelque chose de bien particulier d'unique car malgres mes préférences je suis le chant écorché d'un Arc en ciel fou.
J'ai entendu des voix sur la Couleur Jaune depuis des années mais il y a aussi eu le Vert dont une fois qui était quasi extatique.
Elles me disaient qu'elle était ma première Couleur ,celle de la naissance de mon Arc en ciel est le Jaune .
Je crois que nous avons toutes et tous plusieurs couleurs en nous voir pour certaines personnes toutes ,ce qu'il faut accepter .
Malgrès cela je pense que nous avons une première Couleur ,la première patte de notre naissance,note première profondeur infinie ,celle qui fait naître cet ectasy naturel et non toxique qu'est le multicolore ou la palette de couleurs qui est en nous.
Les Couleurs m'ont sauvée du suicide et de la toxicomanie qui m'anesthésistait de ses médicaments amer ,ces antidouleurs puissant ,morphiniques et anxiolytiques sans âme .
Le Orange est pour moi depuis toujours une danse salvatrice qui sublime la souffrance par le mouvement embrasé.
J'aime le Jaune ,sa saveur de miel ,étoilé,joyeux et incompris à la fois
J'aime atteindre sa lumière divine ,
tendre vers la hauteur immaculé,immortel dont l'éther est extase et son parfum est un cri éblouissant .
J'aime le Orange ,sa saveur tropicale et enflammée ,sa chaleur d'automne qui se dessine sur les arbres vivants ,son immense liberté chaude et créatrice,presque sensuelle et insolente .
J'aime le Violet ,sa profondeur divine , sa peau dure , troublante ou abstraite.
Elle est à la fois sagesse ,immense mélancolie , mystère pudique ,douceur et extase mystique.
J'anime le Rouge ,sa fougue ,sa passion écarlate s'ecartelant brutalement entre le cri éventré et l'amour brute .
J'aime le Cris des Couleurs car je suis un Arc en ciel qui meurt sans cesse en vomissant ses boyaux dans un bain de sang mais ressuscite sous l'extase de la lumière immortelle .
J'explose et renaît éternellement.
Je cri , violé par le ciel.
Je meurt et renaît de travers , crachant mes tripes par les fesses .
Je souffle ,respire ,chante et danse car j'ai entendu des voix sur la Couleur Jaune qui m'ont aider à vivre malgres la torture .
Sous le grand soleil un Arc en ciel est née d'une lumière Jaune.
Il reviens de loin ,de la matrice sanglante qui nous fait naître ,du cri salvateur de l'art ,de l'abominable cri des êtres incompris et des enfants battu .
Sous le grand soleil encore une fois je le répète ,un Arc en ciel est née d'une lumière Jaune crachant la poésie et murmurant les fenêtres ,là où les oiseaux tordus osent vivre et enfin voler dans le ciel .
Les riches rois se moquent ,l'oiseau continue son chemin .
Sous le grand Soleil ,un Arc en ciel mutant et beau est enfin née du Jaune criard ,pure et aux yeux d'éternité..
Nébuleuse
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claudehenrion · 4 years ago
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Et Dieu, dans tout ça ?
  Depuis l'ouverture de ce Blog, c'est la troisième fois qu'un ''billet'' porte ce titre. En sept ans, et compte tenu de l'urgence qu'il y a à ''revoir notre copie'', cela ne semble pas excessif : autant se réveiller avant qu'il ne soit trop tard, avant que nous ne nous retrouvions un matin soit ''libanisés'' (ce qui serait presque un demi-mal), soit ''kaboulisés'' (comme vont l'être à nouveau les pauvres afghans, privés de tout ce qui rend la vie... vivable, au nom d'Allah --et non au nom de l'islamisme, comme tentent de nous le faire croire nos incultes multi-diplômés). Et vos réactions à des billets récents me donnent envie ''d'y revenir'', dans les limites du bon goût, j'espère.
Combien de fois ai-je entendu les vieilles lunes mille fois ressassées : ''en 2021, il est stupide de croire en Dieu'' (réponse : le numéro de l'année change donc ce qu'il faut penser ?)... ''ce sont des balivernes que la science a démontrées fausses'' (réponse : quoi, démontré par qui, et quand ?) ... ''comment peux-tu croire, toi, à la résurrection des corps ?'' (réponse : en collant aux progrès de la science en matière de génétique !)... ''tu crois à l'enfer, toi  ?'' (réponse : Mais oui ! J'habite en France... et je suis donc ''en marche'' vers lui !)... ''et que fais-tu de Darwin ?'' (réponse : il n'y a pas d'incompatibilité...), etc... Mais il y a longtemps que j'ai enregistré que mes réponses ne sont pas écoutées, par principe... puisque ces questions soi-disant pièges sont une ''défense dans l'attaque'' de ceux qui, jamais attaqués mais au nom de leur tolérance intolérante, se croient obligés d'affirmer leur vacuité métaphysique (on dirait que ça les rassure !) et l'absence de bases de leurs raisonnements (aussi indémontrables que les idées qu'ils combattent. Les verbe ''Croire '' et ''démontrer'' appartiennent à deux univers qui ne se peuvent... ni ne doivent se rencontrer ! 
Aucune science n'a jamais pu ou su répondre, même un tout petit peu, à des questions aussi simples que ''qu'est-ce que la mort''... ou, paradoxalement, ''qu'est-ce que la vie'', et, comme le dit Madame Michu, ''c'est pas demain la veille qu'on trouvera une réponse'' ! Deux attitudes sont donc possibles : ''je crois...'' ou ''je raisonne...'', à ceci près que la seule chose dont on soit certain, c'est que la raison raisonnante ne mènera jamais à rien dans des domaines qui ne sont pas de son domaine... ce que, justement, refusent de comprendre les non-croyants puisque --et ça n'est pas surprenant, puisque c'est ''de définition'' : ils n'ont pas la foi et la refusent donc comme moyen d'interpréter une ''réalité au delà de toute réalité''. Le vrai sujet est, en dernier ressort : ''est-il préférable d'avoir une ‘’réponse’’ approximative mais convaincante si on joue le jeu... ou pas de réponse du tout, et se retrouver seul dans un grand champ de points d'interrogation ?''. Et là, je suis d'accord qu'il n'existe pas de meilleure ni même de ''bonne'' réponse !
Avoir la foi, au fond, c'est poser un acte de volonté qui ne se situe à aucun moment au même niveau que l'intelligence --d'où la stupidité de ceux qui trouvent... stupide que l'on ne pense pas comme eux ! La foi n'appartient pas au même univers que la raison (et l'Eglise, qui a choisi ''la Grâce'', n'a jamais écarté la raison : d'autres attitudes que la Foi peuvent mener à la félicité...), mais elle a le mérite d'exister et d'avoir, tout de même, fonctionné plutôt pas trop mal depuis un ''sacré'' bout de temps ! Et c'est en cela que la Foi est -à la fois, si j'ose- si facile et si difficile, si tentante et si effrayante : se sentir tout puissant, se voir, même sans vouloir l’admettre, un peu ''divin'' (''Toi, ce petit dieu'', disait Pierre-Paul Grasset), et accepter la toute-puissance de l'innommable... il y a de quoi être très perturbé !
Le Dieu des Chrétiens --Dieu, quoi !-- ne cadre plus très bien dans le terrifiant ''monde d'après'' qui fait fantasmer tout haut les ennemis de tout bonheur (en vrac : les progressistes, les modernistes, les féministes-furieuses, les faux écologistes de gauche, les GAFAM, les 3000 ''libres-penseurs'', les mouvances ''woke'' en totalité, les bobos, les adeptes de la ''doxa-du-jour'' et quelques autres encore). Pour eux, l'islam serait bien plus acceptable pour leurs rêves --un cauchemar, pour la raison-- que ne le sera jamais le christianisme, qui prône l'amour (donc l'espoir et le pardon) et l'existence d'une âme qui n'est que le nom donné, par convention, au besoin de transcendance, de sublime et de dépassement de soi qui est enfoui en tout homme qui n'a pas encore été rongé par les démons du refus de l'Autre, de la haine érigée en principe de référence, et de la revendication comme un droit fondamental...
Bernanos écrivait :  ''On ne peut rien comprendre à ce qu'il est convenu de désigner par ''la civilisation moderne'' si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute forme de vie intérieure''. Il avait anticipé notre temps où hygiénisme, libéralisme, décolonialisme, identitiarisme, ''black-lives-matter-isme'', ''genre'' sexuel, et quelques autres folies ravageuses sembleraient avoir triomphé de la raison, pour le moment. Les artifices du commerce, de l'économisme, de l'universalisme et du capitalisme-religion ont tracé le ''sketch'' d'une improbable rencontre de la technique, du collectif et de l'abstrait avec un brouillon de morale qui n'est que soumission à des dogmes sans cesse affirmés mais jamais démontrés. En cela, les théories néantistes (on disait ''nihiliste'', au XIXè siècle) à la mode pourraient se retrouver dans ''un'' islam, s'imaginent nos gourous incultes... ''Un'' islam, je ne sais pas, puisqu'il est impossible. En revanche, l'islam... sûrement pas. Ce sont de gros mensonges, des montages fantasmés, qui ne peuvent même pas exister le temps de les décrire... et encore : uniquement dans l'imagination de leurs sectateurs... C'est là que se trouve l'ultime espoir de l'Humanité : les beaux jours reviendront. Mais quand ? Bien malin qui peut le dire !
