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#le bijou d'amour
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Le Bijou D'Amour (Rhomm, 1978)
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k-looking-glass-house · 7 months
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Rook Hunt french list of endearment nicknames
As the french I am maybe that would interest some people about your dear "Le chasseur de l'amour" vocabulary!! I will not ....translate those nicknames (I mean you can still ask me of course) as there are not equivalent one sometimes!! I would say just feel and vibe if some catch your mind~ I tried to classify them by their meaning You don't have to be in a romantic relationship for using those one (blame the french behavior as we are said to be flirty around the world....)
(gn)= gender neutral
(m)= male
(f)= female
Obviously you don't have to follow any gender orientation, it's just that french vocabulary have different names for gender (beside the world itself being male or female..)! Some words are gender specified but can also be used as gender neutral on some occasions!!
Let's go:
ma biche (f)/ bichette (f)/ mon biquet (m)/ mon bichon(m)
[ma poule (f/gn)/ mon poulet (m)]/ poulette (f)/ mon poussin (gn)/ poussinou (gn)
mon chat (gn TW: don't use the female word for cat (chatte) as it turns out to be vulgar here, just to let you know)/ mon chaton (gn)/ mon minet (m)
doudouce (gn/f)/ doudou (gn/m)/ dididou (gn)/ ma douce (f/gn)/ [ma dulcinée (f)/ mon dulciné (m)]
mon amour (gn)/ mon coeur (gn)/ mon petit coeur de beurre (gn)/ mamour gn)/ ma moitié (gn)
mon canard (gn/m)/ mon canari (gn)/ ma caille (gn/f)/ mon caneton (gn)
mon lapin (gn)/ lapinou (gn)/ 'pinou (gn)
chouchou (gn)/ mon chou (gn/m)/ choupette (f/gn)/ choupinette (f)
ma puce (gn/f)/ pupuce (f/gn)
mon sucre d'orge (gn), mon biscuit (gn), ma tagada (gn), mon nounours (gn)/ mon bonbon (gn)/ ma craquotte (gn)/ ma sucrette (f/gn)/ mon macaron (gn)
mon bijou (gn/f)/ ma perle (gn/f)/ mon trésor (gn)/ mon rayon de soleil (gn)/ lumière de ma vie (gn)
ma vie (gn..... this one...omg this one is used by the youngster here.... it makes them feel so deep....so adult ha ha)
[mon joli (m)/ ma jolie (f)]/ ma beauté (f/gn)
mon bouchon (gn)/ mon roudoudou (gn/m)/ mon bisounours (gn)
loulou (gn/m)
[mon chéri (m)/ ma chérie (f)]
ma muse (f/gn)/ [ma princesse (f)/ mon prince (m)]/ [mon bien-aimé (m)/ ma bien-aimée (f)]
ma colombe (f/n)/ ma tourterelle (f/gn)/ ma gazelle (f)
ma pomme d'amour (gn) SPECIAL POMEFIORE ONE for this one ha ha or reinette (f)
bébé (gn)/ bibou (gn)/ mon ange (gn)
[ma brune (f)/ mon brun (m)]/ beauté fatale (gn/f)/ nenette (f)
poupoune (f)/ poupo(u)nette (f)
chipie (f)/ ma loute (f/gn)/ [pitchou (m/gn)/ pichounette (f)]
pépette (f)/ poupette (f)/ pipou (m)
bout de chou (-> bout d'chou) (gn)/ mon trogon d'amour (m/gn)
mon étoile (gn)/ ma grenouille (gn)/ mon soleil (gn)/ ma crevette (gn: Literally shrimp)/ mon arc-en-ciel (gn)
And so many more... just ask me if you want some explanation on some! Or even more ha ha
Also for more cuteness and love you can add before:
mon petit (for male vocabulary french word not gender (yes...it's weird or hard for non french speaker))
ma petite (for female vocabulary word not gender)
Or ptit or 'tit (the cutest way to show your love and friendship with someone or when you're speaking to children)
exemple:
Mon 'tit chat
Petit bout de chou
Ma petite chipie -> verryyyy similar somehow to little trickster...well close enough for female gender oriented! It would be "fripon" for male gender oriented.
And you? In your native language?
I actually love to use "darling" with people I love around me!!
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omagazineparis · 4 months
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Bijoux Tournaire, luxe et modernité
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Maître Artisan d’Art Joaillier, Tournaire a eu l’intelligence luxueuse de bâtir une collection de bijoux sur des motifs architecturaux. Les plus grands palais, les plus somptueuses demeures, les plus extraordinaires buildings, à votre doigt. Mesdames, accompagnez donc ces Messieurs à investir dans l’immobilier. Les bijoux Tournaire c'est avant tout une preuve d'amour Le bijou est une preuve d’amour. Car l’amour a besoin de preuve, de vérité, d’éclat, de joaillerie. Sans preuve, sans geste, sans attention, l’amour s’oublie, se dilue dans le temps, s’affine au point d’en craindre l’invisibilité. Le bijou, le brillant, le précieux ravive la lumière. L’attention émise au travers un bijou n’est plus une pensée, mais bien un sacrifice, celui de l’argent et de la société, pour le concentrer en un point, celui de l’éternité que l’on souhaite. Le bijou, aussi beau, riche, luxueux, doit se porter comme un instant d’extase qu’on aime à penser. Porter pour montrer que l’on ait aimé au plus haut geste, se montrer que l’on existe au péril de l’amant, et enfin lui montrer qu’il est bon, qu’il mérite, qu’il a, qu’il nous tient au travers cet anneau, cette bague qui enjolive si bien notre doigt, notre main, notre corps et notre âme. Architecture d'une vie moderne et luxueuse Et quelle preuve lorsqu’elle est architecture, immobilier, construction, bâtisse ; tout ce dont les phallocrates croyaient garder égoïstement le vocabulaire. C’est une preuve intelligente et fine qu’une architecture, qui construit un rêve colonne par colonne, pièce par pièce, fenêtre par fenêtre. Preuve d’une ville, d’une vie qui s’anime dans cet amour complexe et fou, dans cet amour donc. Pensées vagabondes Superbe et grandiose preuve d’amour qui honore d’or de toutes les couleurs des architectures délicates et réduites à la taille de votre regard et de votre curiosité. On s’arrête la géométrie du dessus, on scrute un côté de la cathédrale, on pense à Notre Dame, on cherche ce qui se passe comme un voyeur face à une fenêtre, on tourne et on découvre encore quelque nouveauté. On parcourt cette preuve d’amour, comme un chemin que l’on fait et se refait pour se savoir aimé, pour penser, pour se laisser aller avec nos rêves. Je reste surprise par cette modernité que Tournaire a construite au travers sa collection Architecture. J’attends celui qui… Par Bénédicte, luxe calme et volupté. Notre Dame indépendance élégance Read the full article
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blacksnake3 · 7 months
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Je viens de regarder "Fallen Leaves" d'Aki Kaurismäki sorti en 2023. Ce film était très très beau et m'a encore plus consoler sur ma soif d'amour. Je sais que sans m'y attendre je vais tomber amoureuse d'un homme honnête et enfin connaître mon premier amour.
Ce film qui est avant tout un bijou cinématographique est une grande tendresse autant avec ses personnages par la mise en scènes mais aussi avec nous, le spectateur. Il est peut bavard mais en même temps ce film parle constamment. Il parle dans la musique, la mise en scène et le jeu des acteurs.