En attendant, il est mieux vu par ceux qui racontent qu’ils sont ''verts'' de financer des minarets pas à leur place que de ''tolérer'' quelques jolies crèches qui sont à la leur. Une analyse persistante mais erronée croit voir dans tout musulman une victime et dans tout chrétien un oppresseur... et tant pis pour la vérité si toutes les statistiques mondiales démontrent le contraire, depuis des années. Il est vrai que le Livre de la Genèse est un tel hymne à la gloire de la nature (dite ici ‘’la Création’’) et un si beau chant d'amour à notre Terre que c'est une comparaison qu'il vaut mieux éviter (pour eux). Leur écologie, au fond, c'est ''la création dont le processus serait tombé en panne juste avant Adam et Eve'' : pour ces adorateurs d'une abstraction contre-humaniste, l'Homme n'a pas sa place dans un monde qu'il pollue. Par voie de conséquence, l'islam, qui prône la Soumission (comme eux, à leurs dogmes absurdes) peut leur paraître plus sympathique, à un instant ''T'', très court en vérité
Mais lorsqu'ils se rendront compte qu'ils ont eu ''tout faux sur tous les sujets, du début à la fin'' et dans des proportions qui dépassent le supportable, il sera trop tard...  Mieux vaut, dit la sagesse des nations, un cheval borgne (et qu'on connaît depuis longtemps) qu'un cheval aveugle (et dont on ne sait rien...). Car --et c'est un point fondamental : entre le bien et le mal, il n'existe pas, il ne peut ni ne saurait exister cette ''troisième voie'', qui ne peut être qu'une vue d'esprits embués ou naïfs.
H-Cl.
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yes-bernie-stuff · 4 years ago
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l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 Vendredi 14 Août Livre d'Ézéchiel 16,1-15.60.63. La parole du Seigneur me fut adressée :« Fils d’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations.Tu diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu à Jérusalem : Par tes origines et ta naissance, tu es du pays de Canaan. Ton père était un Amorite, et ta mère, une Hittite.À ta naissance, le jour où tu es née, on ne t’a pas coupé le cordon, on ne t’a pas plongée dans l’eau pour te nettoyer, on ne t’a pas frottée de sel, ni enveloppée de langes.Aucun regard de pitié pour toi, personne pour te donner le moindre de ces soins, par compassion. On t’a jetée en plein champ, avec dégoût, le jour de ta naissance.Je suis passé près de toi, et je t’ai vue te débattre dans ton sang. Quand tu étais dans ton sang, je t’ai dit : “Je veux que tu vives !”Je t’ai fait croître comme l’herbe des champs. Tu as poussé, tu as grandi, tu es devenue femme, ta poitrine s’est formée, ta chevelure s’est développée. Mais tu étais complètement nue.Je suis passé près de toi, et je t’ai vue : tu avais atteint l’âge des amours. J’étendis sur toi le pan de mon manteau et je couvris ta nudité. Je me suis engagé envers toi par serment, je suis entré en alliance avec toi – oracle du Seigneur Dieu – et tu as été à moi.Je t’ai plongée dans l’eau, je t’ai nettoyée de ton sang, je t’ai parfumée avec de l’huile.Je t’ai revêtue d’habits chamarrés, je t’ai chaussée de souliers en cuir fin, je t’ai donné une ceinture de lin précieux, je t’ai couverte de soie.Je t’ai parée de joyaux : des bracelets à tes poignets, un collier à ton cou,un anneau à ton nez, des boucles à tes oreilles, et sur ta tête un diadème magnifique.Tu étais parée d’or et d’argent, vêtue de lin précieux, de soie et d’étoffes chamarrées. La fleur de farine, le miel et l’huile étaient ta nourriture. Tu devins de plus en plus belle et digne de la royauté.Ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté, car elle était parfaite, grâce à ma splendeur dont je t’avais revêtue – oracle du Seigneur Dieu.Mais tu t’es fiée à ta beauté, tu t’es prostituée en usant de ta renommée, tu as prodigué tes faveurs à tout passant : tu as été à n’importe qui.Cependant, moi, je me ressouviendrai de mon alliance, celle que j’ai conclue avec toi au temps de ta jeunesse, et j’établirai pour toi une alliance éternelle.Ainsi tu te souviendras, tu seras couverte de honte. Dans ton déshonneur, tu n’oseras pas ouvrir la bouche quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait – oracle du Seigneur Dieu. » Livre d'Isaïe 12,2.4bcde-5a.5bc-6. Voici le Dieu qui me sauve :j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;il est pour moi le salut. « Rendez grâce au Seigneur,proclamez son nom,annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »Redites-le : « Sublime est son nom ! » Jouez pour le Seigneur !Il montre sa magnificence,et toute la terre le sait.Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,car il est grand au milieu de toi,le Saint d’Israël ! Évangile de Jésus-Christ selon Matthieu 19,3-12. En ce temps-là, des pharisiens s’approchèrent de Jésus pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,et dit : ‘À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.’Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » - © AELF, Paris « 'Tous deux ne feront plus qu'un'.  Ce mystère est grand : je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église » (Ep 5,31-32) Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout puissant.Car tu as voulu que l'homme, créé par ta bonté,atteigne une telle grandeurque l'affection mutuelle des épouxsoit une image de ton amour.Et ceux que tu as ainsi créés parce que tu les aimes,tu les appelles sans cesse à aimer comme toipour leur donner part à ton amour éternel.Seigneur, nous te rendons grâce,car le sacrement du mariagequi nous révèle ton amourconsacre aussi l'amour humain,par le Christ notre Seigneur.Par lui, avec les anges et tous les saints,nous chantons l'hymne de ta gloireet sans fin nous proclamons : Saint ! Saint ! Saint !...
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pauline-lewis · 5 years ago
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It’s been evening all day long
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J'ai beaucoup réfléchi cette dernière semaine à l'utilité de tenir cette petite page culturelle. Et puis finalement je me suis dit que dans le vacarme ambiant, j'allais pouvoir me fondre facilement dans le décor. J'ai besoin aussi de sortir le bruit assourdissant qui règne dans ma tête. Comme je n'ai pas de travail en ce moment, que je n'arrive à rien produire, que je n'ai jamais eu autant envie de changer de métier, que je n'ai jamais eu un désir aussi féroce de tout plaquer, et bien je parle de culture. Écoutez, ça me détend.
Si vous me suivez ici ou ailleurs, vous savez que j'ai la fâcheuse habitude de lire toutes les situations de la vie par le prisme de Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman. Récemment j'ai beaucoup pensé à ce film, encore plus que d'habitude. J'étais hantée par les notions d'intérieur et d'extérieur, par le "petit monde" théorisé par le cinéaste — qui comprend aussi bien la cellule familiale que le théâtre et le monde imaginaire. Voilà que j'envisage mon salon comme l'intérieur feutré de la maison des Ekdhal. Et à l'extérieur, evil breaks its chains like a mad dog. Le chemin initiatique d'Alexandre se termine sur un monologue qui invite à essayer d'être heureux à l'intérieur, quand le mal tape à la porte.
You'll remember the little moments disait Tony à la fin de la saison 1 des Soprano. Là encore, nous connaissions la famille à l'extérieur, nous avions vu toutes les fissures, pourtant nous acceptions ce moment de paix en choisissant de porter des œillères. Nous avons toujours envie de nous accrocher aux instants de réconfort, même lorsqu'ils mentent.
Actuellement je trouve ça difficile de m'accrocher à mon "petit monde". Je ne vois que le mal à l'extérieur, prêt à briser ses chaînes. La rage bout.
Alors je n'ai pas envie de vous dire de remplir votre petit monde de livres, de films et de musique jusqu'à ce qu'il déborde. Je sais ce qui gronde dehors. Je sens que tout ce qui tient encore se fissure. Regardez des films si vous en avez le temps, l'énergie, l'envie. Si ça vous fait réfléchir à autre chose ou si ça vous permet, comme moi, de relier les points à l'intérieur ou de saturer votre cerveau de sens. Pour rester éveillé dans ce moment endormant. Pensez à autre chose si vous le pouvez. Et sinon — on se retrouve de l'autre côté.