Il m'a fait rire à certains moments, m'a ému sans me faire pleurer. Constamment le film nous donne de l'espoir d'un avenir meilleur pour les deux personnages. On est avec eux, on vit leur amour avec eux.
Donc c'est un 10/10 pour moi. Ce film n'a rien à envier aux autres œuvres cinématographique.
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movaglobe · 9 months
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Cadeau Scientifique pour la Saint-Valentin : Science et Amour Fusionnés
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La Saint-Valentin est une célébration de l'amour et de l'affection. Dans cet esprit, choisir un cadeau scientifique pour la Saint-Valentin allie romantisme et curiosité intellectuelle. Ces présents uniques, qui fusionnent amour et science, offrent une expérience mémorable, loin des clichés. Cet article explore des idées de cadeaux qui raviront les amoureux de la science et de l'innovation.
Top 5 des Cadeaux Scientifiques pour la Saint-Valentin
La Saint-Valentin approche, et l'heure est à la recherche du cadeau parfait. Pour ceux dont le cœur bat pour la science, voici le Top 5 des cadeaux scientifiques. Ces présents uniques fusionnent amour et découverte, offrant une expérience à la fois émotive et intellectuelle. es bijoux astronomiques aux innovations biotechnologiques, ces cadeaux témoignent d'une pensée originale et d'une affection profonde. Ils sont idéals pour célébrer l'amour dans sa forme la plus ingénieuse et inspirante. La Rose Éternelle sous Cloche Un classique revisité avec une touche scientifique : la rose éternelle sous cloche. Traitée par des techniques avancées, cette rose conserve sa beauté sans flétrir. Symbolisant l'amour durable, elle se présente sous une cloche en verre élégante. Ce cadeau unit romance et préservation. Il est parfait pour les amoureux de la nature et de la durabilité. La rose éternelle devient ainsi un symbole éloquent d'un amour intemporel.
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La Rose Éternelle sous Cloche Collier avec un Fragment de Lune Le collier avec un fragment de lune évoque les mystères de l'espace. Chaque pièce, contenant un véritable morceau de lune, est unique. Ce cadeau associe romance et exploration spatiale. Il symbolise l'amour hors du commun, transcendant le temps et l'espace. Pour les passionnés d'astronomie, ce bijou est un lien tangible avec l'univers. Le collier devient ainsi un emblème d'un amour aussi vaste et profond que le cosmos.
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Collier avec un Fragment de Lune Petite Météorite Campo del Cielo Offrir une petite météorite Campo del Cielo est un geste d'amour céleste. Ces fragments, tombés du ciel en Argentine en 1576, sont témoins des merveilles cosmiques. Chaque météorite, unique, porte en elle l'histoire des étoiles filantes. Présentée dans un écrin avec poussoir, elle convient à toutes occasions, de la Saint-Valentin aux anniversaires. Son certificat d'authenticité de « The Meteoritical Society » et IMCA Inc. garantit son origine. Avec un poids d'environ 10 g et des formes variées, elle est un cadeau aussi exceptionnel qu'authentique. La possibilité d'ajouter une dédicace personnelle rend ce présent encore plus spécial.
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Météorite Campo del Cielo Le Mini Cryptex Da Vinci Code Le Mini Cryptex Da Vinci Code est un cadeau alliant mystère et intellect. Inspiré par le célèbre roman, ce cryptex est un puzzle physique. Il cache un secret à l'intérieur, accessible seulement en résolvant l'énigme. Ce cadeau symbolise la protection des mots doux et des secrets partagés. Il stimule la curiosité et l'esprit de déduction. Parfait pour les amateurs de mystères et d'histoire, le Mini Cryptex ajoute une touche d'aventure à la Saint-Valentin. C'est une façon originale de célébrer l'amour avec un défi intellectuel.
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Le Mini Cryptex Da Vinci Code Le Pendule de Newton version Romantique Le Pendule de Newton version Romantique est un cadeau alliant amour et science. Cette œuvre d'art en métal représente un couple sur une balançoire, animé par un pendule perpétuel. Fabriqué avec une base en plastique durable et un cadre en acier inoxydable, il est à la fois robuste et élégant. Parfait comme décoration pour une chambre ou un bureau, il apporte une touche scientifique et romantique. Le principe de fonctionnement repose sur l'absorption mutuelle des aimants, créant un mouvement perpétuel. C'est un excellent moyen d'explorer des concepts scientifiques de manière ludique. En plus de son aspect éducatif, ce pendule de newton original symbolise la constance et l'harmonie du couple. Ce cadeau est idéal pour ceux qui apprécient à la fois la beauté de la physique et la symbolique de l'amour durable.
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Le Pendule de Newton Romantique
Pourquoi offrir un cadeau scientifique pour la Saint-Valentin ?
Offrir un cadeau scientifique pour la Saint-Valentin sort de l'ordinaire. Cela montre une compréhension profonde et une appréciation des passions de l'autre. Un tel cadeau, alliant romance et curiosité scientifique, crée un moment unique et mémorable. Il témoigne d'une démarche réfléchie, loin des clichés habituels. Les cadeaux scientifiques stimulent l'intellect et nourrissent la conversation, enrichissant ainsi la relation. Ils représentent l'harmonie parfaite entre le cœur et l'esprit, symbolisant un amour à la fois émotionnel et intellectuel.
L'Amour en Science : Une Exploration Chimique du Coup de Foudre
L'amour, souvent considéré comme mystérieux, s'explique aussi scientifiquement. Lors du coup de foudre, divers neurotransmetteurs sont libérés dans le cerveau. Ces substances chimiques provoquent des réactions physiologiques et comportementales, telles que l'accélération du rythme cardiaque et les rougissements. Ces réactions universelles sont dues à des neurotransmetteurs spécifiques. Parmi eux, la phényléthylamine, similaire aux amphétamines, provoque un sentiment de bien-être. La dopamine stimule l'humeur, tandis que la norépinéphrine et l'adrénaline augmentent l'énergie et l'excitation. Ensemble, ils créent l'intense émotion du coup de foudre. Toutefois, ces effets s'estompent avec le temps, un phénomène comparable à l'accoutumance aux drogues. Après environ trois ans, ces réactions chimiques diminuent. À ce stade, l'ocytocine, l'hormone de l'attachement, prend le relais, renforçant le lien émotionnel et le sentiment de confort. La science démontre que le coup de foudre est une réaction chimique puissante mais éphémère. L'amour, en revanche, évolue et se transforme au fil du temps, dépassant les simples réactions chimiques pour s'ancrer dans un lien émotionnel profond et durable.
Conclusion
Ah ! Pendant la Saint-Valentin, l'union de la science et de l'amour ouvre de nouvelles dimensions de célébration. Ces cadeaux, bien plus que de simples objets, sont des expressions tangibles de sentiments profonds, intégrant la beauté de la découverte et l'émerveillement de la connaissance. Choisir un cadeau scientifique pour la saint valentin est un hommage à la curiosité et à l'intellect de l'être aimé, une célébration de l'amour à travers le prisme de la science. En effet, l'amour, comme la science, est une quête perpétuelle de compréhension, une exploration sans fin des profondeurs de l'âme humaine. Finalement, ces présents scientifiques ne sont pas seulement des cadeaux, mais des symboles de l'amour infini et de la connexion éternelle. Read the full article
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BAGUE MAGIQUE DE CHANCE, D'AMOUR ET DE RICHESSE
Une bague est souvent considérée comme un simple bijou porté pour le plaisir. Cependant, lorsque la bague est soumise à des rituels magiques, elle procure à celui qui la porte plusieurs bénéfices, selon le rituel auquel elle est soumise. Il peut s’agir d’une bague de protection, d’une bague d’amour, d’une bague d’amitié, d’une bague porte-bonheur ou d’une bague à tirer. Il est donc recommandé de…
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bon
je sais même pas par où commencer.
en faisant les cartons pour aller à la fac, on a un peu vidé le grenier et j'ai trouvé ce vieux carnet dans une malle
j'ai feuilleté un peu et en fait tu appartiens à mon arrière arrière arrière grand-mère Madeleine Griffith puis à sa fille Violette mais elle a plus écrit après la naissance des jumeaux (mon grand-père donc). ni eux ni mon père n'ont continué l'histoire donc à part les souvenirs de famille j'ai aucune idée de ce qu'il s'est passé ensuite.
en plus toutes ces photos.. j'ai l'impression de l'avoir connue.. ça me rend émotive
je sais que Viktor (mon papy) et papa ont eu une vie assez mouvementée, c'est dommage qu'ils ne l'aient pas mise sur du papier
enfin bref, j'ai mit un peu de temps avant d'écrire ici parce que je veux pas gâcher ce bijou mais en même temps je trouve ça cool de continuer l'histoire.. donc..
je m'appelle angel griffith et je suis l'arrière arrière arrière petite fille de la première propriétaire de ce journal intime
je suis beaucoup moins jolie qu'elle mais on se ressemble quand même sur certains points : j'adore la lecture (surtout les romans d'amour, et mon préf��ré c'est twilight)
j'adore les comédies et franchement si ma passion c'était pas la programmation j'aurais fait une fac de lettre pour être scénariste
mais voilà mon truc à moi c'est les ordinateurs, la robotique et les sciences
d'ailleurs je commence la fac la semaine prochaine??! je suis hyper stressée mais en même temps surexcitée..
tiens, c'est marrant mais je crois que c'est à peu près ce qu'à dit madeleine dans ses premières pages..
d'ailleurs les looks qu'elle a créé à l'époque sont toujours aussi iconiques (surtout le manteau en cuir). puis grâce à elle on a pas à s'en faire côté argent donc on peut dire que je lui dois absolument tout et continuer son œuvre sera mon hommage en son honneur.
par contre, j'ai pas sa force de caractère et je suis ultra timide... j'ai pas beaucoup d'amis. enfin j'en ai en ligne mais en vrai c'est plus compliqué.. j'espère que mes colocataires de dortoirs seront sympas..
je sens déjà que ce carnet me délie la langue, aha.
ah oui aussi j'ai quand même un travail à mi-temps parce que maman (qui vient d'une famille moins aisée que papa) voulait que j'apprenne la valeur de l'argent
donc je dois gérer mes dépenses personnelles en gros.
bon, je te laisse je vais devoir continuer mes bagages
je te dirai quoi si y'a du nouveau avant mon départ mais vu que je reste enfermée dans ma chambre à coder et à jouer je pense qu'il y a pas trop de risques.
oh je vais signer comme elles ont fait !!!!!!!!!!!!!!
après madeleine
vio
voici :
angel ଘ(๑˃̵ᴗ˂̵)━☆゚.*・。゚
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hcdahlem · 1 year
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L’été en poche (29): Mon maître et mon vainqueur
L’été en poche se poursuit avec «Mon maître et mon vainqueur». Dans ce roman, François-Henri Désérable rassemble les ingrédients du roman à suspense, du roman d'amour et de la quête existentielle. Le tout servi par un style aussi brillant qu'enlevé.
  En deux mots Le narrateur est convoqué par le juge pour détailler l’affaire qui concerne ses meilleurs amis. En lui racontant la relation entre Tina, Edgar et Vasco, il va cependant faire bien davantage que détailler un fait divers. Car ce rendez-vous entre eros et thanatos est un bijou d’humour grinçant. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Si vous voulez en savoir plus… Ma chronique complète publiée…
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etienneartist · 2 years
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Compte-rendu sur la présentation de l'artiste Sara Hébert
Madame Sara Hebert fait principalement des "zines", ce sont de petits livres, ou des collages d'images découper dans des livres ou des magazines. Ses œuvres traitent de sujets personnels ; des tranches de vie, des problèmes familiaux, des peines d'amour, etc. Bien qu'elles racontent des histoires personnelles, beaucoup de personnes peuvent s'identifier à ses œuvres, car elle traite de sujet qui touchent beaucoup de gens, surtout les jeunes filles. Les thèmes de l'amour et du sexe sont très présents dans ses zines et ses collages, prodiguant des conseils à ses lectrices. On ressent une envie de choquer chez l'artiste, en traitant de sujet comme la masturbation ou comment être une "chienne". Sara Hébert est aussi une artiste engagée, dont les idées féministes teintent les œuvres. On peut le voir dans sa manière de parler de ses relations et de son parcours professionnel. On ressent également une envie de transmettre, d’éduquer, elle donne des conseils sur comment être heureux dans la vie ou en couple, comme dans son livre bijou de banlieue.
L’esthétique des œuvres de Sara Hebert est notamment influencé par le milieu punk, on le remarque par son envie de choqué et de transgresser les règles. Pour ses collages, elle utilise souvent des vieux magazines, des années 70 80, ce qui crée un décalage quand elle traite d’un sujet récent. Elle crée un décalage aussi, en utilisant des photos et des images « heureuse » pour parler de sujet grave. Cette esthétique vintage me fait penser aux publicités des années 70.
À l’aide de ces magazines découpé, elle crée des portraits avec des visages difforme, en utilisant des yeux, des visages venant de différents articles. Ces portraits représentent ses états d’esprit, ses émotions. Le texte fait partie intégrante de ses projets, de courtes phrases, de simples mots, mais aussi des dialogues et de la bande dessinée.
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dooareyastudy · 2 years
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bonjour! je sais que vouz regardez quelques films chaque mois et je pense qur vous avez bon goût en ce qui concerne les films européens en générale
pouvez-vous me recommander quelques films qui sont artistiques et pas trop longs ?
merci!
Salut ! Je débute en termes de cinéma donc je suis encore en train de forger mes propres goûts ! Voilà quelques recommandations en tout genre de films européens que j'ai bien aimé, de moins de 2 heures :
Re Granchio, Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoopis, 2022 : un très beau film, très poétique sur un mythe italien.
L'année dernière à Marienbad, Alain Resnais, 1961 : un petit bijou à regarder, même si l'intrigue laisse un peu à désirer.
Ma nuit chez Maud, Eric Rohmer, 1969 : un autre film français, très beau à regarder, très stimulant intellectuellement (en bref, c'est une histoire d'amour ponctuée de discussions philosophiques)
Suspiria, Dario Argento, 1977 : un film italien (visiblement, je connais surtout des films italiens et français ; désolée pour le manque de diversité), une pépite en termes d'image, de couleurs et de lumière, un peu kitsch mais c'est ça qu'on aime !
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Le Bijou D'Amour (Rhomm, 1978)
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northernmariette · 3 years
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Eugène de Beauharnais at Joséphine’s court
Another slice of life at Josephine's court after her divorce. This one features her son Eugène.
The Château de Navarre was a ramshackle pile that Napoleon had given Josephine, so that she would have a home away from Paris while his marriage to Marie-Louise was still recent. Josephine moved back to Malmaison shortly after Napoleon's son was born.