Chantons sous la pluie (Stanley Donen et Gene Kelly, 1952)
J’ai choisi le début du confinement pour commencer à travailler sur le zine que nous préparons avec Aurore, centré sur Cosmo Brown. J’en ai profité pour revoir le film (comme si j’en avais besoin). Je pense qu’au milieu d’une catastrophe nucléaire ce film me ferait encore sourire (probablement pas, je le dis pour la forme). Je l’ai donc revu en me concentrant sur Cosmo (Donald O’Connor), le meilleur ami du héros et l'un de mes personnages préférés de l'histoire du cinéma. Je me suis souvent identifiée aux seconds rôles dans les films et j’avais envie d’écrire sur ce qui me fascinait tellement dans ce génial personnage qui existe dans les marges du récit. Si vous avez un petit coup de mou je vous conseille vraiment de vous offrir ce film en cadeau de vous à vous : pour la joie du technicolor, pour le sourire de Gene Kelly (le plus communicatif de la planète), les numéros musicaux... Et pour la poésie, l’amour, l’amitié, la joie. J’ai lu ce matin une très belle interview de Céline Sciamma dans SoFilm dans laquelle elle disait la phrase la plus juste de la planète : “Et en y réfléchissant, j’ai trouvé qu’il y avait peu de films totalement consacrés à l’amour, alors que ce sont souvent les plus grands de l’histoire du cinéma. C’est rare, alors que c’est le cœur battant de nos cinéphilies.”
Si vous cherchez le cœur battant de ma cinéphilie, il est dans cette scène où Gene Kelly déclare sa flamme à Debbie Reynolds après lui avoir préparé un décor de cinéma parfait. Comme on chante, on aime.
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Les chemins de la haute ville (Jack Clayton, 1959)
Dans la veine du très beau A Place in the Sun de George Stevens (dont je parlais ici en mai 2018, le temps file), Les chemins de la haute ville de Jack Clayton explore l’ambition masculine. Il retourne le cliché de la femme vénale qui cherche un mari riche.
Après la guerre, Joe Lampton débarque dans une petite ville du Yorshire.  Son ambition ? Se débarrasser de son passé et devenir riche par tous les moyens. Pour accélérer son ascension sociale, il séduit Susan Brown, la fille d’un riche industriel. Mais voilà que dans toute sa rage et sa masculinité toxique (qui découlent des violences de classe qu'il a subi) il n’avait pas prévu qu’il tomberait amoureux d’Alice Aisgill (interprétée par la magnifique Simone Signoret). Les dimensions de genre et de classe qui se jouent entre les trois personnages sont passionnantes et aussi terriblement contemporaines. Comme dans Les innocents, Jack Clayton met en scène les tensions sexuelles avec une honnêteté assez rare pour l’époque. Et bien sûr, la photographie est sublime, je suis encore hantée par les plans sur le visage de Signoret, sur lequel passe mille émotions.
Le film est visible sur Arte par ici.
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Des playlist pour sortir la tête de l’eau
J’en ai parlé sur Instagram mais j’écoute religieusement les playlist de Julien qui sont dispo par ici. Des petits voyages en musiques, très éclectiques, très bien pensées. La musique m’aide à un niveau très personnel, que je ne sais pas forcément mettre en mots. Mais écoutez-les si vous avez besoin de réconfort !
David Berman par Yawning Chasm
J'ai un peu honte de le dire, mais je pleure toujours en écoutant Silver Jews. Je m'en suis rendue compte quand Random Rules s'est lancé dans mes écouteurs sur le quai du RER il y a quelques temps et que j’ai senti les larmes monter. On m’a envoyé ce disque de reprises hier via Twitter (merci <3) et j’étais vraiment émue d’entendre les mots de Berman interprétés par une autre voix. Avec des arrangements minimalistes qui laissent entendre leur incroyable poésie. Je crois que c’est un bon moment pour écouter cette musique intime.
She said it’s been evening all day long
C’est à écouter par là.
Les “quarantunes” de Rufus Wainwright
Je sais que j’ai déjà parlé de Rufus Wainwright la semaine dernière ET que beaucoup de gens en ont marre des concerts sur Instagram. Mais j’aime ce petit rituel quotidien instauré par Rufus qui nous offre une chanson en piano/voix chaque jour. Comme sur scène, il les agrémente de petites histoires, de petites blagues. Je ne m’en lasserai jamais — mais vous, vous faites comme vous voulez.
Dispo par ici ! (ici ma pref, The Art Teacher, j’avais écrit dessus par ici)
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A post shared by Rufus Wainwright (@rufuswainwright) on Mar 18, 2020 at 3:28pm PDT
L'une chante, l'autre pas d’Agnès Varda (1977)
À un moment où l’on se sent particulièrement isolées, le film d’Agnès Varda est une bouffée d’air frais. Il envisage tout ce que nous pouvons faire à distance, sans le dire. Il théorise ces connexions invisibles et fortes entre les femmes, qui se tissent malgré tout ce que la société met sur notre chemin pour nous diviser et nous séparer. Le film raconte l’amitié entre deux femmes que tout semble séparer — leur classe sociale, leur personnalité, leur tempérament. Pourtant, autour de l’avortement de l’une d’entre elles, une sororité se tisse, solide et indéfectible. La vie les sépare sans cesse et il ne reste que quelques cartes postales rapides qu’elle s’écrivent sur le bord des comptoirs de café. Mais dans leur esprit, l’amitié est à jamais ravivée par les conversations imaginaires qu’elles entament. Par l'amour qu’elles partagent.
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Je pense que si l’on faisait un diagramme ce film se trouverait à la jonction entre tout ce que j’aime : les films musicaux, les histoires d’amitié entre deux femmes, les films politiques, les histoires profondes de transmission et la couleur, cette couleur magnifique qui explose à chaque plan. Ce film parle de toutes les manières dont on peut être une femme. Comment être ensemble sans l’être ? Je crois que ce film répond à cette question centrale et d’actualité.
J’ai aussi beaucoup réfléchi au fait que ce film mettait des images et des concepts sur des choses très intimes que j’ai vécu tout au long de ma vie. J’ai pensé à toutes ces fois où je me suis, par défaut, identifiée à un personnage masculin. (même si bien sûr il peut y avoir de l’universel dans tous les films) Et ce film, pensé pour coller à l’expérience spécifique des femmes, m’a fait beaucoup de bien.
Et un peu de douceur pour finir tout ça avec cette scène à laquelle je pense particulièrement en ce moment. Stay safe !
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studiopaulopatriota · 5 years ago
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LA DIVINE COMÉDIE - DANTE ALIGHIERI
La Divine Comédie est une épopée. C'est le récit d'une vision durant laquelle Dante, transporté dans le monde surnaturel enseigné par la théologie du Moyen âge, est admis à contempler les supplices des damnés dans l'Enfer, l'état des âmes dans le Purgatoire, les joies célestes des justes dans le Paradis.
Rien de plus commun alors que ces sortes de visions : au nombre des plus célèbres se trouvent le Voyage de St Brandan, la Vision du frère Albéric, le Purgatoire de St Patrice, etc., et c'est à ces fantastiques récits que Dante a emprunté le cadre de son poème.
Ce poème s'ouvre par une sorte de prologue allégorique où Dante raconte qu'il se trouva transporté, au lever du jour, dans une forêt sauvage, au pied d'une haute colline.
Après avoir longtemps et péniblement erré dans cette forêt, il avait enfin réussi à trouver une issue, et s'apprêtait à gravir la colline, lorsqu'il fut rejeté dans la forêt par trois animaux féroces. Une dame des cieux a pitié de ses angoisses; elle court avertir Béatrix (ou Béatrice), la bien aimée du poète sur la Terre, qui envoie aussitôt Virgile au secours de son ancien serviteur.
Sous la conduite de cet étrange guide, Dante commence son lugubre pèlerinage, en recevant de son compagnon toutes les explications que réclament les divers tableaux dont il est successivement témoin.
Virgile, auquel vient plus tard se joindre le poète Stace, accompagne Dante jusqu'aux limites du Paradis, qu'il lui est interdit de franchir. Béatrix vient alors recevoir Dante, et lui sert de guide dans ce bienheureux séjour, jusqu'au point culminant où réside dans sa triple essence la divinité elle-même. Dante succombe ébloui à cette vue, et le récit de cette vision sublime est le terme de la Divine comédie. Ce poème forme 100 chants, dont 34 pour l'Enfer, 33 pour lePurgatoire, et 33 pour le Paradis; ils sont écrits en tercets ou petites strophes de 3 vers endécasyllabes.
Les meilleurs commentateurs ont vu dans la Divine comédie une sorte de monument expiatoire élevé par Dante à la mémoire de l'amour enthousiaste et mystique qu'il porta dans sa jeunesse à Béatrix Portinari, laquelle y joue en effet le rôle principal et par moments admirable. Mais la Divine comédie n'est pas seulement l'apothéose de la jeune Florentine : c'est encore une œuvre de théologie, descience et même de pédantisme, de vengeance et de satire, dirigée par l'ancien guelfe, que le dépit rendit gibelin, soit contre ses ennemis personnels, soit contre ceux de sa faction, soit enfin contre les ennemis de l'Italie.
La Divine comédie, monument d'une grandeur incontestable malgré les bizarreries de l'exécution, est par moments un récit épique, et, plus souvent encore, une oeuvre lyrique; cette partie, composée des fragments très nombreux dans lesquels Dante donne un libre cours à ses impressions et à ses passions, forme la plus belle portion du poème et la plus intéressante pour des lecteurs modernes; Dante, génie extraordinaire, se montre, dans ces épisodes, digne de l'admiration qu'on lui voue aujourd'hui peut-être trop indistinctement; car, sous plus d'un rapport, son immense épopée ne supporte pas l'analyse.
On connaît surtout de la Divine comédie certaines descriptions de l'Enfer, probablement parce que beaucoup de lecteurs n'ont pas eu le courage de passer outre. Les épisodes de Farinata degli Uberti, de Francesca de Rimini, d'Ugolin, méritent en effet l'admiration; mais il y a des beautés tout aussi remarquables dans les chants du Purgatoire et du Paradis : nous placerons au premier rang l'épisode de Sordello de Mantoue (Sordel), la rencontre de Béatrix, les beaux développements sur St François d'Assise et St Dominique, et surtout l'épisode où Cacciaguida, aïeul du poète gémit sur la destinée de Florence, et prédit les malheurs de son petit-fils.
Dante a porté à sa perfection, dans la Divine comédie, la langue italienne, dont il est demeuré à la fois l'Homère et le Virgile. Sous le rapport de l'idiome, il emprunta beaucoup aux troubadours provençaux, dont il connaissait parfaitement les oeuvres; témoin le magnifique éloge qu'il décerne à Arnaud Daniel, troubadour aquitain, et la mention qu'il fait de Bertrand de Born et de ses querelles avec Henri Il Plantagenet.
Le nom de Divine comédie attribué par Dante à son poème vient de ce que, selon la critique du temps, professée par Dante lui-même, tout poème dont la conclusion était heureuse devait porter le titre de comédie. Or, la Divine comédie se termine de cette manière, par l'apothéose de Béatrix; l'épithète divine s'explique suffisamment par les matières théologiques dont traite le poème.
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feluz9 · 5 years ago
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L’ascension humaine
Victor Hugo
Ton ironie est amère, Mais elle se trompe, ami. Dieu compte avec l'éphémère, Et s'appuie à la fourmi.
Dieu n'a rien fait d'inutile. La terre, hymne où rien n'est vain, Chante, et l'homme est le dactyle De l'hexamètre divin.
L'homme et Dieu sont parallèles : Dieu créant, l'homme inventant. Dieu donne à l'homme ses ailes. L'éternité fait l'instant.
L'homme est son auxiliaire Pour le bien et la vertu. L'arbre est Dieu, l'homme est le lierre ; Dieu de l'homme s'est vêtu.
Dieu s'en sert, donc il s'en aide. L'astre apparaît dans l'éclair ; Zeus est dans Archimède, Et Jéhovah dans Képler.
Jusqu'à ce que l'homme meure, Il va toujours en avant. Sa pensée a pour demeure L'immense idéal vivant.
Dans tout génie il s'incarne ; Le monde est sous son orteil ; Et s'il n'a qu'une lucarne, Il y pose le soleil.
Aux terreurs inabordable, Coupant tous les fatals nœuds, L'homme marche formidable, Tranquille et vertigineux.
De limon il se fait lave, Et colosse d'embryon ; Epictète était esclave, Molière était histrion,
Ésope était saltimbanque, Qu'importe ! — il n'est arrêté Que lorsque le pied lui manque Au bord de l'éternité.
L'homme n'est pas autre chose Que le prête-nom de Dieu. Quoi qu'il fasse, il sent la cause Impénétrable, au milieu.
Phidias cisèle Athènes ; Michel-Ange est surhumain ; Cyrus, Rhamsès, capitaines, Ont une flamme à la main ;
Euclide trouve le mètre, Le rythme sort d'Amphion ; Jésus-Christ vient tout soumettre, Même le glaive, au rayon ;
Brutus fait la délivrance ; Platon fait la liberté ; Jeanne d'Arc sacre la France Avec sa virginité ;
L'homme est le fanal du monde. Ce puissant esprit banni Jette une lueur profonde Jusqu'au seuil de l'infini.
Cent carrefours se partagent Ce chercheur sans point d'appui ; Tous les problèmes étagent Leurs sombres voûtes sur lui.
Il dissipe les ténèbres ; Il montre dans le lointain Les promontoires funèbres De l'abîme et du destin.
Il fait voir les vagues marches Du sépulcre, et sa clarté Blanchit les premières arches Du pont de l'éternité.
Sous l'effrayante caverne Il rayonne, et l'horreur fuit. Quelqu'un tient cette lanterne ; Mais elle t'éclaire, ô nuit !
Le progrès est en litige Entre l'homme et Jéhovah ; La greffe ajoute à la tige ; Dieu cacha, l'homme trouva.
De quelque nom qu'on la nomme, La science au vaste vœu Occupe le pied de l'homme À faire les pas de Dieu.
La mer tient l'homme et l'isole, Et l'égare loin du port ; Par le doigt de la boussole Il se fait montrer le nord.
Dieu fait l'épi, nous la gerbe ; Il est grand, l'homme est fécond ; Dieu créa le premier verbe Et Gutenberg le second.
La pesanteur, la distance, Contre l'homme aux luttes prêt, Prononcent une sentence ; Montgolfier casse l'arrêt.
Tous les anciens maux tenaces, Hurlant sous le ciel profond, Ne sont plus que des menaces De fantômes qui s'en vont.
L'homme est l'appareil austère Du progrès mystérieux ; Dieu fait par l'homme sur terre Ce qu'il fait par l'ange aux cieux.
Dieu sur tous les êtres pose Son reflet prodigieux, Créant le bien par la chose, Créant par l'homme le mieux.
La nature était terrible, Sans pitié, presque sans jour ; L'homme la vanne en son crible, Et n'y laisse que l'amour.
Toutes sortes de lois sombres Semblaient sortir du destin ; Le mal heurtait aux décombres Le pied de l'homme incertain.
Pendant qu'à travers l'espace Elle roule en hésitant ; Un flot de ténèbres passe Sur la terre à chaque instant ;
Mais des foyers y flamboient, Tout s'éclaircit, on le sent, Et déjà les anges voient Ce noir globe blanchissant.
Sous l'urne des jours sans nombre Depuis qu'il suit son chemin, La décroissance de l'ombre Vient des yeux du genre humain.
L'autel n'ose plus proscrire ; La misère est morte enfin ; Pain à tous ! on voit sourire Les sombres dents de la faim.
L'erreur tombe ; on l'évacue ; Les dogmes sont muselés ; La guerre est une vaincue ; Joie aux fleurs et paix aux blés !
L'ignorance est terrassée ; Ce monstre, à demi dormant, Avait la nuit pour pensée Et pour voix le bégaiement.
Oui, voici qu'enfin recule L'affreux groupe des fléaux ! L'homme est l'invincible hercule, Le balayeur du chaos.
Sa massue est la justice, Sa colère est la bonté. Le ciel s'appuie au solstice Et l'homme à sa volonté.
Il veut. Tout cède et tout plie. Il construit quand il détruit ; Et sa science est remplie Des lumières de la nuit.
Il enchaîne les désastres, Il tord la rébellion, Il est sublime ; et les astres Sont sur sa peau de lion.