While the château itself was in poor condition, the estate on which it sat was, according to Georgette Ducrest, immense and of surpassing beauty. Canals and cascades had been created within it; their water was utterly limpid. These water features will be mentioned in this passage of her Mémoires.
Josephine had considered demolishing the château to build a new one, but she balked at the estimated expense once plans were drawn. She limited herself to draining some swampy areas of the estate, and enlarging the stables.
Le vice-roi vint plusieurs fois à Navarre. Son arrivée causait une joie générale. Les hommes de la société étaient sûrs de voir redoubler l'intérêt de la conversation, par le récit de faits curieux et de détails pleins de vérité des batailles glorieuses auxquelles il avait pris une part active. Les femmes se réjouissaient des jolies parties organisées par lui pour leur plaire, avec une galanterie chevaleresque, et de la réception d'une foule de petits présents, faits avec une grâce qui en doublait la valeur. Rien n'était plus comique que de voir l'espèce d'âpreté déployée, lorsque Son Altesse Impériale descendait ayant à la main un élégant coffret contenant de jolis colifichets sans aucun prix réel. Ce qui faisait désirer ces bijoux était le bonheur de dire bien haut d'où ils étaient venus.
On portait alors ce que l'on appelait un charivari. Le prince Eugène arrivait avec une provision de ces charmantes bagatelles, dont plusieurs inventées par lui, d'autant plus recherchées qu'elles étaient uniques dans leur genre, Foncier promettant qu'il briserait le moule. C'était au billard ou à la pêche qu'il faisait ces distributions si enviées. Il ne voulait point être remercié, et perdait exprès pour avoir le plaisir de se plaindre du sort ; ainsi on obtenait en même temps un bijou désiré et un petit triomphe d'amour-propre, auquel une femme n'est jamais insensible.
Il est impossible d'apporter dans le monde plus d'amabilité, d'instruction et de bonhommie que le vice-roi ; il faisait, pour captiver, tous les frais qu'eût pu faire un simple particulier qui eût voulu paraître aimable. Ennemi déclaré de l'étiquette, il tâchait de s'y soustraire le plus possible, défendait aux huissiers de l'annoncer, afin de nous éviter l'ennui de nous lever tous chaque fois qu'il entrait. "C'est bien assez, disait-il, d'être forcé de subir toutes les tristes conséquences du pouvoir quand je suis à Milan ; qu'au moins ici on me permette de m'amuser un peu. C'est un rude métier que celui d'être roi, quand on n'a pas été élevé pour cela."
Je l'ai vu à Malmaison, par une pluie battante, préférer passer par le jardin pour entrer par la galerie sans cette annonce qui lui déplaisait.
Sa figure fine et douce s'animait d'une manière extraordinaire lorsqu'il parlait de ses campagnes. Sa tournure était noble, élégante, et il aurait été tout à fait bien sans des dents affreuses. Sérieux, il était charmant, mais malgré de très-longues moustaches fort tombantes, il n'était plus bien lorsqu'il riait. Son Altesse Impériale ne venait jamais sans répandre de nombreuses aumônes. Le bon comte Méjan, chargé de distribuer les bienfaits du prince qu'il chérissait, le faisait bénir, et sur son passage tous les visages étaient rayonnants du bonheur de le voir, ce que Joséphine remarquait avec toute la fierté d'une mère.
Il ne savait pas la musique, mais chantait bien le bouffe ; il avait l'instinct et le goût de cet art. Après avoir entendu une ou deux fois la partie qu'il devait exécuter dans un duo ou un trio, il la savait parfaitement, et y mettait l'exécution dans l'intention de l'auteur.
Personne ne poussa plus loin la tendresse filiale et paternelle (1). Il ne pouvait parler de l'époque du divorce de sa mère, qu'il nommait la plus affreuse de sa vie, sans avoir les larmes aux yeux.
Le vice-roi portait toujours sur lui le portrait de ses enfants et celui de la vice-reine, peints par Isabey, et montés en chaîne de montre. C'était une réunion de figures célestes.
[...]
Quand le prince Eugène était à Navarre, [... l]orsque le temps le permettait on allait pêcher dans les pièces d'eau de ce magnifique jardin. La dame qui prenait un plus grand nombre de poissons, et celle dont la pêche pesait le plus, recevaient un prix du vice-roi et un de chaque autre personne de la société. Rentrés au palais, nous envoyions notre butin aux cuisiniers, avec ordre de le faire frire tout de suite. Ils trouvaient fort désagréable de se voir ainsi dérangés pour la cuisson de misérables poissons, qu'ils n'eussent pas voulu servir même aux filles de cuisine ; mais Son Altesse Impériale s'amusait tellement de ce repas impromptu, qu'il se renouvelait tous les jours à quatre heures, et qu'il était convenu de le trouver préférable à tout ce que le dîner de Sa Majesté avait de plus recherché ; du moins il est certain que l'on y riait davantage.
Lorsque la pluie empêchait de sortir, on jouait au billard, et, comme je l'ai dit, de jolis colifichets étaient le prix du triomphe. Les hommes étaient exclus de ces concours. Le soir on faisait toujours de la musique, à laquelle le vice-roi prenait part.
(1) Il eut, dit-on, beaucoup de maîtresses ; mais il cachait si bien ses intrigues, que la vice-reine ne put s'en douter. Il disait qu'il eût sacrifié toutes les femmes du monde à celle qu'il chérissait pardessus tout, et qui par ses qualités le rendait si heureux.
The Viceroy visited Navarre several times. His arrival was the cause of general pleasure. For the men of Joséphine's court, the interest of conversations was certain to be doubled, thanks to the narration of curious facts and accurate details of the victorious battles in which the Prince had taken an active role. The women delighted in the pretty entertainments he organized with gallant chivalry for their pleasure, as well as in receiving a multitude of small presents he made with a graciousness which doubled their value. Nothing was more comical than witnessing the display of fierce competition when, holding an elegant casket containing pretty ornaments of no true worth, His Imperial Highness came downstairs to join us. What made these jewels so desirable was the satisfaction of claiming proudly what their origin was.
At the time, what was called a chariviari was worn. Prince Eugene would bring a supply of these charming trinkets, many of which he had designed himself, all the more sought after because they were unique as Foncier had promised he would break their mould. The Prince gave away these coveted prizes at billiards or at fishing parties. He did not seek our thanks, and lost on purpose for the fun of complaining about his bad luck; thus one gained at the same time a desirable jewel and a small prideful victory, which is ever precious to a woman.
It is impossible to display in society more kindness, education and congeniality than the Viceroy did; he exerted, in his desire to please, all the efforts that a humble private person would have made to be agreeable. A professed enemy of etiquette, he tried to evade it as much as possible, forbidding the ushers to announce his arrival in order to avoid for us the trouble of rising each time he entered a room. "It is quite enough," he said, "to be forced to undergo all the sorrowful effects of power when I am in Milan; let me at least be allowed to enjoy myself a little here. It is a difficult business to be a king, when one has not been brought up for it." I saw him, at Malmaison, preferring to cross the garden in a driving rain in order to come in through the gallery so as to avoid the displeasure he felt at being announced.
His refined, gentle face became extraordinarily animated when he spoke about his campaigns. His bearing was noble, elegant; he would have been quite handsome had it not been for terrible teeth. When he was serious, he was quite appealing, but in spite of wearing very long and drooping moustaches, he was no longer handsome when he laughed. His Imperial Highness never visited Navarre without generously giving alms. Kind Count Méjan, responsible for the distribution of the blessings of this Prince whom he cherished, caused him to be beloved, and on Prince Eugene's journeys all faces were radiant with happiness at his sight, which Joséphine noticed with all the pride of a mother.
He had not learned music, but he sang light opera well; he had a natural instinct and a taste for this art. Having heard once or twice the part he was to sing in a duet or a trio, he knew it perfectly, and his performance was faithful to the composer's intention.
No one has ever shown greater filial and paternal tenderness (1). He could not speak about the time of his mother's divorce, which he called the most terrible of his life, without tears coming to his eyes.
The Viceroy always carried with him the portraits of his children and of the Queen, as painted by Isabey, and set on a watch chain. It was a collection of heavenly images.
[...]
When Prince Eugene was at Navarre, [...] whenever the weather permitted we would go fishing in the waters of its magnificent garden. The lady who caught the most fish, and the one whose catch was heaviest, received a prize from the Viceroy and one from each of the others in our party. Once back at the chateau, we would send our haul to the cooks with instructions to fry it at once. The cooks would be much annoyed at this disruption of their work, all the more so for the cooking of wretched fish they would not have deemed worthy even of the kitchen maids; but His Imperial Highness so greatly enjoyed this impromptu meal that it was held every day at four o'clock, and we all agreed that we preferred it to even Her Majesty's most refined dinners; we certainly had much more fun while eating it.
When rain prevented our going out we played billiards, and as I have said pretty trinkets were the prize for victory. Men were excluded from these competitions. In the evening we always played music, in which the Viceroy participated.
(1) It is said that he took many mistresses, but he hid his trysts so well that the Queen suspected nothing. He used to say that he would have sacrificed all the women in the world to the one he cherished above all, and whose virtues made him so happy.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6310101z/f48.item.r=georgette%20ducrest.zoom#, pp. 42-43
I have not researched who Foncier was. Presumably he was a manufacturer of inexpensive jewellery.
I don't remember seeing a portrait of Eugène with long droopy mustaches. What a shame dentistry was not then what it is now! It seems Eugène had inherited his mother's bad teeth.
I find it interesting that Eugène would only have his fishing parties and billiards games with the ladies of Josephine's court. I doubt that he would have been able to have an affair at that court without it having been generally known, although Georgette Ducrest might simply have preferred to remain mum about it.
What I do find even more interesting is Eugène stating that he would have (note the conditional tense) given up all other women for his wife, who gave him such happiness. Eugène's many affairs, in addition to that conditional tense, show clearly that he did not consider that he did have to give up all other women by virtue of being married, but this is my 21st century, petit bourgeois self speaking. Even religious, chivalrous Bessières could not resist the temptation of extra-marital frolics. 
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omagazineparis · 4 months
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Bijoux Tournaire, luxe et modernité
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Maître Artisan d’Art Joaillier, Tournaire a eu l’intelligence luxueuse de bâtir une collection de bijoux sur des motifs architecturaux. Les plus grands palais, les plus somptueuses demeures, les plus extraordinaires buildings, à votre doigt. Mesdames, accompagnez donc ces Messieurs à investir dans l’immobilier. Les bijoux Tournaire c'est avant tout une preuve d'amour Le bijou est une preuve d’amour. Car l’amour a besoin de preuve, de vérité, d’éclat, de joaillerie. Sans preuve, sans geste, sans attention, l’amour s’oublie, se dilue dans le temps, s’affine au point d’en craindre l’invisibilité. Le bijou, le brillant, le précieux ravive la lumière. L’attention émise au travers un bijou n’est plus une pensée, mais bien un sacrifice, celui de l’argent et de la société, pour le concentrer en un point, celui de l’éternité que l’on souhaite. Le bijou, aussi beau, riche, luxueux, doit se porter comme un instant d’extase qu’on aime à penser. Porter pour montrer que l’on ait aimé au plus haut geste, se montrer que l’on existe au péril de l’amant, et enfin lui montrer qu’il est bon, qu’il mérite, qu’il a, qu’il nous tient au travers cet anneau, cette bague qui enjolive si bien notre doigt, notre main, notre corps et notre âme. Architecture d'une vie moderne et luxueuse Et quelle preuve lorsqu’elle est architecture, immobilier, construction, bâtisse ; tout ce dont les phallocrates croyaient garder égoïstement le vocabulaire. C’est une preuve intelligente et fine qu’une architecture, qui construit un rêve colonne par colonne, pièce par pièce, fenêtre par fenêtre. Preuve d’une ville, d’une vie qui s’anime dans cet amour complexe et fou, dans cet amour donc. Pensées vagabondes Superbe et grandiose preuve d’amour qui honore d’or de toutes les couleurs des architectures délicates et réduites à la taille de votre regard et de votre curiosité. On s’arrête la géométrie du dessus, on scrute un côté de la cathédrale, on pense à Notre Dame, on cherche ce qui se passe comme un voyeur face à une fenêtre, on tourne et on découvre encore quelque nouveauté. On parcourt cette preuve d’amour, comme un chemin que l’on fait et se refait pour se savoir aimé, pour penser, pour se laisser aller avec nos rêves. Je reste surprise par cette modernité que Tournaire a construite au travers sa collection Architecture. J’attends celui qui… Par Bénédicte, luxe calme et volupté. Notre Dame indépendance élégance Read the full article
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"Médaillon" en ivoire et cheveux (milieu XVIIIe siècle), "Médaillon" en cheveux (circa 1775-1800), "Bague" (circa 1785), "La AMrchande d'Amours" de Joseph MArie Vien (1763) et “Bagues” (XVIIIe siècle) présentées à la conférence “Le Triomphe de la Joaillerie au XVIIIe Siècle ” par Julie Rohou - Conservateur du Patrimoine au Musée National de la Renaissance - Château d'Ecouen - pendant le cycle de cours d'été “De la Parure de Cour à la Joaillerie Parisienne : Une Histoire du Bijou” de l'Ecole du Louvre, juillet 2021.
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djepoirierworld · 5 years
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2019 au cinéma
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Voici avec un pas pire retard mes coups de coeurs cinématographiques de la dernière année! Le classement final est plutôt arbitraire puisque l’idée de comparer des oeuvres complètement différentes ensemble est presque injuste, même futile.  
Alors sans plus attendre:
#00 Oeuvre inclassable, difficile à recommander, mais qui me trotte encore dans la tête: Le Livre d’Image
Scénario (lol) et réalisation : Jean-Luc Godard
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(Suisse, France, 1h24)
*Palme d’Or Spéciale - Cannes 2018*
Par où commencer...
Le Livre d’Image est celui du cinéma, d’Hitchcock, mais aussi de Balzac, de la caméra, du son, de la parole, d’Hollywood, des “remakes”, de la guerre, de la révolution, de l’amour, des cinq doigts de la main, de la vie, de la mort, mais surtout celui de Godard.
C’est une oeuvre singulière qui défie même le spectateur averti. Un collage volontairement imparfait, quasiment inachevé, repoussant où le son et l'image ne concordent pas et où des images de l'histoire du cinéma dialoguent entre elles et prennent de nouveaux sens. Ou les perdent à jamais.
Le dernier film (en est-ce vraiment un?) de Jean-Luc Godard est certainement difficile d’approche, parfois confus, souvent agaçant avec son traitement sonore discordant, son massacre visuel d’images altérées, saturées au maximum...