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jbgravereaux · 5 years ago
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John Cale - Hallelujah (Leonard Cohen)                     https://www.youtube.com/watch?v=vEOZLQ3d1FI                                                                                                                                                                        John Cale - Hallelujah (Official Video) - YouTube                                                John Cale - Hallelujah (Brussels, 1992) - YouTube                                                                                                                                                                        Hallelujah (chanson de Leonard Cohen) — Wikipédia : Hallelujah, qui signifie en hébreu Hallelou « Rendez louange » Yah, Yahweh « à Dieu », est une chanson écrite par Leonard Cohen. Elle a été enregistrée pour la première fois sur son album de 1984 intitulé Various Positions. Elle a été l'objet de multiples reprises, notamment par Jeff Buckley en 1994...                                                                                                                                                                                            ...Cette chanson a été reprise par de nombreux artistes (il y aurait, sans compter les versions live, plus de 120 reprises d'Hallelujah). La plus connue d'entre elles est celle de Jeff Buckley, sortie en 1994 sur son album Grace25,26. Toutefois, ce n'est pas la version de Leonard Cohen que Jeff Buckley reprend, mais celle de John Cale (sortie en 1991 sur la compilation I'm Your Fan27)28. John Cale avait obtenu l'autorisation de Cohen pour modifier un passage du texte original, et c'est ce texte modifié que Jeff Buckley chante par la suite.                                                                                                                                                                                                                                                            Hallelujah de Leonard Cohen : l'histoire secrète d'un titre ...                              Elena Scappaticci : Avant de devenir un hymne universel psalmodié lors de nombreuses cérémonies, le titre Hallelujah, dont la première version paraît en 1984, a longtemps été ignoré du grand public. Retour sur la trajectoire extraordinaire de cette chanson.                                                                                                                                                                                                            Il s'agit sans doute de la prière profane la plus populaire de l'histoire de la musique.Tout commence à l'orée des années 80. Au moment d'entamer son septième album, Leonard Cohen traverse une crise artistique majeure. Le chanteur peine à se reconvertir et craint plus que tout d'apparaître aux yeux des fans comme désuet. Recent Songs, son album le plus classique, qui sort en 1979, ne marche pas. Cohen entre alors dans une période de remise en question qui le pousse à reconfigurer en profondeur son écriture.                                                                                                                                                    C'est dans ce contexte tourmenté que l'artiste accouche dans la douleur de la première version du texte d'Hallelujah, en 1980. «J'ai rempli deux carnets de notes et je me souviens m'être retrouvé au Royalton Hotel de New York, en sous-vêtements sur la moquette, me cognant la tête sur le sol en me lamentant de ne pas pouvoir finir cette chanson», confiait-il aux journalistes l'interrogeant sur la genèse de son chef-d'oeuvre.                                                                                                                                                                                                      Un véritable sacerdoce pour l'auteur, qui avouera à Bob Dylan avoir pris deux ans pour composer cet hymne. Il faut dire qu'avant de retenir les cinq sublimes couplets de la version finale d'Hallelujah, Leonard Cohen en aurait écrit pas moins de... 80.                                                                                                                                                                                                                                        Un texte érotique devenu chant de Noël                                                                                                                                                                                              Leur examen détaillé confirme la dimension follement sexuelle d'un texte devenu pourtant l'un de nos chants de noël préféré... Au-delà de l'incantation mystique suggérée par le titre, les références bibliques dont le chanteur parsème son texte composent en réalité une ode érotique à l'amour charnel. Une gentille sournoiserie de la part de l'impénitent Cohen pour qui la sexualité reste liée à l'obsession du péché originel.                                                                                                                                                                                      Comme le relevait dès 2005 le journaliste du Sunday Times Bryan Appleyard, dont les propos sont rapportés par le magazine Les Inrocks , Hallelujah est avant tout le texte de la faiblesse humaine vis-à-vis de la chair. Une dimension certainement demeurée inaperçue du studio Dreamworks, qui choisira de faire du titre la BO du dessin animé Shrek.                                                                                                                                                                                                  Les nombreux indices disséminés dans le texte confirment pourtant cette interpétation pour le moins sulfureuse. Le choix des références, d'abord. Il y a David, le roi de l'Ancien Testament, amoureux de la belle Bethsabée, et puis la sublime tentatrice Dalila, qui fait son apparition dès le deuxième couplet de la chanson.                                                                                                                                                                                                                                              Dans la louange au seigneur adressée par Leonard Cohen à Dieu, de nombreux commentateurs perçoivent ainsi une apologie détournée de l'orgasme. «And from your lips she drew the Hallelujah / Et de tes lèvres elle a tiré l'Hallelujah...» Une interprétation jamais démentie par le chanteur canadien et confirmée par la reprise qu'en fera John Cale quelques années plus tard. Reprenant certains des couplets abandonnés par Leonard Cohen, l'ex membre des Velvet Underground livre une version enrichie de l'hymne dont la connotation nettement plus sexuelle ne peut cette fois être contestée.                                                                                                                                                                                              Un pari gagnant pour Leonard Cohen puisque cette première reprise permet enfin au titre d'accéder à la notoriété. Jeff Buckley renchérit dans l'érotisme avec son interprétation désormais mythique d'Halleluyah, auquel le jeune artiste apporte en 1994 sa sensualité démoniaque et sa mélancolie absolue.                                                                                                                                                  Le début de la gloire pour un titre qui sera désormais décliné à l'infini dans les télé-crochets musicaux tels qu'X-factor, transformé en sonnerie de téléphone ou parachuté dans des séries à succès (The OC, The West Wing). On dénombre entre 180 et 200 reprises du titre, qui aurait été le plus téléchargé en 2004.                                                                                                                                      Depuis Jeff Buckley, la reprise la plus touchante est certainement celle de Rufus Wainwright, beau-fils de Leonard Cohen, qui livre de sa voix rauque et éraflée une interprétation lancinante du titre pour la bande-originale de Shreck. Un beau clin d'oeil familial qui permet, en 2001, d'associer de nouveau l'artiste à une chanson née dans la douleur et dont il aura très tôt été dépossédé.
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cheminer-poesie-cressant · 7 years ago
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on lit aussi l'amour au milieu des wagons laborieux, malgré le rythme qu’ils imposent aux douleurs du quotidien ; les traits des visages qui en gardent encore le chant comme des pages sublimes que l’on peut lire et relire, les gestes immobilisés qui en formulent encore l’écho ; la rigueur n’efface pas le souvenir des élans du coeur      
© Pierre Cressant
(jeudi 7 janvier 2010)
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Profitant de ce que j'étais encore seul, et fermant à demi les rideaux pour que le soleil ne m'empêchât pas de lire les notes, je m'assis au piano et ouvris au hasard la sonate de Vinteuil qui y était posée, et je me mis à jouer ; parce que l'arrivée d'Albertine étant encore un peu éloignée, mais en revanche tout à fait certaine, j'avais à la fois du temps et de la tranquillité d'esprit. Baigné dans l'attente pleine de sécurité de son retour avec Françoise et la confiance en sa docilité comme dans la béatitude d'une lumière intérieure aussi réchauffante que celle du dehors, je pouvais disposer de ma pensée, la détacher un moment d'Albertine, l'appliquer à la sonate. Même en celle-ci, je ne m'attachai pas à remarquer combien la combinaison du motif voluptueux et du motif anxieux répondait davantage maintenant à mon amour pour Albertine, duquel la jalousie avait été si longtemps absente que j'avais pu confesser à Swann mon ignorance de ce sentiment. Non, prenant la sonate à un autre point de vue, la regardant en soi-même comme l'oeuvre d'un grand artiste, j'étais ramené par le flot sonore vers les jours de Combray – je ne veux pas dire de Montjouvain et du côté de Méséglise, mais des promenades du côté de Guermantes – où j'avais moi-même désiré d'être un artiste. En abandonnant, en fait, cette ambition, avais-je renoncé à quelque chose de réel ? La vie pouvait-elle me consoler de l'art ? y avait-il dans l'art une réalité plus profonde où notre personnalité véritable trouve une expression que ne lui donnent pas les actions de la vie ? Chaque grand artiste semble, en effet, si différent des autres, et nous donne tant cette sensation de l'individualité que nous cherchons en vain dans l'existence quotidienne. Au moment où je pensais cela, une mesure de la sonate me frappa, mesure que je connaissais bien pourtant, mais parfois l'attention éclaire différemment des choses connues pourtant depuis longtemps et où nous remarquons ce que nous n'avions jamais vu. En jouant cette mesure, et bien que Vinteuil fût là en train d'exprimer un rêve qui fût resté tout à fait étranger à Wagner, je ne pus m'empêcher de murmurer : « Tristan », avec le sourire qu'a l'ami d'une famille retrouvant quelque chose de l'aïeul dans une intonation, un geste du petit-fils qui ne l'a pas connu. Et comme on regarde alors une photographie qui permet de préciser la ressemblance, par-dessus la sonate de Vinteuil, j'installai sur le pupitre la partition de Tristan, dont on donnait justement cet après-midi-là des fragments au concert Lamoureux. Je n'avais, à admirer le maître de Bayreuth, aucun des scrupules de ceux à qui, comme à Nietzsche, le devoir dicte de fuir, dans l'art comme dans la vie, la beauté qui les tente, et qui s'arrachent à Tristan comme ils renient Parsifal et, par ascétisme spirituel, de mortification en mortification parviennent, en suivant le plus sanglant des chemins de croix, à s'élever jusqu'à la pure connaissance et à l'adoration parfaite du Postillon de Longjumeau. Je me rendais compte de tout ce qu'a de réel l'oeuvre de Wagner, en revoyant ces thèmes insistants et fugaces qui visitent un acte, ne s'éloignent que pour revenir, et, parfois lointains, assoupis, presque détachés, sont, à d'autres moments, tout en restant vagues, si pressants et si proches, si internes, si organiques, si viscéraux qu'on dirait la reprise moins d'un motif que d'une névralgie.