Mais le légendaire cinéaste prouve que même à 89 ans, il a toujours des choses à dire, à exprimer... même si je suis pas sûr de saisir tout ce qu’il dit. Difficile à recommander (je viens de dire que le film est “repoussant”) ni à lui donner une note précise, mais mon visionnement m’a beaucoup marqué.
#10 The Farewell (別告訴她)
Scénario et réalisation: Lulu Wang
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(Chine, États-Unis, 1h40)
Un agréable mélange de drame et de comédie de moeurs qui m’a beaucoup touché. Un portrait original et pertinent du choc culturel observé lorsqu’une famille Sino-Américaine rend visite au reste de leur famille; habitant toujours la Chine. Un jeu d’acteur impeccable, des dialogues efficaces, une mise en scène sobre, mais hyper soignée et l’une des meilleurs prémisses des dernières années:
“La matriarche d'une famille chinoise est atteinte d'un cancer incurable. Elle n'a plus que quelques mois à vivre. Sauf que personne ne lui a dit. Sous le prétexte d'un mariage, ses proches habitant un peu partout sur la planète ont décidé de se réunir afin de passer des journées privilégiées avec elle, dans la joie et la bonne humeur.” (Cinoche)  
Un petit bijou!
4/5
#9 Il Pleuvait des Oiseaux
Scénario: Louise Archambault (adapté du roman de Jocelyne Saucier)
Réalisation: Louise Archambault
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(Canada, 2h07)
Un film qui m’a profondémment touché. C’est beau, même bouleversant et ça fait tellement de bien. 
On y retrouve de grandes performances d’Andrée Lachapelle (R.I.P.), Gilbert Sicotte et Rémy Girard... C’est sobre, humain...
Voilà! 
4/5
#8 Toy Story 4
Scénario: Andrew Stanton, Stephany Folsom
Réalisation: Josh Cooley
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(États-Unis, 1h40)
Le pari de faire une suite au parfait Toy Story 3 (sorti en 2010) était risqué, mais il a heureusement surpassé mes attentes! Un film qui plait autant aux enfants qu’aux adultes... Bref prépare-toi à en brailler une shot.
Pixar, je vous aime pas mal.
Et Forky aussi.  
4/5
#7 Atlantique
Scénario: Mati Diop, Olivier Demangel
Réalisation: Mati Diop
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(Sénégal, France, 1h46)
*Grand Prix du Jury - Cannes 2019*
Une oeuvre singulière, mystérieuse et entrainante qui traite d’enjeux contemporains comme la migration économique et la place de la femme. Une disparition en mer met en branle un récit imprévisible de jeunesse, de deuil, de fantôme(s) et d’amour vu par les codes du thriller policier... Et ça marche! 
La direction photo est captivante, tout comme la trame sonore.
Il est sur Netflix, go!  
4/5
#6 Joker
Scénario: Todd Philips, Scott Silver
Réalisation: Todd Philips
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(États-Unis, 2h02)
Un film déstabilisant, même choquant... On assiste ici à une critique de l’Amérique contemporaine et de la haine, la fameuse haine qui est malheureusement de plus en plus visible au grand jour. Le tout est placé dans un “origin story” qui manque parfois de subtilité, qui fait un peu trop de références à l’univers de Batman à mon goût, mais qui demeure en somme efficace et audacieux. C’est le personnage qui fait le film. 
Probablement le rôle le plus abouti de la carrière de Joaquin Phoenix (Très près de The Master et Her)
Aussi, mon gif préféré:  
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4/5
#5 Hale County This Morning, This Evening
Réalisation: RaMell Ross
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(États-Unis, 1h16)
Un documentaire avec une approche sensorielle et ethnographique extrèmement originale ( Le montage du film à lui-seul vaut le détour) qui nous plonge avec beaucoup d’amour et de respect dans le quotidien de résidents d’Hale County en Alabama.
Une exploratition cinématographique aux propos criants sur l’état des constructions sociales, de la discrimination raciale, du passage à la vie adulte et de l’Amérique contemporaine.
Un magnifique film. 
4/5
#4 Sorry We Missed You
Scénario: Paul Laverty
Réalisation: Ken Loach
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(Royaume-Uni, 1h41)
Un film extrèmement humain, sobre, réaliste, mais qui évite heureusement les pièges du “trend des films chocs un peu sensationnalistes” (Allo En Guerre ou même Les Misérables cette année). Le résultat est une oeuvre bouleversante, troublante, mais qui possède sommes toutes, une belle légèreté. Les performances sont exceptionnelles et les dialogues le sont tout autant. Le scénario est impeccable jusqu’au petit détail près. 
Un film nécessaire, important qui fait mal, mais qui fait beaucoup de bien aussi.
4.5/5
#3 Dolor Y Gloria
Scénario et réalisation: Pedro Almodóvar
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(Espagne, 1h53)
*Prix d’interprétation Masculine, Antonio Banderas - Cannes 2019*
Le nouveau bijou d’Almodóvar est funky, magique, sensuel, sexy, coloré, hilarant et bouleversant. Le cinéaste espagnol y signe ici son film le plus personnel; il parle à travers la fiction de ses blessures, de ses dépendances, de sa vie amoureuse, de son homosexualité, de sa relation avec sa mère, avec son propre cinéma...
Antonio Banderas joue ici avec subtilité et réserve ce cinéaste à la croisée des chemins. Toute la beauté de son jeu est à l’intérieur et dans ses yeux.  
4.5/5
#2 Portrait de la Jeune Fille en Feu
Scénario et réalisation: Céline Sciamma
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(France, 2h01)
*Prix du Scénario - Cannes 2019*
Une oeuvre accomplie avec une mise en scène soignée, une photographie époustouflante et un scénario audacieux. Le jeu des actrices est phénoménal. Céline Sciamma nous emmène dans une histoire d'amour profondément bouleversante, tragique et nécessaire.
Un film qui dépeint des enjeux toujours actuels liés à la condition féminine en toute simplicité, en toute sincérité.
Un chef d'oeuvre. 
5/5
#1 Parasite (기생충)
Scénario: Bong Joon Ho, Jin Won Han
Réalisation: Bong Joon Ho
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(Corée du Sud, 2h12)
*Palme d’Or - Cannes 2019*
Bon, je ne sais pas trop quoi ajouter qui n’a pas encore été dit sur Parasite.
C’est un film parfait, un chef d’oeuvre comme en voit pas souvent. Il tergiverse brillament entre la comédie, le drame, le suspense et même le film d’horreur...
Les performances d’actrices et acteurs, les personnages, l’intrigue, le scénario, les thèmes, la mise en scène soignée de Bong Joon Ho, le montage, le production design, la direction photo... TOUT EST LÀ.
Il n’y a pas une seconde de trop, pas un plan de trop... le crescendo est incroyable. Un classique instantané.
Le film de l’année, voilà!  
5/5
Finalement, j’ai aussi plané sur d’autres brillants films comme le gigantesque et cathartique Avengers: Endgame, l’hilarant dernier Tarantino: Once Upon a Time in Hollywood, le troublant The Lighthouse avec Robert Pattinson et Willem Dafoe, ainsi que le pertinent et magnifiquement joué Honey Boy, et j’en passe.
GROS coup de coeur pour Uncut Gems avec Adam Sandler sur Netflix. C’est original, drôle, déjanté, coloré et stressant à souhait!
Voilà, c’est pas mal tout.
Merci d’avoir lu!
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violettedarval · 5 years
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Dans leurs bras
Cinquième et dernière lettre de Violette à Louise
La Chapelle-près-Sées, le 20 juillet 1927
Louise, ma toute tendre,
Je n'ai plus de nouvelles de toi. J'espère que rien ne t'es arrivé de fâcheux, et que tes lettres se sont simplement égarées ou qu'elles m'arriveront bientôt. Nous partons dans quelques heures pour la maison de Mère. Je prends la plume pour te partager ma merveilleuse aventure de la nuit dernière.
Vois-tu, les parents ont organisé hier soir un repas et une belle petite fête comme ils savent le faire, où chacun chante, dit un conte, joue un air, où les plaisanteries fusent et où le cadre familial et les rôles n'ont plus guère cours. Les jeunes qui nous accompagnent en Normandie sont venus dormir ici, aussi, l'assistance était nombreuse. Antoine — le petit fermier qui me plait mais je te l'ai déjà écrit — ne cessait de me poursuivre du regard. Mais mon esprit était ailleurs. Depuis la partie de campagne où j'ai branlé ma petite Agathe, mes sœurs ont en permanence envers moi tant de regards entendus que j'en suis toute troublée. Et hier soir, au milieu des rires, des éclats de voix, et malgré le regard brûlant d'Antoine, je ne voyais que leurs yeux brillants fixés sur moi. Et quand elles ont salué la compagnie pour monter dans leur chambre, Agnès en passant près de moi à murmuré : « Viendras-tu  ? ». Je restai quelques minutes encore parmi les fêtards, puis passée ma stupeur, toute bouleversée par cette invite, je décidai de monter les retrouver.
Je grattai à leur porte. La réponse ne m'arriva qu'après un temps, petit « oui » à peine audible. J'entrai et les vis, debout dans la faible lueur de la seule lampe allumée. Nues. L'une d'elle, cheveux déjà nattés, terminait de coiffer l'autre de la même façon. La première me dit  « Entre donc, nous avons fini. » de l'air le plus impassible du monde, mais alors qu'elle reportait son attention sur la natte de sa sœur, je vis un large sourire étirer ses lèvres. La seconde, sans chercher à dissimuler son excitation, braquait déjà sur moi un regard d'envie. En avançant dans la pièce, je vis que leurs tresses étaient liées de rubans blancs. Les liserés colorés, qu'elles portaient le jour pour se différencier, gisaient sur la tablette de la coiffeuse. Bien sûr, ici ils étaient inutiles. Je ne pus m'empêcher de penser à la signification de ce rituel. De me dire que le soir effaçait toute distinction entre les jumelles. Agathe et Agnès existaient-elles comme deux individus distincts, en dehors du regard que leur portait leur entourage ?
Le temps de me faire cette réflexion, l'ouvrage de coiffure était terminé. La plus exaltée des deux avança et me tendit la main. Je posai mes doigts sur les siens, et d'une prise plus légère qu'un oiseau posé sur une branche, elle m'attira vers elles. Du bout des doigts encore, elle me fit lever les bras. L'autre, toujours derrière moi, fit glisser ma courte chemise d'été par dessus ma tête. Je me trouvai nue entre elles. Il y eut le doux contact d'une main dans mes cheveux, tandis que « l'oiseau » me détaillait sans pudeur de la tête au pied. Je fis de même. J'avais eu, je te l'ai écrit, un bel aperçu de l'entrecuisse d'Agathe quelques temps plus tôt, ainsi que de son joli connin où mes doigts firent un si doux voyage. Pourtant je découvrais seulement maintenant toute l'étendue de la beauté nue de mes sœurs. Les courbes, lourdes et fermes, de leurs seins libérés de la contrainte du corset ; l'arrogance des tétons ronds, hauts et carmin régnant sur leurs claires aréoles en ellipses ; le mignon renflement de leur bedon qui leur faisait comme un coussin douillet ; les hanches étroites dont la ligne fuyait soudain, s'évasant pour devenir cet opulent bassin et ces fesses, si généreuses que même de face elles arrondissaient leurs silhouettes ; la générosité des cuisses et la façon dont leurs jambes s'affinaient vers un mollet encore dodu mais gracieux, puis filait vers de délicates chevilles, et enfin les plus mignons des pieds, aux petits orteils ronds. Tout ceci enrobé du satin d'une peau sans excès ni manque, qu'on aurait dit comme un nappage de sucre glacé, dont la teinte leur donnait des airs de pâtisseries à la rose.
~
C'est de celle qui se tenait derrière moi que vint le premier geste, la première caresse sur ma hanche, et le premier baiser. Je crois que nous étions toutes trois partagées entre une grande timidité, et une excitation si forte que les gestes se faisaient d'eux-mêmes, le désir se jouant de notre retenue. Cheveux, épaules, cou, seins, hanches… mains et bouches commencèrent lentement à apprivoiser les peaux, sans précipitation, avec entre les caresses de petits sourires tendres, entre les gestes voraces des baisers plus chastes, comme pour nous rassurer, confirmer que tout ceci était juste un jeu comme les autres.
Nous avions investi le lit. J'étais dans leurs bras, affamée de leurs petits corps. J'allais, d'une caresse du doigt qui faisait s'ouvrir doucement le bijou de l'une, à un suçon appuyé sur le sein de l'autre, puis revenais à la première pour quelques coups de langue avides qui fendaient de bas en haut le rideau de ses nymphes, et retournais à la seconde pour lui faire goûter les eaux de sa sœur sur mes lèvres. Elles étaient tout aussi caressantes, mais dès qu'il s'agissait de ma petite trique — qui, toute tendue et dure comme du bois, les effleurait puis leur échappait quand je glissais entre elles — je les sentais hésitantes. Elles tentaient un geste curieux, fasciné, puis retiraient aussitôt leur main. Craignaient-elles de me blesser ? Aussi je m'arrêtai un instant, me dégageant de leurs bras, m'adossai aux oreillers, et leur dis :  « Venez ».
Elles approchent et se mettent à genoux à mes côtés. Leur regard a du mal à quitter mon petit arc tout bandé. Je caresse la cuisse de l'une d'elles : « Viens, sois légère. Tout ira bien. ». Sa main descend, puis deux doigts remontent le long de ma tige, et, délicats sur ma soie douce, en épousent la largeur, puis montent encore et atteignent ma couronne. Son regard va de mes yeux à ma petite queue, comme si elle cherchait mon approbation. Cette façon toute candide qu'elle a de découvrir ce que je sais être son premier vit — ses jus, sa raideur mais aussi sa douceur — me touche et me fait de petits coups au cœur, si bien que je pourrais venir juste en me laissant saisir par la beauté du moment. 