La musique, bien différente en cela de la société d'Albertine, m'aidait à descendre en moi-même, à y découvrir du nouveau : la variété que j'avais en vain cherchée dans la vie, dans le voyage, dont pourtant la nostalgie m'était donnée par ce flot sonore qui faisait mourir à côté de moi ses vagues ensoleillées. Diversité double. Comme le spectre extériorise pour nous la composition de la lumière, l'harmonie d'un Wagner, la couleur d'un Elstir nous permettent de connaître cette essence qualitative des sensations d'un autre où l'amour pour un autre être ne nous fait pas pénétrer. Puis diversité au sein de l'oeuvre même, par le seul moyen qu'il y a d'être effectivement divers : réunir diverses individualités. Là où un petit musicien prétendrait qu'il peint un écuyer, un chevalier, alors qu'il leur ferait chanter la même musique, au contraire, sous chaque dénomination, Wagner met une réalité différente, et chaque fois que paraît un écuyer, c'est une figure particulière, à la fois compliquée et simpliste, qui, avec un entrechoc de lignes joyeux et féodal, s'inscrit dans l'immensité sonore. D'où la plénitude d'une musique que remplissent en effet tant de musiques dont chacune est un être. Un être ou l'impression que nous donne un aspect momentané de la nature. Même ce qui est le plus indépendant du sentiment qu'elle nous fait éprouver garde sa réalité extérieure et entièrement définie ; le chant d'un oiseau, la sonnerie du cor d'un chasseur, l'air que joue un pâtre sur son chalumeau, découpent à l'horizon leur silhouette sonore. Certes, Wagner allait la rapprocher, s'en saisir, la faire entrer dans un orchestre, l'asservir aux plus hautes idées musicales, mais en respectant toutefois son originalité première comme un huchier les fibres, l'essence particulière du bois qu'il sculpte.
Mais malgré la richesse de ces oeuvres où la contemplation de la nature a sa place à côté de l'action, à côté d'individus qui ne sont pas que des noms de personnages, je songeais combien tout de même ces oeuvres participent à ce caractère d'être – bien que merveilleusement – toujours incomplètes, qui est le caractère de toutes les grandes oeuvres du XIXe siècle, du XIXe siècle dont les plus grands écrivains ont manqué leurs livres, mais, se regardant travailler comme s'ils étaient à la fois l'ouvrier et le juge, ont tiré de cette autocontemplation une beauté nouvelle extérieure et supérieure à l'oeuvre, lui imposant rétroactivement une unité, une grandeur qu'elle n'a pas. Sans s'arrêter à celui qui a vu après coup dans ses romans une Comédie Humaine, ni à ceux qui appelèrent des poèmes ou des essais disparates La Légende des siècles et La Bible de l'Humanité, ne peut-on pas dire, pourtant, de ce dernier qu'il incarne si bien le XIXe siècle que, les plus grandes beautés de Michelet, il ne faut pas tant les chercher dans son oeuvre même que dans les attitudes qu'il prend en face de son oeuvre, non pas dans son Histoire de France ou dans son Histoire de la Révolution, mais dans ses préfaces à ses livres. Préfaces, c'est-à-dire pages écrites après eux, où il les considère, et auxquelles il faut joindre çà et là quelques phrases, commençant d'habitude par un « Le dirai-je » qui n'est pas une précaution de savant, mais une cadence de musicien. L'autre musicien, celui qui me ravissait en ce moment, Wagner, tirant de ses tiroirs un morceau délicieux pour le faire entrer comme thème rétrospectivement nécessaire dans une oeuvre à laquelle il ne songeait pas au moment où il l'avait composé, puis ayant composé un premier opéra mythologique, puis un second, puis d'autres encore, et s'apercevant tout à coup qu'il venait de faire une tétralogie, dut éprouver un peu de la même ivresse que Balzac quand, jetant sur ses ouvrages le regard à la fois d'un étranger et d'un père, trouvant à celui-ci la pureté de Raphaël, à cet autre la simplicité de l'Évangile, il s'avisa brusquement, en projetant sur eux une illumination rétrospective, qu'ils seraient plus beaux réunis en un cycle où les mêmes personnages reviendraient, et ajouta à son oeuvre, en ce raccord, un coup de pinceau, le dernier et le plus sublime. Unité ultérieure, non factice, sinon elle fût tombée en poussière comme tant de systématisations d'écrivains médiocres qui, à grand renfort de titres et de sous-titres, se donnent l'apparence d'avoir poursuivi un seul et transcendant dessein. Non factice, peut-être même plus réelle d'être ultérieure, d'être née d'un moment d'enthousiasme où elle est découverte entre des morceaux qui n'ont plus qu'à se rejoindre. Unité qui s'ignorait, donc vitale et non logique, qui n'a pas proscrit la variété, refroidi l'exécution. Elle surgit (mais s'appliquant cette fois à l'ensemble) comme tel morceau composé à part, né d'une inspiration, non exigé par le développement artificiel d'une thèse, et qui vient s'intégrer au reste. Avant le grand mouvement d'orchestre qui précède le retour d'Yseult, c'est l'oeuvre elle-même qui a attiré à soi l'air de chalumeau à demi oublié d'un pâtre. Et, sans doute, autant la progression de l'orchestre à l'approche de la nef, quand il s'empare de ces notes du chalumeau, les transforme, les associe à son ivresse, brise leur rythme, éclaire leur tonalité, accélère leur mouvement, multiplie leur instrumentation, autant sans doute Wagner lui-même a eu de joie quand il découvrit dans sa mémoire l'air d'un pâtre, l'agrégea à son oeuvre, lui donna toute sa signification. Cette joie, du reste, ne l'abandonne jamais. Chez lui, quelle que soit la tristesse du poète, elle est consolée, surpassée – c'est-à-dire malheureusement vite détruite – par l'allégresse du fabricateur. Mais alors, autant que par l'identité que j'avais remarquée tout à l'heure entre la phrase de Vinteuil et celle de Wagner, j'étais troublé par cette habileté vulcanienne. Serait-ce elle qui donnerait chez les grands artistes l'illusion d'une originalité foncière, irréductible en apparence, reflet d'une réalité plus qu'humaine, en fait produit d'un labeur industrieux ? Si l'art n'est que cela, il n'est pas plus réel que la vie, et je n'avais pas tant de regrets à avoir. Je continuais à jouer Tristan. Séparé de Wagner par la cloison sonore, je l'entendais exulter, m'inviter à partager sa joie, j'entendais redoubler le rire immortellement jeune et les coups de marteau de Siegfried ; du reste, plus merveilleusement frappées étaient ces phrases, plus librement l'habileté technique de l'ouvrier servait à leur faire quitter la terre, oiseaux pareils non au cygne de Lohengrin mais à cet aéroplane que j'avais vu à Balbec changer son énergie en élévation, planer au-dessus des flots, et se perdre dans le ciel. Peut-être, comme les oiseaux qui montent le plus haut, qui volent le plus vite, ont une aile plus puissante, fallait-il de ces appareils vraiment matériels pour explorer l'infini, de ces cent vingt chevaux marque Mystère, où pourtant, si haut qu'on plane, on est un peu empêché de goûter le silence des espaces par le puissant ronflement du moteur !
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lunasong365 · 7 years ago
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Chant d'amour (1) -  Alphonse de Lamartine (1790-1869)
Si tu pouvais jamais égaler, ô ma lyre, Le doux frémissement des ailes du zéphyre À travers les rameaux, Ou l'onde qui murmure en caressant ces rives, Ou le roucoulement des colombes plaintives, Jouant aux bords des eaux ;
Si, comme ce roseau qu'un souffle heureux anime, Tes cordes exhalaient ce langage sublime, Divin secret des cieux, Que, dans le pur séjour où l'esprit seul s'envole, Les anges amoureux se parlent sans parole, Comme les yeux aux yeux ;
Si de ta douce voix la flexible harmonie, Caressant doucement une âme épanouie Au souffle de l'amour, La berçait mollement sur de vagues images, Comme le vent du ciel fait flotter les nuages Dans la pourpre du jour :
Tandis que sur les fleurs mon amante sommeille, Ma voix murmurerait tout bas à son oreille Des soupirs, des accords, Aussi purs que l'extase où son regard me plonge, Aussi doux que le son que nous apporte un songe Des ineffables bords !
Ouvre les yeux, dirais-je, ô ma seule lumière ! Laisse-moi, laisse-moi lire dans ta paupière Ma vie et ton amour ! Ton regard languissant est plus cher à mon âme Que le premier rayon de la céleste flamme Aux yeux privés du jour.
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yumeka-chan · 3 years ago
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Into The Looking Glass s1.5 6 Episode 17
Le soleil s'était décidé à se montrer aux alentours de 15h. Guenièvre avait aperçu les rayons et avait fait signe à Arthur. 
- On peut y aller, regarde ! 
- Je prépare juste mon appareil. 
Elle avait froncé les yeux. 
- Je vais pas assez à côté de la chance de te prendre en photo. J'ai pas de photo de toi. 
Elle le regarde prendre son appareil, puis se penche vers lui. 
- Des photos juste pour vous deux, hein ? 
- Promis. 
- Alors je vais me changer. 
Il la regarde s'enfermer dans la chambre, et ressortir avec son gros pull. En bas, par contre, il voit une jupe bleue à volants. Il la reconnaît. Elle lui fait un clin d'œil. 
Pour ma dernière performance avec un public de choix. Allez, on y va. 
Ils prennent tous les trois le chemin du lac. Arthur l'observe, tenir les volants de sa robe pour garder la surprise pour Anton. 
- Anton, on va dans mon coin. 
- Ah, tu lui avais montré ? Pas étonnant, c'est la plus belle vue du lac. 
La montée est un peu plus longue avec sa tenue, mais elle est déterminée. Lorsqu'ils arrivent, un petit vent s'est levé, mais rien qui puisse l'inquiéter. Elle les observe s'installer sur les rochers. Anton qui se fixe sur elle, Arthur qui sort son appareil photo. Un vieil argentique. Il met tout en place, puis hoche la tête. 
- On est prêt. 
Lorsqu'elle retire son pull, Arthur sent son cœur accélérer. Elle est sublime, avec la barrette qui retient ses cheveux, avec toute la tulle qui joue déjà avec la brise. 
Lorsque ses pieds commencent à bouger, c'est comme si le monde d'Arthur se mettait en marche. Le vent souffle légèrement, comme pour partager une danse avec elle. Il change de sens lorsqu'elle change de position, à moins qu'elle ne joue avec lui. 
Son sourire doux, sincère, comme une figurine de boîte à musique qui aurait pris vie, libre. Elle est heureuse, et peu importe la musique qu'elle a dans la tête, le chant du vent dans les arbres l'accompagne à merveille. 
Lorsqu'elle croise son regard, Arthur finit par reprendre pied, pour se rappeler qu'il voulait faire des photos. Il se dit que jamais il ne pourra capturer ce sentiment, mais qu'il en aura au moins le souvenir. 
Elle danse, tout vole en rythme avec elle, et le lac scintille derrière, soulignant la douceur de son visage, copie sans les égaler les étoiles dans les yeux de la jeune femme. 
Lorsqu'elle s'arrête, les joues rouges, un petit rire l'accompagne. Arthur reprend un souffle qu'il avait perdu, alors qu'Anton applaudit. 
- C'était sublime ! Tu es une enchanteresse ! 
Elle rit à nouveau, gênée. 
- C'est la première fois que je vois quelqu'un danser comme ça. 
- Arthur danse très bien aussi. Il vous a jamais montré ? 
- Il est timide. 
Guenièvre s'avance et attrape les mains d'Arthur. 
- Viens, on lui montre ! 
- Doucement, j'ai…j'ai pas les bonnes chaussures, et… 
- Et t'as pas besoin de chaussures spéciales pour bien danser. 
- J'ai l'appareil… 
- Je vais le tenir. J'ai envie de te voir danser aussi. 
Arthur jette un regard à Anton.
- Te moque pas. Elle danse mieux que moi. 
- Tu dis n'importe quoi. Allez. 
Elle attrape sa main et ils commencent à danser. Si Arthur est un peu gauche au début, à jeter des regards inquiets à Anton, il se cale rapidement sur le regard de Guenièvre. Sur leur danse fusionnelle, presque innée. Ses mains qui retrouvent les portés, mais plus doux, plus tendres encore qu'il ne l'aurait cru. 
Anton était heureux, un petit sourire doux et mélancolique perçait sur son visage. Ces deux gosses étaient l'amour personnifié. Ça se voyait dans leurs regards, dans leurs gestes. Lorsqu'ils se perdent dans leur monde à eux, Anton prend l'appareil photo et les fixe dans la lentille, avant d'appuyer en découvrant un moment précis. Ce moment entre la danse et l'amour pur. 
Il la portait, son dos contre son torse, mais leurs regards ne se lâchaient pas, pas plus que leurs mains. Ils étaient à rien de s'embrasser. Ils l'auraient peut-être fait s'ils avaient été seuls. 
Anton repose l'appareil sur ses genoux, pour les voir. Ils dansent pour lui, pour eux. Ils n'ont besoin de rien d'autre. 
Lorsqu'ils s'arrêtent Arthur n'arrive pas à la lâcher, et lorsqu'il essaie de faire un pas de côté, il glisse et s'affale sur l'herbe, entraînant Guenièvre. Elle pousse un cri, avant de partir dans un long rire. Arthur la chatouille, lui fait une trace d'herbe sur la joue, et elle rit encore plus fort. Anton prend une autre photo, avant de les regarder faire. Ces deux gosses privés d'enfance récupéreraient ce qu'on leur avait volé. Il était le spectateur privilégié de leur éveil. 
Into The Looking Glass - Season 1.5
Disclaimer :
Si vous voulez lire la saison 1 : https://yumeka-chan.tumblr.com/post/673199656967323648/into-the-looking-glass-00 Je me suis dit que j'allais découper les saisons sinon vous allez devoir scroller de dingue.
Résumé du dernier épisode : Arthur et Guenièvre se sont réconciliés, et elle a accepté d'accompagner Arthur quelques jours en vacances.
Prologue
Arthur avait envie de rire.
Guenièvre était hyper enthousiaste à l'idée de faire du stop.
Elle n'en avait jamais fait. Ses parents auraient dans doute sauté au plafond en l'imaginant faire.
Mais ça l'amusait.
Guenièvre trépignait d'impatience, un sourire sur le visage. Les voitures s'arrêtaient pour elle, jamais pour lui. Ils arriveraient beaucoup plus tôt que prévu chez Anton.
Pourtant, il avait été légèrement inquiet au début. La joie de Guenièvre pouvait être communicative, mais est-ce que les conducteurs prendraient deux jeunes aussi étranges en auto-stop ?
Apparemment oui. Arthur ne marchait jamais loin d'elle, et a chaude fois qu'une voiture s'arrêtait elle courait pour ne pas faire perdre de temps à la personne qui s’arrêtait.
Il avait dû la retenir une ou deux fois.
C'était aussi à ce moment qu'il avait remarqué ce petit détail quand elle mentait. Cet infime tressaillement de lèvre.
Il avait cru mal voir la première fois, Lorsqu'elle avait dit au conducteur que leurs amis les attendaient deux kilomètres plus loin. Il avait acquiescé lorsqu'elle avait dit que Arthur était gay et que celui qui conduisait ressemblait à son ex pour qu'il les dépose plus tôt.
Ils n'avaient mis qu'une journée, en s'arrêtant dans un petit hôtel pour la nuit. La plupart du temps, il mettait presque trois jours pour arriver. C'est le temps qu'il s'était donné pour se préparer à revoir son père de substitution.
C'est pour ça qu'en arrivant devant la petite maison, il s'immobilisa quelques instants, avant de frapper.
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martine-anciaux-blog · 7 years ago
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2-4-2018 voilà j'avais envie de vous faire un bouquet de fleurs, un  peu de mimosa, quelques roses, des tulipes, et un lys, pour que la visualisation de ces fleurs, dans cet espace virtuel vous procure la forme, vu les nouvelles, avant de vous régaler avec les photos en photo-peintures de MARTINE ANCIAUX; UN BRIN DE PRINTEMPS DANS CET UNIVERS SI RUDE  THOMAS André
12-2-2018 Dans 2 jours c'est la SAINT VALENTIN? ALORS TOI QUI A TANT DE DIFFICULTES A LUI DIRE JE T'AIME, EXPRIME TOI AVEC ces magnifiques fleurs et sache que: QUAND ON OFFRE DES FLEURS, ON PARLE AMOUR, on chante beauté, on exprime sensibililité, cela dénote une certaine sensualité THOMAS André
20-1-2018 ©FLEURS POEME DE THOMAS ANDRE©
Comme un signal, tu te dresses dans la nature, Te soulevant de terre comme pour t'offrir en pâture, Aux nombreux insectes a qui tu sers de nourriture, Et qui travaille à perdre haleine pour cette nourriture.
Tu sembles là, que pour donner la vie, Alors que la tienne n'est que survie, Comme un phare tu indiques le chemin, Sur ce sol, point n'est besoin de GPS aux insectes pour trouver ton chemin.
Tu traces leurs parcours, Sans plus de discours, Et tes sublimes couleurs, Les diriges et les appels en douceur.
Moi qui suis qu'un observateur, Suis stupéfait par ta capacité d'interlocuteur, Tu n'es pourtant point passive, Et grâce à eux ta reproduction s'active.
Tu le vois ton rôle est plus qu'important, Il est même prépondérant. Sans toi, point d'équilibre sur notre terre, Car tu es la pierre angulaire pour les insectes de notre terre.
Mais parlons de toi, Tes  couleurs nous émerveillent et nous ne savons faire notre choix, Car au printemps, tu es la renaissance, Avant que d'autres, grâce à toi, donnent naissance.
Tout ce petit monde tourne autour de ta personne, Comme la trotteuse d'une montre décompte notre temps, Tu es la ressource de vie de nombres de personnes, Et cela depuis fort longtemps.