L'autre assiste en silence, se touche lentement, deux doigts ouvrant son huître rose, un troisième en effleurant la perle. Quand les doigts de ma branleuse veulent remonter sur la tête ronde et rouge de mon panais que ses caresses ont bien décalottée, je l'incite plutôt à continuer d'aller et venir sur la  peau de ma gaine. Prenant la main libre de l'autre, je saisis doucement son index que je porte à la fente de mon mât, d'où suinte déjà un miel abondant. je lui en fais tâter la texture, la douceur, en lui faisant exécuter de petits cercles, juste de la pulpe du doigt. Puis je la laisse faire d'elle-même et peu à peu, tout mon faine est enduit du nectar doré. C'est alors que ma caressante approche sa bouche. Tandis que ses lèvres épousent mon gland et entament un suçon lent et délicat, sa sœur goûte mon  « petit foutre » au bout de son index. Je caresse leurs dos, leurs cheveux. Tout en portant une main entre ses cuisses, la goûteuse se fait branleuse, m'agite, lentement, tandis que l'autre peu à peu prend de l'assurance et me gobe. Je devine qu'elle est en train d'atteindre son plaisir, à la façon dont elle s'agite, à l'allure de la branle sur son bouton, et au regard fiévreux qu'elle pose sur sa sœur en train de m'emboucher le dressoir. Je lui tends mes lèvres. Elle les prend, et la fièvre me monte aux reins, aux seins et au cœur, en même temps que le jus me monte au manche. La gourmande y fait, de sa bouche et avec bel entrain, des voyages toujours plus longs. Quand ma propre complainte se fait plus forte, elle retire ses lèvres de mon bout et, comme le fait sa sœur qui est en train de s'envoyer au ciel en poussant de petites plaintes d'animal apeuré, fourre sa bouche dans mon cou. La branle est maintenant rapide et vigoureuse, me faisant comme une traite de la pine, presque blessante, mais d'autant plus excitante, et si rapide, que j'accompagne la montée de ma sève de grands cris, entrecoupés de  « N'arrête pas. Oh ! branle moi toujours ! ». Les douceurs et les câlins de mes petites maîtresses, doublées de petits mots les uns doux — ma petite sœur, ma Violette d'amour, les autres plus corsés comme jolie gousse, petite ribaude, petit vit ou simplement fouteuse — me font des frissons qui décuplent l'intensité de la décharge quand je me libère enfin, dans un long brame continu.
Tu les connais bien, ma Louison, les petits feux d'artifice que nous offrait parfois ma flûte. Comment, quand tu la rendais heureuse, elle te montrait qu'elle t'aimait et te remerciait par de beaux jets de fleurs blanches qui, à leur tour, te faisaient toute ravie et gourmande ! Eh bien celui-ci fut parmi les plus réussis. Je me fis des pétales jusque sur le visage, quelques perles sur les seins et le ventre, et encore un bel étang de lait des seins au nombril. Si tu avais vu ces yeux pétillants, ces sourires enchantés ! Elles hésitèrent un peu, et ce fut finalement celle là même qui en avait causé l'éruption qui, la première, approcha sa bouche et goûta le fruit de ses efforts. Après une petite grimace, elle se décida à continuer. L'autre fut comme piquée par cet outrage, et une petite course se lança entre elles. Je les calmai en leur donnant du  « Doucement mes butineuses ! Et rapportez-moi tout ce nectar, que je vous fasse encore du bon miel avec ». Cela les amusa beaucoup et, comme de bonnes petites abeilles, elles firent plusieurs voyages de mon corps à ma bouche, qui accueillait le doux mélange de ma crème mêlée à leur salive.
Ma secoueuse s'était mise à se toucher pendant que nous échangions encore nos baisers salés, et je m'avisai alors qu'elle n'avait pas eu son compte de transports. Je lançai un clin d'œil à l'autre et d'un même élan, nous nous jetâmes sur elle et la tinrent allongée. Les rires fusaient. Nous écartâmes  grand ses cuisses, posèrent une joue sur chacune, et à tour de rôle, nous mîmes à bichonner son petit con, brassant à petits coups de langues le mélange que nous avions encore en bouche, avec sa douce mouille. Bientôt les lèvres de son abricot fendu étaient toutes barbouillées de ce nouveau nectar fait avec tous nos jus, et nous les lapions comme deux petites caniches affolées, un coup chacune, tout en joignant nos doigts pour prodiguer des gentillesses à son bourgeon et fouiller un peu le col de sa craquette. De tous les cris qui s'élevèrent ce soir là, ce fut sans doute le plus beau, le plus long, et il fut suivi d'un de ces petits jets comme Agathe m'en avait fait dans les herbes folles, par un bel après-midi, et quoique plus modeste, celui-ci fut suffisant pour nous éclabousser le visage, et mettre encore des rires dans cette nuit de bonheur. Les câlins qui s'ensuivirent, plein du parfum encore frais de nos humeurs, nous accompagnèrent rapidement vers le sommeil, emmêlées, nouées, blotties, et ravies. Avant de m'endormir, je vis la fenêtre ouverte. Provenant de la terrasse en contrebas, on pouvait entendre distinctement les discussions, la musique et les rires de la fête qui, doucement, allait vers sa fin. Je réalisai alors, sans en être affectée, que tout le raffut de nos petites cabrioles avait dû faire naître de jolis sourires parmi les convives.
~
Mais me croiras-tu, ma Louisette, si je te dis que de cette nuit là, ce ne sont pas tant ces caresses et ces extases qui me feront le plus beau souvenir. Vois-tu, je m'éveillai dans la nuit, parcourue d'un frisson, et j'allai dans un demi-sommeil fermer la fenêtre. Je ne perçus pas tout de suite les jumelles, qui s'étaient réfugiées d'un côté du lit et, allongées sur le flanc, tête bêche, se faisaient à nouveau des mamours, lèvres aux cons. Je revins sur les draps en prenant grand soin de ne pas les déranger. Leurs élans étaient paisibles, doux, empreints même d'une certaine lenteur. Des suçotements tendres. Elles ne semblaient pas m'avoir remarquée. C'était comme si elles dormaient encore. Je restai là, bien longtemps, à les observer et à les entendre. Parfois, la cadence s'accélérait à peine, bien progressivement, et leurs respirations prenaient l'ampleur et le souffle de soupirs de plaisir. Elles geignaient alors, comme on geint dans un sommeil agité de rêves, dans une harmonie de notes et une synchronicité parfaite. Il me semblait que je pouvais voir le plaisir circuler de l'une à l'autre, passer d'une bouche au con de l'autre, du con au ventre, puis du ventre à la bouche et ainsi de suite, prisonnier de ce cycle de vie, ce tourbillon de tendresse. Puis, leur respiration reprenait un rythme plus lent, et leurs câlins retrouvaient un tour moins érotique.
Je n'étais point excitée. Ou plutôt si, j'étais toute tendue pour elles, mais par ma peau, par mon ouïe, par mon cœur… Et je compris, ma Louise. Je compris et je pleurai. Je sus qu'il n'y avait pas, qu'il n'y avait jamais eu d'Agathe ni d'Agnès, mais un seul être dont ni ni l'une ni l'autre n'était une moitié séparable. C'eût été aussi absurde de vouloir les distinguer que de couper en deux un homme par le milieu ! Elles étaient une seule, et en même temps plus encore. Et la pensée se formula en moi que tout ce qui prétendrait les séparer était criminel. Je réalisai alors que l'avenir, avec les rôles d'adultes que le monde extérieur leur demanderait d'y jouer, serait pour elles une épreuve terrible. Aussi je décidai ce soir là, de m'opposer au projet de Père de les amener à se séparer pour les préparer à affronter la vie. Ne peuvent-elles échapper aux tourments de ce monde qui nous veut conforme aux places qu'ils nous a lui-même assignées ? Ne peut-on rien faire pour des êtres qui, comme elles, ont besoin plus que d'autres d'être un peu à l'abri des tempêtes ?
Je te baise le front, le ventre et la moniche, ma douceur. Écris-moi vite de tes nouvelles pour mettre fin à mon inquiétude.
Ta baiseuse, ta lécheuse, et si tu en doutes, ton éternelle amoureuse,
Violette
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