2-12-2017 AMIS INTERNAUTES
Qui n'a jamais offert de fleurs à une femme, Les fleuristes sont les accompagnantes de l'amour romantique, Sans ce brin de grâce, ou trouverait on la beauté de la nature, Si ce n'est pouvoir la tenir, dans la maison par de très beaux vases Pour des décorateurs d'intérieurs, l'oubli d'un beau bouquet choque,
N.B: il Y  A UNE EMISSION TV QUI EST FANTASTIQUE, ET QUI CONSISTE A AIDER LES GENS DANS DE GROSSES DIFFICULTEES, QUAND ILS SONT CONVIES A RENTRER DANS LEUR MAISON RENOVEE, IL Y A TOUJOURS SUR LA TABLE DES FLEURS une attention,  comme pour mieux les faire se sentir chez eux. amicalement MARTINE ANCIAUX ET THOMAS André
Présentation©HD Fleurs en Photos-Peintures &Photo ANCIAUX MartineCreatorPhotoPainting PenséesThomasAndrémondeTVweb© THOMASANDRE,poète,écrivain MARTINE ANCIAUX,photographe d’art,créatrice de la photo-peinture, Martine ANCIAUX creator photo painting, Art 21ème Siècle, art photographer,photo-peinture,photo,pensée,
©POUR CES FLEURS POEME DE THOMAS ANDRE©
TANT DE DOUCEURS, TANT DE COULEURS, TANT DE FLEURS, TANT DE PETITS BONHEURS,
TANT DE CHALEURS, TANT D’AMOURS, SE DEGAGENT DE CES FLEURS, TANT DE LIENS QUE L'ON PARTAGE EN COEUR, TANT D'IMAGES A GRAVER EN NOS COEURS,
TANT DE ROMANTISME ET DE SPLENDEURS, TANT DE BEAUTES ET D'ARDEURS, TANT DE MUSIQUES QUI SEMBLENT EN PLEURS, TANT DE BELLES CHOSES A NOUS DIRE SANS PUDEURS.
COMME UNE SYMPHONIE EN PLEINE APOTHEOSE, ET LA COMME UN FOU J’OSE, T’ANNONCER MA FLAMME, ET COMME UNE BUCHE, JE M’ENFLAMME.
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drowndrawn · 4 years ago
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Femmes Damnées (Delphine et Hippolyte)
À la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Étendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.
Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.
Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.
— «Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?
Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants;
Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!»
Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête:
— «Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.
Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.
Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi:
Je frissonne de peur quand tu me dis: 'Mon ange!'
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée!
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition!»
Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique:
— «Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté!
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
À ce rouge soleil que l'on nomme l'amour!
Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître!»
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain: — «Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant; cet abîme est mon coeur!
Brûlant comme un volcan, profond comme le vide!
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.
Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos!
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux!»
— Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel!
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.
Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.
L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.
Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
À travers les déserts courez comme les loups;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous!
— Charles Baudelaire
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eglise22 · 5 years ago
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Mois de Marie : J10
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Catéchèse de Benoît XVI : audience du mercredi 22 août 2012
Bienheureuse Vierge Marie, reine par le service et l'amour
Chers frères et sœurs,
Nous célébrons aujourd'hui la mémoire liturgique de la Bienheureuse Vierge Marie invoquée sous le titre de « Reine ». L'institution de cette fête est récente, bien qu'elle soit ancienne par son origine et la dévotion qu'elle inspire : elle fut établie, en effet, par le vénérable Pie XII, en 1954, à la fin de l'Année mariale, qui en a fixé la date au 31 mai.
En cette circonstance, le pape déclara que Marie est reine plus que toute autre créature, en raison de l'élévation de son âme et de l'excellence des dons qu'elle a reçus. Elle ne cesse pas de prodiguer tous les trésors de son amour et de ses prévenances à l'humanité. Maintenant, suite à la réforme post-conciliaire du calendrier liturgique, la fête est située huit jours après la solennité de l'Assomption, pour souligner le lien étroit qui existe entre la royauté de Marie et sa glorification dans son âme et dans son corps, aux côtés de son Fils.
C'est l'origine de la fête de ce jour : Marie est Reine parce qu'elle est associée de manière unique à son Fils, sur son chemin terrestre comme dans la gloire du ciel. Le grand saint de Syrie, Ephrem le Syriaque, affirme au sujet de la royauté de Marie qu'elle dérive de sa maternité : elle est la Mère du Seigneur, du Roi des rois et elle nous indique Jésus qui est la vie, le salut et notre espérance.
Mais maintenant, nous pouvons nous demander : que veut dire l'expression Marie Reine ? Est-ce seulement un titre, lié à d'autres, et la couronne un ornement comme un autre ? Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'est-ce que cette royauté ? Marie est reine dans son service rendu à Dieu pour l'humanité, elle est reine de l'amour dont elle vit le don de soi à Dieu pour entrer dans le dessein de salut de l'homme. A l'ange, elle répond : Me voici, je suis la servante du Seigneur et dans le Magnificat, elle chante : Dieu a regardé l'humilité de sa servante. Elle nous aide. C'est justement en nous aimant qu'elle est reine, en nous aidant dans toutes nos nécessités ; elle est notre sœur, humble servante.
Et nous voici arrivés au point central : comme Marie exerce-t-elle cette royauté de service et d'amour ? En veillant sur nous, ses enfants : des enfants qui s'adressent à elle dans la prière, pour la remercier ou pour lui demander sa protection maternelle et son aide céleste, après s'être peut-être trompés de route, oppressés par la douleur ou par l'angoisse due aux tristes vicissitudes qui perturbent la vie. Dans la sérénité ou dans l'obscurité de nos existences, nous nous adressons à Marie, confiants dans son intercession continuelle pour qu'elle puisse nous obtenir de son Fils toutes les grâces et la miséricorde nécessaires à notre pèlerinage sur les routes du monde. A celui qui gouverne le monde et qui tient entre ses mains le destin de l'univers, nous nous adressons, confiants, par l'intermédiaire de la Vierge Marie. Depuis des siècles, elle est invoquée comme Reine des cieux.
Le titre de reine est donc un titre de confiance, de joie, d'amour. Et nous savons que celle qui a entre ses mains le sort du monde est bonne, qu'elle nous aime et nous aide dans nos difficultés.
Chers amis, la dévotion à la Vierge Marie est un élément important de la vie spirituelle. Dans notre prière, n'oublions pas de nous adresser à elle avec confiance. Marie ne manquera pas d'intercéder pour nous auprès de son Fils. En la regardant, imitons sa foi, sa disponibilité totale au projet d'amour de Dieu, son accueil généreux de Jésus. Apprenons de Marie à vivre. Marie est la Reine du ciel, proche de Dieu, mais elle est aussi notre mère, proche de chacun de nous, qui nous aime et écoute notre voix. Merci pour votre attention.
www.ZENIT.org
Poème
Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aimePourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœurEt pourquoi la pensée de ta grandeur suprêmeNe saurait à mon âme inspirer de frayeur.Si je te contemplais dans ta sublime gloireEt surpassant l'éclat de tous les bienheureuxQue je suis ton enfant je ne pourrais le croireÔ Marie, devant toi, je baisserais les yeux !…
[…]
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aimeEt tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.Aimer c'est tout donner et se donner soi-mêmeTu voulus le prouver en restant notre appui.Le Sauveur connaissait ton immense tendresseIl savait les secrets de ton cœur maternel,Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'Il nous laisseQuand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.
[…]
Bientôt je l'entendrai cette douce harmonieBientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voirToi qui vins me sourire au matin de ma vieViens me sourire encor… Mère… voici le soir !…Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprêmeAvec toi j'ai souffert et je veux maintenantChanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aimeEt redire à jamais que je suis ton enfant !…
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus(Extraits du poème « Pourquoi je t'aime, ô Marie ! »)
Le chapelet
Nous pouvons nous joindre au chapelet récité à Lourdes sur KTO ou à la radio sur RCF à 15h30. En contemplant le Ressuscité, nous redécouvrons les raisons de notre propre foi en la vie éternelle.
Nous sommes dimanche et nous prions les mystères glorieux :
La Résurrection
L'Ascension
La Pentecôte
L'Assomption
Le couronnement de Marie
Intention
Cette période de confinement nous a peut-être appris à restreindre nos besoins pour aller à l'essentiel. Mais nous n'avons pas oublié que l'Eucharistie du dimanche est une source vive où Dieu nous invite à venir boire. Pour que l'Esprit-Saint éclaire les cœurs égarés par les facilités de ce monde, et qu'il rende le goût de l'essentiel à tous nos frères chrétiens, prions le Dieu d'amour.
Un chant
Gloire à toi Marie, fille d'Israël
Illustration
Notre-Dame de Seeon, Salzbourg, vers 1435
La puissante figure de Marie, la richesse de son manteau, l'inclinaison délicate de sa tête et l'expression sensuelle répondent aux facteurs décisifs aux idéaux de style du soi-disant style doux vers 1400. Mais la consolidation en forme de tige des plis du manteau tombant des genoux et du trône et dans l'arrangement des plis de l'ourlet du manteau sur le sol seraient un peu plus tardifs. Dans le sens du développement de la sculpture au XVe siècle, la séparation plus forte du corps et de la robe et la tendance à la monumentalisation sont également importantes. La Vierge est représentée avec une pomme, pour signifier qu'elle est la nouvelle Ève.
Musée national bavarois.
via Paroisse Saint-Tugdual de TREGUIER https://ift.tt/3duP9Iv
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